Portfoliocatarinabento

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Portfolio

Catarina Bento Étudiante en deuxième année L’École Nationale Supérieur de Paysage Versailles Marseilles

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Pas à Pas... Bèlevédère: Site du Tholonet, La Sainte Victoire.

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Revalorisation d’un domaine agricole: Le domaine du Merle en Crau.

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Analyse du site Projet: le paysage sous toutes ses postures.

Cartographie: Limites, échelles et perceptions. Analyse Projet: Les rythmes de la Crau

Cartographie: Rendre visible l’invisible,

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Archipel du Frioul: Le Jardin des Contrastes

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Atlas Metropolitain: Crossing and Connecting

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à La Friche de la Belle de Mai.

Site de la Valentine Workshop


Montagne: Le Jardin des Labours

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La Vallée de l’Arc: Une Ripisylve Urbaine

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Travaux plastique en classe préparatoire.

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Essais graphiques de représentation d’arbres. Essais graphiques par association. À la recherche de la légèreté (essais) Exposition d’Art Éphémère. Voyages

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Belvédère: Site du Tholonet La Sainte-Victoire

Située à L’Est de Aix en Provence, la montagne de la sainte Victoire est née de la confrontation de deux nappes de charriage avec un début de vrille, La principale roche composant le site est la Brêche du Tholonet, de l’argilite rouge, due à la présence de fer. L’exploitation de cette roche a permis l’enrichissement de la ville du Tholonet. Le lieu d’étude se trouve à l’Ouest de la Sainte Victoire en surplomb des Infernets. Les incendies et les activités humaines ont façonnés le paysage qui nous est donné à voir aujourd’hui, différent de celui peint par Cézanne, qui a rendu célèbre la Sainte Victoire par ses peintures, elle est devenu un haut lieu attractif, qui fait venir beaucoup de visiteurs pour la contempler.

Aix-en-Provence

Étang de Berre

Marseille

Un éperon rocheux au dessus du Tholonet et à proximité de la carrière Bibémus, aux portes d’Aix qui a fait l’objet dans le cadre de l’année Cézanne d’aménagements, sous la responsabilité du département, et en particulier d’un belvédère réalisé par le paysagiste Philippe Deliau.

Extrait de la carte géologique du lieu d’étude.

Les Infernets

Barrage Zola

La Cause

La montagne Sainte-Victoire, 1887, Cézanne.

200 m

Château du Tholonet

Présentation du lieu d’étude

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«S’envoler, admirer, apprécier, léger, s’installer» voilà les premiers mots que m’inspirent le site.

L’ascension a été éprouvante. Montée rapide d’un pas soutenu et décidé, pour outre passer la difficulté et faire en sorte qu’elle ne soit pas l’élément le plus important du parcours car on sait qu’au bout, en haut, autre chose nous attend et nous sommes impatient de le découvrir. On sait que la montée est une épreuve qui sera récompensée. En haut, respiration rapide. Elle se coupe, paysage grandiose, vertigineux. On veut le parcourir, l’arpenter, le connaître mais la fatigue nous pousse d’abord à nous reposer. Le choix de l’endroit devient crucial, on veut se reposer mais aussi profiter du lieu. Alors on cherche un endroit confortable pour le corps et agréable pour le regard. Cela en devient une obsession. On s’assoit, on s’allonge, on fait de faux mouvements, on se cogne, une pierre nous rentre dans le dos, on fini par rester debout. On essai le lieu et le paysage. L’envie de s’y installer, l’envie d’y rester un certain temps, pour contempler et comprendre. C’est là que commence l’échange entre le visiteur et le site. Cette recherche conduit à éliminer certain point de vue qui aurait pu être intéressant, mais qui ne se prête pas à l’installation, dés le départ. L’idée est d’utiliser l’existant. Les enrochements, les troncs d’arbres, mais de fait proposer un projet sur un tel site veut forcement dire le modifier. Il le sera car des hommes et des machines travailleront sur le lieu pour réaliser le projet, même si le projet a pour but de minimiser les modifications. Il y a toujours un changement important. Deux lieux ont été choisis pour le projet. Ce choix s’est fait premièrement par le confort qu’ils offraient dans leur état initial et par les vues sur le paysage depuis ceux-ci, vues qui sont complémentaires. L’un montre une photo l’autre montre le décor de celle-la. L’une ne va pas sans l’autre. Ces deux enrochements se parlent. Ils parlent du même lieu mais n’apportent pas les mêmes informations à la discussion, ils se complètent c’est ce qui les rend indissociables.

Plaine du Tholonet Coteau glissant, lisse.

Espace plus vert grâce à la présence de l’eau, plus ombragé et frais.

Pente douce, qui de loin semble matelassée, moelleuse avec des formations rocheuses arrondies.

Milieu qui semble chaud, végétation basse de type herbacée. Soumis à beaucoup de vent. Falaise brute, nue. Verticale intéressante.

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Projet: Le paysage sous toutes ses postures

Plan gĂŠnĂŠral du projet.

0 1

20 m

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N

Belvédère 1 0 1

20 m

Les deux belvédères sont travaillés de la même façon. Le but étant sur chacun d’eux de permettre une installation confortable du promeneur, du regardeur. Cela passe par le travail de la roche déjà présente sur le site, par la taille douce des assises pour que la roche garde des aspérités et qu’elle reste rugueuse. Les dossiers seront polis, pour plus de douceur. Le travail de la pierre de différentes manières permet aussi de la dévoiler, sa couleur variant. Sur le second belvédère il faudra rapporter une pierre taillée en demi ellipse pour la place allongée. Cette pierre sera issue d’une sélection sur site, sélectionnée pour ces dimensions et la possibilité de la travailler pour lui donner la forme souhaitée.

A

A’

N

Plan du premier belvédère

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3m

Vue sur les Infernets et sur la Cause. L’horizon est plat, une ligne continue. Ce sont les enrochements qui rythment ce paysage. Ils glissent vers les Infernets. En position allongée on a une vue sur la pinède et le ciel, un moyen de s’extraire du lieu. Sentir uniquement la roche, favoriser le toucher pour reposer la vue. S’extraire visuellement du site permet aussi de le rêver, de le réfléchir, voir de le quitter. Assise Transate A

Coupe du belvédère

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3m

A’

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Belvédère 2

N A 0 1

20 m

Les différentes vues offertes par ce belvédère selon notre posture.

Vue sur la plaine du Tholonet, montre l’impact de l’Homme sur ce territoire. Nous rappelle que ce lieu n’est ni naturel ni sauvage. C’est un milieu anthropisé et géré. L’horizon à différent niveaux de lecture. A’

Plan du second belvédère

Vue sur la Sainte Victoire. Lointaine et pourtant si proche. Le contact avec la pierre nous rapproche d’elle, comme si l’on pouvait la sentir, la toucher.

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N

3

A

A’ Vue sur les Infernets. Paysage fermé, sans horizon, plus intime et plus dangereux. Reposant pour la vue mais le corps est en alerte face au vide.

Coupe du belvédère

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3m

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20 m

Coupe de principe du cheminement avec les piliers en pierre taillée.

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3m

La matérialisation de lien entre ces deux belvédères est importante. Elle les rapproche et essai de le rendre évident aux yeux du plus grand nombre. Elle ne dit pas clairement qu’il y a discussion entre ces deux belvédères mais elle indique un chemin qu’il est possible de suivre ou d’emprunter. C’est une invitation à une expérience visuelle et sensorielle. Sensorielle car emprunter ces piliers rocheux offre une expérience de légèreté, on marche, on saute de pilier en pilier, on s’élève du sol. On se sent en danger car on est encore plus haut que le sol. Il y a un risque de tomber mais sans gravité, les piliers ne sont pas à plus de cinquante centimètres du sol. On peut frôler le vertige. C’est une autre sensation. Visuelle, on ne touche plus le sol mais on le regarde. On est attentif au prochain pilier sur lequel poser notre pied. le sol est irrégulier, et parfois, même en prêtant attention, nous ne sommes pas à l’abris de la chute. Cet appel à la prudence par les piliers rend la traversée plus agréable, plus calme.

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Valorisation d’un domaine agricole: Le Domaine de Merle en Crau.

Salon-deProvence

Étang de Berre

Le site de projet présente de grandes qualités paysagères, historiques (voie romaine, bastide) et environnementales, mais il se dégrade lentement, les investissements étant réservés prioritairement aux innovations techniques. Ce domaine, très représentatif des exploitations de Crau est bien positionné pour être une entrée périphérique de Parc Régional des Alpilles. Comment valoriser ce domaine ? La question très ouverte de la valorisation culturelle du domaine agricole fera l’objet d’une réflexion spécifique. Comment le domaine peut devenir un espace emblématique de la Crau, avec quelle relation territoriale ? Comment l’espace rural s’ouvre aux citadins ? Comment accueillir les publics dans une logique culturelle et environnementale ? Comment inscrire une modernisation dans la logique du développement durable ? Le Grenelle II de l’environnement a mis en avant la notion de trame verte et bleue. Les canaux et leur ripisylves deviennent alors une des composantes de la TVB et donc doivent faire l’objet d’un inventaire et de protection.

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Limites, échelles et perceptions en Crau. Zone impratiquée. Marais Mer Coussoul Prairie et Crau humide Villes et villages Vergers Haies Voies perceptibles

Carte qui retranscrit les sensations procurées par le site. Réalisée par: Issam Amrani, Catarina Bento, Sophie Crabié, Loïs Lombardini.

Les limites influent sur notre perception de l’espace, par leur qualité et leur proximité, sans limites nous n’avons plus aucune notion d’échelle. La monotonie des espaces donne de l’importance à ce qui les rompt. Le Coussoul est une grande étendue steppique vide, sans éléments verticaux. Ce vide donne une sensation de liberté, de grandeur, d’infini. Parfois apaisante, on se sens hors du temps car on n’arrive pas à mesurer l’espace. Les verticales définissent les limites de cette étendue, elles sont exacerbées et semblent bien plus rapprochées qu’en réalité. Vue de l’extérieur (Village d’Aureille, Belvédère) la recherche des limites de la Crau n’est pas évidente. On se rend compte que de ce point de vue, le Coussoul perd de son ampleur, alors que vécu de l’intérieur l’étendu nous semblait immense. Il est presque inexistant. Depuis le Marais du Vigueirat (Malvédère), on a aucune visibilité sur la Crau. Des barrières d’herbacées, d’arbres, et des éléments physique (ruisseau) empêchent toute visibilité sur la Crau sèche. Dans ce marais c’est l’enfermement et l’impossibilité de voir ce qu’il y a autour qui nous donne la sensation d’immensité. Cet espace est un milieu anthropisé, maintenu artificiellement par l’Homme. Si l’on veut conserver la singularité de la Crau il faut préserver l’absence de verticale. Pour comprendre ce lieu il faut observer le sol, pour y voir les traces des anciennes bergeries qui marquaient ce paysage.

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Une entrée pour les Alpilles...

La Crau sèche.

Entre Crau irriguée et Crau sèche, séparé par deux haies de cyprès et une autre plus libre.

Les hangars de l’exploitation et les troupeaux d’ovins, qui par leur transhumance permettent le maintien de la steppe.

Les haies séparent les lieux de passage des prairies à foin de Crau.

Schéma de l’état des lieux du domaine du Merle. Le domaine du Merle, situé dans le cône de déjection de la Durance, dont le sol est composé de galets et de pudding, est difficilement exploitable mécaniquement. Il est soumis aux pâturages des Mérinos d’Arles depuis plusieurs siècle permettant ainsi le maintien de ce paysage steppique protégé par le statut de réserve naturelle. Les activités de l’homme s’étant diversifiées, elles ont crées de nouveaux paysages. L’arrivé des canaux d’irrigation, ont rendu le paysage plus verdoyant et plus riche pour les pâturages. Avec eux on a planté des haies pour se protéger du mistral. On a ainsi séquencé et mis en scène la Crau, derrière chaque haies on découvre une nouvelle scène. Les canaux n’étant pas sans défaut on voit apparaître des zones humides, des étangs, nés des fuites de ces derniers.

Canal qui distribue l’eau sur toutes les parcelles.

La Crau irriguée.

L’étang, marque les saisons par la présence ou non d’eau.

Représentation du paysage de la Crau.

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Elasticitée, vibration et propagation

Crau irriguée

Cheminement

Crau sèche Etang Haies

La formation de cette vaste étendue de pierres a toujours fasciné l’Homme, qui a échafaudé toutes sortes d’hypothèses pour l’expliquer. De fameuses légendes d’abord : Jupiter faisant tomber une pluie de pierres pour venir en aide à Hercule, à court de flèches, dans son combat contre les fils de Neptune ou contre les Ligures.

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Elasticitée, vibration et propagation

La Crau sèche est le point de départ d’un processus de modification du milieu entraîné par l’Homme. Elle est le socle, la matière première que l’on va modifier. Cette matière première est étirable, déformable, elle réagit aux activités de l’Homme. Elle réagit, mais elle peut aussi les rendre invisible tout en les gardant en mémoire. Comme par exemple les anciennes bergeries romaines, qui ne sont visible que par des yeux avisés et affûtés. Le but de ce projet est d’observer les réponses de cette matière à des modifications impliquant plusieurs paramètres: L’arrêt des pâtures sur une zone. La modification de la surface, en créant des creux plus ou moins profonds, induisant un changement radical du milieu. Permettant l’installation de végétaux à l’abri du vent, une possible stagnation d’eau dans les points plus bas entraînant potentiellement l’apparition d’arbres et d’arbustes. Investiture envisageable d’animaux de la Crau, qui trouveraient là un endroit où ils seraient protégés de certaines conditions climatiques, mais aussi de prédateurs. Création potentielle d’un micro-climat dans ces dépressions. Cela permettrait d’observer la Crau, de mieux la comprendre et aussi avoir une idée de se qu’elle pourrait être sans le pâturage, qui la façonne et la maintien sous sa forme steppique. Ce projet met aussi en exergue une réflexion sur la notion de protection des milieux «naturels», «remarquables», «fragiles». Jusqu’où doit-on aller dans la démarche de protection? Dans quel but? Est-ce par crainte du changement naturel des choses? (Par exemple l’érosion naturelle de certain site) ou par crainte de notre impact sur ce milieu?

Une goutte d’eau qui fait bouger la Crau.

Coupe de la morphologie du site après modification.

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Cartographie, rendre visible l’invisible. Faire une carte n’est pas un acte démuni de sens. C’est toujours dans le but de mettre en exergue un constat invisible, impalpable. S’est essayer de rationaliser, de rendre visible, à un moment donné, une réalité. Une carte, est toujours l’image d’un instant. C’est un outil qui se périme rapidement, car il met en avant des éléments variables. C’est pourquoi on choisi le plus souvent de cartographier des structures les plus stable, pour essayer de figer au plus près une réalité.

Extrait de: Everything

Denis Wood

Sings: Maps for a Narrative Atlas,

Un après-midi, 9 avril 2013.

Wind Chimes

Pools of Light

They were all over -- bamboo, glass, shell, metal tubes. Depending on where you stood, the force of the wind, and the time of day, you could hear several chiming, turning the neighborhood into a carillon.

When, in the later 19th century, Americans began systematically to light their streets, it was seen as a wholesome influence to cleanliness, as a deterrent to throwing garbage into the streets under the cover of darkness, and as an inducement to leaving windows open at night for healthier sleep.

Image and caption copyrighted Denis Wood & Siglio Press reproduced with permission

Cette carte rend visible la qualité émotionnelle de la Friche de la Belle de Mai. Ces espaces apparaissent ici sous forme de taches claires. Ces tâches sont apparues par addition d’eau, après application d’une couche de lavis. Elles ont rongé le lavis et l’ont empêché par endroit d’être absorbé par le papier. Cela reflète bien se que sont ces espaces dans la friche. Ce que sont des lieux qui au départ n’étaient rien, et qui par la volonté de quelques personnes sont nés et ont pris de l’ampleur. Peu à peu de nouveaux espaces naissent et nous invitent à la flânerie, à la rêverie, au calme. Tous ces lieux nous font ressentir des émotions positives, c’est pourquoi ils sont cartographiés. invitants ainsi d’autre rêveur à les tester et à faire eux même leur carte émotionnelle de la Friche. Cette carte fait abstraction du site en tant que lieu physique mais nous révèle son potentiel émotionnel.

Image and caption copyrighted Denis Wood & Siglio Press reproduced with permission

Travaux de recherche sur l’encre de Chine.

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L’archipel du Frioul depuis la Malmousque. Visible depuis l’ensemble de la rade de Marseille, est un point important de ce paysage maritime. Il est un lieu d’accueil, un repère en mer et à terre. Toutefois il semble fade, une harmonie trop parfaite. Il manque la touche qui va réveiller cette vue.

LE JARDIN DES CONTRASTES

Un nouveau paysage, s’offre à nous.

Le fort carrée d’Antibes, 1955, N. de Staël.

Recherche de couleurs.

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0

200m

Le fort Ratonneau, se développe sur le point le plus haut de l’archipel. Ancienne batterie allemande de la seconde guerre mondiale, destinée à scruter l’horizon, dans le but de contrer toutes approches par la mer. De fait le site offre une vue à 360° sur la rade de Marseille (cf. Photographies à droite: dans le sens des aiguilles d’une montre).

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La palette Aeonium arboreum ‘Atropurpureum’

Papaver orientale

Lavandula angustifolia ‘Hidcot Blue’ Dicliptera subereta Gazania rigens Allium giganteum Lagurus ovatus Stipa tenuifolia ww Echeveria secunda ‘Glauca’

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30m

Le jardin des contrastes, révèle le site par un point d’appel visible depuis Marseille. C’est la touche qui va réveiller et dynamiser le grand paysage et susciter l’intérêt des personnes. Une fois sur site, on découvre ce jardin aux couleurs chatoyantes. Un plaisir du regard inaccessible.

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A’

A

A

A’ 0

5

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15m

Le site permet l’installation du jardin dans un creux, protegeant ainsi les végétaux du vent.

La vue sur Marseille sera ainsi magnifiée par ce support coloré. Une vision qui la rend d’autant plus accueillante.

L’Estaque, observé comme dans un musée à la différence que ce tableau ne sera pas deux fois le même. Altéré par les variations de température et les affres météorologiques.

L’évolution, de chaque jardins est imprévisible. Insoumis à la main l’Homme, ce jardin évolura en fonction des besoins des végétaux. Une restauration est à prévoir tous les 10 ans.

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ELEMENTS STRUCTURANTS DU PAYSAGE

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CONNEXIONS TRANSVERSALES

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LA POMME

ST. MARCEL

LA PENNE-SURHEUVONNE LA VALENTINE

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Une chance pour le territoire ceillaquin: révéler les paysages et savoir-faire agricoles

QUELQUES DONNÉS SUR L’AGRICULTURE À CEILLAC

Ceillac, vue aérienne

Prairies de fauche et de

Usages des terres

pâture

Pâturages Prairies de fauche

La pratique de l ‘élevage est tournée vers la production laitière et la production de viande. 5 agriculteurs dont 1 éleveur de vaches laitières (abondance), attachées à l’étable 210 jours, qui se partagent 700 hectares, soit de petites exploitations familiales, de petite dimension économique. Forte présence du pastoralisme qui occupe les prairies de fauche Une activité d’été : saison végétative qui s’étend sur trois mois

LA DÉPRISE AGRICOLE : VERS LA FERMETURE DES PAYSAGES ET LA PERTE DE L’IDENTITÉ PATRIMONIALE ET PAYSAGÈRE

Morphologie des terres agricoles

Plaines Terrasses

• nombre d’exploitations agricoles en baisse, du fait du départ en retraite des chefs d’exploitation • des conditions naturelles difficiles qui impactent directement les conditions de travail • des difficultés d’accès au foncier sur un territoire où le tourisme domine • une modernisation peu évidente : peu de reprise des exploitations, difficulté pour construire des bâtiments, éloignement des organisations de producteurs et des sites de transformation. • activité fortement régie par les textes de la politique agricole commune (taxes au rendement, compensations pour handicaps naturels...). Les revenus d’exploitation sont subventionnés, ces subventions étant par ailleurs complétées par les aides issues de dispositifs agri-environnementaux.

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QUELQUES DONNÉS SUR L’AGRICULTURE À CEILLAC

nt les valorisations agricoles les moins rentables, l’idÊe est Lesd’altitude terreset cultivÊes la plaine ux conditions de climat, dont de on trouve trace pour certaines d’entre elles, tÊmoignent d’une rentabilitÊ

Le plateau agricole de Ceillac et son canal porteur.

DONNÉS SUR L’AGRICULTURE CEILLAC La QUELQUES pratique de l â€˜ĂŠlevage est tournĂŠe vers la production Ă€ laitière et la production de viande. DJULFXOWHXUV GRQW pOHYHXU GH YDFKHV ODLWLqUHV DERQGDQFH DWWDFKpHV j OÂśpWDEOH MRXUV TXL VH SDUWDJHQW KHFWDUHV VRLW GH SHWLW La pratique de l â€˜ĂŠlevage est tournĂŠe vers la production laitière et la production de viande. mension ĂŠconomique. DJULFXOWHXUV GRQW pOHYHXU GH YDFKHV ODLWLqUHV DERQGDQFH DWWDFKpHV j OÂśpWDEOH MRXUV TXL VH SDUWDJHQW KHFWDUHV VRLW GH S Forte prĂŠsence du pastoralisme qui occupe les prairies de fauche de l’Êglise les terres de la plaine sontUne organisĂŠes en quan zonageAutour favorable puisquesainte le planCĂŠcile, Local d’Urabanisme mension activitĂŠ ĂŠconomique. d’ÊtĂŠ : saison vĂŠgĂŠtative qui s’Êtend sur trois mois UE cet ensemble deLeur parcelles bĂŠnĂŠficiant de en dĂŠbut d’automne, Forte prĂŠsencerĂŠpond du pastoralisme qui occupe les prairies de fauche drillages. aplatremembrĂŠes de vert, bien vert encore Ă Une activitĂŠ d’ÊtĂŠ : saison vĂŠgĂŠtative quiFERMETURE s’Êtend sur trois moisPAYSAGES ET LA PERTE DE L’IDENTITÉ PATRIMONIALE ET LA DÉPRISE AGRICOLE : VERS LA DES celui de la forĂŞt en ubac.

La production, eĚ coulĂŠe dans le Queyras, jusqu’à Guillestre, mais pas au delĂ LA DÉPRISE AGRICOLE : VERS LA FERMETURE DES PAYSAGES ET LA PERTE DE L’IDENTITÉ PATRIMONIALE es tiennent Ă l’assolement et au bon sens de rotation des ‡ QRPEUH GÂśH[SORLWDWLRQV DJULFROHV HQ EDLVVH GX IDLW GX GpSDUW HQ UHWUDLWH GHV FKHIV GÂśH[SORLWDWLRQ Briançon. Belle d’unles circuit court ? sol des de petites parcelles, maisillustration qui rĂŠintroduit couleurs ‡ GHV FRQGLWLRQV QDWXUHOOHV GLIÂżFLOHV TXL LPSDFWHQW GLUHFWHPHQW OHV FRQGLWLRQV GH WUDYDLO au QRPEUH GÂśH[SORLWDWLRQV DJULFROHV HQ EDLVVH GX IDLW GX GpSDUW HQ UHWUDLWH GHV FKHIV GÂśH[SORLWDWLRQ saisons. La luzerne et les cĂŠrĂŠales s’alternent en une prairie temporaire, ‡ ‡ labourĂŠe GHV GLIÂżFXOWpV GÂśDFFqV DX IRQFLHU VXU XQ WHUULWRLUH R OH WRXULVPH GRPLQH ‡ GHV FRQGLWLRQV QDWXUHOOHV GLIÂżFLOHV TXL LPSDFWHQW GLUHFWHPHQW OHV FRQGLWLRQV GH WUDYDLO bout de plusieurs annĂŠes. ‡ XQH PRGHUQLVDWLRQ SHX pYLGHQWH SHX GH UHSULVH GHV H[SORLWDWLRQV GLIÂżFXOWp SRXU FRQVWUXLUH GHV EkWLPHQWV pORLJQHPHQW G peu ‡ GHV GLIÂżFXOWpV GÂśDFFqV DX IRQFLHU VXU XQ WHUULWRLUH R OH WRXULVPH GRPLQH sites de transformation. Si la forĂŞt a rognĂŠ un peu les pentes, le parcellaire a, lui, ĂŠvoluĂŠ depuis ‡ XQH PRGHUQLVDWLRQ SHX pYLGHQWH SHX GH UHSULVH GHV H[SORLWDWLRQV GLIÂżFXOWp SRXU FRQVWUXLUH GHV EkWLPHQWV pORLJQHPHQ ‡ DFWLYLWp IRUWHPHQW UpJLH SDU OHV WH[WHV GH OD SROLWLTXH DJULFROH FRPPXQH WD[HV DX UHQGHPHQW FRPSHQVDWLRQV SRXU KDQGLFDSV 1962 - date du dernier remembrement - oĂš les lopins se sont adaptĂŠs Ă l’outilsites de transformation. VRQW VXEYHQWLRQQpV FHV VXEYHQWLRQV pWDQW SDU DLOOHXUV FRPSOpWpHV SDU OHV DLGHV LVVXHV GH GLVSRVLWLIV DJUL HQYLURQQHPHQWDX[ lage, profitant aux familles qui pouvaient travailler avec leur bĂŞte‡ DFWLYLWp IRUWHPHQW UpJLH SDU OHV WH[WHV GH OD SROLWLTXH DJULFROH FRPPXQH WD[HV DX UHQGHPHQW FRPSHQVDWLRQV SRXU KDQGLF Ă la journĂŠe mais favorisant surtout les quelques unes dont l’exploitationVRQW VXEYHQWLRQQpV FHV VXEYHQWLRQV pWDQW SDU DLOOHXUV FRPSOpWpHV SDU OHV DLGHV LVVXHV GH GLVSRVLWLIV DJUL HQYLURQQHPHQWDX[ ĂŠtait dĂŠjĂ mĂŠcanisĂŠe.

Les terres cultivĂŠes de la

novation du système des caCeillac, dans l’ourdin desaujourd’hui labours

Canal porteur, hors d’usage

GR58

Prairies de fauche et pâtures

decĂŠrĂŠalier Ceillac systèmes d’irrigation in ettypiques de semences d’hier, pour Quesont valent ces des terres pour ceux qui la conçus possèdent? La travaillent-ils tous ? les paysages agricoles Un mètre carrĂŠ deceillaquins. terre agricole autour du village coute deux euros tandis

persion communal, reposait jusque dans les annĂŠes 80 sur rmĂŠ par la vallĂŠequ’en du MĂŠlezet et zone du Cristillan, le plateau agricole de Ceillacle occupe une place constructible, prix d’est endessin ouest lecellevillage grâce unepasprise surmonterait lecen-Cristillan.Ă 150... Eclairage chiffrĂŠ qui en dit ges et le discret des parcelles, selon les saisons, ne mettent Ă peut-ĂŞtre assez en valeur. upe cet espace plan. Elle est longĂŠe par le GR 58 dont le tracĂŠ avait ĂŠtĂŠ imaginĂŠ pour faire traverser de fauche pour que les estivants puissent la valorisation du ÂŤ parcellaire agricole par lesÂť locaux. long sur leobserver caractère prĂŠcieux de ces paysages peut-ĂŞtre en sursit et dont actuel qui autorise une variabilitĂŠ plus fine des niveaux la destinĂŠe en 3 lettres P.L.U. si depuis Grenelle, les docuVestigesles dulois canal porteur, au niveau de la des labours : un essai tient agronomique et un :clin d’oeilMĂŞme orteur et des canaux secondaires, pour amĂŠnager le jardin prise d’eau sur le Cristillan. uctions duments siècle passĂŠ d’urbanisme sont a priori plus favorables aux zones agricoles. ais assĂŠchĂŠe ! a lande et la prairie primaire permanente sont les valorisations agricoles les moins rentables, l’idĂŠe est

Règlement Règlementdu duPLU PLUde deCeillac Ceillac: :visualisation visualisationdes desparcelles parcellescadastralles cadastralles sur le plateau fertile. Elles sont le produit du remembrement de de 1962 et sur le plateau fertile. Elles sont le produit du remembrement 1962 d’amĂŠnagements fonciers volonaires entre paysans. et d’amĂŠnagements fonciers volonaires entre paysans.

Les terres cultivĂŠes de la plaine Les terres cultivĂŠes de la plaine

Le plateau agricole de Ceillac et son canal porteur.

e plateau ceillaquin des espèces adaptĂŠes aux conditions d’altitude et de climat, dont on trouve trace u le Briançonnais proche) et dont les essais, pour certaines d’entre elles, tĂŠmoignent d’une rentabilitĂŠ

Vestiges du canal porteur, au niveau de la prise d’eau sur jardin de labours, un jardin oĂš les seules règles tiennent Ă l’assolement et au bon sensle de Cristillan. rotation des

le plateau agricole de Ceillac bÊnÊficie d’un zonage favorable puisque le plan Local d’Urabanisme ORTE VALEUR PAYSAGERE ET AGRONOMIQUE cet ensemble de parcelles remembrÊes bÊnÊficiant de

atchwork qui compose avec le quadrillage au sol des petites parcelles, mais qui rĂŠintroduit les couleurs s choisies, Ă leurs pĂŠriodes vĂŠgĂŠtatives et aux saisons.

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nageuses, les systèmes d’irrigation gravitaires de Ceillac sont typiques des systèmes d’irrigation conçus allier Ă la saison sèche. paru avec la mise en place du système par aspersion communal, reposait jusque dans les annĂŠes 80 sur el ouvert et progressivement busĂŠ, traversant d’est en ouest le village grâce Ă une prise sur le Cristillan.

use le fonctionnement du système d’aspersion actuel qui autorise une variabilitĂŠ plus fine des niveaux Vestiges du canal porteur, au niveau de la abours repose sur la rĂŠhabilitation du canal porteur et des canaux secondaires, pour amĂŠnager le jardin prise d’eau sur le Cristillan. auÂť aujourd’hui fortement marquĂŠe au sol... mais assĂŠchĂŠe !

Règlement du PLU de Ceillac : visualisation des parcelles cadastralles

Atelier Montagne, Le Jardin des Labours- AdelaĂŻde Brieuc & Catarina Bento

Canal porteur, hors d’usage

GR8

le plateau fertile. Elles sont le produit du remembrement de 1962 Atelier Montagne, Le Jardin des Labours- Adelaïde Brieuc &sur Catarina Bento et d’amÊnagements fonciers volonaires entre paysans.

Autour de la plaine s Autour aplat de v la plain tomne, rĂŠp de LĂ aplat pousse tomne,d luzerne, LĂ pou dit-on, la ÂŤ lĂŠeluzerne dans le au dit-on, delĂ del lĂŠe?dan court delĂ La au luzerne court ? prairie tem La luze annĂŠes. prairie t Si laannĂŠes forĂŞt a a, lui, peu Si la for remembre a, lui, p j OÂśRXWLOODJH rememb travailler a 7V\YYHP[ j OÂśRXWLOO VDQW VXUWRX Et sidĂŠjĂ lesm ĂŠtaittravaille terrain, VDQW VXU ĂŠtait s’Ê dĂŠ pour A cette ĂŠp nière en t KÂťOVYPaV A cette UHoX j OD IH nièredee rythme UHoX j O rythme 4XH YDOHQ Ici ce sont les prairies de fauche. Ce sont des prairies Pourrait-il y pousser d’autres-choses ? sèdent? La qui se fondent avec lesgagnaient landes plus hautes. Et permanentes, si les surfaces cultivĂŠes du Un 4XH YD mètre c (W DX GHOj DYHF OD IRUrW terrain, repoussant le pin et le mĂŠlèze, FRXWH sèdent? GHX (OOHV VRQW SkWXUpHV RX IDXFKpHV SURÂżWDQW j FHWWH DOWLWXGH pour s’Êtirer jusqu’à une nouvelle wligne Un mètr HW JUkFH j FHWWH H[SRVLWLRQ VXG VXG RXHVW GÂśXQH VDLVRQ Yp- WLEOH OH SU FRXWH G d’horizon ? TXL HQ GLW gĂŠtative plus clĂŠmente. ces paysag Les parcelles fauchĂŠes apparaissent plus blanches et WLEOH OH TXL HQ G nĂŠe tient e UDVHV OHV SDUFHOOHV SkWXUpHV VRXV OD GHQW GH OÂśDQLPDO pay loisces Grene

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KÂťOVYPaVU°& pour s’Êtirer jusqu’à une nouvelle ligne KÂťOVYPaVU°&

Les prairies d’altitude

sèdent? La travaillent-ils tous ? Un mètre carrĂŠ de terre agricole autour du village FRXWH GHX[ HXURV WDQGLV TXÂśHQ ]RQH FRQVWUXFWLEOH OH SUL[ PRQWHUDLW j ÂŤ (FODLUDJH FKLIIUp TXL HQ GLW ORQJ VXU OH FDUDFWqUH Š SUpFLHX[ ÂŞ GH ces paysages peut-ĂŞtre en sursit et dont la destinĂŠe tient en 3 lettres : P.L.U. MĂŞme si depuis les lois Grenelle, les documents d’urbanisme sont a SULRUL SOXV IDYRUDEOHV DX[ ]RQHV DJULFROHV

Les prairies d’altitude Les prairies d’altitude

Ici ce sont les prairies de fauche. Ce sont des prairies permanentes, qui se fondent avec les landes plus hautes. Ici ce sont les prairies de fauche. Ce sont des prairies (W DX GHOj DYHF OD IRUrW qui se fondent avec les landes plus hautes. Ici ce sont les prairies depermanentes, fauche. Ce sont des prairies per(OOHV VRQW SkWXUpHV RX IDXFKpHV SURÂżWDQW j FHWWH DOWLWXGH 7V\YYHP[ PS ` WV\ZZLY KÂťH\[YLZ JOVZLZ°& (W DX GHOj DYHF OD IRUrW HW JUkFH j FHWWH H[SRVLWLRQ VXG VXG RXHVW GÂśXQH VDLVRQ Ypmanentes, qui se fondent avec les landes plus hautes. Et (OOHV VRQW SkWXUpHV RX IDXFKpHV SURÂżWDQW j FHWWH DOWLWXGH Et si les surfaces cultivĂŠes gagnaient du gĂŠtative plus clĂŠmente. au delĂ avec la forĂŞt. HW JUkFH j FHWWH H[SRVLWLRQ VXG VXG RXHVW GÂśXQH VDLVRQ YpLes parcelles fauchĂŠes apparaissent plus blanches etterrain, repoussant le pin et le mĂŠlèze, gĂŠtative plus clĂŠmente. Elles sont pâturĂŠes ou fauchĂŠes, profitant Ă cette altitude UDVHV OHV SDUFHOOHV SkWXUpHV VRXV OD GHQW GH OÂśDQLPDO pour s’Êtirer jusqu’à une nouvelle ligne Les parcelles fauchĂŠes apparaissent plus blanches et et grâce Ă cette exposition VRQW XQ SOXV MR\HX[ IRXLOOLV HW DSSDUDLVVHQW SOXV EUXQHV sud/sud-ouest d’une saison vĂŠUDVHV OHV SDUFHOOHV SkWXUpHV VRXV OD GHQW GH OÂśDQLPDO KÂťOVYPaVU°& ,FL OD SkWXUH HVW REOLJDWRLUH VL RQ YHXW OXWWHU FRQWUH OÂśHPgĂŠtative plus clĂŠmente. VRQW XQ SOXV MR\HX[ IRXLOOLV HW DSSDUDLVVHQW SOXV EUXQHV broussaillement. plus blanches et Les parcelles fauchĂŠes,FL OD SkWXUH HVW REOLJDWRLUH VL RQ YHXW OXWWHU FRQWUH OÂśHPapparaissent rases, les parcelles pâturĂŠes, sous la dent de l’animal, broussaillement. Les parcelles ĂŠpousent les limites naturelles : forĂŞts, casont un plus joyeux fouillis QDX[ HW FODSLHUV et apparaissent plus brunes. Ici Ici ce sontĂŠpousent les prairies de fauche. Ce sont des caprairies parcelles les limites naturelles : forĂŞts, la pâture est obligatoireLes si Leurs on veut lutter contre l’embrousformes aujourd’hui rĂŠsultent d’un ÂŤ topplus lĂ Âťhautes. entre permanentes, qui se fondent avec les landes QDX[ HW FODSLHUV quelques paysans volontaires, qui se sont entendus pour saillement. Leurs(W DX GHOj DYHF OD IRUrW formes aujourd’hui rĂŠsultent d’un ÂŤ top lĂ Âť entre WURTXHU HQWUH HX[ GHV SDUFHOOHV RSWLPLVDQW DLQVL OHXU HVLes parcelles ĂŠpousentquelques les(OOHV VRQW SkWXUpHV RX IDXFKpHV SURÂżWDQW j FHWWH DOWLWXGH limites forĂŞts, ca- pour paysansnaturelles volontaires, qui: se sont entendus pace de travail. HW JUkFH j FHWWH H[SRVLWLRQ VXG VXG RXHVW GÂśXQH VDLVRQ Ypnaux et clapiers. WURTXHU HQWUH HX[ GHV SDUFHOOHV RSWLPLVDQW DLQVL OHXU HVgĂŠtative plus clĂŠmente. pacerĂŠsultent de travail. Leurs formes aujourd’hui d’un ÂŤ top lĂ Âť entre Les font leur typicitĂŠ. Les terrasses parcellesenfauchĂŠes apparaissent plus blanches et quelques paysans volontaires, qui se sont entendus pour Les anciens avaient compris qu’en montagne, enOÂśDQLPDO plus de UDVHV OHV SDUFHOOHV SkWXUpHV VRXV OD GHQW GH Les terrasses en font leur typicitĂŠ. cultiver Ă plat et de faciliter la fauche, le dĂŠveloppement troquer entre eux des parcelles, optimisant ainsi leur esVRQW XQ SOXV MR\HX[ IRXLOOLV HW DSSDUDLVVHQW SOXV EUXQHV Les anciens avaient compris qu’en montagne, en plus de YpJpWDWLI HVW SOXV SUpFRFH TXÂśj P SOXV EDVÂŤ SURÂżWDQW pace de travail. ,FL OD SkWXUH HVW REOLJDWRLUH VL RQ YHXW OXWWHU FRQWUH OÂśHPcultiver Ă plat et de faciliter la fauche, le dĂŠveloppement d’un micro-climat dĂť Ă un effet ÂŤ vent Âť. broussaillement. Les terrasses en font leur typicitĂŠ. YpJpWDWLI HVW SOXV SUpFRFH TXÂśj P SOXV EDVÂŤ SURÂżWDQW A l’Êpoque, les murets ĂŠtaient consolidĂŠs de pierres, red’un micro-climat dĂť Ă un effet ÂŤ vent Les anciens avaient compris qu’en montagne, enlaÂť.vĂŠgĂŠtation plus dedes landes. couverts aujourd’hui, par les le sol et Les parcelles ĂŠpousent limites naturelles : forĂŞts, A l’Êpoque, les murets ĂŠtaient consolidĂŠs de pierres, re- cacultiver Ă plat et de faciliter la fauche, le dĂŠveloppement 8Q WUpVRU FHV EDQTXHWWHV " 3HXW rWUHÂŤ PDLV WURS VRXYHQW QDX[ HW FODSLHUV couverts aujourd’hui, par le sol et la vĂŠgĂŠtation des landes. les chemins sontbas... Ă rĂŠsultent refaire profitant pour avec vĂŠgĂŠtatif est plus prĂŠcoce qu’à 300d’accès m plus Leurs formes aujourd’hui d’unlesÂŤ atteindre top lĂ Âť entre 8Q WUpVRU FHV EDQTXHWWHV " 3HXW rWUHÂŤ PDLV WURS VRXYHQW OH PDWpULHOÂŤ 0DLV GÂśXQH EDQTXHWWH j OÂśDXWUH OÂśKRPPH HW d’un micro-climat dĂť Ă un ÂŤd’accès vent Âť. quelques paysans volontaires, qui se entendus les effet chemins sont Ă refaire pour lessont atteindre avecpour son outil sont mis Ă rude ĂŠpreuve. Le tracteur, italien car WURTXHU HQWUH HX[ GHV SDUFHOOHV RSWLPLVDQW DLQVL OHXU HVA l’Êpoque, les murets OH PDWpULHOÂŤ 0DLV GÂśXQH EDQTXHWWH j OÂśDXWUH OÂśKRPPH HW ĂŠtaient consolidĂŠs de pierres, reOpJHU EDV HW SXLVVDQW GpÂżH OD SHVDQWHXU pace de misvĂŠgĂŠtation Ă rude ĂŠpreuve.des Le tracteur, italien car couverts aujourd’hui, parsonleoutil solsont ettravail. la landes. OpJHU EDV HW SXLVVDQW GpÂżH OD SHVDQWHXU Un trĂŠsor, ces banquettes ? Peut-ĂŞtre... mais trop Le trĂŠsor, en c’est source. Le souvent paysan bloque l’ÊpanLesvrai terrasses fontlaleur typicitĂŠ. chement gravitaire du canal qui irrigue alors lesensurfaces les chemins d’accès sont Ă Les refaire pour les atteindre avec anciens avaient compris montagne, plus de Le vrai trĂŠsor, c’est la source. Lequ’en paysan bloque l’Êpanplanes et le long des ĂŠtages. le matĂŠriel... Mais d’une banquette Ă l’autre, l’homme et cultiver Ă plat et de faciliter la fauche, le dĂŠveloppement chement gravitaire du canal qui irrigue alors les surfaces /ÂśDXWUH WUpVRU FÂśHVW OHV KDPHDX[ 5DELQRX[ 5LRXIIHQF YpJpWDWLI HVW SOXV SUpFRFH TXÂśj P SOXV EDVÂŤ SURÂżWDQW son outil sont mis Ă rude ĂŠpreuve. LeĂŠtages. tracteur,deitalien car planes et le long des Chalmettes, petit dĂťchapelet maisons, vides en cet d’un micro-climat Ă un effet ÂŤ5DELQRX[ vent Âť. 5LRXIIHQF /ÂśDXWUH WUpVRU FÂśHVW OHV KDPHDX[ lĂŠger, bas et puissant, dĂŠfie la pesanteur. automne, dont on devine qu’elles sont closes comme A l’Êpoque, murets ĂŠtaient consolidĂŠs de en pierres, Chalmettes, petitles chapelet de maisons, vides cet reMais les hommes d’ici ont-ils tous conscience Le vrai trĂŠsor, c’est la source. Le paysan bloque l’ÊpanXQ VHFUHW ELHQ JDUGp 9LVLWHXUV GX *5 FDPSHXUV GÂśXQH couverts aujourd’hui, par le sol et la vĂŠgĂŠtation des landes. automne, dont on devine qu’elles sont closes comme KL JLZ [YtZVYZ°& 7L\[ VU [PZZLY LU[YL [V\Z SLZ nuit, cessez de presser le pas, arrĂŞtez-vous et ĂŠmerveilchement gravitaire du canal qui irrigue alors les surfaces Mais les hommes d’ici ont-ils tous conscience 8Q WUpVRU FHV EDQTXHWWHV " 3HXW rWUHÂŤ PDLV WURS VRXYHQW XQ VHFUHW ELHQ JDUGp 9LVLWHXUV GX *5 FDPSHXUV GÂśXQH hommes d’ici et la terre des liens plus prolez-vous. KL JLZ [YtZVYZ°& 7L\[ VU [PZZLY LU[YL [V\Z SLZ planes et le long des ĂŠtages. les chemins d’accès sont Ă refaire pour les atteindre avec nuit, cessez de presser le pas, arrĂŞtez-vous et ĂŠmerveilMVUKZ°L[ WS\Z ZVSPKHPYLZ & OH PDWpULHOÂŤ 0DLV GÂśXQH EDQTXHWWH j OÂśDXWUH OÂśKRPPH HW hommes d’ici et la terre des liens plus proL’autre trĂŠsor, c’est leslez-vous. hameaux. Rabinoux, Riouffenc, Voyez ce sont paysan en lien siĂŠpreuve. profond avec sa terre. Comment renouveler avec l’idĂŠe d’une comson outil mis Ă rude Le tracteur, italien car MVUKZ°L[ WS\Z ZVSPKHPYLZ & Chalmettes, petit chapeletIcide maisons, vides en cet aupousse l’herbe pour l’animal qui, après la traite et la OpJHU EDV HW SXLVVDQW GpÂżH OD SHVDQWHXU T\UH\[t Y\YHSL Ă„uYL KL ZVU WH[YPTVPUL L[ ZLZ Voyez ce paysan en lien si profond avec sa terre. Comment renouveler avec l’idĂŠe d’une comtomne, dont on devine qu’elles closes fruitière,sont donnera le bleu comme du Queyras.un seIci pousse l’herbe pour l’animal qui, après la traite et la HSWHNLZ & T\UH\[t Y\YHSL Ă„uYL KL ZVU WH[YPTVPUL L[ ZLZ Ici plus qu’ailleurs, le paysage est vivant et tĂŠmoin de cret bien gardĂŠ. Visiteursfruitière, duLeGR, campeurs d’uneLenuit, cesvrai trĂŠsor, paysan bloque l’Êpandonnera lec’est bleu la dusource. Queyras. FXOWXUH HW GH VDYRLU IDLUH DQFHVWUDX[ HSWHNLZ & chement gravitaire du canal qui irrigue alors sez de presser le pas, arrĂŞtez-vous et ĂŠmerveillez-vous. Ici plus qu’ailleurs, le paysage est vivant et tĂŠmoinles desurfaces planes et le long des ĂŠtages. Voyez ce paysan en lienFXOWXUH HW GH VDYRLU IDLUH DQFHVWUDX[ si profond avec sa terre. /ÂśDXWUH WUpVRU OHV KDPHDX[ 5DELQRX[ Ici pousse l’herbe pour l’animal qui,FÂśHVW après la traite et la 5LRXIIHQF Chalmettes, petit chapelet de maisons, vides en cet fruitière, donnera le bleu duautomne, Queyras. dont on devine qu’elles sont closes comme Mais les hommes d’ici ont-ils tous conscience Ici plus qu’ailleurs, le paysage vivant9LVLWHXUV et tĂŠmoin de XQ VHFUHW est ELHQ JDUGp GX *5 FDPSHXUV GÂśXQH KL JLZ [YtZVYZ°& 7L\[ VU [PZZLY LU[YL [V\Z SLZ nuit, cessez de presser le pas, arrĂŞtez-vous et ĂŠmerveilculture et de savoir-faire ancestraux. Mais les hommes d’ici ont-ils tous hommes d’ici et de la ces terretrĂŠsors des liens plus prolez-vous. conscience ? Peut-on Les prairies d’altitude

Les prairies d’altitude

Voyez ce paysan en lien si profond avec sa terre. Ici pousse l’herbe pour l’animal qui, après la traite et la fruitière, donnera le bleu du Queyras. Ici plus qu’ailleurs, le paysage est vivant et tĂŠmoin de FXOWXUH HW GH VDYRLU IDLUH DQFHVWUDX[

MVUKZ°L[ WS\Z ZVSPKHPYLZ & tisser entre tous les hommes d’ici et Comment renouveler avecprofonds l’idĂŠe d’une comla terre des liens plus et plus T\UH\[t Y\YHSL Ă„uYL KL ZVU WH[YPTVPUL L[ ZLZ solidaires ? Comment renouveler avec l’idĂŠe d’une HSWHNLZ & communautĂŠ rurale fière de son patrimoine et ses alpages ?

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Le jardin des labours

Le jardin des labours

Un jardin céréalier et de semences d’hier, pour révéler les paysages agricoles ceillaquins.

GR58

Au milieu du cône formé par la vallée du Mélezet et celle du Cristillan, le plateau agricole de Ceillac occupe une place centrale, que les herbages et le discret dessin des parcelles, selon les saisons, ne mettent peut-être pas assez en valeur. Une unique route coupe cet espace plan. Elle est longée par le GR 58 dont le tracé avait été imaginé pour faire traverser les hameaux et prés de fauche pour que les estivants puissent observer la valorisation du parcellaire agricole par les locaux.

Cristillan

5

1

Le jardin des labours : un essai agronomique et un clin d’oeil aux productions du siècle passé

Canal porteur réhabilité

2 4

Fort du constat que la lande et la prairie primaire permanente sont les valorisations agricoles les moins rentables, l’idée est de réintroduire sur le plateau ceillaquin des espèces adaptées aux conditions d’altitude et de climat, dont on trouve trace dans le Queyras (ou le Briançonnais proche) et dont les essais, pour certaines d’entre elles, témoignent d’une rentabilité satisfaisante.

3

Il faut souligner que le plateau agricole de Ceillac bénéficie d’un zonage favorable puisque le plan Local d’Urabanisme classe en zone de FORTE VALEUR PAYSAGERE ET AGRONOMIQUE cet ensemble de parcelles remembrées bénéficiant de l’arrivée d’eau. Reste à imaginer un jardin de labours, un jardin où les seules règles tiennent à l’assolement et au bon sens de rotation des cultures, un jardin patchwork qui compose avec le quadrillage au sol des petites parcelles, mais qui réintroduit les couleurs propres aux variétés choisies, à leurs périodes végétatives et aux saisons.

Un aménagement couplé à la rénovation du système des canaux d’irrigation gravitaires de Ceillac, aujourd’hui dans l’oubli Constructions moyennageuses, les systèmes d’irrigation gravitaires de Ceillac sont typiques des systèmes d’irrigation conçus en montagne pour pallier à la saison sèche.

Mélézet, D60, GR 5

La pomme de terre Solanum tuberosium

Celui de Ceillac, disparu avec la mise en place du système par aspersion communal, reposait jusque dans les années 80 sur un canal porteur à ciel ouvert et progressivement busé, traversant d’est en ouest le village grâce à une prise sur le Cristillan. Sans remettre en cause le fonctionnement du système d’aspersion actuel qui autorise une variabilité plus fine des niveaux d’eau, le jardin des labours repose sur la réhabilitation du canal porteur et des canaux secondaires, pour aménager le jardin selon une «grille d’eau» aujourd’hui fortement marquée au sol... mais asséchée !

L’orge Hordeum

Le blé Triticum

Le safran Crocus sativus

Le seigle Secale

Échelle: N La luzerne Medicago sativa

0

100 m

Atelier Montagne,

30


sboursPrincipes dePrincipes recomposition de la plaine de recomposition de la plaine Principes de recomposition de la plaine

L’espace est délimité au nord par le tracé du canal porteur, à l’ouest par le GR5 et par la départementale 60. Dans ce triangle, aucune verticalité si ce n’est celle de l’Eglise Sainte Cécile et des montagnes. L’idée du jardin repose sur le fait qu’une plaine céréalière peut constituer un jardin, architecturé, rythmé et coloré. L’eau se réapproprie complèteL’espace est délimité au L’espace nord par est le délimité tracé du au canal nord par porteur, le tracé à l’ouest du canal par porteur, le GR5 et à l’ouest par la par départementale le GR5 et par 60. la départementale 60. ment la plaine. Dans ce triangle, aucune verticalité si ce n’est celle de l’Eglise Sainte Cécile et des montagnes. Dans ce triangle, aucune verticalité si ce n’est celle de l’Eglise Sainte Cécile et des montagnes. ristillan istillan la plaineCristillan éhabilité reste libre d’accès et traversante. L’idée du jardin repose sur le fait qu’une plaine céréalière peut constituer un jardin, architecturé, rythmé et coloré. L’idée du jardin repose L’idée sur ledufait jardin qu’une repose plaine surcéréalière le fait qu’une peutplaine constituer céréalière un jardin, peutarchitecturé, constituer unrythmé jardin,etarchitecturé, coloré. rythmé et coloré. L’eau se réapproprie L’eau complètement la plaine. se réapproprie complètement la plaine. la plaine reste libre d’accès la plaine et reste traversante. libre d’accès et traversante.

1 - De nouvelles cultures, de nouvelles rotations

L’actuelle priairie de fauche est retravaillée et semée. Seule la partie la plus à l’est du plateau (la plus rapidement à l’ombre) demeure une zone - De nouvelles cultures, de nouvelles rotations de pature1pour l’agneulage. 1 - De nouvelles cultures, de nouvelles rotations Sont réintroduites des céréales d’hiver et de d’été orge) L’actuelle priairie de fauche L’actuelle estpriairie retravaillée fauche et (blé, semée. estseigle, retravaillée Seule la partie et semée. la plusSeule à l’est ladu partie plateau la plus (la àplus l’estrapidement du plateauà(la l’ombre) plus rapidement demeure une à l’ombre) zone demeure une zone de pature pour l’agneulage. depause pature pour l’agneulage. Les cultures respectent une (jachère) au bout de 5 ans (luzerne à partir de la 6e année et pendant 6 ans) Sont réintroduites desSont céréales d’hiver et d’été (blé, seigle, réintroduites des céréales d’hiverorge) et d’été (blé, seigle, orge) Les cultures respectentLes unecultures pause respectent (jachère) au une bout pause de 5(jachère) ans (luzerne au bout à partir de 5 de ansla(luzerne 6e année à partir et pendant de la 6e 6 ans) année et pendant 6 ans)

2 - Un jardin au fil de l’eau Le débit de l’eau est naturel, régulé par des martelières si nécessaire. La plaine est alors «baignée». Les fossés retrouvent une végétation hygro2 - Un jardin au fil de l’eauau fil de l’eau 2 - Un jardin phile. Le débit de l’eau est naturel, Le débitrégulé de l’eau parestdes naturel, martelières régulésipar nécessaire. des martelières La plaine si nécessaire. est alors «baignée». La plaine est alors «baignée». Les fossés retrouvent une Les végétation fossés retrouvent hygrophile. une végétation hygrophile.

1

1

60, 5 0, GRMélézet, D60, GR 5

igle ale

elle: lle: N

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100 m

100 m o sativa

2

2

3

3

1. PriseN d’eau en amont surd’eau le point la 3.culminant Échelle: Au coeur de de la cette ruissellement lent deruissellement l’eau dans les canaux. succes1. Prise en culminant amont sur de le point 3.plaine: Au coeur de cette plaine: lent de l’eau dans les canaux. successions des couleurs etsions des odeurs au gréet des saisons. plaine. plaine. des couleurs des odeurs au gré des saisons. Les martelières permettent Les martelières de le contrôle permettent du débit. de le contrôle du débit.

0

100 m

2. Bancs le long du GR58, contre le mur de l’église pour 2. Bancs le long du GR58, contre le mur de l’église pour profiter du point de vue. profiter du point de vue.

Atelier Montagne, Le Jardin desMontagne, Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento Atelier Le Jardin des LaboursAdelaïde Brieuc & Catarina Bento

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Le jardin des labours

Le jardin des labours Le jardin des labours

rdin des labours

5

Le jardin des labours

5

5

Le jardin des labours

5

Un jardin céréalier et de semences d’hier, pour révéler les paysages agricoles ceillaquins. 4

Prairies de fauche et pâtures

GR58

4

4

Canal porteur, hors d’usage

Canal secondaire

Veine Pâture (jachère)

Le jardin des labours : un essai agronomique et un clin d’oeil 0 4. L’eau attire le promeneur au plus près siècle des aux productions du 4. L’eau attire le promeneur aucultures. pluspassé près des cultures

1

sur un petit chemin étroit sous les mélèzes. L’occasion d’avoir de nouveaux points de vue sur la plaine.

5

0 5. L’entretien du canal porteur permet de nouvelles promenades au fil de l’eau,

1m

sur un petit chemin étroit sous les mélèzes. L’occasion d’avoir de nouveaux points de vue sur la plaine.

Au milieu du cône formé par la vallée du Mélezet et celle du Cristillan, le plateau agricole de Ceillac occupe une place centrale, quesecondaire les herbages et le discret dessin des parcelles, selon les saisons, ne mettent peut-être pas assez en valeur. Canal Une unique route coupe cet espace plan. Elle est longée par le GR 58 dont le tracé avait été imaginé pour faire traverser les hameaux et prés de fauche pour que les estivants puissent observer la valorisation du parcellaire agricole par les locaux. 4. L’eau attire le promeneur au plus près des cultures.

Canal secondaire

0 5. L’entretien du canal porteur permet de nouvelles promenades au fil de l’eau,

Veine Pâture (jachère)

Veine 0 Pâture (jachère)

5. L’entretien du canal porteur permet de nouvelles promenades sur un petit chemin étroit sous les mélèzes. L’occasion d’avoir de de vue sur la plaine.

2m

Canal porteur

2m

Canal secondaire

Canal porteur

Fort du constat que la lande et la prairie primaire permanente sont les valorisations agricoles les moins rentables, l’idée est 0 1m Canal secondaire Le plateau agricole de Ceillac et son canal porteur. de réintroduire sur le4plateau ceillaquin des espèces adaptées aux conditions d’altitude et de climat, dont on trouve trace 0 1m Veine Pâture 5. L’entretien du canal porteur permet de nouvelles promenades au fil de l’eau, 5. L’entretien du5.canal permet nouvelles promenades dans le Queyras (ou le Briançonnais proche) et dont les essais, pour certaines d’entre elles, témoignent d’une rentabilité Veine Pâture L’entretienporteur du canal porteur permetde de nouvelles promenades au fil de l’eau, (jachère) (jachère) sur un petit chemin lesétroit mélèzes. d’avoird’avoir de nouveaux points satisfaisante. surétroit un petitsous chemin sous lesL’occasion mélèzes. L’occasion de nouveaux points La pente naturelle du plateau permet à l’eau de s’écouler sur les aude fil vue desur sur un petit chemin étroit sous les mélèzes. L’oc0l’eau, 2 m de vue sur la plaine. la plaine. champs, irriguant ainsi les cultures qui en sont davantage abonIlLafaut souligner queduleplateau plateau agricole de Ceillac bénéficie d’un zonage favorable puisque le plan Local d’Urabanisme Canal secondaire pente naturelle permet à l’eau de des s’écouler sur les casion d’avoir de nouveaux points de vue sur la plaine. 4. L’eau attire promeneur au plus près cultures. dantes etlede qualité. classe en irriguant zone de meilleur FORTE PAYSAGERE AGRONOMIQUE cet ensemble de parcelles remembrées bénéficiant de champs, ainsi lesVALEUR cultures qui en sont ET davantage abonCe paysage lie àqualité. la fois une économie agricole locale et l’agrément. l’arrivée dantes etd’eau. de meilleur Canal p CeUn paysage lie àrencontre la fois une économie agricole et locale et l’agrément. lieu de entre estivants ceillaquins. Reste à de imaginer un jardin de labours, un jardin où les seules règles tiennent à l’assolement et au bon sens de rotation des Un lieu rencontre entre estivants et ceillaquins. Canal secondaire Atelier Le Jardin Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento cultures, un jardin patchwork qui compose avec le quadrillage au sol des petites parcelles, maisMontagne, qui réintroduit lesdes couleurs Atelier Montagne, Le Jardin des Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento 0 2m propres aux variétés choisies, à leurs périodes végétatives et aux saisons. 4. L’eau attire le promeneur au plus près des cultures.

0

aménagement la rénovation La pente naturelle plateau àpermet à l’eau de du système des caomeneur Un au plus près des cultures.ducouplé La pente naturelle du plateau permet à l’eau de s’écouler sur lesaujourd’hui dans l’ounaux d’irrigation gravitaires de Ceillac, s’écouler sur les champs, irriguant ainsi les cultures champs, irriguant ainsi les cultures qui en sont davantage abonquieten sont davantage abondantes et de meilleur bli dantes de meilleur qualité.

2m

qualité.liemoyennageuses, Ce paysage à la fois une économie agricole locale et de l’agrément. Constructions les systèmes gravitaires Ceillac sont typiques La pente naturelle dud’irrigation plateau permet à l’eau de s’écouler sur les des systèmes d’irrigation conçus en pour pallier ààlala saison sèche. Un lieu de rencontre entre estivants et les ceillaquins. Cemontagne paysage lie fois une économie lo-abonchamps, irriguant ainsi cultures qui en agricole sont davantage

Canal porteur Canal secondaire

Canal porteur

Canal secondaire

Celui de Ceillac, disparu avec la mise en place du système par aspersion communal, reposait jusque dans les années 80 sur dantes et de meilleur qualité. un canalet porteur à ciel ouvert et Un progressivement traversant d’est en ouest le village grâce à une prise surLe leJardin Cristillan. cale l’agrément. lieu de busé, rencontre entre estiAtelier Montagne, des Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento Ce paysage lie à la fois une économie agricole locale et l’agrément.

Un lieu de rencontre sur entre estivants et ceillaquins. vants et ceillaquins. du plateau permet àenl’eau defonctionnement s’écouler les Sans remettre cause le du système d’aspersion actuel qui autorise une variabilité plus fine des niveaux Vestiges du canal porteur, au niveau de la d’eau, le jardin sur la réhabilitation pourMontagne, aménager le jardin Le Jardin des LaboursBrieuc & Catarina Bento ainsi les cultures qui des enlabours sont repose davantage abon- du canal porteur et des canaux secondaires,Atelier priseAdelaïde d’eau sur le Cristillan. selon une «grille d’eau» aujourd’hui fortement marquée au sol... mais asséchée ! ur qualité. ois une économie agricole locale et l’agrément. e entre estivants et ceillaquins.

Règlement du PLU de Ceillac : visualisation des parcelles cadastralles sur le plateau fertile. Elles sont le produit du remembrement de 1962 et d’aménagements fonciers volonaires entre paysans.

Atelier Montagne, Le Jardin des Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento

Atelier Montagne, Le Jardin des Labours- Adelaïde Brieuc & Catarina Bento

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Comment concilier la ville et son fleuve malgrés les risques ? orse La T

Aix en Provence

L’Arc

Étang de Berre

Au regard du socle naturel de la vallée de l’Arc et plus précisement en analysant le cours de celui-ci, on remarque que l’Arc disposait d’une grande surface pour se déployer lors des crues ( lit majeur). Celui-ci est aujourd’hui imperméabilisé en grande parti.

Emprise potentielle d’une crue de l’Arc. On constate que de nombreux logements et établisements recevant du public sont concernés par ce risque. La contrainte de l’Arc et l’imperméabilisation des sols l’augmente. Il est nécessaire de concerver des zones où l’on permet à l’eau de s’infiltrer sans avoir besoin de la déporter.

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Parking Krypton aux abords de l’Arc, qui imperméabilise une grande surface de sol, nécéssaire à l’infiltration des eaux lors de crues.

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Cheminement imperméabilisé le long de l’Arc pour répondre aux contraintes des crues, qui emporte beaucoup de matériaux.

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Arrivée de la Torse dans l’Arc, après avoir traversé Aix.

Arrivée d’eau déporter, impropre dans l’Arc.

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Comment concilier la ville et son fleuve malgrés les risques ?

Pression urbaine venant du Nord. L’autoroute aurait pu stoper l’avancé de la ville, ce n’a pas été le cas. Aujourd’hui on trouve entre l’autoroute et l’Arc lycée, collège, maison, immeuble, terrains de sport, etc.

Pression urbaine venant de l’Ouest. Premiere réelle extention d’Aix, construite sous forme de village rue. Tout s’organise autour de la route, car elle est nécessaire pour rejoindre le centre ville. Elle c’est étendue par des résidences pavillonaires.

Le fleuve de l’Arc est contraint, retranché dans son lit mineur, alors qu’il tant à prender de l’ampleur. Cela est notable lors des crues. Assez régulièrement l’Arc déborde et manque de peu d’inonder des habitations.

Programme

L’idée du projet est de donner à l’Arc plus d’ampleur, tout en permettant une présence urbaine respectueuse, dans son lit majeur. Pour cela il faut se poser la question de comment traiter la limite entre ville et Nature? la Nature ici étant surtout le massif de Montaiguet. L’Arc est un élément de Nature, par le risque naturel d’inondation qu’il représente. Non plus en tant que fleuve naturel, car il a subit des modifications.

Education

Extension urbaine

Espaces dédiés à l’agriculture Centre équestre

Périmétre d’influence Risque inondation 0

400 m

«Il s’agit d’inventer, de créer des paysages de lisières entre les quartiers et la campagne. Il faut inventer pour ces espaces, des chemins, des vergers, des prés communs et des jardins partagés. Faire évoluer l’approche de la nature d’une posture écologique vers une posture multiservice. Les jardins partagés participent à la mise en valeur de la ville et doivent être mieux intégrés à une vision d’ensemble.» Michel Desvignes.

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La rencontre de la ville et du fleuve, un nouvel écotone.

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Projet JARDINS PARTAGÉS

Vergers

RIPISYLVE

Entre verger de pêchers, abricotiers et pruniers et jardins partagés, c’est une nature ordonnée qui nous apprend le partage. L’arrivée du canal dans cet espace a permis de le rendre de nouveau fertile. Quand le canal rencontre le fleuve, il se déguise en cours d’eau. Peu à peu carex, iris, phragmites et prêles prennent la relève pour maintenir les berges et un lit de galets évite la visite du sol.

Îlot submergé par une crue, mais les arbres tel le peuplier, le saule, l’érable champêtre ou le frêne permettent un bon maintien des berges.

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Ripisylve urbaine B

Îlot visible depuis le ponton. Il est difficilement accéssible à l’Homme, c’est un endroit favorable à la faune du site surtout pour les canards et les hérons. Il est le résultat d’une tresse du Fleuve. En cas de crue elle serait complétement submergée.

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Projet RIPISYLVE

Ambiance de chênais à l’entrée du parc, pour faire la transition entre ville et ripisylve. (Parc du musée de l’art concret à Mouans-Sartoux)

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Travaux plastiques en classe préparatoire.

Les anciens abattoirs de Nice (06)

L’objet dans l’espace.

Le Mimosa

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Essais graphique de reprÊsentation d’arbres.

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Essais graphique par association

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À la recherche de la légèreté

Donner la sensation de légèreté à un mouvement ou à un végétal pour le rendre mouvant.

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Organisation d’une exposition d’art éphémère au lycée de Saint Germain en Laye. Thème: Couleur et Lumière Participants: Gilles Brusset, architecte Stephanie Butier, professeur de dessin Sylvain Gala, diplômé d’histoire de l’Art Cinq étudiants de BTSA Suspension Stéphanie Buttier

Pierres Gravitaires Gilles Brusset

Installations des élèves de BTSA

Sans titre - elevationSylvain Gala

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Voyages Visite du château d’Edinburgh et ses abords Visite du Botanical Garden Aberdeen Visite de Duthie Park Crath Castle Visite de la ville de granite

Séjour à Stresa, autour du Lac Majeur Visite de Isola Bella Visite de la Isola Pescatore Visite de la Isola Madre Lac mineur

Visite du parc du Luso

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