Perspectives N°26

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Décembre 2009

#26

Toute l’Actualité des CCI pages 4 à 7 Ensemble Interview express / Groupe FIM / Création et reprise d’entreprise pages 16 et 17 EN FICHE Commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) : l’économie n’est plus un critère page 20

Perspectives Le journal d’information des CCI de la Manche

C o m m e r c e Ouvrir le dimanche ou pas ? [Page 12]

I n d u s t r i e Le LEAN chasse le gaspillage [Page 13]

D o s s i e r

Crise : comment éviter les licenciements

En temps de crise, la baisse d’activité pose la question des ressources humaines. Diverses solutions existent, de la formation au chômage partiel. Le point sur ces perspectives. [Pages 8 à 11]

S e r v i c e s Accès à tous les handicaps [Page 15]


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Perspectives

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ditorial

A vos côtés pour une meilleure année

8 Dossier Des solutions pour faire face à la crise

Jean-Claude Camus Président de la CCI de Cherbourg-Cotentin

Georges Cornier Président de la CCI Centre et Sud Manche

4 Actualité 18 Tête à tête ➽ Biville

Impressionnant parcours

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« Nous vous présentons, avec les élus de nos deux compagnies consulaires, nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Nous vous assurons être toujours à vos cotés pour répondre à vos préoccupations, dans la perspective de renouer avec une activité meilleure. Toujours soucieux de s’adapter aux besoins des entreprises, nous portons une attention toute particulière à la qualité de nos services, à la disponibilité de nos conseillers et à encore plus de réactivité. Un seul objectif nous guide : la pérennité et la performance de vos entreprises. » n

En temps de crise, la position de l’entrepreneur est difficile, surtout vis-à-vis des ressources humaines. Licencier des compétences qui s’avéreront utiles pour la reprise n’est pas forcément le bon choix. D’autres solutions existent.

Retrouvez toute l’actualité des CCI de la Manche, ainsi que les agendas et les permanences...

Repreneur heureux

16 Ensemble Christian Dutertre « Une seconde chance pourles entreprises en difficulté »

Perspectives

Groupe FIM

Décembre 2009 - n°26

d ’ i n f o r m a t i o n

20 En fiche

Le BTS Négociation et Relation Client

Journal d’information des CCI de la Manche

J o u r n a l

➽ Donville-les-Bains

Interview express

Publication des deux CCI de la Manche CCI Centre et Sud Manche, place Albert Godal - BP 219 – 50402 Granville cedex - Tél. 02 33 91 33 91 Fax 02 33 50 63 11 - E mail : cci@granville.cci.fr - www.granville.cci.fr CCI de Cherbourg-Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex - Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : com@cherbourg-cotentin.cci.fr www.cherbourg-cotentin.cci.fr Directeur de la publication : Georges Cornier / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression : Lecaux-Ocep Imprimerie / Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 500 exemplaires.

Perspectives

Ressources humaines

Création et reprise d’entreprise

Valérie Texeire Ouverture d’un nouveau commerce

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Commission départementale d’aménagement commercial : l’économie n’est plus un critère

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Sommaire


➜l’actualité

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Cherbourg Cotentin

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22ème Forum des métiers et des formations La CCI participera au Forum des métiers et des formations les 27, 28 et 29 janvier (cf agenda) en présentant un pôle commerce-distribution-services afin de valoriser les métiers de ces secteurs. Des chefs d’entreprise seront présents sur le stand pour répondre aux questions des jeunes sur leurs métiers et parcours de formation, et témoigner de leur passion. [contact]

des cci Les services aux entreprises se font connaître

La CCI au service du Pays granvillais

camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09 cpicard@cherbourg-cotentin.cci.fr Votre entreprise change : prévenez le cFe Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise ! Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail ou création de site internet. Toutes ces informations nous intéressent. Contactez le service fichier/CFE de la CCI. [contact]

michèle Guérin, Tél. 02 33 23 32 10 E mail : mguerin@cherbourg-cotentin.cci.fr

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La CCI Centre et Sud Manche et la communauté de communes du Pays granvillais ont signé une convention de développement le 9 novembre dernier. En apportant son expertise et sa connaissance du tissu économique du sud Manche, la CCI mettra à la disposition du Pays granvillais une boîte à outils permettant aux élus locaux de développer l’économie locale : réalisation de diagnostics économiques, soutien de la création d’entreprise, conseil à la reprise et la transmission, etc. n

le club créateurs : un plus pour la jeune entreprise

[contact]

Les les de ob ini

Près de 100 visiteurs sont venus découvrir les 43 exposants lors du 6ème salon des services aux entreprises, le 26 novembre dernier. Organisé par la CCI de Cherbourg-Cotentin, cet événement contribue à valoriser les compétences locales des entreprises de services et à mieux les faire connaître. Dans le Cotentin, ce secteur de poids, qui reste pourtant mal connu, représente 6 200 emplois et 616 entreprises. Les services, au cœur de l’économie, à la fois par leur contribution à l’emploi, au PIB, à l’innovation et à la performance globale du système productif, constituent la nouvelle richesse des territoires. n

Hervé le Pennec, Tél. 02 33 23 32 31 E mail : hlepennec@cherbourg-cotentin.cci.fr

Depuis quelques mois, la CCI a mis en place un club créateurs pour les jeunes entreprises de moins de cinq ans. Il vise à rompre l’isolement du chef d’entreprise en démarrage d’activité par des rencontres et des échanges avec d’autres chefs d’entreprise et acteurs du développement économique, à se former et s’informer, en proposant des ateliers et rencontres thématiques organisés tous les deux mois ainsi que des sessions de formations (réussir ses recrutements, maîtriser ses prix, viser juste avec ses actions commerciales, suivre sa gestion avec la réalisation de tableaux de bord…).

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La « négociation complexe » expliquée

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Deux développeurs de l’apprentissage dans la Manche Les CCI bas-normandes viennent de s’engager aux côtés de l’Etat en faveur de l’emploi des jeunes. Elles mobilisent 4 développeurs de l’apprentissage pour promouvoir ce mode d’enseignement et inciter à l’embauche d’apprentis. Dans la Manche, où les deux CCI se sont engagées dans cette voie depuis plus de 30 ans, Fabienne Kienlen et Nathalie Gasnier sont les interlocutrices des entreprises. Leur mission : les informer sur le dispositif global et les mesures incitatives de l’Etat, les aider à effectuer les formalités avec l’appui des interfaces apprentissage dans les CCI, interlocuteurs des entreprises pour les formalités liées au recrutement d’apprentis et interfaces avec les administrations concernées. Les deux développeurs les informeront également sur l’importance de la fonction tutorale et la reconnaissance des tuteurs. 1500 entreprises bas-normandes (500 dans la Manche) seront contactées avec l’objectif d’aboutir à la signature de 150 contrats d’apprentissage (50 dans la Manche) d’ici octobre 2010. n

Plus de 100 personnes étaient réunies au centre d e C o n g r è s de La Cité de la Mer lors du dernier Easiness pour écouter Laurent Combalbert aborder le thème de « la négociation complexe ». Intervenant dans la gestion des prises d’otages, d’extorsion, il a été négociateur au sein du RAID pendant plusieurs années. Aujourd’hui, il conseille les dirigeants d’entreprise dans la gestion de négociations complexes et dans la mise en œuvre de leur politique de sûreté et de prévention des risques. Son intervention, ponctuée par de nombreux exemples issus de sa propre expérience, a captivé le public. n

J o u r n a l

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[contacts]

Fabienne Kienlen, Tél. 02 33 78 86 88 - E mail : fk@fim.fr nathalie Gasnier, Tél. 02 33 91 21 30 - E mail : ng@fim.frr l a

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Les lauréats des « Espoirs de l’Economie 2009 »

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> à la cci de cherbourg-cotentin

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• Philippe et Patricia Adam, La passion du 2 roues à Brix (magasin de cycles et motocycles). • Amélie et Nicolas Chanu, Hôtel l’Erguillère, Port Racine à Saint Germain des Vaux. • Sonia et Ludovic Grout, Hôtel, bar, restaurant l’Estaminet à Sainte-Marie-du-Mont.

• Xavier Herpin, Dominique Hochet et Fabrice Verbert, société APE2I à Saint-Lô (programmes d’automatisme et informatique). • Toussaint Ahouzi, Editions Kalpa à Saint-Lô (sets, sous-mains, mémentos à caractère éducatif). • Franck Lehodey, Créa Thème à Moyon (création de luminaires).

Trois lauréats au concours d’idées

Initié l’an dernier, un concours d’idées à été reconduit lors de la 14ème journée de la création et reprise d’entreprise, le 23 octobre dernier à SaintLô. La CCI Centre et Sud Manche a récompensé 3 lauréats sur les critères : faisabilité et réalisme, adéquation entre l’idée et le candidat, originalité, motivation du candidat. Un ordinateur portable a été remis au 1er prix par Daltoner et une formation d’une valeur de 150 € aux deux autres candidats. n

1er prix : Sébastien Belletoile à Jullouville (La Meuh Cola, un alter cola biologique et équitable). 2ème prix : Antoine Leclerc à Saint-Germain de Tournebut (société de services facilitant le partage des employés aux entreprises afin de réduire les coûts). 3ème prix : Edouard Frémy, Saint-Lô (journal d’information locale en ligne et gratuit).

Bilan de l’opération ORC Plain Cotentin L’Opération Rurale Collective (ORC) (1) du Plain Cotentin a été mise en place en 2006 pour encourager et soutenir l’investissement des artisans et commerçants de ce secteur géographique, et les aider à moderniser leur outil de travail. Au total, 53 projets d’investissement ont bénéficié de subventions et 23 emplois ont été créés. La CCI de Cherbourg-Coten-

tin, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Manche et le Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin animaient le dispositif en accompagnant les entreprises dans la constitution de leur dossier de demande de subvention, ainsi qu’en proposant des actions collectives de dynamisation du territoire. Ces actions ont couvert plusieurs thèmes :

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la compétence des hommes, la pérennité des entreprises, l’amélioration de l’efficacité des organisations, l’action sur l’environnement des entreprises. n Financée par l’Etat, le Conseil régional de Basse-Normandie, le Conseil général de la Manche et les communautés de communes du territoire (Vallée de l’Ouve, Montebourg et Sainte-Mère-Eglise). (1)

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M a n c h e

Annie néel et christine Jouenne, Granville, Tél. 02 33 91 33 91 stéphanie lhotellier, Agneaux, Tél. 02 33 77 86 86 Rompre l’isolement du chef d’entreprise La CCI Centre et Sud Manche lance deux nouvelles promotions Plato au 1er trimestre 2010. Le recrutement est en cours pour lancer un 3ème groupe Commerce et un 5ème groupe Industrie. Ce programme d’auto formation de deux ans s’appuie sur de l’échange d’expériences et de savoir-faire dans les domaines de la gestion d’entreprise, et permet de rompre l’isolement du dirigeant. [contacts]

Vincent chapelain, (Industrie/Services à l’industrie) Tél. 02 33 91 33 48 E mail : vch@granville.cci.fr Alexis colin, (Commerce/Tourisme/Services aux particuliers) Tél. 02 33 91 33 25 E mail : ca@granville.cci.fr la carte restauration comme outil de vente Une formation « Faire de la carte de restauration un meilleur outil de vente » est proposée les 1er et 2 février 2010 à Granville par le Comité de liaison inter consulaire de Normandie. Au programme : apport théorique et analyse de cas concrets, élaboration d’une grille « personnelle », travail et analyse individuels. [contact]

claudine confolent, Tél. 02 33 91 33 83 E mail : cc@granville.cci.fr

Perspectives

Les lauréats ont reçu un prix attribué par les CCI et leurs partenaires : la CCI Centre et Sud Manche et la Fédération bancaire française et la CCI de Cherbourg-Cotentin et la Caisse des dépôts et consignations.

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Votre entreprise change : prévenez le cFe Toutes les informations à caractère juridique doivent être mises à jour auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE) de la CCI : modification d’adresse, d’enseigne ou nom commercial, changement de dirigeant ou de forme juridique. [contacts]

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Centre et Sud Manche

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Les trophées « Espoirs de l’Economie » distinguent, chaque année, les plus belles réussites parmi les entreprises nouvellement créées ou reprises. Ce concours est organisé par les deux Chambres de commerce et d’industrie de la Manche dans le cadre du dispositif Entreprendre en France. Son objectif : faire connaître les nouvelles entreprises, valoriser la réussite des chefs d’entreprise et les initiatives, encourager la volonté d’entreprendre. n

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Actualité


➜l’actualité

des cci

Réunion territoriale à Carentan Le 7 décembre, la CCI Centre et Sud Manche était à Carentan pour rencontrer les entreprises et les collectivités locales des cantons de Carentan, La Haye-du-Puits, Lessay et Périers. Une soixantaine de personnes étaient présentes. Ce rendez-vous bouclait son programme de rencontres initié au printemps 2006 à Saint-Malo de la Lande. Au total, 35 cantons ont été visités, permettant d’échanger sur les attentes des chefs d’entreprise et élus locaux. n

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Cherbourg Cotentin

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’agenda

Janvier Mardi 12 Club Sécurité du Cotentin « Le risque routier » 17 h, CCI de Cherbourg-Cotentin [Contact] François Dublaron, Tél. 02 33 23 32 23 E mail : fdublaron@cherbourg-cotentin.cci.fr Jeudi 28 Easiness « S’engager en équipe » 17 h 30, La Cité de la Mer [Contact] Denis Marion, Tél. 02 33 23 32 21 27, 28 et 29 22ème Forum des métiers et des formations Grande halle de La Cité de la Mer [Contact] Hervé Le Pennec, Tél. 02 33 23 32 31 E mail : hlepennec@cherbourg-cotentin.cci.fr

Février Mardi 9 Club Sécurité du Cotentin « Découpe d’amiante » 17 h, CCI de Cherbourg-Cotentin [Contact] François Dublaron, Tél. 02 33 23 32 23 E mail : fdublaron@cherbourg-cotentin.cci.fr Mercredi 10 NautiMétiers De 14 h à 19 h, salle sous douane, à La Cité de la Mer [Contact] Madelon Henry, Tél. 02 33 23 32 38 E mail : mhenry@cherbourg-cotentin.cci.fr

Mars Mardi 9 Club Sécurité du Cotentin « Le risque machine » 17 h, CCI de Cherbourg-Cotentin [Contact] François Dublaron, Tél. 02 33 23 32 23 E mail : fdublaron@cherbourg-cotentin.cci.fr

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Une antenne CCI à Carentan La CCI Centre et Sud Manche a ouvert une nouvelle antenne à Carentan, le 7 décembre, dans les locaux de la mairie. Les mardis et jeudis, de 9 h 30 à 12 h, Guylaine Gauquelin, conseiller d’entreprise est à la disposition des chefs d’entre-

prise et des futurs créateurs ou repreneurs du bassin de vie. Cette présence régulière permettra également de mieux accompagner les unions commerciales et de renforcer les liens avec les collectivités locales pour mettre en place des ac-

tions en faveur du commerce, comme, par exemple, l’instauration du droit de préemption des fonds de commerce, le montage de dossiers Fisac ou bien encore assurer la promotion de zones d’activités et ateliers relais. n

Présentation du diagnostic territorial de Valognes Les services de la CCI de Cherbourg-Cotentin présentaient le 16 novembre dernier les résultats de l’étude économique réalisée sur la ville de Valognes. Ce nouveau produit destiné aux élus des collectivités locales est un outil d’aide à la décision en matière de développement économique et permet de leur donner une photographie précise et un état des lieux de leur territoire. L’étude comportait également un volet d’enquête auprès des entreprises, destiné à recueillir leurs attentes et mieux connaître leurs préoccupations. 130 dirigeants d’entreprise de la commune sont venus prendre connaissance des conclusions de l’étude et ont échangé avec les élus sur les orientations souhaitées pour l’avenir. n

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CCI de Cherbourg-Cotentin

et 1er mars AGPLA • • 13 janvier, 10 février et 10 mars, de 9 h à 12 h Rendez-vous individuels : 18 janvier, 15 février et 15 mars Avocats • 7 et 21 janvier, 4 et 18 février, 4 et 18 mars Egée de 13 h 30 à 17 h 15 • Les lundis et jeudis de 9 h 30 à 10 h 30 Chambre de Métiers Experts comptables De 14 h à 16 h 30 • 5 et 19 janvier, 2 et 16 février, • Réunions d’information « install’ info » er pour les futurs artisans : 4 janvier, 1 février 2 et 16 mars de 13 h 30 à 17 h 15

Notaires • 4 janvier, 1er février et 1er mars de 10 h 30 à 12 h 30 RSI • 1er mercredi du mois de 14 h à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 12 h Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès de l’espace Createk

[Contact] Corinne Bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : cbled@cherbourg-cotentin.cci.fr

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Actualité Goût d’entreprendre transmis aux jeunes

Les métiers du nautisme se découvrent en février La Chambre de commerce et d’industrie de Cherbourg-Cotentin, la Maison de l’Emploi et de la Formation du Cotentin et F2N en partenariat avec le Conseil régional de Basse-Normandie, la Communauté urbaine de

Le 10ème Salon pour l’emploi se déroulera vendredi 12 mars 2010 à Granville, de 16 h à 20 h à la Cité des sports. La CCI est partenaire de cet événement qui offre aux entreprises l’opportunité de recruter.

➜ permanences h 30

30 h

anences, Createk

23 32 33 tin.cci.fr

Jeudi 14 Atelier du tourisme « Le financement de la modernisation et mise aux normes des établissements » 15 h, CCI à Granville [Contact] Claudine Confolent,

Tél. 02 33 91 33 83 Jeudi 28 Loi de finances 2010 17 h, CCI à Granville [Contact]

Vincent Chapelain,

Tél. 02 33 91 33 48

Cherbourg et le pôle Emploi organisent « NautiMétiers » le 10 février 2010 (cf. agenda) à destination des jeunes et des personnes en recherche d’emplois : au programme, des rencontres avec les profession-

nels du secteur, découverte des métiers du nautisme, des possibilités d’emplois et de formations. n Madelon Henry, CCI de Cherbourg-Cotentin Tél. 02 33 23 32 38 E mail : mhenry@cherbourg-cotentin.cci.fr

CCI Centre et Sud Manche

• Assistance et conseil des entreprises rencontrant des difficultés dans le sud-Manche (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : 2ème vendredi du mois, de 9 h à 12 h, sur rendez-vous.

[Contact] Gaëlle Olive, CCI Tél. 02 33 91 33 57 - E mail : golive@granville.cci.fr

Danielle Lecostey,

Tél. 02 33 91 33 87

Février Jeudi 4 Les mesures d’aide à l’emploi des jeunes

9 h, CCI à Agneaux

En 2009, plus de 1 500 per- née, les entreprises peuvent sousonnes ont rencontré et échangé tenir le salon pour l’emploi par le avec 41 entreprises. 91 % des mécénat. n [Contact] recruteurs sont repartis avec Jean-Pierre Saint, Mission locale des candidatures potentielles et du bassin d’emploi granvillais 51 % ont effectué leurs recruteTél. 02 33 50 96 10 ments le jour même. Cette anE mail : jp.saint@wanadoo.fr

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Les mesures d’aide à l’emploi des jeunes 9 h, CCI à Granville [Contact]

[Contact]

Salon pour l’emploi en mars

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Janvier

RSI • 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Adie • Tous les mardis aprèsmidi, exclusivement sur rendez-vous.  Tél. 02 31 82 55 55

Compétences en Temps Partagé, • Jeudi, de 9 h à 11 h, à Agneaux, exclusivement sur rendez-vous Tél. 02 33 91 33 91 - Site : www.ctpbn@com

CIL Manche • 2ème lundi du mois, de 9 h 30 à 12 h 4ème lundi du mois, de 14 h à 16 h 30.

[Contact] Bruno Sébire, Tél. 02 33 88 62 75

[Contact]

Danielle Lecostey,

Tél. 02 33 91 33 87 Mardi 9 Atelier du tourisme « Proposer aux clients un accès internet en toute sécurité » 15 h, CCI à Granville [Contact] Claudine Confolent,

Tél. 02 33 91 33 83

Mars Jeudi 4 La propriété industrielle 9 h 30, CCI à Granville [Contact] Vincent Chapelain,

Tél. 02 33 91 33 48

Perspectives

(1) Organisée par Manche Développement (les deux CCI de la Manche, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et la Chambre d’Agriculture), en partenariat avec le Conseil général de la Manche.

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ce, auon le ou mote-

Du 16 au 20 novembre, près de 900 jeunes de la Manche ont été sensibilisés à l’esprit d’entreprendre par une vingtaine de chefs d’entreprise. Lors de cette 4ème Semaine du goût d’entreprendre (1) , ils ont partagé leur expérience et transmis leur passion pour leur métier. En clôture, une conférence-débat sur le thème « Regards croisés sur l’entreprise » a été organisée au théâtre de Coutances, où près de 400 personnes étaient présentes, dont plus de 300 jeunes. Les témoignages de chefs d’entreprise, de jeunes et d’enseignants ont permis de confronter les points de vue sur l’acte d’entreprendre. n

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Perspectives

➜dossier

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Crises :

la formation est un excellent moyen de réorienter l’activité d’une entreprise.

comment éviter les licenciements En temps de crise, la position de l’entrepreneur est difficile, surtout vis-à-vis des ressources humaines. Licencier des compétences qui s’avéreront utiles pour la reprise n’est pas forcément le bon choix. D’autres solutions existent : chômage partiel, formation, négociation sociale... J o u r n a l

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La formation, une réponse adéquate

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s olivier dutilloy, consultant en ressources humaines pour Entreprise & Performance

La formation est également un moyen fortement conseillé pour faire face à la crise, voire pour rebondir. Durant ce temps d’apprentissage ou de remise à niveau, la rémunération des salariés est prise en charge par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Par ailleurs, elle préserve les savoir-faire et, reconnaît Francis Hamard, PDG d’un atelier de haute-couture à Saint-Hi-

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laire-du-Harcouët qui a bénéficié de 4 600 heures, « elle r e m e t l e s e m p l o y é s e n confiance ». L’Etat, très favorable à la montée en compétence des salariés, l’a encouragée. Il a conditionné l’Activité Partielle de Longue Durée (lire encadré p 11) à une évaluation des besoins de formation chez les entrepreneurs bénéficiaires. Des conventions FNE (Fonds national de l’emploi) peuvent être signées entre le préfet et l’entreprise pour les aider à mettre en œuvre des formations qualifiantes. Pierre Gil-

olivier nays, directeur adjoint à la direction départementale du travail (DDTEFP)

Pierre Gilbert - TCC à Tourlaville Former pour s’adapter Spécialisée en chaudronnerie, tuyauterie et maintenance mécanique l’entreprise TCC (Tuyauterie Chaudronnerie en Cotentin) emploie 45 salariés. PME située à Tourlaville, DCNS est son principal client. “J’ai commencé par diversifier la clientèle pour conforter les carnets de commandes”, explique Pierre Gilbert, PDG. En plus des sous-marins, Tuyauterie Chaudronnerie en Cotentin fait dans le yacht de luxe, la coque en aluminium et autres petits contrats. Pierre Gilbert décroche ensuite d’importants marchés de préfabrication et montage de tuyauterie destiné à l’EPR, ainsi que des travaux de maintenance sur les centrales en exploitation pendant les arrêts de tranche. Une évolution de l’activité qui demande de nouvelles compétences et qualifications. En 2008, il autofinance 15 formations. “C’était assez lourd à supporter. Je ne pouvais pas recommencer l’année suivante alors j’ai fait appel au Fonds national de l’emploi formation.” 40 salariés ont bénéficié de formations de soudeurs, tuyauteurs ainsi que de nombreuses formations qualifiantes de type QSP (Qualité Sureté Prestataire), PR1, PR2 (prévention des risques nucléaires), HN1, HN2 (habilitation qualité) en vue de pouvoir travailler avec EDF et Areva. “Nous avons ainsi ajouté le nucléaire à nos compétences navales. Mais tous ces marchés importants et leurs besoins de qualification demandent un travail de procédure conséquent. J’avais besoin de quelqu’un de compétent.” Grâce au programme innovation soutenue par Oséo, Pierre Gilbert embauche un responsable qualité et industrialisation pour aider l’entreprise à développer son activité dans le domaine nucléaire. “J’ai reçu une aide de 50 000 € en complément à mon autofinancement de 50 000 €”. Aujourd’hui, il a réussi à conserver son effectif et devrait embaucher, dans un second temps, des CDI, CDD et faire appel à l’intérim pour couvrir les besoins de son activité. “Nous sommes dans une activité cyclique, l’accroissement des effectifs se fait lentement.”

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les embauches à postes équivalents ne peuvent se faire avant six mois. Que faire alors pour réduire des charges devenues trop lourdes comparées à la baisse d’activité ? « Le poids de la masse salariale n’est généralement pas si important dans le coût d’un produit. II existe d’autres postes qui peuvent être réduits en premier lieu. Les achats, les stocks, ou bien encore la vente de biens immobiliers... », poursuit Olivier Dutilloy. En fonction du nouveau volume du marché, il est ensuite possible de restructurer la masse salariale temporairement. Le ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi a mis en place des mesures de chômage partiel spécifiques. « L’arrêté du 2 septembre 2009 fixe le contingent annuel d’heures indemnisables au titre de l’allocation spécifique de chômage partiel à 1000 heures, pour l’ensemble des branches professionnelles » précise Olivier Nays (lire encadré sur les aides, p 11).

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’important face à la crise, c’est de ne pas rester inactif ! « Si l’exploitation commence à devenir plus difficile ou la trésorerie précaire, il faut immédiatement réagir », affirme maître Jean-Pierre Levacher, avocat à CherbourgOcteville. Deux points sont importants : ne pas perdre de temps et ne pas rester seul. « Il faut que les entreprises nous contactent le plus tôt possible. La direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Manche (DDTEFP) peut expliquer aux entreprises les différentes aides mobilisables pour éviter des licenciements économiques », renchérit Olivier Nays, directeur adjoint à la DDTEFP. « Le licenciement n’est que rarement la meilleure solution », s’accorde également Olivier Dutilloy, consultant en ressources humaines pour Entreprise & Performance. En amputant leurs forces vives trop rapidement, les entreprises peuvent se couper les ailes pour la reprise. En effet, suite à un licenciement économique,

Perspectives

« La formation remet les ouvriers en confiance »


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Francis Hamard, RW Couture à Saint-Hilaire du Harcouët Conserver ses effectifs en vue de la reprise “En avril 2009, je me suis retrouvé avec un chiffre d’affaires de moins 70 % d’un seul coup. Les commandes ne tombaient pas et les démarches commerciales restaient sans succès”, se souvient Francis Hamard, gérant de l’atelier de haute-couture, RW Couture à Saint-Hilaire du Harcouët. Sur le point d’embaucher une dizaine de nouvelles couturières formées chez lui grâce à une formation financée par la Région, il ne peut faire face à ses engagements. “J’étais dans l’incapacité de les garder, sans quoi je mettais la clef sous la porte”, explique-t-il. Le Conseil régional lui accorde donc une dérogation au contrat. Jusqu’ici travaillant avec un carnet de commandes plein pour les quatre à cinq mois à venir, sa visibilité est réduite à 15 jours d’avril à août. Francis Hamard est contraint de mettre ses salariées au chômage technique. “J’avais le droit à 1 000 heures par personne.” Cela n’étant pas suffisant, il envisage de licencier une dizaine de personnes. C’est un collègue qui lui conseille d’abord de faire appel à l’Association de Formation Professionnelle de l’Industrie (AFPI). Il obtient alors 4 600 heures de formation qu’il répartit entre les 25 salariés de l’entreprise à partir de septembre 2009. “Sans cela nous n’aurions pas tenu”, reconnaît-il. Les couturières bénéficient de remises à niveau aussi bien en technique, piquage, gestuelle, relationnel et passent des certificats de qualification professionnelle industrie. “Cela a eu le double avantage de conserver les salaires et de nous enlever des charges, explique le gérant. Tout en redonnant confiance au personnel.” Francis Hamard a réussi à garder tout son personnel et n’utilisera finalement pas l’intégralité des heures de chômage partiel. Il a récupéré des marchés à l’étranger et compte sur une reprise importante, au vu des nombreux dépôts de bilan dans le secteur du textile. Premier signe de la reprise, son carnet de commandes est plein jusqu’en avril. Il espère, de plus, pouvoir embaucher d’ici peu les ouvrières formées six mois plus tôt avec le soutien de la Région dans ses ateliers.

bert, PDG de TCC à Tourlaville, a ainsi préservé ses 45 emplois. « Avec ce financement, j’ai pu transférer les compétences de mes ouvriers du naval vers le nucléaire civil, » un secteur moins touché par la crise. « L’agefos PME va même jusqu’à puiser dans un fonds spécifique pour financer les formations audelà des droits des entreprises », explique Olivier Dutilloy.

Ajustement de l’organisation du travail Un contexte économique difficile peut également être l’occasion de revoir certains usages et avantages acquis en pratique dans l’entreprise. L’usage est un avantage dont bénéficient les salariés d’une entreprise ou une catégorie de salariés, mais qui ne relève pas

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de leur contrat de travail. Il peut être dénoncé par l’entrepreneur sous certaines conditions (notamment respect d’un délai de prévenance suffisant des salariés, information préalable des représentants du personnel) s’il ne se justifie plus. Au début de la crise, certaines entreprises comme Peugeot Motocycles se sont prononcées en faveur de la renégociation des 35 heures. Cette dernière a ainsi revu l’accord en échange du maintien de 1100 emplois sur les sites de Mandeure (Doubs) et Dannemarie (Haut-Rhin). « Avec la crise, les PME peuvent adapter les accords des 35 h à la situation exceptionnelle. En accordant les rythmes de travail à leurs carnets de commandes, l’objectif est de

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gagner en flexibilité et d’éviter, autant que faire se peut, les périodes de chômage partiel », explique maître Levacher. Les méthodes de production sont également parfois à recon-

Jean-Pierre levacher, avocat à Cherbourg-Octeville

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la formation a permis à Francis Hamard, pdg de RW couture, de conserver

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l’ensemble de son personnel.

Des sidérer. « Les crises sont souvent les révélateurs de dysfonctionnements antérieurs, reconnaît maître Levacher. Et il n’est pas rare de découvrir que les ratios de charge de personnel sont excessifs et que la productivité est insuffisante. Il peut alors être bon de revoir les méthodes de management ou l’organisation du travail. » « Pour toute mesure, prévient Olivier Dutilloy, il est essentiel de bien communiquer auprès des salariés. Nul besoin d’être alarmiste, il faut leur donner les vrais chiffres. Il sera plus facile de rendre les décisions difficiles acceptables. » Le tout restant discret vis-à-vis de la clientèle. n

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Les allocations spécifiques de chômage partiel ouvrent droit depuis l’arrêté du 2 septembre 2009 à 1 000 heures de chômage partiel par salarié et par année civile (1er janvier - 31 décembre) quelle que soit la branche professionnelle. La répartition des heures doit être équitable entre les salariés, et les employeurs doivent en informer le CE ou les délégués du personnel si l’entreprise en dispose. Une demande adressée à la DDTEFP préalablement à la mise en chômage partiel des salariés, doit spécifier le motif du recours, la période, le nombre de salariés et d’heures chômées estimé. La réponse sera donnée par l’administration, dans les 20 jours suivant réception du dossier complet. En chômage partiel, l’entreprise se doit de verser une allocation conventionnelle à ses salariés s’élevant à 60 % du montant de la rémunération brute horaire avec un minimum de 6,84€ de l’heure (brut fiscal). Afin de les soutenir, l’Etat a mis en place différentes aides compensatoires :

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l’allocation spécifique s’élève à 3,84 € pour les entreprises de moins de 250 salariés et à 3,33 € pour les autres. Cette aide est calculée sur la base de la durée légale 35 h. l’APLD ou Activité Partielle de Longue Durée est une convention signée entre l’Etat et l’entreprise (voir parfois la branche). Il s’agit d’une aide complémentaire à l’allocation spécifique. Elle s’élève à 1,90 € pour les 50 premières heures et à 3,90 € au-delà. En contrepartie, l’entreprise s’engage à rémunérer les salariés concernés à 75 % de leur rémunération brute, et à maintenir les emplois concernés pour une durée au moins égale au double de la durée de la convention. Par ailleurs, elle se doit également d’organiser des entretiens individuels pour évaluer les besoins de formation. Les allocations spécifiques de chômage partiel sont payées en fin de mois en fonction du nombre d’heures réellement chômées.

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le Fonds National de l’Emploi formation (FNE formation) permet également d’aider l’entreprise à financer des formations qualifiantes, générales ou spécifiques. L’aide, fonction de la taille de l’entreprise, sera néanmoins plus importante pour les formations générales, c’est-à-dire facilement transférables sur le marché du travail. Elle vise à financer une partie des coûts de rémunération, des frais pédagogiques et des frais annexes à la formation. Le FNE formation s’inscrit dans le cadre d’une convention entre l’Etat et l’entreprise, avec une obligation de maintien d’emploi pendant au moins la durée de la convention, pouvant aller jusqu’à douze mois. Il existe des co-financements possibles notamment du Conseil régional pour les coûts pédagogiques ou du fonds social européen. L’entreprise et l’OPCA doivent contribuer au financement.

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Ouvrir le dimanche ou pas ?

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La loi du 10 août 2009 relance le débat du travail le dimanche. Pour ou contre l’ouverture des magasins ce jour traditionnellement chômé ? Les avis des commerçants divergent. l’ouverture le dimanche augmenterait notre chiffre ; cela l’étalerait plutôt ».

Un intêret pour les villes touristiques

« Une nécessité en période estivale »

Au Comptoir de Carteret, l’ouverture le dimanche est indispensable à la vitalité de l’entreprise.

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arneville-Carteret, 2 334 habitants à l’année, a parfois l’habitude de doubler sa population le weekend. Prisée des amoureux du littoral et des côtes sauvages, la petite cité touristique, comme bien d’autres, vit à l’heure où la majorité des gens se détendent, en particulier le dimanche. Du côté de Carteret, la question d’ouvrir ou non ce jour traditionnellement chômé ne se pose pas vraiment. « L’hiver, c’est primordial. Hors saison, on fait ce jourlà le double d’une journée clas-

sique. C’est comme un samedi. Les gens viennent se promener, les magasins font partie de la balade », indiquent Fanny Denoyelle et Francine Laurent au Comptoir de Carteret, l’épicerie fine rachetée en 2004 par Bernard Réaubourg et ses deux associées, responsables du magasin. Les autres commerçants voisins sont eux aussi ouverts le dimanche, toute l’année pour la plupart. « Ça crée une dynamique. On ne travaillerait pas autant sinon ».

Pour Eric Plantade, opticien à Avranches, l’ouverture le dimanche n’augmente pas l’activité, mais l’étale.

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Quelle vie de famille ? De là à se dire totalement pour l’ouverture des commerces le dimanche, il y a un pas. « Dans notre cas, c’est indispensable à la vitalité de l’entreprise. Sans cela, il est évident que je préfèrerais consacrer ce jour-là à ma famille », admet Fanny Denoyelle. La famille, c’est justement la raison pour laquelle Éric Plantade, opticien et secrétaire de l’union des commerçants d’Avranches, n’est pas pour l’ouverture des commerces le dimanche. « J’ai quatre enfants avec lesquels je veux passer du temps, et des amis que je veux pouvoir continuer de recevoir le samedi soir. Nous sommes déjà ouverts du lundi au samedi, ce qui laisse à nos clients un créneau suffisamment large pour venir nous voir. D’ailleurs, je ne pense pas que

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Pour Patrick Jollois, gérant de deux magasins de prêt-à-porter Y’S United à Coutances et à Granville, « cela dépend vraiment de la configuration des villes ». De fait, « je n’ai jamais envisagé d’ouvrir à Coutances le dimanche », dit-il. « À Granville en revanche, poursuit-il, j’y suis favorable, mais seulement en période estivale. En juillet et août, je trouve dommage que les visiteurs ne trouvent pas les magasins de Granville ouverts le dimanche ». Quelques-uns le sont. Très peu. Patrick Jollois en a déjà fait l’expérience lui aussi. « Mais s’il n’y a pas de dynamique et qu’on se retrouve isolé, ça ne sert à rien. Ouvrir le dimanche implique soit d’être présent, soit de prendre du personnel. Cela a un coût. Il faut que les retombées soient bonnes ». Et de conclure : « En Bretagne, les magasins sont ouverts le dimanche en période estivale, et ça marche ». n

Solidarité Les établissements Legrand Cerbonney (droguerie) à Saint-Senier-sous-Avranches et Tourlaville et leurs collaborateurs apportent leur soutien à l’association « Pour un sourire d’enfant », qui œuvre pour les enfants cambodgiens. Ils ont, entre autres, créé en 2007 une école des métiers du bâtiment à Phnom Penh afin de former chaque année 2000 étudiants. L’entreprise s’est donnée comme objectif de financer 8000 heures de formation, soit un an d’études.


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est la première a avoir développé le LEAN Management.

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alte au gaspillage ! L’application du LEAN Management (1), dans une entreprise améliore sa compétitivité en faisant la chasse aux « gaspis » ou « muda » en japonais : productions excessives, attentes, transports et manutentions inutiles, tâches inutiles, stocks, mouvements inutiles et productions défectueuses. Cette forme de gestion d’entreprise a été initiée par Toyota. « Ce savoir-faire japonais séduit l’Occident, depuis une vingtaine d’années, rappelle Bernard Decœne, consultant en organisation et LEAN Management que les CCI de la Manche ont chargé de la mission Optimum Compétitivité (lire encadré). Éliminer les coûts cachés du processus de production est une

question de bon sens ». Adaptable à tous les secteurs économiques, le LEAN, jusqu’au début des années 2000, était principalement utilisé dans l’industrie automobile. L’usine Donaldson de Domjean (226 salariés), spécialisée dans la fabrication de silencieux d’échappement pour des machines agricoles ou de travaux publics, des groupes électrogènes, applique le LEAN, depuis 2003. « Nous

gressivité ». Un salarié qualifié et valorisé est « heureux » dans son travail. Le facteur humain est déterminant. « Au final, l’application du LEAN est une histoire d’hommes », insiste Noël Brethon. L’opérateur devient ainsi le moteur de l’amélioration de sa propre performance. « Aujourd’hui, notre organisation est totalement différente de celle qui existait en 2003 ! Et ce n’est pas terminé. Le LEAN est une philosophie plus qu’une méthode organisationnelle qui demande une remise en cause quotidienne, gage de notre compétitivité. » n (1) Après la seconde guerre mondiale, Toyota développe les concepts de juste à temps, waste reduction, pull system qui, ajoutés à d’autres techniques de «mise en flux», créent le Toyota Production System (TPS). Depuis cette période, le TPS n’a jamais cessé d’évoluer et de s’améliorer. James Womack en 1990 synthétise ces concepts pour former le LEAN Manufacturing (aujourd’hui LEAN Management), alors que le savoir-faire japonais se diffuse en Occident au fur et à mesure qu’apparaît évident le succès des entreprises qui appliquent ces principes et techniques.

[contact] bernard decoene, Chargé de mission Optimum Compétitivité CCI Centre et Sud Manche à Granville Tél. 02 33 91 33 13 E mail : bde@granville.cci.fr ou CCI de Cherbourg-Cotentin à Cherbourg-Octeville Tél. 02 33 23 32 40 E mail : bdecoene@cherbourg-cotentin.cci.fr

Privilégier les axes de progrès pour son entreprise

Ligne TGV Cherbourg Dijon

« Optimum Compétitivité » s’adresse aux petites et moyennes entreprises industrielles et de services à l’industrie dont le siège social est situé dans la Manche et dont l’objectif est leur réorganisation pour une meilleure compétitivité. Afin de parvenir à cette optimisation, un diagnostic sur l’organisation de l’entreprise est réalisé, ce qui lui permettra de bénéficier ensuite d’un accompagnement personnalisé et d’un suivi pendant la durée du plan d’action préconisé. Cette mission est confiée à Bernard Decoene. « Optimum compétitivité » est une action collective cofinancée par le FSE, le FEDER, la Région Basse-Normandie et la DRIRE de Basse-Normandie.

Depuis le mois de juillet, un TGV relie CherbourgOcteville et Caen à Roissy et Dijon avec un allerretour quotidien. Ce service est aujourd’hui en expérimentation avec un objectif affiché de 100 voyageurs par jour. Il permet aussi de rejoindre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ainsi que la gare de Marne-la-Vallée pour une desserte du parc Eurodisney.

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la filière automobile,

avons cartographié l’entreprise grâce au Value Stream Mapping, ou « analyse des flux » de matière et d’informations, l’outil attitré de Toyota, témoigne Noël Breton, directeur de l’usine. Deux secteurs ont été analysés : la production des composants et l’assemblage. Nous avons ainsi découvert qu’une pièce pouvait séjourner à l’assemblage avant d’être livrée au client pendant plus de 12 jours. Aujourd’hui, le délai n’est plus que de 20 minutes en moyenne sur l’une de nos lignes sous « Tack-Time ». Nous optimisons ainsi le flux des actifs circulants (stocks et en-cours). Une plus-value pour le client, qui ne paie que ce qu’il a commandé. « Nous sommes en phase avec la demande, la satisfaction de nos clients ainsi que l’amélioration des délais de livraison ». Le LEAN est une caisse à outils dans laquelle il faut piocher des méthodes adaptées à son entreprise. Ainsi Bernard Decœne préconise également la méthode dite des « 5S » (débarrasser, ranger, tenir propre, standardiser, pérenniser), pour s’engager dans une démarche d’amélioration continue. Elle s’enracine dans l’engagement de l’opérateur dans le travail, et s’inscrit dans la durée et la pro-

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Dans l’entreprise, le LEAN Management est une démarche qui élimine toutes les activités à non valeur ajoutée. Présentation de cette méthode organisationnelle, initiée par le constructeur Toyota, qui séduit de plus en plus les chefs d’entreprise. Un exemple, à Domjean, chez Donaldson.

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Le LEAN chasse le gaspillage

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des portes automatique et une pente douce pour accéder à Masculin.

« L’effort bénéficie à tous» «

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e seuil a été agrandi et équipé de portes automatiques ; le sol carrelé est en pente douce jusqu’au trottoir. Finalement, l’entrée est plus lumineuse et plus pratique. Les aménagements réalisés pour les handicapés profitent à tous ». Olivier Marie, gérant de la boutique de prêt-à-porter Masculin à Carentan, est satisfait. Les travaux effectués cet été pour améliorer l’accès de son magasin aux personnes handicapées se révèlent béné-

fiques pour tous : « les personnes âgées, les livreurs, le personnel… Je n’ai pas attendu que la loi s’applique pour prendre des mesures de bon sens, complète le commerçant. J’ai profité des travaux pour tout remettre aux normes. » Il a bénéficié d’une aide financière à hauteur de 25 % de l’investissement, dans le cadre de l’Opération Rurale Collective du Seuil du Cotentin (1), qui accompagne les entreprises dans leur modernisation. Les CCI sont d’ores et déjà mobilisées pour aider les chefs d’entreprise à entrer en conformité avec la loi. « La mise aux normes aura des répercussions sur l’organisation et un coût qui inquiète les petites entreprises, admet François Le Goff, conseiller commerce à la CCI Centre et Sud Manche. Mais améliorer l’accessibilité des commerces, c’est aussi renforcer la qualité d’usage pour tous : personnes handicapées, personnes âgées ou encore parents avec une poussette. Par des aménagements bien conçus, les commerçants peuvent développer leur qualité de services et ainsi, bénéficier d’une nouvelle clientèle. C’est pourquoi les professionnels doivent s’informer au plus tôt auprès des chambres consulaires

Que dit la loi ? La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances oblige les établissements recevant du public (ERP) à respecter au 1er janvier 2015 les conditions d’accessibilité définies par la loi. Elle concerne aussi bien le handicap physique que visuel, auditif ou mental. Certains établissements (1) devront réaliser un diagnostic de leurs conditions d’accessibilité avant le 1er janvier 2011 et le tenir à disposition de tout usager de l’établissement.

Magasins de vente (à partir de 200 personnes) ; restaurants, cafés, bars, brasseries (à partir de 200 personnes) ; hôtels, pensions de famille (à partir de 100 personnes).

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afin de pouvoir anticiper sur de futures obligations, et se préparer dans un objectif de progrès et non pas de contrainte ».

Un label pour anticiper A La Cité de la Mer, à Cherbourg-Octeville, la question du handicap a été prise en compte dès l’ouverture du musée. Pour autant, « on a fait des erreurs qu’on ne reproduira plus. L’approche du handicap a beaucoup évolué depuis 2002 », reconnaît Sylvie Ollivier, responsable de l’accueil, en pointant du doigt, ici des panneaux explicatifs écrits ton sur ton, là des éléments d’exposition barrant le passage. « Les failles se sont révélées à l’usage et ont été confirmées dès que nous avons entamé la démarche de labellisation Tourisme et Handicap (2) ». Ce label est accordé pour cinq ans par une commission régionale, sur la base d’un référentiel national. La Cité de la Mer l’a obtenu en 2004 (2008 pour le handicap auditif). Chaque année, de nouveaux aménagements sont entrepris : modification de la signalétique du site, aménagement de la

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hauteur des caisses, installation d’alarmes incendie lumineuses, mise à disposition de guides en braille et de boucles magnétiques amplifiées, visites en langue des signes, etc. Les investissements sont subventionnés à hauteur de 40 % par la Région dans le cadre de la labellisation. « L’objectif n’est pas seulement de rendre accessible le site, mais le contenu muséographique lui-même, précise Sylvie Ollivier. Au final, l’effort bénéficie à tous, handicapés ou non. C’est devenu un réflexe. Lorsque l’on conçoit un nouvel espace, on intègre automatiquement la question de l’accessibilité. » n (1) Opération financée par le FISAC et les collectivités locales, avec le concours du Parc des Marais du Cotentin et du Bessin, de la CCI Centre et Sud Manche et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Manche. (2) Menée par l’Etat et la Région.

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[contacts] CCI Centre et Sud Manche François le Goff, conseiller commerce à Granville – Tél. 02 33 91 33 79 Guylaine Gauquelin, conseiller commerce à Agneaux – Tél. 02 33 77 86 86 claudine confolent, conseiller tourisme Tél. 02 33 91 33 83 CCI de Cherbourg-Cotentin carole lecoutour, conseillère tourisme Tél. 02 33 23 32 63

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sylvie ollivier, responsable de l’accueil à La Cité de la Mer, devant la nouvelle signalétique.

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Le compte à rebours est lancé. En 2015, la loi obligera les établissements accueillant du public à être accessibles à tous les handicaps. Témoignages.

Perspectives

Accès à tous les handicaps


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: interview express • groupe fim • création d’entrepris

Interview Express

Groupe FIM Formation aux métiers de la vente

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Le BTS Négociation et Relation Client

Président du tribunal de commerce de coutances

Fidéliser la clientèle pour des résultats à long terme : le BTS NRC, dispensé sur le mode de l’apprentissage à Agneaux est, depuis la rentrée 2009, proposé en contrat de professionnalisation sur le site cherbourgeois du groupe FIM. la promotion 2009 du bTs nRc à Agneaux : 25 jeunes y sont inscrits cette année.

« une seconde chance pour les entreprises en difficulté » En tant que nouveau président, quelle est votre conception du tribunal de commerce ? Historiquement, le tribunal de commerce procédait essentiellement au redressement et à la liquidation judiciaire des entreprises en difficulté. Mais les choses ont bien changé. Sous l’impulsion de Jacques Hervieu, le tribunal de commerce de Coutances accorde désormais une large place à la prévention, et cela depuis une vingtaine d’années déjà. Celle-ci représente d’ailleurs aujourd’hui 50 % de notre activité. Toute entreprise peut rencontrer un jour des difficultés. Le tribunal n’est pas là pour les sanctionner mais pour les accompagner dès que celles-ci s’annoncent. La loi prévoit qu’à partir du moment où aucun acte frauduleux n’a été commis, toute entreprise a le droit à une seconde chance. Notre objectif est avant tout d’assurer la continuité des entreprises et de maintenir les emplois. Concrètement, quels outils de prévention avez-vous mis en place ? Depuis l’an dernier, des permanences sont organisées tous les lundis après-midi au Tribunal de commerce de Coutances. Sur rendez-vous, quatre juges se tiennent à la disposition des chefs d’entreprise qui le souhaitent pour leur présenter les différents types de procédure prévus par la loi en cas de difficultés (mandat ad hoc. conciliation, sauvegarde, redressement et liquidation judicaire). De même, nous avons accentué nos efforts sur le contrôle des bilans (5 000 cette année au lieu de 3 500), de manière à mieux détecter les entreprises en difficulté, et le cas échéant, les inviter à venir nous voir de manière tout à fait confidentielle, et facultative bien sûr. Cette prévention porte-t-elle ses fruits ? À la fin de l’année, nous aurons reçu entre 150 et 180 chefs d’entreprise lors de nos permanences hebdomadaires. Pourvu qu’ils viennent nous voir suffisamment tôt, nous ne les revoyons pas par la suite, parce qu’ils parviennent à trouver une solution. n Pratique : permanence prévention tous les lundis après-midi au tribunal de commerce de Coutances, sur rendez-vous au 02 33 19 42 11.

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e BTS Négociation et Relation Client, que le groupe FIM propose déjà depuis une quinzaine d’années à Agneaux, vise à former les jeunes aux métiers de la vente, avec un éclairage particulier sur la fidélisation de la clientèle et le développement du chiffre d’affaires dans la durée. « Cette formation prépare en particulier au métier de commercial itinérant, qui est très différent du vendeur sédentaire, précise Annie Leroux, responsable du site agnelais du groupe. C’est un métier très complet, qui nécessite d’aller audevant de la demande du client, de créer un besoin.

C’est une relation qui se joue sur la durée, le long terme ». Au programme de la formation, en plus des matières plus « classiques » (économie, droit, français, anglais), la gestion de clientèle, la relation client, la gestion de projet et le management… Autonomie et esprit d’initiative sont de rigueur. Depuis la rentrée 2009, le site cherbourgeois du groupe FIM propose également cette formation, sous la forme du contrat de professionnalisation. « Apprentissage ou contrat pro : les deux formules sont à étudier en fonction des attentes du jeune et des besoins de l’entreprise,

commente Annie Leroux. Un bachelier qui ne connaît pas encore le monde de l’entreprise aura intérêt à privilégier l’apprentissage. Un diplômé déjà plus autonome pourra s’orienter vers le contrat pro, car les temps de formation sont plus courts »(1). Reste que, quelle que soit la formule, la formation enregistre un taux de placement de 90 %. La majorité des jeunes diplômés intègre d’ailleurs leur entreprise d’accueil. Preuve que la formation correspond à leurs attentes. Les autres diplômés choisissent, quant à eux, de poursuivre leurs études… Pour eux, le groupe FIM à Agneaux travaille sur un projet de formation BAC+3 de Manager commercial. Un bon moyen de compléter un BTS NRC. n 1400 heures en centre de formation pour l’apprentissage et 1100 heures maximum dans le cadre du contrat de professionnalisation.

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[contacts] Agneaux : Annie leroux, Tél. 02 33 77 86 77 – E mail : al@fim.fr Cherbourg-Octeville : Françoise Jolivel, Tél. 02 33 78 86 88 – E mail : fj@fim.fr

En bref FIM ouvre ses portes au public en mars 2010

Deux nouvelles formations

Le groupe FIM, service formation des deux CCI de la Manche, ouvre régulièrement ses portes au grand public. Le 5 mars, de 18 h à 23 h, ce sera à Cherbourg-Octeville, pour la 2ème nuit de l’orientation. Cette manifestation, festive et ludique, permet aux jeunes de découvrir les métiers de différents secteurs d’activité et de réfléchir à leur orientation. Le 13 mars, de 9 h à 18 h, les projecteurs seront braqués notamment sur l’apprentissage à Agneaux, Cherbourg-Octeville, Granville et Saint-Lô.

A la rentrée 2010, deux nouvelles formations sont proposées en contrat de professionnalisation : « Manager commercial » à Agneaux dans le cadre du réseau Institut des Forces de Vente (post Bac +2) ; « Technicien Intégrateur de données multimédias » à Saint-Lô (post Bac).

[contacts]

Nuit de l’orientation : natacha Jounot, Cherbourg-Octeville, Tél. 02 33 78 86 88 Journées portes ouvertes : Agneaux : Tél. 02 33 77 86 77 / Granville : Tél. 02 33 91 21 30 / Cherbourg-Octeville : Tél. 02 33 78 86 88 / Saint-Lô : Tél. 02 32 77 43 50

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[contacts] Agneaux : 02 33 77 86 77 / Saint-Lô : 02 33 77 43 50

Catalogue de formation en ligne Le catalogue de formation continue 2010 est consultable et à télécharger sur le site www.fim.fr

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Ensemble

Création et reprise d’entreprise

Les prestations des CCI

ouverture de son premier commerce Après une carrière dans le médical, Valérie Texeire a eu envie de changer d’univers. Elle a ouvert, en plein cœur de Cherbourg-Octeville, « Fleur de Farine », une boutique d’objets décos et rigolos… Retour sur une reconversion réussie.

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l flotte, dans la boutique de Valérie Texeire, un petit air de poésie et comme un léger parfum d’enfance. Les drôles de boîtes 100DRINE côtoient des objets du quotidien revisités par Pylone, comme les figurines Kimmidoll… Un univers gai et coloré, quelque peu éloigné du milieu médical dans lequel Valérie Texeire a travaillé pendant neuf ans

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avant d’ouvrir Fleur de Farine. « J’étais secrétaire médicale mais j’avais envie de changements, raconte la jeune commerçante. Depuis longtemps, j’avais en tête cette idée d’ouvrir « ma » boutique ». En septembre 2008, elle se décide à sauter le pas et se met en quête d’un emplacement… Et trouve, en plein centre de CherbourgOcteville, un fonds de commerce de 60 m2. Idéal. « J’ai ensuite rapidement pris contact avec la CCI où j’ai suivi une formation à la création d’entreprise », explique Valérie Texeire. Étude de marché, prévisionnels, contacts professionnels… Un conseiller la suit et la guide dans ses démarches. « C’est très rassurant,

souligne-t-elle. Mais cela permet aussi et surtout de se poser les bonnes questions et de prendre du recul sur son projet ». Valérie Texeire rencontre les fournisseurs, constitue son stock. Elle embauche également une salariée à mi-temps. « Sa » boutique, qui ouvre finalement ses portes en mars 2009, trouve rapidement sa clientèle. Satisfaite, la commerçante a tout de même choisi de s’engager dans une démarche de suivi post-création mis en place par la CCI, afin d’être accompagnée pendant ses trois premières années d’activité. « Quand je me suis lancée, je ne savais pas si la boutique marcherait, explique la commerçante. Cet accompagnement est rassurant et permet d’obtenir de précieux conseils, en particulier en termes de gestion ». n [contact] Fleur de Farine - 47, rue Albert Mahieu – Cherbourg-Octeville - Tél. 02 33 93 72 45.

rencontres pour entreprendre

> créa’info / Une demi-journée collective pour construire son projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale… • Agneaux, 9 h à 12 h : 11 et 25 janvier, 8 février, 1er, 15 et 29 mars. • Cherbourg-Octeville, 14 h à 17 h : 7 et 21 janvier, 4 et 18 février, 4 et 18 mars. • Granville, 9 h à 12 h : 4 et 18 janvier, 1er et 22 février, 8 et 22 mars.

> 5 jours pour entreprendre à la cci de cherbourg-cotentin Stage de formation • Cherbourg-Octeville : 11 au 15 janvier, 8 au 12 février et 8 au 12 mars

coût pris en charge par les cci.

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« L’accompagnement de la CCI m’a rassurée »

Perspectives

CFEnet : les formalités déclaratives en ligne

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reprises • En bref


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Patrick lequertier ➽ EML Normandie, découpage par jet d’eau haute pression

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Biville

Patrick Lequertier a navigué plus de vingt ans dans l’industrie avant de se jeter dans le bain de l’entreprenariat en 2002, avec EML Normandie, société spécialisée dans la découpe par jet d’eau haute pression. Depuis, « l’explorateur » suit le cap, toujours à la recherche de nouveaux marchés.

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atrick Lequertier a d’importants « moyens de pression »… Spécialisée dans l’usinage par découpe au jet d’eau, son entreprise, EML Normandie possède pas moins de quatre machines – dont une équipée d’une table de 6x4 m, « l’une des plus grandes de

Impressionnant parcours France » – capables d’atteindre jusqu’à 4000 bars de pression (à titre de comparaison, un nettoyeur haute pression atteint 100 bars par exemple). Une performance qui leur permet de découper, en alliant eau et sable fin, presque toutes les matières (aciers, titane, plastiques, etc. jusqu’à 250 mm d’épaisseur) et dans toutes les formes. Malgré ses avantages, « le découpage par jet d’eau haute pression, qui existe depuis une quarantaine d’années, reste encore méconnu, constate le chef d’entreprise. C’est un savoir-faire qui n’est pas souvent sur le devant de la scène industrielle ». Patrick LeJ o u r n a l

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quertier en sait quelque chose : avant de diriger EML Normandie, il a fait ses armes dans la production de sous-marin. Ce Cherbourgeois pur souche – dont le père et le grand-père travaillait déjà sur l’Arsenal – a oeuvré pendant 20 ans en tant que mécanicien chargé de la maintenance et de la production des fluides au sein de la DCN (Direction des Constructions Navales). C’est en 2002, au moment du changement de statut de l’entreprise, devenue privée, que Patrick Lequertier s’est lancé. « À l’époque, il n’était pas courant de quitter l’entreprise lorsqu’on avait le statut de fonctionnaire, se sou-

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« Il faut savoir prendre des risques » vient-il. Mais, à 43 ans, c’était maintenant ou jamais : j’ai donc démissionné ! ». Il rachète EML Normandie en 2002. Le pari est osé, « mais il faut savoir prendre des risques », estimet-il. Pour développer l’activité, Patrick Lequertier décide de revoir l’organisation de l’entreprise. Il veut la structurer, améliorer les processus internes, pour en faire une véritable PMI. Il n’hésite pas, pour cela, à faire appel à l’aide du Fonds Régional d’Aide au Conseil (FRAC) afin de faire intervenir une société de conseil. « En trois mois, nous avons revu le fonctionnement, explique-t-il. Cette démarche nous a permis de monter en puissance et d’être plus réactifs ». Résultat : si EML Normandie reste résolument tournée vers l’industrie (80 % de son CA), elle a étoffé son portefeuille clients en s’ouvrant à de nouveaux domaines comme l’architecture et l’agencement. En quelques années, elle a doublé son chiffre d’affaires. Ce qui ne l’empêche pas aujourd’hui encore, de poursuivre son développement. EML Normandie a ainsi acquis, en 2006 puis 2008, deux nouvelles machines. Un nouveau commercial a également été recruté, en vue de démarcher toutes les entreprises de la métallurgie. « Mon but, c’est de nous faire connaître », insiste Patrick Lequertier, bien décidé pour cela à ne pas relâcher la pression. n


Donville-les-Bains

En reprenant la société Agrex voilà trois ans, Claude Rioult a changé de métier. Désormais chaudronnier industriel aux portes de Granville, le nouveau chef d’entreprise vit sa nouvelle carrière avec le sourire et l’envie.

velopper. » Agrex réunit ces conditions, le salarié devient Pdg. « C’est une grosse responsabilité. Elle est plus forte aujourd’hui avec mes 22 salariés que lorsque je gérais mes 40 millions d’euros. Ma première responsabilité, c’est de faire les salaires chaque mois. » Convaincu, « j’aime bien vendre des produits plutôt que des services », Claude Rioult vit son

« J’aime bien vendre des produits plutôt que des services » nouveau métier avec passion et envie. « J’ai la volonté de bâtir un véritable pôle d’excellence dans notre domaine en m’appuyant sur des soudeurs qualifiés et des procédés validés par un organisme certifié. Il faut savoir que dans le domaine de la citerne, il n’y a plus que dix citerniers en France », constate le Pdg. Ses produits servent à stocker toutes sortes de produits, de l’eau aux produits polluants. Déjà, 500 silos en aluminium sont sortis des ateliers de Donville-les-Bains, ins-

Repreneur heureux

Claude Rioult ➽ Agrex Silofrance Gravure J o u r n a l

tallés en France et dans les pays limitrophes. « Nos clients sont nos meilleures publicités. » Commercial dans l’âme, le nouveau chef d’entreprise développe la communication et les relations avec des entreprises voisines. Pas pour la forme mais vraiment sur le fond. « C’est important de parler, d’échanger dans son entreprise mais aussi à l’extérieur. Ma valeur, c’est le respect. Et

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puis, il ne faut pas rester dans son coin. De même, je crois beaucoup au travail en réseau avec mes voisins. On est plus forts à plusieurs. » Le Grenelle de l’environnement et les nouvelles normes obligeant à stocker certains produits ou même l’eau dans des réserves incendies pour les nouveaux lotissements offrent des perspectives à Agrex. Cela ne suffit pas à Claude Rioult. « Il y a urgence à diversifier. Il faut toujours être ambitieux. » Avec des projets plein la tête, l’ancien commercial voudrait bien donner de nouvelles ouvertures à l’acier. « Avec les nouvelles tendances architecturales, j’imagine plein de choses comme des abris de jardins, style ateliers d’artistes, ou des terrasses. Nous avons un savoir-faire que nous pouvons exploiter à destination des particuliers. » A 53 ans, l’autodidacte Claude Rioult, celui qui adolescent avait refusé d’être pensionnaire à Granville et n’avait donc pas passé son bac, continue d’apprendre. n

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dimension, l’entreprise de Donville-les-Bains, née voilà 42 ans, poursuit son aventure avec un nouveau capitaine. « Je n’étais pas de la profession quand j’ai repris, j’avais plutôt un profil commercial. » Venant d’une grande société américaine implantée en France, à la tête de la région Ouest, gérant des équipes et un chiffre d‘affaires de 40 millions d’euros, le cadre qu’il est devenu, « trop vieux et trop cher », est remercié un beau matin sans la manière. « A 49 ans et 6 mois, j’avais déjà senti le vent avec le départ de certains de mes collègues. Je savais que je serais le prochain. » La négociation avec le groupe va lui permettre pendant quelques mois de regarder ailleurs et même de refuser des propositions de concurrents. « J’avais envie d’autre chose. » Le retour aux sources de l’enfant du pays a sonné. « Quand j’ai cherché une affaire, je voulais une entreprise avec un savoirfaire, une production non-délocalisable et une structure où le commercial était à dé-

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ne nouvelle vie, un nouveau métier et un nouveau challenge. Les trois à la fois. Il en faut plus pour décourager Claude Rioult, le nouveau Pdg de la société Agrex. A la tête de l’entreprise depuis novembre 2006, l’homme, originaire de Villedieu-les-Poêles, a rapidement endossé les habits du dirigeant. Catalogues en main, l’acier, l’aluminium ou l’inox n’ont plus de secret pour lui. Découpes de la matière ou devis pour des commandes spécifiques, Claude Rioult apprend vite. Spécialisée dans la fabrication de citernes, silos et ouvrages chaudronnés de grande

Perspectives

Tête à tête


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fiche

En fiche Commissions départementales d’aménagement commercial : l’économie n’est plus un critère

La Loi de Modernisation de l’Economie (LME) introduit de nombreux changements. De nouvelles dispositions relatives à l’aménagement commercial ont été prises et sont entrées en application depuis novembre 2008. Changement d’appellation, commissions recomposées et seuils d’autorisation modifiés constituent les principaux bouleversements. > La réforme des instances décisionnelles Les Commissions départementales d’équipement commercial (CDEC), chargées de délivrer les autorisations d’exploitation commerciale, sont remplacées par des Commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) et la Commission nationale d’équipement commercial (CNEC) devient la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC). > Les seuils d’autorisation modifiés Le seuil de déclenchement des procédures d’autorisation des magasins est relevé de 300 à 1 000 m², mais une dérogation est prévue pour les communes de moins de 20 000 habitants. Les maires de ces communes peuvent saisir la CDAC, sous certaines conditions, pour les projets de moins de 1 000 m2 lorsque ceux-ci nécessitent un permis de construire. Une autorisation peut être également nécessaire pour un projet de moins de 1 000 m2 situé dans un ensemble commercial au sens de l’article L 752-3 du code de commerce. > La procédure d’autorisation Le secrétariat de la CDAC est assuré par les services de la préfecture, qui examinent la recevabilité des demandes. La CDAC ne peut délibérer que si au moins cinq de ses membres sont présents. A l’initiative du porteur du projet, du préfet, du maire de la commune d’implantation, du président de l’établissement public de coopération intercommunale ou du président du syndicat mixte et de toute personne ayant intérêt à agir, la décision de la CDAC peut, dans un délai d’un mois, faire l’objet d’un recours devant la CNAC qui se prononce

Le droit de l’urbanisme commercial est réformé en profondeur par l’article 102 de la Loi de Modernisation de l’Économie du 4 août 2008.

dans un délai de quatre mois à compter de sa saisine. > La composition des CDAC Les représentants des Chambres de Métiers et de l’Artisanat et des Chambres de Commerce et d’Industrie ne figurent plus au sein des CDAC. Pour chaque demande d’autorisation, la composition de la CDAC est fixée par arrêté préfectoral. La commission est désormais composée du : * maire de la commune d’implantation * président de l’EPCI compétent dont est membre la commune d’implantation * maire de la commune la plus peuplée de l’arrondissement ou de l’agglomération si la commune d’implantation fait partie d’une agglomération constituée d’au moins 5 communes * président du conseil général ou son représentant * président de l’EPCI ou du syndicat mixte en charge du schéma de cohérence territoriale (SCOT) * de 3 personnes qualifiées en matière de consommation, de développement durable et d’aménagement du territoire. Lorsqu’un élu détient plusieurs mandats, le Préfet désigne pour le remplacer un ou plusieurs maires de communes situées

dans la zone de chalandise du projet. Si la zone de chalandise du projet s’étend sur plusieurs départements, la CDAC est complétée par des membres provenant des autres départements concernés. > L’abandon des critères économiques Conformément à la directive Services, la Loi de Modernisation de l’Économie supprime les critères économiques. Ils sont remplacés par des critères d’aménagement du territoire, de développement durable et de protection des consommateurs. Ainsi l’étude d’impact économique sur laquelle les CMA et les CCI formulaient des observations ainsi que l’enquête publique économique sont supprimées. > L’accompagnement des CCI Les CCI renseignent sur la nouvelle procédure CDAC et le dossier à constituer. Malgré la suppression des critères économiques, les projets nécessitent en amont une analyse du marché afin de mieux appréhender l’environnement commercial. Ainsi, les CCI apportent de l’information sur l’offre et la demande de la zone de chalandise, sous la forme de dossiers et d’études personnalisées. n

Les anciennes commissions départementales d’équipement commercial (CDEC) ont été remplacées, depuis janvier 2009, par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC). Souhaitant stimuler la concurrence, la Loi de Modernisation de l’économie facilite l’entrée de nouveaux opérateurs sur le marché, en restreignant le champ d’application du mécanisme d’autorisation. La Loi supprime les critères économiques et les remplace par des critères d’aménagement du territoire, de développement durable et de protection des consommateurs.

Contacts • CCI Centre et Sud-Manche : Alexis Colin Tél. 02 33 91 33 25 E mail : ca@granville.cci.fr • CCI de Cherbourg-Cotentin : Nadège Morby Tél. 02 33 23 32 00 E mail : nmorby@cherbourg-cotentin.cci.fr


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