Var Eco News N°3 by CCI du Var

N°3

le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

juil. 2012

P. 16

dossier

Quelles

pour le Var ?

www.var.cci.fr textile

CCI Décodée

PORTRAIT

L’EXPERT

P9 // Molly Bracken en quête d’une vitrine à Toulon

P22 // Zones d’activités, l’union des entreprises fait leur force

P24 // Nicolas Estellin et Maxime Lubrano, la com’ en grand !

P25 // Carole Peytavin : « La RSE est un levier de performance ! »

sommaire

éditorial

5 entreprise à la une > Eca, immersion dans une entreprise innovante Eca, société du groupe Gorgé, a acquis des positions de leader dans des applications dédiées aux milieux hostiles et contraints. Depuis les années 60, elle investit dans les hommes et l’innovation et s’impose sur des marchés de niche à fort contenu technologique.

6 actualités > L’Adeto lance son PDIE, alternative au « tout voiture » > 41 établissements décrochent la marque qualité tourisme > Technopôle de la mer, c’est parti !

jacques bianchi

Jusqu’au bout, nous

8 vie des entreprises

> Molly Bracken en quête d’une vitrine à Toulon > Avec Base’Art, 100 entreprises varoises prennent goût au mécénat > Roso France, sa maison mère relocalise la production à Hyères > Tourisme, un bel été en perspective > Gai France inaugure son nouveau siège social

y avons cru.

Sup-

porters, partenaires,

joueurs, avaient bien des

raisons d’y croire... Jouer deux finales en quelques

semaines était déjà un ex-

16 dossier > Quelles industries pour le Var ?

ploit… Dès lors, le bouclier

était à portée de mains. S’il nous a échappé, l’aventure

22 cci décodée

> Zones d’activités. L’union des entreprises fait leur force

et d’industrie du var

« Les Rouge et noir ont participé à l’attractivité de tout un territoire »

n’en a pas été moins belle.

Les joueurs ont mouillé

24 portrait > Nicolas Estellin et Maxime Lubrano, la com’ en grand

25 expert

> Carole Peytavin, présidente de la Commission de l’environnement et du développement durable de la CCI du Var : « La RSE est un levier de performance ! » 26 agenda

> De juillet à septembre, ne manquez pas un été de festivals, les formations de l’espace entreprendre, le passage de la caravane des entrepreneurs à Toulon

leurs maillots pour leurs supporters et leurs entreprises partenaires, pour toute l’économie d’une ville et d’un département. Ils ont dès lors gagné le soutien des 48.000 entre-

prises varoises. Car non seulement, ils ont fait preuve d’un courage et d’une détermination, qu’ils partagent avec tous les chefs d’entreprises, mais en plus ils ont renforcé l’attractivité de tout un territoire, ils ont placé Toulon sur le devant de la scène du sport de haut niveau.

A l’orée d’une saison touristique qui ne saurait compter que sur la météo et ses ca«Les joueurs ont gagné le soutien des 48.000 entreprises varoises. Ils ont fait preuve de

le magazine de la cci du var

président de la chambre de commerce

n°3 juil. 2012

Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 Toulon Directeur de la publication : Jacques Bianchi, Président Directrice de la rédaction Katia Bizat, directrice de la communication Rédaction en chef : Hélène Devillé - vareconews@var.cci.fr Coordination : Stefania Cappellani Maquette-Conception : Service communication CCI du Var Régie publicitaire : Michel Boukris – Villiers Communication SAS Tél. : 01 83 64 66 41 – pubvareconews@var.cci.fr Impression : Trulli (06140 Vence) Tiré à 45.000 exemplaires ISSN 2258-0212 Dépôt légal à parution La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

courage et de détermination. Ils ont aussi renforcé l’attractivité de tout un territoire. »

prices, gageons que si les visiteurs n’affluent pas pour

le bouclier, ils pourront toujours venir admirer les per-

sonnalités de cette équipe rouge et noir, suivre ses pas à la découverte d’établissements touristiques de qualité, découvrir un pan de l’économie varoise, aux côtés duquel la CCI du Var s’investit sans compter. Cette année, nous

avons renforcé l’offre de notre aéroport international, nous avons convaincu les plus grandes compagnies de

croisières d’accoster dans le Var. Enfin, nous avons continué à soutenir la démarche qualité de nos professionnels du tourisme et nous avons renouvelé notre soutien aux événements culturels, générateurs de retombées écono-

miques sur les territoires ; le mécénat, culturel comme sportif étant facteur de compétitivité et d’excellence. Dès lors, tous les feux sont au vert pour permettre au Var de

réaliser une bonne saison touristique et de conserver sa première place dans le cœur des touristes français et étrangers.

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Scénic Energy dCi 110 105 g/km* - TVS** : 420 €

Grand Scénic Energy dCi 110 105 g/km* - TVS** : 420 €

Laguna Berline dCi 110 109 g/km* - TVS** : 436 €

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entreprise à la une

industrie

Eca,

immersion dans une entreprise innovante

epuis son entrée remarquée dans le domaine de la robotique de déminage sous-marin dans les années 60, le groupe Eca s’est hissé sur la plus haute marche du podium mondial et a su la conserver. à partir de 2004, année de son entrée en bourse, l’entreprise toulonnaise s’est aussi offerte un destin international, elle a diversifié ses activités, elle est sortie du tout Défense et a investi de nouveaux secteurs en multipliant notamment les opérations de croissance externe. « Notre taille a quadruplé en dix ans. Nous réalisons aujourd’hui 50% de notre chiffre d’affaires à l’international, nous nous consacrons autant à la Défense qu’au civil, nous comptons 8 filiales internationales et 10 sites de production en France », détaille Dominique Vilbois, le directeur général.

Des marchés de niches aux cycles complémentaires

Le groupe a su parier sur des marchés de niche à forts contenus technologiques. Il consacre chaque année 15% de son chiffre d’affaires et la moitié de ses effectifs à l’innovation et collabore avec de nombreux organismes de recherche et de formation français ou étrangers. Dès lors, Eca possède aujourd’hui une large gamme de produits et est devenu un des leaders dans la protection des vies humaines par la robotique, la simulation et les systèmes de contrôle et de sécurité, ses trois métiers clés. Ses clients sont is-

15 %

du chiffre d’affaires annuel est consacré à l’innovation.

eca, société du groupe gorgé, a acquis des positions de leader dans des applications dédiées aux milieux hostiles et contraints. depuis les années 60, elle investit dans les hommes et l’innovation et s’impose sur des marchés de niche à fort contenu technologique

sus de la Défense, de l’aéronautique, du nucléaire duits et continuera à réaliser des moutons à cinq et de l’offshore et connaissent des cycles complépattes (15% du chiffre d’affaires). à l’export, le mentaires. « Nous avons construit un ensemble groupe veut confirmer sa présence en Asie et au cohérent, basé sur un socle commun Moyen-Orient : « Nous disposons déjà de compétences, qui nous procure dès « Nous avons d’un réseau de partenaires et d’agents lors un atout de compétitivité. En plus, construit bien implanté et nous enregistrons nous avons aujourd’hui une structure un ensemble dans ces zones une demande croiscapable d’absorber les variations d’ac- cohérent, basé sante. » tivité puisque de 2008 à 2011, notre sur un socle Dans les années à venir, le directeur commun de chiffre d’affaires est passé de 88,6M€ compétences général souhaite aussi « renforcer ses à 129,1M€ à effectif constant, soit et une polipositions actuelles sur des marchés de 600 personnes, dont 170 à Toulon », tique d’innoniche à fort potentiel, notamment l’aéexplique Dominique Vilbois. En posi- vation forte. » ronautique pour répondre au renfortion de leader, d’acteur reconnu ou de cement du trafic aérien et la Défense challenger, les compétences des ingénieurs d’Eca dans les pays émergents. » Enfin, l’entreprise a font référence dans des applications dédiées aux dans le viseur des diversifications bien ciblées : milieux hostiles et contraints. En 2011, le groupe le domaine ferroviaire, où le savoir-faire du a ainsi décroché un contrat de simulation aérogroupe en matière d’électronique de puissance nautique en Russie ; il a développé l’AUV (robot dans des environnements contraints se solde par sous-marin autonome) Alister 100 pour les des premiers succès commerciaux ; les énergies plongeurs démineurs et signé un contrat avec le marines renouvelables et le secteur Oil&Gas. Japon pour l’Alister 200. Il a enregistré une commande de 29 robots terrestres Cobra MK2 et a (La Garde) livré à DCNS un premier moteur électrique de • 598 collaborateurs, dont 170 au siège propulsion pour le sous-marin Barracuda.

eca

Renforcer ses positions

La palette d’intervention est déjà bien étendue. Toutefois, comme il n’y a rien de pire que l’immobilisme pour une entreprise, Eca entend poursuivre la déclinaison de ses gammes de pro-

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

à La Garde • Un chiffre d’affaires 2011 de 129,1M€ • 8 filiales internationales • 10 sites de production en France www.ecagroup.com Tél. 04 94 08 90 00

www.var.cci.fr

actualités Environnement

L’Adeto lance son PDIE, alternative au « tout voiture »

Mobilisée pour le maintien et le développement durable de l’activité économique, la CCI du Var accompagne les associations de chefs d’entreprises dans la mise en place d’actions collectives. Elle a récemment signé une convention avec l’Adeto (association d’entreprises de Toulon-Ouest) pour formaliser son engagement auprès d’elle dans la mise en place d’un plan de déplacement inter entreprises, portant sur 1.300 entreprises et 14.000 salariés. Ce PDIE – premier de cette ampleur en Paca – vise à rationaliser les déplacements liés à plusieurs entreprises (trajets domicile-travail, déplacements professionnels, déplacements des visiteurs) et à développer des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. à travers ce PDIE, l’association souhaite notamment améliorer l’offre de transports collectifs, développer le covoiturage et les services aux salariés, sécuriser les déplacements, faciliter l’accès au site, répondre à un enjeu sanitaire, économique et réglementaire. Aujourd’hui, les experts mobilité de la CCI du Var sont déjà sur le terrain pour rencontrer les chefs d’entreprises et dresser un état des lieux de leurs besoins.

Tourisme

Croisières

41 établissements décrochent la marque qualité tourisme

Royal carribean cruises Ltd à la conquête du marché français

Vingt en 2010, 29 en 2011… Cette année, ils sont 41 établissements touristiques varois - 8 hôtels, 12 restaurants, 12 plages restaurants et 9 sites d’activités de pleine nature - à recevoir officiellement la marque Qualité tourisme. Ce cru 2012 confirme la volonté et l’engagement des professionnels varois du tourisme à faire de la qualité un axe majeur de leur stratégie, de leur développement et de leur avenir. Cet engagement d’excellence est soutenu par la CCI du Var, à travers le Club Qualivar tourisme, en partenariat avec le Conseil général et Var Tourisme et permet au département d’occuper la première place du podium régional avec un total de 244 établissements labellisés.

Le 27 avril dernier, la CCI du Var accueillait Frédéric Martinez, directeur général pour la France de RCCL, deuxième groupe mondial de croisières. Quelques jours avant l’arrivée des premiers paquebots dans la rade de Toulon, Frédéric Martinez est venu affirmer l’ambition du groupe RCCL de contribuer au formidable dynamisme du marché de la croisière en France – 11 à 12% de croissance annuelle depuis 2000 - et son attachement au port de Toulon. « Le 1er juillet 2011, nous avons ouvert un bureau à Paris pour accélérer notre développement et accompagner la croissance du marché de la croisière en Europe et en France. Dès cette année, nous proposons de nouvelles croisières et la découverte de 400 destinations au départ de quatre ports français : Marseille, Toulon, le Havre et Pointe-à-Pitre », a souligné Frédéric Martinez. Depuis le 3 juin et jusqu’au 14 octobre, 21 croisières à bord du Liberty of the Seas, fleuron de la flotte, sont programmées au départ de Toulon, un port choisi pour sa dimension opérationnelle en termes d’infrastructures et son emplacement privilégié avec une large gamme d’excursions. « En plus, proposer des croisières au départ de Toulon nous procure un avantage concurrentiel intéressant. » Fin avril, Frédéric Martinez confiait ainsi sa satisfaction : « Tout est en place pour réaliser ensemble – avec les équipes du Port de Toulon – un succès durable et partagé. » Au cours de cette première année de présence au départ des ports français, RCCL espère accueillir 6.000 passagers dans chacun des deux ports méditerranéens.

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Apprentissage, alternance

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Un lieu, un instant

Toulon 3 juin 2012 Escale inaugurale du Liberty of the Seas

juillet - septembre 2012 • N°3

Le 3 juin 2012, pour la première fois en rade de Toulon, un bateau de la compagnie Royal Carribean International a embarqué des passagers depuis le môle d’armement de La Seyne-sur-Mer. Jusqu’au 21 octobre prochain, le paquebot Liberty of the Seas proposera 22 départs depuis La Seyne-surMer.

var eco news

4/06/12

18:06

actualités

Page 1

Projet d’aménagement

Technopôle de la Mer, c’est parti ! à l’occasion du salon national de l’aménagement et des projets urbains Cap Urba, qui s’est déroulé à Lyon du 5 au 7 juin 2012, la société publique locale TPM Aménagement a présenté l’avancement du Technopôle de la Mer et lancé l’appel à projets. Situé à Ollioules, le Technopôle de la Mer sera le premier technopôle en Europe centré sur les domaines de la sécurité et sûreté maritime et du développement durable reposant sur les hautes technologies marines et sous-marines. Lieu majeur d’implantation des entreprises du Pôle mer Paca, ce projet doit permettre aux entreprises de hautes technologies de s’implanter ou de se relocaliser dans l’agglomération toulonnaise, il doit aussi ouvrir la voie d’un développement accéléré pour le pôle. La communauté d’agglomération TPM développe une zone d’aménagement de 32 hectares sur la commune d’Ollioules. Cette base terrestre du technopôle accueillera 210.000 m² d’activités technologiques, de recherche, d’enseignement et de services dédiés. La première phase comprend 94.000 m² et permettra l’implantation de 9 programmes, parmi lesquels, l’ensemble tertiaire DCNS, des ensembles de bureaux, dont un incubateur-pépinière-hôtel d’entreprises, des espaces de mise en production, une crèche, des

équipement

à Toulon, envolez vous pour Nantes, Bordeaux, Tunis

Trois nouvelles lignes sont ouvertes au départ de l’aéroport international Toulon-Hyères. La compagnie aérienne des capitales régionales, Volotea, relie Toulon à Nantes depuis le 3 juin puis Bordeaux à partir du 1er aout. Les deux lignes sont opérées chacune jusqu’à trois fois par semaine à partir de 29€ l’aller simple. Volotea proposera plus de 2.000 sièges par semaine depuis/vers Toulon. Une autre compagnie, Nouvelair rapproche Toulon de Tunis deux fois par semaine du 19 juin au 28 septembre. www.toulon-hyeres.aeroport.fr

locaux de recherche et d’enseignement d’Euromed Toulon Management, un restaurant interentreprises, une résidence hôtelière ou encore un parking d’usage commun. La CCI du Var est pleinement partenaire de ce projet et contribue aux travaux menés sur l’aménagement, la commercialisation et la promotion économique du futur site technopolitain de l’aire toulonnaise.

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le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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vie des entreprises Environnement

Contrat de rivière de la Giscle, Des entreprises du nautisme s’engagent E

Des entreprises citoyennes

Emmenés par la CCI du Var – qui a investi 45.000€ pour la conduite et l'accompagnement de ce projet - et l'Association du Grand Pont, ces entrepreneurs du nautisme ont pérennisé leur outil de travail, valorisé le patrimoine de leur entreprise, amélioré leur image de marque. Ils se sont aussi engagés dans une démarche d'entreprise citoyenne, à l'image de Laurent Del, gérant de Technique Yachting à Cogolin (1 salarié, 118.000€ de chiffre d'affaires) : « Dans notre métier, nous sommes des marins, nous aimons la mer, nous n’avons pas envie qu’elle se dégrade. Je me suis donc facilement laissé convaincre par le service environnement de la CCI du Var. En plus, ce service nous avait non seulement fait prendre conscience de la réalité de notre pollution, mais il avait aussi décidé de nous accompagner en nous préparant les courriers, les dossiers… En somme, toute la paperasse indispensable pour obtenir des aides de l'Agence de l'eau. Je ne pouvais laisser passer cette occasion! »

Des aides administratives et financières décisives

Du côté de Laurent Bernaz, gérant de Cap 3 (6 salariés, 700.000€ de chiffre d’affaires), il a sauté le pas – investissement total : 120.000€ - suite aux inondations successives. « Nous avons toujours connu des problèmes liés à l'évacuation des eaux de pluie sur notre chantier. Désormais, c'est du passé... Mais ces travaux n'auraient pu être possibles sans l'aide technique et administrative de la CCI du Var, ni l'aide financière de l'Agence de l'eau. » Un constat partagé par Laurent Del, qui n'aurait jamais pu engager seul les 58.000€ de travaux réalisés sur son chantier naval. Basées sur le volontariat des dirigeants, ces réalisations constituent une étape importante pour l'Association du Grand Pont (AGP), qui fédère 180 entreprises. « Nous faisons partie des 5 zones d’activités retenues dans le cadre du dispositif D²Parc, qui doit nous emmener vers la certification Iso 14001. C'est donc primordial que toutes les entreprises se préoccupent de la rivière de la Giscle, qui traverse notre zone. Certaines entreprises du nautisme ont montré la voie, d'autres ont tout intérêt à suivre ce mouvement car pour le moment elles ont la chance de pouvoir choisir la carotte : les aides de l'Agence de l’eau sont disponibles jusqu'au 31 décembre 2012. Plus tard, elles y seront de toute façon contraintes et les aides ne seront plus là. J'espère aussi convaincre l’ensemble des entreprises de la nécessité de prendre en compte les questions environnementales », souligne Patrick Castelle, président de l'AGP. juillet - septembre 2012 • N°3

entreprises du nautisme ont investi 1,45 M€ avec près d’un million d’euros d’aides de l’Agence de l’eau.

n 2005, les élus consulaires de la CCI du Var s'engageaient à accompagner les professionnels du nautisme du bassin versant de la Giscle dans le cadre du contrat de rivière. « L'idée d'un tel contrat est d'améliorer la qualité des eaux avec tous les acteurs concernés. » Rencontres en porte à porte, enquêtes auprès des professionnels, réunions de sensibilisation, signature d'une convention avec l'Agence de l'eau ont concrétisé cet engagement et convaincu les entrepreneurs à agir. Aujourd'hui, malgré la période économique difficile, cinq entreprises du nautisme – Chantier naval Simons, Technique Yachting, Cap 3, Monaco Marine, Madraco - ont ouvert la voie. Elles sont les premières à avoir réalisé les investissements - plus d'1,45 million d'euros avec près d'un million d'euros de subventions - et à avoir anticipé les évolutions de la réglementation avec l'aide exceptionnelle de l'Agence de l'eau. Les établissements Villanova et OMV devraient prochainement leur emboiter le pas représentant un total de dix sites équipés.

à Toulon, le contrat de baie Depuis 2002, la CCI du Var s'engage pour restaurer la qualité du milieu aquatique, notamment dans le contrat de baie pour l'amélioration de la qualité des eaux de la rade de Toulon. Dans le cadre de ce contrat piloté par TPM, l'opération PRO'Baie a pour objectif de réduire les pollutions non domestiques dispersées dans le milieu naturel. Cette opération doit permettre d'accompagner les entreprises dans leurs obligations réglementaires et leur mise en conformité. Les travaux nécessaires pouvant aller jusqu'à plus de 15.000€, la CCI du Var a choisi de s'impliquer auprès de ses ressortissants, avec le

concours de l'Agence de l'eau, de la Chambre de métiers et de l'artisanat et de l'Afuzi. L'opération se concentre sur la commune de la Garde jusqu'à fin 2012, avant d'être probablement étendue à l'ensemble du territoire de TPM. La CCI du Var contacte toutes les entreprises concernées, les sensibilise, les aide à monter les dossiers de demande de subventions auprès de l'Agence de l'eau (aides disponibles jusqu'au 31 décembre 2012) et leur propose quatre actions collectives pour les aider à gérer leurs déchets dangereux, analyser leurs rejets, stocker leurs déchets et réaliser les travaux d'assainissement.

Pôle RSE • Tél. 04 94 22 37 84 var eco news

vie des entreprises

Textile

présente dans près de 2.000 vitrines de détaillants en france et au-delà, la marque molly bracken recherche désormais à ouvrir sa première boutique en propre à toulon

’histoire de la marque textile Molly Bracken commence en 2007 dans les pages d’un album photos sépia. Dans cet album, des déjeuners sur l’herbe, des événements familiaux, des portraits, des paysages de vacances... Ce sont les souvenirs de Molly Bracken, la grand-mère de Julian Sidonio. Son univers, son style inspirent Catherine Sidonio pour créer sa première collection; son prénom et son nom trouvent une nouvelle jeunesse dans la marque. Auparavant, Catherine et Julian Sidonio ont fait leurs armes dans la fabrication de vêtements sous licence. On leur doit les premières casquettes New York Yankees en France, les vêtements à l’effigie des grandes universités américaines ou du monde du skate board ou du roller. Pendant près de 20 ans, ils ont eu du flair et mené leur barque avec succès.

L'envie de créer des vêtements à leur image

Aujourd'hui, ils ont retrouvé leur liberté, leur goût pour la création et continuent d'exprimer leur vision du prêt-à-porter féminin avec la signature Molly Bracken. Depuis 2009, année au cours de laquelle la marque Molly Bracken a fait ses premiers pas à Paris, les 350 pièces et 130 accessoires réalisés à chaque saison séduisent. « Dans nos ateliers, nous revisitons les classiques en les habillant d'un style romantique. Nous nous inspirons de la fraîcheur, de

l'innocence des photos de David Hamilton. Nos vêtements, féminins et abordables, parlent aux femmes, quels que soient leur âge ou leur style », confesse Catherine Sidonio. La marque plaît aussi aux jeunes filles de 4 à 14 ans, pour lesquelles Catherine et Julian ont récemment lancé Mini Molly.

lly Bracken © Photo Mo

Molly Bracken, La marque en quête d’une vitrine à Toulon

rences. Les us de 450 réfé ères aque saison pl ch à t en - séduisent m in cré ar ,m lian Sidonio en-party, rock rd e ga , qu ty ar Catherine et Ju m er la lib vers sual, 4 à 14 ans à tra lly Bracken – ca aître son univers de Mo jeunes filles de nn s co le s en oi bi m de es dial puis quelqu « Il est primor et filles, et de liquent ainsi : pétents. » i les gens com succès, ils l’exp so ur Le de . ur lly to Mo au r Mini dére fé de i ss au ussir, mais métier pour ré

Molly Bracken www.mollybracken.com – Tél. 04 94 10 25 80

En quête d'un espace de vente

La marque se vend aux quatre coins du monde, elle est présente dans 1.000 boutiques en France et autant à l'étranger. « Nous avons conquis de nombreux pays. Il n’y a qu’en Russie et en Amérique du Sud que nous ne sommes pas distribués », détaille Julian. Des pays restent donc à conquérir. Toutefois, la priorité de la marque est ailleurs puisqu'elle cherche à ouvrir son premier local commercial – doté d'un showroom et d'un espace de vente - dans les prochains mois. « Nous ne sommes pas pressés. Nous avons connu ces dernières années un développement très important – notre effectif est passé de 3 personnes en 2009 à 12 aujourd'hui, 20 en période de collection - et nous ne voulons pas prendre des décisions trop rapidement. Quand l’opportunité se présentera, nous la saisirons », explique Julian. Si l'emplacement n'est pas encore trouvé, le couple fondateur a une certitude : cette première boutique sera installée à Toulon et servira de pilote pour intéresser à terme des candidats à la franchise.

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vie des entreprises Mécénat

Avec Base'Art, 100 entreprises

varoises prennent goût au mécénat

our sa troisième édition, le festival du mécénat et de l’art contemporain, Base’Art, a réuni 100 entreprises varoises et 100 artistes du 1er au 3 juin derniers. Cette année encore, la CCI du Var a renouvelé son implication dans cette manifestation et a soutenu trois artistes, faisant écho à une charte signée en 2005 entre l’ACFCI (Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie) et le Ministère de la Culture et de la Communication pour promouvoir le mécénat culturel auprès des entreprises. Une ambition partagée par l’Union patronale du Var et la Mairie de Fréjus, les organisateurs du festival. Dès 2009, année

Mécénat : la CCI montre la voie La CCI du Var a soutenu trois artistes lors du festival Base’Art. Elle est aussi partenaire du Club Orféo, qui regroupe des entreprises petites ou grandes, à la suite des premiers mécènes ayant vocation à mener un mécénat collectif pour porter encore plus haut l’Opéra de Toulon. Au titre du mécénat culturel, la chambre soutient aussi chaque année des festivals, véritables moteurs de l’attractivité touristique. En 2012, elle s’affiche notamment aux côtés du festival de théâtre In Situ de Carqueiranne, du festival BD de Solliès, des Musicales sur le sable à La Londe, du Théâtre dans la Vigne ou encore du festival de théâtre de Ramatuelle. à travers ses engagements, la CCI du Var souhaite sensibiliser les entreprises varoises à l’importance et l’intérêt du mécénat culturel, qui concerne toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. La loi d’août 2003 relative au mécénat leur offre en effet un dispositif fiscal très attractif et leur permet de choisir la nature de leur engagement.

juillet - septembre 2012 • N°3

sommes choisis, nous échangeons de la première édition, ils ont nos points de vue, nous enrichisvoulu apporter leur contribution sons chaque jour notre relation. au développement du mécénat. Bientôt, un moule permettra de Ils ont également souhaité offrir « Le mécénat aux entrepreneurs l’opportunité est un travail décliner le canard d’Olivia en plusieurs matières – acier, alu, pvc – de se positionner comme de véri- d’image. » et sous différentes apparences », tables partenaires des artistes en détaille Bertrand Luftman. finançant l’exposition. Base’Art donne aussi envie aux Pendant trois jours, les entreprises varoises ont offert aux artistes l’opportu- entrepreneurs de placer les artistes et leur pronité de communiquer, de s’insérer dans le monde motion au cœur de leur communication. Au Clos économique et les organisateurs ont fait la pro- des Roses à Fréjus, le lancement de la manifesmotion d’un mécénat citoyen : « Le mécénat, ce tation Base’Art en 2009 a été à l’origine d’une n’est pas acheter un tableau ou une sculpture véritable politique de mécénat : « Nous avons été quelques millions d'euros. Le mécénat, c'est tout de suite séduits par le projet qui consiste à quand des entreprises soutiennent des artistes, mettre en avant un artiste, et non un mécène », participent à la vie de la cité », souligne Bernard raconte Laurence Barbero, la fille du propriétaire, qui s’occupe de la commercialisation des Lecat, président de la délégation UPV Var-Est. vins et depuis 2009 de faire découvrir et appréBase’Art, l’élément déclencheur cier de nouveaux artistes aux clients et visiteurs d’une politique de mécénat du domaine. Le mécénat et en particulier la participation au Le Clos des Roses met ainsi à disposition sa salle festival Base’Art « doivent être regardés comme de réception pour l’organisation du speed-daune démarche qui s’insère dans la stratégie de ting, soutient à chaque édition des artistes et est communication de l’entreprise. Le mécénat est même devenu une référence locale en termes de un travail d’image qui ne peut se concevoir que galerie d’art. Aujourd’hui, le domaine est parsur une durée relativement longue », rappelle semé de sculptures contemporaines et est une Bernard Lecat. Ainsi, au-delà du coup de foudre entreprise mécène. artistique pour une artiste plasticienne, Olivia « Depuis Base’Art 2009, nous avons accueilli 32 Moelo, et ses canards, Bertrand Luftman, gérant expositions, acheté 19 œuvres dans le cadre de du village Kon Tiki à Ramatuelle, a participé pour notre politique de mécénat. Chaque mois, nous la première fois à Base’Art dans le but d’asseoir sa mettons 1, 2 ou 3 artistes à l'honneur et nous orcommunication et d’offrir une nouvelle mascotte ganisons un vernissage », détaille Laurence Barau Kon Tiki. « Les œuvres d’Olivia correspondent bero. En trois ans, le Clos des Roses a investi plus pile à mon état d’esprit et à ce que je recherchais de 150.000 € dans des œuvres et démontre au pour provoquer la réaction de mes clients, de mes quotidien qu’associer l’image d’une entreprise à salariés et finalement développer le dialogue. Et la création et à l’art contemporain ne peut être en premier lieu le dialogue entre un entrepre- que gratifiant. neur, moi, et une artiste. Depuis que nous nous Base’Art : www.baseart.fr var eco news

vie des entreprises

Formation

Infomode.fr relance l’économie des commerces en proposant de relancer l’économie des commerces à travers un accompagnement personnalisé, le concept d’infomode.fr fonctionne

epuis deux ans, l’entrepreneur hyèrois Régis Zerbib s’appuie sur son expérience de gérant d’une enseigne de prêt-à-porter multimarques, pour développer une offre d’accompagnement au service du développement commercial. En seulement quelques semaines, son guide papier, son site internet associé et son offre d’accompagnement personnalisé séduisent. Le Petit Poucet à Bandol, spécialisé dans la restauration rapide, l’enseigne d’ameublement Histoires de Maisons à Six-Fours-les-plages ont confié leur développement en réseau à Régis Zerbib. « à titre d’exemple, le Petit Poucet a reçu 88 demandes

de partenariats en seulement six semaines et six points de vente sont désormais en cours de signature », souligne Régis Zerbib. L’entrepreneur a aussi signé le développement complet d’une enseigne internationale de prêt-àporter - la marque Cent’s - qui souhaite s’implanter en France sous forme de commerce organisé. Il est enfin intervenu à l’occasion du salon professionnel international du prêt-à-porter, Who’s next, en partenariat avec la fédération nationale de l’habillement. à n’en pas douter, l’offre d’Infomode.fr rencontre son public. Porteurs de projets ou détaillants installés trouvent en effet dans Infomode.fr une réponse à leurs besoins de renforcer leur savoirfaire en management, communication, comptabilité, gestion commerciale, de développer leur affaire en réseau à moindre risque avec le contrat de partenariat commercial sous licence de marque, de tester leurs acquis théoriques

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à travers des outils informatiques. En ancrant son offre dans la réalité, en s’appuyant sur sa propre expérience, Régis Zerbib, entrepreneur autodidacte, est en passe de relever son nouveau challenge. D’ici à deux ans, il espère doubler ses effectifs et compter une trentaine de clients pour un chiffre d’affaires d’1,5 M€.

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Infomode.fr, c’est un guide de 200 pages, des outils de gestion (prévisionnel financier et outil de calcul de stock initial), un centre de formation professionnelle agréé dans les métiers du prêt à porter.

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roso france, Sa maison mère relocalise la production à Hyères C

’est en 1928 que Joseph Rico découvre les qualités musicales des roseaux de Provence et crée sa première gamme d’anches. Depuis, cette petite entreprise a bien grandi, elle occupe une position dominante sur le marché des anches, elle possède et gère des plantations de roseaux, parmi lesquelles Roso France, à Hyères, est la plus importante. étendue sur 53 hectares, cette plantation hyéroise procure au groupe Rico un approvisionnement constant en cannes. Depuis leur rachat en 2004 par le groupe D’Addario & Company, leader mondial des accessoires de musique, la marque Rico et sa filiale de production Roso France relèvent de nouveaux challenges. D'Addario & Company a notamment investi des millions de dollars pour améliorer la qualité des produits Rico et développer de nouveaux outils pour saxophonistes et clarinettistes. Du côté de Roso France, les équipes ont adopté le Lean manufacturing, elles ont gagné en valeur ajoutée et sont désormais engagées dans un projet industriel d'envergure. « à l’heure du rachat, Roso France exploitait des machines vieillissantes et était alors cantonnée à une activité purement agricole : la production de roseaux, qui arrivés à maturité (2 ans) peuvent atteindre près de 8 m de hauteur. Depuis 2007, nous avons adopté les techniques du Lean manufacturing, inspirées du modèle Toyota, pour limiter les étapes de non valeur ajoutée tout au long de notre processus de fabrication », raconte Philippe Weibel, directeur du site.

Relocalisation de la production

Dès lors, « cette stratégie nous a permis de réduire notre niveau de stock et d’augmenter notre capacité financière. Nous avons pu maintenir notre structure de prix et doubler en 2009 nos profits pour un niveau de chiffre d’affaires équivalent. Enfin, nos équipes ont gagné en compétences, en efficacité et finalement trouvé du temps pour réaliser d’autres tâches », ajoute Philippe Weibel. Déployée en temps de crise, cette stratégie a porté ses fruits, elle a ouvert la voie aux investissements pour renforcer l'outil industriel de Roso France et permis la création de nouveaux emplois sur les plantations pour augmenter les capacités de production. « Très récemment, nous avons installé de nouvelles machines automatiques de découpe de tubes. Dès ce printemps, nous avons mis en place l'ensoleillage vertical et d’ici à deux ou trois ans, nous travaillerons sur quatre lignes complètes de production, qui permettront de façonner le talon et d'expédier à l'unité de production Rico en Californie un produit semi-fini. » Séduit par le Lean, Philippe Weibel poursuit l'expérience. Son objectif : industrialiser un maximum de pratiques, améliorer les conditions de travail, gagner en qualité et en réactivité. Pour cela, il continue de former ses équipes, de les impliquer dans le processus de décision, d’améliorer son outil industriel : prochainement, il espère réaliser une couverture pour mettre ses cannes à l'abri, il souhaite aussi offrir une seconde vie énergétique à ses déchets. roso france : www.ricoreeds.com

// CCI à l’appui

« Filiale d’un grand groupe américain, nous avons l’habitude d’avancer seuls. Toutefois, lorsque nous nous sommes engagés dans l’industrialisation de notre process de production, dans la relocalisation de certaines étapes de production à Hyères, nous nous sommes rapprochés de la CCI du Var pour obtenir des conseils, bénéficier d’un réseau d’informations et finalement se sentir moins seuls. »

Minotopia

Christelle et Patrick Mocorréa, issus de la région parisienne, ont tout quitté en 2011 pour devenir chefs d’entreprises et ont choisi le Var pour concrétiser leur projet, baptisé Minotopia. Sur la zone des Playes, ils ont investi un bâtiment de 1.000 m², trouvé avec l’aide de Var Accueil Investisseurs, pour y créer un « royaume dédié aux enfants. » Ouvert en juin 2011, ils ont choisi l’aire toulonnaise pour se lancer car le marché est porteur : «Les chiffres de l’Insee, 220.000 habitants dans un rayon de 12km, dont 50% ont moins de 45 ans, et l’absence de parcs couverts à Toulon ont motivé notre installation. » Ce parc, conçu pour répondre aux besoins des plus jeunes comme de leurs accompagnants, fait référence à l’univers du fantastique et repose sur un fil conducteur pédagogique et l’organisation de jeux et spectacles. «Aux côtés des structures de jeux et de l’offre de restauration, nous avons aménagé une scène pour proposer des animations tout au long de l’année et ainsi favoriser la création de liens entre les enfants. Nous organisons aussi des anniversaires et pouvons accueillir jusqu’à 7 groupes dans des espaces privatifs. » www.minotopia.com

VWorld

Depuis que VWorld a quitté Clermont-Ferrand pour le pôle d’excellence Jean-Louis à Fréjus, les effectifs de cette entreprise sont passés de 2 à 8 personnes. Les associés, ont ainsi relevé une part de leur challenge et sans doute confirmé qu’en s’installant à proximité de Sophia Antipolis, ils apportaient du crédit à leur démarche. Ils ont ainsi trouvé de nouveaux relais pour développer leur entreprise, spécialisée dans le développement, la commercialisation et l’exploitation de leur technologie VWorldTerrain, « une technologie de rendu de terrain en 3D temps réel basée sur un procédé original de calcul procédural et qui a déjà fait ses preuves dans des domaines très variés: les jeux vidéo pour la création de mondes virtuels, le multimédia et l’éducation, les secteurs aéronautique et aérospatial pour des simulateurs de vol ou systèmes GPS, l’urbanisme, le tourisme, l’architecture ou l’environnement via la création d’outils d’aide à la décision ou de maquettes en 3D. » VWorld a également mis au point la plateforme ViewTerra, dont l’ambition est de rendre la 3D accessible à tous. www.vworld.fr

Sonema

Leader dans le domaine des réseaux satellitaires auprès des grands comptes, présent dans 36 pays avec plus de 450 installations, le groupe monégasque Sonema a implanté en 2010 de nouvelles paraboles au pôle d’excellence Jean-Louis de Fréjus, un site à la fois proche de Monaco et bénéficiant de conditions favorables pour viser les satellites positionnés sur l’Equateur. Sonema a investi 4 millions d’euros pour le terrain, le bâtiment et le matériel de très haute technologie. Avec cette implantation, une partie des clients de la Sonema ont pu être transférés sur Fréjus pour répartir la charge, des emplois ont été créés et de nouveaux investissements sont déjà programmés. www.sonema.com

Var accueil investisseurs • Tél. 04 94 22 80 06 • vai@var.cci.fr • www.var-invest.com

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ils ont choisi le var...

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Tourisme

algré une conjoncture économique défavorable, les perspectives 2012 pour les professionnels du tourisme varois sont plutôt bien orientées. « Il faut se féliciter de l’attractivité du département, qui reste une destination phare de la région et l’été 2012 semble bien orienté avec des niveaux de réservation satisfaisants, voire en progression au cœur de la saison », souligne Jean-Pierre Serra, président de Var Tourisme. La dernière note de conjoncture réalisée par Var tourisme montre d’ailleurs que 7 professionnels varois sur 10 considèrent que l’été 2012 sera un bon cru pour leur établissement. Un sentiment partagé par Jean-Pierre Ghiribelli, le président de l’Umih 83, qui compte 1.800 adhérents, pour la plupart optimistes : « Si les premiers jours de juillet, les réservations sont encore un peu faibles, pour les semaines suivantes, nous avons un excellent taux de réservations fermes. » Seule ombre à ce tableau idyllique : tous les professionnels ne crient pas victoire, et certains ont un sentiment très mitigé : « le tourisme d’affaires, qui est celui qui nous allonge la saison, est particulièrement touché », souligne Laurence Cananzi. En plus, « les clients seront là, mais ils feront attention à leur budget », selon Jean-Pierre Ghiribelli.

Un bel été en perspective un label environnemental reconnu (Clef verte, écolabel européen, Green globe) et ainsi de renforcer leur attractivité », rappelle Laurence Cananzi. Actualité oblige, la CCI du Var, en partenariat avec l’Umih, s’est également mobilisée pour informer les professionnels de la réforme du classement des hébergements touristiques, leur apporter des conseils, leur rappeler la date butoir du 23 juillet pour s’enregistrer auprès d’Atout France. « Dans le Var, premier département touristique après Paris, le classement est un outil incontournable de la stratégie commerciale des établissements de tourisme. Nous avons souhaité les accompagner pour se positionner dans la catégorie qui leur correspond le mieux », explique Laurence Cananzi. Var tourisme : www.visitvar.fr | Umih 83 : www.Umih83.fr Unité tourisme • Tél. 04 98 11 41 48

Des efforts récompensés

Malgré tout, les professionnels du tourisme et les institutionnels varois ont le sourire, car ils voient leurs efforts récompensés. « Nous ressentons que dans le département, professionnels, politiques et institutionnels travaillent ensemble, regardent tous dans la même direction », confie JeanPierre Ghiribelli. Grâce à cette convergence de vues, le Var est devenu aux yeux des touristes une destination riche : « Mer, montagne, festivals, terroir… Notre offre est diversifiée, attractive et de qualité et désormais, non seulement, les flux du littoral irriguent notre arrière pays, mais en plus nous avons étendu la saison », constate Jean-Pierre Serra. Même si la météo joue encore quelques fois les trouble-fête, les professionprofessionnels nels du tourisme ont réussi à fidéliser une clientèle varois sur 10 locale et plus lointaine. Et, pour cela, ils sont de plus considèrent en plus nombreux à moderniser leurs établissements, que l’été 2012 à anticiper les attentes des consommateurs, à prendre sera un bon cru le virage de l’environnement. « à l’Umih, nous formons les professionnels pour que cette industrie du troisième millénaire se professionnalise et continue d’évoluer dans de bonnes conditions », explique Jean-Pierre Ghiribelli. Du côté de la CCI du Var, l’obtention de la marque qualité tourisme est le cheval de bataille de la présidente de la commission tourisme, Laurence Cananzi, faisant du Var un département pionnier de cette démarche en France. Hôtels, campings, résidences de tourisme et depuis cette année, plages-restaurants sont de plus en plus nombreux, à s’engager pour décrocher cette marque. « Le Var est aussi le premier département de la région à avoir lancé le programme environnemental Itinéraire Eco 3, qui permet aux établissements d’obtenir

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industrie

’entreprise Gai France (18 personnes, CA : 8,2 M€), présente dans le Var depuis 1985 et devenue en quelques années un leader incontesté dans la distribution de matériels d’embouteillage et d’étiquetage pour les domaines vinicoles, inaugurait son nouveau siège social au Cannet-des-Maures. Ce déménagement était devenu indispensable : « Depuis 2009, nous avons doublé notre chiffre d’affaires, nécessitant un stock plus important mais aussi l’accueil de nouveaux personnels », explique le directeur Fabrice Plançon. Cette croissance s’appuie sur la notoriété de la maison mère située en Italie, qui fabrique des machines capables de traiter 500 à 15.000 bouteilles par heure du rinçage de la bouteille jusqu’à l’étiquetage, voire même de la dé-palettisation à la mise en cartons et la palettisation robotique. Le développement s’appuie aussi sur un réseau gemy:Mise en page 1 06/06/12 14:22 Page1 dynamique d’une vingtaine de distributeurs exclusifs présents dans les principales régions

viticoles françaises. Gai France est aussi présente sur les marchés francophones - Maghreb, Québec, Dom Tom – et quelques marchés lointains – égypte, Liban, Afrique du Sud, Sénégal, Madagascar, Pérou, Éthiopie ou Thaïlande - par l’intermédiaire d’œnologues français expatriés. Gai France, qui pèse à hauteur de 20% du chiffre d’affaires de sa maison mère, compte plus de 4.000 clients équipés en France. Ils sont issus du secteur vinicole, mais aussi de tous les secteurs agro liquides : huiles d’olives, liqueurs, alcools, cidres, bières…

Des services à valeur ajoutée

La construction de ce nouveau siège social permettra aussi d’accompagner dans les meilleures conditions le développement de la société en apportant services et réactivité. Gai France a ainsi automatisé le stockage des pièces détachées dans des magasins verticaux, amélioré sa réactivité et la performance de son

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Gai France inaugure son nouveau siège social L

SAV, mis en place un showroom avec démonstration d’une ligne de fonctionnement, transformé son atelier et intégré de nouveaux matériels pour accompagner l’évolution du marché vers la conception de lignes d’embouteillage complètes. Gai France s’est enfin dotée d’un nouvel espace pour mettre en place une démarche de formation des acteurs de la filière sur les technologies de l'embouteillage et du conditionnement : concessionnaires, commerciaux, winemakers, maîtres de chai, chefs de ligne, opérateurs, chefs d'entreprise, techniciens...

Gai France : www.gaifrance.fr - Tél. 04.94.50.08.40

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Quelles

Var ?

Pôle mer

Paca

pour le

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ment exprimés portent sur la QSE (Qualité, sécurité, environnement), la veille technologique, concurrentielle ou marché et le maintien de l’activité face à la crise. Les dirigeants ont aussi un besoin de se rencontrer pour sortir de l’isolement et développer des synergies. » Enfin, les chefs d’entreprises industrielles rencontrent des difficultés pour embaucher et avancent Créer une dynamique de succès différentes raisons : l’industrie a conservé une image Le département du Var n’est pas resté à l’écart de passéiste, certains profils de poste ne correspondent cette politique nationale. « Nous disposons en effet à aucune formation locale, le coût du logement d’atouts exceptionnels pour accueillir de l’industrie devient une contrainte de plus en plus prégnante, et lui offrir une vraie place », souligne Patrick Rol- notamment lorsqu’il s’agit de recruter des candidats land, président de la commission industrie de la CCI hors région. du Var. Dès lors, pour cerner les besoins réels des Forte de ces résultats, la CCI du Var entend agir. entreprises industrielles varoises, une enquête a été « Nous avons des ambitions fortes pour l’industrie, nous avons des atouts à faire valoir. réalisée par la commission industrie Il nous reste à créer une dynamique de la CCI du Var*. Elle révèle que 4/5e des entreprises « Nous avons des ambi- de succès autour de notre industrie du panel sont indépendantes de tions fortes pour l’indus- actuelle et à venir. Il faut tirer parti de grands groupes et que 70% d’entre trie, nous avons des atouts nos équipements, accompagner nos elles comptent moins de 10 salariés. à faire valoir. Il nous reste industriels, leur fournir les clés pour Malgré la conjoncture, les PMI de à créer une dynamique de développer de la valeur ajoutée, renotre département sont 63% à avoir succès autour de notre donner goût aux jeunes d’intégrer un enregistré les dernières années un industrie actuelle et à métier industriel... Nous devons endosser un rôle moteur chiffre d’affaires stable ou en hausse, venir. » et développer l’acceptation sociétale mais pour 61% d’entre elles, la visibide l’industrie à tous les niveaux », exlité plafonne à un mois et 40% des diplique Patrick Rolland. rigeants se disent pessimistes concernant l’avenir de leur entreprise. Ce constat dressé, les industriels n’ont majoritairement pas de projets Une industrie de clusters d’investissements majeurs dans le court terme, mais Espaces d’accueil, infrastructures de communication, expriment des besoins identifiés pour leur permettre main d’œuvre qualifiée, logements pour actifs sont de rester compétitifs : « Les besoins les plus fréquem- indispensables au développement d’une industrie. lors que le redressement industriel de la France est devenu une cause nationale, les CCI de France se sont engagées à œuvrer collectivement pour soutenir leurs territoires, notamment par le développement des réseaux d’entreprises, des pôles de compétitivité, des clusters qui constituent un excellent levier pour dynamiser le tissu économique.

le redressement industriel de la france est sur toutes les lèvres. dans le département, la présence de clusters, de grands donneurs d’ordre, de leaders européens ou mondiaux, d’espaces pour entreprendre constitue une force pour l’industrie varoise. pour lui permettre de prendre son plein essor, il faut créer les conditions de sa compétitivité et développer son acceptation sociétale à tous les niveaux

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Le regroupement des industriels l’est tout autant et le Var connaît, dans ce contexte, une dynamique de clusters parmi les plus importantes de France. On a ainsi pu assister à l’émergence et la labellisation de grappes d’entreprises dans l’horticulture (Florisud Var Méditerranée), le nautisme (Riviera yachting network) ou la transformation des profilés aluminium (Carma Profil’Alu). Le département héberge des Pôles régionaux d’innovation et de développement économique solidaire - réseaux d’entreprises labellisés et soutenus par la région Paca ayant des objectifs communs et des projets coopératifs - liés à l’art de vivre provençal ou à la grande plaisance. Le Var a aussi la chance d’avoir sur son territoire le Pôle mer Paca, à vocation mondiale. Enfin, six grandes filières, à « le Var recèle d’atouts dominante industrielle ont pour conforter et ren- été identifiées - agroaliforcer les filières éco- mentaire, défense/sûreté, nomiques à haut poten- économie maritime, énertiel et développer une gies nouvelles, santé/bienindustrie compétitive. » être, sports mécaniques – et reposent bien souvent sur la présence de leaders européens, voire mondiaux sur le territoire et de grands donneurs d’ordre au premier rang desquels figure l’armée. Dans tous ces secteurs, pour la plupart liés à l’histoire industrielle du département, le Var recèle d’atouts pour conforter et renforcer les filières économiques à haut potentiel et développer une industrie compétitive. De nouveaux secteurs méritent aussi d’être explorés parce qu’ils connaitront demain un développement important. Dans le secteur des nouveaux métiers de l’environnement, « nous devons notamment jouer la carte de l’ensoleillement – le Var est le département le plus ensoleillé de France – et promouvoir l’émergence sur notre territoire de technologies liées aux énergies renouvelables photovoltaïques. À nous aussi d’être prometteurs sur le développement des nanotechnologies. » Enfin, le BTP et la construction, secteurs de poids dans le département - 67% des entreprises industrielles, hors DCNS et 58% des effectifs industriels - resteront des moteurs économiques qui comptent en raison d’une évolution démographique significative (plus de 25.000 habitants par an sont annoncés pour les 10 prochaines années). « Nous devons dès lors aider ces métiers à évoluer, à se former aux nouvelles normes liées à la réduction des coûts de l’énergie dans l’habitat. Le bouleversement dans ce secteur, s’il est bien accompagné, peut offrir de belles opportunités en termes d’emplois. » *L’enquête s’est déroulée en deux temps. Un questionnaire a été

envoyé à 1.033 industrielles.14:23 Un groupe d’industriels, omsudbon:Mise en entreprises page 1 06/06/12 Page1

le plus représentatif possible des diverses activités et tailles d’entreprises de la cible initiale, a ensuite été réuni pour approfondir de manière qualitative les résultats observés.

madeleine jauffret présidente de l’union des industries et métiers de la

métallurgie du var.

interview

« L’industrie a de l’avenir » Quelles sont vos ambitions pour l’industrie varoise ? Je ne vous cache pas que c’est un exercice difficile aujourd’hui de parler de l’industrie dans notre département. Même si je suis une convaincue, nous sommes en pleine période de crise et d’attentisme, et nos représentants ont tendance à oublier trop vite ce que représente l’industrie. Certes, elle est en perte de vitesse, mais elle relève aussi de nouveaux défis pour s’adapter au monde d’aujourd’hui. L’industrie, ce n’est plus celle de Zola, l’environnement s’est amélioré, le parc machine a été automatisé, la prévention et la sécurité sont devenues des priorités pour nos entreprises. Si nous voulons que notre industrie redore son blason, il faut à tout prix redevenir compétitifs, et surtout démontrer que cela peut être un secteur attractif pour nos jeunes en développant de nouvelles technologies, en misant sur l’innovation, en développant des zones d’accueil. Nous devons aujourd’hui passer le message que l’industrie a de l’avenir. Comme j’ai souvent l’habitude de le dire et de le répéter, les services, le médical, l’agroalimentaire, etc. ne pourraient pas exister sans l’industrie.

Et localement, quels sont les secteurs industriels d’avenir ?

Localement le secteur Toulon-La Seyne-La Garde reste particulièrement dynamique sur le plan industriel grâce à l’activité navale liée à DCNS, grâce à la présence de la Marine nationale, mais aussi à l’industrie du nautisme qui est en plein développement. Je suis d’ailleurs persuadée que la crise passée, il y aura un grand boom dans notre région : les budgets pourront alors être redistribués. En particulier, la Marine pourra mettre en œuvre de belles techniques, dont elle se passe aujourd’hui et permettra alors à notre industrie de se développer. Le Pôle mer Paca sera aussi une vitrine pour l’industrie maritime varoise de demain. Je suis convaincue que certains de leurs projets, comme le navire du futur ou les éoliennes flottantes en mer, sont de futurs viviers d’emplois pour notre industrie. Le développement durable offre également des opportunités de développement. D’ailleurs, une entreprise comme les CNIM a choisi d’investir dans ces métiers et, à ce jour, elle réussit bien. Enfin, l’industrie des sports mécaniques, emmenée depuis plusieurs années par des entreprises comme Oreca et une infrastructure comme le Circuit du Castellet, aurait pu connaître un essor important avec l’arrivée du Grand Prix de F1.

Quels sont aujourd’hui les avantages de l’industrie varoise ?

L’industrie varoise est constituée de TPE qui maintiennent et créent des emplois. Quand l’activité baisse, nos entreprises s’adaptent, nous conservons notre personnel parce qu’il est précieux et nous conservons dès lors un avantage compétitif sur d’autres industries, plus importantes en taille. En plus, nous avons la chance dans ce département d’être défendus par nos politiques, d’avoir leur soutien. Il faut désormais tout faire pour que ces forces se transforment en atout de compétitivité pour que l’industrie varoise brille à nouveau en France et à l’international.

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Les industries de l’Art de vivre

L’art de vivre l’expérience

Dans un contexte de globalisation de l’économie, le consommateur d’aujourd’hui veut connaître l’origine, la composition, les valeurs et l’histoire attachées à l’entreprise qui produit, la beauté de ses lieux, les hommes et l’éthique afin d’identifier les caractères d’authenticité, de traçabilité et de sensorialité. Tout ce qui fait l’art de vivre en Provence constitue un capital immatériel stratégique et précieux pour toutes nos entreprises de l’agroalimentaire, des cosmétiques, des arts de la table, de la décoration, du design, du textile ou de l’industrie du vécu comme l’édition, la production musicale ou audiovisuelle », explique JeanJacques Bréban, Président du Pôle régional "Provence Entreprises de l’Art de vivre". Ce constat est à l’ori-

gine de ce collectif, soutenu par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur dont l’ambition est d’accompagner les entreprises de l’art de vivre dans la mise en œuvre d’une stratégie marketing innovante basée sur l’expérience : « Pour générer des ventes, pour que nos produits soient compétitifs sur les marchés à l’export, pour que nos marques sortent du lot, il faut proposer aux consommateurs de vivre une expérience, capable de susciter une émotion en eux », ajoute Jean-Jacques Bréban.

Une démarche transversale

Le Var, et plus particulièrement le centre Var, constituent une zone particulièrement pertinente de l’art de vivre en Provence. Parce que ce département est viticole et

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agricole, parce qu’il bénéficie d’un environnement préservé, parce que des entrepreneurs font vivre des productions traditionnelles, de la tommette de Salernes aux fleurs coupées du bassin hyérois en passant par les sandales tropéziennes, le Var a une carte à jouer. D’autant que certaines de ses entreprises ont déjà adopté le marketing expérientiel. Ainsi, la Conserverie au Bec Fin a créé autour de sa boutique et de son usine, un univers ouvert aux visiteurs. Des viticulteurs invitent à la dégustation, partagent leurs connaissances, leurs histoires. Les initiatives individuelles existent, mais elles méritent aussi d’être plus abouties et d’être regroupées pour gagner en puissance. La démarche transversale du Pôle des entreprises de l’art de vivre en Provence a dès lors abouti sur la création d'une marque, Cercadis Provence, et de son logo. Elle propose aux entreprises de se rassembler sous une même bannière pour gagner en compétitivité et retrouver une visibilité sur des marchés comme les

États-Unis, le Brésil ou la Chine. « C’est dans l’expérience qu’elles ont à transmettre, que nos industries des saveurs, du bien-être, du cadre de vie ou du vécu, pourront perdurer et maintenir sur notre sol les emplois et la production de richesses. Dès lors, le label que nous avons créé sera apposé sur des produits de qualité, fabriqués en Provence-Alpes-Côte d'Azur par des entreprises au capital social régional », remarque Jean-Jacques Bréban. Prochainement, la communication de ce Pôle consistera notamment en une vitrine virtuelle, l'objectif à terme étant de construire des « contextes de consommation » aux quatre coins du monde, capables de susciter des envies de consommer "Provence".

Pôle régional Provence Entreprises de l’art de vivre : Tél. 04 94 69 61 45

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Les industries de la mer

en mer, se joue l’avenir d’un pan le var héberge deux collectifs d’entreprises régionales, le pôle mer paca et le riviera yachting network. tous deux ont choisi la mer pour avenir et offrent aux entreprises industrielles l’opportunité d’innover ensemble, de conquérir de nouveaux marchés, de créer des emplois, de bâtir les conditions d’une industrie compétitive © Photo Pôle mer Paca

a présence du Pôle mer Paca est une chance pour le Var et, quelques soient les interlocuteurs, les filières industrielles sur lesquelles il travaille arrivent invariablement en tête des industries varoises de demain. Le département héberge aussi le collectif régional, Riviera Yachting network, qui tire vers le haut les entreprises du nautisme, de la réparation et de la maintenance. La communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée a engagé l’édification sur son territoire du Technopôle de la mer, future vitrine du savoir-faire local. Bref, la mer constitue indéniablement l’une des plus belles opportunités de développement industriel dans le département. Que ce soit pour assurer la sécurité maritime, pour offrir une maintenance navale de qualité, pour développer des technologies de pointe ou exploiter les énergies marines renouvelables…

Des collectifs ancrés localement

D’ailleurs, les PME industrielles ne s’y sont pas trompées et sont trois fois plus qu’en 2005 à adhérer à la politique du Pôle mer Paca et à avancer aux côtés de centres de recherche et de

grands groupes. Le Riviera yachting network fédère quant à lui 80 entreprises représentant plus de 2.000 salariés. Chiffres à l’appui, la politique des pôles produit de la valeur ajoutée en accompagnant des projets innovants - 185 projets labellisés et quelques 160 projets financés. Elle développe aussi l’emploi. « Un sondage que nous avons mené auprès d'une centaine de PME membres révèle que de 2008 à 2011, leurs effectifs ont enregistré une progression de 21%», confiait Bernard Sans, président du pôle lors de l’assemblée générale de 2011. « Réunies autour de projets communs, TPE et PME trouvent l'énergie de grandir et voient aussi leur visibilité largement renforcée à tous les niveaux, local, national, international. », ajoute Patrick Baraona, directeur du pôle.

Les marchés d’avenir du Pôle mer Paca

Parmi les nombreux projets financés et accompagnés par le Pôle mer Paca, tous n’auront pas un impact sur l’économie industrielle varoise. Néanmoins, dans certains domaines, le département regorge d’atouts historiques et géographiques et

compte des entreprises engagées dans l’innovation, des leaders et des grands donneurs d’ordre… Ainsi, « les marchés de la protection maritime constituent des cibles à fort potentiel pour de multiples acteurs. Qu’ils s’agissent d’entreprises leaders comme DCNS, Thales, EADS ou un certain nombre de PME varoises, elles ont des technologies ou un savoir-faire maitrisés et reconnus ou ont l’opportunité de décliner des technologies militaires vers des applications civiles », confie Patrick Baraona. Dans un autre domaine, le Var et en particulier l’Île du Levant pourraient à terme devenir incontournables. Ils ont en effet été choisis pour accueillir le projet Abyssea, qui réunit le pôle, la Caisse des dépôts et consignations et des PME. Il vise la création et la gestion d’un centre d'expertise et d'essais en mer profonde. Ce centre adresse notamment le marché mondial des acteurs de l'offshore pétrolier et gazier, pour leur permettre de qualifier leurs équipements et procédures d'exploitation et d'exploration du milieu sous-marin à des coûts abordables. « Mais nous sommes convaincus qu'un tel outil générera

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entier de l’industrie varoise aussi des demandes d'essais qui n'étaient jusqu'à ce jour pas exprimées, il relancera l’innovation sur un secteur figé depuis plusieurs années et servira aussi les PME et TPE du secteur, qui souhaitent démontrer la crédibilité de leurs innovations. » Aujourd’hui, Abyssea n’en est encore qu’au stade de projet, mais Patrick Baraona précise que l’ensemble des financements ont aujourd’hui été trouvés et deux nouvelles PME varoises - Baumier, Oceanide - ont même rejoint le projet. Avant même de voir le jour, Abyssea est promis à une croissance d’activité exponentielle et permettra en plus la valorisation des compétences d’un autre secteur, bien implanté sur le territoire: les activités sous-marines en grande profondeur. Le département et plus largement la région hébergent en effet un tissu historique de leaders mondialement reconnus, des PME innovantes et un réseau de centres de recherche. De manière plus indirecte, le tissu industriel varois peut aussi trouver des pistes de développement dans les énergies marines renouvelables. « Si les ressources ne sont pas sur nos côtes, des membres du pôle développent de l'éolien offshore flottant et deux projets portant sur la maintenance des éoliennes en mer, dont l'un d'eux est porté par les CNIM, ont été labellisés. En outre, une filière en Méditerranée est actuellement en gestation. » « Nos Enfin, la culture des algues et microalgues pour les entreprises biocarburants et la cosmétique et la poursuite des varoises ont recherches pour faire émerger une aquaculture développé un savoir-faire durable offrent aussi de belles perspectives. Des important start-up sont engagées dans cette voie et le terridans la toire bénéficie dans ce domaine de l’expertise R&D maintenance de ses laboratoires, parmi lesquels l’Ifremer, l’INRA, navale, le CEA, l’Université du Sud Toulon Var, ou encore qu’elles adaptent de l’Institut Océanographique Paul Ricard. Le terriplus en plus toire aura bientôt son Institut d’Excellence pour des à la grande Énergies Décarbonées (IEED) dédié à la valorisation plaisance. » des microalgues, notamment en faveur des biocarburants dits de 3e génération. « Labellisé par le pôle et retenu par l’état dans le cadre du programme des investissements d’avenir, l’IEED Green Stars fonctionnera comme un accélérateur pour des projets porteurs de rupture technologique », explique Patrick Baraona.

L’industrie navale comme une évidence

Les industries liées à la mer offrent de nouvelles opportunités de croissance aux industriels varois. Mais s’il est un domaine dans lequel le Var a une vraie carte à jouer, c’est bien l’industrie navale, le département comptant des compétences et des entreprises au savoir-faire reconnu en matière de maintenance et de fourniture d'équipements. Si les chantiers de construction navale ont disparu du paysage économique, le Pôle mer Paca est convaincu que les entreprises des Bouches-du-Rhône et du Var ont les atouts pour mettre au point le navire du futur, devenu un enjeu national avec la création de deux instances - le Conseil d'orientation de la recherche, de l'innovation en construction et activité navale, le Comité stratégique de la filière navale - dont l'objectif est d’une part de définir la politique nationale de R&D dans le naval et d’autre part de rendre compétitives nos entreprises. « Le pôle est partie prenante de ces structures et y endosse un rôle de porte parole de ses industriels adhérents », souligne Patrick Baraona. Côté maintenance et réparation navale, le port de Toulon héberge un pôle important de maintenance militaire et la majeure partie de la flotte française... « Du coup, nos entreprises varoises ont développé un savoir-faire important dans la maintenance navale, qu’elles adaptent de plus en plus à la grande plaisance », selon Patrick Baraona. Dans un climat économique pourtant difficile, ces entreprises continuent d’innover et d’investir, sous l’impulsion du

Pôle mer Paca, mais aussi du Riviera yachting network, présidé par Laurent Falaize : « Malgré la crise, nous voulons continuer d’y croire, d’autant que différents signes nous donnent l’envie d’espérer. Sur le parc d’activités marines de Saint-Mandrier, l’arrivée de Couach est toujours et plus que jamais à l’ordre du jour et une date – fin 2013 – est désormais avancée. Le futur port de Saint-Raphaël, dont la première pierre a été posée, est dimensionné pour permettre l’accueil de yachts avec 18 places pour des navires de 30 mètres. La délégation de service public pour la réalisation du port de La Seyne-surMer a été relancée. » Au-delà des signes, les entreprises du Riviera yachting network sont engagées dans une politique d’innovation permanente pour conserver leur place sur un marché dominé par une bataille des prix. « Le coût de la main d’œuvre étant incompressible, nous nous renforçons en nous rapprochant de pays hier concurrents, nous travaillons sur la valorisation de nos process, nous faisons entendre notre voix pour obtenir des places de port et des structures d’accueil. Enfin, nous travaillons à la revalorisation de l’attractivité de notre territoire en nous rapprochant de structures hôtelières et touristiques. Convaincus que le chiffre en bas d’un devis ne suffit plus, nous voulons montrer à nos clients et prospects que s’ils choisissent nos chantiers, nous pouvons leur apporter une large palette de services, capables de rendre leur séjour dans le Var agréable », explique Laurent Falaize. Aujourd’hui, l’industrie navale a des retombées directes pour les nombreuses entreprises du secteur, elle a aussi des retombées indirectes pour le tourisme, les commerces, les services.

cci décodée

Proximité

Zones d’activités, L’union des entreprises fait leur force dans le cadre de ses missions de développement et d’animation économique territoriale, la cci du var fait émerger les attentes des chefs d’entreprises sur leur territoire et en particulier sur les parcs d’activités varois. consciente des enjeux de la mise en relation des dirigeants d’entreprises, elle facilite leur mise en réseau par la création de regroupements de chefs d’entreprises et apporte aux collectivités locales, par une connaissance fine des économies territoriales, des outils d’aide à la décision sur les parcs d’activités

sieurs associations d’entreprises sur le territoire varois, permettant aux chefs d’entreprises de parler d’une seule voix, d’être écoutés, de trouver des réponses à leurs attentes. « Il y a cinq ans, partant du constat qu’individuellement, on ne représente rien, nous avons créé à Saint-Maximin l’Association pour le développement du parc d'activités du chemin d’Aix (Adepaca). Notre objectif : accélérer la résolution des problèmes et faciliter le dialogue avec nos élus. D’une quinzaine d’entrepreneurs au départ, nous sommes aujourd’hui 100, ce qui légitime et donne du poids à notre association. En cinq années, nous nous sommes dotés d’une signalétique, de parkings, de trottoirs… Le parc a retrouvé une nouvelle jeunesse, les entreprises ont retrouvé un outil beaucoup plus performant. Nous avons réussi à créer une dynamique, à mobiliser le plus grand nombre pour accroitre la notoriété de notre zone, et très récemment pour fêter le temps d’un week-end les trente ans de notre parc », raconte Gilbert Chiaroni, président de l'association Adepaca à Saint-Maximin. Sur l’ensemble des espaces d’activités, ces enquêtes de tendances et d’opinions, dites « méassociations, téo », révèlent des préoccupations communes positionnées à beaucoup de zones : traitement et évacuation sur les zones d’activités des eaux pluviales, sécurité des biens et des les plus personnes, prévention et gestion des risques, importantes du départesignalétique, accessibilité, stationnement, ges- ment, et quelques fois tion des déchets, accès au réseau Internet pour sur plusieurs zones à la les zones les plus éloignées… Dès lors qu’une fois. association d’entreprises existe, une même dynamique se créée : les dossiers avancent parcs plus vite, les collectivités ont un interlocuteur d’activités identifié, les projets émergent, du lien se crée structurés et zones entre les chefs d’entreprises d’une même zone, d’activités mais aussi entre les territoires, par l’interméspontanées référencés diaire de la CCI du Var. « Lorsqu’une zone est dans le département. représentée, nous pouvons faciliter le partage d’expériences, provoquer les rencontres entre associations. Les plus récentes sont d’ailleurs souvent invitées à rencontrer les responsables d’associations implantées de longue date, comme le Groupement des entreprises du Plateau de Signes, l’Afuzi ou l’Adeto pour l’Est et l’Ouest de Toulon. Ces échanges sont pédagogiques à la fois pour les chefs d’entreprises et les collectivités, et donnent l’envie aux plus jeunes d’aller plus loin, de se fixer des objectifs ambitieux », ajoute Jacques Verdino.

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Une vingtaine de chefs d'entreprises de la zone de l'Estagnol ont répondu à l'invitation de la CCI du Var, lors de la restitution des résultats de l'enquête sur leurs besoins et remarques.

a zone du Fray Redon à Rocbaron, les zones de Saint-Martin, Gavarry ou l’Estagnol à Hyères et La Crau, se sont récemment dotées d’une association d’entreprises. Ces démarches collectives fleurissent sur le territoire départemental, sous l’impulsion de la CCI du Var, en partenariat avec les collectivités locales. « Dans le cadre de nos missions de proximité, nous réalisons des recensements des entreprises sur les différentes zones d’activités du territoire. Ces opérations répondent à un double objectif de connaissance globale et d’analyse comparative de ces espaces. Elles permettent d’identifier les attentes des chefs d’entreprises par l’intermédiaire de contacts individualisés sur le terrain. Elles nous permettent également de recenser le foncier et les locaux d’activités disponibles », explique Jacques Verdino, conseiller territorial du bassin Est de Toulon.

Quand l’union fait la force

La mécanique est désormais bien rodée et a permis l’émergence de plujuillet - septembre 2012 • N°3

Essaimer sur tout le Var

Au cœur des plus grandes zones du département, le regroupement collectif fait désormais partie du paysage économique. à Brignoles (Nicopolis Avenir), à Signes (Geps), à Toulon (Afuzi et Adeto), à Grimaud (association du Grand Pont), à Fréjus (Capitou et la Palud) ou à Saint-Raphaël (Epsilon), les chefs d’entreprises réunis ont renforcé l’attractivité de leurs zones selon leurs objectfis et plans d’actions. Ils mutualisent leurs achats, trouvent des solutions communes à leurs déchets, améliorent l’accessibilité et le cadre de vie, préparent leur avenir avec les élus, participent à des opérations collectives à l’image de D²Parc, Indus’trions ou Signes 2030, créent des événements… Tout cela, avec l’accompagnement et l’expertise de la CCI du Var. var eco news

cci décodée

Sur la commune d’Hyères et alentours, les zones d’entreprises devenaient pour la plupart vieillissantes. Nous avions aussi constaté à l’époque que les entrepreneurs de ces zones ne se connaissaient pas, n’échangeaient pas. Nous avons donc décidé d’initier leur regroupement et ainsi apporté une réponse aux besoins des collectivités d’avoir un seul interlocuteur, bien identifié. Sur les zones du Palyvestre, de Saint-Martin à Hyères jacques verdino et celles de La Crau, dont bientôt l’Estagnol, conseiller territorial une démarche collective est née. Aujourd’hui, de la cci du var les entrepreneurs se rencontrent, discutent, avancent dans la même direction et Toulon Provence Méditerranée, qui a entamé une requalification globale de ses zones d’activités, travaille avec un interlocuteur identifié. Les discussions sont positives et toutes les parties y à l’initiative de la CCI du Var, les entreprises de la ZAC de Gavarry se sont regroupées en décembre 2011 au sein de l’association des entreprises de la Plaine de la Crau du Var. En l’espace de quelques mois, les premiers résultats de cette démarche collective sont déjà visibles. Ce regroupement a d’abord permis de nous connaître, de créer une solidarité et de constater des avan-

cées sur des dossiers prioritaires, notamment la sécurité routière et la gestion des déchets. Ainsi, un sens de circulation, des zones de non stationnement, une signalétique ont été mis en place. Pour la gestion de nos déchets, nous avons noué un dialogue constructif avec Toulon Provence Méditerranée et chaque entreprise a désormais un container pour le tri sélectif et

Indéniablement, l’union fait la force et l’émulation. Dès lors, la CCI du Var poursuit les recensements et enquêtes. Sur le territoire de la communauté de communes Pays Mer Estérel, les 13 parcs d’activités sont, en ce moment même, passés au peigne fin par les équipes terrain de la CCI du Var. En Cœur du Var, une enquête dont les résultats ont été restitués très récemment, a révélé les préoccupations des chefs d’entreprises et une première association sur ce secteur devrait prochainement voir le jour au Cannet des Maures sur le Parc d’activités de la Gueiranne. En Pays de Fayence, une enquête, réalisée en 2010 en partenariat avec la direction départementale des territoires et de la mer du Var, a permis de mieux comprendre la structure des différents espaces d’activités, d’enrichir l’information statistique et de repérer les principaux enjeux de cet espace. L’enquête a aussi ouvert la voie

gagnent. Les besoins prioritaires trouvent des solutions – éclairage, signalétique, mise en sécurité des voies de circulation – et de nouveaux souhaits émergent, notamment au contact d’associations plus anciennes. Les informations circulent mieux aussi. Ainsi, les entreprises de Saint-Martin ont pris connaissance des travaux nocturnes sur la route départementale ; suite à une recrudescence des vols, l’association a obtenu de TPM un renforcement des patrouilles de sécurité ; alors que la ZA de Saint-Martin va être agrandie, il est ressorti des enquêtes que bon nombre d’entreprises déjà installées avaient besoin de s’étendre. » « Fortes de ces premiers résultats, les associations hyéroises ont décidé d’aller encore plus loin. Onze groupements professionnels – associations d’entreprises, associations de commerçants, professionnels du nautisme - ont en effet décidé de se fédérer, sous l’impulsion de la CCI du Var. Leurs difficultés peuvent être les mêmes, et lorsqu’ils se connaissent, ils peuvent dès lors trouver des solutions communes. Ils peuvent aussi mutualiser leurs actions, leurs achats, se coordonner. L’union fait la force, elle fait aussi la visibilité. » les ordures ménagères. Enfin, cette démarche collective renforce la valeur foncière de nos entreprises. à travers l’association, les entrepreneurs retrouvent espoir, ils font bouger les lignes ensemble. Ils espèrent prochainement être encore plus nombreux, et ainsi démultiplier les idées collectives puisque les zones de l’Estagnol et du Chemin long pourraient bien les rejoindre. »

Rencontres à l’Est de Toulon

laurent falaize

président de l’association de la plaine de la crau du var

d’une réflexion approfondie sur le modèle de développement économique en cours et a incité à une réflexion intercommunale sur le devenir des espaces d’activités actuels et les évolutions souhaitées pour ce territoire. « Nos enquêtes favorisent le regroupement. Elles alimentent aussi notre système d’information géographique en temps réel, nous offrant l’opportunité d’avoir une connaissance économique précise de notre territoire et de nourrir les réflexions au niveau des SCoT (schéma de cohérence territoriale), et notamment lorsqu’il s’agit de discuter de l’avenir de nouvelles zones d’activités », souligne Jacques Verdino. Direction Appui au Territoire • Tél. 04 98 11 41 54

PUBLI PUBLIrédactionnel rédactionnel

le Le d’écoquartier de roQuebruneroquebrunele projet projet d’ecoQuartier d’ecoQuartier de roQuebrunecap-Martin cap-martin récompensé l’état. cap-Martin récoMpense récoMpense par par l’etat. l’etat. CAP CAPAZUR, AZUR,l’EcoQuartier l’EcoQuartierde de Roquebrune-Cap-Martin Roquebrune-Cap-Martinprimé primé!!

Le Le palmarès palmarès EcoQuartier EcoQuartier 2011 2011 du du Ministère Ministère de del’Écologie, l’Écologie,du duDéveloppement Développementdurable, durable,des des Transports Transports et et du du Logement Logement aa récompensé récompensé lele 30 30 novembre novembre dernier dernier 24 24 projets projets sur sur l’enl’ensemble sembledu duterritoire territoirenational nationalsur sur393 393dossiers dossiers déposés. déposés.Parmi Parmieux, eux,l’EcoQuartier l’EcoQuartierCAP CAPAZUR AZUR de de Roquebrune-Cap-Martin, Roquebrune-Cap-Martin, lauréat lauréat du du prix prix ««Performances Performancesécologiques écologiques»»dans danslalacatégocatégorie rieInnovation. Innovation.

Le Leconcours concourslancé lancépar parlalaCommunauté Communautéd’d’AAggglomération glomération de de lala Riviera Riviera Française Française (CARF) (CARF) en en concertation concertation avec avec l’EPF l’EPF PACA PACA visait visait àà initier initierune unedémarche démarchede deprojet projeturbain. urbain.BouBouygues ygues Immobilier, Immobilier, lauréat lauréat de de ce ce concours concours avec avec lele cabinet cabinet ABC ABC Architecte Architecte et et lele bailbailleur leursocial socialHabitat Habitat06 06aaréalisé réalisécoproduit coproduitce ce projet projet ambitieux ambitieux en en respectant respectant les les objectifs objectifs suivants suivants: : développement développement durable, durable, mixité mixité sociale, mobilité en mode doux sociale, mobilité en mode douxou ouen entranstransport portcollectif, collectif,tout touten enfaisant faisantémerger émergersur surlele

site site une une nouvelle nouvelle programmation programmation urbaine urbaine ère phase de 100 logements composée composée en en 11ère phase de 100 logements sociaux, sociaux,79 79logements logementslibres, libres,30 30logements logementsàà prix prixmaîtrisés, maîtrisés,70 70logements logementsen enrésidence résidencede de tourisme, tourisme,des desbureaux bureauxet etune unecrèche. crèche.

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portrait

Pour le compte de la Mairie des Arcs-sur-Argens, Nicolas Estellin et Maxime Lubrano ont réalisé en 2012 une fresque communicante à proximité de la gare SNCF des Arcs-sur-Argens, «véritable vitrine de la ville à l’attention des voyageurs.»

Les clés d’une création réussie

Nicolas Estellin et Maxime Lubrano, La com’ en grand ! I

ls se sont connus sur les bancs de l’école, au cours préparatoire de l’école Rivière Neuve II à Toulon. Depuis, Nicolas Estellin et Maxime Lubrano – désormais âgés de 29 ans - ont partagé les mêmes salles de classe, les mêmes professeurs et la même passion pour la réalisation de fresques géantes. Seule l’obtention du baccalauréat les a séparés quelques années. Ils se retrouveront sur le campus de la Grande Tourrache. Nicolas est alors étudiant à l’ESCT et Maxime à l’EID. Diplômés en 2008, ils décident de « prolonger leur complicité » en créant le Studio 832 à Toulon. « Nos professeurs ont été parmi les premiers à nous pousser, convaincus de notre talent, de notre sérieux, quand Bruno Vigoroso, artiste plasticien à Toulon, nous a transmis la conviction qu’il faut être acteur de sa propre vie. Nous avons alors découvert l’entrepreneuriat, un monde dans lequel il faut se servir de ses envies, de ses savoir-faire, de son réseau pour aller de l’avant », raconte Nicolas Estellin.

De la couveuse à l’émancipation

En couveuse pendant un an, les deux créateurs ont pris le temps de mûrir leur projet, d’apprendre les ficelles du métier de chef d’entreprise. La couveuse Interface 83 leur a ouvert les portes de Var Initiative, de l’Espace entreprendre de la CCI du Var, du programme Envie d’Agir – ils sont lauréats Paca 2010. Des contacts riches et synonymes de « grand bol d’air » pour les deux jeunes créateurs. « Ces structures associatives ou institutionnelles

ont cru dans notre projet. Elles ont renforcé notre confiance. Elles ont crédibilisé notre projet. Elles nous ont aussi ouvert les portes d’un réseau… Primordial quand on fait ses débuts ! » Depuis le mois d’août 2011, le Studio 832 vole de ses propres ailes et relève le défi d’exister à Toulon et de participer au rayonnement grandissant de la métropole. Communication visuelle, décoration, animation événementielle, Nicolas et Maxime proposent leur savoir-faire dans ces trois contextes. Aux petits soins pour tous leurs clients, ils peuvent aussi gérer les relations presse, la réalisation de flyers, de reportage vidéo ou photo… « Au cours de nos études supérieures, nous avons été mis en relation avec le tissu économique local, nous avons appris à comprendre sur le terrain les enjeux économiques, sociaux, humains d’une entreprise. Ainsi, nous sommes capables de faire le grand écart entre l’artiste et les attentes d’une entreprise. Nous nous mettons en quatre pour notre client, nous enfilons ses baskets pour décou« Studio 832, vrir son univers, ses enjeux et les traduire dans une une philosofresque murale. » phie, qui tient

en trois mots :

Des projets partagés

expérimenter,

Dans des écoles, des établissements publics, des centres pénitentiaires, à l’occasion d’événements à transmettre. » immortaliser ou de séminaires d’entreprises, Nicolas et Maxime transmettent leur passion, invitent des écoliers, des citoyens, des salariés à devenir acteurs du projet. Avec eux, ils expérimentent, créent, transmettent. Ils donnent vie aux fresques. « à travers nos clients et leurs projets, nous découvrons de nouvelles techniques artistiques, de nouveaux univers et nous ouvrons la voie à de nouvelles synergies. Nous cherchons toujours une réponse humaine au besoin exprimé. Nos projets proposent à tous de se réaliser et de s’épanouir à travers la création artistique : à la maison, dans l’entreprise et au sein des services de nos collectivités et institutions, nous créons du sens pour nos fêtes, du lien pour la communauté, et des œuvres artistiques pour le souvenir. » créer,

Studio 832 : www.studio832.fr

Espace entreprendre • Tél. 04 94 22 81 38 • espace.entreprendre@var.cci.fr

juillet - septembre 2012 • N°3

var eco news

l’expert

Développement durable

la cci du var œuvre au quotidien pour le développement d’une économie durable, à la fois performante, citoyenne et respectueuse de son environnement et des hommes, elle encourage et accompagne les entreprises sur le chemin de la rse. carole peytavin, présidente de la commission de l’environnement et du développement durable a rappelé les contours et les enjeux de cette mission à l’occasion de l’assemblée générale du 29 juin 2012 Que recouvre la notion de RSE ? La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. La démarche consiste pour les entreprises à intégrer dans leur stratégie des actions visant à assurer développement économique et rentabilité tout en prenant en compte leurs salariés, leurs clients, leurs fournisseurs et l’environnement au sens large.

En adoptant une démarche RSE, quels sont les enjeux et bénéfices pour les entreprises ?

la mise en œuvre d’une politique managériale qui permet à l’entreprise de s’appuyer sur un personnel motivé et compétent. Sur le volet environnemental, l’entreprise crée des richesses tout en préservant son environnement et les ressources naturelles. Ainsi, elle met en œuvre des dispositifs pour économiser les énergies, elle trie ses déchets, voire leur offre une seconde vie. Toutes ces voies de progrès permettent à terme d’en retirer des bénéfices ou des économies sur ses factures. Enfin, l’entreprise prend part à la vie de la cité via du sponsoring, du mécénat, de l’accueil de stagiaires, et l’image de l’entreprise en ressort valorisée. La RSE mobilise, fédère, elle encourage l’innovation, elle apporte de la compétitivité, elle transforme les contraintes en opportunités.

Concrètement, quels sont les programmes d’accompagnement proposés par la CCI du Var ?

Pour les entreprises, les filières ou les zones d’activités, le pôle expertise RSE de la CCI du Var, en partenariat avec l’Ademe, la Région ou d’autres acteurs institutionnels, propose différents programmes – collectifs ou individuels - pour les aider à prendre en compte l’environnement, à améliorer leur cadre de travail ou à mettre en place des politiques RH innovantes. à titre d’exemple, elle accompagne les associations d’entreprises de ToulonOuest et Toulon-Est – Adeto et Afuzi Page1

carole peytavin

présidente de la commission de l’environnement

et du développement durable de la cci du var.

- pour la mise en œuvre d’un Plan de déplacement inter entreprises. Dans le cadre du programme D²Parc, elle accompagne aussi 5 associations de parcs d’activités vers l’obtention du label Environnement qualité Eco Var. Dans le département, 5 entreprises ont décroché leur certification Iso 14001 et 5 entreprises ont été certifiées Envol en participant à l’opération 1.2.3 Environnement. D’autres opérations collectives proposent aussi aux entreprises de mettre en place des dispositifs d’économie d’énergies, d’investir dans la réalisation d’aménagements plus respectueux de l’environnement (voir p.8), et pour les PME/ TPE d’être accompagnées par de grands groupes (opération PLATO). Enfin, s’inscrire dans une démarche RSE, c’est aussi être en veille, chercher de l’information… La CCI du Var y répond avec Var Ecobiz. Pôle RSE • Tél. 04 94 22 37 84 Réaliser votre diagnostic RSE sur www.monentrepriseresponsable.net

Manugraph 2012

La RSE est d’abord un état d’esprit, qui peut alors se transformer en levier de performance évident pour l’entreprise. En s’interrogeant sur les contraintes, besoins et attentes de ses interlocuteurs et de son environnement, l’entreprise peut anticiper et s’adapter aux mutations du Comment s’engager dans une marché, aux nouvelles réglementa- démarche RSE ? tions en optimisant ses coûts. Les dirigeants d’entreprises sont La RSE passe ainsi par le respect les premiers acteurs de la RSE. Ils des clients et des fournisseurs, par impulsent la démarche et fédèrent 210x75mm_LA CADIERENNE_VAR ECO NEWS:Mise en page 1 24/05/12 12:47

leurs salariés. Si tous les entrepreneurs ne sont pas concrètement engagés dans une telle démarche, bon nombre d’entre eux sont des entrepreneurs RSE qui s’ignorent. Dès lors, avant de passer à l’action, il existe des outils de diagnostic qui leur permettent de dresser un état des lieux et d’identifier les pistes d’amélioration.

« La RSE est un levier de performance ! »

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

www.var.cci.fr | 25

agenda

Les festivals où rencontrer la CCI du Var cet été du 11 juillet au 19 août

Les musicales dans les vignes et sur le sable

à La Londe-les-Maures www.lesmusicalessurlesable.com du 17 juillet au 2 août

Les nuits auréliennes de Fréjus du 18 au 22 juillet

Le Théâtre dans la vigne du 28 juillet au 14 août

Festival de théâtre In Situ à Carqueiranne www.theatreinsitu.com

du 29 juillet au 11 août

Festival de Ramatuelle

www.festivalderamatuelle.com

du 24 au 26 août

24e Festival BD de Solliès-Ville

www.festivalbd.com

5 jours pour entreprendre

Du 7 au 10 septembre - Salon

Rencontre de Jardins Créé par TD Evénements, le salon « Rencontre de Jardins » est une référence, sur la Côte d’Azur, dans le domaine de l’aménagement extérieur, du jardin et du paysage et depuis 2008, de l’environnement avec l’intégration du salon « Rencontre de l’Environnement. » Quatre jours de salon, 3 nocturnes, 250 exposants, 20 designers, 33.000 m² de surface d’exposition, 13.000 visiteurs ciblés… Voilà pour les chiffres clés de ce salon qui en 2012 aura pour thème l’Eco conception, à savoir l’éco construction, les énergies renouvelables, l’écologie, la biodiversité, l’éco design, les nouvelles technologies…

Du 7 au 10 septembre, Parc des Pépinières Derbez à Gassin. www.rencontredejardins.com 14 septembre - Forum

La Caravane des entrepreneurs fait escale à Toulon

Jusqu’au 30 septembre - Concours

Prix national VISAS Qualité et performance pour les PME/TPE L'Association France Qualité Performance (AFQP), associée au Ministère de l’Industrie, recrute des entreprises performantes (PME), des institutions publiques ou d’enseignement dans toute la région Paca pour concourir au premier « Prix VISAS Qualité Performance » qui sera remis à Paris le 29 Novembre 2012. Dirigeants de PME/ TPE, vous avez jusqu’au 30 septembre pour déposer votre dossier de candidature. Pour concourir, l’AFQP invite les entrepreneurs à faire connaître une ou plusieurs pratiques d'amélioration de la performance dans les domaines de la stratégie, des ressources humaines, de la communication, de la gestion, des relations fournisseurs et des processus produits. Dossier à retirer auprès de Didier Nadau, Président AFQP en Paca : 04 94 24 61 55 / 06 64 42 27 47 ou par mail : didier.nadau@laposte.fr 5 octobre - Salon

Le tour de France de la Caravane des Entrepreneurs fait escale à Toulon pour apporter des solutions pratiques à ceux qui veulent entreprendre, que ce soit pour créer, reprendre, s’installer ou vendre leur entreprise. Au programme : des conférences en accès libre, ateliers et conseils d’experts pour soutenir les créateurs ou repreneurs d’entreprises, les porteurs de projets, les dirigeants. Au cours de cette journée, un panel de solutions et conseils sont proposés gratuitement aux demandeurs d’emploi, salariés qui veulent devenir entrepreneurs et aux chefs d’entreprises qui veulent se développer ou céder.

Salon de l’habitat de Draguignan

Le 14 septembre à Toulon, Quai Cronstadt. www.caravanedesentrepreneurs.com

Le 5 octobre à l’Espace des Collettes, Draguignan. www.salonhabitat.fr

Organisé par Multiphone Marketing, le salon de l’habitat est un rendez-vous dédié à la construction, la rénovation, l'amélioration de l'habitat et au bâtir écologique. Cette année, de nouveaux espaces thématiques sont aménagés et le salon s'agrandit de 1.000 m² pour accueillir l'espace Jardin et Piscine et le Marché des Saveurs, sans oublier dans le grand hall les espaces Arte'O et Déco et Idées Maison.

Thématiques de l’Espace Entreprendre (offert, sur inscription)

Rendez-vous CCIV des TIC

(payant, sur inscription) Du 3 au 9 juillet

« La protection sociale du chef d’entreprise et de son conjoint »

Découvrez les nouvelles technologies de communication et leurs atouts pour votre activité. Ce programme de rendez-vous vise à améliorer l’efficacité des PME par la diffusion de bonnes pratiques en matière d’utilisation des TIC.

à la CCI du Var, Toulon Du 4 au 10 octobre

à l’Agence Saint-Raphaël - Fréjus Le stage 5 jours pour Entreprendre permet aux créateurs d’aborder tous les aspects de leur future fonction d’entrepreneur : les choix juridiques et leurs implications fiscales et sociales, l’environnement et le marché, les outils de gestion et leur analyse, la rentabilité du projet, l’outil informatique et la ressource Internet... espace.entreprendre@var.cci.fr

juillet - septembre 2012 • N°3

le 15 septembre de 9h à 11h30 à l’Agence d’Hyères

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Rendez-vous CCIV de la performance (offert, sur inscription)

« La promotion de mon entreprise et de son savoir faire »

le 24 septembre de 9h à 12h à l’Agence de Brignoles

« REPTILE, une méthode efficace pour développer votre chiffre d’affaires »

Le 24 septembre de 14h -17h à l’Agence de Draguignan

Contact : vos agences CCIV / www.var.cci.fr

(offert, sur inscription)

Spécial Commerçant « Du virtuel au réel : TIC pour dynamiser votre point de vente » le 15 septembre de 9h à 12h à l’Agence d’Hyères

Sécurisez vos paiements en ligne pour améliorer votre business le 24 septembre de 10h à 11h30

à l’Agence Saint-Raphaël - Fréjus envirindus@var.cci.fr

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LES FAÇONNABLES

Les petites entreprises aussi ont droit à leur Complémentaire Santé Collective sur-mesure Pour en savoir plus Contactez votre Conseiller MAAF PRO au

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maaf-pro.fr du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 et le samedi de 9h à 12h (appel non surtaxé + coût selon opérateur)