Focus sur le Parcours Sud Industrie n

PARCOURS SUD INDUSTRIE 4.0 :

LE FUTUR C’EST MAINTENANT...

n INDUSTRIE. L’INDUSTRIE EST UN SECTEUR DE POIDS DANS L’ÉCONOMIE AZURÉENNE. POUR PERMETTRE À TOUS LES ACTEURS DE LA FILIÈRE ET NOTAMMENT AUX TPI ET PMI DE COMBLER LEUR RETARD ET DE FAIRE FACE AUX NOUVEAUX DÉFIS QUI SE POSENT À EUX, L’ÉTAT ET LA RÉGION SUD FINANCENT UN PROGRAMME ENTIÈREMENT GRATUIT POUR LES ENTREPRISES : LE PARCOURS SUD INDUSTRIE 4.0 (PSI).

L’industrie azuréenne représente plus de 4 000 établissements pour quelque 98 000 emplois et 25 % du PIB soit 8 milliards d’euros (chiffres 2019). Or, dans le 06 comme à l’échelle nationale, plusieurs indicateurs témoignent du retard des industries face aux grands enjeux aussi bien numériques, technologiques, énergétiques qu’écologiques. Pour rester compétitives dans cette période de mondialisation et de fortes mutations, les entreprises industrielles doivent reconsidérer leurs outils de production et leurs organisations. Cette nécessité ne doit pas être vécue comme une contrainte mais comme l’ouverture de nouveaux champs d’opportunités. Fabienne Gastaud, dirigeante de Wit (Nice) , vice-présidente de la CCI Nice Côte d’Azur le confirme : « La transformation des industries est un des axes forts de la feuille de route Industrie de la CCI. PSI 4.0 est un formidable levier pour l’amélioration et la transformation des entreprises. C’est une opportunité d’être accompagné par des experts, de prendre du recul sur des axes stratégiques, de fédérer les équipes avec un projet commun et de balayer tous les piliers de nos organisations. Il ne faut surtout pas s’en priver car ce parcours est totalement financé par l’État et la Région. »

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«La transformation des industries est un des axes forts de la feuille de route de la CCI. »

Fabienne Gastaud, dirigeante de Wit, vice-présidente de la CCI Nice Côte d’Azur

Élaboré en droite ligne des dispositifs engagés par l’État depuis 2017 pour accompagner TPI et PMI dans leur transition numérique et écologique, Parcours Sud Industrie (PSI) s’appuie en outre sur le plan de relance initié après la crise sanitaire pour les aider à aller encore plus loin et plus vite. Dans le 06, la CCI est le guichet d’entrée et l’interlocuteur privilégié des entreprises candidates. Elle les accompagne dans l’appréhension de leur projet, assure la coordination opérationnelle et le suivi individuel tout au long du parcours. Il s’agit d’un parcours sur mesure, chaîné et complet, articulé en trois phases. La première permet d’identifier les projets 4.0 pouvant répondre aux besoins de compétitivité de l’entreprise à travers un diagnostic de l’outil de production et des besoins de transformation. Une analyse détaillée de la situation de l’entreprise est réalisée pour définir les actions à mettre en œuvre et ainsi améliorer ses performances. Le plan d’action ne se contente pas d’évaluer les projets pressentis par le dirigeant mais fait également émerger de nouvelles pistes d’innovation parmi les six leviers de compétitivité de l’industrie du futur : objets connectés et internet industriel, technologies de production avancées, nouvelles approches de l’homme au travail, usines et lignes connectées, relations clients-fournisseurs intégrées et modèles d’économie circulaire ou de fonctionnalité. À l’issue du diagnostic, l’entreprise sélectionne le ou les projets prioritaires pouvant répondre à ses besoins de compétitivité. Un expert technique assure un suivi personnalisé sur chacun d’entre eux et amorce le plan de transformation. Les participants peuvent également demander une subvention, financée par la Région Sud, pouvant aller jusqu’à 70 % de l’investissement.

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«Les entreprises industrielles de notre région ne peuvent pas rater leur transition digitale »

Bernard Kleynhoff, président de risingSUD

Pour Bernard Kleynhoff, président de risingSUD - l'agence de développement économique de la Région Sud - l'enjeu est très clair : « Les entreprises industrielles ne peuvent pas rater leur transition digitale. Et le meilleur moyen à leur disposition, c'est bien ce Parcours Sud Industrie 4.0, financé par la Région Sud et opéré par risingSUD avec un consortium de partenaires. »

Depuis 2019, près de 300 entreprises ont déjà intégré le PSI au niveau régional, dont 65 entreprises du 06. A l’issue de cet accompagnement 64 subventions ont été octroyées pour un cumul d’environ 7 millions d’euros. 12 entreprises azuréennes en ont bénéficié pour un total de 1,5 million d’euros. En 2022, le PSI souhaite monter en puissance et accompagner 170 entreprises industrielles au niveau régional dont une quarantaine dans les Alpes-Maritimes. n

> en savoir plus : Ludovic Asso - Responsable Industrie et Energie Tél. 04 93 13 75 73 - industrie@cote-azur.cci.fr www.parcours-sud-industrie.com

ILS ONT FAIT LE PARCOURS ET ILS EN PARLENT...

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Sylvain Vivier, directeur général de H2O Publicité (Le Cannet) «Notre demande de subvention est actuellement en cours d’études. Mais quel que soit le résultat, pour notre entreprise spécialisée dans l'impression numérique PSI aura été une formidable opportunité pour échanger, évaluer nos process et nous fournir des éléments pour aborder l’avenir avec confiance.»

Olivier Courrin, dirigeant de Courrin Jean & fils (Grasse)

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« Nous sommes une entreprise familiale de négoce de matières premières aromatiques, fondée par mon grandpère en 1930. Certifié RSE et fortement impliqué par toutes les questions de développement durable, j’ai rejoint PSI avec une double ambition : évaluer la pertinence de m’équiper en panneaux photovoltaïques et passer au zéro papier. L’audit très bien fait a permis d’écarter le premier projet et de nous focaliser sur le second. Entre l’acquisition des équipements, le câblage et le logiciel, passer au zéro papier nécessitait un investissement de 300 000 euros. La Région a pris en charge 50 % de ce coût. Une aide importante qui va nous permettre de franchir un cap.» Blandine Berrettoni, adjointe de direction et directrice de la communication, Record France (Antibes)

« Record est une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication d’amortisseurs 100 % français. Notre secteur est fortement concurrentiel. Chaque année nous investissons 3 à 400 000 euros dans de nouvelles machines. Après avoir suivi le parcours du dirigeant 4.0 de l’IUMM, PSI me semblait la suite logique. L’expérience a été très positive. Le cabinet de consulting et les experts dépêchés ont non seulement évalué nos attentes mais nous ont également ouvert des pistes intéressantes. Nous avons pu, via le parcours, connaître par exemple l’existence de subventions de France Relance, ce qui nous a permis d’acquérir une machine numérique. Et la Région a pris en charge 60 % des 75 000 euros d’investissement nécessaire à la mise en place de la digitalisation de notre production.»