Point Eco n° 272 - Mars 2009

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DOSSIER HÔTELLERIE-RESTAURATION

AZh g \aZh X]Vc\Zci 17 Pour répondre aux nouvelles attentes des clients… et des pouvoirs publics, les propriétaires d’hôtels et de restaurants doivent respecter des normes de plus en plus exigeantes. Et s’adapter aux nouveautés de la réglementation. Dernières évolutions dans ce dossier.

33 DOSSIER Industrie Garder le cap de l’excellence

Savoir-faire, innovation, nouvelles technologies: le trio gagnant de la compétitivité.

N° 272 • Mars 2009

22 AÉROPORT Le printemps arrive à Entzheim

Coup d’envoi le 29 mars de la saison d’été à l’Aéroport international Strasbourg: plus de 30 villes desservies en vols charter ou réguliers.

42 FORMATION Apprentissage Les primes nouvelle formule

Tout savoir sur l’indemnité compensatrice forfaitaire versée par la Région Alsace.



Entreprises

À LA UNE

>> RESTAURANT « AU BŒUF » À SOUFFLENHEIM

He X^Va^i h g \^dcVaZh gZXdccjZh Au cœur de la cité des potiers de Soufflenheim, le restaurant « Au Bœuf » est réputé pour la richesse de sa carte et le dynamisme des propriétaires, Monique et Patrick Jambois. Ils viennent d’obtenir la certification de service « restauration traditionnelle régionale » (20 en Alsace) et le titre de « maître restaurateur ».

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égulièrement rénovée, la maison alsacienne à colombage qui abrite le restaurant « Au Bœuf » inspire une stub d’antan avec une atmosphère conviviale et chaleureuse. Sur chacun des murs, des tableaux du peintre alsacien Pascal Klein, « Pascklin » de son nom d’artiste. L’établissement emploie 21 personnes, dont dix en salle et cinq apprentis. À son ouverture, en 1993, ils étaient à trois, patron, cuisinier, serveuse. Monique et Patrick Jambois se sont attachés à embellir, agrandir… La cuisine - passée de 36 à 100 m2 - est devenue visible de l’intérieur et de l’extérieur. Coup de pinceau aussi pour les différentes salles et les sanitaires, où des toilettes « enfants » ont été créées. Embauché en 1996, le « chef », Jean-Luc Timmel, est réputé pour sa célèbre bouchée à la reine - primée

demande de certification. Plusieurs réunions se sont tenues avec l’ensemble des équipes avant d’aboutir à la certification. Quasiment le même jour, Patrick Jambois obtenait le titre de « maître restaurateur », qui garantit notamment la transformation des matières premières sur place.

SPÉCIALITÉS ALSACIENNES ET PETIT « A »

ATOUT « La certification valorise le métier » en 2006 à la Foire européenne de Strasbourg. Sur la carte, un vaste choix de mets, avec un plat du jour affiché à la semaine, un menu affaires, des suggestions qui varient tous les deux mois. Le chef assure également des cours de cuisine les samedis de 15 h à 17 h 30, suivis d’une dégustation. Les prix des plats se situent entre 8 € et 31 € pour le plus cher, un filet Cordon Rouge coupé en deux, avec foie gras au milieu et bardé

de jambon San Daniel, sauce au porto. Lancés en 1999 par l’association La Route de la Santé, des menus « saveur et santé » réconcilient diététique et gastronomie.

VALORISER LE MÉTIER Pour se différencier, Monique et Patrick Jambois se sont inscrits dans une démarche de qualité. Nathalie Schneider, conseiller en développement tourisme à la CCI, les a aidés à préparer leur dossier de

Sur la carte, presskopf, foie gras d’oie maison, jarret de porc cuit à la vapeur, choucroute, bœuf, etc. Des spécialités alsaciennes explicitées et reconnaissables par un petit « a ». Une réponse au cahier des charges imposé par la certification « restauration traditionnelle régionale ». Celui-ci comporte 195 items et 295 points. De l’accueil téléphonique à la prise de commande en passant par le stockage des marchandises en chambre froide et l’élimination des déchets. Ouvert 7 jours sur 7. • CONTACT • 03 88 86 72 79 www.boeuf-soufflenheim.com

>> LA POSTE

>> MÉTIERS DU CONSEIL

Les facteurs relèvent les compteurs

Marque NF, dans la vie des Français

La Poste a remporté l’appel d’offres lancé par Butagaz pour le relevage des consommations de ses compteurs de gaz en réseau et des citernes les alimentant. Ce service est désormais effectué par des facteurs en Alsace et sur l’ensemble du territoire, deux fois dans l’année. 345 compteurs de gaz en réseau

sont répartis dans la région. Cette prestation est une première étape vers un ensemble de nouveaux services de proximité rendus par les facteurs, recherchés par La Poste en réponse à l’érosion des volumes de courrier. • CONTACT • 03 88 52 33 62

Délivrée par AFNOR Certification, la marque NF impacte notre quotidien. Fruit d’une démarche volontaire des professionnels, elle concerne plus de 230 catégories de produits et services : appareils électriques, mobilier, services à la personne, produits d’entretiens, etc. NF, c’est la certification de la

fiabilité et de la sécurité des produits ; NF Environnement distingue les produits les plus respectueux de l’environnement et NF Service, les services de qualité. • SITE • www.afnor.org CONTACT

CCI

Blandine Cazaubon, 03 88 75 25 53

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SOMMAIRE DOSSIER Hôtellerie-restauration

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1 ENTREPRISES À LA UNE Restaurant « Au Bœuf » à Soufflenheim Spécialités régionales reconnues

4 TRAJECTOIRES 4 Sport en salle 3e Evad’sports à Bischheim 6 Le reclassement, cœur de métier Jean-Louis Marty, Alsace Interface 8 Immobilier d’entreprise Un attentisme ambiant

11 PARCOURS DU DESIGN Du 4 au 14 juin Les commerçants jouent le jeu

12 CCI EN ACTIONS 12 PDE - PDIE Gérer les déplacements des salariés, un atout gagnant 14 Socomec maintient ses investissements stratégiques 15 Quelles perspectives pour l’industrie alsacienne? Les dirigeants pessimistes

16 CRISE

DOSSIER Filières industrielles /

Cadres 40 % de recrutements en moins

FISTexpo09

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22 AÉROPORT 33

Le printemps arrive à Entzheim Plus de 30 vols vacances

24 INFOS EUROPE Dix ans d’euro L’économique à la traîne

26 ENVIRONNEMENT 26 Pesticides Coup de râteau européen 27 La biodiversité se cultive aussi en entreprise

28 TOURISME Le plan d’action offensif du CRT

30 COMMERCE Myrtille et Ciboulette Resto fraîcheur à Rivétoile

37 KARLSRUHE Dompter la crise

38 CRÉATEURS 38 Annabelle Cardoso, Pâtisserie Koenig, Strasbourg Petits plats et produits frais 39 Alter Eco-Logis, Blaesheim Des solutions écologiques pour l’habitat

40 FORMATION 40 INSA de Strasbourg Marie-Christine Creton termine son mandat 43 Quels métiers demain ? La Région lance le débat

45 GASTRONOMIE « L’accord parfait » à La Cheneaudière

46 INDUSTRIE Recherche Secret d’adhésion

47 TIC Decys Tendances en ligne

50 EXPORT Investir au Chili Les potentiels de l’agro-alimentaire

52 JURIDIQUE Loi de finances 2009 et loi de finance rectificative pour 2008

54 EURÊKA Jacques Casper, Adprotex L’ennoblissement et le bien-être du textile

55 DÉCOUVERTES Parking Austerlitz à Strasbourg Une structure écolo

56 TEMPS FORTS Exposition et portes-ouvertes au CEFPPA

N°272 - MARS 2009 Le Point Économique est édité par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr Directeur général : Philippe Colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Elisa Colmenero, Véronique Leblanc • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine SlatineBarusta • Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban Petit, Claude Ribeiro, Nathalie Rolling, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Photo couverture : Cyril Hanebna / Citeasen • Photo édito : Henri Parent • Photos intérieur : Christine Hansmann sauf page 9 AgileBusiness / Arthénon / Stéphane Louis, page 17 Cyril Hanebna / Citeasen, page 22 Françoise Herrmann, pages 26, 27 Comptoir Agricole page 33 Masterfile, page 50 Fotolia-Mjphoto page 51 Julien Gérard • Impression : EPPE Tirage : 41 000 exemplaires Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr

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L’ÉDITO

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’Alsace et la France s’installent dans une crise financière et économique qui touche désormais toutes les économies de la planète. Faut-il pour autant que les chefs d’entreprises baissent les bras ? Bien au contraire, la CCI les encourage à se préparer pour retrouver leur compétitivité. Sur fond de globalisation des marchés, les mutations technologiques et industrielles constituent des défis majeurs. L’avenir des industries dépendra de leur capacité à innover et à incorporer des technologies nouvelles que les laboratoires et les universités mettent à leur disposition. Les trois pôles de compétitivité alsaciens, dédiés à l’automobile, aux sciences de la vie et de la santé et aux fibres sont nés dans le but de créer cette valeur ajoutée. Partie prenante, la CCI veille à créer les passerelles pour que les projets des pôles s’ouvrent également aux PME/PMI. INNOVER En dépit d’une conjoncture morose, certains secteurs d’activités continuent à s’imposer, comme l’agroindustrie, qui disposera, autour de l’amidonnier SYRAL, d’un centre d’excellence à Marckolsheim. Autre : Siemens à Haguenau a l’ambition de devenir le pôle mondial pour la mécatronique du groupe. Grâce à de nouvelles fabrications, il devrait franchir un cap dans les très hautes technologies. La croissance », liée aux écotechnologies et aux énergies renouvelables est un autre pari que doivent relever nos entreprises. L’économie verte constitue un formidable gisement de richesses et d’emplois nouveaux pour

L’ACCOMPAGNEMENT DE LA CCI Toutes ces pistes à suivre et bien d’autres mèneront à l’excellence dans l’innovation ou la production. Il faut les soutenir par nos politiques publiques et par un accompagnement sectoriel et micro économique que les conseillers de la CCI réalisent auprès des entreprises. Vous lirez dans ce numéro que le salon FISTexpo09, placé sous le label « économie verte », sera l’occasion pour les entreprises de promouvoir des technologies nouvelles.

Jean-Louis Hoerlé Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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TRAJECTOIRES >> SPORT EN SALLE Transport routier Primes de risque La CRAM Alsace-Moselle met en place jusqu’en 2010 un nouveau dispositif d’aide financière pour développer la prévention des risques professionnels dans le secteur du transport routier. Il est destiné à favoriser la mise en place d’options de sécurité et de confort des conducteurs sur des véhicules neufs. Parmi les options de sécurité donnant droit à une subvention, le chauffage autonome qui permet d’avoir, dès la prise du véhicule, une température optimale et des vitres sans buée ni glace en hiver. Les primes, plafonnées à 24 000 €, sont accordées en contrepartie de formations à la sécurité et à la prévention du risque routier. Autre prime étudiée, celle liée à la prévention pour développer la conduite accompagnée professionnelle. • SITE • www.cram-alsace-moselle.fr

Concours « Nos moulins ont de l’avenir » Organisé par la Fédération des Moulins de France et la Fédération Française des Associations de Sauvegarde des Moulins, avec le soutien de la Fondation du Patrimoine, ce concours vise à honorer des actions entreprises en faveur de la sauvegarde de moulins traditionnels. Deux prix seront décernés : le premier pour une restauration de qualité d’un moulin, le second pour sa mise en valeur ou celle du site (animation remarquable organisée autour d’un moulin ou d’une action de promotion). Chaque prix sera doté de 5 000 €. Ce concours est ouvert à tout particulier, association ou collectivité territoriale ayant œuvré au cours des cinq dernières années en faveur de la sauvegarde d’un moulin. Les dossiers d’inscription sont téléchargeables sur le site ou accessibles auprès de la délégation alsacienne de la Fondation du Patrimoine. Dépôt des dossiers avant le 1er mai 2009. • CONTACT • 03 88 22 32 15 www.fondation-patrimoine.com

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(Z :kVYÉhedgih | 7^hX]]Z^b Objectif de développement atteint pour Olivier Geiger et Jérôme Meyer, créateurs du premier concept de loisirs en salle en Alsace, Evad’sports. Ils viennent d’emménager dans un nouvel espace avenue de l’Énergie à Bischheim après avoir créé deux franchises.

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eur première implantation remonte à 2004 à Illkirch. Sept terrains, dédiés au foot à trois contre trois et au badminton. Suit la création d’une franchise à Illzach (68). Fin 2008, ils franchisent la salle d’Illkirch et implantent leur nouveau siège à Bischheim. D’ici 2013, ils entendent couvrir l’Alsace, voire d’autres régions, et pourquoi pas l’Allemagne ou la Suisse.

PASSEPORT ET OBJECTIFS En créant leur première salle de sports « indoor », les deux titulaires du Passeport Entreprendre de la CCI affichaient déjà l’ambition de se développer sous forme de franchise. Leur deuxième salle (1 600 m2) située dans la zone commerciale de l’Île Napoléon à Illzach est confiée à Philippe et Pierre-Yves Ferré. En novembre 2008, ils signent un contrat avec Michèle Rudolf (dans un milieu de footeux, plutôt original) qui reprend les 1 200 m2 d’Illkirch. La nouvelle salle de Bischheim devient la « figure de proue de la marque ». Design et accueillant, le local Evad’sports de Bischheim a été aménagé en parfaite harmonie avec la charte graphique de la marque : noir et vert anis. Un code couleur que l’on retrouve au niveau de l’espace accueil - petite restauration -

NOUVEAU Le foot cinq contre cinq sandwichs, pizza, plat du jour, etc.- qui surplombe les salles aux revêtements dernière génération.

VITRINE TECHNOLOGIQUE La nouveauté à Bischheim est le foot cinq contre cinq. « Une innovation en Alsace », précise Olivier Geiger. Avec Jérôme Meyer, il compte « se reproduire » d’ici à deux ans sur les secteurs de Haguenau, Molsheim et Sélestat. Toujours à l’écoute de leurs clients, Olivier et Jérôme accueillent aussi bien les particuliers que les associations ou les entreprises - séminaires sportifs avec ou sans repas dans les trois salles de la région, challenges, anniversaires… où grands et petits peuvent se défouler à l’abri des intempéries et en toute sécurité. Evad’sports pro-

pose également de privatiser une partie de ses terrains pour organiser des tournois. Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 2 h, le week-end de 10 h à 17 h, Evad’sports est accessible sur réservation à la séance, sans abonnement, ou par carte de dix ou vingt séances. Parking de 50 places et terrasse aménagée d’ici l’été. La nouvelle structure de Bischheim a bénéficié du soutien d’Oseo-Bdpme et de la Banque Populaire. Une validation du projet qui conforte les associés, qui considèrent comme un luxe de venir tous les matins le baume au cœur. Une vraie passion ! • SITE • www.evadsports.fr

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Trajectoires

>> PORTAGE SALARIAL

>> ALAIN HOHWILLER

Une nouvelle agence multi-activités

Où va l’Alsace ?

Créée par deux associés, David Ettedgui et Laurent Benharroch, Benett Portage (Strasbourg) est une société de portage salarial multi-activités. L’avantage de ce système? Passer progressivement au statut d’entrepreneur en testant en toute sécurité la viabilité d’un projet de création d’une société de prestations de services. Pratique: vous démarrez votre activité et vous vous consacrez sur votre cœur de métier. Benett Portage s’occupe

Dans son dernier livre, l’ancien rédacteur en chef des Dernières Nouvelles d’Alsace s’interroge sur l’avenir de l’Alsace. Exercice difficile par cette période de cri ses - financière, économique et sociale. « L’Alsacien : victime et râleur irresponsable ? » Audelà de quelques réflexions sur le malaise alsacien, Alain Hohwiller prend le parti de développer des thématiques comme les grands projets, l’écologie, le développement économique, l’évolution des comportements, la relation à l’Europe et au monde. « Pour l’Alsacien contemporain, la célébration du passé ne doit plus servir de refuge, voire de justification du doute qu’il devra cette

de vos démarches administratives et du suivi commercial de votre activité. Autres avantages liés à la formule, vous conservez votre statut de salarié: avec une couverture sociale à 90 %, une assurance, les droits Assedic et les droits à la formation professionnelle. David Ettedgui et Laurent Benharroch vous accompagnent également dans le développement professionnel de votre activité. • CONTACT • 03 69 61 82 16

>> PROGICIELS

Divalto dépasse ses objectifs L’éditeur de progiciels de gestion intégrée Divalto (Entzheim), annonce pour 2008 un chiffre d’affaires en hausse de 34 % et 18 % à périmètre constant. En dépit d’un contexte économique morose, la société a dépassé ses objectifs, en réalisant un chiffre d’affaires de 10,1 M€. Le résultat d’exploitation se monte à 2,8 M€, en croissance de 24 %

par rapport à 2007. Ces chiffres incluent l’opération de croissance externe réalisée par le rachat d’une activité progicielle spécialisée dans la sous-traitance et le décolletage. Belle performance et confirmation du positionnement de Divalto parmi les valeurs sûres des ERP pour PME-PMI. • CONTACT • 03 88 64 50 60

fois balayer s’il veut éviter d’être emporté par la crise amorcée avec le début de ce deuxième millénaire. Il faut que les Alsaciens deviennent acteurs de leur destin et plus spectateurs », observe Alain Hohwiller, déplorant en filigrane l’absence de grands leaders. Président de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg, ancien élève de l’Institut Français de Contrôle et de Gestion Prévisionnelle et de la Faculté de Droit et de Sciences Économiques de Strasbourg, Alain Hohwiller émet l’idée de faire de cette région un pont entre les mondes germain et latin. Sa conclusion : « tout le monde s’engagera pour que le prix à payer soit le plus supportable possible ». 174 pages, Le Verger éditeur, 18 €.

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TRAJECTOIRES >> LE RECLASSEMENT, CŒUR DE MÉTIER Banque AGF devient Allianz Banque Créée en 2000, la banque du groupe AGF a fait le choix d’être une banque de réseaux dont l’offre est distribuée par les réseaux du groupe AGF, conseillers AGF FinanceConseil et agents généraux (intermédiaires en opérations de banque) principalement. Soit près de 6 000 points conseils de proximité en France. En prenant le nom du groupe auquel elle appartient depuis dix ans, Allianz, leader européen de l’assurance et des services financiers, la Banque AGF renforce la visibilité des activités bancaires d’Allianz en France. Son offre s’articule autour de produits d’épargne et de placements, de crédits immobiliers, patrimoniaux et à la consommation et les services de banque au quotidien, la gestion sous mandat et la gestion déléguée. • CONTACT • 01 58 85 97 19 www.allianzbanque.fr

La microscopie électronique en transmission Financé dans le cadre du contrat de projet État-Région, un microscope électronique en transmission a été installé à l’Institut de Physique et de Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS), centre de recherche à vocation pluridisciplinaire basé à Strasbourg-Cronenbourg associé au CNRS et à l’Université de Strasbourg. Parmi les plus performants d’Europe, il permet d’étudier les matériaux à l’échelle atomique (grossissement jusqu’à 20 millions) et de cartographier la position des atomes, d’en analyser leur nature. D’un coût de 2 M€, il a été installé dans une pièce entièrement dédiée, sur un plateau antisismique. Une nouvelle dynamique pour les 14 laboratoires de recherche, trois écoles d’ingénieurs et deux centres d’innovation et de transfert qui constituent le pôle matériaux et nanosciences Alsace. • CONTACT • 03 88 10 70 00

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?ZVc"Adj^h BVgin! 6ahVXZ >ciZg[VXZ Spécialisé dans les techniques de recherche d’emploi et la mise en place de cellules de reclassement, le cabinet conseil en ressources humaines Alsace Interface (Strasbourg-Meinau) va bientôt fêter ses onze ans. Le secret de sa réussite ? Le suivi individualisé des « clients ».

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n moyenne, nous reclassons près de 90 % de nos clients », affirme Jean-Louis Marty. Lequel s’appuie sur son relationnel et la qualité de son suivi calqué sur les besoins de ses clients. En se basant sur sa connaissance du tissu local, le dirigeant s’implique personnellement dans chaque dossier.

MOT D’ORDRE : LA CONSIDÉRATION Alsace interface est reconnue par la DDTEFP pour ses formations professionnelles continues en informatique, bureautique, techniques de recherche d’emploi, etc. Le point fort des équipes : tenir compte à la fois du savoir-faire de l’individu et de son savoirêtre. « Lorsque l’on pratique le reclassement, on est dans l’affectif, il faut aimer le relationnel, savoir considérer les gens et leur offrir de la disponibilité ». L’une des raisons pour lesquelles il aide les candidats à un poste à réaliser leurs CV, lettre de motivation

- qu’il nomme lettre d’adéquation -, au moment le plus opportun. Quelques réussites d’Alsace Interface en matière de reclassement : 89 % chez Schutzenberger, 86 % chez Alcatel HP Services, 81 % chez Muller Outils Peugeot, 98 % chez Krafts Food. Sur les sites de Strasbourg et de Laverune (34) avec la cellule Café Jacques Vabre, ce sont 114 salariés, cadres et non cadres qui ont été reclassés en CDI ou sont devenus créateurs d’entreprise. Chez Lanxess, 100 % des salariés ont retrouvé du travail dans notre région. Quel

que soit le secteur d’activité, les clients d’Alsace Interface bénéficient d’un bilan d’intégration. Le cabinet conseil est d’ailleurs l’un des partenaires de l’ANPE dans le cadre de ces bilans approfondis. Animant par ailleurs des ateliers thématiques autour de la mise en valeur des savoir-faire, la préparation des entretiens d’embauche, etc., Alsace Interface travaille aussi en collaboration avec la DDTEFP et le Centre de reconversion du Ministère de la Défense - sur l’est de la France et en Allemagne. Le Cabinet Alsace Interface compte cinq permanents, tous spécialisés en ressources humaines, en reclassement et recrutement, assistés par six vacataires. • CONTACT • 03 88 39 33 00

>> « LA TERRE M’A DIT »

l’immobilier éco responsable Parce qu’associer les affaires et la préservation de l’environnement est à l’origine de « La terre m’a dit », Carol Lévêque et Laurence Deffeuille ont adhéré au Club « 1 % pour la Planète » en devenant ainsi la première et unique agence immobilière en France à ce jour. Ce club rassemble des entreprises qui s’engagent à reverser 1 % de leur chiffre d’affaires annuel pour la protection de l’envi-

ronnement. Des dons qui ont été distribués à plus de 1 500 associations dans le monde. « La terre m’a dit » a choisi de reverser 1 % de son CA annuel à Alsace Nature, association agréée pour la protection de l’environnement et à Planète Urgence, dont l’objectif est de conjuguer développement et environnement en favorisant des initiatives dans ce domaine. L’agence donne la possi-

bilité aux particuliers d’acheter ou de louer des biens immobiliers écoresponsables en privilégiant la réhabilitation de l’habitat ancien. Chaque nouveau locataire ou nouvel acquéreur reçoit un pack composé de deux régulateurs de débit d’eau, deux ampoules économiques et un programmateur électrique. Économies et impact environnemental garantis. • SITE • www.laterremadit.com

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Trajectoires

>> DEUXIÈME EMPLOYEUR EN FRANCE

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lus de 15 000 entreprises, 410 000 salariés en France : la propreté est un secteur de services à part entière. Pourvoyeur d’emplois, cet acteur majeur de la filière connaît des difficultés de recrutement. Chef d’équipe, inspecteur, responsable de service hygiène et propreté, etc., les perspectives d’évolution sont intéressantes. Contrairement aux idées reçues, 86 % des salariés sont en contrat à durée indéterminée et 36 % ont plus de quatre ans d’ancienneté dans l’entreprise. En Alsace, 300 établissements emploient plus de 15 000 personnes. Ils encouragent leurs salariés à se former et à valider leurs

compétences. Parmi les expériences novatrices en région, le CQP Propreté, certificat de formation professionnelle. Des diplômes de branche qui permettent également d’évoluer vers des postes à plus forte responsabilité. De l’agent machiniste classique au chef d’équipe de maintenance multi techniques immobilières.

PARCOURS GAGNANTGAGNANT Toutes les régions se mobilisent via le réseau du FAF Propreté. En Alsace, 70 dossiers sur les 100 déposés ont été validés en 2008. Ceux qui échouent conservent les modules acquis pendant cinq

© FEP

6 000 Le nombre de jeunes formés chaque année en lycées professionnels et CFA

ans. Cette démarche de professionnalisation est un parcours gagnant-gagnant : les salariés sont valorisés, les employeurs qui les fidélisent gagnent en crédibilité vis-à-vis de leurs clients. Bref, « une démarche exemplaire fondée sur la volonté des uns et des autres » observait le Président du Conseil Régional, Adrien Zeller lors de la première remise de diplômes. Soutenus financièrement, les candidats sont accompagnés par le FAF Propreté. • CONTACT • Anne Henry, 03 88 33 77 22

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TRAJECTOIRES >> IMMOBILIER D’ENTREPRISE Face à la crise, l’immobilier d’entreprise se trouve en première ligne. Olivier Heydt, Yves Noblet et Vincent Triponel respectivement à la tête de Rive Gauche CBRE, Atisreal et DTZ commentent le - bon - bilan 2008 et donnent des clés pour anticiper 2009. « Il faudra s’adapter au contexte », annoncent-ils en substance.

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lité énergétique) et THPE (très elon l’étude d’Atisreal, donc un bon score après haute performance énergétique) une constatation posiavoir reculé en 2006 et 2007 de plus en plus rigoureuses. » tive s’impose à la lecquand les autres métropoles Autre point souligné chez les ture du bilan 2008 de se portaient bien. Yves Noblet trois opérateurs, le caractère l’immobilier d’entre(Atisreal) explique ainsi ce endogène du marché strasprise à Strasbourg : en paradoxe : « la ville est sur bourgeois qui n’a pas intégré ce qui concerne les bureaux, un marché de rattrapage. Des d’entreprises non alsaciennes la ville a rejoint le peloton de immeubles comme celui de la ces dernières années. « Il n’y tête des métropoles régionaCaisse d’Épargne ou d’Orange, a pas eu d’effet TGV sur l’immoles avec quelque 80 000 m2 celui d’Accor sur Excel Parc à bilier d’entreprise, confirment de transactions actées équila Meinau ainsi que d’autres Olivier Heydt et Vincent ont été « signés » début 2008 valant à une augmentation Triponel, mais tous deux de 20 % en nombre et 40 % mais la décision de s’implanter soulignent que en volume par En m2 le futur TGV rapport à 2007. En nombre 9% Rhin-Rhône et Strasbourg 13% 20% 21% La Magistrale s’inscrit ainsi 3% 17% qui reliera en 7e posiS t r a s b o u rg à tion à hauteur 11% 6% Bratislava de Rennes et 11% via Munich et Nantes, der6% Vienne notamr i è r e Ly o n , 11% 11% ment - placeront Lille, Toulouse 14% la capitale alsaet Marseille. 19% 12% 16% cienne au cœur Cette nouvelle Administration publique/ Association Divers d’un nœud donne s’inscrit Audit / Conseil / Bureau d’études Informatique /Téléphonie ferroviaire sans dans une année Banque / Finances /Assurance Profession libérale équivalent en que Vincent Commerce / Industrie Services aux entreprises Europe. Un Tr i p o n e l atout potentiel( D T Z ) q u a - Demandes de bureaux : répartition par secteur d’activité Source Atisreal lement gagnant lifie « d’intépour l’avenir. ressante » en était antérieure ». Et Olivier pointant plus de 15 transacUN INDICATEUR-CLÉ, tions supérieures à 1 000 m2 Heydt (Rive Gauche CBRE) LES SIGNES DE parmi lesquelles la location de préciser « C’est vrai que de CONFIANCE DU MARCHÉ de l’immeuble de la Caisse beaux projets ont fait surface Pour l’heure et en ce qui l’année dernière. Lorsqu’ils ont d’Épargne sur Rivétoile, concerne la demande 2008, été lancés, certains disaient que celui d’Orange à Crystal Park c’était « un peu beaucoup » pour Yves Noblet précise pour sa (Espace Européen d’Enpart que « si le volume des la ville mais, pour ma part, treprise- E3) ou encore les 1 216 m2 désormais occupés besoins exprimés n’a pas vraije ne pense pas que Strasbourg par Quatrem au 35 avenue ment diminué (5 %), on constate puisse être qualifiée d’européenne si elle ne renouvelle pas son parc une vraie baisse dans le nombre de la Paix dans les anciens tertiaire de manière significative. d’entreprises qui se sont manifeslocaux de la Région Alsace. tées (20 %). » Des chiffres qui Cela correspond d’ailleurs à la À noter également l’Aérodemande des sociétés qui souhaitémoignent d’un attentisme parc d’Entzheim qui tire son tent se développer sur des surépingle du jeu avec 7 700 m2 ambiant pointé chez les trois faces rationnelles, économiques, opérateurs et dont 2009 sera placés et l’Espace Européen agréables à vivre et intégrant clairement marquée. Pour d’Entreprises qui peut acter des normes HQE (Haute qua24 000 m2. Strasbourg fait l’aborder, Strasbourg dispose

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Trajectoires

d’une offre globale incluant les locaux disponibles à un an, le « seconde main » immédiatement accessible et les bureaux neufs livrés de janvier à décembre avec, parmi ceux-ci, le Lawn au Wacken. « 12 000 m2 à proximité du tram, non encore placés mais auxquels des prospects s’intéressent, souligne Vincent Triponel. On peut y ajouter les vastes surfaces encore disponibles sur Crystal Park, d’autres dans l’ancien bâtiment d’Aventis (ces deux immeubles sur la zone E3), etc. Tout est prêt en termes d’offre pour accéder à toute demande à court, moyen et long terme mais nous allons clairement faire face à un ralentissement lié à la crise globale qui frappe l’économie. « En 2009 on s’attend effectivement à un creusement de l’écart entre l’offre et les transactions, confirme Yves Noblet avec, pour Strasbourg,

concrétisent. Si ce n’est pas le cas ce sera mauvais signe pour 2010 car l’avenir dépendra des signes de confiance du marché. Olivier Heydt et Vincent Triponel tiennent pour leur part à rappeler la spécificité du bassin industriel strasbourgeois marqué par la multiactivité. « Nous avons un réseau de PMEPMI diversifiées et performantes et c’est peut-être ce qui va nous aider », concluent-ils. Pour ces trois professionnels de l’immobilier si le métier consiste à accompagner la croissance il

des zones comme la Meinau ou E3 qui gardent de solides atouts. L’offre de « seconde main » va augmenter tout en étant moins recherchée. Son avenir dépendra de la bonne volonté des propriétaires, notamment en matière de loyer. En ce sens, le marché devrait produire une plus large palette de produits et de prix. » Pour Yves Noblet, il sera important dans les mois à venir de voir si un certain nombre de projets qui ont fait l’objet de permis de construire - en les ayant peut-être même obtenus - se

Seconde main

Neuf ou restructuré

En m2 150 000

82 508

141 250

100 000 50 000

95 627 55 663

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2001

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2008

Bureaux : évolution de l’offre à un an à Strasbourg

impose aussi d’être aux côtés des entrepreneurs dans les périodes de crise. Pour aucun d’entre eux, l’heure n’est au catastrophisme. • SITES • www.rivegauche-cbre.com www.dtz.com www.atisreal.fr

Locaux d’activité et entrepôts L’offre globale dans la CUS affiche une hausse de 314 000 m², soit 13 %, un phénomène amplifié par la fermeture d’un certain nombre de sites industriels hors de la communauté urbaine. La demande placée a augmenté de 8 % mais seulement 37 % des demandes ont été enregistrées au 2e trimestre 2008. Les loyers restent stables mais l’augmentation de l’offre pourrait les faire baisser pour le « seconde main » dès 2009. Source : Atisreal

Source DTZ

>> EXCEL PARC À LA MEINAU

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ivré en janvier dernier à la Meinau, l’immeuble Excel Parc (5 300 m2) s’intègre dans un espace plus vaste de 10 000 m2 déjà occupé par Accor, Sibar et Roederer, bientôt rejoints par l’Agence pour le développement touristique (ADT). « Ces nouvelles implantations attestent du dynamisme du parc tertiaire de la Meinau, déclare Claudine Wyler, responsable du montage opérations chez Espaces et Développements et témoignent de la volonté qu’ont les entrepreneurs alsaciens de se moderniser pour faire face à l’avenir ». Ont par ailleurs été construits, outre Excel Parc ces deux dernières années, Le Lafayette (11 000 m2 - hôtel inclus - dont seuls 3 500 res-

tent disponibles) et Latitude 45 (11 000 m2) qui vient d’accueillir le Conseil général, une implantation significative de l’inclusion de la zone dans le périmètre urbain. Par ailleurs, la CRAV vient d’y construire un bâtiment dédié à la formation, le Pôle formation CCI prévoit de s’y agrandir de même que Hager ce qui représente un total de 6 500 m2 déjà dédiés. De nouvelles opérations sont prévues : Le Verdon (3 000 m2 dont 900 livrés cette année) et le Jacques Cartier (9 000 m2). 12 000 m2 sont donc à venir. Seul parc tertiaire de l’agglomération à être situé intra-muros mais indépendant de l’urbanisme de celle-ci, La Meinau est proche de l’Aéroport interna-

DYNAMIQUE L’esthétique du bâtiment conçu par Jean-François Denner tional Strasbourg-Entzheim, au cœur d’un nœud autoroutier et désormais desservi par le tram. À noter qu’Excel Parc est commercialisé en co-

exclusivité par Entreprises et Développements et Atisreal. • SITES • www.atisreal.fr www.espaces-developpements.com

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TRAJECTOIRES >> CONSEIL-RETRAITE

>> DIRIGEANTS

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Didier Dieudonné, Port autonome de Strasbourg

La majorité des Français est convaincue de la nécessité de prévoir une retraite supplémentaire à constituer par épargne personnelle. Mais quel produit choisir? Quels pièges éviter? Autant de questions auxquelles répondent les conseils et formations de Retraite CQFD, société créée par Christian Coriol à Strasbourg.

D

e réforme en réforme, la tendance se confirme : la retraite des salariés du secteur privé, exprimée en pourcentage de leur salaire d’activité, ne cessera de baisser. La modification des règles, leur complexité ou le manque d’harmonisation entre les régimes ne facilitent pas les estimations. La seule certitude est qu’il devient impératif pour les jeunes générations de prévoir une retraite supplémentaire à constituer grâce à une épargne personnelle. Nombreux sont ceux qui hésitent, ne sachant quel produit choisir. Certains peuvent s’avérer contraignants et il faut éviter certains pièges. Retraite CQFD vous propose un bilan retraite individuel qui permet aussi de savoir quel sera le niveau de retraite probable

d’un salarié et quelles sont les mesures les plus appropriées à chaque cas. Côté employeurs, il est important de planifier les départs à la retraite de ses salariés. Pourquoi ne pas mettre en place des outils de retraite supplémentaire basés sur les résultats économiques de l’entreprise plutôt qu’attribués de façon inconditionnelle ? Voire encourager l’épargne individuelle en partageant le coût avec eux ? Conseiller de vos responsables des ressources humaines, Retraite CQFD est indépendant de tout groupe bancaire ou d’assurance. Il ne commercialise aucun produit mais vous aide dans vos choix. Par des conseils, des stages interentreprises ou des formations intra-entreprise paramétrables. • CONTACT • 03 88 53 85 84 www.retraite-cqfd.com

>> AC SOFT

45 ans, ingénieur de l’École nationale des travaux publics de l’État, ingénieur en chef de la fonction publique territoriale, Didier Dieudonné a consacré les 14 premières années de sa carrière au réseau routier. Directeur depuis 2005 des transports et des déplacements de la

Région Alsace, il vient de succéder à Martial Gerlinger aux fonctions de directeur général délégué du Port autonome de Strasbourg. Il sera amené à seconder Jean-Louis Jérôme, directeur général, sur l’ensemble des dossiers portuaires.

Didier Guénin, Électricité de Strasbourg Le conseil d’administration d’Électricité de Strasbourg a nommé Didier Guénin directeur général d’ES. Il succède ainsi à Christian Buchel appelé à d’autres fonctions. Didier Guénin, docteur en sociologie, titulaire d’un

MBA et diplômé de l’École Supérieure d’Électricité, a eu en charge différentes missions au sein des filiales des groupes EDF et Gaz de France, notamment dans le domaine du marketing et de la stratégie.

Michel Loth, SNCF Alsace 53 ans, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Michel Loth est entré à la SNCF en 1982. Il a tenu différents postes à Strasbourg, à Lille et à Paris. Pendant deux ans, il a quitté la SNCF pour occuper le poste de directeur des transports et déplacements au sein de la Région Alsace.

De retour à la SNCF en 2002, il a notamment suivi les grands projets d’investissements liés à l’arrivée du TGV Est européen. Michel Loth succède à Marie-Pierre Meynard (directrice de l’innovation et de la recherche à Paris) au poste de directeur général de la SNCF.

La Fondation de France estampillée Trait d’union entre les donateurs et les personnes en difficultés, la Fondation de France fête ses 40 ans en 2009. Pour lui rendre hommage, La Poste émet un timbre à 0,55 €. Stéphanie Ghinéa, sa créatrice et auteur de plusieurs timbres, est diplômée de l’École Municipale Supérieure des Arts et Techniques de la Ville de Paris. Son approche conceptuelle s’est

inspirée de l’idée de solidarité, de don, mais aussi de coopération de forces, de diversité et de créativité des projets. Proposé le 5 février dernier au bureau de poste temporaire de la CCI de Strasbourg, il est en vente dans les bureaux de poste, par correspondance et sur le site Internet de La Poste. • SITE • www.laposte.fr/timbres

un « Google personnel » pour l’entreprise Fort d’une expérience de plus de dix ans dans la conception de solutions Intranet pour les grands comptes (Alcatel, SNECMA, etc.), Christian Allègre, gérant de la société AC Soft basée à Lingolsheim, a développé une application qui propose un espace sécurisé de partage d’informations permettant de gérer les dif-

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

férentes actions des collaborateurs au sein d’une entreprise. Regroupant les agendas de tous les collaborateurs - avec la confidentialité requise - AC/Activity permet à l’utilisateur de numériser d’un seul clic ses documents papiers, de transférer ses mails et fax dans le système de façon à ce que ceux-ci deviennent

accessibles depuis n’importe quel poste de l’entreprise mais aussi depuis n’importe quel poste relié à Internet, chez un client par exemple. L’application est aussi accessible par téléphone afin de gérer calendriers et agenda. Simple d’utilisation, Ac/ Activité peut produire - avec mise à jour en temps réel - des tableaux de

bord financiers des affaires gérées par la PME. Celle-ci dispose ainsi de son « Google personnel », commente Christian Allègre. • CONTACT • www.activite-pme.fr 03 88 78 46 45

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PARCOURS DU DESIGN >> DU 4 AU 14 JUIN

AZh XdbbZg Vcih _djZci aZ _Zj Parce qu’ils font le lien entre les designers et le grand public, de nombreux commerçants prêteront leurs locaux pour des animations et des expositions inédites.

V

alérie Blum a un rêve, que le quartier gare de Strasbourg devienne une référence en matière d’art et de mobilier contemporains. Avec pourquoi pas des galeries et des boutiques avantgardistes. Il est vrai que la proximité du Musée d’Art Contemporain et de l’école d’architecture, le look futuriste de la gare confèrent à ce quartier une aura créative. Un esprit que Valérie Blum a su recréer au Grand Hôtel, place de la Gare. La propriétaire a choisi une déco « épurée, contemporaine. Cela correspond à mes goûts. » Dans le hall d’entrée, une cheminée et des grands canapés bruns invitent à la détente. Mêmes tons chauds pour les chambres : chocolat, prune, beige. « J’ai envie que ce soit plus qu’un hôtel, que les gens s’y sentent bien, que l‘hôtel soit en mouvement. » Participer au Parcours du Design, une évidence donc. « Cette opération va dynamiser le quartier. Je vais mettre à disposition des espaces pour les designers et créer un parcours dans l’hôtel. Je songe aussi à présenter une chambre prototype, uniquement avec du mobilier design. Je suis

en pourparler avec des commer commerçants pour qu’ils exposent leurs pièces, peut-être sur notre ter terrasse. À voir. » Même démarche chez Baccarat. La célèbre cristallerie profitera de l’événement pour dévoiler des boîtes à bonbons dessi nées par « l’Almodovar du design », Jaime Hayon. « Il s’agit de neuf pièces, une série limitée à 25 exemplaires par pièce », précise Anne-Sophie Moreau, directrice du magasin Baccarat à Strasbourg. « Jaime Hayon a repris les classiques de la marque pour créer ses boîtes, dont certaines allient cristal et céramique. » Les neuf bonbonnières seront présentées dans la boutique, voire dans un lieu à déterminer dans les prochaines semaines. • SITES • www.le-grand-hotel.com www.baccarat.fr CONTACT

CCI

Nathalie Rolling 03 88 75 24 65

Troisième édition du parcours du Design DU 4 AU 14 JUIN 2009 À STRASBOURG CONTACTS

CCI

Pour les commerçants : c.ribeiro@strasbourg.cci.fr Pour les industriels : f.papelard@strasbourg.cci.fr

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LA CCI EN ACTIONS >> PDE - PDIE Inciter les salariés à utiliser un moyen de transport alternatif à la voiture : l’objectif des PDE-PDIE. C’est aussi un plus économique ainsi qu’un facteur de bien-être et de sécurité. Bref, un atout non négligeable pour l’entreprise et ses salariés. Le point sur les plans de déplacements entreprise et interentreprises avec les témoignages du chargé de mission pour le BasRhin, de la responsable de la communauté de communes de la Basse-Zorn et ceux de Millipore à Molsheim.

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EXEMPLAIRE Le PDIE défini pour le Parc du Ried à Hoerdt

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ne centaine d’entreprises rencontrées en un an, dix-huit d’ores et déjà accompagnées dans leur réflexion et, parmi celles-ci, une dizaine bien avancées dans leur démarche de mise en place d’un plan de déplacements entreprise (PDE) ou interentreprises (PDIE). Pour Joël Steffen, chargé de mission financé par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) Alsace et le Conseil Général du Bas-Rhin, le bilan est positif. « Les entreprises sont réceptives, déclare-t-il. Elles ont conscience qu’il est important de mettre en place des dispositifs qui permettent aux salariés d’assurer leurs déplacements de manière plus rationnelle, plus économe et plus sécurisée tout en respectant mieux l’environnement. »

L’ALSACE PIONNIÈRE AVEC SCHILTIGHEIM Déployée sur tout le département hors CUS - la communauté urbaine mettant en place son propre dispositif -

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la démarche est-elle pionnière ? « Pas tout à fait, répond Joël Steffen, le concept date des années 1990 en France, d’autres CCI et collectivités lui consacrent beaucoup de moyens et un pays comme la Belgique est en pointe avec une obligation de mener une démarche PDE pour les entreprises de plus de 200 salariés dans la Région Bruxelles - Capitale. L’Alsace est pour sa part exemplaire avec le PDIE mis en place à l’Espace Européen de l’Entreprise et au Mittelfeld à Schiltigheim. C’est le premier à se fonder sur une charte et à être allé aussi loin dans l’engagement des partenaires. »

WEYERSHEIM ET HOERDT Autre PDIE exemplaire, celui qui est en train d’être défini sous l’égide de la Communauté de Communes de la Basse-Zorn pour la zone d’activités de Weyersheim et le Parc d’activités du Ried à Hoerdt. Un comité technique a été mis en place afin d’effectuer un état des lieux, de cibler les besoins, de proposer des solutions et de les mettre en œuvre. Il est composé

d’élus et de techniciens de la comcom, du Groupement d’Intérêt Économique (GIE), du Pays de Brumath, de la CCI de Strasbourg et du BasRhin, de la Caisse Régionale d’Assurances Maladie d’Alsace-Moselle (CRAM), de l’ADEME, du Conseil Général du Bas-Rhin, des chefs d’entreprises, directeurs des ressources humaines ou représentants de salariés des entreprises concernées. Une synergie qui montre la multiplicité des enjeux et l’importance de réfléchir de manière globale à la question. « Ce sont quelque 2 900 salariés qui sont concernés, précise Sandrine Badjeck, agent de développement à la comcom. Après une première réunion de sensibilisation organisée en octobre dernier, la phase diagnostic a été lancée en janvier avec le soutien du chargé de mission PDIE, Joël Steffen. Des formulaires anonymes demandant l’adresse précise et les horaires des salariés ont été envoyés aux 140 entreprises

Prime transport : une obligation depuis le 1er janvier Depuis le 1er janvier 2009, toutes les entreprises ont pour obligation de prendre en charge 50 % du coût des abonnements aux transports en commun de leurs salariés, pour leurs trajets domicile-travail. Elles ont jusqu’au 1er avril 2009 pour mettre en œuvre cette mesure rétroactive. Le détail du décret n° 2008-1501 du 30 décembre 2008 se consulte sur www.legifrance.gouv.fr

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La CCI en actions

concernées. Par la suite, nous lancerons un questionnaire pour demander aux salariés s’ils sont prêts à utiliser les transports en commun ou bien encore les modes alternatifs que sont le vélo ou le covoiturage. » Un véritable défi pour des zones d’activités construites dans les années 1970 à proximité du nœud autoroutier StrasbourgLauterbourg et StrasbourgParis et quasi dépourvues de desserte de bus. La voiture y est reine mais la sécurité n’est pas sa dauphine tant la vitesse est tentante sur les larges rues qui les structurent.

dernière, nous avons identifié les besoins, communiqué sur le sujet et enquêté sur ce que les salariés étaient prêts à faire. Une première réponse concrète sera la mise en place d’un intranet facilitant le covoiturage. Soutenu au plus haut niveau de l’entreprise, le PDE s’inscrit dans le cadre d’un projet plus global : le « bien-être au travail ». Celui-ci est organisé autour de quatre objectifs : attirer et retenir les talents, différencier Millipore dans le marché local, améliorer la performance globale de l’entreprise, sa créativité, sa capacité d’innovation et favoriser les relations internes. » PDE-

DÉFI Weyersheim, une zone dépourvue de desserte de bus

MILLIPORE À MOLSHEIM Selon Joël Steffen, tout le monde gagne à jouer la carte PDE ou PDIE. Les salariés bien sûr, en matière de pouvoir d’achat et de confort de vie mais aussi les entreprises pour qui les questions des places de stationnement ou de retards se posent avec moins d’acuité. Pour la collectivité, la diminution du risque routier et celle de la pollution atmosphérique sont des enjeux importants. Millipore, à Molsheim, s’est engagée en juin 2008 dans la mise en place d’un PDE. « Le développement durable est une des valeurs fortes de l’entreprise, précisent Sébastien Leyendecker, responsable environnementsanté au travail et Pascal Perrotey, responsable d’opération. Jusqu’à la fin de l’année

PDIE s’inscrivent donc dans une dynamique de développement et de modernité, ce que confirme Joël Steffen. « Certaines entreprises ont des difficultés à recruter les salariés qualifiés si ceux-ci ne possèdent pas de voiture, souvent pour des raisons économiques ou par conscience écologique. L’accessibilité est devenu une donnée essentielle pour une politique de recrutement efficace, et plus globalement pour l’attractivité de l’entreprise », conclut-il. • SITES • www.deplacements-salaries-67.fr Cette communauté web hébergée par le portail AlsaEco permet de s’informer de partager des documents, comptesrendus, guides etc. www.cc-basse-zorn.fr www.millipore.com CONTACT

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Joël Steffen 03 88 75 25 28 j.steffen@strasbourg.cci.fr

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LA CCI EN ACTIONS >> VISITE DES ÉLUS Pour terminer en beauté l’année 2008, les élus et le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin ont visité l’entreprise Socomec basée à Benfeld. Un fleuron de l’industrie alsacienne qui envisage la crise avec réalisme mais aussi volontarisme.

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in d’année électrique pour les élus de la CCI de Strasbourg et du BasRhin ! Inscrit désormais de manière régulière dans leurs agendas, le cycle des visites qu’ils consacrent aux entreprises de la région les ont menés à Benfeld en décembre dernier avec au programme la découverte de l’usine Socomec spécialisée dans la fabrication d’équipements électriques destinés à assurer la disponibilité, le contrôle et la sécurité des réseaux électriques de basse tension. Michael Carter, son Directeur général, a tenu à accueillir lui-même les participants et à leur faire la visite détaillée d’une entreprise connue pour être l’un des fleurons de l’industrie alsacienne.

2 300 SALARIÉS DANS LE MONDE Son organisation est basée sur deux activités autonomes : Socomec SCP, expert en solutions de coupure et de protection, et Socomec UPS, spécialiste des alimentations de sécurité (onduleurs). Créée en 1922, la société constitue aujourd’hui un groupe industriel fort de 2 300 personnes dont la moitié en France avec un CA de 325 M€ en 2008. Elle compte des représentations dans plus de 70 pays parmi lesquelles dix-huit filiales et exploite six sites industriels dont un en Inde

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EXPERTISE Socomec est spécialisé dans les solutions de protection et d’alimentations de sécurité et un en Chine. Socomec qui s’adosse à deux centres d’excellence - celui de Benfeld et un autre en Italie - s’inscrit ainsi comme l’un des acteurs majeurs sur le marché mondial de la distribution de puissance basse tension avec Schneider et Siemens. Un nouveau centre de distribution européen, implanté lui aussi à Benfeld et visité par les élus, symbolise la volonté du groupe de maîtriser sa chaîne logistique pour répondre aux besoins de délais courts.

RALENTISSEMENT Comment ses dirigeants envisagent-ils la crise économique actuelle ? « Avec volontarisme mais réalisme », répond en substance Michael Carter. Avec 5 % enregistrés en 2008, la croissance de l’entreprise reste positive mais incontestablement ralentie si

on la compare aux 20 % de 2006 et 14 % de 2007. « Un ralentissement, mais pas encore une décroissance », souligne Michael Carter qui table sur des prévisions autour de 5 % dans ses marchés de base pour 2009, mais est prêt pour une baisse si besoin en décalant ses embauches et quelques investissements non essentiels. « L’année 2009 comporte bien des incertitudes, souligne-til, mais nous restons volontaristes. Nous avons beaucoup investi dans notre développement commercial à l’international ces dernières années, ce qui devrait nous aider à mieux passer la crise. De toute façon, Socomec continue ses investissements stratégiques et poursuit son internationalisation en préparation pour la sortie de la crise. » • SITE • www.socomec.fr

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CRISE >> QUELLES PERSPECTIVES POUR L’INDUSTRIE ALSACIENNE ? Les résultats de l’enquête annuelle de la Banque de France sont sans surprise : les chefs d’entreprises ont annoncé des résultats 2008 en baisse par rapport à leurs prévisions et affichent un moral en berne pour 2009. Quasiment dans tous les secteurs, on attend un effritement des carnets de commandes.

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Économies avancées Économies en développement

8%

Monde

6%

4%

2%

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2005

2006

2007

2008

2009

2010

-2 %

Le FMI confirme l’ampleur de la crise avec une légère reprise estimée en 2010 Source : IMF WEO Update 28 jv 09

L

e ralentissement économique était en marche, il a été amplifié par la crise financière » observait Henri Jullien, directeur général de la Banque de France en introduction à sa présentation de l’enquête annuelle de la Banque de France. Les industriels interrogés* s’attendent à des baisses importantes en 2009 : de l’emploi (-2,8 %), de leur chiffre d’affaires (-4,1 %), de l’export (-4,8 %) et des investissements (-19,9 %). Certes, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. L’automobile et les secteurs d’activités qui y sont liés sont les plus touchés, alors que l’agro-alimentaire a su tirer son épingle du jeu en 2008 grâce à l’export. Ce secteur envisage néanmoins une baisse de 1,6 % de ses effectifs et de 24,2 % de ses investissements. Le bâtiment et les

travaux publics, en dépit d’un ralentissement de son activité, a réussi à tenir le cap jusqu’à la rentrée 2008, grâce aux programmes déjà entamés. Par contre, 2009 s’annonce plus noire, tant au niveau de l’activité que de l’investissement. La baisse d’activité dans le gros œuvre est également sensible (-18,9 % du CA, contre -5,4 % dans les travaux publics et -3,1 % dans le second œuvre).

L’ARRÊT DES INVESTISSEMENTS Les transports, liés à de nombreuses activités, ont enregistré une décélération de leur activité en 2008, où se sont conjugués la forte hausse du carburant au premier semestre, le ralentissement conjoncturel ensuite. En 2009, la profession prévoit un déclin de son chiffre d’affaires et de ses effectifs,

mais une légère croissance du chiffre d’affaires réalisé à l’export. Les investissements sont repoussés comme dans la plupart des secteurs, où les entreprises, du fait de l’absence de visibilité, se montrent prudentes sur ce poste. Quant aux services marchands, ils subissent les effets de la dégradation industrielle et des inquiétudes des ménages. Selon Henri Jullien, les prévisions annoncées pour l’Alsace s’identifient à celles des régions voisines : Lorraine, Champagne-Ardenne… Même l’Allemagne présente une courbe descendante. Là aussi, le décrochage est lié aux mauvais scores de l’automobile et les investissements et embauches ont commencé à ralentir.

L’AMPLEUR GÉNÉRALE DE LA CRISE Plus loin, la Chine a également entamé des coupes sombres dans ses programmes d’investissements. Lors de sa présentation devant un parterre de chefs d’entreprises réunis au Pôle formation CCI, Henri Jullien a présenté les prévisions du Fonds Monétaire International, qui laisseraient présager d’un rebond d’ici 2010. Selon lui, le plan de relance américain devrait produire des effets positifs à court terme sur les consommateurs, ce qui aurait un effet d’entraînement. * L’enquête de la Banque de France repose sur près de 600 réponses, qui représentent 70 % des effectifs du secteur. Pour l’industrie : 339 réponses ce qui assure une représentativité de 68,3 % par rapport aux effectifs Assedic correspondants, au 31/12/2007.

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CRISE >> ENQUÊTE APEC

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Selon les prévisions annoncées par l’APEC*, 2 900 cadres seraient embauchés en Alsace en 2009, soit une diminution de 40 % par rapport à 2008. Une stabilisation est envisagée à partir de 2010, le « vrai » rebond étant attendu pour 2013.

C

e coup de frein sur le marché de l’emploi cadre annoncé par l’APEC est « une tendance à relativiser », observe Catherine Kuntz, directrice de l’agence de Strasbourg. Explication : le « cru exceptionnel » de 2008 où 4 810 cadres ont été recrutés (+13 % par rapport à 2007). L’année 2009 s’annonce nettement moins optimiste, avec une courbe qui suit l’investissement des entreprises. Le contexte actuel de crise et la chute des recrutements enregistrés au niveau national au dernier trimestre 2008 ont incité l’APEC à compléter son enquête annuelle par une étude complémentaire

permettant de développer un modèle de l’emploi-cadre avec vision sur cinq ans. À noter qu’en Alsace, le coup de frein qui ne s’est déclaré qu’en janvier 2009, a été très brutal : en moins d’une semaine, les offres ont chuté de 25 %.

TOUTES LES POPULATIONS TOUCHÉES Concernant la baisse des recrutements annoncée, toutes les populations et tous les secteurs d’activités seraient touchés, l’industrie en premier chef. Seul rescapé de ce contexte très morose, la recherche-développement. « Les entreprises doivent innover pour se projeter dans l’avenir ». La majorité des dirigeants alsaciens se montrent

prudents : 86 % des interrogés prévoient une stabilité des effectifs, 8 % envisagent de les réduire, 6 % de les augmenter. Selon Catherine Kuntz, « les tensions de marchés vont perdurer, avec moins de recrutement de jeunes diplômés. Les chefs d’entreprises alsaciens privilégieront davantage la formation et la promotion interne qu’en 2008 ». Le conseil de l’APEC aux entreprises : avoir une démarche d’anticipation proactive sur les marchés et se préparer à rebondir… avant la reprise annoncée en 2013. * 392 entreprises ont été interrogées en Alsace en décembre 2008, représentant 83 400 salariés dont 13 600 cadres. Une enquête complétée par une étude basée sur différents indicateurs, dont les données démographiques et les prévisions de croissance de la Commission de Bruxelles, et des interrogations directes.

• CONTACT • 03 88 52 28 04 www.apec.fr

Postes pourvus Recrutements Promotions

7 000 6 000 5 000

4 300

4 000 3 000

2 900

2 000 1 400 1 000 0 1996

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1998

1999

2000

2001

Réalisation 2008

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2002

2003

2004

Prévision 2009

2005

2006

2007

2008

2009

Promotions

1 810

1 400

Postes cadres à pourvoir en région Alsace : un volume estimé en baisse

Recrutements externes

4 810

2 900

Source : APEC

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Hôtellerie-restauration

DOSSIER

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P

our répondre aux nouvelles attentes des clients… et des pouvoirs publics, les propriétaires d’hôtels et de restaurants doivent respecter des normes de plus en plus exigeantes. Et s’adapter aux nouveautés de la réglementation. Dernières évolutions dans ce dossier. >>

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Dossier Hôtellerie-restauration

NOUVEAU L’attribution des étoiles liée à l’accueil et à la propreté

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F

in de l’exception française qui plafonnait la classification hôtelière à la catégorie quatre étoiles luxe. Depuis le début de l’année, les hôtels haut de gamme peuvent prétendre au classement cinq étoiles. La création de cette cinquième catégorie doit permettre aux établissements les plus prestigieux de rivaliser avec leurs concurrents étrangers et de garantir une plus grande lisibilité auprès d’une clientèle habituée au luxe. Au-delà du standing, l’introduction d’une cinquième étoile s’inscrit dans le cadre d’un vaste « dépoussiérage » du système hôtelier. Le classement en vigueur remonte à 1986 et syndicats et gouvernement se sont accordés sur sa modernisation. Les 17 877 hôtels fran-

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

çais seront classés entre une et cinq étoiles, le classement zéro étoile étant totalement supprimé. Cette grille s’accompagnera de la création d’un fonds de rénovation des hôtels.

en validant ou non le nombre d’étoiles. Le coût sera pris en charge par les professionnels. Le classement sera volontaire et attribué pour une durée de cinq ans.

CONTRÔLE PAR LES CABINETS D’AUDIT

Dans la nouvelle grille, la sélection se fera sur 320 res, contre une centaine dans le système actuel. Certains sont facultatifs (télévision à écran plat, balcon, jeux de plein air, piscine, parking privatif, etc.), d’autres obligatoires (accueil soigné, mise à disposition d’équipements pour bébé, literie propre, penderie et eau courante dans les chambres, petit-déjeuner, etc.). Et, nouveauté : l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et le développement durable font partie des éléments à prendre en

Autre innovation : les procédures d’attribution des étoiles. Elles étaient jusqu’à présent dispensées par les préfets sur la base de normes quantitatives (taille des chambres, équipements sanitaires, ascenseur, etc.) sans tenir compte de l’accueil ou de la propreté. Cela va changer. Les contrôles seront effectués par des cabinets d’audit désignés par la future agence nationale du tourisme. Même si l’État demeurera in fine le garant du classement

320 CRITÈRES

sur demande, coffre-fort, téléphone dans la salle de bain, lit « king size ». Le Bas-Rhin compte neuf hôtels quatre étoiles. Lesquels de ces établissements vont postuler à une cinquième ? Réponse prochainement.

CONTACT

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Dossier Hôtellerie-restauration ?ZVc"EVhXVa HX]Vg[ Directeur général de l’hôtel Régent Petite France à Strasbourg

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vec 72 chambres, dont 12 suites et quatre duplex, espace détente, room service, restaurant gastronomique, le Régent Petite France a tout d’un hôtel haut de gamme. Et bénéficie en plus d’une situation exceptionnelle, les pieds dans l’eau au cœur de la Petite France. L’hôtel affiche aujourd’hui quatre étoiles, et cinq peut-être demain, grâce à la réforme du classement. « Nous envisageons de demander une cinquième étoile au courant de l’année. A priori,

nous répondons aux points obligatoires pour l’obtention d’une cinquième étoile. Notre démarche est justifiée par le fait que nous souhaitons faire comprendre à

nos clients que les prestations que nous proposons correspondent à celles d’un établissement cinq étoiles. Nous allons axer notre communication là-dessus. Et

ccès pour les personnes à mobilité réduite : objectif 2015

L

a loi du 11 février 2005 est claire : tous les établissements recevant du public seront accessibles aux personnes handicapées d’ici 2015. Cette règle vaut pour les bâtiments existants, les nouvelles constructions devant se plier dès maintenant aux normes en vigueur. La philosophie de la loi est que les personnes handicapées puissent accéder aux mêmes endroits que les valides », affirme Gisèle Rinié de la Direction Départementale de l’Équipement. Cela se

traduit par une signalétique appropriée, un ascenseur, des rampes d’accès, des chambres d’hôtel de taille suffisante avec douche de plain-pied et dont le numéro sur la porte est en relief. Finis aussi les WC mixtes pour personnes handicapées. Désormais la séparation s’impose. Le législateur a toutefois prévu « des atténuations possibles. Quand par exemple la configuration des lieux ne le permet pas ou quand la mise aux normes met en péril l’activité. Les restaurants de moins de 50 couverts n’ont pas

besoin d’être entièrement accessibles. Les hôtels qui n’ont pas plus de trois étages ne sont pas tenus d’avoir un ascenseur, des chambres réservées aux handicapés peuvent être aménagées au rez-de-chaussée. » Des subventions peuvent être accordées par le Conseil Général et la Région si la mise aux normes s’inscrit dans un projet plus vaste de rénovation de l’établissement.

taine Oppermann du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). « Les exigences de sécurité impliquent entre autres l’encloisonnement des cages d’escaliers, la mise en conformité des installations électriques, l’isolement des locaux dangereux, la formation des personnels, une signalétique et un système de détection appro-

priés. » Tous les cinq ans, les petits hôtels sont soumis au contrôle de la commission départementale de sécurité. Un avis qu’il est prudent de suivre, car en cas de problème, la responsabilité des hôteliers est engagée. Le SDIS peut, sur demande, assurer des sessions de formation sur la sécurité. « Les

• SITE • www.logement.gouv.fr

puis cette étoile supplémentaire pourrait nous permettre de nous différencier des autres quatre étoiles de la place. Plus généralement, je suis tout à fait favorable à l’introduction de la cinquième étoile en France. Cela manquait. Je plaide aussi pour un contrôle tous les trois ans de l’état des établissements. Dans notre hôtel, nous engageons régulièrement des opérations de rénovation de façon à ce que tout soit en parfait état. C’est indispensable. » • CONTACT • 03 88 76 43 43 www.regent-petite-france.com

L’offre en chiffres L’Alsace totalise 610 hôtels (20 499 chambres), dont 298 établissements dans le Haut-Rhin et 312 dans le Bas-Rhin où l’on note que : • la capacité moyenne des hôtels est de 35 chambres, contre 32 au niveau national, • les hôtels deux étoiles sont fortement représentés : 64 % de l’offre totale avec 199 établissements. • l’Alsace compte neuf hôtels quatre étoiles et 68 trois étoiles (Source : Observatoire de l’Hôtellerie - 2007)

Côté gastronomie, l’Alsace compte 2 844 restaurants traditionnels (dont 29 étoilés Michelin), 1 023 fast-food, 632 débits de boissons, 15 cafétérias et 219 traiteurs. (Source : CCI Strasbourg - 2008)

Prévention incendie

P

our éviter toute catastrophe dans les hôtels, le législateur impose des règles très précises. Les hôtels existants ont jusqu’au 4 août 2011 pour se mettre en conformité avec la loi. « Dans le Bas-Rhin, nous nous sommes toujours efforcés d’anticiper la mise en sécurité des équipements », affirme le capi-

établissements français comptent parmi les plus sûrs d’Europe. Je suis donc confiant. Je ne crois pas que la législation sera plus contraignante dans le futur. Je pense par contre que la question de l’installation de détecteurs de fumée dans les chambres d’hôtels se posera. » • SITE • www.sdis67.com

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Dossier Hôtellerie-restauration ?VXfjZh AdgZcio Propriétaire de l’hôtel-restaurant Au Tilleul à Mittelhausbergen

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À

quelques kilomètres de Strasbourg et des collines du Kochersberg, l’hôtel-restaurant Au Tilleul est une affaire de famille. Jacques Lorentz, l’actuel propriétaire trentenaire, a succédé à son père qui luimême a repris l’affaire du sien. La carte de son restaurant - 110 places assises - propose des spécialités alsaciennes, sans tarte flambée et un menu qui change chaque saison. Quand il ne s’active pas aux fourneaux, Jacques Lorentz gère l’hôtel de « 12 chambres et bientôt 22. L’établissement a été complètement restructuré. » Des longs mois de travaux parfois compliqués. « Pour agrandir, j’ai eu besoin de cinq

Les après-midi de l’hôtellerierestauration Ces ateliers d’information et d ‘échanges sont destinés aux professionnels des cafés, hôtels et restaurants du BasRhin. Ils se déroulent à la CCI le lundi de 15h à 17h.

Prochaines rencontres Le tourisme d’affaires en Alsace Lundi 20 avril

Tourisme et web 2.0 : se lancer ou non ? Lundi 11 mai Participation gratuite sur inscription au 03 88 75 25 66 ou tourisme@strasbourg.cci.fr

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

permis. Les normes sont parfois lourdes, même si je comprends qu’elles soient utiles pour éviter les débordements. Au début, nous projetions de rendre 50 % de nos chambres accessibles aux personnes handicapées. Mais nous avons revu notre projet à la baisse à cause des exigences trop

grandes des pompiers. Nous proposerons donc six chambres pour personnes à mobilité réduite. En matière de sécurité, il y a des choses illogiques. Les détecteurs de fumée sont obligatoires dans les restaurants et pas dans les chambres, alors que quand les gens dorment, c’est là où ils sont

le plus utiles. Par souci de sécurité de mes clients, j’en ai fait installer dans tout l’hôtel. » Côté cuisine, là aussi, rien n’est laissé au hasard. « Tous les mois, nous faisons deux prélèvements de produits ou de surface que nous envoyons dans un laboratoire indépendant. Nous nous efforçons de respecter les règles d’hygiène, mais des fois, cela n’est pas évident. » Le Tilleul a fait l’objet de nombreux contrôles, 40 en cinq ans, « sans sanction, juste des points de détail. L’État devrait soutenir les entreprises sérieuses en introduisant par exemple des labels de qualité. » • CONTACT • 5 rue de Strasbourg à Mittelhausbergen 08 88 56 85 50 www.autilleul.fr

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epuis le 1er janvier 2006, dans l’ensemble de l’Union européenne, sont entrées en vigueur les « food laws ». Elles précisent les règles en matière de sécurité alimentaire de la « fourche à la fourchette ». Pour les restaurateurs, la première des démarches consiste à « déclarer son activité auprès des autorités compétentes », explique le docteur Isabelle Jeudy, chef du service sécurité sanitaire des aliments à la Direction départementale des services vétérinaires du Bas-Rhin. « De plus, les restaurateurs qui congèlent des denrées doivent le déclarer et le faire dans de bonnes conditions (cellule de refroidissement, date de congélation, etc.). » Il convient par ailleurs d’assurer

la traçabilité des produits utilisés, faire attention aux dates limites de consommation ou d’utilisation, conserver les étiquettes en général.

LE GUIDE DES BONNES PRATIQUES Quant aux cuisines et locaux de stockage, la propreté est de mise : nettoyage par des produits homologués… « Il faut aussi respecter la chaîne du froid, transport et entreposage des matières premières, mais aussi du chaud pendant le ser service. En dessous de 63 degrés, les bactéries prolifèrent. » Et à Isabelle Jeudy de conclure : « Je conseille aux restaurateurs de se former dans le domaine de l’hygiène. Mais surtout de se procurer le guide des bonnes pratiques détaillant l’hygiène des

manipulations et du personnel. » Pour les établissements en infraction, les sanctions vont du simple procès-verbal à la fermeture en attente de travaux. Le guide des bonnes pratiques d’hygiène peut être commandé sur le site de la Documentation Française. Son prix : 16 €. • SITE • www.ladocumentationfrancaise.fr

S’informer à la CCI Deux conseillers de la CCI ont en charge le secteur de l’hôtellerie et la restauration. Leur rôle est de sensibiliser et de conseiller les professionnels. CONTACTS

CCI

Nathalie Schneider n.schneider@strasbourg.cci.fr Marc Liebrich m.liebrich@strasbourg.cci.fr

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Dossier Hôtellerie-restauration

>> EN ALLEMAGNE Interdiction de fumer dans tous les lieux publics, y compris les bars, restaurants et discothèques. Une réalité dans bon nombre de pays européens, avec des exceptions ou des aménagements toutefois, comme c’est le cas en Allemagne.

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e 1er février 2008 a sonné en France le glas de la cigarette au comptoir. Depuis cette date, il est strictement interdit de fumer dans les restaurants et les bars. Reste alors aux accrocs à la nicotine d’en griller une à l’extérieur ou dans les fumoirs, à l’air souvent irrespirable. À quelques kilomètres de Strasbourg, au Biermichel à Kehl-Neumühl, changement de décor. Les clients peuvent boire une bière, dîner et fumer au chaud. Une aubaine en hiver, comme l’explique le propriétaire du bistrot, Siegfried Bürkel. « Nous disposons de deux salles. Au rez-de-chaussée, elle est non-fumeur, au premier, elle est fumeur. C’est vital pour nous de conserver un espace où nos clients peuvent allumer une cigarette. » Comme lui, des milliers de bistrotiers et restaurateurs poussent un ouf de soulagement.

À CHAQUE RÉGION DE DÉCIDER L’été dernier en effet, la Cour constitutionnelle, saisie par deux cafetiers et un patron de boîte de nuit, a estimé que la législation antitabac en vigueur depuis 2007 dans les bars, restaurants et discothèques était inappropriée. Le gouvernement doit revoir le contenu de la loi d’ici fin 2009. En attendant, chaque « Land » applique ses propres règles. Si la Bavière prône l’interdiction totale, le BadeWurtemberg voisin admet

EXCEPTION Dans certains lands, il est possible de fumer dans un espace fermé, comme au Biermichel à Kehl des exceptions. Par exemple, on peut continuer à fumer « dans les bars et restaurants, à condition qu’ils disposent d’un espace fermé réservé à cet effet », précise Daniel Ohl, porteparole de DEHOGA, la fédération des hôteliers restaurateurs du Bade-Wurtemberg. Pour les petits établissements qui ne possèdent qu’une seule salle, la réglementation admet que l’on puisse fumer à condition de ne pas servir de repas, « que l’espace réservé aux clients ne dépasse pas 75 m2 et que l’entrée soit interdite aux moins de 18 ans. » Sans oublier d’indiquer sur la porte du bistrot si l’endroit est fumeur ou non. Tolérance similaire dans les discothèques où les clients peuvent allumer une cigarette dans une salle séparée, interdite d’accès aux mineurs et ne disposant pas de piste de danse. Ceux qui se mettent hors la loi risquent une amende de plusieurs centaines d’euros. « Nous

nous réjouissons que la loi ait été assouplie. Cela a évité aux cafés dans les villages ou dans les quartiers de perdre une partie de leur clientèle. Ceci dit, je pense qu’à terme, le nombre de bars sans tabac va augmenter », ajoute Daniel Ohl. Le patron du Biermichel à Neumühl est partagé. Il confie que « le fait de ne plus fumer dans une partie de son établissement est bon pour la santé, moins bon pour le chiffre d’affaires. 10 % de clients en moins depuis que l’on ne peut plus en griller une en bas au comptoir. » Avec l’ouverture de sa terrasse au printemps, le Biermichel devrait reconquérir ses accrocs à la nicotine. • CONTACT • Biermichel Auenheimer Strasse 11 à Kehl-Neumühl www.biermichel.de Dehoga : www.dehogabw.de

Fin de dossier

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AÉROPORT >> LE PRINTEMPS ARRIVE À ENTZHEIM

Eajh YZ (% kdah kVXVcXZh Coup d’envoi le 29 mars de la saison d’été à l’Aéroport international Strasbourg. Plus de 30 villes seront desservies en vols charter ou réguliers. DESTINATION SOLEIL Découverte de la Corse et de ses criques ! En moins de deux heures, vous pourrez rejoindre l’Île de Beauté au départ d’Entzheim. Avec pas moins de quatre destinations possibles : Ajaccio (d’avril à septembre), Bastia, Calvi et Figari (de juin à septembre) avec Air France, à raison d’au moins un vol par semaine sur chaque ville. To u j o u r s d a n s l ’ H e x a gone, Air France propose des liaisons vers Bordeaux, Marseille, Toulouse (trois à quatre fois par jour) et Nice (deux fois par jour).

DÉPAYSEMENT L’île de Djerba : la douceur de vivre L’agence Starter prévoit des liaisons vers Palma (le samedi) et Héraklion (le lundi). Quant au groupe

Marmara, il affrétera des avions vers Héraklion, Izmir, Monastir, Marrakech et, c’est une nouveauté, vers l’île

grecque de Rhodes. Ibéria assure des liaisons régulières vers Madrid. La péninsule ibérique est par ailleurs le point de départ de croisières organisées par CroisiEurope à partir de Porto ou de Séville. Plus au Sud, Sarah Tours proposera des vols vers Tel Aviv/Eilat dès avril, et ce pendant tout l’été. Royal Air Maroc relie Casablanca les lundis, mercredis, samedis et dimanches avec des correspondances possibles vers les autres villes marocaines, tandis que Tunis Air assure des liaisons vers Djerba tous les dimanches et vers Tunis les lundis et vendredis.

ENVIE D’AILLEURS Le programme des croisières de CroisiEurope vous permettra de naviguer sur le Danube au départ de Budapest et de Constanta au bord de la Mer

>> AIR FRANCE

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e 3 février dernier, Air France a annoncé la baisse de tous ses tarifs sur le réseau métropole. Selon la destination, les tarifs baissent de 2 € à plus de 70 € TTC pour un voyage aller-retour.

ACCÈS FACILITÉS POUR LES MEILLEURS TARIFS Parallèlement à la baisse des prix, Air-France assouplit ses conditions d’utilisation et facilite l’accès aux meilleurs tarifs. Pour exemple, la gamme Évasion devient accessible pour des

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

allers-retours en semaine (à condition de passer trois jours sur place). C’est ainsi qu’un Strasbourg-Nice acheté à J-14 passe de 253 à 178 € aller-retour. La gamme Time, permettant des allers-retours dans la journée, devient modifiable et n’est plus liée à des conditions d’achat à l’avance. • CONTACT • www.airfrance.com

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AĂŠroport

Noire. Ă€ cela s’ajoute une croisière en mer au dĂŠpart de Dubrovnik. Autres destinations : la Scandinavie en partant Ă Oslo avec Go Voyages et Quartier Libre (Air MĂŠditerranĂŠe Ă certaines dates) ou via Copenhague (vols rĂŠguliers quotidiens avec Air France). Le tour-opĂŠrateur couvre ĂŠgalement l’Irlande avec une arrivĂŠe Ă Shannon, dans le sud du pays.

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MÉTROPOLES EUROPÉENNES

• SITE • www.strasbourg.aeroport.fr

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essinÊ par l’agence Brandimage, le nouveau logotype d’Air France se lit en un seul mot, dans un style ÊpurÊ et avec une typographie allÊgÊe.

RESPECT DE L’IDENTITÉ ÂŤ Cette nouvelle identitĂŠ graphique vise Ă exprimer ce qu’est aujourd’hui Air France : une compagnie fidèle Ă son identitĂŠ nationale et aux valeurs qui lui sont liĂŠes mais devenue, Ă travers notamment la crĂŠation du groupe Air France-Klm, une marque mondiale dont plus de

Une brochure reprenant l’ensemble de l’offre des vols vacances au dÊpart de Strasbourg a ÊtÊ ÊditÊe. Disponible à l’aÊroport, à la CCI et dans les agences de voyages.

Le porte-drapeau vÊhicule les trois valeurs de la marque : excellence, art du voyage et humanisme, qui gÊnèrent confiance et sÊcuritÊ auprès des clients.

la moitiÊ des clients sont Êtrangers à notre pays . Les couleurs nationales restent prÊsentes sur l’empennage et le fuselage des appareils : le bleu marine Êvoque le capital historique de la marque, le blanc - couleur de l’exigence - souligne le bien-être et l’accent rouge vif, ponctue et dynamise la marque. Le changement des logos se fera progressivement, pour Êviter les surcoÝts financiers. • SITE • http://corporate.airfrance.com

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Quant aux capitales europĂŠennes, elles restent accessibles en direct depuis Strasbourg. Amsterdam, Londres et Copenhague par Air France, Bruxelles par Brussels Airlines et Prague par Czech Airlines.

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INFOS EUROPE >> DIX ANS D’EURO

AÉ Xdcdb^fjZ | aV igV cZ Fêté dans un contexte de crise financière, le dixième anniversaire de l’euro a été l’occasion - au Parlement européen de Strasbourg - d’en appeler à la mise en place d’une réelle Union économique et politique. Cœur de cible : la ratification du Traité de Lisbonne.

S

’il n’est devenu monnaie sonnante et trébuchante dans les portefeuilles des citoyens de onze pays de l’Union qu’en 2002, c’est dès le 1er janvier 1999 que l’euro est devenu l’unité de compte des États membres concernés. Une naissance qui est allée de pair avec l’entrée en vigueur du Pacte de stabilité et de croissance adopté en 1997 afin d’assurer la discipline budgétaire. Pour marquer cet anniversaire, le Parlement européen a organisé une cérémonie officielle avec projection d’une vidéo « historique » suivie des interventions d’orateurs de haut vol : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), JeanClaude Juncker, président de l’Eurogroupe, Joacquin Almunia, Commissaire aux Affaires économiques et monétaires et Valéry Giscard

d’Estaing, ancien président de la République française. Invitée tout aussi inopportune qu’incontournable : la crise financière mondiale qui a mené ces artisans de la politique monétaire et budgétaire européenne que sont Trichet, Juncker et Almunia à donner le ton : « la complaisance n’est pas de mise, 2009 sera une année particulièrement difficile et des réformes seront indispensables pour ramener l’Europe sur la voie de la croissance. » Reste que la monnaie unique partagée aujourd’hui par 328,6 millions de citoyens est un acquis capital de l’Union - « le succès a un beau nom, il s’appelle euro », a notamment déclaré Valéry Giscard d’Estaing - nul n’a songé à le nier hormis quelques eurosceptiques qui distribuaient des euros en chocolat avec le slogan « Mangez-le avant qu’il ne vous mange »… Jean-Claude Trichet a ainsi

souligné la stabilité des prix qu’il a permise, la protection des revenus et de l’épargne, la réduction des coûts de financement qui encouragent à terme l’investissement, la création d’emplois et la prospérité.

PLUS DE TRANSPARENCE « La monnaie unique a amélioré la transparence des prix, renforcé les échanges commerciaux et favorisé l’intégration économique et financière au sein de la zone euro et avec le reste du monde », a souligné le président de la BCE en insistant sur le fait que d’avoir une monnaie unique a permis à l’Europe de passer les premières lames de la crise financière sur « un grand navire robuste » plutôt que sur « un frêle esquif ». « L’Union n’aurait sans doute pas été en mesure de protéger plusieurs devises nationales distinctes » a-t-il souligné. Mais si l’Union financière se concrétise, l’Union politique

reste à la traîne ce qui, face à la crise, est extrêmement pénalisant. Les difficultés à faire adopter le Traité de Lisbonne sont significatives, a-t-il été souligné lors du séminaire qui a suivi la séance solennelle. Or, selon l’eurodéputée socialiste Pervenche Bérès, présidente de la commission parlementaire des affaires monétaires, pour affronter la crise et continuer à progresser, « il faut remplir des conditions institutionnelles et faire preuve d’une volonté politique. Aujourd’hui, chacun des États membres définit ses priorités et sa stratégie mais cette définition a du mal à dépasser le national pour inclure le communautaire. Même si elle ne sera pas suffisante, l’adoption du Traité de Lisbonne - qui renonce notamment au vote à l’unanimité sur les questions fiscales - permettrait d’aller de l’avant. » Depuis le 1er janvier 2009, la Slovaquie a rejoint la zone Euro. Elle devient ainsi le 16e état à adopter la monnaie unique après Chypre, Malte et la Slovénie en 2008. • EN SAVOIR PLUS • http://ec.europa.eu/economy_ finance/the_euro/index_en.htm

>> MARQUAGE CE

AV g \aZbZciVi^dc | kdigZ edgi Z « 70 réponses pour réussir le marquage CE : compatibilité électromagnétique, basse tension et éco-conception des produits électriques et électroniques » est un guide pratique destiné aux entreprises qui fabriquent, importent ou utilisent des équipements

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

électriques et électroniques au sein de l’Union européenne. Rédigé par la CCI (Enterprise Europe Network) en parte-

nariat avec la DRIRE, les entreprises et JessicaFrance, ce guide apporte des réponses pratiques aux questions les plus fréquemment posées par les entreprises sur les directives : • Compatibilité électromagnétique « CEM »

• Basse Tension « BT » • Energy Using Products « EuP » • POUR EN SAVOIR PLUS • Version téléchargeable sur le site www.alsace-export.com

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Ursula Gori-Kaminski, Enterprise Europe Network, 03 88 76 42 35

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ENVIRONNEMENT >> PESTICIDES

8dje YZ g}iZVj Zjgde Zc Réactualisant la directive européenne de 1991 sur les pesticides, deux nouveaux textes ont été adoptés en janvier dernier au Parlement européen. Ils prévoient des normes plus strictes et des autorisations de mises sur le marché accélérées. Fruit d’un compromis Conseil-Parlement en décembre, ces nouvelles réglementations n’ont plus qu’à être adoptées formellement avant leur mise en œuvre complète par les États membres.

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n a gagné une bataille mais pas encore la guerre, il faudra être attentif à la mise en œuvre des textes » commentait l’eurodéputée luxembourgeoise Erna Hennicot-Schoepges (Parti populaire européen) à l’issue du vote concernant la future législation européenne sur les pesticides le 13 janvier dernier au Parlement européen à Strasbourg.

RÈGLEMENT ET DIRECTIVE Il faut dire que les échanges de vues entre les protagonistes du secteur ont été vifs durant les 24 mois de discussions sur les deux textes concernés : un règlement sur la production et l’autorisation des pesticides ainsi qu’une directive relative à l’utilisation « durable » de ces produits. Celle-ci - dont l’entrée en vigueur est prévue en 2011 - vise à réduire l’incidence des pesticides sur l’environnement, à promouvoir les alternatives non chimiques telles que la rotation des cultures et interdit la pulvérisation aérienne sauf dérogations spéciales. Fabricants, agriculteurs, professionnels de la santé, défenseurs de l’environnement n’avaient on s’en doute - pas la même approche de la question.

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

RESTRICTIVE La législation européenne est l’une des plus restrictives au monde Aujourd’hui, selon l’eurodéputée allemande Hiltrud Breyer (Verts), en charge du rapport sur la production et l’autorisation des pesticides, « l’Europe s’est dotée d’une des législations les plus restrictives au monde en la matière ». Celle-ci entrera en vigueur dès 2009 mais son application complète prendra plusieurs années, le temps notamment pour les industriels de s’adapter en élaborant des produits moins toxiques. « Les textes votés se veulent aussi une impulsion à l’innovation », a souligné Hiltrud Breyer. Dans les faits, la nouvelle législation dresse une liste noire de 22 substances cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou avec

des effets perturbateurs sur le système endocrinien.

22 SUBSTANCES INTERDITES Huit entrent dans la composition des herbicides, trois dans celle des insecticides et onze autres concernent des fongicides. Parmi celles-ci, le Carbendazim et le Dinocap seront interdits dès 2009. D’autres produits aux effets perturbateurs pour le système endocrinien seront quant à eux autorisés jusqu’en 2018. Si le but de cette nouvelle législation est la protection de la santé humaine et de l’environnement - elle se préoccupe de la biodiversité, des sols, de l’eau et des abeilles - le

principe de la reconnaissance mutuelle devrait permettre aux industriels de commercialiser rapidement de nouvelles substances sur plusieurs pays. L’Union européenne sera en effet divisée en trois zones : le Nord, le Centre et le Sud - qui comprendra la France - et une autorisation accordée par un État vaudra dans ceux de la même zone puisqu’a priori les conditions y sont comparables en matière d’agriculture, de protection phytosanitaire et d’environnement. Les eurodéputés ont cependant tenu à ce que les États membres soient autorisés à interdire un produit sur leur territoire, notamment pour des raisons environnementales ou agricoles précises. Dernier point sensible, celui des importations. Jusqu’à la veille du vote certains s’interrogeaient : réglementer les pesticides en Europe a-t-il du sens s’il l’on y laisse entrer des bananes portoricaines ou des tomates marocaines abondamment traitées. La réponse tient en trois lettres : MRL (Maximum Residu Level), nom de code d’une directive de 2006 qui fixe des niveaux maxima de substances résiduelles sur les aliments importés. Ce texte prendra en compte les produits désormais illégaux dans l’Union ce qui pulvérisera - peu ou prou - la nouvelle législation européenne audelà des frontières communautaires. • CONTACT • entreprise.europe@strasbourg.cci.fr http://ec.europa.eu/environment/ppps/ home.htm

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Environnement

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>> FORMATION

AV W^dY^kZgh^i hZ Xjai^kZ Vjhh^ Zc ZcigZeg^hZ Lancée en janvier par le Comptoir agricole, une formation à destination des paysagistes veut mieux tenir compte de l’environnement dans leurs activités. L’occasion pour les entreprises de faire appel à des professionnels forts de cette nouvelle approche pour aménager leurs abords.

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réserver la biodiversité est l’un des axes-clés des deux nouveaux textes communautaires. C’est aussi l’une des motivations de l’action mise en place par le Comptoir agricole afin de promouvoir la création d’espaces verts utiles à la sauvegarde de l’environnement. « Il peut s’agir d’un rond-point par exemple mais aussi de parterres à proximité d’une entreprise, explique Christophe Klotz, responsable développement. Dans ce cas, le paysagiste concerné veillera à ce que l’espace reflète l’image de marque de l’entreprise - rigueur ou créativité par exemple - mais il pourra aussi introduire des plantes peu courantes, créer des lieux accueillants pour les oiseaux comme l’avait fait Aventis sur le Pôle européen de l’entreprise en laissant pousser des herbes propices à la nidification.

SENSIBILISER LES PAYSAGISTES Le Comptoir agricole a un département « Espaces verts » qui est le premier fournisseur des collectivités et des industries en matière de tourbes, terreaux, structures en bois, en métal ou en pierre. Il a également une mission de conseil qu’il a décidé d’élargir de

ENVIRONNEMENT Le comptoir agricole veut proumouvoir la création d’espaces utiles à la sauvegarde de l’environnement façon à sensibiliser les paysagistes aux questions de biodiversité. Cette formation s’articule sur deux axes. Le premier, pratique, concerne l’implantation de la culture, les dates de semis, la qualité des terrains, etc. Le second, théorique, prévoit une formation en botanique - une fleur moins « spectaculaire » peut par exemple produire beaucoup de pollen -, une introduction à la connaissance des abeilles très menacées à l’heure actuelle et à celle du petit gibier (lièvres, perdrix, faisans, etc.).

UNE CHARTE DE BONNES PRATIQUES Lancée cette année, cette formation aux « couverts biodiversité » devrait rapide-

ment être cautionnée par une charte de bonnes pratiques qui définira les relations entre le Comptoir agricole et les paysagistes ayant suivi les cours. Cette relation formalisée par un texte devrait rapidement être complétée par un site où les chefs d’entreprise pourront trouver les coordonnées de professionnels formés à ces pratiques « écoresponsables ». Joindre aux alentours immédiats de ses bâtiments l’utile et l’agréable, le beau et le citoyen, au bout du compte, c’est un plus incontestable pour l’image de l’entreprise. • CONTACT • Comptoir agricole – département Espaces verts – 03 90 22 71 30

>> GESTION DES DÉCHETS

L’agenda Actena Appel à candidatures Les partenaires d’Actena invitent les entreprises alsaciennes à s’engager pour réduire leur production de déchets. Les PME (de moins de 250 salariés) désireuses d’adhérer au projet Actena sont invitées à déposer leur dossier de candidature avant le 30 juin 2009. Le dossier peut être retiré sur le site : www.actena.info/ dn_appel_candidature Les 103 entreprises qui ont participé au programme « Déchets -10 % en deux ans » en 2004 ont bénéficié d’un diagnostic et d’un accompagnement sur mesure par un expert permettant à terme de diminuer les coûts de gestion des déchets.

Ateliers d’information Le mardi 14 avril à la CCI de Mulhouse « Entreprises, votre gestion des déchets est-elle perfectible ? » Cette rencontre vous permettra d’explorer les différentes pistes d’optimisation de votre gestion des déchets et de faire le point sur les évolutions réglementaires et leurs applications. Au programme, des retours d’expérience sur des actions mises en œuvre dans les entreprises pour réduire la facture déchets et trois ateliers, proposés simultanément, sur les nouvelles solutions des prestataires, l’organisation dans l’entreprise, le recyclage. De 14 h à 17h30 à la CCI Sud Alsace Mulhouse. • CONTACT • Florence Huc, CCI de Colmar, 03 89 20 21 46 www.actena.info

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TOURISME >> « NE PAS CRAINDRE MAIS VAINCRE LA CRISE » Lors de la présentation de leur stratégie 2009, les représentants du Comité régional du tourisme se sont tenus, pour une fois, au court terme. Communication aiguisée et objectif de « ne pas craindre la crise mais la vaincre ».

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près avoir évoqué les excellents résultats de l’année 2008 - 11 millions de touristes en Alsace, avec les nuitées françaises en hausse de 2 % - Strasbourg +7 % - et une progression de toutes les catégories d’hôtels, Jacques Dreyfuss, président du CRT, a esquissé son programme 2009. Le slogan « Alsacez-vous », reconnu par-delà des frontières, sera associé à de nouveaux visuels, évocateurs de l’Alsace. Des thèmes imaginés par l’agence de communication strasbourgeoise Dagré, conjugués à de nouveaux slogans du type « Interdits, frustrations, plein l’dos… Vite en Alsace ». Miser sur un tourisme de proximité en mettant en déroute morosité, stress et contraintes quotidiennes ! Le CRT veut mettre l’accent sur un tourisme de proximité, dans un rayon de 400 km. La campagne de communication déclinera toutes les richesses de

>> LES GÎTES DE FRANCE EN ALSACE

266 chambres et tables d’hôtes La chambre d’hôtes, c’est le « bed and breakfast » à la française. Pour une ou plusieurs nuits vous serez reçu chez l’habitant, dans sa maison, son corps de ferme ou son moulin… Toujours inclus dans la nuitée, le petit-déjeuner, occasion de déguster viennoiseries, gâteaux et confitures maison, pain de campagne, fromages, etc. Certaines de ces maisons offrent la possibilité de

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déjeuner et/ou dîner sur place. Le label « Gîtes de France » garantit des normes de confort précises et le respect d’une charte nationale. Ce guide recense 266 adresses pour découvrir ou redécouvrir l’Alsace et son histoire, ses châteaux-forts, sites et églises romans et gothiques, etc. • SITES • www.gites67.com www.alsace-gites68.com

« ALSACEZ-VOUS » Le slogan sera décliné avec de nouveaux visuels l’Alsace : tourisme de famille, de nature, de mémoire, sports, bien-être, gastronomie, viniviticulture, culture mais aussi luxe. Autre opération maintenue, les marchés lointains, en collaboration étroite avec les organismes de promotion touristique de Forêt-Noire et de Bâle.

PROXIMITÉ ET OFFRES NOUVELLES « Nous devons aussi tenir compte de la situation actuelle - perte du pouvoir d’achat et du niveau de vie de nos visiteurs - et ne pas nous contenter d’être de simples marchands, soulignait Jacques Dreyfuss. À tort ou à raison, on nous reproche d’être une région chère, nous suggérons qu’en dehors de la période faste de Noël, les professionnels imaginent des offres promotionnelles ». Pour renforcer la position de l’Alsace, « région touristique forte », un projet de plan qualité, commun aux différents acteurs du tourisme, publics et privés est en phase de dis-

cussion. Ingrédients : améliorer la culture de l’accueil et la connaissance des langues étrangères, la qualité des prestations, l’équilibre entre les prix et les services. Par ailleurs, « une coopération transfrontalière devrait voir le jour rapidement grâce à un projet Interreg mis en place pour trois ans par les autorités des trois pays concernés », ajoutait Philippe Choukroun, le directeur du CRT, dont l’ambition est de présenter une destination européenne forte avec trois Pays et trois cultures à découvrir absolument dans un mouchoir de poche. Un dossier porté en partenariat avec les départements, les villes, les CCI et Euroairport. Dernier créneau évoqué : le tourisme d’affaires et le haut de gamme. Le vœu cher de Jacques Dreyfuss : créer un très grand complexe comprenant espace de congrès, hôtellerie-restauration, commerces, casino, espaces de bien-être. • CONTACT CRT • 03 89 34 73 50

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Tourisme

>> EMBARQUEZ SUR LE DANUBE

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souveraine sur tous les fourneaux de ses bateaux. Le chef des chefs, Alain Bohn, gère, conçoit sa table et ses menus spécifiques dans la pure tradition de la gastronomie française. CROISIÈRES Le Danube desservi par un Un vaste salon cinquième bateau bar avec piste de danse centrale offre un espace et téléviseur à écran plat, de convivialité et de détente. radiotéléphone et climatiseur chaud-froid individuel. Une belle salle de restaurant perCULTURE ET LOISIRS : met d’accueillir l’ensemble À VOTRE RYTHME des passagers lors d’un même Le programme développé service, pour des repas de sur le « beau Danube bleu » qualité. Structure hôtelière comprend plusieurs formules, flottante, CroisiEurope est dont un départ depuis l’Aéro-

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port international Strasbourg, sur Budapest par vol spécial. Un périple culturel qui vous mènera par exemple de Bratislava à Passau, via Vienne et Melk. Au choix, des visites guidées dans des villes aux mélanges de styles architecturaux, splendides palais baroques, églises et appartements impériaux, etc. Un programme à découvrir à votre rythme, excursions au choix. Petite note de géographie: le Danube prend sa source dans la ForêtNoire en Allemagne lorsque deux cours d’eau, la Brigach et le Breg, se rencontrent à Donaueschingen ; c’est à partir de ce point que le cours d’eau prend son nom. • CONTACT • 03 88 76 44 44 www.croisieurope.com

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’est le 27e bateau de la Compagnie CroisiEurope ! 110 mètres de long et 11,40 m de large sur trois ponts, le MS Vivaldi rejoint les quatre autres embarcations naviguant sur le Danube. Doté des dernières technologies de pointe, dont un nouveau système d’aide à la navigation intégré mis au point récemment par l’Université de Stuttgart, celui-ci permet de doubler la navigation du capitaine en calculant et en interprétant les données nécessaires à la maîtrise idéale. Une sécurité supplémentaire ! Capacité : jusqu’à 176 personnes, avec 88 cabines, toutes équipées de douche et toilettes, sèchecheveux, coffre fort, radio

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COMMERCE >> MYRTILLE ET CIBOULETTE Situé dans le troisième espace de la galerie Rivétoile, le restaurant Myrtille et Ciboulette propose une offre originale, basée sur des produits frais et des cuissons minute. Une volonté délibérément écolo des maîtres des lieux, Jean-Paul Fuin et Azza Bouihane.

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atron du bar Le Festival depuis quinze ans, Jean-Paul Fuin avait envie d’évoluer en créant une seconde activité. Issu d’une famille de traiteurs champenois, il a imaginé son concept avec son frère Nicolas : un restaurant où le maître-mot serait le respect du produit, quel qu’il soit. Ensemble, ils ont créé la carte du restaurant Myrtille et Ciboulette, basée sur des fruits et des légumes frais. Le lieu a été trouvé par la compagne de Jean-Paul Fuin, Azza Bouihane. Un an et demi ont été nécessaires pour finaliser le projet.

UNE ALTERNATIVE À LA RESTAURATION TRADITIONNELLE Partant du cahier des charges établi par Nicolas Fuin, le chef de cuisine Christophe Schaal, laisse libre cours à son imagination. Ses suggestions s’adaptent aux produits du marché. À l’entrée du restaurant, un espace de vente à emporter - salades, sandwichs, panini, boissons, desserts, quiches, soupes - et des mange-debout pour les plus pressés. La carte comprend aussi bien des viandes que des poissons, en brochettes ou papillotes. Les desserts sont variés et gourmands, mariant par exemple les fruits au chocolat. Produit-phare, le fruit frais. À boire, en « smoothies » vitaminés auxquels on peut ajouter de la gelée royale, du magnésium, du pollen de fleurs ou du ginseng. Un large choix aussi de sodas, eaux, cafés et thés de qua-

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MANGER SAIN La cuisine de Myrtille et Ciboulette est 100 % naturelle et créative lité. « Nous filtrons notre eau, afin qu’elle garde les 7 g de sels minéraux nécessaires au corps et les oligo-éléments, en éliminant calcaire et nitrates. C’est notre démarche éco-citoyenne », souligne Jean-Paul Fuin. Partout, le décor est épuré et classieux. À l’arrière, vous avez une vue superbe sur le bassin d’Austerlitz. Dès le printemps une terrasse sera déployée sur 150 m2. Après l’engouement des premières semaines, la fréquentation a légèrement diminué, pour rebondir en fin d’année, mais Jean-Paul Fuin se montre confiant. « Il faut un temps d’adaptation. Tous les ingrédients sont là pour que l’affaire tourne. Le concept de restauration plaît, nous avons environ 20 % de clients habituels qui nous connaissent, les 80 % restants sont liés au passage du centre commercial. Je pense que lorsque les problèmes de signalétique seront réglés, nous aurons une évolution plus favorable ». Myrtille et Ciboulette, c’est une équipe de huit personnes, qui vous accueille du lundi au

samedi de 9 h à minuit. Proche du cinéma, l’endroit est à connaître des spectateurs qui ont envie de dîner avant ou après leur film. • CONTACT • 3, place Dauphine, Strasbourg 03 88 40 99 32

>> AGENDA

Grand prix des jeunes créateurs du commerce Créé par Unibail-Rodamco, propriétaire et gestionnaire de Rivétoile, ce concours vise à stimuler, valoriser et soutenir l’innovation commerciale. Trois concepts de boutiques innovants seront primés. Retrait des dossiers avant le 31 mars. • SITE • www.grandprixjeunescreateurs.com

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Commerce

>> COOP-ALSACE

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gé de 56 ans, juriste de formation, Denis Fischer a succédé tout naturellement à Yves Zehr qui, après plus de 45 ans de présence à Coop Alsace, a fait valoir ses droits à la retraite, conservant néanmoins la présidence du conseil d’administration. Sur leurs épaules, le vaste chantier lié au partenariat Coop-Leclerc. Denis Fischer a pris ses fonctions à la direction générale de Coop Alsace dans un tout nouveau contexte. Fin 2008, la Coop s’est en effet rapprochée de Leclerc et de sa centrale d’achat « pour rester dans la course, avec un système plus performant », soulignait Michel-Edouard Leclerc lors

de l’inauguration du Leclerc de Geispolsheim. Un vaste chantier est en cours, conjuguant négociations tarifaires, changements d’enseignes, création d’emplois…

CHANGEMENTS D’ENSEIGNES Depuis la mi-mars, les magasins de Colmar, Geispolsheim, M a r m o u t i e r, O b e r n a i , Schiltigheim et Soufflenheim (un Super U appartenant au groupe) affichent l’enseigne Leclerc. Ils restent bien entendu des magasins du groupe Coop Alsace, dont le statut coopératif est inchangé et dont le capital reste propriété de ses 170 000 sociétaires. Coop-Alsace, c’est

240 points de vente : hypermarchés, supermarchés et supérettes. Après les hypermarchés, une douzaine de « Maxi Coop » seront PRIX « Nous aurons une politique de prix plus t r a n s f o r m é s dynamique », assure Denis Fischer en « Leclerc Express ». Les supérettes, de crise, il compte remettre quant à elles, conserveront les promotions à leur place l’enseigne Coop, tout en et garder des prix bas. Un bénéficiant de la baisse des autre élément fort du partenariat Coop-Leclerc : l’offre prix annoncée par Micheldes producteurs régionaux, Edouard Leclerc. Le dirigeant qui sera également référencée table sur une augmentation de ses ventes de 25 % à 30 % par Leclerc. tout en ramenant l’inflation • CONTACT • 03 88 19 78 00 de 4 à 0 %. Dans un contexte

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COMMERCE

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>> GROUPEMENT COMMERCIAL

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COMPLICITÉ Efficacité et humour pour Gisèle (à gauche) et Noëlle Monschin

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eux sœurs - l’une brune, l’autre blonde - travaillant ensemble. Il ne s’agit pas des demoiselles de Rochefort mais de Noëlle Monschin et Gisèle

Monschin-Achour, toutes deux veillant depuis de longues années aux destinées du Groupement commercial du Bas-Rhin. C’est avec un réel plaisir que le président André

Marchand leur a remis à chacune la médaille du travail lors de la cérémonie des vœux du Groupement. À Noëlle, engagée comme apprentie à l’âge de… 14 ans, la médaille Grand Or qui récompense 40 ans de bons et loyaux services marqués, fut-il souligné, par un sens de la répartie à toute épreuve. À Gisèle, arrivée plus tard, la médaille d’argent pour 20 années d’efficacité agrémentée par un sens de l’humour très pince-sans-rire et de nombreux éclats de rire. Un duo de choc qui, en 2009, assistera le Groupement commercial dans la poursuite des chantiers entamés l’année dernière : le travail du dimanche auquel il est opposé car il

>> ESPRIT DE FÉE

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e dites plus « je ne sais rien faire de mes dix doigts »… Pas besoin de baguette magique pour créer vous-même LE cadeau personnalisé où s’exprimera autant le talent que vous ne vous soupçonniez pas que le plaisir d’offrir un bel objet à une personne chère. La boutique « Esprit de Fée » à Obernai réunit sur 300 m2 dans la zone artisanale tout ce qu’il faut pour y parvenir. Les matériaux bien sûr : toiles, acryliques et cires à dorer, papiers, cartes, coffres et coffrets à customiser, encres, perles, etc. Mais aussi des ateliers où l’on vous expliquera les vendredis et samedis comment créer un objet unique qui vous ressemblera. « Nos clientes sont souvent bluffées, et beaucoup achètent après

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CRÉATIVITÉ Chaque fin de semaine, Sophie Zurbach organise des ateliers leur passage » raconte Sophie Zurbach, gérante des lieux. Formée dans une école commerciale et passionnée de déco, la jeune femme a créé « Esprit de Fée » car elle n’avait jamais trouvé « chaussure à son pied » en matière de magasins de cadeaux ou

de bricolage. « Ce que je propose n’a rien à voir avec les Beauxarts, dit-elle, mais je pense que la créativité artistique peut être pratiquée de manière régulière, comme un sport. » Et changer la vie, comme par magie. • CONTACT • 03 88 47 19 84

craint un déséquilibre social, la possibilité de pouvoir organiser des soldes flottants sur des périodes communes, la recherche d’une date pour la journée de solidarité, la surveillance de l’avancement des travaux de Roppenheim, la participation au débat sur le grand stade et la définition progressive d’une approche nouvelle en matière de commerce franco-allemand. « Pas question de se recroqueviller face à la crise ! » conclut André Marchand. • CONTACT • 03 88 32 38 43

>> SWEETY HOME

La déco en lumière Lumière, transparence et translucidité. Ouvert depuis un an déjà près du restaurant « La Dîme » à Obernai, Sweety Home propose des objets de décoration et d’arts de la table en cristal de Paris, verre de Murano, plexiglas etc. Juriste de formation, Axelle Bahsoun, sa propriétaire, y est tous les jours du mardi au samedi. Elle se déclare ravie d’avoir « tourné la page » et misé sur la décoration pour se créer une nouvelle vie. « Après un an dont sept mois se sont déroulés dans les travaux de réfection de la rue et dans un contexte de crise, je suis plutôt satisfaite du résultat, confie-t-elle, c’est mieux que je ne l’espérais. Les clients viennent d’Alsace mais aussi du monde entier grâce à l’attrait touristique de la ville. Des Américains, des Belges, des Colombiens, etc. entrent dans ma boutique. Ils n’y trouvent ni textile, ni bijoux largement proposés dans les autres magasins mais des objets au service d’un art de vivre où priment lumière et légèreté. » • SITE • www.sweety-home.com

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Filières industrielles / FISTexpo09

DOSSIER

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avoir-faire, innovation, nouvelles technologies : le trio gagnant de la compétitivité. En dépit du contexte de crise, la CCI incite les entreprises à renforcer leur stratégie de développement qui passe par une réorganisation des filières industrielles. >>

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Dossier Filières industrielles / FISTexpo09

SUCCÈS 220 exposants, 2 400 visiteurs professionnels, 4 000 avec Jtelec, le cru du salon FIST 2007

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L

a globalisation des marchés et la forte exposition des industries alsaciennes à leurs concurrentes étrangères les obligent à innover pour gagner en compétitivité. « L’Alsace a été amenée à mieux redéfinir les filières économiques prioritaires, elle a tout à y gagner gagner, souligne Patrick Schalck, directeur Industrie à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. L’objectif à l’intérieur de chaque filière est de favoriser une relation organique forte entre les laboratoires universitaires de recherche, la formation et les entreprises ». C’est ainsi que les CCI d’Alsace ont défini six filières considérées comme majeures et préconisé des animations permettant le développement des entreprises du secteur. Celles-ci complè-

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tent les trois filières qui s’organisent autour des pôles de compétitivité (automobile, sciences de la vie et de la santé, bois, textile) et dont la CCI est membre actif. Les éco entreprises, qui associent les énergies renouvelables, regroupent quelque 400 entreprises en Alsace et emploient 7 000 personnes. Appelée « économie verte », cette filière constitue un véritable gisement de richesses et d’emplois nouveaux. Elle est caractérisée par des éco technologies innovantes. Illustration de son soutien à cette filière, la participation récurrente de la CCI au salon Pollutec. Après l’édition 2008 de Lyon, qui a rassemblé 72 entreprises alsaciennes, l’édition 2009 à Paris devrait rencontrer un succès grandissant.

Le pôle chimie, majeures concernent l’innova tion et les compétences tech nologiques, repose sur des échanges inter-entreprises de la filière et des conférences. Cette branche profession nelle compte 380 employant près de 16 riés en Alsace. La filière des TIC en particulier par Rhenatic - le premier cluster TIC Alsacien qui réunit plus de 100 entreprises et plus de 4 000 experts - et vise à promouvoir des solutions technologiques auprès des entreprises. Le salon Rhenatic, organisé depuis trois ans est l’une des actions phare de la CCI. Prochaine édition : le 11 juin à Mulhouse.

Vos contacts ECO-ENTREPRISES • Jacques Meyer, CCI de Strasbourg j.meyer@strasbourg.cci.fr CHIMIE • Christophe Delajon pour le Pôle Chimie Alsace c.delajon@mulhouse.cci.fr • Jacques Doumas pour la CCI de Colmar j.doumas@colmar.cci.fr • André Hirtz, CCI de Strasbourg a.hirtz@strasbourg.cci.fr TIC • Corinne Patuel pour Rhenatic : c.patuel@ technopole-mulhouse.com • André Hirtz à la CCI de Strasbourg a.hirtz@strasbourg.cci.fr

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Dossier Filières industrielles / FISTexpo09

>> LE DÉFI DES ÉCO-ENTREPRISES

Igd^h fjZhi^dch | K^cXZci HX]gdaa Le Point Eco. Vous avez exposé récemment au salon Pollutec. Comment imaginezvous l’avenir de la filière des éco-entreprises ? Vincent Schroll. La plupart des acteurs économiques cherchent aujourd’hui à réduire l’impact écologique de leurs activités. Les éco entreprises vont continuer à se développer pour relever ce défi. Eau, air, déchets, bruit, énergie, transport, formation, etc. les domaines d’intervention sont multiples. Le groupe Schroll conseille ses clients et met en œuvre les moyens pour que la maîtrise

de leurs déchets soit un atout pour leur compétitivité et notre environnement. Le Point Eco. Pensez-vous que « l’économie verte » puisse constituer une économie capable de se substituer aux économies traditionnelles ? VS . L’ é c o n o m i e v e r t e accompagne les économies traditionnelles sur le chemin du développement durable. Ces deux économies ne sont pas en compétition, mais tout à fait complémentaires pour assurer la croissance et la pérennité de leurs activités.

l’environnement. Qu’en attendez-vous ? VS. FISTexpo09 est pour nous l’occasion de dynamiser les relations avec nos clients en proposant nos nombreuses solutions en matière de recyclage des déchets. Nous y présenterons également des serviDE GAUCHE À DROITE Pascal et Vincent ces innovants, liés à l’émergence de nouSchroll, dirigeants du Groupe Schroll veaux circuits de recyLe Point Eco. Face à la crise clage. J’encourage les PME à actuelle, la CCI a revu le participer à ce salon qui leur concept du salon FISTexpo09 permettra de préparer les 2009, en intégrant notamment marchés de demain.

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ISTexpo09 est le salon de référence pour l’industrie et les technologies dans le Grand Est. Il offre un espace unique de contacts et d’opportunités industriels. Une occasion pour les exposants d’anticiper le rebond économique et, ainsi, d’obtenir une « longueur d’avance » sur la concurrence. À l’heure actuelle, déclare Régis Bello, président de la commission industrie de la CCI de Strasbourg et du BasRhin, le défi pour une entreprise est de « trouver du business » et garder sa compétitivité. Le contexte de crise économique ajoute à l’urgence de ces enjeux. Pour la CCI, il est essentiel d’apporter des éléments de réponses efficaces aux PME-PMI qu’elle accompagne. Elle le fait en s’appuyant sur deux axes forts : l’exportation - au travers des actions qu’elle mène à l’international - et l’innovation, notam-

ment par le biais de son implication dans différents réseaux : Conectus qui favorise le transfert de l’innovation technologique des laboratoires vers le monde de l’entreprise ou bien encore le CEEI tourné vers la diffusion de l’innovation technologique ou non dans les PME. Un dispositif complété par les rencontres CCI-Science. Citons aussi le programme Alsace Excellence accompagnant les démarches ver vertueuses de réflexion stratégique. La participation à des salons et l’organisation d’une manifestation telle que FISTexpo09 ont toute leur place dans cette stratégie. » En quel sens ? « Il s’agit de créer un contexte qui permette aux entreprises de par parvenir en peu de temps à nouer des contacts et trouver des affaires potentielles » souligne Régis Bello. Avec 350 exposants et 5 000 visiteurs professionnels tous très concernés, FISTexpo09 est effective-

ment un grand carrefour qui a su s’adapter aux nouvelles donnes du tissu économique. Consacré à l’origine à l’industrie et à la sous-traitance, il se veut aujourd’hui le « Forum des Industries, des Services et des Technologies » et affirme par son intitulé son attention à l’international : FISTexpo09, le salon de l’industrie sans frontières. « Le but est de mettre en lien des industries avec des services, par particulièrement ceux consacrés à la maintenance et aux services à l’industrie », précise Régis Bello qui relève par ailleurs la dimension transfrontalière de l’événement - une journée franco-allemande est prévue, précédée d’une campagne de communication outreRhin destinée à organiser des rendez-vous d’affaires ciblés à l’avance. C’est important, car lorsque l’on investit du temps et de l’argent pour par-

ticiper à un salon, il faut être certain que les journées ne se rempliront pas de manière aléatoire. » Pour Régis Bello, la connexion de FISTexpo09 avec les Journées techniques énergie et maîtrise (JTEM) de même que les thématiques retenues confirment l’adéquation du salon avec la réalité économique. Maintenance industrielle et gestion de production d’une part, innovation et transfert de technologies, développement durable, technologies de l’information, d’autre part. « Deux secteurs plus classiques qui restent complètement d’actualité, d’autres en train de monter en puissance. Au total, le spectre couvert correspond par parfaitement à la période que nous traversons. » • SITE • www.fistexpo.com

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Dossier Filières industrielles / FISTexpo09

Plusieurs thématiques structureront le forum FISTexpo09. Pour exemple : la maintenance industrielle et la gestion de production, ainsi que les TIC. >> SMIR

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S

mir, basée à Boofzheim (67) et à Habsheim (68), appartient au groupe Pluritech. Elle a pour cœur d’activité la maintenance industrielle notamment dans le domaine du levage aérien. Seule entreprise du secteur géographique et de l’activité à être habilitée UIC, Smir compte des clients importants comme Alcan, Schaeffer, Sonoco ainsi que d’autres groupes internationaux. « La maintenance est l’une des composantes de notre service après-vente, expli-

que Daniel Mortier, directeur général Groupe de Smir, car nous travaillons dans un secteur encadré par une législa-

tion très stricte. » La société exposera la troisième fois à FISTexpo09 2009. Une fidélité ancrée sur une satis-

faction réelle. « La rentabilité des contacts est vraiment un point fort, explique Daniel Mortier qui précise que, de 9 m2 de surface d’exposition en 2005, Smir est passé à 40 m2 en 2007 et a demandé au moins 60 m2 pour la prochaine édition. Certes, le contexte de crise est une réalité mais Daniel Mortier pense qu’en septembre « on devrait y voir plus clair » et envisage le salon avec « sérénité et enthousiasme ». • SITE • www.pluritech.fr

>> AXEMBLE

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utre « fidèle » de FISTexpo, la société Axemble située sur l’Aéroparc d’Entzheim (67) renouvelle sa participation en 2009. Premier revendeur en France et en Suisse des logiciels Solidworks, celleci développe une activité d’intégrateur qui l’amène à mener des missions d’expertise et d’accompagnement auprès des PME-PMI, ses principaux clients. Pascal Christner, responsable de cette agence strasbourgeoise qui chapeaute l’Alsace et la Lorraine, souligne qu’un salon de l’ampleur de FISTexpo permet d’être en contact avec le cœur de clientèle. « C’est

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stand partagé avec une entreprise devenue cliente lors de l’édition 2005. « Cela nous a permis de présenter aux visiteurs un exemple d’application concrète de nos produits. » Pour Pascal Christner, la qualité des exposants et des visiteurs est un des atouts majeurs de FISTexpo. • SITE • www.axemble.com

une extraordinaire opportunité d’identifier les prospects, d’évaluer leurs enjeux et de voir dans la gamme Solidworks ce qui leur convient le mieux. Il y a deux ans, explique-t-il, nous avons retrouvé l’un de nos prospects sur le salon. Le contexte nous

a permis de conclure l’affaire car en ce genre de circonstances, les décideurs sont sur place. » D’autres opportunités peuvent naître et même des collaborations d’une édition à l’autre. C’est ainsi qu’Axemble a exposé en 2007 sur un

• CONTACTS • Pour s’informer : CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin Jacques Meyer, 03 88 76 42 41 Pour s’inscrire à FISTexpo09 : Strasbourg Événements Olivier Rebmann, 03 88 372 191 Nathalie Gaillard, 03 88 372 195

Fin de dossier

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KARLSRUHE >> KARLSRUHE

9dbeiZg aV Xg^hZ Carnets de commande en baisse, hausse du chômage, consommation ralentie, l’Allemagne, comme ses voisins, entame l’année 2009 avec des difficultés économiques. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour faire face à la crise qui malmène son industrie.

C

haque jour, les quotidiens d’Outre-Rhin livrent des pronostics et des analyses d’experts sur la conjoncture des prochains mois. Une surenchère d’informations à laquelle le président de la CCI de Karlsruhe Bernd Bechthold n’adhère pas toujours. « Je ne tiens pas à enjoliver la situation. Les politiques et les acteurs économiques

L’un des fleurons de l’industrie allemande, le secteur automobile, souffre de la baisse d’achats de véhicules neufs.

L’AUTOMOBILE AU RALENTI Bilan : les chaînes de montage fonctionnent au ralenti. « C’est d’autant plus préoccupant que dans la région de Karlsruhe, l’automobile occupe une place pré-

(Porsche, Audi, Daimler…) et ses très nombreux sous-traitants et équipementiers. Face à la succession de nouvelles pessimistes, le président de la CCI se pose naturellement la question : « Que doit-on faire ? Que peuton faire ? » Il plaide pour une « baisse de la TVA de 3 % pendant un an. » Une telle mesure devrait permettre de dégager 20 milliards d’euros. Bernd Bechthold ne peut s’empêcher de comparer l’époque actuelle à l’année qui a suivi la réunification allemande. Stagnation en Allemagne et croissance dans les autres pays.

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BERND BECHTHOLD « Restons vigilants et ne fermons pas les yeux » doivent toutefois agir et communiquer avec prudence et après mûre réflexion. Nous ne devons pas aggraver la crise par nos propos. Restons vigilants et ne fermons pas les yeux. » Pour la CCI, la crise financière, qui a d’abord touché les États-Unis, est devenue mondiale.

pondérante. » Wörth am Rhein, aux portes de Karlsruhe, abrite par exemple la plus grande usine de montage de camions du monde. Et plus généralement, le Bade-Wurtemberg est un centre automobile de tout premier plan : avec ses groupes d’envergure mondiale

« Pour moi, le meilleur plan de relance à moyen et long terme consiste à investir dans les infrastructures et l’éducation. Avec des subventions en hausse pour l’école, l’université et la recherche. » C’est la condition sine qua non pour garantir demain la compétitivité allemande sur les marchés internationaux.

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Rue du tramway 67114 ESCHAU Tel : 03 88 59 60 48 Fax : 03 88 59 69 68 info@ginkgoespacesverts.fr

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CRÉATEURS >> ANNABELLE CARDOSO, PÂTISSERIE KOENIG, STRASBOURG « Je m’étais dit qu’à 30 ans je réaliserai mon rêve d’exercer un métier dans l’alimentaire », raconte Annabelle Cardoso. Après un cursus juridique et une expérience dans le recouvrement, elle reprend la pâtisserie Koenig à Strasbourg en juin 2007. Depuis, elle se réalise dans sa passion.

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’ai eu de la chance de trouver une affaire saine, de plus de 35 ans d’existence », reconnaît Annabelle Cardoso. Fleuron de la pâtisserie alsacienne, la pâtisserie Koenig est appréciée pour son ambiance chaleureuse et décontractée. « Nos clients sont à 70 % des habitués, dont on connaît à l’avance les heures d’arrivée, les habitudes de consommation. De tous âges, employés des commerces aux alentours, mamies des maisons de retraite, ils viennent pour se faire plaisir ». Attentive à leurs goûts, Annabelle Cardoso aménage sa carte en conséquence. D’entrée, elle a voulu que les plats du jour soient variés, constitués de produits frais et accompagnés de légumes. « Très peu de sauce à la crème, si possible des poissons ou viandes grillées, pour répondre à l’attente d’une clientèle obligée de manger au restaurant tous les jours ».

TRADITIONS ALSACIENNES

CE QUE LUI A APPORTÉ LA CCI « Des conseils, un suivi appréciable ». Membre du club des créateursrepreneurs de la CCI, elle s’intéresse aux thématiques des rencontres tout en étant ravie des échanges qu’elle peut avoir.

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

Mariages salé-sucré ou mets originaux, ses compositions innovantes du début n’ont pas pris et elle a vite « ajusté le tir » pour se consacrer au traditionnel. Son produit phare, la bouchée à la reine, devance les galettes de pommes de terre. Accompagnées de salade, celles-ci sont proposées en quatre versions : nature, saumon, jambon, chèvre. Un autre produit qui marche très fort est la choucroute. Sa carte est renouvelée trois fois par an, rédigée en allemand, anglais et espagnol. La pâtisserie est le péché mignon d’Annabelle, qui

AMBIANCE L’atmosphère du salon est à la fois raffinée et décontractée envisage de préparer son CAP dès que possible. Au cœur des spécialités de la maison, l’Opéra : bavaroise café, biscuit et mousse au chocolat… un péché !

GOURMANDISES ET CHOCOLATS « Nous sommes parmi les derniers à proposer une crème au beurre allégée tout au long de l’année », précise la jeune femme. Également livré à Paris, le Langhopf, pâte levée enrichie en amandes, noix et noisettes et enrobée de cannelle a ses adeptes depuis plus de 30 ans. Les gourmands se déplacent pour son chocolat chaud « à l’ancienne », chocolat fondu, cuit et mélangé avec du lait entier. La clé du succès de la Pâtisserie Koenig ? Le respect de la tradition sur tous les plans tant au niveau de la fabrication que de la taille des produits. Que ce soit en cuisine, en pâtisserie ou en viennoiserie. Pour exemple, les bonbons chocolats enrobés à la main, le pain maison et les

entremets et tartes d’antan. Dynamique et ambitieuse, Annabelle Cardoso entend trouver de nouveaux créneaux porteurs, comme le chocolat et les dragées, ou développer le segment traiteur et le cadeau d’entreprise, pour lequel elle bénéficie déjà de la confiance de plusieurs établissements. Forte de ses six ans de gestion, elle dirige seule son entreprise : des achats à la comptabilité en passant par la paie, elle partage son temps entre la vente, le laboratoire et la cuisine, son lieu de prédilection. Elle gère 11 personnes, dont cinq pâtissiers, une cuisinière. Et de reconnaître les valeurs de son équipe : « ce sont mes employés qui contribuent à la réputation de la maison ». L’adresse : 10 rue des FrancsBourgeois. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18 h 30 et le samedi de 8 h à 19 h. • CONTACT • 03 88 32 28 36 patisserie.koenig@orange.fr CONTACT

CCI

Espace Entreprendre June Marchal 03 88 75 24 25

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Créateurs

>> ALTER ECO-LOGIS, BLAESHEIM

9Zh hdaji^dch Xdad\^fjZh edjg aÉ]VW^iVi Optimiser votre confort et préserver votre santé en faisant appel à des solutions écologiques pour votre habitat : l’objectif de la société Alter Eco-Logis (Blaesheim), fondée en juillet 2007 par Alexandre Gutbier et Emmanuel Wolf.

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itué sur la route d’Hindisheim, l’entrepôt Alter EcoLogis - 330 m2 - fait office de bureau, de salle d’exposition et de hall de stockage. Parmi les différents matériaux destinés à la rénovation ou à la construction de l’habitat, les isolants thermiques, phoniques, électromagnétiques et les peintures. Produit phare : le chanvre, médaille d’argent du Ministère de l’agriculture et de la pêche au Concours Lépine 2007. Que ceux qui craignent de trouver des mites dans leur toiture soient rassurés : le chanvre n’est attaqué que s’il est mélangé à du coton ou de la laine. Le produit distribué par Alter EcoLogis est par ailleurs traité au carbonate de sodium, qui garantit un effet ignifuge. Autres possibilités d’isolation : le liège, la cellulose, la fibre de bois, etc.

LE MEILLEUR DE LA NATURE ET DE LA TECHNOLOGIE Soucieux de l’environnement et de la santé, les dirigeants d’Alter Eco Logis vendent des peintures dont les composants proviennent de matériaux naturels. « On les appelle parfois à tort peintures biologiques. Les peintures murales, les laques, lasures, huiles et cires et

de la boutique ouverte par Alexandre Gutbier il y a dix ans à la Krutenau et du siège de Blaesheim, Alter EcoLogis est présent dans des salons liés à l’habitat et au bio, comme Biobernai, Objectif Climat, Energivie, etc.

PARCOURS ATYPIQUES

ENGAGEMENT La société contribue à un habitat sain et responsable les produits d’entretien sont issus des règnes végétaux et minéraux, renouvelables par la nature. Ils respectent le bien-être de l’homme et de l’environnement et leurs méthodes de fabrication favorisent les économies d’énergie par un commerce de proximité ». Au milieu des différents revêtements de sols proposés - de la moquette au parquet - le vrai « lino », dont les couleurs sont magnifiques, issues d’huile de lin, de farine de bois, de liège et de pigments naturels.

DES SERVICES POUR MAÎTRISER SES DÉPENSES Par des prestations annexes comme les tests d’étanchéité de l’air et la thermologie, les recherches de fuites dans l’habitat et la détection de problè-

mes d’isolation par des caméras à infrarouges, Alexandre Gutbier et Emmanuel Wolf espèrent doper leur chiffre d’affaires. L’ampleur des démarches écologiques aidant, ils misent sur le développement de la législation en la matière. D’ici 2011, les tests d’étanchéité à l’air seront obligatoires dans les bâtiments neufs. La clientèle de la société se répartit en trois segments, avec en tête de liste le particulier (près de 60 % du CA). En deuxième position le professionnel - pour la plupart artisans locaux qui posent les matériaux dans des immeubles neufs ou anciens. Enfin, un faible pourcentage -10 % environ - est constitué de revendeurs alsaciens et du reste de la France. Au-delà

Ils se sont rencontrés dans le magasin d’Alexandre Gutbier. Biochimiste de formation, celui-ci a accueilli Emmanuel Wolf en tant que premier client. Titulaire d’un DUT de maintenance industrielle, le jeune homme dirigeait une société de production audiovisuelle. Devenus complémentaires, ils se partagent entre le magasin et l’entrepôt. Heureux de leur choix - faire ce qu’ils aiment - ils envisagent de se développer au niveau du service et de la fourniture de systèmes d’électricité bio compatible. Leur but initial, de rendre les maisons économes et respectueuses de leurs habitants, se marie à tous types de solutions de bienêtre lié à la santé. • CONTACT • 03 88 68 79 34 www.alterecologis.com

CE QU’ILS ONT TROUVÉ À LA CCI « Notre projet était sur les rails, sa présentation devant un jury de professionnels nous a confortés dans l’idée. Membres du club des créateursrepreneurs de la CCI, nous apprécions les thématiques qui y sont déclinées ».

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FORMATION >> INSA DE STRASBOURG Après « 99 mois » passés à la direction de l’école d’ingénieurs et d’architectes de Strasbourg - l’ENSAIS, qu’elle a menée à la transformation en INSA de Strasbourg en mars 2003 -, MarieChristine Creton passe le relais à Marc Renner, professeur à l’Université de Haute-Alsace. Bilan de huit ans de dévouement au service des étudiants ingénieurs et architectes.

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uit ans, c’est à la fois beaucoup et peu pour cette femme ingénieur. Issue de l’École Centrale de Lille, titulaire d’un master de l’Université de Boston et d’un executive MBA, elle a exercé pendant 23 ans dans le monde de l’entreprise. Elle a également assuré la direction de l’industrie à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Sa mission : « faire travailler ensemble le monde de l’entreprise et celui de la formation supérieure ». Challenge difficile. « Je pense avoir apporté ma petite pierre à l’édifice, mais les cultures restent très différentes

Jeudi 11 juin 2009 Parc Expo de Mulhouse

OBJECTIF ORIENTATION Marie-Christine Creton s’impliquera désormais dans l’orientation professionnelle des jeunes et beaucoup de chemin reste à parcourir », reconnaît MarieChristine Creton. Concernant les avancées de l’école, son bilan se veut plutôt positif, bien engrangé à partir de sa transformation d’ENSAIS en INSA de Strasbourg en mars 2003. Quelques résultats quantitatifs : 59 % d’enseignants chercheurs fin 2008 contre 46 % en 2000, 1 460 étudiants fin 2008 contre 1 000 en 2000, une formation continue en progression constante (535 000 € en 2007).

NOUVELLES FORMATIONS ET DOUBLE DIPLÔME

Avez-vous en main les atouts de la compétitivité numérique ?

Programme et inscription :

www.rhenatic.com LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

Les résultats qualitatifs, « très concrets », englobent la création de nouvelles formations en alternance en génie climatique et énergétique, où les élèves sont accueillis au niveau Bac +2, ou encore la classe franco-allemande créée en 2008 et financée sur trois ans par le programme Interreg. Une quinzaine

d’étudiants français et allemands suivent les cours dispensés en langue allemande pour préparer un double diplôme. D’autres projets sont en route, tous en phase avec la dynamique régionale. Un partenariat est en cours avec un établissement autrichien, concernant le génie climatique… Ambition affichée par l’INSA de Strasbourg : délivrer 340 diplômes d’ingénieurs par an à l’horizon 2015. En huit ans, Marie-Christine Creton a connu succès et joies, surtout au contact des jeunes. Soulignant « leurs richesses et leur capacité à progresser, à appréhender des problèmes contemporains et trouver des solutions ». Ses rares déceptions sont surtout liées au manque de moyens pour se développer et aux lourdeurs administratives et institutionnelles. Le « plus » de l’INSA : son adaptabilité au marché du fait de cursus où l’employabilité est facilitée. « Nos étudiants ont tous une

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Formation

mobilité internationale obligatoire de trois mois minimum ; en réalité ils passent souvent entre six mois et un an à l’étranger pour renforcer leurs compétences. C’est un atout supplémentaire pour l’entreprise ». Marie-Christine Creton relève également la qualité des relations qu’elle a entretenues avec les collectivités régionales et le tissu économique alsacien. Quelques chiffres éloquents : 34 % des ingénieurs diplômés de l’INSA sont embauchés par des entreprises alsaciennes, 71 % du chiffre d’affaires de l’école est réalisé avec l’Alsace.

« LEUR ARME EST LA COMPÉTENCE » La crise ? Marie-Christine Creton a conscience que les mois, les années à venir seront difficiles, mais à l’INSA de Strasbourg ses élèves « ont un

devoir d’excellence. Leur arme est la compétence. On leur demande de s’ouvrir pour avoir plusieurs cordes à leur arc ». En continuant d’investir dans la recherche et le développement durable. Et la page n’est pas vraiment tournée pour Marie-Christine Creton, qui envisage de se consacrer à l’orientation professionnelle des jeunes. Son successeur quant à lui, « issu du sérail » saura ouvrir d’autres portes à l’école. « Ce qui compte ce sont les projets partagés, à réaliser dans le respect de la diversité des richesses de chacun ». L’INSA fait d’ailleurs partie du réseau Alsace Tech, où l’ancienne directrice a fortement œuvré, et dont l’ambition est de promouvoir les écoles alsaciennes et susciter des vocations scientifiques et techniques.

>> ÉCOLE DE MANAGEMENT STRASBOURG

Développement durable : un nouveau diplôme une équipe de haut niveau, elle est associée à un voyage d’étude. Métiers concernés : chef de projet, responsable ou directeur du développement durable. Tarifs : 9 800 € (entreprise), 5 800 € (association), 4 800 € (prise en charge individuelle) et possibilité d’inscription à un ou plusieurs modules (1 600 € par module). Début des cours le 26 mars 2009. • CONTACT • Pia Imbs, 03 90 41 42 63 www.em-strasbourg.eu

Parcours commun à l’Université C’est nouveau : les étudiants qui choisiront de préparer un DUT « Gestion des entreprises et des administrations » à l’IUT Louis Pasteur auront la possibilité d’être intégrés au programme Grande École de l’École de Management Strasbourg. Il s’agit là d’une première réalisation concrète

de l’Université de Strasbourg, concrétisée par la création d’un parcours commun, « Trajectoire management ». Un concours postbac spécifique sera mis en œuvre dès la rentrée 2009. 15 étudiants pourront être admis. • CONTACT • 03 90 41 42 00

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ZX$XcjXZ\$mfj^\j%]i Carte bancaire réservée aux particuliers. Sous réserve que la technologie des TPE servant aux transactions soit suffisamment avancée pour proposer au titulaire de la carte le choix entre une opération au comptant ou à crédit. Pour une utilisation de la carte à crédit (possible, en France, dans les magasins spécialement équipés et, hors vente à distance) de 600 €, le 05/02/2009, avec une mensualité le 5 du mois : remboursement en 23 mensualités de 30 € et une dernière, ajustée, de 14,40 €. Taux Effectif Global annuel révisable de l’ouverture de crédit renouvelable utilisable par fractions, en fonction de la situation personnelle de l’emprunteur: 17,50 % maximum au 01/02/2009. Coût total du crédit de 104,40€ hors assurance facultative. Le coût total du crédit dépend du montant et de la durée de son utilisation. Prêteur: Crédit Agricole Alsace Vosges. Offre réservée aux particuliers valable dans les conditions et limites des contrats carte et crédit, sous réserve d’acceptation du dossier. L’emprunteur dispose d’un délai légal de rétractation. Il doit se renseigner au Crédit Agricole Alsace Vosges sur la disponibilité de cette offre.

10/2008 -

Destiné aux managers d’entreprises privées, institutions publiques, tissu associatif, créateurs d’entreprises et consultants, ce diplôme de haut niveau « EMBA Développement Durable et responsabilité sociale des organisations » a été initié par l’École de Management Strasbourg. Dispensée sur un an à raison de trois jours par mois (jeudi, vendredi, samedi), cette formation débouche sur un Executive MBA. Animée par

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FORMATION >> MÉTIERS DU CONSEIL

>> APPRENTISSAGE

Une chambre professionnelle Alsace Consultants devient la Chambre Professionnelle du Conseil d’Alsace, membre de la FNCPC, Fédération Nationale des Chambres Professionnelles du Conseil. Au service du développement des

entreprises et des collectivités, ses membres souscrivent à une charte déontologique qui garantit le professionnalisme des consultants. • SITE • www.cpcalsace.fr

Les entreprises qui recrutent un apprenti bénéficient d’une indemnité compensatrice forfaitaire (ICF) versée par la Région Alsace.

>> PÔLE FORMATION CCI

Programme spécial entreprises L’IFA forme chaque année environ 800 jeunes en lien avec des entreprises régionales. Si l’effectif est suffisant, des formations spécifiques peuvent être mises en place pour les entreprises ayant des besoins particuliers ou des projets de recrutement d’ampleur conséquente. Leurs contenus, dates et modalités sont consultables sur internet à l’adresse suivante : www.pole-formation-cci.org

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CONTACT

CCI

03 88 43 08 80

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’ICF comporte deux volets, l’aide à l’engagement d’apprenti et l’aide à l’accompagnement d’apprenti. La première prime, de 950 €, n’est versée qu’aux entreprises de moins de 50 salariés. La seconde, qui s’élève à 1 500 €, par apprenti et année de formation, est liée à différents paramètres : • pour une formation de niveau supérieur au CAP/ BEP : majoration de 400 € • si l’apprentie est une jeune fille qui prépare un diplôme dans un métier « traditionnellement » masculin : majoration de 150 € Le versement de l’aide est subordonné à une présence assidue de l’apprenti aux cours dispensés par le Centre de Formation des Apprentis (CFA). Au-delà de 33 % d’absence, l’aide n’est pas versée. À titre d’exemple, une jeune fille préparant un bac pro dont

la durée de formation au CFA est de 750 heures par année scolaire : • pour 750 h de présence au CFA, l’entreprise touche 1 900 € par année scolaire • pour 600 h de présence au CFA, le montant de l’aide est de 1 520 €. Aucune démarche particulière n’est nécessaire de la part de l’employeur, à l’exception de l’envoi du RIB (avec le numéro SIRET de l’entreprise figurant au dos) aux services liquidateurs de la Région Alsace. Les PME ont la possibilité de consulter leur dossier en temps réel sur le site*. Le traitement des primes versées aux employeurs d’apprentis travailleurs handicapés se fait indépendamment de la prime régionale et se traite directement avec l’AGEFIPH. * http://ivea.region-alsace.eu CONTACT

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Point a, 03 88 43 08 00

>> ALTERNANCE

Recrutement en cours Les entreprises qui souhaitent s’informer ou s’engager dans le recrutement par la voie de l’apprentissage ou de la professionnalisation de jeunes de niveau bac à bac+5 peuvent prendre contact avec les conseillers du Pôle Formation CCI.

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

Les domaines concernés sont les suivants : vente, commerce, gestion, finances, management, administration, informatique, immobilier. CONTACT

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Formation

>> QUELS MÉTIERS DEMAIN ?

AV G \^dc aVcXZ aZ Y WVi Mieux coller aux évolutions du marché du travail en proposant des formations adaptées : un souhait partagé par les acteurs professionnels et institutionnels, que les services de la Région Alsace ont réunis autour d’un atelier de réflexion sur la prospective des métiers.

A

nticiper et réfléchir sur les priorités-métiers susceptibles de se montrer en adéquation avec les besoins des entreprises, aujourd’hui et demain ». Le sujet est à la fois déterminant et controversé ; la dimension stratégique d’une entreprise ou d’une collectivité impose qu’il soit abordé. A contrario, « on ne peut pas voir dans le marc de café dans cette période de turbulence », soulignait Martine Calderoli-Lotz, vice-présidente de la Région Alsace, en charge de la formation professionnelle continue. L’atelier de travail de ce début d’année était organisé dans le cadre de l’élaboration du plan de développement de la formation professionnelle (PRDFP) 2009-2014.

PROSPECTIVE, PERSPECTIVES, TENDANCES ? Le choix des mots a pesé de tout son poids. « La prospective,

à la différence de la prévision, est l’anticipation au service de l’action », précisait François de Jouvenel, directeur d’études de Futuribles. Son intervention portait sur la mondialisation du marché du travail et ses impacts sur les métiers et compétences. Il a également évoqué les perspectives d’évolution de la population. « On s’intéresse au futur sans faire des prophéties : l’avenir ne se prévoit pas, il se construit » at-il observé. L’objectif de cette réflexion collective sur les enjeux et l’avenir des métiers est « l’occasion de lever le nez du guidon pour créer un instrument d’aide à la décision ». Participaient à la rencontre Marcel Schott, président de la commission formation de la CCI (pour l’Observatoire des métiers, compétences et besoins en formation de la CCI), Jean-Marc Simonin de l’Oref Alsace et Dominique Schilling, de Petra, ainsi que des responsables des secteurs

de la logistique, de l’hôtellerierestauration, du bâtiment, des industries du papier, etc.

MÉTIERS PORTEURS : UNE TENDANCE À PRENDRE AVEC PRÉCAUTION Il a été relevé que bon nombre d’opérateurs pratiquent l’observation des secteurs d’activités et des métiers qui y sont liés, et établissent ensuite une liste de tendances. Or la prospective, qui devrait pouvoir définir les métiers porteurs à 10, 20, voire 30 ans, vise à mettre sur pied les formations adéquates et adaptées aux besoins de l’environnement des entreprises. « Un environnement de ruptures et qui dépasse les frontières », remarquait Michel Mattoug, président de l’association de prospective rhénane. L’exercice fut difficile, devant prendre en compte différentes composantes comme le vieillissement de la population et les conséquences sur les départs

à la retraite, l’exigence des employeurs en qualification, la conjoncture économique et l’interdépendance des économies, la tertiairisation des activités ou l’impact des nouveaux métiers. Si l’on s’en tient aux résultats des études menées par les différents observatoires, les métiers les plus porteurs seraient situés dans l’informatique, les services et soins à la personne, l’encadrement et le commercial. Mais sur fond de crise, nul ne sait de quoi l’avenir sera fait. En conclusion, Martine Calderoli-Lotz a formé le souhait de rassembler les travaux de l’ensemble des acteurs pour créer un observatoire régional unique des métiers. Mot de la fin : « Le futur est un projet à construire, on ne va pas le subir, mais déterminer des projets et définir nos besoins de demain ». • POUR EN SAVOIR PLUS • www.region-alsace.eu CONTACT

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>> BACHELOR MARKETING AFFAIRES INTERNATIONALES

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es étudiants de la filière Bachelor Marketing Affaires Internationales, qui représentaient la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, ont obtenu le premier prix du concours national 2008 des projets d’activité commerciale. Une performance

d’autant plus remarquable qu’il s’agit de la première promotion de ce cursus en Alsace et que l’équipe alsacienne était en concurrence avec des étudiants issus d’établissements réputés, dont celui de la CCI de Paris-Negocia. Le projet conçu par les étudiants

strasbourgeois, et défendu devant un jury national de professionnels, portait sur l’ouverture à Strasbourg d’un bar/café dédié à la vente de produits issus du commerce équitable. La filière Bachelor M.A.I. est un nouveau cycle de formation de type « École

de Commerce » en trois ans après le baccalauréat. Il est proposé par le Pôle formation CCI, en partenariat avec l’École de Management Strasbourg. CONTACT

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Marjorie Lecerf m.lecerf@strasbourg.cci.fr

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GASTRONOMIE

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>> ROGER BOUHASSOUN ET NICOLAS DECKER

» AÈVXXdgY eVg[V^i ¼ | AV 8]ZcZVjY^ gZ Plus de trois ans se sont écoulés depuis que Roger Bouhassoun a pris les rênes de la cuisine de l’hostellerie La Cheneaudière (Colroy-la-Roche). Un parcours de qualité, en parfaite concordance avec la stratégie du directeur général, Nicolas Decker. Leur maître-mot : le respect sous toutes ses formes. ou encore le homard entier en fricassée et tagliatelles larges au basilic, sauce homardine crémeuse… Tous les fromages - alsaciens - sont frais et affinés aux alentours. Le dessert à commander impérativement au début du repas est le soufflé chaud à l’eau-devie de mirabelle. Une idée de prix : le menu à cinq plats, vins inclus est à 52 €.

FIDÉLISER SES SALARIÉS QUALITÉ De l’assiette à la table, jusqu’à l’environnement

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espect du personnel, du client et du produit : la ligne de conduite instaurée par Nicolas Decker. En poste depuis trois ans, le chef, Roger Bouhassoun, a renouvelé son équipe avec notamment un second « femme ». Il s’est stabilisé dans sa cuisine, « traditionnelle, très travaillée, avec des sauces à l’ancienne nécessitant beaucoup de préparation en amont ».

DE LA VRAIE CUISINE Et Roger Bouhassoun d’ajouter : « notre cuisine est fine, mais surtout pas lourde, et nous prenons le soin de choisir des produits de qualité, issus du « coin ». Le chef confectionne luimême pain, chocolats et confitures. Le choix des nouveaux

plats s’effectue en liaison avec l’ensemble des équipes. Pour Roger Bouhassoun, la plus belle des cuisines est celle de sa maman, car « elle fait appel aux valeurs du terroir ». Du côté paternel, il a appris à marier les épices, « pour ajouter de la magie aux plats ». Ses formations régulières auprès de grands maîtres ou au Cefppa lui permettent « de prendre du recul, d’apprendre de nouvelles techniques, et surtout d’échanger ». La carte varie au rythme des saisons, gardant certains produits phares comme les foies gras d’oie en terrine ou de canard en marbrure aux épices de pains d’épices, fumé au bois de hêtre, le blanc-àfromage d’Alsace et truffes noires en raviole de pâte fraîche, beurre blanc au parmesan

Se former est devenu pratique courante à La Cheneaudière, quel que soit le poste occupé : Nicolas Decker est soucieux de valoriser son personnel. En installant une pointeuse, il a réussi à évacuer certaines tensions entre les personnels de salle et de cuisine ; les heures supplémentaires sont récupérées ou rémunérées. Homme d’éthique, Nicolas Decker est persuadé que ce n’est que par le dialogue que l’on tisse des liens et que l’on fidélise ses salariés. De même, il a décidé d’améliorer le bien-être de ses clients en rénovant les chambres et les salles de bains avec des baignoires à remous et/ou des douches à l’italienne, très spacieuses. La Cheneaudière, c’est 25 chambres, quatre suites et trois appartements, une piscine couverte chauffée, des cabines de soin, un espace séminaires entièrement réaménagé sur 200 m2 côté ver-

rière, modulable en deux ou trois salles, avec vue imprenable sur la forêt. Un environnement alliant ambiance cosy et haute technologie avec un accès wifi gratuit.

OBJECTIF 5 ÉTOILES Depuis l’annonce des nouvelles normes hôtelières, Nicolas Decker vise une classification cinq étoiles. « Un niveau qui correspond à la qualité de nos prestations ». Déjà, un nouveau challenge se dessine pour l’entrepreneur : créer un « Nature Spa » ouvert sur la nature et les animaux, avec une rivière naturelle reconstituée et des maisons sur pilotis… « C’est un rêve qui me tient à cœur, le projet est bien réfléchi, mais lié à de nombreuses demandes d’autorisations ». S’il aboutit, il se démarquera de manière originale de ses concurrents. Le restaurant de La Cheneaudière est ouvert tous les soirs et le midi seulement les vendredi, samedi, dimanche. • POUR EN SAVOIR PLUS • www.relaischateaux.com/cheneaudiere

Les Jeudis de la Gastronomie du CEFPPA Pour en savoir plus sur les manifestations - et formations !- du Cefppa, les recettes présentées par les chefs. • SITE • www.cefppa.com

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INDUSTRIE >> RECHERCHE 35 ans déjà que MarieFrance Vallat, chargée de recherches, se consacre à l’étude des mécanismes d’adhésion entre les matériaux. Une carrière passée essentiellement à Mulhouse sous l’égide du CNRS à l’Université de Haute Alsace.

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RECHERCHE PARTENARIALE Entre recherche fondamentale et appliquée

>> AGENDA Le 17 avril à Molsheim

« Les premières rencontres des métiers de l’industrie » Organisé par la Maison de l’Emploi, de la Formation et de l’Entreprise, les partenaires* de l’Emploi et de la formation et les entreprises du secteur de Molsheim, ce forum présentera les métiers de l’industrie du territoire à travers des conférencesdébats, des entretiens en face à face avec des professionnels des entreprises et un descriptif des parcours de formation initiale et continue permettant d’accéder à ces métiers. Plusieurs organismes de formation et lycées seront présents. Des ateliers seront proposés (inscription pour des visites en entreprises, tests en lignes, entretiens personnalisés, etc.) * CCI, CIO, CMA, Conseil Général, DDTEFP, Indibatp, UIBR, Mission Locale, Pôle Emploi, Région Alsace, UIMM.

À la salle de la Monnaie à Molsheim de 14 h à 19 h. Entrée gratuite - pour tout public. • CONTACT MEFE • 03 88 04 87 48, fbrahimi@bmp-mef.fr

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J

eune étudiante, MarieFrance Vallat songeait à embrasser une carrière dans l’industrie, celle du verre en particulier. Mais c’est finalement vers la recherche que le destin ou le hasard l’a portée. Son domaine: la compréhension de ce qui assure l’interface entre deux matériaux. Marie-France Vallat cite volontiers le pneumatique pour illustrer l’objet de ses travaux. « Le pneumatique est composé de différents polymères et élas-

tomères. Pour que cela fonctionne, il faut qu’il y ait adhésion entre les matériaux. » Autres exemples d’études menées par Marie France Vallat et son équipe: le mastic, les tôles complexes, les boosters d’Ariane ou encore les puces électroniques. « La particularité de mon travail est qu’il se situe entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée, nous appelons cela la recherche partenariale. » Son quotidien n’en est pas moins différent de celui des autres chercheurs: laboratoire,

publications, encadrement de thèses, recherche de financement, montage de dossiers. Et aussi quelques difficultés, celle notamment de trouver des thésards. « Je suis déçue de constater que les étudiants qui ont suivi la filière universitaire ne trouvent pas plus de débouchés. Les entreprises privilégient les diplômés des écoles d’ingénieurs. Or, nos étudiants acquièrent à l’université compétences et autonomie qui peuvent être utiles une fois en poste. » Un constat qui ne gâche pas sa croyance en son métier et l’espoir, un jour, d’accéder au grade de directeur de recherche. « Je ne regrette rien, la recherche telle que je la pratique me plaît beaucoup, malgré une pression de plus en plus forte. En effet, aujourd’hui, tout va plus vite. J’apprécie aussi les contacts au-delà de nos frontières, avec la Thaïlande, l’Argentine, les USA…» Bilan: « je n’ai pas vu les 35 dernières années passer. » • SITES • www.cnrs.fr www.uha.fr

>> DÉVELOPPEMENT DURABLE

avec le soutien de

AVcXZbZci YÉwcZg\^Z 8=6C<:

L

a CCI de Colmar et du Centre Alsace a adhéré, comme une soixantaine d’autres CCI européennes, au projet CHANGE. Dans le cadre du programme régional sur l’environnement et le développement durable, les deux autres CCI alsaciennes, Strasbourg et Mulhouse, participent également aux actions prévues dans ce programme. Initié et financé par la Commission Européenne,

CHANGE a pour ambition de créer un réseau international de conseillers « énergie ». À terme, les CCI pourraient devenir des portails locaux sur l’énergie « intelligente ». Pour ce faire, les conseillers désignés ont reçu une formation aux problématiques de la maîtrise de l’énergie et des dispositifs d’accompagnement spécifiques aux PME. À cela s’ajoutent différentes actions prévues dans les prochains

mois : effort de communication, organisation d’événements locaux sur l’énergie, etc. Fernand Ottenwelter, conseiller d’entreprises à la CCI, espère que « dans le Bas-Rhin, nous pourrons toucher en 2009 une vingtaine d’entreprises et leur proposer des pré-diagnostics ».

CONTACT

CCI

Fernand Ottenwelter 03 88 76 42 50

www.strasbourg.cci.fr


TIC >> DECYS

IZcYVcXZh Zc a^\cZ

Annecy Lyon Paris Toulouse Strasbourg Belgique Canada Suisse Algerie Maroc Tunisie

Cédric Kray, le fondateur du cabinet strasbourgeois Decys, est en passe de réussir son pari : ses portails dédiés aux tendances (design, déco et mode) intéressent de très près les professionnels du secteur.

Q

uand il crée Decys en 2002, Cédric Kray concentre ses activités sur l’intelligence économique, la collecte, le traitement et la diffusion d’informations stratégiques. Puis, devant l’essor (et le succès) des blogs, il tente l’aventure et devient acteur à part entière de l’édition de blogs professionnels et de la création de contenus. En 2006, il donne naissance au blog professionnel Trendsnow.net, portail qui présente les dernières tendances en matière de décoration, de design, de nouveaux textiles, de mode et de procédés de fabrication innovants. « Trendsnow s’adresse aux designers, aux graphistes, aux architectes… bref à tous ceux qui innovent, précise Cédric Kray. Suite au succès de Trendsnow, nous avons créé un réseau de blogs tendances. TrendyGirl.net est la déclinaison féminine de Trendsnow, SoundsHunter.net

porte sur l’univers de la musique et LuxuryIssues.com est axé sur le luxe. » Tous ces blogs sont construits sur le modèle d’un magazine en ligne et totalisent près de cinq millions de pages vues par mois. Une fréquentation optimale qui s’explique par le fait que les pages sont réactualisées quotidiennement par des articles, des interviews et des reportages. Épaulé par deux autres collaborateurs, Cédric Kray s’est lancé un nouveau challenge pour 2009: la vente en ligne d’études de marché via la plate-forme trendsaddict.com « Ces carnets de tendances peuvent être utiles aux services R&D, aux professions libérales dans les domaines artistiques (architectes, graphistes…), aux agences de communication, aux grandes marques… Le but est de les rendre accessibles à tous à des prix raisonnables, de démocratiser leur utilisation. » Trendsaddict.com est en ligne depuis peu et déjà, Decys concocte de nouveaux projets. • CONTACT • 09 54 99 80 08 www.decys.com

CRM Calcul des coûts Gestion commerciale Gestion de production Achats et sous-traitance Gestion qualité intégré Indicateurs et synoptique

Agence de Strasbourg 5a rue des roses 67205 Oberhausbergen Contact : Sébastien REYMANN Tél. +33 (0) 6 15 37 42 18

s.reymann@obilog.fr - www.obilog.fr

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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N°23

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Strasbourg Place Financière BIENVENUE Ă€ NOS NOUVEAUX MEMBRES Michel Imbault Jean-Michel Piffert

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’AssemblÊe gÊnÊrale statuant sur l’exercice 2009 aura lieu le Lundi 15 Juin 2009 de 12 h à 14 h. Tous les membres sont invitÊs à y participer

COLLOQUE ANNUEL En partenariat avec : • l’École de Management Strasbourg • l’Ordre RĂŠgional des Experts Comptables • la Compagnie des Commissaires aux Comptes sur le Thème : $SUqV OD FULVH - quels capitaux pour les entreprises, - quelle sĂŠcuritĂŠ pour les investisseurs, - quelle rĂŠgulation le lundi 6 avril 2009 de 17 h Ă 19 h Amphi de l’EM Strasbourg avec la participation de : • Christian de Boissieu PrĂŠsident du Conseil d’analyse ĂŠconomique • Guy Mamou Mani Dirigeant du Groupe Open PrĂŠsident de Middlenext • Nyse - Euronext • Un gestionnaire de fonds d’investissement • Un reprĂŠsentant de la communautĂŠ bancaire spĂŠcialisĂŠ GDQV OHV Ă€QDQFHPHQWV GH KDXW de bilan

&RPPHQW VpFXULVHU OH ÀQDQFHPHQW en pÊriode de crise de liquiditÊ ?

F

ace au durcissement de l’accès au crĂŠdit et aux incertitudes pesant sur les prĂŠvisions de trĂŠsorerie, mieux vaut prĂŠvenir que rĂŠagir. Les sociĂŠtĂŠs ont donc tout intĂŠrĂŞt Ă dĂŠvelopper une stratĂŠgie de prĂŠvention, fondĂŠe notamment sur les interrogations ci-après. Les indicateurs financiers et opĂŠrationnels permettent-ils d’anticiper les besoins de trĂŠsorerie Ă 3, 6 et 12 mois sur la base de plusieurs scĂŠnarios ? Les sociĂŠtĂŠs utilisent gĂŠnĂŠralement dans leur reporting des indicateurs focalisĂŠs sur la rentabilitĂŠ opĂŠrationnelle, et dans une moindre mesure sur la trĂŠsorerie nette. Or, dans le contexte actuel de crise pFRQRPLTXH HW Ă€QDQFLqUH OD JHVWLRQ GH OD WUpVRUHULH est au cĹ“ur des prĂŠoccupations des dirigeants, ce qui implique une adaptation de leurs outils de pilotage, qui devront notamment rĂŠpondre aux questions cruciales posĂŠes par la conjoncture actuelle : • La pĂŠriodicitĂŠ des prĂŠvisions permet-elle de piloter la trĂŠsorerie Ă court terme dans les situations critiques mais ĂŠgalement Ă moyen terme (semestre, trimestre, mois), en particulier en prĂŠsence de covenants bancaires ? • Les prĂŠvisions de trĂŠsorerie sont-elles uniquement fondĂŠes sur les budgets ou sont-elles rĂŠgulièrement actualisĂŠes des projections rĂŠelles d’encaissements et dĂŠcaissements ? • Les prĂŠvisions de trĂŠsorerie sont-elles limitĂŠes j O¡DFWLYLWp RX LQWqJUHQW HOOHV pJDOHPHQW OHV Ă X[ issus des ĂŠlĂŠments non opĂŠrationnels (litiges, UHVWUXFWXUDWLRQV GHWWHV Ă€VFDOHV GLYLGHQGHV HWF " /D VDQWp Ă€QDQFLqUH GHV FOLHQWV HW IRXUQLVVHXUV stratĂŠgiques est-elle prĂŠoccupante pour l’activitĂŠ ? /HV GLIĂ€FXOWpV Ă€QDQFLqUHV GHV FOLHQWV VRQW VXVFHStibles d’affecter la trĂŠsorerie par l’allongement des dĂŠlais de paiement, de gĂŠnĂŠrer des dĂŠprĂŠciations de crĂŠances en cas de dĂŠfaut de paiement, de remettre en cause la rĂŠalisation du business plan, voire de menacer la continuitĂŠ de l’exploitation. La veille de la solvabilitĂŠ des clients peut rĂŠsulter de la mise en SODFH G¡LQGLFDWHXUV LQWHUQHV VXU OHV PRGLĂ€FDWLRQV

des modes de règlement, les durĂŠes de retards de paiement, la rĂŠactivitĂŠ suite aux relances, etc. et de collecte d’informations externes, soit publiques, soit auprès de sociĂŠtĂŠs spĂŠcialisĂŠes dans le suivi de OD VDQWp Ă€QDQFLqUH GHV HQWUHSULVHV 4XDQW DX[ GLIĂ€FXOWpV Ă€QDQFLqUHV GHV IRXUQLVVHXUV elles augmentent les incertitudes sur les approvisionnements ou les retards dans les prestations susceptibles de dĂŠsorganiser la production, ou de conduire la sociĂŠtĂŠ par prudence Ă augmenter le niveau des stocks et donc dĂŠgrader le BFR. La rĂŠduction des dĂŠlais de paiement Ă 60 jours requise par la LME risque-t-elle d’entraĂŽner de QRXYHOOHV GLIĂ€FXOWpV GH WUpVRUHULH " La Loi de Modernisation de l’Économie ou Loi ÂŤ Novelli Âť, dite LME, prĂŠvoit le plafonnement des dĂŠlais de paiement clients et fournisseurs Ă 60 jours, RX MRXUV Ă€Q GH PRLV (OOH HVW DSSOLFDEOH GHSXLV le 1er janvier 2009. Bien que son objectif soit louable, force est de constater que son entrĂŠe en vigueur en pĂŠriode de crise de liquiditĂŠ peut exacerber les GLIĂ€FXOWpV GH WUpVRUHULH (Q HIIHW O¡LPSDFW GHYUDLW rWUH JOREDOHPHQW QHXWUH DX QLYHDX G¡XQH Ă€OLqUH mais cette loi entraĂŽne des dĂŠgradations critiques du BFR pour les entreprises ne pouvant pas bĂŠnĂŠĂ€FLHU GH PDQLqUH V\PpWULTXH G¡XQH UpGXFWLRQ GHV dĂŠlais de paiement de leurs clients. 'H PrPH OHV HQWUHSULVHV Ă€QDQoDQW DXSDUDYDQW OHXU BFR via l’affacturage ne peuvent espĂŠrer l’amĂŠlioration de leurs recettes alors qu’elles doivent rĂŠduire leurs dĂŠlais de paiement des fournisseurs. 2U j PRLQV G¡rWUH GDQV XQH Ă€OLqUH EpQpĂ€FLDQW d’accords dĂŠrogatoires, les entreprises doivent se conformer Ă cette nouvelle rĂŠglementation. En outre, les sociĂŠtĂŠs devront dans leur rapport de gestion 2009 fournir la dĂŠcomposition Ă la clĂ´ture des deux derniers exercices du solde des dettes fournisseurs par date d’ÊchĂŠance. Quels sont les leviers d’amĂŠlioration rapide GX %)5 DĂ€Q GH UpSRQGUH j GHV GLIĂ€FXOWpV GH trĂŠsorerie ? En pratique, les principaux leviers d’amĂŠlioration rapide sont :

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - TÊl. 03 88 32 12 06 H PDLO LQIR#VWUDVERXUJ SODFH ÀQDQFLHUH FRP ï ZZZ VWUDVERXUJ SODFH ÀQDQFLHUH FRP


La

lettre

de

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Strasbourg Place Financière LES PROCHAINS STAMMTISCHS (rÊservÊs aux membres) qui auront lieu au Cercle EuropÊen, 1 rue Massenet à Strasbourg

• lundi 11 mai 2009 Alain Beretz PrÊsident de l’UniversitÊ Unique de Strasbourg • lundi 21 septembre 2009 • lundi 12 octobre 2009 • lundi 9 novembre 2009

VISITE BCE FRANCFORT Nos membres sont invitÊs à un dÊplacement auprès de la BCE à Francfort le mercredi 8 avril 2009 - dÊpart à 7h30 - retour vers 17h30 (dÊjeuner offert par la BCE)

INFO Le Bureau de Strasbourg Place Financière accueillera la rĂŠunion annuelle des PrĂŠsidents des Places Financières de Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Strasbourg, le lundi 23 mars 2009 dans l’enceinte du Parlement EuropĂŠen.

• des actions ÂŤ cash - marathon Âť sur des crĂŠances ĂŠchues, qui consistent Ă faire rentrer de la trĂŠsoreULH UDSLGHPHQW HQ UHODQoDQW IHUPHPHQW OHV FOLHQWV en retard de paiement, ĂŠventuellement avec une assistance externe ponctuelle ; • la transformation d’actifs en liquiditĂŠ immĂŠdiate, par des opĂŠrations de titrisation, affacturage, de lease-back ; • la diminution du stock par des actions de promotion ou de soldes ; ‡ OH UppFKHORQQHPHQW GHV GHWWHV Ă€VFDOHV HW VRFLDOHV TVA, droits de douanes‌, après autorisation des tiers concernĂŠs. En complĂŠment de ces actions ponctuelles dont l’objectif est de surmonter des situations d’urgence, les sociĂŠtĂŠs ont tout intĂŠrĂŞt Ă envisager des actions structurelles sur les procĂŠdures pour optimiser et sĂŠcuriser durablement leur gestion de BFR. Ces actions peuvent porter sur la chaĂŽne logistique, le processus de facturation et de suivi des HQFDLVVHPHQWV OD JHVWLRQ GX VWRFN HQ Ă X[ WHQGXV la rationalisation de la ÂŤ supply chain Âť, etc. Quels sont les leviers externes d’amĂŠlioration GHV PR\HQV GH Ă€QDQFHPHQW j FRXUW WHUPH HW j long terme ? Les banques se montrent plus prudentes et exigeantes sur les garanties. L’expĂŠrience montre qu’il convient de privilĂŠgier en premier lieu le dialogue DYHF VHV EDQTXHV XVXHOOHV DĂ€Q G¡LGHQWLĂ€HU OH Ă€QDQcement complĂŠmentaire qu’elles peuvent fournir. (Q FRPSOpPHQW GHV FUpGLWV WUDGLWLRQQHOV OHV Ă€QDQcements liĂŠs aux actifs peuvent ĂŞtre envisagĂŠs : • l’affacturage, qui reste nettement moins onĂŠreux qu’un emprunt classique, et pourra ĂŞtre, Ă moyen terme, transformĂŠ en titrisation. ‡ OH Ă€QDQFHPHQW GH VWRFN SOXV UHVWULFWLI TXL QH VH met en place que dans certaines industries oĂš le stock peut ĂŞtre assez facilement ĂŠcoulĂŠ et valorisĂŠ, comme par exemple les stocks de mĂŠtaux. Si l’ÊchĂŠancier de remboursement de tous les Ă€QDQFHPHQWV GHYLHQW WURS ORXUG LO UHVWH GLIIpUHQtes options de rĂŠĂŠchelonnement, qui nĂŠcessitent frĂŠquemment l’intervention d’un intermĂŠdiaire comme un mandataire ad hoc (voir ci-dessous). Par ailleurs, l’entrĂŠe d’investisseurs au capital SHXW UHSUpVHQWHU XQH VROXWLRQ GH Ă€QDQFHPHQW ,O existe notamment des acteurs spĂŠcialisĂŠs dans les situations de crise, qui peuvent intervenir en fonds propres ou en dettes, si les fondamentaux de la sociĂŠtĂŠ sont prĂŠservĂŠs. (Q VLWXDWLRQ GH GLIĂ€FXOWpV GH WUpVRUHULH DYpUpHV OD VRFLpWp Q¡D W HOOH SDV LQWpUrW j EpQpĂ€FLHU G¡XQ mandat ad hoc en amont des procĂŠdures judiciaires ?

(Q FDV GH GLIĂ€FXOWpV DYpUpHV PDLV DYDQW O¡pWDW GH rupture de trĂŠsorerie, une sociĂŠtĂŠ peut avoir intĂŠrĂŞt j EpQpĂ€FLHU G¡XQH SURFpGXUH GLWH GH Š PDQGDW ad hoc ÂŞ VH SODoDQW VRXV OD SURWHFWLRQ G¡XQ 0DQGDtaire de justice qui a pour mission d’assister les GLULJHDQWV VXU XQ VXMHW SUpFLV GpĂ€QL SDU OH 7ULEXQDO GH &RPPHUFH DĂ€Q GH UpVRXGUH OHV GLIĂ€FXOWpV UHQcontrĂŠes. Le mandat ad hoc est une procĂŠdure dite DPLDEOH HW FRQĂ€GHQWLHOOH SDU RSSRVLWLRQ DX[ SURcĂŠdures judiciaires qui font l’objet d’une publicitĂŠ lĂŠgale telle que la procĂŠdure de sauvegarde ou le redressement judiciaire et prĂŠsente de nombreux avantages par rapport aux procĂŠdures judiciaires ou collectives. Quelle communication vis-Ă -vis des tiers pour FRQVHUYHU OHXU FRQĂ€DQFH " Communiquer sur ses difficultĂŠs ou attendre qu’elles soient constatĂŠes par le marchÊ‌ L’expĂŠrience montre qu’il est souvent prĂŠfĂŠrable de communiquer clairement et de manière rĂŠgulière avec ses partenaires stratĂŠgiques plutĂ´t que de laisser se dĂŠvelopper des signes rĂŠvĂŠlateurs de cet ĂŠtat de fait (dĂŠcalages de paiement, etc.). En effet, FHX[ FL ULVTXHQW G¡rWUH LGHQWLĂ€pV HW SUREDEOHPHQW mal interprĂŠtĂŠs par le marchĂŠ. La communication aux assureurs crĂŠdit est ĂŠgalement importante en SpULRGH GH FULVH DĂ€Q G¡pYLWHU GHV UpGXFWLRQV EUXtales de leur niveau de couverture. L’annonce par les sociĂŠtĂŠs de leurs rĂŠsultats 2008 pourrait ĂŞtre un des moments propices, quelles que soient leurs GLIĂ€FXOWpV GH WUpVRUHULH 3ULFHZDWHUKRXVH&RRSHUV

3ULFHZDWHUKRXVH&RRSHUV ZZZ SZF IU GpYHloppe des missions d’audit, de conseil et d’expertise comptable pour des entreprises et des organisations, publiques et privĂŠes, privilĂŠgiant GHV DSSURFKHV VHFWRULHOOHV HW DVVXUDQW FRQĂ€DQFH et valeur ajoutĂŠe pour ses clients et l’ensemble des parties prenantes. Plus de 155000 personnes travaillent en rĂŠseau dans 153 pays, partageant points de vue, expĂŠriences et solutions pour proposer des perspectives innovantes et des conseils adaptĂŠs Ă chaque problĂŠmatique. En France, 3Z& GpYHORSSH FHWWH DSSURFKH DYHF /DQGZHOO ZZZ ODQGZHOO IU FDELQHW G¡DYRFDWV PHPEUH GX UpVHDX 3ULFHZDWHUKRXVH&RRSHUV HW UDVVHPEOH 3800 personnes dans 25 bureaux. &RQWDFWV 6\OYDLQ 0D\HXU V\OYDLQ PD\HXU#IU SZF FRP eWLHQQH +HQU\ HWLHQQH KHQU\#IU SZF FRP 3KLOLSSH *UDPOLQJ SKLOLSSH JUDPOLQJ#IU ODQGZHOOJOREDO FRP

Les textes publiÊs dans cette lettre n’engagent que la responsabilitÊ de leurs auteurs


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EXPORT >> INVESTIR AU CHILI Le Chili propose un large éventail de solutions d’investissement. En première ligne, l’agro-alimentaire, qui fera l’objet du premier forum international d’investissements à Santiago, du 8 au 12 juin 2009. Une opportunité que la CCI vous propose de saisir, via un programme de rencontres proposé par la Corfo*.

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

AZh ediZci^Zah YZ aÉV\gd"Va^bZciV^gZ

P

réalable à cet événement, une délégation chilienne a été accueillie à la CCI en décembre dernier, conduite par l’Ambassade du Chili, en liaison avec le Consulat du Chili à Strasbourg. Une entrevue qui a permis à 35 chefs d’entreprises alsaciens issus du secteur vitivinicole de découvrir les potentiels du Chili. Le lendemain, opération benchmarking à l’hôtel Diana à Molsheim, où Michel Baly, consul de Monaco et directeur de plusieurs établissements hôteliers, invitait les représentants du Ministère des relations extérieures du Chili à découvrir le savoirfaire d’une maison réputée de Riquewihr, dirigée par Étienne Hugel. « L’un des représentants les plus dignes de la profession, en matière de qualité et de savoir-faire », affirmait Michel Baly. Cet exploitant viticole haut-rhinois exporte la quasi-totalité de sa production, notamment aux ÉtatsUnis et au Canada, mais aussi en Espagne, en Argentine, au Brésil… et un peu au Chili. La maison - 12 générations - fait partie des premières familles de vins. Tant Carlos Roja Erazo, directeur régional de Corfo, que son collaborateur Pablo Ugarte et Fernando Quintana, consul honoraire du Chili à Strasbourg ont apprécié la présentation qui leur était faite, assortie d’une dégustation des vins d’Alsace. « Ce qui est fantastique, c’est que les gens qui travaillent la terre ont

QUALITÉ Le Chili est le deuxième meilleur producteur de vin mondial une culture unique, soulignait Fernando Quintana. Nous sommes surtout en quête d’investisseurs, à l’instar des viticulteurs qui ont envie de s’installer au Chili ». L’ambassadeur du deuxième meilleur producteur de vins mondial affiche clairement son objectif d’obtenir des vins de meilleure qualité à un meilleur prix. Illustrant une implantation réussie : André Ostertag, qui produit des bouteilles exceptionnelles et vend près de 70 % de sa production dans le monde entier.

LE CHILI, PLATE-FORME D’EXPORTATION « Depuis le Chili, on peut exporter partout dans le monde. Il est possible de s’associer sans s’implanter dans le pays » observait Carlos Roja Erazo. Le représentant de la délégation des relations extérieures a ensuite relevé les bons résultats de l’Alsace en matière de commerce extérieur. L’objectif du pays est d’élever les standards de l’industrie vitivinicole, pour pouvoir atteindre un segment de prix supé-

rieur à 15 dollars. Le moyen : augmenter le volume des investissements destinés à l’amélioration de la qualité et de la compétitivité de toute la chaîne de valeur de l’industrie vitivinicole. Plus précisément ceux destinés à améliorer les aires agronomiques, industrielles et commerciales, ainsi que l’industrie auxiliaire (oléicole, vitivinicole et agro-industriel fructicole). Le forum international d’investissement, qui se tiendra du 8 au 12 juin devrait rassembler 40 entreprises issues de France, d’Italie, des États-

Chiffres-clés • 16 millions d’habitants • 6 millions d’actifs • L’économie la plus stable d’Amérique latine • 1re place selon le rapport mondial sur la compétitivité 2007 • 26e place au niveau mondial, 2007 • Exportations : 55,883 MMUS en 2006, 67,644 en 2007 (plus de 73 % du vin est exporté)

www.strasbourg.cci.fr


Export

Unis, d’Espagne et d’Autriche. De nombreuses réunions et visites sont programmées dans les cinq régions vitivinicoles. Accompagnés dans les différentes étapes du cycle de vie des projets, les entrepreneurs intéressés auront accès aux réseaux d’affaires et aux services publics, ainsi qu’à des sources de financement. Une opportunité réelle de partenariat et d’investissement. Les

études seront cofinancées et subventionnées à hauteur de 2 % du montant total de l’investissement. * L’agence de développement économique chilienne (Corfo, Corporacion de Fomento de la Produccion), créée en 1939, est l’organisme d’État chargé de promouvoir le développement de la production nationale.

• SITE • www.corfo.cl • POUR TOUT SAVOIR SUR • • la carte de visite du Chili • la maison Hugel Infos sur le site de la CCI : www.strasbourg.cci.fr rubrique actualité

>> AGENDA Opportunités d’investissement dans l’industrie agro-alimentaire Du 8 au 12 juin 2009 à l’hôtel Gran Hyatt Santiago Seront représentés les secteurs vitivinicole, oléicole, agro-industriel, fruticole. LA PRESTATION CCI Les frais de transport (hors vols AR Santiago et transfert aéroport hôtel), d’hébergement et les rendez-vous sont pris en charge par la Corfo.

CONTACT

CCI

Christophe Antoine, 03 88 76 42 38 c.antoine@strasbourg.cci.fr

>> OBJECTIF DÉVELOPPEMENT EXPORT

La CCI formalise son partenariat avec l’ARIA Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI, a officialisé la mise à disposition par la CCI d’un expert chargé d’accompagner à l’export les entreprises de l’industrie agro-alimentaire. Alain Layrac, conseiller en développement export, consacrera 50 % de son temps de travail à cette SAVOIR-FAIRE Parallèlement à la signature, mission dédiée à la fois à Alsatic filmait les démonstrations de chefs et l’identification de primo- artisans étoilés exportateurs et à l’appui de ses adhérents, « dont les produits de nouveaux exportainnovants ne peuvent que favoriser teurs vers le grand export. 60 PME la percée de l’Alsace à l’export ». du secteur de l’agro-alimentaire ont L’ARIA travaille depuis un an à un déjà participé aux salons profesplan de dynamisation du secteur sionnels organisés par la CCI. Lors qui représente 182 entreprises de la signature de la convention de employant plus de 15 000 salariés partenariat, pour l’instant effective et réalise plus de 12 % de ses vensur une durée d’un an renouvelable, tes à l’international. Manou Heitzmann Massenez, présidente de l’ARIA et membre titulaire • CONTACT ARIA • 03 88 35 40 63 de la CCI, a souligné le savoir-faire

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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JURIDIQUE

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Ad^ YZ ÒcVcXZh '%%. Zi ad^ YZ ÒcVcXZ gZXi^ÒXVi^kZ edjg '%%- • Les plus values résultant de la vente d’une entreprise individuelle ou de la totalité des parts d’une société de personnes, d’une EURL ou d’une EARL, lors du départ à la retraite du dirigeant sont exonérées si ce dernier fait valoir ses droits à la retraite dans les deux ans qui précédent ou suivent la cession. Jusqu’au 1er janvier 2009, ce délai était d’une année. • Les plus values sur les cessions des valeurs mobilières bénéficient d’un abattement de 25 730 € au lieu de

25 000 € pour les cessions intervenues à compter du 1er janvier 2009. • La location en meublé : pour les loueurs en meublés professionnels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise, il convient à compter de l’imposition des revenus pour l’année 2009, d’appliquer les règles relatives aux prestations de service soit un plafond de chiffre d’affaires de 32 000 € et un abattement de 50 %. Cette modification ne concerne pas les gîtes ruraux,

les meublés de tourisme et les chambres d’hôtes. À présent, pour relever du régime des loueurs en meublés professionnels, il faut remplir les trois conditions suivantes : • un des membres du foyer fiscal doit être inscrit au RCS Et • les recettes annuelles engendrées par cette activité doivent être supérieures à 23 000 € Et • les recettes tirées de cette activité dépassent les revenus d’activité du foyer.

Des mesures transitoires ont toutefois été adoptées afin de permettre aux professionnels dont l’activité a débuté avant le 1er janvier 2009 de pouvoir faire face à cette troisième condition. Il convient dans ce cas d’appliquer un coefficient multiplicateur de cinq aux revenus d’activité du foyer, coefficient qui sera diminué progressivement sur une période de dix ans. CONTACT

03 88 75 25 24

CCI

Ad^ YZ ÒcVcXZbZci YZ aV H Xjg^i HdX^VaZ ACTIVITÉS EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER Les personnes exerçant une activité en France et à l’étranger et qui relèvent du régime d’assurance-maladie français devront, à présent, cotiser également sur leur revenu non imposable en France pour l’assurance-maladie, la maternité, l’invalidité et le décès. Le taux de cotisation sera de : • 5,5 % pour les revenus salariés • 2,4 % dans la limite du plafond de la Sécurité Sociale

et de 9,6 % dans la limite de cinq fois le plafond de la Sécurité Sociale pour les revenus non salariés.

CUMUL EMPLOI RETRAITE La loi de financement de la Sécurité Sociale assouplit le dispositif de cumul emploi retraite déjà mis en place. Pour rappel, il est en principe interdit d’exercer une activité professionnelle une fois ses droits à la retraite liquidés. Cependant depuis plusieurs années, cette interdiction connaît de nom-

EaVc YZ gZaVcXZ Zi Zmdc gVi^dc YZ X]Vg\Zh

L

es entreprises de moins de dix salariés peuvent à présent et exceptionnellement bénéficier d’une exonération des charges patronales pour les embauches réalisées depuis le 04 décembre 2008 et au courant de l’année 2009. L’exonération est totale

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

pour les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC et dégressive au-delà. Le formulaire est téléchargeable sur le site http:// w w w. e n t r e p r i s e s . g o u v. fr/zerocharges

breuses dérogations. Ainsi la présente loi supprime la condition relative au délai de latence de six mois pour reprendre une activité chez le même employeur et celle relative au plafond de cumul des ressources. Toutefois pour bénéficier de ce dispositif, l’intéressé devra avoir liquidé ses pensions personnelles auprès de tous les régimes auxquels il a cotisé et devra pouvoir bénéficier d’une pension à taux plein. Si ces deux conditions ne sont

pas remplies, il faudra continuer à appliquer celles relatives au délai de latence et au plafond des ressources.

>> AGENDA

La nouvelle SAS Le 26 mars 2009 à la CCI Réunion d’information à 17h30 (durée deux heures environ). Renseignements et inscription préalable 03 88 75 25 24 ou juridique@strasbourg.cci.fr

INDICES MARS 2009 • Indice trimestriel du coût de la construction Insee 3e trimestre 2008 : 1 594, soit une augmentation de 10,46 % sur un an

• Taux mensuel brut pour 151,67 heures : 1 321,02 €

• Taux d’intérêt légal pour l’année 2009 : 3,79 %

• Plafond annuel pour 2009 Sécurité Sociale : 34 308 €

• Indice de référence des loyers du 4e trimestre 2008 : 117,54, soit une variation de 2,83 % sur un an

• Indice trimestriel des loyers commerciaux, 3e trimestre 2008 : 102,48

• Plafond mensuel Sécurité Sociale 2009 : 2 859 €

• SMIC à compter du 1er juillet 2008 : Taux horaire brut : 8,71 €

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Du 2 mars au 11 avril 2009

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EURÊKA >> JACQUES CASPER, ADPROTEX Intermédiaire de commerce dans le domaine des produits chimiques pour l’ennoblissement textile, Jacques Casper (Gottenhouse) dispose d’une deuxième corde à son arc : la recherchedéveloppement. C’est en ce sens qu’il a créé Solar’res, un film à intégrer dans les vêtements. Cette enduction en tissu céramique a été primée au Concours Lépine de Strasbourg en 2008.

CE QUE LUI A APPORTÉ LE CONCOURS LÉPINE Médaille d’Or et premier prix de la société française de médecine du sport, il a apprécié le contact direct qu’il a pu avoir avec le client final : « j’ai rencontré près de 600 personnes pendant la foire européenne de Strasbourg. Cela me permettra aussi de faire évoluer mon produit - notamment par rapport aux bienfaits qu’il peut apporter aux personnes âgées - et de développer la gamme : gants, vestes, pantalons, et pourquoi pas des chaussures. • POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE CONCOURS LÉPINE • www.concours-lepine.com

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

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physique des pere domaine de la sonnes. Visiblement recherche et le relale port d’un gilet tionnel sont mes équipé du Solar’res deux amours », évite de tomber. déclare en souEn relation avec un riant Jacques spécialiste parisien, C a s p e r. N a t i f d e Jacques Casper veut Gottenhouse, il a évaluer les origines d’abord suivi un curde cette stabilité. sus en chimie et en Une pré-étude est géologie. Employé également en cours pendant dix ans en à l’Université de laboratoire et R&D Haute-Alsace, deschez Adidas, il exerce ensuite en tant que BIENFAITS Au-delà des qualités d’isolation, la membrane tinée à approfondir l’analyse des directeur commercial aurait des effets sur la santé propriétés de son France pour une entreréagit comme un corps noir, invention. prise allemande vendant des élément qui absorbe toutes les Pour l’heure, Jacques Casper polymères pour le textile techlongueurs d’ondes, ou rayonvend ses membranes à des nique. Il crée sa société en nements thermiques. « Le film clients qui contre-collent les 2005, spécialisée dans la vente Solar’res absorbe et réémet un tissus pour les vêtements de produits chimiques destirayonnement technique compris confectionnés par les fabrinés à l’ennoblissement textile. entre 4 et 20 microns, ce qui corcants. Parmi eux, Lafuma, Représentant plusieurs sociérespond à l’infrarouge lointain. Millet, Vertical, spécialisés tés, ses clients industriels sont La chaleur dégagée par le corps dans les sports de marche et français et belges, tous actifs est absorbée par la membrane qui de montagne. Autres clients dans le textile, de la maison la restitue vers le corps », précise récents : sept skippers du au vêtement. Pour exemple, Jacques Casper. Son invention Vendée Globe, le coureur il vend des polymères pour la a pris forme en trois ans, il a automobile Sébastien Loeb et réalisation des sac à dos de l’ardéposé un brevet français et la gendarmerie nationale qui mée française et des vêtements un brevet européen. Et d’ajoueffectue des tests pratiques. perméables à la transpiration ter : « avec la chaleur, le corps Près de 10 000 m2 ont été commais imperméables à l’eau subit une légère accélération de la mercialisés, Jacques Casper pour les postiers. Son activité circulation sanguine. Les muscles espère atteindre les 50 000 m2 de recherche-développement sont détoxiqués, ce qui a un effet d’ici la fin de l’année, misant l’a conduit à développer le antalgique sur les douleurs mussur les résultats de sa prosSolar’res, un film que l’on intèculaires et articulaires. » pection entamée en France gre dans les vêtements dont la et en Allemagne. Et dès qu’il particularité est d’évacuer la aura pu mettre en avant les transpiration et d’empêcher D’AUTRES ÉTUDES caractéristiques précises de la pluie et le vent de pénétrer EN COURS son invention - en cours de dans le tissu. Y est intégré un L’invention a également fait finalisation dans un centre mélange de céramique coml’objet d’une étude menée de recherche hospitalier -, il posé d’une vingtaine d’oxydes dans des maisons de gériatrie, compte s’orienter vers des métalliques différents, dans en liaison avec le pôle de comusages quotidiens plus variés. des proportions très précises. pétitivité Fibres Grand-Est. Caractéristique supplémenElle a permis de relever une taire du produit : le système amélioration de l’équilibre • CONTACT • 03 88 71 16 90

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DÉCOUVERTES >> PARKING AUSTERLITZ À STRASBOURG

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e parking Austerlitz a bénéficié ces derniers mois d’importants travaux de rénovation. Avec un objectif: allier fonctionnalité et meilleure intégration dans l’environnement proche. Incontournable pour tout automobiliste désirant se garer au centre-ville de Strasbourg, le parking Austerlitz propose 500 places de stationnement. Auxquelles s’ajoute un local pouvant accueillir une centaine de vélos. Construit en 1987 par la CUS, la société Parcus a remporté l’appel d’offres pour son exploitation. Le temps faisant, le parking avait besoin d’un coup de jeune. C’est quasiment chose faite. Restent des aménagements au niveau des entrées et des sorties, des panneaux photovoltaïques à poser. Le tout devant être finalisé dans les prochaines semaines. Sans

endroit. Pour plus de fluidité. Les arrivées se font par la rue des Bœufs, les sorties par la cour des Bœufs. À l’intérieur de l’ouvrage, couleurs et lumières égaient les étaRUE DES BŒUFS une façade lumineuse ges. L’ensemble des travaux a oublier le fond sonore diffusé été conçu dans une logique par Radio Parcus. « Le choix du de développement durable programme musical sera différenet de respect de l’environneciateur et identifiant de Parcus. De ment. Utilisation de matériaux plus, ce type de musique contribue durables, économie d’énergie, à réduire le sentiment d’insécurité façade recouverte de panneaux propre aux parkings », explique en bois, plantes grimpantes, la direction. installation sur la toiture de panneaux photovoltaïques. Tout pour casser l’image « cube COÛT DES OPÉRATIONS : de béton froid » des parkings .é Première grande modification: urbains. l’entrée et la sortie des véhicu• CONTACT • 03 88 36 53 15 www.parcus.com les ne se feront plus au même

>> ACCUEILLIR DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

>> COMMUNICATION

Les aider à découvrir notre culture

L’annuaire 2009 du Club de la presse

L’association Jeunesse Études Voyage (JEV) recherche des familles d’accueil bénévoles pour accueillir des jeunes étudiants australiens, garçons ou filles, âgés de 14 à 18 ans pour des périodes de 2,4, 6 mois ou 1 an. Ils viennent en France pour améliorer leur connais-

sance de notre langue et découvrir notre culture. Pendant leur séjour, ils fréquenteront le même établissement scolaire que l’enfant de la famille d’accueil. • CONTACT • Sylviane Kugel, Espace Sylvan, 03 88 22 94 29 www.sylvan-strasbourg.fr

>> GAMM’SCHOOL À STRASBOURG

Apprendre les musiques actuelles Née en octobre 2005 à l’initiative d’Arnaud-David Morellini, batteur diplômé du CNR de Strasbourg (DEM de Jazz) et rejoint par son ami guitariste Tony Galdi, l’école de musiques actuelles Gamm’School (Galdi Morellini Music School) est située au 11 rue des Balayeurs à Strasbourg. Elle propose des cours de guitare, batterie, basse, chant, musique assistée par ordinateur du débutant

au professionnel. Originalité : des ateliers d’éveil musical à partir de trois ans. Finalement, la Gamm’School c’est l’école des petits et des grands, un enseignement des musiques actuelles vivant, dynamique et de qualité, une pédagogie éprouvée et approuvée par plus d’une centaine d’élèves. • SITE • www.gammschool.com

Outil de référence pour trouver un contact efficace, l’Annuaire du Club de la presse vous permet de joindre quelque 650 membres par e-mail, téléphone, adresse postale. Ils sont journalistes, rédacteurs, attachés de presse, chefs d’agences, responsables de services « communication », responsables d’organismes privés et publics et présidents d’associations. Inclus, un listing de tous les médias en Alsace et des correspondants des médias nationaux et internationaux. • CONTACT • 03 88 35 66 61 nfo@club-presse-strasbourg.com

Un guide pour déceler le potentiel d’un candidat Ce guide est le résultat de travaux partagés de deux auteurs: Alexandra Palt, autrichienne d’origine, juriste de formation et experte reconnue des questions de gestion de la diversité et de l’innovation sociétale et Kader Makhlouf, auteur de plusieurs études au sein de l’association Dynamique Diversité. Pratique et sociétal, l’ouvrage est un espace de réflexion sur la mise en œuvre de l’action positive en France de compenser les inégalités en apportant des réponses opérationnelles et éprouvées. Les auteurs recommandent aux entreprises de renouveler leurs méthodes de recrutement, non pas sur les compétences initiales mais aussi sur les potentiels. Qui sait de quoi seront faites les compétences de demain? Miser sur le potentiel c’est anticiper et apporter de l’air à l’entreprise, c’est accepter la mise en balance des risques et des opportunités d’ouver d’ouverture. Édité par Equity Lab, 90 pages, novembre 2008. • SITE • www.equitylab.fr

Des mini-guides DVD dans les « Petit Futé » Afin de se démarquer des concurrents sur des destinations grand public, le Petit Futé innove en proposant une première série de country-guides accompagnés d’un mini-dvd sur la destination. Réalisés en partenariat avec Média 9 et Pierre Brouwers, ces mini-dvd donnent un complément visuel et informatif sur la destination. Première série de destinations annoncée : Malte, Egypte, Îles grecques, Portugal, Sardaigne, Croatie, Andalousie, Canaries, Québec, Tunisie, Crète, Grèce continentale, Maroc, Vietnam… Prix constant : 12,95 €.

MAGAZINE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE STRASBOURG ET DU BAS-RHIN

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TEMPS FORTS SALONS NATIONAUX

>> EXPOSITION ET PORTES-OUVERTES AU CEFPPA Comme chaque année, l’exposition « Art et saveurs » rapprochera des artistes et des cuisiniers autour d’un thème commun. Cette année et jusqu’au 17 avril*, c’est le riz qui sera décliné sous tous ses angles par Christian Alligri, Benoît Decque, Sophie Dietenbeck, Pascale Duanyer, Véronique Duflot, Jean-Christophe Gresse Hohnadel, Eva Hebert, Jacques Hebert, Stéphane Joannes, Odile Liger, Madani et Hervé Petit. *Du lundi au vendredi, de 8h à 18h.

>c[dh b i^Zgh Le samedi 28 mars, une journée portes-ouvertes se déroulera de 9 h 30 à 18 h, où sont programmés des informations sur les métiers de l’hôtellerie-restauration, des démonstrations culinaires ainsi qu’un concours réservé aux professionnels sur le thème du riz. • CONTACT • 77, route du Rhin à IllkirchGraffenstaden. 03 90 40 05 10 www.cefppa.eu

AZ (% bVgh Zc \VgZ YZ HigVhWdjg\ >> TRAIN POUR L’EMPLOI ET L’ÉGALITÉ DES CHANCES Présent du 17 au 31 mars dans 12 gares françaises, le « train pour l’emploi et l’égalité des chances » vise à recruter des femmes et des hommes sur les seuls critères de compétences, de motivation et de mérite. Leur sont proposés quelque 15 000 emplois et contrats d’alternance offerts par des entreprises de renom, privées et publiques. Parmi

elles, La Poste, Orange, la SNCF, Axa, le groupe Carrefour, la Défense nationale, NRJ, etc. Un site Internet est ouvert pour déposer son CV en ligne. Rendez-vous le 30 mars, de 9 h à 18 h en gare de Strasbourg. • SITE • www.train-emploi.fr

AZ &Zg Vkg^a '%%. | HigVhWdjg\ >> MÉCÉNAT ET PATRIMOINE DE PROXIMITÉ Organisée par la Fondation du Patrimoine - Délégation Alsace en partenariat avec la CCI de Strasbourg et du BasRhin, cette table-ronde réunira Régis Bello, Président du club des mécènes, Christophe Thiébaut, Expert-comptable correspondant mécénat, Hubert Walter, Maire de Reichshoffen, Jean-Jacques Erny, Président honoraire de la FREMAA, et Pierre Goetz, Délégué régional de la Fondation du Patrimoine. Elle sera animée par Laurent Miguet, Chef de

service de la rédaction Est du Moniteur des travaux publics et du bâtiment. À 17 h à la CCI de Strasbourg et du BasRhin, 10 place Gutenberg. • CONTACTS • 03 88 22 32 15 www.fondation-patrimoine.com http:// fondationpatrimoinedelegationalsace. blogspot.com

31 mars, 1 et 2 avril à ParisExpo, porte de Versailles AZ hVadc YZh hdaji^dch A^cjm Réservée aux professionnels, cette manifestation fera le point sur les technologies, techniques et services Linux et Open Source. Au menu, les applications aux problématiques d’entreprise en réduisant les coûts, les risques et en améliorant l’architecture de leurs systèmes d’information. Avec 26 sessions et cinq tables rondes dédiées exclusivement aux solutions pour l’entreprise. • POUR EN SAVOIR PLUS • www.solutionslinux.fr/main.php

CONFÉRENCES 8DC;wG:C8:H 9J B6G@:I>C< 8AJ7

AZ & Vkg^a | AV K^\cZiiZ HigVhWdjg\"GdWZghiVj >> RENCONTRE FEMMES CHEFS D’ENTREPRISES • PLUS D’INFOS • Valérie Kuntzmann, 03 88 47 36 71 valerie@aglae.info

AV Xdb bZi aZh WdjX] Zh YdjWaZh Communication tous azimuts pour la future édition du salon EGAST 2010, prévue du 14 au 17 mars à Strasbourg. Le salon professionnel de l’équipement, de la gastronomie, de l’agroalimentaire, des services et du tourisme est parti à la rencontre des visiteurs et exposants potentiels en lançant une campagne d’affichage dans l’Aéroport Lyon-Saint-Exupéry fin janvier 2009. Une nouvelle façon de communiquer proposée par l’agence strasbourgeoise Big Family pour le compte de Strasbourg Événements. L’accroche: « Après Lyon, Strasbourg, prochaine destination des professionnels de la bouche, se veut être un clin d’œil amical au SIRHA 2009 ».

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Animée par Jean-Jacques Hincker, Lilly France. • CONTACT • marketingclubalsace@voila.fr www.marketing-club-alsace.com

• LISTE COMPLÈTE SUR LE SITE • www.riesling-du-monde.com • SITE • www.egast.fr

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LOISIRS

Le 16 avril au Pôle de gestion à Strasbourg

Jusqu’au 27 mars chez Arte

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Plasticien allemand, Axel Anklam se distingue par l’élégance et la dynamique aéronautique de ses œuvres, reposant sur une perception quasi musicale des formes. Il a pu être accueilli au siège d’Arte grâce au Fonds Régional d’Art Contemporain d’Alsace (FRAC), au centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (CEAAC) et au centre d’Art et de technologie des médias de Karlsruhe. 4, quai du Chanoine Winterer.

Trois thématiques liées aux pénuries : de financement, de compétences et d’infrastructures. Avec Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg, Henri Jullien, directeur de la Banque de France et Alain Renck, Oseo.

Le 20 avril à l’hôtel Hilton » AZ bVg`Zi^c\ Yj ajmZ ¼

Le 18 mai à l’hôtel Hilton » AV Xg^hZ ¼ • CONTACT • Francis Schillio, 03 90 41 42 46

SALONS

GZcXdcigZh :cZg\^k^Z *Z Pilotées par la Région Alsace, l’ADEME et le CSTB, en partenariat avec la FFB Alsace et Effinergie, les Rencontres Energivie sont considérées comme le grand rendez-vous national du bâtiment économe en énergie. Elles concernent les architectes, professionnels du bâtiment et de l’habitat, installateurs, élus ou techniciens de collectivités et maîtres d’ouvrage. En tête d’affiche de cette édition : la mise en œuvre des techniques appropriées à la rénovation énergétique des bâtiments collectifs. À noter que le salon sera ouvert au grand public durant trois jours, du 17 au 19 avril. • SITE • www.energivie-2009.com

LE POINT ÉCO • MARS 2009 • N° 272

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Les lauréats ayant obtenu un trophée d’excellence à l’édition 2009 du concours Riesling du monde seront présentés en vedette lors du salon Egast-Strasbourg. Parmi lesquels des Alsaciens dans les catégories « grand cru 2007 et assimilés » et « vins de grande concentration 2006 ».

20 avril à l’hôtel Mercure à Ostwald

Du 15 au 19 avril au Parc Expo de Mulhouse

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Échanges inter-adhérentes de l’association femmes chefs d’entreprise, qui se réunissent tous les premiers mercredis du mois, excepté pendant les congés scolaires. Réunion suivante : le 6 mai sur « la place et la vie des femmes en politique ».

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Les 3-4-5 avril au château du Haut-Koenigsbourg » AV bVX]^cZ | gZbdciZg aZ iZbeh ¼ Une expérience insolite qui vous fera revenir en… 1472 pour découvrir la vie d’une forteresse militaire tenue par une garnison de Bourguignons à la solde de Charles le Téméraire. C’est la Compagnie de SaintGeorges, association d’histoire vivante composée de passionnés du Moyen-Âge qui fera revivre l’époque 1467-1477. • SITE • www.haut-koenigsbourg.fr

Le 4 avril à Rust DjkZgijgZ YZ aV hV^hdc Zhi^kVaZ YÉ:jgdeV"EVg` …. Une nouvelle saison et un nouvel éclat, inspiré du luxe et du faste du XIXe siècle à la salle des fêtes de l’allée allemande qui se partage dorénavant en deux espaces : la salle de bal Berlin de 800 m² jouxtée par un espace de conférence, la salle Goethe. Et puis, un 13e quartier européen et la réalisation d’un grand huit spectaculaire. • SITE • www.europapark.fr www.strasbourg.cci.fr


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