Point Eco juillet août 2011

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m ag a z i n e de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Le nouveau Visage de l’hôtellerie

Alsacienne

Juillet-août 2011


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entreprise à la une

Entreprises innovantes, à vos dossiers

Mise au Green

Deux frères, une idée, 25 bougies

Organisé par la Jeune Chambre Économique Française, ce concours européen vise à valoriser les projets innovants portés par de jeunes entrepreneurs ou des entreprises existantes. Depuis 2001 sont ainsi récompensés les meilleurs projets apportant une solution innovante et pérenne à des problématiques communautaires, environnementales, de santé publique, etc. Dépôt des candidatures avant le 22 septembre 2011.

La marque aux trois vaches vient de fêter ses 25 ans. Une belle évolution pour ses créateurs, Bruno et Patrick Moock.

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Po p u l a t i o n , é c o n o m i e , entreprises, emploi-formation, retrouvez les principales données chiffrées relatives à notre territoire dans ce dépliant édité par la CCI. Du produit intérieur brut aux principales données du commerce extérieur, en passant par les chiffres du marché du travail et la répartition des entreprises commerciales, industrielles, artisanales, etc. Disponible au CCI Info services. infoeco@strasbourg.cci.fr

Locatel sur Internet Leader européen de l’intégration des solutions ­ multimédia interactives pour le marché hôtelier et le marché de la santé, Locatel met en ligne son nouveau site Internet. Des offres à forte valeur ajoutée et un service performant fondé sur la maîtrise Locatel en matière de technologies, services et contenus. www.locatel.net

© Henri Parent

Chiffres-clés pour le Bas-Rhin

Strasbourg C’est en 1986 que les deux frères Moock, Bruno le créatif et Patrick le financier, ont imaginé une collection de chemises brodées sur le thème « nature et animaux ». Ils ont alors 25 et 26 ans. Leurs premières créations originales – une dizaine de chemises mettant en scène un chameau, un coq, un arbre, des vaches – seront présentées au salon du prêt-à-porter de Paris. Adoptées à l’unanimité, les trois vaches constituent le logo de l’entreprise Mise au Green. Les deux chefs d’entreprise continuent alors de cultiver leur différence et leur état d’esprit, le plaisir. « Du plaisir de se sentir bien dans ses vêtements au plaisir d’offrir ». Grâce à l’engouement qui s’est formé autour des chemises 100 % brodées et à son identité spécifique, la marque Mise au Green est vendue partout dans le monde. Un recentrage sur la France et les pays limitrophes s’opère à partir de 1992, avec une réorientation sur le segment moyen-haut de gamme. Du mono-produit, la chemise, les frères Moock

passent à une ligne complète de sportswear pour hommes. Puis, Mise au Green, leur plan d’ouverture de boutiques c’est 180 exclusives se poursuit en France et personnes, à l’étranger. Dans le même temps 400 boutiques – les années 2000 – la marque en France et 30 M€ crée une collection pour femmes de chiffre et enfants. Tous les modèles sont d’affaires imaginés au siège d’Eckbolsheim, sous la direction artistique de Bruno Moock, entouré d’une équipe de stylistes et de graphistes. Pour fêter son 25e anniversaire, en juin 2011, Mise au Green a organisé une grande balade conviviale, ouverte à tous, composée de différents parcours ponctués d’animations gourmandes et musicales. Mise au Green Ruelle des Pelletiers et rue du 22 Novembre à Strasbourg www.mise-au-green.com

www.strasbourg.cci.fr


03 entreprises Ă la une

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Mise au Green // Deux frères, une idÊe, 25 bougies

dossier

06 trajectoires

06 07 08 09 11 12

Éric Sembach, RXM // Écrire avec des images, peindre avec des mots K2 Conseil // Aider les PME à amÊliorer leurs performances CSM France // Un toit pour les abeilles Sodicru // Le spÊcialiste du prêt-à -consommer Cent roses pour Ria // Hommage à une grande dame Acesi Groupe // ProximitÊ et performance

Š Nis&For

14 CCI en actions

14 PĂ´le formation CCI // Quand extension rime avec ambition 15 AssemblĂŠe plĂŠnière // Commerce, consommation et urbanisme‌ 16 Village de marques // Les commerçants mi-figue, mi-raisin

26 FORMATION

Le nouveau visage de l’hôtellerie alsacienne

Focus mÊtier // Acousticien : le dompteur du bruit

28 COMMERCE

28 Pâtisserie Pfister // Joliment rĂŠnovĂŠe 29 Hellebore // Des crĂŠations florales originales 30 La vitrine by Sophie // Un concept, Ă l’italienne

32

31 tic

32 AÉROPORT

Strasbourg-Prague // Proche et accessible

34 INDUSTRIE

 Investissements d’avenir  // Les PME-PMI dopÊes

36 HÔTELLERIE-RESTAURATION

Š Czechtourism.com

Alerte aux codes 2D

DĂŠbits de boissons et licences // De nouvelles autoritĂŠs compĂŠtentes

26

08

42 territoires

46 juridique

Š Henri Parent

45 tourisme

StratÊgie hôtelière // Booster sa performance en allant vers le client

Š Henri Parent

42 Auto’trement // L’autopartage s’impose peu à peu 43 VallÊe de la Bruche // La mobiltÊ durable en test 44 VÊlojob // Un coup de pÊdale pour les entreprises

46 Droit social // Sous-traitance : obligations renforcÊes 47 Droit franco-allemand // Quelles convergences entre la France et l’Allemagne ?

48 export

37

48 L’Inde, difficile, mais prometteuse 50 Audiovisuel / Festival Hot Docs // Ere Production reprÊsente la France au Canada

focus

51 infos europe

52 crĂŠateurs

52 Midori // Des arts de la table à l’art de vivre japonais 53 Heli RC Fun // Petits avions et grands plaisirs

54 dĂŠcouvertes

54 Étamine en ligne // Vos fleurs livrĂŠes Ă domicile 55 MusĂŠe Lalique // L’orfèvre et le verre

56 gastronomie

La Vignette // StĂŠphane Fieger, le retour aux sources

57 temps forts

Š Ikon Images / Masterfile

DÊchets d’Êquipements Êlectriques et Êlectroniques // Bientôt une nouvelle directive pour la collecte

Tendances commerce

Des consommateurs sous Net influence

57 Foire europÊenne // Ambiance toro, tapas et flamenco 58 Challenge ToquÊs d’Entreprises

N°291 - juillet-aoĂťt 2011 - Le Point Économique est ĂŠditĂŠ par la CCI de ­Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • TĂŠl. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr Directeur gĂŠnĂŠral : Sonia Kleiss-Stark • Directeur de l’Êdition : Patrick Heulin, directeur communication • RĂŠdactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Anne Herriot, Elisa Colmenero, Éric Pilarczyk, Virginie Vendamme • SecrĂŠtariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine Barusta • ComitĂŠ ĂŠditorial : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Coryse Lecoq, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Martine Sahl, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur dĂŠlĂŠguÊ : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et rĂŠalisation : Citeasen • Photographes : Julien GĂŠrard, BenoĂŽt Linder, Henri Parent • Couverture : Nis&For • Impression : Est Imprimerie • Tirage : 44 100 exemplaires PublicitÊ : Jocelyne Choukroun TĂŠl. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr

juillet-aoĂťt 2011 • n° 291

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© Henri Parent

édito

La voix du terrain

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éussir ensemble, faire entendre davantage la voix des entrepreneurs auprès des pouvoirs publics : des ambitions que nous ne pouvons réaliser qu’avec une présence accrue sur le terrain. En allant à la rencontre des chefs d’entreprises pour recueillir des informations sur leurs attentes ou sur leurs problématiques nous pourrons les répercuter auprès des élus et autres acteurs publics. Nous gagnerons en légitimité… et en efficacité en construisant notre organisation dans ce sens. Je souhaite que sur chacun des sept territoires se forme une équipe d’une quinzaine de personnes, animée par un référent membre du Bureau et accompagnée techniquement par nos conseillers de la CCI. Aujourd’hui, je lance un appel à tous les chefs d’entreprises soucieux de leur environnement économique et souhaitant s’engager avec nous en vue de renforcer notre présence sur le terrain, et plus particulièrement à Wissembourg, Saverne, Molsheim et Sélestat. Être efficace, c’est aussi anticiper les évolutions. Le dossier du mois, consacré à l’hôtellerie, met en exergue les nouveaux défis qui se dessinent pour la profession : normes d’accessibilité et de sécurité, satisfaction des exigences de la clientèle... Autant de moyens financiers et humains qui sont nécessaires pour améliorer le design, intégrer de nouvelles technologies ou des

je lance un appel à tous les chefs d’entreprises soucieux de leur environnement économique

équipements comme le spa, devenu quasiment incontounable. Je saluerai à ce propos l’initiative des hôteliers qui se sont regroupés pour créer l’association « Spa in Alsace ». Au-delà de leurs infrastructures, ils ont su mettre en place une stratégie de valorisation et de communication efficace. S’adapter aux attentes de la clientèle, c’est tenir compte de ses différences culturelles dans l’approche commerciale. Pour exemple, notre centre européen de formation et de promotion des apprentis, le Cefppa Adrien Zeller a créé des modules spécifiques à destination des professionnels accueillant des clients chinois, dont l’arrivée s’annonce massive à terme. Une autre problématique évoquée dans le dossier sur le nouveau visage de l’hôtellerie est l’âge des dirigeants : 35 % des hôteliers ont plus de cinquante ans. Tous ne trouveront pas de repreneur dans leur famille. Faute de mise à niveau, la transmission de leurs établissements sera compromise. J’incite les professionnels à utiliser les services de la CCI, en réalisant notamment les audits nécessaires. Avec 630 hôtels, 7 000 salariés, l’hôtellerie alsacienne est une industrie de premier plan, nous devons la préserver. Par des démarches volontaristes, une implication au quotidien, donnons-nous ensemble les moyens de réussir ! Jean-Luc Heimburger

Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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© RXM

trajectoires

Alsaciennes par rxm (photographies d’Arno, Nis&For et François Nussbaumer)

Éric Sembach, rxm

Écrire avec des images, peindre avec des mots La couverture de notre dernier numéro était signée Éric Sembach. Une illustration de son travail de création d’images, mariant imagination et audace. Strasbourg Son agence s’appelle rxm, transcription phonétique de son nom. Rien à voir avec une société de com ou de pub traditionnelle. Écriture, concept, Éric Sembach gère lui-même ses projets de création ou de rénovation d’images de marque. Juste une collaboratrice en « frontoffice » et, sollicité au cas par cas, un réseau d’indépendants. Sa ligne directrice : mettre l’aspect artistique au premier plan. « Il faut qu’une affiche soit belle pour s’excuser de prendre la place du vide. J’ai un devoir de beauté, d’humour, de sentiment qui mérite une intrusion plutôt que du vide ». Ceux qui font appel à lui « se reconnaissent dans un style ou une esthétique ». Éric Sembach ne croit pas à la logique d’appel d’offres où on délègue le choix aux clients. Lui-même s’est créé un style, parfaitement illustré dans sa réflexion sur l’identité de l’Alsace, en dehors de tout code. Ses Alsaciennes se déclinent en différents personnages, « l’alsafricaine » – la figure de proue de son travail publicitaire –, la glamour, l’infirmière… Des portraits qu’il a imaginés, puis fait exister en choisissant mannequins et photographes. « Je les garde pour ma propre communication et en crée d’autres »,

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explique-t-il en dévoilant la plaquette de présentation de rxm. La couverture qu’il a réalisée spécifiquement pour le Point Éco s’est nourrie de sa réflexion sur les valeurs de développement durable – une problématique qu’il rencontre dans ses travaux avec les entreprises – auxquelles il a associé l’esthétique et la technologie. Esthétique et technologie Dans tous ses projets, ce qu’il vise est « mettre au premier plan l’artistique, au deuxième le scientifique et en troisième la technique ». À l’image de ses premiers affichistes modèles, Toulouse Lautrec et Andy Warhol. Ce qu’il préfère : travailler sur une publicité qui préexiste la commande. C’est par exemple, un monument abstrait qu’on construit pour faire entrer les gens dans un magasin. Sa définition d’une pub artistique : « écrire avec des images et peindre avec des mots ». Le texte peut se transformer en portrait, comme celui qu’il a réalisé pour Bertrand Burger, entrepreneur alsacien. Des textes distanciés, avec un heureux mariage littéraire et graphique. Les clients de rxm se situent dans un triangle Strasbourg-Paris-Düsseldorf. Parmi ses réfé-

rences, de belles entreprises comme Adidas, Colombia, Mustang, Siemens, Veolia, Virgin Cola… des collectivités et des banques. Son client historique est le Conseil de l’Europe pour lequel il a réalisé l’identité visuelle, parfois les textes, de campagnes de communication liées aux droits de l’homme – certains se souviennent des t-shirts engagés – et des plaquettes d’information. Pour le Conseil comme pour d’autres clients, il a ainsi eu l’occasion de travailler avec Tomi Ungerer. Autre exemple, la conception d’une campagne pub pour Bubendorff, très « électro », liée à la diffusion gratuite de cd et dvd dans des magazines comme Rock and Folk et Jukebox. Sur les pochettes, un lien Internet avec téléchargement gratuit et accès à un jeu-concours permettant de gagner des guitares. L’opération s’intitulait « électrique ou rien »… comme les volets roulants ! Un autre cd a été réalisé avec Cookie Dingler pour défendre l’Écomusée… Autant de campagnes originales qui ont marqué les esprits. Surpris. Séduits par l’audace et l’imagination de l’artiste. RXM • 10 rue du Bouclier à Strasbourg 03 88 23 60 98 • eric.sembach@agencerxm.com


K2 Conseil

aider les PME à améliorer leurs performances

Doctor Web Siège européen en Alsace Strasbourg Groupe russe leader sur son marché dans la conception et la commercialisation de logiciels de sécurité antivirus pour les entreprises et les particuliers, Doctor Web a décidé de s’implanter à Strasbourg pour tirer parti de la dynamique des marchés français et allemand puis attaquer le marché européen. Le siège abritera les activités commerciales, logistiques et techniques. Huit

emplois ont été créés, qui devraient être rejoint d’ici trois ans par une douzaine de salariés. Montant de l’investissement : 400 000 €. Doctor Web, créée à Moscou en 2003 – siège à Moscou et laboratoires de R&D à Saint Pétersbourg – compte 240 salariés. Ses produits sont distribués dans 76 pays. www.drweb.fr

« Nos engagements durables » Le nouveau site d’Allianz

© Benoît Linder

Lancé par le groupe Allianz, ce site explique de façon pédagogique et inter­ active les actions mises en œuvre en France et dans le monde pour répondre aux exigences du développement durable. Allianz France veut relever les enjeux qui impactent le quotidien de ses clients et ses activités d’assureur. Le site s’adresse à l’ensemble des publics sensibles au développement

Strasbourg L’histoire de K2 Conseil commence De la par la rencontre de deux hommes, Matthieu Villeval formation au et Benoît Ostermann, consultants aguerris, au management, début des années 2000. Le courant passe et avec au coaching lui, l’idée de fonder un jour un cabinet de conseil individuel à Strasbourg. C’est chose faite depuis quelques mois. Matthieu Villeval et Benoît Ostermann ont élu domicile boulevard Tauler à Strasbourg, à quelques pas du parc de l’Orangerie. « Notre objectif est de mettre nos compétences acquises auprès de grands groupes internationaux au service des PME alsaciennes », expliquent-ils. Leur cabinet spécialisé en management et formation a pour vocation « d’accompagner les entreprises dans leurs désirs de performances », précise Benoît Ostermann. Ils ciblent essentiellement les dirigeants de PME et les managers. « Ce sont eux qui créent l’ambiance, la motivation et la réussite de leurs équipes sur le terrain », dit Matthieu Villeval. « Nous leur proposons donc des formations au management que nous assurons nous-mêmes et nous les suivons par la suite. Nous organisons également des modules pour leurs collaborateurs, quels que soient leurs niveaux. » À la théorie pure, Benoît Ostermann et Matthieu Villeval préfèrent illustrer leurs propos d’exemples concrets et « apporter plaisir et énergie aux participants. » Au-delà de ces formations, les deux consultants font du coaching : ils accompagnent individuellement des chefs d’entreprises et abordent avec eux des aspects tels que leur vision, leur stratégie, leur organisation, leur type de management, leur façon de communiquer et de gérer les situations tendues, etc. Toutes ces choses sur lesquelles les dirigeants n’ont pas toujours le recul nécessaire, tant « ils ont le nez dans le guidon », note Benoît Ostermann. Tous deux tiennent à cette proximité avec leurs clients, à ce suivi qui font toute la différence. K2 Conseil • 10 Boulevard Tauler à Strasbourg 03 67 07 61 51 • www.k2conseil.fr • www.manager-la-performance.fr

durable : clients, futurs embauchés, partenaires professionnels, ONG, etc. Depuis avril 2011, Allianz est partenaire, avec France Télévisions, d’une série de mini-programmes « Et si on changeait le monde ».

www.etsionchangeaitlemonde.fr www.allianz-nos-engagements-durables.fr

P.M.E., Commerçants, Artisans Alsaciens Vous rêvez d’un site internet qui VOUS ressemble ?

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trajectoires

Isabelle Barth, EM Strasbourg

Dirigeants

© Patrick Bogner

Thierry Chamaillard, Fischer France Après avoir apporté son expérience auprès de la filiale anglaise du groupe Fischer, leader mondial des systèmes de fixation, Thierry Chamaillard est nommé président de Fischer France. Son objectif : renforcer et développer les liens qui ont toujours uni la société à l’ensemble de ses clients distributeurs. Âgé de 53 ans, Thierry Chamaillard a su démontrer ses qualités de manager en encadrant par le passé une équipe de 170 personnes.

© Fischer

Succédant à Michel Kalifa qui a décidé de quitter ses fonctions pour des raisons familiales, Isabelle Barth a été officiellement nommée directrice générale de l’EM Strasbourg. 56 ans, mère de six enfants, professeur des universités, directrice de la recherche de l’école depuis septembre 2008, elle est diplômée de l’EM Lyon, titulaire d’un DEA de gestion de l’Université Lumière Lyon 2. Ses travaux de recherche s’organisent autour de trois thématiques principales : le management commercial, le management de la diversité et les comportements émergents de consommation. Parmi ses objectifs : « former des managers “réflexifs” munis de compétences, mais sachant aussi donner du sens à leurs actes et à leur vie ».

Bernard Fischer, ADT 67

© ADT 67

Il succède à Joseph Ostermann qui occupait cette fonction depuis 2004. Bernard Fischer, vicep ré s i d e n t d u Conseil général du Bas-Rhin et maire d’Obernai, a été élu en mai dernier à la présidence de l’Agence de développement touristique du Bas-Rhin, ADT 67.

www.em-strasbourg.eu

© Henri Parent

CSM France

Un toit pour les abeilles Massif vosgien CSM France, dont le siège est à Bischheim, est l’un des leaders français des avant- Les abeilles produits de pâtisserie, viennoiserie et boulangerie. sont Depuis le début de l’année, le groupe a choisi de étroitement prendre part à l’opération « Un toit pour les abeilles ». liées à notre Il parraine dans ce cadre des ruches situées dans métier Le Vercors, en Seine-et-Marne et dans les Vosges. « Nous avons choisi de participer à la sauvegarde de l’abeille car elle est indispensable à la biodiversité et son rôle dans les écosystèmes est fondamental pour notre environnement », affirme Philippe Legendre, directeur de la Business Unit Industrie. « Les abeilles sont étroitement liées à notre métier. Sans abeille : adieu pâtisseries, viennoiseries et autres gourmandises ! », explique Marc Toussaint, directeur de la Business Unit Artisan & Country Manager. Depuis plusieurs années déjà, le spécialiste des ingrédients pour la boulangerie-pâtisserie mène de nombreuses actions visant à réduire l’impact de son activité sur l’environnement. En parallèle, CSM France propose à ses clients des produits fabriqués à partir d’huile de palme provenant de plantations aux bonnes pratiques sociales, environnementales et économiques. CSM France • www.untoitpourlesabeilles.fr • www.csmglobal.com/france

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Imprex Eco 32, un procédé écolo

© Imprex

Président de la Chambre de Métiers d’Alsace, président du Conseil économique social et environnemental (CESER), vice-président de la fédération nationale de la coiffure, Bernard Stalter vient d’être élu président de la SIAGI, société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité. Cet organisme créé par les Chambres de métiers est aujourd’hui le numéro un français de la garantie du financement de la reprise de petites entreprises.

© J-F Badias

Bernard Stalter, SIAGI

Engagée dans le respect et la protection de l’environnement, Imprex fait partie des premiers imprimeurs du Bas-Rhin à obtenir la marque Imprim’Vert. Certifiée Iso 14001 par étapes, l’entreprise a supprimé toute utilisation de chimie au pré-presse depuis huit ans. En développant Eco 32, un procédé qui permet de réduire de 32 % la consommation de matières premières et ressources énergétiques par rapport au format A4 traditionnel, Imprex donne davantage de visibilité à son engagement. Une initiative originale et innovante qui de surcroît vous fait bénéficier d’un bonus écologique de 300 € dès 1 000 € HT d’achats. 03 88 93 90 94 • 06 07 45 97 97


© Benoît Linder

Sodicru

le spécialiste du prêt-à-consommer Connue du grand public sous sa marque « Naturettes », Sodicru est un transformateur en fruits et légumes frais prêts à déguster. Conditionnés en sachets, boîtes ou seaux, livrés à la grande distribution, aux restaurants et aux collectivités. Breuschwickersheim Précurseur dans la région, Sodicru produit depuis 1986 la salade dite de « 4e gamme* », conditionnée en unités ménagères et collectives, crue, prête à l’emploi. Créée par Freddy Diemer à partir d’une exploitation agricole familiale, l’entreprise est dirigée depuis 2000 par Alain Hanns et Véronique Helbourg. Avec un effectif quasiment constant d’une quarantaine de personnes, Sodicru a continué son développement, notamment en matière de bio et en diversifiant petit à petit sa production. Le seul en Alsace sur ce créneau, Sodicru fournit aujourd’hui une vaste gamme de légumes et de fruits prêts à l’emploi, lavés, épluchés, égouttés, coupés, assemblés et conservés dans une atmosphère naturelle. Des légumes frais pour soupes, couscous, des mélanges pour brochettes, des sticks apéritifs, etc.

2,5 millions de tonnes de fruits et légumes traités en 2010

La dernière gamme disponible en grandes surfaces, lancée en janvier 2011, est la gamme fraîch’découpe « Naturettes ». Les clients de Sodicru sont situés sur le Grand-Est : ce sont des centrales d’achats en Alsace-Lorraine et la restauration hors foyer –restauration collective, hôpitaux, armées, etc. Pour alimenter les magasins en direct, Alain Hanns dispose d’une flotte de cinq véhicules réfrigérés. Les fruits et légumes sont issus de cultures locales, en fonction des saisonnalités. Pour permettre aux distributeurs de disposer d’une gamme complète de produits tout au long de l’année, Sodicru s’approvisionne également plus loin, dans le sud de la France, en Espagne, Italie, voire en Chine ou en Argentine. Les produits sont proposés pour des circuits courts, de cinq à six

jours, découpés, décontaminés et respectant la chaîne du froid. L’entreprise dispose d’un laboratoire de recherche-développement et a engagé une personne dédiée au contrôle qualité. En 2010, ce sont plus de 2,5 millions de tonnes de fruits et légumes qui ont été traitées et conditionnées, ce qui correspond à un chiffre d’affaires de 4,5 M€. À l’écoute des consommateurs via les GMS, Sodicru surfe sur les tendances et axe actuellement son développement sur les fruits – en salades, en brochettes, en mélanges pour smoothies. La philosophie de l’entreprise : proposer des produits sains, garantis en fraîcheur, rapides à travailler et faciles à utiliser. Il n’y a qu’à ouvrir la barquette, suivre les instructions et se concentrer sur le plaisir de cuisiner. *La 1re gamme est le produit de jardin, la 2e gamme est la conserve, la 3e le congelé/surgelé. Sodicru • 03 88 59 51 00 Lieu-dit Woerthel 67112 Breuschwickersheim

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trajectoires

Cent roses pour Ria

Hommage à une grande dame

SFR : nouveau site institutionnel

Simple, ergonomique et efficace, ce site regroupe l’ensemble des contenus du groupe, avec un point d’entrée de tous les publics, accessible sur tous les écrans. Il a été conçu pour permettre la même navigation sur les tablettes et web phones dans sa version complète. Articulation autour de quatre grandes thématiques : les engagements, les mondes numériques, les carrières et toutes les informations institutionnelles relatives au groupe SFR. Sites de recrutement, programme SFR player, sites d’informations diverses du secteur. www.sfr.com

Le tapis rouge lui avait déjà été déroulé il y a dix ans rue du Dôme, juste avant qu’elle ne s’arrête de travailler, à… 91 ans. Le 8 juin dernier, c’est devant la statue de Gutenberg que de nouvelles festivités étaient orchestrées par Pierre Bardet, directeur général des Vitrines de Strasbourg. Cherchée en Rolls Royce depuis son quartier de la Krutenau, Ria Gerner était attendue par des musiciens en habit rouge et de nombreux commerçants – anciens et nouveaux – du quartier. Un accueil festif avec lâcher de ballons suivi d’un gâteau géant à la CCI. Anniversaire oblige, un superbe bouquet de cent roses blanches a été remis à l’ancienne « Madame Commerce de France ». Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Région Alsace a rendu hommage à « la grande dame qui a su animer et donner une âme à un quartier ».

À L’OCCASION DE SES CENT ANS, Ria Gerner a été accueillie en grande pompe place Gutenberg

Ria Gerner est en effet à l’origine du GIE de la rue des Hallebardes. C’est en 1961 qu’elle reprend le magasin de son père Camille, maître-doreur dans la rue des Hallebardes. Elle ouvre un second magasin rue du Dôme un an plus tard, spécialisé dans l’encadrement et les cadeaux d’exception. Au-delà des nombreuses animations du quartier initiées par Ria Gerner – elle fut notamment la talentueuse cheville ouvrière du concours des vitrines – les commerçants se souviendront également des 50 reproductions de Hallebardes qu’elle a financées. En entamant sa centième année, Ria Gerner garde toute son élégance. Et reste assurément la meilleure ambassadrice de la ville, sa gentillesse et son sourire en ont ému plus d’un… le 8 juin dernier.

Haguenau Le groupe Le Carré Médical vend et loue du matériel médical et de confort au sens large : lits médicalisés, fauteuils roulants, matériel d’hospitalisation à domicile, mobilier médical et hospitalier, équipements orthopédiques, solutions pour l’incontinence et pour les plaies chroniques, etc. « Nos clients sont aussi bien des particuliers, des collectivités que des hôpitaux, des centres de rééducation fonctionnelle, des maisons de retraite, etc. », explique Denis Hebting. Le Carré Médical vient de racheter à Haguenau la société Reha Loc. Une transaction stratégique car « elle permet au groupe de proposer un service de proximité dans le Nord de l’Alsace. En plus de celui d’Haguenau, nous disposons de deux autres magasins : à Strasbourg et à Belfort/Mulhouse. » En neuf ans, Le Carré Médical a grandi : à sa création en 2002, il employait quatre personnes, contre 21 aujourd’hui. Et il y a fort à parier qu’avec le vieillissement de la population et le nombre croissant de personnes de grand âge, la société continue son envol. www.lecarremedical.com

© Le Carré Médical

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Le Carré Médical poursuit sa croissance

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© Benoît Linder

trajectoires

Acesi Groupe

proximité et performance La société de services informatiques Acesi Groupe affiche une progression à deux chiffres depuis deux ans. Prévisions 2011 : + 40 %, avec des embauches à la clé. Entzheim Présent à Bâle, Mulhouse, Genève, Strasbourg et Montréal, ACESI se positionne sur trois métiers : le conseil, l’intégration et la cogérance. Une offre de services totalement modulaire, en fonction des exigences métiers. L’un des trois fondateurs du groupe, Jean-Marc Patouret, base sa stratégie sur une spécialisation dans les infrastructures supports ou applicatifs, « en réunissant des experts métiers de pointe en Alsace ». Depuis sa naissance en 2004, ACESI n’a cessé de se développer. Création d’une filiale en Suisse en 2005, au Canada en 2008, à Mulhouse en 2010… Une croissance rapide qui a débouché sur la création d’une holding en juin 2010, SAS au capital de 770 250 €. Après une stagnation liée à la crise économique, l’entreprise est passée de 43 salariés et un chiffre d’affaires de 5,9 M€ en 2009 à 7,8 M€ et 50 12

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La valeur de l’entreprise est constituée par les femmes et les hommes

salariés en 2010. Une augmentation de plus de 30 % avec une part service de plus de 45 %. La progression du CA en 2011 devrait se situer autour des 40 %, avec à la clé de nouvelles embauches. « La valeur de l’entreprise est constituée par les hommes et les femmes », aime à souligner Jean-Marc Patouret. Constituée de jeunes et de seniors, ceux-ci apprécient l’esprit d’entreprise qu’il a insufflé, basé sur la responsabilisation des gens et un objectif qualité et innovation. Sa devise : « être sérieux sans se prendre au sérieux ». Une success story saluée Présent lors de l’inauguration des bâtiments de la rue Icare – un open space sur deux niveaux avec des box pour s’isoler –, le directeur infrastructures de Hewlett Packard (HP) France Alain Carpentier, l’un des partenaires

d’ACESI – avec Cisco, Citrix et Microsoft – a rendu hommage à Jean-Marc Patouret et à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise « un partenaire tout à fait exceptionnel qui tire la croissance d’HP ». Parrain de la cérémonie, le président de la CCI de Strasbourg et du BasRhin Jean-Luc Heimburger a salué lui aussi les performances du groupe et sa proximité avec ses clients, « une qualité qui permet à l’entreprise d’être pérenne ». Il a également relevé que Jean-Michel Valy, dirigeant associé avec Manuel Kientzy, était un ancien collaborateur de la CCI. La CCI fait aujourd’hui partie des clients d’ACESI, auquel a été confiée la mise en place d’un développement informatique régional. ACESI est l’une des trois premières sociétés françaises à être certifiée Microsoft Gold Virtualisation. Acesi Groupe 8b, rue Icare 67960 Entzheim • 03 90 648 000 • www.ace-si.com


Les chefs d’entreprise en quête de sens Strasbourg L’APM est le lieu où s’élabore la vision des dirigeants d’entreprise. Créée pour rompre la solitude du dirigeant, on y apprend en faisant venir des gens de l’extérieur qui apportent des éclairages nouveaux sur les valeurs sociétales. Ce n’est pas un club d’affaires mais une richesse en matière d’expériences. « Une fenêtre ouverte sur le monde, un endroit où l’on peut prendre du recul », appuie Alain Tubiana, président du Club Strasbourg Cathédrale et animateur du cluster de l’image iconoval. « On est sur des marchés mondiaux avec des technologies qui changent, avec à chaque fois des business models à inventer. Ici on peut se poser, réfléchir et se poser les bonnes questions ». Le 17 mai dernier la thématique choisie était la quête de sens, avec la participation de Luc Ferry, ancien ministre, agrégé de philosophie et docteur d’État en sciences politiques. Au programme, les valeurs morales et politiques au sens psychique, la montée en puissance de l’individualisme, de la concurrence déloyale et du dumping social. « Aujourd’hui les leviers de la politique nationale ne lèvent plus rien au niveau national. Nous avançons par une logique mécanique de benchmarking et de compétition absolue. Nous sommes à un moment de rupture de l’histoire où Internet a rendu les marchés financiers instantanés. La politique ne se joue plus au niveau français mais mondial. La question : quel monde allons-nous laisser à nos enfants dans cette structure de non-sens ? ».

L’APM, pour faire avancer l’entreprise

Depuis plus de 20 ans, l’Association Progrès du Management (APM) forme les dirigeants d’entreprise. Une recherche commune sur un management adapté à l’environnement mondial. Une vision ouverte et dynamique pour réinventer les modes managériaux. Une fois par mois, le dirigeant adhérent rejoint son Club APM local (on en dénombre 260 en France, 16 dans le Nord-Est, 4 à Strasbourg) pour une journée de formation.

CrediPro s’implante à Strasbourg Le réseau national de courtiers en financement professionnel CrediPro est depuis avril présent à Strasbourg sous l’enseigne du Cabinet Lehmann Financements. Vous souhaitez reprendre une entreprise, un fonds de commerce, créer une société, investir dans des biens d’équipements, des gros véhicules, des machines, ou vous installer en profession libérale dans vos propres murs, le Cabinet Lehmann Financements est en mesure de vous aider à constituer votre dossier de financement de A à Z. Mieux, c’est lui qui se met en quête de vous trouver un crédit. Vincent Lehmann est spécialisé en courtage professionnel et son réseau auprès des banques locales lui permet non seulement de décrocher pour vous un prêt car il saura défendre votre projet, mais les conditions qu’il obtiendra seront des plus attractives. S’il vient d’ouvrir sous son nom une franchise CrediPro, sa longue expérience de dirigeant d’entreprise, de commerçant et de consultant auprès des entreprises allemandes qui souhaitent s’implanter en France est un atout considérable pour les clients qu’il accompagne. Pour eux, le gain de temps est énorme et son professionnalisme, un précieux allié. © Benoît Linder

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Orientation-emploi Nouvel espace d’info Centre d’information et d’orientation, Mission locale pour l’emploi, Mission générale d’insertion, permanence du Point d’accueil et d’écoute en lien avec l’Association de lutte contre la toxicomanie (ALT), permanence du Pôle Emploi… Tous ces services destinés aux jeunes – et moins jeunes – en quête d’orientation et d’emploi sont désormais accessibles en un même lieu. Le projet, initié par la Ville d’Illkirch-Graffenstaden en partenariat avec le rectorat de l’académie de Strasbourg, pourrait faire des émules si l’expérience est réussie.

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cci en actions d’un deuxième amphithéâtre de 180 places qui était devenu indispensable », affirme Jean-Luc Heimburger, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Le bâtiment C abrite en outre 38 salles de cours équipées d’un vidéoprojecteur et dix d’entre elles d’un pupitre interactif. Tous les postes de travail comportent des prises informatiques et électriques. « À terme, élèves et enseignants pourront se servir d’un serveur pédagogique où se trouveront une partie des cours et des exercices », assure le directeur du site. Avec l’extension du Pôle, la CCI se dote d’une école à la hauteur de ses ambitions : « répondre aux besoins des entreprises en proposant des formations qui correspondent à leurs attentes », dit Jean-Luc Heimburger. « Le réseau consulaire est le deuxième formateur de France après l’Éducation Nationale », renchérit Jean-Louis Hoerlé. Mais son champ d’action ne s’arrête pas là. « La CCI a un rôle essentiel dans l’orientation des jeunes, dans la mise en place de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences », annonce le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Pôle formation CCI

Quand extension rime avec ambition

© Henri Parent

Identifier les métiers en devenir Rappelons que la CCI a créé l’Observatoire des métiers, des compétences et des besoins en formation dans le but d’identifier les métiers en tension et en devenir dans chaque secteur. « Cette année, constate Jean-Claude Haller, le Pôle formation CCI accueille 180 étudiants à temps plein, 6 000 stagiaires au titre de la formation continue, 250 jeunes en formation d’insertion et 1 000 apprentis. » La progression des formations en apprentissage va continuer. Leurs résultats sont d’ailleurs sans appel : plus de 80 % de réussite aux examens et plus de 85 % des jeunes diplômés trouvent un emploi dans les mois qui suivent l’obtention de leur titre. www.pole-formation-cci.org

Strasbourg Annoncée dès 2008 par JeanLouis Hoerlé, alors président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, comme l’un « des grands chantiers de la mandature », l’extension du Pôle formation CCI est devenue réalité. « Le nombre de formations augmentant, le Pôle était à l’étroit. Nous étions obligés de louer 800 m² dans un bâtiment voisin, peu fonctionnel », poursuit Jean-Louis Hoerlé aujourd’hui à la tête de la CCI de Région Alsace. Il y a trois ans, les élus de la CCI décident de faire d’une pierre deux coups : agrandir le Pôle formation en construisant à l’arrière un nouvel espace de 2 700 m² et restructurer les bâtiments existants. « Notre but était 14

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de proposer un institut de formation spacieux et confortable », ajoute Jean-Louis Hoerlé. La maîtrise d’œuvre a été attribuée au cabinet Denu et Paradon. « Il avait déjà eu en charge la construction des premiers bâtiments du Pôle », précise Jean-Claude Haller, directeur du Pôle formation. Coût des opérations : « 10,5 M€ TTC », souligne Aimé Unfer, directeur des services généraux de la CCI. Le bâtiment A, situé sur l’avenue de Colmar, accueille désormais les services administratifs, le bâtiment B tout ce qui touche à la formation continue. Et le nouveau bâtiment C est dédié à l’apprentissage et à la formation initiale par alternance. Grâce à lui, le Pôle « dispose

© Henri Parent

Le nouveau bâtiment du Pôle formation CCI a été inauguré mi-juin. Une extension qui traduit l’engagement de plus en plus important de la CCI en matière de formation.

Plus de

85 %

C’est le taux d’insertion des apprentis qui ont fréquenté le Pôle formation CCI.


© Henri Parent

Assemblée plénière

Commerce, consommation et urbanisme… Proximité terrain oblige. La dernière Assemblée Plénière de la CCI s’est tenue à Saverne. L’occasion d’y convier chefs d’entreprises et élus locaux du secteur. Au cœur de la rencontre, le commerce et les territoires. Saverne Réunis en Assemblée plénière à Saverne, les élus de la CCI se sont penchés sur l’avenir du commerce de proximité. À l’appui, des chiffres quelque peu inquiétants issus de l’enquête départementale « commerce et consommation 2011 » de la CCI. De 2008 à 2011, 437 commerces de moins de 300 m2 ont disparu (-34 032 m2), alors que les supermarchés et hypermarchés ont gagné du terrain (+65 établissements et 109 650 m2). On notera l’apparition de grandes surfaces spécialisées. Dans le même temps, le nombre de ménages a augmenté de 6 % et le potentiel de consommation global des ménages bas-rhinois a progressé de 9 %. En chute, le budget consacré à la culture-loisirs et au bricolage-jardinage. Une bonne nouvelle : les consommateurs restent fidèles à près de 90 % au département, les principales évasions étant la vente à distance et l’Allemagne. Pour les participants, l’enjeu de la rencontre était de mieux connaître les attentes des consommateurs, mais aussi de partager le nouveau contexte des lois régissant l’urbanisme commercial. Catherine Mercier, directeur du développement local à l’assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie a

brillamment présenté les dernières évolutions législatives qui ont successivement encadré l’implantation des grandes surfaces. Pour démontrer qu’aujourd’hui la pertinence n’est plus à évaluer à l’échelle d’une commune mais à celle d’un périmètre géographique plus large. Et de conclure : « demain peut-être ce sera la loi Ollier qui réglementera les nouveaux dispositifs. Votée en première lecture à l’assemblée nationale et au Sénat elle devrait préciser le contenu des documents d’aménagement commercial (DAC) inclus dans les SCOT* ». L’objectif étant une planification territoriale cohérente qui intègre différents paramètres de la vie des territoires et une logique de développement durable. Quels consommateurs demain ? Invité à donner sa vision du consommateur de demain, Franck Lehuede, chef de projet du département Consommation au CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) a noté trois tendances de fond : une contrainte économique liée au pouvoir d’achat en baisse, le vieillissement de la population, la révolution des TIC dans les habitudes d’achat. Au cours de la rencontre,

des représentants de la région de Saverne, mais aussi du département du Bas-Rhin et de la Région Alsace ont pu s’exprimer sur l’avenir du commerce et sur les contraintes liées à l’attractivité du territoire. Avec une ligne directrice : l’équilibre entre le commerce de centre-ville et de périphérie. À l’unanimité élus, politiques, associations de commerçants et CCI se sont montrés prêts à soutenir le commerce de proximité, « gage de lien social et de qualité ». Chacun ayant son propre rôle à jouer, comme la CCI qui s’attache plus particulièrement à aider les commerçants à personnaliser leur accueil, à jouer la carte de la proximité en les incitant à proposer une offre renouvelée, en lien avec les attentes des consommateurs. Chacun a son propre rôle à jouer. Pour sa part, la CCI s’attache plus particulièrement à aider les commerçants à personnaliser leur accueil, à jouer la carte de la proximité et à les inciter à proposer une offre renouvelée par rapport aux attentes des consommateurs. * Schéma de Cohérence Territoriale

contact CCI Geneviève Werlé • 03 88 75 25 60

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cci en actions

© Neinver / MAB Development

et naturellement à ceux qui y ont participé. » Premier enseignement : 50 % des personnes interrogées estiment que cette ouverture n’aura aucun impact et 39 % pensent le contraire. Parmi les professionnels qui sont directement concernés, parce que leur offre se rapproche de Les celle de Roppenheim, les commerçants sentiments sont plus tranveulent chés : 81 % jugent qu’il y réagir et non aura des conséquences sur plus subir leurs activités. « Je ne suis pas étonné. Le centre de marques va déstabiliser le commerce de proximité dans le Nord de l’Alsace dans un premier temps, et dans un deuxième temps, celui de la région tout entière », affirme André Marchand, président du Groupement commercial du Bas-Rhin.

Village de marques

Les commerçants mi-figue, mi-raisin Le village de marques de Roppenheim sera inauguré au printemps prochain. La CCI a enquêté auprès des commerçants du secteur pour mesurer leur sentiment sur cette ouverture. Roppenheim Le village de marques commence à sortir de terre. Il accueillera 107 boutiques : vêtements, chaussures, accessoires, articles pour la maison et les loisirs. Le tout à des prix réduits. Grogne ou inquiétude chez les commerçants locaux ? Pour le savoir, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a mandaté le cabinet FPC. 235 entreprises d’Haguenau, de Wissembourg et de Schweighouse-sur-Moder ont été sélection16

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nées. En février, 175 d’entre elles ont répondu à une enquête téléphonique. « L’objectif était de faire un état des lieux avant l’ouverture du centre de marques de Roppenheim. L’impact de cette ouverture sera mesuré dans des enquêtes ultérieures, explique la direction commerce de la CCI. Les résultats de l’enquête ont été présentés en juin à Haguenau et à Wissembourg aux élus, aux associations de commerçants

Des dommages collatéraux à prévoir Ce dernier n’a jamais caché son hostilité au projet. « Les recours contre cette implantation n’ont pas abouti. Les commerçants indépendants des villes aux alentours doivent s’unir et se battre pour l’image du commerce de centre-ville. » Toujours selon l’enquête de la CCI, sept commerçants sur dix n’envisagent aucune action spécifique dans la perspective de l’ouverture, 4 % seulement comptent modifier leur offre. Jean-Luc Weyl, qui possède des magasins de chaussures pour enfants (dont Le Lutin Botté à Strasbourg, Haguenau et Mulhouse) a préféré prendre les devants. Il fut le premier à signer un bail pour une boutique au centre de marques. « Nous vendrons des collections datant d’au moins deux ans. Je ne considère pas Roppenheim comme une concurrence. Cela nous permettra d’étendre notre cible à la clientèle allemande. » Germain Schrodi, président de l’association des commerçants, artisans, prestataires de Haguenau-Schweighouse (CAP), est d’avis « qu’il y aura des dommages collatéraux. Les commerçants doivent être offensifs et communiquer sur leurs forces de proximités. J’espère que le village ne débauchera pas nos salariés déjà formés. » Le président de la CAP a interpellé les responsables de Roppenheim sur ce sujet. Et sur deux autres : « Quelles synergies peut-on imaginer entre les commerces, les associations de commerçants et artisans des villes environnantes et de l’Alsace du nord ? Comment attirer les flux de clients du centre de marques vers Haguenau et Wissembourg ? » Il espère obtenir des réponses. contact CCI 03 88 75 24 76 • commerce@strasbourg.cci.fr

La CCI prévoit de faire une deuxième enquête en 2013, un an après l’ouverture, puis une troisième en 2015.


SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE

L’HÔTEL MERCURE SAINT-JEAN DE STRASBOURG présente

S’appuyant sur sa proximité avec les entreprises, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin transmet ses propositions au Gouvernement. Afin d’améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME) et développer l’emploi, le gouvernement tend à simplifier l’environnement réglementaire et législatif et à améliorer les relations entre l’administration et les entreprises. Un correspondant PME a été nommé dans chaque département au sein de la DIRECCTE* afin d’apporter une réponse aux chefs de PME pour toutes les questions relatives à des problèmes rencontrés avec l’administration. Le but : comprendre la réalité du terrain grâce à des immersions en entreprise. Parallèlement à cette démarche novatrice, des assises de la simplification administrative ont été organisées. Dans un premier temps régionales, elles ont vocation à identifier les lourdeurs réunions régionales avec les entreprises et organisations induites par la législation en vigueur professionnelles qui pèsent sur la vie quotidienne des entreprises. Les CCI d’Alsace ont contribué à ce travail de réflexion et de recensement, représentées par Bertrand Angsthelm élu et membre du bureau de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, qui, par mesures décidées ailleurs, œuvre pour l’immersion du délégué PME au sein des entreprises bas-rhinoises. Le Service Juridique de la CCI a transmis des propositions tant au niveau régional qu’à ses interlocuteurs nationaux. L’ensemble d’économie par an des informations ont été analysées au escompté au bénéfice niveau national pour aboutir à une des entreprises première proposition de 80 mesures de simplification administrative consultables sur le site*.

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80

1 Md€

En voici quelques exemples • la mise en place d’une armoire sécurisée numérique comprenant les informations nécessaires à l’administration • la simplification du bulletin de paye • la déclaration sociale nominative dématérialisée remplaçant les différentes déclarations sociales en vigueur actuellement (près de 30 déclarations) • l’extension du rescrit social • la simplification des modalités de recouvrement de la taxe locale sur la publicité extérieure. La simplification administrative étant un chantier de longue haleine, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin proche des besoins et consciente des difficultés rencontrées par ses ressortissants poursuit le travail de recensement des propositions de mesures de simplification. *Correspondant PME pour le Bas-Rhin Claude Gross, cadre du pôle 3E de la DIRECCTE claude.gross@direccte.gouv.fr • 03 69 20 99 26 • http://www.pme.gouv.fr/simplification contact CCI Service Juridique • 03 88 75 25 23 • juridique@strasbourg.cci.fr

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Le nouveau visage de l’hôtellerie alsacienne

© Nis&For

L’hôtellerie « s’éclate ». Hôtels de charme, gîtes insolites, éco-hôtels, campings de luxe, etc. Peu de secteurs ont vécu des changements aussi importants ces dernières années. Les attentes des clients et la réglementation évoluent.

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dossier

Q

uelque peu malmené par la crise, le secteur hôtelier a repris des couleurs en 2010 grâce à une augmentation de la fréquentation (+2,4 % selon Eurostat), en particulier grâce au tourisme d’affaires dans le haut de gamme. Paris et la région parisienne affichent un taux d’occupation de 80 %. En Alsace, ce taux est de 55 % et de 60,9 % à Strasbourg. La capitale alsacienne, en partie grâce au siège du Parlement européen et d’autres institutions internationales, dispose d’une densité hôtelière supérieure à celles d’autres grandes villes françaises. À la limite de la saturation disent certains. Un secteur hôtelier à deux vitesses En France, en 1995, ils étaient 20 147 hôtels allant de 0 à 4 étoiles à se partager le marché. En 2010, il en reste un peu moins de 16 973 (chiffres de l’Insee). Loin d’être désormais un phénomène marginal, l’hôtellerie indépendante, 60 % du parc français, perd régulièrement des chambres, estime le cabinet MKG, en

La diversification de l’offre hôtelière n’est pas un phénomène de mode. Elle devrait s’intensifier.

grande partie à cause de ses difficultés à se moderniser. Autre constat alarmant : près de 4 000 hôtels, dont 200 en Alsace, pourraient fermer. Soit parce qu’ils se trouvent en équilibre précaire, soit parce que les coûts engendrés par les normes de sécurité, obligatoires en 2011, et par les normes d’accessibilité aux handicapés, obligatoires en 2015, empêchent d’allouer le budget pour d’autres types de travaux comme ceux de confort, par exemple. À l’inverse, les chaînes hôtelières continuent leur progression. Le groupe français Accor, leader en Europe, annonce une croissance de 5,5 % au premier trimestre 2011. L’heure est à la diversification Depuis le début des années 2000, deux tendances marquent le paysage hôtelier français. La première concerne la diversification de l’offre d’hébergement. « On segmente de plus en plus l’offre pour se différencier », note le cabinet Détente Consultants groupe Artélia.

Ce que la CCI propose Le service tourisme de la CCI apporte aux professionnels ses compétences pour répondre à leurs questions et favoriser la pérennité de leurs établissements. Ses principales missions concernent notamment : - le développement des entreprises du secteur CHR (cafés, hôtels, restaurants), - la transmission et la cession des établissements, - l’aide à l’obtention des dispositifs de certification. contact CCI Service tourisme • 03 88 75 25 66 • tourisme@strasbourg.cci.fr

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dossier Hôtels design, chambres dans les arbres, éco-hôtels, hôtels pour enfants ou seniors, appart’hôtels, chambres d’hôtes, etc. À côté de cela, le camping détourne de l’hôtellerie classique une partie de sa clientèle. Il a été choisi l’an dernier par un Français sur trois, avec une proportion croissante de clients aisés. « Le camping est le mode d’hébergement qui a le plus évolué et répondu à la demande de la clientèle », ajoute le cabinet Détente Consultants groupe Artélia. Les campings montent en gamme : les toiles cèdent la place aux mobil-homes. L’autre changement notable en matière Il est plus d’hébergement touche l’exi- ou moins gence des clients. Même admis si la localisation et le prix qu’un restent les principaux critè- hôtel est res de choix, les voyageurs rentable attendent un accueil de quand le qualité, des services, des taux d’occhambres confortables, cupation dotées de grande douche, (moyenne d’un écran plat, etc. Les annuelle) professionnels ne peuvent est au plus s’asseoir sur leurs moins de étoiles « car les clients sur 55 %.

différents sites, en particulier sur Tripadvisor, donnent leur avis », explique la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. État des chambres, variété du petit-déjeuner, grandeur de la baignoire, etc. Tout est passé au crible. « Les hôteliers doivent surveiller leur réputation sur le net. Nous leur conseillons de s’inscrire sur Google alertes pour suivre ce que le public dit d’eux », affirme la CCI. D’autant que souvent pour avoir bonne presse, ce sont les petits gestes comme l’amabilité, la qualité du service et une touche de personnalisation qui font la différence.

Normes incendie

Le gouvernement a revu les nouvelles normes incendie qui devaient être obligatoires dans les hôtels à partir du mois d’août 2011, en assouplissant les délais et en adaptant certaines règles aux plus petits établissements. Le secrétaire d’État au Tourisme, Frédéric Lefebvre, a annoncé la création prochaine d’une catégorie de très petits hôtels (accueillant 20 personnes maximum), qui disposeront d’une réglementation adaptée, pour demeurer « concurrentiels ». De plus, la date butoir, fixée au 4 août, a été reportée à novembre et des délais seront accordés aux établissements qui ne sont pas conformes mais qui déposeront un dossier de mise en sécurité comportant un échelonnement. À condition naturellement qu’ils ne présentent aucun risque.

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© Henri Parent

un délai supplémentaire pour les travaux

Dormir à la belle étoile dans des bulles transparentes, c’est à Klingenthal


Le point de vue de la CCI Nathalie Schneider responsable du service tourisme à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

L’indispensable mise à niveau L’un des principaux changements intervenus ces dernières années dans l’hôtellerie concerne la réforme du classement des établissements. Quel est son impact pour les professionnels ? Nathalie Schneider : La nouvelle grille de classification (de une à cinq étoiles) inclut, outre des critères techniques (équipements, m², etc.), une approche qualitative : accueil, confort, hygiène, services, développement durable, accessibilité, etc. Pour être classés, les hôteliers doivent se soumettre à un audit payant effectué par des cabinets privés et indépendants. Le classement est valable cinq ans. En clair, le classement « anciennes normes » est valable jusqu’au 22 juillet 2012. Mais autant demander le nouveau classement dès maintenant, de façon à pouvoir communiquer leur classement aux voyagistes, qui dès fin 2011, travaillent sur l’ensemble de l’année 2012.

La présence sur le net est incontournable

ment des réclamations… Mais aussi la présence sur le net. Les clients regardent sur le site d’un établissement avant de réserver. Tous les hôtels, même les 1 et 2 étoiles, doivent investir dans un site et l’alimenter. Nous leur conseillons aussi de souscrire à des centrales de réservation : booking. com, expedia… qui leur apportent des clients. À manier toutefois avec précaution, car certaines centrales cassent les prix, ce qui remet en cause la survie des petits établissements. C’est à double tranchant.

En dehors du classement, qu’est-ce qui vous semble incontournable pour les hôteliers aujourd’hui ? NS : La maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères, l’accueil, le traite-

Avis d’expert

Quels autres défis attend l’hôtellerie en Alsace dans les prochaines années ? NS : Dans notre région, 35 % des hôteliers ont plus de 55 ans. Se posera donc tôt ou tard le problème de la transmission. Or, nous avons remarqué que la transmission ne se fait plus toujours entre membres d’une même famille. Ce qui oblige les propriétaires à céder leur établissement, d’où l’intérêt d’avoir des hôtels à niveau, modernes et en conformité avec la nouvelle réglementation en matière d’accessibilité et de sécurité incendie. Sous peine de ne pas trouver preneur.

Matthieu Lévy

consultant en tourisme au sein du cabinet Détente groupe Artélia (Paris)

La segmentation du secteur est inéluctable

19 280 chambres en Alsace

630

hôtels en Alsace dont une majorité de deux étoiles

7 000 salariés en Alsace

Source : Insee (2010)

« Le secteur a connu des évolutions notables ces dernières années. La première touche le niveau de services. Les clients s’attendent à trouver dans les hôtels le même confort que chez eux. Écran plat, literie de qualité, couettes, Wi-Fi, personnalisation de l’accueil avec des bouteilles d’eau et des petits snacks offerts. Dans le moyen et le haut de gamme, les spas sont devenus une norme. Nous observons aussi une segmentation de l’offre d’hébergement qui permet de se démarquer : cela va de l’hôtel écolo à celui qui dispose d’un cinéma ou d’une galerie d’art. Enfin, la structure de l’offre se modifie avec une concentration sur les extrémités : très économique et haut de gamme. Nous sentons que les petites structures familiales vont souffrir. En Alsace, la situation diffère quelque peu, puisque l’hôtellerie rurale indépendante, le long de la Route des Vins, est composée de bons hôtels et restaurants traditionnels dont l’offre a su s’adapter. Elle souffre moins que dans d’autres régions françaises. Ceci dit, il est vital pour les établissements de regarder l’avenir et d’investir pour répondre à la concurrence. »

www.strasbourg.cci.fr

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dossier

Le « 5 à 7 » sans complexe

Nouvelle tendance dans l’hôtellerie : la location d’une chambre à l’heure. De plus en plus d’hôtels s’y mettent à Paris et dans les grandes villes de province, y compris à Strasbourg. Un site s’est spécialisé dans la réservation de chambres pour une courte durée, quelques heures. La discrétion est assurée. Après réservation, il suffit de se présenter le jour J à l’hôtel de son choix. En dehors de ce site, certains établissements proposent directement des formules à l’heure, tant la demande est forte, paraît-il. www.dayuse-hotels.com

Luxe et volupté

La distinction « palace » a été décernée pour la première fois en France à huit hôtels de luxe. Les huit établissements à entrer dans ce nouveau club très select sont, à Paris, le Bristol, le Meurice, le Parc Hyatt Paris-Vendôme et le Plaza Athénée. En province, il s’agit de l’hôtel du Palais à Biarritz, du Grand Hôtel à Saint-Jean-Cap-Ferrat ainsi que des Airelles et du Cheval Blanc à Courchevel.

© Au Cygne

Strasbourg a la cote

Les internautes du site Tripadvisor ont classé Strasbourg à la 15e position de leurs destinations préférées.

Hôtel Le Moulin

(Source : DNA du 04/05/2011)

Le calme de la nature, le raffinement des lieux Gundershoffen À 40 kilomètres de Strasbourg, aux portes du parc naturel des Vosges, l’hôtel Le Moulin invite à la détente. Il faut dire que l’endroit, un vieux moulin à grains entièrement rénové, est mis en valeur. Tant par la décoration intérieure que par le jardin qui l’entoure et où se côtoient, comme se plaît à dire son propriétaire, François Paul, « fleurs, herbes sauvages, parfums subtils et espaces paisibles ». L’hôtel Le Moulin est ouvert depuis 2004. 12 chambres avec chacune un design différent, allant du contemporain à des notes plus alsaciennes. « Deux chambres au rez-de-chaussée ont été pensées pour les personnes handicapées. Nous n’avons volontairement pas installé un spa, car tous les hôtels en ont un. En ce moment, nous réfléchissons à créer quelque chose en lien avec la nature. » François Paul et son épouse Annie ont créé l’hôtel « pour répondre à une 22

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12 chambres avec chacune un design différent

forte demande de la clientèle. » Car le couple est avant tout restaurateur, à la tête du Cygne, l’une des tables les plus prisées de la région avec ses deux macarons Michelin. « 80 % des gens qui habitent à plus de 100 kilomètres viennent grâce au guide Michelin. Et c’est vrai qu’avoir un hôtel de charme à proximité est précieux, nos clients pouvant dormir sur place. » À l’origine, François Paul avoue que c’est « la gourmandise qui l’a fait devenir cuisinier. » C’est avec la même gourmandise qu’il dirige l’hôtel Le Moulin. « Avec mon épouse, nous essayons toujours de donner le meilleur. Dans ce métier, la remise en question est permanente. La concurrence nous stimule et l’exigence des clients, de plus en plus pointue, nous entraîne vers le haut. » Hôtel Le Moulin 7 rue du Moulin 67110 Gundershoffen 03 88 07 33 30 • www.aucygne.fr

L’accueil des touristes en France à revoir

Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’État en charge du tourisme, a réuni en décembre 2010 un comité de pilotage de l’accueil des touristes en France, qui rassemble les principaux partenaires concernés. Avec près de 80 millions de visiteurs, la France est la première destination touristique mondiale. Elle est cependant la 3e en terme de chiffre d’affaires. L’accueil des touristes constitue, pour le gouvernement, l’un des points à améliorer dans l’offre touristique française. www.economie.gouv.fr

VVF Villages : les Français en redemandent

Selon un sondage de l’institut Ipsos, réalisé en mars, VVF Villages détient la troisième place en termes de notoriété parmi les marques de clubs et organisateurs de vacances. De quoi satisfaire l’association qui n’a cessé de faire évoluer son offre depuis les années 60. En 2010, VVF comptait en France 96 villages pour 428 500 vacanciers accueillis. www.vvf-villages.fr


Domaine des Hauts de Ribeauvillé

Bulles et une nuit Dormir dans sa bulle

Cabanes et chalets dans les bois

© Henri Parent

Aubure Quand il achète il y a quelques années un terrain de trois hectares au-dessus de Ribeauvillé, Michel Culli a envie de se poser, mais pas de se reposer. « J’ai tout de suite senti que le domaine avait du potentiel, parce que l’environnement est splendide. Aubure abrite la plus belle forêt de pins d’Europe. » Quelques mois plus tard, en 2010, le Domaine des Hauts de Ribeauvillé propose les premières cabanes dans les arbres en Alsace. « Elles ont été construites dans le respect des arbres et de l’environnement avec des matériaux écologiques. » Aménagées, elles ont une capacité allant de deux à quatre personnes. Tout est prévu : sanitaires, chauffage, barbecue et repas froid à la demande, de simple à très raffiné. Que les maladroits se rassurent, « il n’y a aucun risque de chute. L’ensemble est sécurisé. » Pour ceux que la hauteur impressionne, il y a l’option chalet, un peu plus chic. Dans une clairière avoisinante, Michel Culli a fait construire

Klingenthal Une toute nouvelle forme d’hébergement insolite vient d’ouvrir ses portes à Klingenthal, sur un terrain de 20 ares mis à disposition par l’hôtel des Vosges. Le principe : dormir à la belle étoile dans de grandes bulles transparentes tout en bénéficiant du confort d’une chambre d’hôtel classique. « Dans un premier temps, deux bulles ont été installées. Elles disposent d’un grand lit et d’une table et peuvent accueillir deux adultes et un enfant. » Pas question pour autant de sortir de sa sphère en petite tenue pour aller se doucher. « Des toilettes et une douche jouxtent la chambre », explique Marion Bouwy à l’origine du projet. « Elles sont ouvertes été comme hiver car une turbine intégrée, et silencieuse, amène de l’air frais ou de l’air chaud. » Pour une nuit sous bulle, il faut compter 129 € pour deux personnes. La jeune femme croit très fort au concept. « J’ai toujours bien aimé les choses insolites. Et puis, je pense que cela correspond au besoin qu’ont les gens de se ressourcer, de se retrouver proches de la nature. » Les bulles allient tout ceci à la fois : « écologie, design et confort. De plus, grâce au partenariat avec l’hôtel des Vosges et le restaurant « La table de Nadia », nous pouvons proposer à nos clients un accès spa et une très bonne table gastronomique. » Elles sont les premières du genre dans la région. Marion Bouwy ne compte pas s’arrêter là. Les réservations décollent. En ce moment, elle cherche des partenaires pour s’implanter dans le Grand Est.

Le Domaine propose un hébergement de montagne unique dans la région

deux fustes (chalets en rondins) de 100 m² chacun et entourés d’un parc arboré. À l’intérieur, le décor est soigné : canapé, poêle, cuisine équipée, vaisselle de Betschdorf, chambres séparées. « Le premier chalet est pensé pour quatre personnes, l’autre pour six. La location minimale est de deux nuits, mais beaucoup réservent à la semaine. Les entreprises ou les particuliers peuvent également louer la totalité du domaine pour des séminaires, mariages, etc., préciset-il. L’Alsace est une région superbe. Ce mode d’hébergement atypique en Alsace, vous fera passer un séjour unique, inoubliable, à quelques minutes de la route du vin. » Le Domaine des Hauts de Ribeauvillé est ouvert toute l’année. « Il n’y a pas de raison pour que le concept ne marche pas. Les gens reviennent à un tourisme proche de la nature. Ils ont besoin de se déstresser. Ici, c’est le lieu idéal. » www.domaine-hauts-de-ribeauville.fr

www.bullesetunenuit.fr

Guide-interprète et ancienne directrice d’hôtel, Florence Desvernois, originaire de Gries, a lancé un site de réservations de gîtes insolites en France. Dormir dans un couvent, dans un phare ou dans une roulotte… Tout est possible avec, en prime, le dépaysement garanti. www.giteinsolite.fr

© Henri Parent

Les gîtes insolites ont leur site

www.strasbourg.cci.fr

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dossier

La Maison du Tigre

© Michel Eberhardt / La Maison du Tigre

Cinq appartements d’hôtes aux portes de Strasbourg

Stutzheim-Offenheim La Maison du qu’il multiplie les gestes d’attention. « En guise Tigre loue depuis quelques mois des appartede bienvenue, j’offre toujours un kougelhopf et ments et des suites d’hôtes meublés au cœur une demi-bouteille de Gewurztraminer*. À leur du Kochersberg, à dix minutes de Strasbourg. arrivée, le frigo est plein de bonnes choses pour « Cela faisait un certain temps que je souhaitais le petit-déjeuner. Nous assurons des prestations faire de l’hôtellerie pour compléter mon actihôtelières de qualité : ménage, livraison de repas, vité de restaurateur, dit Emmanuel Wolfrom. parking. Sur demande, nous pouvons aussi Les appartements, à proximité de mon restauréserver un court de tennis ou un parcours de rant, sont disponibles pour une durée variable : golf. » Aujourd’hui, beaucoup de ses clients sont quelques nuits, un week-end ou plus longtemps. des hommes d’affaires attirés par « le service En ce moment par exemple, haut de gamme à des prix agréables. » Pour se des gens, qui ont vendu leur faire connaître, Emmanuel Wolfrom n’hésite maison, habitent chez nous pas à « faire du porte à porte et à investir dans « Le rapport qualité-prix en attendant la livraison la communication sur internet. Les gens cliquent est essentiel de leur nouvelle demeure. » et ensuite appellent, d’où l’intérêt d’avoir un dans notre Les cinq appartements sont site complet et d’être référencé sur des centrales métier. » de taille et de configuration de réservation. » Quant aux promotions que différentes, d’une capacité certains de ces sites proposent, il faut les « prade deux à six personnes. tiquer avec prudence. Les discounts permanents Les plus grands disposent de deux salles de remettent en cause notre crédibilité. Je fais des bains et de deux toilettes. « Tous ont été imagestes commerciaux, mais pas question pour ginés dans un cadre chaleureux alliant pierre autant de « brader » ma boutique. » et bois et ont une terrasse. Pour la clientèle * À boire avec modération allemande, les lits ont deux matelas et deux couettes séparées. » Emmanuel Wolfrom avoue avoir beaucoup travaillé pour monter son proLa Maison du Tigre jet. Mais la récompense est au bout puisque 67370 Stutzheim-Offenheim 03 88 25 58 94 • www.lamaisondutigre.com « les clients se disent enchantés. » Il faut dire 24

juillet-août 2011 • n° 291

Zoom Allemagne L’offensive Forêt Noire De l’autre côté du Rhin, en Forêt Noire, les professionnels de l’hôtellerie ont le sourire : 9,2 millions de nuitées enregistrées l’an dernier, soit une hausse de 3 %. Avec une part toujours plus importante de clients étrangers (+ 6,7 % en 2010). Pour Christopher Krull, qui dirige l’agence de tourisme de la Forêt Noire (Schwarzwald Tourismus GmbH), « ces bons chiffres reflètent les efforts consentis depuis le début des années 2000 par l’ensemble des acteurs du tourisme. » Les banques l’ont compris, puisqu’elles accompagnent bien plus volontiers les projets de la région. Une importante campagne de communication, visant à rajeunir l’image du massif, porte aujourd’hui ses fruits. « L’âge moyen des visiteurs est passé de 52 à 48 ans. Mais nous voulons aller plus loin en développant une offre pour tous les publics et en particulier les jeunes : extension des pistes cyclables, activités pour les enfants, etc. » L’objectif prôné par l’agence est ambitieux. « Notre but est d’être les meilleurs en Allemagne dans les secteurs de la randonnée, du VTT, du bien-être et de la gastronomie », pré- Le nombre de cise Christopher Krull. nuitées réserL’hôtellerie n’est pas en vées par des reste, car elle s’est elle étrangers se aussi engagée dans un monte à 21 %. processus de modernisaEn tête les tion. Les établissements Français, les peu rentables ont fermé, Belges et les ceux qui subsistent sont moins nombreux, 3 800 Néerlandais. contre 4 800 dans le passé, mais ils proposent plus de chambres, avec souvent un meilleur confort. Les hôtels quatre et cinq étoiles sont, à quelques exceptions près, équipés de spas, piscines, salons de beauté et de massage… « C’est une tradition ancienne et qui fonctionne très bien. » Ils développent les forfaits en demi-pension ou pension complète, « la restauration est une source essentielle de revenus ». Christopher Krull observe trois nouvelles tendances dans l’hôtellerie de la région. Le haut de gamme comptabilise la majorité des nuitées. Les hôtels « atypiques » comme les hôtels proposant un accueil spécial pour les bébés et les enfants, hôtels aux petits soins pour les clients et leurs chiens… se développent avec succès. Et enfin, « notre clientèle vient essentiellement du Bade-Wurtemberg. Mais nous remarquons une nette progression de clients français. » Effet TGV. Mais aussi effet euro. La monnaie unique permet de comparer directement les tarifs hôteliers de chaque côté de la frontière. En matière de rapport qualité / prix, Christopher Krull se dit convaincu que la « Forêt Noire est légèrement plus compétitive que l’Alsace. » www.schwarzwald-tourismus.info



formation Focus métier Claude Schuller PDG de Spectra

© Henri Parent

Acousticien : le dompteur du bruit

Activités urbaines, industrielles, circulation, voisins bruyants, etc. Les nuisances sonores de diverses natures constituent le domaine d’intervention de l’acousticien. Son rôle : les prévenir et les réduire. Une mission qu’assume Claude Schuller, PDG de Spectra, depuis plus de trente ans. Richwiller Le bruit est reconnu aujourd’hui comme une agression à part entière. En résulte, depuis quelques années, une chasse aux nuisances sonores. D’ailleurs, les industriels ne s’y sont pas trompés. De la voiture au lave-vaisselle, ils proposent des produits de plus en plus silencieux. « La notion d’acoustique est liée à la notion de qualité », explique Claude Schuller, PDG de l’entreprise Spectra basée à Richwiller (68). La PME qu’il dirige avec son fils est spécialisée dans le domaine de l’ingénierie acoustique et de l’insonorisation industrielle. Ses clients : des architectes, des industriels (dans le domaine ferroviaire, automobile, aéronautique, agroalimentaire, chimique, du BTP, etc. des bureaux d’études et quelques noms prestigieux comme le Roi du Maroc. 26

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« Nous avons été sollicités pour solutionner des problèmes dans les palais ainsi que pour la nouvelle résidence royale. » Claude Schuller précise que « l’une des caractéristiques de ce métier est sa variété. » Les acousticiens interviennent en effet de façon corrective ou préventive dans différents domaines : bâtiment, équipements publics, usines… « Prenez le projet de construction d’un lotissement d’une vingtaine de maisons situées à proximité d’une autoroute ou d’un aéroport. Le travail de l’acousticien sera d’étudier l’impact sonore et de déterminer le niveau d’isolation requis. » Et d’adapter les matériaux, les cloisons en fonction des bruits extérieurs de manière à respecter les normes en vigueur. Autre domaine d’intervention de l’acousticien : l’industrie.

Dans ce secteur et en matière phonique, les industriels sont tenus de respecter le voisinage et de minimiser l’exposition au bruit de leurs salariés. « Nous effectuons des mesures à l’aide de sonomètres. Si le bruit dans l’usine est supérieur aux normes en vigueur, nous proposons des solutions telles que l’aménagement des locaux ou l’encoffrement des machines bruyantes. » Dans le secteur tertiaire, « nous La législation menons parfois des éturelative au bruit des dans les bureaux est devenue plus en open-space ou les contraignante centres d’appels. » Sans compter les demandes des particuliers pour constater et quantifier les nuisances sonores liées par exemple au voisinage, à la proximité d’une discothèque ou d’un chantier. « Pour chaque type de bruit, il existe une solution technique. Mais son coût est parfois tel que les modifications suggérées ne sont pas toujours prises en compte. » Et pourtant, depuis une vingtaine d’années, la législation relative au bruit est devenue plus contraignante. L’autre évolution notable concerne « la professionnalisation de ce métier. » S’il y a vingt ans, « il était difficile de trouver un acousticien, ce n’est plus le cas aujourd’hui. » Chaque année, 200 à 300 jeunes diplômés en acoustique arrivent sur le marché du travail. Spectra 8 rue Manurhin 68120 Richwiller • www.spectra.fr Observatoire des compétences contact CCI 03 88 43 08 33

m.hahnschutz@strasbourg.cci.fr

Formation Parmi les cursus possibles : • l’université du Maine propose un DEUST vibration acoustique signal, seule formation spécifique à bac + 2, une licence et des masters. http://formations-acoustique.univ-lemans.fr • le master recherche sciences mention mécanique physique et modélisations spécialité acoustique à l’Institut de mécanique de Marseille, enfin celui de sciences, technologies, santé, mention mécanique, énergétique, génie civil, acoustique, spécialité acoustique à Villeurbanne • une filière complète d’ingénieur. L’Université de Technologie de Compiègne (UTC) dispense une spécialité mécanique filière acoustique et vibrations industrielles


Formation continue : des cursus sur mesure

Emploi et compétences une plateforme pour les industriels

Pour optimiser et renforcer les compétences de vos salariés, le Pôle formation CCI vous propose une offre de formation sur mesure adaptée à vos besoins spécifiques et à votre réalité professionnelle. Le lieu, la Pôle date et le formation contenu de la formation sont définis en fonction de vos attentes au cours d’un entretien avec l’une des conseillères en formation continue. Profitez également du programme « Inter-entreprises » en demandant son calendrier pour le second semestre !

Dès la rentrée prochaine, les entreprises industrielles du bassin d’emploi de Strasbourg pourront accéder à une plate-forme web innovante, pratique et concrète, développée par un groupe pilote d’entreprises locales, et dédiée à la gestion des emplois et des compétences. Cet espace d’échanges et de communication a pour vocation d’aider les PME à manager leur « GPEC* », à s’informer sur l’actualité RH des secteurs professionnels et à suivre l’évolution des métiers sur l’ensemble du territoire. Cette démarche est pour l’instant unique en France. Le lancement de la plate-forme dédiée aux compétences dans l’industrie se déroulera le 6 septembre au Pôle formation CCI.

contact CCI 03 88 43 08 08 formation.continue@strasbourg.cci.fr

Emploi Convention CCI - Agefos

* Gestion prévisionnelle des emplois et compétences

Le 12 mai dernier, Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Région Alsace, a signé une convention avec Georges Waltz, président de l’Agefos-PME Alsace. Cette convention renforce le partenariat des deux organismes au service des entreprises alsaciennes. Elle porte en particulier sur l’identification des besoins en compétences, la mise en œuvre de parcours qualifiants interprofessionnels, le développement de l’alternance et du tutorat, l’insertion des jeunes, la formation des demandeurs d’emplois aux compétences recherchées par les entreprises. Elle cherche aussi à favoriser l’emploi des seniors, notamment par des actions de requalification via des périodes de professionnalisation. contact CCI Point A 03 88 43 08 56 pointa@strasbourg.cci.fr

Maison de l’Emploi et de la Formation de Strasbourg Sylvie Vigneron 03 88 45 96 24 svigneron@maisonemploi-strasbourg.org contact CCI Mireille Hahnschutz 03 88 43 08 33 m.hahnschutz@strasbourg.cci.fr

Une nouvelle campagne de promotion Une nouvelle campagne de promotion de l’alternance vient d’être lancée par le gouvernement. Son slogan : « Un métier, un diplôme, un revenu, c’est ça l’apprentissage ! » La campagne s’accompagnera aussi de nouvelles mesures d’aides accordées aux entreprises de 11 à moins de 250 salariés pour le recrutement d’un alternant supplémentaire (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). Pour les contrats de professionnalisation, des mesures spécifiques sont mises en place pour l’embauche de personnes de 45 ans et plus. L’ensemble du détail des mesures est consultable sur www.emploi.gouv.fr oint A • 03 88 43 08 56 • pointa@strasbourg.cci.fr contact CCI P

Une nouvelle licence professionnelle pour les métiers de l’assurance Pour répondre aux besoins en recrutement des sociétés d’assurances alsaciennes, le Centre de formation des apprentis des CCI d’Alsace proposera, dès la rentrée 2011, une licence professionnelle post-BTS dédiée à l’assurance. Cette licence complétera les deux BTS (BTS Assurance, BTS Négociation Relation Client appliqué à l’Assurance) qui existaient déjà. L’offre, mise en place à la demande de la profession représentée par CREASSUR (Conseil régional est de l’assu-

rance), est le fruit d’un partenariat entre la CCI, l’IFPASS (Institut de Formation de la Profession de l’Assurance) et le CNAM Alsace. Ces trois cursus en apprentissage (70 élèves en tout) déboucheront dès la rentrée 2011 sur une formation complète, technique et commerciale dans un secteur très dynamique en Alsace. contact CCI

P hilippe Authier p.authier@strasbourg.cci.fr

Pas d’apprentis au-dessous de 15 ans Pour débuter un contrat d’apprentissage, tout candidat doit avoir fêté son quinzième anniversaire. Dans ce cas, il quitte la classe de troisième. Exception : les jeunes sortants de troisième, nés entre le 1er septembre et le 31 décembre de l’année de leur quinzième anniversaire, pourront débuter le contrat au 1er septembre au plus tôt. Concrètement, un jeune né le 15 août 1996 commencera son contrat le 16 août 2011, alors qu’une jeune fille, née le 25 novembre, ne débutera son activité que le 1er septembre 2011. Ceci, afin de lui permettre de participer aux cours du Centre de formation des apprentis dès la rentrée. Pour bénéficier des prestations d’appui à la rédaction du contrat d’apprentissage proposées par le Pôle formation CCI, connectez-vous dès la sélection de votre candidat sur le site www.pole-formation-cci.org rubrique agenda - le contrat d’apprentissage en deux clics ! © CCI

Catalogue 2011

Catalogue 2011 - Formation continue

Apprentissage

oint A • 03 88 43 08 56 • pointa@strasbourg.cci.fr contact CCI P

www.strasbourg.cci.fr

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commerce

Pâtisserie Pfister

joliment rénovée

Présidents d’association Ils viennent d’être élus : • Malik Siad président de l’association des commerçants AS2COM de Hoenheim, gérant du restaurant Le Piranha, 03 88 83 46 90 • Clément Kennel président de l’association des commerçants, artisans et industriels d’Illkirch-Graffenstaden, directeur-adjoint de l’hôtel Holiday Inn Airport, 03 88 40 84 44 • Alain Tritschler président de PROVAL, Schirmeck Maison de la vallée, 03 88 97 00 25 • Myriam Joachim présidente de l’association DECLICS à Souffelweyersheim, 06 08 67 90 54

© Benoît Linder

• Martine Leibel présidente de l’union des artisans et commerçants du canton de Villé Gérante de Vallée Pizza, 03 88 57 27 27

Villé La maison Pfister a été fondée en 1933 par Alphonse Pfister. Une maison pas comme les autres, boutique art de vivre où les habitants du Val de Villé mais aussi les Strasbourgeois ou Mulhousiens viennent s’attabler et échanger. « C’est presque un café littéraire », souligne Stéphanie Pfister. Les récents travaux ont permis d’optimiser et de rendre les espaces les plus fonctionnels possibles. La partie pâtisserie et le salon de thé ont ainsi gagné en espace et en luminosité. Les tartes aux fruits, millefeuilles, vacherins, mais aussi les pains d’épices fabriqués selon des recettes ancestrales et chocolats maison exportés partout en Europe – voire au-delà – sont ainsi mieux mis en valeur. Les deux espaces salon de thé et restauration – un plat du jour et plusieurs familles de repas sont

Un vaste choix de pâtisseries, florilège de parfums et de couleurs

8 octobre 2011 : Journée nationale du Commerce de Proximité

proposées, peuvent accueillir environ 80 personnes. « Avec quelques recoins intimistes », souligne Stéphanie Pfister. En se lançant dans les travaux, son objectif était de « donner une touche de modernité sans perdre l’âme de la pâtisserie-confiserie ». Un accès handicapés a été réalisé au niveau du restaurant, leur permettant de rentrer de plain-pied et d’accéder au patio intérieur, utilisé pour le déjeuner, pour des expositions de sculpture et de peinture. En projet, des ateliers avec des intervenants extérieurs. Le salon dispose également d’une terrasse extérieure, bien entendu très appréciée. Pâtisserie Pfister 9 place Charles de Gaulle 67220 Villé 03 88 57 17 56 • www.patisserie-restaurant-pfister.fr

Trophées de l’accueil CCI Déjà 70 entreprises se sont inscrites aux Trophées de l’accueil organisés par la CCI. Vous êtes intéressé, faites-vous connaître !

Inscriptions possibles jusqu’au 30 juillet. contact CCI Stéphane Moser • 03 88 75 24 86

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juillet-août 2011 • n° 291

contact CCI Brigitte Lafont • 03 88 75 25 65

Première nuit de l’e-commerce 26 septembre 2011 Dédiée aux dirigeants de TPE, aux commerçants, aux hôteliers-restaurateurs, cette manifestation a pour objectif de présenter l’ensemble des applications internet à leur disposition : sites web, sites marchands, internet mobile, réseaux sociaux, marketing web, systèmes de sécurité, sauvegarde des données, etc. La soirée abordera également la logistique liée à l’e-commerce et la protection en matière de paiement des consommateurs et des commerçants. Sont prévus de nombreux stands, des conférences et des tirages au sort permettant de gagner notamment des sites web. La nuit de l’e-commerce accueille la caravane Passion Commerce, qui a pour ambition de mettre en lumière les commerçants les plus performants du territoire et de dégager les grandes tendances de l’innovation dans le commerce. L’opération d’envergure, prévue de septembre 2011 à février 2012 dans 50 villes de France, se tiendra également le 26 septembre à Strasbourg. Au menu de la soirée, des tables-rondes sur les enjeux du commerce, des témoignages, un plateau TV… qui donnera à l’événement sa portée nationale. Le lundi 26 septembre au Pôle formation CCI (234 avenue de Colmar à Strasbourg) contact CCI Maria Ulrich • 03 88 75 25 87


Hellebore

des créations florales originales

© Benoît Linder

Ici les cerveaux changent aussi de stylos Bischwiller À tout juste 23 ans, Lisa Brunner dirige sa propre entreprise depuis janvier 2009. Le travail de Accompagnée par la plate-forme d’initiative locale de Lisa Brunner Haguenau, elle a obtenu une aide de la Région pour est réalisé avec soin s’installer à Bischwiller. De son premier local, rue des et précision Pharmaciens, elle a déménagé fin 2010 pour s’installer Place de la Mairie. À proximité de nombreux commerces, l’endroit nettement plus passant lui a permis de doubler son chiffre d’affaires. Des clients qui viennent de Bischwiller et alentours, de Schirrhein à Haguenau. Des particuliers mais aussi des entreprises qu’elle fournit en abonnements de fleurs coupées. Les restaurants du coin la contactent régulièrement à l’occasion d’événements. Ce qui la caractérise : des créations florales originales, avec des éléments secs, comme des écorces ou des fruits exotiques séchés. Un travail réalisé avec soin et précision. Dans la boutique, fleurs coupées, plantes vertes ou fleuries en pots, sont présentées sur des sellettes de couleurs taupe et blanc, qui s’accordent parfaitement avec les murs vert anis et taupe. Pour casser la modernité, deux meubles anciens en bois clair : un vaisselier et une table ronde. Pourquoi elle a choisi le nom d’Hellebore ? Parce qu’elle affectionne particulièrement celle qu’on appelle plus communément la rose de Noël.

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u plus secret d’Obernai, un paradis pour la réflexion, un endroit où préparer l’action, les délices capables de marquer vos invités, motiver, valoriser vos équipes… Oui le lieu de toutes ces performances existe.

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© Benoît Linder

commerce

La vitrine by Sophie

Un concept, à l’italienne Ambiance vintage et originalité pour cette boutique de prêt-à-porter féminin haut de gamme située au cœur de la vieille ville de Sélestat. À sa tête Sophie Strauss. Sélestat Chez « Sophie », le tapis (vert) se déroule dès l’entrée du magasin. D’emblée, plantes vertes et fleurs coupées interpellent le chaland. Magasin de fleurs ? De robes de mariées ? Non, « La vitrine by Sophie » est une boutique de prêt-à-porter féminin haut de gamme. Dominants, les vêtements signés Elisa Cavaletti, une marque italienne créative. Un vaste choix de formes permet de varier les styles : tantôt casual, tantôt habillé, romantique ou baroque, etc. Des couleurs pastel aux très franches, les vêtements associent dentelle, maille, jersey, lin, etc. où chaque détail est pensé à la perfection. Quel que soit le vêtement de la marque Cavaletti, t-shirt, tunique, robe, jupe, aucun ne se repasse, même celui en lin. Le must : mélanger 30

juillet-août 2011 • n° 291

l’habillé et le décontracté, le cuir et la maille… À partir des conseils avisés de la vendeuse, conseil en image. Chaque article est vendu dans sa boîte, « un écrin en soi », souligne Sophie Strauss. Sophie Strauss récupère des objets, les customise et réalise Ses décors

Glamour et féminin Dédiée à une clientèle de 30 à 40 ans et plus, la boutique propose aussi d’autres marques : Giorgio, Oblique et Bleu blanc rouge. D’ici l’hiver prochain, l’offre sera peaufinée. Avec toujours une recherche de glamour et de féminin. Présents aussi, les accessoires, ceintures, sacs et bijoux. Partout, un soin particulier a été apporté à la présentation. Des cadres, des portants et des sièges aux allures vintage très raffinées, dessinés par la directrice artistique

de la marque Elisa Cavaletti, Daniela Dallavate, ou récupérés par Sophie Strauss elle-même qui change ses vitrines toutes les trois semaines. Le prochain thème sera lié à la musique, l’opéra et le cinéma. Artiste dans l’âme, la dirigeante du magasin récupère des objets, les customise et réalise ses décors. La vitrine by Sophie est le deuxième magasin de Sophie Strauss, « venu comme une évidence » lorsqu’elle a eu envie de faire autre chose. La jeune femme dirige depuis bientôt 20 ans le magasin Vauban confection. Ce qui la fait courir : l’amour de son métier et l’enthousiasme. Et elle se partage avec beaucoup de bonheur entre ses deux magasins.

La vitrine by Sophie 10, rue Sainte-Barbe 67600 Sélestat • 03 88 82 50 59


tic

Alerte aux codes 2D Artistes, annonceurs ou simples citoyens : les QR codes et flash codes (codes 2D) se propagent dans notre environnement pour le plaisir de tous. Effet de mode ou réel usage quotidien ?

Flashcode de fiche contact

QRcode contenant du texte libre

Inventé eu 1994 au Japon, le QR code a fait son chemin. D’abord en Asie, puis aux États-Unis, il continue maintenant sa conquête de l’Europe. Les annonceurs, les artistes et autres « smartphoniens » y voient un nouvel outil de publicité et de partage de l’information. Tous semblent s’y mettre. Mais un QR code, comment ça marche et à quoi ça sert ? Le QR code est un code-barres en 2D lisible avec un téléphone portable équipé d’un appareil photo et du programme adéquat (en général gratuit). L’utilisateur photographie le code 2D et peut accéder directement à un site Internet au contenu codé. Grâce à leur petite taille, les QR codes et flash codes peuvent être édités, imprimés et diffusés sur n’importe quel type de support tangible : presse papier, affiche, écran, emballage d’un produit, monument dans la rue, tableau dans un musée. La liste est infinie.

Le code 2D ouvre ainsi de nouvelles possibilités de partage de l’information et trouve son utilité dans de nombreux cas : fournir la version numérisée de sa carte de visite avec nom, téléphone, adresse e-mail, partager un lien Google Map, partager une URL, une page Facebook, une adresse e-mail, un numéro de téléphone ou encore un événement à noter dans son agenda. En somme, l’avantage principal de ce pictogramme est de créer un lien entre le terrain et Internet. L’utilisateur qui veut aller plus loin que la contemplation d’une œuvre ou d’une annonce publicitaire peut se connecter immédiatement sur un site Internet. Les entreprises l’ont bien compris et sont de plus en plus nombreuses à intégrer dans leur communication ce nouveau standard international. Pas de doute : en 2011 les codes 2D continueront de se propager à grande vitesse dans notre environnement.

PLATEFORME HOTLINE LOGICIELS SAGE

Liens Pour télécharger gratuitement un lecteur adapté à votre smartphone, connectez-vous directement depuis votre téléphone sur : http://m.mobiletag.com • http://m.lynkee.com http ://www.i-nigma.mobi/

Plus d’explications : http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_QR http://fr.wikipedia.org/wiki/Flashcode http://www.afmm.fr/Solutions/Flashcode/Principes/ principes

Créez vos codes 2D : http://qrcode.kaywa.com/ http://www.flashcode.fr/

Laissez-vous guider par notre expérience !

INFOGÉRANCE & MAINTENANCE INFORMATIQUE Installation Serveur / Poste de Travail Mise en Réseau / Virtualisation Maintenance et régie • 05/11

QRcode contenant une adresse web, ici le site Alsaeco en version mobile

PRESTATIONS Installation et paramétrage de logiciels Formation sur site et à distance SAGE / CIEL / API-BATIGEST / Bureautique Administrateur Système

Pour plus d’informations :

03 88 06 08 41 ou contact@rgi-solutions.fr

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aéroport

Strasbourg-Prague

Proche et accessible © Czechtourism.com

Tripler les miles de votre société sur les vols Strasbourg-Prague : l’offre promotionnelle mise en avant par Czech Airlines jusqu’à fin septembre. La condition : être adhérent du programme « Ok Plus Corporate ». Dédié aux PME-PMI, le programme « Ok Plus Corporate » permet de réduire les coûts de votre société, via les billets prime. Les miles collectés pour un voyage Strasbourg-Prague étant triplés de juin à septembre, votre société bénéficie, pour deux billets achetés, du troisième gratuit. Une utilisation possible pour récompenser les performances commerciales de vos salariés. Au-delà de ces remises spéciales, les passagers de Czech Airlines profitent de l’ensemble des bénéfices de l’alliance SkyTeam, comme l’accès gratuit à quelque 400 salons partout dans le monde, des connexions à 149 pays, 728 aéroports –soit une offre globale qui atteint plus de 14 600 vols par jour. Tous les vols OK Plus sont « Flying Blue » Les clients réguliers de Czech Airlines bénéficient également d’un programme de fidélisation dédié (OK PLUS www.okplus.com) qui offre la possibilité de gain de billets primes et de remises 32

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variées. Autre avantage et non des moindres : les vols Czech Airlines permettent le gain de miles dans tous les programmes de fidélisation des compagnies SkyTeam, y compris Flying Blue (Air France-KLM). Neuf vols par semaine En accès direct depuis la plate-forme strasbourgeoise, Prague est joignable en moins d’une heure trente à raison de neuf vols hebdomadaires. Les voyageurs d’affaires ont ainsi la possibilité de faire l’aller-retour dans la journée, ou d’arriver en soirée et repartir le lendemain, en fonction de leurs contraintes professionnelles ou de temps. Prague est également le point de départ idéal vers d’autres destinations en Europe Centrale, en Russie, en Asie centrale et aussi au Proche-Orient. Pour exemple, depuis Strasbourg, il est possible de relier en un peu plus de quatre heures Kiev ou Bucarest. www.okpluscorporate.com • www.czechairlines.com

Czech Airlines Prague à moins d’1h30 Départs Les lundi, jeudi, vendredi : 9h15 – 10h40 Les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, dimanche : 19h05 – 20h30 Retour Les lundi, jeudi, vendredi : 7h15 – 8h45 Les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, dimanche : 17h – 18h35 Réservations  http://czechairlines.com • 0 825 54 00 02

*Partenaires : Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, Air FranceKLM, Alitalia, China Southern, Delta, Kenya Airways, Korean Air, Tarom, Vietnam Airlines


© Roman Cestr / Czechtourism.com

Tourisme

Prague, la ville aux cent clochers, sur les rives de la Vltava, est l’une des plus belles villes de la vieille Europe. Églises, musées, palais, ponts, cafés, la visite de la ville peut vous occuper le temps d’un week-end. Fière de son histoire, la ville de Prague d’aujourd’hui vit jour et nuit au rythme d’une capitale européenne moderne proposant une gamme de services et de distractions. Vous pouvez aussi décider de passer des vacances actives au milieu de décors naturels on ne peut plus variés, avoir des activités sportives, découvrir les dernières tendances européennes au cours de nombreuses possibilités de shopping.

iPad 2 est arrivé.

www.czechtourism.com

Le travail, revu et corrigé.

Langue

Le tchèque est la langue officielle, mais la plupart des Tchèques qui travaillent dans le secteur du tourisme et des affaires maîtrisent bien l’anglais ; l’allemand et le russe sont aussi utilisés.

Changement de statut SA Aéroport de Strasbourg-Entzheim

C’est officiel, la société Anonyme à Conseil de Surveillance et à Directoire de l’aéroport est née, regroupant dans son capital : • L’État français à hauteur de 60 %, • La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin à hauteur de 25 %, • La Région Alsace à hauteur de 5 %, • Le Département du Bas-Rhin à hauteur de 5 %, • La Communauté Urbaine de Strasbourg à hauteur de 5 %. Présidé par Claude Liebermann, 64 ans, ingénieur général des Ponts et Chaussées, le conseil de surveillance est composé de huit membres représentant l’État, quatre de la CCI et un représentant pour chacune des trois collectivités. Thomas Dubus, directeur de l’aéroport, a été élu président du directoire. Ce changement de statut permet une extension de 40 ans de la concession de l’aéroport qui se prolongera ainsi jusqu’au 31 décembre 2050. L’aéroport de Strasbourg sera ainsi le premier à bénéficier du maximum prévu par la loi de 40 années d’extension de concession. L’État marque là son soutien et son attachement au développement et à la pérennité de la plate-forme. Ce changement, qui intervient alors que l’aéroport renoue progressivement avec la croissance, vise à positionner l’aéroport à près d’un million et demi de passagers à l’horizon 2020, dans le cadre d’un développement avant tout axé sur l’ouverture de nouvelles liaisons européennes.

Avec un tout nouveau design fin et léger, une puissante puce A5 bicœur Apple et un grand écran Multi-Touch, l’iPad 2 transforme votre façon de travailler. Il facilite plus que jamais la collaboration, l’animation de présentations, la modification de documents et l’accès aux ressources de l’entreprise. Et avec une autonomie atteignant 10 heures 1 et des options de connectivité Wi-Fi et 3G 2, l’iPad 2 est prêt à se mettre à la tâche... dès que vous le serez. Rendez-vous chez BEMAC et laissez-vous convaincre par l’iPad 2.

18, quai St Nicolas - 67000 Strasbourg - 03 88 25 84 88 14b, rue de la Mésange - 67000 Strasbourg - 03 88 22 78 87 1, rue Guillaume Tell - 68100 Mulhouse - 03 89 367 200 1 Tests réalisés sur des prototypes d’iPad 2 et de logiciels en effectuant chacune des tâches suivantes : lecture vidéo, lecture audio et navigation sur Internet en mode Wi-Fi. L’autonomie de la batterie dépend des réglages de l’appareil, de l’utilisation et de nombreux autres facteurs. Les résultats peuvent varier. 2 Forfait de données 3G vendu séparément. TM et © 2011 Apple Inc. Tous droits reserves.

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industrie

© Messier-Bugatti

Messier-Bugattti, acteur dans le domaine de l’aéronautique, l’un des secteurs représentés autour du Pôle de compétitivité.

« Investissements d’avenir »

Les PME-PMI dopées Une manne d’un milliard d’Euros va affluer en Alsace dans le cadre du « Programme Investissements d’Avenir ». Si les chantiers concernés portent essentiellement sur l’enseignement supérieur et la recherche, les retombées pour les entreprises de la région sont évidentes. Grâce au Grand Emprunt national appelé désormais Programme Investissements d’Avenir (PIA), 35 Md€ vont être investis dans la politique de valorisation pour amener les travaux de laboratoires vers des applications industrielles. L’Alsace a présenté des dossiers jugés très sérieux par les jurys internationaux, si sérieux que, « Notre région est très bien classée au niveau national. Nous sommes la mieux dotée », signale Philippe Roesch, secrétaire général adjoint aux affaires régionales et européennes à la Préfecture du Bas-Rhin et correspondant auprès du commissariat général aux investissements. Des retombées dont le chiffrage est impossible « Ces résultats sont excellents pour l’image de l’Alsace. C’est même un vecteur d’attractivité très fort pour le 34

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L’État octroiera 6,5 Md€ aux industries d’excellence de l’automobile, du ferroviaire et de l’aéronautique

monde des chercheurs privés et publics. Ces projets vont contribuer à générer des implantations, à créer un tissu d’entreprises dans de nouveaux secteurs. Nous espérons que des entreprises s’installeront à côté de l’institut hospitalo-universitaire. C’est déjà vrai au niveau d’Alsace Biovalley et de l’impact des Pôles à vocation mondiale. Le Programe Investissement d’Avenir va renforcer cet effet. En revanche, impossible de chiffrer les retombées économiques pour les entreprises. Le PIA ne booste pas les sociétés d’une région mais le secteur de la recherche en général » affirme Philippe Roesch. Et de poursuivre « Pour cette raison, chaque projet financé dans le cadre du PIA sera suivi et évalué. » Une seule chose est sûre, les délégations régionales d’Oséo, le Fonds stratégique d’investissements et la Caisse des Dépôts et Consignations, capables d’in-

tervenir pour renforcer le haut du bilan des PME, percevront tous une partie des financements pour renforcer encore leurs aides au développement des entreprises. D’autre part, l’État octroiera 6,5 Md€ aux industries d’excellence de l’automobile, du ferroviaire et de l’aéronautique, secteurs fortement représentés en Alsace autour du Pôle de compétitivité Véhicule du Futur, des projets Alsthom-Lohr, Bugatti du groupe Safran à Molsheim et du Pôle aéronautique en plein essor autour de l’aéroport Bâle-Mulhouse. Soulignons enfin que le PIA vise aussi le développement durable. Là encore, l’Alsace est fortement concernée avec les PME actives dans le développement des énergies décarbonnées, et celles qui travaillent sur de nouveaux concepts de véhicules hybrides et électriques. Bref, résume Patrick Schalck, directeur industrie de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin : « L’Alsace va être dotée de moyens énormes dédiés à aider les entreprises à se développer. Profitez-en ! » contact CCI Patrick Schalck • 03 88 76 42 21


La Banque Populaire

• Une réponse adaptée à tous les besoins de l’entreprise en matière de politique sociale, que ce soit au quotidien, à moyen ou à long terme. • Une attractivité sociale et fiscale maximale permettant d’optimiser la gestion des rémunérations. • Un interlocuteur unique et à l’écoute de l’entreprise pour l’accompagner durablement dans toutes ses initiatives. Natixis Interépargne Leader de la tenue de comptes d’Épargne salariale en France avec près de 3 millions de comptes individuels gérés (soit près de 25,2 % de parts de marché)*. Assurances Banque Populaire Vie et Assurances Banque Populaire Prévoyance Compagnies d’assurance proposant une gamme complète de produits d’épargne retraite et de prévoyance. Natixis Intertitres Diffuse une large gamme de titres de services réglementés. * Source AFG au 30/06/2010

Pour plus de renseignements Gilles WENDLING - 03 88 62 71 16 gilles.wendling@alsace.banquepopulaire.fr ASSURANCES BANQUE POPULAIRE VIE Société Anonyme au capital social de 481 873 068,50 euros - 399 430 693 RCS Paris ASSURANCES BANQUE POPULAIRE PRÉVOYANCE Société Anonyme au capital social de 8 433 250 euros - 352 259 717 RCS Paris Entreprises régies par le code des assurances Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout - 75436 Paris cedex 09 NATIXIS INTERÉPARGNE Société Anonyme au capital social de 8 890 784 euros - SIREN 692 012 669 RCS Paris Numéro de déclarant : 14948YE - www.interepargne.natixis.fr Natixis Interépargne est Intermédiaire d’assurance, immatriculée à l’ORIAS, sous le numéro : 10 058 367 NATIXIS INTERTITRES Société Anonyme au capital social de 380 800 euros - SIREN 718 503 386 RCS Paris www.intertitres.natixis.fr Sièges sociaux : 30, avenue Pierre Mendès France - 75013 Paris

BPCE - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 505 831 755 € - Siège social : 50, avenue Pierre Mendès France - 75 201 Paris Cedex 13 - RCS Paris n° 493 455 042 - BPCE intermédiaire en assurance inscrit à l’ORIAS sous le numéro 08 045 100 - Réf. : GDE.GCDE001/0311 - Document non contractuel.

vous propose une approche innovante et globale pour motiver et fidéliser vos salariés


hôtellerie-restauration

Débits de boissons et licences

de nouvelles autorités compétentes

Quelle offre de restauration dans le Bas-Rhin ?

Répondez à notre enquête ! Vous faites partie des 2 600 restaurateurs du Bas-Rhin qui ont été destinataires d’un questionnaire sur leur offre de restauration. Cuisine traditionnelle, gastronomique, de spécialités ou restauration rapide… l’objectif de la CCI est de réaliser à un instant T une cartographie du département, avec un découpage par bassins d’emploi. La dernière enquête, menée en 2007, faisait ressortir une offre à 71 % en restauration traditionnelle et à 13 % en restauration rapide. Vos réponses nous permettront également de vérifier les différentes évolutions des habitudes de consommation, que ce soit en milieu urbain, en bourgs-centres ou en zones rurales. Depuis la mise en place des codes ARE, les affectations ne sont pas suffisamment précises et les évolutions ne sont pas forcément signalées au service des fichiers de la CCI. Quelques minutes suffiront à répondre à notre questionnaire et le glisser dans l’enveloppe pré-affranchie. Plus simple encore, la réponse en ligne.

© CCI

contact CCI

lieu d’implantation de l’entreprise (en dehors de l’Alsace-Moselle cette compétence appartient aux mairies). Les personnes ayant ouvert un restaurant ou un débit de boissons à emporter entre le 30 décembre 2010 et le 1er juin 2011 disposent d’un délai de deux mois pour régulariser leur situation et présenter la demande de licence requise auprès de la Préfecture. La CCI leur adressera un courrier explicatif. *1er groupe, Boissons sans alcool : eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits ou de légumes non fermentés ou ne comportant pas, à la suite d’un début de fermentation, de traces d’alcool supérieures à 1,2 degré, limonades, infusions, lait, café, thé, chocolat, etc.

contact CCI Nathalie Schneider• 03 88 75 25 86

Hostellerie des Châteaux Agrandissement et rénovation

ottrott Après un an de travaux, l’hostellerie des Châteaux et spa est fin prête pour accueillir ses clients. Nouveaux revêtements avec un mur végétal s’élevant à six mètres au-dessus de la nouvelle entrée, terrasse flambant neuve, verrière intérieure source de luminosité qui joue avec les volumes. Le travail réalisé autour de matériaux naturels comme le bois, la pierre et la peinture minérale a été mené par des entreprises locales et artisans d’exception. En témoigne l’œuvre réalisée en marqueterie par Jean-Charles Spindler. Le lounge-bar, couleurs chaudes et matériaux nobles, se transforme le midi en restaurant contemporain, « Le comptoir du Château ». 03 88 48 14 14

Photos non contractuelles

La licence est le titre En Alsaced’exploitation d’un débit Moselle, de boissons ou d’un restaula Préfecture rant, qui détermine, selon délivre les sa catégorie, les boissons autorisations qui peuvent être mises en vente dans ce débit ou ce restaurant. Depuis le 1er juin 2011, la loi n° 2011-302 du 22 mars 2011 est entrée en vigueur, supprimant, pour les débits de boissons, la licence sans alcool du 1er groupe*. L’autre modification concerne l’autorité compétente. À présent les restaurants servant uniquement des boissons alcoolisées lors des repas n’ont plus à déposer de déclaration auprès des Douanes mais doivent solliciter une autorisation auprès des services de la Préfecture du

Claude Ribeiro • 03 88 75 25 82 www.strasbourg.cci.fr/tourisme

Menu Déjeuner “Trois quarts d’heure en saveurs”

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focus

Tendances commerce

Des consommateurs sous Net influence

© Ikon Images / Masterfile

Comparateurs de prix, forums, blogs et réseaux sociaux : Internet modifie les usages des consommateurs. Une donne que les professionnels ne peuvent plus ignorer.

À

l’heure de Facebook et de Twitter, à l’ère des smartphones et des tablettes numériques, le commerce en ligne prend un essor considérable. En dix ans, le nombre d’acheteurs en ligne est passé de 209 000 à 20 millions. Et la manière de se procurer biens et services a évolué. Un chiffre résume ce changement : en 2010, plus de 78 % des internautes ont consulté Internet avant d’effectuer leurs achats en ligne ou en magasin. Autrement dit, interroger un moteur de recherche, un comparateur de prix, un forum voire un site de marque est devenu un réflexe pour les 20 millions de Français abonnés à Internet. En Alsace, une étude menée par La Poste-Ipsos dans le cadre des premières rencontres territoriales

du e-commerce confirme cette tendance (données déjà relevées par l’Observatoire internet des CCI d’Alsace). L’achat de produits en ligne livrés par colis est la première utilisation commerciale d’Internet dans la région. En effet, 62 % des internautes en Alsace déclarent commander en ligne des produits qui seront livrés. Cet engouement pour l’e-commerce n’est pas étonnant, quand on observe les motivations des e-acheteurs. L’influence grandissante des réseaux sociaux Pour 80 % des Alsaciens, l’e-commerce est une façon vraiment pratique et économique de faire ses achats.

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© Michael Alberstat / Masterfile

focus

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Apporter une valeur ajoutée et transformer les utilisateurs de réseaux sociaux en acheteurs

Le contenu est déterminant « La plupart des consommateurs font confiance aux informations provenant de leurs pairs. L’impact des avis clients sur les acheteurs en ligne est déterminant. Les produits les mieux notés sont ceux qui s’imposent le plus facilement. » Le défi pour les marques est donc de mobiliser les utilisateurs des réseaux sociaux et les encourager à prêcher la bonne parole au sein de leur propre sphère sociale. « Il leur faut apporter une valeur ajoutée à l’audience en misant sur le contenu et en exploitant les réseaux sociaux pour permettre le partage de ce contenu. C’est une colossale source d’information, très précieuse pour la gestion de la relation client. » Face à l’essor de ces services

qui transforment les adeptes des réseaux sociaux en acheteurs, le marché mondial du e-commerce pourrait prendre une nouvelle dimension au cours des quatre prochaines années. www.puissancee.com

La révolution de l’Internet mobile Avec le développement des smartphones et des tablettes électroniques, conjugué à l’émergence des réseaux de téléphonie mobile de 4e génération, l’Internet mobile est en passe de révolutionner la société. Les marques doivent impérativement prendre le tournant du commerce mobile sous peine de décevoir leurs clients. De fait, l’emploi de nouveaux supports induit de nouveaux comportements. Et avec cinq milliards d’abonnés au téléphone mobile, dont 400 millions ont accès à l’Internet mobile, les perspectives sont immenses. Fotolia

au moyen des réseaux sociaux si elles sont capables d’exploiter ces derniers de manière à y prolonger naturellement le dialogue qu’elles entretiennent déjà avec leurs clients » nuance Salah Benzakour, fondateur de puissance e.com, une agence marketing 2.0.

© Ben Chams /

Il contribue aussi à réduire les inégalités face à l’éloignement des zones commerçantes. Ainsi, le taux d’eacheteurs passe de 30 % – quand la zone commerçante est à moins de cinq minutes du lieu de résidence – à plus de 40 %, quand elle est à plus de 15 minutes. Impossible donc pour les marques d’ignorer Internet, moteur de la décision d’achat qui révolutionne les comportements des consommateurs. D’autant qu’un nouveau phénomène influence aujourd’hui considérablement les ventes et les e-consommateurs : les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui s’inscrivent sur Facebook et Twitter afin d’être mieux informés d’offres spéciales, de promotions ou de soldes ou encore pour connaître l’avis d’autres clients. Avec plus de 600 millions de membres actifs (20 millions en France), Facebook est sur le point de devenir une gigantesque galerie marchande. Les marques y ouvrent leur boutique qui peut être visible très rapidement grâce aux mécaniques de recommandation sur le site. « Les marques peuvent doper leurs ventes


Jean-Georges Perrin fondateur de Greenivory

© Julien Gérard

© Benoît Linder

« Le contenu, voilà l’enjeu ! »

« Sur Internet, l’audience n’est plus captive, les internautes ne consomment que les contenus qui les intéressent et, de surcroît,en produisent eux-mêmes. Il s’agit donc d’imaginer des stratégies d’audience et d’influence pour induire du trafic qualifié sur le site Web et transformer des internautes en consommateurs. Cela passe davantage par la création de contenu que la maîtrise de l’informatique ou du design. N’oublions pas non plus que le contenu est un formidable levier de référencement. Cela suppose aussi un bon usage des réseaux sociaux qui sont un remarquable catalyseur de trafic. Chez Greenivory, nous défendons l’idée que le contenu d’une marque doit être diffusé sur son territoire d’expression et non sur l’espace public. Nous créons ainsi un lieu dédié à la communication entre l’internaute et la marque sous le contrôle de celle-ci. »

L’e-réputation, une vraie nécessité Avec le poids croissant des blogs et des réseaux communautaires, les marques ont une réputation à soigner sur Internet. Toute une démarche pour une présence intelligente sur le Web. Tous les indicateurs l’attestent : le poids des blogs et des réseaux communautaires s’accroît, obligeant les marques à réagir. L’évolution est structurelle et irréversible : sur le Net, les marques, tout le monde en parle. Reste à savoir comment on en parle et ce qu’on dit de la marque. C’est le phénomène de l’e-réputation. « Notre travail, c’est d’accompagner l’entreprise dans l’analyse de cette exposition, notamment par une cartographie des sources de citation, et de définir avec elle une stratégie pour une présence intelligente sur le Web, décrit Christophe Thil, créateur de Blueboat, une agence basée à Mulhouse et spécialisée dans la mesure et le développement de l’e-réputation. Pour donner une visibilité pertinente à la marque, il faut s’appuyer sur du contenu et sur une communauté. » La pression du Web est forte Dans les entreprises, comme Air France, Voyages SNCF ou La Poste, une nouvelle fonction prend de l’importance : le community manager. « C’est en quelque sorte le représentant de la marque sur le Web. Il incarne et relaie une

démarche structurée d’e-réputation pour permettre à l’entreprise d’être proche de ses clients et de bien répondre Définir à leur demande. » Car la pression du une stratégie Web est forte et la capacité de mobi- pour être proche lisation des internautes est bien réelle. de ses clients « L’entreprise doit intégrer ce phénomène et apporter des réponses rapides et appropriées. Cela passe souvent par la création d’une cellule spécifique chargée d’écouter les clients et de leur parler mais aussi d’assurer une veille en ligne. À la clé, un rapport hebdomadaire de surveillance et une synthèse mensuelle de tout ce qui se dit sur la marque et sur ses concurrents sur le Web. » Tout un process qui se met progressivement en place dans les entreprises face à un phénomène dont l’ampleur évolue chaque jour. Blueboat 3 boulevard de l’Europe 68000 Mulhouse 03 89 60 71 63 • www.blueboat.fr

20 millions En dix ans, de 2000 à 2010, le nombre d’acheteurs en ligne est passé de 209 000 à 20 millions.

57 %

En Alsace, comme à l’échelle nationale, les produits les plus achetés sur Internet sont les vêtements sollicités par 57 % des e-acheteurs.

43 %

Plus de 40 % des achats de produits culturels (livres, CD, DVD, jeux vidéo) et de matériel informatique sont réalisés aujourd’hui par Internet.

www.strasbourg.cci.fr

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Source : Ipsos

www.greenivory.fr


focus

Fondé en 2005, le site www.annikids.com est devenu le numéro un de la vente de produits pour fêtes d’enfants. Un succès né de la rencontre entre un besoin récurrent (des parents souhaitant organiser la fête d’anniversaire de leur enfant) et une offre complète et pratique : plus de 100 thèmes d’anniversaires et plus de 4 000 références en stock (vaisselle, déco, invitations, jeux, costumes, bonbons, petits cadeaux, etc.), le tout livrable en moins de 48 heures. À cela s’ajoutent des produits inédits tels que la personnalisation de tee-shirts avec la photo de l’enfant sur le gâteau d’anniversaire mais aussi des recettes, des idées d’animations et tous les conseils pratiques pour l’organisation d’une fête d’anniversaire via le « Club Annikids ». Un club qui réunit aujourd’hui plus de 130 000 membres et plus de 1 000 fans Facebook. www.annikids.com

www.prestashop.com

2016

Grâce au déploiement progressif du réseau de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), le volume des données échangées entre smartphones égalera d’ici 2016 celui des micro-ordinateurs.

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Depuis janvier 2011, les CCI d’Alsace déploient leur propre réseau social. Un outil pertinent pour décloisonner les directions et faciliter le travail collaboratif.

© Henri Parent

PrestaShop est un éditeur français open source de logiciels de création et de gestion de sites e-commerce. Un logiciel gratuit qui peut être téléchargé librement sur le site prestashop.com. Cet outil puissant, flexible, performant et simple à utiliser pour créer des sites e-commerce repose sur une communauté de plus de 200 000 membres. En 2010, la communauté PrestaShop a connu une croissance de plus de 200 %. Avec plus de 50 000 boutiques dans le monde entier, 15 % du marché français des sites d’e-commerce, PrestaShop est le numéro un en France et en Europe. Christophe Crémer, un entrepreneur expérimenté qui a fondé Sybel Informatique puis Meilleurtaux.com, a rejoint PrestaShop en tant que directeur général afin de mener une politique de croissance ambitieuse. La société est appuyée par des investisseurs et business angels reconnus comme Igor Schlumberger (Leguide.com), Patrice Magnard (Alapage), Anne-Sophie Pastel (Aufeminin.com) et Jérôme Camblain (Betadvisor).

Quand les CCI font du (réseau) social

Les enfants lui disent merci !

© Rido / Fotolia

PrestaShop Croissance à trois chiffres

Mieux que le système informatique, le réseau social. De plus en plus, les entreprises et les collectivités investissent le terrain du Web communautaire pour faire en sorte que les salariés collaborent, travaillent ensemble. Les CCI d’Alsace déploient depuis le début de l’année un réseau communautaire baptisé Samv@. Cette plate-forme collaborative est à double détente. Il s’agit d’une part d’un fil d’information de type Facebook où chaque salarié peut créer son profil, insérer sa photo, échanger de l’information, découvrir les domaines d’expertise de ses collègues. Le réseau Samv@ est aussi et surtout conçu comme un outil de veille collaboratif permettant à chacun d’enregistrer, de stocker et de partager des documents qualifiés, classés et commentés. Un système d’intelligence collective qui vise également à décloisonner les directions et à créer des liens entre les CCI d’Alsace. Les avantages sont nombreux : gain de temps, développement de l’innovation et de la créativité en interne,

capitalisation des connaissances et Enregistrer, des compétences, stocker et fierté d’apparte- partager des nance, attractivité documents des CCI. Testé au qualifiés cours de l’année dernière et piloté, pour Strasbourg, par Geneviève SiatGanière (Intelligence économique), l’outil monte en régime et aujourd’hui, près de 100 comptes ont été enregistrés. Les services Information économique, Commerce, Industrie, Tourisme ont été les premiers à s’impliquer dans ce réseau. Les directions Aménagement du territoire et Export devraient suivre très prochainement. Conclusion de Geneviève Siat-Ganière : « parce que la connaissance n’a de valeur que si elle est partagée, le réseau social Samv@ est un premier pas vers l’intelligence collective des CCI d’Alsace. » Geneviève Siat-Ganière

contact CCI 03 88 76 42 20

g.ganiere@strasbourg.cci.fr


La

lettre

de

Strasbourg Place Financière

N°42

Association de droit local

Est-il encore opportun d’investir dans l’immobilier avec le dispositif Scellier ? En 2011, le dispositif Scellier a connu de légères modifications dans le cadre de la nouvelle loi de finances. Les nouveautés sont les suivantes : les règles d’indexation des plafonds de loyers et de ressources des locataires sont modifiées, une nouvelle zone A Thomas Lubrano bis a été créée, la réduction d’impôts a été revue à la baisse et, enfin, le développement durable est encouragé avec une bonification offerte aux investissements dans les biens immobiliers labellisés BBC. Le dispositif Scellier métropole L’ensemble des acquisitions de logements en l’état futur d’achèvement (VEFA), dont l’acte d’acquisition est signé à partir du 1er janvier 2011, doit respecter les plafonds de loyers prévus par le décret n°2010-1601 du 20 décembre 2010 (y compris les opérations ayant fait l’objet d’un contrat de réservation avant le 31 décembre 2010 et ouvrant droit, à ce titre, au bénéfice des dispositions prévues à l’article 62 de la quatrième loi de finances rectificative pour 2010). L’objectif de cette mesure est de ramener les plafonds de loyers à des niveaux plus conformes à la réalité des marchés locatifs privés. Le plafond des ressources reste quant à lui, inchangé, à l’exception des modalités d’indexation et des règles d’arrondi. En secteur libre, les plafonds mensuels de loyers, hors charges, sont les suivants : 21,70 € en zone A bis, 16,10 € en zone A, 13 € en zone B1 et 10,60 € en zone B2. Sur une durée de neuf ans, le dispositif Scellier permet d’obtenir une réduction d’impôts, après rabot, de 22 % si le logement respecte les normes BBC et de 13 % si le logement n’est pas BBC. En secteur intermédiaire, les plafonds mensuels de loyers, hors charges, sont les suivants : 17,36 € en zone A bis, 12,88 € en zone A, 10,40 € en zone B1

et 8,48 € en zone B2. Sur cette durée de neuf ans, la réduction d’impôts est d’un montant identique à celle pratiquée en secteur libre. En revanche, elle est majorée de 5 % du prix de revient du bien, par période de trois ans au-delà de l’engagement de neuf ans, dans la limite de deux périodes de trois ans, soit 15 ans au maximum (neuf ans à 22 % + trois ans à 5 % + trois ans à 5 %). Cette majoration est imputée à raison d’un tiers de son montant sur l’impôt dû au titre de chacune des années comprises dans cette période (soit 1,67 % par an). Le complément de réduction d’impôt reste cependant égal à 2 % par an pour les logements acquis entre le 1er janvier 2011 et le 30 mars 2011, lorsqu’ils ont fait l’objet d’une réservation signée devant notaire ou enregistrée au plus tard le 30 décembre 2010. Selon la date de réalisation de l’investissement, le montant total de la réduction d’impôt peut donc atteindre 37 % (pour les contrats de réservation signés avant le 30 décembre 2010), 31 %, 32 % ou 27 % pour les logements BBC et, enfin, 37 %, 31 %, 23 % ou 18 % pour les logements non BBC. Précisons que le dispositif Scellier intermédiaire accorde une déduction spécifique de 30 % sur les revenus fonciers. Ajoutons qu’une nouvelle zone A bis a été créée englobant Paris et sa petite couronne (68 communes limitrophes), limitant, de ce fait, la zone A au pays genevois et au sud de la France. Les zones B1 et B2 demeurent inchangées. Plafonnements indexés Le décret n°2010-1601 du 20 décembre 2010 relatif aux plafonds de loyers et de ressources des locataires applicables à certains dispositifs d’aide à l’investissement locatif modifie les règles d’indexation de ces plafonds pour l’ensemble des dispositifs d’incitation immobilière. Les règles d’indexation sont désormais alignées sur celles applicables au logement locatif social : - les plafonds de loyer sont révisés au 1er janvier de chaque année, en fonction de l’indice de référence des loyers (IRL) du deuxième trimestre de l’année qui précède l’année de référence ; - les plafonds de ressources sont révisés au 1er jan-

vier de chaque année, en tenant compte de la variation annuelle de l’IRL constatée au troisième trimestre de l’année de référence qui précède l’année de référence. Les règles d’arrondi sont également aménagées par ce même décret. Ainsi, après application des modalités d’indexation citées ci-dessus, les plafonds de loyers obtenus sont arrondis au centime d’euro le plus proche, tandis que les plafonds de ressources obtenus sont arrondis à l’euro le plus proche. Ces changements affectent-ils financièrement l’investisseur ? Avec ce nouveau dispositif Scellier, la réduction d’impôt passe donc de 25 % à 22 % pour un logement labellisé BBC, soit une perte maximale pour l’investisseur de 9 000 € étalée sur neuf ans (en prenant la base de 300 000 € comme montant maximal pouvant être défiscalisé). S’agissant d’un investissement d’un montant de 180 000 €, l’écart se réduit à 5 400 € sur neuf ans, soit 600 € par an. En somme, le dispositif Scellier dans sa version 2011 demeure très attractif en ce qu’il permet une réduction d’impôt pouvant atteindre 66 000 € sur une période de neuf ans en secteur libre et 96 000 € en secteur intermédiaire ! En revanche, concernant les logements non BBC, l’État a fortement diminué la réduction d’impôt la ramenant à 13 %, soit à peu près moitié moins que pour du BBC. De par ce dispositif, l’État affiche clairement son souhait d’inciter les acquéreurs et, par ricochet, les promoteurs, à développer le BBC. La diminution des plafonds de loyers fait baisser la rentabilité des investisseurs mais ce d’une manière assez hétérogène. En effet, dans les communes où les loyers sont peu élevés et inférieurs au plafond, l’incidence est inexistante. En revanche, dans les communes dont les loyers font pression (Paris par exemple), la rentabilité de l’investissement peut diminuer fortement. La suite de l’article sur le site www.strasbourg-place-financiere.com

L’association Strasbourg Place Financière, créée en 1991, à l’initiative des Banques régionales et des collectivités territoriales (Région, Département du Bas-Rhin, Communauté Urbaine de Strasbourg, Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin) a pour objet de promouvoir la place de Strasbourg et de créer des liens transversaux entre les principaux acteurs de la Finance et du Chiffre et assimilés, les Entreprises et les établissements d’enseignement supérieur spécialisés.

Permanences les lundis et jeudis matins de 9h à 12h – 16 rue de Leicester 67000 STRASBOURG – Tel : 03 88 32 12 06 info@strasbourg-place-financiere.com – www.strasbourg-place-financiere.com


territoires

Auto’trement

L’autopartage s’impose peu à peu Les premières rencontres nationales de l’autopartage se sont tenues à Strasbourg en mai. Elles ont permis de faire un bilan après dix ans d’existence de l’autopartage et d’envisager les pistes de développement. paiement se fait ensuite à l’heure et au kilomètre. Le client type est urbain, entre 30 et 45 ans, et l’autopartage remplace souvent l’acquisition d’une première automobile ou d’une deuxième. « Il permet de se libérer des contraintes de la possession d’une voiture, puisque c’est l’opérateur qui en gère l’achat, l’assurance, l’entretien, les réparations, etc. », indique France-Autopartage. Dans les agglomérations qui le soutiennent,

© Auto’trement

France L’Hexagone compte 25 000 autopartageurs pour un parc d’un millier de voitures. Le réseau France-Autopartage et ses 11 opérateurs locaux en réunissent la moitié, soit 9 600 adhérents. Le fonctionnement est quasiment le même partout : les abonnés réservent un véhicule pour une durée déterminée, quelques heures ou le temps d’un week-end, et le récupèrent dans l’un des emplacements réservés à cet effet. Le

25 000

abonnés à un système d’autopartage en France, dont 2 500 en Alsace.

60 €/mois

Facture moyenne d’un utilisateur d’autopartage (contre 500 € pour le propriétaire d’une voiture personnelle).

62 %

des adhérents du service sont d’anciens propriétaires de voiture et 46 % en auraient acheté une dans les six mois, s’il n’y avait pas eu Auto’trement.

Les stations d’Auto’trement en Alsace Strasbourg, Schiltigheim, Bischheim, Illkirch, Sélestat, Erstein, Obernai, Molsheim, Saverne, Haguenau, Colmar, Mulhouse.

l’autopartage « libère de la place, puisqu’une voiture partagée remplace sept à huit voitures qui encombreraient sinon l’espace public », poursuit France-Autopartage. Et réduit de fait le nombre de véhicules en circulation et donc l’émission de CO2. L’Alsace en pointe En matière d’autopartage, Strasbourg fait figure de pionnière. C’est en 2001 qu’apparaît dans la capitale alsacienne la première initiative portée par l’association Auto’trement. « Au début, les gens y croyaient peu. Ils considéraient que cela marchait en Allemagne et en Suisse, mais que cela ne fonctionnerait pas chez nous », explique Jean-Baptiste Schmider, directeur d’Auto’trement et gérant de France-Autopartage. Dix ans après, l’initiative a pris de l’ampleur, avec une croissance de 30 à 40 % par an. « Nous comptons aujourd’hui en Alsace 2 500 abonnés et 101 véhicules, dont trois pour personnes à mobilité réduite », précise Jean-Baptiste Schmider. 50 stations ont été créées dans une dizaine de villes (voir liste ci-dessus). « Nous continuons le maillage du territoire. Nous allons ouvrir trois stations à Cernay, Thann et Saint-Louis ainsi que des nouvelles à Strasbourg : au Neuhof, à la Meinau et devant la CUS », dit le directeur d’Auto’trement. Le système de véhicules en libre-service « suscite un réel intérêt de la part des acteurs de la mobilité et des collectivités. » De plus en plus de villes s’y mettent. « Lors des rencontres nationales, l’idée de créer un club des villes d’autopartage sous l’égide du Groupement des autorités responsables de transport, présidé par Roland Ries, a été évoquée », mentionne JeanBaptiste Schmider. En lien avec les transports publics Pour être efficace, l’autopartage doit être « combiné avec des transports en commun performants, ajoute-t-il. Nous ne sommes finalement qu’au début de l’expérience. L’autopartage va se développer. » Malgré les freins qui subsistent : méconnaissance du système, aucune offre dans certaines villes, manque d’attractivité des transports publics sur certains territoires. Mais la plus grande limite est psychologique : nombre de citadins hésitent à se séparer de leur voiture particulière, encore synonyme de liberté. Le mythe a la peau dure. Auto’trement • www.autotrement.com

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vallée de la Bruche

© Pays Bruche Mossig Piémont

La mobilité durable en test

Mutzig Le Pays Bruche Mossig Piémont a lancé il y Du vélo a trois ans un Plan Climat Énergie Territorial (PCET). au transport Cette démarche vise à aider les acteurs du territoire en commun, (collectivités, citoyens, entreprises) à réduire leurs en passant émissions de gaz à effet de serre, à s’adapter aux par le changements climatiques en cours, mais également à co-voiturage faire face à l’inéluctable évolution du prix de l’énergie. Différents groupes de travail ont été constitués, dont un sur la mobilité. Car « après le bâtiment, le secteur du transport est le deuxième poste le plus émetteur de gaz à effet de serre sur notre territoire avec 30 % des émissions », explique l’association. Dans le cadre de ses travaux, le groupe mobilité a contacté des entreprises locales pour les sensibiliser à différentes thématiques : utilisation des transports en commun et du vélo, intérêt du covoiturage pour les salariés qui se rendent dans les mêmes zones d’activités, bénéfices de l’éco-conduite. « Pour les entreprises, l’intérêt de l’éco-conduite, qui vise à apprendre les gestes pour consommer moins, est double : baisse de la facture en carburant et baisse du nombre d’accidents », affirme Jean-Pierre Behaxeteguy, chargé de mission. Pour diminuer l’impact des déplacements sur le climat, il convient « de changer les habitudes. La sensibilisation seule ne suffit pas, il faut expérimenter. » C’est la raison pour laquelle, l’association organisera lors de la semaine européenne de la mobilité (16 au 22 septembre 2011) une série d’événements sur le territoire, comme par exemple l’essai de vélos à assistance électrique ou des stages d’éco-conduite. Programme des animations pendant la Semaine européenne de la mobilité (16 au 22 septembre 2011) : www.pays-bmp.fr/climat Céline Loie • 03 88 97 47 96 • celine.loie@pays-bmp.fr

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territoires

Conseil GÊnÊral du Bas-Rhin : Covoiturez en ligne !

CG Bas-Rhin. Direction

as-rh www.b

de la Communication

3 -64 465& 6 45&; 1 /& 3&3% %& -" 30 463 4 ge 0 6 -& # /&; /0 voitura in.fr/co 3&+0*(

IQUE ÉCONOM IQUE ÉCOLOG AL CONVIVI MALIN

Gratuit, le site www.bas-rhin.fr/ covoiturage est ouvert Ă tous. ÂŤÂ Il suffit de s’inscrire, de dĂŠposer un trajet puis de se mettre en relation , explique Guillaume Bihet, responsable de l’unitĂŠ ĂŠtudes, transports et dĂŠplacements au Conseil GĂŠnĂŠral du Bas-Rhin. Un espace est rĂŠservĂŠ aux entreprises et administrations du Bas-Rhin qui souhaitent faire profiter gratuitement leurs salariĂŠs du service de covoiturage. En pratique, le portail met en relation les conducteurs et les passagers qui effectuent rĂŠgulièrement ou ponctuellement des trajets identiques, de façon

Ă ce qu’ils partagent la mĂŞme voiture. Le coĂťt du ou des voyages est supportĂŠ par tous les passagers, d’oĂš des ĂŠconomies par rapport Ă l’utilisation en solo de son vĂŠhicule. Le site du Conseil GĂŠnĂŠral permet par ailleurs de publier des annonces ou d’entrer en relation avec d’autres covoitureurs. Guillaume Bihet prĂŠcise que les ÂŤÂ trajets ne sont pas restreints au Bas-Rhin, ils peuvent se faire au dĂŠpart ou Ă destination d’autres dĂŠpartements.  Les utilisateurs ont ĂŠgalement la possibilitĂŠ de proposer un trajet pour l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Mais la grande majoritĂŠ des dĂŠplacements concerne la rĂŠgion : en moyenne une vingtaine de kilomètres pour une frĂŠquence de deux Ă trois fois par semaine. ÂŤÂ Il s’agit pour la plupart de dĂŠplacements professionnels, domicile-travail. Trois mois après l’ouverture du site, nous comptions 200 inscrits et 25 entreprises ont rĂŠpondu positivement. Nous continuons Ă les dĂŠmarcher.  Le portail complète le dispositif de soutien mis en place par le Conseil GĂŠnĂŠral, notamment l’amĂŠnagement de parkings de covoiturage. Le dĂŠpartement en compte six Ă ce jour. http://covoiturage.bas-rhin.fr

Un coup de pÊdale pour les entreprises La toute jeune sociÊtÊ VÊlojob a dÊveloppÊ un concept original : elle propose à Strasbourg des vÊlos personnalisÊs pour les entreprises.

Š Henri Parent

& 563"( * 0 7 0 $

IN DU BAS-RH GÉNÉRAL LE CONSEIL VIES DE VOS AU

VÉlojob

Strasbourg Les bĂŠnĂŠfices du vĂŠlo sur l’environnement sont connus et maintes fois dĂŠmontrĂŠs. En revanche, ceux sur la performance professionnelle le VĂŠlojob sont bien moins. D’après une ĂŠtude allemande menĂŠe assure dans une multinationale auprès de 20 000 salariĂŠs, l’entretien et il apparaĂŽtrait que ÂŤÂ les salariĂŠs qui se rendent sur la rĂŠparation leur lieu de travail Ă vĂŠlo sont plus efficaces que ceux des cycles qui utilisent la voiture ou les transports en commun, explique Philippe Angot. C’est en grande partie en me basant sur ce constat que j’ai eu l’idĂŠe de crĂŠer VĂŠlojob.  En mars 2011, cet ancien cadre de l’industrie ouvre, avec deux associĂŠs, une boutique et un atelier au cĹ“ur de la Krutenau Ă Strasbourg. ÂŤÂ Les entreprises sont notre cible principale. Nous leur proposons des vĂŠlos Ă la vente ou Ă la location destinĂŠs Ă leurs salariĂŠs pour les trajets domicile-travail ou dans la journĂŠe pour leurs dĂŠplacements.  Et pour les distances supĂŠrieures Ă dix kilomètres : des vĂŠlos Ă assistance ĂŠlectrique.  À la demande, nous personnalisons les vĂŠlos : les clients choisissent la couleur du cadre et peuvent apposer un logo ou une marque. Notre point fort est d’offrir Ă chacun une solution sur mesure.  Et comme Philippe Angot ne laisse rien au hasard, VĂŠlojob peut monter un parking Ă vĂŠlos pour les sociĂŠtĂŠs qui n’en ont pas. Son entreprise dispose par ailleurs d’une gamme de vĂŠlos de livraison pouvant transporter jusqu’à 200 kilos. ÂŤÂ Nous contactons ĂŠgalement les hĂ´tels. L’idĂŠe est qu’ils mettent Ă disposition de leurs clients des vĂŠlos, certains pouvant mĂŞme ĂŞtre ĂŠquipĂŠs d’un GPS avec un parcours dans Strasbourg.  Pas question pour les clients de se soucier de la maintenance, VĂŠlojob assure l’entretien et la rĂŠparation des cycles. Philippe Angot a bon espoir que son concept sĂŠduise. Premier signe qui ne trompe pas : ÂŤÂ les sociĂŠtĂŠs que nous contactons rĂŠagissent plutĂ´t favorablement , prĂŠcise-t-il. VĂŠlojob • 58 rue de Zurich Ă Strasbourg • 03 88 36 18 18 • velojobstrasbourg@gmail.com

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© Henri Parent

tourisme

Stratégie hôtelière

Booster sa performance en allant vers le client Avoir une stratégie commerciale efficace, c’est d’abord asseoir sa communication sur un fichier qualifié. Conseil de spécialiste : aller à la rencontre des clients et ne pas attendre qu’ils viennent à eux. Créée en juillet 2010, RHCE est spécialisée dans la communication hôtelière. De l’audit à l’accompagnement, en passant par la formation, ses champs de compétences sont vastes. Particulièrement à l’écoute du terrain, Philippe Franco et son équipe aident les hôteliers à « être acteurs de leur développement ». Et d’observer : « Beaucoup de professionnels disposent de structures d’accueil attrayantes mais ne savent pas comment s’y prendre pour les faire connaître ». Hormis le flyer, l’e-mailing ou l’adhésion à une centrale de réservations, les hôteliers n’ont pas, semble-t-il, la culture de l’approche personnalisée du client. Certes ils disposent pour la plupart de plaquettes de présentation – parfois luxueuses – et participent

Des logiciels destinés à gérer les demandes et à générer des propositions

à des salons. Ces outils fonctionnent mais ne sont pas suffisants, explique Philippe Franco. « Surtout en temps de crise et de concurrence exacerbée ». Pour les aider à agir, l’équipe RHCE propose un diagnostic gratuit, réalise l’inventaire de l’existant et des actions à mettre en place. « Le plus souvent, les hôteliers se limitent à faire du réceptif, vérifiant les disponibilités et faisant des propositions, ajoute Philippe Franco. Ce que nous leur proposons est de les aider à former les équipes pour qu’elles entrent directement en contact avec leurs interlocuteurs – responsables achat, marketing, ressources humaines, etc. À partir de leurs attentes ou besoins, nous créons des fichiers qualifiés que nous mettons à leur disposition sous la forme de logiciels destinés à gérer les demandes et

à générer des propositions. L’animation de la base de données peut être réalisée en interne ou externalisée. 90 % de nos clients se débrouillent tous seuls », observe Philippe Franco. À l’évidence, les hôteliers ont avantage à utiliser plusieurs canaux de communication : marketing, relations presse, Internet. Ces outils doivent être évalués en fonction des besoins de l’établissement. « La majorité des hôteliers pense qu’ils n’ont pas les moyens de faire appel à nous, c’est une erreur. Le diagnostic est fourni gracieusement. Les formations, sur un ou deux jours, sont éligibles au DIF. L’objectif est d’être rapidement autonome ». Le conseil du pro : « aller vers le client, ne pas attendre qu’il vienne ». RHCE bénéficie d’une expérience de plus de 15 ans dans la réalisation concrète de projets liés à l’hôtellerie-restauration. RHCE 13, rue du Bain-aux-Plantes, Strasbourg • 06 29 70 15 35

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juridique

Droit social

Indices juillet-Août

Sous-traitance : obligations renforcées

Ï1533

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 4e trimestre 2010 (+ 1,73 % sur un an)

Le contrat de sous-traitance lie l’entrepreneur principal au sous-traitant. Il est accessoire au contrat conclu entre le client (dénommé le maître d’ouvrage) et l’entrepreneur principal (dit le donneur d’ordre). Au-delà des obligations contractuelles et réciproques des parties, le contrat de sous-traitance doit être agréé par le maître d’ouvrage. Afin de lutter contre le travail dissimulé, l’entrepreneur principal doit s’assurer que le sous-traitant respecte entre autres ses obligations relatives au paiement des cotisations sociales et des impôts dès lors que le contrat porte sur une somme égale ou supérieure à 3 000 €. Jusqu’alors le travail dissimulé était caractérisé par une dissimulation d’activité (absence d’immatriculation de l’entreprise) ou par une dissimulation d’emploi salarié qui correspondait à l’absence de déclaration préalable à l’embauche et à l’absence de remise de bulletins de salaire. La loi de financement de la Sécurité Sociale a étendu l’infraction de travail dissimulé par dissimulation d’emploi

Ï102,92

Indice trimestriel des loyers commerciaux 4e trimestre 2010 (+ 1,83 % sur un an)

Ï119,69

Indice de référence des loyers du 1er trimestre 2011 (+ 1,60 % sur un an)

salarié lorsque l’employeur n’effectue pas les déclarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur les salaires. Le donneur d’ordre doit à présent également vérifier que le sous-traitant a respecté ses obligations de déclaration et de paiement auprès de l’URSSAF sous peine d’être, avec l’entreprise sous-traitante employeur, tenus solidairement au paiement des impôts, taxes, cotisations, rémunérations et charges. (article L 8222-3 du code du travail). Cette vérification doit être périodique. Une attestation sera délivrée au donneur d’ordre par l’URSSAF lorsque le sous-traitant est soit à jour de ses déclarations et paiements soit s’il est défaillant qu’il ait souscrit un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues tel que stipulé dans l’article L 243-15 du code de la Sécurité Sociale. (Le contenu et les modalités de délivrance de cette attestation restant à être précisés par décret).

0,38 %

Taux d’intérêt légal 2011

Facebook et les salariés

123,85

Dans cette nouvelle affaire relative à des propos échangés entre salariés d’une même entreprise à propos de leur supérieure hiérarchique, se pose la question des échanges tenus en dehors du temps de travail et sur la page d’un salarié qui n’était pas accessible à tous les internautes. En l’espèce, l’employeur avait licencié les salariés en cause pour faute grave (incitation à la rébellion contre la hiérarchie). Le conseil des Prud’hommes de Billancourt a considéré que l’employeur n’avait pas violé la vie privée de ses salariés dans la mesure où un des salariés avait permis que sa page soit lue par ses amis et plus largement par les

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) mai 2011

SMIC à compter du 1er janvier 2011

9 €

Taux horaire brut

Taux mensuel brut pour 151,67 heures

Plafond annuel Sécurité Sociale 2011

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juillet-août 2011 • n° 291

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2 946 €

35 352 €

Conseil des Prud’hommes. B. – Billancourt 19 novembre 2010, n°09/00316 et 09/00343

Appel à la vigilance !

1 365 €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2011

amis de ses amis. De ce fait, les propos pouvaient être consultés par de nombreux internautes. Ainsi pour les juges, les licenciements étaient justifiés. Il faut néanmoins attendre une position de la cour de cassation sur le sujet qui pour d’autres affaires a considéré qu’un employeur pouvait sanctionner un salarié lorsque les faits relevant de la vie privée pouvaient être rattachés également à la vie professionnelle.

Certaines entreprises ont été destinataires d’un courrier sous l’entête « Commerce et industrie » leur demandant de valider ou rectifier leurs coordonnées mentionnées dans ce document avant de le renvoyer. Attention : Le simple fait de renvoyer ce courrier vaut commande d’une insertion publicitaire moyennant paiement d’une somme de 997 €. En tant que professionnel, vous ne pourrez pas invoquer un droit de rétractation, puisque ces dispositions du Code de la Consommation sont réservées aux non-professionnels. Malgré l’entête du courrier, la Chambre de Commerce et d’Industrie n’a aucun lien avec cette opération commerciale.


droit franco-allemand

Quelles convergences entre la France et l’Allemagne ? Pour la première fois, la Cour des Comptes a élaboré un rapport sur « les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne » avec le concours d’un groupe d’experts alsaciens initié par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. À la demande du Président de la République, la Cour des Comptes a établi un état des lieux comparatif des systèmes fiscaux français et allemand. Le but était d’apporter aux deux gouvernements une comparaison entre les deux pays afin qu’ils puissent prendre des mesures pour renforcer la convergence fiscale entre la France et l’Allemagne. Pour éclairer les travaux de la Cour des Comptes, un groupe d’experts a été constitué avec des chefs d’entreprises, des praticiens et des économistes. Le conseiller de la Cour des Comptes Christophe Strassel s’est déplacé jusqu’à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin pour entendre les avis de Henry Uhring, conseiller technique chargé des relations économiques franco-allemandes et de TVA à 19,6 % Michel Lainé, Trésorier-Payeur-Général honoraire, en France, 19 % membre de la Fondation Entente franco-allemande. en Allemagne Ont également participé à la réunion Marie-Odile Becker (Atrya – Groupe Tryba), Jacky Utz (Lidl France), Charles Rahm (Sidel – Conveying) et Michel Avrillier (Duravit). Dans son rapport, la Cour constate que les deux systèmes sont proches, mais qu’il existe toutefois des différences et des divergences non négligeables entre la France et l’Allemagne. Les systèmes fiscaux allemand et français reposent sur des impôts très proches au niveau des taux, comme la TVA (19,6 % en France, 19 % en Allemagne), l’IR (le taux marginal supérieur est de 41 % en France, 45 % en Allemagne), l’IS (30 % et 35 % en Allemagne une fois pris en compte l’impôt local sur les bénéfices contre 33,3 % en France). Le niveau de protection sociale est élevé dans les deux pays et le financement repose largement sur les cotisations sociales. Par contre, de nombreux impôts et taxes en France grèvent le coût de la production et n’ont pas d’équivalent en Allemagne, la part patronale des cotisations sociales et les autres prélèvements sur les salaires représentent en France presque le double de celles en Allemagne. L’Allemagne se distingue de la France par la réduction des déficits et par la restauration de la compétitivité. La France, par contre, se caractérise par le développement rapide des dépenses fiscales et sociales et la moindre priorité à la maîtrise des déficits. http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/Rapport_prelevements_fiscaux_sociaux_ France_Allemagne_04032011.pdf

contact CCI Service juridique • 03 88 75 25 23 • juridique@strasbourg.cci.fr

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export

L’Inde, difficile, mais prometteuse Avec un milliard d’habitants, dont la moitié n’a pas 25 ans, l’Inde est un pays à fort potentiel économique. La pauvreté y est certes réellement présente, mais « l’Inde est aussi le pays de la technologie, de la pharmaceutique, des satellites, des centrales nucléaires avec un nombre de millionnaires en augmentation chaque année », souligne Alain Pfeiffer, à la tête de la succursale de la Société générale en Inde. Parmi les entreprises alsaciennes en Inde on trouve Lohr (voir ci-contre), Hager, Socomec, De Dietrich, etc. « Il y a aussi une industrie automobile et de grands projets dans le domaine de la défense, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, ajoute

La mission proposée par CCI Alsace Export

Une mission de prospection sectorielle en Inde aura lieu du 19 au 25 novembre. De New Delhi à Bombay, elle permettra à ses participants de rencontrer de nombreux partenaires ciblés, lors de rendez-vous individuels. contact CCI

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Emmanuel Butz • 03 88 76 42 30 e.butz@strasbourg.cci.fr

juillet-août 2011 • n° 291

Alain Pfeiffer. Autant de marchés porteurs pour des PME, qui peuvent s’installer d’autant plus facilement quand de grands groupes français sont déjà sur place ». Pour autant, l’arrivée sur le sol indien n’est pas simple. Il faut s’appuyer sur l’expertise d’Ubifrance*, ou encore d’Altios : « Je pense qu’il faut venir maintenant en Inde, pour bien comprendre ce marché, et être opérationnel demain, explique Germain Araud, chez Altios. Cela évolue vite, notamment au niveau des cadres, souvent formés à l’étranger ». Le pays cultive un esprit entrepreneurial où la croissance est restée (6 % /an en moyenne depuis vingt ans), car la demande vient largement du marché intérieur, (soit 300 millions de consommateurs). Le pari du gouvernement consiste à augmenter la qualité de vie de chaque couche d’une population très diverse. « Parmi les priorités : les infrastructures. Le dernier plan quinquennal prévoit un budget de 1 000 milliards de dollars pour leur développement, soit plus que l’ensemble des 11 plans précédents », ajoute Germain Araud.

« Nous sommes présents en Inde depuis trois ans, principalement avec nos transporteurs de véhicules. L’Inde est un pays encore assez immature économiquement, avec des particularités à prendre en compte. La lenteur administrative, notamment, est très lourde. L’Inde est un pays à ne pas négliger, d’autres ne nous ont pas attendus, et on y voit de belles réussites économiques. Mais les obstacles sont nombreux ! Il faut être très souple, accepter de revoir sa méthode, et même revoir son produit, qui peut ne pas être adapté aux critères indiens. Ici en Inde, la marge compte plus que la qualité du produit. Il est très important de bien s’informer, de se méfier de la corruption et du mensonge, de trouver des partenaires fiables. C’est difficile. Tout en restant très calme, il faut jouer le jeu, accepter que la vérité ne soit pas toujours dite. Cela dit, c’est une nouvelle façon de faire du business, et chez Lohr, malgré nos difficultés du moment, nous sommes restés en Inde, car il faut construire sur le long terme. »

Ubifrance en Inde www.ubifrance.fr/inde • +91 11 43 19 63 03

Lohr • 29 rue du 14 Juillet Hangenbieten 03 88 38 98 00 • www.lohr.fr

Témoignage Philippe Fortmann Lohr Industrie

« Il faut construire sur le long terme »



export

Audiovisuel / Festival Hot Docs

Ere Production représente la France au Canada Associée à iconoval, CCI Alsace Export a permis à une dizaine de sociétés de production audiovisuelle alsaciennes d’assister au festival Hot Docs qui se tient chaque année au Canada. Parmi elles : Ere Production. caine en Europe au XIXe siècle. » Même s’il l’exerce avec passion, le métier de producteur est un véritable parcours du combattant. « Il faut savoir s’entourer de partenaires de plus en plus nombreux : auteurs, réalisateurs, coproducteurs, diffuseurs, partenaires financiers. C’est devenu de plus en plus difficile. » Ere Production produit en moyenne 10 à 12 documentaires par an sur des sujets souvent liés à l’histoire, au patrimoine, à la culture et aux problèmes de société.

© Ere Production

La recherche de partenaires internationaux est essentielle Son périple au Canada a permis à Christian Monzinger de « trouver un gros distributeur pour Buffalo Bill  et Transit Films, un coproducteur canadien. Nous avons par ailleurs rencontré des chaînes de télévision étrangères. » Une approche internationale indispensable aujourd’hui. « Être présent sur les marchés, les festivals, s’ouvrir à de nouvelles formes de partenariat sont des « obligations » pour tout producteur ». D’autant plus que les documentaires français s’exportent bien. « Nous sommes réputés pour faire des films d’auteurs. » Le soutien des télévisions publiques et les financements émanant du CNC et des collectivités territoriales n’y sont pas étrangers.

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Le 24e Salon International des Technologies du Bâtiment et des Matériaux de Construction Saudi Build se tiendra en octobre prochain à Riyadh. Une occasion idéale pour rencontrer les grands décideurs du BTP de l’Arabie Saoudite, l’un des marchés les plus dynamiques du Moyen Orient. Pour avoir participé à l’une des missions proposées par CCI Alsace Export, Orlando Coccorullo, de l’entreprise Buecher et Fils (68, Sainte-Croix-en-Plaine) peut se prévaloir de conseils basés sur une expérience terrain. Pour lui, les contacts se nouent lentement au Moyen-Orient. « Se lancer dans l’export est une véritable aventure. Nous en faisons depuis une quinzaine d’années, avec des hauts et des bas. Les salons peuvent être intéressants pour nouer des contacts, mais encore faut-il bien savoir identifier ce que l’on veut y vendre. Les missions, elles, peuvent permettre de bien cibler les personnes à rencontrer sur place. Nous avons actuellement quelques gros chantiers, dont un à Ndjamena, au Tchad. Nous y envoyons trois ou quatre personnes sur des durées moyennes. Elles sont volontaires et apprécient vraiment ces expériences atypiques. Cela dynamise l’ensemble de la société. Nous avons aussi eu des opportunités en Algérie, en Arabie Saoudite, mais c’est plus sporadique. Les contacts se nouent lentement. On se fait souvent connaître par le biais d’études que nous réalisons et de déplacements sur place. Pour nous, l’export est un plus, mais pas une priorité. On y va quand on sait que nous y ferons une bonne opération financière. Avec de la patience, c’est tout à fait possible ».

Salon Saudi Build Du 16 au 19 octobre à Riyadh

22 783 visiteurs sont attendus à ce salon qui rassemblera plus de 900 exposants du secteur de la construction en provenance de 36 pays. Pour y participer : contact CCI

Julien Lutz • 03 88 76 42 49 Maria Yew Him Fun • 0388 76 12 34

Agenda Salon Mosbuild

Du 2 au 5 avril 2012 à Moscou Un salon également dédié au Bâtiment. Participation Alsace sur inscription avant le 10 septembre 2011. contact CCI Natallia Lagouge• 03 88 75 24 30

PIR, salon de l’hôtellerierestauration Du 27 au 30 septembre à Moscou en Russie

Avec plus de 45 000 visiteurs et 20 pays représentés en 2010, PIR est le plus important salon spécialisé dans le secteur en Russie, où la cuisine française est très en vogue avec une première école de cuisine française destinée aux chefs russes. CCI Alsace Export vous propose un stand dans le cadre du Pavillon France.

© Ere Production

Strasbourg En une décennie, Hot Docs s’est imposé comme le plus grand rendez-vous du film documentaire en Amérique du Nord. Le festival rassemble des producteurs et des distributeurs venus du monde entier. En marge du festival se tient chaque année le forum Hot Docs qui permet à des producteurs de présenter leur projet devant un panel de distributeurs. Pour l’édition 2011, 27 films ont été sélectionnés, dont un seul français « Buffalo Bill et la conquête de l’Est » d’Ere Production, société basée à la fois à Nancy et à Strasbourg. « J’étais naturellement fier de représenter la France et de parler de ce film sur lequel nous travaillons depuis deux ans », explique Christian Monzinger, producteur d’Ere Production. Réalisé par Vincent Froehly, ce film de 80 minutes sera diffusé en 2012 par ARTE et France Télévisions pôle Nord Est. Il a le soutien du Centre national du cinéma (CNC), de la Région Alsace, de la Région Lorraine, de la CUS et de la Procirep. « Buffalo Bill et la conquête de l’Est traite de l’arrivée de la culture améri-

Bâtiment : rendez-vous en Arabie Saoudite

Ere Production • http://ereprod.fr

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infos europe

Déchets d’équipements électriques et électroniques

C’est au terme de longues négociations que les ministres de l’environnement de l’Union européenne sont parvenus à un accord politique sur la refonte de la directive* relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques – DEEE. D’où l’adoption, en février 2011, d’une première résolution législative par le Parlement européen. L’objectif : arriver à une production et à une valorisation durable des déchets en exigeant de tous les acteurs intervenant dans le cycle de vie d’un produit une amélioration de leurs normes environnementales. La nouvelle directive, qui devrait être adoptée après deuxième lecture, ne devrait pas s’appliquer aux installations et gros outils industriels, aux engins mobiles non routiers destinés exclusivement à des utilisateurs professionnels, aux moyens de transport de personnes ou de marchandises, ni aux modules photovoltaïques.

Attention danger Les DEEE contiennent des métaux précieux (argent, or, palladium, cuivre et indium), source potentielle d’emplois dangereux s’ils ne sont pas associés à des législations et pratiques prenant en compte certains composants, toxiques ou dangereux. En France, ce sont les composants électroniques euxmêmes mais aussi des piles et accumulateurs, des commutateurs au mercure (depuis le 15 mars 2011, 20 mesures sont en place, prévoyant notamment l’interdiction des thermomètres contenant du mercure et l’interdiction d’exporter du mercure), du verre provenant de tubes cathodiques, etc. Ces DEEE ne devront pas être mélangés aux déchets non triés des ménages.

© Peterfactors / Fotolia

Bientôt une nouvelle directive pour la collecte

Pour rappel, selon la proposition de la Commission présentée en 2008, chaque État membre aurait dû collecter une quantité de déchets égale à 65 % du poids de ce type d’équipements mis sur le marché au cours des années précédentes. Or, les États membres n’ont pu s’accorder sur ce quota, étant en désaccord sur les types d’équipements que la directive devait concerner et sur la manière dont elle devrait réglementer d’éventuelles exceptions. Il est donc prévu que chaque État fasse en sorte que d’ici 2012, au moins 4 kg par personne soient collectés ou que le même volume de déchets d’équipements électriques et électroniques, en poids, soit collecté que celui qui l’avait été dans ledit État membre en 2010. Autre nouveauté

2011 : les députés estiment que les États membres devraient collecter un minimum de 85 % générés sur leur territoire d’ici 2016. Quant aux coûts liés aux actions de collecte des déchets, ils seront financés selon le principe du pollueurpayeur, étant entendu que les pollueurs sont les producteurs, les détaillants et les consommateurs et non l’ensemble des contribuables. La nouvelle directive pourrait être adoptée après la deuxième lecture, prévue en novembre, d’ici la fin 2011 ou au plus tard début 2012. *Directive 2002/96/CE www.europarl.europa.eu/oeil/file contact CCI Ursula Gori-Kaminski • 03 88 76 42 35

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créateurs

Midori

© Benoît Linder

Des arts de la table à l’art de vivre japonais

Décoration, arts de la table, thés, vêtements et matériel d’arts martiaux… Chez Midori, la plupart des produits viennent directement du Japon.

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floral – et de furoshiki – emballage en tissu. À la tête de la boutique, Émilie Georges, qui a baigné toute petite dans le monde des arts martiaux, grâce à son père, très assidu. « J’ai moi-même démarré la pratique en 2003, en m’immergeant par la même occasion dans une culture que j’ai trouvée fascinante. Il y a cinq ans j’ai participé à la création d’une association, Butokukan », raconte-

Ateliers et démonstrations Dans le quartier de la Krutenau, elle a été séduite par le local précédemment occupé par un fleuriste. La configuration, avec un espace bureau et réunion à l’étage, était propice à l’organisation de stages. « Les cours sont animés par des Japonais Émilie qui habitent dans la région. Georges Des enseignants passionnés propose qui partagent volontiers également leur art ». Comptez 25 € des ateliers et une heure trente pour de découverte des pliages de papier, 35 € de la culture japonaise pour la cérémonie du thé avec dégustation et gâteau. Explication, histoire, origine de l’art, démonstration commentée avec du thé vert Macha (en poudre, il est chauffé et battu au fouet de bambou). Le résultat : une boisson mousseuse verte qui se dissout complètement. Sachez que la vraie cérémonie du thé dure 4 heures, avec 260 gestes codifiés, de la position du corps à la façon de tendre le bol vers l’invité. Dans la culture japonaise, c’est la recherche de la perfection du moment présent : il faut tout faire comme si c’était la dernière fois… Les différents cours sont assurés pour des groupes de trois à six personnes. Vous pouvez aussi passer des commandes personnalisables et acheter des produits via le site internet de Midori. Émilie Georges travaille avec une dizaine de fournisseurs japonais, recrutés via les salons spécialisés et ses contacts au Japon. Elle n’a pas vraiment de concurrence directe dans l’est de la France. Sa clientèle est constituée autant de jeunes fans de déco-voyage que de seniors qui accordent beaucoup d’importance à leur intérieur. Leur point commun : ils apprécient le côté zen, épuré et la culture du Japon. Midori 51 rue de Zurich à Strasbourg 09 81 07 20 90 • www.midori-boutique.com

Ce que lui a apporté la CCI © Benoît Linder

Strasbourg La boutique est située au 51 de la rue de Zurich, un peu en retrait. Vous y trouverez des produits de décoration, du petit mobilier, du luminaire, de la vaisselle, de petits objetscadeaux, mais aussi des vêtements et du matériel pour les arts martiaux. La plupart des produits sont issus d’artisans japonais comme les éventails et ombrelles, les tissus et tapisseries murales. Exemple original de matériel culinaire : les boîtes à bento, conçues pour mettre les repas. Elles sont en plastique, en bambou, imitation laqué, adaptables aux micro-ondes, etc. En tout, ce sont près de 600 références de produits qui sont proposées par la créatrice du magasin, Émilie Georges. Art de vivre japonais oblige, celle-ci organise également des cours de langue, d’origami – l’art du pliage du papier, de chanoyou, la cérémonie du thé, de calligraphie, d’Ikebana – l’arrangement

t-elle. Après un DUT en communication, une licence de japonais, Émilie Georges a obtenu son master en marketing et management. Une formation en alternance qui a débouché sur une embauche chez Timken à Colmar de 2004 à 2010. À 28 ans, cette toute jeune maman (Toma a tout juste cinq mois) a profité d’un plan social pour relier sa passion du Japon à son activité.

« Après avoir suivi le stage Entreprendre à la CCI, mon parcours a été validé par les experts de la commission Passeport et ensuite, j’ai adhéré au club des créateurs / repreneurs de la CCI. »


Heli RC Fun

Petits avions et grands plaisirs Spécialisé en aéromodélisme radiocommandé, le magasin Heli RC a été créé par Éric Ziesel. Un panel de modèles d’avions et d’hélicos, thermiques ou électriques, à monter soi-même ou déjà montés.

Pratiquants néophytes ou avertis Clientèle visée : les 7 à 77 ans, « beaucoup de parents passionnés, mais aussi des enfants et quelques femmes ». Pratiquants individuels, néophytes ou avertis, dont certains sont membres de clubs d’aéromodélisme. L’adhésion avec assurance s’élève à 130 € environ par an. Il existe plus de 70 clubs en Alsace, dans lesquels Éric Ziesel dépose ses flyers. Mais la plupart des clients utilisent leurs produits dans les champs. Pour se positionner au mieux, le chef d’entreprise a créé un site Internet où il propose un maximum de produits de qualité, avec des marques comme Starmax ou Lanxiang, quasi inexistants en Alsace et de grande qualité. Il a ainsi expédié plus de 80 colis durant ses cinq premiers mois d’activité. Ses clients sont issus de France, d’Allemagne, d’Espagne. Si les résultats se confirment, le chef d’entreprise prévoit de faire traduire son site en anglais. Dans le magasin, ses ventes sont associées à des réglages : « le client monte son avion lui-même et le fait vérifier, mais il est également possible de l’acheter prêt à voler ». Ce qui est garanti chez Heli RC Fun : le conseil, le choix de qualité, servi par un passionné. Heli RC Fun 4, rue de l’Industrie à Eschau • 09 51 32 36 84 • www.funmodelisme.com contact CCI June Marchal • 03 88 75 24 25

© Benoît Linder

Eschau Comptable de formation, Éric Ziesel exerce son métier pendant neuf ans. Il profite d’un licenciement économique pour se mettre à son compte et choisit de conjuguer sa passion, l’aéromodélisme, à son nouveau métier. Sa société naît en décembre 2010, spécialisée dans la vente d’avions, Heli RC Fun. Situé à Eschau, rue de l’Industrie, en face du magasin Lidl, le local a une surface de près de 90 m². Éric Ziesel axe sa stratégie sur une importation directe de L’aéro­ Chine. Un choix qui lui permet de se démarquer de la modélisme concurrence locale, qui s’approvisionne plutôt auprès est pratiqué d’importateurs. Chez Heli RC Fun, débutants et praen individuel tiquants avertis trouvent leur bonheur en avions à ou en club hélice, jets électriques, avions de chasse ou de voltige, hélicoptères. Ces derniers, notamment les hélicos RC, thermiques ou électriques principalement destinés à la voltige 3D très en vogue, « sont peu présents dans les magasins de la région », souligne Éric Ziesel, qui voit là un potentiel de clientèle important. Parmi ses modèles, quelques-uns sont dédiés à des vols en salle. Si l’aéromodélisme est longtemps resté un marché de niche, réservé à des passionnés et à une clientèle aisée, celui-ci connaît une évolution assez fulgurante depuis quatre ans grâce une baisse significative des prix. Comptez de 100 à 900 € selon la qualité et les matériaux employés – polystyrène pour les petits avions, aluminium et carbone pour les hélicos. Sont également fournis les radiocommandes, accessoires, moteurs, et le carburant (à base de nitrométhane) lié à la pratique.

Ce que lui a apporté la CCI « J’ai soumis mon projet, on m’a aidé à le mettre en forme et à le structurer J’ai été conseillé tout au long de ma démarche, du choix du local à la stratégie d’achat, jusqu’au financement. »

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découvertes Petit futé Bonnes tables d’Alsace

Étamine en ligne

Vos fleurs livrées à domicile pas le poids du bouton… Vous êtes une entreprise ? Étamine assure également des services de décoration d’intérieur ou de façades. Pour vous garantir une fraîcheur irréprochable, Étamine a fait le choix de ne livrer que localement. Une proximité qui lui permet de proposer des frais de livraison avantageux. Fort bien référencé, le site est bien entendu accessible par l’ensemble de la sphère internet, pour des livraisons locales.

Strasbourg Pour ceux qui n’ont pas le temps de se déplacer, Étamine, fleuriste à Strasbourg-Robertsau, a élaboré un site internet qui propose un accès à une boutique en ligne. Vous y trouverez des informations sur l’entreprise, des modèles de créations, bouquets maison qui peuvent être adaptés à vos besoins. En ligne aussi, des trucs et astuces pour mieux choisir et entretenir vos fleurs. Pour exemple, il faut choisir une rose légèrement ouverte : fermée, elle risque de ne jamais s’ouvrir. Attention aux tiges trop fines, elles ne supporteront

Étamine • 72 rue Boecklin à Strasbourg 03 88 31 10 21 • www.etamine.fr

Sur une piste de 1 400 m², avec des karts électriques, dans une ambiance électrique, la patinoire de l’Iceberg (Strasbourg-Cronenbourg) se propose de motiver vos équipes ou de faire le plein d’énergie. Soirées privatives sur-mesure tous les jeudis soirs, avec cocktail, consignes de sécurité, distribution du matériel, essais, qualification, repas, super-finale et remise des trophées. Une nouvelle idée pour vos séminaires incentive ou de lancement de produits, un cadeau clientèle ou un repas d’affaires. L’iceberg • rue Pierre Nuss 67200 Strasbourg 03 90 20 14 14 • www.iceberg-strasbourg.fr

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© L’Iceberg

L’Iceberg Testez le karting sur glace

Loin d’être exhaustive, la sélection de tables est cependant représentative de la région. Classés par départements et villes, les restaurants répertoriés dans ce guide du Petit futé sont autant des bistrots que des gastronomiques, en passant par l’auberge sur laquelle le temps ne semble pas avoir d’emprise. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets ! Point commun des chefs sélectionnés : la passion de la cuisine et l’amour du beau produit, le respect des saisons et la créativité culinaire.

Petit futé Bonnes tables d’Alsace 128 pages, 5,95 €. En vente en librairie.

Ouvrage

Signé Simone Morgenthaler et Hubert Maetz, qui ont animé pendant treize ans l’émission à succès Sür un Siess à France 3 Alsace, ce livre de recettes propose, à partir de 70 plantes, de réaliser une cuisine traditionnelle, saine, originale et joyeuse. Pesto d’ortie, financiers à la fleur de sureau, potée aux neuf herbes, gratin d’ananas aux fleurs de bouillon blanc, œufs farcis à l’oseille, blinis aux fleurs de pissenlit, crème brûlée à l’aigremoine, pâte à pizza à l’ail des ours, etc. Des idées de recettes à réaliser à partir d’herbes cueillies en plaine d’Alsace ou dans son jardin, trouvées sur les étals des marchés ou chez les producteurs. La cuisine naturelle des plantes d’Alsace par Simone Morgenthaler et Hubert Maetz aux Éditions de la Nuée Bleue. 425 pages. 30 € TTC

Le Carnet du Parc Toutes les infos sur les Vosges du Nord Disponible dans les Offices de tourisme du Parc et limitrophes, les structures touristiques de Strasbourg, Haguenau, Metz, Sarreguemines, et bien d’autres lieux culturels, ce carnet du Parc consigne adresses et rendez-vous susceptibles d’intéresser habitants et visiteurs. Circuits à savourer en toute liberté, musées, châteaux, ouvrages de la ligne Maginot, activités, etc. Également consultable sur internet. www.parc-vosges-nord.fr • 03 88 01 49 59


Guide Évasion Alsace

Musée Lalique

L’orfèvre et le verre

Les cigognes, les colombages, le pain d’épices… Vous connaissez. L’Alsace, c’est bien plus. Des villages de charme, des festivals de musique, des marchés bios, des adresses gourmandes. Ce guide Hachette a été alimenté par les rencontres et les coups de cœur de Christèle Dedebant et Joël Henry. À l’instar de Tony Hartmann qui fait des glaces à la choucroute à Oltingue, du mémorial Alsace-Lorraine dont on ressort grandi d’avoir touché du doigt l’histoire singulière de ces territoires frontaliers. Ce guide, coédité par le CRT et les éditions Hachette, a été réalisé en collaboration avec les ADT.

© Lalique

Guide Évasion Alsace • En 288 pages, 14,50 €

24 collectors de timbres régionaux Wingen-sur-Moder Joaillier d’exception et grand maître du verre, René Lalique compte parmi les plus grands créateurs de l’art nouveau et de l’art déco. Maurice Rostan ne l’avait-il pas surnommé le « Rodin des transparences » ? Depuis plus de 90 ans, les créations Lalique sont produites à Wingen-sur-Moder. C’est donc en toute logique dans cette ville, connue pour la qualité de ses verriers, qu’a ouvert il y a quelques jours le Musée Lalique. Unique en Europe, sur 900 m², ce musée à l’architecture haute couture présente plus de 650 pièces de tous les genres : bijoux, vases, arts de la table, flacons, luminaires, etc. Tantôt en verre, tantôt en cristal. Aujourd’hui encore, la maison Lalique, rachetée en 2008 par la société suisse Art et Fragrance, continue à perpétuer la tradition. Des collections de bijoux et de parfums sont développées en parallèle des gammes traditionnelles de cristal.

Pour la troisième année consécutive, La Poste émet 24 collectors timbrés régionaux. Chacun célèbre la richesse et la diversité d’une région française, avec une série de 10 timbres autocollants différents. Ils rendent hommage au patrimoine historique, culturel, artisanal ou gourmand des départements de la région. Prix de vente à l’unité : 8,90 €. 195 € le coffret de 24. Disponibles dans les bureaux de poste et auprès des facteurs alsaciens et sur le site de La Poste.

Musée Lalique • 40 rue du Hochberg à Wingen-sur-Moder 03 88 89 08 14 • www.musee-lalique.com

www.laposte.fr/timbres

Une adresse originale et raffinée ... ... découvrez la cuisine gastronomique de Frédéric Lefèvre : des saveurs de saison préparées avec des produits frais. Le restaurant est ouvert : ƒ le midi du lundi au vendredi ƒ le vendredi en soirée ƒ le premier jeudi de chaque mois pour une soirée « Découverte Gastronomique »

12 avenue Pierre Mendès France 67 300 SCHILTIGHEIM Tél. : 03 90 23 92 64 contact@restaurant-lacarambole.com

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Restaurant partenaire d’AGIPI Accès parking au 18 rue de la Glacière Terrasse ombragée - accès handicapé

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gastronomie

La Vignette

Stéphane Fieger, le retour aux sources vaillé pendant trois ans à Marienthal, « chez » la Princesse Maria Leczinska. Comme lui, mais à quelques années d’écart, Stéphane a fait son apprentissage auprès de l’étoilé Fernand Mischler à Lembach. De son voyage en Thaïlande, où il a travaillé pendant quatre ans, il a retenu « la touche asiatique un peu fusion ».

© Henri Parent

Petites touches d’Asie S’il n’a pas voulu changer une carte qui fonctionne – carte bistrot avec entrecôtes, andouillettes, rognons, presskopf de cochon, rillettes de sardines, etc. c’est dans les suggestions qu’il apporte sa culture personnelle. Elles sont dictées par les produits du marché et l’inspiration de ses voyages, autant d’expériences qui lui ont permis de trouver son style : une cuisine légère, santé, orientée sur les produits frais, les épices et les herbes. En été, il fait la part belle aux salades et aux viandes et poissons grillés, adaptés au service en terrasse. Le prix moyen des plats est de 18 €, la suggestion-déjeuner avec entrée et plat à 15 €. Ce qui stimule le cuisinier et sa brigade (ils sont quatre à six en cuisine – le pâtissier Jean-Luc, dans la maison depuis le début crée de super desserts) : changer sans arrêt les suggestions. Mais avec la même base de produits simples, de qualité, préparés à la perfection. Le tout harmonieusement conjugué au nombre de couverts. Le restaurant peut accueillir au maximum 95 personnes en places assises, et jusqu’à 40 en banquet. Soit à l’intérieur, soit en terrasse. Ne manquez pas le superbe patio à l’arrière, attenant à la salle à manger entièrement rénovée.

La Vignette est réputée pour ses petits plats de terroir. Depuis 2009, Stéphane Fieger, grâce à un CV international, s’affirme dans une cuisine de saison inspirée de ses voyages.

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la base de la cuisine de Stéphane Fieger : des produits simples, de qualité, préparés à la perfection

tablées de femmes comme celles issues d’un club du livre ». Danie Douadic est satisfaite aussi de la continuité qu’elle a su assurer avec le nouveau chef, Stéphane Fieger. Ensemble, ils contribuent à asseoir la réputation du restaurant. Ce que les clients y apprécient depuis toujours est le concept de restauration de plats de bistrots revisités. Stéphane Fieger s’en est imprégné, tout en y apportant sa touche personnelle. Sa passion de la cuisine se nourrit de ses nombreux séjours à l’étranger. Allemagne, Canada, Angleterre, Espagne, Thaïlande, etc. Un tour du monde qui s’apparente à celui de son grand frère René, avec lequel il a tra-

© Henri Parent

Strasbourg-Robertsau Rue Mélanie, La Vignette est une adresse bien connue dans le quartier. Dans cette maison alsacienne, plutôt cossue et joliment fleurie, les clients viennent « manger bon et vite ». Avec sa fille Mélanie, Danie Douadic remplit avec passion son rôle d’hôtesse du lieu. Propriétaire depuis 2003, elle a racheté les parts de son associé Serge Knapp en 2009. Elle reconnaît qu’elle « se sent bien » dans ce restaurant où 80 % d’habitués viennent des commerces alentours, mais surtout du quartier du Wacken et des institutions de la ville. « Le soir, la clientèle est plus éclectique avec des bandes de copains ou des

La Vignette 29, rue Mélanie à Strasbourg-Robertsau • 03 88 31 38 10 Ouvert midi et soir du lundi au vendredi et le samedi soir. Fermé les jours fériés. Jeudis de la gastronomie www.cefppa.eu


temps forts

© Sylvain Cordier

Tous les jours en juillet et en août Dans une réserve de 24 hectares arborés, la Montagne des Singes offre une promenade inoubliable parmi plus de 200 macaques de Barbarie ou Magots, originaires du Moyen Atlas. Ni cage, ni barreau, tous y vivent en totale liberté et dans le respect de leur comportement naturel. La Montagne des Singes participe activement à la préservation de cette espèce menacée : à ce jour près de 600 macaques ont pu être réinsérés grâce à elle dans les montagnes nord-africaines. Pratique : la restauration avec terrasse ombragée, préau et salle couverte. Aires de jeux et de pique-nique, parking gratuit.

www.montagnedessinges.com

Concours photo EuropAlsace 2011

Foire européenne Ambiance toro, tapas et flamenco

Institutions européennes, lieux de mémoires, vie quotidienne, etc. autant de sujets à saisir. Dépôt des photos jusqu’au 8 septembre. Jury ADT67 www.europalsace.eu

Château du Haut-Koenigsbourg Tous les jours en juillet et en août

Du 2 au 12 septembre à Strasbourg Avec l’Espagne comme invitée d’honneur, la rentrée de la Foire européenne de Strasbourg s’annonce festive et chaleureuse, véritable invitation au voyage… et à la dégustation d’une cuisine des plus ensoleillées. Grand partenaire européen de la France, l’Espagne est riche d’une longue histoire et d’un remarquable patrimoine culturel. Pour cette 79e édition, plus de 1 200 exposants sont attendus, représentant une offre multisectorielle riche en habitat, cuisine, salle de bains, mode-beauté-bien-être, artisanat, déco, aménagements extérieurs… De nombreuses animations se tiendront au fil des espaces : Jardin des Délices, Rentrée des Sports, Scène des métiers, etc. À l’occasion de ses 110 ans, le Concours Lépine Européen de Strasbourg présentera près de 150 inventions d’inventeurs indépendants, de créateurs et d’entreprises et un musée éphémère, exposition de 110 inventions de 1901 à 2011. De 10 h à 19 h, nocturnes les samedis jusqu’à 22 h. Pensez à l’éco-mobilité en prenant un ticket combiné tram/entrée foire. Autre possibilité, le covoiturage – lien en ligne sur le site de la Foire. www.foireurop.com

© Jean-Luc Stadler

La Montagne des Singes

En cette période estivale, le château du Haut-Koenigsbourg se visite, pour les uns, en compagnie d’un sympathique personnage du Moyen-Âge, pour les autres, en parcourant les 900 ans d’histoire du château ou en flânant dans son jardin médiéval. C’est aussi l’occasion de multiples aventures et émotions à vivre entre amis ou en famille. Tous les jours, des visites ludiques pour découvrir le monument autrement et des visites commentées par un guide. En accès libre, le jardin médiéval, voyage dans le temps à ciel ouvert. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans. Navette à partir de Sélestat. www.haut-koenigsbourg.fr

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temps forts

Regards sur une brasserie responsable

Challenge Toqués d’Entreprises

Les 31 août et 1er septembre à Strasbourg Colloque sur le « management et les religions ». À l’EM Strasbourg.

Jusqu’au 30 septembre à Schiltigheim Une installation visuelle inédite qui met en scène les démarches environnementales de la brasserie tout au long du processus de fabrication. Les photographies sont signées Rizak Bradaïa. À la Brasserie de l’Espérance, Heineken Entreprise.

www.em-strasbourg.eu/ management-et-religions

Les 17 et 18 septembre Salon européen de la brocante et de l’antiquité

Valentine Brau 03 88 19 57 79

Dans le quartier portugais, devant le grand huit « Atlantica SuperSplash », Hassan Mouti, 5e plongeur de l’extrême du monde et ses confrères tiendront en haleine le public plusieurs fois par jour. www.europapark.fr

Dépêchez-vous de vous inscrire Certes la clôture des inscriptions est prévue en septembre, mais le nombre d’équipes est limité. Organisé pour la troisième fois par l’atelier de cuisine « Cuisine Aptitude », ce concours qui n’existe nulle part ailleurs accueillera 32 équipes de cinq personnes issus d’entreprises de tous secteurs d’activités – hors hôtellerie-restauration. Un moment unique, ludique, si l’on en croit les participants des éditions précédentes. La plupart se sont « amusés » et ont apprécié de s’être retrouvés autour d’un événement et d’une ambiance qui a renforcé l’esprit de cohésion d’équipe. Critères retenus pour le choix des gagnants : la qualité gustative des mets concoctés à partir d’un panier d’ingrédients imposé, leur originalité, la présentation globale et l’assiette, l’accord mets et vins. Pour vous permettre de vous entraîner, Cuisine Aptitude propose des soirées intitulées « les défis des Toqués » qui comprennent un cours de cuisine et un challenge permettant de mettre en application la technique apprise… Une mise en condition conjuguant gestion du temps, du stress et créativité en groupe. Il est également possible de s’entraîner chez soi à partir d’un panier garni. Le coût de l’inscription est de 250 € par équipe. Cuisine Aptitude consacre un budget de 25 000 € à l’opération sponsorisée par ailleurs par le Civa et Villeroy & Bosch, et soutenue par de nombreux partenaires dont la CCI.

Les 22 et 23 septembre à Colmar 5e salon des entrepreneurs et nouvelles technologies. 100 exposants, 36 conférences ciblées, 3 tables-rondes. Au Parc des expositions.

Trophées eBay

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Festi Festin, salon

Les 4, 5 et 6 novembre Pour cette 6e édition, ce salon de la gastronomie, des arts de la table et de la décoration réinvestit le Palais des Congrès avec pour événements majeurs deux concours dédiés aux arts de la table, un atelier de porcelaine et la finale du challenge des Toqués d’Entreprises. Exposants : quelques stands sont encore disponibles. www.strasbourg-events.com

Volerie des Aigles de Kintzheim

www.colmar-multimedia.com

Du 23 au 25 septembre à Strasbourg Salon régional de l’immobilier www.salonregional delimmobilier.com

Le 29 septembre à Strasbourg 3e édition du forum du développement durable Destinée aux professionnels, cette plate-forme d’échanges des meilleures pratiques sur les plans social, sociétal, environnemental et économique sera aussi le cadre de la remise des Trophées Idée Alsace. Au Pôle formation CCI. www.leforumdd.fr

www.trophees-eBay.fr

Du 5 au 15 août au Parc des expositions de Colmar

www.foire-colmar.com

Nicolas Jean, Cuisine Aptitude, 03 88 36 11 72, nicolas.jean@cuisineaptitude.com

Inscriptions jusqu’au 28 août Ce concours régional et national vise à récompenser les plus belles réussites entrepreneuriales sur la place de marché d’eBay, en partenariat avec PayPal et PrestaShop. Remise des prix à Strasbourg le 17 novembre.

Foire aux Vins d’Alsace

Du 30 septembre au 4 novembre Les journées de l’architecture « L’architecture surmesure » thématique 2011. www.ja-at.eu

Du 21 septembre au 8 octobre Musica 2011 programme détaillé www.festival-musica.or

© Volerie des Aigles

© Europapark

Jusqu’au 11 septembre Europa-Park à Rust

www.strasbourg-events.com

© Cuisine Aptitude

High dive show

Réunions et salons

Jusqu’au 21 août Évoluant en toute liberté et dans le respect de leur comportement naturel, les aigles offrent en plein ciel ou face au public un spectacle prodigieux. Animation « oiseaux de nuit, rencontres de jour » : un entracte insolite qui permet d’approcher et de faire voler quatre à cinq espèces de rapaces nocturnes. Du Hibou GrandDuc à la Chouette effraie, en passant par la chouette lapone… Jusqu’au 21 août, tous les jours vers 13h15 et ensuite vers 15h15 jusqu’au 11 novembre. Évasions royales et bols d’air assurés ! www.voleriedesaigles.com




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