Point Eco octobre novembre 2011 CCISBR

m a g a z i n e de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Octobre-novembre 2011

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Mettez de la magie dans la communication

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Déjà actionnaire à hauteur de 50 % de Sorral DufercoCoating, le groupe sidérurgique russe NLMK vient d’intégrer l’entreprise au sein de son entité Europe. Sorral était co-­détenue jusqu’alors par le groupe Duferco. Aujourd’hui NLMK entend faire de l’unité strasbourgeoise spécialisée dans le revêtement de bandes d’acier pour les grands comptes du marché de l’automobile, du bâtiment et de l’industrie générale, un élément central de sa stratégie de développement. www.eu.nlmk.com

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RÉGIONNAIRE ALSACE

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Sorral marié à NLMK

Strasbourg Belle idée que ce tour de passe-passe avec des bretzels magiques.

Grâce à lui, Dan Leclaire, magicien et illusionniste, a acquis une renommée à l’étranger. Il s’est produit en Chine, aux États-Unis, au Japon, dans différents pays européens, encouragé par Gérard Majax, séduit par le concept à connotation régionale. Avec son nom au haut de l’affiche, Dan Leclaire réalise un rêve d’enfant. « Quand, adolescent, j’ai dit à mes parents que je souhaitais devenir magicien, ils étaient contre.

J’ai appris le métier de boucher puis j’ai travaillé plus tard comme cadre dans la grande distribution. » En parallèle, Dan Leclaire perfectionne ses talents de prestidigitateur et s’initie aux relations entre la magie et le management. En 2008, il crée MindEvent (quatre salariés cette année), multiplie les spectacles et vit de sa passion. Comme Dan Leclaire a plusieurs cordes à son arc, il met par ailleurs son art au service des entreprises. « J’utilise les techniques issues de l’illusionnisme et de l’étude comportementale comme des outils d’aide à la communication et au management. » Récemment par exemple, la société MindEvent, agréée orga-

Les Relations entre la magie et le management

nisme de formation, est intervenue dans le cadre d’une fusion entre deux PME pour expliquer la démarche de façon ludique et « en collant à l’esprit de l’entreprise. » Un grand groupe vient de l’appeler pour qu’il présente la stratégie aux salariés. « Je peux être piquant, mais toujours respectueux. » Aujourd’hui, Dan Leclaire est sollicité par les entreprises selon leurs besoins du moment : formation de cadres à prendre la parole, animation d’événements ou des rencontres, etc. « Tout dépend des besoins. » Avec l’expérience, il a acquis la conviction que « nombre de mécanismes mis en œuvre dans la magie sont utilisables dans l’entreprise, aussi bien pour la communication interne, la gestion de crise, les négociations, la vente, etc. » Car, au-delà du simple spectacle, la magie permet de capter l’attention, « de neutraliser l’esprit critique du spectateur, de convaincre par le geste ou la parole, d’agir avec un temps d’avance. » La magie est donc une attitude à avoir, tout à fait exportable dans différents domaines.

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03 entreprises à la une

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MindEvent // Mettez de la magie dans la communication

dossier

06 trajectoires

06 Restaurant du Kempferhof // Partenariat étoilé 08 Almédia // Les langues par le jeu 11 Chaussures Flesch // Bien dans ses pompes 12 HS FRANCE // Chauffer sans polluer

15 CCI en actions

Assemblée plénière // Une CCI forte dans la proximité

16 en alsace

Journée interconsulaire de la rentrée économique // L’année de la convergence

26 formation

Urbanisme commercial : non à l’anarchie !

26 Prix Bartholdi // Les voyages forment la jeunesse 28 Les ateliers d’Alice Délice // Cuisiner dans toutes les langues

29 commerce

29 Vom Fass // Goûtez, choisissez et emportez ce que vous voulez !

30 Commerce Design Strasbourg 2012 // Les candidatures sont ouvertes

32 tourisme

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32 La course aux étoiles 33 Abbaye de la Pommeraie // Quatre étoiles

36 aéroport

Casablanca, la douceur en hiver // Destination loisirs ou séminaires

38 gastronomie

© Benoît Linder

35 infos europe

Équipements électriques et substances dangereuses // Encore plus de sécurité

Restaurant Klauss // Un restaurant, deux styles de cuisine

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08

39 focus

46 industrie

46 The Dow Chemical Company // « La chimie verte » 47 Maison AA Natura // Un nouveau concept d’habitat écologique

49 tic

Les services mobiles sans contact // Une première en France

50 juridique

Info Droit Social // Prêt de main-d’œuvre

52 Export

Afrique du Nord // L’effet club indispensable

56 Créateurs

56 JDBD // Le rendez-vous des bédéphiles 57 Flam’s // Quand le concept se décline à la campagne

58 découvertes

Découvertes touristiques // L’Alsace à vélo

60 hôtellerie-restauration

Le Café de l’Opéra : Côté Cour // Ambiance café de Paris avec Stéphane Wernert

61 En images

La CCI animatrice de rencontres

© Almédia

44 territoires

Arc Ouest // Les entreprises en plein brainstorming

© Benoît Linder

Bars à thèmes // Toi aussi, t’M ?

Baromètre d’image : Le Point éco lu et apprécié Quelle perception les entreprises ont-elles de la CCI, de ses actions et de ses services ?

Depuis 2005, la CCI confie une enquête d’image à l’institut d’études marketing ED Institut. Cette année, ce sont 507 ressortissants, sélectionnés par taille et secteur d’activité, qui se sont prononcés par téléphone sur différents items : information, conseil, formation, site Internet, magazine… Il en ressort une stabilité de l’image globale de la CCI avec une légitimité reconnue en matière de défense des intérêts des entreprises. Pour autant, des marges de progrès demeurent en matière de proximité – cet axe représente le cheval de bataille de la nouvelle équipe territoriale. Nous notons par ailleurs que 81 % des sondés affirment qu’ils lisent et apprécient le magazine. Cette marque de confiance représente une belle stimulation pour l’équipe en charge du Point Éco.

Françoise Herrmann Rédactrice en chef

62 temps forts

Biennale internationale du verre

N°293 - Octobre-novembre 2011 - Le Point Économique est édité par la CCI de ­Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr Directeur général : Sonia Kleiss-Stark • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Elisa Colmenero, Éric Pilarczyk, Anne Pflaum, Virginie Vendamme • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine Barusta • Comité éditorial : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Coryse Lecoq, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Martine Sahl, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Photographes : Julien Gérard, Benoît Linder, Henri Parent • Impression : Est Imprimerie • Tirage : 44 000 exemplaires Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr

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édito

Urbanisme commercial

Concilions l’aménagement du territoire et la concurrence

L

a réforme de l’urbanisme commercial, qui prévoit l’intégration du commerce dans les documents d’urbanisme, a été initiée en 2008. Elle n’a toujours pas abouti. Pourtant les enjeux sont de taille, puisqu’ils sont liés à un développement harmonieux du territoire.

En tant que président de la CCI, je soutiens pleinement l’intégration du commerce dans les documents d’urbanisme. Ce dont je ne veux pas, c’est d’une réglementation rigide qui limiterait la liberté d’entreprendre ou la liberté d’établissement.

La réforme à venir trouvera son utilité à la condition de s’inscrire en parfaite cohérence avec l’ensemble des projets du territoire. En prenant en compte toutes leurs implications, qu’elles soient environnementales, architecturales ou liées à l’accessibilité, nous nous devons de trouver un équilibre entre le commerce de centre-ville et le commerce de périphérie.

Lorsque le texte verra le jour, il en sera fini des provisoires commissions d’aménagement commercial (CDAC), desquelles les CCI ont été exclues. Je souhaite ardemment que le nouveau paysage réglementaire nous permette de faire entendre à nouveau notre voix.

Une réglementation rigide limiterait la liberté d’entreprendre

Nous apportons déjà une contribution active dans l’élaboration des volets « commerce » des SCOT et des PLU – ce qui nous a permis de nous forger une vision stratégique –. C’est dans le même esprit que nous défendrons une offre commerciale, foncière et immobilière adaptée aux évolutions des attentes du territoire et des entreprises. En lui laissant des possibilités d’évolution, d’adaptation aux besoins des consommateurs.

Aujourd’hui, forts de nos outils d’analyse, nous sommes prêts à jouer pleinement notre rôle de partenaireconseil, et notamment au bénéfice des élus appelés à se prononcer dans le cadre des CDAC. Avec les autres collectivités, et vous le lisez régulièrement dans notre magazine, nous entretenons des concertations régulières destinées à valoriser les entreprises et les territoires. Pour exemple, le projet de restructuration d’une zone commerciale existante à Vendenheim, ou encore le développement du secteur ouest de Strasbourg, présenté dans ce numéro.

Jean-Luc Heimburger

Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

www.strasbourg.cci.fr

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trajectoires

Restaurant du Kempferhof

Partenariat étoilé

© Henri Parent

Originale et audacieuse, la nouvelle carte gastronomique du restaurant du Golf-Hôtel du Kempferhof est signée Jean-Yves Schillinger, le célèbre chef étoilé colmarien.

Plobsheim Réputé pour sa cuisine fusion japonisante, Jean-Yves Schillinger (JY’S, un macaron Michelin) officie, depuis le printemps dernier, en tant que consultant pour le restaurant gastronomique du Golf du Kempferhof.

Chaque jeudi, il vient coacher le chef, Stéphane Friedmann et son second, Nicola Larocci – lui-même issu de belles maisons étoilées, dont le JY’S. Au menu de ces rendez-vous hebdomadaires, conseils, formation à de nou-

velles techniques culinaires et mise en place de nouvelles recettes. « Avec le talent culinaire de Jean-Yves Schillinger, le golf-hôtel se tourne vers un futur gastronomique excitant ». JeanClaude Bieth, PDG du Kempferhof, est ravi de ce partenariat qui devrait contribuer à renforcer sa notoriété auprès des Strasbourgeois. « Le restaurant du Golf n’est pas réservé aux golfeurs et aux clients de l’hôtel », insiste-t-il.

L’établissement s’ouvre à un public de particuliers et d’entreprises – les salles de conférences peuvent recevoir jusqu’à 90 personnes. Côté restauraLe restaurant tion, formule bistrot le midi, n’est pas gastronomique le soir – le réservé aux menu trois plats est vendu golfeurs à 55 €, avec un joli choix d’entrées, plats et desserts originaux, basés sur de beaux produits. Pour avoir un bel aperçu des différentes spécialités, les assortiments d’entrées façon tapas. Pour exemple, en septembre dernier étaient affichés : crevette crue marinée et soupe Thaï, compressé de pastèque au saumon mariné, tempura de calamar, foie gras de canard et chutney, maki de bœuf en habit vert, terrine de légumes mi-confits. Parmi les plats de résistance les langoustines royales rôties sur un sushi en habit de « bok choy », sauce porto blanc au gingembre, le mignon de veau aux petits légumes, sauce massala, grémolata de citron jaune, etc. Plaisir des sens, issu de la créativité et de la complémentarité entre les trois chefs, c’est une cuisine fusion, très fine qui est pratiquée au Kempferfhof.

Restaurant du Kempferhof Ouvert du jeudi au samedi inclus jusqu’au 23 décembre 351, rue du Moulin à Plobsheim 03 88 98 72 72 • www.kempferhof.com

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octobre-novembre 2011 • n° 293

Beka ouvre un show-room à Sélestat

Restaurant D’Stall

Une nouvelle table à Molsheim

Le fabricant d’ustensiles de cuisson Beka a inauguré en juin un ensemble de bureaux commerciaux et un nouveau show-room (150 m²) à Sélestat. Un espace cuisine a été intégré au show-room afin de permettre au client de tester les produits de la marque. Le site emploie une quinzaine de personnes. Le groupe continuera à utiliser l’entrepôt de Wittisheim, véritable plate-forme internationale, d’où sont expédiées les commandes dans le monde entier, avec « un envoi de 1,6 million de pièces par an », précise la direction du groupe. Rappelons que Beka réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 30 M€ et distribue ses collections par l’intermédiaire de grossistes et via un réseau de 600 boutiques.

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Concocté à la suite de l’enquête sur l’image de l’Alsace menée par le Club des Ambassadeurs d’Alsace, il s’agit d’une vision extérieure de l’Alsace, donnée par Eurydice Hallée, chargée d’animation du réseau qui vient de fêter ses trois ans. www.ambassadeurs-alsace.com

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Beka France 2 rue de Zellenberg 67600 Sélestat 03 88 85 89 01 • www.beka-cookware.com

Molsheim Ouvrir un restaurant. Cela faisait quelques années que l’idée leur trottait dans la tête. Frédéric Mode et Pascal Heitz ont franchi le pas cet été. « L’hôtellerie-restauration est un milieu que nous connaissons bien. J’étais, il n’y a pas longtemps, encore directeur adjoint d’un hôtel strasbourgeois et Pascal était co-gérant il y a quelques années du restaurant S’Geisstuewel à Geispolsheim », explique Frédéric Mode.

Ensemble, ils ont repris un établissement à Molsheim. « Il correspondait en tout point à nos attentes. » L’ensemble a du cachet avec son sol de tuiles et ses murs en pierre. Ancienne écurie totalement réhabilitée, le restaurant D’Stall se situe au cœur de Molsheim et dispose d’une terrasse de 30 couverts. Un atout incontestable pendant les beaux jours. « Mon associé et moi,

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Le Château de l’Ile

L’Ile de verdure aux portes de Strasbourg

nous nous occupons de l’accueil des clients et du service. Nous avons embauché deux cuisiniers. » La carte fait la part belle aux tartes flambées et autres spécialités françaises. « Nous tenons à proposer une cuisine raffinée, servie dans un cadre agréable et à assurer un service irréprochable », affirme Frédéric Mode. Avant l’ouverture, les deux associés se sont démenés pour faire connaître leur restaurant, notamment en distribuant plus de 10 000 prospectus. La clientèle, des habitués mais aussi des touristes, a répondu présente. « Le démarrage est bon et nous ferons tout pour que cela continue. » Restaurant D’Stall 18 rue de la Boucherie 67120 Molsheim 03 88 38 27 63 • Réservation uniquement par téléphone

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trajectoires

Almédia

© Almédia

les langues par le jeu

Strasbourg. Le b.a.-ba de l’apprentissage de toute langue est l’entraînement et la répétition.

Un exercice parfois rébarbatif. Pour le rendre attrayant, la société Almédia, créée à Strasbourg en 2009, propose un apprentissage ludo-éducatif en ligne. La start-up a en effet développé des jeux accessibles sur internet pour se perfectionner en français. « Le concept de Thélème est d’immerger les apprenants dans un univers ludique francophone où ils doivent s’affronter ou coopérer pour réaliser des missions. S’ils veulent survivre et se

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octobre-novembre 2011 • n° 293

développer dans le jeu, il leur faut apprendre le français », explique Gilles Noeppel, gérant ­d’Almédia et « game designer ». Le prototype de Thélème a été conçu en partenariat avec l’Université de Strasbourg et le CNRS. Le fruit d’un travail à plusieurs « C’est un travail d’équipe. Des professeurs, des développeurs, des illustrateurs ont participé à son élaboration », reconnaît Patrick Schmoll, ingénieur de recherches au CNRS et père du

projet. Aujourd’hui, s’appuyant sur la réputation de Thélème, l’équipe d’Almédia présente son nouvel outil : Les Éonautes. Cette application d’apprentissage du français langue étrangère est accessible en ligne par abonnement. Elle s’adresse aussi bien à des jeunes qu’à des personnes plus âgées. « Elle contient de nombreuses innovations Le jeu pédagogiques : interaction n’exclut pas la pédagogie avec les autres participants, simulation de situations de communications, immersion dans un environnement graphique. On peut jouer en salle informatisée ou en laboratoire de langues », affirme Gilles Noeppel. Pas question pour autant de se substituer au corps enseignant. « Nous sommes complémentaires », pense Sylvain Bourrières. Patrick Schmoll indique que « 200 millions de personnes apprennent le français dans le monde et sont autant de clients potentiels. Pour nous faire connaître, nous comptons sur internet et sur notre présence dans les salons spécialisés. » À terme, poursuit-il, il est tout à fait envisageable de créer des jeux pour l’apprentissage d’autres langues ou « d’autres matières telles que l’histoire, la philosophie. » En septembre 2011, Almédia a démarré une nouvelle activité. Sa filiale Algames veut développer des applications de marketing et de communication qui pourraient être utilisées par les entreprises pour présenter leurs produits et leurs activités sous forme de jeux. Projet à suivre.

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Un appui au niveau local et international IGT.ITG, l’Institut de la gouvernance territoriale accompagne les acteurs publics et les entreprises dans le développement territorial et les politiques européennes.

Panorama économique bas-rhinois Nouvelle édition

Appréhender le tissu économique local et ses spécificités, analyser ses tendances et son évolution, cerner les caractéristiques de son environnement : autant d’éléments nécessaires aux décideurs, qu’ils soient publics ou privés.

Publié par la CCI, le panorama économique du Bas-Rhin vient d’être réédité cet automne pour la 3e année consécutive. Cet outil d’aide à l’analyse expose de façon claire, synthétique et objective les déterminants économiques du Bas-Rhin. La publication s’appuie, d’une part, sur les ressources internes de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, et notamment les observatoires sectoriels ou thématiques, et d’autre part, sur de nombreuses sources d’information complémentaires (INSEE, URSSAF, Pôle Emploi, etc.).

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Le Cercle des DirCom du Grand Est

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À l’instar de ses alter ego français et européens, le Cercle des DirCom du Grand Est a pour vocation de réunir les principaux décideurs des métiers de la communication et du marketing. Sa finalité : la mise en commun de savoir-faire en termes de techniques d’information et de communication récentes. L’activité de l’association est structurée autour de rencontres trimestrielles, déjeuners-débats animés par des intervenants extérieurs spécialisés. Son propre outil de communication ? Tam Tam, magazine trimestriel envoyé aux quelque 3 000 DirCom du Grand-Est. Un décryptage sans complaisance de l’actu de la pub, de la com’ et du marketing.

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Du sur-mesure pour les PME Pour les entreprises tout particulièrement, l’Institut de la gouvernance territoriale a développé un certain nombre de prestations. « Développement de stratégies d’innovation, recherche de financements et de partenariats dans le cadre européen notamment », affirme Daniel Schaefer. Il existe en effet « de nombreux programmes et aides dans beaucoup de domaines : économie, tourisme, innovation, efficacité énergétique, éco-technologies, développement durable, dont les entreprises n’ont pas forcément connaissance. Et aujourd’hui, nous tentons de les cibler », annonce-t-il. Après un premier diagnostic, chaque entreprise est accompagnée individuellement : montage du dossier, aide à la gestion administrative et financière, recherche de partenaires. « Il est essentiel de cerner précisément les besoins et les projets de chaque PME pour l’épauler par la suite à trouver les bonnes opportunités. » Parallèlement, l’Institut de la gouvernance territoriale, souligne son directeur associé, « propose également des formations. » IGT.ITG 09 52 38 37 65 • daniel.schaefer@igt-itg.eu • www.igt-itg.eu

Un nouveau regard sur l’immobilier

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Strasbourg Claire Barthélémy, docteur en droit et experte en matière d’évaluation et d’audit, et Daniel Schaefer, diplômé de Sciences Po Paris et Berlin et spécialiste en gestion de projet, dirigent IGT.ITG – l’Institut de la gouvernance territoriale à Strasbourg. Les deux associés, l’un français, l’autre allemand, ont créé le cabinet il y a trois ans, avec la volonté de mettre leurs savoir-faire et leurs expériences, tant nationales qu’internationales, au service des acteurs locaux : collectivités, associations, entreprises. « Nos connaissances à la fois juridiques, techniques, politiques et en matière de lobbying nous permettent de couvrir de larges domaines. Sur certaines missions, nous collaborons avec d’autres cabinets pour compléter nos compétences », mentionne Daniel Schaefer.

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trajectoires

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Sylaxe rend l’informatique facile à manier

Strasbourg « Rendre l’outil aussi facile d’utilisation qu’un crayon ». Voici l’objectif que se sont fixé Sylvie Dhalluin et Axel Sitruk, les deux fondateurs et actuels gérants de Sylaxe. Créée en 2005, la PME emploie aujourd’hui dix personnes. Une

progression qui se poursuit, car « nous sommes en phase de recrutement de nouveaux collaborateurs : informaticiens et commerciaux », rappelle Axel Sitruk. En plus des collectivités, la cible première de Sylaxe demeure « les PME alsaciennes de deux

à 50 salariés à qui nous fournissons trois types de services informatiques. » Tout d’abord, l’installation, le paramétrage et la maintenance de logiciels (comptabilité, gestion commerciale, paye, etc.).

Ensuite, « nous proposons un volet informatique générale qui couvre tout ce qui touche aux serveurs, à De l’installa messagerie, aux postes de lation au paramétrage travail. » Et enfin, la parjusqu’à la tie développement concerne création de l’ajout de compléments aux sites logiciels déjà installés, la création de sites internet, etc. « Depuis peu, nous nous sommes également lancés dans la téléphonie sur IP ». Pour Axel Sitruk, le plus important pour les entreprises et pour ses clients en général « est que tous les éléments se « marient » bien les uns aux autres. Nous nous efforçons d’aller dans ce sens. » En cas de questions, une hotline est ouverte de 8h30 à 18h. Depuis quelques mois, Sylaxe commercialise aussi des tableaux blancs interactifs. Ils font fureur, car « ils apportent une réelle plus-value », confirme le patron de Sylaxe.

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octobre-novembre 2011 • n° 293

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Qualification des Services Intellectuels

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trajectoires

HS France

Chauffer sans polluer

© HS FRANCE

Créée en 1971, la société HS France, implantée au Sud de Strasbourg, fabrique et commercialise des systèmes de chauffage des plus innovants.

Bischoffsheim L’histoire d’HS France n’a rien d’un long fleuve tranquille. À l’origine, l’entreprise est une filiale d’un groupe danois.

En 1993, la maison-mère et ses filiales, dont HS France, sont rachetées par la société anglaise Baxi. Coup de théâtre en 2004 : Baxi décide de se séparer de HS France. Les fils du créateur de la PME alsacienne, Christophe et Éric Trendel, et Stéphane Fixary profitent de l’opportunité pour reprendre l’entreprise. « Nous travaillons sur des niches, c’est la raison pour laquelle Baxi souhaitait vendre notre société », dit Éric Trendel. La reprise donne un coup de fouet

à HS France, puisque son chiffre d’affaires passe de 6 M€ en 2004 à 11 M€ en 2005 pour augmenter encore par la suite. Éric Trendel explique cette progression par le savoir-faire et l’innovation qui sont les piliers de HS France.

Depuis 40 ans, la PME de 27 salariés, fabrique, via des sous-traitants, et commercialise des systèmes de chauffage basés essentiellement sur des énergies renouvelables ou utilisant le bois et la biomasse. « Nous proposons aussi des chaudières traditionnelles à fuel ou à gaz. Nous avons toujours été précurseurs en matière de chauffage. » Pour renforcer la R&D et donc le

Jean-Claude Schmitt

développement, « nous avons créé un bureau d’études composé d’une dizaine d’ingénieurs. » L’augmentation du prix de l’énergie n’est pas non plus étrangère au succès d’HS France. « De plus en plus de personnes se tournent vers des modes de chauffage alternatifs, moins gourmands en énergie. Par ailleurs, le gouvernement a mis en œuvre des mesures incitatives (crédits d’impôts, etc.) qui soutiennent les ménages pour s’équiper de tels systèmes. » L’idéal serait de combiner les sources d’énergies Le prix est déterminant dans le choix d’un chauffage. Nombre de personnes ont du mal à régler leurs factures de fuel, l’un des chauffages les plus utilisés en France. Pour répondre à ce problème de « précarité énergétique », HS France a conçu une chaudière à granulés bois qui coûte à peine plus cher qu’une chaudière fuel traditionnelle. L’entreprise travaille aussi beaucoup sur la combinaison des différentes énergies pour le chauffage. « Chaque mode a ses avantages et ses inconvénients, d’où l’intérêt par exemple d’installer une chaudière granulés bois avec une pompe à chaleur ou une chaudière bois à bûches avec des panneaux solaires. Ce n’est pas forcément plus cher et cela permet de couvrir la demande globale. » La société, très présente sur le marché français, s’ouvre à l’international. « Nous avons une filiale en Suisse. Nous travaillons avec l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, l’Italie, les pays scandinaves, etc. Nous commençons à démarcher les pays d’Europe de l’Est. » HS France ne dispose pas encore d’un service dédié entièrement à l’export. Mais cela ne saurait tarder.

HS France 03 88 49 27 57 • www.hsfrance.com

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Immobilier d'entreprises

Promotion et conseil en investissement commercial Regroupées sous cette appellation, les filiales SAS Cabinet SCHMITT et SAS ESTATE assurent le montage d'opérations immobilières: Promotion commerciale Conseil en investissements Conception de « Retail Park » Aménagement de zones d'activités Réalisation de lotissements d'habitation Les compétences plurielles du Cabinet JCS, son engagement et son souci du service optimal en font un partenaire fédérateur, à la fois des Collectivités, des enseignes nationales et de nombreux investisseurs.

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231 East St.

Des Burgers minute Lancé par Cédric Moulot, un nouveau temple du burger a investi la place Saint-Etienne à Strasbourg. Un lieu décalé où les burgers déclinés façon new-yorkaise sont à savourer sur place ou à emporter.

Strasbourg 231 East St. Le nom de ce nouvel établissement qui a pris ses marques place Saint-Etienne. Un quartier étudiant parfaitement adapté au produit : le hamburger. Niveau déco, le mobilier aux couleurs acidulées, la bande-dessinée murale et les posters sont un véritable éloge au Pop-Art. L’idée de cet univers, inspiré du lieu mythique « The Factory », l’atelier d’Andy Warhol est à imputer à Cédric Moulot, restaurateur strasbourgeois – à la tête de la winstub Le Tire-Bouchon depuis 2003 et de la Brasserie de La Bourse.

© Benoît Linder

Produits frais et cuisson minute Le concept du 231 East St ? Des burgers composés de steak haché – une viande juteuse 100 % bœuf – à déguster bleu, saignant, à point ou bien cuit. À choisir en même temps que la sauce. « Chez nous tout est frais, jusqu’aux oignons rouges, tomates, salades ; nous travaillons avec les producteurs alsaciens », précise Cédric Moulot. Le pain fabriqué par une boulangerie artisanale a fait l’objet de plus de cent essais avant d’arriver au résultat escompté : moelleux, croustillant et légèrement brioché, tel qu’il se consomme à New-York. C’est là que Cédric Moulot a découvert « de petites structures proposant cette qualité de nourriture ». Il lui a fallu six mois pour peaufiner son projet, créer la charte graphique, trouver le nom et choisir la déco du 231 East St. Les gourmands se laisseront séduire par « The Greedy Pack » à 7,50 € avec

au choix pour un hamburger, un cheeseburger ou un bacon burger, une portion de frites – fraîches aussi ! – et une boisson au choix. La formule « The All Inclusive » à 9 € associe un dessert-maison au choix : brownie, cookie ou muffin. Pour les soucieux de leur ligne, la salade verte et les crudités de saison.

Cinq personnes sont employées au 231 St., dont trois à temps complet. Le restaurant est ouvert de 11h à 1h, sur 365 jours.

231 East St. 3, place Saint-Étienne, Strasbourg • 03 88 16 96 13 • www.231-east.fr

© Data Projekt

Data Projekt : cinq bougies et un nouveau site Née à Strasbourg en mai 2006, cette agence de communication vient de relooker son site. Celui-ci se veut le reflet de l’équipe : décalée et créative. Dirigée par cinq jeunes gens – Sébastien Dietrich, Jérôme Clauzade, Sylvain Advocat, Fabien Bach et Hugo Diebold – cette « team » créative a su recruter des spécialistes et consolider un réseau de partenaires pour réaliser des campagnes de communication à 360°. Data Projekt s’organise autour de trois pôles de compétences : l’expertise, le conseil, l’image, la création et les nouvelles technologies du web. Sa force : être à l’affût des dernières tendances graphiques et technologiques. Depuis sa création, plus de 250 entreprises ont noué des relations de confiance avec Data Projekt, issues de la grande distribution, de l’industrie, de la franchise, du luxe, du cinéma… et de l’institutionnel. Parmi elles Osram, Bon’heur de Pains, Timken, le cercle international de la joaillerie, Conseil de l’Europe, CCI, etc. www.data-projekt.fr

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trajectoires

ActivBag

le sac à pain qui en dit long

39 ans, diplômé de l’Insa Strasbourg, Philippe Pereira a participé à la refonte et à la restructuration d’une part importante du réseau de concessionnaires Steelcase. Plus récemment, en complément de son rôle de directeur de la distribution et du développement, il occupait le poste de directeur des ventes pour la région Nord-Est. Nommé directeur général pour la région Europe Centrale, Philippe Pereira remplace Stéphane Lafarge, devenu directeur général France.

Olvier Klotz, MEDEF Alsace

© Henri Parent

Succédant à J e a n - Fr a n ç o i s Acker, Olivier Klotz, membre titulaire de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, président du MEDEF Bas-Rhin a été élu à la présidence Alsace. Son but : poursuivre le travail de rapprochement et de collaboration entre Bas-Rhin et Haut-Rhin et bâtir, avec les branches professionnelles adhérentes, une structure régionale forte.

Strasbourg La baguette est le pain le plus consommé par les Français, et ceci depuis des décennies. Partant de ce constat, Patrick Renaud et ses deux associés ont eu l’idée d’utiliser des sachets dans lesquels sont glissées les baguettes en tant qu’outils de communication. Ainsi est né le concept d’ActivBag. « Les sachets sont un excellent moyen pour les entreprises pour communiquer sur les marques, sur leurs événements, leurs nouveaux produits, pour renforcer leur notoriété et par là même leur chiffre d’affaires…

Je rappelle que les boulangeries restent les commerces de proximité les plus fréquentés en France », explique Patrick Renaud. Pour ses clients, l’équipe se charge de tout : définition de la zone à couvrir, impression des sachets, sélection des boulangers qui les distribueront. « Nous faisons du « géomarketing » et réalisons des prestations sur-mesure et des campagnes de communication originales. Nous sommes là pour optimiser le plan média des entreprises », précise-t-il. ActivBag offre aussi l’opportunité de s’adosser à un événement sportif ou culturel régional : Foire européenne de Strasbourg, salons, concerts du Zénith, Internationaux de tennis de Strasbourg, etc. « Nous réalisons de plus en plus de campagnes en réponse aux attentes du marché. Ce qui était à l’origine une histoire de copains est en train de prendre forme. Nous avons de beaux projets régionaux en perspective. » ActivBag • 06 62 99 52 04 • contact@activbag.com • www.activbag.com

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Bruno VincentGenod, Coop Alsace Nommé à l’unanimité au poste de président directeur général, il succ è d e à Yv e s Zehr qui reste administrateur de Coop Alsace et Président de la société holding. Bruno VincentGenod, 54 ans, occupait au préalable la fonction de directeur général de Coop Alsace. Son ambition : remettre le groupe Coop Alsace sur la voie de la rentabilité.

© Henri Parent

Philippe Pereira, Steelcase

Dirigeants

Roger Sengel, Groupement des Hôteliers C’est un second mandat de trois ans qui a été confié par le conseil d’administration du groupement des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons à Roger Sengel, par ailleurs membre titulaire de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Parmi ses objectifs : poursuivre son engagement en faveur du titre de maître-restaurateur, en communiquant ses valeurs auprès du grand public et en participant au développement des entreprises labellisées.

© Henri Parent

Dirigeants

cci en actions

Assemblée plénière

Une CCI forte dans la proximité Être au contact quotidien avec les entreprises, les mobiliser autour d’actions cohérentes, quelques-unes des priorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Le président de la CCI de Strasbourg et du BasRhin, Jean-Luc Heimburger, l’a dit et redit lors de l’assemblée plénière de septembre. Pas question pour lui et ses équipes de s’enfermer dans une tour d’ivoire. « Nous devons être au contact de nos entreprises, donc être sur le terrain. » Pour cela, un mot d’ordre : la proximité. Une étude menée par le cabinet ED Institut fait en effet apparaître que 40 % des ressortissants de la CCI n’ont pas de contact avec elle. Pour pallier ce fossé, « nous sommes en train de renforcer nos équipes d’élus dans les territoires. » En particulier dans les arrondissements de Saverne, Molsheim, Sélestat, Haguenau et Wissembourg, celui de Strasbourg étant bien pourvu. « L’objectif est d’atteindre 15 élus par territoire, de préférence en activité et prêts

à s’impliquer. » Pour renforcer les liens entre la CCI et les territoires, les élus iront à la rencontre des PME du département : une visite sera organisée chaque trimestre. Au programme également : des échanges réguliers avec les politiques (maires, députés…) et les associations. Qui plus est, les élus auront la possibilité de s’exprimer sur des sujets d’actualité via l’intranet accessible depuis le site de la CCI. Leurs opinions doivent peser dans le débat public. Car Jean-Luc Heimburger ne cache pas sa volonté « de faire du lobbying pour faire entendre la voix du monde économique. Plutôt que subir, nous allons anticiper et avoir des idées concrètes. » En lien naturellement avec la CCI de Région Alsace. « Il n’y a pas de concurrence entre les CCI. » Son souci de l’efficacité et de

la proximité se retrouve au niveau des actions dévolues à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, à savoir l’aménagement du territoire, le commerce, les formalités administratives, l’apprentissage, le tourisme, la création-transmission d’entreprises.

Autant de domaines où Jean-Luc Heimburger compte faire bouger les choses. Parmi ses chevaux de bataille : la promotion du bilinguisme dans l’enseignement technique, la construction d’une stratégie régionale du tourisme ou encore la transmission intrafamiliale des PME, comme c’est le cas de l’autre côté du Rhin.

À Savoir D’après l’enquête réalisée auprès d’un panel de 500 chefs d’entreprise du Bas-Rhin, 80 % des personnes interrogées ont une image positive de la CCI, 70 % la trouvent dynamique et 47 % influente sur l’économie.

Net-entreprises

pour des échanges facilités avec l’Assurance Maladie Le site www.net-entreprises.fr est un point d’accès unique qui permet d’effectuer en ligne de nombreuses déclarations sociales.

Focus sur deux démarches proposées par l’Assurance Maladie et permettant un traitement accéléré des dossiers.

La Déclaration de salaires d’indemnités journalières (DSIJ) L’attestation de salaire en ligne est proposée à tous les employeurs dont les salariés dépendent du régime général de l’Assurance Maladie.

L’employeur transmet à la CPAM l’attestation de salaire pour le versement des indemnités journalières au salarié ou à l’employeur en cas de subrogation, quel que soit le type d’arrêt de travail.

La Déclaration d’accident du travail (DAT) Elle concerne tous les employeurs (à l’exception des particuliers et des exploitants agricoles qui disposent d’un service dédié) et doit être adressée dès connaissance de l’accident sous 48 heures.

L’employeur peut, une fois la DAT effectuée,

générer la feuille d’accident du travail qui permet au salarié de bénéficier de la gratuité des soins.

Des avantages multiples : Net-entreprises est gratuit, sécurisé et disponible à tout moment. Il propose une aide en ligne et un contrôle de cohérence des champs, pour minimiser les risques d’erreur. Il permet d’économiser du temps, du papier et les coûts d’affranchissement. Le portail garantit la traçabilité de vos déclarations avec l’envoi d’accusés de réception et de comptes rendus.

L’inscription se fait directement sur le site, qui offre des démonstrations animées pour vous guider pas à pas dans l’inscription et l’utilisation des téléservices.

Pour toute question, la CPAM du Bas-Rhin est à votre disposition.

Téléprocédures : réunion d’info le 30 novembre à la CCI

Une présentation concrète des téléservices déjà mis en place et de leurs avantages dans la vie quotidienne d’une entreprise vous est proposée par le service Juridique de la CCI, en collaboration avec la CPAM Strasbourg, l’URSSAF et la Direction Régionale des Finances Publiques. contact CCI

3 88 75 25 23 0 juridique@strasbourg.cci.fr

CPAM du Bas-Rhin employeurs@cpam-basrhin.cnamts.fr

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Enalsace

© CMA

cc i de ré g ion al sac e

Journée interconsulaire de la rentrée économique

L’année de la convergence Le 7 septembre dernier, les chambres de métiers, de l’agriculture, du commerce et de l’industrie ont fait table commune pour réfléchir sur l’avenir économique de la région. Le point sur une matinée de travail fédératrice. « Entreprendre en Alsace : une ardente obligation de compétitivité » : le thème proposé pour cette rentrée économique a rassemblé autour d’une même table les présidents régionaux des établissements consulaires*.

Objectif commun : maintenir le dynamisme et l’attractivité de la région. Un enjeu de taille autour duquel une opinion unanime s’est rapidement dessinée : mutualiser les outils et compétences de chacun pour en aiguiser l’efficacité.

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Valoriser le potentiel local « L’Alsace est une terre d’innovation et dispose d’outils de formation efficaces, a insisté Jean-Louis Hoerlé. Ces excellences doivent nous permettre de développer notre compétitivité. » Les acteurs interconsulaires de cette table ronde ont mis l’accent sur l’orientation et la formation des jeunes afin de faciliter l’accès à l’emploi. La question du bilinguisme, en perte de vitesse dans la région, a suscité débat : « Nous sommes dans le bassin rhénan, parler l’allemand est donc une priorité,

Vers un Conseil unique d’Alsace

À l’issue de cette journée, Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Région Alsace, s’est exprimé au nom des trois chambres et a confirmé la volonté partagée en faveur d’une gouvernance unique : « Une seule collectivité permettrait d’avoir une plus grande réactivité et de supprimer les doublons dans les agences de développement économique. »

insiste Jean-Luc Heimburger. Cette proximité doit être une force et non une faiblesse. » Le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a interpellé le rectorat quant à la création d’un Grenelle du bilinguisme en Alsace. Sensibles à améliorer le niveau de qualification de son potentiel actif, les trois chambres, conscientes de l’attractivité des pays frontaliers, sont prêtes à redoubler d’efforts pour pallier une éventuelle fuite des compétences. * De gauche à droite : Jean-Luc Heimburger, Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, Jean-Louis Hoerlé, Président de la CCI de Région Alsace, Bernard Stalter, Président de la Chambre de Métiers d’Alsace, Jean-Louis Freyd, Président de la section du Bas-Rhin de la Chambre de Métiers d’Alsace, Jean-Paul Bastian , Président de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin, Denis Ramspacher, vice-président de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin.

Des intérêts communs À l’attention des institutions bancaires, Bernard Stalter a réaffirmé le rôle essentiel qu’elles ont à jouer dans la relance et le maintien de l’économie régionale et nationale. Au menu de cette journée de travail, les besoins fonciers ont également soulevé la volonté d’unir les actions des

CCI de Région Alsace

Neuf directeurs régionaux nommés

de la Chambre d’Agriculture, Jean-Paul Bastian, qui, malgré des intérêts divergents – notamment concernant le grand contournement ouest de Strasbourg – a reconnu que la priorité était au développement économique régional.

La régionalisation vient de franchir une nouvelle étape avec la nomination de neuf directeurs régionaux, nommés à la suite d’un appel à candidatures internes. Chargés d’installer les commissions thématiques régionales retenues comme étant porteuses d’avenir, ils constitueront leurs équipes dans les semaines à venir, avec les salariés issus des sites de Colmar, Mulhouse et Strasbourg.

Le recrutement du directeur régional de la communication sera effectif d’ici quelques mois.

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© Henri Parent

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trois chambres. Jean-Louis Freyd, élu et chef d’entreprise, a ainsi souligné la nécessité de ne pas « laisser le contrôle aux seuls élus, surtout dans une des régions les plus denses de France et à une époque où un nouvel urbanisme se dessine ». Idem pour les décisions concernant les infrastructures. Un avis partagé par le président

Jean-Louis Hoerlé Président 2 Philippe Colson Directeur Général 3 Jean-Marc Kolb Directeur Économie Numérique 4 Gérard Lebas Directeur Environnement Développement Durable et Relations clients Didier Hoffmann Directeur Export 6 Jean-Claude Haller Directeur Formation 7 Jean-Marie Michel Directeur Services supports 8 Eric Bonnin Directeur appui à l’industrie 9 Aziz Derbal Directeur Innovation 10 Patrick Schalck Directeur Coopération transfrontalière 11 Philippe Edel Directeur Information Économique 12 Maryse Demissy Directeur Intelligence Économique 13 Daniel Meyer Directeur Juridique et Achats 14 Joël Heymann Directeur des Finances 15 Stéphane Vandroux Directeur des Systèmes d’Information 16 John Lambotte Directeur des Ressources Humaines 1

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dossier

Urbanisme commercial : non à l’anarchie !

La réforme annoncée de l’urbanisme commercial est en stand-by.

Preuve que le sujet est sensible. Depuis trente ans, de nombreuses lois ont vu le jour sans imposer un développement harmonieux du commerce.

L

a réforme de l’urbanisme commercial, dite projet de loi Ollier, finaliserait l’intégration du secteur du commerce au code de l’urbanisme. Au même titre que les transports ou le logement, le commerce constituerait une composante des politiques d’aménagement du territoire. Avec cette réforme, les pouvoirs publics veulent réglementer les implantations commerciales en prenant en compte les besoins des consommateurs et le paysage urbain, mais aussi éviter la surproduction anarchique de mètres carrés.

Entre 3 et 4 millions de m² autorisés chaque année

La France, championne d’Europe de l’immobilier commercial Quatre millions de mètres carrés de surfaces commerciales ont été autorisés en France en 2010, après aval des commissions d’aménagement commercial (CDAC) où se côtoient élus territoriaux et personnalités qualifiées en matière de consommation, de développement durable et d’aménagement du territoire. « C’est trop, d’autant que cette évolution ne suit pas la consommation des ménages », affirment dans un communiqué l’AdCF (fédération nationale

Lexique SCOT

Créé par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en 2000, le schéma de cohérence territoriale (SCOT) est l’outil de conception, de mise en œuvre et de suivi d’une planification intercommunale dans une perspective de développement durable.

DAC

Le document d’aménagement commercial (DAC) est un document d’urbanisme inclus dans le SCOT. Il précise les orientations relatives à l’équipement commercial et aux locali-

sations préférentielles des commerces afin de répondre aux exigences d’aménagement du territoire.

mission régionale d’aménagement commercial). Ce dispositif sera transitoire jusqu’à l’approbation des DAC.

CDAC

PLU

La commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) statue sur toutes les demandes d’autorisation d’exploitation commerciale relatives à des projets de création, d’extension et de transfert de commerce de détail dont la surface de vente est supérieure à 1 000 m². La proposition de loi envisage sa suppression au profit d’une commission régionale, la CRAC (com-

Le plan local d’urbanisme (PLU) est le principal document d’urbanisme de planification de l’urbanisme au niveau communal ou éventuellement intercommunal. Il définit les règles d’usage des sols sur l’ensemble d’un territoire donné et détermine notamment les droits à construire et les conditions d’évolution attachés à chaque parcelle d’une commune.

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dossier des élus de l’intercommunalité) et Procos (fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé). Selon Procos, 593 projets sont prévus dans les prochaines années, dont 80 % en périphérie des villes. En trois L’extension décennies, les zones com- anarchique merciales où se succèdent des zones panneaux publicitaires, commerciales « magasins-hangars » et n’est plus parkings ont fleuri aux tenable entrées des villes. Dans « La ville franchisée », l’architecte David Mangin les qualifie de « métastases périurbaines ». La plupart d’entre elles sont très rentables et leur prolifération n’a pas été stoppée par le législateur. Malgré les lois Royer (1973) et Raffarin (1996) qui visaient à protéger le petit commerce contre l’explosion des grandes surfaces en périphérie, le nombre de m² autorisés est resté constant, de l’ordre de trois à quatre millions par an. La loi de modernisation de l’économie (LME) en vigueur depuis 2008 n’y a rien changé. Elle impose certes que les projets ne soient examinés qu’au regard de critères d’aménagement du territoire et de développement durable. Mais d’un autre côté, elle relève le seuil soumis à autorisation de 300 à 1 000 m², avec pour conséquence l’accélération des ouvertures et extensions.

contacts CCI

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Direction Commerce 03 88 75 24 76 commerce@strasbourg.cci.fr Direction Aménagement du Territoire 03 88 75 24 29 dat@strasbourg.cci.fr

octobre-novembre 2011 • n° 293

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Le commerce inscrit dans un projet territorial Mais avec la crise, le souci de consommer autrement, la prise de conscience environnementale et l’augmentation du prix de l’essence, l’étalement commercial connaît peut-être ses limites. En tout état de cause, le rapprochement entre commerce et aménagement du territoire est inéluctable. Depuis la loi SRU en 2000, le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) décline aussi la politique d’aménagement commercial. « L’évolution des textes nous amène à revoir nos pratiques », affirme Tania Desfossez, directrice du service aménagement du territoire à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. « Tout projet commercial devra désormais répondre aux objectifs de développement durable des territoires. » Comme par exemple l’impact sur le centre-ville, la préservation des commerces de détail ou encore la limitation des déplacements. Plein de bonnes idées. Verront-elles le jour sous forme d’une loi dans la perspective de l’élection présidentielle ?

Rien n’est moins sûr.

Le point de vue de la CCI Marc WeilL vice-président commerce de la cci de strasbourg et du bas-rhin

Une offre commerciale raisonnable Quel rôle jouent les CCI en matière surfaces spécialisées non alimentaires d’urbanisme commercial ? (exception faite de l’équipement de la Marc Weill : Le réseau des CCI tramaison : -3 %). vaille depuis longtemps sur ce sujet.

Aujourd’hui dans la rédaction des PLU, Une réforme de l’urbanisme comdes SCOT, des DAC, la CCI intervient en mercial est en cours de discussion. tant que personne publique associée. En Qu’en attendez-vous ? général, un membre de la direction comM.W. : Si la loi Ollier voit le jour, elle merce et un membre de la direction de conduira tous les acteurs à raisonner de l’aménagement du territoire participent façon plus globale à l’échelle du déparà ces échanges. On ne peut plus appré- Pour une tement, voire de la région en favorisant hender le commerce en tant qu’entité adéquation les implantations pertinentes. Mais à part. Tout projet commercial a des entre offre aujourd’hui déjà, avec la loi Grenelle 2 et demande incidences sur les transports, sur l’enviqui repose sur une économie du foncier, ronnement… Notre complémentarité nous sommes amenés à avoir de nouest donc utile. Je tiens par ailleurs à rappeler que velles approches de planification urbaine pour la CCI dispose de connaissances très précises de favoriser le développement du commerce. La prise l’offre commerciale et des comportements d’achat en compte d’éléments tels que l’accès automobile, grâce à des études que nous menons. Nous sommes l’offre de transports en commun, l’impact sur donc en mesure d’évaluer la pertinence d’une l’environnement, la qualité architecturale devrait implantation en fonction du besoin des ménages, permettre des implantations commerciales plus de l’équilibre entre le centre-ville et la périphérie. qualitatives et plus pertinentes. Tout l’enjeu est de trouver un équilibre entre les orientations Le Bas-Rhin a-t-il connu une inflation du des documents d’urbanisme et la nécessité pour nombre de création de surfaces commerciales ? les commerçants de pouvoir faire évoluer leur M.W. : La réponse est oui. Entre 2008 et 2011, structure. Par ailleurs, nous sommes très attentifs l’augmentation globale de m2 en grandes surau dossier relatif à la restructuration des zones commerciales existantes. faces est de 8 %. Nous constatons une hausse du nombre d’hypermarchés d’une superficie de Direction Commerce 2 500 à 5 000 m² (+ 27 %), de hard-discounters contact CCI 03 88 75 24 76 • commerce@strasbourg.cci.fr (+ 18 %) ainsi que celle du nombre des grandes

Avis d’expert

Sofy Mulle

déléguée générale du Conseil du commerce de France

Agissons intelligemment !

« Nous ne voyons aucun inconvénient à intégrer l’urbanisme commercial dans le code de l’urbanisme. », dit Sofy Mulle, déléguée générale du Conseil du commerce de France. « En revanche, nous sommes gênés par la suppression des CDAC au profit d’une instance transitoire, la CRAC. Je crains que les dossiers ne soient bloqués du fait de l’inexpérience de cette instance. La mise en place d’une typologie de commerces, telle que la prévoit la réforme de l’urbanisme commercial, me semble également inopportune. Le risque est que, par exemple, si l’on empêche un commerce tel que la FNAC de s’implanter en périphérie d’une ville donnée, il aille s’installer ailleurs. Il faut mieux agir sur les raisons qui empêchent l’installation au centre-ville : accessibilité, prix des loyers… Nous prônons un assouplissement des conditions d’ouverture des commerces. Arrêtons d’opposer centre-ville et périphérie. Les commerçants sont tout à fait prêts à réfléchir avec les élus locaux pour trouver des solutions économiques intelligentes. »

+ 26 182 m² dans l’alimentaire entre 2008 et 2011

+ 109 650 m² (tous secteurs confondus) entre 2008 et 2011

(Source : CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin)

Évolution de l’offre commerciale dans le Bas-Rhin

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dossier

Réforme de l’urbanisme commercial

un compromis difficile à trouver interview Dominique Moreno

Pourquoi est-il si difficile de réformer l’urbanisme commercial ?

Dominique Moreno : L’exercice législatif paraît délicat, car il n’est pas aisé de trouver un compromis. La réforme nécessite une subtile conciliation de plusieurs libertés publiques : droit de propriété, libre administration des collectivités locales, libertés d’établissement et d’entreprendre.

Les textes antérieurs ont-ils montré leurs limites ?

D.M. : Les lois Royer en 1973 puis Raffarin en 1996 visaient à défendre le petit commerce face à l’accroissement des grandes surfaces en fixant une autorisation préalable au permis de construire pour les surfaces de vente supérieures à 300 m².

Le « filtre » de l’autorisation n’a pas joué son rôle puisque le taux d’acceptation est supérieur à 80 % pour trois à quatre millions de m² par an. Une procédure d’infraction engagée contre la France par la Commission européenne et la directive Services condamnait le recours à des critères économiques et concurrentiels eu égard à la liberté d’établissement du Traité de Rome. Pour répondre à ces exigences, la loi de modernisation de l’économie a été adoptée en 2008. Elle relevait le seuil d’autorisation de 300 à 1 000 m², avec une autorisation fondée désormais sur des critères d’aménagement du territoire. Le rapprochement entre commerce et urbanisme s’accélère avec la loi Grenelle 2. La proposition de loi en cours de débat conforte le principe d’une régulation de l’implantation commerciale par le droit de l’urbanisme. Il n’y aura qu’un seul texte et qu’une seule autorisation : le permis de construire.

Quelle est la position de la CCI de Paris vis-à-vis de cette évolution ?

D.M. : La CCI approuve l’idée d’intégrer le secteur du commerce à l’urbanisme. Nous soutenons cette réforme sur laquelle nous avons beaucoup travaillé et qui fera peut-être basculer l’aménagement commercial dans un autre modèle.

Pour autant, nous ne sommes pas favorables à la typologie des commerces et au plafond global de SHON (surface hors œuvre nette) pour chaque typologie. Quant aux commerçants, je les invite à s’adresser à la CCI, car la réglementation est très complexe.

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1973 Loi Royer Pour les demandes supérieures à 1 000 m² de SHON dans les communes de moins de 40 000 habitants : une autorisation d’exploitation commerciale est nécessaire préalablement à la délivrance du permis de construire.

1996 Loi Raffarin Pour les demandes supérieures à 300 m² de SHON dans les communes de moins de 40 000 habitants : une autorisation d’exploitation commerciale est nécessaire préalablement à la délivrance du permis de construire.

2000 Loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) Les autorisations d’exploitation commerciale doivent être compatibles avec les Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU).

2008 Loi de Modernisation de l’Économie (LME) Les projets d’implantation commerciale sont examinés par la Commission Départementale d’Aménagement Commerciale (CDAC) / CNAC au regard de critères d’aménagement du territoire et de développement durable.

Les critères économiques ne fondent plus les décisions. Les SCOT ont la possibilité d’élaborer des Documents d’Aménagement Commercial (DAC).

2010 Loi Grenelle 2 Le SCOT contient un DAC qui délimite des zones d’aménagement commercial en prenant en compte les exigences d’aménagement du territoire.

Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) doivent être compatibles avec les dispositions énoncées dans le DAC.

Loi Ollier Le SCOT devient l’outil de référence pour la régulation des implantations commerciales. Le DAC détermine les centralités urbaines, centres-villes et centres de quartier dans lesquels les implantations sont régies par les PLU ainsi que les zones où les commerces de plus de 1 000 m² pourront s’implanter.

Champ du commerce et la concurrence

Champ de l’urbanisme

Source : Dat CCI Strasbourg et du Bas-Rhin

département de droit public et économique à la direction générale adjointe chargée des études, de la prospective et de l’innovation (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris)

© Epase

Le commerce stéphanois a engagé sa mue Le projet du Pont de l’Âne Monthieu à Saint-Étienne s’inscrit dans un chantier plus vaste de renforcement de l’attractivité de la ville.

Saint-Étienne Principale entrée de merciales devrait passer de 60 000 m² Saint-Étienne depuis Lyon, le site de Des mutaà 90 000. Le groupe Casino, premier Pont de l’Âne Monthieu devrait être tions fonemployeur privé de Saint-Étienne où totalement repensé et réaménagé pour cières pour il a aussi son siège, est le principal accueillir un pôle commercial « digne une requapartenaire de l’opération. À côté du du XXIe siècle », affirme Éric Bazard, lification magasin Ikéa existant, il envisage de rationnelle construire un nouvel hypermarché et directeur adjoint de l’Établissement du site une galerie dotée de boutiques. « Dans public d’aménagement de Saint-Étienne (Epase), qui pilote le projet. « Le but est le même temps, le groupe Casino préde faire de ce site le principal pôle commercial voit de requalifier son ancien magasin situé à l’autre extrémité du site. Il pourra accueillir une de l’agglomération après celui que constituera le ou plusieurs autres enseignes », précise Éric cœur de la ville. Il bénéficie d’un emplacement Bazard. Entre Géant Casino et Ikéa se trouvent idéal, à deux kilomètres du centre-ville et sur la ligne Saint-Étienne – Lyon sur laquelle est prévu une fabrique de chocolats, des hangars, 400 proun tram-train. » Aujourd’hui, le territoire du priétés, des petites maisons… « Nous négocions pour acquérir les terrains. » Pont de l’Âne Monthieu est « fragmenté par les infrastructures, saturé de panneaux publicitaires Le cadre doit être agréable et rythmé par une multiplicité des formes. Il est particulièrement chaotique et complexe. » L’accès L’ossature du projet se décline autour d’exià certains secteurs demeure difficile. « Il en gences fortes en termes de bâti, de qualité environnementale, de biodiversité. Aujourd’hui résulte un environnement assez peu séduisant, qui exclusivement voué à l’automobile, le secteur du nuit à l’image de la métropole », conclut l’Epase.

Pont de l’Âne Monthieu fera une place aux modes L’Epase travaille donc à transformer la zone, « doux ». Une piste cyclable et piétonne est à aujourd’hui dépassée, en un quartier plus urbain, durable et attractif. Le nombre de surfaces coml’étude, tout comme l’amélioration de la desserte

en transport en commun. « Les places de parking prévues sont moitié moindre que dans une zone commerciale classique de cette envergure », relève Éric Bazard. Autre priorité : ne pas concurrencer le centre-ville, dont l’offre s’oriente vers l’équipement de la personne, la culture et les loisirs. « Nous comptons être complémentaires avec une offre majoritairement dédiée à l’équipement de la maison et à l’alimentaire ». Sur le papier, l’initiative a de quoi séduire. Reste le bon compromis à trouver. « Nous sommes dans un schéma partenarial où il y a des exigences fortes de part et d’autre. Comme on va détruire de la valeur, il faudra en créer plus », estime Éric Bazard. Il conclut sur les atouts du projet. « Il palliera la sous-offre commerciale de l’agglomération stéphanoise. Deuxièmement, l’opérateur commercial, le groupe Casino, a un lien avec cette ville. » Et enfin, la force de l’Epase. L’établissement public dispose d’un savoir-faire reconnu sur la place et d’une capacité d’action légitimée par l’engagement conjoint de l’État et des quatre collectivités territoriales concernées. www.epase.fr

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dossier

© Julien Gérard

Pour combler le retard pris dans la modernisation de ses zones commerciales, la Communauté urbaine de Strasbourg a engagé une réflexion autour de la restructuration de la zone commerciale Nord.

Vendenheim. La Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) veut voir loin et renforcer l’attractivité du territoire. Parmi ses projets pour y parvenir : la restructuration de la zone commerciale Nord. Soit 150 hectares répartis sur quatre communes (Vendenheim, Lampertheim, Mundolsheim et Reichstett). « C’est l’une des plus grandes zones commerciales de France après la région parisienne », note Thierry Schultz, chef du service développement de l’industrie, du commerce, de l’artisanat et des zones d’activités à la CUS. Aujourd’hui, elle connaît une perte de vitesse à cause de différents facteurs : vieillissement des équipements commerciaux, tendance à l’éparpillement,

Les principaux objectifs de la restructuration • Fluidifier le trafic automobile et intégrer l’arrivée des transports en commun tels que le bus à haut niveau de services • Améliorer le cheminement pour les piétons et les cyclistes • Développer une stratégie commerciale • Créer un espace pour l’artisanat • Améliorer l’insertion de cette urbanisation dans l’environnement • Travailler sur la signalétique

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difficultés de circulation… « A cela, s’ajoute une répartition de surfaces commerciales qui se sont implantées sans cohérence », ajoute Thierry Schultz. L’idée défendue par la CUS, est de créer « à moyen terme un « retail park » moderne et de rendre cette zone plus agréable.

Qu’elle devienne un lieu de vie et pas seulement un lieu d’achat. » Insérer le projet dans l’environnement D’autant que l’endroit possède des qualités certaines. Il dispose de réserves foncières, d’un accès routier et autoroutier, d’atouts paysagers sous-exploités. Et en plus, « l’ensemble des activités et des commerces réalisent un chiffre d’affaires supérieur aux autres zones commerciales présentes dans l’agglomération. » Tout pour allécher les investisseurs. La CCI fait partie des partenaires associés au projet. Le premier coup de pelle pourrait intervenir dès 2013. En attendant, l’étude pré-opérationnelle en vue de la création d’une ZAC a été lancée. Comme c’est souvent le cas dans ce type d’opération, la CUS confiera par concession à un aménageur-promoteur la réalisation et le financement des travaux.

Ils nécessiteront un remembrement et quelques expropriations pour permettre un regroupement raisonné sur cette zone. « Tout le monde y trouvera son compte », assure Thierry Schultz.

Zoom Allemagne Défendre à tout prix les cœurs des villes Depuis une décennie, les pouvoirs publics allemands défendent un principe : maintenir et développer les commerces au cœur des villes. Ce maintien permet de freiner l’étalement urbain, de limiter les flux de circulation, de préserver la vitalité des villes « et d’adapter l’offre à une population vieillissante, donc plus dépendante des sources d’approvisionnement de proximité », note dans son rapport à l’Assemblée nationale en 2010 le député Michel Piron. Ainsi, à Hambourg par exemple, « Ikea va ouvrir une grande surface en centre-ville. À Berlin, un centre commercial de 56 000 m² vient d’être construit sur l’embléma- Le secteur du tique Alexanderplatz », commerce est explique ce même rapport. intégré dans Plus près de chez nous, à l’urbanisme Kehl, pour protéger le petit général commerce, la municipalité n’a pas hésité à modifier son règlement d’urbanisme pour la zone d’activités de Sundheim afin d’éviter la prolifération des grandes surfaces. L’arsenal législatif limite fortement les constructions de zones commerciales dans des endroits isolés ou au bord des bretelles d’autoroutes, afin qu’elles ne concurrencent pas les magasins de proximité. Toute création, extension ou changement d’activités d’une surface de vente de 700 m² ou plus nécessite une autorisation. Une exception : « les centres commerciaux sont soumis à autorisation dès le premier mètre carré », rappelle le rapport Piron. Les communes s’octroient le droit de contrôler quels produits sont vendus à quel endroit. Et pas question pour les plus petites d’entre elles d’accueillir des projets pharaoniques. La règle veut que les petites implantations soient réservées aux petites villes, les grandes aux métropoles. Un cadre restrictif aux yeux des Français, mais pour le député Michel Piron, le choix de l’Allemagne est « en réalité celui de la liberté, celle du commerce de proximité de ne pas être écrasé par la grande distribution. C’est également le choix d’une ville durable, faite pour l’homme et non pas pour la voiture. »

© Arnaud Guerber

Une seconde vie pour la zone commerciale Nord

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formation

Prix Bartholdi

Les voyages forment la jeunesse Le prix Bartholdi récompense chaque année de jeunes diplômés issus de formations commerciales pour leur rapport de stage à l’étranger.

Strasbourg Un brin émue, Christel Ladwein annonce que cette édition du prix Bartholdi sera la dernière pour elle. « Après onze années de bénévolat à la tête de l’association Prix Bartholdi, je souhaite aujourd’hui me consacrer à autre chose. C’est donc Anaïs Wrobel qui normalement me succédera en janvier 2012. » Même si elle quitte bientôt le navire, l’universitaire n’hésite pas à lancer un appel à de généreux donateurs. « Pour financer le poste d’Anaïs et étendre le concours aux filières d’ingénieurs, il nous faudrait 40 000 €. » Le prix Bartholdi récompense les meilleurs mémoires de stage à l’étranger d’étudiants français, allemands et suisses inscrits dans une formation commerciale sur le

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territoire du Rhin Supérieur. Le président du jury français, François Frieh, relève « qu’il est toujours intéressant de découvrir des personnalités et des parcours différents. » Adrian Eppel, diplômé du Frankreich-Zentrum de l’université de Fribourg, a reçu le prix d’encouragement doté de 1 000 €.

Passionné par la coopération européenne, il a effectué son stage au sein de l’Assemblée des régions Les étudiants d’Europe à Strasbourg. du centre MIM « J’ai acquis de réelles régulièrement compétences intercul- honorés turelles », dit-il. Les autres lauréats (sept au total) de cette année sont absents, la plupart retenus à l’étranger. À l’image de Christelle Petrucci, diplômée du centre MIM (Management International & Marketing) au Pôle formation CCI. La jeune femme, qui a reçu également le prix d’encouragement, travaille aujourd’hui en tant que chef de produit dans une société française implantée aux Philippines et dans laquelle elle a effectué son stage. « Grâce à la formation MIM et à cette immersion, j’ai eu la chance d’accéder à un poste qui correspond à mes ambitions de carrière, dans une entreprise qui partage mes valeurs et le tout dans un pays ensoleillé et chaleureux », écrit-elle. Le centre MIM voit chaque année certains de ses étudiants honorés par le prix Bartholdi. Pour

Centre MIM – Pôle formation CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin Créé en 1986 Formation en deux ans : spécialité commerce et management international - marketing - communication - gestion Recrutement au niveau bac+ 2 ou sur expérience professionnelle 60 étudiants par promotion.

Stéphanie Ferrari, chargée des relations entreprises au MIM, ce n’est pas une réelle surprise, « puisque nous nous efforçons de proposer des formations commerciales et en marketing conformes aux besoins des entreprises exportatrices. » Pendant leur cursus, les élèves alternent cours et deux stages de six mois chacun. A leur sortie, tous ou presque trouvent un emploi dans les trois mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.

Les autres lauréats 2011 : le premier prix va à Fabian Zegowitz (Frankreich-Zentrum, université de Fribourg), le second revient à Guillaume Fritz (Ecole de Management Strasbourg), le troisième à Michel Eggli (Hochschule für Wirtschaft, Bâle). Le prix PME a été attribué à Carola Merl (Hochschule Karlsruhe). Le prix d’encouragement a été décerné à Anne-Katrine Pauwels (IUT Robert Schuman, Strasbourg).

03 89 71 13 46 • info@prixbartholdi.com www.prixbartholdhi.com

contact CCI

3 88 43 08 18 0 v.boutsavath@strasbourg.cci.fr

Agenda Métiers du port et croissance verte pour les prochains afterworks Initiés à la suite d’une enquête de la CUS et des regards croisés de l’ADEUS et de l’Observatoire des métiers de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, les afterworks, rendez-vous transfrontaliers de l’emploi permettent d’anticiper les besoins d’emploi et de compétences à l’échelle Strasbourg-Ortenau.

Ils sont organisés par la Maison de l’Emploi et de la Formation du bassin de Strasbourg et la Bundes Agentur für Arbeit d’Offenbourg, Prochaines rencontres : • Le 29 novembre : métiers du port • Le 20 décembre : croissance verte www.maisonemploi-strasbourg.org

Christelle Petrucci, diplômée MIM, avec le nutritionniste Jean-Michel Cohen, son coach

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formation

Les ateliers d’Alice Délice

Cuisiner dans toutes les langues Jérôme Dillinger, cuisinier et pâtissier, propose des cours de cuisine qui font voyager tous ceux qui s’y inscrivent.

Formation continue : demandez le programme

Au menu de ce catalogue 2012 : • 183 formations dans 20 thématiques différentes, des formations tertiaires aux langues étrangères Pôle formation en passant par les bilans de compétences, une offre de formation continue commune aux trois CCI Formation continue pour répondre à tous les enjeux de l’entreprise avec un seul et même partenaire.

• Une nouvelle offre de formations courtes spécifiquement dédiées aux cadres dirigeants et aux chefs d’entreprises en partenariat avec l’École de Management Strasbourg.

© Benoît Linder

ture culinaire ». En général, les cours accueillent des groupes de six à douze personnes, en fin de journée en semaine, et le samedi après-midi. Le mercredi est réservé aux cordons bleus en culotte courte. « De 16h à 17h, j’initie les enfants aux plaisirs de la cuisine, avec à chaque fois un nouveau thème. » En novembre, ils confectionneront par exemple des soupes, des desserts d’automne, des « whoopies » ou encore des pains d’épices.

Strasbourg Le premier étage de la boutique Alice Délice, au cœur de l’Aubette à Strasbourg, a une vue imprenable sur la place Kléber. Mais ceux qui s’y rendent ne viennent pas pour admirer l’architecture. Car l’endroit abrite une école de cuisine animée par Jérôme Dillinger. Avec ses élèves, il partage sa passion et son savoir-faire. « Mon but est que les gens passent un agréable moment et qu’ils puissent refaire les plats chez eux. J’essaye de leur apprendre le maximum de choses, sans pour autant sombrer dans des manipulations trop compliquées. » Les ateliers proposés par Jérôme Dillinger concernent avant tout la pâtisserie (ainsi que les décorations de gâteaux) et la cuisine étrangère, « riche en aven-

Des cours aussi pour les touristes Mais le talent de Jérôme Dillinger ne s’arrête pas là. Ses expériences professionnelles passées lui ont permis d’approfondir ses connaissances en anglais, italien et allemand. Et c’est donc tout naturellement qu’il propose aujourd’hui également des cours de cuisine dans ces trois langues. Sa cible : « les touristes, les Allemands qui vivent de l’autre côté de la frontière et les nombreux fonctionnaires internationaux en poste à Strasbourg. Le but est de leur faire découvrir quelques-unes des spécialités alsaciennes : Bredele, foie gras… » Le concept séduit les gastronomes ravis à l’idée de faire bonne chère.

Catalogue 2012

Catalogue 2012 -

contact CCI

Pôle Formation CCI 03 88 43 08 08

Recrutement d’apprentis La campagne 2011 arrive à son terme

Le début d’un contrat d’apprentissage doit se situer dans une période allant de trois mois avant le début des cours au CFA jusqu’à trois mois après le début des cours. Cette date varie donc en fonction des types et niveaux de formations et des CFA. Fin novembre marque la fin de la période de signature de contrat avec un jeune voulant débuter la plupart des formations ; il devient très difficile pour lui de pouvoir espérer rattraper le retard dans les cours. De ce fait, il est impératif de prendre contact avec le CFA pour procéder à un positionnement et obtenir le feu vert avant de s’engager par la signature du contrat.

Seules les « reprises » de contrat pour la poursuite de formation d’un jeune ayant débuté dans une autre entreprise seront possibles après la période de trois mois suivant le début des cours, pour la durée totale fixée au contrat initial. Assurez-vous, dans ce cas, que le jeune est bien en droit de contracter, en exigeant qu’il produise la « constatation de rupture » visée par la CCI, où figure la date de dernier jour du contrat précédent.

Attention : pensez à dépublier les offres déjà pourvues. www.apprentissage-alsace.eu

Alice Délice atelier-aubette@alicedelice.com • 03 88 16 58 34 www.alicedelice.com

Olympiades des Métiers 2015 Votez pour la candidature alsacienne

Le Point A place Gutenberg

La Région Alsace, avec le soutien de la Ville de Strasbourg, a déposé sa candidature à l’accueil et à l’organisation de la finale nationale des 43es Olympiades des Métiers de 2015. Le projet sera présenté aux membres du conseil d’administration du Comité Français des Olympiades des Métiers à Paris en novembre prochain. L’autre région candidate est la Basse Normandie. D’ici là, vous pouvez déposer vos soutiens et témoignages sur la page Facebook créée à cet effet.

Service de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin, le Point A rejoint la place Gutenberg. Les conditions d’accueil de ce service de l’Inspection de l’Apprentissage et l’enregistrement des contrats se font dans les mêmes conditions que par le passé. L’accueil du public se tient de 8h à 17h.

Attention, nouveau numéro de téléphone

www.facebook.com/strasbourg.olympiades.2015

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3 90 20 67 68 0 pointa@strasbourg.cci.fr

commerce

Vom Fass

Goûtez, choisissez et emportez ce que vous voulez !

© Benoît Linder

La boutique « Vom Fass » propose des huiles, des vinaigres, des eaux-de-vie… de grande qualité et tirés directement des fûts.

Elle a ouvert ses portes fin 2010 dans la capitale alsacienne.

Strasbourg Pas de bouteilles ou de flacons conditionnés à l’avance. Comme son nom l’indique, la boutique « Vom Fass », rue des Tonneliers à Strasbourg, sert ses produits directement tirés des tonneaux. Les clients peuvent goûter et choisir ensuite. Pour cela, « nous vendons des flacons vides aux multiples

formes et contenances et nous les remplissons à la demande. Nos clients ont aussi la possibilité d’apporter leurs propres bouteilles et d’acheter la quantité qu’ils désirent », précisent Thierry Helburg et Josi Deiss. Séduits par le concept, les deux associés présentent volontiers les « trésors » que renferme leur boutique. Un pan de

murs est réservé aux huiles : différentes huiles d’olive extra-vierges (le must en la matière), huile de noix, d’amandes douces ou plus surprenant de pistache, de noyau d’abricot. En face, s’ouvre le royaume des vinaigres. « La plupart ont un goût exceptionnel », lance Thierry Helburg. « Nous avons une gamme de La conservavinaigres balsamiques, mais tion dans les aussi d’autres élaborés à parfûts préserve tir de fruits. » À la pomme, à l’arôme la poire, à la framboise, à la mangue ou encore au coing. « Le réseau Vom Fass fabrique ou sélectionne chez des artisans tous ses produits. Il va sans dire que nous sommes très attentifs à la qualité. D’ailleurs les clients ne s’y trompent pas et ce sont les articles les plus rares qui partent le mieux », dit Thierry Helburg.

Déclinaison de whiskies Dans la boutique strasbourgeoise « Vom Fass », un coin est réservé aux spiritueux, liqueurs et whiskies. « Là aussi, vous pouvez les goûter avant d’arrêter votre choix. » Au sous-sol, une salle de dégustation peut accueillir cinq à dix personnes. Et en terrasse les beaux jours, des petits plats sont servis : foie gras, salades assaisonnées par les huiles et vinaigres de la maison.

En plus des particuliers, Thierry Helburg et Josi Deiss comptent aujourd’hui toucher les tables renommées de la région. « Nous sommes en train de contacter les restaurateurs. » Succomberont-ils aussi ?

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commerce

Commerce Design Strasbourg 2012

Les candidatures sont ouvertes

Le concours Commerce Design Strasbourg 2012, porté par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, récompensera les commerçants, les hôteliers-restaurateurs et les artisans pour les efforts consentis pour l’aménagement intérieur et extérieur de leurs points de vente.

nous avons besoin de

30 000 Euros pour financer

8 pompes à morphine

pour les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

Pour vos dons www.pam2011.info Association Reconnue Mission d’Utilité Publique info@alsacecontrecancer.com - www.alsacecontrecancer.com

ACIW : nouvelle association à Wasselonne

Strasbourg « Les commerces participent à l’âme d’une ville, l’attractivité d’une ville dépend de la qualité de ses commerces » se plaît à répéter Marie-Josée Lacroix. En 1995, la directrice du bureau du design de Montréal lance le concours « Commerce Design » avec un double objectif : « soutenir nos designers et nos architectes en les associant à des projets de réaménagement de commerces et dynamiser par là même l’offre commerciale. » Quinze ans plus tard, l’esprit du concours n’a pas changé.

Aujourd’hui, nombre de villes ont repris l’opération : Lyon, Saint-Étienne, Bruxelles, Luxembourg… et Strasbourg depuis peu.

Le concours démarre à Strasbourg Le concours a en effet été lancé le 25 octobre par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Il s’adresse aux commerçants, hôteliers-restaurateurs, artisans et aux entreprises de services. La CCI rappelle que « pour être admissibles au concours, les projets d’aménagement doivent avoir été réalisés par des designers, des architectes ou des architectes d’intérieur. Les candidats ont jusqu’à fin février 2012 pour déposer leur candidature. » Ensuite, un jury d’experts, dont fera partie Marie-Josée Lacroix, sélectionnera 20 lauréats. « Je n’aurais jamais imaginé à sa création que 30

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notre initiative franchisse les frontières. Je suis ravie Le concours que Strasbourg participe est ouvert cette année », avoue Marie- à tous les Josée Lacroix. Elle insiste projets, sur le fait que la démarche même les plus est ouverte à tous, petits atypiques et grands commerces, au centre-ville mais aussi dans les faubourgs de Strasbourg. « Plus l’échantillonnage est riche et varié, plus il permet de servir d’exemples », précise la CCI. Avec le recul, Marie-Josée Lacroix concède que la manifestation « a permis de faire évoluer le regard sur le design qui n’a rien d’élitiste. » Mais les designers ne sont pas les seuls bénéficiaires de l’opération. « Les retombées pour les commerces participants, aussi bien en termes d’image, de rentabilité que de pérennité, sont indéniables », affirme-t-elle. À Montréal par exemple, les lauréats ont constaté une augmentation de leurs ventes, de leur notoriété, disent avoir attiré une nouvelle clientèle. À Strasbourg, on peut espérer que l’impact soit le même.

Les dossiers de candidature peuvent être téléchargés sur le site : www.commercedesignstrasbourg.com ou disponibles sur demande auprès de Florence Pataille 03 88 75 24 87 – f.pataille@strasbourg.cci.fr Les candidatures seront closes le 29 février 2012.

« L’Aciw est née en 2011 dans le but de promouvoir les acteurs économiques du secteur de Wasselonne », assure son président Olivier Lang. Un site internet a déjà été créé. « Notre association est ouverte à tous les professionnels et pas seulement aux commerçants. » Une volonté d’ouverture traduite dans les faits puisque les membres de l’Aciw – 28 à ce jour – viennent de secteurs variés, cela va de la parfumerie au tatouage en passant par la reprographie. « Nous sommes par ailleurs une structure souple » tient à préciser Olivier Lang. « Nous identifions des projets.

Ceux qui souhaitent y prendre part sont les bienvenus, mais il n’y a aucune obligation de participer à tous les événements. » Tous les membres ont un point commun : la volonté d’agir et de communiquer sur leur dynamisme. www.aciw.org

Agenda accessibilité des établissements recevant du public Le mardi 15 novembre à 19h à Sarre-Union Dans le cadre de la semaine du développement économique, la CCI, en partenariat avec la Communauté de communes du Pays de Sarre-Union, animera une soirée portant sur l’accessibilité des commerces et la nouvelle réglementation en la matière. Cette conférencedébat se déroulera le mardi 15 novembre à 19h à la Maison des services, 14 rue Vincent d’Indy à Sarre-Union.

Maria Ulrich contact CCI 03 88 75 25 87

m.ulrich@strasbourg.cci.fr

Du 13 au 18 novembre 2011

Semaine du développement économique Saverne La semaine du développement économique, initiée par la Maison de l’emploi et de la formation en partenariat avec de nombreux autres acteurs, se tiendra du 13 au 18 novembre. « Le but est de permettre aux personnes qui portent des initiatives économiques de se rencontrer, d’échanger. Nous espérons créer des liens entre les membres de notre territoire pour les encourager à nouer des partenariats », affirme Isabelle Charbonnier-Aiguille, directrice adjointe de la Maison de l’emploi. Cette année, 18 manifestations sont prévues couvrant diverses thématiques. Parmi elles : la création d’entreprise, le handicap au travail, la formation, le commerce équitable, etc. La semaine du développement économique s’achèvera avec la soirée de remise des trophées du Pays de Saverne, Plaine et Plateau, le 18 novembre dans la salle des fêtes de Ringendorf. « Un point d’orgue à ne pas manquer » assure Isabelle Charbonnier-Aiguille.

P A Y S

D E

S A V E R N E

P L A I N E

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P L A T E A U

Programme complet et inscriptions en ligne

sem ain e du 13 18 nov. dév elo ppe me nt 2011 ous incontournables éco nom iqu e de18 larendez-v vie économique locale >

www.sde2011.org

L’ensemble du programme de la semaine et les bulletins d’inscription sont disponibles sur le site www.sde2011.org Maison de l’Emploi et de la Formation 16 rue du Zornhoff 67700 Saverne • 03 88 02 13 13

I N FO R M AT I O N S E T P R OGRAMME

Maison de l’Emploi et de la Formatio n de Saverne

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Baisse des commissions bancaires pour les commerçants

Il y a quelques semaines, l’Autorité de la concurrence confirmait la baisse de la Commission interbancaire de paiement (CIP). En octobre, elle est passée de 0,47 % en moyenne à 0,28 % (hors TICO). Cette annonce met fin à la procédure engagée il y a deux ans par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et le Conseil du commerce de France (CdCF) qui s’interrogeaient sur la méthode de fixation de ces commissions. La Commission interbancaire de paiement (CIP) correspond au coût lié au traitement des transactions par cartes et elle est facturée au commerçant. « La baisse de la CIP devrait en principe se traduire, pour chaque commerçant, par une baisse significative de sa commission bancaire au moins égale à la baisse de la CIP », affirme le Conseil du commerce de France. Ce dernier invite donc les commerçants à « renégocier leur contrat d’adhésion au système de paiement par carte bancaire « CB » auprès de leurs banques », afin d’obtenir une diminution du taux de leur commission bancaire. Il conseille à chaque commerçant de rester vigilant et de signaler à ses services « tout dysfonctionnement qui affecterait la mise en œuvre des engagements pris par le Groupement cartes bancaires. »

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© Henri Parent

tourisme

La course aux étoiles Le nouveau classement oblige les hôtels à adopter une stratégie marketing. Celle-ci varie beaucoup selon que l’on est une grande chaîne, ou un petit indépendant.

La nouvelle classification des hôtels, depuis un an, se veut plus moderne et plus compétitive pour la destination France. Atout France est désormais opérateur de l’État pour assurer le développement du tourisme en France, notamment en direction de la clientèle étrangère. Le nouveau classement est valable cinq ans, obligeant ainsi les hôteliers à rester sur la brèche, à se remettre en question régulièrement. « Ce qui est une bonne chose », estime François Garcher, directeur de l’hôtel Mercure Saint-Jean à Strasbourg.

Pour autant, cette nouvelle classification semble à certains à la fois rigide et normée. « Tout d’abord, le saut entre le trois étoiles et le quatre étoiles est trop important. On risque de se retrouver avec trop de trois étoiles et bien peu de quatre étoiles », redoute François Garcher.

S’il fallait des critères, ceux-ci sont parfois perçus comme décalés par rapport aux attentes du client. Exemple : « J’ai dans mes chambres des armoires non fermées, très design, et aussi très pratiques notamment pour la clientèle d’affaires, qui préfère ces meubles aux armoires fermées où le risque d’oublier des affaires est plus grand.

L’ennui, c’est que pour obtenir une quatrième étoile, il faut des portes aux armoires. Idem pour 32

octobre-novembre 2011 • n° 293

identiques », témoigne Franck Tascha, les salles de bains, leur esthétique n’est pas prise en compte », regrette François Une meilleure directeur vente et marketing des hôtels Diana.

Garcher. visibilité Les points les plus importants pour le Si la surface des chambres et certains auprès des positionnement par rapport à ce nouservices sont rigoureusement observés clients veau classement semblent la visibilité pour l’attribution d’une étoile supplé- étrangers auprès des clients étrangers, mais aussi mentaire, certaines initiatives restent sous silence. « Avec notre chambre l’attitude des concurrents. Si le classement peut donner une idée du tarif, (qui reste 2030, puis bientôt, notre nouveau concept de assez variable selon la saison ou le jour), la qualité chambre « Un homme et une femme », nous attendue ne sera basée que sur quelques points n’avons pas récupéré de points supplémentaires. essentiels, comme la présence d’un ascenseur, la Alors que cela fait parler, que cela met en avant surface de la chambre, etc. notre hôtel. C’était du bon marketing », plaide François Garcher.

Enfin, un trois ou quatre étoiles ne sera pas toujours du même niveau que son homologue italien ou suisse. « Mais c’est vrai aussi pour nos hôtels Temps d’adaptation français. Un quatre étoiles en Alsace est souvent Pour les indépendants, les groupes hôteliers de bien meilleure qualité qu’un quatre étoiles à plus modestes que les grandes chaînes, ce nouveau classement va demander un certain temps Paris », souligne Franck Tascha. Quant au cinq étoiles, on se demande qui sera le premier à d’adaptation. Il est parfois urgent d’attendre… décrocher cette distinction en Alsace. Les préten« En ce qui concerne nos neuf hôtels et résidences dants pourraient légitimement être nombreux, Diana, nous sommes passés aux trois étoiles unicar la qualité des hôtels de Strasbourg et d’ailleurs quement pour l’hôtel Gutenberg, à Strasbourg. est largement reconnue.

Car nous venions juste de refaire à neuf les 42 chambres. Il était donc logique d’augmenter contact CCI Nathalie Schneider • 03 88 75 25 86 d’une étoile. Pour les autres, nous sommes restés

Abbaye de la Pommeraie

Quatre étoiles

L’HÔTEL MERCURE SAINT-JEAN DE STRASBOURG présente

© Henri Parent

Depuis le 6 juillet, une nouvelle étoile brille sur la plaque de l’Abbaye de la Pommeraie.

Une fierté pour Pascal Funaro et son équipe.

Sélestat Jusque-là, il n’avait pas voulu demander la quatrième étoile, faisant déjà partie de la chaîne des invesRelais&Châteaux. C’est à l’arrivée de la nouvelle tissements réglementation que Pascal Funaro a sollicité la CCI humains de Strasbourg et du Bas-Rhin pour un pré-audit. et financiers « Il ne manquait pas grand-chose pour prétendre au classement quatre étoiles – un miroir sur pied dans les chambres, un matelas pour changer les bébés, un chauffe-biberon à disposition… », explique-t-il. À la tête de l’établissement depuis septembre 2000, Pascal Funaro et son épouse Christiane ont continuellement investi dans l’affaire, tant en moyens humains que financiers. À l’instar des restaurants – le Prieuré, table gastronomique et l’Apfelstuebel, winstub gourmande –, de la cuisine et des différents coins salon, les 14 chambres de l’établissement ont toutes été remises à neuf. Ce sont des chambres spacieuses et confortables, parmi lesquelles deux suites et trois chambres en duplex, dont l’espace salon peut être transformé en couchage pour les enfants.

Harmonie de boiseries, tissus, chacune d’elles a son charme propre.

L’implication de tous Sur les conseils de Nathalie Schneider, responsable du tourisme à la CCI, certains services de la Pommeraie ont été renforcés, comme le room service, le voiturier, l’embauche d’une troisième personne à la réception, etc. « Venu incognito, le représentant de l’organisme de certification a tout passé en revue, chambres, salles de bains, hall, jardin… avant de nous remettre le certificat attestant que nous avions atteint le nombre de points pour être classés en quatre étoiles. Tout ceci a été rendu possible grâce à l’implication de tous les collaborateurs de la Pommeraie », souligne Pascal Funaro. Celui-ci songe déjà à son nouveau projet : créer un spa avec hammam, dédié aux clients de l’hôtel. Bonne nouvelle : la clientèle de l’Abbaye de la Pommeraie – essentiellement française, belge et luxembourgeoise – ne se verra infliger aucune hausse de prix.

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tourisme

Comité Régional du Tourisme

Noël en Alsace s’offre de nouveaux atours L’opération Noël en Alsace fête ses vingt ans cette année.

L’occasion pour le Comité Régional du Tourisme (CRT) de lancer une nouvelle campagne de communication destinée à promouvoir l’événement. À l’affiche, le « Christkindel » et un site Internet relooké.

à partir du 11 décembre

Alsace...

Le Plus Merveilleux des Noëls

et sites touristiques. Une soirée d’information ciblée tourisme d’affaires a par ailleurs rassemblé plusieurs grandes entreprises et agences lyonnaises.

20 ans, c’est aussi l’occasion de faire un cadeau au public. D’où la conception d’un magazine « Alsace Tendance(s) » dédié à Noël en Alsace, en place et lieu de la traditionnelle brochure de promotion de la région à cette période. D’une centaine de pages, il sera diffusé à 65 000 exemplaires.

Autre nouveauté : le site internet Noël en Alsace entièrement refondu, avec une nouvelle charte et de nouveaux contenus. Visant une ouverture vers un public plus jeune, un concours vidéo a été lancé auprès de cette cible.

Prochain chantier du CRT : la définition de la stratégie 2012-2014, pour laquelle, et c’est une Dagré Communication | www.dagre.fr | RCS 390 920 411 - CRT Alsace RCS 382 746 006 00032 - DS IMPRESSION

Vingt ans de succès valent bien une mise en avant particulière de la communication de Noël du CRT. Placardée sur les murs de la gare de l’Est et de la Gare de Lyon, une jolie jeune femme (celle qui apportait autrefois les jouets aux enfants, « Christkindel ») symbolise la tradition alsacienne, la magie hivernale et les ambiances chaleureuses et lumineuses de Noël. La campagne signée Jean Dagré s’intitule « Il était une fois en Alsace, le plus merveilleux des Noëls ». Après avoir axé sa communication sur Paris, le CRT capitalise sur Lyon, où le TGV arrivera dès le 11 décembre. Un village Alsace s’est invité sur la place de la République en septembre dernier. Un véritable voyage au cœur des richesses culturelles, touristiques, gastronomiques et viniques d’Alsace*. L’ambition du CRT étant de séduire le grand public grâce à la complicité d’une vingtaine d’artisans, offices de tourisme

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innovation, le Comité Régional du Tourisme a engagé une concertation avec les villes de Mulhouse, Colmar et Strasbourg ainsi que leurs offices de tourisme respectifs. Pour choisir ensemble les thématiques et les marchés à privilégier. * Dans notre prochain numéro, le TGV, l’Alsace et les Lyonnais…

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octobre-novembre 2011 • n° 293

infos europe

Équipements électriques et substances dangereuses

Encore plus de sécurité

© Giovanni Cardinali / Fotolia

Une nouvelle directive relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques a été publiée en juillet dernier.

Adoptée par le Conseil le 27 mai dernier, la directive RoHS2* refond entièrement la précédente directive 2002/95 qui datait de 2003. Les objectifs de cette refonte sont d’améliorer la mise en œuvre et le respect de cette législation en matière de substances dangereuses et de la rendre plus cohérente avec d’autres textes législatifs de l’Union européenne, notamment avec le règlement Reach et le nouveau cadre réglementaire pour la commercialisation des produits. La directive étend le champ d’application de la réglementation à un nombre plus important d’appareils électriques.

En effet, une nouvelle catégorie « 11 » d’équipements électriques et électroniques concernera tous les produits non couverts par les catégories 1 à 10 à l’exception des produits expressément exclus (comme par exemple les équipements destinés à être envoyés dans l’espace, les équipements militaires et ceux destinés à la protection des États, les gros outils industriels fixes, certaines catégories de panneaux photovoltaïques, etc.).

Les catégories 8 (dispositifs médicaux) et 9 (instruments de mesure et de contrôle), qui étaient provisoirement exclues, sont réintégrées et seront progressivement soumises à la législation ROHS : à compter du 22 juillet 2014 pour les dispositifs médicaux et les instruments de contrôle et de surveillance, du 22 juillet 2016 pour les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et du 22 juillet 2017 pour les instruments de contrôle et de surveillance industriels.

Plus de clarté Autres nouveautés : les produits conformes à la ROHS 2 devront être marqués CE ; les termes juridiques sont plus clairs, en effet 28 nouvelles définitions apparaissent (cf. pour fabricant, distributeur, importateur, matériau homogène, pièce détachée, câble, gros outil industriel fixe, etc.) ; la définition des « équipements électriques et électroniques » est complétée par une définition du terme « fonctionnant grâce à ».

Pour mémoire, selon le principe de la directive, les équipements électriques et électroniques mis sur le marché ne peuvent contenir les substances énumérées à l’annexe II qu’en quantité limitée. Les substances concernées restent les mêmes : plomb, mercure, chrome hexavalent, PBB, PBDE et cadmium. La nouvelle directive ROHS prévoit d’examiner avant le 22 juillet 2014, la possibilité d’interdire ou de restreindre quatre substances supplémentaires : trois plastifiants phtalates (BBP, DBP, DEHP) et un retardateur de flammes (HBCDD). *directive 2011/65/UE contact CCI Ursula Gori-Kaminski • 03 88 76 42 35 • u.gori.kaminski@strasbourg.cci.fr

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aéroport

Casablanca, la douceur en hiver

Destination loisirs ou séminaires 31 octobre : le démarrage de la saison hiver à l’aéroport. Parmi les destinations soleil, Casablanca proposée par Royal Air Maroc à raison de trois vols par semaine. En option, les activités culturelles, sportives, ou le bien-être avec la thalasso.

traditionnelle, mais aussi des plats internationaux. La résidence offre toutes sortes de services : piscine extérieure, spa avec hammam, centre de remise en forme, garderie pour enfants, nightclub, casino et golf – un 18 trous par 72 qui s’étend le long de la plage et des dunes.

Plaisir et travail…

Le Mazagan dispose aussi d’un vaste centre de conférences de 2 000 m² modulable – la salle plénière de 1 130 m² est modulable en trois salles de 375 m² d’une sous-plénière de 277 m² divisible en trois salles de 92 m² et de nombreuses salles de sous-commissions. De quoi satisfaire à tous types de manifestations : réunions, séminaires, conseils d’administration, événements, soirées privées, mariages. Il peut accueillir jusqu’à 1 300 personnes en théâtre, 1 100 en banquet. Le Mazagan est bâti sur un terrain de 250 hectares, véritable écrin de verdure à proximité d’une plage de Une diversité sept kilomètres. La ville d’El qui permet un Jadida, classée au patrimoine dépaysement mondial de l’Unesco, offre total un témoignage exceptionnel des influences croisées entre les cultures européenne et marocaine, qui apparaissent clairement dans l’architecture, la technologie et l’urbanisme.

Contraint à revoir ses ambitions d’augmenter les fréquences sur le Strasbourg-Casablanca en raison des derniers événements politiques, mais surtout de la crise économique, Abdelhamid Chbani espère néanmoins une reprise prochaine de la fréquentation. « Un frémissement se fait sentir pour la période de Noël », ajoute-t-il. Ne reste plus qu’à ceux qui recherchent dépaysement et soleil de choisir leurs prestations…

© Mazagan Beach Resort

Mazagan Beach Resort 01 42 61 80 62 • mathilde.rose@kerzner.com www.mazaganbeachresort.com

Y aller À deux heures trente de Strasbourg, Casablanca est une destination d’hiver idéale. « La région est attrayante, la qualité de l’infrastructure hôtelière y est remarquable et les gens affichent un sens de l’hospitalité transmis de génération en génération ». Abdelhamid Chbani, directeur régional de Royal Air Maroc, promeut son produit avec force de conviction. De fait, avec ses mille et un visages, le Maroc offre une diversité qui permet un dépaysement total. De la découverte des richesses culturelles du pays à la thalassothérapie et aux activités sportives – nautiques et terrestres –, la palette est large. Partenaire du Trophée Hassan II et de bien d’autres événe36

octobre-novembre 2011 • n° 293

ments internationaux, Royal Air Maroc est LA compagnie du golf au Maroc, avec des prestations sur mesure et le transport gratuit des sacs de golf.

Le Maroc séduit aussi bien le particulier que l’entreprise. Une belle illustration de prestation incentive, à moins d’une heure au sud de Casablanca, à proximité d’El Jadida, est le complexe Mazagan. Un hôtel cinq étoiles de 500 chambres, d’inspiration mauresque aux murs couleur sable et aux toits de tuile verte. Pas moins de sept restaurants ouverts en alternance – dont l’un en bord de piscine – proposent leurs spécialités locales, plats savoureux de la cuisine

Les lundi, mercredi et samedi départ Strasbourg 13h05 arrivée Casablanca 15h30 retour Casablanca 7h45 retour Strasbourg 12h05 Direction régionale RAM 03 88 22 10 42 • www.royalairmaroc.com

Aéroport/Guide horaires hiver

Pour plus d’infos sur les liaisons régulières et les vols vacances, rendez-vous sur le site. www.strasbourg.aeroport.fr

QUESTIONS À Thomas Dubus directeur de l’Aéroport international Strasbourg

Saison d’été, perspectives de croissance…

Quel bilan tirez-vous de la saison d’été 2011 ?

Notre trafic passagers est en croissance de + 3 % par rapport à la saison d’été 2010, ce qui est largement positif. Des événements ponctuels viennent améliorer ce bilan, comme l’ouverture par Air France du Strasbourg-Montpellier (test sur un mois) qui a enregistré un taux de remplissage de + 90 %. Ce résultat est de bon augure pour une pérennisation future. Par ailleurs, les liaisons européennes affichent une progression de + 34 %. Je soulig nerai plus particulièrement l ’é v o l u t i o n constante – et ce depuis plusieurs mois – de la liaison

Strasbourg-Amsterdam, avec + 64 %. Autre exemple, la ligne vers Lisbonne, de l’ordre de 300 passagers mensuels l’année dernière, est passée à 1 200 passagers mensuels. Madrid, un peu plus timide, s’annonce en hausse de + 18 % par rapport à l’année dernière.

Les turbulences géopolitiques dans le monde arabe ont-elles eu un impact sur vos prévisions ?

Effectivement, les lignes vers le Maghreb ont beaucoup souffert en début d’année. Depuis avril, la situation s’est nettement redressée.

Djerba bénéficie de + 138 % de croissance et Tunis de + 43 %. Quant aux vols charters, un peu poussifs en début de saison, leur retard a été rattrapé à partir de juillet, pour atteindre un résultat en hausse de + 12 % sur les mois d’été.

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Notre défi ?

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Comment envisagez-vous le trafic à fin 2011 ?

Craignez-vous un impact négatif lié à la crise financière ?

La crise est financière avant d’être économique.

On reste prudents, mais néanmoins confiants par rapport à la croissance de trafic. Je pense que nous atteindrons les + 2,5 % d’ici la fin de l’année.

Notre programme hiver devrait nous permettre de consolider l’existant.

Quelles sont vos ambitions pour 2012 ? Où en êtes-vous dans vos recherches de compagnies low cost ?

D’ores et déjà, nous tablons sur deux nouvelles liaisons pour la saison d’été 2012. Contrairement à ce qui s’est dit dans la presse, nous n’avons pas accusé d’échec, certaines négociations n’ont pas abouti et nous sommes toujours en contact avec Ryanair, comme nous le sommes avec d’autres compagnies… Et au vu de nos belles performances 2011, je reste positif pour 2012.

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gastronomie

restaurant Klauss

Un restaurant, deux styles de cuisine

© Henri Parent

Tempo gastronomique en semaine, notes de terroir le week-end, Gilles Walter a instauré deux concepts de cuisine distincts dans son restaurant. Tonalité partagée : la qualité du produit.

Dossenheim-sur-Zinsel À la fois maître-pâtissier et cuisinier, Gilles Walter a travaillé dans de belles maisons comme le Cheval Blanc, le Vieux Couvent, la pâtisserie Christian Meyer… avant de reprendre* en 2009 le restaurant Klauss où il instaure deux cuisines complètement distinctes. Du mardi au vendredi midi et le dimanche midi, la partition est gastronomique, à partir du vendredi soir l’hommage est rendu au terroir. « Je privilégie les bons produits et les producteurs de la région. La richesse de notre terroir est telle qu’il ne faut pas avoir peur de la promouvoir », souligne Gilles Walter.

Respectant l’esprit winstub, le chef propose des classiques comme les filets de bœuf, pieds de porcs, rognons, bibeleskäs, grumbeereknepfle et autres cordons bleus alsaciens… Et bien sûr 38

octobre-novembre 2011 • n° 293

Gilles Walter s’est produit aux Jeudis de la Gastronomie du 20 octobre

les traditionnelles tartes flambées au feu de bois. Inspirée par la créativité de l’équipe de cuisine et par le marché, la carte gastronomique est très évolutive : « nous nous faisons plaisir avec des choses exceptionnelles, c’est une cuisine plus subtile dans la combinaison des aliments, dans une tendance cuisine du monde ».

Une cuisine contemporaine haute en couleurs « Aux Jeudis de la gastronomie du Cefppa, nous avons par exemple associé deux saveurs de premier abord opposées : les girolles et la mangue.

Notre clientèle est prête à découvrir les nouveautés et les apprécie. Nous avons pris l’habitude de lui expliquer l’origine des produits, qui parfois justifient un certain prix. Pour exemple, la viande

de Kobé, comparable au caviar ou les viandes issues de pâturages et élevées selon un cahier des charges drastique. Nous testons également de nouveaux produits, comme récemment les fleurs de bananier et les citrons caviar d’Australie… Les prix sont établis en cohérence, mais au plus juste ». Le restaurant Klauss propose un menu-marché comprenant entrée-plat-dessert à 14,90 €. Illustration d’une composition récente : la verrine de roquette avec salade de chou rouge, crème brûlée aux cèpes et aux girolles caramélisée à l’isomalt (sucre d’amidon de maïs), émulsion curry, le sot-l’y-laisse de dinde avec croûte aux herbes aillées et la mousse au chocolat maison avec confit de banane et citron, sorbet pamplemousse… S’il fallait en ajouter pour que vous ayez l’eau à la bouche, testez, parmi les entrées, l’escalope de foie gras poêlé à la pomme et au coing sur toast de pumpernickel et parmi les plats, le croustillant de sandre sur choucroute, émulsion wasabi alsacien ou encore le carré de cochon Duroc grillé, écrasé de pommes Vitelotte. Le dimanche midi, un menu saveur est proposé à 32,90 €. « On ne reste pas linéaire » De manière générale, Gilles Walter évite le beurre, les matières grasses et les crèmes, privilégiant les réductions, l’huile d’olive. « Mieux vaut griller la viande et garder les sucs à l’intérieur ».

D’ailleurs, le week-end, il met l’accent sur des viandes cuites au feu de bois. La carte des vins, quant à elle, fait la part belle aux vins alsaciens, et particulièrement à ceux issus de l’agriculture biodynamique ou bio. Pour les rouges, ce sont des vins du monde aux saveurs intéressantes et plus faibles en taux d’alcool.

Forcément, les deux cartes du restaurant Klauss attirent des clientèles différentes. Côté cuisine, « cela représente plus de travail, mais en même temps on ne reste pas linéaire et la stimulation est agréable ». Gilles Walter a présenté quelques extraits de son savoir-faire le 20 octobre dernier au Cefppa. *La reprise du restaurant et la candidature de Gilles Walter au titre de maître-restaurateur (accompagnement CCI) ont été évoquées dans le numéro 289 du Point Éco.

Restaurant Klauss 2 montée du Tilleul à Dossenheim sur Zinsel 03 88 70 00 81 Jeudis de la gastronomie www.cefppa.eu

focus

Bars à thèmes

toi aussi, t’M ?

Devant la disparition à petit feu des cafés de France, les patrons réagissent. Imaginatifs, ils soignent leur image, leur déco, leurs services. Professionnels, ils doivent faire face aux contraintes comme l’interdiction de la cigarette, prévenir le tapage nocturne…

Avec toujours en toile de fond la problématique de la vente d’alcool.

Dans ce contexte, le bar à thème ouvre des perspectives et sait procurer du plaisir aux amateurs de défis.

Q

© Julien Gérard

ui a dit que Strasbourg n’était qu’une belle endormie ? Même pas vrai ! Il suffit, pour l’en croire, de se promener un samedi soir du côté du quai des Pêcheurs. Visiblement, c’est ici que ça se passe. Et ailleurs aussi : Strasbourg compte 60 établissements à horaires tardifs, un record en France. Chaque endroit branché, vivant, a son thème, son identité. Un bar classique, à moins d’être très implanté, a peu de chances de survivre. Aujourd’hui, dans la réussite de l’ouverture d’un bar, c’est, comme partout, son image qui va essentiellement compter.

D’où l’importance de la déco et de l’ambiance.

Pour la profession, cette exigence est bienvenue, certains patrons tirant vers le haut la qualité du paysage strasbourgeois. Mais encore faut-il savoir faire vivre et évoluer ces endroits. Aujourd’hui, par exemple, vont de soi la connexion WiFi et la page Facebook. À Strasbourg, la tête de pont de ce petit monde est Franck Meunier : déjà patron de six établissements, il vient de rouvrir La Salamandre, dans le quartier de la Krutenau. Le Barco Latino, sur le quai des Pêcheurs, est connu de tous, et les habitués des Aviateurs, ou de l’Atlantico, sont légion.

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© Benoît Linder

focus

« Le bar Les Aviateurs existe depuis plus de 25 ans. Donc les bars à thèmes ne sont pas une nouveauté, précise Frank Meunier. Aujourd’hui, les gens cherchent des endroits où rencontrer rapidement des personnes partageant les mêmes goûts.

On peut proposer la musique cubaine, l’ambiance des années 80, que sais-je ? Il faut néanmoins se méfier des modes, qui passent. Nous, on veut rester ».

Jacques Chomentowski, qui tient le Coco Lobo, ne dit pas autre chose : « Aujourd’hui, rester derrière son comptoir ne suffit pas. Quand un établissement ouvre sur le même créneau horaire que vous, avec un thème similaire, comme il m’est arrivé, il est inutile de se lamenter : au contraire, la multiplication des endroits entretient la dynamique. Les gens aiment bouger. Ensuite, à nous de nous démarquer : sur la qualité de l’accueil, du mojito, de la musique. On peut aussi chercher une nouvelle clientèle, pour notamment mieux remplir en semaine. Depuis l’interdiction de la cigarette, j’ai par exemple vu arriver des femmes enceintes au Coco Lobo. On peut aussi cibler une clientèle 40

octobre-novembre 2011 • n° 293

à fidéliser, comme des étudiants en 3e cycle, des trentenaires, des quadras… À nous aussi de donner envie de sortir ».

Ambiances très différentes À Strasbourg, la gamme est large et la liste non exhaustive : ambiances irlandaises au Molly Malone, au Dubliner’s, rock au Mudd’s, cocktails au Waïkiki, à la Passerelle, retransmissions sportives au Mac Carthy, ambiance branchée au Mezzanine of London, soirées spéciales au Golden Gate, kitch au Kitchen bar, atmosphère feutrée à l’Abattoir café, karaoké au Bunny’s bar, bières à l’Académie de la bière ou au Chariot, ambiance dj à l’Elastic, et bien sûr danse dans une autre institution : le Café des Anges. Saturée, l’offre strasbourgeoise ? Certes, le gâteau n’est pas extensible à l’infini. Mais des créneaux sont encore à tenter. « Attention aux niches trop étroites, nous n’avons pas la capacité de Paris.

Les lieux trop spécifiques ne peuvent à mon avis pas tenir », prévient Franck Meunier. Cependant une noctambule insatiable suggère : « J’aimerais trouver un piano-bar, un bon caveau à jazz, des endroits

à l’identité plus marquée… Je ne trouve pas non plus assez d’endroits où dîner tard : où est-ce qu’on mange à 15 personnes après un concert au Zénith ? À La Victoire, au Diable bleu, au P’tit Max ? Mais encore ? Et on petit-déjeune où, à 5 h du matin, en sortant de boîte ? » Avis aux audacieux. Les nuits n’ont pas fini d’être belles à Strasbourg. contact CCI Direction Tourisme • 03 88 75 25 66

Prévention contre l’alcoolisme

Franck Meunier : « Je suis pour l’interdiction de toute consommation d’alcool sur la voie publique.

L’état d’ébriété est interdit. Mais ce critère est trop subjectif. Il faut être plus précis. On nous fait souvent porter le chapeau, alors que 80 % de l’alcool est vendu en supermarché. Je prône l’interdiction de la vente d’alcool en supermarché : qu’il soit vendu uniquement en bistrots et dans des magasins d’État ».

Une idée pour les présidentielles ?

À Obernai, le Brooklyn

Maude Schweitzer gérante du Tinta Café

La Tinta, livres à déguster

Avec son bel accent italien, Giuseppe Toscano a ouvert le Brooklyn en mai dernier. Ici, le propriétaire a fait son bar à l’image de l’histoire de sa famille : un aïeul, né en Italie, a émigré comme tant d’autres aux États-Unis. Sur les murs du bar, on retrouve des photos de Marilyn Monroe, et sur les écrans sont projetés des films de Chaplin et de Laurel et Hardy. La clientèle vient principalement en seconde partie de soirée. « Les hommes d’affaires apprécient. Ils viennent volontiers boire une coupe de champagne », explique le patron, qui espère ouvrir bientôt jusqu’à 3 heures.

Brooklyn 41 rue du général Gouraud, à Obernai • 03 88 48 10 93

Quand 60 établissements de nuit ferment en même temps, cela jette dans la rue de nombreuses personnes, qui risquent d’être bruyantes. La commission de la charte de la vie nocturne a imaginé la mise en place d’une heure blanche : à partir de 4 h du matin, les bars ne servent plus d’alcool et laissent sortir les clients jusqu’à 5 h. Une manière de fluidifier les départs.

Moins fort

Selon un décret du 15 décembre 1998, les établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée, sont tenus de respecter des prescriptions de fonctionnement : notamment, en aucun endroit, dans ces établissements, le niveau de pression acoustique ne doit dépasser 105 dB (A) en niveau moyen et 120 dB en niveau de crête. « À Strasbourg, 100 % des établissements ont des limiteurs de son » affirme Élisabeth Ramel, conseillère municipale déléguée à la charte de la vie nocturne.

© Benoît Linder

Heure blanche

Strasbourg La Tinta est née il y a cinq ans de la fusion d’une boutique d’articles d’écriture et d’un café qui se trouvait à l’étage. Maude et Manuela Schweitzer, mère et fille, ont eu l’opportunité d’agrandir le café, d’y ajouter de la petite restauration. « Depuis que nous proposons cette petite restauration, nous avons légèrement augmenté notre clientèle », explique Maude Schweitzer. On y vient pour l’ambiance intimiste, la chaleur de l’accueil, et l’opportunité de parler bouquins. « Je lis beaucoup, donc j’ai toujours un nouveau livre dont je peux parler à mes clients »,

40 000 Le nombre de cafés et brasseries en France (chiffres 2010).

« Le livre est le point de départ d’une conversation »

170 K€

explique Manuela. Le livre est le point de départ d’une conversation, puis s’installent les habitudes gourmandes et culturelles. Le samedi, de petits concerts ont lieu, et le mercredi se tient un atelier d’écriture qui regroupe une dizaine de personnes. (12 € la séance). Ici, le café à thème n’est pas destiné à « faire de l’argent », « il en fait d’ailleurs bien peu », reconnaissent les propriétaires, c’est plutôt un art de vivre.

Tinta Café 36 rue du bain aux plantes, Strasbourg 03 88 32 27 94 • www.tinta-cafe.fr

La valeur moyenne d’un fonds de commerce d’un débit de boissons (le prix d’une licence allant de 1 500 € à 30 000 €)

1,5 Md Le nombre de tasses de café bues chaque jour dans le monde.

www.strasbourg.cci.fr

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focus

So chic le bar « champagne »

Élus au titre des discothèques : titulaire : Franck Meunier (Salamandre), suppléant : Antoine Ghiles (le Café des Anges). Élus pour les bars : titulaires : Frédéric Bruschi (le Korrigan) et Joseph Thomas (Jeannette et les cycleux), suppléants : Philippe Pollaert (le Mudd’s) et Mathieu Ghiles (l’Underground)

42

octobre-novembre 2011 • n° 293

Strasbourg « Le bar « Champagne » du Régent Petite France existe sous cette forme depuis 2005. Il propose une gamme d’une soixantaine de champagnes, à déguster le soir, après 17h et jusqu’à 1h, à l’intérieur ou en terrasse quand la météo le permet. Il attire la clientèle de l’hôtel, mais aussi une clientèle strasbourgeoise d’habitués. Le fait de se spécialiser dans les champagnes permet d’être mieux identifié en tant que maison recevant une clientèle d’un certain standing. Si les gens boivent en général moins qu’avant, ils aiment toutefois goûter de belles marques, ou

retrouver leur champagne préféré. Les Alsaciens optent souvent pour le champagne, tandis que la clientèle extérieure goûtera volontiers un crémant. Au niveau tarif, la coupe du mois va de 12 € à 14 €, les bouteilles de 69 € à 510 € ; il existe aussi des demi-bouteilles. La carte a été élaborée par des maisons de champagne renommées en privilégiant de grandes marques ainsi que des petits producteurs qualitatifs. ».

Le bar « Champagne » Hôtel Régent Petite France 5 rue des Moulins, Strasbourg • 03 88 76 43 00

À Haguenau, le B’Art Haguenau En prolongement d’une cave à Strasbourg et de l’Art du Vin, à l’entrée de Haguenau, le B’Art du Vin, au centre-ville, est un endroit spécialisé dans le vin. « Nous proposons un lieu où venir déguster des vins du monde entier, où on peut poser toutes les questions que l’on veut sur le vin, et même apprendre à le déguster, le vendredi aprèsmidi », explique le sommelier du lieu, Frédéric Gutekunst, (avec Christelle Bracker). Pendant une première année, le B’Art a fonctionné en soirée, puis a ouvert en journée : on peut déguster et grignoter sur place mais aussi acheter du vin à emporter. Le B’Art propose aussi une sélection d’alcools de qualité.

La clientèle, qui selon les créneaux horaires, va de 25 à 60 ans, apprécie également les soirées à thèmes : « Elles peuvent être œnologiques, ou musicales en partenariat avec le festival Rock © Julien Gérard

« Les lois sont votées à Paris et sont appliquées à Strasbourg » : la devise est répétée à l’envi par les signataires artisans de la Charte pour la qualité de la vie nocturne à Strasbourg, tant elle se vérifie. Aux dires des intéressés, cette charte fait des envieux auprès des professionnels non strasbourgeois. « Les gens avec qui nous étions régulièrement en conflit sont devenus des interlocuteurs, avec qui nous travaillons en bonne intelligence », se félicite Jacques Chomentowski. Lancée par la conseillère municipale déléguée à ce projet, Élisabeth Ramel, cette charte rassemble les propriétaires des bars, les syndicats, les représentants des conseils de quartier, les polices nationale et municipale, le Centre anti-bruit, la CTS, etc. au cours d’une réunion trimestrielle. Une commission technique examine les demandes de dérogations horaires, et sert aussi de médiatrice entre les parties. Son action principale vise à concilier la vie des noctambules et le sommeil des riverains, mais œuvre aussi au niveau environnemental, (déchets, stationnement, affichage), et des conduites à risques (prévention de l’alcoolisme, des MST). Elle lutte aussi contre toute forme de racisme et de discrimination.

Les associations de riverains s’aperçoivent que les patrons de bars ne sont pas responsables de chaque bruit dans la rue en pleine nuit, « bien au contraire : ce sont souvent les soirées privées les plus difficiles à gérer », souligne Jacques Chomentowski. Ils s’adaptent : « A la Salamandre, les accros à la nicotine bénéficieront d’un fumoir à l’intérieur. Et après 23 h, toute sortie sera définitive », indique Franck Meunier. Au Living-room, un « chuteur » a ramené le calme dans la rue. Autant de gestes indiquant la volonté d’assurer un « vivreensemble » réel dans la ville.

© Benoît Linder

© Julien Gérard

Une charte enviée par les autres

ou en Off de l’Humour des Notes par exemple.

Des artistes locaux exposent aussi des œuvres », ajoute Claude Mendler, gérant de ce B’Art pas comme les autres. le B’Art 1 rue du Bouc • 67500 Haguenau • 03 88 07 11 84

La

lettre

de

Strasbourg Place Financière

N°44

Association de droit local

Réforme fiscale et gestion de patrimoine L’association Strasbourg Place Financière, créée en 1991, par les Banques régionales, NyseEuronext et les collectivités territoriales (Région, Département du Bas-Rhin, CUS, CCI) et le soutien de l’Ordre régional des Experts Comptables et de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes, célèbre ses 20 ans en 2011.

PROCHAINS DéJEUNERS Lundi 14 novembre dans les salons du cercle européen Chantal Cutajar, Professeur des Universités

« La lutte contre la criminalité organisée dans sa dimension économique et financière : état des lieux et pistes d’amélioration » Lundi 5 décembre dans les salons du cercle européen

ÉVÉNEMENTS 65 participants étaient inscrits au déjeuner organisé dans les salons historiques de l’Hôtel de Ville de Strasbourg de la place Broglie, en présence d’Alain Fontanel, vice-président en charge des finances qui prononça une intervention sur la gestion des finances publiques et des collectivités territoriales.

Le 10 octobre les membres de l’association recevaient JeanMarie Sander, Président du Crédit Agricole SA

Le ministère français du budget vient de revoir à la hausse à 95,7 Md€ le déficit 2011 de la France. La maîtrise des déficits publics est aujourd’hui une priorité nationale, sous peine d’asphyxie économique.

Dans un contexte international très tendu, et face à des déséquilibres européens de plus en plus flagrants, le gouvernement a choisi de mettre l’accent sur la maîtrise des dépenses, mais également sur l’aménagement des recettes fiscales.

La loi de finances rectificative du 29 juillet a été publiée au journal officiel le 30 juillet 2011. Cette loi contient d’importantes dispositions fiscales d’ordre patrimoniales et a tenté de s’attaquer à un certain nombre de niches fiscales. Nous reprenons cidessous les mesures fiscales les plus significatives concernant les composantes patrimoniales de votre situation. Des mesures complémentaires, entre autre sur les plus-values immobilières, ont également été annoncées le 24 août. Adoptée par les députés le 7 septembre et entérinée par le Sénat le 8 septembre, elle met en œuvre d’un côté les nouvelles modalités d’intervention du fonds européen de stabilité financière, et d’un autre côté elle intègre plusieurs mesures du plan de réduction des déficits, dont des mesures fiscales qui touchent largement l’environnement patrimonial. Nous vous conseillons très largement d’en parler avec vos conseils habituels (expert-comptable, avocat fiscaliste, notaire) mais également avec un conseiller en gestion de patrimoine pour évaluer au plus près les répercus-

sions sur votre situation personnelle.

Mesures concernant l’ISF Le seuil de fixation de l’impôt de solidarité sur la fortune est relevé à 1,3 M€, exonérant de fait les personnes dont le patrimoine est inférieur à ce seuil. Les obligations déclaratives sont simplifiées pour les personnes dont le patrimoine est compris entre 1,3 M€ et 3 M€. Le barème actuel a été maintenu pour 2011 ainsi que la règle du plafonnement.

Pour 2012, le seuil d’imposition reste fixé à 1,3 M€ et le barème progressif par tranche est remplacé par un nouveau barème, à savoir 0.25 % pour les patrimoines compris entre 1,3 M€ et 3 M€. Au-delà de ce seuil un taux de 0.50 % sera applicable. L’effet de seuil sera réduit par un mécanisme d’atténuation pour diminuer la taxation dès le 1er euro après 1,3 M€.

La réduction pour personne à charge passe à 300 € et le régime des biens professionnels a été partiellement réaménagé. Un contribuable peut désormais détenir plusieurs biens professionnels sous forme de parts ou d’actions de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, même si ces activités sont différentes et ce dès lors que les critères d’exonérations sont respectés dans chacune des entreprises. Le seuil de détention, validé selon le critère des droits de vote, est, sauf exception, de 25 %.

Les conditions d’application du pacte Dutreil, permettant une exonération à concurrence de 75 %, sont assouplies.

Enfin, une réduction d’ISF pour un investissement au capital des PME souscrit depuis le 1 er janvier 2011 reste possible à condition que la société compte au moins deux salariés.

Le bouclier fiscal est supprimé à

compter du 1er janvier 2013, avec des modalités spécifiques de restitution pour 2011 et 2012.

Donations et successions Plusieurs mesures ont été prises dans ce cadre, applicables à compter du 1er juillet 2011.

Le taux d’imposition des successions et donations entre héritiers en ligne directe et des donations entre époux a été relevé de 35 % à 40 % pour la fraction comprise entre 902 838 € et 1 805 677 €, et de 40 % à 45 % pour la fraction supérieure à cette dernière tranche. À noter que la loi de finance rectificative supprime la réduction des droits en fonction de l’âge du donateur, avec un aménagement spécifique dans le cadre de la loi Dutreil.

Le délai de rappel de donations antérieures est modifié et porté à dix ans (au lieu de six précédemment). Des mesures d’amortissement ont été mises en place pour atténuer le caractère rétroactif applicable à compter du 31 juillet 2011.

Les dons familiaux de sommes d’argent sont exonérés jusqu’au 80e anniversaire, mais plafonnés pour 2011 à 31 865 € (avec des critères d’éligibilités)..../....

La suite de l’article sur le site www.strasbourg-place-financiere.com Financière Alpha Serge Huss 3 rue Kempf 67000 Strasbourg www.cfalpha.com

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06 e-mail info@strasbourg-place-financiere.com − www.strasbourg-place-financiere.com

territoires

Arc Ouest

© Benoît Linder

les entreprises en plein brainstorming

À quoi ressemblera le secteur Ouest de Strasbourg à l’horizon 2030 ? La CCI et les entreprises sont associées à une réflexion de fond menée par La Communauté Urbaine de Strasbourg pour créer cet espace stratégique aux portes de l’agglomération.

Construire un nouveau bout de ville en cohérence avec les autres territoires de l’agglomération : un défi exaltant pour la CCI et les acteurs économiques qui vont ainsi contribuer à la définition du projet Arc Ouest, entre Oberhausbergen et Wolfisheim en passant par Eckbolsheim. Il s’agit d’un des derniers territoires à fort potentiel foncier de la CUS desservi notamment par la future VLIO (Voie de liaison intercommunale Ouest) et des extensions du tram. Mais quel contenu donner à ce secteur Ouest ? Comment concilier qualité de vie et attractivité économique ? Comment surtout répondre aux besoins du territoire en étant complémentaire des pôles d’attraction existants ? « C’est à ces questions que doit répondre le schéma directeur que nous sommes en train d’élaborer, 44

octobre-novembre 2011 • n° 293

appuie Frédéric Maillot, Directeur de Projets à la CUS. Un document d’orientation qui précise une vision commune des élus et tient compte des contraintes inhérentes à ce territoire. Pour lui donner une valeur ajoutée, nous misons sur la consultation des acteurs impliqués, et notamment des entreprises. » La démarche est inventive et audacieuse. L’appel au renouveau, la construction d’un projet urbain de qualité suppose une concertation élargie. « Nous sommes face à une page blanche » La CCI et les entreprises sont en première ligne.

Elle a compétence en matière d’aménagement du territoire et elle est responsable de la prise

en compte des problématiques du monde économique dans l’élaboration des documents d’urbanisme. L’idée est donc d’associer la CCI à la réflexion sur l’arc Ouest et de trouver avec les entreprises les solutions les plus pertinentes. « Nous sommes face à une page blanche, commente Philippe Llerena, élu de la CCI, membre de la commission de l’Aménagement du Territoire et des Transports et président de la CGPME du Bas-Rhin. L’objectif est de créer un nouveau morceau de ville, d’inventer un nouveau territoire en insérant l’activité économique parmi d’autres fonctions. La consultation qui est

150 hectares

C’est la superficie de l’arc Ouest entre Oberhausbergen et Wolfisheim. Un futur pôle d’attraction aux atouts indéniables, en particulier l’accessibilité, qui doit offrir une nouvelle vision de Strasbourg.

Un travail de concertation analogue a été entrepris par la CCI avec les entreprises de la zone portuaire : un ensemble de 300 entreprises et 13 000 salariés. Une enquête a été réalisée auprès des acteurs économiques et des ateliers de travail ont été animés. Un séminaire de restitution a conclu la phase de concertation et a débouché sur un « cahier d’espérance », synthèse des attentes et des enjeux des entreprises. Une méthode pertinente, basée sur des principes d’écoute et de dialogue, que la CCI pourrait reprendre dans le cadre de sa réflexion sur l’arc Ouest.

organisée est l’occasion d’exprimer le point de vue des entreprises par rapport à une problématique forte : la pression foncière qui limite l’installation ou l’extension d’entreprises.

Premier bilan en mars 2012 Les appréciations varient fortement selon le secteur d’activité, qu’il s’agisse de commerce, de services ou d’industrie. Une tendance semble émerger : les entreprises, qui ont une zone de chalandise départementale, peuvent bénéficier pleinement de l’accessibilité du secteur Ouest.

© Google - Imagerie

Un outil de réflexion : le cahier d’espérance

Celle-ci apporte une réelle valeur ajoutée aux entreprises à condition que le coût au mètre carré reste abordable pour les PME et les TPE. » Autant d’idées, autant de pistes qui vont alimenter le débat au sein du groupe de travail « Arc Ouest » mis en place par la CCI et animé par le cabinet Res Publica. Le but est de comprendre les enjeux et les intérêts des entreprises sur ce territoire et dégager des axes communs permettant à la CCI de s’exprimer de manière claire dans le projet élaboré par la CUS. Bilan de cette consultation en mars 2012 avant une prise de position de la CCI

sur le diagnostic et les propositions de l’architecte-urbaniste dans le cadre de la concertation avec la CUS qui doit s’étaler sur deux ans.

Exprimez-vous !

Vous êtes concerné par ce projet et vous souhaitez vous impliquer dans nos travaux ? Contactez le service de l’Aménagement du Territoire.

contact CCI Tania Desfossez • 03 88 75 24 67

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industrie

The Dow Chemical Company

« la chimie verte » Premier partenaire mondial de l’année internationale de la chimie, l’entreprise The Dow Chemical Company (Midlan, Michigan) a créé récemment une exposition interactive mettant en avant les solutions les plus innovantes du groupe.

Agenda Midest : une édition riche en nouveautés

Du 15 au 18 novembre à Paris Nord Villepinte Environ 1 750 exposants seront présents pour cette 41e édition du numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle. Parmi ceux-ci, 650 entreprises venues d’une trentaine de pays, la sous-traitance française demeurant l’offre principale avec 60 % des exposants. 23 entreprises alsaciennes seront regroupées sur le stand des CCI d’Alsace. L’édition 2011 sera un modèle en matière de nouveautés avec notamment des offres de solutions issues de la transformation du bois, la création d’un village environnement et services ou encore le lancement de rendez-vous b2 fair – Business to Fairs. Le salon Midest se tiendra conjointement à Maintenance expo, le salon de toutes les solutions de maintenance industrielle et tertiaire, et à Tolexpo, le salon international des équipements de production pour le travail des métaux en feuille et en bobine, du tube et des profilés. www.midest.com

© Lionel Barbe / The Dow Chemical Company

Pollutec Horizons : objectif préservation des ressources

Du 15 au 18 novembre à Paris Nord Villepinte

Avec le site basé à Lauterbourg – ex Rohm and Haas, repris en 2009 – The Dow Chemical Company compte quatre sites en Alsace. Tous investis dans une politique de développement durable. L’industrie chimique en France c’est 230 000 emplois directs (source C2P) et 77,1 Md€ de chiffre d’affaires. En Alsace, le secteur est représenté par 143 établissements et 7 600 salariés. Les activités : parachimie, chimie de base, pharmacie, tertiaire lié à la chimie, savons, parfums, détergents. Parmi les industries particulièrement investies dans la chimie dite « durable » ou « chimie verte », The Dow Chemical Company présente à Drusenheim, Erstein, Geudertheim et Lauterbourg où le groupe a racheté Rohm and Haas en 2009, Dow a été mis en avant cet été au travers d’une exposition itinérante consacrée à la chimie – le groupe s’associait ainsi aux événements organisés à l’occasion de l’année internationale de la chimie et du centenaire de l’attribution du prix Nobel de la Chimie à Marie Curie. Le but visé : présenter aux communautés riveraines, acteurs publics locaux et collaborateurs des différents sites quelques-unes de leurs solutions 46

octobre-novembre 2011 • n° 293

les plus innovantes. De l’eau à l’agriculture, en passant par la production d’énergies renouvelables et la préservation de l’énergie, Dow est en effet à l’origine de nombreuses solutions qui constituent autant de secteurs d’avenir pour la société. L’entreprise qui emploie 50 000 salariés au niveau mondial – 15 000 collaborateurs en Europe, Moyen-Orient et Afrique, 1 400 en France –, fabrique plus de 5 000 produits sur 188 sites à travers le monde. En se positionnant comme un acteur du développement d’une chimie durable, Dow est forcément soucieuse de son environnement. Ses priorités s’articulent autour de deux axes : l’écologie industrielle et la compétitivité. Les objectifs d’ici 2015 : réduire les émissions de gaz à effet de serre de -2,5 % par an, diminuer l’efficacité énergétique de -25 %, et arriver à un taux d’acceptation de 100 % dans les localités où elle est très présente. Dow compte également augmenter les ventes de ses produits présentant l’avantage de la chimie durable de 10 % d’ici 2015.

The Dow Chemical Company Site de Lauterbourg • Port du Rhin • 03 88 73 60 00

Salon des solutions d’avenir au service des enjeux environnementaux et énergétiques.

Cette année, plusieurs focus seront proposés sur différents grands thèmes avec le sujet de la préservation des ressources : les technologies propres de demain, le génie écologique et la biodiversité, l’entreprise et la ville durable, la performance des procédés industriels. À noter une participation internationale particulièrement dynamique, avec notamment la Bavière, la Belgique, le Canada, la Chine, la Finlande, le Japon… Une dizaine d’entreprises alsaciennes participeront à ce salon, regroupées sur le stand Alsace conçu par les CCI. www.pollutec.com contact CCI

J acques Meyer 03 88 76 42 41 • www.alsaeco.com

Hoffmann France : dix ans et un nouveau siège

Spécialisé dans les outils professionnels de haute qualité, références dans différents domaines d’application de l’usinage, des accessoires machines, de la métrologie, des abrasifs, de l’outillage manuel et des équipements d’atelier, le groupe allemand Hoffmann vient de fêter ses dix ans de présence en France. Son tout nouveau siège a été inauguré en juillet dernier à Drusenheim.

Hoffmann France • 1, rue Gay Lussac à Drusenheim 03 88 53 48 04 • www.hoffmann-group.com

Maison AA Natura

Un nouveau concept d’habitat écologique

Strasbourg Inscrite dans une démarche de développement durable, la Maison AA Natura réunit dans sa conception les techniques de construction les plus performantes. Sa création est issue d’une réflexion commune menée par Natura Concept, Soprema, Legrand et Saint-Gobain pour les acteurs majeurs. Particulièrement appropriée au budget des primo-accédants, la conception « écosensible » industrialisée de la maison permet sa distribution en nombre à un coût de construction parmi les plus faibles du marché.

Projet soutenu par le Pôle alsace énergivie AA Natura s’inscrit dans le cadre du principe bioclimatique afin de capter l’énergie solaire en hiver et de s’en protéger en saison chaude. Les produits et matériaux utilisés – plâtres, isolants, carrelages,

revêtements muraux, peintures, etc. – ont été choisis pour leurs pertinences environnementales. À l’intérieur de la maison témoin, luminaires basse consommation et système domotique permettent de gérer au mieux la consommation d’énergie et la sécurité. À la fois compacte et fonctionnelle, conçue pour des surfaces allant de 50 à 150 m², parfaitement modulable, AA Natura peut s’installer sur des parcelles de petite dimension, à partir de 1,5 are.

Son ossature bois à toiture plate ou pentue s’adapte parfaitement aux différents styles régionaux. Le projet est soutenu par le Pôle Alsace Énergivie et la Communauté Urbaine de Strasbourg, il réunit une soixantaine de partenaires, publics et privés, industriels et entreprises responsables. Comptez 1 500 € TTC/m² pour une maison prête à décorer.

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Le prototype de la maison AA Natura était exposé en septembre dernier place Kléber à Strasbourg. Regards sur un concept d’habitat économique qui concilie qualité de vie et d’usage avec écologie et accessibilité pour tous.

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industrie

Merck-Millipore mise sur un nouveau centre d’excellence

© Merck-Millipore

1 730 m² d’espaces de laboratoires, de bureaux et de salles de réunions combinés : la carte d’identité du nouveau centre d’excellence de Merck-Millipore, BioPharm Process Solutions.

Molsheim Le bâtiment existait déjà, il a été entièrement rénové et agrandi pour accueillir le Centre Présent d’excellence de BioPharm Process Solutions (BPS) dans – systèmes et équipements de la division Sciences de 67 pays la Vie de Merck-Millipore. Lors de son inauguration, en septembre dernier, Bernard Arend, président de Millipore SAS, a affiché les caractéristiques de ce bâtiment « B ». Ce sont des espaces pour encourager l’interaction et la collaboration, une vitrine et une infrastructure dédiées à ses clients et une empreinte énergétique minimisée. Sur 1 730 m², se côtoient donc laboratoires de tests, bureaux, salles de réunions et show-room. Dans un environnement où design et couleurs ont la part belle, une dominante de vert associée à l’innovation. L’éclairage basse consommation s’ajuste automatiquement en fonction de l’occupation du bâtiment et des apports de lumière naturelle. Coût de l’investissement : 2,5 M€. Spécialisée dans les sciences de la vie, Millipore a été rachetée en 2010 par le groupe pharmaceutique Merck, né en 1668 à Darmstadt (Allemagne). Le nouveau centre BPS vient s’ajouter aux deux centres d’excellence déjà existants : Lab Water et BioMonitoring. Il propose des solutions de chromatographie et de filtration à flux tangentiel destinées aux sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie pour la fabrication de nouvelles molécules.

L’ensemble des activités regroupées sur Molsheim, où Millipore est implantée depuis 1972, représente un pôle de 1 200 personnes. Le groupe Merck-Millipore, présent aujourd’hui dans 67 pays, emploie près de 39 000 personnes.

Merck-Millipore Pascal Perrotey, directeur du site de Molsheim, 03 90 46 94 86 www.millipore.com/downstream

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octobre-novembre 2011 • n° 293

TIC

Les services mobiles sans contact

Une première en France

Retenue par l’État en janvier dernier comme « territoire leader du sans contact mobile », Strasbourg s’est engagée dans une politique de développement des services et paiement sans contact.

Agenda le rendez-vous du numérique 2011 Le 17 novembre

« Quand les technologies riment avec performance et rentabilité ».

Une journée qui mobilise les acteurs de l’économie numérique en Alsace. Au Pôle Formation CCI. contact CCI Informations et inscriptions • www.strasbourg.cci.fr/numerique2011

Mulhouse, terre des nouveaux possibles Du 28 novembre au 3 décembre

http://www.terredesnouveauxpossibles.com/ http://fr-fr.facebook.com/pages/Mulhouse-terre-des-nouveaux-possibles/ 253209771378464

SuperMenu, l’application qui rapproche les clients des restaurants

© Henri Parent

Envie d’un bœuf bourguignon à Lyon ? D’huîtres à Strasbourg ? En quelques clics sur votre smartphone ou iPhone, trouvez le restaurant qui vous convient. Créée par l’entreprise alsacienne Superservices et développée par l’agence de marketing strasbourgeoise adPhone, l’application iPhone et Android « SuperMenu » révolutionne l’offre et la demande concernant les restaurants et métiers de bouche. C’est en effet la première application qui permette aux professionnels de la restauration de faire connaître leurs menus, leurs plats du jour, leurs tarifs et autres promotions. Les utilisateurs de l’application peuvent quant à eux choisir tel ou tel établissement en fonction de leur désir du moment. « Il ne reste plus alors qu’à réserver une table. À terme, les restaurateurs et leurs convives pourront interagir sur des sujets », annonce l’agence adPhone. L’application SuperMenu permet par ailleurs de consulter l’avis d’autres clients et d’éviter peut-être les mauvaises surprises. www.supermenu.fr

Strasbourg Depuis le 17 octobre, les Strasbourgeois peuvent s’équiper d’un mobile Cityzi Pour la en se rendant dans les boutiques des opérateurs première mobiles Bouygues Telecom, Orange et SFR, ou dans fois, le les caisses du Crédit Mutuel et les agences CIC pour paiement sur horodateurs NRJ Mobile. Ils accèdent à un premier bouquet de services mobiles sans contact leur facilitant la vie quotidienne : paiement chez les commerçants et, pour la première fois en France, paiement sur les horodateurs. Dans l’immédiat, cette fonctionnalité concernera une dizaine d’appareils, puis progressivement, tous les horodateurs de la ville – une centaine le sera d’ici la fin de l’année, la totalité du parc (765 horodateurs) d’ici le début 2012.

Ce déploiement à Strasbourg des services et paiements mobiles sans contact par cartes et mobiles est le fruit d’une collaboration exemplaire entre partenaires publics et privés au rang desquels figurent la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS), l’Université de Strasbourg, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole Alsace-Vosges, BNP Paribas, VISA, MasterCard, Orange, Bouygues Télécom, SFR, NRJ Mobile, les sociétés Parcus et Parkéon. D’autres acteurs, tels que la Caisse d’Épargne d’Alsace et la Banque Populaire d’Alsace, s’apprêtent à se lancer à leur tour dans l’expérience.

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Les premiers services accessibles • le paiement bancaire chez les commerçants : trois banques proposeront leur service de paiement sans contact mobile, BNP Paribas, Crédit Mutuel et CIC. Les utilisateurs pourront payer avec leur mobile Cityzi chez les commerçants équipés.

• le règlement du stationnement sur les horodateurs équipés. www.nfc.strasbourg.eu • www.afscm.org • www.cityzi.fr

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49

juridique Indices oct-nov

1554

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 1er trimestre 2011 (+ 3,05 % sur un an)

103,64

Indice trimestriel des loyers commerciaux 1er trimestre 2011 (+ 2,25 % sur un an)

120,31

Indice de référence des loyers du 2e trimestre 2011 (+ 1,73 % sur un an)

0,38 %

Taux d’intérêt légal 2011

DROIT SOCIAL

Prêt de main-d’œuvre Afin de répondre à un surcroît temporaire d’activité ou par souci d’externaliser certaines tâches, les entreprises peuvent être amenées à recourir à du personnel externe à l’entreprise. Or la mise à disposition de personnel dans le cadre d’un prêt de main-d’œuvre ou de la sous-traitance peut rapidement basculer dans la sphère de l’illégalité, et être ainsi qualifiée de délit de marchandage ou de prêt de main-d’œuvre illicite.

Pour rappel le prêt de main-d’œuvre en contrepartie d’une rémunération en dehors des cas spécifiquement prévus par la loi (interim, portage salarial et travail à temps partagé) est formellement interdit sous peine d’être condamné pénalement. A contrario le prêt de maind’œuvre à but non lucratif est licite.

Pourtant la jurisprudence a souvent interprété très strictement cette notion de but non lucratif. C’est pourquoi le législateur a défini à présent la notion de prêt de maind’œuvre à but non lucratif et fixe un cadre légal à cette pratique.

Ainsi l’article L8241-1 du code du travail considère qu’il n’y a pas lucrativité lorsque l’entreprise prêteuse ne

facture à l’entreprise utilisatrice que le coût réel (salaire, charges sociales et frais professionnels remboursés au salarié le cas échéant). Mais dans ce cas pour être licite, le prêt de main-d’œuvre devra en plus requérir : • l’accord du salarié, son refus ne pouvant être sanctionné ; • la conclusion d’une convention de mise à disposition entre les deux entreprises concernées stipulant la durée, l’identité, la qualification du salarié et les éléments faisant l’objet d’une facturation ; • un avenant au contrat de travail signé par le salarié décrivant le travail effectué, les horaires et le lieu de travail.

Le salarié concerné par cette opération reste salarié de l’entreprise prêteuse et continue donc à bénéficier de tous les avantages acquis.

Par ailleurs, avant de signer la convention susvisée, les employeurs doivent chacun consulter le comité d’entreprise ou à défaut les délégués du personnel ainsi que le CHSCT dans le cas où le poste présente des particularités en terme de santé et de sécurité.

Loi N° 2011 - 893 du 28.07.2011

FORMALITÉS

LE RÉSEAU DES CFE A 30 ANS !

124,04

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) août 2011

SMIC à compter du 1er janvier 2011

9 €

Le réseau national des Centres de Formalités des Entreprises est né en 1981 à l’occasion de la première vague de simplifications administratives. L’idée était de mettre en place un interlocuteur unique pour recevoir un dossier unique servant à l’immatriculation, la modification et la radiation des entreprises. Le passage par le CFE est devenu obligatoire dès 1985 (année de création du CFE de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin), ceci pour s’assurer de la bonne communication des informations en direction des différents partenaires (pour le CFE des CCI, le greffe du registre du commerce et des sociétés, l’INSEE, les orga-

nismes fiscaux et sociaux). Les récentes discussions autour des simplifications administratives et la transposition de la Directive « Services » remettent les CFE au cœur des évolutions en cours. En effet, la Directive « Services » imposant aux États membres de créer un Guichet Unique pour toutes les activités réglementées a conduit le gouvernement français à désigner les CFE comme Guichet Unique. En outre, bon nombre de mesures de simplifications administratives adoptées lors des Assises de la Simplification touchent aux formalités d’entreprises (simplifier les cessions de fonds de commerce, les transferts de siège…).

Taux horaire brut

1 365 €

Taux mensuel brut pour 151,67 heures

Du bon remplissage des attestations de salaire

2 946 €

Lorsqu’un salarié est en arrêt de travail suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle, l’employeur adresse à la CPAM une attestation de salaire.

Celle-ci peut être téléchargée sur le site www.ameli.fr, ou transmise en ligne sur le site www.net-entreprises.fr, site officiel des déclarations sociales. L’indemnité journalière est calculée à partir des seuls éléments contenus dans l’attestation de salaire : salaires, primes, cotisations, etc.

Il appartient à l’employeur de renseigner toutes les

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2011

35 352 €

Plafond annuel Sécurité Sociale 2011

50

EMPLOYEURS

octobre-novembre 2011 • n° 293

rubriques de l’attestation de salaire. Son bon remplissage garantit un paiement fiable et plus rapide des indemnités journalières.

Par ailleurs, l’indication du montant des cotisations est essentielle et désormais indispensable. La CPAM ne pourra pas traiter la demande d’indemnités journalières si l’attestation de salaire s’avère incomplète. Elle sera dans l’obligation de la retourner au destinataire du règlement, ce qui aura pour incidence de retarder le paiement.

juridique

JURISINFO FRANCO-ALLEMAND

Tribunal des prud’hommes à propos d’un refus de travailler pour motif religieux – Un licenciement peut être justifié Un salarié qui refuse, pour des raisons religieuses, d’accomplir une tâche stipulée dans son contrat de travail peut valablement être licencié. La condition : qu’aucune autre possibilité de l’occuper adéquate ne soit disponible. C’est ce que le tribunal du travail fédéral allemand a décidé dans le cas d’un employé de magasin musulman (Jugement du 24 février ; Az 2 AZR 636/09). Le collaborateur refusait de continuer à exercer son activité de vente de boisson au motif que sa religion lui interdit de participer à la vente d’alcool. Son employeur l’a donc licencié.

Dans sa justification, le tribunal a considéré qu’un employé de supermarché a des obligations professionnelles qui incluent la vente de produits alcoolisés. S’il avait voulu se dispenser de certains devoirs contractuels pour des raisons religieuses, il aurait dû préalablement prévenir son employeur. Si l’employeur a une possibilité de faire travailler ce collaborateur en conformité avec ses convictions religieuses, il devra la lui attribuer.

« Der Zahlenspiegel der IHK Südlicher Oberrhein 2011 » – Brochure éditée pour la première fois en français !

La Industrie-und Handelskammer Südlicher Oberrhein édite régulièrement une brochure « Zahlenspiegel » qui regroupe des données statistiques essentielles de la région du Rhin supérieur. Pour la première fois, cette brochure est présentée en français.

Vous y trouverez des chiffres clés et des statistiques sur les entreprises, la capacité économique de la région, des données sur différents secteurs d’activité, etc.

La brochure est disponible sur le site de la IHK Südlicher Oberrhein : http://www.suedlicher-oberrhein.ihk.de/linkableblob/1532984/.3./data/Statistiques_2011-data.pdf

Jugement du mois : Le juge endormi Le point de départ de cette affaire est le principe simple qu’un procès ne se passe pas en bonne et due forme si le juge dort pendant les débats.

D’après le Bundesfinanzhof (la cour des finances fédérales), cette critique ne peut être acceptée que lorsqu’il y a des signes évidents de sommeil, comme par exemple : une respiration profonde et régulière, des ronflements ou des signes manifestes de perte de l’attention.

Les plaignants ont prétendu que l’un des juges, pendant les débats, avait « fermé les yeux et penché la tête et s’était soudainement réveillé ». Le juge en question a pourtant dit que dans cette position, il pouvait affirmer ne pas avoir dormi et que parfois il fermait brièvement les yeux lorsqu’il réfléchissait à quelque chose. Les parties s’opposaient tellement d’arguments qu’il avait dû fermer les yeux un court instant afin d’y réfléchir.

Le juge est parvenu à convaincre le Bundesfinanzhof et depuis, on peut lire noir sur blanc dans la justification de l’arrêt qu’officiellement « un juge peut suivre les débats oraux avec les yeux fermés et la tête penchée ».

Bundesfinanzhof, décision du 17 février 2011 contact CCI Service juridique • 03 88 75 25 23 • juridique@strasbourg.cci.fr

www.strasbourg.cci.fr

51

© Club Maghreb Afrique

export

Afrique du Nord

l’effet club indispensable Présidé par Charles Elias, gérant de TEI (Griesheim près Molsheim), qui travaille depuis de nombreuses années en Algérie et en Afrique, le club Maghreb Afrique vise à mieux fédérer des entreprises alsaciennes souhaitant développer leurs affaires dans cette région du monde. « Le club complète judicieusement avons monté une filiale au Maroc il y a les missions et salons organisés par CCI six mois. Au club, je peux donc apporter Le métier Alsace Export, prolonge les contacts, et d’exportateur mon vécu sur ce pays, et en échange, j’en apprends beaucoup sur l’Algérie et permet d’échanger concrètement sur le n’est pas inné la Tunisie ». Les rencontres, comme fonctionnement de ces pays », explique Charles Elias qui développe des acticelles avec Mme le consul général vités en agro-industrie et dans l’environnement. d’Algérie récemment, représentent des moments forts pour le club. « Pour réussir, il faut évidemSi les règles pour s’implanter dans un pays sont ment une solide formation technique, étayée de souvent les mêmes, l’Algérie, par exemple, reste connaissances en gestion et en droit, conseille assez difficile à pénétrer. « En prenant bien en Charles Elias. Il faut aussi veiller à se faire payer, compte les besoins constatés, sans essayer de vendre quelque chose tout de suite, il n’est pas donc bien assurer les contrats, et surtout refuser difficile de s’adapter. Là-bas, nous bénéficions toute forme de corruption ».

Dans les années 90, Charles Elias était resté en d’un avantage par rapport, par exemple, aux Algérie quand tout le monde fuyait devant le Allemands : les normes françaises leur servent chaos qui régnait dans le pays. Il a alors noué souvent de base », observe Charles Elias. Pour autant, le métier d’exportateur n’est pas inné. de solides relations avec des partenaires fidèles.

Pierre Caligaris, directeur commercial export « L’amitié se forme dans les moments difficiles.

Le printemps arabe est donc peut-être une belle chez Eberhard Frères (Strasbourg), l’apprend opportunité pour travailler là-bas, surtout si depuis deux ans : « Nous avons reçu l’exclusivité les contacts sont déjà pris. À condition de rester pour vendre notre marque principale en Afrique prudent et d’être bien au clair sur sa stratégie ». du Nord. Le club tombait donc très bien ! Nous 52

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Daniel Gillmann, gérant de Dévolution

Créée depuis début 2010, la jeune société Dévolution (Wolxheim) est gérée par Daniel Gillmann, ingénieur en bâtiment et génie civil.

Elle travaille sur la mise en place de solutions en matière de recherche et développement. Sur sa partie export, Daniel Gillmann vise le marché algérien : « C’est peut-être plus difficile qu’ailleurs, mais je suis affectivement attaché à ce pays, auquel je crois. En cas de réussite, celle-ci peutêtre vraiment grande. Mais attention à travailler de manière adaptée. On ne peut pas venir avec ses solutions toutes faites. Il faut se soucier des matières premières, des technologies… En partant de ce qui existe localement, on arrive à trouver la solution sur mesure. Il y a tout à faire là-bas, notamment dans le domaine de la construction, mais les procédés sont spécifiques.

Au club, j’ai retrouvé des gens rencontrés sur les salons. CCI Alsace Export prépare bien le terrain, à nous de saisir les opportunités. Ce côté souple et sans façons est efficace : on échange des infos, on apprend à se connaître. À terme, cela peut permettre de se raccrocher à un chantier, ou de faire venir un collègue. C’est ainsi que ça fonctionne : ne pas donner de leçons, se prendre en charge, entretenir les réseaux ».

Dévolution 44 rue des Jardins 67120 Wolxheim

*

• Le respect de l’environnement, • Les achats responsables, • La promotion du lien social, • La consommation responsable.

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*Heineken France, c’est le 1er des brasseurs(1) avec Heineken Entreprise et le1er des distributeurs(2) avec France Boissons.

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Avec son Pacte Développement Durable, Heineken France s’engage autour de 4 thèmes majeurs :

(1) 1ère entreprise nationale, en chiffre d’affaires, de fabrication et de commercialisation de bières.

(2) 1ère entreprise nationale, en chiffre d’affaires, spécialisée dans la distribution de boissons pour la Consommation Hors Domicile.

Être leader, c’est savoir s’engager

export

Trouver des partenaires commerciaux en Europe André Meistertzheim, gérant de la société Eltico, fabricant d’un produit absorbant d’huiles, souhaite se développer à l’export. « Toute la difficulté consiste à trouver des partenaires et des distributeurs pour un produit multi-usages comme le mien. La cible n’est donc pas facilement identifiable. En contactant CCI Alsace export, j’ai eu connaissance de ce réseau EEN, Enterprise Europe Network. Avec Caroline Kolb, de CCI Alsace export, nous avons formulé un profil, qui décrit le produit et le type de partenaires recherchés. Très vite, j’ai eu des retours, nombreux, qu’il a fallu trier. J’ai rencontré l’un de ces contacts, venant de Slovénie, et j’ai signé un contrat de distribution avec lui pour l’ensemble des pays de l’ex-Yougoslavie. Puis j’ai été mis sur la voie d’un partenaire en Russie, et le contrat est également signé. C’est allé vite, et surtout c’était fiable. Je savais que quelqu’un de CCI Alsace export m’épaulait dans ces recherches, et pouvait me garantir la fiabilité du partenaire. Cela permet de rester concentré sur la production, notre

cœur de métier, sans prendre trop de risques en allant vers des pays difficiles à connaître. Cette démarche est plus productive. Si nous avions lancé la recherche avec nos seuls moyens, nous aurions jeté une bouteille à la mer ».

EEN, Enterprise Europe Network, est un réseau européen, co-financé par la Commission européenne, qui aide – gratuitement – les entreprises à rechercher des partenaires commerciaux dans les pays membres du réseau. EEN apporte aussi un conseil en droit communautaire, notamment dans le domaine de la conformité des produits aux différentes réglementations, nationales et européennes.

contacts CCI Ursula Gori-Kaminski • 03 88 76 42 35

Caroline Kolb • 03 88 76 42 37

La Région Alsace s’engage aux côtés de la CCI

Simplifier et améliorer l’efficacité du dispositif de soutien au développement à l’export des entreprises en Alsace ; l’objectif de cette convention signée entre les différents intervenants : État, Région, CCI de Région Alsace, conseillers du commerce extérieur, Ubifrance, Coface et Oseo. Au travers de cette convention, les signataires s’engagent notamment à travailler à la détection, à l’accompagnement et au suivi du développement des PME/ETI. « Un intérêt particulier doit aussi être apporté aux pépites dont le potentiel n’est pas encore totalement exploité », a souligné Jean-Louis Hoerlé. Présent à la cérémonie de signature qui s’est déroulée dans les locaux de la Maison de la Région, le secrétaire d’État au commerce extérieur, Pierre Lellouche, a relevé que l’Alsace faisait partie des régions modèles en termes d’engagement chiffré – l’objectif est de porter le nombre de firmes exportatrices de 500 à 600. En insistant sur la nécessaire ré industrialisation du pays, filière par filière, le secrétaire d’État a également incité les grands groupes à inclure leurs sous-traitants dans les déplacements à l’étranger. « Il faut que nous soyons plus dynamiques au niveau de la promotion commerciale et de la négociation », a-t-il ajouté.

Air France et la CCI convolent pour les entreprises et en particulier avec CCI Alsace Export, pour permettre aux PME de concrétiser leurs projets internationaux », a expliqué Éric Fuchsmann.

L’aéroport de Strasbourg a considérablement souffert de l’arrivée du TGV. Tout l’enjeu aujourd’hui est de restaurer son aura et de redynamiser le trafic. La stratégie menée pour alimenter les hubs de Paris et Amsterdam a porté ses fruits.

Dès 2010, le trafic international a augmenté de 15 000 passagers et nous sommes sur une pente équivalente en 2011 ».

© Aéroport international Strasbourg

CCI Alsace Export : à la place des Halles

En juillet dernier, Éric Fuchsmann, directeur régional Grand Est d’Air France et Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Région Alsace, ont signé une convention visant à soutenir les entreprises exportatrices alsaciennes. « Nous 54

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souhaitons que lorsque des délégations d’entreprises partent à l’étranger, elles puissent décoller de Strasbourg », a dit Jean-Louis Hoerlé. Un avis amplement partagé par le directeur d’Air France. « Nous avons des synergies à jouer avec les CCI,

La direction et les conseillers export de CCI Alsace Export ont déménagé, début septembre, à la place des Halles (immeuble Le Sébastopol). Les lignes téléphoniques restent identiques.

Attention : les formalités export continuent d’être effectuées à l’espace CCI Info services, 10, place Gutenberg.

Carnets ATA : contact CCI Pierrette Geschwind, 03 88 76 42 29

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© Benoît Linder

créateurs

JDBD

le rendez-vous des bédéphiles Plus qu’une simple librairie, JDBD est LE magasin spécialiste de la bande dessinée, tous genres confondus. Originalité : il propose également des produits dérivés liés à la BD et au cinéma.

Strasbourg Face à l’Ill, quai des Bateliers, la librairie JDBD a été créée en octobre 2010 par Jean-Daniel Delrue, passionné par l’univers de la bande dessinée. « J’exerce un métier fantastique dans le domaine culturel, dans un environnement sympathique ». Le chef d’entreprise a été charmé par l’endroit, avec ses boiseries au plafond et ses murs blancs. Sur quelque 100 m² et des rayons soigneusement aménagés, un vaste choix de bandes dessinées en tous genres : jeunesse, humour, aventure, science-fiction, fantaisie, policier, comics, manga, etc. Au total, plus de 7 000 références d’éditeurs, connus et moins connus. Ce qui fait la particularité du magasin est l’adjonction de produits dérivés : statuettes de collection, petites figurines liées à la BD et 56

octobre-novembre 2011 • n° 293

au cinéma (Star Wars, le Seigneur des Anneaux, etc.). Un partenariat avec Moulinsart, qui gère les droits d’Hergé à Bruxelles, fait de JDBD le revendeur exclusif de Tintin. Papeterie, peluches, vaisselle, statuettes en résine et en plomb, etc. il y en a pour tous les goûts et tous les âges. « Après la sortie du film de Spielberg, « le secret de la Licorne », les ventes devraient être boostées », observe Jean-Daniel Delrue. Les prix : de 1 à 600 €.

Soirées thématiques Après un an d’activité, le chef d’entreprise est à la fois heureux de son choix d’emplacement et déçu : « je m’attendais à voir plus de monde ».

Pourtant, dès son installation, les gens du

quartier ont afflué et certains sont devenus des habitués. Assurément, le commerce vaut le détour, mais on n’y arrive pas par hasard. Pour animer son magasin, Jean-Daniel Delrue organise des séances mensuelles de dédicaces avec des auteurs locaux et d’ailleurs, et des soirées thématiques. Et de relever le succès de sa soirée Vins et BD, proposée en association avec son voisin caviste, « Au fil du vin libre ». L’occasion de faire découvrir le magasin.

Membre du groupement des Jean-Daniel librairies spécialisées en BD Delrue, – GLBD, 90 indépendants en un homme France, Suisse et Belgique – passionné Jean-Daniel Delrue bénéficie par l’univers de la BD de la force de communication de l’association. Avec notamment des mises en avant d’ouvrages, des emballages personnalisés, des publications et des guides édités par les libraires du réseau. Un autre partenariat, avec Dargaud, permet au libraire de proposer un « coup de cœur mensuel, satisfait ou échangé ». Également, des éditions spéciales limitées à 1 000 ex, intitulées « Les Toilés Canal BD », dos toilé, ex-libris original, couverture inédite sont de véritables objets de collection, souvent réservés par ses clients.

Originaire de Lille, Jean-Daniel Delrue réside en Alsace depuis plus de trente ans. Après un DUT en information et communication, il pratique plusieurs métiers avant de s’orienter vers la librairie. « Amateur de BD, j’ai postulé chez Virgin, où j’ai eu la chance d’avoir un responsable qui m’a vraiment appris le métier. Je suis resté dans l’entreprise depuis son ouverture en 1999 jusqu’à 2004 où j’ai intégré Album, au centre commercial des Halles. D’abord chef de produit j’ai été nommé directeur de la librairie. Lorsque le magasin a été vendu, j’ai opté pour ma propre affaire, axée sur le même type de produits : BD et produits dérivés. » Son plus par rapport à ses concurrents ? « La diversité éditoriale et la qualité du service rendu : écoute, conseil personnalisé ».

JDBD 36, quai des Bateliers à Strasbourg • 03 88 25 75 97 contact CCI June Marchal • 03 88 75 24 25

Ce que lui a apporté la CCI « Beaucoup de conseils, notamment pour le montage financier. J’ai aussi obtenu un prêt de Cap Création Initiative, ce qui a favorisé le lancement de l’affaire. Surtout, j’apprécie la disponibilité et le suivi des conseillers de l’espace entreprendre ».

les Artic ans sd publié re du d le ca port Passe ndre pre e Entr

Flam’s

© Benoît Linder

Quand le concept se décline à la campagne

Implanté à Erstein-Kraft depuis janvier 2011, c’est le deuxième restaurant de la marque Flam’s en Alsace. Un challenge pour son créateur, Erik Gay, mais aussi pour le groupe, jusqu’alors implanté en centre-ville.

Erstein Diplômé de IECS (E M aujourd’hui) Strasbourg, Erik Gay exercera différentes responsabilités au sein du groupe Flam’s avant d’ouvrir sa propre franchise. Cette chaîne de restaurants spécialisés dans la tarte flambée a pour caractéristique d’être très accessible en termes de prix. Née à Strasbourg, Flam’s s’est développée ensuite à Lille, Lyon et Paris. Directeur des opérations de l’ensemble du réseau des restaurants du groupe, Erik Gay est alors un jeune père de famille qui aspire à changer de rythme. Fort de son expérience d’une douzaine d’années, il veut rester « dans ce qu’il sait faire » et signe un accord de franchise avec le groupe Flam’s. « La recherche de local fut longue, mais j’ai fini

Erik Gay s’est entouré de trois managers et sept salariés à temps partiel

par trouver mon bonheur à Erstein ».

Un bâtiment en location, entièrement remis à neuf et aménagé aux couleurs de la chaîne. Murs clairs, dominante orange pour les tableaux et tissus. « La déco et le design ont été validés par Flam’s, tout est charté, jusqu’aux tenues des employés », souligne Erik Gay. Au rez-de-chaussée, qui peut contenir une quarantaine de couverts, le four de cuisson est largement mis en valeur par son positionnement central. « Les clients voient passer leurs tartes sur la pierre réfractaire ; les flammes et le bois contribuent à les rassurer ». À l’étage, la capacité d’accueil est de 70 personnes à laquelle s’ajoute une petite terrasse.

Formules à volonté Sur la carte, une dizaine de flam’kueches, de la traditionnelle aux lardons fumés au bois de hêtre et oignons à la recette New-Yorkaise au bœuf haché, moutarde à l’ancienne, oignons et salade verte. L’originalité du Flam’s est la formule avec entrée au choix + flam’s terroirs et du moment à volonté. Le prix : 9,90 € ou 11,30 € si l’on adjoint un dessert, et 17,50 € avec apéritif, entrée, toutes les flam’s salées et sucrées à volonté et dessert au choix. « Une autre spécialité est le plat de spaetzle à l’alsacienne, sauce à la crème, aux lardons et aux champignons, servies avec une petite salade verte », observe Erik Gay. Parmi les desserts, outre les tartes flambées sucrées – chocolat, pommecannelle, banane-chocolat –, des cheese-cakes, crumbles maison, crèmes brûlées… Pour les petits loups, une formule à 3,70 € comprend une portion de tarte flambée, une boisson et un petit dessert. « Un prix très compétitif », remarque Erik Gay qui ajoute que le dimanche, chaque enfant de moins de douze ans accompagné d’un adulte est invité. Contrairement au cœur de cible des Flam’s à Erstein, pas d’étudiants ni de groupes, mais des familles et des individuels. Ce qu’ils apprécient : la qualité constante de la tarte. « Une pâte à pain très finement étalée recouverte d’un mélange de crème fraîche, de fromage blanc et d’épices, parsemée de fines rondelles d’oignons et petits lardons ».

Le prochain objectif d’Erik Gay : conquérir une clientèle du midi, des tables d’amis aux actifs pressés, et aussi la cible des tour-opérateurs et agences de voyages.

Flam’s 9, rue Saint-Quentin à Erstein Réservations en ligne sur www.flams.fr

Ce que lui a apporté la CCI « Mon business plan était clair, me manquaient des éléments pour la partie montage de l’entreprise et notamment pour la recherche des statuts. J’ai apprécié l’appui, le conseil et l’aide de la CCI, ce fut rassurant pour moi. J’ai également obtenu un prêt d’honneur de l’association Cap Création Initiative ».

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57

découvertes Comment adopter la géolocalisation sociale

L’Alsace à vélo Strasbourg/Sélestat/Colmar/ Ottmarsheim/Guebwiller/Riquewihr/ Obernai/Strasbourg : les villes étapes de ce topo-guide conçu et élaboré par Daniel Schneider, créateur de voyages.

Après une première carrière d’accompagnateur, de formateur et de créateur de séjours aventures, celui-ci a créé Espace Randonnée Carnet de voyage à Mulhausen (67). Il emploie sept salariés et génère un CA de 800 000 € en Alsace.

Partenaire alsacien de plus de 70 agences

du monde entier, Daniel Schneider fédère 44 hôteliers et professionnels du cyclotourisme autour de la promotion de séjours à vélo. Son topo-guide, particulièrement destiné aux clients cyclistes qui voyagent sur l’un de leurs 16 circuits en liberté et sans bagages, a été édité en trois langues, à 10 000 exemplaires. Il est également distribué gratuitement par les instances touristiques.

03 88 89 26 07

Colis-voiturage, un site gratuit

© dimj / Fotolia

L’objectif de ce site né à Strasbourg en juin 2008 est de faire transporter ses colis d’un endroit à un autre par des particuliers amenés à faire régulièrement les mêmes trajets. Une mise en relation expéditeur-messager qui permet de réduire sensiblement les coûts… et les émissions de CO2. Après trois ans d’existence, Colis-voiturage.fr propose une nouvelle version 2.0 entièrement gratuite pour les particuliers.

L’ergonomie du site a été entièrement repensée afin de permettre des mises en relations plus rapides.

Traduit en anglais, le site autorise des inscriptions internationales – entre la France et d’autres pays européens, mais également entre tous les pays sans passer par la France –. Prochaine étape, l’application Smartphone. www.colis-voiturage.fr

58

octobre-novembre 2011 • n° 293

Comment adopter la géolocalisation sociale Aux éditions Diateino, 20 €. www.diateino.com

Visant les cadres en recherche d’emploi, cet ouvrage est le parfait coach pour se familiariser avec les types d’exercices courants proposés lors de tests de recrutement. Des tests verbaux qui viennent évaluer la maîtrise du langage, des tests de logique travaillés à travers des questions de mathématiques, des tests de personnalité, de compréhension mécanique et de QI… Ce sont plus de 500 questions avec leurs réponses commentées. Une approche sérieuse et pédagogique qui vise à mettre en confiance le lecteur. Un outil qui permet aussi d’apprendre à maîtriser sa peur et à se dépasser pour séduire le recruteur. L’auteur de l’ouvrage est Mike Bryon, spécialiste anglais des tests psychotechniques, ancien consultant en recrutement.

500 tests psychotechniques Aux Éditions Express-Roularta, 272 pages, 19 €. www.coteperso.com

Objets d’art et expertise L’étude GasserAudhuy Forts de leurs dix ans d’expérience des marchés de l’art régionaux, nationaux et internationaux, Antoine Audhuy, commissaire priseur habilité et Frédéric Gasser, expert en mobilier et objets d’art, se proposent de vendre ou acheter vos objets et d’en faire estimer la valeur. Les objets acquis lors de ventes aux enchères publiques ou d’inventaires effectués à domicile sont visibles sur leur site internet. www.etudegasseraudhuy.fr

© Emmanuelle Guillou / Fotolia

Découvertes touristiques

Ce livre s’adresse aux entrepreneurs, chargés de communication, agences marketing et à tous ceux qui s’intéressent aux médias sociaux. Grâce à des exemples de stratégies marketing, la création de comptes sur les différentes plateformes et le choix de l’application la plus adaptée aux besoins du lecteur, ce livre vous permettra de comprendre comment utiliser la géolocalisation pour en faire un véritable atout. Les auteurs : Clément Vouillon, Ingénieur titulaire d’un master Management et nouvelles technologies et Louis André, co-fondateur du blob welovegeoloc.com.

Des clés pour obtenir le job de ses rêves

découvertes

Dossier Médical Personnel

Une réalité partagée en Alsace

Grâce à un logiciel de gestion de cabinet interopérable et à la solution web, les professionnels de santé peuvent, d’un simple clic, créer, consulter et alimenter les DMP – dossiers médicaux personnels – de leurs patients.

Ce document dématérialisé et sécurisé rassemble tous types d’informations médicales : prescriptions, synthèses médicales, comptes-rendus, résultats d’analyses, mentions d’allergie, etc. Il est proposé gratuitement aux bénéficiaires de l’assurance maladie qui en font la demande. Déjà opérationnel dans les hôpitaux universitaires de Strasbourg, les centres hospitaliers de Saverne, Sélestat et Obernai, le DMP sera progressivement déployé au sein des autres établissements de santé situés en Alsace – l’une des quatre régions pilotes pour déployer le DMP. Maître d’ouvrage du projet : le Groupement de coopération sanitaire e-santé Alsace.

iPad 2 est arrivé.

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Il facilite plus que jamais la collaboration, l’animation de présentations, la modification de documents et l’accès aux ressources de l’entreprise. Et avec une autonomie atteignant 10 heures 1 et des options de connectivité Wi-Fi et 3G 2, l’iPad 2 est prêt à se mettre à la tâche... dès que vous le serez. Rendez-vous chez BEMAC et laissez-vous convaincre par l’iPad 2.

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Un site éco-recyclable pratique et gratuit

Des placards ou des bureaux à vider ? Du matériel informatique à changer ? Que faire de tous ces objets dont on ne veut plus ? Une possibilité consiste à les donner via le site co-recyclage.com.

Les objets sont enlevés directement et sans frais à domicile par un preneur. Le donneur fait un geste écologique en recyclant directement, sans passer par la case déchetterie. Moins de CO2 et plus d’économies ! Les sites sont classés par région dans 14 catégories différentes.

18, quai St Nicolas - 67000 Strasbourg - 03 88 25 84 88 14b, rue de la Mésange - 67000 Strasbourg - 03 88 22 78 87 1, rue Guillaume Tell - 68100 Mulhouse - 03 89 367 200 1 Tests réalisés sur des prototypes d’iPad 2 et de logiciels en effectuant chacune des tâches suivantes : lecture vidéo, lecture audio et navigation sur Internet en mode Wi-Fi. L’autonomie de la batterie dépend des réglages de l’appareil, de l’utilisation et de nombreux autres facteurs. Les résultats peuvent varier.

2 Forfait de données 3G vendu séparément.

TM et © 2011 Apple Inc. Tous droits reserves.

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hôtellerie-restauration

Le Café de l’Opéra, Côté Cour

Ambiance café de Paris avec Stéphane Wernert Style « Café de Paris des années 30 », le restaurant Café de l’Opéra remis à neuf vous accueille dans une ambiance feutrée.

Pour boire un verre, déjeuner ou grignoter en écoutant de la musique.

En Californie, il a travaillé dans un café français – l’atelier du Café Bassam – où « le melting-pot sympathique des clients – toutes classes sociales, de l’ouvrier à l’intello – m’a soufflé l’idée de créer le même type d’ambiance… à Strasbourg. Une ambiance familiale, des services de qualité qui font que les gens se sentent bien ». Créateur de la société Côté Cour en 2009, Stéphane Wernert s’est investi dans une multitude de services autour de la restauration, tels que l’événementiel grand public ou de restauration. En reprenant le Café de l’Opéra il espère créer un véritable lieu de rencontres intergénérationnel à Strasbourg. À la CCI où il s’est rendu pour peaufiner son projet, il a pu compiler un maximum d’informations. « J’ai aussi été bien aiguillé ».

Le Café de l’Opéra Ouvert les lundi, mardi, mercredi de 8h à 20h, les jeudi, vendredi, samedi de 8h à 1h du matin. www.cafedelopera.fr • www.cote-cour-restaurant.com

© Benoît Linder

Brasseurs d’Alsace : industriels et artisans réunis

Strasbourg Mélange de boiseries et marbre, lustres argentés, murs blanc cassé, toiles noir et blanc représentant des scènes de vie, le Café de l’Opéra a fait peau neuve avec l’arrivée du nouvel exploitant, Stéphane Wernert. « J’ai voulu créer une nouvelle ambiance, qui soit en décalage avec le lieu. Et accueillir un public plus large que les clients de l’Opéra ». Le concept qu’il a choisi, de « Café de Paris des années 30 », s’inscrit dans un triptyque. Restauration le midi, salon de

Agenda Rendez-vous de l’hôtellerierestauration Le 15 novembre

« Aujourd’hui, quelle est la valeur de mon entreprise ? ». À 15h à la CCI, 10 place Gutenberg. contact CCI Marc Liebrich • 03 88 75 25 59

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thé en journée et bar à vins – avec notamment des rouges du monde entier – et à champagnes le soir. En cuisine, le chef est une toute jeune femme, Zoé, relayée en soirée par Sonja. Sur sa carte, plusieurs plats à base de viande – entrecôte, carpaccio, tartare ou Bagelburger – ou poissons, des encas proposés dès 14h – planchettes de viandes, charcuteries, fromages ou poissons – et un plat du jour le midi. 40 couverts peuvent être servis à l’intérieur, auxquels s’ajoutent une trentaine de places en terrasse – celle-ci devrait être développée en contrebas des marches de l’Opéra au printemps prochain.

Originaire d’Alsace, Stéphane Wernert vient du monde du spectacle vivant et de l’événementiel. D’abord sportif – il a créé les courses de Strasbourg alors qu’il était chargé de projet à l’office des sports de la ville avant d’en être le vice-président – puis dans le monde du spectacle où il a notamment développé buvettes et bars pour la société Vega, gestionnaire du Zenith.

C’est effectif depuis septembre dernier.

Le Syndicat des Brasseurs d’Alsace* vient d’ouvrir ses portes à la corporation libre des artisans brasseurs d’Alsace** en tant que membre associé. « Un atout supplémentaire pour porter les valeurs attachées à la bière et au métier de brasseur », souligne Michel Haag, président du Syndicat des Brasseurs. Dont les adhérents ont produit 9,2 millions d’hectolitres de bière en 2010 et réalisé, avec quelque 1 500 personnes plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Les huit micro-brasseries participeront désormais aux opérations de promotion organisées par la profession. C’est ainsi que trois d’entre elles – tirées au sort – participeront au traditionnel lancement de la bière de Noël, le 14 novembre prochain.

Brasseurs d’Alsace vient de se doter d’un nouveau logo pour mieux communiquer sur ses valeurs. * Heineken, Kronenbourg, Licorne, Meteor, Saint-Pierre, Uberach **Au Brasseur, l’atelier du Brasseur et du vigneron, Brasseries de Lobsann, Lauth et Fils, Brasserie Saaloise, Saint-Alphonse, Storig, Uberach

En images

LA CCI ANIMATRICE DE RENCONTRES

Christophe Eynius, Genneson de BE MAC

Événements NUIT DE L’E-COMMERCE AU PÔLE FORMATION CCI, COMPÉTITION DE GOLF POUR LES ANNONCEURS DU POINT ÉCO À LA WANTZENAU.

françois loos, ancien ministre, vice-président du Conseil Régional d’Alsace

© Compétition de golf : Benoît Linder - Nuit de l’e-commerce : Henri Parent

De gauche à droite Rachel KALIS, Espace H / BMW Virginie THIEL, La Poste Philippe POOS, CIC Est René DUTEY, Entela Catherine MOREL-Salomon, Membre du Bureau de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

De gauche à droite Carole Debuchy-Franck, Cabinet Bleger-Rhein Christine Kerhoas-Krieger, Interalpen Hotel Tyrol

De gauche à droite Eric klein, garage Porsche Arnaud Chameaureau, groupe Camacte

Christophe Genet, OCI

De gauche à droite Denis Caspar, Caspar Alexandre Nappey, Meyer & Partenaires

De gauche à droite denis helmbacher, Helmbacher Jean-louis kircher, L’Illiade De gauche à droite vincent Thiebaut, Thuria Yves Tang, Atlantic Palace – Agadir

www.strasbourg.cci.fr

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temps forts 24e bourse photo de Strasbourg

Les boss invitent les profs

Le 6 novembre à Strasbourg Rencontre internationale des collectionneurs d’antiquités photographiques et cinématographiques.

Du 21 au 25 novembre en alsace Vous êtes chef d’entreprise ou cadre de direction, vous pensez que le monde de l’entreprise est mal connu dans les collèges et lycées, alors inscrivez-vous ! Un professeur déjeunant avec un chef d’entreprise c’est déjà un rapprochement entre les deux mondes..

Objectif attendu pour cette édition 2011 : faire se rencontrer 500 chefs d’entreprises et/ou cadres alsaciens et 1000 professeurs.

Frédéric Hoch • 03 88 89 39 47 http://alsacephotoclub.net

Salon du chocolat Les 26 et 27 novembre à Wolfisheim

www.lesbossinvitentlesprofs.fr

http://parole_de_chocolat. voila.net/

Biennale internationale du verre

SIMI, rendez-vous de l’immobilier d’entreprise

Expositions dans une dizaine de lieux de la région, parmi lesquels : BIENNALE

INTERNATIONALE

DU VERRE 2011

www.salonsimi.com

octobre

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novembre

illuminations & transitions

Du 30 novembre au 2 décembre à Paris Près de 20 000 professionnels et 400 exposants représenteront l’intégralité de l’offre immobilière et foncière ainsi que l’ensemble des services associés à l’immobilier et l’entreprise. Parrainés par Generali France Immobilier, quatre grands prix récompenseront des immeubles de bureaux et logistique. La ville de Strasbourg sera présente soutenue par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Au Palais des Congrès.

Du 4 au 24 novembre • au Conseil général du Bas-Rhin, exposition des étudiants tchèques de l’école de Usti Nad • À la Région Alsace, l’ESAD de Strasbourg Jusqu’au 27 novembre • À la Cour des Boecklin à Bischheim, Raymond Martinez • au Musée d’art moderne et contemporain, Maurice Marinot Du 18 novembre au 22 décembre À la Chaufferie, Caroline Prisse Du 9 au 19 décembre et du 2 au 22 janvier À la Chambre, Silvi Simon : « Filmatruc en construction » Jusqu’au 4 mars • au Musée Würth, « Éclats, le musée se met au verre »

« Le 10-19 des métiers d’art »

Du 9 au 18 décembre à Strasbourg Une exposition dédiée à la pièce unique créative et aux objets cadeaux, formes et couleurs rivaliseront avec caractère pour afficher le potentiel des métiers d’art au regard de la création, du design et des tendances actuelles. Bijoux, céramiques, vêtements, accessoires de mode, arts de la table, corsets, mobilier et enluminures. Dans le salon rouge de la résidence Charles de Foucauld, 1 rue de la Comédie à Strasbourg. www.10-19.fr

Du 14 au 20 novembre Une initiative conjointe Agefiph, FIPHFP et ADAPT. www.travaillerensemble.net www.fiphfp.fr www.agefiph.fr

Festival Strasbourg-Méditerranée

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Du 26 novembre au 10 décembre à Strasbourg Spectacles, concerts, expositions, projections : le festival Strasbourg-Méditerranée fédère un réseau dense et actif d’acteurs culturels, socioculturels, associatifs, de chercheurs et d’universitaires qui participent à son organisation. Leur but : célébrer la richesse intellectuelle, artistique et culturelle des peuples de la Méditerranée. Cette année, une mise en avant particulière de la thématique des « Exils ».

03 88 75 51 17 • www.strasmed.com

Festi Festin

Les 4, 5 et 6 novembre à Strasbourg Salon de la gastronomie, des arts de la table et de la décoration.

Finale des Toqués d’Entreprises. Au Palais de la musique et des congrès. www.festifestin.fr

Orientale Expo

Du 11 au 13 novembre à Strasbourg Cette manifestation multisectorielle accueillera 300 exposants issus de l’agro-alimentaire, du bâtiment, des services et de l’artisanat… de France, d’Allemagne, de Belgique, du Maghreb et de Turquie. www.orientalexpo-strasbourg. com

Galerie Bamberger

Jusqu’au 26 novembre à Strasbourg Christine Sefolosha et Claire Koenig à la Galerie Bamberger, du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous.

St-Art 2011

Du 25 au 28 novembre à Strasbourg Parmi les leaders des foires d’art contemporain, St-Art rassemblera cette année une centaine de galeries dont 40 % d’étrangères.

Cinq collectionneurs privés de Strasbourg exposeront une sélection d’œuvres de leur collection qu’ils auront euxmêmes choisies. www.st-art.fr

www.galerie-bamberger.com

« Pièces d’exception »

Du 24 novembre au 31 décembre à Colmar exposition de pièces uniques haut de gamme réalisées par une trentaine de professionnels des métiers d’art. www.fremaa.com

www.biennaleduverre.eu

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15e semaine pour l’emploi des personnes handicapées

25e Téléthon

Les 2 et 3 décembre Pour ses 25 ans, le Téléthon lance un défi à tous ceux qui veulent faire avancer la recherche pour combattre la maladie.

0 800 69 55 01 – numéro vert www.coordination.telethon.fr

Visite insolite du château du HautKoenigsbourg

Du 5 novembre au 1er avril 2012 à Sélestat Chaque week-end, à 14h45, découverte de deux espaces habituellement fermés au public : les cuisines de l’empereur Guillaume II et le donjon, point culminant et symbole emblématique de la forteresse alsacienne. www.haut-koenigsbourg.fr

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