Point Economique Avril - mai 2010

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15 • dossier Jeunes et entreprises

Emploi, modes d’emploi Comment mettre en adéquation les attentes des jeunes et les besoins des entreprises ? Le Pôle formation CCI répond à cette problématique en ciblant les filières porteuses d’emploi et d’avenir.

22 • aéroport La Sardaigne accessible de strasbourg

Embarquement… à partir du 1er juin ! Chaque mardi... avec Marmara.

n° 281 - avril-mai 2010

35 • Focus L’Alsace : l’aimée des caméras

L’Alsace au cinéma, quelle belle image ! Mais quelle savante et fructueuse alchimie se cache derrière ce slogan, devenu aujourd’hui réalité ?

43 • hôtellerie Quel avenir pour l’hôtellerie ?

Trois questions à Mark Watkins, président du comité pour la modernisation de l’hôtellerie française.


LES TMS* QUELLES ACTIONS ? Eajh YZ ,% YZh bVaVY^Zh egd[Zhh^dccZaaZh Y XaVg Zh Zi ^cYZbc^h Zh &ère XVjhZ YÉ^cVei^ijYZ Vj igVkV^a Jc X ]jbV^c Zi [^cVcX^Zg Xdch^Y gVWaZ Jc [a Vj fj^ hÉV\\gVkZ YZ '% eVg Vc

Médecins du travail, assistantes médicales et techniciens en prévention d’AST67 kdjh VXXdbeV\cZci edjg kVajZg Zi VcVanhZg aZh g^hfjZh egd[Zhh^dccZah YVch kdigZ ZcigZeg^hZ Zi bZiigZ Zc eaVXZ YZh VXi^dch XdcXg iZh edjg eg hZgkZg aV hVci YZ kdh hVaVg^ h#

Pour en savoir plus, contactez-nous au 03 90 22 97 86 ou prevention@ast67.org

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www.fibregraphique.com / Istockphoto

Les Troubles Musculo-Squelettiques* :


entreprises à la une

© Babyka

L

Mundolsheim

Babyka

La puériculture d’aujourd’hui Une mise en scène originale, des marques dont certaines en exclusivité et des zones de tests pour aider au choix : les différents univers de la puériculture chez Babyka.

Appel à projets

Fondation Kronenbourg

Du 1er mars au 15 mai Lancé par la Fondation Alsace, c’est un appel à projet national qui est lancé, doté d’un budget de 200 000 €. Au-delà de l’accompagnement financier des projets sélectionnés - originaux et innovants, ils devront brasser les différences en générant du lien social et « du mieux

e concept a été créé par Emmanuel Bourdonneau, également à la tête de deux magasins franchisés Bébé Cash à Haguenau et à Mutzig. Implanté à Mundolsheim depuis 2002 (sous l’enseigne Bébé Cash), il a quitté la rue des Tuileries pour la route de Brumath en juin 2009, en se démarquant avec un nouvel univers de bien-être pour les parents et futurs parents. Associée à la puériculture, son activité de couches adultes et enfants s’adresse aussi aux collectivités, associations ou autres structures communales. Dans le magasin haut en couleurs – à l’image du logo, vert et violet –, vous trouverez plusieurs espaces : future maman, chambre, toilette, balade, voiture, maison, repas, etc. Partout, une mise en avant des marques et des zones test. Pour exemples, une vidéo explique le fonctionnement d’un robot mixer, un présentoir à barrières permet la manipulation, un siège auto est présenté avec un explicatif sur sa technologie. Fournir choix, qualité et service à ses clients, en les assistant dans leur décision d’achat, tel est le but poursuivi par Emmanuel Bourdonneau. « Tout est pensé pour rendre service », insiste-t-il. À l’instar du duo baignoire et table à langer superposées et réglables en hauteur : « le bain est un moment privilégié entre parents et enfant ; il faut être à l’aise ». L’aménagement du bâtiment,

STRASBOURG

avec des rayonnages en hauteur destinés à exposer les produits, a été réalisé pour grande partie par des sociétés de la région, dont Nora à Hoerdt et SZ Électricité à Bischheim.

Une piste d’essai

Favorisant le choix du modèle en fonction des surfaces rencontrées : pavés, rondins, marches, etc., une piste à poussettes, avec des modèles exposés de part et d’autre. Emplacements de parking pour les citadines et pelouse pour les poussettes « campagne ». Toujours en appui, les explications des vendeurs. Au fond du magasin, un rayon activités et éveil, avec des produits traditionnels et plus originaux – qui séduisent aussi les parents. Babyka, c’est la puériculture d’aujourd’hui, avec un accent sur la qualité. « Parce que c’est la base du métier, souligne Emmanuel Bourdonneau, les marques sont une valeur refuge ». Autre credo du dirigeant : le respect de l’environnement. Vous trouverez des petits pots de légumes bio, des couches lavables, des peintures écologiques ou à l’argile – qui ont aussi été appliquées sur les murs. L’objectif du chef d’entreprise est à présent de décliner le concept Babyka sur l’ensemble de la France. Ouvert du lundi après-midi au samedi jusqu’à 19 h, nocturne le vendredi jusqu’à 20 h. 6 route de Brumath à Mundolsheim 03 88 81 87 15, www.babyka.fr

Aeolta

Un Janus en prime vivre ensemble » la Fondation interviendra également par le mécénat de compétences. Ils peuvent être de trois natures : artistique/culturel, environnemental et socio-économique. Candidatures en ligne. www.fondation-kronenbourg.com

La société Aeolta, spécialisée dans les systèmes éoliens à usage résidentiel et urbain (Strasbourg), et l’agence Innovation in Design ont été récompensées d’un Janus de l’industrie. Ce label de l’Institut Français du Design récompense les produits qui représentent

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pour les utilisateurs un véritable confort et une facilité d’usage. Notons par ailleurs que Aeolta était également lauréate en 2009 du concours national de création d’entreprises innovantes. www.aeolta.com


sommaire

L’Alsace : l’aimée des caméras

40

L’Alsace au cinéma, quelle belle image ! Mais quelle savante et fructueuse alchimie se cache derrière ce slogan, devenu aujourd’hui réalité ?

35 • focus audiovisuel

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15 • dossier

Jeunes et entreprises

Emploi, modes d’emploi Comment mettre en adéquation les attentes des jeunes et les besoins des entreprises ? Le Pôle formation CCI répond à cette problématique en ciblant les filières porteuses d’emploi et d’avenir.

01

entreprises à la une

Babyka // La puériculture d’aujourd’hui 04

trajectoires

4 La Carambole // Un restaurant et des espaces de conférences 5 La Voix du Maître // Art contemporain : une passion, un métier 6 Alsafix // Jean-Claude Roeckel, le pro de la fixation 7 Christophe Richart // Un chef à domicile 10 RH Multiservices // Quand propreté fait bon ménage avec environnement 11

cci en actions

11 Scierie Siat-Braun // De grands projets 12 Hôtel consulaire // Une bibliothèque précieuse 13 Lancement du programme Alsace Innovation 22

aéroport

22 Destination Olbia // La Sardaigne accessible de Strasbourg

11

50

23 CCI – Air France // Objectif stabilisation du trafic 24

conjoncture

Espoirs de reprise d’ici… 2013 26

territoires

Aménagement, accessibilité, attractivité 27

export

27 ARIA // Chasser en meute avec la CCI 28 Mission de prospection // La Chine : un marché exigeant 30

développement durable

Mouvement Français pour la Qualité en Alsace // Mieux se connaître pour progresser 31

formation

31 Apprentissage // Donnez votre avis 32 CEFPPA // 20 ans de performance 33

infos europe

Pouvoirs accrus pour l’Eurodistrict

38

tourisme

Comité régional du Tourisme // Les cartes pour séduire 40

gastronomie

Stéphane Friedmann // Le Kempferhof à Plobsheim : Une cuisine de recherche 43

hôtellerie-restauration

43 M ark Watkins // Quel avenir pour l’hôtellerie ? 44 J acques Chomentowski // L’adhésion à une logique de certification 45 L ’union fait la force // Les femmes chefs en ordre de bataille 46

juridique

Taxe professionnelle et contribution économique territoriale : ce qu’il faut savoir 49

industrie

49 L ’aménagement de la maison // Mutualiser et innover 50 Ikamp’s // Un chapeau pour les « sardines »

51

karlsruhe

Des moyens pour la formation et les infrastructures 53

créateurs

53 J oël Hoerr // Haguenau Fitness Madame : Le corps et l’esprit 54 Nathalie Killinger // NK Environnement : le traitement écolo 55

tic

TIC en entreprises : progrès à faire 56

commerce

La Délicathèque // Un palais délicat récompensé 58

découvertes

Jean Isenmann // L’Alsace en 110 photos 60

temps forts

Le Vaisseau repart gagnant

N°281 - avril-mai 2010 - Le Point Économique est édité par la CCI de ­Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr Directeur général : Philippe Colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Élisa Colmenero, Virginie Pincet • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine-Barusta • Comité de rédaction : Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Muriel Ischia-Weber, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban Petit, Claude Ribeiro, Nathalie Rolling, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : (conception) Citeasen - (photos) Denu et Paradon, Fotolia, Getty, Cyril Hanebna / Citeasen • Impression : Sicop • Tirage : 44 100 exemplaires Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281


edito

L

e constat est amer : dans notre région 25 % des jeunes ayant terminé les études restent sans emploi. Paradoxalement, de nombreuses entreprises peinent à trouver les compétences indispensables à leur développement et à leur adaptation aux mutations de l’environnement.

notamment la nuit de l’orientation et de l’apprentissage qui a réuni le 16 janvier dernier plus de 1 600 participants. Le but est de faire découvrir aux jeunes et à leurs familles les métiers qui embauchent via l’alternance et de susciter des vocations.

Autre élément clé du rapprochement entre les jeunes et les entreprises : l’orientation. C’est en ce sens que la CCI a mis en place une communication régulière sur les secteurs qui recrutent. Avec ses partenaires – entreprises, Centre d’Information et d’Orientation, fédérations professionnelles, Chambre de Métiers, etc. –, elle organise­

De la gestion des ressources humaines, en passant par la formation, je vous invite à faire appel à nos services. Ils vous aideront à construire un plan d’action « compétences » en adéquation avec la stratégie de développement de votre entreprise. Bonne lecture !

Nouvelle initiative, le lancement du Pour combler cet écart entre offre et de- dispositif « Atout Pro CCI ». Mise en mande, le Pôle formation CCI travaille relief lors des enquêtes menées auprès avec les entreprides employeurs, la ses pour identiquestion du comfier leurs besoins portement des jeuen compétences nes en entreprise Construire un plan d’action – actuels mais a conduit la CCI à « compétences » mettre l’accent dans aussi à venir – et propose une larses formations sur le ge palette de formations en alternance « savoir être ». Les apprentis sont évadans les métiers qui recrutent. lués tant par les enseignants que par les Les résultats parlent d’eux-mêmes : les entreprises, sur des critères liés au comtaux d’insertion professionnelle de l’Ins- portement, au respect de l’autre, à la titut de Formation en Alternance et du ponctualité, etc. À la fin de leur cursus, centre MIM (Management International ils pourront recevoir le certificat « Atout et Management) ont atteint 95 % en Pro CCI ». Un argument supplémentaire 2009. pour la recherche d’emploi.

© Yves Trotzier

La CCI, passerelle entre l’entreprise et les jeunes

Jean-Louis Hoerlé

Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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trajectoires Schiltigheim

La Carambole

Situé dans le bâtiment administratif de l’AGIPI – Association générale interprofessionnelle de prévoyance et d’investissement – le restaurant d’affaires privé « La Carambole » s’ouvre au grand public. Comme l’auditorium et les salles de réunion de l’entreprise.

A

vec ses 110 m de longueur, le bâtiment de l’AGIPI ressemble, de l’extérieur, à un immense paquebot. Il abrite le centre de gestion de l’AGIPI et ses 180 salariés, l’espace de réception, le centre de conférences et le restaurant « La Carambole ». Association spécialisée dans la conception de produits d’assurance, l’épargne retraite et la prévoyance-dépendance, l’AGIPI a été créée en 1976 à l’initiative de Claude Fath. Après des études à l’école hôtelière

d’Illkirch, cet Alsacien d’origine s’est réorienté dans l’univers de l’assurance où il s’est investi avec beaucoup d’exigence. La première raison du succès de l’AGIPI : la transparence et l’équité de traitement des 450 000 adhérents. La deuxième : l’amour du travail bien fait prôné par Claude Fath. Président de la fédération française de billard, celui-ci a décidé d’ouvrir son auditorium aux championnats nationaux et internationaux de billard, puis aux entreprises et aux particuliers. C’est

© Henri Parent

Un restaurant et des espaces de conférences Ambiance : la salle du restaurant est à la fois sobre et raffinée

sa passion qui a inspiré le nom du restaurant La Carambole. Pour les non-initiés, le billard carambole, ou billard français, se pratique à deux joueurs. Vous verrez sur le miroir côté restaurant, un joueur en situation.

À chaque événement son espace

Murs vert olive, nappages marrons et beige, déco florale à chaque table, couverts design en porcelaine écrue ou en verre… le restaurant est un vrai bijou. La cuisine est ouverte sur le restaurant. 50 couverts à l’intérieur, auxquels s’ajoutent une quinzaine en ter-

La Carambole en recettes avec Carré Blanc Éditions Vous trouverez dans cet ouvrage 43 créations ou réinterprétations inspirées de Frédéric Lefevre. Poissons, viandes et desserts. Mariées aux recettes ponctuées d’astuces, les photographies, réalisées par Marcel Ehrhardt, spécialisé dans les arts de la table et la gastronomie, donnent vraiment l’eau à la bouche. Dans la collection Cuisine et Raffinement de Carré

Blanc Éditions, qui propose aux restaurateurs de mettre en avant leurs maisons via une prestation complète : conseils et recommandations de spécialistes de l’image et de l’édition, réalisation, éléments pour la communication et la commercialisation. En 96 pages, 25 € TTC en librairie. 03 88 10 48 00

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

rasse. Celle-ci jouxte un petit jardin avec bassin d’agrément et… l’herbier du chef Frédéric Lefevre, un ancien du Cerf à Marlenheim. Sa cuisine saveur se veut créative et inspirée des saisons, avec une répartition équilibrée entre poissons et viandes. Des entrées, plats et desserts à la carte – relativement courte car les mets sont préparés à la dernière minute – et un menu affaires à 28 € incluant amuse-bouche, entrée, plat et dessert. En exemple, gambas en tempura, fine gelée de soja, petite macédoine de légumes, pousses d’herbes. Filet de fera du lac Léman poêlé, ravioles d’épinard, copeaux d’abondance et beurre blanc. Tronçons d’ananas rôtis à la vanille bourbon, sablé breton et glace au poivre de Sechouan. Des soirées à thème sont proposées chaque mois, animées par un pianiste connu dans la région, Roby Braun. Qu’il s’agisse de l’auditorium, des salles de réception et de formation – avec partout des écrans et des vidéoprojecteurs – ou du restaurant, les locaux de l’AGIPI peuvent être utilisés pour des cocktails, banquets, réunions. Ouvert tous les midis du lundi au vendredi. Sur réservation le soir et le week-end. 03 90 23 92 64


Pierre Goetz chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres

Strasbourg

La Voix du Maître

Art contemporain : une passion, un métier

Pierre Goetz, délégué régional de la Fondation du patrimoine, a reçu l’insigne de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres des mains de Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Une décoration qui couronne une carrière professionnelle et des engagements bénévoles hors pair. Immobilier : le lion chasse… pour vous !

Souci de la perfection

Chasseur immobilier, Sébastien Lion intervient à Strasbourg et dans ses environs et aide les futurs acquéreurs dans leurs démarches de recherches. Il prospecte, visite, sélectionne les biens, négocie et conseille ses clients. Rompu au marché immobilier local, il a fondé la société, Le Lion Chasse.com en 2009, dont les services s’adressent à toutes les personnes qui ne disposent pas du temps nécessaire à une recherche efficace, qui sont lassées des démarches fastidieuses ou encore qui souhaitent s’entourer d’un professionnel dans leur projet d’acquisition d’un bien immobilier. 06 98 39 00 11 www.lelionchasse.com

« J’aime la proximité avec les artistes à la renommée grandissante dans le monde de l’art, suivre de près leur création, intervenir quant à leur avenir. Mais j’aime aussi être proche des collectionneurs avec qui j’entretiens des relations étroites et privilégiées. » Ce souci de la perfection est constant et son imstrasbourg

© Jean-Michel Hueber

© Henri Parent

C

hristophe Fleurov revient de la Foire d’art contemporain « Art Karlsruhe », la seconde foire, par son importance, de l’art contemporain en Allemagne. Il y a présenté des œuvres de deux artistes : des peintures à l’huile de paysages du Strasbourgeois Roger Dale et des sculptures en bois et en bronze de l’artiste rémois Christian Lapie. Christophe Fleurov exerce en Alsace une profession encore mal connue du public, il est agent d’artistes. Professionnel exigeant, homme de relation et de réseaux, il les représente auprès de collectionneurs, de musées, de galeries, de commissaires d’expositions, d’amateurs d’art mais aussi d’entreprises qui souhaitent investir dans l’art.

plication totale. Pendant plusieurs années, il se forme au contact de quelques-uns des grands noms de l’art contemporain : Combas, Erro, Hantaï, Corneille, Ségui, parmi de nombreux autres. « Brique par brique, j’ai posé ma connaissance. » Sa rencontre avec Raymond-Émile Waydelich est déterminante. Avec (et grâce à) lui, il découvre les marchés de l’art contemporain en France et en Allemagne, le travail de promotion. L’artiste polymorphe lui enseigne en toute confiance les techniques de bronze, de la gravure, de la céramique, de la peinture. Car Christophe Fleurov veut tout

connaître, pour pouvoir partager avec des connaisseurs, mais aussi rendre ce savoir accessible au plus grand nombre. « Un véritable travail de passion et d’action ». En pèlerin, il continue, optimiste, confiant, à sillonner les routes. « Le projet qui me tient le plus à cœur, c’est d’ouvrir une galerie, sans pour autant me sédentariser, être suffisamment curieux et proposer un programme artistique cohérent. Cela devrait se faire d’ici la fin d’année »… pour sortir le grand jeu dans l’art contemporain. 06 74 41 86 83 www.lavoixdumaitre.eu

C4Ci

Conseil en systèmes constructifs bois C4Ci est une jeune entreprise innovante de conseil en ingénierie dans le développement et la commercialisation de produits ou systèmes constructifs bois. Sa mission : accompagner ses clients tout au long de la réalisation de leur projet de développement. Conseil ponctuel ou à long terme, palette étendue de prestations allant de l’étude de marché à

la formation, C4Ci s’adapte à chaque demande. La société a vu le jour en septembre 2008 à Strasbourg grâce à Frank Kupferlé et Grégory Schnubnel, deux ingénieurs dotés d’une expérience internationale dans la construction bois et traditionnelle. Leur cible demeure les fabricants de produits de construction et d’ossatures bois, les distributeurs

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de systèmes constructifs et les associations de développement et de commerce international. Et Frank Kupferlé d’ajouter : « Il faut s’ajuster aux clients et procéder par étape, l’approche C4Ci s’adapte en proposant d’avancer pas à pas. » 03 68 41 80 00 frank.kupferle@c4ci.eu


trajectoires Alsafix

Jean-Claude Roeckel, le pro de la fixation Tout le monde – ou presque – connaît les performances du premier club de basket amateur d’Alsace, Gries. Son premier supporter et président, Jean-Claude Roeckel, y affiche autant de conviction que dans la société qu’il dirige, Alsafix. Spécialiste des techniques de fixation.

D

ans le bureau du PDG d ’Alsafix, avoisinant les cloueurs, plusieurs trophées et photos de l’équipe de basket de Gries-Oberhoffen (BCGO). Et pour cause, une douzaine de ses salariés sont aussi des basketteurs. Dont ses deux fils, Grégory, ingénieur Ensais, responsable de la direction commerciale et Romuald, DUT de maintenance industrielle, en charge de l’administration et du marketing.

clouage, vissage, scellement –, est née en 1994, dans… la cave du dirigeant. Son activité s’est développée au fil des ans, avec la création chaque année d’un nouveau produit. Alsafix propose des solutions complètes, de l’outil à l’accessoire, de la source d’énergie au consommable pour bois, acier, béton, etc. Une large gamme à laquelle s’est ajouté en 2007 un programme complet de connecteurs : sabots d’ancrage, équerres, plaques perforées. Ce sont près de 25 000 références et Transmission anticipée quelque 25 000 articles qui sont « Alsafix est une marque dé- stockés aujourd’hui, dans un enposée et une entreprise à capital trepôt de 9 000 m². En 2010, une exclusivement familial », souli- quarantaine de salariés contrigne Jean-Claude Roeckel, qui a buent à un chiffre d’affaires de tenu à effectuer la transmission 12 M€, dont 8 % sont réalisés à de son vivant à ses deux fils… l’export. Un résultat que le chef « Autrement cela n’aurait pas été d’entreprise entend bien voir possible, avec le montant exorbi- doubler d’ici 2015. Les produits tant des droits de succession ». La sont conçus dans le bureau d’étusociété, spécialisée dans les tech- des de Gries, puis fabriqués à parniques de fixation – agrafage, tir d’un cahier des charges précis. En Chine, en Roumanie, etc. Ensuite, les produits sont condiChaque année, la création d’un tionnés à Gries, nouveau produit où ils peuvent

© Alsafix

Gries

également être personnalisés aux marques des distributeurs, près de 4 000. Parmi les inventions récentes, le cloueur d’ardoises, lancé à Batimat, et l’agrafeuse pneumatique Alsafix, destinée à la fixation des plaques isolantes. Ce système, étudié pour la fixation de plaques isolantes sur ossature en bois pouvant aller jusqu’à 120-130 mm d’épaisseur, a été présenté au salon Expobois 2010.

La filiale AMB

Jean-Claude Roeckel vient de créer une activité nouvelle d’abris de maison de loisirs, AMB SAS, une filiale du groupe. « Un produit en bois, modulable, orienté développement durable, avec des matériaux recyclables ou recyclés, conçu comme un domino, à monter soi-même. Isolé comme

Internet

une maison préfabriquée (murs de 135 mm d’épaisseur, pare-vapeur et lattage extérieur). Deux modèles, traditionnel avec un toit à deux versants, et contemporain, avec une toiture-terrasse végétalisée, et plusieurs possibilités de surfaces, entre 20 et 50 m². L’avantage : l’installation est réalisable sur des sites difficiles d’accès, voire des terrains accidentés. Une commercialisation envisagée via les paysagistes, piscinistes, campings et architectes. Et comme tous les produits proposés par Alsafix, du sur-mesure possible ! Alsafix, certifiée Iso 9001 depuis 2004 a été nominée pour la région Nord Est au prix de l’ambition 2008 dans la catégorie croissance. »

03 88 72 42 41

FabriquerEnFrance.com

Des achats « de chez nous » Lancé en 2009, ce site est le premier portail dédié exclusivement aux produits et fabricants français. Édité par la SARL Planète France à Eschau, sa vocation est de valoriser les produits, les métiers et les savoir-faire de notre pays. « Dans une optique éco-citoyenne, FabriquerEnFrance a pour philosophie d’encourager les Français à consommer les produits de leur région pour réduire les dépenses d’énergie et dynamiser l’activité économique lo-

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

cale », explique le créateur du site. Plus de 300 produits sont référencés à ce jour, et ce dans divers domaines : gastronomie, orfèvrerie, mobilier, habillement, décoration, etc. Une boutique en ligne permet aux consommateurs du monde entier d’acheter des articles garantis made in France. Christophe Sutter 06 03 20 48 86 www.fabriquerenfrance.com


Bischwiller

Prix de la Performance – Les Échos Trois PME alsaciennes

Gastronomie

Un chef à domicile

© Henri Parent

E

nvie de vous régaler sans vous mettre au fourneau ? Christophe Richart vous apporte la solution sur un plateau. Cuisinier pendant quinze ans dans différents établissements en France et à l’étranger, dont des restaurants prestigieux, il se lance en mai 2009 dans l’auto-entrepreneuriat et propose depuis un service de restauration gastronomique à domicile. Christophe Richart réalise chez vous les différents plats des menus établis à l’avance, et cela de l’entrée au dessert. « Je peux intervenir à partir de cinq personnes. Le plus de la formule : elle allie les avantages du restaurant gastronomique avec le confort de chez soi. J’organise aussi beaucoup de repas « événementiels » : communion, mariage, etc. » Pour une entrée, plat, dessert, comp-

tez à partir de 37 € par personne. Le chef donne également des cours de cuisine à domicile, à la carte et sur mesure. Il propose par ailleurs de vous libérer de la contrainte de la cuisine de tous les jours Les avantages d’un restaurant en produisant à gastronomique avec le confort l’avance vos rede chez soi pas. Ce service

Agence Comme LM

Deux communicantes de retour en Alsace

L

06 09 88 06 93 www.latabledechristophe.com

aure Munsch et Marjorie Meyer ont décidé d’unir leur savoir-faire en créant à Strasbourg une agence de communication « Comme LM » spécialisée dans les relations avec la presse, les relations publiques, l’événementiel et le conseil éditorial. Après dix ans passés à Paris, les directrices de Comme LM, alsaciennes d’origine et communicantes aguerries,

retrouvent leur région et comptent mettre leur expertise au service direct de leurs clients. L’une, Laure Munsch, est férue d’art de vivre et forte d’une expérience dans le tourisme et l’hôtellerie, et l’autre, Marjorie Meyer, est rodée à la communication des entreprises, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et de l’informatique. « Je suis ravie de débuter cette

© Comme LM

strasbourg

est finançable par les chèques emploi service. Après un bon démarrage et une accalmie en début d’année, le printemps s’annonce fort bien pour Christophe Richart et ses plats garantis faits maison.

nouvelle expérience avec Marjorie Meyer et suis convaincue que nos domaines de prédilection distincts sont parfaitement complémentaires pour apporter les résultats escomptés à nos clients », affirme Laure Munsch. lmunsch@agence-comme-lm.com mmeyer@agence-comme-lm.com www.agence-comme-lm.com

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Organisé par le quotidien Les Échos et la Carte Corporate Air France – American Express, le Prix de la Performance récompense dans les départements français les entreprises qui se sont illustrées tant par leur parcours que leur croissance. Trois entreprises bas-rhinoises ont reçu ce prix en début d’année. Fisher Scientific est le leader français de la distribution d’équipements, réactifs chimiques, fournitures et services pour les laboratoires. Catalent fabrique des solutions pharmaceutiques. Et la troisième, Objetrama, est spécialisée dans la vente par correspondance d’objets publicitaires pour les entreprises. Une des qualités communes aux trois PME lauréates est d’avoir prouvé, depuis plusieurs années, leur réactivité face aux attentes du marché et de leur clientèle. Elles n’ont jamais cessé d’innover et d’investir. www.catalent.com www.fr.fishersci.com www.objetrama.fr

Leyton & Associés à Strasbourg Dans le cadre de sa forte croissance, Leyton, cabinet de conseil en optimisation des coûts, renforce son implantation en région. La société a ainsi, après Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier et Sofia-Antipolis, ouvert une antenne à Strasbourg. « Le renforcement de notre maillage territorial répond à une volonté d’offrir le meilleur service à nos clients et de créer avec eux une relation privilégiée », dit Vincent Lefevre, directeur général. Avec 62 476 entreprises et 727 547 emplois, « le dynamisme de l’Alsace n’est plus à démontrer. Qu’il s’agisse de l’optimisation des charges sociales, fiscales ou des achats, nos prestations sont susceptibles d’intéresser de nombreuses sociétés alsaciennes souhaitant accroître leur rentabilité. » www.leyton.fr


trajectoires Ox-Home

Hoenheim

© Benoît Linder/French Co

Les miroirs magiques n’existent pas uniquement dans les contes pour enfants. La société Ox-Home, spécialisée en technologies de l’audiovisuel haut de gamme, propose en effet des « téléviseurs miroirs. » Allumé, l’écran fait office de téléviseur, une fois éteint, il devient miroir. D’une seule pression, l’écran peut aussi se transformer en aquarium ou en cheminée. « Nous concevons les écrans-miroirs sur mesure. Les clients choisissent aussi bien la couleur, l’épaisseur que la taille. Cela peut aller de 50 centimètres de long jusqu’à 4 mètres », explique Burhan Oxou, le directeur général d’OxHome, dont la filiale française est installée à Hoenheim. Salle d’eau, salon, entrée, les écrans-miroirs ont l’avantage de s’intégrer dans

strasbourg

winter

Winter s’ouvre aux entreprises

Gundershoffen

Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 19 h sans interruption. 25 rue du 22 Novembre 03 88 32 85 40 www.patisserie-winter.fr

© Henri Parent

W

À côté de la salle, l’espace toujours aménagé en restaurant est utilisable pour des travaux en groupes et sous-groupes comme pour les pauses et les déjeuners. La salle est louée à la demijournée (220 €) ou à la journée (320 €), restauration en sus. Il est également possible de réserver uniquement le restaurant, à partir de 15 personnes. Une cuisine familiale de terroir, avec plusieurs propositions de menu.

toutes les pièces. « Nous sommes les seuls au monde à proposer ces écrans totalement personnalisables. Les plus gros clients d’OxHome sont aujourd’hui les cabinets d’architectes et les hôtels haut de gamme. » Le rêve est toutefois « relativement accessible » pour les particuliers. Pour un écran de 50 centimètres, il faut compter 1 000 €. www.ox-home.com

Nature et Saveurs

Profession oleicologue

Nouveau challenge pour la pâtisserie strasbourgeoise Winter. Georges Winter – 3e génération de la famille –, a décidé de réserver son étage aux groupes. À leur disposition, une salle de réunion et des salons pour travailler et se restaurer. inter, un salon de thé et un restaurant fondés par Georges Winter en 1932. Ambiance alsacienne de mise, des colombages aux poutres intérieures, en passant par les tableaux et nombreux bibelots chinés par le grand-père. Georges… III, qui est à la tête de l’entreprise depuis 2006, a décidé de transformer l’étage en espace dédié aux entreprises. La salle de séminaires, sur une cinquantaine de m², peut accueillir entre 23 et 37 personnes selon la configuration, en équipement travail ou en disposition théâtre. Avec connexions Internet, tableau papier, écran et vidéoprojecteur.

© Ox-Home

Miroir, ô joli miroir…

Il y a quelques mois, Luc Leichtnam n’a pas hésité à troquer les bigoudis pour l’huile d’olive. Ce fils et petit-fils de coiffeur, à la tête de plusieurs salons, s’est volontairement lancé dans une autre aventure. « J’ai vendu les salons pour devenir oleicologue, dégustateur d’huiles d’olive. J’ai suivi une formation à Montpellier. J’ai ensuite créé, en novembre 2009, une nouvelle entreprise, Nature et Saveurs, à Gundershoffen. »

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

Aujourd’hui, Luc Leichtnam vend aux grands restaurants, étoilés le plus souvent, toutes les variétés d’huiles d’olive. « Je suis exclusivement en contact avec de petites oliveraies du sud de l’Europe, mais aussi de Syrie, de Jordanie… » Le créneau est porteur, puisque quelques mois seulement après les débuts de Nature et Saveurs, l’entreprise compte plus de 300 clients et son chiffre d’affaires dépasse les espérances. Luc Leichtnam a un regret toutefois : « ne pas m’être lancé plus tôt. Et j’ai envie de dire à tous ceux qui n’osent pas franchir le pas : allez-y et épanouissez-vous dans votre vie professionnelle. En ce moment, je vis un rêve. » natureetsaveurs@orange.fr


Mécanique de précision et BTP : numéro azur et accès à l’info Une question d’ordre réglementaire ? Un problème RH ? Une recherche de formation ? Si vous êtes une PME issue du secteur du BTP ou de la mécanique de précision, ce nouveau service de proximité vous concerne. Il vous suffit de composer le 0 810 00 00 67 et vous aurez la réponse à votre question. Au bout du fil, Bénédicte Klarzynski, la chargée de mission recrutée spécialement par l’APMBTP (Association pour la promotion des métiers du BTP). Une initiative et un service gratuit qui devraient intéresser les petites entreprises qui, le nez dans le guidon, n’ont pas forcément les compétences internes pour résoudre leurs problèmes. Possibilité d’adresser sa requête par mail. contact@infosentreprises.fr

Ascenseurs anciens à sécuriser La loi de juillet 2003 a fixé l’échéance du 31 décembre 2010 pour la réalisation de la première tranche de travaux de la mise en sécurité des ascenseurs. Des travaux qui ne seraient pas encore réalisés pour 25 % du parc.

L

a sonnette d’alarme est ti- curisé des personnes bloquées rée par la profession. Trois par un chasse pied de 75 cm, échéances ont été prévues etc. Les cages d’ascenseurs non par la loi, dont la première à fin fermées doivent par ailleurs 2010. Il s’agit d’éviter que les être grillagées. Selon Jean-Luc portes palières Detavernier, dén e s’o u v re n t légué régional de Attention à la la fédération des sur le vide, de responsabilité ascenseurs, seuleprévenir les chocs liés aux ment 75 % du parc pénale portes lors de seraient aux norleur ouverture ou fermeture, de mes. « Il ne reste plus beaucoup supprimer le risque de survitesse de temps, prévient-il. Après le via un système de parachute, 31 décembre, les propriétaires qui d’assurer un dégagement sé- n’ont pas réalisé les travaux seront

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

passibles d’une amende de 450 €, mais surtout, en cas d’accident, responsables pénalement ». L’Alsace compte quelque 18 000 ascenseurs, dont 11 000 dans le Bas-Rhin, un appareil sur deux a plus de 25 ans, un quart d’entre eux ont plus de 40 ans. Près de 34 % sont installés dans des immeubles d’habitation privée, 23 % dans le logement social et 43 % dans les entreprises et établissements publics. www.ascenseurs.fr


10 trajectoires Strasbourg

Réseau Germe Cadres en réflexion

RH Multiservices

Quand propreté fait bon ménage avec environnement

Prochains rendez-vous de Stratagerme 18 juin : « Atelier équicoaching » 17 septembre : « la gestion des conflits sociaux » 29 octobre : « l’attitude intérieure positive » www.germe.com/alsace.php

Tri sélectif

© Benoît Linder/French Co

De quelques groupes à sa naissance dans les années 90, le réseau Germe en compte 51 partout en France. Leur point commun est de réunir des cadres de direction désireux d’enrichir leurs pratiques managériales en échangeant et apprenant. Le réseau compte deux groupes dans le Bas-Rhin, « Germe Vosges » et « Stratagerme », animé par Fabienne Personeni. « La particularité de notre réseau est qu’il est ouvert aux cadres dirigeants issus de secteurs d’activité très différents. Notre groupe est par exemple constitué de représentants du public et du privé, de grandes et de plus petites entreprises. » Le principe est le même partout. Chaque groupe définit pour l’année son programme de journées de formation et d’échange avec des intervenants extérieurs. Moyennant 2 500 € par an, souvent pris en charge par les entreprises dans le cadre de leur plan de formation et éligibles au DIF, « les membres peuvent assister aux 10 rencontres par an. Leur objectif : répondre aux problèmes que rencontrent les cadres de direction dans leurs missions », précise Fabienne Personeni. L’adhésion est ouverte toute l’année.

sportives, les locaux commerciaux, les parkings, les établissements de santé, les collectivités, tous types de locaux professionnels, et ce dans tout le Bas-Rhin », rajoute-til. RH Multiservices agit bien audelà du simple nettoyage.

L

pour le développement durable vont plus loin », explique Laurent Ruh, co-fondateur en septembre 2009 de RH Multiservices. « Tous nos salariés ont été formés pour utiliser de façon rationnelle l’eau et les énergies. » Une philosophie qui semble séduire les clients de l’entreprise. « Nous ne travaillons pas chez les particuliers. Nos secteurs d’intervention concerL’éco propreté respecte nent les entreprises, les l’environnement copropriétés, les enceintes

a marque de fabrique de RH Multiservices est l’écopropreté. Avec l’ensemble de ses salariés, l’entreprise de nettoyage travaille uniquement avec des produits éco-labellisés, biodégradables et conformes aux normes européennes. « Nos efforts

La société peut effectuer à la demande des travaux sur les espaces verts et de la maintenance de niveau 1 afin de proposer un service complet à ses clients. Le tri sélectif et l’évacuation des déchets constituent aussi l’un des métiers de la société. Laurent Ruh et Jean-Marie Heintzelmann, le deuxième fondateur de l’entreprise, se disent satisfaits des premiers mois de RH Multiservices. Pour preuve, ils aimeraient à terme créer ou racheter une structure dans le Haut-Rhin afin de garantir une réactivité et une qualité de service optimales à leurs clients en attente d’un prestataire unique sur l’ensemble de leurs sites régionaux. 3 rue de la Course à Strasbourg 06 82 49 81 91 contact@rh-multiservices.fr www.rh-multiservices.fr

Compagnie Financière Alpha

Strasbourg

Le capital augmente Après un peu plus d’un d’an d’activité, la Compagnie Financière Alpha annonce que la société Draber-Neff Assurances, l’un des leaders régionaux de l’assurance, a pris une participation financière de 35 % dans son capital. Cette augmentation de capital vise à apporter le meilleur service à ses clients. « Tout en respectant les activités propres aux

deux sociétés, l’objectif est de capitaliser sur une complémentarité de services et d’offres chaque fois que cela est possible. L’indépendance des deux structures est totale afin de préserver la confidentialité propre à chacune des activités », explique la Compagnie Financière Alpha gérée par Serge Huss. Proposant un service financier global aux investisseurs, par-

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

ticuliers ou entrepreneurs, la Compagnie Financière Alpha s’engage aux côtés de ses clients pour « les informer correctement et prendre avec eux les décisions d’investissement adaptées avec simplicité, pédagogie et transparence. » 03 88 33 05 63 info@cfalpha.com www.cfalpha.com


cci en actions 11 Urmatt

Scierie Siat-Braun

De grands projets

Plus de vingt élus de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, dont le président Jean-Louis Hoerlé, ont visité la scierie Siat-Braun à Urmatt. La plus grande usine en France pour les résineux (épicéas et sapins principalement).

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maintenir la cadence. Du sciage au triage, toutes les étapes sont robotisées. « Les machines sont gérées par un réseau informatique pour tirer le meilleur rapport volume/prix de chaque billon. Il n’y a quasiment aucun déchet, tout ici est valorisé en produits connexes comme la sciure pour les panneautiers ou en copeaux pour les papetiers », explique Paul Siat, directeur général. « Nous produisons toute la gamme du bois de charpente aux produits de moulure, Des clients livrés des pièces qui serviront aux encadrements de dans toute la France

mmense et impressionnant. Ces deux adjectifs sont sur toutes les lèvres. Des milliers de grumes, transformées en billons en flux tendu, sont stockées rigoureusement en attendant de passer dans le gigantesque atelier de sciage d’un hectare, l’usine complète est implantée sur 30 hectares. De 5 h à 22 h, les opérateurs de scierie, sur deux postes, s’appliquent à

fenêtre, etc. » Parmi les principaux clients de la PME : les centres de bricolage, les négociants de matériaux mais aussi l’industrie papetière.

Le ferroviaire plutôt que la route

« Nous scions 650 000 m3 de grumes par an. Chaque jour, 100 camions de sciages, sciures et plaquettes quittent nos sites et livrent nos clients répartis partout en France, surtout au Nord et à l’Ouest », affirme Didier Anne-Braun, responsable des ressources humaines, de la sécurité et de l’environnement. Un va-et-vient incessant qui pousse la direction de l’entreprise à réfléchir à un acheminement par le rail. « Nous pourrions envisager de réaliser un embranchement ferroviaire sur la ligne Saint-Dié – Strasbourg en construisant une voie ferrée de 400 à 500 mètres

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pour un investissement de 3 à 4 M€, ce qui est difficilement supportable pour une entreprise seule », observe Paul Siat. « Nous serions capables d’envoyer trois trains entiers par semaine à l’Ouest de Paris. » Un projet respectueux de l’environnement et rentable économiquement à condition toutefois que la scierie Siat-Braun trouve des industriels qui chargent les wagons pour le retour, en direction de l’Alsace. « Sans ce fret retour, nous serions à 25 % plus cher que par la route, et ceci sans prendre en compte l’investissement de l’embranchement. » Le président de la CCI, Jean-Louis Hoerlé et son directeur Philippe Colson, attentifs à ce sujet, se sont dits prêts à contacter le réseau des CCI pour trouver des entreprises susceptibles de remplir les trains. La PME familiale de 280 salariés s’est lancée également dans deux autres projets : la construction d’une nouvelle unité de billonnage à Urmatt pour remplacer le parc à billons situé à Heiligenberg. Le deuxième chantier concerne la réalisation d’une centrale à biomasse. « La combustion de l’écorce permettra de fournir de l’électricité qui sera distribuée sur le réseau », précise Didier Anne-Braun. La centrale devrait être opérationnelle en 2012 pour un investissement de 15 M€. 03 88 49 59 00 www.siatbraun.fr

650 000 m

3

de grumes sciées par an

100

camions en livraison chaque jour


12 cci en actions strasbourg

restauration de l’Hôtel consulaire

Une bibliothèque précieuse D

es maîtres relieurs se sont appliqués plusieurs semaines à restaurer un fonds d’ouvrages anciens (ordonnances royales, dictionnaires, textes de loi, etc.), propriété de la CCI. Sur les 650 livres, 400 concernent le Code du commerce établi durant la période

Catalogue des prestations de la CCI Le catalogue 2010 des prestations de la CCI est désormais disponible à l’accueil de l’hôtel consulaire (10 place Gutenberg à Strasbourg) ainsi qu’au Pôleformation (234, avenue de Colmar). En 100 pages sont présentés tous les services accessibles aux entreprises : informations juridiques, conseils aux entreprises, diagnostics, appui à la création, etc. 03 88 75 25 25

contact www.strasbourg.cci.fr CCI

© Henri Parent

Avec le soutien de la Fondation du patrimoine et de mécènes, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a pu faire procéder à la remise en état de 650 de ses ouvrages, dont beaucoup sont uniques. napoléonienne. « Une collection quasi unique que nous envient de nombreuses bibliothèques en France. Maintenant il nous reste à lancer la réalisation d’un véritable catalogue comportant les résumés des ouvrages », explique JeanLouis Hoerlé, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin.

alsace

Pour restaurer ces livres rares et méconnus et rénover une bibliothèque, un mécénat a été monté. Lohr industrie et la Fondation du patrimoine ont contribué aux travaux à hauteur de 10 000 €. Une opération similaire a été menée pour la rénovation des vitraux de l’oriel situé à l’angle de la rue des

Serruriers et de l’Épine et datant du XVIe siècle. La société Tertia, Gaz de Strasbourg et la Fondation du patrimoine ont, via un mécénat, financé une partie des opérations. « Je profite de l’occasion pour rappeler que pour les entreprises, les dons au titre du mécénat bénéficient d’une déduction fiscale à hauteur de 60 % », précise le président de la CCI. D’autres projets de rénovation du bâtiment Neubau de la CCI vont être lancés. Parmi eux : la décoration des salons du premier étage. Les travaux débuteront cet été. contact a.unfer@strasbourg.cci.fr CCI

Enseignement supérieur et mutualisation

Le management en réseau La convention RAM « Réseau Alsace Management » a été signée en février en présence des différents acteurs impliqués. Son but est de mutualiser toutes les initiatives dans l’enseignement en management.

L

a convention signée à l’École de Management Strasbourg a été accueillie avec enthousiasme par l’ensemble des signataires : Université de Haute Alsace, Université de Strasbourg, CCI et Région Alsace. À travers elle, ils s’engagent à travailler en réseau pour définir une politique commune de la recherche en management et à promouvoir une politique har-

monisée dans la formation en management. En d’autres termes, il y aura désormais une coopération et des échanges accrus entre les pôles universitaires du Nord et du Sud de l’Alsace. Logique et indispensable pour Michel Kalika, directeur de l’École de Management Strasbourg. « Il faut fédérer les forces, car dans le domaine de la gestion, les enjeux sont nationaux et internationaux. Ce

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travail en commun permettra de donner une plus grande visibilité à nos étudiants. » Et son confrère de l’Université de Strasbourg, Jean-Marc Jeltsch de rajouter : « C’est en s’entraidant que l’on peut soulever des montagnes. » Et ce ne sont pas Jean-Louis Hoerlé, président de la CCI et André Reichardt, l’ancien président de la Région Alsace qui le contrediront. L’un comme l’autre croient en la régionalisation de l’offre de formation pour que dans ce domaine, comme dans bien d’autres, l’Alsace rayonne au-delà de ses frontières. www.em-strasbourg.eu


13 alsace

accompagnement CCI

Lancement du programme Alsace Innovation En lien avec les principaux partenaires de la recherche régionale, les CCI d’Alsace ont mis sur pied un programme pour conduire les entreprises sur la voie de l’innovation.

L

es entreprises ont besoin d’innover pour avoir une longueur d’avance sur leurs concurrents », affirme Jean-Pierre Lavielle, président de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace (CRCIA). C’est dans cet esprit que les CCI alsaciennes ont décidé d’aller plus loin que la simple sensibilisation des PME à l’innovation. Via le programme Alsace Innovation

Renforcer l’accompagnement individuel 2010-2012, elles veulent véritablement stimuler l’innovation au cœur des PME. Et ceci en collaboration avec des acteurs tels que la Région Alsace, le Centre européen entreprises et inno-

vation Alsace (CEEI), le réseau Enterprise Europe Network, le centre régional de veille stratégique, les universités, etc. Sophie Rohfritch, vice-présidente du Conseil Régional, estime « positive cette collaboration entre des acteurs qui entretiennent de bonnes relations. » Le programme Alsace Innovation comprend des rencontres, des ateliers, des concours et pré-diagnostics. « Les CCI entendent renforcer l’accompagnement individuel en s’appuyant sur leurs conseillers et sur le réseau de partenaires impliqués dans ce domaine », précise le président de la CRCIA. Trois secteurs d’activités prioritaires ont été définis, comme l’explique Aziz Derbal qui pilote le programme : « l’économie verte, la santé et le bien-être, l’humanisme et les ques-

tions de société. » Le précédent programme Alsace Innovation 2007 – 2009 avait touché 1 400 entreprises de la région et permis la création de 67 activités innovantes. Les responsables espèrent faire encore mieux. D’autant plus que « face à la crise, beaucoup d’entreprises augmentent leur budget innovation », affirme Régis Bello, industriel et membre titulaire de la CCI. contact f.papelard@strasbourg.cci.fr www.alsaceinnovation.com CCI

Concours Organisé sur toute l’Alsace pour la 7e année consécutive, le Concours Alsace Innovation est destiné à ceux qui veulent créer, dans la région, une entreprise présentant un caractère innovant ou développer une activité innovante au sein de leur société. Inscription en ligne avant le 15 mai. www.concours-alsaceinnovation.com

Conjuguez travail et plaisir dans un cadre féérique

Chaire du management de l’innovation L’École de Management Strasbourg, les universités et les CCI alsaciennes, l’entreprise Activis ont créé une chaire du management de l’innovation. Son objectif est de renforcer la culture de l’innovation au sein des entreprises, de favoriser les échanges entre le monde universitaire et économique et favoriser ainsi l’émergence de projets innovants.

Les entreprises qui souhaitent prendre part à ce projet sont invitées à se rapprocher des CCI d’Alsace. Frédéric Papelard

contact 03 88 76 42 07 CCI f.papelard@strasbourg.cci.fr Philippe Gumber

contact 03 89 66 71 93 CCI p.gumber@mulhouse.cci.fr

Forfait journée étude avec initiation au golf Location de salle, accueil café, eaux minérales, 2 pauses, déjeuner 3 plats, initiation au golf (1 heure) à partir de

Forfait séminaire résidentiel à partir de

90 `

HT/pers.

220 `

HT/pers.

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Le Kempferhof Pour les dîners d’affaires et toutes nos offres www.golf-kempferhof.com Tél. 03 88 98 72 72


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Transports

Livre blanc sur les mobilités en Alsace Lancée il y a un an, la réflexion sur les mobilités et les transports en Alsace a abouti à la publication d’un livre blanc. Il contient notamment un certain nombre de pistes en faveur d’une mobilité durable.

A

u début de l’année 2009 et dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement, les quatre Chambres de Commerce et d’Industrie d’Alsace, les deux Chambres d’Agriculture alsaciennes, la Chambre de Métiers d’Alsace, l’Automobile Club, Alsace Nature et la Fédération Nationale

des Usagers des Transports se sont penchés ensemble sur la question de la mobilité et des transports. « La démarche a permis de recueillir 66 contributions d’acteurs publics et privés qui ont été rassemblées dans un livre blanc de 350 pages qui sera envoyé aux autorités organisatrices des

transports », affirme Jean-Pierre Lavielle, président de la Chambre Régionale de Commerce et d’industrie d’Alsace. « Nous leur proposons d’organiser des réunions de travail pour continuer la réflexion. » Les CCI, à l’origine de la démarche, espèrent par ailleurs « la création d’un observatoire régional des transports et l’élaboration d’un schéma régional des transports et des mobilités », rajoute François Frieh, de la CRCI Alsace.

Quatre axes pour une mobilité durable

Le livre blanc met en avant quatre axes de travail en faveur d’une mobilité durable dans la région. Le premier vise à réduire les mobilités à la source. Parmi les exemples cités : le télétravail ou encore le rapprochement des lieux de production des lieux

de consommation. Le second axe touche à l’optimisation et la modernisation des réseaux de transport. Enfin, le livre blanc fait part de l’intérêt d’agir sur les obstacles au report modal et sur

Repenser l’organisation des territoires l’attractivité des modes alternatifs et de repenser l’organisation des territoires. Si contributeurs et partenaires s’accordent sur le fait que les transports constituent une nécessité économique et sociale, des divergences existent. Mais en continuant à jouer collectif, tous espèrent trouver les voies d’une mobilité innovante dans le futur. contact Tania Desfossez 03 88 75 24 67 CCI

“Qui maîtrise bien, conseille bien” Créateurs et chefs d’entreprise ! Les experts-comptables d’Alsace, parce qu’ils maîtrisent leur métier sont à même de bien vous conseiller et de vous accompagner dans vos projets de création, de développement et de transmission de votre entreprise.

Les experts-comptables d’Alsace, toujours à vos côtés 65ème Congrès National Strasbourg - Palais des congrès 14, 15, 16 Octobre 2010

www.oecalsace.net

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281


Jeunes et entreprises

dossier

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Emploi, modes d’emploi Comment mettre en adéquation les attentes des jeunes et les besoins des entreprises ? Le Pôle formation CCI répond à cette problématique en ciblant les filières porteuses d’emploi et d’avenir.

Dans ce dossier 16 • Analyse Les tribulations de la génération Y

D’un côté, les jeunes confrontés au chômage. De l’autre, les entreprises qui peinent à recruter…

17 • interview Marcel Schott Président de la commission « formation » à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

« Casser les idées préconçues »

20 • allemagne L’apprentissage, la voie encore royale ?

Plongée plus tôt dans le monde du travail, la majorité des jeunes Allemands a une vision plus pragmatique de l’entreprise.


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dossier

Jeunes et entreprises

D’un côté, les jeunes confrontés au chômage. De l’autre, les entreprises qui peinent à recruter... Un paradoxe qui en dit long sur les relations ambivalentes entre le monde économique et la jeunesse.

© Getty / Malek Chamoun

Les tribulations de la génération Y Les jeunes veulent trouver un métier dans lequel ils vont s’épanouir

P

rès de 27 % des Français âgés de 16 à 29 ans, contre 60 % des Américains du même âge, se disent certains d’avoir un bon travail dans l’avenir (source : enquête de Kairos Future pour la Fondation pour l’innovation politique - 2008). Ce pessimisme hexagonal est alimenté par une profonde méfiance à l’égard des institutions et par les difficultés d’accès à l’emploi. Sur ce dernier point, la faute incomberait au système éducatif, fréquemment jugé inadapté, et aux entreprises réticentes à embaucher. 68 % des jeunes interrogés par l’IPSOS pour La Tribune ont une bonne image du monde de l’entreprise. 36 % se voient plus tard dans la fonction publique et 62 % dans une entreprise, de préférence dans une petite. Près d’un jeune sur deux envisage même un jour de créer sa société. D’où vient alors ce

sentiment qu’entre la génération Y (personnes nées entre 1978 et 1994) et les acteurs économiques le bât blesse ?

Nous n’avons pas les mêmes valeurs…

Pour le sociologue Alain Mergier, « le décalage est réel entre les deux. Quand elle embauche un jeune, l’entreprise considère qu’elle lui offre une réelle opportunité. Le jeune, en revanche, arrive avec des attentes relationnelles fortes

concernant le respect qu’on lui doit, la reconnaissance dont il va bénéficier et ses droits. » (magazine Liaisons Sociales – janvier 2010). Le groupe d’intérim Adia s’est penché sur le sujet en interrogeant des 16-32 ans, des DRH et des chefs d’entreprises du secteur automobile. Les entreprises jugent la motivation, le respect des consignes et la ponctualité comme des éléments essentiels. Pour les jeunes sondés, l’intérêt même de la mission et le statut

Les secteurs recrutent 400 000 offres d’emploi non satisfaites, en particulier dans les secteurs du BTP, de l’hôtellerie-restauration, le médical et la paramédical, les services à la personne, la propreté, les transports. Elles concernent

aussi les métiers de commerciaux et les métiers de maintenance, quel que soit le secteur. (Source : Thibault Lanxade : Jeunes et entreprises. Réussir la connexion)

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

du contrat de travail priment. Tout en manifestant un niveau d’exigences supérieur à la génération précédente dans l’appréciation d’un poste, les « Y » relativisent la place du travail et accordent ainsi plus d’importance à d’autres facteurs, comme les horaires et l’image du métier ou du secteur. Alain Mergier note par ailleurs que « les jeunes veulent trouver un métier, plutôt de conception intellectuelle, dans lequel ils vont s’épanouir. » En découle une relative désaffection pour les activités manuelles. Nouvel indicateur de cette tendance, les lycéens envisagent de s’orienter de préférence vers l’informatique, la santé et les sciences humaines, la communication et l’audiovisuel, l’économie, la comptabilité, les finances et la banque (étude IPSOS / association Jeunesse et Entreprises - 2008). À l’inverse, certains secteurs considérés


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interview

Marcel Schott Président de la commission « formation » à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Que pensez-vous de ce fossé entre les jeunes et les entreprises ? Il convient avant tout de ne pas généraliser. Toutes les entreprises et tous les jeunes ne sont pas faits sur le même moule. Mais il est vrai que certaines PME ont pu être échaudées par le comportement de certains jeunes. Le savoir être (respect de la hiérarchie, des horaires, des délais, etc.) est capital dans le monde professionnel et quelques-uns l’oublient parfois. Les entreprises doivent aussi soigner leur relationnel vis-à-vis des jeunes, par exemple en répondant systématiquement aux demandes de stages. Je déplore la relative désaffection des jeunes pour des comme porteurs par le monde patronal : BTP, génie civil, urbanisme, équipements industriels, matériaux de transport et de construction, ne recueillent pas les suffrages de la jeunesse. Pour lever cette désaffection, « une communication sur les métiers, sur les secteurs qui recrutent et des rencontres avec des professionnels sont indispensables », affirme Jean-Claude Haller, directeur du Pôle formation CCI. Ce travail devrait être réalisé en amont, dès le collège. Jean-Claude Haller ajoute que « la découverte de l’entreprise passe aussi par le développement des filières professionnelles, comme l’alternance par exemple. » Certes, la partie n’est pas gagnée, mais la cause est cruciale. Pôle Formation CCI

contact 03 88 43 08 00 CCi www.pole-formation-cci.org

avis d’expert

métiers et des filières pourtant porteurs d’emploi. Et plus généralement, je constate que les jeunes considèrent le monde de l’entreprise avec méfiance l’affublant de certains maux.

© Henri Parent

« Casser les idées préconçues »

contacts entre le monde éducatif et le monde économique, l’expérience des « mini entreprises » dans les lycées est à ce titre prometteuse. D’un autre côté, il faudrait encourager les entreprises à former leurs salariés en interne et libérer ainsi des emplois au bas de l’échelle pour les jeunes peu qualifiés. Il conviendrait aussi de revoir la politique des stages. Mieux vaut en faire moins mais qu’ils soient plus profitables aux jeunes et aux entreprises.

Et quelles solutions préconisez-vous pour changer la donne ? La première des choses serait de casser l’image qu’ont les uns des autres et de faire en sorte qu’ils se connaissent mieux. Je suis toujours frappé par le fait qu’un quart seulement des doctorants a passé plus de six mois dans l’entreprise. Il faut développer les filières, comme l’apprentissage, qui facilitent l’entrée dans les entreprises. Mais aussi les

Hervé Serieyx ancien chef d’entreprise, professeur d’université, consultant et auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur l’entreprise, le management et l’emploi

Les entreprises ont changé, les jeunes aussi « Je distingue quatre types de jeunes : les « inclus » (bien intégrés dans le monde du travail), les « perclus » les Bac+15 qui ne trouvent pas (ou difficilement) d’emploi, les « reclus » (qui sortent du système sans diplôme ou juste avec le bac) et enfin, les « exclus » (sans aucune qualification). 15 à 20 % des jeunes connaissent de vraies difficultés d’intégration dans le monde du travail. Les responsables d’entreprises semblent souvent s’attendre à ce que les jeunes soient semblables à ce qu’ils étaient, eux, à leur âge. Or les jeunes vivent aujourd’hui dans un environnement différent de celui de

leurs parents. Ils sont de plus en plus accaparés par les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Et le temps passé dans ces systèmes d’information se fait au détriment de la lecture. Moins on lit, moins on a de mots et moins on a de mots, moins on pense. C’est un phénomène grave. De plus, les 15-25 ans ont moins de repères (familles éclatées, parents moins présents), mais beaucoup plus d’informations à ranger. De tout ceci émanent de nouveaux comportements : les jeunes ne pensent plus que le travail soit une vertu, ils sont prêts à beaucoup travailler s’ils savent à quoi cela sert. Ils veulent

du « fun », une bonne ambiance et ne considèrent plus que la vie professionnelle rythme tout. Ils ont une autre conception de l’autorité et acceptent de s’y soumettre s’ils considèrent qu’ils ont en face d’eux des personnes compétentes et qu’ils ont le sentiment d’apprendre quelque chose. Face à eux, les managers n’ont pas forcément tous pris conscience que cette génération a évolué. Et les entreprises aussi changent à toute allure. Entre les fusions, la mondialisation et les délocalisations, nous assistons à un rétropédalage dans le domaine des ressources humaines. »

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin


dossier

Nuit de l’orientation et de l’apprentissage 1 600 personnes, le plus souvent des jeunes accompagnés de leurs parents, ont assisté en janvier dernier à la Nuit de l’orientation et de l’apprentissage organisée par la CCI au Pôle formation. Au programme : des ateliers sur des thèmes tels que « quels métiers demain ? », « savoir se présenter en entreprise », « rédiger son CV », mais aussi un espace multimédia avec des tests en ligne pour « mieux se connaître », le café des métiers et ses rencontres avec des professionnels et un espace forum où étaient présents les centres de formation des apprentis, les fédérations professionnelles. Le succès de la manifestation a conduit les organisateurs à réitérer l’année prochaine. Rendezvous début 2011. contact CCi

Viviane Marie 03 88 43 08 66

Jeunes et entreprises

Barr

Tout passe par le coaching

Créée en 2007 par Isabelle et Éric Delannoy, la société Ongles en délire dispose aujourd’hui de 60 boutiques franchisées dans

Strasbourg

Atout Pro CCI : le comportement évalué Le comportement professionnel en entreprise étant capital, le Pôle formation CCI a mis en place, avec une trentaine de PME, le dispositif Atout Pro CCI. Les élèves inscrits en alternance sont ainsi évalués pour moitié par l’entreprise, pour moitié par les enseignants en fonction de sept critères : ponctualité, respect des délais, respect de la hiérarchie… En fonction des résultats, ils recevront (ou pas) le certificat Atout Pro CCI, gage de leur bonne conduite. Le directeur du Pôle formation CCI espère que ce label deviendra une référence lors de la recherche d’emploi. contact alternance@strasbourg.cci.fr CCi

Nicolas Rieffel Ongles en délire

© Ongles en Délire

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toute la France. Audelà de la simple manucure et de la pose de vernis, l’enseigne s’est fait un nom en matière de stylisme des ongles. Dès sa naissance, l’entreprise s’est déclarée ouverte au recrutement de jeunes, comme le confirme son DRH, Nicolas Rieffel. « Nous recherchons des personnes motivées et surtout déterminées à évoluer avec l’entreprise. Les diplômes aident certes, mais ne font pas tout. Il y a des échecs, mais aussi de très belles réussites. La dernière intégration d’une franchisée de 18 ans a été extraordinaire. Notre politique est d’accompagner les jeunes que nous embauchons. Je les coache.

Pour moi, le rôle de tuteur est très important. Car le fossé est grand entre la réalité du travail et la représentation qu’ils s’en font. Pour moi, il y a trois types de jeunes : ceux qui ont un objectif précis et se donnent les moyens d’arriver à leur but, ceux que j’appelle les « moyens », ils font le minimum exigé, mais pas plus, et enfin, les « je-m’en-foutistes ». Dans tous les cas, je n’hésite pas à dire que je suis déçu quand cela ne va pas. Enfin, et ce n’était pas le cas il y a quelques années encore, les technologies de l’information envahissent le quotidien et nous devons parfois veiller à ce que nos jeunes recrues ne passent pas trop de temps sur MSN ou Facebook… sur leur lieu de travail. »

www.ongles-en-delire.com

Jacques Lidy Enseignant au Pôle formation CCI

Les optimistes face aux pessimistes Jacques Lidy, chef d’entreprise, enseigne les techniques de négociation au Pôle formation CCI depuis sept ans. « Au cours de ces années, j’ai pu constater un changement de comportement de la part de mes élèves qui ne rentre pas forcément dans le cadre du monde de l’entreprise. Les attentes des entreprises tant au niveau du savoir-faire que du savoir-être sont clairement définies. Pour les jeunes, l’entreprise est d’abord un endroit où ils vont gagner de l’argent et où

ils seront en contact avec des professionnels qui leur donneront des acquis et des réflexes. Il est par ailleurs certain que les étudiants en apprentissage perçoivent l’entreprise différemment que ceux qui empruntent d’autres filières. Dans mes cours, je m’efforce de fournir à mes étudiants des exemples pratiques et non pas que des notions théoriques. Comme beaucoup, je pense qu’il serait souhaitable que le monde économique se rapproche de celui de la formation, que les

Nous sommes rentrés dans une véritable chasse à l’accroissement des compétences Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

enseignants puissent passer un mois par exemple dans les entreprises et qu’à l’inverse les chefs d’entreprise se rendent dans les établissements. » Licenciements, récession, globalisation, des notions qui peuvent effrayer certains, souligne Jacques Lidy. « Les repères changent, les cycles se succèdent de plus en plus rapidement. Nous sommes rentrés dans une véritable chasse à l’accroissement des compétences. Face à cela, tous les jeunes ne réagissent de la même façon. Les pessimistes restent au creux de la vague et attendent que l’orage passe. Les optimistes surfent de vague en vague. Pour moi, ces changements sont une chance. »


19 témoignage

Mélodie Vetter 1er prix du concours du meilleur rapport de stage (Région Alsace) Ancienne étudiante en marketing au centre MIM à Strasbourg

Les PME américaines plus ouvertes aux juniors que les françaises « J’ai effectué un stage de plusieurs mois à New York au sein d’une PME, Joyce Morton Showroom. » Mélodie Vetter était chargée du développement marketing et commercial de deux marques de prêt-à-porter et de deux marques de cosmétiques. « Être partie à l’étranger m’a ouvert des portes, d’autant plus que mon objectif est de travailler dans le secteur de la mode, idéalement en tant que chef de produits ou agent import/export. Ce stage chez Joyce Morton a été pour moi une expérience très enrichissante par les tâches et les responsabilités qui m’ont été confiées. Les entreprises

témoignage

américaines sont très ouvertes aux jeunes, elles leur laissent volontiers la chance de faire leurs preuves et de montrer ce dont ils sont capables. Elles n’ont pas peur de nommer un manager d’une vingtaine d’années, alors qu’en France, cela paraît assez utopique. En ce qui me concerne, je me sens confiante quant à mon avenir professionnel. Ayant effectué plusieurs stages, il me semble important que les entreprises prennent des stagiaires afin de compléter leur apprentissage théorique par de la pratique sur le terrain. Néanmoins, je trouve dommage que certaines entreprises ne concrétisent pas, à

terme, ces stages par des emplois fermes. » Mélodie Vetter, étudiante diplômée du Centre MIM de Strasbourg (Pôle formation CCI), a reçu en février le 1er prix du concours du meilleur rapport de stage en entreprise à l’étranger organisé par la Région Alsace.

www.lesbossinvitentlesprofs.fr

Mathieu Pierrat Étudiant en droit, Master 1 à l’Université de Strasbourg

Les plans sociaux interpellent Travailler dans une petite ou grande entreprise plus tard ? Mathieu Pierrat n’en prend pas le chemin. Cet étudiant en droit et trésorier de l’Afges (association fédérative des étudiants de Strasbourg) prépare en ce moment des concours d’entrée dans la fonction publique, avec un but précis : intégrer le corps des personnels administratifs de l’Armée de l’air. Sa passion pour l’aviation n’étant pas étrangère à son choix. « Mais il n’y a pas

témoignage

que cela. Après un stage effectué à la Préfecture, je me suis rendu compte que l’univers du service public et ses missions me plaisaient beaucoup. J’espère donc réussir ces concours. Je sais que cela sera difficile. De toutes les façons, ce n’est pas évident pour les jeunes en ce moment. La situation économique n’est pas brillante, il y a de quoi s’inquiéter. Certains diplômés attendent que les entreprises leur déroulent le pont d’or. Je pense que nous avons parfois

tendance à attendre trop d’elles et que nous tombons de haut face aux difficultés pour trouver un poste. » Contrairement à certains étudiants, Mathieu Pierrat est d’avis que « la coopération entre les entreprises et les universités devrait être renforcée. Car nous ne sommes pas assez préparés à l’entreprise, ce que nous apprenons n’est pas assez pratique. D’où le décalage et la méfiance entre le monde économique et les jeunes diplômés. »

Jérémy Fellrath Étudiant en langues, LEA (langues étrangères appliquées) à l’Université de Strasbourg

Mi-figue, mi-raisin En troisième année de LEA, anglais et japonais, Jérémy Fellrath l’avoue : « je n’ai pas encore d’idées précises quant à ma future profession. Pourquoi pas la pub ? L’essentiel est d’avoir un emploi qui me plaît, avec une

bonne ambiance et un salaire correct. J’avoue avoir du mal à juger le monde de l’entreprise que je connais très peu. Je suis toutefois conscient qu’après la fac, il est difficile de trouver un poste, les entreprises privilégient l’expé-

Passerelles jeunes / entreprises Les boss invitent les profs L’opération « les boss invitent les profs » a été lancée par le MEDEF du Bas-Rhin en 2006. Son objectif : organiser des rencontres entre enseignants et chefs d’entreprise, le plus souvent autour d’un déjeuner, afin d’échanger sur le monde de l’éducation et sur celui de l’entreprise. Pour plus de renseignements et participer à ces rencontres, rendez-vous sur le site.

rience au détriment des diplômes. Je ne pense pas être le seul à être sceptique. Les difficultés d’accès à l’emploi rendent ma génération moins confiante envers les entreprises que les générations précédentes. »

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Un site internet pour les 15-25 ans Créé en 2008 par le MEDEF Bas-Rhin, le site* est une mine d’informations pour les jeunes qui recherchent une formation ou un emploi. Le portail comprend en effet un descriptif des 50 métiers qui recrutent en alternance en Alsace, des informations pratiques et des contacts, mais aussi un quiz de l’orientation, des offres d’emploi, de stages et de contrats en alternance. Sans oublier un blog et ses billets d’humeur. 1metierquimeplait.com organise, en partenariat avec Moovijob, « Plug & Work », une soirée de rencontres inédite entre jeunes diplômés et recruteurs de la région, le 24 juin à l’Art Café de Strasbourg. Modalités d’inscription sur le site. www.1metierquimeplait.com

*

Dispositif régional « Futur Immédiat » Mesure clé du Plan Agir pour l’Emploi de la Région Alsace, le dispositif Futur Immédiat soutient les jeunes désireux de s’intégrer dans le monde du travail. Futur Immédiat accompagne les 16-26 ans dans leurs objectifs professionnels. Les lauréats bénéficient d’un soutien financier pour la réalisation de leur projet. Dossier de candidature téléchargeable sur le site www.region-alsace.eu/futurimmediat


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dossier

École de Management Strasbourg : Prospect’Act L’École de Management Strasbourg vient de lancer « Prospect’Act », un module de formation novateur pour soutenir les PME/PMI en quête de nouveaux marchés et former les étudiants à la prospection internationale. Prospect’Act consiste à proposer gratuitement aux entreprises les services d’étudiants de l’École de Management qui, sous le contrôle d’enseignants, travailleront sur telle ou telle problématique : étude de marché ou d’opportunités, comparatif fournisseurs, plan de trésorerie, étude logistique, etc.

Jeunes et entreprises

INTERVIEW

Laurent Wauquiez Secrétaire d’État chargé de l’Emploi

Relancer l’apprentissage prentis dans leur vie quotidienne (logement, transport, achat de matériel, choix d’une formation, recherche de son entreprise…) ? Comment développer l’apprentissage et l’alternance dans les métiers de la croissance verte, des services à la personne ou le tourisme, dans les grandes écoles ou universités, dans la fonction publique territoriale ? Comment inciter les entreprises à s’engager davantage dans l’alternance ?

Bernadette Fischbach 03 90 41 42 48 bernadette.fischbach@em-strasbourg.eu

CEFPPA : Les formations aux métiers de l’hôtellerie-restauration La CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, en partenariat avec le Groupement des Hôteliers Restaurateurs du BasRhin, a créé à Illkirch-Graffenstaden le CEFPPA (Centre Européen de Formation et de Promotion par Alternance pour l’Industrie Hôtelière). Le centre, qui fête cette année son 20e anniversaire, propose des formations en alternance du CAP au BTS ainsi que des cycles de formation continue dans les métiers de l’accueil, de la gastronomie et du tourisme. www.cefppa.com

Stages de découverte Mis en place par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin il y a dix ans, les stages de découverte permettent aux jeunes scolarisés de plonger pendant cinq jours dans la réalité du travail. Les stages peuvent se faire en entreprise, dans le secteur public, dans une association ou dans le milieu libéral. 700 conventions ont été signées en 2009. contact Viviane Marie 03 88 43 08 66 CCi

Les ateliers de l’alternance et de l’apprentissage ont été lancés en janvier. Qu’en attendezvous concrètement ? Face à la crise, il était urgent de se mobiliser pour l’emploi des jeunes et de relancer l’alternance et l’apprentissage qui sont une voie privilégiée pour l’insertion des jeunes sur le marché du travail : il faut rappeler qu’un jeune a deux fois plus de chances d’être embauché lorsqu’il a choisi l’apprentissage. J’ai donc décidé de lancer les ateliers de l’apprentissage et de l’alternance afin qu’ils apportent des réponses concrètes à des questions majeures : comment aider les ap-

Et pour que ces ateliers ne se réduisent pas à un débat d’experts, j’ai également décidé la création d’un site internet*. Je vous invite à venir y consulter les idées et les propositions qui auront été faites. L’objectif gouvernemental d’un jeune sur cinq en alternance est ambitieux. Quels seront les moyens déployés pour atteindre ce chiffre ? Notre devoir est de bousculer des systèmes de pensée qui ont la vie longue, notamment en convainquant les jeunes et les familles que cette formation est la solution pour être rapidement en contact avec la réalité du travail. Au cours des derniers mois, on a assisté à une mobilisation générale du gouvernement pour soutenir l’alternance : 500 développeurs de

l’apprentissage et de l’alternance ont été déployés sur le terrain afin de faciliter les procédures d’embauche par les entreprises. Nous avons mis en place des mesures exceptionnelles de soutien : le dispositif « zéro charges » a conduit à plus de 800 000 embauches exonérées de cotisations en 2009 dans les entreprises de moins de 10 salariés. Il faut également rappeler les aides directes au recrutement : 1 800 € pour l’embauche d’un premier apprenti ou d’un apprenti supplémentaire et de 1000 à 2000 € pour un recrutement en contrat de professionnalisation. Au-delà de ces mesures exceptionnelles, je souhaite que les CCI s’engagent encore davantage avec les branches professionnelles vers les métiers porteurs comme ceux de la croissance verte, ceux qui font appel à l’économie de la connaissance, aux activités de services et à tous les niveaux de formation. Ces filières doivent être partout promues et être accessibles par l’apprentissage et l’alternance.

www.ateliers-apprentissage.fr

*

Agefos PME Alsace agit pour l’emploi « L’écart entre les jeunes et le monde économique est réel », affirme René Malatrait, directeur d’Agefos PME Alsace (7 800 adhérents dont en grande majorité des PME). « En fonction des époques, l’entreprise attire ou repousse. Actuellement, la crise accroît le fossé entre les uns et les autres. » D’où l’importance de tous les efforts

menés pour rapprocher les deux mondes. « L’alternance en tant que telle est une voie royale. » Agefos PME Alsace finance 1 200 contrats de professionnalisation par an pour des jeunes dans tous les secteurs, en particulier pour les métiers transversaux, la logistique, la gestion, la comptabilité, le secrétariat, etc. « Et, de façon plus générale,

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

nous sommes fortement mobilisés pour l’emploi des 16-25 ans et la formation tutorale qui permet d’améliorer l’accueil des jeunes dans les entreprises », conclut René Malatrait.

www.agefos-pme-alsace.com


21 focus

allemagne

L’apprentissage, la voie encore royale ? Plongée plus tôt dans le monde du travail, la majorité des jeunes Allemands a une vision plus pragmatique de l’entreprise.

E

nviron 10 % des scolarisés en France cumulent emploi et études contre 30 % en Allemagne (chiffres Eurostat). Mais la différence la plus flagrante entre les deux pays est la prédominance du système dual en Allemagne : l’apprentissage qui dure deux ou trois ans. 60 % des moins de 25 ans choisissent cette voie. 600 000 nouveaux contrats sont signés chaque année. Dans les PME comme dans les grands groupes. Et sans surprise, les entreprises allemandes sont celles qui emploient le plus d’apprentis en Europe, avec au moins 1 % dans 95 % d’entre elles. Contrairement à la vision française, le contrat d’apprentissage n’est pas l’apanage des élèves en difficultés dans les filières classiques. Cependant, le système souvent montré en modèle, présente quelques failles. L’alternance qui conduit à une forte spécialisa-

tion peut nuire à la mobilité des jeunes lorsque le secteur dans lequel ils travaillent est en crise. Plus grave, dans le sillage de la récession économique, de plus en plus d’entreprises rechignent à supporter les coûts d’un apprentissage. Avec pour conséquence que plusieurs milliers de candidats restent chaque rentrée sur le carreau (source : Le Monde – 18/05/2009). Et qu’en parallèle, des places sont vacantes faute de profils adéquats.

50 %

des jeunes Allemands ne connaissent aucune période de chômage au cours des sept années suivant l’obtention de leur diplôme. (source : Centre d’Analyse Stratégique – 2007). En France, 30 % des jeunes ont cette chance.

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin


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aéroport

Thomas Dubus, nouveau directeur de l’aéroport 35 ans, un DESS de gestion de l’information à l’IEP Paris, plusieurs formations au management aéroportuaire à l’École Nationale de l’Aviation Civile et à l’Institut de formation universitaire et de recherche du transport aérien, Thomas Dubus a exercé des fonctions de direction et opérationnelles au sein des groupes Keolis. Il vient de prendre ses fonctions de direction à l’Aéroport international Strasbourg avec « enthousiasme et motivation ».

MARMARA

DESTINATION olbia

La Sardaigne accessible de Strasbourg Embarquement… à partir du 1er juin ! Chaque mardi, les amateurs de soleil et de découvertes pourront rejoindre la Sardaigne avec Marmara. Une offre quatre étoiles dans un hôtel-club flambant neuf, le « Sardegna ».

Aéroport : 03 88 64 67 67

Strasbourg-Amsterdam 3e fréquence Plusieurs possibilités d’aller-retour dans la journée et une centaine d’opportunités de correspondances quotidiennes supplémentaires vers le monde via le hub. Du lundi au vendredi, des départs à 6h50, 10h35, 18h20 ; retours à 9h30, 17h10, 20h15. Le samedi, départ à 10h45, retour à 13h et le dimanche départ à 14h05, retour à 20h15. Pour 1h10 de vol. « Enregistrez-vous » Internet vous fait gagner du temps… et de la sérénité en vous permettant d’arriver à l’aéroport muni de votre carte d’embarquement. Dès 30 heures avant votre vol, vous vous connectez sur le site Air France, rubrique « enregistrezvous » pour choisir votre siège et imprimer votre carte d’embarquement. Il est également possible de recevoir votre carte d’embarquement électronique sous forme d’email, mms ou sms. Embarquement immédiat si vous voyagez sans bagages ou enregistrement au comptoir dépose bagages.

Nuances : vert jade, turquoise et bleu roi, l’incontournable pureté de la mer

C

’est une destination nature d’une remarquable variété », souligne Vincent Denizot, directeur régional de Marmara. La Sardaigne en effet se caractérise par ses forêts, ses étendues de collines souvent escarpées, ses eaux claires. Situé au nord-est, sur la Costa Smeralda, à 35 km de l’aéroport d’Olbia et à 4 km de la station balnéaire de Budoni, l’hôtel**** en gestion Marmara est situé dans une superbe pinède, en pointe d’une colline qui descend vers la plage de sable blanc. C’est un tout nouvel hôtel-club de 286 chambres, réparties dans plusieurs bâtiments de style local à deux ni-

veaux. Prestations tout compris : dès 499 € en prix d’appel, moins de 1 000 € en haute saison. Plage, baignade, nautisme, au-delà des activités liées à la mer, la Sardaigne est une île riche de traditions, de culture, de gastronomie, d’histoire… Incontournables, les Nuraghes – des tours construites avec des blocs de pierre grossièrement taillées, utilisées comme des forteresses ou des lieux de cultes par les hommes préhistoriques – dont le territoire est parsemé. Et aussi les menhirs, les dolmens, les puits sacrés, etc. La région d’Olbia, où les coutumes populaires sont encore intactes, est

www.airfrance.fr

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

le point de départ vers d’autres destinations, localités connues comme Viale Aldo Moro ou la Costa Smeralda.

Une gastronomie spécifique

Italienne depuis le milieu du XIXe siècle, la Sardaigne a su préserver son indépendance sur le plan culinaire. Bien sûr, vous trouverez des antipasti, comme sur le continent, mais aussi des spécialités locales : anguilles marinées, fai e allu (fèves à l’ail), pâtes typiques – les malloreddus, sortes de petits gnocchis, etc. Les plats rôtis sont à la base de la gastronomie sarde, avec le porcelet, l’agneau et le chevreau. N’oublions pas les fromages, comme le pecorino sardo, confectionné avec du lait entier de brebis et les vins : le Cannonau, originaire de la côte orientale, produit sur toute l’île et vieilli en fût de chêne, est exporté comme le pain typique de la Sardaigne, pain carasau (appelé aussi « papier à musique »). Il s’agit d’une fine feuille de pâte à pain de forme circulaire cuite au four en deux fois, il est croquant et se conserve parfaitement pendant des semaines sans perdre ses qualités… La cuisine sarde, issue d’une civilisation de bergers et de paysans, est simple mais haute en saveurs. À découvrir ! www.lasardaigne.com Agence Marmara 03 88 13 51 30 www.marmara.com Aéroport international Strasbourg 03 88 64 67 67 www.strasbourg.aeroport.fr


23 CCI – Air France

Objectif stabilisation du trafic 1 100 000 passagers : le trafic de l’aéroport international à fin 2009 et le seuil de rentabilité fixé pour 2010. Avec un maintien de l’offre, des nouveautés pour l’été et une stratégie de développement réfléchie, qui s’appuie sur les hubs.

C

ertes, la chute du nombre de passagers liée à l’effet TGV et à la crise économique ne pourra être enrayée, mais ce n’est pas pour autant que la CCI et Air France-KLM, son principal partenaire, baissent les bras. 2010 sera une année de stabilisation, soulignait le Président Jean-Louis Hoerlé, annonçant le maintien des lignes régulières sous OSP (Obligation de Service Public) – soit Amsterdam, Copenhague, Madrid, Prague –, la reconduction du Strasbourg Alger ou encore la reprise du Strasbourg Clermont-Ferrand. « Nous ne sommes pas encore sortis de l’orVols vacances

nière, observait Éric Fuchsmann, directeur régional d’Air France, lors d’un point presse commun. Je parlerais davantage de rupture que de crise, c’est l’expression des besoins des passagers qui a été modifiée ». La stratégie d’Air France s’inscrit donc dans une action pérenne. « Nous avons réduit la capacité offerte, sans supprimer de fréquence, pour nous adapter à la baisse de la demande en continuant à satisfaire aux besoins de mobilité des entreprises et des particuliers. » La Compagnie mise surtout sur l’attractivité de ses deux principaux hubs, Charles de Gaulle et Amsterdam et sur leur capacité à multi-

30 destinations

En charter ou en vols réguliers, une trentaine de destinations sont proposées à partir d’Entzheim pour la saison d’été. Parmi les nouveautés, Olbia et Malaga, assurées par Marmara (mais aussi Heraklion, Izmir, Le Caire-Louxor,

Marrakech, Monastir, Rhodes et Taba). Et la Corse en charter avec Ollandini (sur Ajaccio, des prestations vols+hôtels, résidences, circuits, etc.) qui vient compléter l’offre de vols saisonniers d’Air France, sur Ajaccio, Bastia Calvi, Figari.

www.strasbourg.aeroport.fr

© Aéroport international Strasbourg

Conférence

Aéroport international Strasbourg : la CCI travaille d’arrache-pied à trouver de nouveaux segments

plier les connexions. D’ailleurs du tourisme, etc. Le tarif proune troisième fréquence quoti- posé est alléchant : 177 € TTC dienne vient d’être ouverte sur l’aller-­retour. Parmi les nouveauAmsterdam, permettant d’aug- tés 2010, le produit Premium menter les liaisons vers l’Améri- Voyageur, intermédiaire entre la que, l’Asie, l’Europe du Nord, le Royaume-Uni et l’Irlande… soit Nouveau : la classe Premium, 106 connexions meilleur confort et prix inférieur supplémentaires quotidiennes, ce qui porte – classe économique et la classe avec celles déjà existantes via affaires, avec plus de confort et Amsterdam et Roissy – à 927 les d’intimité sur le long courrier. opportunités de correspondan- Par ailleurs, une nouvelle offre ces ainsi offertes. européenne sur le réseau court et moyen-courrier, Néo, propose Connexions et prix notamment des tarifs flexibles La prolongation de la liaison plus agressifs, soit 20 à 35 % de Strasbourg-Bordeaux-Lisbonne réduction en offre « Full Flex ». fait également partie des « cho- « Nous essayons d’identifier les ses intelligentes que l’on peut potentiels de développement des faire, expliquait Éric Fuchsmann. plates-formes qui existent et de Cette destination a permis à la nous dimensionner sur la durée », plate-forme d’Entzheim de ga- concluait Éric Fuchsmann. Et, gner 2 500 nouveaux passagers ». côté CCI, on travaille d’arracheAvec une escale à Bordeaux pied à trouver de nouveaux segsans changement d’appareil, ments ou à attirer de nouvelles la liaison satisfait tous les seg- compagnies. Parmi les dernièments de clientèle, tant passa- res études en cours, le lancegers d’affaires que résidents de ment du Lille-Strasbourg-Rome l’Alsace d’origine portugaise, prend forme… Assurément, membres des institutions euro- l’aéroport n’est pas encore péennes, Alsaciens voulant faire moribond !

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin


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conjoncture 250000

Recrutements

Enquête APEC 200000

Espoirs de reprise d’ici… 2013

100000

50000 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 Recrutements enregistrés

« Les baisses de recrutement marquées en 2009 devraient se poursuivre en 2010, à peine adoucies ». C’est en tous les cas ce qui ressort de la dernière enquête * menée par l’Apec (Association pour l’emploi des cadres). L’attentisme est de mise dans tous les secteurs. Catégorie la plus touchée : les jeunes diplômés.

L

e bilan négatif de l’année 2009 s’est révélé conforme aux prévisions des entreprises alsaciennes. Résultat en baisse de 35 % par rapport à 2008, ce sont 4 230 postes de cadres qui ont été pourvus, dont 2 900 par recrutements externes et 1 330 par promotions internes. En tête des recrutements : les fonctions commerciales et R&D. 260 emplois de cadres ont été perdus, « ce qui fait qu’on passe dans le rouge après de nombreuses années positives », souligne Catherine Kuntz, directrice du Centre Apec de Strasbourg. Des résultats encore moins bons qu’au niveau national où la chute des embauches est de -28 %.

Pas d’amélioration en vue

En Alsace, 2 200 recrutements de cadres sont envisagés en 2010 (- 24 % par rapport aux prévisions 2008). 84 % des entreprises n’envisagent aucun mouvement – une situation qui se retrouve autant en Alsace que dans le reste de la France –, 8 % envisagent de le diminuer et 8 % de

l’augmenter. Après les fonctions commerciales et R&D, le secteur bancaire serait le 3e pourvoyeur d’emplois. C’est le secteur des services qui semble le plus porteur en Alsace avec 60 % des embauches prévues. Autre tendance : les cadres confirmés sont préférés aux jeunes diplômés et aux jeunes cadres. Pour 56 % des postes à pourvoir en 2010, les entreprises rechercheraient

Salons

Source Apec 2010

150000

plutôt des cadres expérimentés. Des profils qui seraient recrutés en interne dans un premier temps. À noter que le maintien ou l’embauche de cadres seniors devient une tendance lourde, liée aux dernières mesures gouvernementales, qui concernent également les travailleurs handicapés. Selon Catherine Kuntz, « on a probablement touché le fond. L’Alsace fait partie des régions qui ont les intentions les plus basses en matière de recrutement (avec la Franche-Comté, ChampagneArdennes, la Haute-Normandie et Poitou-Charentes) ». Et de relever que les recrutements de cadres dans l’industrie ont fortement baissé… depuis 1987. Paradoxe : il existe toujours des postes à pourvoir et des entreprises qui ne trouvent pas le bon profil. D’où la mobilisation des équipes de l’Apec, notamment en matière de gestion prévisionnelle

Prévisions issues du modèle - scénario "reprise lente"

des emplois. Parmi ses outils, qui s’adressent également aux cadres en activité, une plateforme de conseil sur le web avec des communautés d’échanges. Le conseil de Catherine Kuntz : « travailler ses compétences et son employabilité ». Petite lueur d’espoir : le modèle de prévision de l’Apec estime une reprise légère des embauches en 2010, et une augmentation franche en 2013. Actuellement, l’Apec enregistre 48 candidatures pour une offre, alors qu’il y en avait 34 en 2008. * L’enquête a été réalisée fin 2009 auprès d’un échantillon permanent de 11 000 entreprises du secteur privé, un échantillon représentatif de la répartition par région, par taille et par secteur d’activité, représentant 2 000 000 salariés dont plus de 340 000 cadres.

www.apec.fr www.cadres.apec.fr www.jd.apec.fr www.recruteurs.apec.fr

Strasbourg Événements

Une année 2010 plus difficile Après une année 2009 très riche– « la meilleure en termes d’activités, volume et résultats financiers », soulignait son président Alain Weber, Strasbourg Événements prévoit une baisse de voilure en 2010. Il faut dire que le chiffre d’affaires de 18,6 M€ a été dopé par le sommet de l’OTAN, chiffré à 2,5 M€. Une manifestation qui leur a permis « de renforcer nos compétences par l’exceptionnelle qualité des opérations ». Les quatre premiers mois de 2010 se sont montrés

plus difficiles en matière de congrès. Une cinquantaine de congrès et conventions d’envergure sont attendus à partir de mai, comme le congrès national de la médecine de reproduction, les congrès de parodontologie, dermatologie, de cardiologie, de l’Union Sociale pour l’habitat – le plus grand congrès tournant de France avec 10 000 participants – en septembre, s’ajoutant aux salons comme Mer et Vigne, le Mondial de la Bière ou encore le salon régional de l’immobi-

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

lier. D’ici 2011, le Palais de la Musique et des Congrès entamera la rénovation de la partie Erasme, grâce à un budget de 14 M€ voté par la Ville de Strasbourg. Fin des travaux en 2013. Notes d’espoir : « l’État considère Strasbourg comme une ville susceptible d’accueillir des manifestations comme les G8 et G20 ». Une affaire à suivre, en même temps que l’extension du site du parc des expositions… www.strasbourg-events.com


25 enquête de la Banque de France

Croissance

Petit moral pour les dirigeants d’entreprise

E

n présentant l’étude annuelle de la Banque de France, courant février, le directeur régional Philippe Jeannel a souligné le net « arrêt de la décroissance au cours du 3e trimestre 2009 ». Une inflexion nuancée, selon lui, par la forte croissance des importations des pays émergents, par les politiques budgétaires des États et par les stocks reconstitués par les entreprises. Facteurs moins positifs, la montée du chômage et son impact sur la consommation, les incertitudes sur l’évolution des taux de change, les difficultés des entreprises pour l’accès au crédit. Du coup, la visibilité

1 ÉRO É NUM É t

/ 2010- S-ÉTÉ p s TEMP e m PRIN n t p r i 1 r o

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des entreprises reste faible pour 2010. La reprise s’annonce lente et fragile. En Alsace, le secteur le plus touché est l’industrie : diminution du chiffre d’affaires de 13,9 % et des pans d’activité en nette souffrance comme les biens d’équipement – mécanique, électricité – (-18,7 %), les biens intermédiaires (-17,6 %) et l’automobile (-17,2 %). Ce sont les biens de consommation qui ont le plus résisté (-2,8 % seulement), stimulés par l’industrie pharmaceutique et l’agro-alimentaire. En 2010, la reprise devrait être en partie tirée par les exportations, avec une évolution sensible envisagée dans les biens intermé-

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NUMÉRO 2 - AUTOMNE -HIVER 2010 - 6

eu POle. -MetrO lsace strasa www.

N°2 - octob

www.strasalsac e-MetrOPOle.eu

re

en 2009, celui des transports, où plus de 90 % des entreprises interrogées ont accusé un repli de leur chiffre d’affaires. Les prévisions de reprise pour 2010, même modérée, sont extrêmement prudentes. Une petite moitié des responsables d’entreprises espère retrouver la rentabilité en 2010. Concernant les services marchands, la demande poursuit sa lente amélioration sans que la pression sur les prix ne se relâche. Selon les « Tendances régionales » parues en mars, les chefs d’entreprises, toujours prudents dans leurs prévisions, anticipent néanmoins une hausse de la production à court terme, avec toujours de nombreuses incertitudes au-delà. Les effectifs employés dans l’industrie n’ont pas évolué globalement et les mesures de chômage partiel persistent. 03 88 52 28 80 www.banque-de-france.fr

strasbourg

aLsaCE

n du monde qui a toujours faim

RG SBOU s t clas de STRA RSiTé ique et en firs Unive Un n viLLO Se Le PAde Shangaï e Ce HiS L’ALSA n Universell itio LLeY à l’Expos een vAopéens LA GR eur

N°1 - juin

Dans le BTP, après des années de forte croissance, la baisse d’activité a été très marquée en 2009. Un coup d’arrêt brutal lié à l’effondrement du secteur privé. Seul le secteur des travaux publics devrait connaître une légère reprise en 2010 (+ 1,7 %). Les entreprises prévoient en effet un renforcement progressif des carnets de commandes, mais des effectifs qui ne devraient pas vraiment évoluer, avec toujours un faible recours aux intérimaires. Autre secteur très touché

Sébastien Loeb Le champio

IE NN lE PIO E lA chIRURgES D cATRIc SANS cI

1 - PRIN

Coût d’arrêt dans le bâtiment et les travaux publics

strasbourg mne-hiVer p aru tion t e m p 2s0 1-0 / n u m É r o 2 É t É r o 1

m É n u

NUMÉRO

diaires (+ 8,4 %) et l’automobile (+ 6,3 %). Sur le plan des investissements, en repli de 24 % en 2009, l’évolution prévue en 2010 s’annonce très contrastée selon les secteurs, avec un repli prévu de 2,2 % en moyenne. L’érosion des effectifs devrait être moins marquée en 2010.

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26

territoires

Douze entrepreneurs de la zone d’activités d’Hoenheim-Bischheim créent l’association Actipôle. Objectif : aménager le fonctionnement et l’attractivité de la zone.

C

réée en janvier dernier, l’association Actipôle, pilotée par Richard Sauer de KS Construction, veut lancer un grand projet. Les revendications sont multiples. « Nous nous sentons quelque peu oubliés par les autorités », explique Richard Sauer, qui déplore un manque criant d’accès routiers bénéficiant aux salariés, aux clients et aux fournisseurs. « Nous avons trois axes : le premier vers Schiltigheim est à une seule voie, très malcommode, à cause de la présence du tramway. Le deuxième, par l’autoroute, oblige à traverser le centre d’Hoenheim, en zone 30, interdite aux camions. Ce que nous ne critiquons pas, mais qui nous handicape. La seule échappatoire est l’autoroute à Reichstett, qui oblige à prendre la direction du nord, même pour aller au sud. La hausse

du cadencement des trains a pour conséquence un passage à niveau souvent fermé ». Résultat, des entreprises quittent cette zone mal desservie, et les bâtiments restent en déshérence. Second grief : l’image « déplorable » de la zone, selon le président d’Actipôle. Pas de trottoirs, peu d’éclairage nocturne, une mauvaise signalétique, un manque de verdure publique, un arrêt de tram trop éloigné. L’association préconise la mise en place d’une navette électrique pour acheminer les voyageurs jusque dans la zone et la réfection complète de la voirie. Mais Actipôle va plus loin : elle prône la transformation de la zone en zone mixte, mélangeant entreprises et habitat, loisirs, etc. « En plus, nous n’avons ni industrie polluante ni bruit. La qualité de vie

© Benoît Linder/French Co

Aménagement, accessibilité, attractivité y est réelle », plaide le secrétaire d’Actipôle, Michel Heinz. Sans se limiter au périmètre de la zone, l’association imagine la relier au lac de la Ballastière. « Ce serait une façon de remettre l’homme dans la nature et d’intégrer les atouts de ces deux zones au cœur d’un projet ambitieux ». L’écoute de la Agenda

part des deux maires est entière, les contacts avec la CUS vont s’intensifier. « C’est un grand projet d’urbanisme, souligne Richard Sauer. Cela permettrait de réhabiliter l’entrée nord de Strasbourg. Ce n’est pas rien ! » 03 88 19 14 44 mheinz@ks-construction.fr

Du 26 avril au 27 mai

Tous à vélo ! Intitulé « le Printemps du vélo », ce concours incite les salariés des entreprises, établissements publics et collectivités, à se rendre à leur travail à vélo… le plus souvent possible durant un mois. Les distances parcourues seront comptabilisées et un prix régional sera attribué aux entreprises qui totaliseront la plus grande distance dans leurs catégories. En

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clôture de l’opération, un deuxième challenge, le 1er juin, où le référent comptera le taux de cyclistes par rapport à l’effectif présent. La démarche est notamment soutenue par l’ADEME-Alsace, le Conseil général du Bas-Rhin et la CCI. Règlement www.fubicy.org/challengealsace

B et anq pro Réce uets fes ptio sio nn ns e ls


Carrefour de l’export Jeudi 27 mai 2010 à Colmar CCI Alsace Export organise au CREF de Colmar une journée de rendezvous avec des experts en commerce international (Ubifrance, Alsace international, Douanes, Coface, Oséo, etc.). L’objectif : permettre aux entreprises exportatrices ou désirant se développer à l’étranger de collecter les informations nécessaires pour la mise en place de leur stratégie. Huit ateliers techniques seront proposés sur des sujets tels que l’assurance prospection, les moyens de paiement à l’international, les appels d’offres internationaux, etc. Inscription préalable nécessaire. Le Forum VIE permettra au cours de la journée de se renseigner sur la procédure du Volontariat International en Entreprise. Elisabeth Perrin

contact 03 89 20 20 80 CCI eperrin@colmar.cci.fr

Mission d’affaires au Japon Du 6 au 12 novembre CCI Alsace Export organisera en novembre une mission de prospection à Tokyo. Ce déplacement concerne les entreprises agro-alimentaires spécialisées dans les ingrédients de pâtisserie, la biscuiterie, les produits bio et artisanaux, les plats cuisinés, la confiserie, l’épicerie fine, les vins et spiritueux, les fromages, etc. Les participants seront reçus à la CCI française au Japon dans le cadre d’un séminaire sur le marché japonais. À l’issue de ce dernier, des visites de différents points de vente sont prévues ainsi que trois jours de rendez-vous commerciaux individuels. Le Japon est le deuxième importateur mondial de produits agroalimentaires au monde et les articles français bénéficient d’une excellente image. Emmanuel Butz

contact 08 88 76 42 30 CCI e.butz@strasbourg.cci.fr

© Aria

export

Stratégie export

ARIA

Chasser en meute avec la CCI Avec la mise à disposition d’un conseiller de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, Damien Aufsatz, les adhérents de l’ARIA* veulent renforcer leur stratégie à l’export.

L

a CCI a toujours été un vecteur privilégié de soutien à l’export », souligne la présidente de l’ARIA, Manou Massenez. Et de se féliciter d’avoir conclu, il y a un an, un partenariat avec le président de la CCI de Strasbourg, Jean-Louis Hoerlé. C’est ainsi que Damien Aufsatz, conseiller du marché allemand à la CCI, est devenu le référent export de l’ARIA. Un homme de terrain, issu du secteur alimentaire. Il a vécu et travaillé à l’étranger, dont quatre ans à Stuttgart pour une société de spécialités fromagères et deux ans pour la société Bridor où il a lancé sur le marché de l’Allemagne du sud la

viennoiserie française. Au service des entreprises adhérentes de l’ARIA, il leur proposera des diagnostics export destinés à pointer leurs forces et faiblesses, avant de définir les investissements humains et marketing nécessaires. « Il faut d’abord faire un test dans le pays, vérifier si le produit peut avoir du succès avant de se lancer sur les salons, voire à participer à une mission de prospection commerciale », observe-t-il. Et Manou Massenez d’ajouter : « la taille de l’entreprise n’est pas importante, mais il faut que la PME ait les reins solides et un produit qui puisse intéresser ; parfois il faut l’adapter au niveau de la taille et du packaging ». Selon elle,

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

27

« il n’y a pas de possibilité de développement sans présence à l’international ». Et depuis quelques mois, la présidente de l’ARIA a observé l’arrivée de primo-exportateurs qui emboîtent le pas aux entreprises qui exportent déjà, dont Bretzel Burgard, les Pâtes Heimburger, les Biscuits Albisser, les Pâtes Valfleuri, Pierre Schmitt, Glaces Erhard, etc. Au travers notamment d’opérations collectives, pilotées par CCI Alsace Export, à l’instar des récents salons Alimentaria à Barcelone, Edeka à Karlsruhe, ou le prochain PLMA d’Amsterdam en mai. « Nous avons été précurseurs de la démarche sectorielle aujourd’hui prônée par le Gouvernement », conclut Manou Massenez, en rappelant l’importance de chasser en meute. Association Régionale des Industries Alimentaires *

Les Aides à l’Exportation de la Région Alsace Elles sont de deux ordres : - L’appui individuel dans le cadre d’un projet global de développement de l’entreprise, comprenant une démarche structurée à l’export avec le recours éventuel à des Volontaires Internationaux en Entreprise - V.I.E. (dispositif Gradient) - Les actions collectives de prospection ou de participation à des salons internationaux (Programme Régional Alsace Export). Dans ce cas, sont prises en compte une 03 88 35 40 63 partie des dépenses de prospection générées : 50 % des frais d’organisation de RDV individuels ciblés ; 50 % d’un stand équipé sur un pavillon collectif Alsace. Pour en bénéficier, il faut répondre à certains critères d’éligibilité que l’équipe de la Direction du Développement Economique de la Région Alsace pourra vous présenter en détail. Anne Leauthier, 03 88 15 65 40 anne.leauthier@region-alsace.eu


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export

Shanghai 2010

Mission de prospection

À l’occasion de l’Exposition universelle de Shanghai, CCI Alsace Export organise une mission de prospection pour les PME alsaciennes, afin de leur présenter les forces de ce pays de 1,3 milliard d’habitants.

© Laurence Mahot

La Chine : un marché exigeant Boom économique : nouveau quartier d’affaires de Pudong à Shanghai

L

’Exposition universelle de d’Industrie française en Chine, Shanghai ouvrira ses por- CCI Alsace Export a concocté le tes le 1er mai. 70 millions programme suivant : visite de de visiteurs sont attendus. Un l’Exposition afin de donner aux événement exceptionnel que la participants les clés de l’éconoCCI souhaite faire partager aux mie chinoise et son développeentreprises régionales en propo- ment futur. Cette visite sera suisant une vie de quatre mission jours de de prosrendez-vous Le PIB chinois sera pec tion. individuels. multiplié par trois d’ici Mission Une inter2020 déjà lanprète francée et co-chinoise ouverte aux PME de tous les accompagnera la délégation. secteurs. En collaboration avec Cette mission est d’autant plus la Chambre de Commerce et importante pour la CCI que la

Pavillon Alsace à l’Exposition universelle de Shanghai L’Alsace sera, avec Paris et Rhône-Alpes, la seule région française à disposer d’un stand à l’occasion de l’Exposition universelle de Shanghai (du 1er mai au 31 octobre 2010). Le pavillon Alsace – conçu par le GIE Alsace Architectural Design Institute, composé de huit cabinets d’architecture alsaciens et

installé en Chine à Wuxi (Province du Jiang Su) depuis 2006- sera situé dans l’espace « meilleures pratiques urbaines ». L’Alsace profitera de son espace pour présenter son savoirfaire et les actions qu’elle déploie en matière de développement durable. www.shanghai2010.fr/tag/ pavillon-alsace

Chine, deuxième puissance économique avec une croissance de 8,7 % en 2009, est un marché aux opportunités immenses.

Le premier partenaire économique de la France

Ubifrance prévoit que l’accélération de l’urbanisation et l’évolution des biens de consommation favoriseront la demande de produits étrangers. Et qu’enfin, les grands programmes engagés dans l’énergie, les transports et l’environnement notamment, se traduiront par la livraison d’équipements importés. De plus, la

Maroc

réforme du système de santé chinois devrait dynamiser les exportations françaises de médicaments et de matériel médical. La Chine est aujourd’hui le premier partenaire économique de la France en Asie. Les opportunités pour les entreprises françaises dans cet immense pays sont donc réelles, à condition toutefois, rappelle la CCI, « que les démarches des exportateurs soient préparées, structurées et suivies dans le temps. » Emmanuel Butz

contact 03 88 76 42 30 CCI e.butz@strasbourg.cci.fr

Salon International du Bâtiment

L’Alsace aura son espace Salon majeur dans la région pour les professionnels du BTP, le Salon international du Bâtiment de Casablanca se tiendra du 1er au 7 novembre 2010. À cette occasion, CCI Alsace Export organisera un espace collectif pour les entreprises régionales au sein du Pavillon France. Les participants bénéficieront des prestations suivantes : stand clé en main, gestion du voyage (vol et hôtel),

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

assistance d’un conseiller de la CCI sur place, aide à la communication, référencement gratuit de chaque société sur le site www.firmafrance.com

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29 Monde

Ubifrance

Les missions en augmentation Les deuxièmes rencontres de l’Équipe de France Export ont permis de présenter les perspectives pour l’année 2010.

urances courtier en assses d’entrepri

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très bonne figure dans certains secteurs. L’aéronautique est devenue le premier poste excédentaire de la balance commerciale. L’agroalimentaire (et en particulier le fromage), les produits pharmaceutiques, la mode, les produits de luxe, les services s’exportent très bien. La part du marché « made in France » est de l’ordre de 4 % et 60 % des échanges se font dans l’Union européenne. Le principal défi consistera dans les prochaines années à améliorer nos exportations vers les pays à fort potentiel comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. www.ubifrance.fr

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E

n 2009, Ubifrance a atteint l’objectif fixé pour 2011 d’accompagner 20 000 entreprises françaises à l’étranger. « Pour 2010, l’agence pour l’internationalisation des entreprises se fixe le chiffre ambitieux de 21 800 », explique Jacqueline Schmidt, déléguée régionale d’Ubifrance en Alsace. Après le Brésil en 2009 où 600 entreprises de l’hexagone avaient été accompagnées dans ce pays, l’agence compte faire découvrir la Russie à 800 dirigeants. Et ceci dans le cadre de l’année

et 200 000 en Italie). Les raisons de cette érosion sont multiples : ouverture moindre que certains de ses voisins à l’international, PME qui ont des difficultés à déde la France en Russie. Avec la passer les frontières et ce que le multiplication des actions, notre directeur général d’Ubifrance, pays devrait tirer parti de la re- Christophe Lecourtier, appelle prise monle principe diale mais d ’e x c e l il n’en delence : « Nos 20 000 entreprises meure pas ingénieurs françaises accompagnées s o n t c a moins que à l’export pables de « nous assistons depuis mettre au le début des années 2000 à une point des produits innovants, perbaisse du nombre d’entreprises ex- formants technologiquement mais portatrices », constate Jacqueline dont le coût d’acquisition est parfois Schmidt. Moins de 100 000 expor- supérieur à celui de ses concurtent (contre 300 000 en Allemagne rents. » Pour autant, la France fait

Certifié ISO 9001 VERITAS


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développement durable

Diagnostic

Mouvement Français pour la Qualité en Alsace

Mieux se connaître pour progresser Pragmatisme, proximité, partenariat. Ces trois notions reflètent bien les valeurs qui animent le mouvement, constitué principalement de bénévoles. L’association propose aux PME des outils pour qu’elles fassent du développement durable un axe de progrès.

P

our beaucoup d’entreprises, la notion de développement durable est floue. D’ailleurs, « on se rend compte que la majorité des entreprises font du développement durable (DD) sans le savoir. Mais pas toujours au bon endroit », explique Florence Studer-Gerrer, trésorière du Mouvement Français pour la

Qualité Alsace (MFQ Alsace), et pilote du DD pour le MFQ Alsace au sein d’un groupe créé il y a plus d’un an par différents acteurs régionaux comme les CCI, la DRIRE, la Région, l’ADEME, etc. pour promouvoir le DD au sein des entreprises. C’est la raison pour laquelle l’association, financée par ses adhérents principa-

lement, et accueillie par la CRCI Alsace, propose aux PME-PMI un diagnostic développement durable. « Pour ce faire, nous avons mis au point une « boîte à outils » qui fournit les connaissances pour voir « large et loin », et surtout des éléments de décision pour focaliser les entreprises sur l’essentiel pour elles. »

Trois outils faciles d’accès

« Nous abordons tous les secteurs : les relations clients, fournisseurs, l’environnement, le capital humain, la performance, etc. ». Premier support proposé pour le diagnostic : un quiz de 24 questions. « Le but est de se tester en s’évaluant sur chaque rubrique. Cette étape passée, le deuxième outil « la vue d’hélicoptère » survole les enjeux du développement durable via des schémas présentés lors de réunions. Enfin, « l’alam-

bic » permet d’agir sur l’essentiel ». Ses sept grilles de 15 questions chacune donnent des informations précises sur la situation actuelle de l’entreprise et les pistes d’amélioration. « À partir de là, nos clients peuvent bâtir un plan d’action », précise Florence StuderGerrer. « La force de nos outils est leur facilité de mise en place, permettant une action rapide. Ils ne nécessitent pas non plus d’employer une personne à temps plein pour les utiliser. » Les entreprises qui achètent le kit ont le choix : elles peuvent s’en servir seules ou se faire accompagner par un membre de MFQ Alsace, voire un consultant ayant été formé à l’outil. La plupart optent pour la seconde solution. MFQ Alsace 03 88 76 45 00 c.levy@alsace.cci.fr

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Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281


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formation

Enquête

Apprentissage

Donnez votre avis Vous êtes chef d’entreprise, responsable des ressources humaines, recruteur… Cette enquête sur la formation par la voie de l’apprentissage vous concerne.

L

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e Gouvernement a commandé un rapport sur les améliorations susceptibles d’être mises en place pour

Législation

« Comment aider les apprentis » - dans leur vie, pour le choix d’une formation et/ou d’une entreprise… Ce groupe est piloté par Didier Malamas, DRH du groupe Eiffage. Deuxième thématique, « Comment développer l’alternance à tous les niveaux et tous les secteurs ? », avec Christian Dapilly, directeur de la formation du groupe Veolia. Enfin, le troisième groupe aborde la question « Comment aider les entreprises à miser sur ce dispositif en simplifiant les démarches et les financements ? » animé par Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable chez Schneider Electric. Ce débat étant amené à dépasser le cercle des experts, le Gouvernement sollicite à la fois les jeunes, leurs familles, les enseignants, les CFA et les entreprises. Quelques instants vous suffiront pour donner votre avis en ligne.

augmenter l’attractivité de l’apprentissage. Trois groupes de travail ont été mis en place, liés à des thématiques. La première,

Offres de place d’apprentissage : dépôt en ligne

Pour gagner en efficacité et en temps, il vous suffit de vous rendre sur les sites www.pole-formation-cci.org ou www.apprentissage67.fr Après avoir publié votre offre, vous serez averti quand un candidat déposera un CV correspondant à votre demande. N’oubliez-pas ensuite de retirer l’offre dès qu’un candidat aura été retenu. contact pointa@strasbourg.cci.fr CCI

Le 1er juin à la Chambre de Métiers d’Alsace Prévention des risques : une approche spécifique par métier

contact pointa@strasbourg.cci.fr CCI LA PRÉVENTI DES RISQUES ON

Contrats d’apprentissage

tion

Invita

Période d’essai modifiée

L

a Loi du 24 novembre 2009 (2009-1437) prévoit une modification de la durée de la période d’essai. Deux possibilités sont à distinguer : - le contrat initial d’un parcours de formation pour lequel la période d’essai reste fixée à deux mois, - les contrats signés avec un nouvel employeur après rupture d’un précédent contrat (qui doivent permettre à l’apprenti

de poursuivre son parcours de formation vers le diplôme initialement défini). Dans ce cas, la durée de la période d’essai se calcule de la manière suivante : - contrats de six mois au maximum : un jour de période d’essai par semaine dans la limite de deux semaines ; - contrats d’une durée supérieure à six mois : période d’essai d’un mois ;

(Ce texte renvoie en fait à l’article L.1242-10 régissant la période d’essai des CDD. Ces dispositions générales ne s’opposent pas à des dispositions conventionnelles qui peuvent prévoir des durées moindres : reportez-vous à votre convention collective).

Méconnaître ces nouvelles dispositions peut avoir des conséquences pour la gestion du personnel de votre entreprise ! contact pointa@strasbourg.cci.fr 03 88 43 08 56 CCI

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Démarche et actions concrètes. Cette rencontre est organisée par AST67, Alsace Santé au Travail. En partenariat avec la Chambre de Métiers d’Alsace, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et la CRAM. Inscription avant le 25 mai. Sophie Bournet, 03 90 23 54 21 s.bournet@ast67.org www.ast67.org


formation

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Anniversaire

Le 18 mai au Pôle formation CCI Job Dating Senior Rencontrez des candidats seniors présélectionnés par le Pôle formation CCI et un groupe de cadres « quinqua ». De 9 h à 12 h au 234, avenue de Colmar. D’ores et déjà déposez vos offres de recrutement ! Carine Diebold

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Soutien scolaire Cours Ado à Haguenau Présent initialement en NordPicardie, Cours Ado entame un développement rapide dans l’ensemble de la France. Fin 2009, ce sont sept nouvelles agences qui ont été créées, dont Haguenau. Cours Ado est spécialisé dans le soutien scolaire à domicile. Il met l’accent sur la recherche de l’excellence scolaire, en ayant bâti sa réputation sur une exigence de qualité et des prestations spécifiquement adaptées à chaque élève. Du primaire à l’université. L’adresse : 214, Grand Rue à Haguenau. Delphine Bock 06 81 79 72 89

Prochaine soirée-débat Prospective Le 29 juin, au Pôle formation CCI à 18h « Optimiser les flux dans l’entreprise : une opportunité pour les PME d’accroître leur performance ? ». Soirée consacrée à l’impact des méthodes de « supply chain management » sur l’organisation et les métiers de l’entreprise. Inscription et contact c.sibieude@strasbourg.cci.fr

CEFPPA

20 ans de performance Mis en place par les hôteliers restaurateurs et la CCI, en association avec l’Éducation Nationale, le CEFPPA est devenu un outil exemplaire au service de la profession et de la région. Contribuant à l’excellence de l’accueil et du développement touristique de l’Alsace, l’établissement rayonne bien au-delà par ses actions de formation continue et de promotion du savoir-faire alsacien.

D

epuis son ouverture, le double anniversaire et une reconCentre européen de for- naissance qui furent remarqués mation et de promotion lors du salon Egast. Au menu, une pour l’hôtellerie-restauration a soirée festive avec l’organisation accueilli près de 10 000 jeunes d’un mini rallye européen avec en alternance et voitures de collection et un cocktail quelque 1 300 salariés ou diripour fê10 000 jeunes dînatoire geants d’entreter l’événement ; formés prises par an en la présentation en alternance vidéo de tous les formation contipans d’activités nue. Présidé par Roger Sengel, vingt ans plus tard, du CEFPPA – soirée au cours de le CEFPPA est… toujours dirigé laquelle il a été rendu hommage par Franck Sellier, son directeur aux initiateurs du projet, dont général depuis l’ouverture. Un Joseph Osswald, ancien directeur strasbourg

de la formation à la CCI, ou encore Maurice Roeckel et Fernand Mischler. Point d’orgue de ce mois anniversaire : le 26 mars, avec l’accueil d’une délégation de la CCI de Dresde, partenaire pour la formation de professionnels allemands et tchèques et du Maire de Dresde. Les échanges développés par le CEFPPA visant à un transfert de compétences linguistiques et professionnelles. D’ailleurs, d’autres actions ont lieu avec l’Italie, la Grèce, l’Autriche, etc. Le CEFPPA prépare à des formations en alternance du CAP – restaurant, cuisine – au BTS en passant par le BEP et Bac pro. Ses apprentis se sont à maintes fois distingués dans des concours professionnels et aussi aux Olympiades des métiers. Outre les stages de formation continue, le CEFPPA est également connu du grand public via les Jeudis de la gastronomie.

www.cefppa.eu

École de Management Strasbourg

Vivier de stagiaires L’EM Strasbourg forme des managers dont le cursus prévoit un stage conventionné d’une durée minimale de trois mois en entreprise, dans les domaines du management (finance, marketing, ressources humaines, sup-

ply chain management, etc.). Une opportunité et deux possibilités : - Pour accueillir un stagiaire, offre à transmettre par mail : stages@em-strasbourg.eu - Pour accueillir un apprenti (les étudiants ont la possibilité d’ef-

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

fectuer leur cursus en apprentissage via des contrats d’une durée d’un an), demande par mail : catherine.biehler@em-strasbourg.eu Bernadette Fischbach 03 90 41 42 48


infos europe 33

Pouvoirs accrus pour l’Eurodistrict Certains l’accusaient de piétiner sans ambition. L’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau bénéficie depuis février d’un nouveau statut qui lui permet de disposer d’un budget et d’institutions propres. Et de lancer ainsi des projets d’envergure.

P

rogrès, étape nouvelle, jour J. Les partenaires français et allemands de l’Eurodistrict n’ont pas caché leur satisfaction à la naissance du groupement européen de coopération transfrontalière (GECT). « C’est à la fois un aboutissement et, on peut le dire, un commencement », affirme Roland Ries, maire de Strasbourg. Ce nouveau statut confère à l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau la qualité de collectivité locale transfrontalière à part entière, avec sa propre assemblée, son propre budget et une identité forte. Pour Jacques Bigot,

président de la Communauté urbaine de Strasbourg, « c’est une grande avancée pour le développement métropolitain de la région de Strasbourg. Grâce au GECT, nous allons enfin pouvoir mener de réelles politiques publiques transfrontalières. » À l’unanimité, le Conseil de l’Eurodistrict, 48 membres (24 élus français et 24 allemands) a désigné Roland Ries comme président de l’Eurodistrict. Le seconde à cette tâche Frank Scherer, Landrat de l’Ortenaukreis, le vice-président allemand, parité oblige. Les deux têtes de l’exécutif seront chargées

de mettre en place les décisions du groupement. Les textes prévoient que le siège de l’Eurodistrict soit à Strasbourg, son secrétariat à Kehl. Il devrait disposer d’un budget de 850 000 €. Les attentes de part et d’autre du Rhin sont grandes, aussi bien chez les élus qu’au sein de la population. Le maire de Strasbourg se veut rassurant. Il annonce que « l’Eurodistrict doit pouvoir répondre aux préoccupations Agenda

de tous. » Et ce dans des domaines aussi divers que l’environnement, l’emploi, la santé, l’urbanisme, le sport ou l’économie. Un site internet permettant de recueillir toutes les opinions sera lancé en principe en mai. Au groupement ensuite d’élaborer des actions transfrontalières qui donneront corps à l’Eurodistrict nouvelle formule. www.eurodistrict.eu

Du 25 mai au 1er juin 2010

Semaine européenne des PME Coordonnée par la Commission européenne, la semaine européenne des PME vise à fournir des informations sur les aides pour les entreprises, à promouvoir l’entrepreneuriat et à valoriser le rôle des dirigeants de sociétés dans le développement économique. Du 25 mai au

1er juin, de multiples événements autour de ces sujets auront lieu dans tous les pays de l’Union. En Alsace, les CCI se sont associées pour organiser une quinzaine de manifestations. Programme et calendrier sur www.strasbourg.cci.fr

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focus

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© Benoît Linder/French Co

audiovisuel

L’Alsace : l’aimée des caméras L’Alsace au cinéma, quelle belle image ! Mais quelle savante et fructueuse alchimie se cache derrière ce slogan, devenu aujourd’hui réalité ? Regards sur une région dynamique sur le plan audiovisuel, techniquement au point, qui bénéficie de retombées économiques à un degré parfois insoupçonné.

L

’Alsace connaît cet essor audiovisuel grâce notamment à une action politique sur le long terme menée par la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS) et la Région Alsace. Ensemble, les deux collectivités consacrent plus de deux millions d’euros annuels à ce domaine. Chaque dossier d’aide pour un long-métrage se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros. À une condition : que les productions dépensent en Alsace au minimum 120 % de l’aide allouée. Souvent, ce quota

est largement dépassé. Par exemple, pour Les Invincibles, série coproduite et diffusée sur Arte, 300 000 € ont été distribués, pour 1,2 M€ dépensés dans la région. Et cette année encore, le directeur de production des Invincibles est en Alsace pour une autre série, intitulée « Xanadu ». Lorsque les producteurs reviennent, toute la valeur de l’Alsace, terre de tournages, est concrétisée. Aujourd’hui, la tendance pour les fictions n’est plus de se cantonner aux décors parisiens ou neutres, les uns trop vus, les autres trop insipides. Le

paysage alsacien a du caractère et offre une richesse visuelle et architecturale recherchée.

Des longs métrages

C’est à Strasbourg que le Lorrain Philippe Claudel a choisi de réaliser son deuxième long-­métrage, « Silence d’amour », tourné au printemps. « Carjacking », le premier long-métrage de Lars Blumers,

avec Marc-André Grondin, sera aussi filmé en Alsace et Tonie Marshall, à l’automne, tournera « Noce de cristal », avec Gérard Depardieu, Laura Smet… Parallèlement, les courts métrages se multiplient, au point qu’il manque parfois des techniciens à certaines périodes de l’année. Suite en page 36

Un observatoire européen Lancé en 1992, l’Observatoire européen de l’audiovisuel est un centre unique de collecte et de diffusion de l’information sur l’industrie audiovisuelle en Europe. Organisation européenne de service public et présidée cette année par la Grèce, l’Observatoire regroupe

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

actuellement 36 États membres de l’Union européenne. Il fournit à tous les professionnels des données fiables touchant aux marchés et aux statistiques, au droit et au financement de la production. www.obs.coe.int


focus

Suite de la page 35

Car un tournage demande bien sûr des comédiens, – nombreux en Alsace – et des techniciens, dont le professionnalisme n’est plus à prouver. Certains d’entre eux, « montés » à Paris pour travailler, reviennent dans leur région avec plaisir, où ils gagnent en qualité de vie sans perdre en qualité d’offre d’emploi.

De l’audiovisuel à l’imagerie médicale

Derrière ces arbres majestueux se cache une forêt de talents, qui s’épanouissent dans toutes les facettes de l’image, de l’audiovisuel à l’imagerie médicale. 27 télévisions locales, deux télévisions régionales, plusieurs chaînes sur internet, divers centres de ressources forment une densité rare en France. Ainsi, les sociétés de production qui œuvrent pour le cinéma travaillent aussi pour la communication d’entreprise et la production de films pour la télévision, de type documentaires. Le foisonnement de formations dans ce domaine est aussi éloquent, en témoigne la création récente de l’ETMA (voir page 37). Le paradis cinématographique est en Alsace, alors ? Le colosse a des pieds d’argile : l’Alsace n’aura jamais la Côte d’Azur sur son territoire, et sur certaines demandes de décors très précises, il n’y a tout simplement pas de réponse. En cas de trop forte affluence de tournages, la pénurie de techniciens est douloureuse. Enfin, certains producteurs regrettent le manque de matériel disponible et continuent de l’acheminer depuis Paris, ce qui enfle les factures. Pour gagner totalement son titre de terre de tournage, l’Alsace devra rester capable de faire face aux demandes en nombre et de maintenir cette activité pérenne.

audiovisuel

Tournages

Accueil et financements

Des collectivités partenaires Le département audiovisuel taines de techniciens », explique et cinéma de la direction de la Anne Fantinel, au département Culture de la CUS travaille en audiovisuel et cinéma de la CUS. étroite collaboration avec la di- Il faut pouvoir réagir rapidement rection de la culture de la Région face à la demande, en garantisAlsace et avec l’Agence culturelle sant le sérieux des professionnels d’Alsace. Ensemble, ils éditent un recommandés. Le travail sur place guide de repérages à l’attention est facilité, puisqu’Anne Fantinel des équigère aussi les pes de autorisations producLa CUS soutient 35 projets de tournage, tion désiaudiovisuels par an pour de parking, reuses de les mesures un montant de 836 000 € de sécurité, tourner dans la etc. pour région. La CUS met aussi en re- tout ce qui touche à la CUS. lation les techniciens, comédiens Estelle Furstenberger, assistante (amateurs et professionnels) et administrative et comptable au figurants avec les équipes. « Nous service culture de la CUS, préavons les coordonnées de 818 per- cise : « Il ne s’agit pas d’une aide sonnes, dont plus de 200 comédiens publique à des sociétés privées, professionnels et plusieurs cen- mais bien d’un soutien à l’em-

Série

ploi. Si nous allégeons les dépenses au niveau matériel pour ces tournages, le facteur humain s’en trouve automatiquement privilégié, et c’est bien ce que nous visons ».

L’ACA à Sélestat Le bureau d’accueil de tournages Agence films Alsace, à l’Agence culturelle d’Alsace, propose une gamme de services gratuits aux équipes de cinéma et de télévision qui souhaitent tourner en Alsace. Il est le bureau des tournages attitré pour les tournages hors CUS, sur le territoire alsacien. 03 88 58 87 57 films.alsace@culture-alsace.org www.culture-alsace.org

L’Alsace mise en valeur

Invincibles ambassadeurs 2008 et 2009 auront été marqués à Strasbourg par le tournage de la série « Les Invincibles » pour Arte, dont les huit épisodes de 52 minutes ont été diffusés en mars. Cette série , qui a nécessité 58 jours de tournage, est réalisée par Alexandre Castagnetti et Pierric Gantelmi d’Ille et renouvelle, voire révolutionne le style d’Arte. Dans cette série coproduite par Arte et Makingprod, la capitale strasbourgeoise apparaît

jeune, vivante, avec des bars et des lieux branchés, souvent loin de l’image traditionnelle de l’Alsace. « Nous recherchions une ville à taille humaine à vocation européenne, d’ailleurs le Parlement européen est clairement mis en avant dans l’histoire », explique Matthieu Viala, de Makingprod, société coproductrice avec Arte. « Cette image semble donner des idées à d’autres producteurs, car nous instruisons de nombreux dos-

© Benoît Linder/French Co

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siers pour des tournages de longs métrages à Strasbourg », souligne Anne Hahn, au Pôle de développement culturel et audiovisuel à la Région Alsace. Les aides de la Région et de la CUS, pour les huit premiers épisodes, s’élèvent à 150 000 € chacune.

La mémoire des films L’association MIRA « Mémoire des Images Réanimées d’Alsace » sauve de la destruction les films inédits concernant l’Alsace. Les films inédits sont ceux restés hors des circuits télévisuels ou

commerciaux : films de famille, institutionnels… Ils sont particulièrement menacés car, contrairement aux photos, toujours consultables, ils deviennent inaccessibles quand leur projecteur est

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

hors d’usage. Ils restent pourtant des témoignages inestimables pour l’étude de la mémoire collective. 03 88 34 48 40 miralsace@gmail.com


37 formations Strasbourg

Nouvelle école : l’ETMA

À l’Université de Strasbourg • Licence Arts du spectacle et audiovisuel, • Master professionnel de réalisation documentaire, (ex-DESS créé en 1998), • Master en arts visuels (critiques, essais, design projets…), • Master droit du multimédia et des systèmes d’information, • Licence Arts du spectacle, option cinéma. www.unistra.fr

• Master professionnel de journalisme, option audiovisuel http://cuej.u-strasbg.fr

• Diplôme de l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, option communication • Licence professionnelle TAIS - création et intégration numériques (vidéos numériques et créations virtuelles) Université Strasbourg-Haguenau • Baccalauréat filière cinéma –audiovisuel au Gymnase Jean Sturm, de Strasbourg et au lycée Stanislas à Wissembourg

Arrivée en 2007 chez Citadines Apart’Hotels de Strasbourg,

Strasbourg

Gontran Froehly Profession repéreur

À la recherche du décor « Mon travail consiste en grande partie à trouver des lieux propices à certains tournages, selon des cahiers des charges assez précis. Le bureau d’accueil des tournages me facilite beaucoup le travail pour tout ce qui concerne l’institutionnel, car il me donne le sésame pour entrer dans certains lieux. Je fais des photos que je montre au réalisateur, lequel vient sur place s’il est intéressé. Il y a des aspects techniques : outre de s’assurer que les parquets ne grincent pas, il faut être sûr qu’il n’y aura pas de

Formations privées ou professionnelles • BTS communication virtuelle graphisme illustration audiovisuelle, LISAA • Certificat de formation supérieure professionnelle « jeux vidéos » et formation montage vidéo, effets spéciaux, école d’arts appliqués MJM de Strasbourg, • Formation « numérique temps réel dans spectacle vivant », TNS de Strasbourg, Formations à l’ACA, • Ateliers de l’image Projectile formation Strasbourg

Citadines. « Nous adaptons les heures du petit-déjeuner, les servant sur plateau en cas de tournage nocturne, nous décalons les heures de ménage pour favoriser leur sommeil. Nous sommes très souples sur les « rooming list », car il y a toujours des changements imprévus ». Tous ces arguments attirent les producteurs et favorisent l’excellente réputation des Citadines auprès de ces professionnels.

Céline Dijoux a développé une activité d’accueil de tournages aux Citadines de Strasbourg. Logées en appartement ou en studio, en plein centre-ville, les équipes apprécient la prestation et le font savoir. « Les directeurs de production parlent entre eux avant de venir sur un lieu et nous recommandent souvent à leurs collègues », se félicite Céline Dijoux. Une fois sur place, l’équipe est dorlotée par le personnel des

travaux dans le quartier, dont le bruit perturberait le tournage, que les accès seront aisés, etc. Le bureau est donc un relais important, d’autant qu’il centralise les demandes, ce qui facilite les contacts. Cette année, je vais travailler sur la série Xanadu, pour Arte, puis avec Philippe Claudel… L’Alsace est devenue une vraie terre de tournages. Cela tient à la qualité de nos techniciens, du travail que nous fournissons et aux aides octroyées. Au niveau des décors, les Vosges représentent de beaux paysages

© Benoît Linder/French Co

www.etma-academy.eu

Producteurs bichonnés © Benoît Linder/French Co

Créée par iconoval, l’ETMA (European Television and Media management Academy) propose des formations en « media management » aux professionnels du secteur des médias numériques, des nouveaux médias et de l’audiovisuel. Elle se concentre sur les fondamentaux du management : marketing, finances et fiscalité, politique et droit, leadership, innovation et changement, etc. Formations principalement dispensées en anglais.

Céline Dijoux Responsable commerciale chez Citadines Apart’Hotels de Strasbourg

montagneux, mais au niveau urbain, le choix n’est pas toujours très vaste, et c’est une vraie limite, que compense peut-être la qualité de notre travail, qui est reconnu et apprécié. »

iconoval Depuis 2004, iconoval, association financée par le Conseil régional d’Alsace, basée à l’Espace Européen de l’Entreprise à Schiltigheim, a pour mission d’animer le réseau des acteurs de l’image en Alsace. Celui-ci concerne potentiellement plus de 400 acteurs œuvrant dans le secteur économique

de l’image. À la croisée des entreprises, de la recherche, de la formation et des organismes économiques, iconoval aide à la mise en réseau de ces acteurs, fournit des informations stratégiques, met à disposition ses ressources et met en œuvre des partenariats pour monter et financer des projets. Elle

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

préside aussi « Territoires de l’image », l’association des pôles image français, et a créé l’etma (voir ci contre). iconoval 22 avenue de l’Europe 67300 Schiltigheim 03 88 37 26 00 contact@iconoval.fr


38

tourisme Alsace

Comité régional du Tourisme

Les cartes pour séduire

3 jours / 2 nuits

161 …Vue sur les Vosges par personne, à partir de

Étonner, séduire et convaincre. Les ambitions du Comité Régional du Tourisme (CRT) s’inscrivent dans une nouvelle campagne d’affichage dans le métro parisien et l’organisation d’actions de communication via les villages Alsace. Et aussi, une présence marquée à l’Exposition universelle de Shanghai.

P

rès de onze millions de visiteurs se sont rendus en Alsace en 2009. Un résultat dopé par la clientèle française, et qui dépasse largement les prévisions du Comité Régional du Tourisme Alsace. D’autant que 2009 était placé sous le signe de la crise économique et des risques de pandémie. Un sondage de l’observatoire régional du tourisme mandaté à l’IPSOS – quelque 300 professionnels interrogés –, montre que 55 % des hôteliers se sont déclarés satisfaits de leur activité en 2009, ce qui les

Strasbourg

se sont déclarés satisfaits Séjour à 49 % seuGrand air en Alsace lement et le tourisme d’af€ faires a affiché une baisse de 1 9 % . P o u r Pl.des Vosges+2h = conquérir le public en 2010, deux villages alsaParis-Alsace en TGV : 2h ciens, à Lille en juin prochain et, c ’est un La campagne est signée Dagré Communication petit nouveau qui fait son entrée, à Francfort universelle de Shanghai. Six mois au mois de mai. « Un terrain de d’exposition qui permettront chasse de proximité essentiel pour de valoriser quelques-unes des thématiques chères au cœur des augmenter les courts séjours ». clientèles chinoises : grands vins Originalité et créativité et eaux-de-vie, tourisme urbain Engagée en 2009, la coopéra- et culturel, activités ludiques et tion transfrontalière en matière sportives, etc. Avec toujours la de promotion touristique est volonté de se montrer originaux entrée dans une phase active et et créatifs. Illustration, la dernière concrète. Le projet « Tourisme campagne d’affichage dans le dans la région trinationale du métro parisien, qui met en avant Rhin supérieur » a débuté par une les lieux et séjours à découvrir première opération commune à dans notre région, à quelque Montréal en février dernier, ac- deux heures de la capitale. De la cueillant près de 200 opérateurs place des Vosges… aux Vosges, du tourisme. De nouvelles ac- pour un séjour au grand air ou tions de promotion sont prévues encore de la porte d’Italie… à la en Chine, au Japon, en Corée, en petite Venise à Colmar, dans un Inde, aux États-Unis et au Canada contexte plus culturel. Original et anglophone. Événement phare accrocheur. de 2010 : la présence du CRT dans www.tourisme-alsace.com le pavillon Alsace de l’Exposition

a conduits « à poursuivre leurs investissements dans l’amélioration du confort et pour certains d’entre eux autour du luxe et du bienêtre », ajoutait Jacques Dreyfuss, lors de son dernier point presse. Les réservations de séjours, souvent de dernière minute, ont été boostées par Internet. Parmi les autres éléments marquants, une progression de la clientèle familiale avec enfants. À noter que les lieux de visite à entrée payante ont progressé par rapport à 2008, de même que les campings et les gîtes. Bémol, les restaurateurs

alsacez vous.com

Batorama

La billetterie reliftée Après un check-up concluant et un lifting rendu nécessaire par les outrages du temps, la billetterie de Batorama a retrouvé son quai d’attache au pied du Palais Rohan, accueillant ses premiers visiteurs. Propriété du Port autonome de Strasbourg depuis 1936, la péniche Le Marne a d’abord été un remorqueur rhénan avant d’être reconvertie

en billetterie. Depuis, c’est par dizaines de milliers que les visiteurs se pressent à son bord chaque mois…, amateurs de visites découvertes de la ville de Strasbourg. Grâce à ses efforts, Batorama se positionne comme la principale attraction touristique payante de Strasbourg mais aussi de l’Alsace, avec plus de 700 000 passagers par an.

Les bateaux de promenade sont au nombre de neuf, dont cinq bateaux couverts panoramiques – le Gustave Doré est le plus grand bateau hybride d’Europe. Également proposé par Batorama, un bar lounge créé sur un bateau qui navigue (Croisières Lounge). www.batorama.fr

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Précision Dans un précédent numéro (PE 277), nous avons utilisé à tort la dénomination bateau-mouche (dans un sens générique). La compagnie des bateaux mouches, fondée en 1949 à Paris, est une marque déposée qui nous suggère d’utiliser le terme de « bateau promenade ».


39 Bas-Rhin

ADT67

Com décalée « Ce sont nos spécificités alsaciennes qui fondent le capital de sympathie dont nous témoignent les visiteurs. Mais loin du discours nostalgique et historiquement parfait, il nous faut transmettre une image vivante et authentique ». Pour ses nouvelles affiches, L’Agence de développement touristique du Bas-Rhin, ADT 67 a décidé de mettre en valeur les arts et traditions populaires. Les accroches : « Salut Bisàme, bienvenue chez nous ! » et « Brunes ou blondes, Unseri Miss Monde ! ». Les affiches ont été produites à partir de prises de vues réalisées avec le concours des groupes folkloriques Les Kochloeffel de Prix

Souffelweyersheim et le Groupe d’Art Populaire de Berstett. Elles seront diffusées à l’occasion d’opérations de promotion à destination du grand public et des professionnels. Pour en savoir plus : www.tourisme67.com

œnotourisme

Les vignerons alsaciens encouragés Le Conseil supérieur de l’œnotourisme – installé en mars 2009 par le Ministère en charge de l’agriculture et le secrétaire d’État en charge du tourisme – a créé ces prix qui distinguent les démarches exemplaires contribuant à la promotion de l’œnotourisme. Ils s’adressent à tous les acteurs du monde du vin, du tourisme et du patrimoine viticole. Parmi les premiers prix 2009, qui ont mobilisé 260 candidats à travers la France, le syndicat des vignerons d’Alsace a reçu des encouragements du Conseil pour la réalisation du pique-nique chez le Initiative

vigneron indépendant, dans la catégorie promotion d’un produit œnotouristique. Autre initiative du Conseil supérieur de l’œnotourisme, un label devant permettre d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des appellations. L’objectif étant de développer la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’activité.

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Pour en savoir plus : www.economie.gouv.fr www.atout-france.fr (dossiers label)

Ateliers de développement touristique

Randonnée pédestre Proposés à l’échelon départemental sur des thématiques d’intérêt général, les ateliers organisés par l’ADT 67 permettent l’intervention d’experts et de spécialistes reconnus dans leur domaine ou présentant des initiatives innovantes

réussies. Prochaine rencontre : le 29 juin, avec la « randonnée pédestre et les projets de qualification ». www.tourisme67.com, espace pro, rubrique conférences et ateliers. 03 88 15 45 88

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin


40 gastronomie

© Henri Parent

et Cannes – dont le Sofitel Méditerranée, le Festival… De retour en Alsace, il travaille pendant deux ans en qualité de second au Valentin Sorg à Strasbourg, puis au Saumon à la Wantzenau. Un bagage suffisant pour occuper le poste de chef de cuisine dans l’affaire de ses parents -La Poêle d’Or à Souffelweyersheim-. Huit ans plus tard il ne dispose pas des moyens nécessaires à l’acquisition du restaurant, adossé à un hôtel. Au Kempferhof depuis mars 2007, Stéphane Friedmann se réalise dans une cuisine du marché, basée sur les produits nobles et les saisons, entre simplicité et recherche. Avec la saveur pour point d’orgue. Il dirige une équipe de trois personnes, qui assurent la cuisine pour les deux restaurants – le bistrot, 60 couverts et le restaurant gastronomique, 45 couverts, les deux offrant une vue imprenable sur l’arrivée des greens 9 et 18.

Recherche et formation

portrait

Stéphane Friedmann Le Kempferhof à Plobsheim

Une cuisine de recherche Habitués du golf, hommes d’affaires, gastronomes… Tout le monde a accès aux restaurants du Kempferhof. L’environnement s’y déguste en même temps que la cuisine de Stéphane Friedmann.

L

a cuisine, on peut dire qu’il est tombé dedans. Fils de restaurateurs, Stéphane Friedmann a été initié tout petit par son père. Après un CAP de cuisine au Lycée Charles de Foucauld à Schiltigheim, le jeune

homme part dans le sud de la France. « J’y ai appris à cuisiner les poissons, les légumes du soleil, à manier les herbes et l’huile d’olive ». Durant quatre ans, il exerce comme chef de partie dans plusieurs établissements à Saint-Raphaël

Côté prix, il faut compter 12 € pour un plat du jour en bistrot et 40 € en gastronomique – entrée, plat et dessert. Un menu végétarien est proposé à 32 €. Pour répondre aux petites faims des golfeurs, des snacks sont proposés à partir de 8 € jusqu’à 17 h. À chaque intersaison, Stéphane Friedmann se perfectionne dans de prestigieuses maisons telles que Apicius à Paris (deux macarons au Michelin). Quelques formations courtes aussi au CEFPPA, dont les plus récentes ont été la pâtisserie et la cuisine japonaise. Ce qui lui a valu de travailler sur des saveurs de citronnelle, de gingembre et de kumbawa – un citronnier au fruit vert et fripé dont les feuilles sont utilisées pour agrémenter la cuisine en Thaïlande –. Quelques illustrations : le filet de bœuf laqué aux épices et son consommé gingembre et citronnelle, la do-

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rade cloutée à la feuille de lime –le poisson est incisé au centre, accueillant citronnelle et feuille de lime, avant d’être rôti et servi avec du risotto au citron. Avant

« Une maraîchère bio me procure des légumes oubliés », observe Stéphane Friedmann de mettre ses plats à la carte, il les teste auprès des clients. Parmi les plats présentés aux Jeudis de la Gastronomie du CEFPPA, figuraient un foie gras de canard poêlé au caramel poivré et mangue rôtie, et une mousse glacée au fenouil, coulis d’ananas à la cardamome. L’ensemble marié à une belle sélection de vins, dont des alsaciens prestigieux.

Ambiance

Le golf du Kempferhof disposant de plusieurs salles de réceptions, séminaires et salons, Stéphane Friedmann assure également banquets et fêtes de famille. Rénovés fin 2009, les restaurants offrent un décor sobre et reposant, inspirant la sérénité. À gauche, plus coloré, le bar et son coin bistrot en véranda, avec, selon l’heure, un fond de musique jazzy. Murs en pierre, moquette, nappage blanc pour le premier, ambiance bistrot avec banquettes et fauteuils en cuir pour le second. Le bistrot est ouvert le midi, le gastronomique le midi pour les repas d’affaires et en soirée, sur réservation (commandes à effectuer jusqu’à 21h). 351 rue du Moulin à Plobsheim 03 88 98 72 72 www.golf-kempferhof.com

Jeudis de la Gastronomie du CEFPPA Pour en savoir plus sur les Jeudis de la Gastronomie : www.cefppa.eu


La

lettre

de

Strasbourg Place Financière Assemblée générale Vendredi 11 juin 2010 de 12h à 14h30 Conseil Général du Bas-Rhin (Quartier Blanc à Strasbourg) Accueil par le Président Guy Dominique Kennel et déjeuner offert dans les salons du Conseil Général du Bas-Rhin Réservé aux membres de l’association

Bienvenue à nos nouveaux membres Février 2010 Crédit Suisse (France) Myriam Combet, membre du Directoire, remplace Jean - Marc Vandelle Opti Sociales (Claire Grignon) DTZ (Jean Thouard) In Extenso (Michel Buchser)

Stammtischs à venir (au Cercle Européen) Lundi 10 mai « Point d’actualité réglementaire valeurs moyennes » Avec la participation de : - Caroline Weber, directeur général de Middlenext - Étienne Cunin, direction des affaires Comptables de l’AMF - Thierry Giami, direction Générale de la Caisse des Dépôts - Fabrice Demarigny, associé Mazars – directeur des Activités Marchés de Capitaux, avocat à la Cour « Marccus Partners » et ancien secrétaire général du Comité Européen des Valeurs Mobilières « CESR »

Les permanences de l’association Lundi et jeudi de 9h à 12h Tél. 03 88 32 12 06

Nous écrire 16 rue de Leicester 67000 Strasbourg

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Les marchés ont continué à jouer leur rôle à travers la crise Par Isabelle Dubé-Côté, responsable du Développement Région Est Nyse Euronext À quel point la crise financière a-t-elle affecté le fonctionnement des marchés ? Les marchés ont-ils réussi, malgré la tempête boursière, à jouer leur rôle d’interface entre émetteurs et investisseurs ? Retour sur l’activité de NYSE Euronext en Europe au cours de l’année 2009. « Même au plus fort de la crise, les marchés financiers ont joué à plein leur rôle de financement des entreprises », déclare Isabelle Dubé-Côté, Responsable du Développement de NYSE Euronext pour la région Est. En témoignent les nombreuses augmentations de capital réalisées en cours d’année par des sociétés désireuses de consolider leur bilan. On peut citer parmi les opérations les plus significatives les augmentations de capital de Saint-Gobain, Lafarge, Suez, Pernod-Ricard, Danone ou encore Arcelor Mittal. Les OCEANE* ont également connu un fort succès auprès de grands émetteurs issus de secteurs variés : Peugeot, Air France-KLM, Publicis, Alcatel Lucent ou encore Maurel & Prom. Les grandes institutions bancaires et financières, confrontées en

Europe à la nécessité de renforcer leur bilan, n’ont pas échappé au mouvement de recapitalisation : la Société Générale a levé plus de 5 Md€ début 2008 suite à l’affaire Kerviel, tandis qu’au printemps 2009, HSBC a renforcé ses fonds propres à hauteur de 17,7 Md$. À l’automne 2009, BNP Paribas et la Société Générale (à nouveau) ont procédé à des augmentations de capital afin de rembourser les actions de préférence souscrites par l’État français. À Lisbonne, Santander a lancé trois augmentations de capital successives en 2008 et 2009 et Banco Comercial Portugues une opération à hauteur de 1,3 Md€. À Amsterdam, enfin, RBS s’est refinancé à hauteur de plus de 8 Md€ en avril 2009. À l’instar des plus grandes capitalisations, les petites et moyennes entreprises ont également accédé aux capitaux dont elles avaient besoin sur NYSE Euronext. Des entreprises comme Klepierre et Foncière des Régions ont réalisé des augmentations de capital de l’ordre de 200 M€ chacune. Là encore, le mouvement est paneuropéen : à Lisbonne, BPI, Banco Popular et ESFG ont été très actifs tandis qu’à Amsterdam,

Corio, Tom Tom et Reed Elsevier se sont tournés vers les marchés pour leurs augmentations de capital. Certaines entreprises comme Carbone Lorraine, Bonduelle, Infogrames ou Club Med ont eu recours à des outils structurés – OBSAR**, OCEANE ou ORANE*** – afin de renforcer leur bilan tout en limitant la dilution de leur actionnariat. En un an, quelque 366 opérations secondaires ont été réalisées sur le marché secondaire de NYSE Euronext (de part et d’autre de l’Atlantique), pour un montant total supérieur à 176 Md$ (environ 129 Md€). Soit, une levée de capitaux plus importante que celles réalisées sur les autres grands marchés boursiers. Ces opérations ont notamment permis aux entreprises de se refinancer et de réaliser des remboursements anticipés de leurs lignes de crédit. Le marché obligataire en croissance L’activité obligataire a également été soutenue avec l’arrivée, à Paris en particulier, de quelques nouveaux émetteurs d’envergure. Ainsi, Areva a procédé à une première émission obligataire, et EDF a innové en ouvrant

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06 e-mail info@strasbourg-place-financiere.com − www.strasbourg-place-financiere.com


La

lettre

de

Strasbourg Place Financière Événement Mardi 25 mai de 17h à 19h (Cocktail de 19h à 20h) Table ronde « Les déficits publics et la politique budgétaire : qui va payer et quand ? » Avec la participation de : - Michel Rocard ancien Premier Ministre - Marc Fiorentino éditorialiste sur BFM Radio - Robert Hertzog professeur à l’IEP Strasbourg, président de la Société Française de Finance Publique Les débats seront animés par Nadia Aubin, journaliste. Une initiative de Strasbourg Place Financière, avec le parrainage de : - l’Ordre régional des Experts Comptables, - la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes, - la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, - l’École de Management Strasbourg, - l’Association des Anciens du Master II de gestion de patrimoine de l’Université de Strasbourg. Cette manifestation se déroulera dans les locaux de l’EM Strasbourg (PEGE – Avenue de la Forêt Noire)

son émission aux investisseurs particuliers. « Les émetteurs ont aujourd’hui tendance à utiliser davantage le financement par les marchés, précise Isabelle DubéCôté. Ils ne se contentent plus du crédit bancaire ». Des volumes d’échanges qui restent élevés Si la crise a fortement impacté les volumes de transactions sur les petites valeurs, les échanges sont restés importants en ce qui concerne les grands émetteurs. Certains secteurs ont même connu un rebond spectaculaire comme la biotechnologie et l’industrie pétrolière. Les offres publiques, pour leur part, ont été sensiblement moins nombreuses en 2009, ce qui n’est pas illogique dans un contexte de grande prudence des entreprises. À noter quand même, en cours d’année, l’acquisition de Fortis par BNP Paribas et une reprise progressive des fusions-acquisitions.

Les introductions en bourse redémarrent Particulièrement sensibles aux mouvements du marché, les nouvelles introductions en bourse ont connu un point bas au premier semestre 2009. La tendance s’est toutefois inversée en fin d’année : huit des treize introductions de 2009 ont eu lieu au 4e trimestre, dont deux très emblématiques. Début novembre, l’assureur britannique Aviva, la maison-mère de Delta Lloyd, a cédé 41 % du capital de sa filiale pour 1,09 Md€, ce qui en fait l’opération la plus importante de l’année en Europe de l’ouest. Un mois plus tard, c’est le groupe PPR qui cédait aux investisseurs 58 % de sa filiale CFAO pour 927 M€.

de Varsovie (1,45 Md€ levés à travers 16 opérations) et le London Stock Exchange (951 M€ à travers 14 opérations). Autre indice d’une forme de sérénité retrouvée : la baisse généralisée de la volatilité. Mesurée à près de 70 % au plus fort de la crise, elle est revenue entre 20 et 30 %, ce qui, historiquement, correspond à un niveau de fonctionnement normal des marchés. OCEANE : obligation convertible en actions nouvelles ou existantes ** OBSAR : obligation à bon de souscription d’action remboursable *** ORANE : obligation à option de remboursement en actions ou numéraire *

En montant des fonds levés lors d’introductions en bourse, NYSE Euronext occupe la première place en Europe en 2009 avec 1,9 Md€ levés à travers 13 opérations devant la Bourse

Inscriptions libres info@strasbourg-place-financiere.com

L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE Stocks

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Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

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hotellerie-restauration 43 Trois questions à…

Mark Watkins Président du comité pour la modernisation de l’hôtellerie française

Quel avenir pour l’hôtellerie ? davantage gagner en parts de marché. D’une manière plus générale, le Comité dénonce vivement l’action du Ministère en charge du tourisme, qui ne fait pas ce qu’il faut pour soutenir l’hôtellerie, ou encore le fait mal.

Quelles sont les actions les plus urgentes selon vous ? Et pour l’Alsace ?

Quels sont les objectifs et les moyens dont dispose votre comité ?

Le Comité est une association indépendante et non subventionnée, qui réalise des analyses du marché touristique et hôtelier, qui produit des études offertes aux hôteliers français et qui intervient auprès des pouvoirs publics pour favoriser la modernisation de l’hôtellerie française. Comme nous avons diffusé notre grande étude sur les attentes des clientèles hôtelières en 2009, nous publierons en 2010 le « livret de la commercialisation hôtelière » afin d’aider les hôteliers à être plus à l’aise dans cette discipline devenue très complexe. Nous sommes à l’origine de la réforme du classement hôtelier, même si nous ne sommes absolument pas d’accord avec son contenu. Le Comité réunit aujourd’hui près de 850 membres : hôteliers, clients d’hôtels, CCI, CDT, consultants, journalistes, formateurs, fournisseurs des CHR, etc.

Un état des lieux du parc hôtelier a été effectué, en quelques mots, quel a été le constat ?

L’hôtellerie française subit un énorme retard de modernité par rapport à l’habitat, à l’univers des bureaux et même au confort automobile. En d’autres mots, les clients d’hôtels sont mieux lotis chez eux en termes d’équipements et de confort qu’à l’hôtel. Ils ne trouvent pas cela normal et pensent aussi que les hôtels sont devenus trop chers. 1/4 de l’hôtellerie française est vétuste ou très vieillie et 1/3 est à bout de souffle dans son offre. Hélas, le contexte économique et l’obligation pour les hôteliers de se conformer aux nouvelles réglementations à venir (sécurité incendie, accessibilité, développement durable, etc.) ne vont pas leur permettre d’améliorer leur offre et de la moderniser. Ils continueront, pour les plus incapables de s’adapter, à perdre des clients et les chaînes vont encore

Notre Livre Blanc de la modernisation hôtelière donne un grand nombre de pistes : adapter l’offre aux attentes des clientèles, travailler sur l’avenir de la profession, réintégrer la défiscalisation dans les montages hôteliers, soutenir l’hôtellerie en milieu rural, etc. Les hôtels alsaciens sont généralement mieux lotis et mieux tenus qu’ailleurs. C’est le premier point que l’on peut remarquer. Pour le reste, concernant les actions urgentes à développer pour les hôtels alsaciens, nous attendons d’y travailler peut-être un jour, avec les professionnels et les élus alsaciens pour définir ces actions à entamer…

contact Marc Liebrich 03 88 75 25 59 CCI

Mark Watkins présentera l’étude menée par le Comité sur les attentes des clientèles hôtelières à Jungholtz (68) lundi 7 juin à 15h et à Strasbourg mardi 8 juin à 15h. Inscription

contact 03 88 75 25 66 CCI tourisme@strasbourg.cci.fr

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hotellerie-restauration

Bas-Rhin

Jacques Chomentowski Président Grand-Est de l’association Service en Tête

Président Grand-Est de l’association Service en Tête, Jacques Chomentowski, patron du Coco Lobo à Strasbourg, participe à la valorisation du métier en mettant le service au premier rang de ses priorités.

C

réée en 2006 à l’initiative des brasseries Heineken et France Boissons, l’association Service en Tête regroupe quelque 550 professionnels de bars, brasseries et restaurants en France, dont 27 dans le BasRhin. Leur point commun : une volonté d’offrir un service de qualité – qui donne envie aux consommateurs de (re)venir dans leurs établissements. Accueil chaleureux, confort, propreté, choix et produits de qualité font partie des engagements figurant sur la charte qu’ils ont signée. Des objectifs qui vont bien au-delà, puis-

que l’adhésion se fait dans une logique de certification. Service en Tête est en effet agréée par le Ministère du Tourisme pour délivrer le label Qualité Tourisme.

Plaque qualité

Pour Jacques Chomentowski, président Grand-Est de l’Association, c’est une amorce importante pour la profession et surtout pour les petits établissements. Et d’expliquer : « en adhérant à l’association, nous bénéficions d’un appui technique. Un consulting est mis en place pour vérifier que tout est aux normes dans nos

salon

© Studio F40

L’adhésion à une logique de certification établissements. Des visites mystères sont prévues trois fois dans l’année, voire plus. De leur notation dépend notre maintien dans l’association, voire la certification – la plaque qualité leur est remise lorsqu’ils atteignent une notation supérieure à 85 points. Au cours de l’année, un questionnaire de satisfaction remis à nos clients nous permet, le cas échéant, de rectifier le tir ». Le Coco Lobo fait partie des trois premiers labellisés strasbourgeois, avec les restaurants Jeannette et les Cycleux et la Corde à Linge. Les adhérents de Service en Tête contribuent à des

animations originales. Quelques exemples : l’opération citoyenne menée avec Easydrive pour raccompagner les clients à leur domicile à moindre frais, avec leur véhicule, en cas de soirée trop arrosée, la distribution de roses lors de la journée de la femme, l’opération café à 1 € le jour du versement du troisième tiers des impôts, l’opération « prépare ta valise », liée à des boissons à consommer chez des collègues et un voyage à gagner… Au-delà de la satisfaction du client, Jacques Chomentowski apprécie l’effet réseau de l’association. Des échanges qui concernent autant leurs savoir-faire que leurs valeurs. www.service-en-tete.fr

L’Association nationale vient d’éditer son premier guide, « Le guide des Bars, Brasseries et Restaurants 2010 ». Édité par Bottin Gourmand, il dévoile quelque 300 établissements en France. Disponible gratuitement dans les établissements membres de l’association, les offices de tourisme ou via Internet.

Egast

© Studio F40

Une pluie d’étoiles Alain Ducasse, Eckart Witzigmann, Marc Haeberlin, Régis Marcon, JeanGeorges Vongerichten, etc. Ils étaient nombreux à présenter leur art, et tout aussi nombreux à être récompensés à Egast 2010 -264 exposants, 20 000 m². Parmi les prix, le trophée Femmes Chefs et le trophée Paul Haeberlin ont clôturé le salon devant un large parterre de visiteurs -27 877. Parterre qui n’a pas désempli durant quatre jours. Bravo à la jeune Axelle Gillig, élève au CEFPPA et apprentie à l’hostellerie des Châteaux

(Ottrot). Sa mousseline de truite blanche, qui conjuguait finesse, imagination et sens du décor, a séduit le jury présidé par l’étoilée Hélène Darroze. Le Trophée Paul Haeberlin, créé en hommage au grand chef alsacien, a réuni pour la première fois dans un concours les trois métiers de la restauration : la cuisine, la sommellerie et le service en restaurant. Il a été remis à l’équipe du restaurant Bagatelle à Oslo (Norvège). Étaient récompensés la technique et le savoir-faire, le sang-froid et le sourire, la complicité et l’harmonie.

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

Autant de qualités nécessaires à l’exercice de la profession. Le thème du concours ? Un saumon cuit à 87°, une anguille sautée à la sauce japonaise, une farce de Saint-Jacques et écrevisses, des cuisses de grenouilles… Plutôt difficile. Le prochain rendez-vous de l’équipement, de la gastronomie, de l’agro-alimentaire, des services et du tourisme… dans deux ans ! Aucun doute : il sera préparé avec enthousiasme et confiance par le COSE (Comité d’organisation du salon Egast).


45 La Cheneaudière au sommet

Association

L’union fait la force

Les femmes chefs en ordre de bataille Promouvoir leurs talents, aider les débutantes à trouver un emploi, informer les jeunes (filles) sur le métier, l’objectif de l’association des femmes chefs, née à Strasbourg en février dernier.

Valorisant la qualité de son établissement, le titre de maîtrerestaurateur a été remis à Nicolas Decker, le directeur général de La Cheneaudière. Une distinction pour l’établissement, à laquelle s’ajoute un titre pour le chef de cuisine, Roger Bouhasson, qui a rejoint la prestigieuse association des « Maîtres Cuisiniers de France », la bannière la plus étoilée du monde. Celui-ci a également pris la présidence du club gastronomique de la Haute Vallée de la Bruche. Parmi les projets du Relais et Châteaux de Colroy-la-Roche : la rénovation complète de la cuisine en janvier 2011 et un projet de « SPA unique ». Une affaire à suivre…

Étoilés Michelin Le cru 2010 Le Crocodile avait perdu ses deux étoiles au départ d’Émile Jung. Le nouveau chef, Émile Bohrer (également étoilé à Rouffach) vient d’en récupérer une. Objectif doublé d’ici 2011 ? Cette année, le Guide Rouge a renouvelé ses encouragements au Kasbür (catégorie espoirs à l’étoile) et accordé 31 distinctions en Alsace, dont l’Auberge de l’Ill à Illhaueusern (***), la Fourchette des Ducs à Obernai et le Cygne à Gundershoffen (**) et 24 tables 1*, dont il faut retrancher Landser, Hervé Paulus ayant rendu son macaron en début d’année.

© Henri Parent

www.cheneaudiere.com

et expertise dans l’organisation des concours, souligne Babette Lefebvre. Elle nous permettra également de montrer qu’il est possible de concilier profession et vie de famille ». L’avantage d’avoir une femme chef dans sa cuisine ? « Elles apportent de la finesse, de la recherche, de la précision ». L’une des fondatrices, Sylvie Grucker, souligne : « le métier est dur, pour l’exercer, il faut l’aimer. Si les filles sont peu nombreuses, elles y vont par choix. » Notant au passage que l’association avait déjà eu le soutien de certains… hommes chefs. Ce n’est pas pour autant qu’on en aura terminé du machisme, mais c’est encourageant. Le siège de l’association se situe à Strasbourg, 6 place de Bordeaux.

Les membres Babette Lefebvre : l’objectif est également de rayonner au-delà de l’Alsace

P

ré s i d é e p a r B a b e t t e d’honneur de l’association, qui Lefebvre (La Cambuse à s’appelle « Femmes… chefs de Strasbourg), elle est ouver- cuisine ». L’objectif étant égate à toutes les femmes œuvrant lement de rayonner au-delà de en cuisine : commis, chefs de l’Alsace. « L’association a pour but partie ou chefs. L’idée de l’association a émergé lors de l’édition Tisser des liens professionnels 2008 du salon et d’amitié, promouvoir la filière Egast qui proposait un trophée « femmes chefs ». La présidente de rompre l’isolement, en tissant du jury, Anne-Sophie-Pic est des liens d’amitié et professionnels, aujourd’hui sollicitée pour oc- de promouvoir la filière dans les cuper la fonction de présidente collèges ou encore d’apporter aide

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Michèle Brouet La Table de Michèle à Mulhouse Laure Diemer L’Hacienda à Strasbourg 2e trophée femme-chef à Egast Anne Ernwein L’Agneau à Pfaffenhoffen Sylvie Grucker Le Pressoir de Bacchus à Blienschwiller Stella Layen L’Amuse Bouche à Strasbourg Marie-Hélène Rizzo et Aurélie Schneider (projets en cours)


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juridique

indices

avril-mai 2010

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 4e trimestre 2009

Ó 1 507 - 1,05 % sur un an

Indice trimestriel des loyers commerciaux 4e trimestre 2009

Ó 101,07 - 1,88 % sur un an

Indice de référence des loyers du 4e trimestre 2009

Ó 117,47 - 0,06 % sur un an

Taux d’intérêt légal 2010

0,65 %

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) février 2010

120,36

SMIC à compter du 1er janvier 2010 Taux horaire brut

8,86 €

Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 343,77 €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2010

2 885 €

Plafond annuel Sécurité Sociale 2010

34 620 €

Taxe professionnelle et contribution économique territoriale : ce qu’il faut savoir Dès 2010, la taxe professionnelle est remplacée par la contribution économique territoriale qui est divisée elle-même en deux taxes : la cotisation foncière des entreprises et la cotisation sur la valeur ajoutée.

La cotisation foncière des entreprises (CFE) La taxe CFE est assise sur la valeur locative foncière des locaux destinés à l’exercice de l’activité, qu’il s’agisse de propriétés bâties ou non bâties. À la différence de la taxe professionnelle, les équipements et les biens mobiliers tels que l’outillage et le mobilier, par exemple, ne sont donc pas concernés. Les réductions de cette base d’imposition restent les mêmes. Seule est modifiée celle liée au début d’activité (réduction pour moitié de la base d’imposition la première année). Quelle est la période d’imposition ? Tout comme la taxe professionnelle, la CFE sera due pour l’année entière dès lors que l’entreprise exerce son activité au 1er janvier sauf en cas de création

ou de cessation d’activité. Une déclaration annuelle de la base d’imposition devra ainsi être remplie. Lorsque cette cotisation sera supérieure à 3 000 €, un acompte sera versé en juin et le solde en décembre. Pour 2010, si les cotisations sont au moins égales à 3 000 €, un acompte correspondant à 10 % de la taxe professionnelle recouvrée en 2009 sera du. Exonérations : les exonérations de plein droit tant permanentes que temporaires applicables à la taxe professionnelle sont reprises pour cette nouvelle taxe sans modification sauf l’exonération en faveur des artisans, l’exonération en faveur des membres

du corps de réserve sanitaire (nouvellement créé) et la création d’un dispositif anti-abus applicable aux auto-entrepreneurs. Il en est de même pour les exonérations facultatives. À la nuance près que celles devenues sans objet sont supprimées. Il s’agissait des exonérations relatives aux équipements et biens mobiliers qui ne sont plus compris dans l’assiette, les installations de désulfuration du gazole et du fioul lourd, les installations de stockage de gaz liquéfié et les outillages de manutention portuaire. Articles 1447 et suivants du code général des impôts

La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) Les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 152 500 € sont soumises à cette cotisation mais lorsque leur chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 €, elles bénéficient d’un dégrèvement total. Ainsi, lorsqu’une entreprise réalise un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 €, le taux est nul. Entre 500 000 € et 3 M€, le taux est compris entre 0 et 0,5 %. Entre 3 M€ et 10 M€, le taux est compris entre 0,5 et 1,4 %.

Entre 10 M€ et 50 M€, le taux s’élève de 1,4 à 1,5 %. Au-delà de 50 M€, le taux et de 1,5 %.

lable et les entreprises concernées devront donc acquitter la taxe spontanément par télé règlement.

Pour l’année 2010, les entreprises ayant réalisé en 2009 un chiffre d’affaires supérieur à 152 500 €, devront déclarer le montant de la valeur ajoutée, les éléments la composant et l’effectif de l’entreprise avant le 04 mai 2010. Attention pour cette cotisation, aucun rôle ne sera établi au préa-

Exonérations : les exonérations de plein droit et facultatives applicables à la CFE et précitées s’appliquent également à la CVAE.

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

Pour plus de précisions, vous pouvez consulter notre note d’information sur : www.alsaeco.com


47 Obligation d’emploi de travailleurs handicapés Pour rappel, les entreprises du secteur privé de plus de 20 salariés sont tenues d’employer en leur sein au moins 6 % de travailleurs handicapés, sous peine de devoir verser une pénalité financière à ­l’AGEFIPH (Association de Gestion des Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées). Le Gouvernement a décidé d’accorder un délai supplémentaire

aux entreprises de moins de 50 salariés : celles-ci ont jusqu’au 30 juin 2010 pour recruter une personne handicapée ou conclure un contrat de sous-traitance avec une Entreprise Adaptée ou un Établissement ou Service d’Aide par le Travail (ESAT), cette action leur permettant de ne pas être soumises à la pénalité financière.

Droit du travail Pour les juges, plusieurs retards consécutifs d’un salarié même après avoir fait l’objet d’un avertissement ne sont pas constitutifs d’une faute grave et ne justifient donc pas un licenciement disciplinaire. En l’espèce, un salarié était arrivé

en retard plusieurs fois et avait fait l’objet d’un avertissement. Mais ces retards restaient espacés dans le temps et pour les juges, ils n’avaient pas perturbé le fonctionnement de l’entreprise et étaient de faible importance. Cass. Soc. 2 mars 2010 n°08-44457.

Jurisinfo franco-allemand

Nouvelles règles européennes en matière de Sécurité Sociale au 1er mai 2010 Le nouveau règlement n° 883/2004 qui remplace le règlement n° 1408/71 entre en vigueur le 1er mai 2010. Ce règlement détermine quelle législation est applicable en matière de Sécurité Sociale lorsque des salariés ou des travailleurs indépendants et les membres de leur famille travaillent dans un ou plusieurs États membres. En outre, le règlement garantit le maintien des droits déjà acquis et des droits en cours d’acquisition en matière de Sécurité Sociale. Les nouveautés de ce règlement sont les suivantes : • La durée du détachement est portée à 24 mois. Le détachement n’est plus restreint à

une période de 12 mois avec la possibilité d’un renouvellement de 12 mois. • En cas d’occupation simultanée sur le territoire de plusieurs États membres, dont l’État de résidence du salarié, celui-ci sera assujetti uniquement à la Sécurité Sociale de son État de résidence s’il y exerce une partie substantielle de ses activités. • En cas de pluriactivité salariée et non salariée, la personne sera automatiquement assujettie à la Sécurité Sociale de l’État où elle exerce son activité en tant que salarié. Pour plus d’information : http://ec.europa.eu/social/main. jsp?catId=26&langId=fr

ELENA – un fichier national des revenus à partir du 1er janvier 2010

HIPPODROME DE STRASBOURG HOERDT Prochains rendez-vous : Avril : 5 (Lundi de Pâques) - 18 (Mini Nationale, à partir de 11h00). Mai : 2 (Journée des chapeaux) - 15 (Samedi, Nationale tout galop). Juin : 1er (Mardi, Tiercé, Quarté, Quinté +, Tout galop), 13 (Journée des enfants).

RELATIONS PUBLIQUES - LANCEMENT DE PRODUITS - EXPOSITION

• À partir du 1er janvier 2010, les employeurs allemands sont obligés de transmettre par voie électronique les salaires et les ressources de tous les salariés à la « Zentrale Speicherstelle ». • L’employeur doit informer le salarié de cette transmission électronique. • Les administrations ont ensuite la possibilité d’obtenir par le biais de ce fichier des informations nécessaires si le salarié a fait une demande

R e n s e i g n e m e n t s a u 0 3 8 8 61 61 3 2

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

pour obtenir des prestations sociales. L’obligation pour l’employeur de fournir des attestations sous forme papier est supprimée. Cette procédure électronique concerne actuellement l’allocation chômage, l’allocation de congé parental (« Elterngeld ») et l’aide au logement. Plus d’informations (en allemand) : www.das-elena-verfahren.de



industrie innovation

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Le pôle régional aménagement de la maison

Mutualiser et innover Créé en décembre dernier à l’initiative de l’Union des Industries du Bas-Rhin (UIBR), le pôle Aménagement de la Maison en Alsace a présenté ses objectifs et sa feuille de route à dix-huit mois.

P

our l’instant, elles sont une quinzaine* à s’être investies dans la création du pôle Aménagement de la Maison, financé par la Région Alsace, l’Europe (FEDER) et la DIRECTE (DREAL) et animé par l’Union des industries du Bas-Rhin. C’est à Sélestat, dans les locaux de l’usine SALM-Cuisines Schmidt, le quatrième site de production du groupe (26 000 m², 200 personnes sur le site), l’un des fleurons alsaciens du secteur de la maison, que Dominique Henneresse, le président du pôle, a présenté les objectifs de l’association. Accompagner les entreprises dans leurs projets de développement – en partageant des expériences et en mutualisant des moyens – et les aider à stimuler la

créativité et les transferts de technologie. C’est ainsi que seront créés un blog de veille collective et une « matériauthèque » dans le Rhin supérieur, lieu ressource dédié aux matériaux innovants. Le pôle Aménagement de la Maison est ouvert à l’ensemble des entreprises alsaciennes de la filière – 150 entreprises, 15 000 salariés, CA de 3 Md€. Il devrait, à terme, s’étendre aux allemandes et aux suisses. Sont concernées toutes les entreprises œuvrant dans la décoration et l’ameublement, les produits de confort et d’agrément intégrés dans le bâtiment – portes, fenêtres, volets, cheminées, cuisines, piscines, etc. Une maison témoin a d’ailleurs été réalisée, illustrant ces activités. Parmi les opérations prévues : la partici-

Colmar

Une trentaine de chefs d’entreprises ont assisté à la réunion du pôle sur les «marchés des seniors»

pation collective à des salons en France et à l’étranger et l’organisation d’un concours de design, en liaison avec la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Rappelons que le pôle Aménagement de la Maison en Alsace est un groupement de type cluster. La démarche de cluster est née dans le creuset « Petra » **, initié par la Région Alsace. « Le pôle est un outil de développement de nos entreprises et de notre territoire, soulignait Dominique Henneresse. En créant des liens entre les entreprises et leur environnement, nous jouons un rôle moteur dans l’attractivité de la région ». *Parmi ces entreprises ABECO, DHJ, Extenzo, Fondis, Burger, SALM, Weber Industrie, etc. **démarche de Prospective Économique Territoriale en Région Alsace

Angélique Gasmi Directrice du pôle Aménagement de la Maison en Alsace 03 88 35 40 63

Agenda

Journées de prévention CCI-CRAM « Quelles compétences internes pour mettre en place et conduire une politique de santé et de sécurité au travail ? Pour s’en préoccuper, comment s’y prendre ? » • Le 12 mai au CREF de Colmar • Le 18 juin à la CCI de Strasbourg • Le 21 septembre à la CCI de Mulhouse contact Fernand Ottenwelter 03 88 76 42 50 CCI

technologies de pointe

Journée industrie le 17 juin Organisée par la CCI, cette journée industrie est destinée aux entreprises alsaciennes œuvrant dans les technologies de pointe à forte valeur ajoutée. Nombreuses dans la région mais souvent peu connues, ou isolées, elles se connaissent aussi rarement entre elles. Pourtant, chacune possédant une brique technologique non négligeable, elles peuvent, toutes réunies, franchir des pas technologiques très importants, notamment dans les do-

maines du nucléaire et de l’aéronautique. Aujourd’hui, les ressources ne sont plus seulement à chercher en interne. Elles sont aussi largement exogènes, et ne dépendent plus directement des grands donneurs d’ordre. Ce nouveau mode de management s’est fortement développé en Allemagne et en Italie, mais encore trop peu en France. Ces connaissances se partagent, au profit de chacun, puisqu’alors les potentiels deviennent expo-

Projet Iter Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

nentiels. Au programme de la journée, le projet Iter à Cadarache, qui intéresse plusieurs entreprises alsaciennes et offre aussi des conférences, des ateliers et un large volet « rencontre d’affaires », destinés à ouvrir des perspectives au secteur de l’industrie. Inscriptions à la journée Industrie André Hirtz 03 88 76 42 33


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industrie

Steinbourg

Ikamp’s

La société Ikamp’s a inventé un nouveau piquet de tente équipé d’un capuchon de protection. Une innovation qui plaît.

L

Son directeur, Germain Cromer, vient même de créer une nouvelle société, Ikamp’s, qui commercialise des « Tookies ». Ce drôle de mot, qui doit rappeler le toc-toc du maillet sur un piquet de tente, correspond à un nouveau concept dans le domaine du piquet de tenDiversifier, rechercher te. Le took est un piquet en des niches, innover acier, à base carrée, idéal pour planter sa tente sur recherche des niches, innove, un sol dur. Le piquet en acier, invente, poursuit des activités très solide, est ensuite recouparfois uniques en France. vert d’une capsule en plastique a c l o u t e r i e Vo e l c k e l, (Steinbourg), souffre singulièrement de la crise, qu’elle a pris de plein fouet. Pour tenir le choc, elle diversifie ses activités,

Bien préparer un salon La participation à des stands collectifs offre un gain de visibilité sans précédent par le biais de plaquettes, d’une signalétique, etc. et permet de bénéficier des subventions de la Région Alsace, qui finance 50 % du coût du m². La logistique (repas, services, etc.) est également grandement facilitée. Pour préparer leur venue sur un salon, les entrepreneurs peuvent participer aux sessions d’information de la CCI. Sept sessions sont prévues cette année, par demi-journées. Les prochaines auront lieu à Colmar le 5 mai, puis à Strasbourg le 11 juin, et le 12 juin à Mulhouse.

Espaces collectifs

© Benoît Linder/French Co

Un chapeau pour les « sardines »

clipsable, visible puisqu’elle est fluorescente et rétro réfléchissante la nuit, ce qui empêche les campeurs de se cogner les pieds sur ces piquets. Un petit canal permet au fil de tente de passer, et d’enfiler le piquet dedans. Doté d’un traitement de surface sans métaux lourd, ce produit a déjà été présenté dans plusieurs

salons d’hôtellerie en plein air, et connaît un certain succès. « Nous visons les campings, très nombreux en France, et certaines grandes surfaces », indique Germain Cromer, directeur d’Ikamp’s. Les salons professionnels sont aussi un canal très efficace pour toucher la clientèle, - particuliers ou professionnels. « J e p a r c o u r s toute la France, mais je suis aussi allé aux Pays-Bas, en Belgique… Je me dis que pour s’en sortir, il faut sortir ! » Ikamp’s compte participer au concours Lépine de Paris, et souligne que la tente de Chirac, alias Franck Dubosc, dans le film Camping 2, sera équipée de Tookies ! 03 88 91 19 15 www.ikamps.fr

pollutec et midest

Pour ne pas rester dans l’antichambre

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ollutec, à Lyon fin novembre 2010, et Midest, début décembre à Paris, sont deux salons majeurs dont les thématiques entrent directement dans le cadre des priorités financées par l’Emprunt national du gouvernement. Élément de la stratégie de sortie de crise, l’emprunt national consacre en effet 5 Md€ au développement durable et 6,5 Md€ aux filières industrielles. Participer à un tel salon peut être très intéressant pour une entreprise. Sur chacun de ces salons,

la CCI tiendra un espace collectif, ouvert aux entreprises alsaciennes. Avec un peu de savoir-faire, la formule clé en main de la CCI permet de se faire connaître pour obtenir de nouveaux marchés. « À condition de bien préparer son salon », tempère Jacques Meyer, conseiller d’entreprises foires et salons industriels à la CCI. Bien choisir, bien optimiser l’espace loué, bien utiliser l’ensemble du salon sont trois axes sur lesquels Jacques Meyer s’appuie pour former les candidats aux salons.

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

En première approche, des visites collectives sont aussi organisées, qui offrent plusieurs avantages : profiter du voyage pour rencontrer des collègues locaux et partager une expérience. « Il nous faut développer une culture du salon professionnel, qui ne doit plus être vu comme la cerise sur le gâteau, mais au contraire comme un axe majeur de développement », explique Jacques Meyer. contact Jacques Meyer 03 88 76 42 41 CCI


karlsruhe

Des moyens pour la formation et les infrastructures Le président de la CCI de Karlsruhe s’insurge contre l’augmentation constante des impôts et somme le gouvernement d’utiliser les fonds publics en « bonne intelligence ».

E

ntre 2006 et 2008, les entreprises de la Te c h n o l o g i e R e g i o n Karlsruhe ont versé plus de 600 M€ au titre de la taxe professionnelle. « C’est un record dans l’histoire de l’Allemagne fédérale et c’est plus du double qu’en 2000 », affirme Bernd Bechthold, le président de la CCI de Karlsruhe.

Développement économique

« Je me pose la question de l’utilisation de ces recettes qui doivent avant tout servir au développement économique. » Bernd Bechthold constate par ailleurs que la perception d’impôts par l’État a quasiment doublé depuis la réunification. Cette hausse est constante depuis les années 50 si l’on en croit le président de la CCI de Karlsruhe. « C’est un point que le gouvernement doit prendre en considération. Il ne s’agit pas d’économiser pour le plaisir d’économiser, mais de disposer de suffisamment de moyens pour les actions importantes. » Parmi elles : l’éducation et les infrastructures. « Dans ces deux domaines en particulier, tout investissement peut rapporter gros », poursuit-il.

« Permettez-moi de citer l’exemple de Karlsruhe qui n’a pas hésité à miser sur la formation. Avec son université de tout premier plan, ses établissements d’enseignement supérieur et ses laboratoires de recherche, notre région n’a pas à rougir de ses performances au niveau national et européen. Ne sommesnous pas le leader en Allemagne en matière de technologies de l’information ? »

Mac. Prêt pour entreprendre. 5HQGH] YRXV FKH] %HPDF SRXU GpFRXYULU SRXUTXRL OH 0DF HVW OH SDUWHQDLUH LGpDO GH YRWUH HQWUHSULVH

Création d’emplois et performances à l’export

L a Te c h n o l o g i e R e g i o n Karlsruhe s’illustre par ailleurs par le nombre d’entreprises nées sur son territoire. Depuis l’an 2000, 18 000 emplois supplémentaires ont été créés, soit bien plus que dans d’autres régions allemandes. Un dynamisme qui se traduit également par les bonnes performances du territoire en matière d’export et de foires et salons. Plus généralement, le Bade-Wurtemberg ne cache pas ses ambitions : le land veut être une région qui bouge et qui fait bouger.

www.karlsruhe.ihk.de

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Formation : notre région n’a pas à rougir de ses performances

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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créateurs Sont également à disposition des adhérentes, une plaque vibrante et une machine nommée « Imoove », un concentré de kinésithérapie fondamentale basé sur le mouvement élisphérique de son plateau, qui met la personne en déséquilibre contrôlé. « Un appareil fantastique » selon Joël Hoerr, puisqu’il permet de prendre en charge autant les athlètes que les femmes de 90 ans… « On travaille l’alignement du rachis, la coordination, l’équilibre », ajoute-t-il.

© Henri Parent

Remise en forme

portrait

Joël Hoerr Créateur de Haguenau Fitness Madame

Le corps et l’esprit La salle de sport réservée aux femmes Fitness Madame a ouvert ses portes en janvier 2010 au centre de Haguenau, dans les locaux tout neufs de l’espace Barberousse. 250 m² réservés au sport, à la diététique et au bien-être.

L

e concept des salles réservées aux femmes n’a pas fini de faire des émules. À Haguenau, Joël Hoerr ajoute quelques petits « plus » au traditionnel parcours de musculation. Pour rompre la monotonie, le circuit sur appareils est entrecoupé d’exercices personnalisés : « le coach montre et exécute le mouvement à côté de la personne »,

explique Joël Hoerr. Avec des objectifs liés aux axes choisis par les ­ adhérentes de « Fitness Madame » : musculation, perte de poids, mental. « Aux premiers beaux jours, c’est la minceur qui prime, associée à la tonicité », observe le dirigeant. Le bilan personnel est assorti d’un suivi régulier du nombre de calories consommées et de conseils d’hygiène de vie.

Pour ce qui est du circuit proprement dit – qui a pour but de transformer le métabolisme de base –, chaque adhérente revêt une ceinture cardiaque, afin de travailler dans la bonne intensité, pour tonifier, galber, muscler ou mincir. Elle peut choisir de travailler unique ment le ventre, en suivant parallèlement les conseils diététiques fournis par le coach.

La passion du sport

La salle organise également des cours de self-défense et de Pilates (méthode d’entraînement physique), et le dimanche ce sont des footings… le long de la Moder. Située sur un plateau de 250 m², Fitness Madame est structurée en trois espaces : la remise en forme, le bar (on y trouve smoothies, thés verts, tisanes drainantes, salades à base de graines germées, des produits bio et naturels), l’espace détente avec sauna infrarouge, fauteuil massant, douches et vestiaires. Joël Hoerr est assisté de deux coachs sportifs diplômés d’État – licence et maîtrise – et d’une chargée d’accueil. Lui-même dispense des conseils, fort de son expérience en ressources humaines. Issu du secteur industriel, il y a associé des fonctions RH durant une quinzaine d’années. Son projet est issu de sa passion du sport : « J’ai fréquenté de nombreuses salles sans jamais

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Cession-transmission d’entreprise Journées de conseil de proximité Les conseillers de la CCI et de la Chambre de Métiers d’Alsace seront présents le 3 mai à Mutzig, 1, rue Gambrinus. Renseignements et inscriptions

contact Tania Schlewer 03 88 75 24 82 CCI

trouver ce qui me correspondait. Souvent en déplacement, j’ai pris le temps de mûrir mon projet, d’étudier ce qui se faisait de mieux, notamment aux États-Unis… cinq ans ont été nécessaires ». Ce qu’il considère comme essentiel dans sa salle : « le sourire, quand on ar-

Un procédé maîtrisé de suivi cardio avec fréquence cardiaque sur écran rive et quand on repart. Après s’être réapproprié son corps ». La bonne dose de sport ? « Deux heures par semaine ». Combien ça coûte ? 65 € par mois pour un abonnement d’un an, et des frais d’inscription de 99 € qui incluent la ceinture cardiaque. Aujourd’hui, Joël Hoerr continue d’exercer sa passion devenue le triathlon, et la peinture à l’huile. Son projet ? Développer un réseau national de salles de sport, en visant plus particulièrement les aînés. Ouvert de 8 h à 21 h du lundi au vendredi, le samedi de 9 h à 14 h. Deux heures de parking gratuit en sous-sol, sous le magasin Leclerc. L’adresse : 6, rue des Chaudronniers à Haguenau. 03 88 63 58 05 www.fitnessmadame.fr

Ce que lui a apporté la CCI

Lever ou conforter un doute, des conseils au moment de la lecture du bail et des échanges au niveau du club des créateurs.


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créateurs

Le traitement écolo Réactivité et performance pour cette petite structure spécialisée dans le négoce, la recherche de filières de valorisation et l’optimisation du traitement des déchets. À sa tête, Nathalie Killinger, 17 ans d’expérience dans le domaine d’activité.

S

es interlocuteurs sont issus de petites et grandes structures. Petites, comme l’agriculteur qui dispose d’une unité de traitement pouvant accueillir des biodéchets venant d’autres établissements. Faute

portrait

de commercial, il n’a pas la possibilité de s’en occuper. Nathalie Killinger se charge de trouver l’entreprise, gérant les déchets jusqu’à l’étape de facturation. Grandes comme l’industrie ou le centre de tri qui cherche à avoir

Nathalie Killinger Créatrice de NK Environnement

une offre différente en matière de traitement de ses déchets. Les solutions qu’elle propose s’adaptent alors à ses contraintes de production et sont conformes à la réglementation.

Traiter et valoriser

Papier, carton, ferraille, plastique, boues d’épuration, tous types de déchets sont traités avec l’option valorisation. « Je propose un traitement écologique plutôt qu’une simple mise en décharge ou incinération, observe la dirigeante de NK Environnement. NK Environnement, c’est le Mon atout par négoce, le courtage, l’achatra p p o r t à u n e grande entreprise vente de déchets et matières est la réactivité, je premières pour le recyclage. prends le temps de chercher les solutions les mieux adaptées à la filière De plus, j’interviens sur un secteur – monde agricole, société indépen- très vaste, en France et à l’étrandante, papeterie, régénérateur de ger », relève Nathalie Killinger, plastique. En suivant les évolutions bilingue français-­allemand. Pour du marché ». Depuis qu’elle a elle, le côté relationnel se marie créé sa SARL, Nathalie Killinger fort bien avec ses finalités écocible ses prospects en fonction logiques. Elle fournit par ailleurs de leur activité et des volumes à tous types de conseils et de fortraiter : « je suis obligée d’avoir des mations liés à l’environnement. volumes par rapport au type de dé- Et puis, elle est ravie de gérer chets, que j’achemine ensuite vers l’ensemble de son offre commerdes filières de valorisation. Ce sont ciale, de la production du contrat par exemple des graisses de station en passant par la logistique, jusd’épuration et vidange de bacs qu’à la facturation. Un fonds de à graisse de la restauration qui roulement important lui permet vont en filière de méthanisation. d’effectuer des achats en compte Une partie est recyclée en énergie, propre. Et à tout juste 39 ans, la l’autre en amendement organique jeune femme est épanouie dans pour l’agriculture. Mes prestations son métier. sont proposées au coup par coup ou par abonnement. Mon objectif 06 26 49 57 00 est de pérenniser les clients et les filières ». June Marchal

Tous types de publics

© Henri Parent

collectivités. Ensuite elle a passé deux années à Remiremont (88), directrice commerciale d’une société spécialisée dans le négoce de déchets et le compostage. Elle a profité d’une rupture conventionnelle pour créer sa société. Et c’est un bonheur pour elle de travailler en solo. « Ma société est basée chez moi, à Eschau, et je me déplace en fonction des rendezvous. J’exerce un métier passionnant, qui touche à tous publics : chefs d’entreprises, collectivités, agriculteurs, caristes, chauffeurs.

L’activité choisie par Nathalie Killinger est le résultat de son expérience passée. Après un master en marketing international et management au Pôle formation CCI, elle a travaillé pendant dix-sept ans dans une entreprise de recyclage à Colmar. Elle s’occupait des entrées de matières premières pour le site, avec des clients industriels et

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

contact Espace Entreprendre CCI 03 88 75 24 25

Ce que lui a apporté la CCI

Après avoir assisté à la demijournée d’information, j’étais un peu découragée. Je ne me sentais pas en confiance pour créer, c’est en participant au stage de cinq jours que j’ai beaucoup appris. Les membres du jury du Passeport Entreprendre m’ont confortée dans mon projet.


TIC en entreprises : progrès Ă faire Une ĂŠtude indique que les entreprises ont bien recours aux nouvelles technologies, mais qu’elles peuvent encore optimiser leur utilisation.

L

’Observatoire ÂŤÂ internet et E-business, pratiques et usages  fĂŠdère dĂŠsormais l’ensemble des acteurs des TIC en Alsace : la Chambre de MĂŠtiers d’Alsace, le Centre technique d’application et d’innovation de l’artisanat, le Technopole de Mulhouse, l’Adec, le rĂŠseau RhĂŠnatic et E-Alsace. L’e n q u ĂŞ t e 2 0 0 9 d e c e t Observatoire vient d’être publiĂŠe et met clairement en relief les disparitĂŠs entre les entreprises, selon leurs secteurs d’activitĂŠs. L’Êquipement informatique est très bien implantĂŠ dans les domaines de santĂŠ et du social (Ă 94 %) et les services Ă la personne (74 %), tout comme dans les entreprises de plus de dix salariĂŠs. L’hĂ´tellerie, ĂŠquipĂŠe Ă 80 %, est aussi bonne ĂŠlève. 81 % des hĂ´tels proposent un accès web Ă leurs clients, le plus souvent Ă titre gratuit. Les cafĂŠs-restaurants apparaissent comme les moins informatisĂŠs (65 %), mĂŞme si ce sont eux qui pratiquent le plus l’encaissement informatisĂŠ. Les autres outils de gestion sont moins dĂŠveloppĂŠs, car seules 36 % des entreprises interrogĂŠes numĂŠrisent leurs devis ou leurs propositions commerciales. Seules 12 % vendent en ligne, 2 % font des dĂŠmarches commerciales, ou de l’e-mailing. Celles qui sont connectĂŠes Ă internet ont le plus souvent un site qui les prĂŠsente. Elles achètent souvent des mots-clĂŠs, qui favo-

risent leur bon rĂŠfĂŠrencement. Celles qui se sont lancĂŠes dans la crĂŠation d’un site constatent qu’il gĂŠnère 27 % de leur chiffre d’affaires annuel. De quoi encourager les autres, mĂŞme si l’informatique ne peut profiter Ă toutes les activitĂŠs (les cafĂŠs et les restaurants sont moins concernĂŠs que la santĂŠ, le social, ou l’hĂ´tellerie). Reste que le frein principal reste le budget – important â€“ Ă y consacrer. Courant 2010, la Chambre de MĂŠtiers d’Alsace va complĂŠter la dĂŠmarche avec un observatoire TIC spĂŠcifique aux artisans.

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Le 1er juin au Palais de la Musique et des Congrès à Strasbourg

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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commerce

Saverne

La Délicathèque

Un palais délicat récompensé Le 15 mai 2007 ouvrait La Délicathèque à Saverne. Deux ans et demi plus tard, Pierre Huser décroche un Mercure d’or.

P

Huser, qui « était sûr de ne pas l’avoir ». Mais, épaulé par la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et gagné par l’enthousiasme, il a peaufiné son dossier, et a fait la différence. « Cela m’a permis aussi de faire le point, de revoir en détail mon business plan, de prendre du Cette épicerie « new concept » recul ». Le concept a étonné, et surpropose des produits du tout beaucoup monde entier plu. Cette épicerie « new concept » il partage son dernier succès : un propose des produits du monde Mercure d’or national. Premier entier, et de haut de gamme. « Je Mercure d’or pour le Bas-Rhin, ne vends rien que je n’ai pas goûcette distinction attribuée par té moi-même », indique Pierre les CCI de France a surpris Pierre Huser, qui ne reste pas cantonné ierre Huser n’est pas du genre à cacher sa joie. Sur la vitrine de La Délicathèque, à Saverne, il a posé un panneau sur lequel il remercie très chaleureusement sa clientèle, avec laquelle

strasbourg

Pierre Huser a également été lauréat des odyssées de la création d’entreprise en 2009

dans sa boutique : « Je donne des cours à l’Université populaire de Saverne, je fais une émission sur une radio locale une fois par mois, des conférences au jardin botanique, des balades œnologiques… » Un concept qui laisse la part belle au conseil, domaine dans lequel Pierre Huser est spécialiste.

Conseils

« On vient me demander de l’aide pour associer des vins et un mets, pour choisir un sel, un poivre ou même un thé spécifique. Comme je connais parfaitement mes 800 références, je sais conseiller les particuliers comme les restaurateurs ».

Pierre Huser a aussi développé sa marque, La Délicathèque : « Je crée la recette, et ensuite je fais faire le produit. J’ai par exemple créé un café, « les Jardins de Saverne », avec cinq grands crus de café, riche en arôme et pauvre en caféine ». Les produits de La Délicathèque sont en vente dans plusieurs boutiques, tant en Alsace qu’en Allemagne où ils connaissent un succès grandissant. Pierre Huser envisage dans un avenir proche d’implanter sa marque à Strasbourg. 03 88 71 42 99 info@ladelicatheque.com www.ladelicatheque.fr

enquête

Soldes d’hiver : bilan mitigé Selon une enquête menée auprès des commerçants de l’hyper-centre de Strasbourg par la CCI, le premier jour des soldes avait bien commencé, en augmentation de 2,3 % par rapport à 2009. Mais le beau départ s’est malheureusement assez vite essoufflé, car les soldes 2010 affichent un bilan en baisse de 7 % par rapport à l’année précédente. Les mauvaises conditions climatiques du premier week-end et

de la première semaine l’ont emporté sur les rabais intéressants. 41 % des commerçants interrogés ont pratiqué deux démarques, et 31 % sont allés jusqu’à trois démarques pendant ces soldes, avec des taux de réduction semblables à ceux des années précédentes. Représentant 27 % en moyenne du chiffre d’affaires de la saison automne-hiver, les soldes ont aussi à faire face aux soldes flottants, pratiqués par

18 % seulement des indépendants multimarques contre 41 % des commerces intégrés ou succursalistes. Quand ils ont lieu, ces soldes se déroulent la 1re quinzaine de novembre, en même temps que ceux des grands magasins. Et le bilan est satisfaisant pour 54 % des commerçants qui les pratiquent. En revanche, la satisfaction est plus importante pour les commerces qui proposent des ventes privées pour leur clientèle

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

fidèle, et bien identifiée. Les ventes privées concernent principalement l’habillement, et sont encadrées par une réglementation spéciale. Ainsi, l’optimisme est de rigueur pour la saison printempsété, les commerçants tablant sur une reprise importante de la consommation. Caroline Fritsch

contact 03 88 75 25 61 CCI


57 espace rhénan

l’association UPER

La force des « petits » Se faire remarquer face aux grandes enseignes : tel est l’enjeu des adhérents à l’UPER.

L

’Union des professionnels de l’Espace Rhénan, nouvelle association créée en janvier dernier, est présidée par Gilles Blanck, qui tient « La cave à Gilles », à Herrlisheim. Pour contrer la fuite des clients potentiels du secteur, ces commerçants et artisans choisissent de se regrouper et de redynamiser leur secteur, qui correspond à la communauté de communes de l’espace rhénan (Drusenheim, H e r r l i s h e i m , O f fe n d o r f e t Soufflenheim). De nombreuses actions sont en projet : « nous

haguenau

voulons faire découvrir les métiers à côté de chez nous et les savoirfaire de nos artisans. Nous avons tout sous la main, du bijoutier au magasin de décoration, en passant par le boulanger ou le restaurateur, de nombreux artisans. Il faut donner envie de nous découvrir ou redécouvrir », lance Gilles Blanck.

Boutique SNCF

Commerce et de l’Artisanat », de créer une carte de fidélité commune aux adhérents, de publier un annuaire. Le premier grand rendez-vous est fixé au 15 mai, avec la soirée d’élection officielle de Miss Bas-Rhin à Soufflenheim. « Si les membres apprennent à mieux se connaître, cela crée une intéressante synergie. Ensuite, nous pourrons nous faire connaître auprès de notre clientèle », explique le président de l’UPER, qui rassemble déjà une trentaine de membres et compte bien arriver à une centaine d’ici un an.

Objectif 100 membres

L’association prévoit d’éditer un magazine trimestriel de 24 pages, de monter des opérations portes ouvertes, des expositions, un rallye intitulé « les Chemins du

UPER Gilles Blanck 03 90 64 29 63

Le

Cap

www.sncf.fr

Château

de l’Ile

vitrines, communication événementielle, marché permanent, spectacles de mode, semaine de l’art, sont autant d’idées d’animations. Le souhait de Germain Schrodi : « que la CAP, acteur incontournable du monde économique, constitue, avec le concours des villes de Haguenau et Schweighousesur-Moder, la plaque tournante de l’Alsace du Nord, en y intégrant les PME et PMI pour une nouvelle approche des activités et des acteurs économiques. » 03 88 06 01 91 www.cap-alsace.com

A 10 minutes de Strasbourg, le Château de l’Ile vous offre un cadre authentique et paisible pour vos déjeuners d’affaire, vos réunions de travail, vos événements privés et professionnels...

Accessibilité, Quiétude et Raffinement

www.chateau-ile.com

© Ville de Haguenau

Fermée le 24 octobre dernier pour travaux, la boutique SNCF, située au cœur du centre commercial Auchan Baggersee à Strasbourg, a rouvert ses portes. Il s’agit de la première boutique à offrir ce concept dans le Grand Est. Son principe est de proposer aux clients trois espaces. Le premier destiné à l’attente, équipé d’un système d’accueil et d’orientation, le second à la vente avec des conseillers, le dernier est un espace d’information et d’achat où les clients peuvent accéder à une borne libre service. Cette borne est accessible en dehors des heures d’ouverture de la boutique.

L’Ile de verdure aux portes de Strasbourg

Germain Schrodi, nouveau président

Germain Schrodi, le nouveau président de l’association la CAP, « Commerçants, Artisans et Prestataires » de Haguenau et Schweighouse-sur-Moder, ne manque pas de projets pour revivifier le secteur. Illumination des

Réouverture à Strasbourg Baggersee

Nos Terrasses

Idéales pour vos déjeuners d’affaire Menu à partir de 26 € - Parking privé et gratuit

Nos 12 salles de Séminaires

Entièrement équipées et offrant une vue imprenable sur les rives boisées de l’Ill - Capacité de 10 à 350 personnes

Nos espaces de Réceptions

Un cadre d’exception pour sublimer votre événement Différentes formules de restauration (cocktail, dîner, buffet...) Château de l’Ile - 4 quai Heydt - 67540 Strasbourg Ostwald Tél. 03 88 66 85 02 - interne.ile@grandesetapes.fr

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin


58 découvertes Jean Isenmann

Société

L’Alsace en 110 photos

« La pensée de Georg Simmel »

res. Pour les éditions Déclics, c’est le deuxième ouvrage sur l’Alsace, dans la collection « Tranches de France ». Commenté par Hervé Levy, journaliste et rédacteur en chef du magazine culturel Poly, il comprend plus de 110 photos sur l’Histoire, les Villes et Villages, la Nature et la Gastronomie de l’Alsace. Un livre à garder chez soi ou à offrir. Et des idées d’escapades pour tous.

Pour Jean Isenmann, photographe amoureux de l’Alsace, de ses paysages et de son patrimoine, c’est son premier livre. Il a parcouru sa région natale à la recherche des plus belles lumiè-

Aux Éditions Déclics, groupe Petit Futé, 18x25 cm, 128 pages, 18,90 €. En librairie.

L’o u v r a g e i n titulé « regards actuels sur la société contemporaine » a été coordonné par Isabelle Barth, directrice de la recherche et du Cesag à l’École de Management Strasbourg. Consacré à Georg Simmel, philosophe et sociologue allemand, né en 1858 à Berlin et mort en 1918 à Strasbourg, le livre met en

perspective les relations humaines dans leur diversité. Passant au filtre de la pensée de Simmel, la socialisation, la négociation, la confiance, le sacré en marketing, le métier commercial ou la crise des « subprimes », etc.

www.em-strasbourg.eu

agence culturelle d’alsace Hôtel Suisse

Les e-books de la culture

Des cours de pâtisserie mets glacés. Une adresse unique où vous pouvez également vous attarder en journée pour prendre un verre ou déguster un petitdéjeuner gourmand. Le prix d’un cours : à partir de 55 € (le samedi à 9h30).

C’est nouveau à l’Hôtel Suisse de Strasbourg, aux pieds de la Cathédrale, un établissement niché dans une demeure du XVIIIe siècle pleine de charme. Au rez-de-chaussée, la « stub alsacienne » ouvre ses portes à des cours de pâtisserie dirigés par Christophe Felder, le célèbre chef pâtissier. Pour apprendre à créer vous-même macarons, fraisiers, crèmes, tartes, granités et entre-

Calendrier sur le site de l’hôtel www.hotel-suisse.com Réservations : ecolecf@orange.fr 06 18 82 60 19 www.christophe-felder.com 

Fiche produit Wine C25

fondis®

Wine C25, silence et économie

Créée par l’Agence culturelle Alsace, cette bibliothèque virtuelle propose un accès facilité à l’information, une relation aux données dynamisée pour une appropriation aisée de quelque 900 pages web – dont chacun peut aujourd’hui s’autoriser une très libre exploitation –. Ces e-books de la culture créent les conditions d’une véritable interactivité avec un

lectorat toujours plus sélectif et exigeant, mais aussi soucieux de synthétisation dans un monde d’information plus complexe à pénétrer. Les thématiques abordées : la sécurité, la lumière, la sonorisation, la machinerie, l’exposition, les lieux scéniques d’Alsace, l’organisateur de spectacles. 03 88 87 58 54 www.culture-alsace.org

Pour répondre à toutes les configurations et volumes de cave, FONDIS lance le climatiseur Wine C25 permettant de climatiser jusqu’à 25m3. Appartenant à la famille des solutions « encastrées », le Wine C25 s’installe en traversée de cloison et transforme chaque pièce bien isolée en véritable cave à vins. En plus de son design totalement novateur, l’appareil se dote d’un équipement technologique « haute performance » offrant silence et importantes économies d’énergie.

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Le Wine C25, climatiseur de caves à vins Encastré en traversée de cloison, le nouveau climatiseur Wine C25, créé par l’entreprise alsacienne Fondis®, peut climatiser jusqu’à 25 m². Compact et silencieux, sa capacité ? Jusqu’à 4 000 bouteilles. Doté d’un ventilateur à deux vitesses de rotations pilotées par un thermostat, la ventilation s’ajuste automatiquement en fonction des conditions de température de la cave. Grâce à une nouvelle technologie de commutation électronique, le

L’Espace Sylvan à Strasbourg

Besoin d’une salle ou d’un bureau ?

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rendement du climatiseur est augmenté et l’échauffement du moteur supprimé. • • • • •

Aspect grainé de la façade et sérigraphie pour un rendu haut de gamme Programmation de 2 vitesses de rotation pour le moteur du ventilateur Ventilateur équipé de la technologie « Energy Saver Motor » Silence de fonctionnement grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux Appareil performant, économique et écologique

Le Wine C25 est disponible début décembre 2009.

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Spécialisé dans la consolidation scolaire - Aide aux devoirs – L’Espace Sylvan propose des cours à domicile et dans ses locaux, qu’il ouvre également à la location au public. Ce sont 200 m² d’espace modulable, pour 1 à 70 personnes, équipés de tables, chaises, tableau papier, écran, vidéo projecteurs

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

accessibles pour des séminaires, formations ou conférences. L’adresse : 6b, rue de la Nuée Bleue à Strasbourg, Tarifs à l’heure, à la demi-journée, au mois, avec un service d’accueil inclus.

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60

temps forts

loisirs

dont le premier est un séjour pour deux pour suivre Sébastien Loeb sur un rallye WRC.

La Science en s’amusant

© J-L Stadler

Le Vaisseau repart gagnant

I

l a cinq ans et toutes les raisons de fêter son succès : avec ses 870 000 visiteurs, le Vaisseau a plus que doublé ses estimations du départ. Du coup, il prévoit de s’agrandir pour étoffer son offre. Le concept, la science en s’amusant, séduit à la fois les scolaires (1/3 du public), les jeunes et leurs parents. En 2010, de

Loisirs Du 11 mai au 8 août au Mémorial d’Osthofen en Allemagne

« Gedanken bleiben frei » Dédiée à Tomi Ungerer et à son œuvre, cette rétrospective documentaire et culturelle est centrée sur le regard de l’artiste sur l’annexion de fait de l’Alsace par les nazis (1940-1945). 03 68 33 80 97

Les 21, 22 et 23 mai à l’hippodrome de Hoerdt

Festival Basse Zorn Live Sur un week-end, découvrez des artistes nationaux et internationaux, mais aussi des artisans et des artistes du territoire (Em Remes sini Band) pour des démonstrations de leur art et de leur savoir-faire. Une initiative de la communauté de communes de la Basse-Zorn. 03 90 64 25 50 www.cc-basse-zorn.fr

Du 3 au 25 juin à Strasbourg

72 festival de musique e

www.festival-strasbourg.com

nouvelles animations ont été intégrées autour des thématiques de l’eau, des déchets, de la mécanique. Et d’ici 2012, 400 m² supplémentaires seront construits pour accroître l’offre et assurer un meilleur accueil des visiteurs. Par ailleurs, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin a prévu de s’associer à une action de sensibilisation des jeunes à l’orientation-métiers. Une approche à la fois ludique et sérieuse dans l’objectif à atteindre. À noter, les nouveaux tarifs à 3 € à partir de 16h30 pour adultes et enfants. Tarifs individuels en périodes pleines : 8 et 7 €. www.levaisseau.com

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Salons régionaux Les 21 et 22 mai à Strasbourg, au Palais de la Musique et des Congrès

Salon des Services à la personne

Organisé par la Maison de l’emploi, ce salon proposera deux temps forts : le vendredi après-midi pour les professionnels et le samedi pour le grand public. www.maisonemploi-strasbourg.org

Salons nationaux Les 19 et 20 mai 2010 à Nantes Espace Laser

Salon des matériels et techniques laser pour l’industrie

Du 30 juin au 9 juillet à Strasbourg

Soudage, marquage, gravure, découpe, traitement de surface, prototypage, etc. A la Cité Internationale des Congrès.

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Monique Caboche – 03 88 65 54 10 www.espace-laser.biz

21e jazz festival

Rallye touristique automobile Les samedi 19 et dimanche 20 juin

3e œno-rallye d’Arthur Metz

Recherches, enquête, jeu, gastronomie et dégustations, etc. Sur une journée et demie, les équipages (deux personnes) classés en trois catégories – anciennes et collection, marques de prestige et de luxe, voitures modernes – se déplaceront à l’aide d’un « road book » précis qui les guidera dans leurs pérégrinations. Jalonnées de pauses gourmandes, de jeux et d’épreuves, entre vignes et montagne. La première journée sera clôturée par un dîner de gala, suivie d’une nuit d’hôtel (facultative) et le dimanche midi barbecue et remise des prix. Frais d’inscription : 210 € avec les petits-déjeuners, pauses gourmandes, dîner de gala et barbecue, 280 € en ajoutant la nuit d’hôtel et le petit-déjeuner du dimanche. Une initiative de l’école des vins d’Arthur Metz. De nombreux prix,

Découverte Du 21 juin au 6 septembre à Dambach la Ville (tous les lundis de 17 h à 20 h)

Marché paysan, artisanal et artistique Unique en Alsace, ce merveilleux mariage du monde paysan, artisanal et artistique se tiendra dans le cadre des anciens remparts de la cité médiévale. Arômes d’épices et de fruits de saison y flirteront avec ceux du Gewurztraminer, du pain frais ou d’autres fromages de la vallée. Des stands d’artisans de tous styles, avec des créations originales et aussi des spectacles musicaux. www.pays-de-barr.fr

Du 8 au 16 mai

Semaine de la poterie en Alsace du nord Programme : www.potiers-alsace.com

Le Point éco • avril-mai 2010 • n° 281

Rencontres Conférence et séminaire de l’ADEUS à Strasbourg le 6 mai à 18 h

Le renouveau de la dynamique transfrontalière franco-valdo-genevoise Du 8 au 11 juin

Urbanisme : demain, c’est tout de suite ! Climat, modes de vie, scénarii métropolitains, projets transfrontaliers. www.adeus.org

Les 18 mai et 15 juin à Strasbourg

Rencontre utilisateurs MATA-Conseil Nouvelles procédures de dépôt dématérialisées, gestion intégrée des dépenses… suivi des premières rencontres témoignages clients. www.mata-conseil.fr

Du 14 au 16 juin au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg

Colloque international de l’Université d’Été à l’ère du numérique « Le s e n j e u x d e s TI C p o u r l’éducation ». www.ciuen.fr

Le 17 mai à 19h à l’hôtel Hilton à Strasbourg

Écologie et réchauffement climatique : les CleanTech’ Comment l’écologie et le changement de climat vont bouleverser nos modes de vie et de production?. www.dcf-strasbourg.com

Le 7 mai

Journée nationale du réserviste Ce rendez-vous annuel voulu par la loi a pour but de mettre en valeur les réservistes qui partagent leur temps entre monde du travail et engagement dans la réserve militaire. www.defense.gouv.fr/reserves




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