Point Eco 289 - avril - mai 2011

17 • dossier

Parcours du design Du 6 au 11 juin

n° 289 - Avril-mAi 2011

Neutralis®

Préserver votre confidentialité, c’est notre métier.

Une chaîne sécuritaire ininterrompue et entièrement maîtrisée Quelle que soit la taille et l’activité de votre entreprise ou administration, Neutralis® est la solution sûre, rapide et efficace pour détruire vos archives confidentielles, CD, contrefaçons ….

au secret professionnel, des contenants de stockage sécurisés, dans notre local dédié sous vidéo surveillance ou en camion broyeur devant chez vous… la confidentialité reste notre priorité.

Neutralis® engage sa responsabilité tout au long du processus de destruction : une équipe de spécialistes tenus

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entreprises à la une

1

© Benoît Linder

M

Illkirch

benoît guyard

Dix bouquets pour les noces d’étain Dix ans de vie au cœur d’Illkirch-Graffenstaden, cela se fête ! Pour marquer le coup, le fleuriste Benoît Guyard a mis en jeu dix bouquets de fleurs sur son tout nouveau site Internet.

Strasbourg

Auto’trement

Dix ans d’autopartage Le 14 janvier, Auto’trement a fêté son dixième anniversaire en ouvrant une nouvelle agence au 5 rue St-Michel, à trois minutes à pied, de la gare de Strasbourg. Auto’trement, c’est aujourd’hui 90 véhicules en libre-service, répartis sur 50 stations de neuf villes d’Alsace, accessibles 24h sur 24, pour une

heure ou plus, en complément des transports en commun, du vélo et de la marche à pied.

Lancé en 2001 par une dizaine d’utilisateurs, Auto’trement est aujourd’hui utilisé par plus de 2 200 abonnés.

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urs verts et orange, les il gère trois salariés et un apcouleurs de la boutique prenti. Le fleuriste a gardé les située sur l’artère prin- mêmes fournisseurs. Ce sont des cipale d’Illkirch, route de Lyon, grossistes locaux et des producsont à l’image de la charte gra- teurs situés pour la plupart en phique du fleuriste. Élégamment Hollande et dans le Var. mise en valeur sur des étagères, Décors de tables une belle sélection de fleurs couEn dehors de sa clientèle quotipées, en composition ou en pot, des plantes vertes. Joli camaïeu dienne, le fleuriste réalise près de de couleurs et mariage de sty- 40 % de son chiffre d’affaires en les : champêtres, contemporains, événementiel –mariages, manifestations d’entreprises, avec des classiques, etc.

Au Courtil, plus de fleurs que décorations de salles et de tables, de plantes vertes. « Quelques- en partenariat avec des traiteurs, unes seulement, comme des buis des hôteliers ou des sociétés ou des plantes dont les troncs d’événementiel. « C’est un créneau présentent un graphisme intéres- sur lequel je souhaite me positionner davantage. J’ai d’ailleurs sant », souligne Benoît Guyard.

Ce qui plaît actuellement ? « Une investi dans un site Internet pour avoir une visibilité plus large, avant seule variété de fleurs avec un de développer la vente en ligne. » branchage de caractère ».

Le fleuriste propose aussi des Une autre prestation qu’il asobjets de décoration, dont les ac- sure est la location de plantes. À l’occasion de ses dix ans, noces cents varient en fonction des fêtes comme Noël ou Pâques. Toujours d’étain, Benoît Guyard a fait réaliser un poster renouvelés : « je de son équipe, vais voir ce qui se Développer accroché face passe ailleurs, je le créneau de à la porte d’enme calque sur la mode des couleurs l’événementiel trée. Et, jusqu’au 6 mai, il et les tendances en décoration ». Pour stimuler les offre la possibilité de gagner ventes, le fleuriste affiche cha- via le site un repas pour deux et que jour une promotion sur son l’un des dix bouquets mis en jeu tableau extérieur, pour exemple pour un tirage au sort. Benoît le bouquet de roses à 3,90 €. Guyard est titulaire du Passeport Depuis la création du magasin, Entreprendre de la CCI, obtenu il y a dix ans maintenant, Benoît en 2001.

Guyard a doublé son personnel. Avec son épouse Véronique, www.benoitguyard.com

Strasbourg

Allianz

Le Label d’excellence pour la troisième fois Leader européen de l’assurance et des services financiers, l’assurance habitation Allianz a reçu pour la troisième année consécutive le label d’excellence.

Depuis près de 25 ans, les dossiers de l’épargne analysent et notent les contrats de banque

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

et d’assurance. Près de 1 500 contrats sont ainsi chaque année passés au crible par l’équipe d’experts qui note les offres, d’avis négatif au label d’excellence.

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2

sommaire 54

29 • focus emploi

À la rencontre des secteurs qui recrutent Toujours soutenus dans l’agro-alimentaire et l’énergie, les recrutements repartent dans l’informatique, les télécommunications et les services. Les principales difficultés se concentrent dans les secteurs de l’industrie et de ­­l’hôtellerie-­restauration.

34

6

17 • dossier Parcours du Design

Le design industriel, vecteur de compétitivité Le 4e Parcours du Design est cette fois orienté vers l’industrie dans le but de valoriser la conception de produits industriels.

01

entreprises à la une

Benoît Guyard // Dix bouquets pour les noces d’étain 04

trajectoires

4 M aison Bossert // Coup de jeune pour la maison du costume alsacien 6 H ippodrome de Hoerdt // Visibilité à l’espace entreprises 8 P artenariat Aston / AsteelFlash // Les décodeurs Aston fabriqués en Alsace 11 RBC 67 // Un nouveau service : la régénération de batteries 12 Comptoir des Abbayes // Respect de la tradition 14

cci en actions

Stratégie et dynamisme // « Pour être forts, il faut être ensemble et agir ensemble » 16

aéroport

Tunisie : les réservations reprennent

23

12

52

développement durable

Groupe Schroll // Un programme de compensation carbone unique en France 24

industrie

24 Agroalimentaire // Convention d’objectifs et stratégie régionale 25 Forum DEVCOM : du trois en un !

26 Quel avenir pour l’industrie 27

tic

gastronomie

32

41

commerce

juridique

jurisinfo

Commerce par Internet : quel tribunal est compétent ?

44

32 Le coiffeur Fabrice Antz a le vent en poupe 34 Vous aussi, participez à la journée nationale du commerce de proximité

infos europe

Droit fiscal // Versement transport : quelques précisions 43

La Vignette à Koenigshoffen // L’imagination au fil des saisons

formation

Nouvel étiquetage énergétique pour les appareils ménagers 42

Présence sur internet : penser à votre e-réputation 28

36

36 Focus métier // Community manager : une fonction intégrée chez Tschoeppé 38 L e 17 mai au Pôle formation CCI // 3e championnat des mini-entreprises

tourisme

44 Accessibilité des personnes en situation de handicap // Le compte à rebours est enclenché 46 CRT // Réussir l’accueil des TGV

49

territoires

Un collectif contre la taxe poids lourds 52

export

Prospecter en Chine avec CCI Alsace Export 54

hôtellerie-restauration

Klauss à Dossenheim-sur-Zinsel // Du deux en un 56

Créateurs

56 Le Tarbouche // Liban et Moyen-Orient dans l’assiette 57 J S Habitat // Appartements et maisons au prix du marché 58

découvertes

Relais de la Poste // Ateliers dégustation 60

temps forts

Salont JTEM // Du 7 au 9 juin 2011 au Parc Expo du Wacken

N°289 - avril-mai 2011 - Le Point Économique est édité par la CCI de ­Strasbourg et du Bas-Rhin • 10, place Gutenberg 67081 Strasbourg cedex • Tél. 03 88 75 24 18 • point-eco@strasbourg.cci.fr

Cerifié PEFC

Directeur général : Sonia Kleiss • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • Rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Anne Herriot, Éric Pilarczyk • Secrétariat : Chantal Kolb, Catherine Slatine Barusta • Comité éditorial : Luc David, Tania Desfossez, Philippe Edel, Élise Fiorese, Didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Alban Petit, Martine Sahl, Christiane Sibieude, Évelyne Sturm • Éditeur délégué : Daniel Reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : Nis&For • Impression : Est Imprimerie • Tirage : 44 825 exemplaires Publicité : Jocelyne Choukroun Tél. 06 20 46 00 85 Fax 03 88 22 31 20 j.choukroun@strasbourg.cci.fr

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées.

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edito

Strasbourg l’Europtimiste, un nouvel élan… mais en surmontant certaines contradictions…

© Henri Parent

A

vec les élus de la Ville, j’ai largement bien réel ! À trop en faire, les consommateurs défendu et soutenu l’image et l’état ne vont pas changer de mode de transport d’esprit véhiculés par « Strasbourg mais tout simplement… aller ailleurs. the Europtimist ». Créée par la Ville et la Cessons aussi de dire que la voiture n’est Communauté urbaine de Strasbourg, cette qu’un outil de pollution. C’est un outil de marque vise à renforcer la visibilité de la travail et de transport pour les commerçants, ville face à d’autres capitales européennes. les hôteliers-restaurateurs, les salariés des Lorsque je me suis rendu au MIPIM*, point entreprises et tout consommateur, local, de rencontre des décideurs de l’immobilier national ou étranger qui a le souhait de venir mondial, j’ai pu constater que Strasbourg à Strasbourg. Il est tout autant indispensable était largement en concurrence avec des aux personnes âgées ou handicapées qui villes extrêmement attractives. Des villes qui n’habitent pas forcément à proximité d’une ont des projets, qui rivalisent d’ingéniosité ligne de tram. Nous devons impérativement pour attirer les investisseurs, qui vivent et faire cohabiter tous les modes de transports qui bougent ! en laissant sa place à la voiture, autant dans Strasbourg a des atouts. Ville frontalière, elle la journée que le soir ! est aussi un centre européen reconnu pour La CCI apporte son soutien aux collectison Université et son pôle d’excellence en vités pour une stratégie offensive pour le matière de recherche. maintien du Parlement Nous ne pouvons Pour preuve, l’État et Européen à Strasbourg, les collectivités vont cautionner des mesures jusqu’à exiger à récufinancer une nouvelle pérer l’intégralité des qui contribueraient infrastructure d’excelsessions. Mais pour à nous enfermer lence, l’institut hospiréussir Il faut que nous talo-universitaire dédié aux technologies accueillions les parlementaires dans les médicales. Ce projet devrait positionner meilleures conditions et il faut surtout une l’Alsace comme un site incontournable pour ville dynamique et vivante. toutes les entreprises et laboratoires qui Alors, Strasbourg « l’Europtimiste » doit souhaitent innover et se développer. Mais être capable de concilier enjeux environnepeut-on réussir la promotion d’une ville mentaux et économiques par des décisions endormie ? L’ambition de la Ville d’étendre appropriées et adaptées aux territoires, les zones 30 km/h au centre-ville et sur l’en- à la faveur de son attractivité et de son semble de la voirie est-elle en phase avec rayonnement. celles d’une métropole qui veut montrer De grâce, ne nous endormons pas, le réveil sa dynamique, son Europtimisme ? D’autre pourrait être très difficile et il sera peut-être part, grâce à son futur hub TGV, visiteurs trop tard. Mobilisons-nous pour une ville et investisseurs vont arriver à la vitesse de entreprenante, courageuse, dynamique et 320 km/h au prix de centaines de millions gagnante ! d’euros d’investissements. Quel sera leur res- *MIPIM, Marché international des professionnels de l’Immobilier senti en arrivant dans une ville qui marche de Cannes au ralenti ? Cessons de vouloir tuer la voiture Jean-Luc Heimburger car le risque de mortifier le centre-ville est Président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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4 trajectoires Strasbourg

Maison Bossert

Coup de jeune pour la maison du costume alsacien

© Benoît Linder

Longtemps installée sur le quai Turckheim à Strasbourg, la maison Bossert, spécialisée dans le costume alsacien, prend un nouvel envol rue des Bouchers.

Avec des objets et des créations contemporaines qui viendront compléter les costumes qui constituent le patrimoine de notre région.

Anne Wolff, dirigeante de la boutique, est aussi historienne de l’art

L

a maison Bossert fait partie du paysage strasbourgeois depuis 1825. De la mercerie est née une boutique spécialisée dans le costume alsacien. Bon an mal an, ses patrons s’efforceront de perpétuer le savoir-faire des tailleurs et des brodeuses de village. Menacée de disparition, la maison alors implantée quai Turckheim est rachetée en

2010 par le groupe Paul Kroely Automobiles. « Je trouvais dommage que ce pan de culture locale disparaisse, s’explique Paul Kroely.

En injectant des fonds, je me suis engagé dans une démarche de mécénat culturel. Cette nouvelle activité étant source de liens entre les salariés des 35 concessions en Alsace-Lorraine du groupe Kroely.

J’ai proposé à l’ensemble des colla-

régionaux de l’époque, pour des réalisations sur mesure ou de la location. La partie couture est confiée à Elisabeth Kinderstuth, couturière au TNS. L’objectif d’Anne Wolff est aussi de développer des produits dérivés autour du borateurs du groupe de prêter leur costume et de proposer « des vêconcours à la réactivation de l’af- tements d’aujourd’hui inspirés des faire. Des accompagnements qui costumes du passé ». Un travail est peuvent être divers, de la réalisa- en cours avec l’ADT du Bas-Rhin, tion d’un site Internet à la remon- visant la création de costumes tée d’informations. Je considère de créateurs, avec un concours que c’est un qui devrait être lien qui se noue programmé proavec le monde chainement. Anne Transmettre de la culture, de Wolff organisera et partager l’émotionnel. » les savoir-faire é g a l e m e n t d e s Mis en relation expositions, des avec Anne Wolff, historienne ateliers d’initiation et des conféde l’art, Paul Kroely lui confie la rences. « Pour transmettre et parresponsabilité du magasin. Cette tager ces savoir-faire en voie de passionnée de traditions popu- disparition et donner une image laires et de folklore a pratiqué la vivante et ouverte qui s’inscrive danse folklorique hongroise, puis dans le temps présent ». La maison alsacienne, avant de rencontrer Bossert dispose d’un stock de cosJean-Luc Neth, collectionneur de tumes alsaciens pour hommes, costumes, coiffes et danses des femmes et enfants, qui peuvent XVIIIe et XIXe siècle. aussi être loués pour une fête de famille, une pièce de théâtre ou Produits dérivés un tournage. Ses clients sont pour autour du costume majorité des groupes folkloriques Après sa formation universi- et des restaurateurs qui habillent taire, la jeune femme a travaillé leurs serveurs pendant la saidurant trois ans au Musée d’Un- son d’été. Le prix d’un costume terlinden, l’occasion de parfaire femme, 1 450 € avec chemise colsa connaissance des coiffes et lerette, robe, tablier, plastron et costumes alsaciens. Chez Bossert, coiffe. Pour un homme, compter nouvellement installée rue des 1 850 € – le pantalon à pont, la Bouchers, sa mission sera de veste et le gilet avec… 72 boudévelopper l’activité des cos- tons, nécessitent plus de travail. tumes régionaux. En trouvant Ouvert du mardi au vendredi de fournitures, tissus, rubans, bou- 13h30 à 18h30, le samedi de 10h à tons qui soient aussi proches 12h et de 13h30 à 17h. que possible de ceux qui entrent dans la confection des costumes 03 88 32 28 47

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

5 Illkirch

La plateforme des entrepreneurs

Une adresse, six compétences spécialisées Ils sont experts comptables, commissaire aux comptes, conseil informatique, expert en ressources humaines, marketing et qualité, stratégie d’entreprise et formation. Leur particularité : ils sont indépendants et unis. Situés sur un même lieu, ils travaillent en parfaite synergie pour fournir une offre de services adaptée aux entrepreneurs. lieu est un gage de réactivité », ajoute Jacques Walter. L’adresse est de surcroît très accessible grâce au parking situé à l’avant de la maison.

© Benoît Linder

300 clients accompagnés

L

’adresse : 1, rue des Sœurs à Illkirch. Une rue perpendiculaire à la route de Lyon, derrière l’hôtel d’Alsace. La plateforme des entrepreneurs est implantée dans une maison de maître. Sur deux niveaux, une vingtaine de professionnels y fournissent une palette de prestations liées à la vie de l’entreprise. L’équipe est pluridisciplinaire, l’esprit qui les habite est le même : être au service de Strasbourg

l’entreprenariat. « Chacun est capable d’apporter une offre cohérente et adaptée aux besoins de la clientèle », souligne Jacques Walter, spécialiste de la stratégie.

Du projet à la recherche de financements à la mise en place des outils de suivi de l’activité, leurs prestations concernent aussi le marketing, l’informatique et la gestion des ressources humaines. « Au-delà de cette complémentarité d’expertises, la proximité du

Les interlocuteurs de la plateforme et leurs domaines d’intervention : Thierry Guth, expertise comptable ; Franck Naffien, expertise comptable et commissariat aux comptes ; Claude Wingert, conseil informatique ; Christophe Leloup, marketing et qualité spécialisé dans le tourisme ; Carole Erdinger, ressources humaines et expertise handicap ; Jacques Walter, stratégie et formation. Forts de leur portefeuille de 300 entreprises accompagnées, c’est à partir de l’analyse de leurs problématiques qu’ils ont décidé de travailler ensemble.

Pari tenu.

Jacques Walter, 06 83 00 97 58 www.plateforme-entrepreneurs.com

RAS

Une agence d’intérim ouverte 7j sur 7 et 24h sur 24 Trouver un intérimaire en pleine nuit ou le week-end, c’est possible avec les agences d’intérim RAS. Né à Lyon en 1994, le concept RAS Rhône Alpes Services comprend 25 agences et emploie 110 salariés.

La dernière agence, ouverte à Strasbourg, est spécialisée en transport, logistique, industrie et tertiaire. Elle est gérée par

Laetitia Zuliani, assistée de Valérie Louis. « Le service 24h sur 24 est une véritable valeur ajoutée pour les clients qui peuvent solliciter l’agence au pied levé sans avoir à anticiper leur recrutement. » Il intéressera les entreprises travaillant la nuit ou le week-end. Dans la pratique, les appels téléphoniques sont transférés en fin de

journée sur l’agence de Lyon où cinq personnes expérimentées se relaient toute la nuit. Elles ont accès à tous les fichiers des agences et sont en mesure de répondre aux demandes des entreprises sous une heure maximum.

3, rue de la 1re Armée à Strasbourg 03 90 41 74 46

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6 trajectoires Hoerdt

Hippodrome

Visibilité à l’espace entreprises

© Hippodrome de Hoerdt

Un endroit atypique pour organiser un événement et gagner en visibilité : l’espace entreprise de l’hippodrome de Hoerdt. Une occasion unique d’approcher le monde des courses hippiques.

support de communication efficace pour développer de manière conviviale les relations d’affaires, affirme Christian Schneider, en charge de la régie de l’hippodrome de Hoerdt. Promouvoir sa marque à travers les courses hippiques permet d’avoir une visibilité exceptionnelle ». Pour un coût de 600 à 2 900 €, les entreprises sponsorisent des courses qui sont relayées par la presse quotidienne régionale, par la chaîne thématique Equidia qui compte plus de dix millions d’abonnés et le réseau PMU avec plus de 10 000 points de vente en France. Les clients de l’Espace Entreprises peuvent également Appel à candidatures

À

Accès : autoroute Strasbourg-Paris, sortie Hoerdt 03 88 61 61 32

Prix Fond’Action Alsace

Le talent et le savoir-faire des Alsaciens

L’espace entreprises, face à la ligne d’arrivée

une vingtaine de kilomètres de Strasbourg, l’hippodrome de Hoerdt se déploie sur un domaine de 42 hectares. Trot monté ou attelé, plat et obstacle : les disciplines qui s’y pratiquent peuvent être suivies par quelque 6 500 spectateurs tout au long de la saison, de mars à novembre, avec pas moins de 17 réunions dont

bénéficier de visites guidées de l’hippodrome et de ses coulisses – il est possible de discuter avec les jockeys, de suivre les chevaux à bord de la voiture de piste.

Les prochaines courses se tiendront le samedi 14 mai avec une épreuve nationale tout galop et le mardi 31 mai avec un quinté+, une nationale tout galop. Autre événement à venir sur l’hippodrome : le festival Basse-Zorn (à lire en page 60). Parking gratuit assuré.

neuf nationales. Spectacle sportif, mais aussi occasion de rencontre pour des opérations de relations publiques et de réceptif, via l’espace entreprises créé il y a dix ans.

Situé face au poteau d’arrivée, celui-ci permet de se réunir, de déjeuner (Traiteur Chez Soi) et de partager des émotions avec clients, collaborateurs ou futurs partenaires. « L’hippodrome est un

Depuis 1986, Fond’Action Alsace organise chaque année une remise des Trophées qui distinguent dans les domaines des arts et de la culture, de l’économie, des sciences et techniques, du social et de l’humanitaire les talents naissants ou affirmés de l’Alsace. Les Lauréats symbolisés par le « coup de projecteur » : Prix Spécial et Prix Guy Ourisson et le « coup de chapeau » : Prix d’Honneur, sont désignés par le Conseil

Denis Helmbacher Paysages Conception et réalisation jardins et piscines Terrasses - Escaliers paysagers - Bassins - Plantations Piscines à débordement PROTEUS - Paysages NOUVEAU

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Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

d’Administration de Fond’Action Alsace.

Pour bénéficier « du coup de pouce » que l’association reconnue d’utilité publique peut vous apporter, retirez votre dossier sur le site internet. Remise des trophées le 21 octobre 2011.

Attention : date limite à respecter : le mardi 31 mai 2011. www.fondation-alsace.com Laurence Schoch, 03 88 36 63 77

7 Strasbourg

The Europtimist

Une marque pour vendre la ville Imaginée pour porter le dynamisme de la ville auprès des investisseurs, la marque Strasbourg The Europtimist a été dévoilée le 4 mars dernier, avant d’être testée à l’occasion du MIPIM de Cannes.

I

ssue des travaux du groupe communication étaient ceux de travail « marketing ter- des 5 « E », « européenne, enritorial » de Strasbourg Éco treprenante, écologique, éthi2020, cette marque a obtenu que, expérimentale ». Marque l’adhésion de tous, chambres de territoire, Strasbourg The consulaires, université, Région. Europtimist servira à communi« Dans la stratégie économique quer sur l’agglomération, sur son qui est la nôtre, université, sur son il était indispenéconomie. « Elle sable d’avoir un devra être partaUn élément élément identigée et appropriée identifiant fiant pour la ville par l’ensemble des de Strasbourg, acteurs », obseren concurrence avec d’autres mé- vait Jacques Bigot. Une adhésion tropoles européennes », souligne actée pour le président de la CCI Jacques Bigot, président de la de Strasbourg et du Bas-Rhin, CUS. « Il fallait essayer de jouer Jean-Luc Heimburger. « Il est avec les atouts que les autres n’ont temps d’insuffler « un vrai dynapas », soulignait le maire Roland misme » à la ville après une lonRies. Les éléments confiés à gue période durant laquelle elle l’agence strasbourgeoise Dagré a choisi de « vivre cachée » pour

Haguenau

Low Cost CE

Les services d’un grand comité d’entreprise à tous ceux qui n’en ont pas Low Cost CE est le premier réseau national de franchise qui propose les services d’un grand comité d’entreprise aux sociétés qui n’en ont pas. Low Cost CE s’adresse aussi bien aux structures de moins de 50 salariés qu’aux professions libérales, aux artisans et commerçants, aux associations, aux corporations et aux collectivités locales et même aux comités d’entreprises. Le portefeuille de Low Cost CE se compose de 50 000 offres liées à des thématiques aussi variées que la billetterie, les cadeaux, les bons d’achats, la beauté, la remise en forme et le bien-être, les séjours, les services

à la personne, les sports et loisirs et les biens d’équipements de la maison. À cela s’ajoute, et cela est particulièrement apprécié, des partenariats avec des commerces de proximité. Pour bénéficier de ses offres, rien de plus simple. Il suffit de souscrire un contrat d’adhésion et/ou de partenariat. Pour se faire connaître et promouvoir ses partenaires, Low Cost CE organise le 2 mai une animation chez Fitness Madame à Haguenau.

« vivre tranquille ». Optimiste est un état d’esprit qui vient encore à manquer. Il faut que cette marque soit une lame de fond pour Strasbourg… l’entreprenante, la resplendissante, la gagnante ! » La marque économique a été exposée au Marché international des professionnels de l’immobilier qui se tenait du 8 au 11 mars à Cannes, le MIPIM. Avec plusieurs projets phares, dont l’aménagement du plan Campus, l’axe transfrontalier Strasbourg-Kehl, le quartier d’affaires du Wacken.

Un kit de communication avec mode d’emploi du logo sera diffusé par la CUS.

dea@strasbourg.eu

Alain Hemmerlin, Strasbourg Événements 48 ans, diplômé de l’EM Strasbourg et de l’École Supérieure de Commerce du CNAM Strasbourg, Alain Hemmerlin a occupé pendant 8 années le poste de directeur général de Brigitte France et Schäfer Shop France, filiales du groupe allemand Schäfer. Nommé au poste de directeur du développement chez Strasbourg Événements, il contribuera au développement économique de l’entreprise et de la métropole strasbourgeoise, dans le cadre notamment du futur parc des expositions et de l’extension du PMC. Avec un triple axe de développement : international – focus particulier sur le marché allemand –, national et régional. Alain Hemmerlin est également conseiller technique intuitu personae de la CCI. www.strasbourg-events.com

PRÉVOYANCE SANTÉ ÉPARGNE RETRAITE AG2R LA MONDIALE 15 rue du Verdon 67100 Strasbourg Tél. : 0 825 800 105 et rendez-vous sur www.ag2rlamondiale.fr

www.lowcostce.fr

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

8 trajectoires Elisabeth Lapeyre, Rivetoile Elle remplace Jean-Philippe Pelou, appelé par UnibailRodamco à de nouvelles fonctions à Lyon.

Elisabeth Lapeyre affiche une expérience de 20 années dans l’événementiel et plus particulièrement dans la gestion de sites de congrès et d’expositions, à Nîmes et à Paris. Elle occupe le poste de directeur d’exploitation du centre de congrèsexpositions du CNIT Paris La Défense quand, en 1999, celui-ci est racheté par le groupe Unibail. En 2007, elle intègre le pôle commerce du groupe et quitte Paris pour assurer la fonction de directeur technique et sécurité du centre commercial Euralille. Elisabeth Lapeyre a participé à l’ouverture du centre Rivetoile à Strasbourg, chargée de l’organisation logistique de l’inauguration. Ses projets : pérenniser l’acquis en donnant la faveur à des enseignes qui n’existent pas encore à Strasbourg et développer le « Rivetoile-plage » avec sa promenade et ses terrasses.

03 88 55 29 29

Luc Buckenmeyer, ECS Diplômé de l’EM Strasbourg (IECS marketing et DESS commerce électronique), Luc Buckenmeyer a démarré sa carrière chez Reymann en 1985 avant de fonder en 1995 l’agence de communication BKN. Choisi pour son parcours professionnel, ses valeurs, son attachement à la transmission des savoirs et son intérêt pour les métiers du numérique, le nouveau directeur de l’European Communication School – ECS – de Strasbourg, devrait mener à bien le développement de l’école.

03 88 36 37 81 www.ecs-strasbourg.com

Duttlenheim

Partenariat Aston / AsteelFlash

Les décodeurs Aston fabriqués en Alsace Le fabricant de récepteurs pour la TNT gratuite par satellite Aston a choisi de localiser une partie de sa production en Alsace. Son partenaire, AsteelFlash, est spécialisé dans la production et l’assemblage de cartes et produits électroniques.

P

our Aston, le but était de gagner en réactivité et en compétitivité sur le marché français. Pour AsteelFlash l’occasion d’un nouveau développement. Née en 1988 à Bagnolet, en région parisienne, Aston est une entreprise indépendante spécialisée sur la TNT gratuite par satellite. Les récepteurs qu’elle conçoit, développe et fabrique sont distribués via des revendeurs et installateurs indépendants. Son usine, créée en Corée du Sud en 1994, emploie 60 personnes.

Pour faire face à une montée en puissance de ses commandes, le directeur général d’Aston, Stéphane Nitenberg, vient de confier la fabrication de ses décodeurs à Asteelflash, basée à Duttlenheim. L’entreprise Les assemblages de récepteurs sont réalisés chez – onzième implantation en Asteelflash France du groupe éponyme, a été créée en octobre 2004 intelligente avec systèmes de par Gilles Benhamou. Située dans sécurité anti-intrusion et incenun bâtiment de 4 000 m², l’entité die, etc. Quelque 80 produits de Duttlenheim est aujourd’hui récurrents sont fabriqués chaque dirigée par Alain Bellet. Elle em- mois dont deux références Aston, ploie 130 personnes, dont 100 en sur 1 600 m². Autant de solutions production, spécialisées dans le industrielles adaptées au marché câblage de cartes électroniques et qui reposent sur l’excellence et l’assemblage de produits com- de l’entreprise. Aston s’appuie sur plets pour l’industrie : systèmes Asteelflash pour la fabrication de de comptage, d’énergie électri- ses récepteurs Simba HD TNTSAT que, de domotique et maison et de nouvelles références pour

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

l’offre Fransat, à l’identique de ce qui est réalisé en Corée. 40 000 à 50 000 unités seront produites par an à Duttlenheim, destinées au marché français. Aston a permis à Asteelflash de sécuriser 20 personnes.

Une stratégie à long terme Pourquoi Aston a-t-elle choisi la France ? Pour plus de souplesse : « Nous sommes sur des marchés extrêmement volatiles où l’exigence de disponibilité est très forte, explique Stéphane Nitenberg, directeur général d’Aston.

Nous voulions être proches du site de production et Strasbourg n’est qu’à 2h20 de Paris. De plus, nous évitons les frais de douane.

L’économie réalisée est d’ores et déjà réinjectée dans le coût de production du produit (baisse de 15 % du prix des produits) ». Le partenariat Aston-AsteelFlash s’inscrit dans le long terme, il n’est pas uniquement lié à l’extinction du signal analogique en France.

Aston vise en effet un fort développement à l’export, notamment dans les pays de l’Europe de l’Est et la Scandinavie. www.asteelflash.com www.aston-france.com

9 Strasbourg

Patrick Singer

L’immeuble Le Premium est lancé

© Patrick Singer

En lieu et place du garage Mercedes, rue du Fossédes-Treize, un projet immobilier haut de gamme se fait jour. Lancé par le promoteur immobilier alsacien Patrick Singer, il inclut logements, bureaux, commerces et services.

Au dernier étage, une vue imprenable sur Strasbourg

L

e projet a été baptisé « Le premium ». Un concept imaginé par Patrick Singer, promoteur immobilier basé à Erstein. Pensé pour une clientèle « de 50 à 70 ans qui ont envie d’avoir un maximum de services à proximité de leur habitation ».

Véritable lieu de vie, le projet inclut un supermarché – 625 m2 prévus au rez-de-chaussée, des restaurants dont un tapas, des commerces de proximité – coiffeur, esthéticienne, etc. –, un pôle médical de 900 m2, une conciergerie, des parkings. Dessinés et conçus par l’architecte strasbourgeois Philippe Hammann, les 70 appartements et villas, dont neuf « penthouse » ou villas en duplex ou triplex avec terrasses, jacuzzi ou piscine sur le toit – seront tous différents. Les superficies iront de 80 à 110 m2 hors terrasse pour les logements deux et trois pièces, jusqu’à 250 m2 pour les

villas de 4 ou 5 pièces. Avec une vue imprenable sur Strasbourg.

Prix : entre 4 200 et 6 400 € le m2.

Un plateau de 500 m2 est prévu pour accueillir des bureaux. Le bâtiment sera construit selon les normes HPE. Donnant de la poésie à l’ensemble, des espaces verts et un mur végétalisé de 3 000 m2 sont prévus. Démarrage des travaux en août prochain, après le déménagement du garage Mercedes-Kroely, qui occupait un espace de 35 000 m2.

Des croqueuses démoliront une partie de l’existant – 15 000 m2 environ – pour créer une place centrale qui sera également accessible aux habitants du quartier durant les heures d’ouverture des commerces. Sur les 300 places de parking, 200 seront ouvertes au public. Coût hors rachat des murs : 40 M€. www.patrick-singer.com

Alsace

CroisiEurope

35 ans de succès Première compagnie européenne de bateaux à cabines, l’entreprise fondée par Gérard Schmitter surfe depuis 35 ans sur les vagues du succès. Avec un port d’attache natal basé à Strasbourg, elle développe son potentiel au-delà des frontières hexagonales et du fluvial, en se lançant sur le secteur maritime.

En prenant le relais de son père en 1999, Christian Schmitter s’est entouré de ses trois frères et sœur. Avec près de 1 000 salariés, la Compagnie CroisiEurope (Alsace Croisières jusqu’en 1997) a réalisé un CA de 122 M€ en 2010, pour 198 214 passagers transportés.

Une clientèle majoritairement française – 67 % des passagers – mais aussi des Européens, Allemands, Belges, Anglais, Suisses et Espagnols. Au programme

2011, une nouvelle destination à bord du MS Princesse d’Aquitaine : l’estuaire de la Gironde, la Garonne et la Dordogne et de nouvelles croisières gastronomiques*. Deux nouveaux bateaux seront construits en 2011 et 2013, et 2014 devrait voir arriver un complexe hôtelier haut de gamme de 120 à 150 chambres, situé à proximité de la gare fluviale de CroisiEurope. Ce programme d’investissement estimé à 50 M€ générera 150 postes de travail dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de la navigation. Pour fêter ses 35 ans, CroisiEurope s’est offert un rafraîchissement de son logo. Une nouvelle jeunesse ? à lire en page 46

*

www.croisieurope.com

Gagnez avec l’ informatique

Vous rêvez d’un monde où toutes vos informations seraient bien rangées, toujours disponibles, optimisées et partagées par tous ?

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C’est possible grâce à un spécialiste local de l’informatique d’entreprise !

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

www.sqldata.fr

10 trajectoires Strasbourg

Lady Marllo

Située tout au début de la Grand-Rue fraîchement repavée, la boutique Lady Marllo propose une gamme originale de prêt-à-porter féminin pour tous âges, tailles et budgets.

V

êtements classiques ou tendance, modèles plus habillés, chez Lady Marllo on s’habille quels que soient son style, son âge, sa taille (du 34 au 52) et son budget. Murs blancs et gris, mariage de carrelage et parquet, la boutique est à la fois sobre et spacieuse. Ouverte en juillet 2010 par Céline Dossing, elle a fait son petit bout de

chemin pour être appréciée par une clientèle de femmes actives, jeunes et moins jeunes, jusqu’aux ados. « Certaines clientes reviennent avec leurs filles », observe Céline Dossing.

Pulls, robes, pantalons, jeans, vestes, mais aussi accessoires comme sacs, foulards, bijoux et chaussures ont été choisis avec goût pour constituer une tenue

Alsace

© Julien Gérard

À chacune son style Céline Dossing a ouvert sa boutique en juillet 2010

complète. Parmi les marques distribuées : Rivières de lune – des couleurs pastel mais aussi flashy, beaucoup de lin (plutôt pour les femmes actives) –, Ribkoff, dominante noir et blanc (pour du haut de gamme habillé) – pour la petite histoire, ce créateur canadien est le designer officiel de Miss America et des présentatrices des TV américaines. Vous

trouverez aussi des marques italiennes comme Guru et Fly Girl ou encore des espagnoles comme Saraben, etc. Comptez de 80 à 250 € pour une robe. Le must : marier la tenue habillée et le t-shirt basique.

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h 14, Grand’Rue à Strasbourg 03 90 23 24 61

RFF

Grande vitesse et gros travaux

© RFF/Dorothée Parent

L

e gestionnaire de voies ferrées Réseau Ferré de France annonce de gros chantiers de développement et de modernisation du réseau alsacien – quelque 700 km de voies – correspondant à un coût de 120 M€ pour 2011 (hors lignes à grande vitesse). Sont concernés le raccordement court de Mulhouse (travaux d’équipement à partir d’avril 2011, pour une mise en service en 2013), l’aménagement des accès nord de Strasbourg (pour notamment une mise en circulation des trains dans les deux sens) et de la ligne Mulhouse-Müllheim (qui permettra de desservir Fribourg en Allemagne). Des travaux d’amé-

nagement des quais de la gare de Mulhouse sont également prévus dans le cadre de l’arrivée du TGV Rhin-Rhône qui sera l’occasion de nouveaux horaires contribuant à améliorer les correspondances entre TER et TGV à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Les deux plus gros chantiers restent la LGV RhinRhône, avec une mise en service en décembre 2011 ; gain de temps prévu : 1h15 entre Strasbourg et Lyon (comptez entre 3h40 fin 2011 et 3h15 pour les circulations directes prévues en 2013) et la deuxième phase de la LGV Est, opérationnelle au printemps 2016.

Les travaux ont débuté en août 2010 du côté de Phalsbourg et

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

d’Ernolsheim-les-Saverne, une prochaine étape est fixée à l’automne 2011, avec le perçage du tunnel de Saverne – le tunnelier est en cours de fabrication. À noter par ailleurs que RFF a lancé deux études prospectives. La première sur les besoins de capacités en SudAlsace à l’horizon 2020-2025, la deuxième sur la réactivation de la desserte de l’Euroairport Bâle-Mulhouse – une étude de solutions ferrée ou autre modale, lancée sous l’égide d’un comité de pilotage réunissant France, Suisse et Allemagne. www.rff.fr/alsace-lorraine-champagneardenne

11 Wolfisheim

RBC 67

Un nouveau service : la régénération de batteries « Économique pour vous, écologique pour tous ! » : voilà l’accroche du dépliant de présentation du réseau RBC – Régénération industrielle de batteries, dont la représentation alsacienne se situe à Wolfisheim(67).

© Julien Gérard

L

a franchise RBC 67, née en d’origine. En faisant régénérer leurs octobre 2009, a véritable- batteries, les particuliers et les proment démarré son activité fessionnels gérant des parcs de véen mars 2010. À sa tête, Catherine hicules diminuent de façon significative leurs coûts et participent Siffermann, par ailleurs gérante de Dimaco, une société de diffu- au développement durable. « Le process est considéré sion de matériels comme écologique, et composants puisqu’il permet de pour l’industrie, et de Eco-Multi De 30 à 70 % réduire le nombre de Service Rhénan. moins chères déchets industriels, explique Catherine Le concept RBC : proposer une solution écono- Siffermann. Il n’y a pas de pollumique pour tous types de bat- tion non plus dans le laboratoire ». teries : de voitures, camions ou Comment ça marche ? « Nous effecbus, engins de travaux publics ou tuons plusieurs relevés de mesures agricoles, de loisirs, mais aussi de après l’avoir nettoyée à la vapeur, puis procédons à la désulfatation chariots électriques. avant une mise en situation en laUne alternative boratoire. » Le procédé de régééconomique et écologique nération industrielle RBC consiste Le procédé permet de prolonger à forcer une réaction inverse, par la durée de vie des batteries en l’impulsion électrique envoyée on leur redonnant leurs propriétés obtient la dissolution complète du

RBC 67 assure également la maintenance préventive des batteries – ce qui évite les pannes !

sulfate de plomb dans l’électrolyte.

Les batteries régénérées retrouvent au minimum 80 % de leur capacité d’origine et sont de 30 à 70 % moins chères. Ce service est garanti deux ans sur les batteries de démarrage et un an sur celles de traction. Sur les batteries de chariots élévateurs, il est également possible de changer un élément défectueux, ce qui permet de régénérer les autres et d’éviter le rachat d’une nouvelle batterie. Parmi ses premiers clients, des viticulteurs,

03 88 26 27 84 www.regbat.com

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

des industriels, la Gendarmerie, un golf, etc. Sachant que le cours du plomb n’arrête pas d’augmenter, les clients réfléchissent à deux fois avant d’investir dans une batterie neuve. RBC France, dont le siège social est à Toulouse, se développe depuis 2008 sur tout le territoire.

L’agence de Wolfisheim intervient sur l’ensemble de l’Alsace. RBC propose un diagnostic gratuit avant toute intervention.

03 90 202 640

12 trajectoires Strasbourg

Comptoir des Abbayes

Respect de la tradition Produits naturels alimentaires, cosmétiques, mais aussi livres, cd et artisanat…

Un nouveau commerce a fait son entrée rue de l’Ail, spécialisé dans les produits des abbayes et monastères.

© Benoît Linder

disponibles auprès des abbayes.

Des confitures aux miels, des vinaigres aux huiles d’olive, en passant par les confits et terrines jusqu’aux farines et gâteaux. Les produits naturels sont fabriqués selon des normes rigoureuses de qualité, certains sont labellisés. Au rayon cosmétiques, des crèmes et savons, des baumes apaisants ou décontractants, des huiles essentielles et des eaux florales. Côté alcools, en dehors des bières trappistes, un espace vins situé au fond de la boutique abrite une vingtaine de crus d’Abbaye différents, dont certains très

recherchés comme le Syrah de l’Abbaye de Lerins, prisé par les restaurants étoilés. Prix moyens de 7 à 40 €. Sur la partie gauche du magasin, des produits non monastiques, d’artisanat français comme les tissages de Luz, de la céramique, des bougies, etc. Également, des cartes postales, des livres – pas seulement religieux, d’histoire et des CD.

Le bouche à oreille Fruit du travail des moines ou moniales, tous les produits sont commandés en direct, sans intermédiaire. Qu’ils soient croyants ou non, les clients du Comptoir des Abbayes viennent souvent par connaissance des produits ou convaincus par le bouche à oreille. Leurs achats permettent de soutenir les communautés monastiques qui en vivent.

Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h.

03 90 40 77 43

L’espace épicerie fine avec une belle sélection de miels, gâteaux, etc.

L

e premier magasin est né à Paris en septembre 2008.

Le concept : proposer dans un même espace des produits issus des quelque 60 abbayes ou monastères de la France entière.

La plupart sont situés dans le sud et l’ouest de la France. En Alsace, la seule abbaye productrice est Notre-Dame d’Oelenberg à Reiningue (68), née en 1046

et spécialisée dans les farines – appréciées pour leur finesse et recherchées pour les gâteaux et pâtes. C’est en novembre 2010 que le premier magasin pilote de province a pris place aux pieds de la Cathédrale, rue de l’Ail. Local spacieux, murs blancs, parquet et rayonnages en bois constituent le cadre d’accueil de 1 000 références sur les 2 000

Magazines

Elle

11e édition régionale Depuis mars, les lectrices alsaciennes du magazine « Elle » ont accès à un nouveau cahier dédié à leur région. Une déclinaison fidèle à l’édition nationale, avec un contenu riche en informations.

Culture, shopping, mode, beauté, déco, people locaux, coups de cœur de la ré-

daction… rien ne manque. Avec à la clé des bons plans et des adresses. Il s’agit là de la 11e déclinaison régionale du magazine. Le magazine Elle est une diffusion du groupe Lagardère.

03 88 15 23 00

Cuisine affective Dans un mélange de tradition et d’authenticité et dans un cadre des plus élégants, retrouvez autour de cette table la déclinaison de toutes nos valeurs d’antan.

Terrasse d’été – Menu du marché à 12.90 € 7, RUE DU VIEUX MARCHÉ AUX POISSONS – STRASBOURG – TÉL. 03 88 75 52 08 Ouvert 7/7 – www.la-table-de-louise-strasbourg.com

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

ARPEGE PRÉVOYANCE, l’institution spécialisée dans la couverture des risques décès, incapacité, invalidité et frais de santé

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Prévoyance

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Retraite

Action Sociale

Santé

- Le Petit PrinceTM © Succession Antoine de Saint Exupéry - 2005 - crédit photo : Graphicobsession

On est responsable de ceux que l’on assure !

14 cci en actions Dirigeants CCI : les changements suite à la réforme des CCI CCI de Région Alsace

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Stratégie et dynamisme

« Pour être forts, il faut être ensemble et agir ensemble » Première réunion de travail pour les membres de la chambre territoriale, présidée par Jean-Luc Heimburger. L’occasion de poser les grandes orientations stratégiques de la CCI, basées sur un engagement fort des élus.

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin 53 ans, juriste de formation, Sonia Kleiss, directeur général adjoint à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin depuis octobre 2006, en charge des affaires juridiques et des ressources humaines, prend la direction générale en remplacement de Philippe Colson.

Agenda jeunes entreprises

« Quelles aides pour les jeunes entreprises en développement ? » - Le 23 mai à Saverne - Le 24 mai à Sélestat - Le 25 mai à Haguenau - Le 26 mai à Mutzig 03 88 75 25 94

contact jeunesentreprises@ CCI strasbourg.cci.fr

C

haque représentant doit s’accaparer les actions de la CCI et en être le porteparole. Il disposera d’une lettre de mission, qui constituera le socle thématique de ses interventions.

L’objectif est de porter haut et fort la voix des entreprises ». Le président de la CCI, Jean-Luc Heimburger entend bien pallier le « déficit de reconnaissance de la capacité que nous avons à aider les entreprises à se développer ». La communication et les interventions sur les territoires devraient donc être amplifiées. Objectif lisibilité : les messages seront clairs et répétitifs. Avec deux tiers de nouveaux élus, Jean-Luc Heimburger veut insuffler une dynamique et des idées nouvelles pour faire de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin un acteur incontournable du dé-

© Henri Parent

57 ans, diplômé de l’EM Strasbourg, Philippe Colson a été nommé directeur général de la CCI de Région Alsace. Il assurait les fonctions de directeur général de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin depuis octobre 2006.

veloppement économique. Et de rappeler le slogan qui fut celui de sa campagne électorale : « Pour être forts il faut être ensemble et agir ensemble ». Autre ambition

portée par Jean-Luc Heimburger : faire aimer l’entreprise ; « elle n’est pas un lieu de stress ni de harcèlement, mais un espace de travail et d’émancipation ».

Les six engagements des élus Agir pour le développement économique

S’adapter et anticiper les mutations

Être à l’écoute des besoins

En renforçant la présence territoriale et la proximité avec les entreprises dans un contexte de dialogue et de relations consolidé.

En continuant les actions engagées, adaptées aux enjeux et besoins de demain.

En s’engageant à travailler au plus près des besoins des entreprises, en les consultant régulièrement et en mesurant les résultats.

Influencer les décisions touchant à l’environnement des entreprises

En faisant entendre la voix des entreprises dans les débats publics avec des avis étayés et concrets.

Bâtir une représentativité régionale

En contribuant à la construction d’une CCI de région forte et reconnue dans les thématiques appelant une organisation régionale.

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Valoriser le rôle économique et social des entreprises

En réaffirmant leur vocation et en faisant aimer nos entreprises.

15 Les principales orientations Création d’entreprise

Franco-allemand

Première mission de la CCI, l’accompagnement à la création d’entreprise sera renforcé par une action de suivi destiné à favoriser le développement des jeunes entreprises. Les projets développés par les auto-entrepreneurs seront identifiés et validés. Une action de communication forte est prévue sur la reprise d’entreprise.

La CCI devra mieux faire connaître son savoir-faire dans le domaine, via des événements et en développant des affaires transrhénanes. Avec le souci aussi de favoriser le bilinguisme pour pérenniser l’activité économique.

Commerce, tourisme et services Objectif majeur de la CCI : apporter son expertise dans l’élaboration des documents d’urbanisme commercial et peser dans le débat public. Il s’agit de préserver des cœurs de ville attractifs tout en favorisant l’ensemble des modes de transports et de déplacement.

Un appui particulier sera proposé aux entreprises de l’hôtellerie-restauration en matière notamment de mise aux normes.

Aménagement du territoire, aéroport L’ambition est de mettre en œuvre une stratégie d’influence pour garantir une meilleure prise en compte des intérêts des entreprises dans les territoires, en renforçant le rôle d’interface de la CCI avec les collectivités. Sont concernées toutes les problématiques d’aménagement du territoire : foncier, accessibilité, etc. La CCI continuera de s’investir pour le développement de l’aéroport.

Formation Acteur majeur de la formation, la CCI renforcera son leadership, via le Pôle formation CCI, le CEFPPA Adrien Zeller, l’EM Strasbourg.

S’appuyant sur la fonction prospective des compétences et besoins en formation des entreprises. Parmi les axes de travail : être impliqué dans l’orientation « tout au long de la vie scolaire », favoriser les formations transfrontalières, etc.

Industrie La CCI accompagnera les entreprises industrielles sur trois axes de développement : la technologie, le marketing et le commercial. Elle s’attachera à détecter de nouveaux clusters et incitera à des regroupements de compétences pour conquérir de nouveaux marchés.

Export Coordinateur en matière d’export, les CCI d’Alsace, à partir d’un travail de terrain accompagneront les primo-exportateurs, en les aidant à bâtir une stratégie export puis à pérenniser leur développement. Un travail et une coordination intensifiée avec tous les partenaires du dispositif d’appui à l’international.

La démarche régionale des CCI Les CCI se sont engagées dans une nouvelle dynamique régionale, sous l’impulsion du Président JeanLouis Hoerlé. Celle-ci implique également la mise en place d’un programme stratégique. Les travaux réalisés en ateliers thématiques par les élus seront partagés lors d’un séminaire prévu en mai, puis validés en assemblée générale au mois de juin. La mise en œuvre des objectifs est prévue par paliers, entre 2011 et 2013.

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

16

aéroport

Après un début d’année perturbé par la révolution du jasmin, les professionnels du tourisme sont à nouveau optimistes. Ali Miaoui, directeur général France de Tunisair pense récupérer une grande partie du (léger) retard enregistré en janvier et février.

Après les événements de début d’année, comment voyez-vous la saison 2011 ?

Janvier et février sont les mois les plus faibles de l’année, dès le mois de mars, les réservations ont repris progressivement, mais elles ont été perturbées par les événements en Libye. Nous sommes relativement confiants pour l’été, qui représente 75 % de notre chiffre d’affaires. Finalement, la révolution du jasmin a créé un nouvel engouement des Français, et de nouvelles affinités envers la Tunisie : ceux qui n’étaient pas encore clients veulent voir la Tunisie libre. Avant la révolution, Tunisair

avait prévu un programme exceptionnel, avec 23 vols supplémentaires. Certes, nous nous sommes posés la question de le maintenir ou non, mais nous avons décidé de rester dans cette démarche positive.

Qu’en est-il des liaisons au départ de Strasbourg-Entzheim ?

En 2010, nous avions deux vols sur Tunis les lundis et vendredis, nous avons ajouté le mercredi.

Sur Djerba, qui était desservie uniquement le dimanche, nous avons mis en place deux vols, les lundis et vendredis, ce qui permet également des courts séjours.

En quelques mots, quels sont les principaux atouts de la Tunisie ?

C’est un pays proche de la France, à deux heures de vol en moyenne, dont les infrastructures sont très développées du nord au sud, avec des établissements hôteliers de 3 à 5 étoiles. Les possibilités de séjour sont variées, du tourisme balnéaire à la découverte des sites archéologiques – uniques et reconnus – jusqu’au désert, formule plus pittoresque, en passant par la thalassothérapie.

La Tunisie connaît également un fort développement en matière de tourisme médical et notamment dans le domaine de la chirurgie esthétique. Dans ces domaines aussi, nous sommes très compétitifs en termes de prix. www.tunisair.com

© Office de Tourisme de Tunisie

Tunisie : les réservations reprennent

Sidi Bou Said

Strasbourg-Bruxelles

Nouveaux horaires et flexibilité Les horaires printemps-été Du lundi au vendredi Strasbourg-Bruxelles 11h00-11h55 19h40-20h35 Bruxelles-Strasbourg 09h30-10h30 18h15-19h10 Pour la saison printempsété, la compagnie Brussels Airlines propose des horaires mieux adaptés à vos déplacements. À moins d’une heure de Strasbourg, le hub permet aussi

des connexions aisées vers l’Europe. Avec des programmes de fidélité renforcés.

Que ce soit pour un séjour touristique ou un voyage d’affaires, la compagnie Brussels Airlines s’est efforcée de mettre en place des programmes associant flexibilité et confort. Par exemple, la classe de voyage b.flex offre un maximum de flexibilité à ses voyageurs à un prix économique : changement de vol, passage accéléré au contrôle de sécurité dans certains aéroports en Europe, confort et prestations à bord. Le programme Miles & More, quant à lui, permet de cumuler les miles acquis lors de

voyages et d’achats effectués auprès d’un grand nombre de partenaires. Grâce aux vols vers Bruxelles et à l’amélioration des horaires, vous pouvez bénéficier de connexions confortables vers plus de 10 destinations du réseau de Brussels Airlines, à savoir Birmingham, Bristol, Manchester et Newcastle au Royaume-Uni, Oslo et Göteborg en Scandinavie, Hambourg et Hannovre en Allemagne, Athènes, Bilbao, Venise et Dakar. brusselsairlines.com Aéroport

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Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Spécial entreprises Pour limiter les coûts de déplacements de votre société, et ce même si elle n’effectue que quelques vols par an, vous avez la possibilité d’accéder au programme de fidélité en ligne, « Star Alliance Company Plus ». Sur chaque segment parcouru et opéré par les compagnies membres de ce réseau mondial, votre société cumule de précieux « Points Company Plus », qu’elle peut ensuite échanger contre des vols gratuits et des surclassements dans le cadre de tous ses déplacements professionnels, ou contre un versement en espèces.

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Parcours du Design

dossier

17

Le design industriel, vecteur de compétitivité Le 4e Parcours du Design est cette fois orienté vers l’industrie dans le but de valoriser la conception de produits industriels.

Dans ce dossier 18 • Analyse Faire du design un atout pour les entreprises

Les économies qui innovent sont plus compétitives.

19 • interview Patrick schalck Directeur Industrie de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Un produit éco-conçu, au design attractif, permet d’asseoir sa compétitivité

22 • allemagne

© Nis&For

L’espace trinational du design

Trois nations et un projet de création de réseau : les intervenants du design dans l’espace du Rhin supérieur font de leur région une plateforme commune.

18

dossier

Parcours du Design

Innovation et design constituent des facteurs importants de performance des entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité. Or, selon l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle (APCI), moins de 40 % des entreprises françaises recourent au design contre 65 % au Royaume-Uni, 70 % en Allemagne et 75 % en Norvège. Explications.

© Cyril Hanebna / Citeasen

Faire du design un atout pour les entreprises

Chez Celtic, le design tient toute sa place

Les partenaires du Parcours du Design • La Direccte • L’Ademe • La Région Alsace • Le Conseil Général du Bas-Rhin • La Ville et la Communauté Urbaine de Strasbourg • L’ARI • Les DNA • Alsace 20

Expositions et conférences Programme complet en ligne sur : www.parcoursdudesign.fr

contact Nathalie Rolling 03 88 75 24 65 CCI

O

ctobre 2007. L’Étude internationale, réalisée à la demande du Ministère de l’Industrie sur les politiques favorisant l’usage du design par les entreprises, est rendue publique. Le design examiné au cœur de cette étude n’intègre pas seulement la dimension esthétique qui lui est généralement associée en France, avec une approche de design d’auteur, mais aussi et surtout les aspects fonctionnels… qui en font un facteur transversal de l’entreprise au service de sa performance économique. C’est dire si les pouvoirs publics français prennent depuis ce jour la mesure de l’importance du design dans l’économie. Le rapport, qui repose à la fois sur un diagnostic de la politique design en France et sur une comparaison internationale, dresse l’ampleur du travail

à mener. La position en retrait de notre pays est criante dans ce domaine. Le Forum économique Mondial le place au 6e rang en 2005, derrière le Japon, les ÉtatsUnis, l’Allemagne, la Suisse et le Danemark. Il était encore à la 4e place en 2002 !

Une fonction en appui à d’autres secteurs d’activités Depuis, d’autres rapports ont vu le jour. Tous montrent que les performances de la France sont insuffisantes en matière d’innovations non technologiques. Pour rattraper ce retard, les analyses sont sans équivoque. Les leviers à mettre en action sont nombreux et exigent des investissements conséquents. Pourtant la France et l’Alsace – voisine de l’Allemagne et de la Suisse – comptent des structures de promotion du

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

design, des réseaux, des écoles de bon niveau, des designers de qualité, des initiatives en matière de recherche, des concours. Le déficit est ailleurs. Il est urgent de faire entendre aux chefs d’entreprises et aux élus que le design n’est pas seulement à penser comme un domaine d’activité en soi, mais aussi comme une fonction venant en appui de secteurs d’activités multiples.

C’est la raison pour laquelle la CCI a entrepris une action de fond depuis 2005 auprès des entreprises alsaciennes pour accroître l’intégration du design. En liaison avec les IHK de Fribourg et de Karlsruhe, elle a lancé une enquête sur la conception de produits et l’éco-design auprès de 4 000 entreprises d’Alsace et du Bade. Cette enquête a permis de mieux comprendre la perception qu’ont les entreprises de l’in-

19 interview

Patrick schalck Directeur Industrie de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

« Asseoir sa compétitivité »

novation, les ressources qu’elles affectent à la R&D ainsi que leurs objectifs en matière de réduction des impacts environnementaux.

C’est ainsi que l’on apprend que 60 % des entreprises alsaciennes ne connaissent pas le métier de designer industriel, contre 40 % dans le Bade. Moins de 10 % des entreprises alsaciennes font appel à un designer en interne ou en externe. L’objectif aujourd’hui est clairement de pousser nos entreprises à intégrer dans les process de fabrication, dans chacune des filières industrielles, l’écoconception et le design pour réussir à optimiser le processus qui conduit de l’idée au marché.

Le programme de sensibilisation et de soutien technique au design, développé dans le cadre d’Interreg dans l’espace du Rhin supérieur aura ce même objectif sur trois ans.

Quelle est d’après vous l’importance du design dans le processus industriel ?

Nos entreprises doivent gagner en compétitivité pour conquérir de nouveaux marchés. Cela passe par l’innovation. Beaucoup l’ont compris et font aboutir des projets. Pour mesurer l’impact du design dans le processus industriel, nous avons interrogé nos entreprises mais également celles du pays de Bade grâce à une collaboration forte avec les IHK de Fribourg et de Karlsruhe.

Le constat est éloquent : les entreprises allemandes ont une longueur d’avance en matière d’incorporation de la fonction éco-design dans la fabrication des produits. On peut citer Vitra à Weil am Rhein ou encore Duravit dont le siège est à Küenheim en ForêtNoire. Elles semblent s’inspirer des demandes du marché. En intégrant des

avis d’expert

matériaux nouveaux, ces entreprises réussissent à les adapter aux exigences imposées par les designers.

Quels arguments utiliseriezvous pour convaincre ceux qui n’ont pas encore recours au design ?

Les arguments majeurs à développer sont la valorisation des entreprises exemplaires et des prestataires locaux, la possibilité de se singulariser, d’être plus compétitif et d’accéder à de nouveaux marchés.

Que peut-on attendre du programme tri nation a l « D e s i g n R h i n supérieur » ?

Développer des échanges entre entreprises badoises, alsaciennes et suisses de la région de Bâle sont autant de retombées d ’e x p é r i e n c e s ­i ndispensables.

Le programme « Design Rhin Supérieur » ou

« Design Oberrhein » financé par Interreg doit permettre à nos entreprises de collaborer avec des université ou des écoles performantes en matière de design. D’ailleurs les entreprises allemandes reconnaissent et apprécient la qualité de l’enseignement du design dispensé en France.

Cette coopération transfrontalière doit, en trois ans, contribuer à augmenter significativement la compétitivité de la région du Rhin Supérieur.

D’autre part, la nécessité d’introduire la préoccupation design dans les processus de fabrication industrielle est à corréler avec la problématique de l’éco conception. En effet, nos entreprises sont soumises à des règlementations de plus en plus drastiques sur l’environnement et le recyclage de produits en fin de vie. Un produit éco conçu et au design attractif permettra à nos entreprises de rester dans la compétition que la mondialisation des marchés impose de plus en plus fortement.

Pierre Litzler Architecte et professeur à l’Université de Strasbourg, responsable du Master design

Le design : un esprit de conception Peu à peu, la définition du design évolue en France et ne s’arrête plus à des données esthétiques. Pour preuve, l’expérience de La 27e Région. Il s’agit de la première agence d’innovation publique ouverte à tous, née d’une réflexion collective. La 27e Région se positionne comme un laboratoire des nouvelles politiques publiques dans le but de favoriser la production et l’échange d’idées innovantes entre les régions. Elle travaille

sur tous les thèmes situés au cœur des politiques régionales d’aujourd’hui et de demain, par exemple : Quel lycée en 2020 ?

Quel impact des nano-technologies sur les territoires demain ?

Les étudiants sont très intéressés par ces travaux. Une d’entre eux, Perrine Boissier y a d’ailleurs fait son stage. Tous sont conscients que le design dépasse l’esthétique. L’idée est de prendre un problème dans le quotidien, de le résoudre pour ensuite passer à

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

la fabrication. C’est par exemple : demander à des seniors d’utiliser un iPhone ou un iPad pour identifier les étapes où son utilisation devient problématique et de là, inventer de nouvelles solutions.

C’est aussi savoir que le design peut intervenir dans une organisation publique. Toute la question de la place de l’innovation au sein des politiques publiques a été posée là. Cette appréhension du design le définit comme une nouvelle manière de penser.

20

dossier

Parcours du Design

Ils ont réussi avec le design, faites comme eux !

Dossenheim-sur-Zinsel

Philippe Roser PDG de R&D Projet Managing

« Bien plus qu’une esthétique »

© R&D Projet Managing

N

Altkirch

otre société fabrique des bien plus qu’une esthétique, que machines de production ses compétences chevauchent celpour l’industrie. Nous fai- les d’un bureau d’études. Il interfère sons des pièces uniques mais aussi sur la conception mécanique et depuis plus récemment de la série. apporte des éléments techniques La première fois que nous avons pour que l’élément esthétique soit fait appel à un designer, c’était également structurel et devienne il y a quatre ans, précisément un atout économique. Innovation pour développer une machine in Design est intervenu sur les que nous allions choix de matériaux. fabriquer en petite Les coins machines série. Evolubox est ont été réalisés en Un atout une cellule d’asplastique thermosemblage flexible économique formé plutôt qu’en à changements métal, le châssis en d’outils rapides. Nous souhaitions tôle pliée plutôt qu’en tube mélui apporter une touche esthé- cano soudé. Au final, c’était moins tique. C’était notre demande de coûteux et le mode opératoire a départ. Mais en travaillant avec nécessité moins de main-d’œuvre Innovation in Design (Strasbourg) et moins d’opérations. Mais ce n’est nous nous sommes vite rendus pas tout. L’intervention du designer compte qu’un designer apporte a donné une grande cohérence à

l’ensemble. Il y a un prolongement entre les éléments non modifiables et les nouveaux. Résultat : on a un effet : « Ouaaaaaaaaah ! ». Ce n’est pas du tout négligeable car de plus en plus d’industriels font visiter leurs ateliers et sont fiers de faire découvrir de belles machines. Nous réitérons cette collaboration pour un enrouleur de câble pour pupitre opérateur qui devrait sortir début 2012. Le designer intervient sur la structure, donc plus en amont. S’il reste vrai que pour des pièces uniques nous ne pouvons pas économiquement faire appel à un designer, notre bureau d’études intégré travaille désormais dans cet esprit et en s’inspirant de la méthode de travail des designers. » www.rdpm.net

Céline Kohler Responsable de marque Domena

Le design a toujours été associé à la conception feuille A4. Autrement dit, les produits Domena sont le fruit d’une étroite collaboration entre les services marketing et R&D et les designers. Le design a toujours été associé de cette façon à la conception des produits de la marque Domena.

C’est notre vecteur de communication. » www.domena.fr

Jeudi 9 juin à la CCI • 10 h : Conférence « L’espace numérique de l’idée à l’objet » • 14 h : Conférence « Le design et la conception de produits industriels, un avantage concurrentiel » • 15h30 : Rencontres d’affaires entre donneurs d’ordres, entreprises et designers pour développer des partenariats commerciaux et technologiques.

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

© Henri Parent

« Domena est une marque alsacienne d’appareils à repasser et de nettoyage à vapeur.

Nous concevons, développons et fabriquons nos produits. Depuis les débuts de l’entreprise – il y a 20 ans – nous faisons appel à des designers. Pour nous, c’est un investissement, pas un coût. C’est d’autant plus vrai maintenant que dans notre domaine, il n’y a plus de révolution.

Celle-ci a déjà eu lieu et c’est Domena qui en est l’auteur. Nous avons inventé le premier générateur à vapeur à autonomie illimitée. Nos évolutions sont issues aujourd’hui d’études de consommateurs qui nous renseignent sur les besoins du marché. Ces résultats sont ensuite exploités pour élaborer un cahier des charges transmis à la fois au bureau d’études intégré et au designer. Par exemple, les consommateurs veulent des appareils peu encombrants, légers, maniables, faciles à utiliser et à ranger. Ainsi le produit ne devra pas dépasser la taille d’une

21 Alsace

70 %*

Enseignement et design

Quand les étudiants en design font bouger les entreprises Quand les étudiants en design saisissent un matériau ou un savoir-faire, ils ouvrent parfois de nouveaux débouchés aux industriels. Exemple chez Meyer Sansboeuf et chez Barrisol.

de la profession concentrée en Ilede-France et en Rhône-Alpes.

10 %

Son but : les rendre lumineuses pour la sécurité ou l’esthétique.

Chez Barrisol, la collaboration avec des étudiants en design ouvre de nouveaux débouchés. « Ils ont inventé un luminaire et des cocons pour des univers paysagers produits à base de toiles tendues et commercialisés désormais par l’industriel » explique Pierre Litzler. La preuve que le design n’est pas forcément là pour répondre à une demande mais pour poser de nouvelles questions et trouver des voies de développement.

L’objectif de la CCI d’augmenter le nombre des entreprises utilisant le design, soit 50 entreprises par an

200

Le nombre d’accords de partenariats à nouer d’ici trois ans *Source : étude relative à l’économie du design réalisée par l’Agence pour la promotion de la création industrielle et la Cité du design, et l’Institut Français de la mode, Mai 2010.

Benoît Basier travaille avec un laboratoire de R&D pour introduire les nano technologies dans ses fibres

Découvrez les expositions sur l’enseignement et le design au Vaisseau, au Conseil Général, à la Médiathèque Malraux et en Salle Mozart.

ignore. Une jeune femme nous a contactés pour suspendre des coques en plastique servant de berceaux, dans une maternité. Ils sont désormais fixés au plafond par des tresses spécialement conçues. » D’autres étudiants ont quant à eux réalisé des objets. « Nous leur offrons une articulation entre théorie et pratique, c’est bénéfique », explique Pierre Litzler, le professeur responsable du Master design de l’UDS.

Du 27 au 29 Mai 2011

Nanotechnologies et nouvelles utilisations Meyer Sansboeuf va plus loin.

Elle travaille avec un laboratoire de R&D pour introduire des nanotechnologies dans ses fibres.

[Peter Hook]

[Barbara Amstutz]

T

out a commencé grâce à la curiosité d’un étudiant de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (ESAD). « Avec notre vieux savoir-faire, il a réalisé un concept de table et de chaise en carton, tenu par une tresse », commente Benoît Basier le PDG de Meyer Sansboeuf, une corderie de 47 salariés à Guebwiller. « Notre produit peut répondre à des demandes qu’on

[macharten]

[Monika Jakubec]

© Henri Parent

www.esad-stg.org

eunique.eu France - Pays partenaire Organisateur

Patronage

Partenaire

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Partenaire média

dossier

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Parcours du Design

Matière à cultiver Un an après sa création, le pôle régional « Aménagement de la Maison » s’apprête à créer une « matériauthèque », sorte de bibliothèque de matériaux, histoire de donner aux entreprises matière à s’inspirer.

L

e concept n’est pas nouveau. Des matériauthèques, il en existe deux à Paris, une à Saint-Étienne et beaucoup d’autres adossées à des écoles. Chacune a sa spécificité. Celle qui verra le jour en Alsace en 2012, s’inspirera de l’Innovathèque, un centre de res-

À la CCI • Mardi 7 juin à 14 h Conférence « éco conception et réglementations » • Mercredi 8 juin à 14 h Conférence sur les matériaux suivie d’un atelier applicatif

Design

sources en matériaux innovants développé à Paris il y a dix ans par l’institut technologique FCBA et le VIA (Valorisation de l’Innovation dans l’Ameublement). « L’Innovathèque, c’est un lieu d’archivage et de mise en scène des matériaux innovants », explique Jean-Marc Barbier, responsable veille innovation au FCBA.

Les matériaux, sources d’inspiration Les matériaux sont facteurs d’innovation. Il existe par exemple des laques capables de cicatriser en 24 h une rayure sur la carrosserie des véhicules. C’est pour faire connaître ces innova-

contact Frédéric Papelard 03 88 76 42 07 CCI

Rhin supérieur

L’espace trinational du design Trois nations et un projet de création de réseau : les intervenants du design dans l’espace du Rhin supérieur font de leur région une plateforme commune. Ce haut lieu du design est présent au Parcours du Design.

B

tions que les matériauthèques ont leur raison d’être. « Nous serons là pour devenir source d’inspiration et répondre aux besoins des industriels, des designers… et nous les accompagnerons », explique Olivier Klein, chargé de mission du Pôle « Aménagement de la Maison ». Toutes les données seront accessibles sur le Net pour inciter l’Alsace à innover. Les structures parisiennes et alsaciennes se promettent de créer un partenariat fort entre elles.

âle, Karlsruhe, Strasbourg…

Par-delà les frontières françaises, allemandes et suisses, des établissements d’enseignement supérieur, des organisateurs de salons, des entreprises industrielles, des chambres de commerce et d’industrie et des fédérations implantées dans l’espace du Rhin Supérieur unissent depuis quelques mois leurs efforts sous l’étiquette Design am Oberrhein ou Design Rhin Supérieur.

Pour tous, un seul mot d’ordre : faire connaître la région en tant que haut-lieu du design novateur

et économiquement prometteur.

Mieux, ce projet s’inscrit dans un programme européen Interreg qui s’étale sur trois ans et bénéficie d’une enveloppe de 1,7 M€.

Donner un visage à ce haut-lieu du design Les objectifs sont nombreux.

Il est question de permettre des passerelles entre les établissements et le monde du travail. Ce n’est pas tout. Le projet Design Rhin Supérieur vise aussi à identifier et recenser les entreprises du Rhin Supérieur qui offrent ou

demandent des services en design… Design Rhin Supérieur est né du constat que cette région est connue pour son art de vivre, mais pas pour son activité industrielle en design pourtant très vivant. C’est à l’association à vocation culturelle et médiatique fribourgeoise artforum3 e.V. qu’a été confiée la tâche de coordonner tous ces acteurs au sein du programme Interreg.

Rolling contact Nathalie 03 88 75 24 65 CCI

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Une journée Design Rhin Supérieur à la CCI Le 8 juin prochain, dans le cadre du Parcours du Design, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin organise une journée Design Rhin Supérieur.

Au programme : • 10h Conférence thématique : « Innovation et design en Allemagne et en Suisse » (en français) • 12h à 14h : Rencontre « écoles et entreprises du Rhin Supérieur » • 14h : Conférence « Carte blanche à une entreprise, la conception de produit vue de l’intérieur » (en allemand) Design & Co À voir, l’exposition « Design & Co » en salle Mozart avec les écoles de design du Rhin Supérieur du programme Interreg.

développement durable Strasbourg

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Groupe Schroll

Depuis sa création, la culture du respect de l’environnement anime l’entreprise Schroll, spécialisée dans la gestion des déchets et le recyclage.

Aujourd’hui, le groupe propose une opportunité originale d’amélioration de l’impact environnemental de ses clients, le programme (e)CO2.

E

n tant que professionnel Dans la pratique, on calcule l’emdu recyclage, l’entreprise preinte carbone des activités de Schroll se sent investie d’un transport, on traduit ces gaz à effet devoir d’efficacité dans la préserva- de serre par leur équivalent en tion de l’environnement. Elle a ainsi tonnes de CO2 avant de compenrenouvelé son parc de véhicules ser les émissions incompressibles (normes exigeantes euro 5), formé en finançant un projet visant à ses chauffeurs à la conduite éco- réduire les gaz à effet de serre de la nomique, optimisé les tournées même quantité. L’association Cœur de collecte et invité ses clients au de Forêt et l’Office National des remplissage optimum de stockage Forêts ont été choisis pour porter provisoire sur leur site. Reste la l’engagement du groupe Schroll pollution carbone liée à la collecte et de ses clients. Pour les entreprises, l’adhésion des déchets par Respect au programme transport routier (e)CO 2 permet et aux déplacedes valeurs du ments des véhidéveloppement également de communiquer cules légers de durable sur leur démarses techniciens et commerciaux. Schroll a donc che via le label mis à leur disposimis en œuvre un programme de tion. Schroll, ce sont 14 établissements spécialisés dans l’est de la compensation carbone unique en France : (e)CO2. Originalité : ses France, un site en Allemagne, trois clients peuvent y adhérer et soute- sites de production en Lorraine, nir ainsi les projets de reforestation sept en Alsace, 380 collaboraou de compensation carbone, teurs professionnels, 56 M€ de moyennant quelques centimes CA et 507 000 tonnes de déchets d’euros par transport. La plantation traités en 2009. Certifiés ISO 9001 de jeunes arbres empêche qu’une et 14001, les sites de Strasbourg, certaine quantité de CO2 se re- Colmar et Pfastatt sont adhérents trouve dans l’atmosphère et contri- à la charte Idée Alsace, marquant bue au réchauffement climatique. leur attachement au respect des « C’est une forme de séquestration valeurs du développement durade CO2 ». Le but étant de réduire à ble et au maintien des savoir-faire la source autant que possible les régionaux. émissions de gaz à effet de serre liées aux activités de transport. 03 88 40 58 40, www.schroll.fr

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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industrie Alsace

Agroalimentaire

Convention d’objectifs et stratégie régionale Signée en février dernier, une convention régionale d’objectifs en faveur de l’agro-alimentaire alsacien marque un nouvel élan pour la filière. Avec un appui toujours marqué à l’innovation et à l’export. la Région Alsace sur la définition d’une marque Alsace (voir encadré). La feuille de route 2011 de l’ARIA se fera, pour l’innovation, avec l’ARI (agence régionale de l’innovation), pour l’export, avec la CCI, avec Alsace Qualité, pour l’étude de valorisation du jus de choucroute (qui entre dans l’axe nutrition) et Aérial pour la mise en œuvre des diagnostics nutritionnels dans l’axe nutrition.

© Colin

Colin Ingrédients, participant au programme nutrition-santé Chez Colin, l’activité implique une part importante de R&D

L

a convention que nous venons de signer s’inscrit dans une démarche nouvelle de la Région Alsace qui vise à anticiper et à accompagner les mutations et le développement de neuf secteurs clés du territoire* », explique Manou Massenez, présidente de l’Association régionale des industries agro-alimentaires – ARIA Alsace, reconnue grappe en début d’année par la DATAR. Le plan d’action, établi sur une durée de trois ans, bénéficie du soutien financier de l’État, des fonds européens, de la DATAR et de la Région Alsace – qui versera 170 000 € pour l’exercice 2011, hors mise à disposition de compétences. Identifié comme secteur à potentiel de croissance pour l’économie régionale, l’agroalimentaire, deuxième secteur in-

dustriel du Bas-Rhin, verra le déploiement de nouvelles actions favorisant l’émergence de projets innovants à fort impact pour le territoire. Quatre axes de travail ont été définis. Le premier axe est l’innovation, dont le déploiement sera accentué dans les entreprises, le deuxième, la nutrition avec le développement de produits présentant des caractéristiques à forte valeur ajoutée pour le consommateur et le distributeur, le troisième, l’export avec une intensification des échanges entre l’offre régionale et la demande internationale. Enfin, le quatrième axe sera de développer une marque régionale. Une action menée en concertation avec la Chambre d’agriculture, la fédération des commerces et distributeurs en articulation avec le travail mené par

160 salariés, 40 M€ de chiffre d’affaires, l’entreprise familiale Colin a été choisie pour la cérémonie de signature de la convention d’objectifs. Située à Mittelhausen, Colin est spécialisée dans les ingrédients culinaires destinés à une clientèle de professionnels. Omniprésente dans le développement de ses produits, la dimension culinaire nécessite l’expertise d’un chef cuisinier. Épices et matières premières végétales – légumes, fruits et graines, etc. –, arômes naturels et colorants, ingrédients technologiques, l’activité implique également une part importante de R&D. « Avec beaucoup de veille produits », souligne Éric Colin. Pas moins de 15 personnes participent à la recherche notamment de nouvelles molécules et d’arômes. Un exemple concerne les légumes avec une analyse des pigments minéraux

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

présents dans les plantes, de manière à stabiliser les produits naturels. Colin réalise 2/3 de ses ventes auprès des industries agro-alimentaires. L’entreprise a participé au programme nutrition santé de l’ARIA. Un plus pour l’acteur économique qui se positionne en partenaire dans les développements produits de ses clients. * L’agriculture, la filière bois, le bâtiment basse consommation, la santé, les TIC et activités créatrices, le véhicule électrique, l’économie sociale et solidaire, la chimie verte, l’agro­ alimentaire.

Marie-Claude Stoffel 03 88 35 40 63 mcstoffel@aria-alsace.com

Marque Alsace : échéance 2012 Les travaux ont démarré par le recueil de témoignages-commentaires via le web 2.0 collaboratif et notamment la plate-forme www.portrait-alsace.eu Des enquêtes quantitatives et qualitatives permettront de mesurer la perception et les attentes des habitants et des acteurs institutionnels ou privés, débouchant sur un diagnostic sur l’attractivité de la région. Près de 4 500 personnes dont 300 experts devraient être consultés avant la définition d’un code de marque partagé fixant les signes emblématiques et la personnalité de la marque Alsace. www.region-alsace.eu

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Forum DEVCOM : du trois en un !

Communication, marketing, vente : pour accroître leur visibilité, les entreprises doivent actionner ce triple levier.

Mais à l’heure d’Internet et des nouvelles technologies, des règles s’imposent.

Communication : de l’utilité d’une marque Au cœur du Forum Communication : la création d’une marque. De plus en plus de collectivités adoptent cette stratégie pour gagner en visibilité et en notoriété. Mais quel est le processus à suivre pour parvenir à communiquer autour d’une marque ? Quels sont les outils à mettre en œuvre et avec quels partenaires ? « Nous allons nous appuyer sur l’exemple de la Ville de Strasbourg pour illustrer le propos » annonce René Eckhardt qui présidera le Forum Communication. De fait, la création d’une marque se concrétise par la conception d’outils de communication autour d’une signature partagée et utilisable par tous les décideurs

Alsace

publics et privés.

Mais à l’heure d’Internet, l’atelier mettra aussi l’accent sur la communication dématérialisée. « Communiquer via le Net répond à des codes précis : monter une équipe dédiée, soigner le contenu du site, sa conception et la rapidité d’accès, optimiser le référencement. Toute une stratégie Web qui doit bien sûr être étudiée en fonction des ressources de l’entreprise et de son ambition. »

radoxe que nous essayons de lever en sensibilisant les entreprises aux pratiques du marketing qui reste une valeur sûre pour promouvoir un produit. En utilisant les nouveaux outils de communication comme Internet, l’entreprise peut être en prise directe avec le consommateur, recueillir ses avis, prendre la température du marché.

Dans la compétition commerciale, ces analyses sont devenues primordiales. Elles permettent de répondre et surtout de faire participer le consommateur. » Coûteuse une opération marketing ? Serge Gutnick rétorque que le plan marketing est élaboré en tenant compte des objectifs de l’entreprise et du budget alloué.

Le marketing reste une valeur sûre

Performance commerciale

Très répandue dans les grandes entreprises, la pratique du marketing est encore insuffisamment exploitée dans les PME. « Nombre d’entreprises investissent fortement dans l’outil de production et la recherche-développement mais pas dans la vente d’un produit, observe Serge Gutnick, président du Forum Marketing animé par l’association des professionnels du marketing (ADETEM). Un pa-

Pierre Gangloff, président de l’association des Dirigeants Commerciaux de France, l’annonce sans ambages : l’image des commerciaux est dévalorisée. « Il faut redorer le blason de cette profession et surtout intégrer les jeunes dans la fonction commerciale. » Les clignotants sont au rouge : la France fait face à une pénurie sans précédent de commerciaux, qu’ils soient sur le

Alsace Innovation Tour

Un tour d’Alsace pour rencontrer les entreprises Produit, marché, processus ou organisation, l’innovation peut se décliner sous différentes formes. Être accompagné, conseillé, aidé, etc. peut aider à se lancer.

Démarré en mars dernier à Mulhouse, « l’Alsace innovation tour » donne rendez-vous aux chefs d’entreprises et entrepreneurs alsaciens pour rencontrer leurs semblables qui ont fait le pas d’innover.

Sous forme de petit-déjeuner ou d’after-

work, ces rencontres ont pour vocation d’informer sur les dispositifs publics et acteurs qui peuvent accompagner les chefs d’entreprises et susciter des projets. Parmi les étapes de ce tour d’Alsace, Saint-Louis (68) en mai, Saverne (67) et Thann (68) en juin, Guebwiller (68) et Haguenau (67) en septembre, Altkirch (68) et Sélestat (67) sont prévues en octobre. Arrivée à Strasbourg en décembre. La manifes-

tation est portée par les CCI d’Alsace en partenariat avec l’Agence Régionale de l’Innovation Alsace, grâce au soutien de la Région Alsace et de l’État via la Direccte, le réseau régional de l’innovation, composé de tous les acteurs publics chargés d’accompagner les entreprises.

Participation gratuite sur www.alsaceinnovation.com

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

terrain ou chargés de l’encadrement. « Le forum DEVCOM mettra en lumière les leviers à actionner pour développer la fonction commerciale et accompagner les jeunes commerciaux. » À l’interface entre l’entreprise et son marché, à l’origine de la création d’un produit pour répondre aux besoins du marché, les commerciaux constituent les clés de la réussite d’une entreprise. www.devcom-alsace.com

Rendez-vous le 31 mai…

Sensibiliser les entreprises aux bonnes pratiques de la communication, du marketing et de la vente : tel est l’objectif du forum du développement commercial.

L’édition 2011 est prévue le 31 mai prochain au Pôle Formation CCI. Au programme : une série de conférences et d’ateliers animés par des témoins et des experts. À la clé, des solutions, des conseils pour optimiser les investissements dans le faire savoir. Un millier de visiteurs est attendu chaque année à ce rendez-vous.

Meyer contact Jacques 03 88 76 42 41 CCI

Comment optimiser sa participation à un salon professionnel • Le 16 juin à Strasbourg • Le 17 juin à Mulhouse contact e.fuhrer@strasbourg.cci.fr CCI

26

industrie Alsace

Étude

Quel avenir pour l’industrie Près de 10 000 emplois industriels ont disparu en Alsace entre 1980 et 2007. Dépassée pour la première fois en termes d’emploi par les secteurs du commerce et des services, l’industrie a fait l’objet d’une enquête sur son évolution. Quelques signaux et des constats autour d’un secteur qui appelle à du soutien, notamment financier, pour garder confiance.

© Mikhail Malyshev / Fotolia

P

our la première fois en 2010, l’industrie a été dépassée en Alsace par le commerce et les services en nombre d’emplois. Un fait majeur qui atteste d’un environnement économique régional en pleine mutation. Ce contexte a amené les sociétés KPMG-Segec et CRIT, assistées des CCI d’Alsace, à s’interroger sur l’avenir de l’industrie en Alsace. Plus de 4 400 établissements industriels ont été interrogés, plus de 400 réponses ont été reçues, apportant une solide représentativité du tissu industriel alsacien. Le chiffre le plus étonnant est celui correspondant aux entreprises non impactées ou positivement par la crise : 35,4 % des répondants. Ceci montre que la fatalité n’est pas de mise. Mais cela ne reflète pas la majorité des situations. Ce sont les plus grandes entreprises qui ont été touchées, celles-ci ont néanmoins trouvé des soutiens variés auprès des experts-comptables, avocats, collectivités, État, organismes

financiers… et des organismes consulaires. À mi-2010, les signes de reprise sont perçus par un tiers des sondés. Si une majorité des interrogés se montre confiante dans les capacités de développement de la région, ils sont 36,8 % à déclarer que l’Alsace ne répond plus à leurs attentes, ce qui constitue une menace pour le renouvellement du tissu régional.

Largement évoqué, le poids des

charges et des impôts jugés trop élevés. Néanmoins, les projets de relocalisation sont plus nombreux que les délocalisations, ce qui est un signe encourageant pour l’économie régionale. 77,8 % des industriels sondés pensent que l’Alsace a un avenir industriel, du fait de sa richesse humaine et de sa position géographique. Les plus optimistes sont les PME, qui porteront la croissance de l’avis

des industriels eux-mêmes. Une politique industrielle davantage portée par les élus locaux est également suggérée par les industriels, pour qui les soutiens sont parfois perçus comme moindres en France que de l’autre côté du Rhin. Un autre handicap est la faiblesse des capacités d’innovation industrielle. Parmi les suggestions apportées, on trouve l’idée du renforcement et la multiplication des partenariats industriels dans l’espace du Rhin supérieur.

Par ailleurs, l’étude démontre qu’il n’y a pas de morosité entrepreneuriale puisque dans des circonstances difficiles, huit entreprises sur dix considèrent que l’industrie a un avenir en Alsace.

Le contenu de cette enquête, accessible sur le site Internet de la CCI, forme un matériau factuel et de réflexion pour tous les acteurs concernés.

Patrick Schalck, 03 88 75 25 57 http://www.alsaeco.com/observatoires/ cci/chiffres-et-statistiques-industrie

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Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

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tic

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Présence sur internet : pensez à votre e-réputation

L’iPad. Prêt pour l’action.

Qu’est-ce que l’e-réputation ?

L’e-réputation est le prolongement en ligne de la réputation d’une société. Elle est composée par l’image que renvoie à un internaute l’ensemble des contenus qui lui sont accessibles en ligne, en rapport avec une marque ou une entreprise donnée. Ces contenus vont l’aider à forger sa propre opinion sur la marque ou l’entreprise.

Pourquoi se soucier de son e-réputation ?

Parce que si vous ne le faites pas, les internautes le feront à votre place. Ne pas intervenir pour apporter une réponse « officielle » aux critiques éventuellement portées donne l’opportunité aux internautes (et éventuellement aux concurrents malhonnêtes) de créer une mauvaise image de l’entreprise.

En intervenant vous-même sur les médias sociaux, vous pourrez désamorcer les crises avant qu’elles n’éclatent, en repérant rapidement les points de vigilance. Aller à la rencontre des internautes en répondant de manière « officielle » à leurs questions (même en dehors du site de la marque) permet :

• de montrer que l’entreprise est à l’écoute de ses clients, • de créer un lien affectif entre la marque et ses clients, • d’impliquer les internautes dans le destin de la marque.

Où se forme l’e-réputation ?

Les sites dits « sociaux » (ou web 2.0) occupent une place centrale en matière d’e-réputation. Ces sites se distinguent par la possibilité qui est offerte à l’internaute de partager ses propres contenus : • partages de contenus ou de liens sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Viadeo, etc.)

• les forums, sur leur propre blog ou en commentaires sur les blogs des autres, sur les sites d’avis de consommateurs, etc.

• Images, vidéos sur des sites de partage de photos et vidéos : Flickr, Youtube, etc.

Pour développer la thématique, consultez le guide « l’essentiel de l’économie numérique 2010/2011 » édité par les CCI d’Alsace. Le document est accessible en ligne et téléchargeable au format PDF www.strasbourg.cci.fr/guideeconum

Avec la prise en charge intégrée de Microsoft Exchange, un accès sécurisé aux données de l’entreprise et une puissante plate-forme applicative, l’iPad se rendra tout de suite opérationnel.

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28 gastronomie Koenigshoffen

restaurant La Vignette

L’imagination au fil des saisons Ce mois-ci, le CEFPPA a déroulé le tapis rouge à l’un de ses anciens élèves, Michaël Levi, le jeune chef de la Vignette. Un resto semi-gastronomique, avec une cuisine de saison originale, toujours inventive.

© Benoît Linder

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ituée sur la route des sa réputation : le sushi alsacien.

Romains à Strasbourg- Composé de truite du Heimbach, Koenigshoffen, la bâtisse le produit est associé à de la presque centenaire ne paie pas choucroute, du confit d’oignons de mine. Chaleur et convivialité à la grenadine, raifort au sésame, se trouvent à l’intérieur du restau- wasabi à l’aneth et à la vanille, sarant, où assurément la qualité de lade d’aromates avec vinaigrette la cuisine et l’accueil de l’équipe à la bière. Michaël Levi a aussi eu méritent qu’on s’y arrête. Repris l’idée de revisiter le Paris-Brest en 2006 par Joëlle Haeflinger (en en version salée : pâte à choux salle) et Jeansalée, escargots Claude Tamayo de la Weiss (région (le patron), l’étade Kaysersberg), Mariages blissement qui chantilly à l’ail rose de saveurs fut un bistrot et du Tarn et sorbet à sucrées, salées l’ail et à la roquette une brasserie de quartier s’est sucré et aillé. « Des transformé en winstub agréable, choses très douces en bouche, avant de devenir un restaurant des mariages de saveurs sucrées/ « semi-gastronomique », com- salées », précise-t-il. Le nom du me le soulignent les nouveaux plat : le « Strasbourg-Orbey ». propriétaires. « Le point d’orgue Autre illustration de son savoirde notre évolution coïncide avec faire végétarien : les ravioles de l’arrivée début 2009, de Michaël truffes noires au mascarpone, Levi : sa cuisine et ses idées ont crème de roquette aux copeaux donné l’impulsion », affirme Joëlle de parmesan. Il revisite aussi les Haeflinger. À tout juste 27 ans, poissons avec beaucoup de touMichaël Levi marie savoir-faire, ches asiatiques. Côté dessert, les qualité des produits et inventivité. idées fusent rapidement, avec le Sa cuisine de saison est originale même esprit d’originalité. et variée. À la carte, qui change Passion et plaisir partagés tous les trois mois, s’ajoutent des Michaël Levi s’est pris de passion suggestions liées aux produits du marché. « J’utilise des produits pour la cuisine tout petit, « j’ai toud’exception, explique le chef. Ce jours aimé manger, j’ai fait quelques sont par exemple de belles viandes essais avant de commencer les stacuisinées dans les tendances du ges. » Après un apprentissage au moment. L’originalité du plat va CEFPPA, il a travaillé à Strasbourg, s’exprimer dans les associations ». à l’Assiette au Vin, chez Poêle de Parmi les créations qui ont fait Carotte puis au Cruchon – c’est là

De gauche à droite, Joëlle Haeflinger, Jean-Claude Tamayo et Michaël Levi, associés et complices

qu’il a appris à travailler avec un apprenti. Depuis 2009 il laisse libre cours à sa créativité à la Vignette.

Son apprenti, Roy Bou Khalil – le fils du chef du Cèdre – l’assiste avec précision et patience. À la Vignette, c’est un travail d’équipe de trois associés qui fonctionnent en symbiose. « Nous nous faisons plaisir », observe Michaël Levi. Le restaurant, murs clairs, poutres apparentes, tables recouvertes de nappages blancs et chemins gris, la déco change tous les trois mois, grâce à des expositions de tableaux d’artistes locaux, lancées par un vernissage qui se tient en général le lundi, de 18h à 20h. « Une occasion d’avoir un contact nouveau avec les clients via l’art ».

Plat du jour le midi 30 couverts peuvent être servis au rez-de-chaussée, alors que les deux salles du haut, réservées à des repas de groupes accueillent une cinquantaine de places. Aux beaux jours, la terrasse fleurie et ombragée est un havre de paix

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en soirée, et contient jusqu’à 60 couverts. Le restaurant, ouvert du mardi midi au dimanche midi propose un service semi-gastronomique le soir – convivial, bougies sur les tables, et conserve un plat du jour le midi, « des bonnes choses, simples, à un prix correct de 8,50 €, une façon de répondre à une demande locale » souligne Joëlle Haeflinger. Après avoir donné un coup de jeune à l’intérieur, l’équipe va investir dans de nouvelles chaises dignes d’un semi-gastro, refaire les toilettes et changer l’enseigne.

78 route des Romains à Strasbourg-Koenigshoffen 03 88 28 99 52

Jeudis de la Gastronomie Chaque mois, une soirée gourmande animée par un chef talentueux de la région. www.cefppa.eu

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© Masterfile

emploi

À la rencontre des secteurs qui recrutent Toujours soutenus dans l’agro-alimentaire et l’énergie, les recrutements repartent dans l’informatique, les télécommunications et les services. Les principales difficultés se concentrent dans les secteurs de l’industrie et de l’hôtellerie-restauration.

S

elon l’étude de conjoncture annuelle Opcalia (menée fin 2010), 61 % des entreprises interrogées en France ont confiance dans l’avenir et pensent que le recrutement progresse. Cette vision positive se traduit par une hausse des prévisions d’embauche et un tassement des intentions de licencier pour l’année 2011.

Toutefois, pour 35 % des postes à pourvoir, les entreprises rencontrent de réels problèmes de

recrutement, la pénurie des profils adaptés constituant le principal frein, loin devant la question de la rémunération. Principaux candidats recherchés : les profils techniques et les opérateurs de premier niveau. En Alsace, une étude conduite par le cabinet KPMG nuance tout autant les résultats et pointe les difficultés de l’industrie. Pour la première fois en 2010, celle-ci a été dépassée en Alsace par le commerce et les services en nombre d’emplois.

Un fait majeur qui préfigure un environnement économique régional en pleine mutation. Le secteur des services, précisément, est en plein essor (notamment la santé et l’action sociale) : il a représenté en 2010 près de 58 % des intentions d’embauches en Alsace, selon les chiffres de l’Observatoire des Métiers, Compétences et besoins en formation de la CCI.

L’emploi cadre est globalement privilégié De même, dans l’informatique, les télécommunications et l’audit-conseil, les recrutements ont redémarré. Avec un bémol là aussi : la problématique de la double compétence. Les candidats doivent afficher leur capacité en communication et en

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gestion de projets. De fait, les exigences en matière de formation s’accroissent. Si les bac +2 ou 3 continuent à être appréciés pour les forces de vente, les recrutements de bac +4 ou 5 sont de plus en plus nombreux pour les fonctions support ou les postes de chargés de clientèle.

Dans ce contexte, l’emploi cadre reste globalement privilégié. En 2011, les entreprises alsaciennes ont l’intention de recruter entre 3 800 et 4 430 cadres, soit une stabilisation par rapport à 2010, note une étude de l’APEC. Près de 10 % d’entre elles prévoient une augmentation de leur effectif cadre. Ce sont les fonctions Production et Commercial qui sont les mieux loties sur le marché alsacien.

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emploi

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Lipsheim

Ainsi, 20 % d’embauches de cadres seront réalisées dans la fonction Production et 27 % dans la fonction Commercial.

La CCI accompagne cette évolution des recrutements et met à la disposition des entreprises des outils qui permettent d’apprécier le marché.

L’Observatoire des métiers, compétences et besoins en formation est la clé du dispositif et met en adéquation les besoins en compétences et les actions de formation.

Gaggenau Industrie SAS

« Notre compétitivité est en jeu » machines à commande numérique, montage de produits électriques ou électroniques, soudure, chaudronnerie. Le site de Lipsheim a besoin de monter en compétence pour gagner en compétitivité. »

Les profils attendus sont très divers

En parallèle, la CCI organise la Nuit de l’Orientation et du Parcours Professionnel. Un rendez-vous désormais bien installé qui permet aux jeunes, aux salariés et aux demandeurs d’emploi d’affiner un choix professionnel. « C’est avant tout conçu comme un espace d’information, détaille Jean-Claude Haller, directeur de l’emploi et de la formation au Pôle Formation CCI. Nous expliquons au public les secteurs qui recrutent, comment évoluent les métiers, ce qu’est une entreprise. Nous essayons de démystifier l’orientation en tenant un langage de vérité. Surtout, nous facilitons les échanges avec des professionnels. » C’est la vocation du Café des Métiers qui réunit plus de 60 professionnels, du concierge d’hôtel à l’ingénieur production en passant par le responsable logistique et l’avocat. « Ce rendez-vous est très enrichissant », confirme Olivier Friot.

Cet expert-comptable, à la tête d’un cabinet de 14 personnes à Haguenau, est devenu un habitué du Café des Métiers. « Nous abordons avec les jeunes et leurs familles la question des cursus scolaires et professionnels, les diplômes requis pour accéder au métier, les missions en entreprise.

Sur un mode convivial, les professionnels viennent parler de leur filière. » Une façon de positiver la problématique de la qualification et du recrutement.

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Positiver le recrutement

Filiale du géant allemand Siemens Hausgeräte GmbH, Gaggenau Industrie SAS recherche du personnel qualifié pour maintenir sa compétitivité et son rang international.

À

Lipsheim, l’unique centre de production en France du groupe allemand jouit d’une forte notoriété.

Spécialisée dans la fabrication d’appareils électro-ménagers, Gaggenau Industrie SAS occupe une position de premier plan sur le marché international. Pour cette PME de 290 personnes, il s’agit de maintenir sa com-

Strasbourg

pétitivité et son implantation française. « Cela passe par le recrutement de personnel qualifié dans des métiers à dominante pluri­technologique, reconnaît Natalie Goffart-Fagandet, responsable des ressources humaines. Les métiers techniques sont les plus recherchés. Ce sont essentiellement des postes d’opérateurs : chaîne de production, pré-montage,

Tous les moyens sont bons pour attirer les candidats : contrats d’apprentissage, offres de stage, relations avec les écoles et les universités. Les profils attendus sont très divers : bac pro pilotage de systèmes automatisés, BTS électrotechnique, bac pro maintenance des équipements industriels, bac pro technicien en chaudronnerie industrielle. « Nous insistons aussi sur l’évolution de ces métiers vers des postes d’encadrement et les multiples passerelles qui existent dans l’entreprise. Car la principale difficulté est de dépasser le déficit d’image de l’industrie. » Citant l’exemple du site voisin de Karlsruhe et l’image positive de l’industrie outreRhin, Natalie Goffart-Fagandet ne cache pas son inquiétude. « Ce déficit de compétences constitue clairement une menace pour le renouvellement du tissu industriel régional. » 03 88 59 04 20

Guy Borg Délégué général UIMM

« Une situation très contrastée » Dans le secteur de la métallurgie, poids lourd de l’économie alsacienne qui couvre la mécanique, l’aéronautique, l’électronique et le ferroviaire pour un total de 40 000 salariés, la situation est très contrastée. « Des entreprises redémarrent et affichent des carnets de commande bien remplis, alors que d’autres éprouvent de grandes

difficultés, analyse Guy Borg, délégué général de l’UIMM. Les profils techniques sont très demandés, mais il y a une vraie tension pour les métiers d’ingénieurs (recherchedéveloppement, logistique). Le rôle de notre organisation, c’est de créer les conditions propices au recrutement. Nous sommes des facilitateurs : diffusion des CV dans nos en-

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treprises, aide au reclassement des salariés en difficulté, insertion des jeunes en contrat de professionnalisation. Mais le point majeur reste la motivation des candidats. Nous y travaillons avec les 1 200 apprentis accueillis chaque année dans notre filière. » 03 88 26 64 01

31 Mulhouse

Tempé

Une véritable dynamique de recrutement vente, bouchers, charcutiers, le recrutement est permanent même si nous avons peu de turnover. »Chez Tempé, le dispositif d’insertion et de formation repose aussi sur les « anciens » de la société qui reprennent du service pour transmettre leur savoir-faire.

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La transmission d’un savoir-faire

Le groupe Tempé joue la carte de l’expérience et de la polyvalence pour doper ses vingt points de vente en Alsace. Une question d’image avant tout.

L

a vieille dame est toujours dynamique. Tempé, le spécialiste de la charcuterie alsacienne, vient de fêter son centième anniversaire avec 296 salariés. Le groupe mulhousien s’appuie sur ses trois sites de production et ses vingt points de ven-

Strasbourg

te pour consolider ses positions. « Nous voulons aussi perpétuer des valeurs fortes comme la qualité et le service, indique Catherine Uffoltz, directrice de Tempé Détail.

Nous misons beaucoup sur nos magasins qui sont le reflet de notre savoir-faire. Professionnels de la

« Ce passage de relais fonctionne très bien ! Rien de tel qu’un personnel expérimenté et détaché de l’entreprise pour former et motiver les jeunes issus de cette fameuse génération Y, plus sensibles aux technologies numériques qu’à l’accueil et au conseil de la clientèle. Les « anciens » n’ont plus la pression du résultat et de la performance. Ils peuvent se consacrer pleinement à ce rôle de passeur.

L’enjeu est crucial, car beaucoup de ces jeunes sont appelés à devenir les futurs managers. Il importe donc de les comprendre et de s’adapter à leur fonctionnement ». Pari réussi pour Tempé qui s’appuie sur ses racines pour répondre aux exigences de la modernité.

Des besoins pour des postes clés joint au DRH. De la comptabilité à la vente en passant par les affaires juridiques, les ressources humaines et le contrôle de gestion. » Il reste que depuis quelques années, des difficultés subsistent pour des postes clés et hautement spécialisés : gestionnaire de paie, responsable qualité, responsable de réseau, gestion

* À lire aussi l’article en page 26 http://www.alsaeco.com/observatoires/ cci/chiffres-et-statistiques-industrie

contact Patrick Schalck 03 88 76 42 21 CCI

03 89 64 57 67

Christian Maillard Adjoint DRH Lidl

Ouvert à tous, même aux auto­ didactes. La grande distribution est l’un des rares secteurs à recruter à tous les niveaux de formation, du BEP au bac +5.

Lidl France – 1 400 salariés en Alsace, 13 magasins à Strasbourg – confirme la règle. « Nous recrutons tous types de profils, souligne Christian Maillard, ad-

Quel avenir pour l’industrie en Alsace ?* Quelque 400 dirigeants d’entreprises industriels se sont exprimés sur l’avenir de l’industrie en Alsace (à lire en page 26). L’étude fait ressortir un tassement des compétences et des « savoirêtre » en entreprise, un manque de maîtrise de la langue allemande et anglaise. Concernant l’emploi proprement dit, en 2010 tous les secteurs affichent plus d’établissements supprimant des postes que ceux qui en créent. Seul le secteur fabrication de denrées alimentaires, boissons et produits à base de tabac est dans une situation inverse. Les prévisions d’avenir en matière d’emplois salariés sont par ailleurs globalement positives, quel que soit le secteur d’activité. Les deux secteurs qui se détachent sont la chimie-caoutchouc-plastique-pharmacie et la fabrication de machines et d’équipements : prévisions en hausse des effectifs de 40,4 % et 36,2 %.

L’étude complète est accessible sur le site Alsaeco.

administrative de la formation ou encore secrétaire bilingue. Diversité de postes, évolution de carrière : Lidl cherche à séduire. « En quelques années, une caissière employée libre-service peut devenir chef de caisse ou responsable de magasin. » Lidl : 03 88 30 94 00

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Emploi cadre : un cercle vertueux Une dynamique vertueuse semble à l’œuvre sur le marché de l’emploi cadre en 2011. Entretenue notamment par les investissements des entreprises, elle devrait se traduire par une année de hausse sensible des recrutements des cadres qui oscillerait entre +3 et +10 %. Au total, 169 000 à 181 000 cadres pourraient être recrutés en 2011 en France.

APEC 0140 52 20 29

commerce

Le coiffeur Fabrice Antz a le vent en poupe

Schiltigheim

Fine Taille

Un métier rare : corsetière Des corsets sur-mesure, des prothèses mammaires et de la lingerie adaptée aux grandes tailles… Fine Taille, c’est aussi et surtout une boutique qui n’a de cesse de rendre le meilleur service possible aux clients. Fine Taille à Schiltigheim, c’est une boutique qui met toute son énergie pour cultiver ses différences. La première d’entre elles, est la présence de Roseline Rauscher, maître corsetière, métier rare et en voie de disparition puisqu’il n’existe plus en France de formation de corsetier. Pourtant les médecins continuent à prescrire des corsets et le sur-mesure s’impose dans bon nombre de cas cliniques. Autre niche de ce magasin vieux de plus de soixante ans, les prothèses mammaires. Là encore, il convient de se distinguer. Roseline et sa fille Sandrine n’hésitent pas à se rendre directement au chevet des malades hospitalisées pour leur permettre de faire leurs achats.

Fine Taille propose aussi tout ce qu’une boutique de lingerie peut offrir : des

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Coif’n Store et Apparence juste pour Soi sont deux enseignes de salons de coiffure qui ne cessent de faire des petits en Alsace.

Sarre-Union

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sous-vêtements, des chemises de nuits et des maillots de bain en été. L’accent est mis sur les grandes tailles, histoire d’attirer celles qui ont une demande un peu particulière. Ce magasin singulier existe depuis quatre générations, dont aucune n’a laissé fléchir ses efforts.

03 88 33 38 49

Boutique Julia

Des exclusivités en chaussures et en sacs Fabrice Antz dans le dernier salon qu’il a ouvert à Geispolsheim

Avec des marques de chaussures et de sacs italiennes et espagnoles introuvables en Alsace, Julia attire même une clientèle qui vient de loin. C’est une boutique claire et agréable qui propose

© Henri Parent

P

resque vingt ans qu’il Pour preuve, le chiffre d’affaires est coiffeur, pourtant on de la société a été multiplié par ne décèle pas chez lui le deux depuis 2007 et de 8 salariés moindre soupçon de lassitude. le groupe est passé à 25. La force Il faut dire qu’il est en plein dé- de cette entreprise est bien là. veloppement. Fabrice Antz est « Mes collaboratrices – toutes des à la tête de bientôt six salons de femmes – sont formidables et si coiffure, une ouverture supplé- engagées qu’elles me permetmentaire est entent ce déploiement. core prévue avant Au-delà des formules la fin de l’année qui permettent des Qualité et deux autres l’an réductions permaprochain. Il a créé de service nentes, les concepts deux enseignes de mes salons plaicomplémentaires. Coif’n Store sent précisément parce que offre un service lowcost tandis chacune des salariées offre une qu’Apparence juste pour Soi se véritable qualité de service aux positionne plutôt haut de gam- clients. C’est l’idée que je cultive me. Implantés à Schiltigheim, du commerçant, du vrai ! » Là est Hoenheim, Geispolsheim, la clé du succès.

Holtzheim et en juin à Sélestat, les salons de Fabrice Antz attirent toujours plus de clientèle. 06 744 212 66

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des chaussures, des articles de maroquinerie et d’autres accessoires tels que bijoux et foulards. La sélection de Julia Bertelle est si personnelle et recherchée, qu’elle attire dans sa boutique des clients de Phalsbourg, Sarrebourg et Sarreguemines. Sa collection, tant originale que classique, lui permet de diversifier sa clientèle. À l’heure où la mode s’uniformise, où les franchises gagnent de plus en plus les centres-villes, la variété des produits présentés permet à chacun de trouver chaussure à son pied.

Dorking, Paco Valiente, Dernière Version, Tamaris, Laura Vita, côtoient Rieker, Rohde et Romika, entre autres. Comme elle réserve à ses clients du temps, des sourires et de la gentillesse, bon nombre d’entre eux lui restent fidèles et n’hésitent pas à faire quelques kilomètres.

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vous cherchez à optimiser votre rémunération et celle de vos collaborateurs, votre banque est là avec l’épargne d’entreprise.

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commerce

Vous aussi, participez à la journée nationale du commerce de proximité La Journée nationale du commerce de proximité et du centre-ville, cette année, c’est le 8 octobre.

Pour y participer, n’oubliez pas de vous inscrire avant la fin du mois de juin.

L

René jacob Président de l’Union des Commerçants de Diemeringen (UCODI)

Des retombées commerciales positives

« Nous réunissons une trentaine de commerçants au sein de l’Ucodi.

Tous ont participé à cette première journée nationale du commerce

Villé

de proximité dans le BasRhin. Mais le plus surprenant n’est pas là. Nous avons aussi réussi à associer les commerçants de Diemeringen qui ne font pas partie de notre association. Chacun a fêté cette journée à sa façon avec des promotions, des petits cadeaux. Une radio locale a pris soin de nous faire de la pub dans les semaines précédant l’événement et un animateur était même présent toute la journée allant de boutiques en

boutiques pour annoncer les offres de chacun. La mairie s’est associée à l’opération en offrant un vin d’honneur et en faisant venir un carrousel pour les enfants. Le succès était au rendez-vous. Beaucoup de monde s’est déplacé profitant de l’occasion pour passer la porte de nos magasins quand bien même ils n’avaient rien à acheter. Les retombées se sont fait sentir dans les jours et les semaines qui ont suivi.

Une chose est sûre, nous réitérons l’expérience cette année. » 03 88 00 42 13

Audrey Jehl Animatrice économique à la communauté de communes du canton de Villé

Célébrer les enfants pour attirer les parents « Je suis mise à disposition de l’Union des artisans et des Commerçants du canton de Villé (UACCV) à mi-temps. La journée nationale du commerce de proximité a été pour nous l’occasion d’animer Villé pendant une semaine. Une quarantaine de commerçants s’y sont associés, offrant à leurs clients des cadeaux au logo de l’Association. Tout a commencé par un concours de dessins pour les enfants. 150 gamins ont déposé leur œuvre dans les commerces de Villé et tous ont été récompensés en petits cadeaux. Quant aux heureux gagnants, ils ont reçu des places de cinéma. Pour la semaine festive, nous avons fait venir deux

structures gonflables à Villé, une petite et une grande qui ont attiré énormément d’enfants. 300 à 400 en ont profité. Ils ont contribué à faire venir les parents. Le samedi nous avons organisé un pot de bienvenue en fin de matinée, un goûter pour les enfants l’aprèsmidi suivi d’un défilé de mode qui a eu des retombées immédiates chez les commerçants participant au défilé. Autre action réussie, l’animation organisée à l’occasion du passage du rallye WRC. Nous recommençons cette année. Le rallye repassera par chez nous probablement le 8 octobre. C’est formidable. » 03 88 58 91 69

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© Henri Parent

contact Stéphane Moser 03 88 75 24 86 CCI

Diemeringen

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a journée nationale du commerce de proximité existe depuis 2005 et l’an dernier, la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin l’organisait pour la première fois dans le département. L’objectif de cette opération nationale célébrée dans plus d’une centaine de villes françaises : valoriser le commerce de proximité générateur de lien social, de produits de qualité, de tourisme et d’économie. L’idée est de sensibiliser tout à la fois les commerçants, les consommateurs et les élus locaux. À chaque participant de trouver sa formule pour fêter et animer son commerce, convier ses clients à prendre un apéro, distribuer des friandises aux enfants, proposer un café croissant, etc. Les idées sont nombreuses. Pour donner une visibilité et une cohérence à l’opération, des kits composés d’une affiche, d’un drapeau, de flyers et de cartons d’invitation sont mis à disposition. Comme l’an passé, pour soutenir l’événement, la CCI se charge de commander les kits pour tous les commerçants participant à la journée. Elle organise aussi la communication de l’opération via une conférence de presse et une campagne médias. Mais attention, ne ratez pas votre inscription. Les commerçants et associations de commerçants intéressés doivent impérativement se faire connaître avant la fin du mois de juin auprès de la CCI.

35 Carnita Ghidina Trésorière de l’association Au Cœur du Ried

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Facile à organiser et peu coûteux

« C’est un petit peu grâce à l’association Au Cœur du Ried que la journée de proximité est née dans le Bas-Rhin. J’avais reçu deux invitations de commerçants haut-rhinois. J’ai alors interpellé la CCI. Dix commerçants de Marckolsheim ont participé à cette journée. L’esthéticienne a offert le café et les croissants, un autre du

vin nouveau, moi des mignardises… la plupart proposait de quoi manger sauf une boutique de vêtements pour enfants qui donnait à chaque client un sachet à colorier et une boîte de crayons de couleurs.

C’était vraiment très sympathique, si convivial, que beaucoup de visiteurs ne craignaient pas d’entrer dans nos commerces sans acheter.

Ils ont pu découvrir nos produits et sont revenus plus tard pour faire des affaires. Beaucoup de commerçants étaient un peu pris de court et n’ont pas eu le temps de s’y associer. Cette année, nous serons plus nombreux et ce sera plus simple. D’autant plus que tout le monde s’est rendu compte que l’événement est facile à organiser et peu onéreux. » 03 88 58 66 41

Du neuf à l’association du secteur Cathédrale L’association des commerçants du secteur Cathédrale a élu une nouvelle présidente. Véronique Koerckel est aussi la gérante de la Maison des Leckerlis. Le saviez-vous ? Le marché de Noël situé place de la Cathédrale était une idée de l’association des commerçants du secteur Cathédrale.

C’était il y a vingt ans. Si tout le monde l’a oublié, Véronique Koerckel aime le rappeler à ses interlocuteurs, pour leur remémorer le dynamisme d’antan de l’association qu’elle préside depuis peu. 74 commerçants dont 44 cotisants, l’association attire aussi des restaurateurs, des cafetiers et des hôteliers, nombreux dans ce cœur strasbourgeois. « Je souhaite faire le lien entre tous parce que nous avons les mêmes intérêts », explique Véronique Koerckel. Pour se faire, elle espère développer des projets. Elle

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Marckolsheim

évoque un marché aux fleurs place du Château et surtout une grande fête médiévale autour de la cathédrale organisée à l’occasion de la journée du Patrimoine. Les idées ne manquent pas et l’enjeu semble de taille. « Nous nous inquiétons de la place européenne de Strasbourg. Nous devons œuvrer pour animer le centre et faire en sorte que les Strasbourgeois y reviennent. » 03 88 32 50 05 veronique.koerckel@laposte.net

Nouvelle Audi A6. Imaginée avec plus de légèreté.

Pour rendre la nouvelle Audi A6 plus légère, nous n’avons reculé devant rien, jusqu’a développer un procédé innovant permettant de combiner l’acier et l’aluminium. Le résultat est une structure plus légère et plus solide qui améliore encore le dynamisme du véhicule et réduit sa consommation de carburant de 16% par rapport à la génération précédente. Audi.fr/A6.

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formation Focus métier

Le Pôle formation CCI s’agrandit À découvrir le 18 juin, entre 10 h et 16 h : un nouveau bâtiment intelligent et branché pour la formation professionnelle des jeunes. Rendez-vous au 234, avenue de Colmar.

Mélanie Elchinger Community manager chez Tschoeppé

Community manager : une fonction intégrée chez Tschoeppé Le gestionnaire de communauté, ou community manager est un nouveau métier dont le but est d’animer et de fédérer les échanges autour des sites web et des réseaux sociaux. Illustration chez Tschoeppé, fabricant de portails, garde-corps et clôtures.

L’affaire des Missions locales et PAIO Présentes sur l’ensemble du territoire alsacien, 12 missions locales et trois PAIO – permanences d’accueil, d’information et d’orientation – exercent une mission de service public de proximité. Elles traitent l’ensemble des difficultés d’insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs. Un travail effectué en partenariat avec un réseau étendu d’acteurs locaux, dont les services de l’État, de la Région Alsace, des CCI, etc. 23 817 jeunes ont été accompagnés en 2010, ils étaient 10 052 à accéder à l’emploi et 3 921 à la formation.

qu’elle s’est formée au community management. Les qualités requises pour exercer la fonction ? « Avoir de bonnes bases rédactionnelles et relationnelles et une maîtrise de l’outil informatique », précise Arnaud Stoll.

Pour lui, les formations devraient évoluer avec l’intégration de la dimension réseaux sociaux et la fonction, émerger de plus en plus dans les entreprises.

Que ce soit en interne ou en externalisation.

Arnaud Stoll 03 90 64 26 33

Nouveau : diplômes certifiants pour formateurs en anglais au Pôle Formation CCI CELTA/DELTA : deux diplômes pour formateurs en anglais délivrés par l’Université de Cambridge.

Elizabeth Hoffmann

contact 03 88 43 08 98 CCI e.hoffmann@strasbourg.cci.fr

Classements nationaux L’EM poursuit sa progression En se hissant à la 14e place du classement général des Grandes Écoles du magazine Le Point, l’EM gagne 4 places par rapport à 2010. Elle se situe en deuxième position sur le critère recherche et au 4e rang pour la pédagogie. www.em-strasbourg.eu

© Benoît Linder

03 88 23 83 20, www.urmlalsace.org

Arnaud Stoll, responsable marketing et Mélanie Elchinger gèrent la communication de l’entreprise sur internet

D

ans cette PME de 90 sala- présente l’ensemble des produits, riés, le marketing consti- le second aux professionnels, tue une fonction clé. réseau de revendeurs agréés Elle est chapeautée par Arnaud présents sur tout le territoire.

Stoll, qui dirige une équipe de « Ma fonction consiste à créer et à trois personnes : un graphiste, mettre à jour l’ensemble des donun stagiaire BTS et une commu- nées sur Internet, avec descriptifs, nit y manatémoignages, ger, Mélanie photos. Je gère Avoir un esprit Elchinger. Son également la corporate et un bon communication premier rôle est d‘établir de Tschoeppé sens relationnel le lien entre via Facebook, « la marque » et « le public ». Sa les référencements sur les momission : gérer l’ensemble de la teurs de recherche ». Titulaire d’un communication de l’entreprise Master en marketing, Mélanie sur Internet. Ce sont deux sites, Elchinger a suivi un cursus relal’un destiné aux particuliers, qui tivement général, c’est sur le tas

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Formation Il n’existe pas de formation diplômante spécialisée. Les plus recherchées pour ce profil sont des formations universitaires supérieures de niveau Bac+2 à Bac+5, complétées par une spécialisation dans la communication en ligne.

Professions voisines Webmestre, référenceur et rédacteur web. Une licence pro est proposée par l’Institut Universitaire et Technologique de Mulhouse. Elle résulte d’une collaboration entre l’IUT, l’UHA et les entreprises du secteur des TIC, notamment celles regroupées sous l’entité Rhenatic. www.iutmulhouse.uha.fr

37 L’apprentissage au féminin

Nouveau prix de la diversification Pour encourager les jeunes filles à choisir davantage les métiers de l’industrie et de l’artisanat, l’État (Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité) et la Région Alsace ont mis en place le Prix de la Diversification de l’apprentissage au féminin.

Avec une dotation complémentaire offerte par le Crédit Mutuel, Électricité de France, Réseau de Transport d’Électri-

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cité Est et la Communauté Urbaine de Strasbourg, 20 prix de 1 000 € seront décernés par un jury aux jeunes filles qui choisissent la voie de l’apprentissage, du CAP au diplôme d’ingénieur. Les dossiers sont à télécharger sur internet. Date limite de dépôt des candidatures : 1er août 2011. www.apprentissage-alsace.eu 03 88 76 78 54

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Se tiennent en parallèle des « rendezvous des Métiers », rencontres avec des professionnels qui parlent de leur vécu professionnel dans des domaines aussi

divers que l’industrie, les travaux publics, le commerce, la logistique, l’hôtellerie-restauration, l’informatique et, c’est nouveau, les métiers des énergies renouvelables et du développement durable. Pour permettre un travail de qualité, l’inscription aux séances est obligatoire. www.pole-formation-cci.org contact espace « jeunes et familles » CCI

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née qui reprendra ses effets à l’issue du Contrat d’apprentissage. Un moyen de créer une pépinière de compétences sans formalités longues et complexes…

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

38

formation

Rencontre

Le 17 mai au Pôle formation CCI

3e championnat des mini-entreprises Développer dès l’école l’esprit d’entreprendre, le sens des responsabilités et l’autonomie, découvrir l’entreprise et ses métiers. L’ambition du dispositif des mini-entreprises et de ce championnat régional.

C

e sont 26 mini-entreprises alsaciennes qui participeront au concours des mini-entreprises pour tenter de décrocher le premier prix et une place pour le concours national.

Cette année, 540 jeunes de la classe de quatrième à la terminale ont créé une mini-entreprise accompagnés par leurs enseignants, un parrain d’entreprise et l’association Entreprendre pour

Apprendre Alsace. Ils défendront tous le produit qu’ils ont imaginé et validé par une étude de marché, des produits souvent très innovants. Ils devront aussi convaincre le jury de leur expérience et des compétences acquises. Ces mini-entreprises ont tout des grandes : un nom, un logo, un capital, un statut juridique, un organigramme, un PDG… Initié aux États-Unis dans les années 50 et

L’édition 2010 avait déjà rencontré un vif succès

en France dans les années 80, le dispositif des mini-entreprises a été créé en Alsace en 2008 grâce au travail conjoint du Rectorat de Strasbourg, du Medef Alsace et de la Région. Depuis, d’autres partenaires les ont rejoints pour créer en 2010 Entreprendre pour Apprendre Alsace qui assure le suivi des projets et le développement de ce dispositif en Alsace.

Les partenaires d’Entreprendre pour Apprendre Alsace : CCI (le pôle formation accueille le championnat dans ses locaux), Rectorat de l’Académie de Strasbourg, Medef Alsace, Région Alsace, Adecco, Caisse des dépôts, CGPME, Chambre de Métiers, CJD, Crédit Mutuel, EDF/Groupe ÉS, l’Enseignement Catholique d’Alsace, la Jeune Chambre Economique d’Alsace, fondation KPMG, UPA Alsace.

Armelle Quentel 03 88 24 85 40 Armelle.quentel@entreprendre-pourapprendre.fr www.entreprendre-pour-apprendre.fr

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Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

La

lettre

de

Strasbourg Place Financière Nouveaux Membres Bienvenue à Themis Banque (Jérôme Blanc, Directeur)

STAMMTISCHS (réservés aux membres) Le déjeuner du lundi 14 mars a permis de recevoir Jean-Pierre Pinatton, Président du conseil de Surveillance du Groupe Oddo et Cie et membre de l’Autorité des Marchés Financiers qui est intervenu sur « la crise financière et les réformes en cours au plan européen ».

Parmi les 40 invités présents, participaient pour la 1re fois : - Carole Meschberger - Cherrier, Présidente de la Compagnie régionale des Commissaires aux Comptes, - Aline Ricau, Directrice Générale des Galeries Lafayette de Strasbourg, - Martine Ivenel, - Jérôme Blanc, représentant Themis Banque, nouvel adhérent.

Prochaines réunions (réservées aux membres) Lundi 4 avril Anne Florette, polytechnicienne Directrice générale de France Active (au Cercle européen, 1 rue Massenet à Strasbourg) (participation de 35 € demandée) Lundi 9 mai Pierre Étienne Bisch, Préfet de Région, Préfet du Bas-Rhin (au Cercle européen, 1 rue Massenet à Strasbourg) (participation de 35 € demandée)

N°40

La prévention des contrôles URSSAF Nicolas Dugast - Responsable Département Social - In Extenso Strasbourg Les services de l’URSSAF contrôlent fréquemment les entreprises, en général tous les trois à quatre ans.

Même si ces contrôles sont rentrés dans les habitudes, les employeurs continuent souvent de redouter ces vérifications et les redressements qui peuvent en découler.

Le contrôle URSSAF n’est pourtant pas une fatalité et surtout, il se prépare.

Il est judicieux de prévenir le contrôle URSSAF en agissant sur deux leviers : - L’analyse de la situation propre de l’entreprise vis-à-vis des exigences des organismes compétents (selon les effectifs, les cotisations, etc.) ; - La cartographie des risques par une application correcte des textes en vigueur.

La première action à mener consiste à analyser la situation de son entreprise par rapport aux règles en vigueur.

En effet, afin de mieux « combattre son adversaire », commençons par mieux le connaître.

63,20 % des contrôles URSSAF, en 2009, ont conduit à un redressement pour un montant total 781 M€, ce qui veut dire a contrario, que 36,80 % des contrôles n’ont pas donné lieu à des redressements, voire ont donné lieu à des remboursements de trop payés.

En 2009, les quatre principaux chefs de redressement ont été : - Absence d’assujettissement aux cotisations sociales de certaines rémunérations pour 44,5 %, dont la moitié est représentée par les grati-

fications (primes et indemnités), les avantages en nature, l’intéressement et la participation ; - Remise en cause des mesures dérogatoires en faveur de l’emploi pour 26,1 %, dont près de 9 cas sur 10 sont liés à l’allégement des charges sur les bas salaires, l’application de la loi TEPA ; - La minoration de certaines bases de contributions et versements annexes pour 10 %. Trois domaines représentent plus de 90 % de ce thème : la CSG/CRDS, le versement transport et la contribution solidarité vieillesse ; - Les frais professionnels pour 11,1 %. Trois points cumulent plus de 90 % : le dépassement des limites d’exonération, les remboursements non justifiés et le remboursement des frais de transport (domicile lieu de travail).

Cette connaissance des points sensibles doit vous permettre d’élaborer votre propre échelle des zones de risques. Une analyse rigoureuse, pointue et spécifique doit être entreprise afin d’évaluer objectivement le niveau de risques découlant de vos pratiques, les conséquences des corrections sur votre politique des ressources humaines et les moyens complémentaires devant être mis en œuvre.

Une fois cette première démarche finalisée, nous pouvons débuter la deuxième action qui nous semble être fondamentale et déterminante.

Non, un contrôle URSSAF ne se

termine pas systématiquement par un redressement !

Il y a pire : le remboursement par l’URSSAF de cotisations versées à tort. Ces cotisations indûment versées ne pourront faire l’objet d’un remboursement que pour les trois années précédant le contrôle.

Les années antérieures de cotisations indûment versées sont perdues.

En 2009, les contrôles URSSAF ont permis de rétrocéder 213 M€ aux cotisants.

Pour chaque grand risque énoncé précédemment, mettons en évidence quelques points particuliers générant fréquemment des remboursements.

- Parmi les rémunérations non soumises à cotisations En reprenant spécifiquement le thème des frais professionnels, encadrés par une circulaire ministérielle n°DSS/SDFSS/5B/2003/07 du 7 janvier 2003, l’avantage en nature voiture a pour but de soumettre à cotisations sociales le montant représentant l’utilisation privée du véhicule. Il est possible de procéder à une évaluation de cet avantage au réel ou forfaitairement selon les choix de chacun. Mais les barèmes, mis en œuvre, ont une limite commune fixée à 12 % de la valeur de référence (prix de vente public TTC).

Cette limite très peu usitée est une source d’économie possible.

- Au sein des mesures dérogatoires en faveur de l’emploi Le calcul des allégements Fillon est la plus complexe de toutes ces

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La

lettre

de

Strasbourg Place Financière mesures et ne cesse d’être modifié régulièrement. Une incompréhension sur la valeur mensuelle (ou annuelle depuis 2011) du SMIC, ou le décompte erroné des heures supplémentaires est susceptible de faire naître des cotisations indûment versées à l’URSSAF. Un focus particulier sur les heures supplémentaires, déclenche une réflexion sur la notion d’heures réellement effectuées ou non pour des entreprises travaillant structurellement 39 heures hebdomadaires par exemple. La pratique fréquemment observée est de diminuer l’allégement Fillon du fait d’heures supplémentaires non réellement effectuées mais payées.

Or, dans une circulaire N° 2007-130, l’URSSAF a précisé sa tolérance.

Les heures supplémentaires structurelles ouvrent droit aux exonérations sociales, y compris en cas d’absences, donnant lieu à maintien de salaire (jours fériés chômés, congés payés, etc.).

Prochaines réunions (Suite) Mercredi 11 mai Michel Barnier, Commissaire Européen (17h - 19h Parlement européen) (en partenariat avec le Pôle d’Administration Publique de l’ENA) Vendredi 20 mai Guy-Dominique Kennel, Président du Conseil général du Bas-Rhin (dans les salons du Conseil général, Quartier Blanc à Strasbourg) Lundi 30 mai Assemblée Générale (au Cercle européen, 1 rue Massenet à Strasbourg) Renouvellement de mandats d’administrateurs, rapport d’activité, rapport financier…, quitus et vote des résolutions. (participation de 35 € demandée)

PROCHAIN ARTICLE A PARAÎTRE « L’investisseur individuel et la gestion de portefeuille » par Shaneera Boolell Gunesh et Maxime Merli, Professeur à l’Université de Strasbourg (LaRGE- EM Strasbourg)

- Parmi les cotisations, contributions et versements annexes Les statistiques spécifiques sur le versement transport font apparaître de fréquents paiements indus.

En effet, l’application directe du texte oblige un employeur, ayant

plus de neuf salariés travaillant dans l’agglomération concernée, à soumettre la totalité des salaires de l’entreprise à cette cotisation sociale (1,75 % pour la Communauté Urbaine de Strasbourg).

Un décryptage plus précis du texte prévoit que seuls les salariés travaillant plus de 50 % de leur temps sur la zone transport concernée sont à inclure dans la base de cette cotisation.

Les commerciaux itinérants, le gérant, le PDG, etc. peuvent être exclus sous certaines conditions. Une nouvelle économie en perspective.

- Les frais professionnels Si nous reprenons un domaine tel que les frais domicile-lieu de travail, il existe une obligation légale de rembourser au minimum 50 % de l’abonnement du transport en commun utilisé sous conditions. Si l’entreprise a décidé de rembourser collectivement jusqu’à 100 %, ce surplus n’est pas soumis à cotisations sociales (sous certaines conditions d’application). À partir de quelques exemples issus des principaux motifs de redressement, des économies substantielles pourraient être constatées et réalisées grâce à l’analyse circonstan-

ciée des pratiques de paie de votre entreprise sans attendre un contrôle URSSAF. Cette dernière étape de l’analyse peut également s’accompagner d’une demande de rescrit social.

Le rescrit social est une démarche normée, nominative et volontaire du déclarant posant sa problématique à l’URSSAF. La réponse à cette demande est opposable à cet organisme et s’appliquera au sein de l’entreprise.

Hormis le déclenchement volontaire d’un contrôle URSSAF annuel afin de s’assurer de la conformité de vos pratiques, les démarches préventives optimales sont l’analyse et l’audit des pratiques de paie.

Cette prévention volontariste permettra d’éviter le pire scénario d’un contrôle URSSAF ou en l’absence de contrôle : les cotisations indûment versées.

In Extenso – Michel Buchser Expert-comptable associé 5 allée d’Helsinki 67300 Schiltigheim 03 90 20 81 00

L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE Stocks

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infos europe 41

Nouvel étiquetage énergétique pour les appareils ménagers Le nouveau système européen d’étiquetages énergétiques des téléviseurs, réfrigérateurs, lave-vaisselle et lave-linge permet d’évaluer le coût d’utilisation des appareils domestiques dès l’achat.

L

e modèle de base reste inchangé – système de lettres de A à G – avec le code couleur vert foncé pour les appareils les plus économes (classe A), et le rouge pour les énergivores (classe G). S’y ajoutent trois classes supplémentaires : A+, A++ et A+++ pour les produits les plus efficaces sur le plan énergétique. Ce nouvel étiquetage se veut plus lisible et identique dans tous les pays d’Europe. Il a l’avantage de ne

pas poser de problème de langues puisqu’il n’utilise que des lettres et des couleurs.

Efficacité = économie La Commission Européenne fait état d’économies d’environ 35 euros par an si un client choisit un téléviseur de 127 cm avec une classe d’efficacité énergétique A au lieu de la classe D, pour une utilisation de quatre heures par jour. Les téléviseurs se limitent toutefois aux catégories A

à G en raison de leur faible efficacité. Jusqu’en décembre 2011, les nouvelles indications se font sur base volontaire. Ensuite, le nouvel étiquetage sera obligatoire. Les catégories A+ à F, A++ à E et A+++ à D ne le seront, respectivement, qu’en 2014, 2017 et 2020. Toutefois, les fabricants peuvent apposer une étiquette A+ ou plus sur un futur téléviseur qui serait plus efficace en termes d’énergie avant ces dates. La plupart des téléviseurs sont actuellement en classes d’efficacité énergétique « C » et « D », y compris les téléviseurs « moyens » à écran plasma. La Commission travaille actuellement à l’adoption d’étiquetages énergétiques nouveaux ou mis à

jour pour les produits d’éclairage et de climatisation ainsi que pour les séchoirs à linge, chauffe-eau, chaudières et aspirateurs. contact Ursula Gori-Kaminski 03 88 76 42 35 CCI

Repère

A+, A++ et A+++ Ces catégories ont déjà été ajoutées pour les réfrigérateurs-congélateurs, lave-linge et lave-vaisselle, dont 90 % relèvent de la catégorie A. La classe A+++ correspond, selon la Commission, à des économies d’énergie de 30 % à 60 % par rapport à la classe A.

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Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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juridique

indices

avril-mai 2011

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 4e trimestre 2010

Ï 1 533

+ 1,73 % sur un an

Indice trimestriel des loyers commerciaux 4e trimestre 2010

Ï 102,92 + 1,83 % sur un an

Indice de référence des loyers du 4e trimestre 2010

Ï 119,17 + 1,45 % sur un an

Taux d’intérêt légal 2011

0,38 %

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) février 2011

122,64

SMIC à compter du 1er janvier 2011 Taux horaire brut

9€

Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 365 €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2011

2 946 €

Plafond annuel Sécurité Sociale 2011

35 352 €

DROIT FISCAL

Versement transport : quelques précisions Dans notre numéro de mars nous avions traité du versement transport. Voici deux nouvelles précisions venant compléter cet article : cette contribution est calculée sur la totalité des salaires soumis à cotisations. Sont également exclues de l’assiette en plus des cas cités dans notre numéro 288 : celles des apprentis, lorsque l’employeur emploie moins de 11 salariés au 31 décembre de l’année précédant la conclusion du contrat d’apprentissage.

Celles des apprentis lorsque l’employeur est inscrit au répertoire des métiers quel que soit l’effectif.

Par ailleurs les employeurs qui sont en mesure de justifier qu’ils ont fourni à leurs salariés un logement permanent ou qu’ils ont assuré intégralement le transport collectif de tous leurs salariés, doivent adresser leur demande de remboursement auprès de l’autorité organisatrice des transports du lieu d’implantation de l’entreprise.

Les services à contacter sont : • À la CUS : Direction de la mobilité et des transports 67076 Strasbourg CEDEX • À Haguenau / Schweighouse-sur-Moder : Syndicat des transports de Haguenau / Schweighouse-sur-Moder • À Sélestat : Communauté de communes de Sélestat • À Obernai : Mairie d’Obernai

DROIT DE LA CONSOMMATION

Compte courant à vocation professionnelle et crédit à la consommation En vertu de l’article L311-3 du code de la consommation, la réglementation sur le crédit à la consommation n’est pas applicable aux opérations de crédits à finalité professionnelle.

Cette réglementation a fait l’objet d’une réforme au courant de

l’été. Pour plus d’information sur la réglementation du crédit à la consommation, consultez notre note d’information juridique sur le site alsaeco. Il s’agissait en l’espèce d’un compte courant à découvert utilisé au nom de l’activité commerciale du titulaire et pour des

25 €. Cette facture devra être délivrée avant le paiement du prix et dès la fin de la prestation.

opérations professionnelles. Les juges ont étudié la destination réelle du compte pour déterminer s’il convenait de lui appliquer ou non la réglementation des crédits à la consommation. Dans cette affaire, le compte étant utilisé à des fins professionnelles, la réglementation des crédits à la consommation n’avait pas lieu de s’appliquer.

Cette solution est nouvelle en la matière puisque jusqu’alors l’application de cette réglementation était d’office exclue pour les comptes courants.

Arrêté du 15 juillet 2010

Cass. 1e civ. 6 janvier 2011 n° 09-70.651

Rappel : Facturation des services rendus à des consommateurs Les prestations de service fournies à des consommateurs doivent faire l’objet d’une facturation dès lors que le coût de la prestation est supérieur à DROIT SOCIAL

Licenciement économique et compétitivité Le licenciement économique d’un salarié dont le motif est une baisse de chiffre d’affaires a été requalifié en licenciement sans cause réelle et sérieuse sur le fondement que ni les difficultés économiques ni la sauvegarde de la compétitivité n’étaient démontrées.

En l’espèce, la baisse d’activité signifiée n’était pas due à des difficultés

Médaille du travail : nouveauté

économiques ou pour sauvegarder la compétitivité, mais résultait d’une décision d’organisation de l’entreprise au vu d’une meilleure rentabilité alors que par ailleurs elle réalisait des résultats satisfaisants.

Cass soc. 01.02.1011 n° 10-30045 Service juridique

contact 03 88 75 25 23 CCI juridique@strasbourg.cci.fr

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

Les dossiers d’attribution sont à transmettre directement à la sous préfecture du lieu du domicile du demandeur ou, pour les habitants de Strasbourg, à la préfecture du Bas-Rhin. Ils sont téléchargeables sur le site internet de la préfecture : http://www.bas-rhin.pref.gouv.fr/ site/Medaille-dhonneur-du-travail299.html

jurisinfo franco-allemand 43

Commerce par Internet : quel tribunal est compétent ?

D

ans l’affaire Alpenhof, un hôtel autrichien avait entendu agir en justice en Autriche contre un client allemand ayant refusé de régler sa note d’hôtel. Le client objecta que l’hôtel aurait dû se tourner vers une juridiction allemande, car le séjour avait été réservé par Internet. Dans l’affaire Pammer, un touriste autrichien avait décidé d’agir en justice en Autriche contre un organisateur de voyages en cargo, établi en Allemagne, qui refusait de lui rembourser intégralement le prix d’un voyage auquel il n’avait pas participé et dont la description figurait sur Internet. Selon le règlement (CE) n°44/2001, lorsqu’une entreprise « dirige son activité » vers les

consommateurs d’un autre État membre : − l’action intentée par le consommateur contre l’autre partie peut être portée soit devant les juridictions de cet État, soit devant les juridictions de l’État de l’entreprise, − et l’action intentée par l’autre partie contre le consommateur ne peut être portée que devant les juridictions de l’État du consommateur et non devant les juridictions de l’État de l’entreprise.

Le 7 décembre 2010, la Cour de Justice de l’Union européenne a rendu un arrêt concernant les deux litiges (C-144/09 et C-585/08) et a précisé les indices permettant de dire qu’une entreprise est « dirigée » vers les consommateurs d’un autre État membre.

Elle juge que parmi ces indices figurent toutes les expressions manifestes de la volonté de démarcher les consommateurs de cet État membre.

La Cour précise ce que peuvent être ces expressions : − la désignation expresse d’un ou plusieurs États membres dans lesquels l’entreprise offre ses services ou ses biens − la publication d’annonces dans des moteurs de recherche de différents États membres − ou encore : la nature internationale de l’activité concernée, la mention de numéros de téléphone avec préfixe international, l’utilisation d’un autre nom de domaine de premier niveau différent de celui de l’État membre dans lequel

est établie l’entreprise, l’utilisation d’un nom de domaine de premier rang neutre, la mention d’itinéraires à partir d’un ou plusieurs autres États membres pour se rendre sur le lieu d’exécution de la prestation, ou la mention d’une clientèle internationale composée de clients domiciliés dans différents États membres, en particulier par la mention d’évaluations clients. À l’inverse, la Cour estime que la seule existence d’un site Internet, moyen certes privilégié et largement usité de dépasser les frontières et d’étendre une activité vers d’autres États, de même que l’indication sur ce site d’une adresse géographique de l’entreprise ou de son numéro de téléphone sans préfixe international, sont des indices à eux seuls insuffisants. La langue ou la monnaie utilisées sur le site, quant à eux, ne sont pas des éléments pertinents, selon la Cour.

Service juridique

contact 03 88 75 25 23 CCI juridique@strasbourg.cci.fr

Créateurs et repreneurs d’entreprise /////// ////// ////// ......, ...... ..... ////// ////////// //// /// //////// →////// //////////// √ \\ \\\\\\\ \\\\\\ ////// /////// ///// //// >//////// // ......, ...... ...... .. ...... ..... . ////// > ....... /////////// ≡ ////// ......, ...... ..... /////// ////// ////// ......, ...... ..... ////// ////////// ////// //// /// //////// →////// //////////// √ \\\\\\\////\\\\\\ ////// /////// //// /// //////// →////// //////////// √ \\ \\\\\\\ \\\\\\ ////// ///////\\ ///// ///// //// >/////////// ......, ...... ...... .. ...... ..... . ////// > .. ...... .......... . ////// ////// > ....... >/////////// /////////// ......, ≡ ...... //////............, ...... ....... /////////// ////////// ≡ ////// 3 141////// 592 ......, ........, ............ ..... ..... .

589 793 238 /////////// //// //// //////// > /////////// 653......, 462 643 383 .. ...... ..... . ....... ≡ /////// ////// ////// ......, ...... ..... ////// ////////// 502 884 197 169 39¬¬¬ ¬¬¬ ¬¬¬ ¬¬¬ ¬ ¬¬ ¬ ¬ ¬ ¬¬¬ ¬¬¬ ¬ ¬¬ ¬ ¬ ¬ ¬¬¬ ¬ ̝​̝9 375 105 820 //// ///974 //////// →////// //////////// \\ 628 \\\\\\\ //////117/////// 944 592 307 816 406 286 208 √ 998 034\\\\\\ 825 342 067 3,141 592 653 589 793 238 //// 197 /// //////// √ 307 \\ \\\\\\\ \\\\\\ 462 643 383 279 502 884 169 399→////// 375 105 //////////// 820 974 944 592 816 406 286////// /////// //// 208 998 628 034 825 342 117 0673,141 592 653 589 793 ///// 238 462 >/////////// ......, 643 383 279 169 399 375 105 820 974 944 592 307 816 406......

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08/03/11 14:17

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

44

tourisme

Réglementation

Accessibilité des personnes en situation de handicap

Le compte à rebours est enclenché

À

quatre ans de l’échéance, le dispositif d’information de la CCI monte en puissance. Car la loi du 11 février 2005 portant sur l’égalité des chances pour tous impose une mise en conformité de tous les établissements. Les 312 hôtels et 2 200 cafés-restaurants du Bas-Rhin sont dans les starting-blocks.

D’où l’importance d’informer et d’accompagner les professionnels dans leur démarche. À la Direction Départementale des Territoires, Claire-Marie Starck est chargée d’instruire les dossiers d’accessibilité. De la réglementation aux dérogations, son intervention sera très suivie le 24 mai prochain. « Il s’agit en effet

de présenter la réglementation en cours et les conséquences pour les établissements recevant du public, précise Claire-Marie Starck. Il faut rappeler que les textes concernent tous les types de handicaps, qu’ils soient moteurs, visuels, cognitifs ou auditifs. Cela implique des aménagements spécifiques, comme la signalétique, dont les professionnels doivent tenir compte. Nous aborderons aussi les questions de dérogation. Un établissement existant peut demander une dérogation à la loi lorsqu’il est dans l’impossibilité technique de réaliser les travaux nécessaires. C’est le cas aussi quand le bâtiment est classé au patrimoine historique ou lorsque le montant des investisse-

© Benoît Linder

D’ici 2015, les hôtels-restaurants doivent mettre à niveau leurs équipements pour faciliter l’accessibilité des personnes touchées par un handicap. La CCI organise le 24 mai une journée dédiée à cette problématique.

ments met en péril l’entreprise. Les dérogations sont délivrées par le préfet suite à l’examen de chaque demande par la sous-commission départementale d’accessibilité ». Pour Claire-Marie Starck, la démarche des établissements doit reposer sur un diagnostic d’accessibilité. « Cet audit permet de mettre en avant les points de non-conformité et de cibler les aménagements. » Le compte à rebours est donc enclenché pour les hôtels-­restaurants comme pour l’ensemble des établissements recevant du public. « La procédure est bien accep-

Conformité des équipements

tée » confirme Claire-Marie Starck dont les services instruisent chaque année près de 1 300 dossiers d’accessibilité.

Journée sur l’accessibilité dans les CHR Mardi 24 mai, de 10h à 17h à la CCI Accès libre, réservation en ligne www.strasbourg.cci.fr

contact Nathalie Schneider 03 88 75 25 86 CCI

Denis Kraemer

© Henri Parent

Profession auditeur Dans le processus de demande de reclassement, la réalisation d’un audit constitue une étape essentielle. Une affaire de spécialiste qui suppose une accréditation spécifique. « Il faut être agréé par la Cofrac, l’organisme de référence pour l’hôtellerie-restauration, pour mener une visite d’inspection hôtelière, confirme Denis Kraemer, qui dirige le cabinet Adiante à Barr. Notre démarche s’appuie sur un cahier des charges établi par Atout France autour de trois points clés : le service au client, la qualité des prestations, les services en place en faveur du dévelop-

pement durable intégrant l’accessibilité. » À charge ensuite pour l’auditeur de contrôler la conformité des équipements. « S’agissant de l’accessibilité, nous vérifions une dizaine de points, comme la sensibilisation du personnel au handicap, la formation à l’accueil, la mise à disposition de fauteuils roulants, la présence de réveils lumineux, de mains courantes dans les couloirs, de boucles magnétiques portatives. D’autres aspects sont plus problématiques : miroirs de plain-pied dans les chambres, chariots à bagages, qualité des installations électriques, joints isopho-

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

niques, traduction des notices en plusieurs langues. » Chaque année, Denis Kraemer et son équipe auditent une cinquantaine d’établissements. « Les professionnels ne rechignent pas et s’inscrivent dans une démarche de progrès de leur établissement.

La réforme du classement hôtelier est une incitation supplémentaire. » Le diagnostic accessibilité est une première étape pour y voir plus clair. Prévue sur une journée, la prestation d’audit-conseil coûte en moyenne 500 €.

Adiante, 03 88 080 080

45 Strasbourg

Hôtel de l’Ill

Nouveau classement deux étoiles Toute neuve, la plaque attestant du passage aux 2 étoiles nouvelles normes est apposée à côté de l’entrée de l’hôtel. Une fierté pour la propriétaire des lieux, Véronique Lefrançois, qui s’investit depuis 20 ans pour le confort de ses clients. ble du service tourisme de la CCI. Des panneaux à traduire, des cintres à homogénéiser, des fiches nommant les produits servis au petit-déjeuner.

© Julien Gérard

Parlementaires

P

etit hôtel familial de 27 Véronique Lefrançois en a vraichambres, l’hôtel de l’Ill est ment pris les rênes. Ne cessant un « bed and breakfast » d’investir, jusqu’à casser les murs qui mérite sa réputation. Un ex- en 2006 pour refaire électricité, cellent rapport canalisations d’eau, qualité-prix, cloisons isophoniune situation au ques… À présent Accompagnée les 27 chambres calme en plein centre-­v ille et sont toutes équipar la CCI un accueil chapées de douche, leureux fourni par Véronique WC, sèche-cheveux, TV à écran Lefrançois. « L’hôtel fait partie de plat, WiFi gratuit. Chaque chamma vie depuis l’âge de cinq ans, j’ai bre se démarque par une décograndi avec et c’est pour moi com- ration différente. Un étage a été me une maison. J’ai envie que les aménagé pour les personnes clients se sentent bien chez moi ». sensibles aux acariens : pas de Ce sont l’oncle et la tante de son moquette ni de doubles-rideaux, père qui tenaient l’affaire dans les des coussins antiallergiques. années 50, avant de la céder à ses Lorsqu’elle a eu connaissance de parents en 1970. « Avec une étoile, la nouvelle réglementation et des l’hôtel avait déjà bonne réputa- critères qu’elle impliquait, l’hôtel tion, il a obtenu la seconde étoile était fin prêt. Quelques points de en 1989. » Après une transition détail seulement ont été relevés en douceur, c’est en 1992 que par Nathalie Schneider, responsa-

L’hôtel de l’Ill propose un prix moyen de 65 € la chambre, avec possibilité de petit-déjeuner buffet à 7,50 €. La salle de petit­déjeuner, à gauche de la réception, est attenante à un coin salon équipé d’un ordinateur. Pour les clients qui n’ont pas emporté le leur. Preuve qu’on pense à eux.

Véronique Lefrançois emploie sept personnes, dont deux à temps plein. Cinq sont polyvalentes au niveau de la réception et du petit-déjeuner. Les clients sont principalement des universitaires, des touristes et des parlementaires. Ce segment est d’ailleurs très important pour l’hôtel de l’Ill. « Sans cette clientèle nous ne pourrions pas investir autant, il faut arriver à garder le Parlement Européen à Strasbourg, il fait vivre beaucoup de professionnels de l’hôtellerie-restauration, surtout ceux qui sont indépendants. » Et la jeune femme est prête à militer en sa faveur !

8, rue des Bateliers à Strasbourg 03 88 36 20 01 http://hotel-ill.fr

contact Nathalie Schneider 03 88 75 25 86 CCI

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46

tourisme Alsace

Comité Régional du Tourisme

Ne pas rester sur ses acquis. Après une saison 2010 globalement positive – 1,5 millions de visiteurs en Alsace, soit 100 000 de plus qu’en 2009 – le CRT continue d’œuvrer de manière active pour la promotion de la région.

D

estinée à conquérir une nouvelle clientèle en provenance de la région lyonnaise, une nouvelle campagne de communication vient d’être arrêtée, signée Dagré Communication. De nouvelles images de séduction, un esprit bucolique mais une signature identique aux campagnes précédentes « Alsacez-vous », imaginées lors de l’ouverture de la LGV Est. La nouvelle opération de communication fera l’objet d’actions concertées avec la SNCF, l’ADT, l’AM2A Mulhouse Métropole. Au-delà d’un affichage ciblé, plusieurs temps forts sont

CroisiEurope

prévus, dont un village Alsace sur une place centrale de Lyon, à l’automne 2011. Le budget de communication, de 700 000 € par an, devrait être renouvelé sur trois années. La communication sur Paris se poursuit, avec un nouveau village organisé du 16 au 19 juin , place du Palais Royal.

Histoire de « maintenir le soufflet » et aussi d’anticiper la réduction du temps de trajet annoncée en 2016 entre la capitale et les villes alsaciennes. Concernant les clientèles suisses et allemandes – de retour en 2010, plusieurs actions sont prévues, destinées à augmenter le nombre de nuitées

Croisières vins et gastronomie

© Croisieurope

Huit départs pour la première croisière trinationale

Opérés par CroisiEurope, ces voyages-itinéraires sont programmés sur huit dates, entre juin et septembre, à bord du MS Modigliani. Alors que le bateau naviguera de Strasbourg à Bâle, en passant par Breisach-am-Rhein, les plus grands chefs étoilés français, allemands et suisses partageront, à bord, leur passion de la cuisine avec les passagers. Ils seront accompagnés par des viticulteurs et sommeliers de renom, pour un dîner exclusif réalisé à six mains. Également au menu, des

excursions autour des « deux Brisach », en France et en Allemagne. Les croisières, proposées avec quatre autres thématiques – Art et culture vivante, patrimoine urbain, traditions et événements, nature et bien-être – constituent une partie du projet d’« Upper Rhine Valley ». Cofinancé par 31 organismes allemands, français et suisses, celui-ci vise à créer et à promouvoir la région touristique unissant l’Alsace, la région de Bâle, la Forêt Noire et le Palatinat. Un logo a été créé en juillet 2010, pour mieux faire exister la destination au niveau mondial. D’autres projets concernent la formation des personnels et l’encouragement d’initiatives novatrices. www.croisieurope.com

et le panier global des visiteurs.

La réalisation du projet trinational de croisière entre juin et septembre, entre Strasbourg et Bâle permettra de mettre en avant les atouts culturels, gastronomiques et de remise en forme de nos trois pays (voir ci-dessous). Au vu des premiers touristes chinois venus en Alsace – 12 000 nuitées enregistrées – semble-t-il après l’opération séduction de Shanghai, des formations spécifiques ont été mises sur pied par le CEFPPA Adrien Zeller a annoncé Roger Sengel. À noter qu’en 2010, le nombre de nuitées a marqué une légère progression – 5,9 millions, soit

Rhin Supérieur Oberrhein

© Dagré

Réussir l’accueil des TGV +1,4 %. 11,5 millions de visiteurs ont été accueillis, soit 100 000 de plus qu’en 2009, avec un retour des étrangers. Quelques différences ont été enregistrées entre les trois villes alsaciennes puisque Mulhouse et Strasbourg affichent des hausses en nuitées de +4 % et +2,9 % alors que Colmar est en baisse de 4,4 %. Concernant la fréquentation de Noël, les chiffres sont en baisse, du fait notamment des intempéries.

Bilan complet sur le nouveau site www.clicalsace.com

Guide Michelin

Les meilleures adresses « Entre Bâle et Bingen am Rhein, remontant les rivages verdoyants du Rhin, s’étire une région ponctuée de forêts, de vignobles et de cité aux noms millénaires, c’est le Rhin Supérieur. » Une région à cheval sur trois pays. Pas moins de 61 tables étoilées (50 une étoile, 7 deux étoiles et 1 trois étoiles) et des routes des vins de légende figurent dans ce dernier né des Guides Rouges Michelin.

Destinée aux amateurs de bonne chère et d’art de vivre, la collection répertorie et classe les meilleures tables, les distinguant par des Étoiles pour leur excellence ou des Bibs pour leur rapport qualité-prix, mais aussi pour les héberge-

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

ments dont les situations sont exceptionnelles, agréables ou tranquilles, les principaux sites touristiques. Un très beau condensé d’adresses à tester de part et d’autre du Rhin.

Couvrant le territoire du Rhin Supérieur : Alsace, Palatinat du Sud, Forêt Noire, Bâle et ses environs. Le guide a été porté conjointement par Haute Alsace Tourisme, les partenaires du projet Interreg de promotion transfrontalière de la région du Rhin Supérieur, Upper Rhine Valley, représentés par la Freiburg Wirtschaft Touristik und Messe GmbH & Co. KG. Édité à 5 000 exemplaires, il cible les habitants du Rhin supérieur. Le prix : 15,90 €. leguidemichelin-france@fr.michelin.com

47 le 16 juin

Rendez-vous de l’hôtellerie-restauration

© SNCF

« Dans le sillage du TGV Rhin-Rhône »

O

bjectif : 11 décembre 2011. À compter de cette date, le TGV RhinRhône arrivera dans les gares de Strasbourg, Colmar et Mulhouse.

Un événement qui va doper les liaisons de l’Alsace vers Lyon, et la Méditerranée. Au total, 140 kilomètres de ligne nouvelle entre l’Alsace et la Bourgogne pour une offre conséquente : six allers-­retours entre Strasbourg et Lyon dont trois font escale à Colmar, 3h40 pour relier Strasbourg et Lyon, 5h30 entre Strasbourg et Marseille, 5h40 entre Strasbourg et Montpellier.

En décembre 2012, nouvelle étape avec le raccordement court de Mulhouse qui permettra de gagner 25 minutes sur les temps de parcours : Strasbourg-Lyon en 3h15, Strasbourg-Marseille en 5h05. Les liaisons MulhouseParis gagnent aussi en intensité : 11 allers-retours en 2h40.

Le décompte affiché dans les trois grandes villes alsaciennes est significatif et précise que le projet est aujourd’hui à portée de main. Le calendrier sera suivi à la lettre : démarrage des premiers essais en juin, achèvement des

nouvelles gares TGV et formation des conducteurs à l’automne avant une mise en service en décembre 2011. L’Alsace sera alors la seule région de France au carrefour de deux lignes à grande vitesse : Strasbourg-Paris au Nord avec arrivée gare de l’Est, Mulhouse-Paris au sud débouchant gare de Lyon. Pour les professionnels du tourisme, le TGV Rhin-Rhône ouvre un nouveau marché : l’axe Lyon-MarseilleMontpellier mais plus encore la Bourgogne et la Franche-Comté.

Le potentiel de la ligne à grande vitesse est prometteur, comme le confirme le TGV Est et ses 13 millions de voyageurs annuels.

Le rendez-vous de l’hôtellerie, programmé le 16 juin, tracera les perspectives ouvertes par le TGV Rhin-Rhône. À 15h à la CCI. contact inscription en ligne www.strasbourg.cci.fr CCI

André Reboul Chef de projet TGV Rhin-Rhône à la SNCF 03 69 74 23 66

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Quand on travaille jour et nuit, il faut que l’argent en fasse autant.

territoires

49

L’Alsace a été désignée pour expérimenter la taxe poids lourds. Pour ne pas payer avant les autres, l’ensemble des acteurs se fédèrent en collectif.

L

a CGPME Alsace, la Confédération de l’Artisanat d’Alsace, l’Union Professionnelle de l’Artisanat, le MEDEF Alsace, l’Association des Chargeurs et Usagers des Transports Alsace, la Fédération Nationale des Transports Routiers Alsace, l’Union Régionale du Transport d’Alsace, l’UNOSTRA Alsace, la Fédération Régionale des Syndicats et Exploitants Agricoles Alsace, l’OTRE Alsace et la TLF Alsace sont désormais solidaires.

Leur objectif est commun, ils ne veulent pas que l’Alsace paye la

taxe poids lourds avant le reste de la France. Comme les autres régions françaises, l’année 2009 a été noire pour l’économie alsacienne.

Une taxe aux répercussions évidentes Une taxe sur les poids lourds aura forcément un impact sur le consommateur. Comment ne pas répercuter une augmentation de 6 à 10 % du coût du transport en Alsace, quand on sait que 2,5 % de la valeur des produits de consommation représentent

© Henri Parent

Un collectif contre la taxe poids lourds le prix de leur acheminement ?

Rappelons à ce propos que 99 % des approvisionnements nécessaires à la vie quotidienne sont assurés par des camions, et ce n’est pas prêt de changer !

Ainsi le trafic taxé sera essentiellement régional, car 78 % des volumes sont acheminés dans un rayon de 150 km. Aucune alternative de proximité n’est réaliste sur cette distance. Si l’application générale de cette nouvelle taxe est prévue en janvier 2013, l’Alsace serait le cadre de son expérimentation.

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Autant dire que cet impôt serait invalidant pour l’ensemble de l’économie alsacienne. Le collectif entend informer l’ensemble des consommateurs alsaciens de son impact. « Cette taxe représente 37 M€ en Alsace. Tout le monde va payer, consommateurs, producteurs, industriels… donc mobilisons-nous ! », appelle Martine Mensa, la secrétaire générale de l’Union régionale du Transport d’Alsace. www.antitaxeplalsace.org

50

territoires Bas-Rhin

Club de l’immobilier d’entreprises

Vanessa de Just Pellicer, nouvelle présidente © Julien Gérard

Dix ans après sa création, le club de l’immobilier d’entreprises du Bas-Rhin vient de choisir sa nouvelle présidente : Vanessa de Just Pellicer, chargée des relations publiques chez Soprema.

E

lle ne s’est pas présentée, elle a été choisie. Et Vanessa de Just Pellicer a accepté le défi que lui proposaient les membres du Club de l’immobilier d’entreprises du Bas-Rhin*. La voilà à la tête de ce club vieux de dix ans, qui réunit des professionnels de l’immobilier mais aussi des banques, des assurances, des institutions et bien sûr quelques industriels…

47 membres au total et cette jeune présidente espère bien en compter davantage. « Ce

06 77 41 07 49

Printemps du vélo

Des challenges inter-entreprises Les associations cyclistes d’Alsace organisent deux challenges inter entreprises pour promouvoir l’usage du vélo pour les trajets domicile – travail.

C

* Le Club de l’immobilier est composé de partenaires publics : la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, la CUS, l’ADEUS, l’ADIRA, le Port autonome, la SERS (Société d’économie mixte de la région Strasbourg) et le CAIRE à Haguenau, les acteurs privés tels que des conseils en immobilier, des entrepreneurs en construction ou en travaux publics, des architectes et les acteurs financiers comme des banques, des assureurs ou Alsabail.

ombien de kilomètres seront parcourus à vélo entre le mardi 26 avril et le dimanche 22 mai ? Pour y répondre, c’est facile. Il suffit de se rendre au travail à vélo aussi souvent que possible pendant un mois, en prenant soin de comptabiliser chaque fois la distance parcourue. L’objectif pour gagner est de devenir l’entreprise, l’établissement public

ou la collectivité alsacienne qui a totalisé le plus grand nombre de kilomètres. Cette opération n’est autre que Le Printemps du vélo. Pour clôturer l’événement, un deuxième challenge est organisé, cette fois sur une journée, celle du 31 mai. La question : « Combien de salariés se rendront à vélo au travail ? » Là encore, l’idée est d’inciter les salariés à emprunter leur bicyclette,

histoire d’être l’établissement qui compte le taux de cyclistes le plus important. Pour gagner, les entreprises devront imaginer des animations autour du vélo de façon à inciter leur personnel à pédaler ce jour-là.

Pour participer, un référent vélo sera désigné dans chaque structure pour mobiliser ses troupes. Un kit de communication à diffuser auprès des

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

© Jeancliclac / Fotolia

Alsace

objectif : apporter son concours au développement de la capitale européenne.

cercle indépendant, ouvert et tes Outre-Rhin, une région parpolyvalent permet la rencon- ticulièrement dynamique. Nous tre, l’échange et l’enrichissement envisageons des déplacements dans un contexte convivial et en Suisse et à Karlsruhe, sans informel. Il est inoublier des visites telligent et cohéplus culturelles de rent. Aussi notre fondations artistiAttirer de politique sera simVanessa de nouveaux ques. » ple : nous souhaiJust Pellicer inscrira membres tons lui redonner aussi à l’agenda du un coup de fouet club des rencontres dans le but d’attirer de nouveaux thématiques sur le Grenelle, membres notamment parmi les Strasbourg éco 2020… Bref, la architectes, les banquiers et les nouvelle présidente n’est pas à assureurs, et développer les visi- cours d’idées, ni d’ambition. Son

salariés est disponible sur le site dédié à l’opération. Les trophées permettront de gagner des vélos classiques, des ensembles de sécurité et de confort et des bons pour entretenir son vélo.

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L’objectif est double : nouer des contacts avec la province du Jiangsu – jumelée avec l’Alsace – et passer 3 jours et demi de rendez-vous individuels qualifiés à Shanghai, Pékin ou Canton.

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© Henri Parent

es médias nous l’annonçaient en début d’année.

La Chine s’impose comme la deuxième puissance économique mondiale. De peu, mais elle l’a fait ! Une croissance à deux chiffres : + 10,3 % en 2010 selon le Bureau National des Statistiques (BNS), une inflation maîtrisée avec une hausse des prix à la consommation de 3,3 %, légèrement au-dessus de l’objectif gouvernemental de 3 %. La croissance du quatrième trimestre devrait permettre à Pékin de confirmer son statut de deuxième puissance économique derrière les ÉtatsUnis… La vigueur de l’économie chinoise se confirme. Cette bonne santé repose sur trois moteurs : Bernard Higy, directeur de Melfor « Pour le grand export, il faut être très patient » l’ouverture, l’économie de marché et l’urbanisation – l’industrie tueux attire forcément les inves- Crédit agricole-Citic, AREVA, PSA, Farex Groupe, Les galeries chinoise est fortement tournée tisseurs étrangers.Certes. Mais les vers l’exportation –. En quelques Français en Chine restent encore Lafayette, le Club Med, Lafarge, années la Chine a pris une place relativement marginaux. Nos in- Carrefour Alstom, Saint-Gobain, dominante dans les secteurs de vestissements ne s’y élèvent qu’à Suez Environnement, Schneider la télévision, du meuble, du jouet, 1,2 % du total accueilli par la Electric… Quant à l’Alsace, la de la chaussure, des produits Chine. La France n’est que le 10e Chine est son 11e client et son blancs et occupe la troisième investisseur mondial en Chine. 5e fournisseur. 125 entreprises Elle y est pourtant alsaciennes ont des relations place dans l’inle 3 e investisseur commerciales avec ce pays et dustrie autoeuropéen. 1 000 en- la moitié des produits qu’elles mobile. Quant e treprises françaises envoient, concerne les secteurs à son urbanisa11 client, implantées là- des machines et équipements tion, le dévelope 5 fournisseur sont bas, c’est 20 % de d’usage général, des produits pement chinois plus qu’il y a deux pharmaceutiques, des machines se concentre ans. Ces sociétés appartiennent d’usage spécifique, des produits autour des grands centres urbains du littoral sur lesquels se greffent pour moitié à l’industrie, à 40 % chimiques et du matériel élecles zones économiques. Citons au secteur des services et à 10 % trique. Alors facile d’exporter en Shenzhen et Canton, Shanghai à l’agro-alimentaire et aux biens Chine ? Bernard Higy, le directeur et les villes de Chongqing, Wu de consommation. Citons par- de Melfor, le vinaigre au miel et han et Chengdu. Ce contexte ver- mi elles Airbus, Sanofi, Alliance aux tisanes de plantes, souligne

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la difficulté de faire affaire avec les Chinois ou plutôt la patience dont il faut faire preuve. « J’ai eu le plaisir de participer à un premier voyage en Chine avec la Région Alsace dans le cadre du pavillon Alsace à l’Exposition universelle de Shanghai. J’ai rencontré des clients potentiels et l’un d’eux a concrétisé notre rencontre lors du salon Sial. Il a fallu étiqueter, mettre les produits en règle, c’est-à-dire analyser leur contenu, autoriser l’importation…

L’investissement est énorme. »

Proposer des produits à forte valeur ajoutée Pourtant l’opération ne semble pas exceptionnelle aux yeux de Bernard Higy. « Pour le grand export, il faut être très patient », souligne-t-il. Bernard Higy réitère l’expérience du 12 au 17 juin prochain, histoire de revisiter les clients précédents et d’en rencontrer de nouveaux. « Les Chinois aiment les goûts aigres doux, le Melfor doit leur plaire ! Cela dit, ça ne suffit pas. Quand on vend un produit agroalimentaire aux Chinois, ils veulent connaître ses vertus, petits détails sur lesquels les réunions préliminaires organisées par CCI Alsace Export avaient souligné l’importance », se souvient Bernard Higy. Alors quoi vendre et comment vendre en Chine ?

Les conseillers CCI sont formels.

L’Alsace, comme l’Europe, doit proposer en Chine des produits à forte valeur ajoutée. Par ailleurs, et même si l’Alsace est jumelée avec la province du Jiangsu, elle a intérêt à jouer la carte française.

La notion de région est absolument secondaire.

Emmanuel Butz

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Adapter ses produits au marché

Alsace

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Vincent Perrin Directeur Ubifrance Pekin

© Ubifrance

I

Quels sont les pré-requis pour exporter en Chine ?

Il est préférable d’être aguerri à l’export. Avoir une taille critique, car le coût de l’investissement est important d’autant qu’il faut prévoir d’ouvrir une filiale, au moins pour apporter le service aprèsvente. Les clients demandent une proximité de service. La distance nécessite aussi de construire une relation de confiance. D’autre part, il est nécessaire de bien adapter les produits au marché chinois.

Quels sont les obstacles les plus importants ?

Ils sont d’ordre culturel bien plus que législatif ou douanier. À quoi doit-on être attentif pour commercer avec la Chine ?

Il ne faut pas tomber dans les bras des premières sirènes mais prendre le temps de comprendre, visiter, rencontrer. En regardant de près la technologie à mettre sur le marché car les risques de copie existent, plus qu’ailleurs. C’est important pour cette raison de bien vérifier que les brevets sont déposés en France et étendus en Chine, ne serait-ce qu’à titre dissuasif.

Enfin, ne pas hésiter à se faire épauler par nos services ou par des conseillers du commerce extérieur. Il y en a 100 en Chine et dans tous les secteurs. www.ubifrance.fr www.viadeo.com/invite/vincent.perrin20

nvité à la dernière assemblée ou groupes d’entreprises via des générale du comité régional conseils ou des financements diAlsace des Conseillers du vers. En jouant un rôle de levier, commerce extérieur, le Ministre la Région travaille également François Loos, vice-président en étroite proximité avec les du Conseil Régional, a confirmé autres acteurs de l’international, la légitimité des CCI en matière dont Direccte, Ubifrance, les de développeCCE. À cet effet, la Vers ment internaconvention déjà un guichet tional : « les CCI signée par les CCI sont porteurs et et Ubifrance, est unique seuls acteurs du étendue à l’ende l’export développement semble des pardes entreprises. À elles de définir tenaires de l’équipe de France les priorités et de mener les ac- de l’export – CCI, Région Alsace, tions », a-t-il souligné. Rappelant État, Ubifrance, Oséo, Coface. le récent transfert du personnel Autre point évoqué par le présid’Alsace International dans les dent de la CCI de Région, JeanCCI de Strasbourg, Colmar et Louis Hoerlé, la création d’une Mulhouse. Notant néanmoins les « maison de l’export ». La localiambitions de la Région en ma- sation de ce guichet unique n’est tière de développement export, pas encore arrêtée. qui passe également par des http://alsace-cce.com aides apportées aux entreprises

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Le 15 juin

Forum « L’export par l’exemple » L’objectif de ce forum est d’inciter les chefs d’entreprises à s’interroger sur leurs capacités à vendre à l’étranger ou de poursuivre leur développement sur de nouveaux marchés export.

La 7e édition de cette manifestation, organisée par CCI Alsace Export, réunit chaque année près de 200 entreprises. Elle se déroulera le mercredi 15 juin,

accueillant des témoignages de responsables export. Au menu, les clés de leur succès, leurs stratégies, approche commerciale et les dispositifs de soutien sur lesquels ils se sont appuyés. De 8h30 à 14h au CREF de Colmar.

Christine Larcher

contact 03 89 20 21 10 clarcher@colmar.cci.fr CCI

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54

hotellerie-restauration

Dossenheim-sur-Zinsel

Klauss

Du deux en un

E

n reprenant l’affaire de la ancien formateur du CEFPPA et famille Klauss, Gilles Walter son neveu, qui vient d’entrer dans a voulu garder l’esprit de l’entreprise – un bon élément, l’entreprise bien connue dans la finaliste des meilleurs apprentis région. Il a simplement muté le de France. Des personnes sur C en K. Un clin d’œil aussi à ses lesquelles il peut s’appuyer. enfants qui ont tous un K dans Le restaurant dispose de quatre leur prénom : Karl, Zakary, Lou- salles, toutes d’une ambiance difKim, et à sa compagne, Karine. Il a férente. Celle située à l’étage est la repris tout le personnel, jeunes et plus cosy, avec ses rideaux clairs moins jeunes. « 65 % sont des se- et sa moquette grise. Partout, niors », obdes boiseries serve Gilles q u i re h a u sEn cours avec Walter. Ce sent la coula CCI, le dossier qui repréleur claire des de candidature au Titre murs, ornés de sentait un de Maître Restaurateur tableaux issus défi managérial pour de la propre le jeune chef de 38 ans. « Il y collection de Gilles Walter ou avait des parcours professionnels d’artistes de la région qui expoà respecter et une adaptation à sent régulièrement leurs œuvres. gérer. » Challenge réussi puisque Capacité maximale : 120 couverts. chacun a trouvé sa place dans En été, une cour fermée accueille l’organigramme, avec sa tech- une terrasse avec un coin salon nicité propre. D’ailleurs Gilles pour prendre l’apéritif. Attenante, Walter observe que les seniors une autre petite salle mariant apportent de la richesse et de la poutres, pierre, bois peut acmaturité, et ne sont quasiment cueillir un groupe. Gilles Walter a jamais absents. Ce qui lui a per- créé deux cartes différentes pour mis de fédérer l’équipe est aussi la semaine et le week-end. son sens de l’écoute et le partage Gastronomie et terroir des décisions. « L’humain donne la En semaine, un menu d’appel plus-value à l’entreprise ». Au départ le restaurant comptait huit du marché est proposé à 14,90 €, salariés, il y en a 14 aujourd’hui menu terroir à 28,90 € et autres avec les apprentis. La forte aug- plats de 15 à 18 €, destinés à une mentation de clientèle en fin de clientèle d’affaires. En soirée, un semaine a motivé les embauches. vaste choix de tartes flambées Dans l’équipe, sa sœur est pré- cuites au feu de bois et sugsente en salle, « une complicité na- gestions. Des plats régionaux turelle » et en cuisine, son papa, aussi comme le bœuf gros sel ou

© Henri Parent

À la tête du restaurant Klauss depuis juillet 2009, Gilles Walter se positionne sur deux segments : une cuisine semi-gastronomique du lundi au vendredi midi et le dimanche midi, une cuisine traditionnelle régionale les vendredi, samedi et dimanche soirs. Socle commun : la qualité des produits utilisés.

Gilles Walter (à droite) et son neveu Kevin Stroh

les grumbeereknepfle. Tout est fait maison, avec un maximum de produits bio, des viandes aux boissons, en passant par la farine achetée au meunier voisin. « Nous prenons en compte la nature en préservant une cuisine du marché de saison, avec aussi des légumes anciens en hiver ».

Actuellement, le restaurateur prépare, avec l’aide de la CCI, son dossier de candidature au titre

de maître-restaurateur. Gilles Walter, expert en cuisine et pâtisserie, s’est forgé une expérience chez quelques « grands » de la région, comme Zinck à N i e d e r s te i n b a c h , A l b re c ht au Vieux Couvent à Rhinau, Fernand Mischler à Lembach… et chez le pâtissier Christian à Strasbourg. www.restaurant-klauss.fr

Titre de Maître Restaurateur Le titre de maître restaurateur est octroyé par le préfet aux restaurateurs : - réalisant une cuisine « authentique », placée sous la responsabilité directe du restaurateur ou de son chef cuisinier, ne recourant pas à l’assemblage ou à des plats déjà préparés qu’il s’agirait simplement de « réchauffer » ; - s’engageant à respecter un ensemble de règles simples, mais garantissant une prestation de service de qualité (accueil, service à table, décoration) ; - respectant la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité.

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Ces points sont vérifiés au moyen d’un audit qui devra être réalisé par un organisme certificateur déclaré.

Par ailleurs, les candidats au titre doivent bénéficier d’une qualification ou d’une expérience professionnelle avérée en restauration.

Les « Maîtres Restaurateurs » disposent d’un crédit d’impôt de 15 000 €. www.maitrerestaurateur.pme.gouv.fr Schneider, contact Nathalie 03 88 75 25 86 CCI

55 Strasbourg

Le Tire-Bouchon

56e Maître-Restaurateur du Bas-Rhin

C

’est avec émotion et joie que Cédric Moulot, patron du Tire-Bouchon depuis 2003, s’est vu remettre le titre de Maître-Restaurateur, qu’il a dédié à toute son équipe, en particulier à Jacques Becker, le chef de cuisine et aussi à Stéphane Wenz, son directeur associé depuis 2009.

La récompense a pu être obtenue grâce à une conjonction de critères.

Parmi ceux-ci, une cuisine authentique basée sur la transformation sur place de produits frais – hors charcuteries et glaces – le chef jongle avec les grands classiques de la cuisine alsacienne en y associant quelques touches de créativité. Autre critère, le respect d’un ensemble de règles garantissant une prestation de services et un accueil de qualité. D’autres points concernaient l’hygiène et la sécurité. Cédric Moulot a consacré un budget de 600 000 € en 2010 à la réfection de la cuisine et engagé cinq personnes supplémentaires. Un

© Comme LM

Un titre gage de qualité

De gauche à droite, Roger Sengel, Cédric Moulot et Jacques Becker

an et demi ont été nécessaires pour présenter un dossier irréprochable. Le Tire-Bouchon offre une capacité de 130 couverts. Parmi les spécialités, le bœuf gros sel avec ses crudités fraîches, le filet de sandre sur lit de choucroute, sauce Riesling, le cordon-bleu de volaille au Munster, le baeckeoffe servi dans

son moule, la tarte au fromage blanc, le strudel aux pommes, glace vanille… Prochaine étape pour Cédric Moulot : engager la même démarche à La Bourse, dont il est le co-gérant depuis début 2010.

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L’Ile de verdure aux portes de Strasbourg

Equipées et offrant une vue sur les rives boisées de l’Ill - Capacité de 10 à 350 personnes Journée de travail : 62 € TTC / pers.

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La nouvelle édition du guide Michelin est parue, avec trois nouveaux étoilés alsaciens : La Cambuse à Strasbourg, spécialisée dans le poisson, dont le chef, Brigitte Lefèbvre est aussi la présidente de l’association des femmes chefs de cuisine, l’Atelier du Peintre à Colmar, ouvert par Loïc Lefebvre en 2009, avec une cuisine contemporaine de saison et Le Relais de la Poste à la Wantzenau. Dirigé par Caroline Van Maenen* depuis 2009 également, l’établissement avait perdu son étoile au départ de Jérôme Daull. Le nouveau chef, Laurent Huguet, a passé vingt ans auprès d’Émile Jung au Crocodile. Ces trois établissements viennent rejoindre les 20 restaurants alsaciens affichant une étoile. *Caroline Van Maenen est titulaire du ­Passeport Entreprendre de la CCI.

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56

créateurs

L

© Benoît Linder

e hasard fait bien les choses.

Lorsque l’ancien propriétaire du Tarbouche – devenu un ami – a décidé de vendre son affaire, Gérald Nussbaum voulait changer de vie. « Cela faisait déjà trois ans que je projetais de me lancer dans ce type de restauration ».

Amateur de cuisine et cuisinant lui-même, Gérald Nussbaum est aussi un adepte de spécialités orientales – il a d’ailleurs vécu pendant un an au Moyen-Orient. Élément décisif pour la reprise du Tarbouche : « en activité depuis douze ans, le restaurant bénéficiait d’une belle image, avec un très bon rapport qualité-prix ».

Strasbourg

Gérald Nussbaum Repreneur du Tarbouche

Liban et Moyen-Orient dans l’assiette Gérald Nussbaum a repris le Tarbouche le 1er juillet 2010. Un restaurant présent depuis douze ans dans le quartier de la Krutenau, avec une offre de spécialités du Liban et du Moyen-Orient. Des préparations à base de produits frais, à consommer sur place, à emporter ou en service traiteur.

kebbes, le moutabal, les fatayers, les kaftas de bœuf, etc. Pour un plat, comptez entre 7,90 € et 8,90 € et, pour le dessert le plus prisé, l’assafiri, une petite crêpe farcie de crème onctueuse avec éclats de pistaches et sirop à la fleur d’oranger, 1,80 €.

Le Tarbouche propose également un service traiteur pour des manifestations d’entreprises ou des fêtes de famille. Après neuf mois d’exercice, Gérald Nussbaum est ravi de ce qu’il appelle « une nouvelle aventure humaine et un changement de vie total », qui correspondent à ce qu’il recherchait. « Je me suis prouvé que j’étais capable d’être Cuisson devant le client un chef d’entreprise », ajoute-t-il.

En janvier, le restaurant a fait De formation commerciale – BTS peau neuve ; les peintures, l’éclai- action commerciale et DESS en rage, le comptoir et la cuisine ont marketing, il a exercé des foncété refaits à neuf. Tables hautes tions en marketing dans plusieurs et tabourets peuvent accueillir 28 sociétés. Dirigeant notamment couverts, auxquels s’ajoutent 34 un centre d’appels et fédérant places en terrasse. Les plats sont des équipes de plus de 120 perpréparés dans la cuisine du sous- sonnes. En reprenant l’affaire, sol, alors que la cuisson et le dres- Gérald Nussbaum a également sage des assiettes se font devant repris l’équipe. Neuf salariés emle client. « Tout est frais, le débit ployés en CDI auxquels s’ajoutent est important. Pour vous donner trois saisonniers l’été. Ce que veut une idée, en été, dire Tarbouche ? plus de 80 kg de « chapeau en feupois chiche sont Tout est frais, tre, généralement cuisinés chaque rouge, porté par les le débit est semaine, 60 kg hommes au Moyenimportant de persil plat, Orient, au Maghreb 70 kg d’aubergiet en Turquie, en nes, 110 kg d’escalopes et cuisses forme de cône tronqué, à l’insde poulet et plus de 50 kg de viande tar des lampes suspendues qui de bœuf hachée ». L’assiette la plus éclairent la salle du restaurant ». vendue est l’assiette Tarbouche, Ouvert du lundi au jeudi de 11h à qui est composée de cinq spécia- 23h et jusqu’à 23h30 les vendrelités incontournables de la cui- dis et samedis. Projet d’ouverture sine libanaise. Parmi les plus ty- le dimanche en été. piques, le taboulé libanais, salade de persil plat avec tomates, blé 22, rue de la Krutenau à Strasbourg 03 88 35 00 48 concassé, citron et huile d’olive, le hoummos, purée de pois chiches June Marchal à la crème de sésame, les falafels, contact Espace Entreprendre boulettes de pois chiche – lorsTél. 03 88 75 24 25 CCI qu’il est arrivé, Gérald Nussbaum avoue avoir changé la recette en Ce que lui a apporté la CCI y ajoutant de la coriandre fraîche, des oignons et de l’ail. Autres Des conseils, aussi bien au niveau plats prisés par les clients : les juridique qu’économique. Même si courgettes farcies, les brochettes son business plan était bien préparé. de poulet mariné au citron, les

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57

Appartements N et maisons au prix du marché Samir Bakrim a créé son agence immobilière en juillet 2010. Originalité : les appartements et maisons qu’il propose à la vente ou à la location sont tous présentés sur plan, avec les résultats des diagnostics réglementaires. Un souci de transparence.

© Benoît Linder

Duppigheim

Samir Bakrim Créateur de JS Habitat

é à Strasbourg, Samir Strasbourg à Molsheim. « Je ne Bakrim y a préparé un veux pas en prendre plus, pour resbaccalauréat économi- ter à l’écoute de mes clients et les que et social suivi d’une courte gérer de A à Z, en leur offrant une année de STAPS : « je voulais prestation exemplaire, sérieuse et travailler dans le management efficace. Les clients qui me mandasportif, mais l’entraînement était tent me font confiance, la plupart sont devenus des trop intense amis et certains pour moi. Je me Aujourd’hui, les sont aussi des suis orienté vers la fonction techacheteurs sont prescripteurs ». En huit ans de pranico- commerplus exigeants tique du métier, ciale ». Après un BTS présenté à Molsheim, Samir Bakrim a constaté que c’est au Pôle formation CCI qu’il les gens étaient souvent mal suit la formation de négocia- informés et s’appuyaient sur des teur immobilier, formation en rumeurs de législations à venir. alternance de niveau Bac+3. À Juste prix partir de là, le futur chef d’entreIl a donc appris à mieux anprise baignera dans l’immobilier.

Commençant par la location, ticiper le marché et à les inforpuis la vente de biens immobi- mer de manière systématique. liers, il cogéra une agence pen- « J’aimerais revaloriser l’image dant cinq ans, qu’il quittera en de la profession », ajoute-t-il.

2010. La concrétisation d’un « Aujourd’hui les acheteurs sont projet tardant à venir, sa com- plus exigeants, avec un budget pagne l’encourage à se mettre moindre. Les ventes se font rapià son compte. « Aujourd’hui mon dement lorsque le bien est au juste entreprise porte ses initiales », prix. ». Sa règle d’or : proposer observe-t-il. Après un stage de un prix adapté au marché. Ce création d’entreprise animé par qui fait sa force ? « Se mettre à la CCI de Strasbourg au Tremplin la place du client et s’occuper de à Mutzig, Samir Bakrim réactive lui comme s’il s’agissait de son son réseau d’anciens contacts bien ». En huit ans d’expérience, ou partenaires – courtiers, ban- Samir Bakrim a su se spécialiser quiers, diagnostiqueurs, etc. – et dans la vente d’immeubles. Son démarre son activité. Son credo : prochain objectif : développer « communiquer de façon transpa- une activité de valorisation imrente vis-à-vis de ses acquéreurs ». mobilière. « Les appartements Pour chaque bien, qu’il s’agisse pourront être rafraîchis pour d’un appartement ou d’un im- être mis en avant de manière meuble, il réalise un plan pièces neutre ». Autre projet : intégrer par pièces et donne toutes les in- la vidéo sur son site Internet, formations liées aux diagnostics qu’il a pris à cœur de peaufiner réglementaires, amiante, plomb, lui-même. électricité, gaz, Carrez, etc. « Cela prend du temps, mais l’investis- 2, rue des Pinsons à Duppigheim sement s’avère payant. Au final 06 50 46 44 48 je récupère le temps que j’aurais www.jshabitat.com consacré à de nombreuses visites qui se seraient avérées inutiles.

Ce que lui a apporté la CCI Avec mes précisions, le client est J’ai été très bien entouré, actout de suite mis en rapport avec un bien qui répond à ses critères. compagné au niveau administratif D’ailleurs mes premières ventes et conseillé au niveau juridique et se sont concrétisées au bout d’une fiscal. Surtout, j’ai été soutenu dans seule visite ». Samir Bakrim dispomon projet. Je fais partie du Club des se de 30 à 40 biens réguliers, sur créateurs de la CCI. une zone de chalandise allant de

Magazine de la chambre de commerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

58 découvertes

© Relais de la Poste

Relais de la Poste

Dipluvia

Ateliers dégustation

Parapluies au sec

de la région Rhône (30 juin).

Robe, nez, équilibre, harmonie des couleurs, persistance aromatique, une approche ludique et interactive est proposée par Hervé Schmitt, vice meilleur sommelier de France 2008 et enseignant au CEFPPA. Pour ceux qui souhaitent prolonger le plaisir de la dégustation, possibilité de menu spécial De gauche à droite, Caroline Van Maenen, – confectionné en adéquaLaurent Huguet et Hervé Schmitt tion avec la région à l’honneur – ou encore de formule Depuis la fin mars, l’hôtel- hébergement attractive. Les prix : ­restaurant Le Relais de la Poste 35 € l’Atelier, 75 € l’Atelier + Dîner à La Wantzenau organise des à trois plats, 150 € la formule avec ateliers dégustation mettant à hébergement et petit-déjeuner. l’honneur le vignoble français.

Nombre de places limité.

Après ­l’Alsace et le Jura, ce sera au tour de la Bourgogne (26 mai) et Inscriptions : 03 88 59 24 80

Fini le parapluie qui goutte lorsqu’un visiteur rentre dans un bâtiment… Pratique et facile à utiliser, ce distributeur de sacs plastiques permet grâce à un système de poches innovantes contenant l’accumulation d’eau, de conserver les parapluies au sec.

Conçu pour tous types de parapluie, Dipluvia est livré avec une recharge de 500 sacs biodégradables. Garanti un an, le réceptacle fonctionne sans pile et sans alimentation électri-

Visites thématiques bres (4 juin), les petites places du vieux Strasbourg (11 juin).

D’autres visites sont proposées chaque année, à intervalles réguliers, dans des lieux méconnus ou cachés, etc.

Sport et handicap

Quels que soient les handicaps – physiques, visuels, psychiques ou auditifs –, jeunes et adultes peuvent pratiquer de multiples activités comme la danse, le canoë-kayak, l’équitation, le cyclisme, l’escrime, la voile, des sports collectifs. Le site Internet

Handiguide répertorie pour eux 140 lieux de pratique précisant les conditions de pratique, d’accessibilité et d’encadrement, le calendrier des manifestations… www.handiguide.gouv.fr

Petit futé

www.otstrasbourg.fr 03 88 52 28 28

Les bonnes tables

Club de la Presse

Plus de 700 contacts directs Ils sont journalistes, rédacteurs, attachés de presse, chefs d’agence, responsables de communication, dirigeants d’organismes privés et publics ou présidents d’associations… Leurs coordonnées complètes – adresse, mail, téléphone – figurent

www.dipluvia.com

Où pratiquer en Alsace

Tourisme à Strasbourg

Organisées par l’office de tourisme de Strasbourg et sa région, des visites thématiques se tiendront les samedis à 14h30 d’avril à juin et de septembre à novembre, et tous les jours sauf dimanche à 18h30 en juillet et août. Prochaines thématiques : les toits de Strasbourg (28 mai), sur les pas des écrivains célè-

que. Il existe en deux coloris, or ou argent, en format 25x33x79.

Avantage sécurité : évite de glisser sur sol mouillé. L’entreprise distributrice est Dipluvia, née il y a un an à Boersch (67). Le produit, personnalisable aux couleurs d’une entreprise ou d’un lieu, devrait intéresser centres commerciaux, boutiques, centres de congrès, hôtels, restaurants… Premiers établissements équipés en Alsace : le Crédit Mutuel et l’Hôtel du Parc à Obernai.

dans cet annuaire édité par le Club de la Presse StrasbourgEurope. En tout, quelque 700 contacts directs et un fichier de tous les médias et des correspondants des médias en Alsace – français et étrangers. En vente au prix de 50 €.

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C’est une nouvelle collection que propose le Petit futé, qui se décline région par région, sous un format différent (105x165) et à un prix attractif (5,95 €).

Ont été retenus les établissements qui ont séduit l’ensemble de la rédaction selon différents critères, parmi lesquels la cuisine – produits inspirés du marché et du terroir, un brin de talent dans la prépara-

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

tion et la présentation, l’accueil et le cadre – ni aseptisé ni ampoulé…

En tenant compte bien sûr du bon rapport qualité-prix. Parutions récentes : Les bonnes tables d’Alsace (128 pages quadri), d’Aquitaine-Pays Basque, Bourgogne, Bretagne, Provence-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon.

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60

Strasbourg

Du 7 au 9 juin 2011 au Parc Expo du Wacken

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Expositions Jusqu’au 31 mai au Musée archéologique de Strasbourg

Alsace-Kreta Conçue par Raymond Emile Waydelich, cette exposition accueille une quarantaine d’œuvres, composée en majorité de céramiques et de sculptures en terre cuite et bronze, inspirées par le riche passé archéologique de la Crète et son vaste bestiaire mythologique.

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Jusqu’au 15 août au Palais Rohan à Strasbourg

Le Goût de la nature, paysages des Musées de Strasbourg, XIXe et XXe siècles 03 88 52 50 00

La manifestation existe depuis 5 ans, grâce à une volonté politique forte, à l’implication dynamique et à la créativité de la Communauté de Communes de la Basse-Zorn. Autres partenaires : l’entreprise Produc’Son, la Société des Courses, Eurospi Communication, des opérateurs économiques, des associations du territoire et leurs bénévoles. Le samedi et le dimanche, l’accès sera gratuit au village de même que les concerts du dimanche après-midi.

Les autres concerts sont payants (location dans les magasins Fnac, Carrefour, Géant, U, possibilités de pass et tarifs comités d’entreprise).

Sur le site, de nombreux stands de restauration. Parking gratuit sur le site même de l’Hippodrome www.bassezornlive.com 03 90 64 25 50

qui succède au salon JTELEC, ouvrira également ses portes au grand public, sur invitation.

Au programme, des conférences ciblées sur l’actualité de la filière énergie. Parmi les partenaires : ÉS Énergies, Région Alsace, CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, Chambre de Métiers d’Alsace, métiers de l’électricité et corporations.

03 88 37 30 00 www.jtem-salon.fr

Loisirs Du 2 au 9 mai à Strasbourg

« Cultures de paix » Rencontres, lectures, débats, expositions, concerts, etc. pour permettre à chacun de réfléchir à toutes les dimensions de la paix. Une initiative de l’association Passages. www.association-passages.org

Les 20, 21 et 22 mai à l’Hippodrome Strasbourg-Hoerdt

Festival Basse-Zorn’ Live Des moments musicaux uniques avec Abd Al Malik, Sinsemilia, Alpha Blondy, Hangar, Gérald De Palmas, Jenifer, etc. Des artisans et artistes du territoire démontrant tout leur art et leur savoir-faire, des enfants se produisant en spectacle et de multiples animations festives et culturelles dans le Village du Festival, etc. c’est le Festival Basse-Zorn’Live.

Du 14 au 21 mai au Wacken

Internationaux féminins de tennis Premier tournoi féminin en France sur terre battue après Roland Garros, les internationaux de tennis féminin fêteront leurs 25 ans en 2011.

Initiés en 1987 sur le site du Lawn, ils se sont tenus jusqu’à l’année dernière à Hautepierre. Sur le site du Tennis Club de Strasbourg au Wacken, le tournoi 2011 est soutenu par la Communauté Urbaine de Strasbourg et la Ville, en partenariat avec la société Quaterback.

Au programme, des journées à thème et des animations avant et après les matchs. Du 14 au 21 mai, le tennis sera également à la fête à Strasbourg (place Kléber), avec des ateliers découverte et des rencontres avec les championnes. www.internationaux-strasbourg.fr

Salons Les 12 et 13 mai à Strasbourg

Premières rencontres nationales de l’autopartage Organisées par le réseau FranceAutopartage et Auto’trement, ces rencontres réuniront les différents partenaires et acteurs français de l’autopartage. Opérateurs, collectivités, acteurs de la mobilité, porteurs de projets et universitaires sont conviés à la manifestation

Le Point éco • avril-mai 2011 • n° 289

également dédiée aux entrepreneurs intéressés par l’autopartage.

Le jeudi 12 mai, trois visites de terrain seront proposées sur inscription ( Tram’ train et service Mobilib’ à Mulhouse, Quartier Vauban à Fribourg-en-Brisgau, projets CUS).

Le vendredi 13 mai sera consacré au colloque qui se déroulera au Palais des congrès de Strasbourg.

Informations et inscriptions www.rencontres-autopartage.fr

Le 19 mai à Colmar

Logistique et développement durable Congrès transports des CCI-IHK du Rhin Supérieur. L’occasion de faire le point sur les 14 grands projets d’infrastructures identifiés comme significatifs pour répondre aux besoins de mobilité des activités et résidents du territoire du Rhin Supérieur et pour développer les défis liés à la logistique du futur.

Danièle Schmitt, CCI de Région Alsace 03 88 76 45 06

Le 21 mai à Strasbourg

Forum de prévention sur les maladies cardiovasculaires Salle de la Bourse 03 88 33 14 08

Les 22 et 23 septembre au Parc Expo de Colmar

Salon des entrepreneurs et nouvelles technologies Ce salon rassemble prestataires de services et autres professionnels des nouvelles technologies.

L’objectif : favoriser l’innovation, la création de communautés professionnelles et la formation. L’édition 2011 accueillera plus d’une centaine d’exposants sur 3 000 m².

Au programme, 32 conférences, trois tables rondes, deux soirées professionnelles, des ateliers métiers, etc. www.colmar-multimedia.com

Les 22 et 23 juin à Illkirch

Journées techniques sur la sécurité laser et le soudage laser www.irepa-laser.com

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ÉS Énergies Strasbourg•SA au capital de 5 000 000 €•Siège social : 37 rue du Marais Vert 67953 Strasbourg cedex 9•501 193 171 RCS Strasbourg•Illustration : Julien Kern•Valable sur le territoire de concessions d’ÉS.

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