Nouvelles policières fantastiques 4ème 4

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NOUVELLES POLICIERES FANTASTIQUES DES 4e4



Sommaire ­

« LE TATOUAGE »

Francisco

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« LES TROCS MYSTERIEUX »

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« DIX ANS PLUS TARD »

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« 13 : LA PLACE MAUDITE »

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« LES COLOMBES S’ENVOLERENT » Maria Teresa et Inês

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« LE MAGICIEN DES COUTEAUX »

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« FIL DE SOIE »

Caroline et Lena

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« LA POMME D’OR »

Tomas et Rafael

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« PRET OU PAS, J’ARRIVE ! »

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« JARDIN DE SANG »

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« LES SEPT PECHES »

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« LES CINQ FEMMES MANIAQUES »

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« S7PT »

Matilda et Carla Marta et Laura Aziz et Luis Miguel

Roberto et José

Tiago et Francisco Antonio et Madalena Clara et Constança Louis Luis



LE TATOUAGE

Francisco Le temps s’aggravait sur l’imposant mont McKinley, en Amérique du Nord. De monstrueux nuages apparaissaient et les météorologistes prévoyaient une énorme tempête. À partir du camp de base, ils avertirent tous les alpinistes de retourner le plus rapidement possible à un des cinq camps pour se protéger de la tempête. Entre ces alpinistes, Yassin et Jérôme, deux grands amis, étaient déjà près du sommet. Ils savaient que la tempête allait se prolonger pendant plusieurs jours et ils ne voulaient pas attendre tous ces jours pour atteindre le désirable sommet: ­ Je le vois déjà, affirma Yassin, nous sommes environ à quarante minutes du haut. - Allons­y! ­ répondit Jérôme. Tous les deux disposaient d’une fatigue immense mais le désir d’atteindre le point culminant de cette dangereuse montagne dépassait tous ces obstacles. Quelques minutes après, le vent commença à souffler dans tous les sens et la neige tombait considérablement. À un certain moment, on ne pouvait plus distinguer la neige qui tombait et celle qui était violemment levée par le vent. Leur peau devint rapidement défaite par la neige qui la perforait comme des couteaux. Lentement, ils avançaient. Chacun d’eux était terrifié mais n’extériorisait pas ce sentiment afin d’éviter la panique. Ils arrivèrent finalement à la dernière paroi. Celle­ci semblait être plus inclinée et difficile que toutes les autres. Les vents cycloniques et l’épuisement des deux alpinistes rendait l’escalade encore plus difficile. Ils préparèrent le matériel et commencèrent à monter. Jérôme ne disposait plus de forces. Ses bras tremblaient et il pensait déjà à la mort. Yassin comprit l’épuisement de son ami et essaya de l’encourager. Malheureusement, Jérôme n’arrivait plus à continuer; il tomba.


Yassin se tourna et tendit son bras afin d’essayer de l’attraper mais n’arriva pas. Il n’y avait rien à faire : son ami était mort. Il chercha son ami pendant des heures, mais en vain. La fatigue lui obligea à arrêter la recherche. Pourtant, au moment où il se préparait pour retourner, il distingua au loin, une tâche rouge sur la neige qui s’opposait au blanc monotone du paysage. Il s’approcha et retrouva son ami mort. Yassin ignora la tempête qui était maintenant d’une férocité colossale, et se dirigea le plus rapidement possible au camp le plus proche. Pourtant, le chemin de retour ne fut pas facile. L’impitoyable tempête ne cessait jamais et il prit de nombreuses heures à finalement arriver au camp. Des larmes coulaient sur ses froides joues et la tristesse l’envahit. *

*

*

Le jour de l’enterrement arriva. Toute la famille et amis de Jérôme étaient présents pour ce triste évènement. Plusieurs personnes lurent un discours sur le mort, ce qui causa des pleurs de la part de tous, en particulier, de Margot Lupin, l’amoureuse de Jérôme. Une femme d’une beauté immense mais d’un cœur défait. Sa beauté captivait l’attention de toutes les personnes. Elle possédait de longs cheveux blonds et ondulés qui se posaient délicatement sur ses larges épaules. Ses saillants yeux bleu azur brillaient d’une intensité immense et contrastaient avec sa peau blême. Son nez court et mince, et sa bouche pincée créaient un ensemble élégant et majestueux. Le père de Jérôme fut aussi une personne qui frappa l’attention de tous les individus présents. Il sortait rarement de chez lui, peu de personnes le connaissaient. Il semblait être un individu strict et autoritaire, mais en le connaissant bien, on découvrait un homme aimable et accueillant. M. Dupont était déjà vieux et fragile. Sa femme mourut cinq ans auparavant et, depuis la mort de son fils, il se trouvait maintenant seul. La cérémonie se déroula pendant plusieurs heures. À la fin, M. Dupont invita Margot et Yassin à se rendre chez lui. Une heure plus tard, les deux jeunes hommes arrivèrent à la maison du père de Jérôme. La conversation fut longue. Margot rappela les moments qu’elle passa avec son ancien amoureux: “ Avant sa mort, nous avons fait un tatouage d’un cœur sur nos bras et nous nous sommes promis que nous allions rester ensemble pendant toute notre vie.” En le disant, elle retroussa la manche de sa chemise. On pouvait donc voir ce tatouage qu’elle avait fait avec Jérôme. Un simple tatouage d’un cœur qui fit instantanément pleurer la pauvre jeune fille. Yassin et M. Dupont la consolèrent et changèrent le thème de conversation. Pendant les mois qui suivirent, Margot et Yassin devinrent de très intimes amis. Ils se rencontraient plusieurs jours par semaine. Leur relation s’intensifiait à chaque rencontre, jusqu’au jour où ils commencèrent une relation amoureuse. Après quelques mois, Yassin invita le père de Jérôme à un dîner. Ils ne se voyaient depuis longtemps. Ils se rencontrèrent finalement dans un restaurant à Cascais. Ils abordèrent plusieurs thèmes de conversation et, après une courte période de silence, M. Dupont continua: ­ J’ai beaucoup pensé à mon fils et à sa mort. Je savais qu’il n’avait pas assez d’expérience pour escalader le mont McKinley. Je t’ai averti plusieurs fois de ne pas y aller avec lui mais tu ne m’as pas entendu. Tu l’as convaincu de partir. - Ce n’est pas vrai!, protesta Yassin, Il a voulu faire ce voyage de son propre chef. Il aimait l’escalade presque plus que moi !


Pourtant, Yassin savait que M. Dupont avait raison. Au début, Jérôme ne voulait pas partir. Yassin dût le convaincre pour qu’il puisse s’y rendre. Tous les jours, il se culpabilisait davantage de la mort de son ami et essaya de l’oublier. C’était cependant, une tâche difficile. Il changea rapidement de thème de conversation. Le dîner fut agréable et, après avoir fini, Yassin rentra chez lui et se dirigea instantanément vers son lit. Il était épuisé. *

*

*

Le lendemain, Margot se réveilla et décida de rendre visite à Yassin. Elle se prépara, prit sa voiture et se dirigea vers Cascais. En arrivant, elle observa la maison de Yassin. Une belle maison blanche qui, d’après lui, avait appartenu à son grand grand­père. Elle possédait deux étages et un petit jardin couvert par un énorme portail vert, rouillé par la pluie. La façade de devant était disposée symétriquement, avec quatre fenêtres de chaque côté. Ces fenêtres étaient élégantes et possédaient chacune, un petit balcon décoré de plantes et fleurs. L’ensemble était noble et charmant. En s’approchant, elle aperçut par les rideaux de la fenêtre plusieurs personnes dans la maison. Sans savoir qui ils pouvaient être, elle sonna à la porte. Celle­ci s’ouvrit et elle entra. Énorme fut sa surprise quand elle vit une dizaine de policiers qui étaient réunis. Margot regarda autour d’elle et, soudain, elle vit Yassin... il était mort! Le corps de Yassin s’étendait sur le sol froid de marbre, inerte, couvert de sang. Son visage était défait, on le pouvait à peine reconnaître. Sa peau bronzée se trouvait maintenant pâle comme la neige. Ses yeux ronds se trouvaient ouverts et rendaient la scène plus terrifiante et sinistre. Plusieurs indices indiquaient la présence de dispute entre la victime et l’assassin: on pouvait constater plusieurs bleus et os cassés. L’odeur de la mort était déjà perceptible. Une profonde amertume envahit Margot. Elle se plaça auprès de lui, se mit à genoux et pleura pendant des heures. En le regardant, elle frissonnait de peur et pleurait de tristesse et désespoir. Les deux hommes qu’elle aimait de tout son cœur, les avait perdu pour l’éternité. Un homme s’approcha d’elle et la salua en la consolant : ­ Je vous présente mes sincères condoléances, madame. ­ Je vous remercie monsieur, répondit­elle d’un ton triste, puis­je savoir qui vous êtes ? ­ Je m’appelle Jacques Girondin et je suis le détective chargé de cette enquête. On fera tout ce qu’on pourra pour attraper cet horrible assassin qui tua votre bien­aimé. ­ Pourtant, cela ne suffira pas ­ exclama­t­elle – À la fin, Yassin continuera mort… ­ et en le disant, les larmes arrivèrent. *

*

*

Pendant les semaines suivantes, l’enquête se déroula. Margot menait une vie triste et nostalgique en raison du deuil et du chagrin provoqué par la mort de Yassin. Quelques jours se suivirent et, un matin, M. Girondin téléphona à Margot en lui disant que, grâce à le manque d’indices, l’enquête allait bientôt finir et le coupable ne serait donc pas découvert. Cela déçut Margot. Elle avait l’espoir de pouvoir savoir qui tua son bien­aimé. Un jour, au moment où elle dînait, quelqu’un sonna à la porte. Elle ne savait pas qui pourrait être, elle n’attendait personne. Elle se dirigea vers la porte et vit le détective, M. Girondin. Elle l’ouvrit et l’invita à entrer. Margot prépara ensuite du café pour eux deux:


­ Puis­je savoir quel est le motif pour me rendre visite à cette heure tardive? ­ Je m’excuse si je vous incommode, mais je vins ici pour une raison très importante. ­ affirma le détective d’un ton inquiet ­ Et j’ai pensé que c’était mieux si je vous avertisse le plus tôt possible. Margot devint préoccupée. Elle observa attentivement M. Girondin. Il possédait un visage arrondi, vaguement comique. Sa peau parcheminée le faisait paraître plus vieux de ce qu’il n’était vraiment. Il possédait aussi, une barbe grise et épaisse qui couvrait sa petite bouche, ce qui lui donnait une expression impassible et inexpressive. Ses cheveux courts restaient toujours bien peignés et ils créaient un front ample et dégagé. Ses yeux, d’une couleur sombre, portaient un regard perçant qui intimidait toute personne. M. Girondin n’aimait pas l’humour et se présentait toujours sérieux: ­ Mme. Lupin, on a revisité la scène du crime et on découvrit une lettre qui se situait près du corps de la victime. En le disant, il prit un petit papier déchiré de sa poche, l’ouvrit et le montra à Margot: Cher Yassin, Depuis longtemps que je ne te vois plus. J’ai découvert récemment les nouvelles et je ne sais pas comment tu me pus faire cela. Je t’ai aidé pendant toutes ces années qu’on avait travaillé ensemble. Tu m’as trahi et je ne supporte pas de trahisons! ­ On ne put récupérer qu’une partie de la lettre. On ne sait pas la date ni l’auteur mais on pense que vous pourriez nous aider. ­ Sincèrement, je n’arrive pas à penser à quelqu’un qui puisse lui écrire cela. ­ répondit Margot déçue, pour ne pas pouvoir aider. ­ Pensez mieux, madame. Êtes­vous sûre? – insista le détective. ­ Oui, malheureusement, je ne le sais pas. Une longue période de silence se suivit. Les deux s’observaient en réfléchissant. Soudain, le visage du détective changea. Il passa d'une expression calme et pacifique à une sinistre et terrifiante. Ses yeux s’ouvrirent totalement. Margot devint livide de peur! ­ C’est moi qui ai écrit cette lettre ­ et en le disant, il retroussa la manche de sa chemise et Margot vit un simple tatouage d’un cœur dessiné sur son bras. ­ Jérôme! *

*

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Le lendemain, la police retrouva Margot morte, étendue sur le sol de sa maison. Un des policiers examina minutieusement le corps de la victime et, en retroussant la manche de sa chemise, plus aucun tatouage n’y était dessiné.


LES TROCS MYSTÉRIEUX Carla et Matilda Chapitre I: La disparition. Je jetais un œil à ma montre. Il serait bientôt dix­huit heures. Marco, Duarte, Rafaël et moi, nous promenions dans l’avenue principale de Campolide particulièrement sombre et étrange. D’ailleurs, elle paraissait toujours déserte et faisait frissonner les quelques passants. Dans la vitrine de l’animalerie, un petit chiot dormait, et Marco, Duarte et moi on l’observait attentivement. Mais soudain, quelqu’un cria. C’était une jeune femme, qui semblait aspirée par l’unique lampadaire allumé dans cette rue. On se retourna tous au même moment. Aux pieds de cette fille, quelqu’un l’aidait. Je pus reconnaître Rafaël de loin grâce à ses chaussures d’un teint bleu clair. Mais hélas, lui aussi, se fit aspiré laissant tomber par terre une de ses chaussures bleue. On n’arriva pas a temps.

Chapitre II: La maison hantée. A l’instant même, un “flash” de lumière nous aveugla les yeux, c’était les lumières de la maison abandonnée. Les lumières s’allumèrent pour la première fois que j’eus vu. Cette maison, était en effet ancienne et immense, je me demandais pourquoi personne n’y demeurait. Beaucoup d’histoires disaient qu’un vieux maniaque y habitait et faisaient des expériences en utilisant comme cobaye des êtres vivants, plus exactement des êtres humains. Marco encore apeuré par cet affreux spectacle fit une remarque: “­Et si Rafaël a été télé transporté dans cette maison grise hantée? ­Ne dis pas n’importe quoi, répondis­je, tu sais très bien que ce n’est que des histoires pour faire peur aux enfants. ­Quiconque qui est rentré là­dedans n’en ait jamais sortie. ­Comme M.Couteau , riposta Duarte. ­Non, non, impossible je l’ai vu l’autre jour, marmonnai­je. ­Oui et moi j’étais avec toi, coupa Marco, et j’ai bien remarqué que quelque chose avait changé, il marchait d’une forme bizarre, pas normal et il prenait la direction de la maison grise, intéressant… ­Il n’y a qu’une seule manière de savoir si c’est bien cela, alors allons l’enquêter et espérons trouver quelque chose d’utile. Mais alors, continuai­je, pourquoi ce lampadaire et non pas un autre? Juste après cela, Marco téléphona aux parents de Rafaël en leur disant qu’il dormait chez lui cette nuit. En nous dirigeant vers cette maison, Duarte trouva un journal où nos hypothèses se confirmaient. Six personnes avaient disparus dans l’espace de sept jours. Ce serait quand même bizarre si une chose pareille soit arrivée. Mais si c’est ce lampadaire qui les a aspirés tous, comment est­ce que


personne n’aurait pu remarquer? De toute façon, il fallait qu’on découvre ce qui c’était passé à l’intérieur de cette maison. C’est alors que je me suis tournée pour leurs proposé cette idée, mais ils avaient pensé avant moi, car ils s’y trouvaient déjà rodant autour de la maison.

Chapitre III: George Labotte La maison de près n’était pourtant pas aussi grande, toutes les fenêtres étaient fermées, a l’exception de celle de la cave qui était grande ouverte sans volées. J’ai pu voir a l’intérieur un homme, pas plus haut que la porte, assez vieux avec un visage plutôt triangulaire et osseux. Son teint était hâve et jaunâtre, on voyait un regard mélancolique mais très incompréhensible. Ses yeux globuleux de couleur foncé, étaient bien trop saillants pour sa petite face; son regard perçant donnait l’impression qu’il nous dominait; sa bouche large et boudeuse nous montrait un sourire maléfique, on aurait dit une chienne en l’écoutant rire, ce qui épouvanta tout le monde. Son nez était plutôt crochu comme une sorcière, et sa barbe en broussaille.

Chapitre IV: L’intérieur Nous entrâmes quand même dans cette maison. Les portes criaient quand on les a ouvertes, plus de bruit serait impossible. Nous descendîmes par les escaliers et Duarte trébucha sur quelque chose qui tomba par terre. Très discret! C’était un couteau tout petit comme ceux que les médecins utilisent pour faire une opération, bien sûr il a voulu le garder: “­On ne sait jamais, ça peut servir a quelque chose!” chuchota­t­il Il y en avait plein de ces couteaux, éparpillés par la salle. Un cri soudain se fit entendre dans toute la maison, cela venait de la porte a côté, elle s’ouvrit, et une personne y sortit, puis une autre et une autre jusqu’a ce que il y ait six personnes qui nous encerclaient.

Chapitre V: La salle Je me suis réveillée en me demandant ce qui m’arrivait. Je me trouvais dans une autre salle enfermé dans une espèce de cage avec Marco, Duarte et l’homme qu’on avait aperçu de la fenêtre. Il se tenait debout à l’extérieur de la cage en nous observant. La salle où on était à présent était plus grande que celle auparavant, mais beaucoup plus terrifiantes. Une table de bois était placée au milieu de la salle.

Chapitre VI: Le plan “­Je me nomme George Labotte et je suis un homme de sciences et de médicine, vous comprenez? annonca l’homme ­Que voulais­vous? Demandai­je ­La question est, pourquoi êtes­vous entré chez moi? ­En premier, ce n’est pas votre maison, c’est d’un homme très riche qui est décédé il y a cinq ans et on est ici car une forte lumière nous a attiré vers cette maison, et on cherche notre ami. Qui sont ces monstres? ­Bon, puisque vous ne sortirez pas d’ici, je peux vous le dire; mon père et moi nous vivions ici, il était un homme d’affaires qui travaillait beaucoup et il n’avait pas le temps pour s’occuper de moi. J’ai grandi, jamais on a fait quelque chose ensemble donc, je suis devenu un scientiste et médecin. Mon père décéda, j’ai voulu passer plus de temps avec lui, j’ai décidé alors de retrouver les organes nécessaires à partir de jeunes gens. Tous les organes enlevés seront remplacés para des machines qui permettent de faire à ce qu’ils continuent à vivre mais d’autre part, ils


travailleront comme des esclaves. Mon père pourra enfin avoir tous les organes nécessaires pour pouvoir ressusciter. - Mais alors, à quoi sert le lampadaire? demandais­je - ­ A capter les mouvements et sert également a repérer le passage des plus jeunes. - ­Et Rafaël? Que lui avez vous fait? Cria Marco - ­Rien encore –déclara­t­il - ­ Amenez­Rafaël ! Cria Duarte - ­ Les gars! Aidez­moi, c’est un homme complètement fou! hurla Rafaël - ­Elle est où l’autre fille? Demanda le vieux en se dirigeant vers les robots - ­Partie, chef. Répondit un de ses robots - ­Partie où? - ­Partie, rue, chef. - ­Vous êtes tous des idiots, que vais­je faire maintenant? Elle va tout raconter! Trouvez­la! - ­Oui chef. - ­De toute façon je vais activer la machine – en appuyant sur un des boutons” La machine s’activa.

Chapitre VII: L’aide arrive! Je me rappelais alors que Duarte avait gardé le couteau: “­Duarte , chuchotai­je, essaye d’ouvrir la cage avec le couteau. ­J’essaye.” Tandis que Marco faisait à Rafaël un signal qui se trouvait sur la planche au milieu de la salle pour distraire le vieux maniaque. “­J’ai réussi! Murmura Duarte. ­Bien! Donc prenez la corde qui se trouve là par terre et attachez là à George pour pas qu’il s’enfuit.” Avant qu’on ait le temps de faire quoi que ce soit, un gros bruit nous fît sursauter. ­Police, lâchez tout! Ils étaient au moins vingt polices.

Chapitre VIII: La fuite. Après tout cela les robots ont reçu à nouveau des organes et Rafaël était sain et sauf chez lui. En effet l’histoire de cette maison était bien vraie et c’est la jeune fille qui nous a sauvés. J’ai quand même remarqué que la machine été encore allumée quand George a été envoyé en prison quelques semaines. Je suis allée visiter la maison qui maintenant est un musée. Le corps du père du vieux maniaque n’était plus là alors, je suis allé voir le garde, il me dit que quand ils y arrivèrent il y avait plus de corps. Chez moi j’entendais la radio et je lisais le journal et le nom George Labotte été mentionné. “George Labotte a disparu ce matin dans la prison la plus protégé du pays. Un trou par terre a été rencontré, comme si quelqu’un l’eut aidé.” Le mystère continu…



DIX ANS PLUS TARD Laura et Marta

1er Chapitre Mon nom est Jean­Jacques Costel. Je mène une petite vie agréable dans la ville de Lisbonne, d’où je ne suis jamais sorti. Vous pouvez classifier mes habitudes comme monotones, mais je trouve qu’elles me définissent. Me levant tous les matins à huit heures, je me donne le luxe de m’arrêter devant le Café Bom Dia et de choisir la pâtisserie dont j’ai le plus envie de manger. Puis, lorsque j’ai pris ma décision, j’y entre et j’achète un café et ma gourmandise du jour.

Admirer l’explosion de rouge, jaune, vert et bleu dont ces gâteaux sont constitués me rempli d’un bonheur ineffable. Le temps que je mange et que je boive mon café, l’autobus nº78 me conduit vers « l’Arche des 700 Contes ». C’est un nom très original pour une librairie, ne croyez­vous pas ? Mon père l’a établie il y a cinquante­sept ans, le 24 janvier 1944. On la fréquentait beaucoup à l’époque, notre vieille Arche. Mais maintenant, plus tellement. Elle connut son déclin en 1968, lorsque Maman s’enfuit avec un américain et Papa se rempli de tristesse, d’amertume et… d’alcool. Ma modeste librairie se situe sur le rez­de­chaussée d’un ancien immeuble, à qui le temps a volé la couleur jaune et l’érosion a donné un aspect rugueux. Son intérieur sombre et imposant, avec ses détails médiévaux, terrifie les enfants et tient les adultes éloignés. En effet, la vente de deux ou trois livres par jours représente une journée de merveilleuses affaires. Certes, je pourrai faire quelques modifications. Changer les meubles, peindre les murs, ouvrir les fenêtres… Mais je l’aime tel qu’elle est, et je n’y changerai rien au monde. C’est un lieu très important pour moi et, ces derniers mois, j’en ai tiré un profit monétaire remarquable. À huit heures du soir, je ferme à double clé la librairie et je fais mon trajet à rebours. La seconde même où j’ouvre la porte d’entrée, ma femme Joséphine vient à ma rencontre pour me raconter sa journée. Je l’aime, Joséphine. Nous pouvons ne pas avoir beaucoup d’argent ou


une grande maison, mais, à la fin du jour, tout ce que je veux est le son de sa voix et son rire fabuleux. Je ne lui ai jamais dit, mais elle illumine ma vie comme le soleil éclaire la terre. Nous n’avons pas d’enfants. Non parce que nous n’en voulons pas, c’est justement le contraire : nous attendons que notre situation financière se stabilise pour fonder une famille. En faîte, c’est pour cette raison que j’ai accepté ma petite affaire à la librairie, pour commencer à fonder ma famille avec Joséphine. Si j’aurai su… Et voilà ma vie. Monotone en apparence, oui, mais remplie de bonheur et de petits moments agréables. Cependant, en voulant y apporter une nouvelle joie, je commis une erreur. Une grande erreur. Et maintenant… Je suis mort.

2ème Chapitre Tout était calme dans le parc. Les vieillards jouaient aux cartes, les mères buvaient tranquillement leur cafés, ses enfants jouaient à la balle.

Le vent soufflait sur les arbres, pendant qu’une brise de printemps chuchotait aux petites feuilles vertes que l’Été arrivait. Un orchestre constitué d’une douzaine de joyeux oiseaux chantait une amusante mélodie qui ressemblait au « Printemps» de Vivaldi. Le Printemps s’était installé sans que le monde s’en soit aperçu, et il apportait avec soi la promesse de la beauté d’un délicieux jour d’avril. Ou peut­être pas… Un lancement moins habile d’un enfant projeta la balle directement dans l’étang, brisant le parfait niveau que l’eau formait. Le responsable, un jeune enfant blond de onze ans, alla chercher sa balle calmement, malgré les impatiences de ses camarades. «Dépêche­toi, Georges, on perd du temps !» criait sa sœur, impatiente de recommencer à jouer. Georges enfonça son bras dans l’eau sombre de l’étang du jardin da Parada, pour repêcher la balle. Il n’exprima aucun dégoût, vu qu’il était habitué à ce genre de besogne. Sa main toucha immédiatement quelque chose. Il retira l’objet des ténèbres des eaux avec difficulté. Pourtant, au lieu de la balle souhaitée, il avait trouvé un objet complètement nouveau et, au même temps, affreusement familier. Sa main tenait un bras, et ses yeux rencontrèrent un visage longuement assoupi… Affolé, l’enfant cria, les colombes s’envolèrent, et la paix disparut.

3ème Chapitre Savez­vous que nous avons tous un héros ? Quelqu’un que l’on admire depuis toujours, et que l’on considère comme un modèle à suivre ? Ce héros pour moi était, sans doute, Mme Gloria, une femme qui aimait vivre tous les moments de sa vie comme si celui­là pourrai être son dernier.


D’une petite structure, propre à toutes les femmes de son âge, elle se tenait toujours droite, avec la posture d’une ballerine. Sa souplesse me faisait penser que de sa jeunesse elle en avait été une. Ses cheveux blancs ressemblaient à une adorable boule de laine, constamment peignés en chignon. Sa peau parcheminée traduisait son expérience, tandis que chaque ride racontait une histoire qui l’avait fait rire, pleurer, haïr et aimer. En un mot, on voyait que Mme Gloria avait vécu. Oh, mais je ne me suis pas présentée ! Je m’appelle Mme Sousa Batalha et je travaille avec mon amie, Mme Gloria, depuis trente trois merveilleuses années. Je vais maintenant raconter une histoire qui nous arriva. Préparez­vous.

Ce matin­là, comme tous les matins, nous nous sommes rendues de bonne heure au Marché Bom Peixe, où nous vendions des fruits et des végétaux. Notre petit coin dans le marché me plaisait beaucoup : simple et pratique. Nos produits se trouvaient toujours frais et colorés naturellement. Même les enfants avaient envie de les goûter. Nous commençâmes à travailler tout de suite. Les clients allaient et venaient. Parfois des étrangers se présentaient, mais le plus souvent les visages étaient connus et estimés. Vous pouvez facilement comprendre qu’il semblait que nous allions passer un jour comme tous les autres. Fruits, légumes, clients, un cercle vicieux agréable. Imaginez alors notre surprise par tout le quartier et nous vîmes trois voitures de police et une ambulance se dirigeant vers le parc. La triste vérité est que, lorsqu’une opportunité de connaître la vie des autres apparaît, tout le voisinage décide de comparaître, comme qu’attiré par les problèmes et peines d’autrui. L’être humain fonctionne ainsi, et il ne changera jamais. N’échappant pas à cette règle universelle, nous suivîmes la marée de personnes qui se dirigeait vers l’origine du problème : le lac du Jardin da Parada. Je ne réussis pas à apercevoir de quoi il s’agissait, mais la nouvelle s’éparpilla rapidement, volant comme une abeille de fleur en fleur. Un tourbillon de voix confuses naquit de la foule. «On a retrouvé un homme dans le lac ! s’écria une femme rebondie, dont le visage passait du blême au vert, troublée. Les policiers pensent qu’il fut assassiné ! » raconta un adolescent à son ami, et cette rumeur circula également. - C’est une conspiration de l’État, j’en suis sûr ! grommela un personnage curieux, le visage partiellement recouvert d’une moustache touffue. - Il paraît que c’est un enfant qui a retrouvé le corps… - Je vous le dis, l’état conspire ! continua l’homme moustachu. - L’identité de l’homme n’a pas été vérifiée, le corps a été emporté dans l’ambulance. - Et puis, l’État veut augmenter les taxes et…»


En un instant, la zone fut sécurisée par les autorités, et les passants se dispersèrent peu à peu, découragés par la distance qui leur était imposée. Je voulais aussi partir, mais, au moment où je l’appelai, Mme Gloria se rapprocha de la zone interdite et demanda, décidée mais inquiète, à un enquêteur qui scrutait le sol. «Savez­vous de qui il s’agit ? - Excusez­moi, Madame, mais j’ai reçu l’ordre de ne rien divulguer aux civils. répondit le policier, sans lever les yeux. - Pouvez­vous au moins me décrire l’homme? - Madame, cette zone a été interdite à quiconque hors de l’enquête. Je vous prie de vous éloigner.» Mme Gloria, à contrecœur, lui obéit, et nous retournâmes au marché en silence. Le chemin du parc lui avait toujours plu, avec des merveilleuses fleurs qui fleurissaient à peine. Mme Gloria inspira fond, inhalant lentement le délicieux parfum des roses blanches, jaunes et rouges. Pourtant, je la connaissais bien et je savais qu’elle devenait de plus en plus préoccupée. Je comprenais pourquoi. Depuis sa naissance, cette dame avait accompagné la vie du quartier. Elle avait exploré chaque recoin des rues les plus cachées, elle avait vu naître et croître des dizaines d’enfants qui étaient maintenant mariés. Tous les habitants de Campo de Ourique avaient le droit de l’appeler Tante, Amie, Grand­maman et d’autres titres affectueux. Et la simple idée qu’un de ces individus, qu’elle chérissait comme ses propres fils, aurait pu être assassiné, et si froidement abandonné, lui pesait au cœur d’une façon indescriptible *** «Mme Gloria, Mme Gloria !» cria Alfred, l’aimable facteur qui nous tenait toujours au courant de tout ce qui se passait. Ce n’était qu’un garçon de vingt­quatre ans, qui semblait de n’être jamais sorti de l’adolescence, ayant le visage couvert de tâches de rousseur. Encore épuisé d’avoir couru, il continua : «Vous n’allez jamais croire à ce que le journal raconte !» Il nous mis un papier sous les yeux : un article de journal.

Il y eut un moment de choc après cette perturbante lecture. Cette histoire nous parût complètement confuse, absolument absurde, et, en plus… «Jean­Jacques Costel ? » s’exclama Mme Gloria. «Oh, non, pauvre Joséphine !» Je devrai expliquer : Jean­Jacques et Joséphine étaient un couple qui habitait ici depuis toujours. Mme Joséphine venait au marché trois ou quatre fois par semaine, parfois seule, parfois avec Jean­Jacques. Il suffisait d’un regard pour comprendre qu’ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils se tenaient par la main, cheminant côté à côté calmement, et leur rire constant atteignait tous les passants. Ainsi, lorsque Jean­Jacques décéda d’une mystérieuse crise cardiaque, à quarante­deux ans, Joséphine fut violemment bouleversée. Ces dernières années elle semblait avoir récupéré un peu. Maintenant, j’étais sûre que cette horrible apparition l’aurai écrasée complètement. J’étreignis la main de Mme Gloria dans la mienne, pour nous apporter le confort dont nous avions besoin toutes les deux.


Cependant, Mme Gloria ne cherchait pas de confort. Elle voulait des explications. Déterminée, elle prit son chapeau fleuri, entoura son écharpe blanche autour de son cou, et me dit : « Fernanda, nous allons à la librairie. » *** J’ouvris la porte avec soin. L’aspect indigent de la bibliothèque m’avait inlassablement fasciné mais, maintenant abandonnée, elle me provoquait des frissons. Une vague de poussière me pénétra le nez, et j’entendis Mme Gloria éternuer derrière moi. Depuis la mort de Jean­Jacques, la librairie semblait avoir été la victime d’un affreux séisme. Livres, papiers, rideaux et tableaux se trouvaient dispersés partout dans le parquet d’ébène. «Il me semble que quelqu’un est venu ici à la recherche d’un objet précis. commenta Mme Gloria. « Mais comment ? Vous êtes la seule à avoir la clé ! » répondis­je. Mme Gloria, étant de confiance, gardait une réplique de la clé de tous les lieux importants de Campo de Ourique. Certes, Joséphine en avait une aussi, mais la simple idée de retourner à l’endroit où son adoré avait investi sa vie lui était impossible. La pauvre femme ne l’avait pas vendu simplement pour respecter le passé de son mari. «Je ne sais pas, continua Mme Gloria, répondant à ma question. Il n’y a aucun signe de bris…» Elle prit quelques livres au hasard et les ouvrit. Me sentant inutile, je fis la même chose, choisissant ceux qui étaient par terre. La majorité des livres dérangés se centralisaient sur la médicine ou sur des rites spirituels. Les livres les plus sinistres avaient été marqués par un symbole très étrange : un serpent entourait une épée, mais ce qui sautait vraiment aux yeux était le cœur qui les séparait. Soudain, Mme Gloria interrompit sa lecture et agrippa une feuille enfoncée sous une étagère. Elle la lit, devenant graduellement blême, puis me la montra d’une main trémule. Aux membres de la secte Osota : «D’après l’art. 13 : tout membre s’opposant ouvertement aux principes fondamentaux de la secte sera banni. Si cet individu représente un danger envers la discrétion de l’activité de la secte, il sera dans le devoir des Frères Supérieurs de l’éliminer.» Le frère Costel enfreignit l’article treize du Code Osota. La peine imposée par le Conseil des Douze Frères est l’exécution immédiate du suspect. Pour la Vie Supérieure Le Frère Majeur Kapronov Mirista Je me sentais confuse. Jean­Jacques appartenait à une secte ? Et il avait été assassiné par ses membres ? Mme Gloria et moi nous convînmes : cette lettre devait être apportée à la police d’urgence. Sortant dans la rue, nous prîmes un taxi vers la station de police où l’investigation se déroulait. En moins d’une heure, la lettre était arrivée aux mains du Commissaire Edgar Moniz. Grâce à nous, M. Kapronov Mirista devint un personnage recherché partout dans le pays. Il fut arrêté cinq jours plus tard par les autorités portugaises, lisant le journal dans sa mansion. *** Il ne parlait pas. Il s’asseyait dans cette salle d’interrogation sans la moindre préoccupation. Il ne se sentait pas coupable, il avait l’air même de s’amuser. La légèreté de son comportement était même déconcertante. Une feuille lui fut mise devant pour écrire sa confession. Son unique geste fut de nous regarder directement à travers la vitre qui nous séparait de lui. Ses yeux bleus, plus froids que


l’océan, étaient l’unique trace de que cet homme, élégant et contrôlé, était un assassin. «J’admets tous les crimes dont je suis accusé. J’ai tué M. Castel. J’ai inventé la secte pour avoir une couverture. Il y a une semaine, je suis allé au cimetière pour me venger de ce qu’il m’a fait en le déterrant, puis je l’ai jeté dans le lac. Je le fit car il s’était épousé avec la femme dont j’étais amoureux.» Il dit le tout sans émotion, puis il sourit, formant un rictus horrible. «Il ment !!! dit Mme. Gloria au Commissaire. - Je sais, mais avec cette confession nous sommes obligés à le jeter en prison. - Il défend quelqu’un! J’en suis sûre. Vous devez faire quelque chose! s’exclama la vieille femme, exaltée comme je ne l’avais jamais vue. - C’est la loi qui le dicte.» Furieuse, Mme. Gloria quitta la salle. Je la suivis, tandis que nous parcourrions l’édifice de la police. «Tout cela me semble trop simple, trop facile ! Pourquoi aurait­il laissé ce papier dans la librairie? Et vous avez vu son expression, Mme. Fernanda? Il semblait soulagé, comme s’il avait découvert la solution pour son problème ! - Laissez tomber, Mme. Gloria. Ce qui est fait, est fait…», affirmait­je, essayant de la consoler.

4ème Chapitre Dans leur exaltation, les deux femmes ne virent pas l’homme qui parlait au téléphone. Si elles l’avaient écouté, elles auraient eu toutes les explications nécessaires pour tout comprendre. «Le frère Mirista a été arrêté. Il a agit selon le plan et a tout confessé. Vous continuez anonyme, Frère Majeur. - Bien. Et les organes ? - Deux de mes hommes se sont déjà occupés de cela. Et les deux vieilles, qu’est­ce que j’en fais ? - Rien. Elles ne soupçonnent rien. Laissez­les vivre le peu de temps qu’il leur reste. - Si vous le dîtes… - Mais, monsieur, pourquoi avez­vous tué M. Castel ? - Il ne voulait pas que la secte continuât le trafic d’organes de cadavres. De plus, il ne partageait pas nos croyances et ne nous laissait utiliser sa librairie que parce que nous lui donnions de l’argent.


À propos d’argent, nous avions convenu 500.000€ pour les cinq organes, n’est­ce pas ? Où est mon argent? - Vous posez tant de questions, M. Barrett. Exactement comme M. Costel. - Excusez­moi ? - Au revoir, M. Barrett ! » En cet instant, le moteur rugissant d’une grosse voiture rouge se fit entendre, venant de nulle part à toute vitesse vers Syd Barrett, l’écrasant avant même qu’il n’ait pu se rendre compte de ce qui arrivait. -



13 : LA PLACE MAUDITE Aziz et Luis Miguel C'était l'histoire d'un couple, Paul et Marie, qui vivaient au Portugal, et s'aimaient à la folie. Plusieurs points communs les liaient. Regarder des films au cinéma était leurs hobbies, d’ailleurs c’était le lieu où ils s’étaient rencontrés. Paul envisageait d’inviter sa bien­aimée au cinéma et lui offrir une bague de fiançailles. Le jour choisi fut le 13 janvier, jour de l'anniversaire de Marie. Il consulta son agenda en espérant que le 13 janvier 2011 n'allait pas être en milieu de semaine. Heureusement pour lui, c'était un vendredi, jour de début du weekend. Le jour venu ne portait pas bonheur vu que c'était un “Vendredi 13” mais ce n'était pas la principale préoccupation de Paul. Le matin, il avait réveillé sa future femme pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Il lui informa aussi qu'elle ne devait pas se lever trop tard car ils iraient au cinéma vers une heure et quart de l'après midi. Sa bien­aimée était un peu déçue par son cadeau, mais lui promit quand même d'être au rendez­vous. Vers une heure et cinq minutes, elle était arrivée au cinéma du centre commercial lisboète “Amoreiras” qui était à proximité du lycée français. Elle attendit un moment jusqu'à ce qu’elle vit son futur mari arriver en taxi. Mystérieusement, il n'était pas habillé comme il l'avait été en quittant la maison. En sortant de la voiture, il rangea avec précaution la boite avec la bague, à l’intérieur du pantalon. Arrivant devant le cinéma, Paul demanda à sa future femme de choisir ce qu’ils allaient regarder. Elle choisit le seul film d´horreur qui était proposé qui se nommait “13: La place maudite”. Ce n'était pas très romantique pour un anniversaire, mais c'était son choix. Entrant dans la salle, le mari voulut choisir les mêmes sièges dans lesquels ils étaient assis le jour de leur rencontre. Il eut un “flashback”: c'était le moment où ils se sont rencontrés pour la première fois, dans une boutique du même centre commercial. Il l’avait invité au cinéma. Ils virent un film produit par un grand réalisateur américain. Les deux seules places libres furent par chance l'une à côté de l'autre: Le treize et le douze. Par chance, aujourd’hui, elles étaient inoccupées. Quelques secondes après leur entrée dans la salle, les lumières s'éteignirent. Le film devait donc commencer, mais ce ne fut pas ce qui se passa. Il y eut environ quatre minutes d'attentes sous le noir pour des raisons inconnues. Certaines personnes préoccupées demandèrent au personnel des explications et ils tout ce qu’ils eurent comme réponse fut: “Il a du y avoir une coupure de courant, tout reviendra dans l'ordre dans quelques instants”. Marie faisait partie de cette catégorie. Elle demanda à Paul d’aller voir ce qu’il se passait. Ce n'était pas son habitude, mais il ne répondit pas. Une minute passa et on vit une lumière sombre sur l'écran, cette fois­ci, il allait vraiment commencer. Un long “Ah!” Se fit entendre dans la salle. Il y eut plusieurs scènes violentes, mais rien n'était en rapport avec le nom qu'on avait attribué au film. La fin de la projection arriva enfin. Tout le monde se leva au générique de fin et les lumières s'allumèrent et là! Une macabre découverte s’offrait aux yeux des voisins du siège Nº13, dont Marie. Quand elle vit Paul, elle poussa un long cri strident. Il était mort. Tout le monde se précipita


dans la rangée des sièges de dix à vingt pour voir ce qui a donc pu la pousser à criailler. Plus tard, la nouvelle se répandit en une trainée de poudre. La police arriva sur les lieux et découvrit le corps quinze minutes après la trouvaille. Ils installèrent un périmètre de sécurité. Marie fut envoyée à l'hôpital, en état de choc. Les jours défilèrent et les investigations continuèrent. Un mois passa, deux policiers vinrent lui rendre visite. Ils lui présentèrent d'abord des condoléances, ils lui prétendirent aussi que leur équipe scientifique n’avait rien remarqué de suspect sur le corps. Ils lui informèrent aussi qu’il avait trouvé quelque chose lui appartenant. Elle répondit que ce n'était pas important croyant que c'était le portefeuille de son défunt mari. Un des policiers sortit de sa poche un coffret et lui donna. Elle l'ouvrit et vit une bague luisante, elle conclut: “Donc, il allait me l’offrir.”. Après cette trouvaille, elle restera un autre mois de plus pour y déverser ses larmes. Son séjour se termina. Pendant son hospitalisation, l'enterrement de Paul avait eu lieu. Cela la consternait qu’elle n’en fut pas informé. Cette nouvelle lésion psychologique lui donnait encore plus de volonté pour trouver le criminel, mort ou vif. Un peu plus tard, un souvenir épouvantable lui revenu en tête: la comparaison entre le nom du film et le numéro du siège auquel il était assis. Evidemment cela ne pouvait pas être un hasard. Elle repensa à son mari et s'imagina elle et lui ensemble et heureux. En rentrant chez elle, la première chose qu’elle fit était d’ouvrir son ordinateur et regarder la une des journaux en ligne. Et elle trouva: “ La liste s'élargit à sept personnes mortes dans le monde le même jour énigmatiquement. Monsieur Smith toujours en fuite, mais encore recherché par Interpol.” Elle approfondit ses recherches en enquêtant sur le réalisateur. Elle découvrit que le film avait fait polémique et que personne ne savait comment il eut été autorisé à la diffusion. Elle sut aussi qu’il était déjà recherché pour vandalisme, qu'il avait fait carrière dans le domaine médical en tant qu’hypnotiseur mais qu'il fut obligé d’arrêter à cause de deux accidents qu’ont subis quelques patients. Sa technique consistait de les plonger dans le noir et de les guérir de tous leurs maux. Marie se souvint dés lors de la coupure de courant. Elle continua de lire qu'il fut emprisonné pour homicide involontaire. Puis, en lisant un article, elle apprit qu’il y avait des rumeurs qui disaient que le réalisateur­meurtrier résidait en Angleterre. Elle inscrit le quartier indiqué. Elle fit le voyage rien que pour le retrouver sans oublier d’apporter un revolver. Arrivant sur les lieux, elle interrogea tout le voisinage du quartier mentionné et eut l’adresse exacte de Mr. Smith. Un voisin lui informa que c’était un immigré qui ne dérangeait personne, récemment installé. Il lui dit qu’il vivait dans un appartement d’une rue londonienne. Elle entra dans l’immeuble. Elle prit l’ascenseur monta au troisième étage sonna à la porte. Dès que la porte s’ouvrit, un coup de feu se fit entendre dans tout l’immeuble. Elle n’hésita pas à l’abattre. Les personnes terrifiées appelèrent la police. Ils vinrent et virent un homme abattu entouré d’une flaque de sang et une femme juste devant. C’était Marie, elle n’avait pas changé de position. Les policiers l’arrêtèrent et la transférèrent vers le Portugal pour y être jugé. Son jugement eut lieu, elle fut condamnée à quinze ans de prison. Au moment ou on allait l’amener à sa cellule, elle cria “Justice est faite!”. Cette histoire nous montre jusqu’ou serait prêt à aller un être humain par preuve d’amour. Quant à Marie, elle restera en prison en repensant à Paul sans regretter son acte et laissera sa bague reposer sur son annulaire toute sa vie.


LES COLOMBES S’ENVOLÈRENT Inês et Maria Teresa «Ta mère, Lisbonne, 07­06­11 À mon fils que j’aime tant, Mon cher fils, je t’écris cette lettre pour que tu comprennes légèrement l’histoire de ta famille.

Le Passé Gerónimo Garcia était banquier, il demeurait à Cascais dans une énorme maison de pierre, au bord de la mer. Il était un homme grand, arrogant mais astucieux aussi qu’impatient, anxieux et s’isolait beaucoup. Il couchait avec plusieurs femmes et, après être satisfait il s’en débarrassait. Il eut sept fils mais il avait connaissance que de six. Il abominait les enfants. Comme il ne voulait pas partager sa maison et former une famille il se débarrassait aussi de ses fils qu’il appelait « créatures monstrueuses ». Contre sa volonté, il fut obligé à s’occuper d’une de ses filles, moi. Ma mère était Lucinde Gérald. Elle mourut peu de temps après ma naissance. Mes parents étaient totalement différents… Jamais mon père ne m’a donné un câlin. Une enfant, à mon avis, devrait être accompagnée par un familier au long de sa croissance (je ne pus le faire aussi bien que je le voudrais)… Rien. La mort de ma mère était un sujet délicat. Jamais elle ne fut effacé de ma mémoire…On voulut me persuader qu’elle eut un attaque vasculaire cérébrale (AVC). Ce sujet ne pouvait être abordé avec mon père. Mon père aurait maintenant près de soixante­sept ans. Il vécu que pendant soixante­trois ans… Il me censurait beaucoup, sans raison…Même quand j’ai fini mes études. Il ne me félicita aucune fois pour mes excellents résultats. Tout dépendait de M. Garcia, tout était organisé par lui, et rien ne pouvait être fait sans sa présence et son consentement. Sa passion était de monter à cheval à l’aube et fumer un cigarillo en buvant un verre de whisky. Sa mort fut très claire : il mourut de cancer du poumon le vingt­six avril 2009.


La goutte d’eau

Son testament fut une façon de nous connaître entre nous : frères et sœurs. Il pensa qu’on se révolterait, j’imagine…Il devrait être déçu. Il ne voulait pas laisser sa richesse à ses fils, juste si on continuait avec son négoce dans sa banque (pas une mauvaise idée). Pour que tous ses fils reçurent la même somme, il mit la condition de ne pas sortir de la maison pendant quatre stations… Ce qui ne fut pas accompli. On pouvait sortir 24 heures par semaine, on ne pouvait pas quitter le Portugal, ni Cascais. C’était une question d’égalité pour tous, je me souviens quand on a lu le testament pour la première fois, le premier mai 2009. J’étais furieuse… J’ai eu une semaine pour ranger mes choses. Mes frères eurent une semaine pour déménager. Le pacte du testament devait commencer le sept mai 2009. Je me sentis envahie par six étrangers dans ma maison. L’héritage serait équitablement divisé entre nous, si le pacte serait accomplit. S’ils n’étaient pas d’accord, il voulait offrir toute la fortune de notre famille Garcia. Maintenant, je suis là, tout m’appartient et je regrette d’avoir voulus que mes frères n’eussent existés.

Mes frères Rosa était une femme de petite vertu. Toujours bien maquillée et d’un teint très rosé. Elle avait des cheveux noirs jusqu’aux anches qui faisaient ressortir ses courbes. Le vert de ses yeux se comparait aux feuilles en plein Printemps. Son nez était pointu comme celui de Cléopâtre. Ses lèvres semblaient être usées bien comme sa langue rouge et vive. Son cou était comparable à celui d’un cygne. Son corps, avec des courbes étaient semblables à une route en pleine montagne. Elle pensait juste à l’argent et à la manière la plus simple et rapide de l’avoir. Elle n’avait pas d’enfants, pas d’amoureux que des clients… Elle était une femme qui se vendait dans les lieux les plus riches de Lisbonne… Son outil de travail était sans aucun doute sa langue… Margarida avait un amoureux depuis très longtemps… Elle l’aimait profondément, mais il la maltraitait. Jorge, adorait avoir plusieurs filles en même temps et ordonnait à Margarida de faire ce qu’il voulait. Elle était comme une fourmi dans un labyrinthe sans sortie. Il savait qu’après la mort de M. Garcia, elle devrait recevoir quelque chose, et comme Geronimo Garcia avait une grande entreprise, Jorge voulut se marier avec Margarida pour pouvoir recevoir quelque chose. Le jour du mariage Margarida gagna courage et s’enfuit. Avec la rage, mécontentement et humiliation, Jorge la rechercha partout, mais je n’entendis jamais parler de lui. La jeune fille était responsable, calme et très affective. Elle méritait beaucoup plus que cette misérable vie… Elle était pianiste et s’occupait des plus âgées pour se souvenir de sa mère. João avait énormément de problèmes. Pour lui, la cigarette du matin le réveillait et le pâquis à la nuit l’endormait. Il vivait seul mais, dès son adolescence qu’il promettait un grand futur. Cependant, l’amour de sa vie le laissa et fut vivre au Paradis, après un accident de voiture. Après ce choque, il ne fut lui­même depuis ce jour. Il snifait. Il avait l’habitude de dire qu’il voulait la visiter et mourir lentement pour souffrir. Souffrir tout ce qu’il avait à souffrir. D’après lui il n’a pas eu le temps de lui dire qu’il l’aimait. Disputes entre homme et femme… Mais bon, depuis sa mort qu’il ne pourrait vivre sans sa portion de drogue, illégale au Portugal, un risque… Pierre, magicien, travaillait l’art de voler. Il se croyait l’aigle sur le mont Everest. Il utilisait sont nombril comme boussole, pour l’équilibre et la concentration. Quand le soleil était noir, il volait sur la mer et les océans, pour découvrir la science et la nature. Nègre, Amoureux, Tilleul, Unique, Responsable, Élégant, Libre : NATUREL cela explique sa vie. Il signifiait la Puissance, la force active… Il ne faisait rien en vain, il agissait, opérait par les voies les plus simples et les plus courtes. Il se caractérisait aussi dans le Monde de la Physique avec ses aspects divers : mer, rivières, montagnes, bois, champs… Pilar était une jeune femme, élégante avec de petits pieds. Elle marchait d’une souplesse incroyable, comme une actrice dans le festival de Cannes. D’un air arrogant, similaire à celui de notre père, elle regardait les personnes passées par sa fenêtre pendant qu’elle fumait une cigarette. Ses yeux avaient une couleur intense, bleue, pendant la nuit, ils devenaient transparents, ils reflétaient la lune et la mer… Elle possédait une anche étroite toujours avec de belles robes courtes couleurs de Printemps. Ses épaules droites, liaient de longs bras qui se


terminaient par de petites mains décorées par des ongles bien traitées peintes d’un rose clair. Son cou était décoré par un petit collier en or avec un minuscule cœur. Pas d’imperfections physiques, elle avait de petites oreilles déjà percées dés sa naissance… Enfin, elle avait une grande chevelure blonde resplendissante des rayons de soleil. Elle n’était pas du tout discrète, elle avait une petite personnalité, son arrogance se mettait en évidence au contact avec des étrangers. Quand elle se sentait dans une ambiance intime parfois avec ceux qu’elle aimait, elle les protégeait de tout son cœur. Elle était journaliste, considérée la plus belle de New York. Elle vivait avec sa mère dès ses deux ans dans un petit appartement. Tout le monde l’appelait la fille des yeux de perle d’outre. Elle avait à peine 30 ans à sa mort … Je l’aimais tellement… Je les aimais tous… Enfin, Manuel, il avait constamment son portable à la main pour savoir les dernières nouvelles de son entreprise, une entreprise de « software » pour les ordinateurs. Il avait les cheveux noirs, en forme d’escargot. Sa peau était brune contrastant avec ses dents, lumineuses et très blanches. Des yeux clairs, presque transparents se suivaient d’un nez d’arlequin et d’une bouche fine. Sa ténuité était si alarmante qu’on pouvait penser qu’il ne s’alimentait pas très bien. Ses doigts longs et osseux travaillaient pendant toute une journée, ses mains étaient son outil de travail élémentaire.

Les colombes s’envolèrent

Déjà deux mois s’étaient écroulés, et beaucoup d’amitiés se renforçaient. L’harmonie volait sur nous, jusqu’au jour où les colombes s’envolèrent sans regarder derrière… Tout était calme. Après le déjeuner, Rosa fit une promenade au jardin. Manuel contacta toujours ses collègues à fin de savoir comment se déroulait le travail. Pilar se dressa sur l’herbe pour prendre un bain de soleil. João était sur Skype parlant avec son meilleur ami. Cinq heures sonnait déjà dans la petite cathédrale près de l’immense maison, c’était l’heure des courses ! Tout le monde prit sa voiture et on se mit en marche pour nos courses habituelles des vendredis chez «le shopping center de Cascais ». L’heure de rencontre était à la maison à sept heures pour avoir temps pour organiser nos courses ou pour prendre un bain. Avant le dîner, qui était prêt à huit heures point fait par Maria do Rosário, la plus vieille dame qui demeurait avec nous. Sûr qu’il y avait des fois quelques décalages… Bon, il était déjà huit heures, Pilar n’était pas encore à table, tout le monde l’attendait. Elle aimait faire ses courses toute seule, sans qu’il aille quelqu’un pour faire des commentaires. Même après l’avoir appelée, elle ne descendait pas, donc, Margarida me conseilla d’aller la chercher pour lui dire de descendre. Elle était là, couchée sur son lit .Tout autour de sa tête il était déramé du sang, du sang transparent, oui, il ne tachait rien, il flottait sur les draps... Ses yeux avaient disparus, et furent remplacés par des yeux ordinaires marron. Toutes ses images me passent maintenant comme un éclair…Elle était morte, et bien morte, à l’instant j’ouvris la bouche pour pousser un cri mais rien ne sortis j’étais si nerveuse que je me suis évanouie. Je me rappelle quand je me suis réveillée il avait une foule incroyable dans la maison. Jamais elle ne fut si éclairée pendant la nuit. Des lumières bleues qui clignotaient comme dans nos soirées dans les Clubs… La police, mes frères, mes sœurs qui paniquaient par tous les côtés… Après cet épisode tout le monde était nerveux, et on ne savait qui fut l’assassin… La police nous a conseillé de nous éloigner entre nous, car il pensa que l’assassin pouvait être entre nous. Mais cela, était hors de question. Deux nuits après on reçu une lettre, qui n’avait pas de référence, pas de nom, pas d’adresse… Quelqu’un entra la maison, je ne me suis pas aperçue. Cette lettre contenait une photographie. C’était un corps et des yeux brillants... Je n’arrivai pas à identifier ce corps mais les yeux, je connaissais ses yeux... Mon cœur sursauta, j’étais sûre de moi, c’était les yeux de Pilar… J’hurlai à tout moment et tous arrivèrent en deux secondes, nerveux, épuisés, ils me regardaient d’un regard vide. J’ai réuni tout le monde dans la salle à manger : réunion de famille. Après avoir bu un verre d’eau et prendre un peu d’air frais j’ai annoncé la nouvelle à tous. La photographie fut révélée et, tout le monde était pétrifié. Pas de commentaires, juste un silence, personne ne savait quoi dire… J’ais envoyé toutes les informations à la police.


Six jours passèrent tout fut calme mais on était tous peureux avec raison. Jusqu’au treize : Rosa fut avec Pilar vers le Paradis… L’aspect de Rosa était misérable, quelqu’un lui avait coupé sa langue. Je n'arrivais pas à y croire… Elle avait aussi le même sang qui coulait de ses blessures, transparent, je le regardai attentivement et, j'ais tendu la main pour le toucher et pouf, très rapidement se liquide disparu comme par magie. Soudain, je ressenti une nouvelle force, un pouvoir en moi, mais je ne savais encore pas lequel. Mystérieusement, deux nuits après on reçu une nouvelle lettre, on pourrait dire quelle était identique à la dernière… Mais, il y avait deux petits détails, ce sang faisait la signature, mais elle s’évapora avec le froid. La photographie qui était dedans était identique à la précédente mais, encore avec la langue de Rose. On était tous peureux, mais on devait toujours regarder en face. Six jours passèrent et, pour reprendre nos habitudes on alla faire des courses tous ensembles. J’étais la plus nerveuse de tous et anxieuse… Je semblais être confuse. Mais je devais donner l’exemple et je ne me suis pas préoccupée. João ne voulait pas aller, il voulait rester à la maison pour s'endormir dans ses pensées. Je n'arrivais pas à parler beaucoup avec lui, ses pensées ne lui faisaient pas bien du tout et même avec mon insistance, il ne m’écoutait pas. Il persistait et fumait. Je ne voulais à tout prix qu’il fut tout seul, donc j'ai donné la permission dans la condition qu'il restait avec la dame de compagnie. Mon cœur tremblait, j’avais peur pour lui, et maintenant je regrette. Ainsi, une heure s’écroula et je n’arrivais à me concentrer dans mes courses. Je courrai vers la maison, mon intuition m'ordonnait de le faire. Une odeur fraiche, terrible me montait au nez. J’ouvris la porte et elle était là. Je courus vers la salle à manger où était la vieille femme pleurait, se lamentait par tous les côtés. Mes mains devenaient blanches, terriblement blêmes. Je sentis que j’allais m’évanouir donc, je me suis précipitée vers le balcon de la cuisine pour boire un verre d’eau avec du sucre de suite mais… Dans la cuisine, João dormait un sommeil profond qui ne le permettait pas de se réveiller. On lui avait coupé le nez, un nez avec une verrue terriblement grande remplaçait son nez. Et se sang que je connaissais déjà était présent, je le touchai à nouveau et le sang disparu mais rien ne se passa d'anormal en moi. J’ai demandé à ma maitresse l’épisode. Elle me raconta tout en quinze mots, « homme, entra, pas de bruit, un cri, un mort, fin. »… Elle balbutiait me jurant qu’elle n’avait fait mal à personne. Je la croyais, elle ne serait pas capable de le faire. Ils arrivèrent et tous les policiers étaient déjà là. Maintenant j'étais sure et certaine on ne pouvait plus nous séparer, plus jamais. Ma tête ne savait quoi penser, je me souviens, j’avais peur pour toi, pour ton père, mais aussi pour mes frères et sœurs… Ton père réserva une chambre d’hôtel pour nous deux et toi pour le weekend. Il était encore avec nous…Bon, tu es venu avec nous, mais avec une dame de compagnie toujours collée à toi. L’hôtel était confortable, un coût abordable, la chambre fut le meilleur choix. Ils avaient un accueil chaleureux, et des services très amicaux. On avait des films à la carte, de l’Internet haute vitesse, sans fils, et une chambre privée spacieuse. Veaux, vaches, moutons se promenaient dans les prairies. Vaux, collines, montagnes me fascinait… Vos cauchemars étaient semblables aux miens… Il était lundi, et tout ce rythme avait recommencé. Postérieurement à avoir vu João dans cet état : je n’arrivais pas à dormir, ni moi, ni toi, ni Pierre, ni Margarida. Un homme sans pitié qui tua déjà trois frères était à cheval. Qui serait le prochain ? Une question qu’on se posait constamment et que seul l’assassin pouvait répondre. On était dans le fauteuil du salon, nous quatre, ceux qui on survécut à toutes ses étapes: Pierre, Manuel, Margarida et moi. Un film de terreur était en train de passer à la télévision. On ne sentait pas la peur que ces films nous proportionnaient habituellement, la raison était simple: on vivait un film de terreur, et les victimes étaient nous, pire tout ce qui m'entourait. Mais dans la vie on ne peut pas mettre pause, avancer ou reculer… Ton père me laissa avec toi dans mes bras, se fut la pire des pertes… Mais encore pire serait de te perdre, par conséquent je te laissai chez tes grands parents de la part de ton père, ni eux on cru que t'on père a fuit, je ne crois que toi­même tu vas être content, tu a toujours vécu dans un mensonge… Je suis désolée mais tu étais très jeune pour comprendre, peut être que tu ne comprends pas encore, mais un jour il y aura encore une fois, un rayon de soleil dans ta vie.


Une des pensées plus épouvantables envahit mon esprit : l’assassin pouvait être un de nous. Je me souviens, à ce moment quelqu’un interrompit mon raisonnement : «On ne va pas rester assis en attendant le prochain meurtre non ?­disait Manuel d’une voix déterminée mais avec une expression d’insécurité, personne ne répondu. Allez, allez ! Je vais faire le diner.et il parti d’un pas sûr vers la cuisine.» Nous mangeâmes en silence. Manuel demeurait triste, Pierre paraissait prudent et Margarida tremblait de peur. Moi, je voyais ce décor en essayant de tout m'en rendre compte. Mon raisonnement changea de direction. C'est là que je commençais à m'apercevoir comment l'assassin fonctionnait. Des calculs envahirent mon esprit. Tous les assassinats avaient un espace de six jours. «­Écoutez­moi frères. Pilar a été tué le 07­05­09, Rose le 13­05­09 et João le 19­05­09. Je crois que le prochain meurtre est dans six jours, le 25­05­09.» Un silence s’installa dans la salle à mangé. Tout le monde arriva à la même conclusion que moi. Personne ne parla pendant le reste de la nuit. Le lendemain personne ne parla. On pensait aux plusieurs hypothèses. Après le déjeuner du jour suivant, je me suis mise dans ma chambre et je n’ai pas sorti jusqu’au lendemain. Le troisième jour après notre conversation, Pierre organisa une réunion de frères. «On ne peut pas rester sans parler les uns avec les autres, commença et termina Pierre, et il avait raison, nous sommes frères et sœurs. Pour résoudre ce mystère on doit penser en équipe.» Ainsi on passa le reste du jour assis dans la table de la salle à manger, en train de discuter nos idées. Margarida écoutait attentivement, tandis que Pierre, Manuel et moi on parlait rapidement, pour être précis, nerveusement. Après le diner, je me suis couchée dans ma chambre mais ni deux minutes passèrent que Meggie vint m'accompagner dans mon vaste lit, qui était vide… Le quatrième jour après le meurtre de João, je suis restée toute la journée avec Margarida. Notre amitié était si forte en si peut de temps… On a remémoré beaucoup de moments. Après le déjeuner Pierre nous demandas un peu d'attention, cette fois, on s’est installés dans le salon, on a échangé des idées, mais, on est arrivé à aucune conclusion. Je suis restée le cinquième jour dans ma chambre sans manger ni boire, ni parler. Parfois, j’avais besoin de m’abstraire et c’était la forme la plus efficace que j’ai trouvé. Le sixième jour, on attendait dans la salle de la télévision. On était tous très nerveux. Manuel toujours en essayant d’envoyer des e­mails, il n'arrivait pas, c'était impossible. Une heure passa, deux heures passèrent et on continuait à regarder, Pierre qui méditait. Margarida écrivait son testament et moi j’observais se chaos. J'ouvris la bouche mais je ne réussis à dire quelque chose… Le silence était tel que Pierre réussit à entendre le mouvement de mon maxillaire. Il me fit un bref signal pour que je continue ma phrase. «Si on continu comme sa on va mourir étouffés ou d'ennui… ­Tu parles comme si tu ne fais autre chose que de t'ennuyée ici! Je pense que je m'en vais, je n'arrive à rester ici sachant que quelqu'un va mourir et que ce quelqu'un peut être moi­même, riposta Pierre. ­Mais, tu es fou? se leva Margarida, pas question! On est une famille et on a déjà luté beaucoup jusque là, on ne va pas tout perdre maintenant! ­Pierre soit raisonnable bon sang! cria João qui se leva d'un coup après avoir entendu les mots de son frère. ­ Mais, mais... balbutiait Pierre, vous devriez être raisonnables, vous! Pourquoi ne pas s'enfuir? On a déjà perdu beaucoup ici, pourquoi perdre encore plus? Quel est votre sens pour la vie? Vous voulez visiter Pilar, Rose et João? C'est ça? Pendant se temps là, Margarida fondit en larmes. ­Et toi? Tu veux faire comme Jorge? Oui, vas­y! dit­il d'un ton de sarcasme extrêmement désagréable. Laisse­nous, laisse tes meilleurs amis, tes frères! Va chercher ta liberté, ta joie de vivre! Le silence envahit le salon.» Manuel était trempé des larmes de Margarida qu'il avait prit dans ses bras pour la consoler… Il pouvait avoir ses défauts mais il avait de très bonnes qualités. Il monta dans sa chambre avec le but de changer de vêtements, mais, jamais il ne redescendit vivant. Ces derniers


mots furent les plus sensibles et les plus agréables: "N'oubliez pas, je vous aime." Le cri habituel nous fit sursauter encore une fois, comme par habitude… Manuel était allongé dans son lit vêtu avec ses habits de rechange, secs. Du sang, le sang, ce sang était renversé tout autour des étranges mains qui remplaçaient les siennes. Elles étaient grosses et poilues… Pierre était perplexe, Margarida se présentait inexpressif et moi stupéfaite. On était à côté de lui! Il nous laissa pour deux minutes et au moment le moins prévu il fut assassiné. Comment entra l’assassin? Le sang coulait comme une rivière. «C’est quoi ça ?!cria Margarida entre sanglots. ­Quoi ?­dit Pierre en essayant de se contrôler ­Ses mains… sont… différentes! s'exclama Margarida. Il avait les doigts longs et osseux… on entendit les os de Margarida grincé de nausées… ­Elle a raison !dis­je. Ses mains ont été cousues. Celles­ci sont grosses et répugnantes.» Et Pierre s’approxima. Les mains de Manuel avaient été changées. Comme le nez de Joao la langue de Rosa et les yeux de Pilar… J’avais trois questions : comment, qui et pourquoi ? Mais aucune réponse n’était disponible. On passa le reste du jour sans parler. Chacun avec ses pensées. Chacun avaient ses conclusions. Toutes différentes, j’en suis sûre. Je pouvais fuir comme disait Pierre… Mais le jurement ne nous le permettait pas. La nuit tomba et on resta immobiles comme une statue. «Je doit me coucher. murmura Margarida en me fixant avec son regard.» Je compris qu’elle voulait dormir avec moi, ce n'était là même chose qu'être embrassée dans les bras de Manuel mais, pour elle s'était réconfortant. Elle s'accommoda en silence. Le matin suivant, je me suis réveillée à l’heure pile du déjeuner. Je me suis assis à côté de Pierre et on parla sur la nuit précédente. Après quelques minutes, Margarida se leva et alla vers la cuisine faire le déjeuner. Pendant ce temps­là, je débattais mes idées avec Pierre. Un cri assourdissant nous paralysa et rempli la maison. On courut à sa rencontre. Margarida regardait par la fenêtre de la cuisine avec un regard vide. «Margarida ! Qu’est ce qui c’est passé ? dit Pierre préoccupé, en rentrant dans la cuisine. ­J’ai… j’ai vu un homme dehors. murmura­t­elle d’un ton presque imperceptible rempli d’hésitation. ­Tu l’as reconnu ? Demandais­je préoccupée. ­Non, je ne croix pas… Ce fut si rapide…» Et elle commença à pleurer. Je l’enlaçai dans mes bras. Pendant le reste de la nuit elle écrit son testament et le garda dans une enveloppe. Elle se coucha très tard ce jour­là. Mais moi, je n’ai même pas dormis. Je suis restée toute la nuit en pensant à toi… Le soleil se leva et Pierre vola jusqu’à moi. C'était un art que j'adorerais apprendre et il me disait toujours que cela n'était possible qu'avec amour, bienveillance et concentration. Impressionnant aussi était la manière comme nous ne sommes approximés dans ses derniers temps. «Réunion après le petit déjeuner !cria Pierre pour que Margarida puisse entendre.» J'ais pris un bain d'immersion d’une heure pour relaxer un peu. Je mangeai un petit pain au lait et un verre de jus de fruit comme d’habitude et je me suis placée à côté de Pierre. «On est au troisième jour après le meurtre, rétorqua Pierre, c’est­a­dire a trois jours du prochain, on doit être préparés pour tout! La meilleur solution est de jamais nous séparés, on a ici notre lettre habituelle mais je conseille de ne pas la lire pour ne pas nous martyriser encore plus. ­ATCHIM! Éternuais­je comme je me rappelle de tous les détails… Je croix être avec de la température, dit­je, mon nez était bouché donc j'avais une voix débile. ­À tes souhaits! Je croix que tu dois aller te coucher jusqu'à ce que tu améliore! J'irais te voir à une heure pour te donner ton repas! ­Merci! dit­je.» J'ais passé deux jours en repos avec de la toux, toujours en train d’éternuer. Je n'arrivais pas á m'endormir, c'était impossible, dans mon lit, je tremblais, je suais animalement. On savait très bien que le jour du prochain meurtre s’approximait, et un de nous allaient s'évader, Le lendemain matin, Margarida était très nerveuse, bon, on était tous … On passa toute la journée parlant, Pierre participa aussi même s'il paraissait un moine volant. À l’heure du goûter,


Margarida se dressa sur le sofa du salon, moi je fus aux toilettes à côté de la cuisine et Pierre était dans la cuisine préparant le goûter. Je ne voulais pas demeurer beaucoup mais je pensais que l'assassin n'allait pas entrer dans la salle de bain pendant que j'y étais. J'y suis entré, et soudain, ce bruit assourdissant envahi la maison, il durait des secondes, mais il était prés, très prés. Mon cœur sursauta, le bruit avait arrêté, j'étais vive, je voulais ouvrir la porte mais, je ne réussissais pas à ouvrir la serrure tant était mon stress. Enfin, quand j'étais dehors je criai le plus fort possible: «Margaridaaaa, Pierree! J’étais rauque, après ce cri, aphonique. Les gars, répondez moi! Pierre? C’est moi!» Personne ne répondit. Je me remplis d’angoisse, j’ouvris la porte. Un minuscule cri d’horreur, de douleur, de terreur s’échappa de ma bouche. Je tombai à genoux mes larmes tombaient comme un jour de pluie à Londres. Quand je regardai attentivement sa figure j’aperçus des oreilles différentes… Les oreilles de Margarida étaient si petites qu’on avait du mal pour les distinguer, mais, les oreilles qu’elle avait maintenant étaient grandes et pointues. Pierre me serra contre lui et me calma. Mais le prochain était moi ou lui. L’assassin n’était pas entre nous, et je regrettai d'avoir pensée qu’un d’eux pouvait être l’assassin. Ma meilleure amie était morte et je n’avais rien fait pour empêcher cette tragédie. On reçue la typique lettre mais on l'ouvra pas on la donna à la police directement. Tous mes frères et sœurs étaient morts à l’exception de Pierre. Il arriva à me calmer un petit peu. La nuit se coucha et moi avec elle. Mais le sommeil n'était pas profond, la température montait, un soupir. Je me réveillai maintenant. Je crus que c’était un cauchemar, je voulais que ce fusse un cauchemar. Mais non, Pierre était à côté de moi au lieu de Margarida. Pierre sentit que je n'étais pas très bien il se leva et me consola. Pendant quatre jours je ne fus qu’un objet : sans réactions, sans sentiments, une pierre avait remplacé mon cœur. Seulement une douleur constante me rappelait que j’étais vivante. Au cinquième jour, je résolus que je ne pouvais pas laisser Pierre tout seul. Je me levai, je pris un bain tandis que Pierre prépara le petit­déjeuner. On parla de choses complètement banales. On vu de la télévision et on joua aux cartes. À l’heure du gouter on était affamés car on n’avait rien mangé. J’ai préparé le lait, le pain et tout le reste. On était affamés. Il m’aida beaucoup et j’aillais le remercier jusqu’à la fin de ma vie (qui pouvais se terminer le lendemain). On se coucha ; pendant la nuit je ne réussis pas à dormir à cause du danger qui sonnait à nos portes. J’avais l’impression qu’il me vigilait, que c’était quelqu’un connu. Le matin, je prenais ma douche quand j’entendu des cris d’agonie venus du salon. Des cris de douleur. Je courus a sa rencontre et je le vus ! Un homme vêtu en noir. Avec un peu près 1,80m. Il me vu et s’enfuit. «Pierre, non, parle­moi, ne me laisse pas… » Rien à faire son cœur ne battait plus, il ne respirait pas… Il était mort. Son nombril fut changé! Et moi j'avais six jours pour fuir. Le lendemain dès l’aube, je me suis mise au travaille. J’avais schématisé un plan dans ma tête et j'ai téléphoné à la police. La police me fit quelques questions, je fis des déclarations en expliquant la situation et, elle me laissa partir. J'ai prit mon portable, mon argent les biens qui m'appartenait que l'argent et je sortis de cette maison. L’air pur envahit mes poumons. Après les mois que j’avais passés dans cette maison je ne voulais que te voir. Les oiseaux s'envolaient dans le ciel et je n'arrivais à arrêter de pense à mes pertes…Petit oiseau qui voulait voler ne savait pas, mais comme par enchantement ses ailes commencèrent délicatement à battre et il s'envola pour toujours. Je pensais à toi, tu étais ce qui me restais ce que jamais plus au monde…

Les Larmes Roses

Je m’aperçus de ce qu’il s’agissait, après avoir fait quelques recherches dans les librairies, tout fonctionnait. Ce sang, se n'était pas du sang, mais des larmes, des larmes de colombes, c'était le symbole de paix, fraternité et surtout le moyen de guérir, ou de protéger quelqu'un. Comme j'ai touché dans se sang celui­ci me protégea de la mort, et si j'aurais fait ses recherches avant… La vie est faite de plusieurs "si" et de plusieurs "pourquoi", normalement on n'arrive pas à


répondre "C'est la vie"… Les yeux, la langue, le nez, les mains, les oreilles et le nombril : étaient les uniques six sens de notre famille, comme dit notre légende, la famille Garcia et l’unique qui à présent réussissait à se concentrer de tel manière qui commençait à s’envoler. L’assassin tua ce que mes frères avaient de plus précieux dans leurs vies. Et en plus les meurtres furent commis de six en six jours, il avait tout préparé et je n’avais rien compris. Il enleva le nombril de Pierre mais il n'est pas un Garcia, donc, il n'arrive pas a volé… L’excitation était telle que les vingt­quatre heures suivantes je pus m’empêcher de dormir, j’ai rassemblé toutes les preuves : de la police, les photographies de tous, les documents de la librairie et surtout mes pensées. Je pensais avoir regardé toutes les photographies mais quand je faisais le tour des chambres de tous et, je vis un tas de photographies qui appartenaient à Margarida et qui me captivèrent l’attention. Une des photographies, je pensais l’avoir déjà vu quelque part, cette silhouette… Sur la photographie, Jorge et Margarida étaient près de chez elle, près de son petit appartement, elle était encore pire que dans ses derniers jours… Leur histoire était très compliquée à comprendre… Mais ce ne fut pour sa que celle­ci me capta l’attention, hélas elle était exactement la même silhouette que la photographie que l’on envoyait tous les deux jours après l’assassinat. Je courus vers le salon pour comparer les photographies de mes frères et sœurs pour comparer les organes. Même yeux, même langue (un peu grise, comme celle d’un fumeur, impossible de ne se rendre pas compte), même nez, mêmes oreilles: grandes et pointues, même mains: grosses et poilues et, finalement un nombril énorme qui était vers l’extérieur. Tous réunis dans un seul personnage : Jorge. Des sentiments m’enveloppèrent et me bouleversèrent : rage, douleur, agonie, tristesse, horreur, nausées… Je voulais me suicider mais, non, non, non, et non ! Je ne pouvais pas, c’était mon obligation de venger la mort de ces innocents. Tout serait fini si je le tuerais… Je m’endormi dans un sommeil profond pour gagner de l’énergie. Le lendemain je te fus visité, mais aussi je fus te dire au revoir, tu devais rester sous protection de la police et heureux avec tes grands­parents. Le pire moment de tous fut de sortir par cette grande porte que tu entre et sort tout les jours, ne pas me retourner, pour que tu vois la douleur qui est pour une mère de partir et laisser l’humain quelle créa, aima et donna de la vie… Je suis partie le six juin 2009, et pendant deux ans je t’ai envoyé des lettres, téléphoner, jamais tu me répondis, une fois, une fois j’ai réussi à entendre ta voie et te dire qu’un jour je t’expliquerais tout, et tu me répondis que jamais de la vie tu voudrais me voir… Après ses mots, je me considère une petite fourmi, qui est perdue et qui est seule au monde. Une vie perdue à cause d’un homme avide, qui a détruit toute une famille. Ma famille est morte, mon ex­mari réfugié avec une brésilienne, je l’ais rencontré au Mexique où j’ais aussi tué le crétin. Le meilleur moment de ma vie fut quand tu es né… Voilà la déplorable fin d’une vie qui avait pourtant tout pour être belle: famille, argent, amour et santé. D’une personne qui avait soif de vengeance, mais qui est heureuse de l’avoir fait, j’ai vengé mes frères. J’ai perdu deux ans de ma vie cherchant l’assassin de mes frères, ce fut affreux pour moi, et pour toi. Je le sais, je le sens. Je comprends maintenant, les filmes où les acteurs meurent par vengeance. Mon pire défaut est celui qui m’accompagne dans mon tombeau: la cupidité. Ce qui a détruit ma vie. J’espère que tu me comprennes, et un jour peut­être me pardonner. Ma vie ne faisait plus de sens à partir de ce moment, le moment que tu prononças ses mots, hier, à la même heure… Tu me prononças ses mots, et j’ai passé mes dernières vingt quatre heures en me rappelant et écrivant ma vie à partir du moment que mon père fut mort… C’est le moment de terminé cette misérable vie, je te laisse cette lettre avec annexée mon testament et celui de ta tante Margarida. Mais aussi, avec une lettre que tu dois montrer à la police. Jorge est à l’enfer et moi, je vais dormir éternellement… Je t’aime, Ta mère, Diana Gérald Garcia.»



LE MAGICIEN DES COUTEAUX Roberto et José Jacques Bernard, un homme de soixante­douze ans raconte à ses petits­fils l’histoire de son meilleur ami José Marques qui s’est passé il y a trente ans: “­ Savez­vous, les enfants ce qu’il s’est passé il y a trente ans? ­Non, nous ne sommes pas au courant.” Et il commença a raconter: Il y a trente ans, mon meilleur ami, José, était détective et sa dernière enquête fut la plus terrible. Juste avant une course de voiliers très importante, tous les bateaux du Yatch Club ont disparus et les gardes de ce même club sont apparus morts. Perturbé, José retrouva encore des coups de couteau dans leur cou et affirma: “Ces couteaux ont été utilisés mais il n’y a pas d’empreintes digitales.” Soudain, les couteaux se levèrent et commencèrent à écrire sur le corps des gardes. José lit au fur et à mesure qu’ils écrivaient “Vous ne m’aurez jamais!” sur le bras droit d’une des victimes et “Cela ne vaut même pas le peine de me chercher!” sur la poitrine d’une autre. Ceci épouvanta José. Il n’avait jamais eu un cas aussi effrayant, confus et dangereux, puis il annonça à son assistant, Marc Soulevant: “Ça peut être n’importe qui! dit­il en prose au désespoir ­Oui, n’importe qui puisse bouger des choses avec la pensée car c’est la seule manière de faire cela!, répondit Marc pointant vers un des cadavres


­Intéressant, murmura­t­il. C’est donc par télékinésie! Combien de télékinésistes connais­ tu? Nous les rechercherons tous! s’exclama José, rassuré qu’il avait trouvé une piste ­Très bien chef! dit­il Alors les recherches commencèrent. Mais ce télékinésiste qui était notre assassin n’était pas bête, au contraire, il était brillant. Il savait que le détective et son assistant étaient à sa recherche donc il changea de vêtements, de coupe de cheveux... tout! Puis, un jour, assisté de Marc, José frappa à la porte de Monsieur Costa et vociféra: “Bonjour monsieur, puis­je vous poser quelques questions ? ­Oui, oui, rentrez. répondit­il en ouvrant la porte ­Êtes­vous télékinésiste par hasard ? demanda­t­il troublé par ses apparences ­Non, je vous informe que celui que vous recherchez a déménagé il y a près de deux mois, rétorqua donc Monsieur Costa ­Bon, d’accord, merci quand même. ­Au revoir messieurs.”dit­il en fermant la porte doucement Notre télékinésiste, Roberto Costa, a revêtu ses habits habituels pendant que José et Marc continuaient leur recherche. Roberto savait que cette poursuite lui poserait problème il essaya donc de tout faire pour l’arrêter: en autres termes, il fallait tuer le détective et son assistant. Après plusieurs essais, il n’avait toujours pas réussi, mais un jour lorsque José se promenait avec sa femme, Françoise, monsieur Costa en profita pour l’envoyer un couteau droit devant. Mais Françoise parvint à la voir arriver donc elle se mit devant son mari pour le protéger et mourut. José s’écria soudainement: “Qui et où que tu sois, tu vas mourir car au moment où tu as tué ma femme, c’est devenu personnel!” Et puis le couteau se leva et écrivit tout le long du corps de Françoise: ”Ha Ha Ha...” José s’est mis à genou à côté de son épouse décédée et promit de la venger. Il se leva, il essuya les larmes de son visage et il partit. Ce jeune veuf n’avait toujours pas trouvé son assassin donc il recommença sa recherche du début, déterminé à le trouver de cette fois. Marc lui demanda donc qui lui paraissait le plus suspicieux: “Je ne sais pas, répondit José ­Roberto Costa? C’est le seul que nous n’avons pas interrogé... Croyez­vous que ça peut être lui? ­Bien sûr! s’exclama le détective. Il s’attendait à ce que l’on vienne lui parler! Je crois que nous avons trouvé notre assassin! ­Allons­y? Pendant ce temps, Roberto était chez lui, préparant son couteau. Il allait attaquer José avec sa meilleure arme pour en finir une fois pour toute. Cette fois, nos deux détectives ne frappèrent pas à la porte mais ils y donnèrent un coup de pied pour forcer l’entrée et... “­Bon, il est tard, allez dormir les enfants. Demain, je vous raconterai la fin. ­D’accord!” Alors le lendemain matin, les enfants vont voir leur grand­père: “­Continue grand­père, racontes nous la fin ! ­D’accord, où en étais­je ? ­Au moment où José donne un coup de pied à la porte. ­Ah! Oui.” Et il continua son histoire: Il donna un coup de pied à la porte pour forcer l’entrée. Il prit Roberto en levant un couteau sur le fait. Il vit à cet instant même Roberto brandissant une arme blanche. Mais ce dernier, surpris, jeta le couteau avec précipitation. José sortit son fusil, tira sur Roberto et tombe mort tel son ennemi.


FIL DE SOIE Caroline et Lena « Ahhhh ! » hurla Vanessa ; elle sursauta et se réveilla de son terrible cauchemar… Elle frissonnait, suait de partout et les battements de son cœur étaient terriblement mouvementés. Il y a cinq ans, une jeune femme prénommée Jessy Cruise, aux cheveux châtains avec des mèches blondes, ondulés et doux comme de la soie avait disparue après avoir trompé son mari ; on ne retrouva jamais son corps. Le principal suspect était donc bien évidemment son mari Tom Cruise, vingt quatre ans, homme d’affaires, toujours surchargé de travail, n’ayant pas le temps de s’occuper de sa femme. Ce dernier était un perfectionniste. Il paraissait plutôt renfermé sur lui­ même et ne se confiait à personne, même pas à sa femme qu’il aimait tant. Jessy était tombée sous son charme grâce à ses grands yeux étincelants bleus ciels. Ses cheveux, épais et blonds couleur sable, son nez mince, son teint frais, aux yeux de Jessy, il semblait tout simplement parfait. Celui­ci fut donc emprisonné à vie pour homicide conjugal.


Le rêve de Vanessa demeurait très trouble mais elle se rappelait des évènements les plus importants ; Jessy, qui possédait des yeux en amande, verts pomme trompait son mari depuis un an avec le meilleur ami de ce dernier depuis la maternelle, John Mayer. Cet italien avec tout son charme faisait rêver de nombreuses femmes. Il était mannequin, très extraverti et possédait un sens de l’humour exceptionnel. Son seul défaut demeurait qu’il était un machiste. John et Jessy, âgés de vingt quatre ans, s’étaient donnés rendez­vous devant la forêt de Monsanto à vingt et une heures, comme tous les vendredi soirs. Située entre Algés et Lisbonne, cette forêt déserte, obscure et mystérieuse devenait le soir une scène de crime parfaite. -

« Je ne veux plus tromper mon Tom, je le vois souffrir, cela me fait tellement mal au cœur, je n’arrive même plus à le regarder dans les yeux.. » déclara Jessy.

Les deux se promenèrent dans la forêt pendant que John Mayer la suppliait de ne pas le quitter et lui répétait infiniment qu’il l’aimait. Subitement, John devint agressif et dès que Jessy tourna le dos, il la frappa de plein fouet. Elle commença à saigner de partout, puis il l’étrangla jusqu’à la mort. Après cela, il la ligota à un pin avec un fil de soie… Bien sûr, comme Vanessa, très active dans sa carrière de mannequin, fine comme un fil de fer, qui avait les cheveux châtains lui arrivant jusqu’au bas du dos et une peau telle de la porcelaine pris peur et avait déjà entendu parler de la disparition mystérieuse de Jessy, elle se rendit au Commissariat de Police de Lapa et s’écria ‘’ Où est le Commissaire ? Je dois lui parler! ‘’. Tous les regards restaient fixés sur cette femme qu’ils croyaient folle. Lorsqu’elle arriva enfin au bureau du responsable Paul Fox, elle lui fit part de son rêve. Il ne semblait pas vraiment y croire, cette histoire ne tenait pas debout. Comme Vanessa, s’était fait tellement de soucis, et paraissait prendre son rêve au sérieux, Paul Fox décida quand même d’enquêter le lendemain matin. Cinq policiers robustes se rendirent alors à Monsanto. Après trois longues heures de recherches épuisantes, ils découvrirent un fil de soie imbibé de sang accroché à un pin. Ils apportèrent cette pièce à conviction au Laboratoire Criminel Policier et trouvèrent l’ADN de John Mayer et le sang de Jessy Cruise. Cela leur semblait très bizarre que les découvertes de la police correspondaient au rêve effrayant de Vanessa. Ce soir là, au cours d’un autre rêve, Vanessa vit John enterrer Jessy près de l’arbre où il avait commis le meurtre. Dès l’aube, Vanessa se rendit à nouveau au Commissariat pour raconter ce nouvel épisode. Les policiers retournèrent sur le lieu du crime et trouvèrent le corps de Jessy et le ramenèrent au Laboratoire pour faire une autopsie. Après l’examen du cadavre, il s’avéra que tout ce que Vanessa avait dit était vrai ! Ils avaient à faire à une médium. Oui, Vanessa était une médium !

Après un an de recherches intensives, ils possédaient pleins de preuves et avaient donc la certitude que John Mayer avait assassiné Jessy Cruise. Tom Cruise avait donc été emprisonné à tort et il fut libéré de prison, déclaré innocent !


LA POMME D’OR Tomas et Rafael

Le Vol L’histoire suivante se passe à Lisbonne, dans le quartier de Campolide, en 2003 … La nuit était tombée, froide et silencieuse, mais sans brise. Le musée de la Mythologie Egyptienne était fermé et les gardes éveillés. Ce soir c’était ma chance d’obtenir ce que je désirais depuis si longtemps. C’était le vol parfait. Le crime allait se dérouler de façon rapide et discrète car Je possédais la carte du musée que j’avais volé au directeur deux jours auparavant. Je me précipitai vers un arbre du côté gauche du musée, je l’escaladai et je sautai sur le toit. Je courus vers la verrière du musée qui était faite d’un verre fragile. J’observai l’intérieur du musée : le sol était en marbre blanc, les meubles en chêne solide. Les murs étaient d’un bleu intense couvert de tableaux. La porte grande ouverte de cette salle contenait un garde de chaque côté. L’ensemble de cette division brillait á la lumière de la lune. Je cassai la vitre et je jetai immédiatement la bombe lacrymogène. L’effet fut instantané: les gardes tombèrent endormis. Je pris mon crochet et je descendis dans la salle. Ensuite avec mon pistolet munis d’un silencieux* je leur mis chacun une balle dans la tête. Je volai la pomme d’or qui se trouvait au milieu de cette fantastique salle circulaire, je montai par la corde du crochet et je partis en courant. *silencieux : dispositif métallique située au bout d’une arme a feu qui permet d’étouffer le bruit.

Flash Back Quand j’arrivai dans la maison abandonnée que j’habitais temporairement, je m’assis sur une chaise du salon et je me mis á contempler la pomme d’or : cette pomme était entièrement faite d’or. Des saphirs, des rubis, des émeraudes et des diamants s’y trouvaient incrustés. Quand un rayon de soleil touchait cette pomme elle commençait instantanément a brillé comme une


chandelle. Cette pomme là, complétait ma collection d’un total de trois pommes identiques. Par ailleurs celle­ci me rappelait mon aventure en Afrique du nord. Tout commença en Egypte trois ans auparavant durant une expédition privé pour visiter les Pyramides. J’avais réussit á voler les trois pommes d’or qui me permettaient d’ouvrir et de découvrir le secret du temple d’Isis. Hélas, quand je sortis de la Pyramide le directeur du musée de la Mythologie Egyptienne me vola une des pommes. Depuis, j’essaye de la récupérer. Mr. Jorge Magalhães. Mr. Jorge Magalhães fut réveillé tôt ce matin­la par un coup de fil. On l’informait qu’il avait un cas à résoudre. Il se leva et pris sa douche, puis il s’habilla, pris son petit déjeuner et sortit pour aller travailler. Quand il arriva á la scène du crime il y avait beaucoup de journalistes et reporters. Il entra dans le musée et s’adressa au chef de la police : ­ qu’est ce qu’on a ? Demanda­ t­il d’un air curieux. ­ un double homicide et un vol. Répondit le chef. ­ Qui sont les victimes? Réinterrogea Mr Jorge. ­ Deux gardes du musée : Joaquim Silveira et Miguel Santos. Ils gardaient la salle où le vol s’est déroulé. ­ Qu’est ce qu’a été volé ? ­ Une pomme d’or de grande valeur de l’ancien Egypte. ­ Comment cela c’est­il passé? Inquiéta­t­il. ­ Le voleur est descendu par la verrière et a lancé une bombe lacrymogène qui a incapacité les cameras de surveillance puis il a tué les gardes á coup de feu Expliqua le chef. ­ A­t­on des suspects ? ­ Oui, les autres gardes, le directeur possédant la clé de l’édifice et un scientifique qui a passé la nuit ici. ­ Où sont­ils ? ­ Á la gendarmerie. Déclara­t­il. ­ Très bien j’y vais ! Annonça l’inspecteur. ­ À tout de suite Il retourna vers sa voiture et alla à la gendarmerie. Quand il y arriva, une inspectrice s’adressa á lui : ­ Je les ai déjà interrogés Affirma­t­elle. ­ Qu’est ce qu’ils ont dit ? Demanda­t­il. ­ Les gardes sont restés à leurs postes, ils disent qu’ils n’ont rien entendu. ­ Ils ont des alibis ? ­ Oui, les caméras de surveillance les ont filmés toute la nuit. Répondit­elle. ­ Et le scientifique? Insista­t­il. ­ Il dit être resté toute la nuit dans la cave mais il a vu quelqu’un courir vers une impasse aux heures qui coïncident avec l’heure du crime. Dans cette impasse la seule habitation est une maison abandonnée. ­ Très bien, et le directeur ? questionna­il. ­ Il dit être resté chez lui mais il n’a pas d’alibi. ­ Parfait, fouillons donc cette maison ! s’exclama­t­il

La Maison Hantée


Mr Jorge et l’inspectrice ouvrirent le portail de la maison abandonnée. Il y avait un petit jardin avec des statues en pierre blanche et l’herbe avait l’air de ne pas avoir été coupée depuis longtemps. Une odeur de moisi planait sur le jardin, elle provenait de la maison. La peinture de cette maison était dégradée par le temps, les fenêtres étaient abimées et des tuiles tombaient du toit cassé. Tout cet ensemble donnait á la maison un air hanté. L’inspecteur frappa á la porte et hurla d’un air sérieux: ­ Ouvrez, police ! Mais personne ne répondit. Par conséquence, il força la porte qui ne supporta pas le coup. Ils entrèrent dans la maison et l’examinèrent. Tout était détruit ou dérangé. Après une longue recherche, ils trouvèrent une carte du musée, un pistolet et trois bombes lacrymogènes. ­ Je vais envoyer tout ça au laboratoire pour que les scientifiques les examinent. Dit l’inspecteur. S’ils trouvaient les empreintes digitales et si les balles du pistolet correspondaient à celles des cadavres, ils auraient l’assassin. Quelques heures plus tard ils ressuent la confirmation de la correspondance entre les balles des cadavres et celles du pistolet. Ils apprirent aussi que les empreintes digitales du directeur du musée se trouvaient sur la carte. Ils surent aussi que cette carte lui appartenait.

Le Tribunal Le lendemain matin, tout le monde se retrouva au tribunal. Le juge dit : ­ Mr Antunes, directeur du Musée de la Mythologie Egyptienne, vous dites être resté chez vous le jour du crime, n’est­ce pas ? ­ Oui Votre honneur. ­ Avez­vous un alibi ? ­ Non, Votre honneur. ­ Vos empreintes digitales ont été trouvées sur une carte de votre musée sur laquelle il y avait un pistolet et des bombes lacrymogènes qui correspondent á celles utilisées pour le crime En tombant à genoux Mr Antunes hurla désespéramment : ­ Ce n’est pas moi, je vous le jure ! ­ Mr Antunes il n’y a rien qui puisse vous aider. Je vous condamne à la prison à perpétuité pour l’homicide de Joaquim Silveira et celui de Miguel Santos, aussi que pour le vol d’un objet de votre musée. Je vous déclare coupable ! – Mr Antunes fut emprisonné en criant qu’il était innocent et cela était bien vrai.


A cet instant il se sentait perdu et énormément confus. La tristesse régnait dans sont regard et la seule chose a quoi il pensait était : «Qui a donc pu me faire ça, je suis innocent, ce n’est pas moi qui a volé cette pomme d’or…»

Les trois pommes d’or Je possédais finalement la pomme et je m’étais vengé du directeur du musée qui allait en prison. Je pouvais maintenant aller en Egypte avec mes trois pommes d’or découvrir les secrets du temple d’Isis…


PRÊTS OU PAS, J’ARRIVE… Tiago et Francisco Quelque part, survolant la France, dans un avion Britannique, trois adolescents se dirigeaient vers le Portugal. Ces derniers : Heidi Cloum, Ben Rodgers et Peter Cutter, visitaient annuellement la ville d’Ericeira en été : Heidi, éclatait une beauté unique. Son visage arrondi, doté d’un teint frais, créait une idée vive et éveillée. Ses cheveux s’assimilaient à des rayons de soleil. Deux perles azures étaient éclairées par un regard expressif. Ben, avec son attachement à la réalité qui l’empêchait d’imaginer des situations surnaturelles, était extrêmement rationnel. Son antipathie avait pour conséquence qu’il soit constamment dans l’opposition. Néanmoins son humour imprévisible amusait qui que se soit trouvé en sa présence. Peter avec une posture de leader du groupe, grand comme sa générosité, était une figure toujours prête à aider et amicale comme l’exprimaient ses yeux bruns. Son visage coloré et clair devint maintenant pâle et exsangue à cause de l’atterrissage de l’avion. En attendant leurs valises dans l’aérogare de l’aéroport, les trois amis parlèrent du sinistre évènement qui avait eu lieu l’été dernier : Il était quatre heures du matin quand ils sortirent complètement ivres de la discothèque “Ouriço’’, située dans la limite d’une falaise d’où la chute signifiait une mort certaine. Ils décidèrent d’aller se charrier d’un pêcheur qui se distinguait par avoir qu’une main et crochet de boucher. Après l’éclat d’une vague, effrayés et sursautant, ils bousculèrent accidentellement le pêcheur vers les roches, vers sa mort. « ­J’espère que rien de dangereux ne vas se dérouler cet été.. déclara Heidi d’un ton nerveux et soucieux. ­Allons, tu sais que rien ne vas se passer, il est mort. Rassura Ben froidement. ­Nous verrons, pour l’instant, ne vous préoccupez de rien. S’exclama Peter en souriant.’’ Arrivés au grand et majestueux hôtel “Vila Galé’’ et après s’avoir installés, ils décidèrent de faire le tour de la ville pour profiter de l’ambiance qu’ils connurent l’année auparavant. Le village était humide et calme. Une sensation de calme avant la tempête l’englobait. Ils visitèrent la Capela de S.Sebastião, d’architecture arabe.


Les Ribas, une falaise haute comme la muraille de Chine, s’imposait à tout navigateur proche du rivage. Ils admirèrent aussi la bataille incessante entre le ponton et les gigantesques vagues. Finalement ils longèrent la mer en passant par les Furnas. Ce local donnait la chair de poule à Peter et les autres car cette sculpture rocheuse était le lieu de l’assassinat… “­Je veux retourner à l’hôtel ! Je ne veux pas être ici ! Affirma Heidi effrayée. ­Trouillarde ! Mais rien ne se passe ici et rien ne vas se passer. Assura Ben. ­Allons­y… partons ! conclut Peter.’’ Le lendemain matin, quand Peter et les autres se réveillèrent, un opaque brouillard encerclait les fenêtres, l'hôtel, le village. Le hall de l'hôtel était désert. Dehors, aucun bruit, aucune personne, aucune vie. Et, chers lecteurs, comme un cimetière est couvert de tombes, le sol était couvert de journaux qui dataient exactement d'un an auparavant. Heidi prit le journal et lit: « PÊCHEUR DISPARAIT Le pêcheur de 56 ans, Hugo Matta, a disparu dans les rochers des "Furnas" à l'aube. La tempête d'hier est la cause plus probable de cette disparition mystérieuse, puisqu'il pêchait dans la nuit. » En tremblant, Heidi lâcha le journal qui au contact avec le sol, se désintégrait en poussière. En panique, les trois amis essayèrent de fuir en courant vers les limites du village mais ce rude et dense brouillard les en empêcha. Ils se réfugièrent dans un restaurant qui leur était familier. Dans un acte de peur et de désespoir, Ben prit un verre et le lança vers le solennel le cassant en mille morceaux. Tout à coup, un rire maléfique retentit dans la salle et au même moment un des mille morceaux s'éleva et se projeta vers le cœur de Ben qui tomba mort! "­Hugo Matta, c'est Hugo qui la tué! Nous sommes perdus! C'est la fin! Cria Heidi. ­ Allez, on n’a pas de temps pour pleurer, on doit fuir!" En passant une chapelle, ils furent forcés à cause du brouillard, de se diriger vers les "Furnas". Comme ensorcelée, Heidi marcha vers la limite entre la sécurité et l'abîme puis elle sentit une force la poussant vers les rochers pointus et la mer déchaussé. Elle était morte. Peter, ne croyant pas ses yeux, continua à fuir pour sauver sa vie. Après une longue, épuisante et dangereuse persécution, Peter se cacha dans une petite maison de pêcheur. Se croyant seul et en sécurité Peter se retourna et aperçut rapidement la figure de Hugo. Il trébucha vers l'arrière à cause de la peur. Puis l'assassin se révéla nettement aux yeux de Peter. Un mètre soixante­ quinze, vêtu d'un manteau imperméable. Son visage pourri et bleu reflétait quelqu'un qui aurait passé au moins un an sous eau, ses paupières blanches et épuisés protégeaient deux yeux rouges et sanguinaires qui hurlait le mot "vengeance"! Terrorisé, Peter vit le crochet s'abattre en lui, puis...il se réveilla! Mais cet horrible rêve laissa des blessures qui étaient présentes telles que les morts de ses deux amis. Depuis ce jour, Peter n'eut jamais une nuit en paix.


JARDIN DE SANG Madalena et António Je marche dans le parc. Il est deux heures, le soleil brille et répand de la chaleur partout. J’ai à peine huit ans, pourtant je sais déjà que je dois agir avec le plus de précaution possible car ma maladie ne me permet pas de m’abstraire des dangers qui m’entourent. En effet je ne veux même pas penser au cas où mon sang glisserait de mon corps à la suite d’une insignifiante blessure. Oui, ma maladie s'appelle hémophilie. Je m’assois alors sur un joli banc de petite taille, en marbre noir, froid mais confortable. Je regarde ce qui m’entoure. Les fleurs se présentent de belles couleurs vives et chaudes et même les oiseaux chantent. Tous sont contents, même le monsieur de la moustache qui observe les passants d’un regard scrutateur, a un rictus sur son visage. Ici et là, d’autres enfants courent et crient joyeusement. C’est la première manifestation du Printemps cette année­là, tout naît. Pourtant la mort est proche. Mais qu’importe que tout naisse si ma tristesse me dévore dans mon intérieur et si je me sens vide ? Je ne peux pas jouer avec les autres, je ne peux pas courir, je ne peux pas faire ce que me donne du plaisir. Le sens de l’enfance m’est nié, je ne peux pas me divertir. C’est donc pourquoi, je passe mon petit ruban entre mes doigts, pour faire passer le temps. Même regarder les autres m’angoisse, puisqu’ils font ce qu’ils veulent. Je me sens enfermée, perturbée, dévastée, discriminée, abusée et noyée dans une mer d’insultes. Je me sens enfermée dans une cage comme si les grilles me séparaient du reste du monde. Je suis un animal étrange, fragile, silencieux et vulnérable qu’ils regardent fascinés, ce qui me vexe et me donne la rage. Je crois que j’arrive à dominer ces sentiments, maintenant que je vis avec cette oppression constante. Le pire, c’est que s’ils savaient la cause de telle douleur, leur pensée ne changerait pas. Je serais de même l’animal étrange, fragile, silencieux même s’ils avaient compris. Je ne les déteste pas pour cela, ils ne sont que des enfants, je ne les juge pas. Ils ont raison. Je suis différente. J’entends partout qu’être différent c’est bon, ce n’est pas vrai. Je peux être un monstre noir et sombre pour les autres mais dedans, je suis un ange brillant. Les personnes m’ont toujours dit que je suis plus mature que les enfants de mon âge et que je vieillis trop rapidement. Je pense que ce fait est dû surtout à la mort de ma pauvre maman. Elle est morte de la même maladie que j’ai. Mes cheveux roux ondulés aux reflets clairs, me donnent un air naïf et je les déteste pour cela. Mon estomac pousse des cris sépulcraux. Je sens que je suis sur le point de m’évanouir mais soudain j’entends une chanson cristalline et mélodieuse. Elle vient dans la direction d’un chemin couvert de buissons, abandonné et de couleur vert­de­mer. Je poursuis vers ce chemin qui apparemment finit dans un jardin secret avec une fontaine majestueuse au milieu. Ici, les fleurs brillent et les oiseaux sont plus beaux que jamais. Des colombes blanches s’échappent, seul un signe noir y demeure. L’eau présente dans la fontaine, des reflets incarnats. Je m’approche pour regarder de plus près. De petits escaliers en bois y sont placés et je les monte pour voir l’intérieur de la fontaine. Il est quatre heures cinq de l’après­midi. Tout d’un coup je trésaille. Je n’ose même pas crier. Elle était morte. Un individu est mort et je suis sûrement la première à la remarquer. Mon angoisse, ma paralysie ne me laissent bouger un muscle. Je me limite à regarder le cadavre médusée.


Cette femme, aux traits languissants, avait les cheveux crépus mais blonds et rayonnants. Ses yeux bleus et à présent moribonds étaient d´une profondeur immense et son nez et sa bouche transmettaient l´idée de perfection en personne. Pourtant, ce qui cache sa beauté et son charme me fait sursauter. Elle présentait de multiples morsures et des bleus partout. Sa jambe sans doute cassée, manquait d´un bout de chair et á sa place du sang de couleur rouge vif coulait dans l´eau sans cesse. Le ventre ne présentait pas de nombril, mais la plus grande et certainement douloureuse hémorragie qu´on puisse imaginer. Je remarque aussi que son pouce droit du pied est arraché. Enfin, j´arrive á bouger les doigts, puis les mains et ensuite les bras. Ma main gauche se dresse vers le cadavre et sans que je puisse me contrôler, je touche la femme morte. Elle est froide. Ma peur s´est éclipsée et insaisissablement je me sens bien. Involontairement, j´ai touché une morte. Toujours préoccupée par ce qui m´entoure, je m´aperçois que je n´ai rien fait de ma vie. Je prends alors une grande et importante décision : je dois finalement vivre. Ainsi, je m ´approche une dernière fois du cadavre mais tout d´un coup et lugubrement elle se réveille et crie d´une voix pénétrante et aigue : «Sauve­moi». Je marche dans le parc. Il est deux heures, le soleil brille et répand la chaleur partout. Les fleurs de belles couleurs vives et chaudes, sont plus majestueuses que jamais. Les oiseaux chantent et les enfants jouent. Mais que ce passe­t­il ? Où est le jardin secret ? Suis­je endormie ? Ce n´était qu´un rêve ? Toutes ces questions me passent par la tête. Je me pince. Je ne rêve pas. Tout cela est bien réel. Après une longue réflexion je m´aperçus que je suis revenue au passé. Cela veut dire que la femme n´est pas encore morte. Je peux la sauver, je dois la sauver. Le contentement, l´allégresse, la jubilation et l´extase étaient très forts puisque j´ai finalement l ´opportunité de réaliser quelque chose dans ma vie. De manière imprévisible, la jeune femme que j´ai vu morte il y a quelques minutes, passe devant mon nez comme un sirocco, accompagnée de son chien qui se bavait incessamment. C ´était étrange de la voir sans blessures, sans le sang, intacte. J´aperçois que le chien prend une direction contraire á celle de la maîtresse. Instinctivement, je me dépêche pour l´attraper et je le ramène à sa gardienne. Le chien était énigmatique. «­ Merci beaucoup, ma petite ! s’exclama la femme souriante. Il est incroyable ce Mikki ! Il s’échappe tous les jours ! Comment t’appelles­tu ? ­ Caroline, je réponds. ­ Bonjour Caroline ! Je suis Marine. Tu sembles être épuisée. Et comme tu es pâle ! s’exclama Marine. ­ En effet, aujourd’hui je n’ai pas encore mangé, je murmure. ­ Mon Dieu ! Mais il est deux heures et demie ! vociféra Marine impressionnée. Allez, on y va. ­ Mais où ? ­ Chez moi évidemment ! déclara Marine. J’ai fait des biscuits au chocolat que tu vas adorer !» Suite à quelques secondes de réflexion, je conclus que pour sauver Marine il faut que je l’accompagne le plus longtemps possible et, timidement, je remercie. Rapidement, on arrive chez Marine. Sa maison, petite mais confortable, sentait la cannelle partout, transmettant une énergie tranquille, calme et joyeuse. Les canapés, les fauteuils, les tableaux et même les murs étaient vieux et détériorés. Cependant, la lumière éclairait la maison sans cesse et les rayons se propageaient, l’illuminant. Un petit coin appartenant à Mikki était la seule partie de la maison qui avait une mauvaise odeur. Le chien s'y installe, en mâchant un de ses os écœurants. Il était bâtard. Ses poils blancs étaient sales et couverts de terre. Ses yeux, saillants et bridés, présentaient des iris de couleur bleue. Cependant, une de ses pupilles était cerclée d'une teinte blanchâtre. Son regard inexpressif fixait le sol. Sa gueule était allongée et son nez humide était


écrasé. Dans son collier en fer, était inscrit son nom, aussi bien que l'adresse et le numéro de téléphone de Marine. Son corps robuste suggérait que Marine s'occupait très bien de lui. L'anatomie de Mikki se terminait par une queue longue aux poils crépus. Il bavait de plus en plus et sa salive devenait jaune. Enfin, on s’assoit sur le fauteuil du salon, qui grinçait au moindre mouvement. Marine m'offre des biscuits, accompagnés d'un merveilleux thé au jasmin. «­ Il est mignon, n'est­ce pas? demanda­t­elle, d'un sourire absolument élancé et gracile, en contemplant le chien. ­ Oui, réponds­je, mais pourquoi bave­t­il autant? ­ Bon, repris Marine, la vérité c'est que je ne sais pas. Cela a débuté il y a déjà trois mois. Premièrement, je pensais que ce n'était rien, mais maintenant... Mais parle­moi de toi! Ta mère doit avoir le même âge que moi!» Mon cœur bat d'une force immense, il pleure, il se fâche, il envoie du sang si rapidement que je me sens exploser. Pourtant, quelques secondes plus tard, je respire, je prends du courage et j'affirme: Le retour chez moi est douloureux et long. Je ne pense qu'à ma pauvre mère et à mon malheureux père qui voulaient toujours mon bien. Cependant, je remarque que Mikki se comporte de façon de plus en plus étrange. Il est très agité. Marine n'ose pas dire un seul mot, «­ Ma mère est morte. Elle est morte depuis deux années, de la même maladie que je dois affronter tous les jours. ­ Et ton père? interrogea Marine, affligée et triste. ­ Lui aussi est mort. Enfin, je ne sais pas. Après la mort de ma mère, s'est enfuit, laissant notre maison à mes soins. ­ Mais...mais, tu vis... toute seule? balbutia Marine, impressionnée. ­ Oui. En effet, il faut que j'aille maintenant. C'est mon anniversaire et je vais faire ma petite fête chez moi toute seule.» Ce n'est pas mon anniversaire, mais la tristesse qui me consomme, la tristesse qui me fait pleurer, la tristesse qui me poursuit, m'oblige à mentir. «­ J'exige de t'accompagner jusqu'à ta maison. C'est le minimum que je puisse faire, déclare gentiment Marine.» Je remercie d'une voix calme mais triste. «­ Très bien, alors. Je vais emmener Mikki avec nous, ainsi je peux le promener.» Certainement puisqu'elle regrette d'avoir posé les questions qui me sont les plus douloureuses, déchirantes et abominables. Finalement, on arrive à la destination. Je rends grâce à Marie et je poursuis mon chemin. Tout d'un coup, je regarde les heures, à la très belle horloge que je possède dans la cuisine. Il est 15:57. Brusquement, je descends les escaliers, je m'approche de la porte de l'entrée de ma maison et je la pousse. Je me dirige à toute vitesse, comme une gazelle, vers la fontaine du jardin secret, toujours en pleurant. Je l'ai oublié! Mais comment puis­je avoir oublié ma mission de vie? Mais comment puis­je avoir perdu le contrôle au point de m'abstraire? Oui, j'ai oublié que Marine, la femme avec qui j'ai passé plus d'une une heure dont sa vie dépend de moi, va mourir dans à peine trois minutes. Plus de temps pour penser, je dois agir. Finalement, quand j'arrive à la fontaine, j'aperçois Marine, effrayée et confuse et son chien à sa face, en bavant et grognant, prêt à attaquer. Soudain, je comprends tout: la salive, les comportements étranges; le chien avait la rage! Il est l'assassin! Sans hésiter, au moment où le chien commence à sauter, je cours vers Marine et je la pousse, évitant sa mort. Le chien, désorienté, s'échappe du jardin à toute vitesse. Marine est absolument terrifiée. Cependant, je poursuis le chien. Je cours après Mikki qui disparait dans la rue du café. Je ne pense pas. Marine est sauvée, elle est vivante et moi aussi je me sens vivante! Je cours! Je l'avoue je n'avais jamais courut de ma vie. Mais le vent sur mon visage, voir tout passer à mon côté, la sensation de voler,


me passionne. Je cours comme je peux derrière Mikki. Mais quand je commence à me fatiguer, Mikki entre dans le cimetière. Je m'arrête. Les grandes portes sont ouvertes. Une grande statue représentant un sablier aux ailes de chauve­souris, s'élève devant moi. Les tombes qui son autour de cette statue sont nettoyées et propres. Je me dépêche, Mikki s'enfuit. Les tombes sont immenses et le chien continue son chemin. Au fond, je distingue une colline de gazon coupé. Mikki s'y dirige et disparait. Je marche alors et je pense. Mais que fais­je dans un cimetière? Devrais­je regarder ce qu'il y a de l'autre côté? Mais l'adrénaline me pousse et je regarde. C'est une autre tombe, mais cette­ci n'est pas nettoyée. Au contraire, celle­là est formée de crânes et d'os pourris et infestés d'araignées et de leurs toiles. Les fenêtres étaient dégradées, décomposées, jaunâtres et cassées et une odeur nauséabonde s'échappait par elles. Toute la peur que j'ai senti pendant toute ma vie, s'est finalement dissipée. Ma peur de tomber, de saigner, n'est plus présente et un sentiment que je ne connais point, prend place: l'enthousiasme. Je décide donc d'enter dans la tombe, sombre mais éclairée. Dedans, la poussière régnait et des cadavres étaient pendus au plafond. Ils étaient en décomposition provoquant une odeur fétide et désagréable. Tout au fond, Mikki me scrutait d'un regard perçant. La peur s'installe à nouveau. Il s'approche lentement mais encore bavant et grognant constamment. Pour la deuxième fois cette journée­ci, je me sens paralysée. Mikki aboie d'un son déchirant et tonnant et des chauves­souris abandonnent la tombe, sortant par les fenêtres. Mikki se dirige vers moi et saute. Je tombe. Je sens un frisson frais, froid, glacial. Je regarde vers ma droite. Mon bras a subit une morsure, le sang s'échappe. Le pire de mes cauchemars s'est réalisé. Je m'évanouis. Je me suis réveillée dans un endroit complètement différent. L'asphyxie qui m'angoissait, la peur qui me dévore, qui me paralyse, la douleur qui me détruit s'évadent pour toujours. Je fus malheureuse puisque pendant que le chien buvait mon sang de manière incontrôlable, je souffrais. Je préfèrerai qu'il m’ait tué à l'instant. Quand le chien termina de boire mon sang, le lendemain, il a aboyé comme un loup satisfait de son banquet carnivore. Rapidement, les autorités sont arrivées et ont dû tuer MIkki, qui couvert de sang, s'était endormi. Ils m'ont emportée à l'hôpital, mais il était trop tard. Le jour d'après, mon visage était la première de couverture de tous les journaux. Une lumière phosphorescente m'aveugle. Je marche maintenant en direction des portes dorées qui me guident vers le sommeil éternel. Je suis morte.


LES SEPT PÊCHÉS Clara et Constança L´hiver était arrivé. Les nuits chaudes, lumineuses et amusantes s’en étaient allées avec la chaleur. Je me promenais dans le jardin. Les fleurs de toutes formes et couleurs que j’étais habitué à apprécier pendant l’été, tombaient maintenant tristes, sombres et sans vie. Les arbres, vieux, presque morts, se balançaient à chaque coup de vent, qui poussait des cris orageux. À côté du parc infantile, j’apercevais le café. Celui­ci était fréquenté par les adolescents de la zone, mais à présent, rarement j’y apercevais quelqu’un. Les touristes se promenant dans le jardin, avaient tendance à visiter le musée qui se présentait du côté opposé au café. Je me surprenais de plus en plus avec se que j’apprenais. J’ai alors décidé que la vengeance devrait commencer… Je jetais un coup d’œil à ma montre. Dix­huit heures cinquante. Je me dirigeais alors vers le musée. La guide s’appelait Christine Marie. Ses cheveux blonds et clairsemés couvraient son visage émacié. Les yeux en amande, couleur noisette, transmettaient un regard morne, presque inexpressif. Son nez aquilin donnait un air imposant et sa bouche charnue mais sensuelle attirait l’attention de tout le monde. Elle ferma la porte du musée et commença son chemin. En la suivant, je pris mon canif. Après quelques insistances, j’avais sa tête entre mes mains. Je pris le reste son corps et en laissant le moins de traces possible, je le cachai dans un endroit précis. Le jour suivant était un mardi. Le soleil se leva tôt. Ma routine se déroula normalement. Les cloches sonnaient dix­huit heures. Je m’aperçus que le devoir m’appelait encore une fois. Je m’entraînais vers le café, où travaillait monsieur Louis Gamard. Les derniers clients venaient de sortir. Louis se présentait dans le kiosque faisant la vaisselle. La porte était entre­ouverte et le lave­vaisselle remplis d’eau. Je profitais du fait qu’il portait des écouteurs pour entrer en action. D’un seul coup je plongeais sa tête dans l’eau. En cinq minutes Mr. Gamard était mort. Je pris son corps et je le rejoignis à celui de Mme. Christine. Les remords commençaient à me tourmenter. Quelques heures après j’apercevais la lumière du jour qui traversait la fenêtre de ma chambre. Je me mis alors au travaille. Après quelques heures assis sur un banc du jardin, je découvris deux sombres lointaines. C’était sans doute François Rabelais et son chien Félix. Lentement je mis ma main dans ma poche qui contenait un révolver. J’orientais la vue de mon pistolet et du plus précis possible je tirais une balle qui atteignis directement la zone cardiaque du sujet. Félix, effrayé par le sang qui coulait abondamment du corps de son maître, s’enfuit à une vitesse hallucinante. Quelle serait la prochaine étape? Oui, c’est ça, vous le savez, transporter le corps de la victime. Le lendemain je me promenais dans le jardin. Aux alentours du café, j’entendais des conversations du genre: « ­ Il y a beaucoup de temps que je ne vois pas Louis, il est très sympathique ! – affirma une jeune femme d’un air soucieux. ­ Oui, peut­être il est malade, je n’en sais rien...­ répondit une autre d’un air indifférent. » Dans combien de temps s’allaient­ils apercevoir ? Cette question me tourmentait. Mais aujourd’hui le disparu sera Paul Robert, le garde du célèbre monument « Mãe d’Água ». De mon logement, j’observais Paul qui faisait son tour de veilleur. Il se tenait maintenant de dos. Je pris la première chose qui me venait aux yeux : une corde. Je courus dans sa direction en me cachant derrière des arbres. À l’instant où il se retourna, je mis la corde autour de son cou et je la serrai de toute ma force, en me certifiant qu’aucune caméra ne me filmait. Trois minutes plus tard, Paul Robert, je dirais plutôt son corps, était déjà à côté de ceux des autres victimes. Ma conscience me pesait d’une manière constante, mais tout cela terminerait dans peu de temps.


Je devais recommencer la scène et aujourd’hui, la victime sera la douce Sophie Dion, une nounou qui venait tous les jours au parc avec plusieurs enfants. En rentrant chez elle, elle dut passer par le jardin et sans même m’en rendre compte de ce que je faisais, la jeune femme était déjà morte. Une mort douloureuse. J’avais écrasé son crâne avec une grosse pierre. En me retournant je vis un passant qui avait assisté au meurtre. J’ai donc repris la pierre et je l’ai lancé vers l’homme, puis je lui coupais le cou avec un bout de vitre que j’avais trouvé par terre. J’avais maintenant deux corps sous mes bras et le travail finit. Je pris une feuille et un stylo. Avec mes dernières forces, j’écrivis : « Mon nom est Père Clément, Je vous prie de m’excuser pour tous mes pêchés, mais tous mes actes ont une bonne raison : Chaque jour j’entends des confessions, je comprends les pêcheurs et je les pardonne. Mais la semaine dernière, Christine Marie, Louis Gamard, François Rabelais, Paul Robert, Sophie Dion et Joanne Bertrand m’on confessé leur pires pêchés qui m’emportèrent à l’extrême. J’ai donc commis le pire des crimes ce qui mit fin à ma vie aussi. Les corps des victimes sont au dernier confessionnal de côté droit de l’église. J’espère qu’un jour vous me pardonniez, mais je suis conscient de que cela sera difficile. Je vous prie d’agréer, mesdames, messieurs, l’expression de mes sincères regrets. » Le prêtre de l’église de Rato, Père Clément


LES CINQ FEMMES MANIAQUES Louis Bonjour, je m'appelle Joao et voici l'enquête que je mène avec mon petit fils, Paul âgé de 28 ans. Un jour, Maria Rodrigues, femme de la plus belle beauté vint voir Paul et ses quatre collègues. Elle vint les voir au commissariat, désirant témoigner d'avoir vu trois camions passer au travers du mur de la nouvelle sortie du tunnel souterrain. Cette sortie se trouve au beau milieu de Lisbonne. Ni moi­même ni personne, ne crut cette pauvre folle. Brusquement, la porte du commissariat claqua et une femme brune, avec le front dégagé et un petit nez camus, portant une robe de chambre hurla: "Mon mari et ses amis ne reviennent plus, où sont ils?" La femme expliqua au policier que son mari était parti boire un verre au parc Eduardo sept avec de vieux amis, et qu‘ils n’en sont jamais revenus. Les policiers, à l'exception de mon petit fils Paul, la menèrent afin de l'apaiser dans une salle voisine. Aucun d'eux ne la crut. Soudain, Marta de Aguiar et Catarina Dos Santos, blondes, chacune avec de beaux yeux verts, entrèrent. Elles racontèrent une histoire semblable à celle que Paul, mon petit fils, venait d'entendre auparavant de la bouche de Maria. Paul motivé, ne dit rien à ses collègues et décida de mener sa propre enquête. Tout d'abord, il se rendit au parc Eduardo sept. Il y interrogea le serveur du restaurant "The Eleven " où les cinq hommes étaient allés buvoter un verre. Paul appris que les cinq hommes avaient vraisemblablement quitté le restaurant à la toute première heure du matin, et il n'appris rien de plus que ce qu'il savait déjà. Paul compris que ces disparitions étaient toutes communes car ils étaient tous partis au même restaurant, le même soir et qu'ils se connaissaient tous. Peu de temps après, Paul chercha des preuves sur le passage des hommes au restaurant, mais il ne trouva rien. Mon petit­fils chercha vainement pendant quatre jours un lien entre ces mystérieuses disparitions et le passage dans le mur. Enfin je me décidais à l'aider, moi le grand psychanalyste Joao Dos Santos, mort il y a maintenant trente ans. J'envoyais un message écrit de l'au­delà à mon petit fils Paul disant: Cher Paul, tu ne m’as jamais connu, car je suis mort avant ta naissance; mais je peux t’aider pour ta première enquête. Prélève plusieurs échantillons du mur de la sortie et envoi les au laboratoire. J’espère que ceci t’aidera. BONNE CHANCE!


Paul trouva cette missive que j'avais fait déposer sur son bureau. Il fut bouleversé par cette lettre incroyable, il chercha à se renseigner sur moi et mon passé, savoir qui j’étais, ou j'habitais, si j'avais fréquenté ses parents... mais ne trouva rien. Après une semaine de recherche; après avoir récupéré les échantillons du mur comme je le lui avais suggéré, il les envoya au laboratoire d’analyse scientifique. Trois jours plus tard, il reçut les résultats et découvrit que ce n’était que du béton, sans rien de particulier. Mon petit fils, toujours persuadé du lien entre les deux évènements tenta de passer à travers le mur à plusieurs reprises mais sans succès. Paul et moi étions déçus de cette nouvelle accablante. Il interrogea les cinq épouses des cinq hommes disparus, toutes lui racontèrent la même histoire de disparition soudaine et inexpliquée. Quelques jours plus tard, devant les recherches infructueuses de mon petit fils, je me décidais à lui redonner un coup de main. Je lui suggérais, toujours par le biais d'un courrier, de chercher un lien entre ces cinq hommes. Je me doute qu'elle doit de nouveau vraiment le troubler. Paul vient encore une fois de trouver cette nouvelle lettre sur son bureau. Après avoir fouillé chaque appartement, il découvre qu’ils sont tous passionnés par ce nouveau système de passage à travers les murs et qu’ils travaillent tous pour l'académie de sciences appliquées au quarante cinq rua da Lorianda. Quelques heures plus tard, mon petit fils se décide à questionner les collègues de travail des cinq hommes. Après avoir interrogé quelques un de leurs collègues, il découvre qu’ils ont mis au point un nouveau procédé révolutionnaire de déconstruction nano moléculaire. En jetant un liquide à base d’huile d’olive sur un mur, ils créent pendant quelques secondes une ouverture tridimensionnelle qui leur permet de le traverser sans encombre. Le soir même Paul, après s'être procuré un échantillon de cette incroyable invention, à l'académie de sciences appliquées. Se dirige alors vers le tunnel et comme prévu asperge le mur. Après quelques instants, le refend semble vibrer sous une lumière bleutée. Précautionneusement il approche sa main et sans l'ombre d'une résistance elle s'enfonce à l'intérieur du mur ou elle semble disparaître. Paul se décide à tenter le tout pour le tout et en dépit des risques inconnus, il prend son élan et se jette dans le mur. Après une simple impression de picotement sur tout le corps, il se retrouve non pas de l'autre côté du mur, mais bien à l'intérieur dans une sorte d'espace tridimensionnel invisible. A peine revenu de sa stupéfaction, Paul observe son environnement. Il se trouve dans une semi obscurité dans une sorte de pièce voutée. Devant lui se trouvent les cinq épouses penchées sur une sorte de table de laboratoire. En s'approchant discrètement, il découvre avec horreur qu'elles sont en train de manipuler des cerveaux humains. Il ne lui faut pas longtemps pour déduire qu'il s'agit des cerveaux des cinq pauvres maris disparus. Sous le choc, Paul décide de repartir sans se faire remarquer, et comme il est entré, il débouche au travers du mur. Le lendemain, Paul retourne voir les collègues de travail des cinq hommes torturés. Sans leur donner de raison il les supplie de lui dire comment faire pour condamner ce mur à jamais. Après avoir longuement parlé entre eux et avec un grand élan d'hésitation, ils se décident enfin à lui donner un échantillon d'un autre liquide à base d'huile de tournesol qui selon eux permettra de condamner le mur à jamais.


Le jour suivant, Paul part avec un échantillon de chaque liquide, arrive au mur et jette l'échantillon du liquide à base d'huile d'olive. Il entre, voit les corps de chaque homme avachis sur leurs chaises. Les épouses, chacune avec un sourire maniaque remettent délicatement chaque cerveau dans le crâne ouvert de chaque homme. Paul ressort en évitant de faire du bruit. Il barguigne longuement mais fini par jeté l’autre échantillon au mur avec les cinq couples de l'autre côté. Personne n'a jamais plus entendu parler de ces pauvres couples malheureux. Paul pas très curieux, n’a jamais voulu savoir pourquoi elles ont fait cela et a décidé de les laisser mourir en paix avec leur mari. Mon petit fils n’a pas non plus découvert qui j’étais et le découvrira quand il me rejoindra.



S7PT Luis ­6H30­ Des yeux regardent à travers la fenêtre de la camionnette ­6H35­ Le chat est couché sur un énorme sac en pétrole spécial ­6H40­ La voiture s'arrête brusquement Rua da Prata au numéro trois ­6H45­ La portière s'ouvre et un homme transporte le sac jusqu'à la statue ­6H54­ Le mystérieux homme déchire l'enveloppe ­6H55­ Un liquide éclabousse le chat ­7H00­ Le chat est trempé de sang

Je suis Jack Morian. J'ai dix­sept ans. Mon père a disparu quand j'avais atteint mes sept ans. Je n'ai aucuns souvenirs, aucune mémoire de lui. Depuis ce jour­là, ma sœur, Isabelle a perdu la tête .En effet elle mélange les poids et les rayures, le jaune et le rouge, bref, elle est tête, en l'air et ressemble plus à un clown qu'autre chose. Mais un gentil clown, un petit clown de quinze ans. Nous vivons avec notre mère qui se nomme Maria, dans un immeuble jaune, un grand immeuble où des fils téléphoniques pendent du 3º étage, au nº18 de la rua do comércio. Aujourd'hui, nous sommes le 12 mars 2009. Cela fait exactement une semaine, deux jours et 26857 secondes, que mon meilleur ami Luc a été porté disparu. C’est plutôt bizarre de voir tous les jours des affiches de lui à l'arrêt du bus. Tout est beaucoup trop calme et ennuyeux sans lui. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres .En effet, en allant à l'arrêt du bus, quelque chose d'inattendu réveilla ma curiosité: pourquoi tant de monde se retrouvait autour de la statue de D. João V à une heure pareille et pourquoi diable la police et une ambulance d'urgence étaient allez sur place? Je décidais de me rapprocher, et que vis­je, étendu sur les marches, un cadavre aux yeux ouverts fixes sur ma personne. Du sang entourait la tête du mort comme une auréole. Une tâche rouge virant au brin salissait désormais les marches de la statue. Pour achever ce tableau, l’auteur du crime avait laissé as marque en écrivant le mot “ORGUEIL” à l'aide du sang de la victime sur le sol. Aujourd'hui Nous sommes le 12 mars 2009, Luc était porté disparu depuis une semaine, deux jours et 26857 secondes et portant Luc a été retrouvé. Il a été retrouvé mort avec son crâne à moitié “explosé” à côté de chez moi.


Belvédère Don Pedro IV •

L’Orgueil (Superbia en latin) : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer ;

L’Avarice (Avaritia en latin) : accumulation des richesses recherchées pour elles­mêmes. Son démon est Mammon ;

L’Envie (Invidia en latin) : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier par tout moyen et à tout prix (à ne pas confondre avec la jalousie). Son démon est Léviathan ;

La Paresse, anciennement l'acédie (Acedia en latin). Le catéchisme de l'Église catholique définit l'acédie, terme disparu du langage courant, comme « une forme de dépression due au relâchement de l'ascèse ». Il s'agit en effet de paresse morale. L'acédie, c'est un mal de l'âme qui s'exprime par l'ennui, l'éloignement de la prière, de la pénitence et de la lecture spirituelle. Son démon est Belphégor ;

La Colère (Ira en latin) : « courte folie » déjà pour les Anciens, entraînant parfois des actes regrettables. Son démon est Satan ;

L'Impureté ou la Luxure (Luxuria en latin) : plaisir sexuel recherché pour lui­même. Son démon est Asmodée ;

La Gourmandise (Gula en latin) : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, cette dernière impliquant davantage l'idée de démesure et d'aveuglement que le mot gourmandise. Par ailleurs, on constate que dans d'autres langues ce péché n'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple). Son démon est Belzébuth ;

Pour la première affaire, Jack retrouve son meilleur ami mort, la tête à moitié “explosée” à côté de chez lui. Assassiné avec le mot «Orgueil» inscrit sur les marches de la statue. Le tueur semble s'inspirer des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres. Que va­t­il arriver?


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