Festival Musiques volantes - Vendredi 9 novembre à 20h / Loris Gréaud & Anti Pop Consortium

THE SNORKS: A CONCERT FOR CREATURES Loris Greaud’s long-term project and film, The Snorks: a concert for creatures, is the conception of an urban legend and a hallucinatory epic inspired by the discovery of a mysterious land, the world of the abyss.

The Snorks has been thought of as a spatiotemporal capsule in which the possibility of “alien communication” is constantly hatched and replayed. This concept is driven by the abstract hip-hop of iconic group, Anti-Pop Consortium; the extreme explorations of the Antares deep-sea station; research by MIT Sea Grant College and the experimental pyrotechnics of group F. For almost 36 months, the Snorks phenomenon has travelled all over the world, from Abu Dhabi to Paris via Los Angeles, Boston, New York and even Hawaii.

It has been through the air, across the ocean and underwater, and in its wake it has brought on board a plethora of experts, authors, artists and other collaborators who are all endeavoring to meet the project’s demands and obsessions.

Today the depths of the deep sea remain a foreign space, in which recent discoveries literally call mankinds acquired knowledge into question. Deep-sea creatures appear to behave peculiarly, adopting mystifying ways of life. The latest scientific observations have brought to light an astounding communication system: bioluminescence. Phytoplankton and other creatures use bioluminescence for various reasons, producing gigantic “clouds of light” that are visible from outer space. Moreover, scientists claim that bioluminescence is the most widespread form of communication on earth.

It is when faced with these obscure and almost unfathomable spaces that fascination thrives, and with it comes a growing desire to expose and recreate this curious communication system above sea level.

Having seen the first images released by sub-aquatic exploration systems, researchers agree to begin talks on “deep-sea fireworks”. The aim is to achieve “equivalence” between the deep-sea phenomenon and its potential reproduction in the immensity of the open sky. The idea to recreate the luminous activity of phytoplankton and other bioluminescent creatures through a pyrotechnic experience develops independently, and the concept of these obscure spaces thereby resurfaces as a backward story of the exploration of the universe. The planned fireworks in Abu Dhabi then explode onto the giant screens of Times Square, and the artificial lights act as an electric representation of bioluminescence. The largest communication interface on earth is thereby receiving the most widespread communication phenomenon on earth – albeit unknown to human beings.

Utopia develops within the real, and the illusion of “intraterrestrial” communication materialises as a concert specifically for deep-sea creatures. By responding through their own alternative and luminous communication system, these life forms are both sensitive and reactive to sound frequencies. Anti-Pop Consortium is invited to compose music exclusively for the deep-sea creatures through an innovative concert format, which will serve as the film’s original soundtrack. The music will be broadcast via probes, submarines and other sub-aquatic stations between -3500 and -5000 metres below sea level, to the real terra incognita.

Today this sequence of events, performances and other attempts at achieving equivalence are coming together as fiction documenting reality. Between the technical and nebulous information conveyed through David Lynch’s narrative and his digressions in search of a story to tell, the film unfolds at the pace of the author’s thoughts, like so many stray ideas and continually developing stories. The Snorks is therefore a protean and erratic film, which cannot be classified by any existing formats. It is a project that has lost all notions of centre, margin or destination; a genuine machine in constant production that is essentially a reality reflecting a story.

ABU DHABI/ FIREWORKS.

ABU DHABI/ FIREWORKS.

Abu Dhabi Art , Wings Party, art, talks, sensations, TDIC, GroupeF.

DIFFUSION TRAILER TIMES SQUARE.

Performa09, Times Square Alliance, Panasonic of America, Thomson Reuters, Nasdag ans Timessquare2

A Performa Preview A Trailer for a Performa Commission that will be produced in collaboration with the MIT Sea Grant, Kadist Foundation, the CCA Wattis Institute SF, and the band Anti Pop Consortium / Spectrum Music for Performa 11 Produced with support from Wings Party, Abu Dhabi, Groupe F, Franรงois Montel, and GREAUDSTUDIO Commissioned by Performa. Presented in cooperation with the Times Square Alliance. Supported by Etant Donnes, Panasonic of North America, NASDAQ, Thomson Reuters and TimesSquare2 21-22 November 2009 at midnight NASDAQ/Reuters & Panasonic Screens in Times Square

Special thanks to: Glenn Weiss, Tia Kim, Ka-Man Tse, and Dave Jensen (Times Square Alliance), Ed Sosnowski (Newscorp), Armelle Pradalier (Etant Donnes), Nancy Adams, Ian Katz, Mike Soroka and Dr. Chryssostomos Chryssostomidis (MIT Sea Grant College Program), RoseLee Goldberg, Tairone Bastien and Virginie Bobin (Performa).

RECORDING SESSION AT AVATAR STUDIOS

RECORDING discussion

PRESS HD PHOTOSHOOT

SEQUENCE 01

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SEQUENCE 08

Aliens of the deep sea http://www.youtube.com/watch?v=8m3YtmlIOog http://www.youtube.com/watch?v=bQI0LDO5lmI&feature=related

ANTARES http://antares.in2p3.fr/ http://antares.in2p3.fr/Gallery/Movies/KappesMovie/antares_anim.mpg

THE SNORKS: A CONCERT FOR CREATURES Film et projet à long-terme de l’artiste Loris Gréaud, The Snorks: a concert for creatures, c’est l’invention d’une légende urbaine, d’une épopée hallucinatoire inspirée par la découverte d’un territoire mystérieux, le monde des abysses.

A la fois porté par l’abstract hip-hop du groupe iconique Anti-Pop Consortium, les explorations extrêmes de la station sous-marine Antares, les recherche du MIT Sea Grant College et les procédés de pyrotechnie expérimentale du groupe F, The Snorks a été pensé comme une capsule spatio-temporelle dans laquelle se trame et se rejoue sans cesse la possibilité d’une «communication alien». Pendant près de 36 mois, le phénomène The Snorks a parcouru le monde, d’Abu Dhabi à Paris, en passant par Los Angeles, Boston, New York City ou encore Hawaï, dans les airs, sur et sous les océans, embarquant dans son sillage une pléthore de spécialistes, auteurs, artistes et autres intervenants, tentant tous de répondre aux exigences et aux obsessions du projet.

Les profondeurs sous-marines restent aujourd’hui un espace méconnu, dont les récentes découvertes remettent littéralement en cause les connaissances acquises par l’homme. Les créatures abyssales semblent se comporter de façon étrange, adoptant des modes de vie irrésolus. Les dernières observations des scientifiques ont mis en lumière leur étonnant système de communication : la bioluminescence. Visibles depuis l’espace, produisant de gigantesques «nuages de lumière», les phytoplanctons et autres créatures utilisent la bioluminescence pour diverses raisons. Et les scientifiques d’affirmer : la bioluminescence serait le mode de communication le plus répandu sur terre.

Face à ces espaces obscurs et quasi insondés, la fascination grandit. Peu à peu s’esquisse la volonté de révéler et de recréer ce système singulier au-dessus du niveau de la mer. Au vu des premières images relevées par les systèmes d’exploration sub-aquatique, les chercheurs s’accordent à parler de «feux d’artifices sous-marins». Il s’agirait de produire une « équivalence » entre le phénomène enregistré dans les fonds obscurs de nos océans et sa reproduction potentielle dans l’immensité du ciel. L’idée d’une expérience pyrotechnique qui reproduirait les mouvements lumineux des phytoplanctons et autres créatures bioluminescentes s’impose d’elle-même. L’histoire de ces espaces obscurs remonte ainsi à la surface et semble s’écrire à l’envers de l’histoire de l’exploration de l’univers… Le feu d’artifices proposé à Abu Dhabi jaillit par la suite sur les écrans géants de Times Square dont les lumières artificielles agissent comme signe électrique de la bioluminescence. La plus grande interface de communication sur terre accueille donc le phénomène de communication le plus répandu sur terre, pourtant insoupçonné des êtres humains.

L’utopie prend forme, s’inscrit dans le réel, et le fantasme d’une communication «intraterrestre» affleure : concevoir un concert spécifique pour les créatures abyssales, formes de vie sensibles et réactives aux fréquences sonores, répondant par leur système de communication alternatif et lumineux. Le groupe AntiPop Consortium, signant par la même occasion la bande-son originale du film, est invité à composer une musique exclusive à l’attention de ces créatures, et travaille à produire un format inédit de concert, qui sera diffusé par des sondes, sous-marins et autres stations subaquatiques entre -3500 et -5000 mètres au-dessous du niveau de la mer, en véritable terra incognita.

Cette succession d’expériences, de performances et autres tentatives d’équivalences prend aujourd’hui la forme d’une fiction qui documenterait la réalité. Entre les informations techniques et nébuleuses énoncées au cours du récit porté par David Lynch et l’aparté du narrateur en recherche d’une histoire à raconter, le film se déroule à la vitesse de la pensée de l’auteur et s’organise comme autant de dérives d’idées et de récits en construction permanente. The Snorks est donc un film protéiforme, erratique, qui résiste à tout format existant, un projet qui a perdu toute idée de centre, de périphérie ou de destinations.Véritable machine en constante production, il s’agit en définitive d’une réalité qui se fait le reflet d’une histoire.