CENTRE POMPIDOU-METZ RAPPORT D’ACTIVITE 2016 1
SOMMAIRE CHAPITRE 1 : LA VIE DE L’ETABLISSEMENT
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A. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
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B. LA REVISION DES STATUTS DE L’ETABLISSEMENT
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C. UNE NOUVELLE CONVENTION D’ASSOCIATION AVEC LE CENTRE POMPIDOU
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D. LA LIBRAIRIE-BOUTIQUE
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E. LE RESTAURANT « LA VOILE BLANCHE »
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F. LES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL CHAPITRE 2 : UNE PROGRAMMATION AMBITIEUSE ET INNOVANTE A. LES EXPOSITIONS TEMPORAIRES
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B. UNE PROGRAMMATION PLURIDISCIPLINAIRE EN DIALOGUE AVEC LES EXPOSITIONS, DES FORMATS RENOUVELES. 30 C. LES EDITIONS DU CENTRE POMPIDOU-METZ CHAPITRE 3 : LES PUBLICS
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A. LA FREQUENTATION DU CENTRE POMPIDOU-METZ EN 2016
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B. MIEUX REPONDRE AUX ATTENTES DES PUBLICS
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C. LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNICATION CIBLEE
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D. LES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT DES PUBLICS
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E. LE DEVELOPPEMENT DES ACTIONS A DESTINATION DU JEUNE PUBLIC
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F. LE DEVELOPPEMENT DES ACTIONS A DESTINATION DES JEUNES ET DES ETUDIANTS
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G. LE DEVELOPPEMENT DE LA POLITIQUE A DESTINATION DES PUBLICS LIES A L’ACCESSIBILITE 53 H. LE PUBLIC SCOLAIRE
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I. LA MEDIATION, RENOUVELLEMENT DU DISPOSITIF CHAPITRE 4 : UNE NOTORIETE CONFIRMEE
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A. UNE COMMUNICATION EVENEMENTIELLE ACTIVE
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B. LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES PROPRES
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CHAPITRE 5 : LA FONCTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
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A. LES FAITS MARQUANTS DE 2016 AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DE LA FONCTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE 69 B. LES RESSOURCES HUMAINES
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C. LES MARCHES PUBLICS
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CHAPITRE 6 : L’EXPLOITATION DU BATIMENT
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A. LES ACTIVITES RELATIVES A L’ENSEMBLE DU BATIMENT
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B. LA VIE DU BATIMENT : AMENAGEMENTS ET MAINTENANCE
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C. LE SUIVI DE LA SCENOGRAPHIE DES EXPOSITIONS
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D. LES MESURES DE SECURITE, SURETE, HYGIENE ET SECURISATION DES ŒUVRES
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Introduction Après une année placée sous le signe de la transition, la création de la Région Grand Est, le 1er janvier 2016, a affirmé la place du Centre Pompidou-Metz comme un de ses fleurons culturels et conforté les orientations qu’il s’était fixées. En lien avec ces évolutions, notre établissement a connu des modifications statutaires destinées à lui assurer un fonctionnement et un financement pérennes. Parallèlement, une nouvelle convention d’association entre le Centre Pompidou et le Centre Pompidou-Metz a été signée pour cinq ans soulignant la volonté commune d’accroître la part des prêts d’œuvres consentis par le Centre Pompidou. Ces renouvellements permettent d’envisager sereinement notre développement et notre ancrage. En 2016, le Centre Pompidou-Metz a accueilli 300 589 visiteurs. Ce chiffre, en légère baisse par rapport à la fréquentation de l’année 2015, s’explique notamment par un climat sécuritaire imputable aux attentats. Dans le même temps, le Centre Pompidou-Metz a conforté son attachement territorial par une augmentation du nombre de visiteurs locaux. Les choix d’expositions ont enfin entraîné une légère hausse de la fréquentation des étrangers, confirmant notre rayonnement transfrontalier. La stratégie des publics s’est attachée à fidéliser en proposant de nouvelles offres et en nouant des relations encore plus étroites avec des partenaires du territoire afin de renforcer l’appropriation du Centre Pompidou-Metz. Lieu de découverte et d’ouverture de dimension nationale et internationale, centre d’art, lieu vivant, dynamique et expérimental, généreux et accessible, il a trouvé son expression la plus significative dans les 4 expositions ouvertes en 2016 – Sublime, les tremblements du monde, Entre deux horizons, Un Musée Imaginé, Oskar Schlemmer, l’homme qui danse –, les 2 installations – Kimsooja – To Breathe et Tadashi Kawamata, Under the water –, réalisées grâce aux partenariats noués avec différentes institutions européennes. Emblématiques de l’amitié franco-allemande, Entre deux Horizons et Oskar Schlemmer ont mis en lumière les affinités et les dialogues artistiques ou littéraires existant, depuis plus d’un siècle, entre nos deux pays alors que Musée imaginé posait la question de la disparition et du rôle de l’art. En parfaite résonnance avec la Cop 21, les accords de Paris et l'identité du territoire, Sublime interrogeait le visiteur sur la relation de l’homme avec son environnement et, de façon plus large, sur la place du citoyen. La pluridisciplinarité des thèmes choisis ou des modes d’expression est partie intégrante de notre spécificité : Musicircus constitue, à ce titre, une belle illustration en offrant un dialogue entre musique et art. Les artistes sont souvent des précurseurs, véritables lanceurs d’alerte, qui osent traiter en les interrogeant des sujets d’histoire ou d’actualité. C’est ce que nous avons voulu à nouveau proposer aux visiteurs. Plateforme d’échanges et de collaborations variés entre institutions publiques ou privées, artistes, galeries, collectionneurs… et visiteurs, le Centre Pompidou-Metz a permis de faire découvrir ou redécouvrir près de 1500 œuvres d’art moderne ou contemporain, de tous formats, de tous média. L’ensemble des espaces d’expositions, d’accueil ou des abords du Centre, a été investi et des opérations « hors les murs », à Metz et Saarbrücken, sont venues compléter la programmation.
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La volonté de partage, d’exploration, d’émotions et d’expériences avec le public s’est également exprimée au travers des 55 rendez-vous du spectacle vivant et a eu à cœur de mettre en valeur les ressources artistiques de la Région autour de temps forts, en particulier la création du CNNballet de Lorraine en lien avec l’œuvre chorégraphique d’Oskar Schlemmer. En dépit d’une image du Centre très positive auprès des entreprises de la Région et d’actions vers le jeune public qui ont suscité un intérêt certain, le mécénat a connu un léger recul. Ce repli s’explique par un contexte économique atone, les entreprises hésitant à s’engager. Le Groupe Wendel, mécène historique et fidèle, a reconduit son programme de mécénat pour les cinq prochaines années, nous encourageant ainsi à poursuivre nos missions et développer notre programmation que nous voulons toujours plus ambitieuse et originale.
Emma Lavigne Directrice
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CHAPITRE 1 : LA VIE DE L’ÉTABLISSEMENT En 2016, l’établissement a connu des changements institutionnels substantiels, avec la modification des statuts consolidant les engagements des membres de l’EPCC (et notamment de la Région Grand Est nouvellement créée) et la conclusion d’une nouvelle convention d’association avec le Centre Pompidou.
A. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION 1. La composition du Conseil d’administration Le Centre Pompidou-Metz est constitué en Établissement public de coopération culturelle (EPCC), dont les membres sont Metz Métropole, la Région, la Ville de Metz, le Centre Pompidou et l’État. er
Au 1 janvier 2016, dans le cadre de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), la Région Grand Est s’est substituée à la Région Lorraine. Elle regroupe désormais les anciennes Régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Ainsi, au sein du Conseil d’administration les sièges sont répartis entre le Centre Pompidou, l’État, Metz Métropole, la Région Grand Est et la Ville de Metz. Le président du Conseil Départemental de la Moselle et Frédéric Lemoine, Président du Directoire du groupe Wendel, sont membres du Conseil d’administration en tant que personnalités qualifiées. Le Conseil d’administration de l’EPCC est composé de 26 membres, répartis comme suit : − − − − − − − − −
État : 1 siège Centre Pompidou : 7 sièges Personnalité qualifiée désignée par le Président du Centre Pompidou : 1 siège Metz Métropole : 7 sièges Région Grand Est : 5 sièges Ville de Metz : 1 siège Monsieur le Maire de Metz : 1 siège Représentants du personnel : 2 sièges Monsieur le Président du Conseil Départemental de la Moselle ou son représentant : 1 siège.
Tout au long de l’année 2016, la composition du Conseil d’administration fut la suivante : Président : Serge Lasvignes, Président du Centre Pompidou Vice-Président : Jean-Luc Bohl, Président de Metz Métropole Président d’honneur : Jean-Marie Rausch Représentants du Centre Pompidou : − − − −
Serge Lasvignes, Président Denis Berthomier, Directeur général Sophie Cazes, Directrice juridique et financière Bernard Blistène, Directeur du Musée national d’art moderne
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Brigitte Leal, Directrice adjointe du Musée national d’art moderne, en charge des collections Kathryn Weir, Directrice du développement culturel Catherine Guillou, Directrice des Publics
Représentant de l’État : −
Nacer Meddah, préfet de la région Lorraine, préfet de la Moselle et de la Zone de Défense et de Sécurité Est, ou son représentant, remplacé par Stéphane Fratacci, Préfet de la Région Grand Est, à partir de la séance du 9 mars 2016
Représentants de Metz Métropole : − − − − − − −
Jean-Luc Bohl, Président Arlette Mathias, Vice-présidente déléguée aux équipements culturels d’intérêt communautaire Margaud Antoine Fabry, Conseillère communautaire Patrick Grivel, Conseiller délégué Pierre Muel, Conseiller délégué Hacène Lekadir, Conseiller communautaire Patrick Thil, Conseiller communautaire, remplacé par Martine Michel, Conseillère communautaire, à partir de la séance du 28 juin 2016
Représentants de la Région Grand Est : − − − − −
Jean-Pierre Moinaux, Vice-Président, remplacé par Pascal Mangin, Président de la Commission Culture, à partir de la séance du 9 mars 2016 Josiane Madelaine, Vice-Présidente, remplacée par Thierry Hory, Conseiller régional, à partir de la séance du 9 mars 2016 Jean-Marc Pasquereau, Conseiller régional, remplacé par Thierry Gourlot, Conseiller régional, à partir de la séance du 9 mars 2016 Rachel Thomas, Vice-Présidente, remplacée par Jean-Pierre Liouville, Conseiller régional, à partir de la séance du 9 mars 2016 Olivier Tritz, Conseiller régional, remplacé par Jackie Helfgott à partir de la séance du 9 mars 2016, puis par Patrick Thil à partir de la séance du 28 juin 2016
Le Maire de Metz, ville siège de l’Établissement : −
Dominique Gros, Maire de Metz
Représentant de la Ville de Metz : −
William Schuman, Conseiller délégué
Représentants du personnel du Centre Pompidou-Metz : − −
Jean-Pierre Del Vecchio, Responsable des systèmes d’information, Djamila Clary, Responsable de la billetterie
Ces représentants du personnel ont été réélus pour 3 ans lors de l’élection organisée le 15 septembre 2016. Personnalités qualifiées : − −
Patrick Weiten, président du Conseil Départemental de la Moselle, ou son représentant Frédéric Lemoine, président du Directoire du groupe Wendel, désigné par le président du Centre Pompidou et reconduit lors de la séance du 28 juin 2016.
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2. Les délibérations du Conseil d’administration Quatre séances du Conseil d’administration se sont tenues en 2016 : les 9 mars, 28 juin, 12 octobre et 7 décembre. Les délibérations ont porté sur les affaires de l’établissement, notamment : − − − − − − − − −
la révision des statuts la convention d’association entre le Centre Pompidou et le Centre Pompidou-Metz le budget 2016 et ses modifications les comptes de l'exercice 2015 le programme d’investissement les conventions d’occupation du domaine public pour le café-restaurant et la librairieboutique la modification du tableau des effectifs la convention de mécénat entre Wendel et le Centre Pompidou-Metz la communication des décisions prises dans le cadre des délégations accordées à la directrice
3. Le comité de suivi budgétaire Le comité de suivi budgétaire, intégrant une préparation collective et participative du conseil d’administration à suivre, s’est tenu, en présence des représentants des membres de l’EPCC, les 17 février, 18 mai, 21 septembre et 15 novembre 2016.
B. LA REVISION DES STATUTS DE L’ETABLISSEMENT Il a été décidé d’engager une réflexion afin de procéder à une remise à plat des statuts du Centre Pompidou-Metz pour assurer un financement pérenne de l’établissement sur la base d’un budget annuel lui permettant de présenter une programmation de niveau international. Le Conseil d’administration a décidé de créer un comité ad hoc, composé de représentants des membres de l’EPCC et du Centre Pompidou-Metz, chargé de mener les travaux d’études en vue d’aboutir à une refonte des statuts. Après un report dû à la création de la nouvelle région, le Comité a repris ses travaux en avril 2016 et a arrêté un projet de statuts, proposant de modifier ou compléter certaines clauses, notamment celle relative au montant et à la répartition des contributions financières au fonctionnement de l’établissement. Le Conseil d’administration s’est prononcé favorablement sur les modifications à apporter aux statuts de l’établissement. Après décisions concordantes des organes délibérants respectifs de Metz Métropole, de la Ville de Metz, de la Région Grand Est et du Centre Pompidou, le Préfet de région a pris le 6 décembre 2016, un arrêté portant modification des statuts de l’établissement.
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C. UNE NOUVELLE CONVENTION D’ASSOCIATION AVEC LE CENTRE POMPIDOU La convention d’association conclue en 2010 entre le Centre Pompidou et le Centre PompidouMetz pour une durée de cinq ans est arrivée à terme le 22 mars 2015. Elle a été prolongée deux fois d’une année, en 2015 et 2016, dans l’attente de la fin du processus de modification des statuts de l’EPCC. Considérant que la procédure de révision des statuts du Centre Pompidou-Metz destinée à assurer un financement pérenne de l’établissement sur la base d’un budget annuel lui permettant de présenter une programmation de niveau international a abouti et que les collectivités membres ont approuvé par délibérations concordantes les modifications des statuts en conséquence, une nouvelle convention d’association d’une durée de cinq ans a été signée entre le Centre Pompidou et le Centre Pompidou-Metz. Cette convention prévoit notamment de préciser les modalités de prêts d’œuvres au Centre Pompidou-Metz. Elle souligne par ailleurs la commune volonté des parties d’accroître la part des prêts d’œuvres consentis par le Centre Pompidou au Centre Pompidou-Metz.
D. LA LIBRAIRIE-BOUTIQUE La convention d’occupation du domaine public pour la librairie-boutique conclue avec la société Flammarion arrivant à échéance en mai 2016, le Conseil d’administration a autorisé la Directrice à lancer la procédure de consultation. L’offre de la SAS La boutique du lieu sise à Croix (59) a été retenue. Cette société exploite déjà les librairies et boutiques de plusieurs institutions culturelles (dont le Louvre-Lens, le LaM de Villeneuve d’Ascq et le Musée des Beaux-Arts de Nancy). Une nouvelle convention d’occupation du domaine public pour la librairie-boutique a été signée entre cette société et le Centre Pompidou-Metz, pour une durée de 6 ans. Le personnel de l’ancienne librairie a été repris par le nouvel occupant, qui a également réalisé des travaux d’aménagement dans l’espace librairie.
E. LE RESTAURANT « LA VOILE BLANCHE » Du fait du départ de Sodexo Prestige, le Conseil d'administration a autorisé la Directrice à négocier et à mettre au point avec un nouveau restaurateur une convention d'occupation domaniale pour le café et le restaurant du Centre Pompidou-Metz. A l'issue des négociations, le Centre Pompidou-Metz et Monsieur Eric Maire, restaurateur messin, se sont mis d'accord sur une convention d’une durée de 7 ans à compter du 1er juin 2016, renouvelable une fois. Le nom du restaurant "La Voile Blanche" a été conservé et des travaux de réaménagement dans la salle intérieure du restaurant (rafraîchissement des peintures, changement de la moquette au sol, dépose de l'îlot central et de miroirs,...) ont été réalisés. Le changement d’une partie du mobilier a été faite avec le soutien de la société Vitra.
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F. LES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL Diverses instances représentatives du personnel ont été mises en place au Centre Pompidou-Metz conformément au Code du Travail et se sont réunies dans le courant de l’année.
1. Les délégués du personnel Des réunions se sont tenues entre la direction et les délégués du personnel, notamment les 21 janvier, 29 février, 19 mai, 21 juin, 12 juillet et 30 novembre 2016. Des constats de carences ont été établis pour les mois de mars, août, septembre, octobre et décembre 2016. Par ailleurs d’autres réunions tenues à la demande des délégués du personnel ont pu avoir lieu afin de traiter de questions concernant des questions particulières. Les délégués du personnel en 2016 sont : - Titulaires : Christian Bertaux ; Charline Becker ; Christine Hall - Suppléants : Jules Coly ; Julie Schweitzer ; Marianne Pouille Depuis les élections du 3 décembre 2015, les représentants du Comité d’entreprise (quatre titulaires et quatre suppléants) ont été, en 2016 : − − − − − − − −
Christian Bertaux (titulaire et trésorier jusqu'au 19 septembre 2016) Christine Hall (titulaire) Anne-Marine Guiberteau (titulaire, trésorière depuis le 25 octobre 2016) Eléonore Mialonier (titulaire, secrétaire) Alexandra Morizet (suppléante, trésorière adjointe) Dominique Oukkal (suppléant, puis titulaire depuis le 19 septembre 2016) Amandine Butticaz (suppléante) Jeanne Simoni (suppléante, secrétaire adjointe)
2. La poursuite des activités du comité d’entreprise Dans les entreprises d’au moins 50 salariés est mis en place un Comité d’entreprise (CE) composé de représentants élus du personnel. Il assume, d’une part, des attributions économiques et, d’autre part, sociales et culturelles. Il dispose pour ce faire des moyens matériels et financiers nécessaires : ainsi, pour l'année 2016, l'établissement a versé une subvention de fonctionnement de 4 410 € (0,20% de la masse salariale) et une subvention dédiée aux activités sociales et culturelles de 44 103 € (2% de la masse salariale) au Comité d'entreprise, soit un total de 48 513 €. Au cours de l’année 2016, le CE a tenu plusieurs séances (les 25 janvier, 21 mars, 30 mai, 23 juin, 19 septembre et 25 octobre), au cours desquelles ont notamment été examinés le plan de formation et le rapport annuel unique. Le CE a également échangé avec la direction du Centre Pompidou-Metz concernant la programmation et les modifications relatives à l'organigramme, ce qui a permis de faire le point sur l'organisation de certains pôles. Il a mis en place un certain nombre d’actions sociales et culturelles, destinées aux membres de l’équipe et à leur famille, notamment l’organisation d'un petit-déjeuner de rentrée en septembre afin de présenter le rôle et les missions du Comité d’Entreprise, d'une « journée nature » en septembre et d’un arbre de Noël pour les enfants du personnel en décembre. Il a également organisé la mise en place des chèques vacances, des cartes cadeaux naissance / mariage-PACS / Noël, ainsi que la vente de billetterie en interne.
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3. Les actions du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) Le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) est une institution représentative du personnel dont la présence est obligatoire pour les entreprises d’au moins 50 salariés. Le CHSCT contribue à la protection de la santé ainsi qu’à la sécurité des salariés. Il participe activement à l’amélioration des conditions de travail et veille assidument à ce que tous les éléments du règlement concernant la sécurité au travail soient respectés. Les membres du CHSCT au Centre Pompidou-Metz sont élus pour une durée de 3 ans. Le CHSCT s’est réuni en présence de représentants des services de la médecine du travail ainsi que de la Direction Régionale des Entreprises, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Inspection du Travail). Le représentants du personnel au CHSCT en 2016 sont : Christian Bertaux (cadre), Thibault Leblanc et Charline Becker.
4. Les délégués syndicaux Les délégués syndicaux en 2016 sont : − − −
Christian Bertaux pour le syndicat CGC Claire Bonnevie pour le syndicat CGT Christine Hall pour le syndicat UNSA
En 2016, deux réunions entre la direction et les délégués syndicaux ont eu pour objet l’accord sur la Négociation Annuelle Obligatoire en date des 25 novembre puis 19 décembre 2016. Les Parties sont parvenues à un accord, portant sur les thèmes suivants : − −
La rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée, L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.
L’année 2016 a permis également de poursuivre les sessions de négociation sur l'accord d’entreprise avec les délégués syndicaux. Le précédent accord sur l'aménagement du temps de travail ayant été dénoncé, il reste toutefois applicable dans l’attente de la finalisation du nouvel accord. Des sessions de négociation avec les deux délégués syndicaux ont été programmées en 2016 et le seront en 2017. L'objet du nouvel accord d'entreprise est de reprendre les astreintes de sécurité, les astreintes audiovisuelles ou encore les astreintes de supervision de la billetterie. De plus, ce nouvel accord prévoit de nouvelles modalités du temps de travail (comme l’annualisation par exemple pour certains métiers) ou encore un encadrement du compte épargne temps qui est d’ores-et-déjà mis en application.
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CHAPITRE 2 : UNE PROGRAMMATION AMBITIEUSE ET INNOVANTE A. LES EXPOSITIONS TEMPORAIRES 1. Vue d’ensemble de la programmation 2016 L’année 2016, de par sa programmation riche et innovante, a été l’occasion pour l’institution de s’affirmer, après sept années d’existence, encore davantage comme : le lieu de la pluridisciplinarité Faisant suite au projet Phares (2014), Musicircus, ouvert en avril, a donné le ton d’une programmation résolument ouverte à tous les champs de la création, en explorant les liens entre art et musique à partir d’œuvres majeures de la collection du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne. Le projet a été accompagné d’un très grand nombre d’événements : concerts, performances, projections, danse... (20 représentations liées à cette seule exposition en 2016), brisant les cadres habituels de l’exposition pour faire place à la porosité entre les genres et les disciplines. C’est cette même liberté qui a guidé la pratique multiple d’Oskar Schlemmer, peintre, sculpteur, danseur, chorégraphe, compositeur, à qui le Centre Pompidou-Metz a dédié une exposition entre octobre 2016 et janvier 2017, dont l’étonnante scénographie a marqué les esprits. un lieu de découvertes, de réflexion et d’échange citoyen Avec des expositions comme Sublime. Les tremblements du Monde, Kawamata. Under the Water ou Jean-Luc Vilmouth. Lunch Time (ouvertures en février), l’institution se fait l’écho de problématiques au cœur du débat public : l’impact de l’activité humaine sur l’environnement, le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles et technologiques ont ainsi été au cœur de la programmation 2016, en écho à la tenue de la COP21 à Paris. Ces expositions ont permis de voir comment les artistes s’emparent de manière singulière de ces sujets, les illustrent, les commentent, produisent des émotions et créent du lien social, engageant le public dans une réflexion et une prise de conscience. De même, l’exposition-fiction Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?, ouverte en octobre, posait les questions de la destruction et de la fonction de l’œuvre d’art dans notre société. Un dispositif pédagogique en fin de parcours a réuni 5000 visiteurs, qui ont chacun laissé un témoignage personnel autour de la question de la mémorisation et de la survie de l’art. un lieu de mise en perspective de l’Histoire par l’histoire de l’art Renouant avec des expositions ayant contribué à bâtir le succès et la réputation de l’institution, comme 1917 (en 2012), le Centre Pompidou-Metz a proposé au second semestre 2016 une exposition offrant une lecture historique des relations franco-allemandes au XXe siècle, à travers l’art et une collection en particulier : celle du Saarlandmuseum (Saarbrücken, Sarre), tantôt sous influence allemande, tantôt sous influence française. Entre deux horizons a en effet permis de confronter et d’analyser les relations entre les avant-gardes allemandes et françaises au fil du siècle, montrant à l’aune des chefs d’œuvres du musée voisin, ainsi que d’une riche documentation provenant de la Bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou – Musée national
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d’art moderne, l’impact sur l’histoire de l’art de la diplomatie, des conflits et de la propagande, mais aussi des réseaux d’amitiés et d’émulation entre artistes, au-delà des frontières. un lieu au cœur de l’Europe La collaboration avec le Saarlandmuseum de Sarrebruck a permis de sceller des liens forts et durables entre deux institutions de la Grande Région. Cette volonté de créer un réseau d’institutions au cœur de l’Europe, présentant des points communs tout en conservant leurs singularités, s’exprime aussi à travers un rapprochement avec le Mudam à Luxembourg, rapprochement initié depuis plusieurs années et qui prendra forme en 2017 à travers un weekend commun de programmations complémentaires. 2016 a surtout été l’année de la concrétisation du projet inter-institutionnel Un musée imaginé, réunissant d’octobre 2016 à mars 2017 trois collections européennes : celle du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne ; de la Tate à Londres et du MMK à Francfort. L’exposition, qui fut montrée et réadaptée à la Tate Liverpool, au MMK puis à Metz, a ainsi été bâtie comme un projet européen avec une visée universelle. Le Centre Pompidou-Metz a ainsi proposé pas moins de six ouvertures d’expositions tout au long de l’année 2016, confortant la richesse et la qualité de ses propositions, toutes conçues par les équipes du Centre Pompidou-Metz parfois en collaboration avec des partenaires, tandis que le début de l’année a vu se terminer les expositions Phares, Kimsooja et Cosa Mentale, initiées en 2014 et 2015. Par ailleurs, un nouveau format a été proposé à deux reprises aux visiteurs : une projection d’une œuvre filmique permanente dans l’Auditorium Wendel. Le Forum a été l’écrin quant à lui d’installations spectaculaires en lien avec les expositions : Kimsooja en début d’année, Kawamata et Sublime au printemps, Oskar Schlemmer à l’automne. Le Centre Pompidou-Metz a ainsi offert à ses visiteurs la possibilité d’accéder a minima à trois espaces d’expositions sur quatre (Galeries et Grande Nef) pendant près de 75 % des jours d’ouverture en 2016 (233 jours sur 313). Les périodes estivales (du 29 juin au 15 août) et la fin de l’année (du 20 octobre au 31 décembre) ont permis de dévoiler une programmation particulièrement dense avec quatre espaces ouverts simultanément. Les moments avec deux espaces fermés, essentiellement les mois de janvier et septembre, ont permis le montage et démontage des nouvelles expositions, et ont été compensés par les programmations dans l’Auditorium Wendel. Cette programmation, fondée sur les grands principes fondateurs développés dans le projet culturel du Centre Pompidou-Metz depuis son ouverture, s’est donc renouvelée selon des axes forts : citoyenneté, Europe, pluridisciplinarité, en plaçant la relation entre les œuvres, les artistes et le public au cœur des propositions. Accompagnées de catalogues de référence édités par l’établissement, d’une saison de spectacles vivants et de conférences associées, les expositions de l’année 2016 ont marqué par leur qualité et leur originalité, en phase avec l’actualité.
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2. Les expositions La programmation des expositions, événements et spectacles a été conçue par la Direction et le pôle Programmation et mise en œuvre par le pôle Production, en lien avec tous les pôles.
2.1. Phares (14 février 2014 – 15 février 2016, Grande Nef) Le début de l’année 2016 a vu se terminer l’exposition Phares. La Grande Nef, espace d'exposition unique en Europe par ses volumes, était depuis deux ans l’écrin de cette présentation d’œuvres monumentales issues de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. La scénographie permettait d'offrir de véritables (re)découvertes de dix-neuf œuvres qui constituent des jalons de l’histoire de l’art des XXe et XXIe siècles. Commissaires : Claire Garnier et Élodie Stroecken, Centre Pompidou-Metz
Un album de l’exposition a été édité, en 2014, en français. Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes et partenaires : Wendel, Lorraine Airport, la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne Ardenne, Vranken-Pommery Monopole.
2.2. Kimsooja. To Breathe (26 octobre 2015 – 4 janvier 2016, Forum et Galerie 2) Dans le cadre de l’année France-Corée qui a débuté en septembre 2015 avec une programmation artistique rayonnant sur l’ensemble du territoire français, le Centre Pompidou-Metz a invité l’artiste d’origine coréenne Kimsooja à s’approprier, avec une poésie pleine de justesse, la remarquable architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines, grâce à l’une de ses compositions lumineuses délicates. Pour son installation spécialement créée pour le Centre Pompidou- Metz, Kimsooja s’est inspirée de deux de ses œuvres majeures présentées à Venise, To Breathe/Bottari (2013) et To Breathe : Invisible Mirror/Invisible Needle (2005). Le principe de l’œuvre de Kimsooja consiste à investir un
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lieu patrimonial en le transformant par le biais de milliers de reflets kaléidoscopiques. Utilisant le principe de transparence caractéristique de l’architecture du Centre Pompidou-Metz, Kimsooja recouvre les larges surfaces vitrées du Forum d’un film transparent qui diffracte la lumière. Le Forum est ainsi transformé par la lumière et inondé d’un spectre chatoyant, évolutif en journée et tout au long de la saison, selon la luminosité extérieure. Pour la Galerie 2, tapissant le sol de plaques miroitantes, Kimsooja recouvre les deux grandes baies vitrées à chaque extrémité de celle-ci d’un film transparent diffractant la lumière, tandis qu’est diffusé un enregistrement de sa propre respiration. Au centre de la galerie, une installation vidéo projette à même le sol chacune des couleurs qui constituent le spectre lumineux, telle une peinture monochrome dont la couleur changeante évolue peu à peu pour se transformer doucement en une autre. Cette double installation a constitué l’unique projet présenté dans le Grand Est labellisé au sein de l’année France-Corée. Un livre-DVD a été publié à l’occasion de la présentation de l’œuvre au Centre Pompidou-Metz.
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2.3. Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXe siècle (28 octobre 2015 – 28 mars 2016, Galerie 3) Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l'art du XXe siècle retrace l’histoire d’une utopie méconnue et pourtant majeure des avant-gardes du XXe siècle : le devenir télépathique de l’art à l’ère de la révolution immatérielle des télécommunications. Elle montre comment ce fantasme d’une projection directe de la pensée, balayant les conventions du langage, a eu un impact considérable sur la naissance des premières formes d’abstractions, mais aussi, de façon tout aussi surprenante, sur le surréalisme et son obsession pour le partage collectif de la création et la libération des automatismes. Suivant un parcours chronologique allant du symbolisme de la e fin du XIX siècle à l’art conceptuel, l’exposition réunit plus de 200 œuvres de grands artistes de la modernité, d’Edvard Munch à Vassily Kandinsky, de Joan Miró à Sigmar Polke, issues d’une grande diversité de médias – peintures, dessins, sculptures, photographies, vidéos, films et installations. Le parcours s’ouvre avec l’invention du terme « télépathie », en 1882, quand l’étude de la psychologie se frotte aux récents développements des technologies du lien et de l’image – de la télégraphie sans fil à la future télévision. Des tentatives de « photographie de la pensée » (1895) aux premiers encéphalogrammes (1924), c’est l’activité même du cerveau qui se donne à voir et pousse les artistes à abattre les conventions de la représentation. Plutôt que de se soustraire au poids des normes académiques, il s’agit de supprimer toute contrainte de traduction et tout obstacle matériel dans les échanges, à l’instar de la télépathie qui, loin de rester une obscure fantaisie occulte et paranormale, ne cesse d’intriguer et de subjuguer les artistes. Cette idée d’un devenir télépathique, omniprésente dans l’univers de la science-fiction, refait surface dans l’art psychédélique et conceptuel des années 1960-70, avant de resurgir aujourd’hui dans des pratiques contemporaines marquées par les technologies de la « connaissance partagée » et l’essor des neurosciences. Commissaire : Pascal Rousseau, commissaire indépendant et professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Un catalogue de référence, coédité par le Centre Pompidou-Metz et les éditions Gallimard, accompagne l’exposition. Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes : Wendel, Eiffage Construction, Vranken-Pommery Monopole.
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2.4. Sublime. Les tremblements du monde (11 février – 5 septembre 2016, Galerie 1) Frisson, sidération, « délicieuse horreur », autant de mots pour qualifier l’expérience du sublime – cette singulière sensation d’attraction mêlée d’effroi que nous éprouvons face aux déchaînements et à la puissance des éléments. Née au cœur du XVIIIe siècle, cette notion esthétique et philosophique offre le fil conducteur d’une relecture de l’histoire passionnelle et passionnée que l’humanité entretient avec la nature… Rassemblant une centaine d’artistes, architectes et cinéastes internationaux, Sublime. Les tremblements du monde propose un dialogue entre des œuvres anciennes et contemporaines explorant cet attrait ambivalent, persistant pour la « Nature trop loin » et les catastrophes. À l’heure des bouleversements écologiques et des discours alarmistes, l’exposition évoque également deux mutations radicales de cette notion de sublime : celle d’un spectateur contemporain qui prend conscience de sa responsabilité partielle face aux dérèglements du monde, et celle de catastrophe même, devenue invisible sous les effets de notre activité. Enfin, l’exposition évoque l’apparition, depuis les années 1960, d’une relation renouvelée à la nature… Une aspiration au réenchantement, une quête de fusion, renouant avec une iconographie du sublime davantage contemplative. Dans ce voyage oscillant entre une pensée du XVIIIe et une vision contemporaine, les interrogations esthétiques croisent les positions éthiques et les débats écologiques actuels. Le chemin en est scandé par les recherches d’artistes, qui éclairent l’histoire tumultueuse d’une passion ravageuse et ravagée entre une espèce occupante et son écosystème. Les catastrophes naturelles récentes (tsunamis, cyclones, séismes), amplifiées par leur impact sur des sites habités, industriels ou urbains, ont aiguisé la conscience d’un équilibre fragile, d’une maîtrise toute relative de l’environnement par l’homme et des effets de ses activités sur la nature. L’exposition évoque aussi l’apparition depuis les années 1960-1970 d’une relation renouvelée à la nature passant par le réenchantement, une aspiration à une fusion avec les éléments d’une part, et à l’éveil d’une conscience écologique d’autre part, s’exprimant tant sur le terrain poétique que via le politique et renouant, là encore, consciemment, avec une certaine iconographie du sublime romantique. Elle s’appuie notamment sur la génération des artistes de l’Earth art et du Land art qui interagissent directement avec le paysage et les éléments en réalisant des interventions ou performances in situ.
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Commissariat : Hélène Guenin, responsable du pôle Programmation au Centre Pompidou-Metz Assistée par Hélène Meisel, chargée de recherches au Pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz
Un catalogue de référence a été édité pour accompagner l’exposition. Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes : Wendel, Engie, Vranken-Pommery Monopole.
2.5. Tadashi Kawamata. Under the Water – Metz (6 février – 15 août 2016, Forum et Galerie 2) Dans le cadre de l’exposition Sublime. Les tremblements du monde (voir 2.5) consacrée à la fascination de l’Homme pour le déchaînement de la nature et à l’éveil d’une conscience écologique dans la scène artistique depuis les années 1960, Tadashi Kawamata réactive l’une de ses œuvres magistrales, Under The Water, à l’échelle d’une des galeries du Centre Pompidou-Metz. Une vague scélérate semble s’être abattue dans la Galerie 2 du Centre Pompidou-Metz, charriant avec elle portes, fenêtres, chaises, fauteuils, tiroirs et tout élément se trouvant sur sa trajectoire… Cette puissante et ondulante lame de bois disparate et dense, suspendue au-dessus des têtes, crée un moment de sidération, saisissant le visiteur par sa dimension physique, spectaculaire et menaçante.
Réalisée à l’aide de matériaux de bois et de récupération, comme toutes les œuvres de l’artiste japonais, cette installation de Tadashi Kawamata est à la fois une réminiscence des catastrophes qui ont durement touché le Japon en mars 2011 et un hommage aux disparus. Frappé par le séisme le plus puissant de son histoire, le Japon a subi ensuite la réplique d’un tsunami
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dévastateur générant des vagues de près de quinze mètres de haut. Rapidement, les images amateurs ou professionnelles de cette crue meurtrière, qui a sévi également sur de nombreux littoraux du Pacifique, se sont répandues sur Internet et dans les médias, répétant jusqu’à la nausée ces images terrifiantes de vagues, charriant dans leur sillage tout ce qu’elles pouvaient emporter de débris et d’habitations. Monument silencieux et figé dédié aux quelque 20 000 Japonais disparus, cette installation aérienne, suspendue dans l’espace entre les deux vues sur la ville, génère une expérience de choc et fait éprouver furtivement au visiteur cette marée de décombres, l’anéantissement et le ciel fragmenté, constellé d’objets charriés, perçu par les victimes. Emportés au gré des courants, après la catastrophe, les débris ont rejoint les poubelles flottantes qui parsèment la surface des océans et ont pour certains, échoué quelques mois plus tard sur la côte ouest des États-Unis, emmenant avec eux, à l’autre bout du monde, petits poissons exotiques, coquillages et crabes. Commissariat : Hélène Guenin, responsable du pôle Programmation au Centre Pompidou-Metz Assistée par Eléonore Mialonier, chef de projet au Pôle Production, Centre Pompidou-Metz
Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes et partenaires : Wendel, Haganis, Véolia, Waves, la communauté Emmaüs de Peltre, Vranken-Pommery Monopole.
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2.6. Jean-Luc Vilmouth. Lunch Time (10 février – 10 avril 2016, Auditorium Wendel) Dans le cadre de l’exposition Sublime. Les tremblements du monde, le Centre Pompidou-Metz a souhaité rendre hommage à un grand artiste originaire de la région disparu en 2015 : Jean-Luc Vilmouth. Son film Lunch Time est présenté en continu dans l’Auditorium. Jean-Luc Vilmouth a réalisé Lunch Time un an après le tsunami qui frappa le Japon, avec quelques survivants de la ville de Yamamoto-Cho, où mille maisons furent englouties. Une tablée, face à la mer, réunit les habitants, invités à confectionner les plats cuisinés et mangés juste avant l’arrivée de la vague dévastatrice. Cette cérémonie insolite exhume la mémoire, afin, selon les mots de l’artiste, « de reconstruire la possibilité d'existence, ou de continuer à exister ». Professeur engagé et généreux, Jean-Luc Vilmouth a guidé et inspiré de nombreuses générations d’artistes à Grenoble, Kyoto, Arnhem, Passadena, Hangzhou, Tokyo et depuis 2007 à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il était professeur puis directeur des études jusqu’en juillet dernier. Il a participé à la Documenta 7 en 1982, ainsi qu’à de nombreuses biennales et expositions de portée internationale. Depuis le début des années 1980 il a également réalisé d’importantes commandes publiques et de nombreuses institutions publiques françaises et internationales conservent et présentent régulièrement ses œuvres. Production Moiles. 2011/2014, film HD, 51 minutes, son stéréo, vostf.
2.7. Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou (20 avril 2016 – 17 juillet 2017, Grande Nef)
Dans la continuité du parcours Phares, le Centre Pompidou-Metz présente à partir du 20 avril 2016 Musicircus, explorant les liens entre arts visuels et musique à travers une quarantaine d’œuvres « phares » de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Ce nouveau volet est inspiré de l’esprit de jubilation insufflé par la performance Musicircus, réalisée en 1967 par John Cage, qui souhaitait « rapprocher les unes des autres toutes les musiques qui sont ordinairement séparées ». L’exposition propose ainsi une relecture de l’histoire de l’art à travers le prisme musical, posant les jalons de quelques grands courants artistiques qui ont marqué l’art moderne et contemporain.
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e
Du début du XX siècle à nos jours, le parcours interroge la pratique d’artistes célèbres – musiciens amateurs (Vassily Kandinsky jouait du violon) ou mélomanes (Sol LeWitt possédait des centaines d’enregistrements dans sa collection) – dont l’œuvre a été influencé par la musique. Après avoir souligné le caractère primordial de la notion de rythme dans la naissance de l’abstraction, puis les concordances entre musicalité et mouvement, l’exposition évoque les correspondances entre écritures plastiques et musicales à l’aube du minimalisme. Parmi les chefs-d’œuvre présentés à cette occasion, la toile La Noce de Marc Chagall, la reconstitution du « Salon de réception » par Vassily Kandinsky pour l’exposition de la Juryfreie Kunstschau au Glaspalast de Berlin en 1922, véritable symphonie dans l’espace, ou encore le majestueux mobile d’Alexander Calder, 31 janvier, déploient leur poésie dans la Grande Nef. De riches ensembles documentaires – partitions, vidéos, photographies, écrits théoriques ou poétiques, dessins préparatoires, etc. – ponctuent la visite en offrant une immersion au cœur du processus créatif. La musique qui a nourri l’imaginaire des artistes accompagne cette déambulation, invitant à composer au gré de ses envies une visite sensible. La Grande Nef devient ainsi un laboratoire de la création sous toutes ses formes, rythmé par un programme de performances et de concerts au cœur de l’exposition. Commissaires : Emma Lavigne, Directrice du Centre Pompidou-Metz Anne Horvath, Chargée de coordination du Pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz
Un catalogue accompagne l’exposition. Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes et partenaires : Wendel, Lorraine Airport, Altran, la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne, Vranken-Pommery Monopole, Arjowiggins/Antalis.
2.8. John Cage et Henning Lohner. One11 and 103 (14 mai – 27 septembre, Auditorium Wendel) « One11 est un film sans sujet. » A travers son unique film réalisé quelques mois avant sa mort, John Cage explore notre perception du vide à partir de jeux de lumière, variant du noir quasi total à l’éblouissement selon une méthode aléatoire. Le film est accompagné par sa pièce pour orchestre 103 composée indépendamment. Cette projection fait écho à l’exposition Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou, dont le titre même est emprunté à John Cage, figure essentielle de l’art et de la musique contemporains, qui redonna une place centrale à la notion d’expérimentation et marqua durablement nombre d’artistes et de compositeurs. Film 16 mm, 1992, noir et blanc, sonore, 94', New York, Electronic Arts Intermix
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2.9. Entre Deux Saarlandmuseum
Horizons.
Avant-gardes
allemandes
et
françaises
du
(29 juin 2016 – 16 janvier 2017, Galerie 3) Durant sept mois, le Centre Pompidou-Metz accueille en son sein la Moderne Galerie de Sarrebruck en Allemagne à travers un ensemble inestimable de chefs-d’œuvre. Projet de collaboration transfontalier de grande envergure, l’exposition Entre deux horizons raconte plus de cent ans d’une histoire partagée – celle des influences croisées, des consonances et des dissonances artistiques entre la France et l’Allemagne- à travers le prisme d’une collection d’art. Pontus Hultén, premier président du Centre Pompidou , affirmait que son institution était « le résultat d’un effort sans précédent pour abattre les cloisons » entre les disciplines, mais aussi entre les États. À l’heure de l’exacerbation de la question des frontières de l’Europe et de la réforme territoriale en France, qui transforme et inclut la Lorraine dans un « Grand Est » ; le Centre Pompidou-Metz est particulièrement heureux de participer à ces enjeux en présentant une exposition ambitieuse, révélatrice d’une collaboration transfrontalière d’une ampleur exceptionnelle. L’exposition Entre deux horizons s’inscrit dans la lignée du projet historique Paris-Berlin, organisé en 1978 au Centre Pompidou, tout en soulignant la perméabilité culuturelle qui a tant façonné le visage de la Grande Région, jadis pomme de discorde franco-allemande. Faisant la part belle aux échanges transfrontaliers, l’exposition propose un parcours où dialoguent, depuis l’impressionnisme, les scènes allemande et française. La réception artistique mutuelle témoigne ainsi, dans le sillon des préoccupations politico-diplomatiques changeantes du XXe siècle, tout autant des influences croisées et de la fascination pour le voisin, que des interrogations et des inquiétudes face à lui. D’Auguste Renoir à Max Liebermann, d’André Derain à Ernst Ludwig Kirchner, en passant par Max Ernst, Aurélie Nemours et Hans Hartung, l’exposition raconte plus de cent ans d’une histoire partagée qui se poursuit au présent. Par-delà cette lecture historique, on peut également lire l’histoire d’un musée et de la vie de ses collections forgées par des choix et des acquisitions déterminants : en effet, à partir de 1952, époque où la Sarre fut tout d’abord, en tant qu’État autonome, placée sous tutelle française avant d’être réincorporée à la République Fédérale d’Allemagne, des toiles remarquables d’impressionnistes français comme allemands, mais aussi des œuvres-clés d’artistes expressionnistes, membres des collectifs Brücke et Der Blaue Reiter ont ainsi fait leur entrée dans la collection sarrebruckoise. Le parcours chronologique, fort de plus de 240 peintures, sculptures, estampes et photographies issues du Saarlandmuseum, est enrichi par une abondante documentation afin d’évoquer le contexte historique tourmenté qui a vu l’émergence de ces œuvres témoins de leur temps. Installée près de la frontière franco-allemande, la collection du Saarlandmuseum recèle de véritables chefs-d’œuvre issus des deux rives du Rhin. Elle se prête idéalement à la découverte ou à la redécouverte de cette histoire et de grands mouvements de l’art qui, à l’instar de l’expressionisme allemand, s’avèrent souvent ignorés des musées français. Ses fonds reflètent les oscillations du territoire qui les as vu naître. Au cours du XIXe siècle, la Sarre fut en effet
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séparée à deux reprises et pendant plusieurs années de l’Allemagne pour être associée à la France, à la suite de la Première, puis de la Seconde Guerre Mondiale. Le Saarlandmuseum, institution muséale renommée dans l’Allemagne du Sud-Ouest, inaugurera à l’automne 2017 la nouvelle aile de la Galerie d’art moderne. Commissariat général : Roland Mönig, Saarlandmuseum Commissariat : Kathrin Elvers-Svamberk, Saarlandmuseum Alexandra Müller, Centre Pompidou-Metz
Exposition organisée par le Centre Pompidou-Metz et le Saarlandmuseum, Sarrebruck. Un catalogue bilingue a été publié à l’occasion de cette exposition. Cette exposition a été réalisée avec le généreux soutien de nos mécènes et partenaires : Wendel, Eiffage Construction, Fondation Entente FrancoAllemande, Vranken-Pommery Monopole.
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2.10. Oskar Schlemmer. L’Homme qui danse (13 octobre 2016 – 16 janvier 2017, Forum et Galerie 2) Le Centre Pompidou-Metz consacre une exposition à l’artiste et chorégraphe allemand Oskar Schlemmer (1888-1943), qui révolutionna l’art de la danse et de la performance au sein du Bauhaus notamment. En plaçant l’étude du corps en mouvement et du corps dans l’espace au cœur de sa réflexion artistique, Oskar Schlemmer a posé des jalons précoces et essentiels dans l’histoire des arts scéniques. L’exposition témoigne de son désir de créer un art de la scène moderne à part entière à travers son œuvre-manifeste, Le Ballet triadique, mais aussi ses performances et installations, les Danses du Bauhaus et les fêtes du Bauhaus, ou encore ses mises en scènes d’œuvres d’Igor Stravinksy ou Arnold Schönberg. L’ambition d’Oskar Schlemmer n’est autre que de renouveler la conception de l’art de son époque, reliant les conceptions humanistes de la Renaissance et l’énergie de l’avant-garde. A l’issue de la Première Guerre mondiale, Schlemmer prend conscience de la nécessité de réévaluer la place de l’homme dans ce nouveau monde envahi par la technique. Cette période, qui a vu éclore de nouvelles idées théâtrales d’avant-garde, est marquée par l’élaboration du Ballet triadique. Aboutissement de dix années de recherches, cette danse, libérée de toute règle préétablie, est imaginée à partir de costumes polychromes mis en mouvement. Ce sont ces treize figures du Ballet triadique qui se déploient sur une scène centrale dans l’exposition, suivant l’évolution progressive des séquences colorées du spectacle : l’univers jaune burlesque, l’environnement rose plus mesuré et enfin la séquence noire mystique et fantastique. En regard de celles-ci, un document exceptionnel, le livre d’esquisses Danse Figures, rassemblant 80 pages de croquis et études préparatoires, dévoile la genèse de l’œuvre. Schlemmer place l’étude du corps au cœur de sa réflexion artistique et de son enseignement au Bauhaus. Cette période de création féconde témoigne de recherches rigoureuses, qui tendent à se détacher d’une anatomie fixe pour réinventer un corps non déterminé. Il expérimente alors la combinaison de matériaux dans le prolongement du corps et invente des formes chorégraphiques nouvelles, telles la Danse des bâtons, la Danse du métal ou encore la Danse du verre, documentées dans l’exposition avec des sources pour certaines inédites. Schlemmer s’est également illustré par l’organisation de grandes fêtes au Bauhaus, moments de jubilation et de cohésion où la fantaisie artistique des professeurs et des étudiants s’est exprimée pleinement, avant la fermeture de l’école par les nazis en 1933. Le visiteur est ainsi invité à déambuler librement dans le monde foisonnant d’Oskar Schlemmer, artiste multiple, peintre, danseur, chorégraphe, théoricien
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exigeant et ouvert à toutes les nouveautés. L’exposition mêle œuvre graphique et peint, figures et costumes, rideau de scène, masques, sculptures, affiche, documents d’époque et pièces spectaculaires pour la plupart issus des collections du Bühnen Archiv Oskar Schlemmer. À travers l’œuvre d’Oskar Schlemmer, on découvre aussi un autre Bauhaus, loin d’une simple école d’arts appliqués, terrain essentiel d’expérimentations performatives et chorégraphiques dans l’entre-deux-guerres dont les échos sont encore perceptibles aujourd’hui. Commissariat : Emma Lavigne, Directrice du Centre Pompidou-Metz C. Raman Schlemmer
2.11. Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? (19 octobre 2016 – 27 mars 2017, Galerie 1) 2052. L'art est menacé d'interdiction et l'ombre d'une disparition totale plane... Plus de quatre-vingts œuvres-clés ont pu être sauvegardées au sein d'un musée transnational à l'existence précaire : face au désastre imminent, chacun doit trouver le moyen de préserver pour les générations futures les notions emblématiques véhiculées par l'art, à travers sa mémoire et sa propre expérience. Ce contexte imaginaire constitue le point de départ de cette « exposition d’anticipation » inédite. Empruntant au genre de la dystopie de science-fiction, Un musée imaginé s'inspire plus particulièrement de la nouvelle Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (1953), dans laquelle une communauté d'« hommes-livres » fait face à l'interdiction de lire en apprenant par cœur les chefs-d’œuvre de la littérature mondiale, devenant ainsi une bibliothèque vivante. L'exposition projette le visiteur en plein cœur de ce scénario-catastrophe fictif où l'art, cette fois, semble voué à disparaître. Un musée imaginé rassemble les collections de trois institutions majeures : la Tate Liverpool, le MMK Francfort et le Centre Pompidou – Musée national d'art moderne. Ces dernières constituent ensemble, le temps d'une exposition, un impressionnant « musée imaginé » qui s'expose tour à tour à la Tate Liverpool, au MMK Francfort et au Centre Pompidou-Metz. Face au désastre imminent, le visiteur est invité, à l'instar des « hommes-livres » de Ray Bradbury, à faire appel au pouvoir de sa mémoire pour faire siennes les expériences sensibles et notions emblématiques que l'art véhicule : l'appropriation mentale pour pallier l'absence. Ce projet soulève des questions fondamentales : pourquoi sauver la mémoire de l’art ? Qu’est-ce qui rend l’art essentiel dans nos vies et dans nos sociétés ? Des questions d’autant plus prégnantes et actuelles qu’elles entrent en résonance avec les récents antécédents de censure et de destruction du patrimoine culturel. Tout au long du parcours, enregistrements sonores, photographies, pictogrammes et performances imaginés par des artistes, aideront le visiteur dans la tâche de la mémorisation des œuvres de Marcel Duchamp, Andy Warhol, Lucio Fontana, Bridget Riley, Louise Bourgeois, Sigmar Polke, On Kawara ou encore Isa Genzken. Le parcours invite le visiteur à s'interroger sur les enjeux de l'art : la transfiguration du banal, la capacité de l’œuvre à transcender et réinventer les notions d’espace et de temps, à altérer et donc ouvrir notre perception de la réalité, à exprimer des idées
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essentielles ou dissidentes, à rendre compte de l'indicible et célébrer l'énigne du monde. L’exposition réaffirme la faculté des musées à instruire, tout en offrant un espace de liberté à la pensée, à la contemplation et au plaisir. La visite est prolongée par un espace d’expérimentation et de partage, le « Studio de mémorisation ». Le public est appelé à y construire son propre musée imaginé à l’aide de cartes sur lesquelles peuvent être restitués des souvenirs et interprétations personnelles. Ces récits, anecdotes, schèmes, dessins et images forment un palais de la mémoire. Le projet culmine, dans les derniers jours de l'exposition, avec la disparition littérale des œuvres du parcours : le temps d'une journée, celles-ci sont remplacées par des visiteurs, véritables « hommes-œuvres », qui interprètent les œuvres disparues en faisant appel au pouvoir de la mémoire dans les salles désormais vides. Commissaires : Hélène Guenin, MAMAC, Nice, et Alexandra Müller, Centre Pompidou-Metz Francesco Manacorda et Darren Pih, Tate Liverpool Peter Gorschlüter, MMK Museum für Moderne Kunst, Frankfurt an Main
Un leporello illustré a été publié à l’occasion de l’exposition.
3. La gestion des prêts et la production des expositions Au delà du prolongement des expositions de l’année 2015, le Centre Pompidou-Metz s’est à nouveau illustré en 2016 comme une plateforme d’échanges et de collaborations variés entre institutions muséales publiques et privées, centres d’arts, artistes, galeries, collectionneurs ou encore ayants-droits de tous horizons ; autant de dialogues, de prêts généreux, de contrats et de conventions ayant permis de produire et de proposer ces six expositions-évènements. La vivacité et la pluridisciplinarité de la programmation du Centre Pompidou-Metz auront ainsi fait découvrir ou redécouvrir à un large public près de 1500 œuvres d’art moderne, contemporain ou encore plus ancien, de tous types, de tous formats - peintures, vidéos, œuvres audiovisuelles et sonores, installations, sculptures, œuvres interactives et pénétrables, photographies, dessins, estampes et documents –, et de toutes provenances. Cette dynamique aura également été 2 l’occasion d’investir les 4 515 m de galeries d’expositions propres à la présentation d’œuvres mais aussi de s’emparer d’espaces plus insolites comme les espaces d’accueil, ou encore les abords du lieu. Les expositions thématiques ont été le reflet de collaborations exceptionnelles avec diverses institutions, notamment la Tate Liverpool, le MMK Francfort et le Saarlandmuseum. Dans le cadre de l’Exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum, ce dernier nous a permis de bénéficier d’un prêt exceptionnel et sans précédent de 341 œuvres majeures d’art allemand peu représenté dans les collections françaises issues de ses collections, agrémenté d’une centaine de documents en provenance de la Bibliothèque Kandinsky, partenaire incontournable du Centre Pompidou-Metz depuis son ouverture. Le Centre Pompidou-Metz, c’est bien entendu aussi et avant tout, ce lien constant avec son institution sœur, le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Après Phares, inaugurée en 2014 au sein de la Grande Nef, écrin unique de présentation dans l’histoire de la muséologie et ses 19 œuvres monumentales issues de l’une des deux plus grandes collections au monde, une sélection d’une soixantaine d’œuvres de cette collection (d’artistes tels Kandinsky ou Arman) a permis au Centre Pompidou-Metz d’offrir une relecture de l’histoire de l’art à travers le prisme musical, explorant les liens entre arts visuels et musique à l’occasion de l’exposition Musicircus. 17 % du nombre total des œuvres présentées en 2016 sont issus des collections du Musée national d’art moderne, soit 4 % de plus que l’année précédente. L’année 2017 promet également de très belles perspectives et s’oriente actuellement vers une augmentation de ce rapport de près de 8%.
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Grâce à cet appui indéfectible, 46 % du nombre total des œuvres présentées sont issues de collections françaises. En complicité avec le petit-fils d’Oskar Schlemmer, la rétrospective consacrée à l’artiste et chorégraphe allemand, a également été l’occasion de faire découvrir au plus grand nombre, 450 œuvres de ce créateur méconnu du grand public qui révolutionna l’art de la danse et de la performance au sein du Bauhaus par le biais d’un parcours et d’une mise en scène inédits. Fort de cette collaboration originale avec le petit-fils de l’artiste, le Centre Pompidou-Metz a ainsi pu présenter 46 % d’œuvres en provenance de collections privées (Galeries, artistes, collectionneurs, etc.). 54 % du nombre total des œuvres présentées proviennent d’institutions publiques (Musées, Frac, Archives, Bibliothèques etc.). Force est de constater que le soutien des institutions publiques ne cesse d’augmenter et de permettre au Centre Pompidou-Metz de se renouveler constamment lorsqu’on sait que l’année 2017 présage d’atteindre les 10 000 œuvres présentées depuis son ouverture. Pour un volume équivalent d’œuvres empruntées ou produites en 2016, il est à noter que l’année 2016 aura été l’occasion d’approfondir les relations internationales du lieu, puisque 19 % du nombre total des œuvres présentées sont issues de collections internationales et 35% de collections européennes contre 14,5% et 23% en 2015. Le Centre Pompidou-Metz a également accompagné de nombreux artistes et soutenu la création contemporaine. C’est ainsi que le Centre Pompidou-Metz et l’artiste Japonais Tadashi Kawamata, représenté par la galerie Kamel Mennour, ont réactivé l’une de ses œuvres emblématiques, Under The Water à l’échelle d’une des galeries du Centre Pompidou-Metz contribuant à l’éveil d’une conscience écologique. Cette œuvre a été produite à l’aide de matériaux de bois et de recyclage et n’aurait pu être réalisée sans l’appui de la Communauté Emmaüs de Peltre et la régie communautaire Haganis de Metz, tous deux acteurs locaux et incontournables de l’engagement solidaire et environnemental. Indépendamment des moyens techniques, humains, juridiques et budgétaires mis en œuvre selon les usages de la profession (administration des prêts et des relations avec les prêteurs, conservation préventive, coordination des transports, de l’assurance ou encore de l’accrochage des œuvres), la production d’expositions s’inscrit de plus en plus dans la construction de partenariats indispensables à la réussite des projets. L’année 2016 a enfin été l’occasion de démontrer à quel point le son et la vidéo sont devenus des moyens incontournables d’expression. Sans compter les installations telles que celle de l’artiste coréenne Kimsooja et celles intégrées aux expositions Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l'art du XXe siècle ou Phares, 68 supports et sources de son et d’images nécessitant technicité, expertise et innovation ont été présentés au sein des parcours des expositions. Période Grande Nef
Janvier
Février
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Musicircus Sublime
Galerie 2
Forum
Avril
Phares
Galerie 1
Galerie 3
Mars
Tadashi Kawamata Cosa mentale
Oskar Schlemmer Entre deux horizons
Tadashi Kawamata
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Oskar Schlemmer
Galerie 3 28 octobre 2015 – 28 mars 2016
Galerie 1 11 février 2016 - 5 septembre 2016
Forum et Galerie 2 6 février 2016 - 15 août 2016
Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l'art du XXe siècle
Sublime. Les tremblements du monde
Tadashi Kawamata. the Water-Metz
Grande Nef 20 avril 2016 - 17 juillet 2017
Auditorium 14 mai 2016 – 27 septembre 2016
Musicircus. Œuvres phares de la collection du Centre Pompidou
John Cage et Lohner. One11 and 103
Forum et Galerie 2 13 octobre 2016 - 16 janvier 2017
Galerie 1 19 octobre 2016 - 27 mars 2017
Oskar Schlemmer. L’homme qui danse
Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?
Totaux
Galerie 3 29 juin 2016 -16 janvier 2017
Entre deux horizons. Avantgardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum
Henning
Auditorium 10 février 2016 - 10 avril 2016
Vilmouth
Jean-Luc Lunch Time
Grande Nef 13 septembre 2014 - 15 février 2016
Phares
Under
Forum et Galerie 2 26 octobre 2015 – 4 janvier 2016
Lieux
Kimsooja To Breathe / Mirror Woman
Exposition
32
0
0
1
0
2
9
3
66
1
1
1
1
2
11
3
78
30
57
145
1
0
Institutionnels
1
1
Total
67
0
2
0
1
0
1
1
34
27
0
1
Privés ou artistes
27
0
0
0
0
0
0
1
15
10
0
1
Internationaux
Prêteurs
51
2
7
1
0
0
0
0
19
22
0
0
Européens
67
1
4
1
1
1
1
0
32
25
1
0
Français
1427
90
450
440
1
59
1
2
384
244
19
1
Total
244
26
12
99
0
59
0
0
48
23
19
0
Nombre d’œuvres Mnam
Œuvres
1183
64
438
341
1
0
1
2
336
221
0
1
Nombre d’œuvres autres prêteurs
B. UNE PROGRAMMATION PLURIDISCIPLINAIRE EN DIALOGUE AVEC LES EXPOSITIONS, DES FORMATS RENOUVELES. 1. Vue d’ensemble de la programmation associée 2016 Le Centre Pompidou-Metz n’est pas un musée mais un centre d’art. En cela il reste ouvert à toutes les formes de la création et cherche à faire de l’institution un lieu vivant, dynamique et expérimental, généreux et accessible. Les expositions de l’année 2016, notamment Musicircus, explorant les liens entre art et musique, et Oskar Schlemmer, monographie retraçant les inventions d’un pionnier de la danse, du théâtre et de la performance, se sont particulièrement prêtées à la célébration d’un esprit d’effervescence créative. Ainsi, en 2016 le pôle Programmation a renforcé une riche politique de spectacle vivant directement associé aux expositions en cours et organisé en grands temps forts, aisément repérables dans l’Agenda, en bonne intelligence avec la programmation du pôle Publics plus spécifiquement dédiée au jeune public ou aux familles. Le Centre Pompidou-Metz a proposé 55 rendez-vous « spectacle vivant » en 2016. Outre des spectacles dans le Studio ou l’Auditorium Wendel, les événements se sont renouvelés dans leur format. Trois évolutions méritent notamment d’être soulignées : -
-
-
Pour l’exposition Musicircus, une commande a été passée à Louis Warynski (dit Chapelier Fou), talentueux artiste messin, qui a imaginé un parcours privilégié pour un petit groupe de visiteurs invités à se glisser dans l’exposition après la fermeture du musée pour une série de mini-concerts joués devant les œuvres. Le format, qui a connu un véritable succès, est devenu un rendez-vous mensuel pendant la durée de l’exposition. Il a, en raison de son succès, toujours été donné à guichet fermé. Pour l’exposition Un musée imaginé, une collaboration entre le pôle Programmation et le pôle Production a permis d’intégrer des performances, celle de Lundahl & Seitl et celle d’Emilie Rousset, comme des œuvres de l’exposition. Elles étaient visibles en continu dans le parcours des visiteurs grâce à l’adaptation du dispositif performatif en format pérenne dans les salles d’exposition. Pour l’exposition Oskar Schlemmer, le CCN-Ballet de Lorraine a spécialement créé une nouvelle pièce pour l’exposition, jouée dans la Galerie 2, au milieu des œuvres, trois après-midi en décembre 2016 et janvier 2017. Cet événement a marqué le public et représenté l’idéal de fusion des disciplines, de générosité et de transmission porté par le modèle du Centre Pompidou-Metz. Cette collaboration inédite a d’ailleurs ouvert la voie à une association entre le CCN-Ballet de Lorraine et le Centre Pompidou-Metz, en vue de créations chorégraphiques inédites en lien avec des artistes invités à partir de 2017.
Certains projets ont rayonné et porté cet esprit « hors les murs » : performance de danse collective (Planetary Dance, d’Anna Halprin) dans le Parc de la Seille en juin, ou installation du dispositif sculptural de Vincent Lamouroux Floé pour les performances du circassien JeanBaptiste André en juillet sur le parvis du Centre Pompidou-Metz, mais aussi devant la cathédrale ou le palais de justice. Par ailleurs, les liens transfrontaliers se sont aussi développés dans le champ du spectacle vivant, notamment avec un partenariat et échange de publics avec le festival de cirque Perspectives de Saarbrücken.
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Les partenariats avec les structures locales ont été particulièrement nombreux, notamment avec l’EPCC Metz-en-scène (Arsenal et Orchestre national de Lorraine notamment), avec le Frac Lorraine, le CCN-Ballet de Lorraine, le CCAM – Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy, l’association Fragment, le Bloggers Cinema Club, et de nombreux festivals : Perspectives, Hop Hop Hop, Poema, Film subversif, Musiques Volantes... La programmation du Centre Pompidou-Metz s’est également enrichie du partenariat avec le Labex H2H mené par l’Université Paris VIII (Laboratoire d’excellence pour la recherche) qui a permis l’organisation d’une journée d’études publique en novembre, en lien avec l’exposition Musicircus. En outre, chaque ouverture d’une nouvelle exposition est pensée comme un moment festif et participatif, et les arts scéniques sont bien sûr au rendez-vous. Ainsi le dimanche 23 octobre 2016, plusieurs performances ouvertes à tous ont été proposées par Lundahl & Seitl ou Emilie Rousset dans le cadre d’Un musée imaginé, et par le Trio Schlemmer dans le cadre de l’exposition Oskar Schlemmer, et ont contribué au succès d’une journée de lancement des expositions de fin d’année. Le Centre Pompidou-Metz continue plus que jamais de porter, au cœur de son projet culturel et de sa programmation, l’envie de partager des découvertes, des émotions et des expériences avec le public, en rendant encore plus poreuse la frontière entre exposition et scène, élément constitutif et représentatif de son identité.
2. Le spectacle vivant et les événements associés 1.1. Cosa Mentale a) Verena B. D’après “Songes de Mevlido” Compagnie Roland Furieux, Antoine Volodine, Xavier Charles Théâtre Dimanche 28 février 2016, Studio, 16h b) Le WiFi, de l’Antiquité à nos jours par Marie Lechner, journaliste Conférence Jeudi 10 mars 2016, Auditorium Wendel, 19h c)
Bruce McClure Ciné-Concert Vendredi 11 mars 2016, Auditorium Wendel, 19h
d) Drift, Cindy Van Acker Danse Vendredi 11 mars 2016, Studio, 20h e) Nobolero, Chantal Yzermans Performance Dimanche 13 mars 2016, Studio, 16h
1.2. Sublime. Les tremblements du monde a) Sublime, Orchestre national de Lorraine (direction Kanako Abe) Concert Samedi 5 mars 2016, Studio, 20h b) The Artificial Nature Project, Mette Ingvartsen Performance Samedi 14 mai 2016, Studio, 18h
31
c)
Ecologie politique et militantisme graphique, par Hélène Meisel Conférence “Un dimanche, une œuvre” Dimanche 15 mai 2016, Galerie 1, 10h30 + 11h45 d) Speculations, Mette Ingvartsen Performance Dimanche 15 mai 2016, Galerie 2, 14h30 + 17h e) Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie, Pamina de Coulon Performance Dimanche 15 mai 2016, Studio, 16h f) Evaporated Landscapes, Mette Ingvartsen Performance Lundi 16 mai 2016, Studio, 14h30 + 16h + 17h30 g) Fragile Sublime, quand la Terre se dérobe sous nos pieds, Barbara Glowczewski & Christophe Laurens Conférence Jeudi 2 juin 2016, Auditorium Wendel, 20h h) Planetary Dance, Anna Halprin Danse Dimanche 5 juin 2016, Parc de la Seille, 11h i) Nature accablante, Festival du film subversif Cinéma Du vendredi 10 au dimanche 12 juin 2016, Auditorium Wendel, 16h j) Sous l’eau, sous terre, sous bulle, architectures climatiques, par Hélène Meisel Conférence “Un dimanche, une œuvre” Dimanche 16 juin 2016, Galerie 1, 10h30 + 11h45 k) Floé, Jean-Baptiste André, artiste de cirque et Vincent Lamouroux, plasticien Performance Du jeudi 7 au samedi 9 juillet 2016, Parvis du Centre Pompidou-Metz, Place Jean-Paul II, Cour du Palais de Justice, 19h + 21h l) Rencontres au bout du monde, Werner Herzog Cinéma en plein air Jeudi 21 juillet 2016, Parvis du Centre Pompidou-Metz, 22h30
1.3. Musicircus a) Poema, Christophe Marchand-Kiss et Sophie Angel Performance Samedi 23 avril 2016, Grande Nef, 16h + 17h30
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b) Tableaux d’une exposition / Kandinsky, Mikhail Rudy Concert Samedi 23 avril 2016, Studio, 20h c)
Calder, du mobile au ballet, par Anne Horvath Conférence “Un dimanche, une œuvre” Dimanche 24 avril 2016, Grande Nef, 10h30 + 11h45
d) Six Malentendus, Chapelier Fou Performance musicale dans l’exposition Dimanche 24 avril 2016, Grande Nef, 15h / Jeudi 15 septembre 2016, Grande Nef, 18h30 + 20h Jeudi 13 octobre 2016, Grande Nef, 18h30 + 20h / Jeudi 10 novembre 2016, Grande Nef, 18h30 + 20h / Jeudi 8 décembre 2016, Grande Nef, 18h30 + 20h e) Musicircus, Orchestre national de Lorraine (direction Jacques Mercier) Concert Vendredi 10 juin 2016, Studio, 20h f)
Perfect Lives, MATMOS performs Robert Ashley Concert Vendredi 4 novembre 2016, Studio, 20h
g) Rencontre avec Babette Mangolte Conférence Dimanche 6 novembre 2016, Auditorium Wendel, 11h h) La fabrique des arts sonores Journée d’études Jeudi 17 novembre 2016, Auditorium Wendel, 10h30 > 18h i)
Nuage au long cours, Quatuor Béla Concert Dimanche 20 novembre 2016, Studio, 11h > 16h
j)
Variations in Time and Space, Stéphane G. Roussel & Julie Läderach Conférence-Performance Mercredi 23 novembre 2016, Grande Nef, 19h
1.4. Oskar Schlemmer. L’Homme qui danse a) Danse au dessus-du volcan, Trio Schlemmer (C. Raman Schlemmer, Vincenzo Pasquariello & Mariah Mazur) Conférence-performance Dimanche 23 octobre 2016, Auditorium Wendel, 16h30 b) L’Envers, CCN-Ballet de Lorraine (direction Petter Jacobsson) Danse Samedi 3 décembre 2016, Galerie 2, 15h > 18h Mercredi 14 décembre 2016, Galerie 2, 15h > 18h
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1.5. Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?
a) Symphony of a Missing Room ; Symphony- The Mnemosyne Revolution, Lundahl & Seitl Performance et installation Samedi 22 octobre 2016, Galerie 2, en continu Dimanche 23 octobre 2016, Galerie 2, en continu Puis installation du 26 octobre 2016 au 27 mars 2017, Galerie 2, en continu b) Les Spécialistes, Emilie Rousset Performance et installation Samedi 22 octobre 2016, Galerie 2, 15h + 17h Dimanche 23 octobre 2016, Galerie 2, 16h + 17h30 Puis installation du 24 octobre 2016 au 27 mars 2017, Galerie 2, en continu c)
Les images flottantes, Patrick Corillon Performance Spectacle jeune public Dimanche 30 octobre 2016, Auditorium Wendel, 16h
Partenaires : L’Arsenal et L’ONL – EPCC Metz en Scènes Le CCN-Ballet de Lorraine Frac Lorraine Association Fragment CCAM – Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy The Bloggers Cinema Club Festivals : Perspectives, Saarbrücken / Hop Hop Hop / Poema / du Film subversif / « La couleur des sons » (Arsenal – EPCC Metz en Scènes) / « Je, tu, il, elle nous manque. Regards sur l’œuvre de Chantal Akerman » (Frac Lorraine) / Festival Musiques volantes Labex H2H – Université Paris VIII
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C. LES EDITIONS DU CENTRE POMPIDOU-METZ 1. La politique éditoriale 2016 Les éditions du Centre Pompidou-Metz, saluées pour la qualité de leurs publications, ont enrichi leur catalogue de quatre titres en 2016, tous liés à des expositions présentées à Metz. La politique éditoriale des années passées, qui a permis aux éditions du Centre Pompidou-Metz d’être reconnues comme un éditeur d’art français de référence, a été poursuivie, à savoir l’alliance entre l’exigence scientifique des contenus, la pertinence dans le choix des auteurs, le choix précis de l’iconographie, la créativité graphique et la qualité des supports. Cette année, trois des quatre nouveaux titres sont des catalogues d’exposition : Sublime. Les tremblements du monde, sous la direction d’Hélène Guenin, fait figure d’ouvrage de référence sur le sujet traité dans l’exposition. Le catalogue de Musicircus, sous la direction d’Emma Lavigne, permet de prolonger la visite avec nombre d’essais, de notices et documents illustrés enrichissant l’expérience de l’exposition. Enfin, le catalogue Entre deux horizons, sous la direction d’Alexandra Müller, a été l’occasion d’expérimenter un format souple avec texte bilingue. L’ouvrage a connu un franc succès, jusqu’à atteindre l’épuisement des stocks à la fin de l’exposition. Afin d’accompagner l’exposition-fiction Un musée imaginé, il a été décidé de produire non pas un catalogue mais un objet d’un format inhabituel, puisqu’il s’agit d’un « leporello » se dépliant et révélant certaines des œuvres clés de l’exposition avec une interprétation de celles-ci par des artistes contemporains au verso, et comprenant une nouvelle inédite d’Alberto Manguel. Le projet de catalogue prévu pour accompagner l’exposition Oskar Schlemmer, l’Homme qui danse a malheureusement dû être abandonné pour des raisons budgétaires et de délais. Reflets de la diversité de la programmation de l’établissement, ces publications qualitatives sont éditées en cohérence avec les valeurs du Centre Pompidou-Metz, à savoir la promotion et la médiation de toutes les formes d’expressions artistiques des XXe et XXIe siècles auprès de tous. Elles manifestent un souci de scientificité et d’accessibilité, donnant à découvrir ou à relire des écrits d’artistes, d’écrivains, de philosophes ou de critiques d’art inédits ou méconnus, ainsi que des essais originaux fruits des recherches récentes.
2. Les titres parus en 2016 Sublime. Les tremblements du monde Catalogue d’exposition sous la direction d’Hélène Guenin Français 24 x 28 cm , 224 pages, relié, tirage : 3000 ex. à 39 euros ISBN : 978-2-35983-041-5
Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne catalogue d’exposition sous la direction d’Emma Lavigne Français 23 x 28 cm, 144 pages, broché, tirage : 3000 ex. à 29 euros
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ISBN : 978-2-35983-042-2
Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises Saarlandmuseum catalogue d’exposition sous la direction d’Alexandra Müller Bilingue français / allemand 21,6 x 28,8 cm, 208 pages, relié, tirage : 2500 ex. à 35 euros ISBN : 978-2-35983-043-9
du
Un musée imaginé Leporello (livret dépliant) reproduisant des œuvres de l’exposition et des commandes d’artistes sous la direction d’Alexandra Müller Français 18 x 13 cm (fermé), Leporello, tirage : 1000 ex. à 5 € ISBN : 978-2-70718-045-3
3. Les produits dérivés du Centre Pompidou-Metz Les expositions 2016 ont été l’occasion de proposer de nouveaux produits dérivés à la vente, au total une vingtaine, essentiellement des cartes postales et affiches :
Affiches : Affiches exposition Musicircus Affiches exposition Entre deux horizons Affiches exposition Un Musée imaginé Cartes postales Sublime : 8 cartes postales d’œuvres de l’exposition Sublime 1 carte à ensemencer Cartes postales Musicircus : 4 cartes postales d’œuvres de l’exposition Musicircus Cartes postales Entre deux horizons : 7 cartes postales d’œuvres de l’exposition Entre deux horizons Le classement des trois meilleures ventes à la librairie-boutique se présente comme suit : 1) Cartes postales du Centre Pompidou-Metz (vues du bâtiment) 2) Cartes postales d’œuvres de l’exposition Entre deux horizons 3) Cartes postales d’œuvres de l’exposition Musicircus
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CHAPITRE 3 : LES PUBLICS L’année 2016 a été marquée par deux évènements majeurs. L’internalisation de l’équipe de billetterie et de la régie de recettes et le renouvellement du marché de médiation, d’accueil et conférence. Ces changements ont été très bénéfiques permettant de renforcer et de poursuivre la stratégie des publics élaborée en 2015 et basée sur les objectifs suivant : − − −
mieux répondre aux attentes des publics dans leur diversité leur proposer de nouveaux services en s’adaptant à leurs attentes proposer des outils de communication ciblée
En 2016, en appui de ces objectifs, le maître mot qui a guidé la politique des publics a été « l’appropriation ». Accompagner les publics dans leur connaissance de l’établissement et ses possibles mais également pour l’équipe du Centre Pompidou-Metz adapter les projets et les outils de médiation, d’information aux demandes des publics.
A. LA FREQUENTATION DU CENTRE POMPIDOUMETZ EN 2016 En 2016, le Centre Pompidou-Metz a accueilli 300 589 visiteurs.
1. Le détail de la fréquentation par exposition Les publics ont pu découvrir 9 expositions et 2 installations dont voici les chiffres de fréquentation : Kimsooja – To Breathe (26/10/15 – 04/01/16) : 53 425 visiteurs (soit une moyenne de 954 visiteurs quotidiens en 56 jours) Phares (14/02/14 – 15/02/16) : 653 682 visiteurs (soit une moyenne de 1 044 visiteurs quotidiens en 626 jours) Sublime. Les tremblements du monde (11/02/16 – 05/09/16) : 114 000 visiteurs (soit une moyenne de 640 visiteurs quotidiens en 178 jours) Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXe siècle (28/10/15 – 28/03/16) : 110 702 visiteurs (soit une moyenne de 845 visiteurs quotidiens en 131 jours) Tadashi Kawamata.Under The Water-Metz (06/02/16 – 15/08/16) : 87 704 visiteurs (soit une moyenne de 535 visiteurs quotidiens en 164 jours) Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum (29/06/16 – 16/01/17) : 111 897 visiteurs (soit une moyenne de 643 visiteurs quotidiens en 174 jours)
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Oskar Schlemmer. L’homme qui danse (13/10/16 – 16/01/17) : 53 031 visiteurs (soit une moyenne de 639 visiteurs quotidiens en 83 jours) Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? (19/10/16 – 27/03/17) : 70 073 visiteurs (soit une moyenne de 508 visiteurs quotidiens en 138 jours) Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou (20/04/16–17/07/17) : fréquentation au 31/12/16 : 152 027 visiteurs (soit une moyenne de 697 visiteurs quotidiens en 218 jours) Les installations de Kimsooja – To Breathe/Mirror Woman et de Tadashi Kawamata, Wave, 2016, étaient présentées en libre accès dans le Forum du Centre Pompidou-Metz et ont ainsi été vues par l’intégralité des visiteurs du Centre Pompidou-Metz.
2. Le profil des visiteurs du Centre Pompidou-Metz en 2016, les chiffres clés Les données présentées sont issues du baromètre annuel des publics. Cette étude a été financée par Metz Métropole Développement et réalisée en étroite collaboration avec le Centre Pompidou1 Metz .
2.1. Un profil de visiteurs qui évolue légèrement La répartition des catégories d’âges des visiteurs du Centre Pompidou-Metz reste relativement stable.
120% 100% 80%
28%
27%
28%
29%
56%
57%
54%
52%
12%
17%
16%
18%
19%
2012
2013
2014
2015
2016
30%
60% 40%
58%
20% 0%
18 à 25 ans
26 à 59 ans
60ans et +
La moyenne d’âge quant à elle est de 47 ans en 2016. Elle était de 46 ans en 2015. Cette évolution est à mettre en perspective avec la programmation 2016 du Centre PompidouMetz et en particulier l’exposition Entre deux Horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum qui a attiré un public intéressé par l’aspect historique de l’exposition.
1
Le baromètre des Publics au Centre Pompidou-Metz a été conjointement mis en place en 2011 par la Région Lorraine, Metz Métropole et le Centre Pompidou-Metz. A ce jour, le baromètre continue à se mettre en place par sondage des publics à l’intérieur du Centre Pompidou-Metz.
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La répartition des catégories socioprofessionnelles est le signe d’une diversité importante et réelle. La part des actifs en emploi reste sensiblement la même qu’en 2015 (56%). Parmi eux, les employés / ouvriers représentent, en 2016, 31% de la fréquentation totale des visiteurs. Les retraités, pour leur part, constituent 24% des visiteurs (22% en 2015) et les étudiants 15%. Toujours chez les actifs, les cadres supérieurs représentent 19% et les enseignants dans le primaire et le secondaire 14%. Le Centre Pompidou-Metz confirme ainsi sa dimension de lieu culturel ouvert et accessible à tous.
2.2. Un ancrage territorial fort qui se confirme En 2016, 74% des visiteurs du Centre Pompidou-Metz étaient français et 26% des étrangers. La proportion de visiteurs étrangers a augmenté de 3 points (23% en 2015). Parmi les visiteurs nationaux, les visiteurs lorrains sont les plus présents. Ils sont d’ailleurs en augmentation d’un point par rapport à 2015 soit 60% en 2016. Les visiteurs de la région Grand Est sont toujours en évolution positive et représentent 70% des visiteurs nationaux, soit un accroissement de 2 points entre 2015 et 2016.
1% 1% 1%
3%
Lorraine 10%
Ile de France
3%
Alsace Rhône-Alpes
7%
14%
Champagne 60%
Bourgogne Franche-Comté Bretagne Autres régions
La capacité à fidéliser du Centre Pompidou-Metz se confirme en 2016 pour le public local et national. Ainsi plus de la moitié des visiteurs du Centre Pompidou-Metz l’avait déjà visité (55% vs 53% en 2015) et plus d’un tiers y était déjà venu dans les 12 derniers mois précédant leur visite (70% pour les visiteurs mosellans). À l’international, les pays les plus représentés sont : l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg. Le public allemand a répondu présent en 2016 en représentant 38,5% des publics étrangers du Centre Pompidou-Metz. Ce chiffre est le plus important depuis 2011.
39
16%
Allemagne Belgique
38,5% 11,5%
Luxembourg Pays-Bas
15%
Autres pays 19%
La fréquentation des scolaires en 2016 est de 1 141 groupes.
a) La provenance des groupes scolaires •
84 % des scolaires qui viennent au Centre Pompidou-Metz sont issus de la région Lorraine dont 60% sont mosellans.
Ce chiffre reste quasi identique à celui de 2015 (85%). •
11% d’élèves venant d’autres départements en 2016 / 10% en 2015 ;
•
5% d’étrangers en 2016 / idem en 2015.
b) Analyse par tranche d’âge : Par tranche d’âge
2014/2015
2015/2016
1 degré (maternelle et élémentaire)
52%
38%
Second degré (collège et lycée)
38%
44%
Accessibilité (publics éloignés)
10%
18%
100 %
100 %
er
Total
3. La fréquentation des grands temps forts nationaux 3.1. La Nuit européenne des musées ème
Le samedi 21 mai 2016, le Centre Pompidou-Metz a participé à la 12 Nuit Européenne des Musées. L’accès gratuit a été proposé aux visiteurs de 19h à minuit aux expositions. Ils ont pu découvrir les expositions Sublime. Les tremblements du monde ; Tadashi Kawamata.Under The Water-Metz ; et Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou. 3 257 visiteurs ont été accueillis durant cette soirée.
40
En écho à l’exposition Sublime. Les tremblements du monde, le projet « la classe, l’œuvre » a été présenté lors de cette soirée. « La classe, l’œuvre » est une action à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication soutenue par le Ministère de l’Education nationale. Elle comporte un temps de découverte d’une œuvre choisie par l’institution avec les classes, un temps de création artistique et enfin une participation à la Nuit européenne des musées le 21 mai 2016, durant laquelle les élèves expliquent l’œuvre aux publics et font des commentaires sur leurs travaux de création. En 2016, trois classes (primaire, collège et lycée) ont abordé une œuvre de Gustav Metzger, Mobbile, 2015 et ont réalisé un happening dans l’exposition. Au total 80 élèves ont participé au projet.
3.2. Les Journées européennes du patrimoine Pour la deuxième année consécutive, en 2016, la gratuité pendant le week-end des Journées européennes du patrimoine a été proposée aux visiteurs. La 33ème édition de ces Journées a eu pour thème «Patrimoine et citoyenneté ». Le Centre Pompidou-Metz a accueilli respectivement 1 390 visiteurs le samedi 17 et 2 000 visiteurs le dimanche 18 septembre soit 3 390 visiteurs sur la totalité de la manifestation. A cette occasion, l’atelier Jeune Public Graphik Lab proposé par l’artiste Hélène Humbert en écho à l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? a été ouvert en avant première. 160 adultes et enfants ont pu découvrir de manière privilégiée ce lieu d’ordinaire inaccessible aux plus grands.
B. MIEUX REPONDRE AUX ATTENTES DES PUBLICS 1. Poursuivre la fidélisation des publics : le renouvellement de l’adhésion En 2016, le programme d’adhésion annuelle au Centre Pompidou-Metz a été entièrement repensé, pour devenir le PASS-M. Une nouvelle identité graphique a été créée par le studio parisien AAAAA. Outre un graphisme visuellement impactant et attractif, le visuel du PASS-M a été décliné pour les années 2017 et 2018. Un plan de communication et de diffusion a été conçu pour toute la région Lorraine pour le er lancement de ce nouveau programme au 1 mars 2016. Les adhérents à cette date ont conservé leur statut et leurs avantages, à savoir :
−
− un accès illimité et prioritaire aux expositions du Centre PompidouMetz pour le titulaire de la carte et un accompagnant ; − des tarifs réduits pour la programmation des spectacles (conférences, danse, concerts, performances, théâtre) ; − l'entrée gratuite aux séances de cinéma ; − l'entrée gratuite au Centre Pompidou (Paris) pour l'achat d'une entrée plein tarif, sur présentation du PASS-M en caisse. la réadhésion à 33€ (au lieu de 37 €).
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De nouveaux avantages sont venus compléter l’offre, le PASS-M propose désormais de nouveaux avantages aux adhérents : − − −
une invitation à chaque vernissage et événements dédiés aux adhérents ; la gratuité des visites guidées pour les individuels pour le titulaire de la carte sur réservation en caisse ; la gratuité des visites en famille.
À la fin de l’année 2016, le Centre Pompidou-Metz comptait 3 417 adhérents, soit une augmentation de 9% par rapport à 2015, où il en comptait 3 127. Tout au long de l’année et ce afin de développer une relation privilégiée avec les adhérents, 23 invitations ont été envoyées par e-mail pour les vernissages et autres offres privilégiées.
2. L’optimisation du fonctionnement de la billetterie En mai 2016, a eu lieu l’internalisation de l’équipe de billetterie et de la régie de recettes. Six personnes ont aussi intégré le pôle Publics. C’est un véritablement changement de cap qui s’est opéré avec un nouveau fonctionnement ayant pour objectif de développer les recettes de billetterie et de mieux connaître les publics (attentes et besoins). La première étape a été consacrée au positionnement de l’équipe de billetterie. Elle est désormais partie prenante des objectifs de l’institution et à même de jouer son rôle avec les autres équipes pour y répondre. Plusieurs mesures ont été mises en place à la caisse, comme par exemple demander les codes postaux aux visiteurs et leur présenter systématiquement le PASS-M s’ils sont habitants de la région Grand Est, ou encore donner les dépliants Jeune Public lorsque des adultes avec enfants se présentent en billetterie.
C. LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNICATION CIBLEE 1. Les campagnes d’e-mailing et de mailing 1.1. À destination des individuels Le Centre Pompidou-Metz a diffusé, en 2016, 19 newsletters à près de 20 000 contacts par envoi, pour annoncer sa programmation et ses événements.
1. 2. À destination des relais de l’Éducation nationale Pour les scolaires, de manière systématique à chaque ouverture d’exposition, un mailing est envoyé dans les établissements scolaires. Quatre expositions ont été annoncées aux enseignants de 380 collèges et lycées de Moselle, Meurthe et Moselle, Meuse et des Vosges, soit 1 520 envois. Ce travail de communication va de pair avec un travail de maillage territorial auprès des acteurs institutionnels du monde scolaire. Concomitamment, quatre fois dans l’année une newsletter « scolaire » a été envoyée à plus de 2000 contacts enseignants, en 2016, ainsi qu’aux relais de l’Education Nationale des quatre départements.
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1. 3. À destination des professionnels du tourisme En 2016, pour annoncer la programmation de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz a diffusé 2 newsletters (février et novembre 2016) auprès de 1 500 contacts professionnels francophones et 200 contacts allemands.
2. La poursuite du développement de la collaboration avec les opérateurs des transports en commun 2.1. Le réseau le Met’ Le réseau de bus Le Met’ parcourt l’ensemble de la ville de Metz et son agglomération. En 2016, le partenariat s’est poursuivi. 600 affiches du Centre Pompidou-Metz ont été visibles plus d’un mois au total sur l’ensemble de l’année pour promouvoir les expositions Sublime. Les tremblements du monde, Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou, Entre deux horizons. Avantgardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum.
2.2. Le réseau Stan La même logique de partenariat a été développée avec le réseau Stan, réseau de transport de l'agglomération nancéenne tram et bus. Près de 600 affiches du Centre Pompidou-Metz ont bénéficié de plus d’un mois de visibilité au total sur l’ensemble de l’année pour promouvoir les expositions Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXe siècle, Sublime. Les tremblements du monde, Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou et Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum.
2.3. Les Chemin de Fer Luxembourgeois (CFL) Avec son partenaire, les Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL), le Centre Pompidou-Metz a bénéficié, en 2016, d'un affichage dans les gares de Luxembourg pour les expositions Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum et Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?. Dans le cadre du partenariat, une offre billetterie combinée est également proposée. Les CFL mettent en vente un billet à tarif préférentiel de 25€ pour les voyageurs effectuant un voyage aller-retour au départ de toute gare luxembourgeoise à destination de Metz avec l'entrée au Centre Pompidou-Metz incluse. En 2016, 198 détenteurs de billets combinés vendus par les CFL se sont présentés en billetterie.
2.3. La SNCF / TER Lorraine En 2016, le partenariat s’est poursuit avec la SNCF / TER Lorraine. Le Centre Pompidou-Metz s’est vu offrir de la visibilité avec près de 50 affiches dans les gares de la région portant sur les expositions Sublime. Les Tremblements du monde, Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum et Oskar Schlemmer. L’homme qui danse. Une offre de billetterie est également proposée et mise en avant.
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3. Une campagne dédiée aux publics allemands En 2016, dans l’objectif de renforcer la notoriété du Centre Pompidou-Metz et la présence des visiteurs allemands, le travail de prospection mené auprès des professionnels du tourisme a été placé au centre des missions de développement. De nombreuses actions ont permis de communiquer sur les informations essentielles du Centre Pompidou-Metz, ses offres de visites, ses expositions temporaires et ses nouveautés commerciales. Elles ciblaient principalement : − − − −
les professionnels du tourisme qui organisent des sorties ou des séjours en groupes dans un rayon de 3 heures autour du Centre Pompidou-Metz les individuels allemands habitants de la Sarre les touristes du Land de Sarre les scolaires du Land de Sarre Concernant les scolaires, les visites en allemand avec un médiateur ont été possibles en 2016 à la faveur du renouvellement du marché de médiation, d’accueil et de conférences. À destination des professionnels du tourisme allemands, quatre newsletters dédiées ont été envoyées dès mai 2016 à près de 200 contacts dans l’année pour annoncer les nouvelles expositions et la programmation 2017. Dans le cadre d’un partenariat avec Atout France, le Centre Pompidou-Metz a participé en mars 2016 à un démarchage Atout France – Allemagne. En partenariat avec l’Office de tourisme de la ville de Metz, le Centre Pompidou-Metz a également accueilli un eductour de six professionnels dédié au marché allemand groupes dans le cadre du Cluster Tourisme en Ville.
En collaboration avec la Tourismus Zentrale Saarland (TZS), et dans la dynamique de l’exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum, un accueil de 40 professionnels du tourisme (hôteliers, restaurateurs, guides, etc.) a été organisé le 30 juin 2016. Un après-midi a été dédié à la présentation du Centre Pompidou-Metz de ses expositions actuelles et à venir. Chaque participant a reçu des éléments de communication afin de pouvoir relayer la programmation du Centre Pompidou-Metz. Un échange de visibilité a été mené avec la Völklinger Hütte. Ils ont diffusé à près de 1700 contacts via une newsletter l’information concernant l’ouverture de l’exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum. Le Centre Pompidou-Metz a, quant à lui, communiqué à son fichier professionnel l’ouverture de leur exposition Bouddha. Pour le public scolaire, une collaboration avec le SaarlandMuseum et la Volklinger Hütte a été mise en œuvre. Un courrier mettant en avant l’exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum a été distribué à :
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− − − −
350 350 700 300
écoles écoles écoles écoles
sarroises provenant de la Rhénanie Palatinat provenant du Baden Wurtenberg provenant de Hesse
Pour les individuels, les deux outils principaux de communication sont le « dépliant expositions » et les cartes « Visites passion » via le réseau de distribution éponyme. Concernant le « dépliant exposition » (160 000 exemplaires), sa diffusion a été intensifiée en Allemagne en 2016 et plus particulièrement en Sarre, en Rhénanie-Palatinat et au Bade-Wurtemberg. Deux Cartes « Visites passion » ont été éditées pour Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum et Oskar Schlemmer. L’homme qui danse. Au total, 190 000 cartes ont été diffusées dans divers lieux touristiques et culturels à partir de début juin 2016 (plus de 200 points de diffusion en Grande Région, dont 100 en Allemagne).
4. De nouveaux outils à destination du jeune public La communication à destination de ce public cible s’est amplifiée. Pour la première fois, en septembre 2016, le Centre Pompidou-Metz a lancé une campagne de promotion de ses activités Jeune Public baptisée « Et si vous les emmeniez plutôt au Centre Pompidou-Metz ? » déclinée sous la forme d’une carte postale et d’une affiche. Un fichier de diffusion regroupant les lieux culturels, les associations, les bibliothèques, les médiathèques, les magasins du centre ville de Metz en lien avec la thématique de l’enfance, l’Office de tourisme de Metz et de toutes les grandes villes de la région dans un périmètre de 50 km autour du Centre Pompidou-Metz a été constitué. 8 000 cartes postales et 500 affiches ont été diffusées dans ces lieux. Des partenariats avec la presse locale spécialisée « jeunesse » ont été noués afin d’amplifier la visibilité de la campagne. Un jeu-concours, mettant en avant les Arty Party (fête d’anniversaire au Centre Pompidou-Metz) a été organisé par le magazine « Môme toi-même ».
D. LES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT DES PUBLICS 1. Avec les opérateurs du Tourisme 1.1 L’Office de tourisme de la ville de Metz Dans la continuité des années précédentes, l’Office de tourisme de la ville de Metz est l’un des partenaires privilégiés du Centre Pompidou-Metz. L’Office de tourisme apporte son soutien au Centre Pompidou-Metz par le biais d’actions de communication, supports matériels dédiés, de relais d’informations directs et de ventes pour la cible groupes et individuels. Pour les groupes, des packs thématiques sont créés pour chaque nouvelle exposition permettant de proposer de nouvelles offres en lien avec le patrimoine ou les spécificités de la ville de Metz. En 2016, 9% de la totalité des groupes payants venant au Centre Pompidou-Metz ont réservé via l’office de tourisme. Ce chiffre a évolué de deux points en regard de 2015. Pour les individuels, le Centre Pompidou-Metz est intégré dans le City Pass. Cette carte vendue 12,50 € propose 1 entrée au Musée de la Cour d'Or, une entrée au Centre Pompidou-Metz (coupe file) et une visite audioguidée de Metz avec en complément des réductions shopping, spectacles, dégustations et gastronomie. Le City Pass Plus à 15 € propose la même offre avec en plus un billet Visi Pass' pour voyager en illimité sur le réseau Le Met' pendant une journée. En 2016,
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1 950 personnes détentrices d’un City Pass se sont présentées à la billetterie du Centre Pompidou-Metz.
1.2 Le Comité Régional du Tourisme de Lorraine Le Centre Pompidou-Metz a participé à la campagne de communication « Voyages en Lorraine » dédiée à la cible « grands voyageurs » développée par le Comité Régional du Tourisme en partenariat avec l’Office de tourisme de la ville de Metz. La zone de communication était la suivante : Belgique, Pays-Bas, Allemagne frontalière et France (Grand-Est, Nord, Ile de France). Sur le site dédié (https://www.tourisme-lorraine.fr/voyages/), le Centre Pompidou-Metz est présenté comme lieu incontournable de la destination messine. La destination a aussi bénéficié d’un vidéo-drone présentant le Centre Pompidou-Metz et ses alentours. La diffusion de la vidéo a été effectuée à l’automne sur Facebook, Youtube. Elle est également présentée à chaque évènement touristique de la destination. Pour la cible des touristes individuels de la région Lorraine, le Centre Pompidou-Metz est toujours partenaire en 2016 du PASS Lorraine qui donne accès à des réductions tarifaires dans 180 lieux touristiques de la destination. En 2016, 1950 personnes ont présentées leur PASS Lorraine en billetterie.
2. La poursuite du développement des actions d’ancrage local 2.1 La participation à « Metz Plage » En 2016, Le Centre Pompidou-Metz a renouvelé sa participation à Metz plage 2016 et a souhaité se positionner différemment en animant un stand avec une proposition jeune public. Trois mercredis après-midi et un samedi après-midi, les médiateurs et les membres du pôle Publics ont partagé un moment de création avec plus de 130 enfants. Un dialogue s’est noué avec les parents suite à ces échanges. 80 contremarques atelier jeune public et 150 contremarques « entrée expositions » ont été distribuées. La participation à cet évènement a également permis un relais sur les réseaux sociaux et la presse quotidienne régionale apportant de la visibilité à l’action.
2.2. Le partenariat avec le service Citoyenneté et Démocratie participative de la Ville de Metz En 2016, le partenariat avec le service Citoyenneté et Démocratie participative de la Ville de Metz a pris une nouvelle orientation. L’objectif était de développer des actions à destination des habitants « acteurs et moteurs » de la Ville de Metz et les nouveaux arrivants en leur ouvrant les portes de l’institution.
a) L’accueil des membres des conseils de quartier 11 comités de quartier existent à Metz et leurs membres sont des habitants actifs et acteurs de leur ville. Deux soirées ont été organisées à leur attention, en partenariat avec le service Citoyenneté et Démocratie participative de la Ville de Metz. L’objectif était de proposer une réunion d’information sur le nouveau quartier de l’Amphithéâtre et la programmation du Centre Pompidou-Metz suivie d’une visite guidée de l’exposition Sublime. Les tremblements du monde. Au total, 250 personnes ont participé à ces deux évènements.
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b) L’accueil des nouveaux habitants Le Centre Pompidou-Metz a participé aux cérémonies d’accueil des nouveaux habitants avec un stand d’information suivi d’une prise de parole de présentation de l’établissement. Les nouveaux habitants présents ont tous reçu une invitation pour une visite guidée gratuite de l’établissement. Cette nouvelle formule a trouvé son public avec en moyenne 20 participants pour les 4 visites proposées, soit 80 personnes touchées.
E. LE DEVELOPPEMENT DES ACTIONS A DESTINATION DU JEUNE PUBLIC 1. Les ateliers Jeune Public 5-12 ans 1.1. Présentation Les ateliers Jeunes publics 5-12 ans se déroulent : Hors vacances scolaires de la zone B : Les samedis et les dimanches à 11h pour les 5-7 ans et à 14h et 16h pour les 8-12 ans. Pendant les vacances scolaires de la zone B : Les lundis, jeudis et vendredi à 14h pour les 8-12 ans Les mercredis pour les 5-7 ans. Ils durent 1h30. Ils sont conçus par un artiste invité avec la complicité de l’équipe de médiation. Les ateliers entrent toujours en résonnance avec une des expositions présentées au Centre Pompidou-Metz.
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1.2. La programmation 2016 En 2016, trois ateliers 5-12 ans ont été proposés. Gérauld Souhiol, Nouveaux Horizons, du 2 décembre 2015 au 24 avril 2016 En écho à l'exposition Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXe siècle, cet atelier a mis en jeu la magie du hasard et de l'inconscient. Chaque dessin de Géraud Soulhiol est un monde miniature, le fragment d'une histoire qui ne demande qu'à être racontée. En prenant pour point de départ les œuvres de l'artiste, les enfants ont été amenés à concevoir des paysages issus de leur imagination, à la manière d'un cadavre exquis ou d'un dessin surréaliste.
Marie Sybille Lainé, A la lueur des images, du 7 mai au 5 septembre 2016 Selon Camille Paulhan, Marie-Sybille Lainé est une jeune artiste pour qui la construction d’une œuvre est avant tout une question de « prendre le temps ». Elle a une approche singulière de son médium, la photographie. En partant d’un procédé permettant la reproduction à l’infini d’images, elle a choisi de le détourner afin de produire des images uniques. Les processus d'apparition de ces images, ont été dévoilés aux enfants. Ils ont pu ainsi produire à leur tour des photogrammes en s’inspirant des formes de la nature où même en intégrant des éléments de la nature présents dans l’exposition Sublime. Les tremblements du monde.Hélène Humbert, Graphik Lab, du 19 septembre 2016 au 8 janvier 2017
En écho à l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?, Hélène Humbert a proposé aux enfants d'investir un laboratoire du futur qui développe de nouvelles formes de langage graphique et une pédagogie révolutionnaire. Immergés dans un décor haut en couleurs, les enfants sont devenus, en réaction au scénario de disparition présenté dans l’exposition, porteurs de mémoire. Convoquant souvenirs et anecdotes personnels, ils ont réfléchi aux mécanismes de la mémorisation et aux manières de matérialiser ses souvenirs. En 2016, 1 242 enfants ont participé aux ateliers 5-12 ans.
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2. La Capsule (Espace 13-16 ans) 2.1. Présentation La Capsule, espace du Centre Pompidou-Metz réservé aux adolescents, est un lieu ouvert et convivial en accès libre, sans réservation, à la fois espace d’exposition, de rencontres et d’échanges. Ils peuvent venir dans ce lieu de détente où l’on peut lire, écouter de la musique ou se retrouver entre amis. La Capsule est ouverte : Hors vacances scolaires de la zone B : Les samedis et les dimanches de 13h à 18h. Pendant les vacances scolaires de la zones B : Les lundis, mercredis et jeudis et vendredi de 16h à 18h Les samedis et les dimanches de 13h à 18h.
2.2. La programmation 2016 Cycle La Face cachée, du 5 septembre 2015 au 28 mars 2016 En 2016, en lien avec les expositions Cosa mentale. Les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXe siècle et Kimsooja – To Breathe de la photographie à la sérigraphie en passant par l’hypnose, les secrets de fabrication des artistes et les avancées scientifiques ont été présentés aux 13-16 ans. Cycle Utopia, d’avril à août 2016 À l’occasion de l’exposition Sublime. Les tremblements du monde, la Capsule s’est transformée en un lieu d’expérimentations, un incubateur d’utopies pour rêver d’un monde meilleur. Cycle Museo Futur, de septembre à mars 2017 Avec l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? les adolescents ont été invités à se projeter dans leur musée du futur, quelle œuvre conserver ? Comment les exposer ? Dans le cadre de ce cycle, du 17 décembre 2016 au 27 mars 2017, l’association messine Le Mètre Carré a investi la Capsule avec le projet Giratoires, conçu en écho à l'exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? Emmanuelle Potier et Cristine Escobar, les deux artistes membres du Mètre Carré, ont imaginé un projet permettant aux adolescents de traduire les émotions provoquées par les œuvres en sons. Grâce à un logiciel, ils ont mixé sons préenregistrés et bruitages réalisés en temps réel dans la Capsule pour créer une version sonore de l'œuvre de leur choix. Ce cartel virtuel a été ensuite transcrit en un graphique imprimé en double. Une version est conservée par les participants, la seconde accrochée au mur, recréant ainsi au fur et à mesure des passages une version graphique de l'exposition. Deux séances découvertes d’écriture de bande dessinée ainsi qu’un stage sur 2 jours ont également été proposé en partenariat avec l’association « le labo des histoires ». Guillaume Matthias, auteur de bande dessinée, diplômé de l’École supérieure d’art de Lorraine, aussi illustrateur et rédacteur pour diverses revues spécialisées dans le cinéma et les séries est intervenu auprès de 15 adolescents.
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3. La création de nouvelles offres 3.1 Une nouvelle offre à destination des familles En 2016, Le Centre Pompidou-Metz a choisi de développer des activités qui s’adressent aux enfants et aux adultes qui les accompagnent. L’idée est de passer un agréable moment tout en découvrant ensemble les œuvres présentées dans le Centre Pompidou-Metz. Depuis juin 2016, de nouvelles offres sont proposées : -‐
La visite Musicircus en famille
Lancée depuis juin, elle se déroule chaque premier dimanche du mois et dure 1 heure. C’est l’angle de l’exploration ludique qui a été privilégié pour son déroulement. Les participants sont invités à faire des petites activités dans l’espace d’exposition (s’essayer aux rotoreliefs à l’image de Marcel Duchamp, jouer à positionner des gommettes géantes de couleurs dans le Salon de musique de la Juryfreie de Kandinsky, etc.). A partir des vacances de la Toussaint les visites familles ont été également proposées les mercredis. -‐
Temps fort en famille
La réception de la visite en famille par les publics a révélé une forte attente pour une offre dédiée. Il a donc été décidé de tester un premier « temps fort en famille » en proposant un weekend de découverte artistique en famille. Des activités sont programmées et proposées uniquement pour ce moment. Il s’agit de temps de découverte pour les enfants ou à partager en famille. Ces propositions viennent s’ajouter aux ateliers Jeune Public et aux visites en famille déjà programmés. Le premier temps fort s’est déroulé les 4 et 5 novembre 2016 autour de Musicircus. Œuvres Phares du Centre Pompidou. Il a connu une très belle fréquentation. 149 personnes adultes et enfants y ont participé sur ces deux journées.
-‐
Renforcement de l’offre pendant les « petites » vacances scolaires
En complément des ateliers de 90 minutes proposées, en 2016 a été testée une formule « stage » pendant les mercredis, jeudis et vendredis de 10h à 11h30 des vacances. Cette nouvelle proposition a reçu un très bel accueil du jeune public. La déclinaison sur trois séances permet d’aller plus loin dans la découverte et la créativité avec les enfants. Ce principe de stage a également été décliné pour la première fois pour les animations estivales de la ville de Metz auxquelles 200 enfants ont participé.
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F. LE DEVELOPPEMENT DES ACTIONS A DESTINATION DES JEUNES ET DES ETUDIANTS En 2016, les étudiants représentent 16% des publics du Centre Pompidou-Metz. À titre indicatif, ils étaient 9% en 2012. Cette évolution positive des étudiants est corrélée, à la politique tarifaire de l’établissement particulièrement attractive (gratuité pour les étudiants et les - de 26 ans) et à une série d’actions et de projets à destination de cette population dont l’enjeu de fréquentation est majeur dans une perspective de renouvellement des publics.
1. La création du PASS-M Jeune Dans le cadre du lancement du PASS-M, une déclinaison gratuite à destination des jeunes de 18 à 25 ans, le PASS-M jeune, a été créé. Ce PASS-M jeune offre de nombreux avantages : − − − − −
accès coupe-file ; gratuité des visites guidées individuelles les samedis et les dimanches invitation aux vernissages ; tarif réduit pour le spectacle vivant ; informations régulières sur la programmation ;
Pour le lancement, d’avril à septembre 2016, des actions de promotion ont été menées : − −
rencontres et contacts avec les associations d’étudiants ; cinq interventions dans les cinq brasseries et restaurants universitaires
À la suite de ces actions 223 PASS-M jeune ont été édités.
2. Les accueils-écoles En 2016, la thématique de l’appropriation du Centre Pompidou-Metz par les différents publics a orienté la politique des publics. Le projet « accueil-écoles » a été réalisé dans cette perspective. L’objectif étant d’accueillir et de sensibiliser les étudiants de première année des écoles supérieures partenaires, venant souvent d’autres départements, au Centre Pompidou-Metz par une conférence dans l’auditorium Wendel, des visites guidées des expositions et un temps consacré à la présentation du PASS-M Jeune et de ses nombreux avantages. De septembre à décembre, six écoles de Metz et de Nancy ont été accueillies au Centre Pompidou-Metz : ESAL, ENIM, IRA, ENS Architecture, CentraleSupelec, CEFEDEM Lorraine. 415 étudiants de première année ont participé à ces accueils-écoles et 239 PASS-M Jeune ont été édités.
3. Les grands projets de 2016 3.1 Les journées JACES / carte blanche à l’Université de Lorraine À l’occasion des Journées des arts et de la culture dans l’enseignement supérieur, qui ont lieu sur le plan national les 29, 30 et 31 mars 2016, une journée festive « Carte Blanche à l’Université » où s’expriment tous les talents créatifs de l’Université de Lorraine a été organisée au Centre Pompidou-Metz depuis 2014. Performances, vist’étudiants, musique, cinéma ont été proposés aux étudiants mais aussi à l’ensemble des publics du Centre Pompidou-Metz le jeudi 31 mars entre 10h et 19h.
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Un partenariat avec l’association Fragment a permis de présenter une performance audiovisuelle Tempest de Antoine Schmitt (image) et Franck Vigroux (musique) dans le Studio. 1059 visiteurs ont fréquenté le Centre Pompidou-Metz sur cette journée.
3.2 Étudiants dans ma ville, du 26 septembre au 1er octobre 2016 Chaque année, la Ville de Metz, organise une manifestation d’une semaine pour les 6 000 étudiants arrivant dans la ville universitaire, « Etudiants dans ma ville ». Le but de cette semaine est de faire découvrir les différents lieux de la ville aux nouveaux arrivants, de donner une visibilité aux associations étudiantes et de faciliter la rencontre entre étudiants et messins. En 2016, le 29 septembre, le Centre Pompidou-Metz y a participé pour la deuxième année consécutive : − −
52 étudiants se sont inscrits à des visites guidées des expositions ; 500 étudiants ont participé à la soirée festive animée par le DJ Irénée Sutter sur la terrasse du bar de la Voile blanche.
Radio-campus a couvert l’événement avec des interviews de membres de l’équipe du Centre Pompidou-Metz. Le samedi 1er octobre, une présence dans le village associatif place de la République a renforcé cette action en allant à la rencontre des étudiants.
3.3 La Fête de la Science La Fête de la Science (FDLS) a eu lieu, du 8 octobre au 16 octobre 2016, et plus précisément au Centre Pompidou-Metz les 12, 13 et 14 octobre 2016. Le Centre Pompidou-Metz et CentraleSupelec collaborent depuis deux années afin de créer des ponts entre art et science et de permettre aux étudiants d’interpréter les œuvres d’une exposition, en l’occurrence Musicircus. Œuvres phare du Centre Pompidou en 2016, de manière scientifique à destination d’un public scolaire et individuel. 5 œuvres ont été choisies par 30 étudiants pour leur qualité scientifique. Une médiation devant l’œuvre a été réalisée par les jeunes ingénieurs avec leur regard de spécialistes sous la houlette de leurs enseignants chercheurs et doctorants. Puis, en résonnance avec l’exposition, dans le Studio, des ateliers de manipulations sont proposés, tels que « localisation d’une source sonore », « pilotage d’un drone », « optophonie », « écran invisible ». Près de 600 élèves provenant de collèges, lycées, cordées de la réussite, CFA et une centaine de visiteurs individuels ont bénéficié de ce dispositif.
3.4 Les grands médiateurs avec l’ENIM et l’ENSAM Le projet des « Grands médiateurs » s’inscrit dans la lignée du projet « les Petits médiateurs » qui existe depuis 2010 qui vise à mettre en valeur des collégiens par le biais de l’art et de sa transmission à d’autres publics (les parents, d’autres élèves d’âges différents, des personnes âgées, des usagers de CAT, des VIP, des visiteurs inconnus lors d’une médiation en salle). Depuis plusieurs années, le Centre Pompidou-Metz s’associe aux Grandes Ecoles, notamment aux disciplines scientifiques (voir Fête de la Science ci-dessus). Son but est d’impliquer des élèvesingénieurs et de les rendre « Grands Médiateurs » du Centre Pompidou-Metz, développant ainsi un regard scientifique sur les œuvres et les expositions. Les élèves peuvent se projeter ainsi dans le discours des étudiants et dans leur parcours. En plus du rôle de passeur de l’étudiant, cette action repose également sur la générosité. Générosité des Grandes Ecoles, de leurs étudiants et de l’ouverture du Centre Pompidou-Metz qui devient, le temps d’une journée, leur espace. Chaque projet se conçoit en amont sur plusieurs mois (visite des étudiants, formation, temps de préparation en classe, etc.).Des ateliers musicaux animés par des étudiants de l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers. Les Miniconférences des étudiants de l’ENIM, Ecole nationale d’ingénieurs de Metz. Dans le cadre de l’exposition Sublime. Les tremblements du monde, une journée « écolo» a été organisée pour les classes de CM et de collège.
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3.5 Cours délocalisés de sociologie, le partage des savoirs En partenariat avec l’UFR Sciences humaines et sociales de l’Université de Lorraine, Antigone Monchtouris, professeur de sociologie, a proposé une série de quatre conférences qui ont porté sur la thématique de la réception des œuvres. En 2016, deux séances ont été proposées « La fonction d’une exposition » et « La réception de l’œuvre ». 80 personnes y ont assisté.
G. LE DEVELOPPEMENT DE LA POLITIQUE A DESTINATION DES PUBLICS LIES A L’ACCESSIBILITE Le Centre Pompidou-Metz soutient et développe depuis sa création des actions au profit des publics éloignés de la culture en collaboration avec les associations et les établissements du champ social et du handicap. Pour une meilleure prise en charge des groupes, deux rencontres par an sont organisées avec les représentants des établissements conventionnés. Ils sont invités à visiter les espaces avec les médiateurs et à mener une réflexion sur le parcours de visite, sur les activités les plus adaptées, et à faire part de leurs impressions et de leurs retours d’expériences. Des rencontres bilatérales régulières sont également organisées tout au long de l’année avec ces établissements. Les partenaires conventionnés bénéficient de créneaux de visites et de visites-ateliers gratuits. En 2016, la stratégie de développement des publics spécifiques a défini comme priorités : − − − −
l’optimisation de la fréquentation des créneaux de visites guidées et d’ateliers-visites par les partenaires la mise en place d’une nouvelle offre avec les visites en famille la mise en place d’appels à projets en lien avec les expositions Une évolution de la participation des partenaires aux événements du spectacle vivant.
107 groupes, en provenance essentiellement de Lorraine, ont suivi des visites guidées et/ou des ateliers sur les créneaux « accessibilité » et 76 groupes sont venus en visite autonome. Dix nouveaux partenariats se sont noués en 2016 avec (la mission Ville pour tous de la Ville de Metz, le centre social Charles Augustin pioche de Metz, le centre socioculturel Arc en ciel de Metz / la maison de quartier, le centre socioculturel de Hayange, le centre social maison des associations du sablon (le quai), la fondation de l'armée du salut (foyer d'hébergement et de réinsertion), l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique de Lorry-lès-Metz, l’institut médico-professionnel la Horgne de Montigny-lès-Metz , l’institut médico-éducatif le point du jour de Pierrevillers et le Secours populaire). Tout au long de l’année, plus de 300 personnes ont bénéficié de la programmation spectacle vivant (Verena B d’après Songes de Mevlido » de la Cie Roland Furieux, visite dansée par la Compagnie la Brèche, L’Envers performance du ballet de Lorraine le mercredi 4 décembre dans le cadre de l’exposition Oscar Schlemmer. L’homme qui danse. En mars 2016, le Centre Pompidou-Metz a accueilli de la formation « Patrimoine Culturel et accessibilité » co-organisée avec l’Association Cultures 21. La formation était à destination d’acteurs associatifs de terrain (salariés ou bénévoles) agissant sur le territoire des quartiers prioritaires de la politique de la ville (Metz et Région Grand-Est).
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H. LE PUBLIC SCOLAIRE Afin de fidéliser le public enseignant et l’informer de manière anticipée sur la programmation et les activités éducatives et artistiques, le Centre Pompidou-Metz met en place une série d’actions régulières.
1. La transmission 1.1 Formation des professeurs relais Dans le but de former toujours plus les enseignants aux expositions du Centre Pompidou-Metz, des rendez-vous réguliers leur sont proposés. Des formations aux expositions en cours sont prévues certains mercredis de 14h à 15h30. En 2016, 18 séances couvrant 6 expositions ont été animées par les professeurs relais du Centre Pompidou-Metz, accueillant près de 150 enseignants.
1.2 Des rendez-vous avec le monde de l’éducation et des professionnels de la culture Très régulièrement, le Centre Pompidou-Metz tisse des liens privilégiés avec le monde de l’éducation et les professionnels de la culture. Des rencontres en extérieur ou au Centre Pompidou-Metz ont jalonné l’année 2016. Par exemple, des liens plus solides se sont amorcés avec le Centre de ressources Canopé Atelier 57 pour la mise en place d’une galerie virtuelle pour l’exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum. Des rencontres ont eu lieu tout au long de l’année avec nos partenaires culturels pour des projets communs (Ludothèque LEAC de l’Amphithéâtre, FRAC de Lorraine 49 Nord 6 Est, Arsenal, ONL, MUDAM, Saarlandmuseum, Völklingerhütte, etc.).
1.3 Un dossier « découverte » en deux langues et une galerie virtuelle Dans le cadre de l’exposition Entre deux horizons avant-gardes françaises et allemandes du saarlandmuseum, une galerie virtuelle, réalisée par Canopé Atelier 57, centre de ressources de l’Education Nationale a été mise en ligne de septembre 2016 à janvier 2017. Le dossier « découverte » de l’exposition réservé aux enseignants français a été traduit pour l’occasion en allemand pour développer la fréquentation des scolaires allemands.
2. Les grands projets de 2016 2.1 Musicircus, tous en piste ! À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou, des collégiens de Lorraine ont pu interpréter à leur tour une adaptation de la performance éponyme de John Cage, le 28 avril à partir de 10h à 16h dans le Forum. Les performeurs, issus pour la plupart de classes de 6e et de 3e, venaient de collèges de Meurthe et Moselle (dont l'EREA (Etablissement Régional d'Enseignement Adapté) de Flavigny, de Meuse et de Moselle. Près de 100 élèves ont participé à ce projet.
2.2 La journée « écolo » Le 26 mai 2016, le Centre Pompidou-Metz a proposé une journée « écolo » à partir de l’exposition Sublime, les tremblements du monde. Quatre classes réunissant plus de 100 élèves s’y sont inscrits, bénéficiant d’une visite guidée de l’exposition, point de départ de la thématique sur les grands mouvements de la nature, l’écologie, les énergies naturelles. L’après-midi, les grands médiateurs, ont présenté aux collégiens, des « miniconfs » d’un quart d’heure sur des sujets très illustrés tels que la formation d’un volcan, la naissance d’un tsunami, les énergies renouvelables.
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2.3. Le partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional Gabriel Pierné (CRR) En 2016, le Centre Pompidou-Metz et le Conservatoire à Rayonnement Régional Gabriel Pierné de Metz Métropole ont souhaité développer un partenariat ayant pour objectif de tisser des liens entre les enseignements et les expositions présentées au Centre Pompidou-Metz pour créer des interventions musicales et chorégraphiées dans les espaces d’expositions. Plusieurs évènements ont ponctué l’année : Un temps fort famille a eu lieu les 5 et 6 novembre 2016 et à cette occasion, le 6 novembre, les élèves du CRR ont interprété un « Musicircus » à leur manière, dans la Grande Nef. Des bulles musicales et chorégraphiées ont jalonné le parcours de l’exposition Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou. Le 27 novembre 2016, 34 élèves (23 élèves français et 11 allemands de l’école de Musique de Püttlingen) et 3 professeurs ont proposé une action en deux temps dans le cadre du programme « violoncelles sans frontières ». Ils ont débuté par une performance dans les salles de l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ? et ont poursuivi par un concert dans le Studio auquel ont assisté 250 personnes.
2.4 La Minischule Les 4, 6, 7 et 8 avril 2016, pendant les vacances de printemps, des enfants de 5 à 6 ans ont participé à des ateliers en langue allemande, le matin de 9h à 12h. Le vendredi après-midi, ils ont proposé un spectacle à leurs parents, fruit du travail créatif de la semaine. Cette action s’est déroulée dans le cadre du programme Trilingua développé par le Conseil Départemental de la Moselle qui permet l’accueil d’assistants locuteurs natifs d’Allemagne dans plusieurs écoles maternelles et élémentaires en Moselle.
I. LA MEDIATION, RENOUVELLEMENT DU DISPOSITIF 1. Le renforcement des dispositifs de médiation Le Centre Pompidou-Metz a, avec l’équipe de médiation, concentré son action en 2016 sur l’objectif de rendre la présence des médiateurs plus visible et de matérialiser l’interaction possible.
1.1 Une médiation active dans les espaces Un renforcement des dispositifs de médiation existant a été mis en place et testé pour l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait ?. L’interaction avec les publics était au cœur du propos de ce projet qui a permis d’entrer dans une phase de médiation beaucoup plus interactive. Différentes propositions ont été élaborées en lien avec les équipes de médiation : −
− −
Distribution de « bons de médiation » au contrôle d’accès, incitant les visiteurs à aller vers les médiateurs en galerie pour obtenir une explication d'œuvre. Ce dispositif très simple a été le moyen de créer un lien des visiteurs vers les médiateurs. C’est un déclencheur qui permet un premier échange simplifié « Flash-Musée » : des visites impromptues de 10 min maximum, en français, allemand ou anglais. Les introductions flash ont été particulièrement plébiscitées « Mon musée imaginé » : un médiateur choisit et parle de l’œuvre qu’il souhaiterait voir dans ce « dernier » accrochage, les visiteurs parlent ensuite de l’œuvre qu’ils auraient choisie
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Pour les enfants : − −
« Voyage imaginé » : écrire une carte postale de l’exposition, en utilisant les cartes présentent dans le studio de mémorisation « Musée conté » : raconter les œuvres à la manière d’un conte et donner un bon point à collectionner pour que les enfants reviennent ensuite pour « écouter » une autre œuvre et compléter leur collection de cartes
1.2. « Musicircus, pour s’amuser », un outil d’aide à la visite pour les enfants et leurs familles L’exposition Musicircus. Œuvres phares du Centre Pompidou qui lient les arts plastiques et la musique se présente comme une longue balade sensorielle, à travers le temps. Pour amuser les enfants venant la visiter en famille, le Centre Pompidou-Metz met à disposition des visiteurs un petit livret « Musicircus pour s’amuser » faisant appel à la fantaisie, à l’imagination, à la curiosité des enfants. Il est aussi basé sur l’interaction avec les parents qui les accompagnent. Ce livret est remis en main propre à la billetterie avec un crayon à papier. Ce geste est important, c’est un geste d’accueil et de partage. Le livret explique également la présence des médiateurs dans les espaces pour inciter les visiteurs à les interpeller.
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CHAPITRE 4 : UNE NOTORIETE CONFIRMEE Le Centre Pompidou-Metz a confirmé en 2016 son rang de lieu d’expositions de l’Eurorégion parmi les plus visités, accueillant pas moins de 300 589 visiteurs. Ce résultat est le fruit d’une politique de communication fondée sur des actions de promotion, notamment en direction de la presse, une attention particulière au multimédia et des temps évènementiels forts notamment autour de l’exposition Sublime et des expositions Entre deux Horizons et Oskar Schlemmer. L’Homme qui danse, emblématiques de l’amitié franco-allemande. Par ailleurs, soucieux de son développement, le Centre Pompidou-Metz a su renforcer ses liens avec le monde de l’entreprise et conclure de nouveaux partenariats.
A. UNE COMMUNICATION EVENEMENTIELLE ACTIVE 1. Les relations presse Au cours de l’année 2016, l’actualité culturelle du Centre Pompidou-Metz a permis de dégager des retombées médiatiques nombreuses et régulières. Les expositions ont bénéficié d’une visibilité conséquente dans la presse généraliste française, mais aussi européenne (particulièrement allemande) et étrangère, ainsi que dans les médias spécialisés. Les expositions Sublime et Entre deux horizons ont fait l’objet, en particulier, d’une couverture internationale conséquente, et notamment allemande.
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PAYS :France
DIFFUSION :405603
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10 août 2016 - N°3397
tradition académique et d inventer un nouveau langage pictural . Une tempête - titre d une toile d August Macke (1911)- souffle sur le monde de l art . Des '
'
'
'
galeristes et des collectionneurs favorisent le dialogue entre les deux nations. Le marchand allemand Daniel-Henry Kahnweiler se lie d amitié avec les '
cubistes Picasso , Braque ,Léger , Gleizes. Mais ces liens avec le voisin conduisent cette avant-garde à être dénigrée par les nationalistes français , qui la rebaptisent « art boche ».
A
Petit Cheval
bleu ,
un classique de ' expressionnisnze
Après la Première Guerre mondiale , les artistes allemands émancipent de l influence de leurs confrères parisiens. « Ils veulent montrer la misère , le s'
allemand A
signé Marc.
Franz
'
marasme économique , la désillusion , précise Alexandra M?ller . Il y a le sociale de sentiment d une responsabilité
, France-Alle-Nagne le atch '
l art . » France '
est l apparition du Bauhaus . La ayant guère manifesté d '
C'
,
n'
'
intérêt pour l expressionnisme , se montre '
cette fois intriguée . Ce sera de courte durée . L arrivée de Hitler au pouvoir sonne le glas des échanges . A partir de 1945, la France essaie de renouer avec '
son rayonnement culturel .Elle organise des expositions pour la « rééducation démocratique » à Stuttgart , D?sseldorf , Munich , Hambourg .La première
Expo LeCentrePompidou-Metzmet enlumière près decentcinquanteansd histoireet d influences artistiquescroiséesentrelesdeuxcôtésdu Rhin. '
'
Les travaux servent à abattre les cloisons . Le Centre Pompidou-Metz profite du chantier d agrandissement de la Moderne Galerie du Saarlandmuseum , à Sarrebruck , pour proposer , à partir des
arts plastiques pour véhiculer sa vision politique nationale . » Défiant l académisme officiel , le directeur de la , à Berlin , Hugo von Tschudi , Nationalgalerie mène une politique audacieuse d
chefs-d
acquisition d ceuvres des impressionnistes français . Il investit même bien plus tôt
'
'
oeuvre
de l institution '
permet au pays de se réconcilier avec son art moderne .Le dernier mouvement auquel participent ensemble Français et Allemands est le groupe Zero , fondé en
'
'
allemande en «transit », une lecture transfrontalière des avant-gardes qui se sont développées et nourries mutuellement de chaque côté du Rhin , de 1871 à nos jours . Passionnante et complexe , Entre deux horizons est évidemment
exposition Documenta , à Cassel, en 1955, réhabiliteles oeuvres stigmatisées par le régime nazi comme « dégénérées » et
'
une
dans le mouvement
1957, qui comprend notamment Yves Klein .Aujourd hui , les artistes sont plus
que les musées
'
parisiens . L empereur a beau qualifier cette
des concurrents que des collaborateurs , tous soumis à une même loi internationale BORDIER ,celle du marché . JULIEN
'
modernité «d art de caniveau »,les viennent se former '
peintres allemands
à
Paris . Au tournant du
expositionaussi politique artistique. A l issue du conflit franco-prussien , l époque est aux nationalismes . « Le qu'
'
'
domaine artistique ne fait pas exception , rappelle la commissaire , Alexandra . L Allemagne est un jeune Etat fédéral .Guillaume Pr met la main sur les '
colonie germanique
siècle , une gravite , au Café du
Dôme , autour d Henri Matisse .En 1905 , ce dernier , Derain , Camoin ,de Vlaminck font scandale au Salon d automne avec leurs aplats de couleurs vives .Fauvisme , '
ENTRE
DEUX
HORIZONS.
AVANT-GARDES
'
ALLEMANDES
ET FRANÇAISES DU SAARLANDMUSEUM.
àParis , expressionnisme , àDresde ,
Centre
naissent d un même désir de rompre avec la
( Moselle)
'
, Metz Pompidou-Metz . Jusqu' au 9 janvier
2017.
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EXPOSITION
LE QUOTIDIEN DE L’ART | JEUDI 22 DÉCEMBRE 2016 NUMÉRO 1200
PAYS : France
RUBRIQUE : Culture
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DIFFUSION : 93781
SURFACE : 21 %
JOURNALISTE : C.Ga.
PERIODICITE : Quotidien
OSKAR SCHLEMMER, L’HOMME QUI DANSE – Centre Pompidou-Metz – Jusqu’au 16 janvier 2017
21 mars 2016 - N°10833
Oskar Schlemmer
PAYS : France
RUBRIQUE : Culture
PAGE(S) : 28
DIFFUSION : 314312
SURFACE : 47 %
JOURNALISTE : Valérie Duponchelle
PERIODICITE : Quotidien
«Une psychécollective délabrée»à Fukushima
3 mars 2016 - N°22258
CULTURE
Le Centre Pompidou-Metz consacre une exposition à l’œuvre scénique de l’Allemand Oskar Schlemmer (1888-1943), artiste protée et figure du Bauhaus qui révolutionna la danse. Un régal._Par Roxana Azimi
EXPOSITION
Q
Peintre, décorateur, architecte, chorégraphe, danseur, théoricien, Oskar Schlemmer savait tout faire. Et il était aussi capable de le transmettre comme enseignant au Bauhaus. Si sa peinture a déjà été copieusement présentée, son œuvre scénique est plus méconnue. Pourtant, le Ballet triadique, dont il pose les bases en 1916, l’année même où les trublions Dada font trembler Zürich, n’a eu de cesse de l’obséder toute sa vie. Même lorsque, dans le dénuement le plus complet, considéré comme « dégénéré » par le régime nazi, il ne pouvait plus le mettre en scène. Ce sont d’ailleurs ses inventions scéniques, plus que sa peinture, qui influencèrent des générations de chorégraphes et metteurs en CE SONT scène en Europe et aux États-Unis, à commencer par Bob Wilson. SES INVENTIONS Aussi Emma Lavigne, qui fut co-commissaire de l’exposition SCÉNIQUES, PLUS « Danser sa vie » en 2011 au Centre Pompidou à Paris, a-t-elle choisi QUE SA PEINTURE, de se concentrer sur ce versant, à grand renfort de documents prêtés QUI INFLUENCÈRENT par le petit-fils de l’artiste. DES GÉNÉRATIONS Schlemmer est un érudit, qui s’est imprégné de la Renaissance DE CHORÉGRAPHES ET italienne et de Dürer, autant que de la métaphysique de Chirico. METTEURS EN SCÈNE Mais davantage encore, c’est avec les constructivistes russes que les
Under the Water , de TadFishi
l on ne parle plus du tsunami ou de la
Le plasticien Tadashi Kawamata détaille les raisons qui l ont conduit à la création d Under the Water» , visible à Metz.
'
menace nucléaire . Cette oeuvre est donc comme une piqûre de rappel à conçue
'
Oskar Schlemmer, Das Triadische Ballett, Plakat LeibnizAkademie / Le Ballet triadique, affiche de l’Académie Leibniz, 1924.
'
exposition «Sublime» seprolonge dans le hall d entrée et sur un étage entier , occupé par deux immenses vagues en bois sous lesquelles immerge le visiteur . Installé à Paris et fasciné par le projet de «Musée des accidents majeurs» de Paul Virilio , le plasticien japonais Tadashi Kawamata a conçu en lien avec l exposition ce saisissant hommage aux victimes de Fukushima (1). Sur 80 mètres de long sedéploient 30 tonnes de matériel de récupération (chaises , portes , tables , reliques de maison de campagne) pioché notamment chez Emma?s . Pour Libération , il commente sa démarche. «Après le tsunami de Japon , je me suis immédiatement mis à travailler sur l événement . Cinq ans sesont écoulés la catastrophe , les Japonais sont en depuis train d oublier cequi estpassé . Pourtant , les corps de près de 2000 personnes ont jamais été retrouvés en mer . ai peur que '
s'
'
Oskar-Schlemmer, Le Ballet triadique, deux figures, séquence jaune II, 1919.
'
s'
n'
J'
de mes compatriotes. destination «Je retourne à Fukushima à chaque fois que je vais au Japon . Malheureusement Under the Water est une oeuvre à la fois trop réaliste et trop violente pour être exposée surplace . est triste , peut-être a t-on besoin de plus de temps. Lors de mes placements , ai constaté que la population de Fukushima était laissée pour compte: les habitants accumulent lesproblèmes et essaient de sesoigner seuls, psychologiques sans en parler Ce qui inquiète estpas seulement l architecture en miettes mais le délabrement de la psyché collective. D ailleurs , je prépare actuellement un projet artistique avec des communautés proches des lieux du drame . » C.Ga . (à Metz) C'
j'
m'
n'
'
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(1) Une version
de
déjà été présentée
the à la galerie
Waten
avait
Kamel
Mennour
DUPONCHELLE @VDuponchelle METZ
ue pensait de la préhistoire du « sublime » lorsque, plongé dans une grotte noire, il trouvait le feu sacré et le moyen et de faire revivre le monde de menaçant qui foudre, prédateurs, faim, froid, guerre, mort sur la paroi de pierre devenue son témoin? Il le fut pourtant, animé par une conscience Sublime, dit qui donna naissance à latine, est ce qui est « placé solitrès haut » et laissedonc à taire son statut de tout petit spectateur, rivé au sol comme un arbre. Le Centre Pompidou-Metz explore cette fascinadu montion constante devant de et la puissance des éléments. Et cette belle dissertation à travers les siècles et les images nous raconte aussi bien la littérature quela sociologie. Cette « passion mêlée de terreur et de surprise » décrite par le philosophe Edmund Burke en 1757sepoursuit jusque sur nos terres contemporaines inquiètes et ses enjeux vitaux remplacent la prière devant mélie du prédicateur sur et les rêves fous des aventuriers (Mammatus , gigantesque nuage qui précède lestornades, traqué sur des kilomètres par le Geert Goiris, photographe 2010). Le langage change, pas la nature et en fait humaine qui De Victor Hugo, hantant les mers et les récits de son romantisme noir (Les Travailleurs de la mer : gros temps, La Durande, 1864, plume, pinceau, encre brune et lavis), à Ana Mendieta, poète de la performance qui refleurit éternellement comme un buisson-ardent depuis la terelle se couchait nue (série photore graphiques Silueta Works in Mexico , 1973), voici les rêves des hommes, les
,
à Paris , en 2011.
UNDER THE WATER de TADASHI KAWAMATA Centre Pompidou-Metz. au 15 août. Jusqu'
vertiges de pour qui les enveloppe. travers 300 des dessins tourbillonnants de Leonardo da Vinci décrivant Un déluge vers 1517-1518(prêt de la Royal Collection de Windsor) jusfilm de Werner Herzog sur La Soufrière en furie en 1976 à la Guadeloupe, des dessins virtuoses de foudre passé par la Villa Médicis, par Dove Allouche, àla nature glorifiée et recomposée par le land art, la promenade au bord du gouffre est souvent beauté étonnante. Même si industrielle a tendance, depuis la Seconde Guerre mondiale et à dévorer le tableau de toute sa puissance dévastatrice, comme Attila le Hun descendant des plaines daromain. nubiennes vers Il y a toujours eu une certaine plénitude à se faire peur. Et à imaginer le pire. Cette apocalypse qui répond à la question existentielle par un tableau final cosmiwagnérien (merque digne veilleux prologue de Melancholia du ciKirsten néaste danois Lars von Trier Dunst voit leséclairs jaillir de sesdoitgs et au point la gravité terrestre sespas et sa robe de mariée du gazon). joue dans sur un fil entre attraction et répulsion et met en scène ces pièges qui défient de explorateur minuscule face aux cascades de lave de Mauna Loa, Hawaii photographiées par Menzies Dickson en 1880-1881. « Sublisur Darvaza, Misme » sika, 2011,qui montre « la porte de à de la vidéo haute définition » en filmant le méthane qui doline gigantesque, profonde de 30 m et depuis qualarge de 70 m, et qui rante ans à libre dans le désert des « sables noirs » de Karaboum, dans le
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PAYS :Allemagne PAGE(S) :21
34 LA VANGUARDIA
SURFACE :39 %
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JUEVES, 21 JULIO 2016
Cultura
PERIODICITE :Quotidien
27 décembre 2016 Presse internet
12 octobre 2016 - Edition Neunkirchen
!
‘Entre dos horizontes. Vanguardias alemanas y francesas del Saarlandmuseum’
!
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Arte en la frontera
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El Pompidou Metz expone arte francés y alemán de 1871 a la actualidad
ÓSCAR CABALLERO París. Servicio especial
Auge de los nacionalismos, nacimiento del Estado alemán en la galería de los espejos de Versalles, simbólicaparalaFranciaderrotada en 1871 y que pierde Alsacia y Lorena. El arte como una fase más de las guerras nacionales y sin embargo, lazos entre artistas y coleccionistas de ambos países: Entre dos horizontes, en el Pompidou Metz, propone, gracias a la extraordinaria colección de la Moderne Galerie del Saarlandmuseum de Sarrebruck, “una lectura de la historia del arte francés y alemán desde 1871 a hoy, con 230 óleos, esculturas, estampas y fotos”. El lapso es significativo: si se atribuye a Kandinsky la invención del arte abstracto, a partir del último tercio del siglo XIX las artes plásticas viven una revolución con el impresionismo, las corrientes secesionistas en Alemania y Austria, el expresionismo alemán, el fauvismo EXPOSICIÓN
Extraordinaria colección de la Moderne Galerie del Saarlandmuseum
!
en Francia. Las secesiones alemanas, alternativas, como las austriacas, a los salones oficiales, son tan ignoradas delladofrancéscomoelformidable temblor de tierra que propone el expresionismo, mientras que inclusoelcubismotienesusdifusores en Alemania. En ese sentido, un momento fuertedelaexposicióneseltitulado Estupor, exilios intelectuales (19261945): la creación alemana estalla entre la devastación de una guerra tan mortífera como absurda y una revoluciónfracasada,conDadaque salta fronteras, la Bauhaus en Weimar, la Nueva Objetividad de los contestatarios e incluso exploraciones surrealistas y metafísicas. En el recorrido del Pompidou Metz, dividido en cuatro secciones, el visitante aprende o recuerda que elcuadrodeMonetquebautizaráel impresionismo fue exhibido en 1874, un año después del fin de la –primera– ocupación alemana de
!
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Francia. Y dos años antes del nacimiento de la muy simbólica Nationalgalerie de Berlín. O que en 1880, Liebermann es el primer artista alemán expuesto en el Salón de París. O bien que en 1883, audaz, el galerista Fritz Gurlitt expone por primera vez en Alemania a los impresionistas, un año antesdeque,enFrancia,lateoríade la mezcla óptica proponga el neo impresionismo (puntillismo). Más fuerte: el Yo acuso, de Zola, coincide con la Secesión en Berlín. Y si los visitantes de la Exposición universal parisina de 1900 descubren a Van Donge o Klimt, los de la muestra de la Secesión berlinesa tienen laoportunidaddecompararimpresionistas franceses y vanguardistas alemanes.Yestoessólounbotónde muestra del relato, lleno de sobresaltos, de una historia común, que tartamudea con frecuencia. Peroelconocimientodeunaevolución que podría ser considerada europea, con Berlín, Viena y París, concentración de talentos de todos los países en distintos momentos, se vio condicionado por ese otro fenómeno que fue la creación de naciones y nacionalismos, de atributosyprejuicios,conelafrontamiento como elemento fundamental. Así, mientras nace el estado nación alemán y es proclamado Guillermo I emperador, en 1871, el mismo escenario –la venganza es un plato que se come frío– servirá en 1918 para sancionar a un imperio derrotado.Yesahumillaciónseráel germen del III Reich y la nueva guerra. Con el desenlace de una ocupación francesa en Alemania, respuesta a la ejercida por los alemanes en Francia. Es por todo eso que un hombre entre dos culturas, Pontus Hulten, primer presidente del Centro Pompidou, presentaba la institución que el año próximo celebrará sus cuarenta años como “el resultado de un esfuerzo sin precedentes por destruir los muros que separan las disciplinas”, pero también “las que dividen a los Estados”. Y de hecho, suprimerainiciativa,queseconvirtió en algo así como una marca del Centro, fue la histórica exposición París-Berlín, en 1978. A casi cuatro décadas de distancia la exposición del Pompidou Metz también está cargada de símbolos. Antena del centro parisino
pero, visto desde el centralismo francés, balbuceo, como el Louvre Lens, de una descentralización, artística por lo menos, iniciada por Jack Lang en los 80, la nueva institución asume su localización en el castigado nordeste de Francia, víctima de los sucesivos fracasos de la minería y la siderurgia. Pero sobre todo, en un punto geográfico que se abre al este europeo. “Son más de cien años de una historia compartida, la de las influencias cruzadas, las consonancias y las disonancias artísticas, entre Francia y Alemania, pero también delapermeabilidadculturalquediseñó su propio rostro a esa gran región que fuera durante mucho tiempo símbolo de la discordia en-
CENTRO POMPIDOU
“Es el resultado de un esfuerzo por destruir los muros que separan las disciplinas” tre los dos países”. Roland Mönig, director del Saarlandmuseum y comisario general de la exposición, subraya también que “si los fondos extranjeros de los museos de un país son el espejo de las relaciones diplomáticas, la casi ausencia de las vanguardias alemanas de comienzos del siglo XX en las colecciones francesas,esmásquesignificativa”. Lo saludable es que gracias a la exposición se aprende que siempre
hubo espíritus libres a pesar de la hostilidad del entorno político y cultural. Especialmente del lado alemán. Artistas –Max Liebermann, August Macke, Vassily Kandinsky,MaxErnstoWilliBaumeister–, historiadores del arte –Hugo vonTschudi,JuliusMeier-Graefey Carl Einstein...–, coleccionistas –los Bernstein. el visionario Karl Ernst Osthaus...–, editores y galeristas –los primos Bruno y Paul Cassirer o el gran Herwarth Walden–,compartenlamismamiradae idéntica fascinación por Francia. Y tienen la audacia de prestarse al intercambio de ideas. Como suele suceder desde que el Estado no hace sonar la bolsa, los museos que deben emprender
Diverses opérations spécifiques pour la presse ont été menées : diffusion d’informations ciblées, organisation d’interviews (avec les artistes, les commissaires d’exposition...), présentations et visites d’exposition avec la presse. La revue de presse, réalisée et diffusée en interne, rend compte quotidiennement des parutions dans la presse, relatives à l’actualité de l’établissement. 390 retombées ont été répertoriées dans cette revue de presse. 60% des médias ayant communiqué sur le Centre Pompidou-Metz sont des médias nationaux, 20% proviennent de la Grande Région, et 20% environ sont issus de la presse étrangère. Parmi les articles étrangers, presque la moitié provient de la presse allemande (51 articles issus de la presse allemande/ 91 de la presse étrangère)
Par ailleurs, des dossiers de presse en anglais et en allemand ont été réalisés pour chacune des expositions présentées. Ils ont été diffusés à la presse régionale, nationale et internationale. Des actions spécifiques ont été menées pour mettre en avant la programmation en matière de spectacle vivant, mais également les événements de médiation et de développement des publics, comme le lancement de nouveaux ateliers Jeune Publics. Cela s’est traduit par la diffusion de communiqués de presse, l’organisation d’interviews spécifiques, la diffusion d’information ciblée via les réseaux sociaux, etc. Une conférence de presse au Club de la presse à Metz en décembre 2016 dédiée à la programmation 2017 a permis de mobiliser 20 journalistes et généré 15 retombées en presse régionale.
Des partenariats avec des médias prestigieux En 2016, le Centre Pompidou-Metz a poursuivi sa politique en matière d’achats d’espaces publicitaires et de partenariats avec de prestigieux médias, qui lui ont permis d’accroître sa visibilité :
o La Croix, La Semaine, Les Inrocks, Connaissance des Arts, National Geographic, o o o o
Arte, Nova pour l’exposition Sublime Connaissance des Arts, BFMTV, France Musique pour l’exposition Musicircus Connaissance des Arts, Arte pour Entre deux horizons Connaissance des arts, Paris Première pour l’exposition Oskar Schlemmer Les Inrocks, Connaissance des arts, Dadada pour l’exposition Un musée imaginé
Il a participé à des événements organisés par des médias comme le « week-end pass musées Télérama » les 19 et 20 mars 2016 (4 entrées sur présentation du pass), le « week-end pass art contemporain Télérama » du 19 octobre au 6 novembre 2016 (1 entrée offerte pour 1 entrée achetée sur présentation du pass) et le Paris Première culture Pass : carte diffusée à 400 contacts influents (entrée valable pour 2 personnes)
2. La publicité Le Centre Pompidou-Metz a réalisé des campagnes publicitaires pour assurer la promotion de ses expositions, avec des affiches et des insertions dans la presse régionale et nationale pour chacune des expositions. En termes d’insertions dans la presse, la récurrence a été privilégiée dans les titres de presse artistique : Beaux Arts, Connaissance des arts.
59
Pour la première fois, une campagne publicitaire axée sur l’offre jeune public et familles a été mise en place tout au long de l’année, comprenant des annonces dans les magazines Môme toimême et Feuilles de menthe, destinés aux familles et aux enfants, ainsi que des cartes postales diffusées dans la métropole. Un visuel spécifique a été créé et décliné. En matière d’affichage, le Centre a également axé sa communication sur la répétition afin d’accompagner la compréhension par le public de son fonctionnement, à savoir le renouvellement périodique d’expositions temporaires : affichage urbain et péri-urbain à Épinal, Nancy, Metz, Thionville, Strasbourg, Luxembourg.
Compte-tenu des thématiques des expositions 2016, en affinité et en dialogue avec l’Allemagne, une campagne d’affichage a également été initiée à Sarrebruck En plus d’une belle visibilité en gare de l’Est à Paris, l’exposition Entre deux horizons a bénéficié d’une grande promotion à la frontière allemande, en collaboration avec le Saarlandmuseum, comprenant une campagne d’affichage en mobilier urbain et à l’arrière des bus, une bâche sur le Saarlandmuseum et des annonces dans la presse.
Les expositions Oskar Schlemmer et Un musée imaginé, ouvertes à 15 jours d’écart, ont été mises en avant de concert, notamment à Sarrebrück. Pour l’exposition Musicircus, un complément d’affichage a été réalisé en Champagne (Épernay, Châlons-enChampagne, Reims), afin de s’adresser au public de la Grande région nouvellement formée.
À l’occasion de la sortie de sa nouvelle formule, le Pass-M a fait l’objet d’une campagne de promotion : diffusion d’affiches et de cartes postales au moment de l’ouverture des nouvelles er expositions du 1 semestre.
60
Enfin, une campagne d’affichage dans le sillon lorrain et d’insertions dans la presse, notamment Le Républicain lorrain a été réalisée au moment des vacances de Noël, propices à une visite en famille. Elle a coïncidé avec les derniers jours des expositions Oskar Schlemmer et Entre deux horizons. La fréquentation du Centre a augmenté de 44% par rapport à l’année précédente.
2. Les outils de communication et d’information
- deux Agendas
-
cartons d’invitation papier et électroniques pour chaque vernissage : les cartons Musicircus et Un musée imaginé se sont distingués par leur grande originalité et leur raffinement Save the date électroniques pour chaque vernissage affiches pour chaque exposition
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carte de vœux papier et électronique 2017 : annonce de la programmation 2017 et en particulier de l’exposition Jardin infini flyers spectacle vivant, pour mettre l’accent sur des temps forts
Parmi les nouveautés 2016 :
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un Save the date animé pour l’exposition Musicircus, conçu par le studio we-we des affiches pour le spectacle vivant, réalisées en interne selon une maquette dérivée de celle des affiches d’exposition le visuel publicitaire jeune public Outils originaux diffusés en 2016 : carte en papier ensemencé pour l’expo Sublime : reprend le visuel de l’exposition et peut être plantée par son destinataire. Distribuée lors du vernissage et lors d’actions de promotion mais également vendue à la librairie sets de table pour l’exposition Musicircus : 30 000 exemplaires, diffusés en décembre 2016
4. La communication multimédia 4.1. Le site internet Afin d’améliorer la navigation des visiteurs du site internet et de limiter le nombre de clics pour l’accès aux informations recherchées, l’ensemble des pages intermédiaires du site internet a été supprimée et la totalité des menus est proposée sous forme de menu déroulant.
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Pour une plus grande clarté dans les évènements proposés, le calendrier présentant l’ensemble de la grille de programmation est désormais glissant sur 30 jours. Un visiteur accède ainsi de façon plus simple à une vision des expositions en cours et des évènements à venir. En terme de fréquentation, le site internet a comptabilisé, en 2016, 375 041 visiteurs uniques et 1 512 467 pages vues. Environ un quart des visiteurs du site internet sont des utilisateurs réguliers. La carte de vœux de l’année 2017 a été renouvelée sous format numérique et a été l’occasion de créer une animation multimédia déclinant la carte de vœux papier, en lien direct avec la présentation des expositions de l’année 2017. La carte de vœux numérique a été mise en ligne sur le site et formatée pour des envois par email, permettant ainsi une large diffusion. 4.2. Les réseaux sociaux Le Centre Pompidou-Metz a également promu ses expositions, spectacles, conférences et ateliers Jeunes Publics, ainsi que ses offres de fidélisation et son actualité immédiate, sur les réseaux sociaux, et ce au rythme de deux à huit messages postés chaque semaine. Le Centre PompidouMetz a ainsi atteint, fin 2016, une communauté de plus de 60 000 fans sur Facebook, plus de 28 800 followers sur Twitter (+ 30%) et 4600 abonnés sur Instagram. La présence sur d’autres réseaux a été créée ou développée :
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production en interne pour l’exposition Sublime de vidéos « 3 questions aux commissaires des expositions » pour alimenter les chaînes YouTube et Dailymotion, relayées sur les autres réseaux sociaux et sur le site internet (jusqu’à 2100 vues) production pour l’exposition Musicircus d’une bande-annonce et d’un reportage sur la réactivation de la performance Musicircus de John Cage diffusées sur les chaînes YouTube et Dailymotion, relayées sur les autres réseaux sociaux et sur le site internet (jusqu’à 2000 vues) production de playlists musicales en lien avec la thématique des expositions Sublime et Musicircus sur Deezer et Spotify, ainsi qu’en vidéo sur YouTube et Dailymotion
Followers Twitter Fans Facebooks Followers Instagram
2015 21590 55745 1000 (novembre)
2016 28819 60601 4656
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Progression +33 % + 8,7 % +365 %
5. L’image du bâtiment Dans le cadre de la convention relative à la cession des droits d’auteur attachés au bâtiment du Centre Pompidou-Metz, en 2016, l’établissement a validé principalement des demandes d’utilisation des visuels du bâtiment pour des utilisations touristiques (Guide Hachette Un grand week-end à Metz) et des ouvrages scolaires (Manuel d’Histoire Géo). L’image du bâtiment est également utilisée dans des plaquettes de sociétés commerciales comme Le Divo ou Siniat qui utilisent la notoriété du lieu pour appuyer leurs argumentaires.
6. Les relations publiques : Les actions de relations publiques ont porté sur l’organisation d’événements liés à la programmation culturelle, notamment l’inauguration des expositions Sublime, Musicircus, Entre deux horizons, Oskar Schlemmer. L’homme qui danse, Un musée imaginé. Elles ont constitué de grands temps forts réunissant de nombreuses personnalités issues des secteurs culturels, économiques et politiques.
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Le lancement de l’exposition Sublime a été l’occasion d’organiser en coopération avec l’Association des Amis du Centre Pompidou-Metz un déjeuner inaugural, qui a rassemblé 180 convives dans le Studio. A l’occasion de l’inauguration de l’exposition, le Centre Pompidou-Metz a réactivé la performance Musicircus de John Cage. Pour le vernissage de l’exposition Entre deux horizons , le Centre Pompidou-Metz a organisé un grand déjeuner inaugural en galerie réunissant 140 personnalités. Le vernissage de l’exposition Oskar Schlemmer. L’homme qui danse a été l’occasion d’organiser plusieurs performances avec le ballet de Lorraine. Le 7 avril 2016, le Centre a également accueilli le Premier ministre Manuel Valls à l’occasion de la pose de la première pierre du nouveau Centre des congrès voisin.
B. LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES PROPRES 1. Mécénat : Des actions de prospection et de fidélisation des partenaires existants ont été menées tout au long de l’année par le pôle Communication et Développement. Le Centre Pompidou-Metz bénéficie depuis son ouverture du soutien du Groupe Wendel, mécène fondateur. Wendel est mécène de toutes les expositions du Centre Pompidou-Metz. En 2016, le groupe a renouvelé son généreux soutien en renouvelant la convention de mécénat avec le Centre Pompidou-Metz pour une durée de 5 ans. L’UEM et le Fonds de Dotation Ecureuil et Solidarité (Caisse d'épargne Lorraine Champagne Ardenne) ont renouvelé leur soutien pour les ateliers enfants et l’espace adolescent pour une durée de 3 ans. Une visite de ces ateliers a été organisée à l’occasion de la signature en présence d’élus, de la presse régionale, d’élèves et professeurs.
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Lancement des ateliers jeunes publics en présence des mécènes : le fonds de dotation écureuil et solidarité de la caisse d’épargne lorraine champagne-ardenne et l’uem
L’aéroport de Metz-Nancy Lorraine et la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne Ardenne ont apporté leur soutien à l’exposition Musicircus . Le groupe Engie a soutenu l’exposition Sublime. Les tremblements du monde. L’installation Under the Water de Tadashi Kawamata a bénéficié du soutien de Waves Au-delà de la fidélisation de ses partenaires historiques, le Centre Pompidou-Metz a fédéré de nouveaux partenaires en 2016, à savoir : la Fondation Entente Franco Allemande, mécène de l’exposition Entre deux Horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum , le groupe Altran dans le cadre d’un mécénat de compétence pour le lancement d’une application autour de Musicircus.
2. Les privatisations : En matière de développement commercial et d’événementiel, 22 événements ont été organisés en 2016, parmi lesquels : -
72,73 % relevant d’entreprises ou d’organismes issus de la région Lorraine 13,64 % de l’Île-de-France 4,55 % du Luxembourg
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Moselle Meurthe et Moselle Luxembourg Ile de France Bas-Rhin
Parmi ces événements, 8 d’entre eux ont été organisés pour les partenaires du Centre PompidouMetz : -‐ -‐
2 événements pour les collectivités partenaires de l’établissement 6 événements pour les mécènes en contrepartie de leur don
Les espaces privatisés majoritairement ont été les espaces d’exposition, le Studio et l’Auditorium Wendel.
Salle de conférence Salle Constellation Studio Auditorium Forum Jardin Sud Espaces d'exposition
Une forte majorité des entreprises accueillies relèvent du secteur financier et de l’énergie. En 2016, les privatisations ont permis de générer un chiffre d’affaires de 108 400 € TTC. 3031 personnes ont été accueillies au Centre Pompidou-Metz dans le cadre de ces événements, qui participent au développement des publics de l’établissement.
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3. L’Association des Amis du Centre Pompidou-Metz : bilan des cotisations et dons au Centre Pompidou-Metz pour 2016 En 2016, l’Association des Amis du Centre Pompidou-Metz a enregistré 52 adhésions de particuliers, qui se répartissent comme suit : - Individuelles (200€) : 21 adhésions - Duo (350€): 8 adhésions - Soutien (500€) : 14 adhésions - Bienfaiteur (1000€) : 8 adhésions L’origine géographique des adhérents est constituée comme suit : - Ile-de-France : 15 adhésions - Lorraine : 24 adhésions - Étranger : 24 adhésions (dont 10 au Luxembourg) En 2016, 12 entreprises ont cotisé : - 3 entreprises bienfaitrices (10 000€) : Demathieu & Bard, le Centre Pompidou, Metz Métropole - 3 entreprises soutien (5 000€) : Batigère SAREL, SNC Amphithéâtre Metz (Muse), ProConsultant Informatique ; - 6 entreprises (2 000€) : Car Avenue (Bailly), YM Advisory, KBL European Private Bankers, Deutsche Bank Luxembourg, Manuloc, Sofronis Arts. Suite à la création du Cercle des Entrepreneurs en juin 2016, 7 entreprises ont côtisé en tant que membres (3000€), : GT Patrimoine, Rolanfer SAS, EDF (Délégation Régionale), MCH Gestion SAS, Fusion, Capecom, CIC Est, ainsi que la Ville de Metz ( 10 000€) Grâce à ces dons, l’Association des Amis a pu soutenir l’établissement et ses activités en effectuant un don global de 61 825€ qui s’est réparti selon les événements suivants (entre autres) : dons pour le fonctionnement général de l’institution, prise en charge partielle des cocktails et dîner inauguraux des expositions Sublime, Entre deux horizons, Un Musée imaginé.
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CHAPITRE 5 : LA FONCTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE A. LES FAITS MARQUANTS DE 2016 AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DE LA FONCTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE 1. La préparation du passage au PESv2 et à la dématérialisation Suite à son rattachement à la Trésorerie de Metz-Municipale en janvier 2015, le Centre Pompidou-Metz s’est trouvé soumis à l’obligation de passer au PES v2 et à la dématérialisation de la chaîne financière. Le PES v2 est un protocole informatique d’échange de données entre l’ordonnateur et le comptable qui prévoit la dématérialisation des pièces comptables (bordereaux, mandats, titres) et des pièces justificatives. Il permet une fiabilisation de la gestion comptable en s’appuyant sur des échanges de données plus riches (notamment sur les tiers) et une traçabilité accrue des échanges. Il a surtout pour objectif la dématérialisation totale des échanges ordonnateur/comptable afin de réduire les délais de paiement, la consommation de papier, la manipulation et le stockage des pièces, et d’améliorer le suivi et la fluidité des échanges à toutes les étapes de la chaîne comptable. La mise en œuvre de la dématérialisation a des impacts importants sur les processus, sur l’organisation et les méthodes de travail, et évidemment sur les outils et le système d’information. C’est pourquoi le second semestre de 2016 a été consacré à la préparation de ce chantier pour un passage opérationnel au PES v2 avec dématérialisation totale des pièces comptables et justificatives début janvier 2017. Outre les procédures internes à mettre en place, cela s’est principalement traduit par un changement de logiciel de gestion financière.
2. Les régies du Centre Pompidou-Metz 2.1 La régie de recettes de la billetterie du Centre Pompidou-Metz Il s’agit de la principale régie du Centre Pompidou-Metz. Suivant les recommandations de la Chambre régionale des comptes et du Trésorier, il a été décidé lors du conseil d’administration du 2 décembre 2015 d’internaliser les équipes de billettistes afin notamment de faciliter les rapports entre l’ordonnateur, le comptable et le régisseur. Cette décision a été mise en œuvre début mai 2016 et cette régie est désormais gérée par les équipes du Centre Pompidou-Metz, qui se sont attachées depuis à sécuriser les procédures et à fiabiliser les comptes.
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2.2 La régie d’avances et de recettes pour les commandes par Internet auprès du secrétariat général Cette régie a pour but de faciliter le paiement de certaines dépenses qui peuvent être uniquement réalisées sur Internet avec un paiement par carte bancaire (par exemple certaines publications nécessaires à la recherche pour les expositions).
2.3 La régie d’avances pour les dépenses courantes auprès du pôle Administration et Finances Cette régie a pour but de faciliter le paiement en numéraire ou par chèque de certaines dépenses urgentes d’un montant inférieur à 300 €.
LE BUDGET DU CENTRE POMPIDOU- METZ 1. Le budget prévisionnel Le budget primitif 2016 a été adopté par le conseil d’administration du 2 décembre 2015, équilibré en dépenses et en recettes à hauteur de 13 224 000 € pour la section de fonctionnement et de 520 000 € pour la section d’investissement.
1.1 Les recettes de fonctionnement
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Détail des recettes propres
1 150 000 € 51% 140 000 € 6%
370 000 € 16%
120 000 € 5%
750 000 € 33%
Mécénat
Privatisations d'espaces
110 000 € 5%
Billetterie
1.2 Les dépenses de fonctionnement
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Produits éditoriaux
Diverses redevances
2. Les décisions modificatives BS 2016 CA du 28 juin 2016
DM 1 2016 CA du 12 octobre 2016 • Section d'exploitation : • 13 444 865,21 € • Section d'investissement : • 681 439,63 €
• Section d'exploitation : • 13 738 765,21 € • Section d'investissement : • 681 439,63 €
DM 2 2016 CA du 7 décembre 2016 • Section d'exploitation : • 13 312 255,21 € • Section d'investissement : • 652 229,63 €
B. LES RESSOURCES HUMAINES 1. Les effectifs Le nombre de salariés du Centre Pompidou-Metz s’est établi à une moyenne de 62,5 salariés en 2016 (soit 59,1 ETP), le principal facteur d’évolution ayant été l’internalisation de l’équipe de billetterie en mai 2016. L’évolution mensuelle des effectifs est la suivante :
Mois
Effectif
Janvier
63
Février
60
Mars
58
Avril
57
Mai
63
Juin
63
Juillet
65
Août
62
Septembre
63
Octobre
64
Novembre
66
Décembre
66
Moyenne
62,5
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L’effectif moyen se répartit de la façon suivante :
Répartition des effectifs par genre Femmes
Hommes
Femmes 42,1
Hommes 20,4
Répartition des effectifs par type de contrat
Répartition des effectifs par pôle 60 Secrétariat général
50
Publics
40
Programmation
CDI 85,8%
30
Production Communication
20
Bâtiment et
10
Administration et
0 0
5
10
CDD 14,2%
CDI
15
CDD
2. Les formations 93,5 jours de formation, soit 654,5 heures, ont été effectués en 2016 (contre 378 h en 2015). Ces formations ont concerné 19 salariés et ont principalement porté sur des habilitations réglementaires et sur la mise à jour de compétences en informatique. Par ailleurs, l’une des salariés du Centre Pompidou-Metz a souhaité suivre une formation dans une école spécialisée du 5 septembre 2016 au 26 mai 2017 afin de passer un CAP Arts et techniques de la bijouterie-joaillerie. Cette formation et les frais afférents bénéficient d’une prise en charge par Uniformation dans le cadre du compte personnel de formation.
C. LES MARCHES PUBLICS 1. Les marchés conclus en 2016 15 marchés ont été conclus en 2016. 1.1 La classification par type de marché
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Sur les 15 marchés conclus en 2016, 12 ont été passés selon une procédure adaptée. Les procédures ont été menées sous forme ouverte avec négociation. Les 3 autres sont des marchés négociés sans publicité ni mise en concurrence préalables, qui ont été passés selon la procédure prévue à l’article 30-I-10° du décret 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics.
Répartition par type de marché Marché négocié Art. 30-I-10° 20% MAPA 80%
MAPA
Marché négocié Art. 30-I-10°
1.2 La classification par montant de marché Marchés de travaux Montant inférieur à 20 000 € HT
1
Montant compris entre 20 000 € et 90 000 € HT Montant compris entre 90 000 € et 209 000 € HT Montant supérieur à 209 000 € HT
3
Marchés de fournitures
Marchés de services
1
1 6 3
1.3 La classification par objet de marché Sur les 15 marchés conclus en 2016, on comptait 4 marchés de travaux, 1 marché de fournitures et 10 marchés de services.
Répartition par objet du marché 27% 67% 7%
Marchés de travaux
Marché de fourniture
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Marché de services
Ces marchés ont répondu aux besoins des Pôles : Production (11 marchés), Programmation (1 marché), Communication (1 marché), Publics (1 marché), Bâtiment (1 marché), et ont porté sur les objets suivants :
Marchés de travaux
Marchés de fournitures
Marchés de services
• Travaux d'aménagements scénographiques pour l'exposition "Musicircus. Oeuvres phares de la collection du Centre Pompidou". Lot n°1 : agencement • Travaux d'aménagements scénographiques pour l'exposition "Musicircus. Oeuvres phares de la collection du Centre Pompidou". Lot n°2 : peinture • Travaux d'aménagements scénographiques pour l'exposition "Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum". Lot n°1 : agencement • Travaux d'aménagements scénographiques pour l'exposition "Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum". Lot n°2 : peinture
• Impression du catalogue de l'exposition "Sublime. Les tremblements du monde"
• Maîtrise d'oeuvre de la scénographie et conception de la mise en lumière de l'exposition "Jardin infini. De Giverny à l'Amazonie" • Logistique des oeuvres d'art dans le cadre de l'exposition "Musicircus" • Transport des oeuvres d'art dans le cadre de l'exposition "Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum" • Logistique des oeuvres d'art dans le cadre de l'exposition "Un musée imaginé" • Logistique des oeuvres d'art dans le cadre de l'exposition "Oskar Schlemmer. L'homme qui danse" • Transport Suisse des oeuvres d'art de la Fondation Apollon et prestations annexes dans le cadre de l'exposition "Oskar Schlemmer. L'homme qui danse" • Transport Espagne des oeuvres d'art de la Fondation Apollon et prestations annexes dans le cadre de l'exposition "Oskar Schlemmer. L'homme qui danse" • Agence de presse • Prestations de médiation et de conférences • Nettoyage des locaux
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2. Autres éléments d’information relatifs aux marchés publics sur l’exercice 2016 En plus des 15 nouveaux marchés conclus en 2016, le Centre Pompidou-Metz a procédé à la reconduction de 9 marchés au cours de l’exercice 2016, qui portaient sur les objets suivants :
Marchés de travaux
Marchés de services
• Construction de cimaises d'exposition. Lot n°1 : menuiserie, revêtements de sols et plafonds (marché passé en groupement de commandes avec MetzMétropole) • Construction de cimaises d'exposition. Lot n°2 : peinture (marché passé en groupement de commandes avec MetzMétropole)
• Prestations de sécurité et de sûreté • Mission de conseil, d'achat et de gestion d'espaces publicitaires • Services d'assurance portant sur des oeuvres d'art • Services d'assurance complémentaire santé collective du personnel • Maintenance du logiciel de gestion budgétaire et comptable CP Win • Location de matériels scéniques. Lot n °1 : matériels de sonorisation, d'éclairage et de structure légère • Location de matériels scéniques. Lot n °2 : matériels de structure spécifiques demandant l'intervention d'un bureau d'étude
Deux marchés ont également été déclarés sans suite au cours de l’exercice 2016 : − −
le premier (relatif à la conception de la scénographie de l’exposition Oskar Schlemmer. L’homme qui danse) suite au désistement de l’attributaire et à une redéfinition substantielle du projet, le second (relatif à la logistique des œuvres d’art dans le cadre de l’exposition Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum) pour motif d’intérêt général fondé sur un motif économiques justifié par une insuffisance de concurrence.
L’année 2016 a par ailleurs été marquée par le dépôt d’un référé pré-contractuel par la société Musea dans le cadre de la passation du marché relatif aux prestations de médiation et de conférences, référé à l’issue duquel le Centre Pompidou-Metz a obtenu gain de cause. Enfin, la Commission d’Appel d’Offres s’est réunie à 3 reprises au cours de l’exercice 2016 les 29 janvier, 17 mars et 11 avril.
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CHAPITRE 6 : L’EXPLOITATION DU BÂTIMENT A. LES ACTIVITES RELATIVES A L’ENSEMBLE DU BATIMENT En 2016, trois entités (bâtiment-maintenance, sécurité, scénographie) ont en permanence interagi, afin de permettre le bon fonctionnement du bâtiment, la gestion des travaux d’amélioration et de scénographie, la sécurité des biens et des personnes, d’accompagner l’accueil du public, de fournir des services à l’équipe, de gérer les mobiliers et matériels, ainsi que de veiller à la bonne marche de toutes les installations techniques dans l’ensemble du bâtiment (espaces de circulation, lieux de spectacles, expositions, ateliers jeunes publics, privatisations). Par ailleurs, des astreintes techniques ont été assurées 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Les investissements de Metz Métropole pour l’établissement, ainsi que le programme relatif au Pacte Lorraine, ont été suivis tout au long de l’année 2016. Le programme d’investissements pour l’exercice 2017 a également été préparé dès le début du deuxième semestre 2016. Les marchés de travaux, de fourniture de mobiliers et de matériels techniques pour le compte de Metz Métropole ont également fait l’objet d’un suivi régulier tout au long de l’année. Par ailleurs, encore en 2016, une recherche des solutions les plus économiques a été menée, en gérant au plus juste les consommations énergétiques, en recherchant les modes d’achat public les mieux adaptés aux travaux et fournitures à commander, en restant exigeants avec les prestataires, en optimisant la gestion et la polyvalence des agents, en développant au maximum la récupération de matériaux et de mobiliers, ainsi qu’en travaillant sur l’internalisation d’une partie des prestations de maintenance.
B. LA VIE DU BATIMENT : AMENAGEMENTS ET MAINTENANCE 1. Le bâtiment au quotidien Le suivi de travaux dans le bâtiment, des tâches d’entretien, de maintenance, de réparations suite à divers sinistres, de nettoyage, d’électricité, d’éclairage et de peinture des espaces d’exposition s’est poursuivi tout au long de l’année. Des études ont été menées dans le courant de l’année 2016 pour : − − − −
l’installation du studio temporaire de Shigeru Ban sur le toit de la Galerie 1, la mise en place d’une cloison pour fermer le forum afin de créer une partie chauffée, l’aménagement du Foyer et la modification de la billetterie, l’installation de portillons de contrôle d’accès sur le palier de la Galerie 1,
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− − − − − − − − − − −
la construction de coursives techniques sur le grill de la Grande Nef, la mise en place d’un système mobile d’éclairage dans la Grande Nef, la réduction de la consommation des éclairages dans les espaces publics et dans les espaces d’exposition (mise en place de radars de présence, d’éclairage Led, etc…), la résorption des perturbations liées aux alimentations électriques des systèmes audiovisuels dans les espaces d’exposition, la réduction de la consommation des éclairages d’ambiance dans les espaces d’exposition, la mise en place d’un chauffage dans le Forum, la mise en conformité des projecteurs muséographiques, la mise en place de portes sur les tableaux électriques, la mise en place d’une alimentation ondulée et de prises informatiques dans la Galerie 3, la mise en place de volets pilotés pour l’amenée d’air dans la Galerie 2 afin d’éviter leur ouverture en cas de vent, la mise en place de mesures de température et d’hygrométrie dans la Galerie 1.
Le pôle Bâtiment et Exploitation a assuré la mise en place des espaces et a apporté son soutien technique pour les privatisations et les spectacles : installation des mobiliers, dessin des plans d’implantation, aide technique pour les performances, etc. Un suivi journalier de la température et de l’hygrométrie des espaces d’exposition (avec possibilité de correctif) a été réalisé. D’autres actions ont également eu trait à l’entretien des espaces verts, au déneigement de la cour de service, du jardin sud et des poteaux-tulipes, à la gestion de l’outillage commun du Centre Pompidou-Metz (échafaudages, échelles, nacelles, etc.), à la gestion des véhicules (automobiles et bicyclettes) et du mobilier. Des travaux ont aussi été réalisés en interne :
− − − − −
− le réaménagement de la librairie boutique (peinture, électricité, informatique, mobilier, etc.) − le réaménagement des bureaux de l’Association des amis du Centre PompidouMetz et de l’espace mezzanine (peinture, électricité, informatique, vidéo surveillance, chauffage, climatisation, résine, mobilier, etc.), − le réaménagement du restaurant et du bar (cloisons, peinture, électricité, mobilier, etc.), la mise en place de nouveaux mobiliers de jardin et l’entretien courant de ceux-ci, la réparation des façades intérieures du Studio (lamelles de bois), la fabrication de divers mobiliers pour les pôles, l’agrandissement de la bibliothèque des locaux à Muses. le réaménagement des bureaux du Niveau 2 du bâtiment support.
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2. Les travaux d’investissements engagés en 2016 En 2016, conformément aux statuts, la Communauté d’agglomération de Metz Métropole a financé le programme d’investissement pour le Centre Pompidou-Metz, permettant l’acquisition de matériel et la réalisation de divers travaux au sein du bâtiment. Toujours en collaboration avec Metz Métropole, d’autres travaux ont débuté ou ont été menés dans le courant de l’année 2016 :
− − − − − − − − − − − − − −
− la mise en place d’une cloison pour fermer le Forum afin de créer une partie chauffée, − le réaménagement de la salle du restaurant, − la construction de coursives techniques sur le grill de la Grande Nef, − la mise à jour du système de gestion technique centralisée (GTC), − la réduction de la consommation des éclairages dans les espaces publics et dans les espaces d’exposition (mise en place de radars de présence, d’éclairage Led, etc…), la résorption des perturbations liées aux alimentations électriques des systèmes audiovisuels dans les espaces d’exposition, la réduction de la consommation des éclairages d’ambiance dans les espaces d’exposition, la mise en place d’un extracteur d’air dans les ateliers du Niveau 1 et dans le local quarantaine pour les travaux de menuiserie/soclage, la mise en place d’un chauffage dans le sas d’entrée, la fourniture et la pose d’un second humidificateur pour la centrale de traitement d’air (CTA) de la Grande Nef, la mise en conformité des projecteurs muséographiques, la mise en place de portes sur les tableaux électriques, la mise en place de volets pilotés pour l’amenée d’air dans la Galerie 1 afin d’éviter leur ouverture en cas de vent, la mise en place et la modification de prises RJ45 au Niveau 2, la mise en place d’une ligne de vie sur la crinoline de la tour hexagonale, la mise en place de cordons chauffants sur l’évacuation des condensats des CTA, l’éclairage des passerelles techniques aux Niveaux 2A et 3, l’acquisition de nouveaux appareils d’éclairage moins consommateurs d’énergie, la mise en place de mesures de température et d’hygrométrie dans la Grande Nef.
3. La gestion des sinistres Fin 2010 et début 2011, le bâtiment du Centre Pompidou-Metz a connu plusieurs incidents techniques relatifs à la membrane de toiture et à des phénomènes de condensation ; les conséquences de ces incidents font l’objet d’une procédure d’expertise qui s’est poursuivie en 2016.
3.1. Les sinistres autour de la membrane en PTFE Suite à la déchirure de la membrane survenue durant les premières saisons hivernales du Centre Pompidou-Metz, la solution provisoire mise en place en décembre 2013, consistant en une
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ouverture de forme ovale aménagée sur les côtés des quatre poteaux tulipes, a permis d’éviter de nouveaux sinistres. Ce dispositif, ouvert seulement en période hivernale, a rendu possible l’évacuation de la neige au sol et l’absence d’accumulations en haut des poteaux. Les experts poursuivent leurs études pour la mise au point d’une solution plus définitive, constituée d’un système de fonte de la neige et de filets de renfort dans les poteaux-tulipes. Par ailleurs, la membrane PTFE s’est progressivement recouverte, dans le courant du deuxième semestre 2014, de particules végétales lui donnant, par endroits, une couleur verdâtre inédite. L’entreprise Taiyo Europe a engagé au plus vite une opération de nettoyage complet au mois de décembre, ce qui a rapidement permis à la toiture iconique du bâtiment de retrouver son esthétique originelle. De nouvelles taches sont apparues courant décembre 2015. Un nettoyage a de nouveau été effectué en 2016. Une analyse du phénomène est en cours par plusieurs laboratoires et par Taiyo japon.
3.2. Les phénomènes de condensation Dans le prolongement des travaux d’isolation thermique effectués entre 2012 et 2014, les entreprises sont intervenues à nouveau pour la reprise de fixations de l’isolant en verre cellulaire Foamglas dans les Galeries 1 et 2. Quelques travaux de reprise d’isolation se sont terminés en 2016.
4. Les études réalisées pour les expositions Afin de répondre aux souhaits de présentation de l’exposition Jardin Infini, De Giverny à l’Amazonie, des études techniques ont été menées sur le bon fonctionnement du désenfumage de la Galerie 2 et l’adaptation des ouvertures au sol suite à l’occultation quasi-totale des dalles du faux-plancher.
C. LE SUIVI DE LA SCENOGRAPHIE DES EXPOSITIONS Dans le courant de l’année 2016, toutes les expositions ont fait l’objet d’une coordination approfondie des travaux de scénographie. L’année 2016 a également vu la préparation des scénographies des expositions prévues pour 2017 et au-delà. Un soutien technique a été apporté lors des phases de préparation et de montage des expositions : aide à la rédaction des cahiers des charges techniques, analyse des offres, préparation des demandes d’autorisations administratives, suivi de chantier journalier, recherche de solutions permettant davantage de récupération de matériaux. En complément du suivi et de la coordination des interventions des entreprises de travaux extérieures, l’équipe technique a participé aux opérations d’alimentation électrique, de peinture, d’installations de stores, de relampage et de maintenance des projecteurs muséographiques et la fabrication et remise en état des mobiliers. Sur certains chantiers, en l’absence d’intervention d’entreprises extérieures, certaines opérations ont été réalisées dans leur totalité en interne notamment : − −
le montage et démontage des projecteurs muséographiques, ainsi que les peintures et tapisseries de l’exposition consacrée à Oskar Schlemmer, le montage et le démontage des ateliers jeunes publics.
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D. LES MESURES DE SECURITE, SURETE, HYGIENE ET SECURISATION DES ŒUVRES La mise en place de nouvelles procédures en adéquation avec les risques d’attentats, pour les services sûreté et sécurité incendie, s’est poursuivie tout au long de l’année. Des négociations régulières ont été menées avec la préfecture, le service départemental d’incendie et de secours, la police, les services de sécurité du ministère de la culture. En 2016, la surveillance du bâtiment et la sécurité des personnes et des biens ont fait l’objet d’une attention particulière suite au maintien du plan Vigipirate tout au long de l’année. Par ailleurs, la collaboration entre les services de police et le Centre Pompidou-Metz a été renforcée par des visites sur sites. Ces mesures de sécurité renforcées ont été bien perçues par le public. Le Responsable sécurité a répondu aux sollicitations des différents pôles pour la faisabilité en matière de sécurité incendie avant tout aménagement, travaux, manifestations, scénographies, spectacles ou privatisations. Sur les chantiers d’expositions et d’aménagements du bâtiment, un plan de prévention a été établi et une vigilance accrue a été portée au suivi du respect des règles de sécurité. Les dossiers d’aménagement des expositions, comprenant les notices de sécurité ainsi que les notices d’accessibilité du public, ont été fournis pour chaque projet à la sous-commission de sécurité. Le Responsable sécurité a assuré le suivi de la mise en place de l’organisation générale de la sécurité dans l’établissement, à savoir : − − − − − − − − − − −
permettre la vacuité des cheminements d’évacuation jusqu’à la voie publique ; organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d’incendie, mais aussi les risques d’attentats ; faire appliquer les consignes en cas d’incendie ; prodiguer les premiers soins en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers ; veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection contre l’incendie (extincteurs, dispositifs d’alarme et de détection, de fermeture des portes coupe feu, de désenfumage, d’éclairage de sécurité, etc.) ; appliquer les dispositions du plan Vigipirate ; définir les mesures conservatoires à engager lorsque des problèmes apparaissent ; faire remonter les alarmes techniques de la GTC aux personnels d’astreintes ; gérer le système de contrôle d’accès (clés et badges) ; gérer la livraison des colis ; sécuriser l’espace de livraison et le cheminement lors des mouvements d’œuvres.
Il s’est assuré que les éléments concourant à la sécurité incendie étaient bien vérifiés par un organisme agréé et a tenu à jour le registre de sécurité à cet effet. Le renforcement du protocole de sécurité a été opéré et des fiches « réflexe » de sécurité ont été établies afin de sécuriser les espaces en cas d’anomalie. En relation étroite avec les organismes agréés sur la question de la sécurité incendie, le registre de sécurité a été régulièrement mis à jour. Le suivi des statistiques des interventions des agents de sécurité incendie a continué de faire l’objet de transmissions régulières, tout comme les rapports d’anomalies du site et la diffusion journalière des fréquentations de l’établissement. Enfin, des actions de formation en matière de sécurité pour les salariés du Centre PompidouMetz, les sous-traitants et les agents de sécurité du Groupe SGP ont été réalisées.
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