Folklore

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DOSSIER DE PRESSE 21.03 > 21.09.20



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SOMMAIRE 1. INTRODUCTION...................................................................................5 2. LE PARCOURS DE L'EXPOSITION........................................................7 3. LISTE DES ARTISTES PRÉSENTÉS.....................................................23 4. LE CATALOGUE DE L'EXPOSITION.....................................................24 5. PROGRAMMATION ASSOCIÉE...........................................................25 6. JEUNE PUBLIC..................................................................................28 7. LES PARTENAIRES............................................................................29 8. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE........................................33

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Paul Sérusier, La guirlande de roses, 1898 Huile sur toile, 194 × 175 cm. Genève, Association des Amis du Petit Palais. © akg-images

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1. INTRODUCTION FOLKLORE Du 21 mars 2020 au 21 septembre 2020 GALERIE 2

Sait-on que Vassilly Kandinsky a commencé sa carrière en tant qu’ethnographe en Russie ? Que l’arrière-grand-père de Constantin Brâncuşi était un bâtisseur d’églises en bois traditionnelles en Roumanie ? Que Natalia Gontcharova a développé une peinture abstraite en s’inspirant de costumes espagnols ? Que Joseph Beuys déclarait voir dans le folklore un outil de compréhension pour le futur, ou que le Musée d'art moderne, Département des Aigles dirigé par Marcel Broodthaers comportait une « section folklorique » ?

La définition du folklore a suscité et suscite encore aujourd’hui d’importantes polémiques  : le terme, créé en Angleterre au milieu du XIXe siècle, et signifiant littéralement « le savoir du peuple  », attise de vives querelles au sein des milieux intellectuels et scientifiques, en raison de récupérations idéologiques ou de l’amateurisme de spécialistes souvent autoproclamés – à tel point que l’on a parfois considéré le folkloriste comme un artiste, et inversement. L’exposition s’ouvre sur le fantasme d’une quête des origines, l’attrait d’un « exotisme de l’intérieur », ou de supposées survivances archaïques qui guident Paul Gauguin, Paul Sérusier et les Nabis en Bretagne à la fin du XIXe siècle, Vassilly Kandinsky et Gabriele Münter lorsqu’ils s’installent en Bavière, ou encore Constantin Brâncuşi, évoquant les traditions artisanales de son pays natal. Apparaissent rapidement les paradoxes d’un domaine fréquemment associé à des revendications nationalistes, ou instrumentalisé par un discours politique  –  tensions au cœur de démarches d’artistes tels que Jimmie Durham, Valentin Carron, Melanie Manchot ou Amy O’Neill.

Assimilé à la tradition, et donc en apparence à l’opposé de la notion d’avant-garde, l’univers du folklore, sujet à de multiples controverses, infiltre de différentes manières des pans entiers de la modernité et de la création contemporaine. Loin des clichés d’un passéisme suranné et artificiel, les artistes ont pu y trouver une source d’inspiration, une puissance régénératrice, aussi bien qu’un objet d’analyse critique ou de contestation. Des prémices de l’art moderne à l’art le plus actuel, cette exposition, conçue par le Centre PompidouMetz, en collaboration avec le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), retrace ces relations, parfois ambigües, qu’entretiennent les artistes avec le folklore, de l’emprunt formel à l’imitation d’une méthode, de la fascination à l’ironie critique. Se concentrant essentiellement sur une définition et une histoire européennes du terme, l’exposition Folklore offre également une rencontre entre histoire de l’art et histoire des sciences humaines, car elle dévoile en parallèle l’invention et l’institutionnalisation progressive d’une discipline, notamment grâce aux fonds du Mucem, héritier du musée national des Arts et Traditions populaires.

L’exposition se poursuit avec le folklore qui constitue également pour les artistes un vivier de formes et un répertoire inépuisable de motifs et de techniques, ayant contribué au renouvellement du vocabulaire des arts plastiques, comme viennent l’illustrer les travaux d’ateliers du Bauhaus ou de Sophie Taeuber-Arp, ou les peintures de Natalia Gontcharova entre autres. Cependant, cette réappropriation formelle ne doit pas faire oublier que les motifs et les symboles renferment de temps en temps un langage sous-jacent : de la sorte, les œuvres de Július Koller ou d’Endri Dani revêtent

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eux aussi, à l’image de certaines expressions folkloriques, un aspect subversif.

Commissaires : Jean-Marie Gallais et Marie-Charlotte Calafat.

Le terme «  folklore  » est fondamentalement lié à l’immatériel et à la tradition orale : dialectes, proverbes, musiques, danses, rites et croyances, superstitions, ou créatures fantastiques. C’est cette teneur plus conceptuelle que matérielle du folklore qui intéresse nombre d’artistes après-guerre, parmi lesquels Joseph Beuys ou Constant, ou plus récemment Michel Aubry ou Susan Hiller, et qui se retrouve également au cœur de l’exposition.

Jean-Marie Gallais, historien de l’art et commissaire d’exposition, est responsable du pôle programmation du Centre Pompidou-Metz depuis 2016. Il y a réalisé les expositions Peindre la nuit en 2018 et Lee Ufan. Habiter le temps en 2019. Depuis ses études, il s’intéresse, notamment, aux liens entre l’art et le folklore, sujet qu’il a pu explorer dans plusieurs articles et cycles de conférences. Marie-Charlotte Calafat est conservatrice du patrimoine, adjointe du responsable du département des collections et des ressources documentaires et responsable du secteur histoire du Mucem. Elle y a assuré le co-commissariat des expositions : Document bilingue, RomanPhoto en 2017 et Georges Henri Rivière. Voir c’est comprendre en 2018.

Alors qu’au cours des années 1970, la dimension anthropologique de l’art se voit mise au devant de la scène internationale, des artistes empruntent aux ethnologues leurs méthodes d’enquête et de collecte, puis de classement ou de reconstitution, et seront notamment fascinés par cette nouvelle muséographie du quotidien, ainsi qu’en témoignent Marcel Broodthaers, Raymond Hains ou Claudio Costa, de même que les générations les plus récentes, avec Jeremy Deller et Alan Kane, Pierre Fisher et Justin Meekel, amenant à dresser ici le portrait de « l’artiste en folkloriste ». Enfin, à l’ère de la mondialisation, qui s’accompagne d’une tendance à l’uniformisation, et dans laquelle sont perpétués des folklores créés de toutes pièces pour l’industrie touristique, l’exposition explore les paradoxales « nouvelles géographies du folklore » qui, à l’instar des populations, continuent de se déplacer avec elles, et ne cessent d’être revisitées, voire réinventées par les artistes : Bertille Bak, Corentin Grossmann, Pierre Huyghe, Johanna Kandl… Présentée à Metz puis au Mucem à Marseille, entre 2020, année des 10 ans du Centre PompidouMetz, et 2021, l’exposition Folklore est ponctuée d’évènements associés (concerts, projections, spectacles), qui s’égrènent au fil des quatre saisons, en écho aux rythmes naturels célébrés dans de nombreux folklores.

Meret Oppenheim (coussin d’assise : Lilly Keller), Läbchuechegluschti [Le monstre du pain d’épices], 1967 Velours, bois, laine, 92,8 x 44 x 38,7cm Berne, Kunstmuseum Bern © Adagp, Paris 2020 ; photo Kunstmuseum Bern

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2. LE PARCOURS DE L'EXPOSITION 5

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La scénographie de l’exposition, conçue par Pascal Rodriguez (Couples modernes, Peindre la nuit, Centre Pompidou-Metz, Préhistoire, Centre Pompidou,…), est imaginée à partir du motif de la croix et du carrefour. On retrouve ainsi dans chacune des sections un ou plusieurs croisillons permettant la juxtaposition et la confrontation de plusieurs univers.

Dès l’extérieur de la galerie d’exposition, le visiteur est accueilli par une série de bannières d’Ed Hall. Architecte de formation, ce dernier confectionne à la main depuis les années 1980 des bannières et des banderoles pour divers syndicats et associations. Destinées à être élevées en signe de protestation ou de revendication dans les rues, elles sont depuis 2005 intégrées à la Folk Archive des artistes Jeremy Deller et Alan Kane. Ces derniers inventorient des formes d’expression populaires contemporaines sur le territoire britannique, actualisant de potentielles nouvelles définitions du folklore. Signe manifeste d’un folklore vivant et actuel, ces bannières spectaculaires invitent le visiteur à entrer dans l’exposition.

Plongée dans une ambiance assez sombre, l’exposition regroupe des ensembles, autour d’un artiste ou d’un sujet, parfois de manière volontairement dense. Certaines cimaises évoquent en effet les murs des ateliers d’artistes, notamment celui de Kandinsky et Münter, chargés de références au folklore et à l’art populaire. En outre, des installations ou des vidéos ont nécessité des aménagements spécifiques et créent un rythme dans la progression de section en section.

UNE COLLABORATION AVEC L'ESAL La première salle, comme un sas introductif, est consacrée à l’épineuse question des définitions, à laquelle le terme « folklore » semble toujours se dérober. Le travail de design éditorial de cette salle, réalisé à partir d'ouvrages sur le folklore conservés dans l'ancienne bibliothèque du musée national des Arts et Traditions populaires, est une création de Camille Bauer, étudiante en quatrième

année à l'École supérieure d'art de Lorraine — site de Metz, option Communication, dans le cadre du programme EXTRA—TEXTE, au sein d'un groupe de recherche composé des étudiantes Camille Bauer, Alice Cirendini, Mathilde Godard et Nesma Saïdoune, sous la supervision des enseignants Elamine Maecha, Christina Poth et Claire Tenu.

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SECTION 1 : UNE QUÊTE DES ORIGINES ? Dès le XIXe siècle, de nombreux artistes en quête de traces du passé vont à la rencontre d’expressions folkloriques, qu’elles se trouvent dans leurs régions natales – qu’ils ont souvent quittées – ou dans des contrées qu’ils explorent lors de voyages. Ainsi de Paul Gauguin, de Paul Sérusier et des nabis en quête de mysticisme en Bretagne, de Vassily Kandinsky enquêtant dans la province russe de Vologda, collectionnant l’art populaire puis s'intéressant avec Gabriele Münter et le groupe du Blaue Reiter (Le cavalier bleu) aux traditions bavaroises, ou encore de Constantin Brâncuşi — qui s'inspire de mythes roumains d’Olténie  —  Mihai Olos et Mircea Cantor travaillant le bois et les mythes roumains d’Olténie. Le folklore semble, au même titre que le « primitivisme », jouer un rôle d’antidote contre l’académisme et devient une source d’inspiration féconde pour le renouveau de l’art moderne. Il donne l’illusion aux artistes de toucher un passé profond qui ne serait pas dénaturé par l’industrialisation ni par les conventions sociales et culturelles dominantes. Cette vision du folklore comme vestige d’un état archaïque et spontané de la société est durablement ancrée dans l’histoire de la discipline.

Le nabi aux sabots de bois Paul Sérusier et la Bretagne Paul Sérusier découvre la Bretagne en 1888, lors d’un séjour à Pont-Aven, déjà célèbre colonie artistique, où il rencontre Paul Gauguin. L’année suivante, les deux artistes se retirent dans un village moins touristique, Le Pouldu. Sérusier explore aussi la forêt légendaire de Huelgoat puis s’installe à Châteauneuf-du-Faou. Avec ses amis du mouvement nabi (prophète en hébreu), ils cherchent dans les paysages bretons autant que dans les visages, les costumes et les coutumes, le mythe d’une terre de traditions et de superstitions, dont le caractère originel forme un terreau pour le renouveau de l’art. Le folklore est un élément récurrent – Sérusier va jusqu’à inventer des rituels en combinant plusieurs références culturelles dans sa peinture, qui prend un tournant plus spirituel à la fin du siècle.

Paul Sérusier, Le Feu dehors ou les Mammau ou Mammen, 1893 Huile sur toile, 73 x 92,4 cm Collection particulière | Dépôt au musée de Pont-Aven © photo Bernard Galéron

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Aux origines populaires de l'abstraction Vassily Kandinsky et Gabriele Münter, de la Russie à la Bavière

La collection de jouets russes

En 1889, Vassily Kandinsky, jeune étudiant en droit et en économie, prend part à une expédition ethnographique dans la province de Vologda, au nord-ouest de l’Empire russe. La découverte des formes d’expression populaires des Zyrianes, ou Komis, le marque profondément. Il n’aura de cesse de vouloir retrouver ces sensations à travers son art, de ses premières œuvres figuratives jusqu’à l’abstraction. Lorsque le peintre et son épouse, Gabriele Münter, s’installent en 1908 à Murnau, en Bavière, leur goût pour les objets, sujets et techniques populaires se reflète jusque dans leur maison, où cohabitent sculptures et jouets, peintures sous verre, estampes et icônes… Cet intérêt pour l’art populaire et le folklore, perçus comme modèles d’inspiration et de spontanéité, est partagé par d’autres artistes du groupe du Blaue Reiter (Le cavalier bleu). Au début des années 1900, alors qu’il vit en Allemagne, Vassily Kandinsky s’inspire des estampes populaires russes (les loubki) pour créer une série de gravures sur bois intitulée Poésie sans paroles. Mêlant idéalisation esthétique du passé et féerie, ornementation païenne et orthodoxe, ces gravures sont habitées de personnages en coiffes et costumes traditionnels, dansant parfois au son d’instruments anciens. Elles font souvent intervenir des éléments de l’ordre du fabuleux, tels des chevaliers ou des dragons.

Jouet (femme), Dymkovo, Kirov (ancienne Viatka), Russie, 2e moitié du XXe siècle Argile modelée et peinte, 10 x 5,3 x 5,3 cm Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photo © Mucem / Yves Inchierman

La collection d’Egor Pokrovskij a favorisé l’intérêt des savants et artistes pour les jouets russes. Pédiatre à l’hôpital pour enfants Sainte - Sophie à Moscou, il collecte des objets liés à l’enfance en Russie et les présente à l’Exposition d’anthropologie à Moscou en 1879 dans une section intitulée «  Collection sur l’éducation primaire des enfants chez les différents peuples », puis à l’Exposition universelle de Paris en 1889. Il fit don de cent vingt  -  neuf objets au musée d’Ethnographie du Trocadéro. Une autre collection est exposée à la même époque à Paris, celle de Nathalie Ehrenbourg, proche du milieu artistique et organisatrice de l’exposition « L’art populaire russe dans l’image, le jouet, le pain d’épice » au Salon d’automne de 1913.

Vassily Kandinsky, Lied [Chanson], 1906 Tempera sur carton glacé, 49 x 66 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Georges Meguerditchian / dist. RMN-GP

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Pasarea Maiastra

Le paysan des Carpates ? Constantin Brancusi et la Roumanie

Pasărea Măiastră, oiseau mythique de contes anciens (comparable par certains aspects à L’Oiseau de feu, rendu célèbre en 1910 par Igor Stravinsky), est un motif central pour Brâncuşi, qui décline et épure le sujet à de multiples reprises. La sculpture exposée a appartenu au photographe Edward Steichen, grand ami et soutien du sculpteur, qui l’achète au Salon d’automne de 1911 et l’érige au sommet d’un haut pilier dans son jardin de Voulangis (où il installera ensuite la Colonne sans fin), rappelant les représentations des âmes des défunts sur certains piliers funéraires roumains.

Né en Olténie, Constantin Brâncuşi peut être vu comme l’héritier de la tradition du travail du bois de sa région natale, qui s’exprime des petites cuillers aux portails monumentaux des fermes. Néanmoins, la simplification des formes que le sculpteur met en œuvre est une synthèse d’influences roumaines et non-occidentales, ou encore archéologiques. En 1937, Brâncuşi donne à la colonne et au porche une expression symbolique monumentale à travers l’ensemble de Târgu Jiu. L’artiste y déploie, en hommage aux victimes de la Grande Guerre, un cycle cosmique avec la Colonne sans fin, reliant terre et ciel, la Porte du baiser et la Table du silence, créant des ponts entre des croyances ancestrales et les formes de la modernité. L’influence du folklore roumain dans l’œuvre de Brâncuşi se retrouve également dans le motif récurrent de l’oiseau mythique Măiastră.

Mihai Olos Peintre, sculpteur, puis performeur proche de Joseph Beuys, Mihai Olos travaille à partir de formes que l’on trouve dans les constructions en bois de la région des Maramureş, au nord de la Roumanie, notamment les nœuds et assemblages. Ses sculptures, héritières de l’art de Brâncuşi, sont pensées comme des objets à activer. En 1974, il entame le projet O statuie umblă prin Europa (Une statue hante l’Europe), photographiant l’une de ses sculptures en dialogue avec des sites naturels ou culturels à travers l’Europe.

La Colonne sans fin de Constantin Brâncuşi est présentée au niveau 1, dans l’exposition Des mondes construits.

Constantin Brâncuși, Projets pour une Porte du baiser et la Măiastră, v. 19301936 Encre violette sur papier collé sur carton,53,5 x 38 cm Paris, Centre Pompidou, musée national d’Art moderne © Succession Brancusi - All rights reserved (Adagp, Paris, 2020) photo © Centre Pompidou, MNAMCCI, dist. RMN-Grand Palais / Jean-Claude Planchet Mihai Olos, Untitled [Sans titre], 1988 Bois, 97 x 57 x 57 cm Courtesy Olos Estate et Galeria Plan B, Cluj – Berlin © Courtesy Olos Estate and Plan B / Cluj, Berlin ; photo Nicu Ilfoveanu

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SECTION 2 : AMBIGUÏTÉS ET PARADOXES Le folklore est considéré comme le reflet de la tradition populaire d’une région ou d’un pays, transmise de génération en génération, qu’il s’agisse de la langue, du costume, d’usages et de coutumes, de savoir-faire ou de modes de vie. Pourtant, des études et des témoignages de folkloristes démontrent qu’il a été très fortement stéréotypé et orienté, voire forgé de toutes pièces au moment de l’émergence des identités nationales en Europe au XIXe siècle. Il est alors un levier idéologique et nationaliste, puis économique avec le développement du tourisme. Que reste-t-il de véritablement authentique dans le folklore ? Estil fait de traditions inventées, de fictions ? Estil figé dans le temps ou peut-il être actualisé en fonction de l’évolution de la société ? Depuis le XIXe siècle, il est fréquemment associé à des revendications identitaires et se retrouve souvent instrumentalisé par des discours qui proviennent des deux extrémités de l’échiquier politique. Les questions de l’identité et de l’authenticité sont au cœur de nombreuses démarches critiques d’artistes contemporains, qui interrogent les ambiguïtés et les paradoxes du folklore.

Des farandoleurs à New York La « mission Barbentane » à l’Exposition internationale de 1939

Guy Pison, Femmes en costumes lors de la parade d’inauguration de l’Exposition internationale, New York, États-Unis, 1939 Marseille, Mucem © Mucem / Guy Pison

En 1939, l’Exposition internationale de New York a pour thème « le monde de demain ». La France choisit de mettre à l’honneur l’art, le luxe, la gastronomie, mais aussi le folklore afin d’insister sur l’attractivité du pays et de ses villages. Le pavillon français devient, à l’initiative du directeur du musée national des Arts et Traditions populaires, Georges Henri Rivière, un musée paysan. Véritable contrepoint à l’idée d’un futur industrialisé et uniformisé, le village de Barbentane en Provence est choisi pour constituer ce musée rustique au cœur de New York, à côté d’intérieurs arlésien, alsacien, breton et savoyard. La farandole, danse traditionnelle provençale, fait la célébrité de cette localité de Provence.

La récupération du folklore par le régime de Vichy Le témoignage des collections Le folklore ne peut être compris en dehors de son contexte historique et géopolitique. En France, les liens entre le folklore et le Front populaire ont été plus rapidement établis et étudiés que ceux entretenus par le régime de Vichy. Il a fallu attendre les travaux d’historiens à la toute fin des années 1980 pour montrer comment le folklore a été détourné au service de la propagande du maréchal Pétain, s’appuyant sur le régionalisme, le retour à la terre, la figure du paysan et les festivités populaires. La devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité est remplacée par le slogan Travail, Famille, Patrie. La francisque devient le symbole du chef de l’État et du régime. L’imagerie et la production populaires reprennent ces formules, paraboles ou emblèmes et témoignent du culte de la personne autant que de la promotion de modes de vie traditionnels.

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Entre l’authentique et le factice La Suisse, une fabrique à folklore

Un artiste folkloriste en eaux troubles : René-Yves Creston René-Yves Creston est l’un de ces folkloristes aux parcours pétris par les antagonismes politiques de la France de la première moitié du XXe siècle. Peintre, céramiste et créateur de meubles, il fonde en 1923 le groupe Seiz Breur  –  les Sept frères, en breton. Ses dessins de lutte présentent un trait robuste et énergique, et confèrent une nouvelle vigueur à « l’art graphique moderne en Bretagne ». Militant et soutien des autonomistes bretons, Creston s’implique, pendant la guerre, dans les actions de la Résistance au sein du réseau du musée de l’Homme ; il est incarcéré en 1941. Libéré par l’entremise d’amis nationalistes, Creston devient chroniqueur et illustrateur occasionnel pour la presse pronazie ou pétainiste, tout en adhérant au Parti communiste français.

Melanie Manchot, Perfect Mountain [La montagne parfaite], 2011 Épreuves photographiques et vidéo, 9 min 36 sec Courtesy de l’artiste, Parafin London, UK et Galerie m, Bochum, Allemagne © Adagp, Paris, 2020 / © Courtesy Melanie Manchot, Parafin London, UK et Galerie m, Bochum, Allemagne

Les massifs montagneux de la Suisse ont permis de préserver des particularités locales, tandis que le développement ferroviaire, à partir du milieu du XIXe siècle, a favorisé une véritable industrie folklorique à destination des touristes. Les artistes contemporains se montrent perplexes vis - à - vis des stéréotypes d’un terroir idéalisé devenu décor de la prolifération d’une imagerie destinée au tourisme de masse : leurs œuvres s’emparent par exemple de l’atmosphère d’étrangeté — entre idyllisme et kitsch — des paysages, et en particulier des chalets. Elles remettent notamment en question une identité nationale basée sur des traditions qui, oscillant entre l’authentique et le factice, ont été en partie construites lors des expositions nationales ou universelles.

Endri Dani L’artiste albanais Endri Dani a effacé les vêtements traditionnels peints sur des statuettes en terre que l’on trouve dans son pays. Souvenir emblématique pour les touristes, mais aussi signe identitaire pour les Albanais, ces figurines ne montrent plus que leur matière, de la terre cuite, après que l’artiste leur ait ôté tout signe culturel à l’authenticité contestable.

Endri Dani, Souvenir of my HomeLAND [Souvenir de ma patrie], Tirana, Albanie, 2012 Installation, céramique, dimensions variables, vidéo (4’40’’) Marseille, Mucem © Endri Dani

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Le village suisse

Valentin Carron Les œuvres de Valentin Carron sondent la «  pseudo-authenticité  » de la culture suisse, notamment celle du canton du Valais, où il vit. L’artiste s’approprie et reproduit en matériaux ostensiblement synthétiques des éléments vernaculaires, comme cet ours qui semble sculpté dans un tronc. Il a également demandé à un artisan, spécialisé dans les noms de chalets en fer forgé, de façonner le mot « Authentik », sans lui donner d’indication stylistique. L’orthographe modifiée du mot fait à la fois écho à une authenticité sonnant faux et à la culture urbaine.

À l’arrière-plan Maquette de chalet du canton de Valais ou des Grisons, Suisse, v. 1900 À gauche Maquette de grenier du canton de Valais, Suisse, v. 1900 Au premier plan Maquette de chalet du canton de Berne, Suisse, v. 1900 Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photos © Mucem / Yves Inchierman

Les maquettes du village suisse de l’Exposition nationale à Genève (1896) ont été offertes par son directeur, Charles Henneberg, au musée d’Ethnographie du Trocadéro, à l’occasion d’une nouvelle présentation à l’Exposition universelle de Paris en 1900. Tantôt perçu comme une expression d’authenticité, tantôt comme la manifestation d’une contrefaçon, le chalet devient l’emblème architectural d’un folklore sur lequel, à l’instar des autres pays européens, l’identité helvétique moderne s’appuie au moment de l’« invention des nations ». Valentin Carron, Blind Bear [Ours aveugle], 2000 Polypropylène expansé, fibre de verre, résine acrylique, 330 x 90 x 90 cm Genève, musée d’Art moderne et contemporain © Valentin Carron ; photo Ilmar Kalkkiken © MAMCO, Genève

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SECTION 3 : UN VIVIER DE FORMES Le folklore constitue pour les artistes un inépuisable répertoire de techniques, de formes et de motifs, symboles d’une vision abstraite et codifiée du monde. Pour le folkloriste, le concept de « motif » ne se limite pas aux arts visuels et à leurs applications, comme le mobilier ou les costumes, il se retrouve aussi dans la musique et la littérature orale. Par ailleurs, il s’appréhende au-delà d’une question esthétique, puisqu’il se décrit, s’analyse, s’interprète et fait l’objet de comparaisons afin de saisir sa permanence et sa spécificité au sein d’un groupe donné. Outre la question de son étude, se pose celle de sa collecte et de sa sauvegarde. La dimension esthétique du motif semble prévaloir chez les artistes modernes, notamment dans les ateliers qui cherchent l’union des arts visuels, décoratifs et de l’artisanat au début du XXe siècle. Ces artistes, animés par une démarche d’appropriation, contribuent également à sa préservation en constituant d’immenses viviers dans lesquels il est possible de puiser afin de régénérer l’art.

Natalia Gontcharova

Natalia Gontcharova, Espagnole, 1916-1919 Gouache au pochoir sur papier vélin, 42,4 x 26,2 cm Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain, Cabinet d’Art Graphique © Adagp, Paris, 2020 © Photo Musées de Strasbourg, M. Bertola

Pionnière du néoprimitivisme russe, Natalia Gontcharova opère au début du XXe siècle une synthèse entre les avant-gardes européennes et l’art populaire de sa Russie natale, avant de rejoindre en 1915 la troupe des Ballets russes en tournée en Espagne. Elle est impressionnée par le foisonnement des motifs géométriques des costumes ibériques. Elle entame alors une série d’œuvres sur les Espagnoles, qu’elle poursuit longtemps après, où l’abstraction des tenues traditionnelles et des accessoires portés par les femmes se voit poussée à son paroxysme, absorbant parfois les corps peints dans leurs entrelacements.

Échantillons de broderie, Bulgarie, Finlande, République tchèque, Slovaquie photos © Mucem / Yves Inchierman

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Július Koller

Janek Simon

Le village de Čičmany, en Slovaquie, est réputé pour ses maisons traditionnelles en bois aux murs couverts de motifs géométriques répétitifs. Július Koller décore l’une d’entre elles avec le symbole du point d’interrogation, caractéristique de ses œuvres qu’il nomme « anti-images ». Question indéfinie plutôt qu’affirmation, ce signe incite à prendre conscience du cadre dans lequel il s’énonce. Moyen de contourner la censure, le point d’interrogation questionne présent, passé et futur politiques de la Tchécoslovaquie socialiste.

Július Koller, Univerzálny Folkloristický Obyčaj (U.F.O.) – Čičmany [Coutume folklorique universelle (U.F.O.) – Čičmany)], 1978 Épreuve photographique Bratislava, Slovenská národná galéria Peinture latex sur bois, 15,5 x 95 x 2,5 cm Vienne, courtesy de la galerie Martin Janda © Julius Koller / Slovak National Gallery

Janek Simon, Synthetic Folklore v0.1.2, 2019 Résine synthétique (impression 3D), 140 x 100 cm © Courtesy de l’artiste © Janek Simon ; Courtesy of Raster Gallery

L’artiste polonais Janek Simon mène des expériences sur un folklore synthétique par le biais de la technologie. En 2018, l’artiste a créé un algorithme qu’il incite régulièrement à mixer et à combiner différents motifs folkloriques  : des tissages du monde entier, jusqu’à des esthétiques empruntées au jeu vidéo par exemple. Une imprimante 3D permet ensuite de produire des tableaux artificiels, images solides et momentanées de ce folklore de synthèse, en évolution constante.

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SECTION 4 : EXPLORER L’IMMATÉRIEL Le folklore se différencie de l’art populaire par sa dimension fondamentalement immatérielle. Étymologiquement défini comme «  le savoir du peuple », il regroupe des éléments tels que dialectes et langues, contes et proverbes, musiques et danses, usages et croyances… Les rituels dédiés à la nature, les cérémonies païennes ou encore les superstitions vont attirer les artistes de l’après-guerre en raison de leur caractère conceptuel et social. Les surréalistes voient dans le folklore l’expression de la tendance naturelle de l’homme pour l’irrationnel ou, selon Benjamin Péret, le reflet d’une « conscience poétique du monde ». Si la transmission orale semble être le dénominateur commun de ces éléments, le colportage a également joué très tôt un rôle dans la circulation des idées et des usages, entre autres par l’imagerie populaire des almanachs ou des calendriers des bergers. De l’antique Pausanias aux illustres frères Grimm, les folkloristes voient dans les figures de ces collecteurs d’oralité des précurseurs de leur discipline.

Lionel Bonnemère Avocat à la cour de Paris durant le Second Empire, Lionel Bonnemère est aussi poète, musicien, auteur dramatique et sculpteur. Il rassemble environ trois mille objets liés à la parure, au rituel et la magie, dont la moitié relève de collectes en France. Les provenances mêlées d’anecdotes parfois cocasses sont retranscrites dans ses cahiers et sont partagées lors des dîners de la Mère l’Oye, réunions mensuelles de folkloristes à Paris. Lionel Bonnemère fait don de cette importante collection au musée d’Ethnographie du Trocadéro.

Lionel Bonnemère (aut.), Carnet, Cabinet de Lionel Bonnemère, v. 1900 Encre sur papier, 23 x 18 x 2 cm Marseille, Mucem, fonds Lionel Bonnemère photo © Mucem / Yves Inchierman

Amulette pour la divination amoureuse, flacon contenant des noyaux de cerise Bretagne, 2e moitié du XIXe siècle Verre, noyau, 3,4 x 1,7 cm Marseille, Mucem photo © Mucem / Yves Inchierman

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Musique et danse Emprunt, imitation, création

Oralité et invention Le colporteur et le collecteur

Folkloristes et artistes participent d’un engouement pour la musique et la danse populaires. Il permet, aux uns, de donner une place à des arts considérés comme mineurs et, aux autres, de s’émanciper de l’hégémonie d’un système académique, afin d’élaborer de nouveaux langages. La part de reconstruction est assumée et revendiquée chez certains, tandis que d’autres fustigent le cosmopolitisme, niant les échanges et la circulation pour promouvoir le patrimoine immatériel comme légitime détenteur de l’identité d’un groupe ou d’un territoire. Chez de nombreux musiciens et chorégraphes qui développent un folklore imaginé et synthétique, le syncrétisme est tel qu’il est bien difficile de démêler les sources, de savoir si les tournures sont empruntées ou imitées. La danse contemporaine joue fréquemment avec ces références, puisant l’inspiration dans des gestes et mouvements collectifs ou en proposant une interprétation critique.

La littérature orale est une forme fondamentalement mouvante en dépit de la fixité de ses thèmes. Le colporteur, ce vendeur ambulant qui sillonne les routes et fait circuler ses marchandises de villes en villages, est un acteur essentiel de la tradition orale et de la transmission. Il assure la diffusion de l’imagerie populaire, des estampes aux almanachs, en passant par les objets et les contes, qui se transforment au gré des chemins. Les figures du conteur ou de la conteuse, comme celle du colporteur, sont depuis plusieurs siècles les sujets d’une riche iconographie, à la fois dans le domaine populaire (imagerie, cartes postales) et dans celui des beaux-arts. Celui qui transmet la littérature orale n’est pas toujours étudié et représenté de manière ethnographique ou réaliste, il est la plupart du temps matière à invention.

Enquêtes sur les contes Les fichiers d’enquêtes sur les contes de Paul Delarue, spécialiste de la littérature orale, traduisent une méthodologie rigoureuse et partagée. Il regroupe des chercheurs au sein de la Société d’ethnographie française et du musée national des Arts et Traditions populaires, les encourage dans leurs enquêtes et recueille leurs travaux dans sa collection des contes populaires français. Sur le modèle de la classification Aarne-Thompson (indexation internationale des contes populaires à partir de schémas narratifs communs, ou «  contes types  »), ils réalisent un travail d’équilibriste entre la fixation et la prise en compte du caractère mouvant du domaine, en cherchant la définition des motifs, des thèmes et de leurs variantes.

Paul Delarue, Ensemble de fiches de collecte de contes, France Encre sur papier, 22 x 15 cm Marseille, Mucem photo © Mucem / Yves Inchierman

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FOLKLORE

Créatures, mythes et rituels liés à la nature Du néoprimitivisme à l’art chamanique

Le néoprimitivisme En Russie, le groupe La Queue d’âne, fondé en 1912 par Mikhaïl Larionov et Natalia Gontcharova, estime que l’avant-garde est trop inféodée à l’art occidental et doit s’inspirer davantage de l’art populaire national. En 1912, Mikhaïl Larionov peint le cycle des saisons, considéré comme le manifeste pictural du néoprimitivisme russe. Empruntant à l’imagerie populaire et aux décors de poterie un style grotesque et naïf mêlant dessin et texte, l’artiste représente pour les quatre saisons des divinités et le cycle des travaux des champs. Il renforce l’oralité du message en écrivant sur ses toiles un poème avec une graphie enfantine et des fautes.

Les rituels à la nature et les références aux forces surnaturelles, perçus comme des survivances païennes archaïques, sont au cœur des premières études des folkloristes. En juin 1938, l’Office de documentation folklorique, alors récemment créé au sein du musée national des Arts et Traditions populaires, publie un appel intitulé « Rallumons les feux de la Saint-Jean » pour ressusciter les coutumes locales. Parmi les objets collectés, torches, tisons et trompes d’appel destinés à chasser les mauvais génies témoignent de cette quête de renouvellement, de fertilité et de festivités collectives, liés au solstice d’été – autant de signes d’une régénération en osmose avec la nature qui inspire de nombreux artistes, notamment après-guerre.

Jouets, Ille‑et‑Vilaine Bois, 8,5 x 2,3/8,7 x 1,8/7,3 x 6/2,33 x 2,45/8 x 9/9 x 2,5/20 x 1,6/6,8 x 6/5,7 x 8,8/6,2 x 9,7 Marseille, Mucem | Don de Paul Sébillot photo © Mucem / Yves Inchierman

Mikhail Larionov, L'automne, 1912 Huile sur toile, 136 x 115 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Adagp, Paris 2020 photo © Centre Pompidou, MNAMCCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat

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FOLKLORE

Joseph Beuys

CoBrA Après-guerre, le groupe CoBrA place au cœur de ses préoccupations la notion de populaire et milite pour un art expérimental, tant esthétique que politique. Certains de ses artistes renouent avec la fascination pour le paganisme et les forces fantastiques, parfois combinée à l’univers de l’enfance. Avec L’Animal sorcier (1949), Constant, qui se passionne pour les traditions populaires et étudie notamment les amulettes scandinaves, évoque la bestialité et le retour à la nature.

Après la Seconde Guerre mondiale, Joseph Beuys se met en quête d’un nouveau rapport entre l’homme, la nature et le cosmos. Dans ses œuvres graphiques de la fin des années 1940 et du début des années 1950, l’artiste réalise une synthèse entre des éléments issus du paganisme (esprits des montagnes, divinités liées à la nature…) et des figures christiques comme le cerf, qui apparaît dans des scènes de sacrifices ou de métamorphoses. Il dessine aussi des druides, des chamanes, et autres figures de l’oralité et de la guérison, comme le berger (Beuys expose dans une étable en 1953 et en 1963). L’artiste a l’ambition de déplacer l’acte artistique du côté du mythe, en puisant aux sources celtiques et eurasiatiques de la culture germanique.

Constant, L'animal sorcier, 1949 Huile sur toile, 110 x 85 cm Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne © Fondation Constant / Adagp, Paris 2020 © Service de la documentation photographique du MNAM, Centre Pompidou, MNAM-CCI / dist. RMN-GP

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FOLKLORE

SECTION 5 : ENQUÊTER, COLLECTER, CLASSER Dans la section « élevage » du musée national des Arts et Traditions populaires (imaginé en 1937 et inauguré en 1972) était exposé un gardian en selle issu des collections données par Émile Marignan au musée d’Ethnographie du Trocadéro en 1901. Le costume du gardian, au même titre que celui de l’Arlésienne, est formellement créé et figé dans les années 1900 par les folkloristes. Cette vitrine témoigne de la muséographie du directeur du MNATP, Georges Henri Rivière. Dans une vitrine sur fond noir, l’emploi du fil de nylon permet de suspendre le costume du cavalier et les accessoires de son cheval dans une position réaliste sans faire usage de mannequins, jugés distrayants et anecdotiques.

Folklore et préhistoire

Un gardian en selle, Camargue, fin du XIXe siècle, photographie d’une vitrine de la galerie culturelle du musée national des Arts et Traditions populaires, 19752005 Marseille, Mucem © Mucem / Hervé Jézéquel

Comment les arts et traditions populaires, en partie immatériels, peuvent-ils être étudiés, sauvegardés et présentés ? La question occupe les folkloristes dès la création de la discipline, et le musée semble la destinée salvatrice d’un patrimoine en voie de disparition. Au fur et à mesure que le domaine s’institutionnalise, des méthodes d’enquête-collecte, de classement et d’analyse des données et des objets sont élaborées. Les musées de folklore et d’ethnologie, puis de société ou de civilisation, se singularisent et fascinent les artistes par leur mise en scène du quotidien. Florian Fouché travaille notamment sur la muséographie particulière du Musée du paysan roumain à Bucarest. Les méthodes des folkloristes fournissent en outre un modèle pour la création artistique. À partir des années 1970, l’art contemporain intègre une dimension anthropologique : enquête sur le terrain, collecte d’objets, exposition de situations, comme en témoignent les démarches de Marcel Broodthaers, Raymond Hains ou Claudio Costa, et les générations suivantes, Jeremy Deller et Alan Kane, Pierre Fisher et Justin Meekel, dessinant un portrait de « l’artiste en folkloriste ».

De gauche à droite et de haut en bas Manche de canne, Camargue, Corne, 15,5 x 6,9 x 2,3 cm - Outil, Camargue, Os perforé, 7,7 x 7 x 3,2 cm - Piège, Camargue, v. 1860, Bois, fer, corde, 11,5 x 13,5 x 2 cm - Marseille, Mucem photo © Mucem / Yves Inchierman

L’approche de l’objet folklorique au XIXe siècle témoigne de croisements féconds avec une autre discipline  : l’archéologie. Émile Marignan, qui participe à la réalisation des salles françaises du musée du Trocadéro, proche de Frédéric Mistral (poète et créateur du Museon Arlaten, musée arlésien créé en 1896), est un médecin qui s’adonne tantôt à l’étude de la préhistoire, tantôt à celle du folklore, à une échelle nationale comme régionale. Selon lui, «  l’Ethnographie est l’auxiliaire de la Préhistoire dont elle est inséparable. » Auteur prolixe d’articles publiés dans des revues de sociétés savantes, il croise des résultats archéologiques et des études ethnographiques, cherchant à mettre en évidence un continuum de pratiques et de coutumes.

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FOLKLORE

Marcel Broodthaers Section Folklorique - Cabinet de curiosités

Claudio Costa Le musée d'anthropologie active

Marcel Broodthaers est un poète et artiste qui a mené très tôt une réflexion sur les rapports entre l’œuvre d’art, le musée et le public. Entre 1968 et 1972, il se présente comme le directeur du Musée d’Art Moderne, Département des Aigles, dont il orchestre plusieurs sections. La Section Folklorique / Cabinet de Curiosités est imaginée en 1970, au Zeeuws Museum de Middelburg (PaysBas), autour de cabinets contenant des objets de la collection hétéroclite de la Société royale des sciences de Zélande, qui relève de l’histoire naturelle, de l’archéologie, des arts populaires ou de l’artisanat. Des photographies prises par Maria Gilissen documentent les échanges avec le directeur du musée, Piet van Daalen. Broodthaers fait don au musée d’un petit canevas brodé par sa fille, où figure l’inscription « Musée – Museum Les Aigles ».

Claudio Costa, Ensemble de photographies documentant le projet Monteghirfo, Museo di Antropologia Attiva, 1975 Diaporama © Courtesy Archive Claudio Costa © Adagp, Paris, 2020 ; Archivio Claudio Costa, photo Claudio Grimaldi

En septembre 1975, à Monteghirfo, village reculé de l’arrière-pays génois, Claudio Costa inaugure le « musée d’anthropologie active ». L’expérience naît suite à la découverte d’une maison abandonnée dont l’intérieur est resté intact. Tel un ethnographe, Costa dépoussière, éclaire et catalogue dans le dialecte local l’ensemble des objets qu’il y trouve. Le terme « anthropologie active » (ou « musée actif ») est revendiqué pour signifier que le visiteur vient rencontrer l’objet d’étude sur place, dans son contexte. Dans ses sculptures, Costa évoque des mythes anciens et laisse la rouille agir irrémédiablement. Il réalise également des performances qui prennent la forme de rituels collectifs s’inspirant de superstitions locales.

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FOLKLORE

VERS UN FOLKLORE PLANÉTAIRE ? Si, par définition, les folklores sont liés à un territoire ou à un groupe délimités, ils circulent désormais ostensiblement à l’échelle planétaire, entre industrie et tourisme. Avec poésie ou avec ironie, les artistes se font les observateurs et les acteurs de ces nouvelles géographies. Envisagé comme un retour à l’expérience, à la transmission orale, à l’absence de technologie, et comme le lieu d’un syncrétisme, un socle commun à l’humanité, loin des premières définitions fermées du terme, le folklore constitue pour les artistes une matière dont ils s’emparent en vertu de sa capacité à réenchanter le monde et à circuler dans le temps. Comme le prédisait Joseph Beuys, le folklore a le pouvoir de nous faire naviguer entre passé, présent et futur, et d’ouvrir des horizons paradoxalement universels.

Com & Com Projet BLOCH

Slavs and Tatars Mollah Nasreddine, the Antimodern Com & Com, Bloch au Chili (2019) © Thomas Rickenmann

En 2011, Marcus Gossolt et Johannes M. Hedinger (Com&Com) remportent aux enchères le « Bloch » du carnaval des villages d’Urnäsch et de Herisau : selon la coutume, le dernier tronc coupé durant l’hiver est vendu au plus offrant, qui l’utilise en général pour confectionner une pièce de mobilier. Le duo suisse décide de le faire voyager dans le monde entier. Chaque étape est l’occasion de rencontres et de collaborations entre diverses cultures, modifiant son aspect ou suscitant la création de nouveaux folklores. Bloch est déjà passé par l’Europe, l’Asie, l’Amérique du Nord, l’Afrique et l’Amérique du Sud, où il se trouve actuellement.

Slavs and Tatars, Molla Nasreddin the Antimodern [Mollah Nasreddine l’antimoderne], 2012 Acier, fibre de verre, résine, laque, 180 x 180 x 80 cm Berlin, Kraupa-Tuskany Zeidler et Varsovie, Raster © Courtesy of Raster Gallery © Slavs and Tatars

Mollah Nasreddine est une figure médiévale mythique que l’on retrouve sous différents noms dans tout le monde musulman, des Balkans à la Mongolie ou encore au Maghreb. Ce religieux philosophe, mi - savant mi - bouffon, recueillait les traditions et distribuait sa morale par l’humour ou l’absurde – il donnera son nom à un journal satirique au début du XXe siècle. Souvent représentée en «  antimoderne  », chevauchant un âne à l’envers, trottant vers le futur mais en regardant vers le passé, cette figure folklorique est ici transformée par le collectif Slavs and Tatars en super-héros d’aire de jeux, invitant les enfants à le rejoindre dans ses aventures.

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FOLKLORE

3. LISTE DES ARTISTES PRÉSENTÉS Michel Aubry

Asger Jorn

Bertille Bak

Vassily Kandinsky

Emile Bernard

Johanna Kandl

Joseph Beuys

Clément Kieffer

Henri Blackburn et Randolph Caldecott

Frederick Kiesler

Constantin Brâncuşi

Július Koller

André Breton

Georges Lacombe

Marcel Broodthaers

François Hippolyte Lalaisse

Mircea Cantor

Mikhail Larionov

Valentin Carron

Pierre Leguillon

Auguste Cazalis

Le Creurer

Com&Com (Marcus Gossolt et Johannes M. Hedinger)

Melanie Manchot Gabrielle Münter

Constant

Emil Nolde

Claudio Costa

Mihai Olos

René-Yves Creston

Amy O’Neill

Endri Dani

Meret Oppenheim

Jeremy Deller et Alan Kane

Man Ray

Marcel Duchamp

Rúrí

Jimmie Durham

Yves Saint Laurent

Peter Fischli et Hilar Stadler

Slavs and Tatars

Pierre Fisher et Justin Meekel

Paul Sérusier

Florian Fouché

Janek Simon

Eugène Grasset

Andreas Slominski

Paul Gauguin

Maria Tănase

Natalia Gontcharova

Sophie Henriette Taueber-Arp

Corentin Grossmann

Victor Vasarely

Raymond Hains Ed Hall

Extraits de pièces chorégraphiques :

Susan Hiller

Dominique Brun, François Chaignaud et Nino Laisné, Mickaël Phelippeau, Christian Rizzo, Alessandro Sciarroni

Pierre Huyghe Johannes Itten

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FOLKLORE

4. CATALOGUE Le catalogue de l’exposition Folklore offre une rencontre inédite entre l’histoire de l’art et les sciences humaines.

FOLKLORE CATALOGUE D'EXPOSITION DIRECTION D'OUVRAGE : JEAN-MARIE GALLAIS, RESPONSABLE DU PÔLE PROGRAMMATION DU CENTRE POMPIDOU-METZ, ET MARIECHARLOTTE CALAFAT, RESPONSABLE DU SECTEUR HISTOIRE DU MUCEM. ÉDITEUR : COÉDITION LA DÉCOUVERTE, CENTRE POMPIDOU-METZ, MUCEM BROCHÉ, 224 PAGES DATE DE PARUTION : 12 MARS 2020 PRIX : 35 €

Illustré par près de deux-cent-cinquante reproductions d’œuvres, objets et documents, il retrace, en suivant le cheminement de l’exposition, une histoire croisée entre artistes et folkloristes en Europe, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Outre les commissaires de l’exposition, des historiens, sociologues ou historiens de l’art (dont Anne-Marie-Thiesse, Prix Femina Essai, ou encore Manuel Charpy, chercheur au CNRS) y ont contribué. Ils enrichissent l’ouvrage de perspectives historiques et ouvrent le débat suscité par cette exposition.

Éditions La Découverte CONTACT : Carole LOZANO Attachée de presse 01 44 08 84 22 carole.lozano@editionsladecouverte.com

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FOLKLORE

5. PROGRAMMATION ASSOCIÉE ÉQUINOXE DE PRINTEMPS DU VEN. 20.03.20 VEN. 20.03

BAL FOLKLORIQUE CONTEMPORAIN

JINX 103

20:00 | Studio du Centre Pompidou-Metz | 180'

József Trefeli & Gábor Varga (2012)

La soirée se poursuivra par un grand bal orchestré par József Trefeli et Gábor Varga, pour découvrir les danses et les musiques de Hongrie et de Transylvanie telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui : dans la verve de l’improvisation ! Accompagnés par les danseurs et danseuses de Pannonia - Danse Hongroise et les musiciens du groupe hongrois Felvonó, venez danser le tango de l’Europe de l’Est, la salsa Transylvanienne et le hip-hop des Carpathes !

19:00 | Parvis du Centre Pompidou-Metz | Danse | 20’ | Accès libre Les danseurs József Trefeli et Góbor Varga, tous deux issus de la diaspora hongroise, se rencontrent pour un spectacle explosif et étonnant. De leur héritage commun, ils retiennent la czardas, reine des danses traditionnelles hongroises, qu’ils dépouillent de ses attributs folkloriques. Au plus proche du public, dans un espace délimité par des rubans de chantier, les deux danseurs explorent les rythmes et rituels originels en les confrontant au contexte actuel. Ces frictions inédites sont aussi un travail de mémoire et d’identité où le corps se fait instrument sonore. De ces percussions corporelles, frappes de pied, de mains et sur le corps, claquements de doigts, surgissent des rythmes complexes dansés avec une dextérité fascinante. De la virtuosité en toute simplicité.

MER. 08.04 Florian Fouché 18:00 | Rencontre | Auditorium de l'ESAL  | 60' | Entrée libre dans la limite des places disponibles Rencontre avec Florian Fouché, l’un des artistes de l’exposition Folklore, à propos de son travail autour du Musée du paysan roumain de Bucarest. En partenariat avec l’École Supérieure d’Art de Lorraine

SOLSTICE D'ÉTÉ

VEN. 19.06 ET SAM. 20.06.20 VEN. 19.06 SUNBENGSITTING Simon Mayer (2014) 20:00 | Studio | Danse | 75’

© Gregory Batardon

15€ / 10€ (les adhérents au PASS-M et au PASS-M jeune bénéficient du tarif réduit)

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FOLKLORE

lesquels il compose et improvise en solo, avec son frère Guénolé Keravec à la bombarde ou avec le chanteur basque Beñat Achiary. Il donne à entendre sa version de ce que peut être musicien traditionnel aujourd'hui : à la fois respectueux de son héritage et en recherche de nouvelle musique.

SAM. 20.06 NUIT DE NOCES La Nòvia

© Gerhard F. Ludwig

20:00 | Jardin Sud (repli Studio) | Concert / Bal folklorique

En dialecte de la Haute - Autriche, sunbeng désigne le banc installé au soleil devant les fermes. Simon Mayer, lui-même né dans la campagne autrichienne, revisite à sa manière les traditions dont il est issu. Utilisant des éléments propres au folklore de sa culture d'origine  –  vocalises tyroliennes, schuhplattler, tronc qui devient banc, fouet chasseur de mauvais esprits – il les expose, en joue, et les dénude au sens propre puisque c'est nu qu'il danse ce solo. À la fois danseur virtuose, musicien transformant son corps comme les accessoires en instruments, chorégraphe malin et émouvant, Simon Mayer fait ainsi brillamment dialoguer des univers souvent considérés comme inconciliables : les évocations de la nature et les codes urbains, la tradition et le contemporain, la contrainte et la liberté.

© Antoine Cognet

Laure Dautzenberg.

La Nòvia est un collectif basé en Haute  -  Loire qui réunit des musiciens résidant sur un large territoire  : Auvergne, Rhône   -Alpes, Béarn, Limousin, Cévennes, Franche  -Comté. Ce collectif est un lieu de réflexion et d'expérimentation autour des musiques traditionnelles et / ou expérimentales. La pluralité de ses acteurs - musiciens, graphiste, enseignant en école d'art ou en écoles de musique  - crée une dynamique et une cohérence esthétique forte.

En partenariat avec le festival Perspectives.

SAM. 20.06 URBAN PIPES Erwan Keravec (2017)

Invités pour la seconde fois au Centre Pompidou  -  Metz, ils reviennent à l’occasion de l’exposition Folklore pour présenter une série de concerts inédits qui convoquent autant l'écoute que la danse.

19:00 | Forum | Concert | 60’ Accès libre dans la limite des places disponibles Erwan Keravec est sonneur de cornemuse écossaise, compositeur et improvisateur. En développant une recherche sur les modes de jeu et d’écoute de son instrument, éloigné de sa culture d’origine, il explore les musiques improvisées, du free jazz à la noise, et constitue un répertoire de musique contemporaine pour cornemuse solo, trio avec voix et avec chœur. Curieux du mouvement, de la relation et des situations propres à la réinvention, il collabore également avec des chorégraphes, notamment Boris Charmatz ou Emmanuelle Huynh.

Rendez-vous à 17:00 et 18:00 pour des concerts impromptus de la Nòvia. Après les concerts, place au bal ! Une nuit blanche aux accents d'Oc transformera le jardin en dance - floor… traditionnel. En partenariat avec l'association Fragment. Avec le soutien de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes et de l'ADAMI.

Depuis 2007, il affine sa recherche avec les projets Urban Pipes I (2007) et Urban Pipes II (2011) pour

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FOLKLORE

ÉQUINOXE D'AUTOMNE

MER.29.07

DIM. 20.09.20

CAFÉ KLATSCH

STREAMSIDE DAY (2010) ET THE HOST AND THE CLOUD (2011)

Rencontre | Office de Tourisme de Metz | 90’ | Boissons et gourmandises incluses | 12 € Inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles : 03 87 39 00 00 / tourisme@inspire-metz.com

Pierre Huygue 14:00 | Auditorium Wendel | Projections | 150' |

Si les expressions « ça getz », « avoir du schpeck », «  spritzer les carreaux  », «  manger un schneck entre midi  » ou «  enfiler ses schlapps  » vous interrogent, venez clancher la porte de l’Office de Tourisme et vous initier au parler lorrain en quatschant autour d’un café gourmand !

Accès libre dans la limite des places disponibles Pour Pierre Huyghe, le folklore permet d’« accentuer le coefficient de fiction contenu dans la réalité ». Avec Streamside Day, l’artiste crée une célébration communautaire pour les nouveaux habitants d’une ville de banlieue américaine sortie de terre au milieu d’un site naturel. Avec The Host and the Cloud, il investit l’ancien musée national des arts et traditions populaires à Paris, pour y orchestrer des situations, rites étranges où se mêlent imaginaire, histoire collective, légendes et science - fiction.

FOLKLORE : DU SAVANT AU POPULAIRE En résonance avec l’exposition Folklore, la Cité Musicale-Metz organise un temps fort autour du patrimoine des arts et traditions populaires en musique et en danse contemporaines : MAR. 05.05.20 | 18:30 LES MUSIQUES DU FOLKLORE à l’épreuve de la modernité Corinne Schneider Conférence | Entrée libre

Certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité des publics non - avertis. À partir de 16 ans.

HORS LES MURS

MAR. 05.05.20 | 20:00 JORDI SAVALL - BAL•KAN : Miel et sang, les cycles de la vie Hespèrion XXI Concert baroque | de 8 à 43 €

SUR LES TRACES DU FOLKLORE Visites guidées en partenariat avec l'Office de Tourisme de Metz.

JEU. 07.05.20 | 20:30 SUPER PARQUET + SOURDURENT Concert folklore visité | de 13 à 18 € (tarif réduit accordé aux titulaires du PASS-M)

MER. 15.04.20 À chacun son costume visite famille | 14:30 90’ - 4 €

MER. 13.05.20 | 20:00 AUTOUR DES MUSIQUES SAVANTES POPULAIRES Raphaël Jouan, Bruno Maurice Concert musique de chambre | de 8 à 26 €

SAM. 30.05.20 Le Graoully de Metz Visite franco-allemande | 14:30 75’ - Gratuit sur inscription

ET

SAM. 27.06.20 Contes & légendes de Gorze visite pour noctambules | 21:30 90’ - 8 €

JEU. 14.05.20 | 20:00 L’AMOUR SORCIER Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou, Jean-Marie Machado Danse | de 8 à 26 € (tarif réduit accordé aux titulaires du PASS-M)

MER. 08.07.20 L’influence du Graoully dans l’histoire messine visite commentée | 14:30 90’ - 8 €

VEN. 15.05.20 | 20:00 DANSES HONGROISES Orchestre national de Metz Concert symphonique | de 8 à 34 €

SAM. 04.07 + 05.09.20 Contes et légendes de Lorraine visite commentée | 14:30 90’ - 8 €

SAM. 16.05.20 | 20:30 HEILUNG Concert Folk Expé | de 26 à 32 € En partenariat avec la Cité musicale-Metz Plus d’informations sur citemusicale-metz.fr PASS Folklore : - 30 % à partir de 3 spectacles choisis parmi les concerts du temps fort.

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FOLKLORE

6. JEUNE PUBLIC La programmation jeune public conçue autour de l’exposition Folklore emmène les enfants à la découverte des traditions où petits et grands découvriront les légendes régionales et les revisiteront à la lumière de leur imagination !

LES ATELIERS 11.07 → 07.10 MIX & MATCH Camille Audibert Ateliers 5-12 ANS SAM. + DIM. + JOURS FÉRIÉS (sauf 1er mai) 5-7 ans : 11:00 8-12 ans : 15:00 Inscriptions en ligne et sur place (sous réserve des places disponibles) Horaires supplémentaires pendant les vacances scolaires de la zone B : 5-7 ans : MER | 15:00 8-12 ans : LUN. + JEU. + VEN. | 15:00 À l’occasion de l’exposition Folklore, l’atelier Mix & Match propose de revisiter les plus célèbres légendes lorraines mais pas seulement ! À l’aide de formes de tissus prédécoupées et rembourrées à mélanger et à assembler, les enfants pourront faire revivre les monstres folkloriques de leur album de contes. Cet été, c’est décidé, on bouscule les traditions, on dépoussière les vieux dragons, le Graoully n’a qu’à bien se tenir ! © Camille Audibert

Les ateliers enfants bénéficient du soutien du Groupe UEM et de sa filiale efluid :

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FOLKLORE

7. LES PARTENAIRES Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d’une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz bénéficie de l’expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d’innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d’ouverture à tous les publics. Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, qui est, avec plus de 120 000 œuvres, la plus importante collection d’art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde. Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences. Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur.

Mécène fondateur

L'exposition Folklore a été conçue par le Centre Pompidou-Metz en partenariat avec le Mucem, Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, où elle sera présentée du 21 octobre 2020 au 22 février 2021.

Avec le soutien de

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Avec la participation de Vranken-Pommery Monopole. En partenariat media avec

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G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E

WENDEL, MÉCÈNE FONDATEUR DU CENTRE POMPIDOU-METZ Depuis son ouverture en 2010, Wendel est engagée auprès du Centre Pompidou-Metz. Wendel a souhaité soutenir une institution emblématique, dont le rayonnement culturel touche le plus grand nombre. En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a reçu le titre de « Grand Mécène de la Culture » en 2012. Wendel est l’une des toutes premières sociétés d’investissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d’investisseur de long terme qui nécessite un engagement actionnarial qui nourrit la confiance, une attention permanente à l’innovation, au développement durable et aux diversifications prometteuses. Wendel a pour savoir-faire de choisir des sociétés leaders, comme celles dont elle est actuellement actionnaire : Bureau Veritas, Allied Universal, Constantia Flexibles, Crisis Prevention Institute, Cromology, IHS, Stahl ou encore Tsebo. Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s’est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d’investisseur de long terme à la fin des années 1970. Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendel-Participations, actionnaire à hauteur de 37,7 % du groupe Wendel. CONTACTS : Christine Anglade Pirzadeh + 33 (0) 1 42 85 63 24 c.angladepirzadeh@wendelgroup.com Caroline Decaux + 33 (0) 1 42 85 91 27 c.decaux@wendelgroup.com

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LE GROUPE SANEF, PARTENAIRE ENGAGÉ POUR LA CULTURE EN RÉGION Le groupe Sanef, gestionnaire de plus de 2000 km d’autoroutes en France, s’engage à favoriser le dynamisme économique, culturel et touristique des territoires qu’il traverse, dont notamment la région Grand Est avec l’autoroute A4 (Paris - Strasbourg). Le groupe mène depuis de nombreuses années une politique active de mécénat en région, contribue à faire rayonner les événements culturels régionaux et attire ainsi de nouveaux publics. Le groupe Sanef a également choisi de s’engager en faveur de l’insertion professionnelle en région pour favoriser le retour à l’emploi de personnes en grande difficulté. Il a créé des passerelles entre son mécénat culturel et ses engagements solidaires, convaincu que la culture crée du lien et aide à la réinsertion. C’est dans ce contexte que le groupe Sanef a décidé, pour la première fois, d’apporter son soutien au Centre Pompidou Metz et de contribuer à la promotion des deux expositions phares de son 10e anniversaire : Folklore du 21 mars au 21 septembre 2020 et Chagall. Le passeur de Lumière du 17 octobre 2020 au 15 février 2021. LE GROUPE SANEF Le groupe Sanef exploite 2 071 km d’autoroutes, principalement en Normandie, dans le Nord et l’Est de la France. Le groupe emploie environ 2 500 personnes pour un chiffre d’affaires de 1,806 milliard d'euros en 2019. Son programme d’investissement est supérieur à 1 milliard d’euros. Principales filiales : Sapn et Bip&Go. CONTACTS : Sanef Direction des Relations institutionnelles et de la RSE Sandrine Lombard Responsable mécénat et partenariats culturels sandrine.lombard@sanef.com

WWW.SANEFGROUPE.COM

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« FOLKLORE » EXPOSITION AU MUCEM À MARSEILLE DU 21 OCTOBRE 2020 AU 22 FÉVRIER 2021

L’exposition a été conçue et organisée par le Centre Pompidou-Metz en partenariat avec le Mucem. Elle sera présentée dans l’institution à Marseille du 21 octobre 2020 au 22 février 2021. Le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) est un établissement public national à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Ouvert à Marseille en juin 2013, il figure dans le Top 5 des musées les plus visités en France. En 2019, il a confirmé son attractivité avec 1 207 000 visites. Le Mucem s’affirme comme le grand musée consacré à la Méditerranée. Sa singularité est de retracer, d’analyser et d’éclairer, dans un même élan et un même lieu, les antiques fondations de ce bassin de civilisation, et les tensions qui le traversent jusqu’à l’époque contemporaine. D’être un lieu d’échange autour des enjeux méditerranéens. Dans ses expositions comme dans sa programmation culturelle, il propose une vision pluridisciplinaire où se conjuguent anthropologie, histoire, archéologie, histoire de l’art et art contemporain, afin de montrer au public les diverses facettes du monde méditerranéen et de son dialogue permanent avec l’Europe. Parmi les 360 œuvres et objets présentés dans l’exposition, 190 objets sont issus des collections du Mucem, héritières directes de celles du Musée d’ethnographie du Palais de Trocadéro à Paris (1878-1936) et des musées qui lui ont succédé à partir de 1936, le Musée de l’Homme et le Musée national des arts et traditions populaires (MnATP). Parallèlement à l'exposition « Folklore » présentée au Mucem J4, un artiste exposé sera invité par les commissaires, sous forme de carte blanche, à investir la salle d'exposition du Centre de Conservation et de Ressources du Mucem pour une relecture de pièces des collections du 18 septembre 2020 au 8 janvier 2021.

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8. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Tout ou partie des œuvres proposées ci-dessous sont protégées par le droit d’auteur. Chaque image doit être associée à ses légende et crédit et utilisée uniquement pour un usage presse. Tout autre usage devrait être autorisé par les détenteurs des droits. Les conditions d’utilisation peuvent être transmises sur demande. Les œuvres dépendant de l’ADAGP sont signalées par le copyright © Adagp, Paris 2019 et peuvent être publiées pour la presse française uniquement aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention générale avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci. - Pour les autres publications de presse : exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’1/4 de page. Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction / représentation. Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP. Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2019 et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 1 600 pixels (longueur et largeur cumulées). CONTACTS À L’ADAGP : Linda FRAIMANN : linda.fraimann@adagp.fr Claire MIGUET : claire.miguet@adagp.fr Société des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques 11, rue Berryer - 75008 Paris, France Tél. : +33 (0)1 43 59 09 38 Fax. : +33 (0)1 45 63 44 89 adagp.fr

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Paul Sérusier, La guirlande de roses, 1898 Huile sur toile, 194 × 175 cm. Genève, Association des Amis du Petit Palais. © akg-images

Vassily Kandinsky, Lied [Chanson], 1906 Tempera sur carton glacé, 49 x 66 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Georges Meguerditchian / dist. RMN-GP

Mihai Olos, Untitled [Sans titre], 1988 Bois, 97 x 57 x 57 cm © Courtesy Olos Estate et Galeria Plan B, Cluj, Berlin © photo Nicu Ilfoveanu

Meret Oppenheim, (coussin d’assise : Lilly Keller), Läbchuechegluschti [Le monstre du pain d’épices], 1967 Velours, bois, laine, 92,8 x 44 x 38,7cm Berne, Kunstmuseum Bern © Adagp, Paris 2020 ; photo Kunstmuseum Bern

Paul Sérusier, Le Feu dehors ou les Mammau ou Mammen, 1893 Huile sur toile, 73 x 92,4 cm Collection particulière | Dépôt au musée de Pont-Aven © photo Bernard Galéron

Jouet (femme), Dymkovo, Kirov (ancienne Viatka), Russie, 2e moitié du XXe siècle Argile modelée et peinte, 10 x 5,3 x 5,3 cm Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photo © Mucem / Yves Inchierman

Josif Kestler, maquette de maison, Olténie du Nord, Roumanie, v. 1930 Bois, pierre, écorce, paille, 16 x 43,5 x 24,5 cm Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photo © Mucem / Yves Inchierman

Endri Dani, Souvenir of my HomeLAND [Souvenir de ma patrie], Tirana, Albanie, 2012 Installation, céramique, dimensions variables, vidéo (4’40’’) Marseille, Mucem © Endri Dani

Guy Pison, Femmes en costumes lors de la parade d’inauguration de l’Exposition internationale, New York, États-Unis, 1939 Marseille, Mucem © Mucem / Guy Pison

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Melanie Manchot, Perfect Mountain [La montagne parfaite], 2011 Épreuves photographiques et vidéo, 9 min 36 sec © Courtesy de l’artiste, Parafin London, UK et Galerie m, Bochum, Allemagne © Adagp, Paris, 2020 / © Courtoisie Melanie Manchot, Parafin London, UK et Galerie m, Bochum, Allemagne

Échantillons de broderie, Bulgarie, Finlande, République tchèque, Slovaquie photos © Mucem / Yves Inchierman

Július Koller, Univerzálny Folkloristický Obyčaj (U.F.O.) – Čičmany [Coutume folklorique universelle (U.F.O.) – Čičmany)], 1978 - Épreuve photographique Bratislava, Slovenská národná galéria Peinture latex sur bois, 15,5 x 95 x 2,5 cm, Vienne © Courtesy de la galerie Martin Janda © Julius Koller / Slovak National Gallery

À l’arrière-plan Maquette de chalet du canton de Valais ou des Grisons, Suisse, v. 1900 À gauche Maquette de grenier du canton de Valais, Suisse, v. 1900 Au premier plan Maquette de chalet du canton de Berne, Suisse, v. 1900 Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photo © Mucem / Yves Inchierman

Natalia Gontcharova, Espagnole, 1916-1919 Gouache au pochoir sur papier vélin, 42,4 x 26,2 cm Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain, Cabinet d’Art Graphique © Adagp, Paris, 2020 © photo Musées de Strasbourg, M. Bertola

Janek Simon, Synthetic Folklore v0.1.2, 2019 Résine synthétique (impression 3D), 140 x 100 cm © Courtesy de l’artiste © Janek Simon ; Courtesy of Raster Gallery

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Valentin Carron, Blind Bear [Ours aveugle], 2000 Polypropylène expansé, fibre de verre, résine acrylique, 330 x 90 x 90 cm Genève, musée d’Art moderne et contemporain © Valentin Carron ; photo Ilmar Kalkkiken © MAMCO, Genève

Tablier de femme dit delantal appartenant à un costume de fête dit charra, Salamanque, Espagne, XXe siècle Drap de laine, soie damassé, velours, toile de coton imprimé, perles brodées, 73,5 x 56,5 cm Marseille, Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle photos © Mucem / Yves Inchierman

Amulette pour la divination amoureuse, flacon contenant des noyaux de cerise Bretagne, 2e moitié du XIXe siècle Verre, noyau, 3,4 x 1,7 cm Marseille, Mucem photo © Mucem / Yves Inchierman


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Emil Nolde, Bergriesen [Les géants de la montagne], 1895/96 Huile sur toile, 93,5 x 151,5 cm Neukirchen, Stiftung Seebüll Ada und Emil Nolde © Nolde Stiftung Seebüll Photo : Fotowerkstatt Elke Waldord, Hamburg, und Dirk Dunkelberg, Berlin

Lionel Bonnemère (aut.), Carnet, Cabinet de Lionel Bonnemère, v. 1900 Encre sur papier, 23 x 18 x 2 cm Marseille, Mucem, fonds Lionel Bonnemère photo © Mucem / Yves Inchierman

Paul Delarue, Ensemble de fiches de collecte de contes, France Encre sur papier, 22 x 15 cm Marseille, Mucem photo © Mucem / Yves Inchierman

Jouets, Ille‑et‑Vilaine Bois, 8,5 x 2,3/8,7 x 1,8/7,3 x 6/2,33 x 2,45/8 x 9/9 x 2,5/20 x 1,6/6,8 x 6/5,7 x 8,8/6,2 x 9,7 Marseille, Mucem | Don de Paul Sébillot photo © Mucem / Yves Inchierman

Mikhail Larionov, L'automne, 1912 Huile sur toile, 136 x 115 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Adagp, Paris 2020 photo © Centre Pompidou, MNAMCCI, Dist. RMNGrand Palais / Philippe Migeat

Constant, L'animal sorcier, 1949 Huile sur toile, 110 x 85 cm Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne © Fondation Constant / Adagp, Paris 2020 © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / dist. RMN-GP

De gauche à droite et de haut en bas Manche de canne, Camargue, Corne, 15,5 x 6,9 x 2,3 cm Outil, Camargue, Os perforé, 7,7 x 7 x 3,2 cm Piège, Camargue, v. 1860 Bois, fer, corde, 11,5 x 13,5 x 2 cm Marseille, Mucem, photos © Mucem / Yves Inchierman

Claudio Costa, Ensemble de photographies documentant le projet Monteghirfo, Museo di Antropologia Attiva, 1975 Diaporama © Courtesy Archive Claudio Costa © Adagp, Paris, 2020 ; Archivio Claudio Costa, photo Claudio Grimaldi

Un gardian en selle, Camargue, fin du XIX siècle, photographie d’une vitrine de la galerie culturelle du musée national des Arts et Traditions populaires, 19752005 Marseille, Mucem © Mucem / Hervé Jézéquel e

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Com & Com, Bloch au Chili (2019) © Thomas Rickenmann Slavs and Tatars, Molla Nasreddin the Antimodern [Mollah Nasreddine l’antimoderne], 2012 Acier, fibre de verre, résine, laque, 180 x 180 x 80 cm Berlin, Kraupa-Tuskany Zeidler et Varsovie, Raster © Courtesy of Raster Gallery © Slavs and Tatars

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NOTES

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LE CENTRE POMPIDOU-METZ 1, parvis des Droits-de-l’Homme 57000 Metz +33 (0)3 87 15 39 39 contact@centrepompidou-metz.fr centrepompidou-metz.fr Centre Pompidou-Metz PompidouMetz centrepompidoumetz_

HORAIRES D’OUVERTURE Tous les jours, sauf le mardi et le 1er mai 01.11 > 31.03 LUN. I MER. I JEU. | VEN. I SAM. I DIM. : 10:00 – 18:00 01.04 > 31.10 LUN. I MER. I JEU. : 10:00 – 18:00 VEN. | SAM. I DIM. : 10:00 – 19:00

COMMENT VENIR ? Les plus courts trajets

TARIFS EXPOSITIONS Tarif individuels : 7 € / 10 € / 12 € selon le nombre d’espaces d’exposition ouverts Tarif groupes (à partir de 20 personnes) : 5,50 €, 8 €, 10 € selon le nombre d’espaces d’exposition ouverts Profitez des nombreux avantages des partenaires du Centre Pompidou-Metz proposés dans les offres suivantes : billet C.G.O.S, offre combinée Centre Pompidou-Metz/TER Grand Est, offre combinée voyage + entrée des CFL (Chemins de Fer Luxembourgeois), Pass Lorraine, Pass Time, Museums Pass Musées, City Pass. Bénéficiaires d’une entrée gratuite aux expositions  : enseignants français en activité (sur présentation de leur carte professionnelle ou de leur pass éducation dûment renseigné et en cours de validité), – de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi inscrits en France et les allocataires du RSA ou de l’aide sociale (sur présentation d’un justificatif de – de 6 mois), artistes membres de la Maison des Artistes, personnes en situation de handicap et un accompagnateur, titulaires du minimum vieillesse, guides interprètes et conférenciers nationaux, titulaires des cartes Icom, Icomos, Aica, Paris Première, titulaires d’une carte de presse.


CONTACTS PRESSE CENTRE POMPIDOU-METZ Presse régionale Marion Gales Téléphone : +33 (0)3 87 15 52 76 marion.gales@centrepompidou-metz.fr

AGENCE CLAUDINE COLIN Presse nationale et internationale Francesca Sabatini Téléphone : +33 (0)1 42 72 60 01 francesca@claudinecolin.com


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