Les P'tites News

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6 HIVER 2012 - N°

Les P’tites

s w e N

Avec Alex, Chloé et leur chien Teurgoule !

Le magazine des collégiens de la Manche

I?

O T’EN PENSES QU VolontaireTs éléthon

pour le page 3

ALBUM lePuHr OspTorOt S ent Ils aim le disent et ils page 6

ÇA BOUGE DANS VOS COeuLrLsEGES Entreperen en herb page 8

Nouveau : Les P’tites N ews se refont une beauté !


’e T n penses

6 hiver 2012 - N°

Les P’tites

s w e N S ommaire

23 677

quo i ?

3 T’en penses quoi ?

Volontaires pour le Téléthon

4 Zoom sur...

Plus près des agents des collèges

6 L’album photos

Ils aiment leur sport et ils le disent

8 Ça bouge dans vos collèges !

Entrepreneurs en herbe

10 Pense-bête 11 Pêle-Mêle 12 Tout s’explique 13 L’actu du net 14 Rencontre avec...

Les centenaires ou presque

16 Ça vaut le coup d’œil

Villes en scène

le nombre de collégiens qui comme toi ont fait leur rentrée en 2011 dans la Manche !

Guillaume, Théo et Maxence, élèves de 4e, 5e et 6e au collège Jean Follain de Canisy, ont eux aussi participé au Téléthon sur le terrain, à l’occasion d’un vétathlon (1) organisé à Saint-Samson-de-Bonfossé.

Volontaires pour le Téléthon

e du collège Sainte-Marie, Valognes 5

Lou « pour apporter de l’espoir à ceux qui sont malades. » Hugo « pour montrer aux gens qui sont malades qu’ils ne sont pas seuls ! » Victor « Je suis motivé parce que moi j’ai la chance d’être en bonne santé. »

Directeur de la publication : Jean-François Le Grand - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Directrice de la communication : Catherine Cousin - Rédactrice en chef : Lucile Kergueno - Rédaction : Géraldine Lebourgeois - Crédit photos : David Daguier / cg50, Géraldine Lebourgeois, Presse de la Manche, iStock - Conception et réalisation : DGC Communication - Impression : Diamen - Saint-Lô - Distribution : Transports Noyon - Tirage : 12000 ex - ISSN 2109-0556 - Dépôt légal : septembre 2010 - Contact : tél. 02 33 055 550 fax : 02 33 05 95 65 - courriel : lesptitesnews@manche.fr - Ce document a été imprimé sur papier normes écologiques PEFC.

4e du collège Notre-Dame, Saint-PierreEglise

Bastien « pour encourager les personnes à combattre leur maladie. »

thon décembre, le Télé Depuis 25 ans, enprogresser la recherche permet de faire s rares. Deux jours où pour contre les maladie onde se mobilise beaucoup de m . recueillir des donsla Manche y participent Des collégiens de us disent pourquoi : activement, ils no

Justine « pour aider les médecins à trouver des solutions pour tous ceux qui sont malades. » Victorien « Mon cousin est malade, je me sens donc plus concerné. Je souhaite aider la recherche à trouver des moyens pour guérir les enfants. » Grâce à la coordination départementale de l’AFM Téléthon, les P’tites News ont reçu de nombreux témoignages de jeunes de ton âge qui disent pourquoi ils font le Téléthon. À retrouver sur t-jeune.manche.fr.

U AFM Téléthon : 02 33 78 89 67 telethon50@orange.fr Plus d’infos sur afm-telethon.fr

épreuve sportive composée de deux sports d’endurance : le VTT et la course à pied.

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Volontaires pour le Téléthon

4 Zoom sur...

Plus près des agents des collèges

6 L’album photos

Ils aiment leur sport et ils le disent

8 Ça bouge dans vos collèges !

Entrepreneurs en herbe

10 Pense-bête 11 Pêle-Mêle 12 Tout s’explique 13 L’actu du net 14 Rencontre avec...

Les centenaires ou presque

16 Ça vaut le coup d’œil

Villes en scène

le nombre de collégiens qui comme toi ont fait leur rentrée en 2011 dans la Manche !

Guillaume, Théo et Maxence, élèves de 4e, 5e et 6e au collège Jean Follain de Canisy, ont eux aussi participé au Téléthon sur le terrain, à l’occasion d’un vétathlon (1) organisé à Saint-Samson-de-Bonfossé.

Volontaires pour le Téléthon

e du collège Sainte-Marie, Valognes 5

Lou « pour apporter de l’espoir à ceux qui sont malades. » Hugo « pour montrer aux gens qui sont malades qu’ils ne sont pas seuls ! » Victor « Je suis motivé parce que moi j’ai la chance d’être en bonne santé. »

Directeur de la publication : Jean-François Le Grand - Directeur de cabinet : Michel Chopin - Directrice de la communication : Catherine Cousin - Rédactrice en chef : Lucile Kergueno - Rédaction : Géraldine Lebourgeois - Crédit photos : David Daguier / cg50, Géraldine Lebourgeois, Presse de la Manche, iStock - Conception et réalisation : DGC Communication - Impression : Diamen - Saint-Lô - Distribution : Transports Noyon - Tirage : 12000 ex - ISSN 2109-0556 - Dépôt légal : septembre 2010 - Contact : tél. 02 33 055 550 fax : 02 33 05 95 65 - courriel : lesptitesnews@manche.fr - Ce document a été imprimé sur papier normes écologiques PEFC.

4e du collège Notre-Dame, Saint-PierreEglise

Bastien « pour encourager les personnes à combattre leur maladie. »

thon décembre, le Télé Depuis 25 ans, enprogresser la recherche permet de faire s rares. Deux jours où pour contre les maladie onde se mobilise beaucoup de m . recueillir des donsla Manche y participent Des collégiens de us disent pourquoi : activement, ils no

Justine « pour aider les médecins à trouver des solutions pour tous ceux qui sont malades. » Victorien « Mon cousin est malade, je me sens donc plus concerné. Je souhaite aider la recherche à trouver des moyens pour guérir les enfants. » Grâce à la coordination départementale de l’AFM Téléthon, les P’tites News ont reçu de nombreux témoignages de jeunes de ton âge qui disent pourquoi ils font le Téléthon. À retrouver sur t-jeune.manche.fr.

U AFM Téléthon : 02 33 78 89 67 telethon50@orange.fr Plus d’infos sur afm-telethon.fr

épreuve sportive composée de deux sports d’endurance : le VTT et la course à pied.

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oom sur...

Z

Vous leur dites bonjour da ns les couloirs, les croisez alors qu’ils répare nt un projecteur, font le ménage, taillen t les haies, etc. Mais vous êtes-vous réelle ment intéressés à eux ? Les P’tites News sont allées à la rencontre d’Antoine, re sponsable de la maintenance au collège de Sourdeval. Il nous parle de son métie r.

Z D epuis combien d’années travaillez-vous dans ce collège et qu’y faites-vous ?

C’est ma quinzième année à Sourdeval, après avoir exercé le métier de menuisier à Avranches et après une première expérience d’ouvrier d’entretien dans un lycée à Flers, dans l’Orne. Aujourd’hui, je m’occupe de tout ce qui est gros entretien du collège : peintures, électricité, plomberie, espaces verts...

Plus près des agents des collèges

Je répare. Une serrure hors service ? Je la change. C’est tout de même plus rapide que prendre rendez-vous auprès d’une entreprise extérieure. Au moins pour dépanner en attendant qu’elle puisse venir. Et j’interviens jusqu’en cuisine, pour une réparation ou quand il y a besoin de renfort à la plonge.

Z E st-ce que les élèves

vous connaissent bien ?

Beaucoup m’appellent « le jardinier » ou « Monsieur bricolage ». Il m’est aussi arrivé d’encadrer un atelier compostage à la demande de professeurs. Et puis, des élèves viennent parfois me demander un balai… quand ils doivent nettoyer leurs bêtises (sourire).

Z Vous avez l’air bien à votre poste !

C’est vraiment un travail très varié. On ne fait jamais la même chose. Je ne regrette absolument pas d’avoir quitté mon métier de menuisier. Et puis… être au contact des élèves, ça nous permet de rester jeunes ! * Le personnel technique d’un collège dépend du conseil général de la Manche.

Z

Z Des agents investis dans les projets éducatifs Comme Marie-Ange Levast et Sylvie Minerbe, agents

Z V ous sentez-vous intégré à la vie du collège ?

Oui ! Comme les trois autres agents techniques* de l’établissement : le cuisinier et les deux agents d’entretien en charge du ménage. On fait partie de l’équipe. On est au contact de tout le monde, y compris des élèves. Et on veille à ce que tout se passe bien pour eux, qu’ils ne manquent de rien. Un but cassé ?

Z

techniques au collège de Montebourg. Elles sont devenues les « petites mascottes » des élèves qui participent chaque année à l’atelier Meubles en carton qu’elles ont initié : « On bichonne nos élèves, on leur apporte même des bonbons et des gâteaux, le temps de l’atelier dans les locaux de l’association Au fil de l’eau avec laquelle on travaille sur ce projet. C’est vraiment, pour tous, une expérience humaine enrichissante. Et on se sent valorisées dans notre rôle. On est fières d’apporter un soutien technique et d’apprendre aux jeunes la citoyenneté et le respect de l’environnement. C’est une autre façon de participer à la vie du collège, et les élèves portent un autre regard sur nous ! »

Alex, Chloé et leur chien Teurgoule ! Les P’tites

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Vous leur dites bonjour da ns les couloirs, les croisez alors qu’ils répare nt un projecteur, font le ménage, taillen t les haies, etc. Mais vous êtes-vous réelle ment intéressés à eux ? Les P’tites News sont allées à la rencontre d’Antoine, re sponsable de la maintenance au collège de Sourdeval. Il nous parle de son métie r.

Z D epuis combien d’années travaillez-vous dans ce collège et qu’y faites-vous ?

C’est ma quinzième année à Sourdeval, après avoir exercé le métier de menuisier à Avranches et après une première expérience d’ouvrier d’entretien dans un lycée à Flers, dans l’Orne. Aujourd’hui, je m’occupe de tout ce qui est gros entretien du collège : peintures, électricité, plomberie, espaces verts...

Plus près des agents des collèges

Je répare. Une serrure hors service ? Je la change. C’est tout de même plus rapide que prendre rendez-vous auprès d’une entreprise extérieure. Au moins pour dépanner en attendant qu’elle puisse venir. Et j’interviens jusqu’en cuisine, pour une réparation ou quand il y a besoin de renfort à la plonge.

Z E st-ce que les élèves

vous connaissent bien ?

Beaucoup m’appellent « le jardinier » ou « Monsieur bricolage ». Il m’est aussi arrivé d’encadrer un atelier compostage à la demande de professeurs. Et puis, des élèves viennent parfois me demander un balai… quand ils doivent nettoyer leurs bêtises (sourire).

Z Vous avez l’air bien à votre poste !

C’est vraiment un travail très varié. On ne fait jamais la même chose. Je ne regrette absolument pas d’avoir quitté mon métier de menuisier. Et puis… être au contact des élèves, ça nous permet de rester jeunes ! * Le personnel technique d’un collège dépend du conseil général de la Manche.

Z

Z Des agents investis dans les projets éducatifs Comme Marie-Ange Levast et Sylvie Minerbe, agents

Z V ous sentez-vous intégré à la vie du collège ?

Oui ! Comme les trois autres agents techniques* de l’établissement : le cuisinier et les deux agents d’entretien en charge du ménage. On fait partie de l’équipe. On est au contact de tout le monde, y compris des élèves. Et on veille à ce que tout se passe bien pour eux, qu’ils ne manquent de rien. Un but cassé ?

Z

techniques au collège de Montebourg. Elles sont devenues les « petites mascottes » des élèves qui participent chaque année à l’atelier Meubles en carton qu’elles ont initié : « On bichonne nos élèves, on leur apporte même des bonbons et des gâteaux, le temps de l’atelier dans les locaux de l’association Au fil de l’eau avec laquelle on travaille sur ce projet. C’est vraiment, pour tous, une expérience humaine enrichissante. Et on se sent valorisées dans notre rôle. On est fières d’apporter un soutien technique et d’apprendre aux jeunes la citoyenneté et le respect de l’environnement. C’est une autre façon de participer à la vie du collège, et les élèves portent un autre regard sur nous ! »

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! n d o n lbufm L’ paA o f ! d ! n o f ! A d n hotos o f A d A . .. t n e is d le s n ort et il o Ils aiment leur sp A fon A f d ! C h a m p io n s d ! d e horse-ball r e m n e d d En kayak o n f o A f ! A d n o f A dans la e n n o t r a c S L ’' U N S r au club de kayak de me Un samedi après-midi, r pa rés cad En e. vill rla du Nord-Cotentin, à Tou à 12 de s do d’a e ain diz e David et Guillaume, un mbinaisons, shorts pour 14 ans se préparent. Co ur se calfeutrer dans le les moins frileux, jupe po On rejoint le rivage en kayak, pagaies... et hop ! ux. Aymerick, Alane, de portant les kayaks par é kayak, c’est une activit Ulric et Lucas : « Le : ça e qu s pa on ne fait originale ! Et en plus, polynésienne, du wave ue og pir e un si il y a aus is en piscine, mais le ski… On s’entraîne parfo r, avec les vagues ; ça plus rigolo c’est en me s!» fait de sacrées sensation

Plusieurs fois cham pions département aux, régionaux et (12 ans), Léo-Paul nationaux, Fabien et Pierre-Théo (11 ans), avec leurs po et Pom Pom, s’ent neys Naitïka, Ond raînent toutes les ine semaines au centre à Saint-Lô : « On ai équestre de Laira me la vitesse, la re ud , la tio d’équipe. Quand n forte avec notre on a commencé le cheval et l’esprit horse-ball à l’âge souvent sur le chev de 6 ans, on n’étai al… on faisait beau t pas coup de chutes ! Au de nos titres de ch jourd’hui, on est fie ampions, ça fait pl rs aisir, et la compét intéressant ; pour ition, c’est vraimen l’ambiance, les re nc t on tre chevaux au cours s, et aussi le comp des matchs. » ortement de nos

c h e ! Mdéapan rtemental UNSS

A lé c o le d u c y c li s m e

À Saint-Hilaire-du-Harco uët, le véloclub a son éco le. Cette année, 37 jeune retrouvent – encadrés pa s de 7 à 14 ans s’y r huit adultes aussi passi onnés de cyclisme, pour ça. Paul, 11 ans, ou en rouler. Et ils aiment core Nicolas, Alexis, Ro main, Jean-Baptiste, Flo montent à vélo le mercr rian, Gaël, 13 ans, edi. Tant qu’il ne fait pa s froid, ils font jusqu’à 40 Deux heures sur les rou km à chaque fois. tes du Sud-Manche : « C ’est dur, mais ça passe vite bie n. Ça et ça nous fait du fai t pre ndre l’air, ça défoule. S’i Les P’tites page l pleut, on va en VTT da sur les che mi ns les bois et ns de cam 6 pagne. C’est mieux que d’être devant l’ordinateur !»

N ews

hiver 2012

n fo

! d

Le cross n sportive de est la manifestatio importante du jeunes la plus us étiez ainsi département… Vo cipants sur la rti plus de 2 000 pa le 30 novembre, ligne de départ, Saint-Martin-deà l’hippodrome de preuve aussi de Bréhal ! Une belle olaire dans la sc t la vitalité du spor te 1 collégien sur Manche qui comp S. 4 licencié à l’UNS

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Plusieurs fois cham pions département aux, régionaux et (12 ans), Léo-Paul nationaux, Fabien et Pierre-Théo (11 ans), avec leurs po et Pom Pom, s’ent neys Naitïka, Ond raînent toutes les ine semaines au centre à Saint-Lô : « On ai équestre de Laira me la vitesse, la re ud , la tio d’équipe. Quand n forte avec notre on a commencé le cheval et l’esprit horse-ball à l’âge souvent sur le chev de 6 ans, on n’étai al… on faisait beau t pas coup de chutes ! Au de nos titres de ch jourd’hui, on est fie ampions, ça fait pl rs aisir, et la compét intéressant ; pour ition, c’est vraimen l’ambiance, les re nc t on tre chevaux au cours s, et aussi le comp des matchs. » ortement de nos

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A lé c o le d u c y c li s m e

À Saint-Hilaire-du-Harco uët, le véloclub a son éco le. Cette année, 37 jeune retrouvent – encadrés pa s de 7 à 14 ans s’y r huit adultes aussi passi onnés de cyclisme, pour ça. Paul, 11 ans, ou en rouler. Et ils aiment core Nicolas, Alexis, Ro main, Jean-Baptiste, Flo montent à vélo le mercr rian, Gaël, 13 ans, edi. Tant qu’il ne fait pa s froid, ils font jusqu’à 40 Deux heures sur les rou km à chaque fois. tes du Sud-Manche : « C ’est dur, mais ça passe vite bie n. Ça et ça nous fait du fai t pre ndre l’air, ça défoule. S’i Les P’tites page l pleut, on va en VTT da sur les che mi ns les bois et ns de cam 6 pagne. C’est mieux que d’être devant l’ordinateur !»

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Ça

! ; s ) e g è l l o c s o v s an

bouge d

Entrepreneurs

;-)

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coordinatrice régionale de l’association Entreprendre pour apprendre, avait réfléchi aux arguments pour défendre sa candidature. Manon et Florentin prétendaient au poste de directeur administratif. Ronan, à celui de directeur technique. David et Laura, de directeur financier. Tanguy, Natacha et Benjamin, de directeur commercial. Lise, les Benjamin et Valentin, de commercial. Hugo, de P.D.G. : « Coordonner les équipes, s’occuper de la vie de l’entreprise sur l’extérieur… être le numéro un de la société, ça ne me fait pas peur. »

;-)

« Il y a de l’ambition, relèvent les profs. Et c’est bien ! » Il y a aussi une forte motivation et ça vaut mieux, sous peine d’être licencié ! Les élèves ont un contrat de travail à honorer et l’entreprise de vrais statuts. »

e

Ils ont fait une étude de marché : leur entreprise vendra un objet de décoration à base d’objets recyclés et financera un don à une association d’aide aux enfants malades ou un voyage pédagogique. En octobre, ils en étaient à préparer la phase recrutement. Avec un véritable entretien d’embauche après la Toussaint, devant les Les P’tites

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page

8

deux professeurs qui animent la mini-entreprise, la gestionnaire du collège, le principal et une personne de Pôle emploi qui vient à titre volontaire. Chaque élève, avec les professeurs et la

Jean-Claude

Marivin,

principal du collège

Tancrède

de Hauteville

« Le collège, pionnier en la matière, en est à son cinquième projet de mini-entreprise. Depuis le début, en collaboration avec Entreprendre pour apprendre, nous proposons cette option au même titre que le latin ou le grec. C’est un vrai projet pédagogique et une première expérience du monde du travail. La mini-entreprise fonctionne vraiment, à la différence qu’il n’y a pas de chômage. »

Entreprendre pour

apprendre

en herbe

À Saint-Sauveur-Lendelin, 13 élèves de 3 travaillent depuis la rentrée sur un projet de création d’entreprise, format mini. Rencontre dans une salle de classe de technologie.

k

;-

s prédécesseurs L’an dernier, leur isé al ré o - avaient entreprise Siffl&C u ur, projet souten fle sif un porte-clés t ai av en i qu néral, par le conseil gé n io ot om pr la ire fa ur commandé 100 po ns la Manche. da ge ra itu vo co du

La mini-entreprise est une idée de ce réseau associatif. Séverine Achboub, sa coordinatrice en BasseNormandie : « 24 collèges, 13 lycées et deux pôles d’insertion participent. Les élèves se verront remettre un certificat et, le 23 mai, ils défendront leur mini-entreprise devant un jury dont les membres sont issus de l’Éducation nationale et du monde de l’entreprise. Ce championnat régional, à Caen, sera suivi du championnat national, à Paris. »

k

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;-)

« Il y a de l’ambition, relèvent les profs. Et c’est bien ! » Il y a aussi une forte motivation et ça vaut mieux, sous peine d’être licencié ! Les élèves ont un contrat de travail à honorer et l’entreprise de vrais statuts. »

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Ils ont fait une étude de marché : leur entreprise vendra un objet de décoration à base d’objets recyclés et financera un don à une association d’aide aux enfants malades ou un voyage pédagogique. En octobre, ils en étaient à préparer la phase recrutement. Avec un véritable entretien d’embauche après la Toussaint, devant les Les P’tites

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Jean-Claude

Marivin,

principal du collège

Tancrède

de Hauteville

« Le collège, pionnier en la matière, en est à son cinquième projet de mini-entreprise. Depuis le début, en collaboration avec Entreprendre pour apprendre, nous proposons cette option au même titre que le latin ou le grec. C’est un vrai projet pédagogique et une première expérience du monde du travail. La mini-entreprise fonctionne vraiment, à la différence qu’il n’y a pas de chômage. »

Entreprendre pour

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en herbe

À Saint-Sauveur-Lendelin, 13 élèves de 3 travaillent depuis la rentrée sur un projet de création d’entreprise, format mini. Rencontre dans une salle de classe de technologie.

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La mini-entreprise est une idée de ce réseau associatif. Séverine Achboub, sa coordinatrice en BasseNormandie : « 24 collèges, 13 lycées et deux pôles d’insertion participent. Les élèves se verront remettre un certificat et, le 23 mai, ils défendront leur mini-entreprise devant un jury dont les membres sont issus de l’Éducation nationale et du monde de l’entreprise. Ce championnat régional, à Caen, sera suivi du championnat national, à Paris. »

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P ense- B ête

P êLE

Les P’tites News changent de format ! Pour te plaire davantage encore, ton magazine s’est refait une beauté. Plu s pra tiqu es, les P’tites News se glissent partout. Plus complètes, elles te proposent de nouvelles rubr iques. Plus lisibles, elles font la part belle aux illus trations. Plus proches de toi, elles te donnent la parole et te mettent en vedette. Pou r apporter ta patte à leur nouveau look , envoienous tes idées de sujets, témoigna ges ou photos en contactant la réda ction des P’tites News au 02 33 055 550, par mail à lesptitesnews@manche.fr ou sur le site t-jeune.manche.fr

ite, r u c e s a m r u o " P je reflechis ! " Depuis la rentrée, une demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière dans les transports scolaires est proposée à toutes les classes de 6e, soit 6 000 élèves en tout dans la Manche ! À travers une « charte du trajet scolaire », sous forme de BD, on te rappelle par exemple les consignes de sécurité à respecter, dès la montée dans le car. Autre nouveauté : le conseil général te remet aussi un brassard fluorescent. L’objectif : que les usagers de la route te repèrent mieux quand tu te rends à l’arrêt du car ou que tu l’attends, surtout en hiver quand les journées sont très courtes et qu’il fait nuit!

U Plus d’infos sur preventionroutiere.asso.fr Les P’tites

N ews

hiver 2012

page

10

et transports.manche.fr

M

êLe

biblio.manche.fr

la passion du livre et de la musique dans les bibliothèques de la Manche

À lire

n Une sélectioec réaliséethav la biblio taèqleuede départemen prêt

À écouter

Watt Key. + Alabama moon,unde esse, Collection Éditions Bayard Je Millézime, 2010

de nt sauvage. Il vit Moon est un enfa ns da , tte et de cueille pêche, de chasse ilu ce ue rsq père. Lo la forêt avec son un ns da yé vo est en ci meurt, Moon lgré lui… Décidé ma en bi at in el orph t lui, dans la forê à retourner chez n so e qu e e. Est-c en Alaska, il fugu ? tégrer la société in a fer i lu aventure de ivant recélant Un roman capt américains : road es nombreux thèm ds an gr s, ne indien movie, légendes partir de 11 ans. À ... am etn Vi , espace

À voir

+ Da Brasilians

Avec leur premier album 10 titres, chez Underdog Records, Les Da Brasilians font un tabac. « Petit trésor de la pop », les rêves de Californie de ce groupe saint-lois les ont propulsés sur le devant de la scène ! Ils sont partout, jusqu’en Écosse. Et bientôt de retour au pays, programmés dans le cadre de Villes en scène : le 30 mars 2012 à Isignyle-Buat et le 31 mars à Marigny.

Chaque mois, retrouve les coups de cœur des discothécaires de la BDP sur le discoflux de biblio.manche.fr

+ Félins (Titre original : African cats)

Sortie en salle le 1er février - Documentaire réalisé par Alastair Fothergill et Keith Scholey

En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Découvre les destins croisés du lion Kali et de ses quatre fils, de la lionne Layla et de la femelle guépard Sita, qui élèvent leurs petits dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, entre chasse et liens familiaux puissants.Une Les P’tites histoire bouleversante à travers des images d’une page 11 spectaculaire beauté. 012

N ews hiver 2


P ense- B ête

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ite, r u c e s a m r u o " P je reflechis ! " Depuis la rentrée, une demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière dans les transports scolaires est proposée à toutes les classes de 6e, soit 6 000 élèves en tout dans la Manche ! À travers une « charte du trajet scolaire », sous forme de BD, on te rappelle par exemple les consignes de sécurité à respecter, dès la montée dans le car. Autre nouveauté : le conseil général te remet aussi un brassard fluorescent. L’objectif : que les usagers de la route te repèrent mieux quand tu te rends à l’arrêt du car ou que tu l’attends, surtout en hiver quand les journées sont très courtes et qu’il fait nuit!

U Plus d’infos sur preventionroutiere.asso.fr Les P’tites

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À lire

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À écouter

Watt Key. + Alabama moon,unde esse, Collection Éditions Bayard Je Millézime, 2010

de nt sauvage. Il vit Moon est un enfa ns da , tte et de cueille pêche, de chasse ilu ce ue rsq père. Lo la forêt avec son un ns da yé vo est en ci meurt, Moon lgré lui… Décidé ma en bi at in el orph t lui, dans la forê à retourner chez n so e qu e e. Est-c en Alaska, il fugu ? tégrer la société in a fer i lu aventure de ivant recélant Un roman capt américains : road es nombreux thèm ds an gr s, ne indien movie, légendes partir de 11 ans. À ... am etn Vi , espace

À voir

+ Da Brasilians

Avec leur premier album 10 titres, chez Underdog Records, Les Da Brasilians font un tabac. « Petit trésor de la pop », les rêves de Californie de ce groupe saint-lois les ont propulsés sur le devant de la scène ! Ils sont partout, jusqu’en Écosse. Et bientôt de retour au pays, programmés dans le cadre de Villes en scène : le 30 mars 2012 à Isignyle-Buat et le 31 mars à Marigny.

Chaque mois, retrouve les coups de cœur des discothécaires de la BDP sur le discoflux de biblio.manche.fr

+ Félins (Titre original : African cats)

Sortie en salle le 1er février - Documentaire réalisé par Alastair Fothergill et Keith Scholey

En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Découvre les destins croisés du lion Kali et de ses quatre fils, de la lionne Layla et de la femelle guépard Sita, qui élèvent leurs petits dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, entre chasse et liens familiaux puissants.Une Les P’tites histoire bouleversante à travers des images d’une page 11 spectaculaire beauté. 012

N ews hiver 2


T OUT s'explique

L’

actu du Net

e

Développement durabl

Bientot des hydroliennes Au large de la Hague, à 50 m de profondeur, on a en projet d’installer une ferme d’hydrol iennes : un ensemble de machines circulaires de près de 20 m de diamètre, équipées d’hélices ou de turbines transformant la force des courants marins en électricité. Des courants très puissants dans le Raz Blanchard : l’eau fournirait une puissance équivalente à celle d’un réac teur nucléaire de 1 250 mégawatts, de quoi alimente r plus d’un million d’habitants chaque année ! En Fran ce, plusieurs projets sont à l’étude, au large de la Norman die mais aussi de la Bretagne, où déjà l’usine marémo trice de la Rance utilise des courants de marée.

Nouvelles technologies

Sous les ondes

des mobiles

plus de 90% des 15-17 En France, la moitié des 11-13 ans et trouve de nombreux y On . ans ont un téléphone portable t des ondes dont on rtan pou t éme Il avantages, à ce mobile. santé. Des chercheurs ne connaît pas tous les effets sur la re fixé sur les risques y travaillent. Mais en attendant d’êt à prendre. Surtout sont ons de son utilisation, des précauti sensibles encore plus , ents lesc pour les enfants et ado en croissance et que les adultes, parce qu’ils sont ux vaut n’utiliser le seront exposés plus longtemps. Mie sables, préférer spen indi téléphone que pour les appels gner éloi re enco ou te, les sms, utiliser l’oreillet n atio érot num la s aprè le téléphone juste de s zone les s dan ner pho télé et ne pas mauvaise réception.

U Plus d’infos sur lesondesmobiles.fr

Les P’tites

N ews

hiver 2012

page

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c c y b e r v io le n la e tr n o c r L u tt e

e

aussi, des ns faille. Là sa as p t n so fiter de ces x ne seaux sociau intentionnés peuvent pro , diffuser ré et et rn te In s mal insulter Téléphone, Des individu es rumeurs, t. ss n u fa ce ces. Des e er d r ex s’ s conséquen pour lance violences ve n ra io g at e ic d n u mm .. avec de peut lutter moyens de co barrassantes, harceler. : tout le mon Éducation ts an n ig se em l’ ts, enfants, en des images ministère de icident. Paren un d’oser en parler. Le té par des su er al se t, es en im vict ’établissem s. À chac d ce n ef ia ch s), sera en év n ve d u s ra s plus g d’action : contre ce le s n la ca p s n le u s t. Enfin, en lancé te, dan nationale a erharcèlemen porter plain b à s cy té le vi er in t al n n so ur sig parents (qui rocédure po gager une p n ’e n d io re at u ci es m asso révention, l’ matière de p ir pour en rv te in eut E-enfance p aux les élèves ge sensibiliser sa u n u Net et à dangers du . responsable .org

r e-enfance

fos su U Plus d’in tecoute.fr -familles.ne

et info 200 000 vert : 0800 Un numéro

S p o t 5 0 " c ar to o n " s u r T V M an c h e !

Spot 50, le chéq uier des bons plan s du conseil géné réductions d’une va ral qui t’offre des leur de 100 € sur tes activités culturelle loisirs, cartonne ! s, sportives et de Déjà 4 874 jeunes Manchois de 11 à Retrouve la masc 15 ans l’ont adopté. otte dans une anim ation ludique sur circuler ! TV Manche et fais page

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T OUT s'explique

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actu du Net

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Développement durabl

Bientot des hydroliennes Au large de la Hague, à 50 m de profondeur, on a en projet d’installer une ferme d’hydrol iennes : un ensemble de machines circulaires de près de 20 m de diamètre, équipées d’hélices ou de turbines transformant la force des courants marins en électricité. Des courants très puissants dans le Raz Blanchard : l’eau fournirait une puissance équivalente à celle d’un réac teur nucléaire de 1 250 mégawatts, de quoi alimente r plus d’un million d’habitants chaque année ! En Fran ce, plusieurs projets sont à l’étude, au large de la Norman die mais aussi de la Bretagne, où déjà l’usine marémo trice de la Rance utilise des courants de marée.

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plus de 90% des 15-17 En France, la moitié des 11-13 ans et trouve de nombreux y On . ans ont un téléphone portable t des ondes dont on rtan pou t éme Il avantages, à ce mobile. santé. Des chercheurs ne connaît pas tous les effets sur la re fixé sur les risques y travaillent. Mais en attendant d’êt à prendre. Surtout sont ons de son utilisation, des précauti sensibles encore plus , ents lesc pour les enfants et ado en croissance et que les adultes, parce qu’ils sont ux vaut n’utiliser le seront exposés plus longtemps. Mie sables, préférer spen indi téléphone que pour les appels gner éloi re enco ou te, les sms, utiliser l’oreillet n atio érot num la s aprè le téléphone juste de s zone les s dan ner pho télé et ne pas mauvaise réception.

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r e-enfance

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S p o t 5 0 " c ar to o n " s u r T V M an c h e !

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avec...

s e s r i e a r i n a e t n e n t e c n e c s e Lles ou p resque

Derrière ce titre, le projet mené par l’a ssociation Mémoires et Terroirs avec les services du consei l général de la Manche et en particulier les archives départe mentales : la collecte de témoignages de Manchois nés avant 1916, centenaires ou presque.

i

Marie Tassel, vous êtes collectrice de mémoires pour l’association Mémoires et Terroirs. Comment se présente le projet ?

Les P’tites

N ews

hiver 2012

page

14

Plus d’une cinquantaine de personnes ont pour l’instant répondu à notre appel à témoignages. Mais toutes ne correspondent pas à nos critères : il faut avoir au moins 95 ans et avoir vécu la majorité

de sa vie dans la Manche. L’idée étant de garder trace, à travers leurs souvenirs, de ce qu’a été le quotidien dans le département au XXe siècle. Selon le recensement, on compte au moins 121 Manchois centenaires. Ce sont autant de personnes avec lesquelles échanger. Les entretiens seront remis aux participants sous forme d’album photos et CD audio et serviront une exposition et des archives mises en ligne.

Photo : Thomas Jouanneau - Mémoires et Terroirs

Photo : Thomas Jouanneau - Mémoires et Terroirs

R encontre

i

Dans les souvenirs que vous avez déjà récoltés, que vous disent-ils ?

J’ai par exemple une personne qui a fait partie de la résistance pendant la guerre et m’a raconté comment elle déboulonnait les panneaux indicateurs des villes et les inversait pour que les Allemands se perdent! J’ai aussi un apprenti fumiste, métier ancien, qui n’existe plus. Il s’occupait des cheminées et remplaçait les tôles des chaudières avant qu’elles ne deviennent en fonte. C’est vraiment intéressant. On invite toutes les personnes centenaires ou presque et leur entourage à nous contacter.

i

Est-ce qu’on peut aussi participer à la collecte des témoignages ?

d’aller interroger les personnes âgées qu’ils connaissent, arrière-grands-parents, voisins… Ce serait aussi très enrichissant pour eux, pour comprendre ce qu’était la vie autrefois. Il faut savoir qu’il y a encore 100 ans, on quittait l’école très tôt pour aller travailler. Et il n’y a pas si longtemps, on n’avait ni eau courante ni électricité dans les villages.

i

Comment faire pour participer ?

Le mieux, c’est de prendre contact avec les archives départementales. Le service peut apporter le soutien technique, logistique (prêt de matériel) et juridique. Nous mettons aussi à disposition un petit guide du collectage et une trame d’entretien sur des thèmes qui correspondent aux programmes scolaires.

Effectivement, on y a pensé. On aimerait que les collégiens en particulier aient envie

U

Contacts • Direction du patrimoine culturel, Archives départementales de la Manche 02 33 75 10 10 (demander le service archives sonores) ou sur archives.manche.fr. Les P’tites page • Mémoires et Terroirs 15 02 33 88 46 43 ou sur memoiresetterroirs.com

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Derrière ce titre, le projet mené par l’a ssociation Mémoires et Terroirs avec les services du consei l général de la Manche et en particulier les archives départe mentales : la collecte de témoignages de Manchois nés avant 1916, centenaires ou presque.

i

Marie Tassel, vous êtes collectrice de mémoires pour l’association Mémoires et Terroirs. Comment se présente le projet ?

Les P’tites

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Plus d’une cinquantaine de personnes ont pour l’instant répondu à notre appel à témoignages. Mais toutes ne correspondent pas à nos critères : il faut avoir au moins 95 ans et avoir vécu la majorité

de sa vie dans la Manche. L’idée étant de garder trace, à travers leurs souvenirs, de ce qu’a été le quotidien dans le département au XXe siècle. Selon le recensement, on compte au moins 121 Manchois centenaires. Ce sont autant de personnes avec lesquelles échanger. Les entretiens seront remis aux participants sous forme d’album photos et CD audio et serviront une exposition et des archives mises en ligne.

Photo : Thomas Jouanneau - Mémoires et Terroirs

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R encontre

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Dans les souvenirs que vous avez déjà récoltés, que vous disent-ils ?

J’ai par exemple une personne qui a fait partie de la résistance pendant la guerre et m’a raconté comment elle déboulonnait les panneaux indicateurs des villes et les inversait pour que les Allemands se perdent! J’ai aussi un apprenti fumiste, métier ancien, qui n’existe plus. Il s’occupait des cheminées et remplaçait les tôles des chaudières avant qu’elles ne deviennent en fonte. C’est vraiment intéressant. On invite toutes les personnes centenaires ou presque et leur entourage à nous contacter.

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Est-ce qu’on peut aussi participer à la collecte des témoignages ?

d’aller interroger les personnes âgées qu’ils connaissent, arrière-grands-parents, voisins… Ce serait aussi très enrichissant pour eux, pour comprendre ce qu’était la vie autrefois. Il faut savoir qu’il y a encore 100 ans, on quittait l’école très tôt pour aller travailler. Et il n’y a pas si longtemps, on n’avait ni eau courante ni électricité dans les villages.

i

Comment faire pour participer ?

Le mieux, c’est de prendre contact avec les archives départementales. Le service peut apporter le soutien technique, logistique (prêt de matériel) et juridique. Nous mettons aussi à disposition un petit guide du collectage et une trame d’entretien sur des thèmes qui correspondent aux programmes scolaires.

Effectivement, on y a pensé. On aimerait que les collégiens en particulier aient envie

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Contacts • Direction du patrimoine culturel, Archives départementales de la Manche 02 33 75 10 10 (demander le service archives sonores) ou sur archives.manche.fr. Les P’tites page • Mémoires et Terroirs 15 02 33 88 46 43 ou sur memoiresetterroirs.com

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t Ça vau le coup d’œil !

‘ a gE n d a l À

: Villes en scène la culture près de chez toi ! La saison 2011-2012 de Villes en scène, c’est 21 spectacles pour 71 représentations, dans 19 lieux de culture, jusqu’au mois de juin ! Avec toujours une vive envie de partager les spectacles avec les jeunes : des séances sont organisées sur le temps scolaire et en dehors. Il y a aussi des ateliers avec la participation d’artistes. Une création théâtrale « De la salive comme oxygène » va en particulier venir en avril dans les collèges de Saint-Hilaire-duHarcouët, Saint-James et Isigny-le-Buat.

Photo : JM Lobbé

U P lus d’infos sur culture.manche.fr

arnaval de Cherbourgi COcteville, les 10 et 11 février, sur le thème « La Manga mania »

oncert de Shaka Ponk + Random i CRecipe, au Normandy à Saint-Lô, le 11 février • ecransonique.com

C arnaval de Granville, du 17 au i 21 février • carnavaldegranville.fr

S pring, festival des i nouvelles formes de cirque en BasseNormandie, du 15 mars au 7 avril • labreche.fr

estival BD i FDessinator,

à Saint-Hilairedu-Harcouët, les 17 et 18 mars • dessinator.fr


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