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N°003
20 ations - Novembre nnonces et d’inform a d’ it tu gra l ue ns Magazine me
Gratuit
J06/BASC
054/RDDJ/
0000 Recep.: N°0
«Le Palais des Congrès est l’un des fleurons de la ville de Yaoundé. Quand on y arrive c’est l’un des bâtiments qu’on voit pratiquement à partir de tous les quartiers en raison de sa situation géographique.»
Les Yaoundéens sont connectés! sein de notre belle capitale. Alliant toujours sérieux, décalé et provocateur, ce nouveau numéro est l’occasion pour vous, de (re)découvrir Yaoundé et ses habitants.
Gaëlle Onana, Directrice de la Publication
B
onjour chers lecteurs et lectrices. Qu’il est beau de se dire que nous sommes déjà au troisième numéro. Déjà trois numéros de Yaoundé C’Koment dont l’équipe vous enchante et vous informe grâce à son magazine mensuel. Pour nous, tout se fête ! Alors nous avons décidé de vous livrer un numéro assez spécial dans lequel vous retrouverez des informations toujours plus diverses et variées. Pour commencer ce numéro de novembre 2014, arrêtons-nous sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Désormais au coeur de l’activité économique de notre pays, il était nécessaire et presque incontournable que nous en parlions. David Lacombled disait : «Les nouvelles technologies offrent de nouvelles voies pour l’expression de la démocratie. Toutefois, deux menaces guettent : d’une part, l’inégalité des citoyens face au numérique, ce que l’on appelle la fracture numérique et, d’autre part, le risque lié à l’utilisation de données publiques, ce que l’on appelle l’open data.» C’est pour lutter contre la fracture numérique, définie comme le clivage culturel ou générationnel face à l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication (connues sous l’abréviation NTICs) que nous invitons le gouvernement à mettre en place une véritable politique de facilitation et de promotion de l’accès facile à l’Internet . Bien évidement, nous ne nous sommes pas arrêtés là. Rien que pour vous, amoureux de la ville de Yaoundé, le numéro 3 de Yaoundé C’Koment, c’est aussi de l’histoire, des découvertes culinaires et des zoom sur de merveilleux talents qui ont grandit au
Ainsi, la découverte culinaire du mois vous emmène directement et sans escales, au sein du restaurant mythique de la ville de Yaoundé : «Chez mama Helène». S’imposant comme une institution, ce restaurant est devenu le lieu de rendez vous de ceux-là même qui aiment la nourriture bien faite et bien de chez nous. Vous aurez également l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de la ville de Yaoundé avec un décryptage des lieux mythiques tels que le Carrefour sorcier (sans sorciers ou presque) et le Lac municipal, cette vaste étendue d’eau aujourd’hui non exploitée, située en plein coeur de la ville de Yaoundé. A la découverte d’Ongola, cette ville pleine de talents qui a vu naître et grandir des enfants qui, aujourd’hui, n’en sont plus mais en font la fierté. Nous nous arrêtons ce mois chez Franck Etoundi, footballeur professionnel et international. Et, chez Andréa Bomo, entrepreneur, journaliste et globtroteuse. Vous aurez l’occasion de partager à la fois leurs passions et leur vie quotidienne. Je n’ose pas tout vous dévoiler, la part de surprise qui s’éveillera en vous à la découverte des autres sujets est primordiale. Mais laissez-moi vous confesser que, comme tous les mois, nous vous livrons une nouveauté ! Au delà de la richesse de tous les sujets que vous allez pouvoir parcourir, nous avons décidé de vous donner l’occasion de rire (ou juste sourire) grâce au cartoon de Paulain Tchoualak sur sa série «Les Panthères». Vous pouvez désormais suivre la vie de ces deux jeunes demoiselles au fil des numéros. Sans plus attendre, c’est le moment de débuter votre lecture. Feuilletez, lisez et partagez la nouvelle production de l’équipe jeune et dynamique de Yaoundé C’Koment. Ensemble, (re)découvrons en lecture la ville que nous aimons tous. N°03/Nov 2014 YC’K
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D’cryptage (4) YC’K N°03/Nov 2014
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TALENTS
Andréa BOMO : «J’organise ma vie autour de mes besoins» Franck ETOUNDI « je ne suis pas une star »
D’cryptage
Éditorial de Gaëlle Onana
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TIC
Yaoundé ville numérique Au secours je suis déconnecté
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D’CRYPTAGE
Mythes et réalités du Lac Municipal L’Immeuble des Editions CLE Carrefour Sorcier Taxis.... What a lucrative job
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L’INVITÉ
M. Christophe MIEN ZOK Directeur général du Palais des Congrès « Pomote le savoir-faire du Palais des Congrès »
REPORTAGE
Prison Centrale de Kondengui
CULTE ET RECUEILLEMENT
La Chapelle de la gloire de Christ
ZOOM
«Balade gourmande chez Mama Hélène» Shopping Nocturne
Marché
Fermé pour cause de propreté
BEAUTÉ ET ESTHETIK
Les secrets du beurre de karité Headbands
22 26 30 33 35 37
Contraceptifs
SANTÉ
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HOROSCOPE
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NUMÉROS UTILES
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Magazine gratuit d’annonces et d’informations Recep.: N° 000000/RDDJ/JO6/BASC Directrice de publication : Gaëlle ONANA Conseiller spécial : Marlyse Bernadette BIEME ONANA Conseil éditorial : Alex MIMBANG Rédacteur en chef : karess ESSIANE Secrétaire de rédaction : AKEMC Equipe rédactionelle : Marlyse Bernadette B. ONANA AKEMC, Karess ESSIANE, Gaëlle ONANA Relecture : AKEMC
/yaoundekoment.infos
Ont collaboré pour ce numéro: Gaëlle ONANA, Karess ESSIANE, AKEMC, Gaetant NTJAM, Anick Carole Tchuendem, Christine NGO NSADACK, Marlyse BIEME ONANA, Corine NTOUTOU, Arsène ELOUNDOU, Fleur Elysée LEKAMA, Stéphanie C. OBAM ANYOU, Régine MOUTO, Paulain Tchoualak (caricatures). Communication & Publicité: GNA Communication Tél.: +33631865571 - E-mail : gnacommunication@gmail.com Design & Graphisme : Flore SODA & Priceless Cooporetation Impression : GALMA Sarl (Imprimerie du Soleil Levant) Tél.: +237 222 21 97 84 / 699 59 11 95 Contacts E-mails : Directrice de publication : publication@yaoundeckomment.com ∙ Rédactrice en chef : redaction@yaoundeckomment.com ∙ Direction artistique: creation@yaoundeckomment.com ∙ Insertions publicitaires : promotion@ yaoundeckomment.com ∙ Informations : contact@yaoundeckomment.com
Yaounde_CKoment
Tic
Yaoundé ville numérique ? Mon nom commence par un @ et mes pensées par un # Gaëlle ONANA
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’une manière général les jeunes utilisent Twitter pour parler d’eux, se socialiser et partager. La tendance générale montre qu’il existe très peu de comptes qui partagent des informations utilises dans l’intérêt de tous, sur des sujets d’actualités ou de société dans la communauté Yaoundéenne. Mais cela dit, les camerounais, et les Yaoundéens plus particulièrement, ont créé une réelle communauté sur Twitter. Selon une étude de kongossalive.com, 31% des utilisateurs de Twitter au Cameroun sont basés à Yaoundé contre 26% à Douala et 7% à Buea. Nouveau réseau social à la mode, Twitter a fait perdre à Facebook auprès du public camerounais, la confiance et le caractère presque indispensable dans la vie sociale des jeunes. Twitter mieux que Facebook La dictature des 140 caractères s’impose en surfant sur les limites de Facebook notamment : une trop forte présence familiale contrairement à Twitter qui reste encore un réseau social assez complexe pour une certaine génération. Mais aussi le faible nombre de caractères qui rend la lecture facile, la consultation rapide et l’expression plus interactive. Finie donc l’époque où Twitter était uniquement réservé à une catégorie d’intellectuels partageant leurs pensées et réagissant aux derniers tweets des journalistes. Aujourd’hui c’est tout autre. Une communauté de Yaoundéens qui sort plutôt de l’ordinaire, tous interconnectés entre eux et qui se reconnaissent par les caractéristiques suivants : un nom qui commence par un arobase (@) et des
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pensées qui se matérialisent par un dièse (#) appelé sur Twitter un Hastag, est née. Mais qu’en est-il dans la réalité? Quel est l’impact de cette communauté? Quel écho possède leurs différentes revendications dans la sphère réelle de la ville? Aujourd’hui, Twitter devient le moyen d’exprimer tous types de réprimandes sur des actions mises en place au niveau local, mais aussi sur l’actualité People ou culturelle, bref tout y passe. Mais quelle portée possède réellement les pensées
D’une manière générale, les réseaux sociaux ont changé le mode de fonctionnement des individus sur le web. Ils sont des plates-formes permettant aux individus de partager des éléments et d’interagir avec les autres sur différents sujets. Mais ils ont également de nombreux désavantages: rendre les individus moins sociables dans la vie réelle avec des individus qui se cantonnent à leur existence numérique, diminuent la concentration au travail ou à l’école avec des individus qui sont focalisés sur les réseaux et passent à côté des éléments de la vie réelle. Dans les sphères privée et culturelle, les structures camerounaises sont de plus en plus présentes sur Twitter. Le but principal est d’être au plus près de leurs utilisateurs et générer une réelle communauté de fans et d’adhérents autour de leur projet. Mais, bien entendu, restons réalistes ! La pénétration Internet au Cameroun, et donc à Yaoundé pourtant capitale du pays, est encore trop faible pour que les revendications de quelques internautes sur les réseaux sociaux trouvent un réel écho au sein de la société. Pourtant, le gouvernement et ses partenaires télécoms devraient y prêter plus attention car les analyses sont claires : les réseaux sociaux pourraient être des alliés de poids dans les pays en voie de développement africains souvent accusés d’être en manque de démocratie. Il faudrait qu’il y ait, au niveau national et de manière démocratisé (donc pour tous), une réelle initiation aux réseaux sociaux ce qui n’est pas encore le cas. Malheureusement l’accès et l’utilisation des réseaux sociaux ont des coûts qui ne sont pas encore supportables par l’ensemble de la population de la Capitale. En somme, pour les utilisateurs, les réseaux sociaux ont apporté une nouvelle dynamique et impulsés de nouveaux
modes de vie. A l’heure actuelle le Cameroun n’est pas encore au top du classement dans l’utilisation des réseaux sociaux. Concernant Facebook c’est l’Egypte et l’Afrique du Sud qui occupent la tête du classement. Mais encore une fois il faut relativiser ces classements qui se basent sur le nombre de personnes possédant des comptes. En effet avoir un compte c’est très bien mais encore faut-il savoir l’utiliser et mettre régulièrement à jour les informations.
Tic
qui sont diffusées par la communauté de Yaoundé sur Twitter ?
La communauté réellement active de Yaoundé reste très minime. Cela dit, un des avantages de l’interconnexion numérique est la suivante. Les réseaux sociaux se construisent sur des logiques de paires, donc les personnes vont se suivre entre elles sur Twitter si elles partagent plus ou moins les mêmes intérêts (et la ville de Yaoundé en est un). Ce qui diffère des autres débats dans un cercle intime est que sur les réseaux sociaux la discussion n’est pas limitée et les personnes à l’étranger peuvent plus facilement être sensibles à un sujet qui a trait à la ville de Yaoundé s’il est porté par une bonne communauté d’internautes réactifs et interactifs même en nombre est restreint. Vous comprenez donc qu’Internet permet d’ouvrir et de relayer certains débats mais, les véritables débats et les décisions s’inspirent des actions concrètes et des communautés d’influence non virtuelles. Les réseaux sociaux ont donc plus que des impacts réels sur le débats des moyens d’informer la communauté de Yaoundé sur ce qui s’y passe et le moyen pour les Yaoundéens de discuter entre eux. Alors, Yaoundé ville numérique ? Totalement non, mais avec des actions réelles mises en place sur l’initiation et la formation, un accès plus démocratisé au réseau, c’est une capitale numérique en devenir.
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Au secours je suis
Tic
Déconnecté William Oyono
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Je reviens du purgatoire. Je vous assure que ce terme n’est pas utilisé de manière excessive.
’ai vécu un mois durant comme si j’étais en 1985. Mon ordinateur a cessé de fonctionner, de même que mon téléphone mobile. Une peccadille direz-vous. J’aurais aimé vous y voir. Toute ma vie était contenue dans mon ordinateur : mes films, ma musique, mes livres, mes photos, etc. De même pour téléphone mobile dans lequel j’avais tous mes numéros utiles. Inutile de revenir sur les circonstances de ce drame. J’étais devenu accro et totalement dépendant de ces deux outils qui ont rendu nos vies si faciles. J’ai réalisé à quel point je ne pouvais me départir de ces «accessoires» que j’avais fini par lier à mon être. A l’instar du personnage Marty MC Fly, de la mythique trilogie culte des années 80 « Retour vers le Futur», j’ai fait un bond en arrière et vécu en quelque sorte comme il y 30 ans. Et le constat de ce retour vers l’ère de la pierre taillée est sans appel : comment faisaient donc nos parents pour vivre ? Les téléphones mobiles n’existaient pas, Internet n’était qu’une vue de l’esprit, la en visioconférence un canular, etc. En l’espace de trois décennies, la face du monde a changé. Nos habitudes aussi. Nous avons la chance aujourd’hui de jouir des bienfaits des moteurs de recherches et des encyclopédies interactives, des réseaux sociaux qui nous permettent en tout temps d’être en contact avec nos proches. L’énumération des retombées bénéfiques de la révolution numérique est sans fin. Mon premier contact avec «la machine» date d’il y a 15 ans environ. En ce temps-là, tous les garçons de mon âge, s’ils voulaient être à la page, devaient impérativement avoir une console de jeux vidéo. Pour moi, ce fût la Play
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station. Cette rencontre avec la technologie, pour l’enfant que j’étais alors, marqua une étape importante dans ma construction personnelle et, continue encore de marquer l’homme que j’étais en train de devenir. Vous ne pouvez pas passer cinq ans de votre vie en commandant des personnages virtuels dans un monde évidemment fictif comme celui des jeux vidéo sans perdre les repères du monde réel ! Cette relation avec « la machine » s’est poursuivie. J’ai, par la suite, découvert Internet, ce formidable réservoir du savoir, des connaissances mais aussi des dérives en tout genre. Ma première boite mail, mon premier compte sur un réseau social (Hi5 à l’époque) en passant par l’ouverture de mon compte Facebook, toutes ces étapes de ma relation avec «la machine» prouvent que, en une décennie, je me suis donné à elle, pleinement. La découverte récente de ma nouvelle drogue, WhatsApp, cette application pour téléphones androïdes permettant de discuter instantanément avec des contacts à travers le monde, illustre encore si besoin est la place de «la machine» dans ma vie. Mais, au regard de ce que je viens de claironner de façon laborieuse, imaginez qu’un jour, la machine devienne folle, incontrôlable et prenne la place du maître, elle qui a toujours été le serviteur ! La sciencefiction a toujours nourri cette inquiétude avec de grandes œuvres cinématographiques comme «Terminator», « Matrix », etc. Délire d’auteurs adeptes de la théorie du complot ou alors possibilité à laquelle il faut se préparer ? A vous de juger.
Talents
«J’organise ma vie autour de mes besoins»
Andréa Bomo Gaëlle ONANA
Rencontre avec Andréa Bomo, co-fondatrice de la web TV «Akouma TV», fondatrice du blog «My African Chronicles». Également à la tête du mouvement «Woman4Change». La Camerounaise, Yaoundéenne, globe-trotteuse, entrepreneure et journaliste, raconte son parcours. Une histoire passionnante.
Andréa, merci pour cet entretien. D’abord, sais-tu que tu es un exemple pour de nombreux jeunes camerounais ? On se demande tous d’où te viennent toutes ces idées, toujours centrées sur le continent africain ? A.B : Merci. C’est à la fois flatteur et encourageant de l’entendre. Mon processus créatif est assez simple : j’évalue ce qui manque dans ma communauté et, je me base sur mes compétences pour y apporter des solutions. Peux-tu expliquer à nos lecteurs ce que sont Akouma TV et My African Chronicles ?
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Akouma TV (www.akouma.tv) est une plateforme multimédia centrée sur la culture et l’entrepreneuriat jeune au Cameroun et en Afrique. A travers ce média, nous mettons en lumière la diversité culturelle du continent africain, mais aussi les initiatives des jeunes artistes, talents et entrepreneurs qui font rayonner l’Afrique. Quant à My African Chronicles (www. myafricanchronicles.com/), c’est un blog dans lequel je partage mes expériences culturelles à travers mes différents voyages, ainsi que ma passion pour le style et les codes esthétiques africains. En plus
Pourquoi choisir le WEB pour mettre en place toutes tes activités et, quelle est selon toi, la place du WEB dans le quotidien des jeunes africains? Internet est avant tout un outil qui permet de dépasser les frontières physiques et, d’avoir accès à un public plus large. Il fait aujourd’hui partie du quotidien des jeunes dans le monde entier, y compris au Cameroun. L’ignorer serait une grave erreur et, s’y limiter aussi. C’est pourquoi j’essaye de trouver l’équilibre entre les deux à travers mes activités. Comment fais-tu pour allier tes différentes activités, qui nécessitent un investissement énorme, et une présence personnelle importante ? J’essaye d’organiser ma vie autour de mes passions, et non l’inverse. Cela me permet d’avoir une approche différente du travail. Je perçois mes activités comme complémentaires car elles découlent de mes différentes facettes. Chacune d’entre elles m’apporte une satisfaction particulière. Au fil de mes expériences, j’ai compris qu’il était primordial pour moi de me consacrer à des activités qui me rendent plus épanouie, utile, entière et résolument plus proches de moi-même. Ça demande de l’organisation et un sacrifice énorme car il n’y a pas de stabilité financière immédiate. Mais, dans les moments de doute, il faut toujours se rappeler de pourquoi on a commencé. Le sentiment d’être sur son chemin et d’utiliser ses dons pour d’autres que soimême est suffisant pour me booster. Tes actions sont en grandes parties tournées vers le continent africain. Te décris-tu comme une «panafricaniste». Le panafricanisme est, aujourd’hui, une notion répandue parmi les Africains et Afro-descendants et, j’ose espérer que ce mouvement encouragera davantage les
jeunes à s’intéresser à leur histoire et à agir dans un esprit de synergie. Je ne me décris pas comme «panafricaniste», mais je suis convaincue que l’Afrique a besoin de tous ses enfants. C’est en dépassant nos barrières mentales et en mettant en commun ces particularités, qui font de nous des individus à part entière, que nous construirons l’Afrique de demain.
Talents
des articles du blog, il y a également une boutique en ligne avec des créations des artisans Africains achetées lors de mes voyages. C’est un espace de partage et de découverte que j’entends enrichir au fil du temps.
Tu parles sur les réseaux sociaux de la capacité d’émancipation de la femme pour faire avancer le monde. Peux-tu nous en dire plus ? Je pense simplement que la Femme a un rôle crucial dans le développement de toute société. Dans un paradigme africain où les sociétés patriarcales sont la norme, il est important de retourner à l’équilibre, de redonner du pouvoir aux femmes dans l’espoir que cela transformera positivement notre société et servira d’exemple aux générations futures. Depuis la nuit des temps, les femmes font avancer le monde. On ne peut pas développer un pays, ni parler d’émergence si la moitié des individus constituant cette population est lésée. En termes de leadership, d’entrepreneuriat, de business, de social, d’art, de sport, de science, etc. les femmes ont leur mot à dire et, s’avèrent parfois plus brillantes que leurs pairs hommes. C’est dans cette optique que j’ai créé l’organisation «Women4Change» qui œuvre pour la valorisation des femmes Africaines (ces femmes qui se démarquent à travers leurs talent, actions, vision et leadership) et, l’accompagnement des jeunes femmes dans leur développement personnel et professionnel. Dans ton activité et tes voyages, parlestu de la ville de Yaoundé et, en tant que Yaoundéenne, comment décris-tu au quotidien notre capitale ? Yaoundé est au cœur de mes activités. Non seulement j’y ai passé une grande partie de ma vie, mais c’est aussi dans cette ville que la majorité de mes projets ont vu le jour. Je la décrirai comme une ville trésor, au potentiel énorme, mais encore sousexploité.
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Talents
A ton avis quels sont les plus de la ville de Yaoundé par rapport aux autres villes que tu as visitées ? Pour moi, le premier plus de Yaoundé sera toujours la nourriture (rires). Il n’y a aucune autre ville où je peux manger des beignets/ haricots, le poisson braisé, des prunes à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Yaoundé est une ville toujours en mouvement mais aussi très reposante. C’est une ville où il fait bon vivre et où la chaleur humaine et la joie de vivre sont uniques. Quel conseil pourrais-tu donner à tous les Yaoundéens qui veulent entreprendre ou se lancer dans une activité ? Si vous êtes une jeune fille (ou un jeune homme) et souhaitez vous lancer dans une activité, mon premier conseil serait de vous inviter à vous entourer des bonnes personnes. Un environnement comme le Cameroun peut parfois être démoralisant. Mais si vous êtes entouré(e) de personnes passionnées, enthousiastes, brillantes et courageuses, vous avez plus de chance
d’y arriver. N’hésitez surtout pas à demander conseils à des personnes plus expérimentées, que ce soit un proche ou une connaissance. Ces conseils pourront vous être utiles et vous éviter de faire des erreurs. Pensez aussi à élargir votre réseau dès que vous en avez l’occasion et multiplier les stages pour découvrir vos forces et faiblesses et, être sûr que vous êtes sur la bonne voie. Surtout, croyez-en vous-même avant que quiconque puisse croire en vous. Et n’abandonnez pas après votre premier échec. Ça fait partie de ce qui vous forge et vous prépare à la réussite. Si tu devais donner à nos lecteurs un petit bon plan personnel à Yaoundé où les emmènerais-tu? Je les emmènerai au Mask, un restaurant et bar à cocktails sympa situé près du Laboratoire Meka à Bastos. Ce que j’aime particulièrement à cet endroit ce sont les expositions d’artistes qui s’y font régulièrement.
«Je ne me vois pas comme une star !»
Talents
Franck Etoundi Régine Mouto et Fleur Elysée Lekama
Contrairement à ce que beaucoup pense, être le frère de Stéphane Mbia m’aide beaucoup. Il ne me fait pas de l’ombre, tout au contraire. J’en suis fier et c’est lui qui m’a orienté dans ce domaine comme je vous le disais tantôt. Selon vous quel avenir pour le rajeunissement de l’équipe nationale ? On a bien commencé les matchs et, l’objectif premier dès le début était de reconstruire l’équipe. Vous voyez, si vous suivez l’évolution de l’équipe nationale qu’il y a des jeunes talents un peu partout dans l’équipe. Je pense que ça se passe bien et que les Camerounais seront désormais fiers de nous.
YCK : Quel est votre parcours dans le domaine du football ? Franck Etoundi : Tout commence en 2006 dans un club de deuxième division au Cameroun. Puis encouragé par mon frère je m’envole quatre ans plus tard pour la Suisse où j’évolue actuellement au FC ZURICH. Avant d’être sélectionné à l’équipe nationale qui était Franck ? J’ai fait le collège Vogt et le collège Sacrée cœur de Makak. Mon rêve était de devenir docteur en médecine. Mais grâce aux conseils de mon grand frère, qui trouvait que j’avais du talent, je me retrouve dans le monde du football. Quel sentiment éprouve-t-on quand on joue pour l’équipe nationale de son pays ? C’est une grande fierté pour moi. Je peux même dire que c’est un rêve accompli car ça fait plaisir de jouer avec ses grands-frères dans l’équipe nationale de son pays. Être le frère de Mbia vous pose-t-il des problèmes ?
Comment gérez- vous votre vie de star ? Je ne me vois pas comme une star. Pour ceux qui me connaissent, je reste le même : discret, simple. Je ne me prends pas la tête et je tiens à rester moi tous les jours. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes Yaoundéens qui, comme vous, veulent se lancer dans le football ? Je leur demanderai de beaucoup prier car c’est Dieu qui donne tout. Éviter de tricher, beaucoup travailler et, surtout, ne pas critiquer le travail des autres. Étant de la ville de Yaoundé, du quartier Biyem-Assi parlez-nous un peu de votre enfance dans cette ville et, que faites-vous pour les jeunes de ce quartier ? J’ai habité le quartier Biyem-Assi au lieu-dit Rond-point express où j’ai d’ailleurs grandi en présence de mes parents. J’ai beaucoup appris de ce quartier, j’irais même jusqu’à dire qu’il a fait de moi l’homme de caractère que je suis. Pour les jeunes de mon quartier je reste à l’écoute et j’essaye de filer un coup de main à la limite de mes moyens. Pour ce qui est des œuvres caritatives je n’en fais pas encore, mais qui sait. N°03/Nov 2014 YC’K
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Souvenirs
La dernière séance William OYONO
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aoundé est la ville où j’ai vu le jour. La ville qui m’a vu grandir. La ville où je vis depuis toujours. Dans son panorama en constantes mutations, un lieu me manque et me rend nostalgique d’une époque qui relève désormais d’un passé irrattrapable. Il y a des moments où j’ai vraiment des questionnements existentiels étranges. A côté des traditionnelles réflexions philosophiques sur le sens de la vie, j’ai depuis quelques jours un point dans ma conscience qui ne cesse de me perturber. Je me demande inlassablement quel fut mon premier souvenir ? Quelle est l’image qui est restée gravée dans mon subconscient comme l’acte fondateur de ma mémoire ? J’ai beau y réfléchir frénétiquement, aucune réponse adéquate ne semble se présenter à moi. Las de trouver des réponses à mes élucubrations sans intérêt, je me décide à regarder un bon film d’action qui aura le don, l’instant d’un fugace moment, de m’emmener vers d’autres destinations. Immédiatement
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une illumination : «bien sûr, ton premier souvenir, rappelle-toi, c’était au cinéma Abbia !!! » Tout d’un coup, tout revint en moi comme à un grand accidenté sortant de son état comateux. Mon tout premier souvenir, je devais avoir 3 ans. Ma mère décida ce jour-là de m’emmener au Cinéma Théâtre Abbia situé au centre-ville de Yaoundé entre la Direction générale des impôts et le restaurant «Dolce Vita». Je ne sais plus quel film j’avais vu mais, cet épisode fondateur de mon existence, enfoui depuis des décennies dans un coin de ma mémoire, me rappela ma longue histoire d’amour avec ce lieu mythique pour les cinéphiles de la ville dirigée par notre «Jack Bauer» national, Gilbert Tsimi Evouna. Le cinéma Abbia est né au début des années 1970 et avait pour propriétaire le célèbre milliardaire camerounais Fotso Victor. Même si Yaoundé comptait déjà plus d’une dizaine de salles de cinéma
C’est donc biberonné aux films américains comme «Terminator» et «Ramb » que j’ai commencé à devenir un habitué du «temple de la culture». Aucune avant-première du samedi ne pouvait se passer sans que je ne harcèle mes parents de m’y amener. Je me rappelle encore de la projection du film «Titanic» où j’avais à peine huit ans. En voyant le personnage de Leonardo Dicaprio mourir, la foule hystérique ne put retenir ses larmes. Comment oublier le jour où j’ai vu un épisode de la Saga «Stars Wars» sur grand écran, les péripéties de Frodon dans «le Seigneur des Anneaux» ou les exploits de Sylvester Stallone dans le chapitre final de «Rocky Balboa» ? Mais voilà, comme beaucoup de choses dans notre cher et beau pays, l’Abbia
ferma ses portes à la fin des années 2000 pour mauvaise gestion. C’est vrai qu’avec l’arrivée des chaînes câblées et des Dvd, le cinéma voyait ses parts de marché s’effriter mais, je n’arrive pas à me résoudre à cette disparition de toutes les salles obscures de la capitale. Vous imaginez qu’à part celle ultra confidentielle de l’Institut Français de Yaoundé, les cinéphiles n’ont plus aucun endroit pour voir un film sur grand écran ?
Souvenirs
comme Le Capitole situé au carrefour Warda, le Cinéma Rex au quartier de la Briqueterie, la Mefou à Mvog Mbi, le Febé à Mokolo, les Portiques à l’avenue Kennedy, etc. l’Abbia avait un charme tout particulier qui le différenciait des autres.
Alors, privé de ce divertissement majeur, que me reste-t-il comme endroit pour me relaxer? Le carrefour Bastos et ses restaurants hors de prix ? Les bars populaires d’Essos où les jeunes se convertissent à la dévotion pour le dieu du vin Bacchus ? Yaoundé a perdu, à mon sens, un îlot de détente dans la bourrasque urbaine depuis la mort du cinéma sur la terre ancestrale d’Ongola. Alors, que d’aller me déhancher dans nos boites de nuits, je préfère encore regarder mes films à la maison et, m’imaginer devant un grand écran.
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D’cryptage
Mythes et réalités du Lac Municipal Situé en plein cœur de la cité capitale, le Lac municipal fait partie des lieux les plus connus de Yaoundé. Pourtant, son histoire et les conditions dans lesquelles il a été créé restent floues pour la plupart des Yaoundéens. William Oyono
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u lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, le Cameroun, alors Etat placé par l’Organisation des Nations Unies (ONU), sous la double tutelle de la France et de la Grande Bretagne, devient un eldorado qui attise les convoitises de nombreux entrepreneurs étrangers souhaitant y faire fortune. Parmi ces expatriés se trouvait Georges Kyriakidès, jeune grec débarqué au Cameroun le 02 février 1947. C’est à lui que l’on doit le parc d’attractions situé à la descente de l’actuelle Délégation générale à la sûreté nationale et qui porte son nom. Selon le témoignage qu’il a accordé au Professeur Jean Emmanuel Pondi dans l’ouvrage «(Re) découvrir Yaoundé !», c’est après avoir reçu un hors-bord d’un de ses amis que l’idée de créer un espace navigable dans sa ville d’adoption lui est apparue comme une évidence. La ville, dont Charles Atangana Ntsama fut le chef supérieur, ne bénéficiait d’aucune étendue d’eau où l’on pouvait pratiquer
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des sports nautiques. C’est fort de ce constat qu’il entra en contact avec l’administration coloniale de l’époque pour que son projet puisse se réaliser. Le quitus fut rapidement donné par le maire de Yaoundé, le français Christol. L’âge d’or L’emplacement retenu était connu en ce temps-là sous le nom de «vallée du Plateau Atemengue» et se situe aux alentours de l’actuelle résidence du Premier ministre, du Lycée Bilingue d’Application, de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et de l’Hôtel des Députés. En 1951, aucun de ces bâtiments n’existait encore et le paysage se résumait à une forêt luxuriante comme l’était d’ailleurs encore «Ongola». Il fallut près d’un an de travail pour transformer l’espace en un lac artificiel. Cet exploit fut rendu possible grâce au travail de prisonniers retenus pour la réalisation de ces travaux titanesques qui consistaient en la construction des buses et à la canalisation des eaux.
s’y bousculent plus. Entre le manque d’entretien, son abandon par les pouvoirs publics et le développement de la délinquance le long de ses berges, le Lac municipal est devenue un endroit où il n’est plus conseillé de se balader. Le souvenir de «son âge d’or» n’est plus qu’un lointain mirage que les nostalgiques de cette période racontent à une jeune génération qui n’a connu que la déchéance du Lac.
Les années 1960-1970 furent les plus glorieuses pour le Lac municipal. Il était devenu un véritable lieu d’attraction où les Yaoundéens venaient se détendre les week-ends. La foire de Yaoundé y était organisée avant qu’elle ne s’installe au parc des expositions de Tsinga. On y organisait des compétitions de pirogues.
Pourtant, un nouvel espoir semble permis avec la signature, il y a un an, d’un accord entre le gouvernement camerounais et un fonds d’investissements espagnol. C’est un projet important de plusieurs milliards de FCFA qui prévoit l’assainissement du Lac municipal, la création d’un hôtel de classe moyenne et l’aménagement des espaces verts, d’une bibliothèque, de boutiques et d’un débarcadère où la population de Yaoundé et ses visiteurs pourront à nouveau découvrir les joies de la pratique des sports nautiques. A terme, les prometteurs veulent faire de cet endroit mythique un site touristique à l’image du célèbre Lac Léman en Suisse.
Mais la belle histoire du Lac Municipal allait s’assombrir à partir de la décennie 1980 suite à la grave crise économique qui secoua le pays tout entier. Entre déchéance et espoirs Le club nautique, qui fit jadis la renommée du Lac municipale, fut contraint à la fermeture tout comme les activités annexes autour de l’étendue d’eau. Désormais, c’est une image lugubre, accompagnée d’histoires macabres, que l’espace créé par Georges Kyriakides offre à ses visiteurs qui ne
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C’est en avril 1952 que le Lac municipal, dans sa forme et son aspect actuels, sortit de terre pour offrir ses charmes aux Camerounais qui s’engageaient déjà dans la lutte pour l’indépendance. La suite est un beau roman écrit, au départ, par la création d’un club nautique dans lequel les colons venaient faire la démonstration de leurs beaux engins à la population locale qui n’avait pas encore eu l’occasion de voir une aussi vaste étendue d’eau.
62 ans après sa mise en service, le Lac Municipal entamera sa mue pour retrouver l’éclat qu’il n’aurait jamais dû perdre.
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D’cryptage
Immeuble des
Editions CLE
Le plus ancien des immeubles de l’avenue Foch de Yaoundé se dévoile.
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och ! Vous connaissez ? L’avenue Foch encore moins, alors ! Pourtant vous l’avez sûrement une fois au moins arpentée. Si ! Si ! Sauf à être arrivé à Yaoundé la veille seulement, vous êtes déjà allé, à pied, à moto, en taxi ou en voiture personnelle de l’ancien cinéma le Capitole (dont les amoureux du 7e art n’ont pas cessé de regretter la fermeture et devant lequel se dresse le nouvel hôtel «La Falaise») au carrefour de la pharmacie du Soleil. C’est l’avenue Foch. Le nom n’est pas d’ici ! Je vous le concède ; c’est néanmoins notre histoire.
Vous êtes donc à l’avenue Foch et vous vous dirigez vers la Pharmacie française. Sur votre gauche, une rue et deux immeubles après l’hôtel «La Falaise» se dresse un immeuble de trois étages. C’est moi, l’immeuble des Éditions CLE. Je suis le premier immeuble de l’avenue ! Que si ! Je suis là depuis 50 ans. Ne vous fiez ni à la taille ni à l’éclat de mes anciens et nouveaux voisins ; je les ai tous vu sortir de terre. Je ne me contenterais pas de vous conter leur histoire et celle de toutes les autres bâtisses qui m’environnent, je pourrais vous l’écrire, puisque depuis 1963, c’est
Immeuble Edition CLé
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A votre prochain séjour à Yaoundé, quel souvenir plus impérissable qu’un bon livre pourriez-vous emporter ? Au rez-dechaussée de l’immeuble CLE, la librairie du même nom n’a jamais cessé de vous proposer des livres pour votre culture ou en guise de cadeau à offrir. Et si comme Isabelle Lebrat, la compagne du grand écrivain camerounais Gaston-Paul Effa, vous souhaitez publier vos «Instantanés
de Yaoundé», la belle aux sept collines, il vous suffira, au sortir de la librairie CLE, d’emprunter les escaliers qui mènent aux étages et de vous arrêter au 1er. En vous sommeille peut-être un Henri Lopes, un Marcien Towa, un Engelbert Mveng, un Guillaume Oyono Mbia ou un Njoh Mouelle…, tous auteurs devenus célèbres grâce à moi. C’est un privilège de Yaoundéén que de pouvoir visiter la librairie CLE ou, de déposer à mains propres son manuscrit au Centre de littérature évangélique (éditions CLE), pionnier de l’édition en Afrique noire francophone à qui le président de la République himself a accordé le statut d’ «association reconnue d’utilité publique en 1991».
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à cette activité que je me consacre : la publication de livres. Aucun homme de culture sérieux, ici ou ailleurs sur le continent, et même au-delà, ne peut ignorer mon existence. Ce n’est pas de la prétention, c’est simplement un refus de la fausse modestie. Des générations d’écrivains de tous horizons ont hanté mes bureaux et bourré ma boîte aux lettres de leurs manuscrits…
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Carrefour sorcier
un passé de pratiquants, un présent de commerçants
Qui sait ? Peut être n’ai-je plus les yeux pour le voir, mais ce ne sont plus les sorciers qu’on rencontre au «Carrefour sorcier» mais des citoyens occupés à chercher leur pain quotidien.
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ombreux sont les Camerounais qui, tous les jours demandent à se rendre au Carrefour sorcier sans savoir exactement d’où vient cette dénomination. Ce nom à la fois curieux et effrayant, qui fait référence la magie, le mysticisme et la sorcellerie, fait aujourd’hui parti du vocabulaire des Yaoundéens. Mais laissez nous tout de même vous conter son histoire. Ledit carrefour est situé dans le 1er arrondissement de la ville de Yaoundé, plus précisément au quartier Manguiers. Auparavant carrefour beignets, le carrefour sorcier doit son nom à deux guérisseurs locaux qui avaient pour habitude de se livrer à leurs pratiques en journée, sous les yeux curieux des passants.
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Aujourd’hui, fini les séances de guérisons de toutes sortes, c’est désormais un bassin économique. L’ambiance y règne, calme, avec de nombreux commerces notamment vendeurs d’objets ou boutiques ainsi qu’une station d’arrêts de moto-taxis. Les anciennes cases des deux guérisseurs ont cédé la place aux bars qui animent le coin en présence des «braiseurs» de poissons et de viande de porc. Adieu les «pratiques» ! Ce ne sont donc plus les sorciers qu’on rencontre au «Carrefour sorcier» mais des citoyens qui s’occupent à gagner leur vie. Mais est-on sûr qu’il n’y a pas parmi eux des sorciers? Mystère !
With the rate of unemployment unceasingly growing, the search of job opportinuities appears as one of the major preoccupation of many Yaounde city dwellers. For this reason everybody is trying by all means to grasp all kind of job opportinuities which is proposed to him or her.
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owadays, ‘’Les Yaoundéens’’ are confronted with a sad reality which is the non availability of job opportinuities. It should be noted that more than half of the population work under the private sector and under this private sector, we come across many job opportinuities with one of the most important which is Taxi driving. Taxis are the principal means of transport in Yaounde and many people are into it. Here, we come across two categories of people : Taxi proprietors and employees. Considering the passion which it causes due to the fact that many people are found in this business, one has the right to ask the question of weather the job of Taximan is lucrative to its practioners or not. Well, this question brings us onto an analyses of the cost of business and the profit a Taximan makes in a period of one year. Mr Yellem Patrick, a Taxi proprietor and Taximan himself who is in the business since 2 years in Yaounde gives us the data of his business. His total amount cost for the acquisition of his brand new taxi was of 3,151,400 FCFA comprising of all the car’s document as recomended by law. With the recent rise in the price of fuel which influenced a considerable rise of 25%
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Taxis.... What a lucrative job
in the price of Taxi, previously 200 FCFA to 250 FCFA, he is able to incur 15,000 FCFA daily working 6 days on 7, principally because Yaounde has a population of more than 2 million inhabitants and more than 3/4 of the population make use of Taxis throughout their daily activities. Per week he makes 90,000 FCFA, per month 360,000 FCFA and annualy he makes 4,320,000 FCFA. Remember that profit is made when the actual amount earned exceeds the cost of the investment. So, the profit of Mr Yellem for that current year is about 1,168,600 FCFA. For his second year of service, his expenditures decreases as he just have to regularise the vehicle’s documents which can cost approximately 651,400 FCFA. Therefore, for this second year he makes 3,668,600 FCFA. We therefore realise that within a period of 2 years a Taximan can make 1,168,600 + 3,668,600 = 4,837,200 as profit thereby, answering to our question of weather Taxi driving is lucrative or not. He futher confessed that with his Taxi he does not envy any other worker. Am sure everybody got the answer to the question, so, in the case it hapens that someone is in search of where to invest his money, the business of Taxi should be recomended.
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Invité
Promote : le savoir-faire du Palais des Congrès C. MIEN ZOK Directeur Général faire la promotion de leurs activités économiques.
Le palais des Congrès abrite, à chacune de ses éditions, le salon international Promote. Quelle est la portée de cet événement pour votre institution. Merci pour l’occasion que vous nous offrez, à travers Yaoundé C’Koment ce magazine que nous découvrons et qui commence à s’imposer dans notre paysage urbain et, surtout médiatique camerounais. Effectivement le Palais des Congrès abrite, depuis sa création, le Salon international de la petite et moyenne entreprise. Nous sommes rendus à la 5ème édition qui se déroule au Palais des Congrès. Nous nous en félicitons car c’est un honneur pour notre institution de servir de vitrine à la promotion de l’économie camerounaise et de la sous-région Afrique centrale. Nous sommes également heureux d’accueillir des partenaires étrangers qui viennent
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La portée de cet événement pour le Palais des Congrès est grande parce que, pour nous, c’est à peu près 4 à 5 mois de préparations intenses ; une implication aux côtés de la Fondation Inter Progress pour nous assurer que tout va se passer de la meilleure manière possible. Le Palais des Congrès montre, à travers cet événement, qu’il n’est pas seulement un centre de congrès et de conférences mais, également, un Centre d’affaires, d’exposition. Promote a donc une portée importante pour la vie de notre institution, au-delà des aspects financiers en termes de loyers à percevoir. Avec Promote nous montrons à tous notre savoir-faire. Au fil des éditions, quels bénéfices en tirez-vous ? Les retombées de Promote sont énormes pour le Palais des Congrès non seulement pour sa notoriété, son image et sa renommée mais, également, pour sa capacité en terme de savoir-faire pour le personnel du Palais des Congrès qui est énormément impliqué et assiste la Fondation Inter Progress. Les retombées pour cette 5ème édition sont encore plus importantes parce que le Palais des Congrès est l’un des plus grands bénéficiaires de Promote 2014. Il y a eu, sur instruction du Président de la République, un financement qui a été alloué pour l’organisation de cet événement et, à la
qui se manifesteront pour y organiser des cérémonies auront droit à des prix promotionnels très avantageux. L’édition 2014 va se dérouler sur deux sites. N’est-ce pas une partie de votre emprise sur l’événement qui va se diluer dans cette nouvelle architecture ? Au contraire nous sommes heureux que Promote 2014 ait cette particularité de se dérouler sur notre site, c’est-à-dire sur la partie basse du Palais des Congrès et le site de la Foire promo de Tsinga qui est propriété de la Chambre de commerce, de l’industrie, de l’artisanat et des mines du Cameroun.
Invité
fin, la plupart des équipements et des installations, vont rester propriété du Palais des Congrès. Nous aurons ainsi 4 grandes halles, des lampadaires solaires qui ont été installés, du mobilier, des véhicules et des équipements audiovisuels. Ainsi, grâce à la volonté du Président de la République, notre capacité d’accueil sera multipliée par 4 à travers les nouvelles installations dont nous allons hériter. Par conséquent, je ne peux que me réjouir de savoir que le Palais des Congrès pourra, à partir de janvier 2015, offrir une palette de solutions à tous ceux qui voudraient organiser des manifestations à caractères économique, social, culturel et administratif. Il n’y aura plus simplement les salles que tout le monde connaît dans le bâtiment, mais également de nouveaux espaces avec des nouvelles possibilités de configuration et d’aménagement qui seront à la disposition des administrations, des opérateurs économiques et de tous les camerounais en général. Les premiers
Pourquoi en est-on arrivé à organiser Promote sur 2 sites ? Tout simplement parce que le Palais des Congrès a l’honneur et le privilège d’accueillir, depuis l’année dernière, le Sénat du Cameroun. On s’est rendu compte qu’organiser Promote comme les années antérieures aurait pu gêner le
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Invité
fonctionnement du Sénat d’autant plus que les dates coïncident avec celles de la session du Sénat. Il a donc été décidé de «délocaliser» Promote de quelques mètres simplement, sur la partie basse du Palais des Congrès qui fait tout de même 5 hectares. Mais cela ne suffisait pas pour contenir ou accueillir tous les exposants. Et c’est ainsi qu’à la suite des Hautes instructions de la Présidence de la République il a été décidé d’étendre Promote au site de la Foire promo de Tsinga. D’ailleurs, pour matérialiser cette unicité une passerelle a été posée sur le boulevard Jean Paul II. Mais ça ne peut pas diluer notre responsabilité puisque le Palais des Congrès a reçu la mission d’être l’unique interlocuteur pour le compte du gouvernement auprès de la Fondation Inter Progress. Promote ne perturbe-t-il pas le fonctionnement du Palais des Congrès notamment en ce qui concerne les structures et locataires installés chez vous ? Des dispositions ont été prises pour que Promote ne perturbe pas considérablement les activités des institutions installées au Palais des Congrès. Je rappelle qu’il y a le Sénat, le comité central du RDPC et la Conac qui sont abrités dans nos locaux. A partir du moment où les voies d’accès qui mènent au Palais des Congrès et les principales esplanades, les parkings à côté du bâtiment ne seront pas occupés par les installations de Promote, il ne devrait pas y avoir de perturbations majeures, en dehors des bruits qui viendront de la partie basse. En conséquence, des dispositions ont été prises pour que le travail se poursuive sereinement dans toutes les institutions et administrations qui sont installées au Palais des Congrès
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Quelle est, de votre point de vue, la place qu’occupe pour la ville de Yaoundé, le Palais des Congrès ? Le Palais des Congrès, je peux le dire sans risque de me tromper et sans faire non plus dans un certain triomphalisme, est l’un des fleurons de la ville de Yaoundé. Quand on y arrive c’est l’un des bâtiments qu’on voit pratiquement à partir de tous les quartiers en raison de sa situation géographique. Le Palais des Congrès, pour reprendre une expression célèbre, est «un monument de la ville de Yaoundé». C’est un haut lieu de l’histoire de notre pays puisqu’il a abrité de grandes rencontres de la vie nationale ou internationale et diplomatique du Cameroun. Mais au-delà de ces grandes conférences et rencontres internationales le Palais des Congrès est aussi un lieu de loisirs pour le Camerounais ordinaire, qui peut y venir non seulement pour les séminaires, les congrès, les conférences mais avec sa petite famille se promener le week-end et profiter de cette magnifique et belle vue que l’on a, à partir du Palais des Congrès, sur toute la ville de Yaoundé. C’est donc un lieu de loisirs où l’on peut profiter de cet air qui est, je dirais incomparable et qui n’existe nulle part ailleurs dans la ville. Vous aurez la sensation d’être sur une colline, une montagne et avoir de l’air pur. C’est cela le Palais de Congrès. Il s’agit donc d’un lieu qui, à première vue, semble être lointain mais, qui est pourtant si proche de tous les Camerounais en général et les Yaoundéens en particulier qui doivent le considérer comme leur maison. En définitive, notre objectif est de faire en sorte que le Camerounais se sente chez lui lorsqu’il vient au Palais des Congrès.
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Reportage
Prison centrale de Kondengui
Un contemporain a dit : «La prison ou la mort cela revient au même». Une autre façon de dire que lorsqu’on intègre les geôles d’un pénitencier, c’est comme si l’on cessait d’exister pour la société. YC’K a voulu savoir si ce constat était avéré et a déplacé pendant une journée une équipe à la prison centrale de Yaoundé situé au quartier Kondengui.
L
orsque nous nous sommes rendus sur les lieux, les gendarmes à la porte ont procédé à une vérification du motif de notre visite et à une inspection minutieuse de nos effets pour des raisons de sécurité. Ce qui nous a tout de suite marqué dès notre entrée est l’intonation, par les prisonniers, de divers chants religieux qui pouvaient s’entendre de la grille d’entrée. Cela nous a rappelé l’atmosphère des dimanches à l’église. C’était là la première preuve qu’en prison il y’avait de la vie ! Bonjour monsieur le régisseur Nous avons été reçus dans le bureau de M. Bomotoliga Koalang, le régisseur de la prison centrale. Ce dernier a été très enthousiaste lorsque nous lui avons
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expliqué les raisons de notre visite. Il a été ravi de constater que des jeunes pouvaient s’intéresser aux conditions de vie de leurs frères en prison. Les formalités nous avons été recommandés au superviseur général du quartier des jeunes, pour une visite guidée et explicative. Activités socioculturelles pour tous L’objectif de YC’K en pénétrant cette prison n’était pas seulement de faire taire les adages qui stipulent que, «Quand tu entres en prison, ta vie est finie» mais également de montrer comment les prisonniers peuvent être préparés et prêts pour une réinsertion socioprofessionnelle dans la société. Il apparaît d’ailleurs que c’est l’une des nombreuses visées des dirigeants qui mettent en place différents
C’est dans cet ordre d’idées qu’Ali Eric, superviseur général du quartier des mineurs, nous explique qu’il y a deux volets d’activités : le volet «animation» afin que les prisonniers ne s’ennuient pas. Il y a pour cela une fédération socioculturelle et loisirs déterminés (FESCULD) dans laquelle, et sous l’autorité des chefs de bureaux, les détenus organisent euxmêmes les activités socioculturelles. Ils mettent en œuvre les manifestations sportives ou culturelles pour assurer l’épanouissement des autres prisonniers. Entre autres activités les détenus s’adonnent au football, au handball, et à des championnats, des quizz. Le plus de cette action est l’attrait et la participation des détenus aux activités. Le moins reste néanmoins le manque d’espace car, seuls certains quartiers peuvent y prendre part pour ne pas risquer des débordements. Dieu n’est pas en reste Le culturel et le religieux peuvent cohabiter en prison. Nous avons noté la mise en place de plusieurs comités religieux en fonction de l’appartenance religieuse de chacun. Cela est fait pour que la foi en Dieu ne se perde pas et, que chaque personne, où qu’elle soit, puisse être proche de son frère en Christ. Des messes, des cultes, des témoignages à Jéhovah sont quotidiennement organisés dans l’enceinte de la prison par des serviteurs du très Haut, venus dispenser la parole bénie. La coïncidence a d’ailleurs voulu que nous arrivions en plein championnat de foot protestant. L’ambiance était à son summum, les supporters de chaque équipe étaient sur le côté à se défier pour savoir lesquels encourageaient le mieux, les joueurs étaient imperturbables, on s’y aurait cru nous-mêmes. En cas de pépins, au cours des rencontres, les blessés sont
immédiatement conduits à l’infirmerie. L’anecdote que nous pouvons vous rapporter de ce jour de match est que l’on vend, o Kondengui, des boissons sucrées dans des bouteilles de 1,5l à SEULEMENT 500 FCFA.
Reportage
ateliers de formation et d’activités dans le but d’enrichir toutes les personnes se trouvant dans leurs « locaux ».
La formation au programme En prison, il y a les volets formation et action sociale. Ces volets sont réservés aux mineurs. Quatre enseignants venant de l’extérieur, et des détenus bénévoles (ayant des connaissances en la matière) se chargent de dispenser les enseignements. Ici nous retrouvons le Centre Socioéducatif Bilingue (CSED) constitué du primaire (SIC-CM2), du Secondaire (6e-Terminale), du GCA level pour les anglophones. Beaucoup se demanderait en quoi un tel apprentissage serait utile à des prisonniers. M. Ali nous répond : «Il y a des enfants qui sont arrêtés sans avoir jamais été dans une salle de classe. D’autres sont arrêtés en cours d’année alors qu’ils sont régulièrement inscrits dans une école. Cet apprentissage permet de combattre l’analphabétisme au Cameroun et de fournir le BABA à des enfants qui n’ont pas eu la chance de voir les bancs d’une école et de permettre aux autres de ne pas perdre l’année qu’ils ont commencé». Il termine en disant que «Tout enfant, quel qu’il soit et où qu’il soit, a droit à l’éducation.» Nous apprenons donc que ces élèves ont la possibilité de composer dans leurs anciens établissements pour les examens officiels ou, dans d’autres établissements de proximité si les dispositions le permettent. La prison centrale de Kondengui a eu 50% de réussite aux examens officiels en 2014 répartis comme suit : Bac : 1 sur 2, Cep : 1 présenté et admis, BEPC : 6 sur 12, GCA : 1 sur 2. La bibliothèque de la prison constitue un atout majeur. Nous avons été éclairés sur les ateliers. Nous en avons énuméré cinq. L’atelier informatique est celui-là où les N°03/Nov 2014 YC’K
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Reportage
formateurs apprennent aux jeunes à avoir les notions élémentaires en maintenance informatique. La prison dispose également d’une salle informatique pour tous mais, sans connexion Internet. Dans le cadre de l’atelier couture les mineurs cousent non seulement des tenues pour l’école (au sein et à l’extérieur de la prison) mais aussi des habits qu’ils vendent à l’extérieur. Les ateliers cordonnerie et électronique sont ceux où les mineurs réparent et fabriquent des chaussures. Ils apprennent également à réparer des télévisions, entre autres. L’atelier artisanat est celui de la fabrication des sacs, babouches, et bien d’autres produits. Il est important de noter que les ateliers sont des loisirs pour les jeunes, et constituent des activités périscolaire. Par contre il y a des «majeurs» qui sont spécialisés dans différentes. Prenons le cas de l’artisanat : les adultes se regroupent pour la plupart au «quartier Kossovo» et
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brillent par leur ingéniosité pour pouvoir vendre. Nous avons rencontré «Russell l’artiste» (quartier 8 local 75) qui fait des mèches pour les demoiselles avec le fil des sacs. «Zopolè le designer» quant à lui fait de très jolies broderies et tissages sur n’importe quel tissu à partir d’un dessin. Il peut le faire également à partir d’un visage. Les sacs et les babouches tissés avec de très belles couleurs et motifs se vendent à 2 000 F CFA pour tous ceux qui seraient intéressés par ces produits. Au sortir de cette visite, nous pouvons dire que la prison n’est pas la fin. C’est juste un autre monde avec ses règles. Les conditions de vie peuvent y être rudes mais, un fait est palpable : les autorités pénitentiaires font tout pour rendre le séjour en prison moins pénible et instructif. Il apparaît clairement qu’après avoir purgé sa peine, un individu peut retrouver du travail et devenir un des maillons d’un grand système économique.
Culte et recueillement
Chapelle de la Gloire de Christ
«Allez ! Faites des nations mes disciples» Karess ESSIANE
message que je leur apportais, alors j’ai décidé de créer la Chapelle pour les réunir et continuer à prêcher ainsi la Bonne Nouvelle.
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n ce mois de novembre, YC’K a choisi de mettre en lumière une église chrétienne pentecôtiste, en l’occurrence la Chapelle de la Gloire de Christ. Sise au quartier MvogAda, au lieu dit «carrefour Hysacam», la Chapelle de la Gloire de Christ est un édifice moderne et somptueux. Le pasteur de la Chapelle, Créscence BABOKE, nous a reçue et nous parle de sa vocation, de son œuvre chrétienne et des différents projets de la Chapelle. YCK : Pasteur, quelle est l’idée qui a sous-tendue la création de votre chapelle ? Pasteur Créscence BABOKE : J’ai créé une Chapelle parce que j’aime le Seigneur. Je me suis dit que la meilleure façon de le servir était d’amener tout un peuple à le connaître. J’ai commencé par l’évangélisation en 2009, puis je me suis rendu compte que j’avais de nombreuses personnes qui me suivaient à cause du
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Comment avez-vous eu la vocation ? La Bible dit : «Allez ! Faites des nations mes disciples». Je me sens particulièrement et personnellement concernée par cette mission. C’est donc pour répondre à cet appel divin que je me suis engagée. Comment parvenez-vous à concilier vie familiale, vie professionnelle et la gestion de cette Chapelle ? Je dois avouer que ce n’est pas évident, mais Dieu est là. Mais ce qui me motive c’est l’amour que j’ai pour ce que je fais. Je suis inspecteur des impôts, je vais au
L’on remarque que vos fidèles sont en majorité des jeunes, comment parvenez-vous à faire naître en eux cet engouement spirituel ? Les jeunes font partie de la société camerounaise, ils voient ce qui se passe avec la recrudescence du SIDA, les crimes rituels, etc. Conscients de ces choses et inquiets pour leur avenir et pour celui des générations futures, ils décident de se retourner vers le Seigneur. Aussi, les jeunes, nombreux à la Chapelle de la Gloire du Christ, c’est l’œuvre du Saint Esprit avant d’être l’œuvre du pasteur que je suis. Pouvez-vous nous expliquer les termes « école de vision » et « école de fondation » présents sur votre programme hebdomadaire. « École de vision» : toute église fonctionne
avec une vision et un porteur de vision. Ici à la Chapelle, je suis le porteur de vision. Et la vision c’est le thème avec lequel chaque congrégation fonctionne. Ici les thèmes sont : l’amour, le pardon, la réconciliation et la sanctification. Donc tous les enseignements que nous véhiculons tournent autour de ces thèmes la. L’école de vision c’est donc enseigner aux fidèles qui arrivent ici chez nous quelle est la thématique qui régit notre église. «École de fondation» : vous savez, quand vous bâtissez une maison, si la fondation n’est pas solide la maison ne tiendra pas. L’école de fondation est là pour bâtir, planter les racines spirituelles chez les nouveaux croyants. Il semble que vous produisez un film. Pouvez-vous nous en parler ? «Il a le dernier mot» est titre du film que je produis. Il traite des problèmes auxquels nous sommes tous confrontés. Notamment : les crimes rituels, la pratique de l’adultère dans les foyers, des parents irresponsables qui laissent les enfants en vadrouille sans surveillance, les pratiques de sorcellerie, de l’envoûtement et de la fréquentation des marabouts. Tous
Culte et recueillement
travail le matin à 8 heures comme tous les fonctionnaires et je termine à 16 heures. Puis je me rends directement à l’église où je finis à 19 heures. Je rentre à la maison pour retrouver ma famille, m’occuper de mes enfants, vérifié qu’ils ont fait leurs devoirs, qu’ils se sont lavés et ont mangé. Voila comment se déroule ma journée.
Culte et recueillement ces fléaux sont décriés dans le film. A la fin vous verrez qu’Il a effectivement le dernier mot car malgré la force du diable, Dieu, puisque c’est de Lui qu’il est question, est encore plus puissant. Le film sera projeté en avant-première
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le 29 novembre ici dans la somptueuse salle de la Chapelle de la Gloire de Christ à partir de 16 heures. J’invite massivement tous les Camerounais à venir le regarder.
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Balade gourmande «Chez mama Hélène»
Son restaurant fait le bonheur des fins gourmets de la capitale. William OYONO
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epuis une vingtaine d’années, Hélène Tchakounté a fait de son établissement gastronomique l’un des plus réputés de la ville de Yaoundé. Communément connu sous le nom de «Chez mama Hélène», le restaurant situé à la rue du Lycée de Tsinga a bâti une réputation de qualité et de savoir-faire, qui l’a transformé en une cantine atypique pour les estomacs en mal de contenu. Le menu de ce restaurant familial est simple et axé sur des plats que les Camerounais, de tout bord, affectionnent. Il se compose du poulet directeur général, ou DG, très prisé au pays de Roger Milla. Il s’agit de poulet cuit dans une sauce tomate et mélangé avec des plantains. L’oiseau des basse-cours est encore à l’honneur des papilles gustatives fines avec le poulet braisé. A côté de ces plats, «mama Hélène » propose également des tripes accompagnées du tapé de plantain. C’est justement ce plat qui a participé à façonner la légende de «mama Hélène». Mais «maman Hélène» propose également, dans son menu, des plats des différentes régions du Cameroun : n’dolé, tarot, etc.
sociales de Yaoundé se retrouvent à la table de la cuisinière la plus célèbre de Tsinga, où toutes les boissons en vogue sont disponibles. Aux heures de grandes affluences, généralement aux environs de 16 heures, il faut très souvent batailler dure pour trouver une place assise, tant les fidèles de «maman Hélène» se bousculent dans ses marmites. Ouvert tous les jours, de 12 heures à 23 heures, le restaurant «Chez maman Hélène» est un coin pittoresque qu’il faut découvrir afin de pouvoir goûter aux charmes de la cuisine «100% made in Cameroon». Pour le poulet DG, les prix varient entre 4 500 FCFA pour ½ poulet et 8 000 FCFA pour un poulet DG. Ils sont quasiment les mêmes pour le poulet braisé. Quant aux tripes accompagnées de plantains tapés, le plat est facturé 2 000 FCFA
Toutes les tranches d’âges et les catégories
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Shopping nocturne dans les carrefours d’Ongola Depuis quelques années, des commerçants de chaussures investissent en soirée les ronds-points et autres carrefours de la capitale. Une situation tolérée par les autorités et très appréciée par les yaoundéennes. Karess ESSIANE
acheter ici à la Texaco» nous confie Alice une fidèle cliente. Pour assurer cette qualité qui fait leur succès, Inoussa et ses associés commencent leur journée très tôt. Il explique «On va trier les chaussures au marché Mokolo à 5h. Là-bas il y-a le déballage chaque matin. Comme nous sommes déjà des habitués on a aussi nos circuits et on nous laisse les chaussures à de bons prix. Quand on finit d’acheter on va à l’atelier on nettoie et on arrange celles qui sont déjà touchées. Comme nous n’avons pas de boutiques nous attendons la soirée et nous nous installons ici au carrefour». Les prix oscillent entre 4000 et 6000 F CFA pour une ballerine. Pour les chaussures à talons il faut compter un peu plus.
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in d’après-midi au lieu dit Texaco Omnisport, des jeunes hommes déchargent et classent à même le trottoir des centaines de paires de chaussures. Féminines pour la plupart, chaussures plates (Ballerines) à majorité, des derbys, des bottes et des chaussures à talons viennent compléter l’offre de ces boutiques en plein air. A peine ontils déballé leurs marchandises que les habituées viennent déjà cibler les nouvelles paires qui embelliront leurs pieds bientôt. Il faut dire que ces circuits de vente sont très prisés par les demoiselles. «Leurs chaussures sont jolies et ils vendent de la friperie c’est pourquoi moi je viens toujours
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Un modèle de vente qui s’est étendue dans quasiment tous les grands carrefours et ronds-points de la ville. Rond-point Nlongkak, Mobil Essos, Carrefour du Lycée Bilingue, carrefour Biyem-Assi, Rond-point Express tous sont devenus, en quelques années, des centres commerciaux à la nuit tombée. Une situation qui semble être tolérée par les autorités administratives et qui permet aux Yaoundéennes de pouvoir faire des emplettes aussi bien en journée que dans la nuit. Certains acheteurs, cependant, se sont déjà retrouvées avec des surprises désagréables une fois l’achat effectué «Parfois tu arrives à la maison et tu te rends compte que la chaussure à été raccommodée ou qu’elle n’a plus la même couleur à cause de l’éclairage public», nous confiera une cliente rencontrée sur les lieux. Vigilance donc lors de votre prochain achat nocturne sur les trottoirs de la cité capitale.
Marché
Fermé pour cause de propreté Chaque marché a son jour de fermeture pour un nettoyage général. Corine NTOUTOU
L
a santé des individus est, entre autres, fonction de l’assainissement, de l’hygiène, de la propreté et de la qualité de l’environnement. En circulant dans les rues de la cité capitale, l’on s’aperçoit tout de suite des changements au point de vue salubrité. Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a exigé, à travers plusieurs décisions, que certains jours soient consacrés à la propreté dans ces espaces commerciaux communément appelés «marchés». Cette mesure vise à permettre à toutes les parties prenantes d’effectuer, sans être gênées par la foule, la propreté générale du
marché et de ses environnements. Le mardi est consacré, entre 7H et 13H, à la propreté au marché central, orientant les Yaoundéens habitués de ce marché vers les autres marchés proches : le Mfoundi et Mokolo. La propreté de cet autre marché de Yaoundé, Mokolo, quant à elle a été instituée pour le mercredi. Difficile pour ces commerçants de l’accepter surtout que, le mercredi était le jour des grandes affaires car cette journée est libre l’après-midi pour les élèves. Ceux-ci venaient en masse au marché de Mokolo effectuer leurs achats après les cours. Comme le déclare un jeune «sauveteur» «nous sommes obligés de nous rendre dans les marchés tels N°03/Nov 2014 YC’K
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Marché Beauté et esthétik
que Mvog-Mbi afin de ne pas perdre le bénéfice de cette journée». D’autres, par contre, disent qu’ils ne sont pas sûrs qu’en allant dans d’autres marchés ils y trouveront leurs cibles ou leur compte. Longtemps considéré comme marché poubelle, la communauté urbaine a décidé, que le marché du Mfoundi soit opérationnel du lundi au samedi, et que le dimanche soit consacré à l’hygiène. Les déchets et les immondices de toutes sortes qui jonchaient ce marché ont disparu grâce aux efforts de la société d’hygiène et de salubrité en charge
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de la propreté. Certains commerçants du marché participent souvent à cette journée à travers l’association des volontaires pour le développement. Le marché de Mvog-Ada, de son côté, est fermé le vendredi. Ici, tout est nettoyé : les caniveaux, les comptoirs, etc. Tout ceci pour bien préparer les lieux afin que le grand marché du samedi puisse se tenir dans de bonnes conditions. D’autres marchés à l’instar de celui d’Essos, ferment le jeudi pour faire leur toilette.
Beauté et esthétik
BEURRE DE KARITÉ Le karité est un produit biologique par nature car son arbre pousse uniquement à l’état sauvage dans les savanes arborées des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
L
e karité étant très riche en vitamines A,B,E et F il ne peut donc résulter de ce produit que des vertus avantageuses pour les cheveux. Il adoucit et gaine la tige capillaire tout en renforçant la cohésion des écailles du cheveu ce qui permet aux cheveux de rétablir leur film lipidique et protecteur. Ce produit biologique étant très riche en apport, il devient inadapté à certains types de cheveux à savoir les cheveux fins car il va venir alourdir le cheveu et provoquer sa chute. Mais le beurre de karité reste utilisable à faible quantité et surtout à des fréquences espacées.
paraben, etc. Pour être sur de l’authenticité du produit il est indiqué de s’en procurer dans les para pharmacies ou alors en magasin bio mais, aussi, dans les marchés sous sa forme artisanale. Nous vous conseillons d’utiliser des marques certifiées bio ou, tout simplement, se rendre dans un marché de Yaoundé, notamment sur le pont de la gare.
Dans les marques répandues sur le territoire nous constatons que le karité est très souvent mélangé à la paraffine et au
Recette bio offerte par le Paradise Agency
Masque capillaire Ingrédients * 45g de beurre de karité * 10ml d’huile d’argan * 10ml d’huile de coco * 20 gouttes d’huile essentielle de lavande Ustensiles nécessaires * mini mortier * cuillère en plastique * fouet de cuisine * bol * bocal Prendre le beurre de karité et le mettre dans le mortier. Écraser le beurre de karité avec la cuillère pour le réduire en pommade. Lorsqu’il est sous forme de pommade rajoutez les huiles de coco et d’argan tout en battant le mélange à l’aide
du fouet de cuisine puis, rajouter l’huile essentielle de lavande. Bien mélanger le tout dans son bol puis le transvaser dans le bocal de conservation de votre choix . Prendre une noisette de votre masque et la réchauffer entre le creux de vos mains à chaque usage puis appliquer sur la mi-longueur jusqu’aux pointes. Il est utilisé comme masque la veille de votre shampoing . Les bienfaits des ingrédients du masque - La lavande est utilisée ici pour lutter contre les cheveux secs ; - L’huile d’argan est utilisée pour lutter contre les cheveux cassants, ternes et faibles ; - Le karité pour ses vertues protectrices,adoucissantes et gainantes. N°03/Nov 2014 YC’K
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Beauté et esthétik
Headbands
et foulard en wax Laëtitia POIVRE
A l’origine un accessoire traditionnel porté à l’occasion de cérémonies ou d’autres grands événements, le foulard de nos mères et grands-mères prend de nouvelles formes pour se moderniser. Avec les headbands (comprenez «bandeaux») le tissu pagne est bien évidemment toujours à l’honneur mais, les modèles ont évolué. Ils sont désormais plus passepartout car plus fins, et ne recouvrent donc plus la totalité de la tête. Comment porter le headband Cheveux frisés, défrisés et même tressés, la problématique reste la même : comment changer de tête quotidiennement sans se prendre la tête ? Vous pouvez assortir le headband à votre tenue ou bien opter pour un headband coloré sur une tenue sobre, pour un effet décalé et branché. Sur www.ebenishop.fr, la bloggeuse et créatrice (son nom) d’accessoires franco-camerounaise propose de créer votre modèle entièrement personnalisé. En prime, vous pourrez, sur ce site web, découvrir différentes façons de porter le headband, quel que soit votre coiffure.
Headband noeud croisé
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Pour les plus habiles, le mieux est de réaliser sa création soi-même. Avec quelques centimètres du tissu de votre choix, une bonne paire de ciseaux, un élastique épais, du fils à coudre et une aiguille, vous pourrez facilement recréer ou créer des modèles originaux. En plus, si vous avez une âme écolo, vous pourrez même réutiliser les anciens pagnes ou kaba perdus au fond de votre armoire et rester tendance, sans vous ruiner !
Headband tressé
Headband en wax
Santé
La contraception «La meilleure contraception c’est l’abstinence» Ce mois, Yaoundé C’Koment se penche sur les moyens de contraception (masculin et féminin) : leur efficacité, leur coût et leur disponibilité. Entretien avec notre médecin conseil, le Dr Emah Manda Basile Yannick, médecin-chef du Centre médical d’arrondissement de Mendong. Karess ESSIANE
YCK : Quelle est la définition de la contraception ? La contraception désigne l’emploi de moyen visant à empêcher qu’un rapport sexuel entraîne une grossesse. Plus généralement, la contraception peut s’intégrer dans une stratégie de contrôle des naissances ou de planification familiale, à un niveau individuel ou collectif. Quels-sont les différents types de contraception ? Les dispositifs agissant au niveau du vagin sont utilisés ponctuellement pour un rapport sexuel. Ce sont le préservatif masculin ou féminin, le spermicide, le diaphragme et la cape cervicale. En dehors du spermicide, ils ont une action purement mécanique. Le préservatif et le spermicide sont à usage unique, tandis que le diaphragme et la cape cervicale sont réutilisables pendant plusieurs années. Les dispositifs agissant au niveau de l’utérus sont appelés simplement dispositifs intra-utérins ou stérilets. Ils peuvent être au cuivre ou hormonal. Ils ont une action chimique et peuvent être maintenus en place entre 4 et 10 ans selon le modèle. Les méthodes de contraception médicale par voie générale sont, quant à elles, des médicaments concernant uniquement la femme. Ce sont des substances à activité hormonale de type œstrogène ou progestatif qui agissent par voie générale. Elles peuvent être administrés par voie orale, cutanée, sous-cutanée, intramusculaire, ou génitale. Leur durée d’action est variable. La prise est quotidienne pour la forme orale, le changement est hebdomadaire pour le timbre et mensuel pour l’anneau, l’administration est trimestrielle pour l’injection et la durée de vie est de 3 ans pour l’implant. Certaines patientes qui prennent la pilule l’accuse de leur donner des boutons et de leur faire prendre du poids. Cela peut-il arriver ? Avant de choisir sa contraception, il faut se faire consulter à l’hôpital, c’est très important. Il ne faut pas prendre la pilule parce que la voisine prend la pilule. Je vous dirais même que
d’autres se plaignent aussi du dépôt (injection de progestérone), du stérilet, etc. C’est pourquoi il faut se rendre dans un centre de planning familial ou l’on va étudier l’âge, les besoins, les envies. De fait, certaines femmes viennent parce qu’elles ont une activité sexuelle intense et ne veulent pas tomber enceintes, d’autres par contre ont déjà eu des enfants et voudraient arrêter. C’est donc en fonction de tous ces paramètres qu’un médecin prescrira la contraception la mieux adaptée au cas spécifique. Quelles sont les méthodes de contraception masculines ? Le port du préservatif lors des rapports sexuels et le coït interrompu. Voila les seules méthodes contraceptives pour les hommes. Quoique le coït interrompu ne soit pas un moyen très sûr quand bien même on y arrive. Qu’en est-il de la pilule du lendemain. Peut-on l’utiliser comme une contraception régulière ? La pilule du lendemain est une contraception d’urgence. Lorsque vous avez eu des rapports non protégés pendant votre période féconde vous la prenez. Cependant elle ne doit pas être prise de façon régulière. Il est d’ailleurs déconseillé de la prendre plus de trois fois en une année, car ce sont des doses élevées d’hormones. Existe-t-il des programmes d’aide aux jeunes filles pour qu’elle puisse avoir accès à la contraception gratuitement ? Oui. Il existe des structures comme l’Association camerounaise pour le marketing social (ACMS) qui organise des campagnes de distribution gratuite des préservatifs masculins et féminins. Sinon vous pouvez également vous rendre dans les hôpitaux publics où les préservatifs et les autres contraceptifs sont vendus à des prix dérisoires. Docteur, quel est selon vous la méthode contraceptive la plus sure ? C’est l’ABSTINENCE, elle est sûre a 100%.
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Horoscope Horoscope
TAUREAU : (20 AVRIL- 21 MAI)
Travail : Novembre peut être le théâtre de quelques conflits d’autorité, principalement dans la sphère professionnelle. Vous sentez vos élans et vos projets bridés autour du 11. Évitez l’explosion, prenez la peine de défendre votre position en argumentant avec rigueur : ce ne sera pas du temps perdu, bien au contraire. Côté cœur : la deuxième partie du mois est favorable à vos amours qui prendront une tonalité flamboyante autour du 27. Les couples raviveront la flamme et les célibataires pourraient entendre des déclarations grandioses !
Travail : Excellent mois pour faire avancer vos projets grâce à l’aide de Mars en Capricorne : vous serez plus tenace que jamais. Vous construisez sur le long terme et rien ne vous détournera de vos objectifs. Côté cœur : un peu de friture au niveau affectif en revanche, autour du 13, vous pourriez être déçue par un proche, ce qui brouillera un temps vos échanges. Pic de susceptibilité le 26 : ne boudez pas, ça ne servira à rien ! Les amours peuvent faire l’objet d’une sérieuse et salutaire mise au point dans la première quinzaine du mois.
LION : (21 MAI- 21 JUIN)
VIERGE (23 AOÛT – 23 SEPTEMBRE)
Travail : novembre démarre en demi-teinte. Professionnellement, vous bûchez avec assiduité sans vous mêler à l’ambiance d’intrigues et de chausse-trappes qui règne : vous n’êtes pas à l’aise dans ce registre « politique », plutôt mesquin. L’horizon se dégage en deuxième moitié de mois, où vous aurez davantage d’occasions de vous mettre en avant et de voir votre travail reconnu. Côté cœur : même schéma pour les amours, contrariés par des rivalités en début de mois et qui s’épanouiront avec bonheur les deux dernières semaines de novembre.
La tonalité globale du mois vous conviendra parfaitement, puisqu’il est question de calme, de stabilité et de concrétisation. Novembre sera constructif à tous les niveaux : au travail, on ne pourra que vous féliciter pour vos progrès ; affectueusement, vos relations se consolideront et s’ancreront dans le réel. Côté cœur : pour celles qui traversent une phase sentimentale un peu compliquée, les choses vont s’éclaircir et s’apurer pour le meilleur aux alentours du 13. Finis les doutes : vous saurez à quoi vous en tenir et agirez en conséquence.
SAGITTAIRE (22 NOVEMBRE- 22 DÉCEMBRE)
CAPRICORNE (22 DÉCEMBRE–21 JANVIER)
Travail : novembre sera un mois calme et productif. Si vous avez brillé par votre dynamisme et votre force de proposition en octobre, c’est maintenant le moment de mener à bien des tâches plus routinières, mais qui ont leur importance. Côte cœur : à partir du 17, Vénus dans votre signe vous incitera à mordre la vie à pleines dents : vous aurez envie de sortir, faire la fête, mélanger vos cercles amicaux et susciter des rencontres. Les célibataires seront prêtes à toutes les aventures!
Mars est dans votre signe pendant tout le mois : elle va s’en donner à cœur joie! Travail : vous allez mener vos activités avec une intensité et une détermination peu communes. Ce mode bulldozer fera des merveilles au bureau, d’autant plus que vous conserverez le tact nécessaire pour gérer les relations délicates. Votre vie sentimentale ne pâtira pas de votre dynamisme, au contraire : à deux, vous ferez plein de projets prometteurs ; célibataire, votre entrain en séduira plus d’un.
NOVEMBRE
BÉLIER : (21 MARS- 20 AVRIL)
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Horoscope
CANCER (22 JUIN- 22 JUILLET)
Travail : Vous trouverez la première moitié du mois un peu trop sérieuse à votre goût. Métro, boulot, dodo, etc., la routine, ça va, mais à petite dose! Vous en profiterez néanmoins pour consolider vos projets. A partir du 17, Vénus en Sagittaire va introduire du peps dans cette mécanique bien huilée: nouvelles têtes, nouvelles opportunités, nouvelles idées. Quelques grammes de fantaisie vont enfin s’introduire dans ce monde de brutes! Côté cœur : il est question d’un renouveau, davantage de spontanéité, de prise de risques, etc.
Travail : Votre énergie est tournée vers l’extérieur, vos ambitions se réveillent : vous penserez davantage à faire progresser vos projets qu’à protéger vos proches. Autour du 11, les dissonances de Mars peuvent entraîner quelques perturbations : si vous avez autour de vous des personnalités peu emphatique, voire « tyranniques », vous aurez très envie de vous rebeller contre elles. Côté cœur : étincelles en perspective! Sentimentalement, l’engagement et le sérieux dominent dans la première moitié du mois. Ensuite, ça devient plus léger!
BALANCE (23 SEPTEMBRE- 23 OCTOBRE)
SCORPION (23 OCTOBRE- 22 NOVEMBRE)
Travail : novembre sera pour vous un jeu de patience. Vous pourrez, par moments, vous sentir piégée entre le marteau et l’enclume: les désirs d’indépendance de votre entourage et les contraintes inhérentes à vos activités, professionnelles et autres, pèseront sur vous. Ne vous laissez pas cannibaliser, prenez de la distance, donnez-vous du temps pour voir vos ami(e)s et vous faire plaisir, c’est vital ! Ces « escapades » seront, il est vrai, plus facile à organiser dans la deuxième moitié du mois. Côté cœur : opportunités de rencontre autour du 27.
Travail : un mois tout en finesse, excellent pour négocier ce qui vous tient à cœur : vous pourrez vous faire entendre et marquer des points, professionnellement et/ou personnellement. En début de mois, Vénus vous permettra d’avancer vos pions avec charme et diplomatie. Mercure prendra le relais à partir du 9 : vous développerez alors une argumentation aussi subtile qu’imparable. En cas d’opposition autour du 26, ne vous braquez pas sur une position/opposition de principe, restez souple et ouvert au dialogue. Côté cœur : Vénus et Pluton placent vos attraits en avant, vous offrent un charisme d’enfer, relèvent le baromètre de vos amours et l’on vous trouvera simplement irrésistible. Chaud devant et haut les cours
VERSEAU (21 JANVIER- 20 FÉVRIER)
POISSONS (20 FÉVRIER – 21 MARS)
Travail : novembre incite à la prudence en affaires : vous pourriez pêcher par optimisme et/ou voir votre jugement biaisé par des considérations personnelles. Par exemple, ce ne sera pas le bon mois pour signer un contrat ou alors, si vous y tenez vraiment, relisez-le à la loupe, plusieurs fois et au besoin demandez conseil! Côte cœur : vos relations amicales et sentimentales seront quant à elles à l’honneur à partir du 17 : vos rencontres seront stimulantes, libres et spontanées, comme vous les aimez. Vous aurez confiance en vous et dans les autres !
Travail : un mois très productif côté professionnel : vous adoptez une meilleure organisation, vous gagnez en efficacité et en pertinence. Votre travail est nickel, aucune faille ne vous échappe et vous aidez vos collègues à rectifier leurs erreurs : bravo, œil de lynx ! Côté cœur : vous êtes à votre aise dans le rôle de la sirène mystérieuse et tentatrice pendant les deux premières semaines du mois. Mais ensuite, vous pourriez bien trouver vos prétendants ou votre partenaire un peu trop empressés : vous avez besoin de continuer à rêver, vous ! N°03/Nov 2014 YC’K
NOVEMBRE
GÉMEAUX : (21 MAI- 21 JUIN)
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NUMÉROS UTILES SÉCURITÉ
Central N° 1 : 222 23 38 11 / 222 23 22 01 Esir : 117 ou 17 Gendarmerie : 113 (port.) ou 13 (fixe) GMI : 222 21 25 04 Sapeur pompiers : 118 (portable) 19 (fixe) Samu : 119 (portable) 19 (fixe) 19 Gso : 222 30 32 71
HÔPITAUX DE YAOUNDE
C.N.P.S. : 222 23 02 25 C.H.U : 222 21 17 51 / 222 31 19 59 Hôpital Général : 222 20 11 22 / 222 20 28 02 Centre Jamot de Yaoundé : 222 20 43 90 Clinique Dentaire Adventiste : 222 22 11 10 / 677 11 03 09 Centre Pasteur de Yaoundé : 222 23 18 03 / 222 23 01 39 Hôpital Central : 222 23 40 20 / 222 23 32 07 Polyclinique André Fouda : 222 22 93 68 Polyclinique de Tsinga : 222 20 23 37 Polyclinique de la foie : 222 20 23 37 Urgences : 222 23 32 07
N
P D
A D
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La First National Express Safety
Agence de Voyage par Cars et Autobus
NOS HORAIRES
GRILLE TARIFAIRE
Pour les bus stables : Départ toutes les 30 minutes chaque matin
Classique : 2 000 F.cfa Classe économique : 2 500 F.cfa Classe affaire : 3 000 F.cfa Prestige : 3 000 F.cfa Classe économique-1st class : 4 000 F.cfa Classe affaires-excellence : 5 000 F.cfa
Au courant de la journée : Départ toutes les 45 minutes
Avec FINEXS, partez tôt, arrivez à l’heure, Voyagez avec plaisir !
Informations : FINEXS CAMEROUN. BP 4058. Yaoundé Cameroun Tél: +(237) 96 66 99 42
GALMA (Imprimerie du Soleil Levant) : 22 21 97 84 - 99 59 11 95
YAOUNDE - DOUALA - YAOUNDE