Portfolio2017

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PORTFOLIO Claire Nollet *



Recueil

de projets

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Camera obscura Concours Paesaggi migranti à Pennabili, 2016 Operating system Concours Europan 13 site de Os, Norvège, 2015 Nefs Pôle multimodal pour St Nazaire, 2015 Projet de diplôme, finaliste au concours Acier éd. 2015 Carcavelos Hotel & Spa sur l’estuaire du Tage au Portugal, 2014 Plaisance concours pour la fondation Beneteau, 2013 Jardim botanico Projet de requalification urbaine, désenclaver le jardin botinique de Lisbonne, 2014 Diapo Un lieu de co-working à Principe Real, Lisbonne, 2014 épicentre Médiathèque rue Paul Nizan, île de Nantes, 2012 Tempo Concours international, réhabilitation d’une usine en centre d’art et de design , 2013 île-O Jardin en strates: un coeur d’ îlot pour l’identité de l’île de Nantes, 2012 élement le logement étudiant à travers la fenêtre, 2011 EXPéRIENCES / RECHERCHES A l’atelier Stage chez Gaëlle Péneau architectes associés 2012 à 2014 Mémoire Actulalisation de la sémantique du mur, 2013

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Préface Parcours

* Etudes:

Stages:

Voyages:

stage de gros oeuvre: mise en oeuvre de banches et de planchers chez Bouygues (Prison de Carquefou)

Miami (Barry University)

2011-2012: 3° année de licence à l’Ensan. (projets «Epicentre» avec T. Nouailler et J.F. Renaud, «Espace public» avec P. Amphoux).

Stage de suivi de chantier sur le groupe scolaire A. Césaire, avec l’agence Mabire & Reich à Nantes. (architecte mandataire: B. Mader)

Venise (voyage d’étude Ensan) Montréal / New York Oslo

2012-2013: première année de master à l’Ensan. (projet «Art de construire» avec Guy Rumé et Thomas Nouailler)

Série de stages en agence: chez GPAA: Gaelle Péneau architectes associées. durée: 5mois à plein temps hors période universitaire. 10 mois à mi-temps en parallèle des cours à l’Ensan. Participation a des tâches et phases diverses, production de documents graphiques (plans, coupes, façades, schémas..) pour des concours, ou des projets en étude.

Prague Berlin Amsterdam

à l’Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Nantes (ENSAN) 2009-2010: 1° année de licence à l’Ensan (M. Velly, P. Filatre) 2010-2011: 2° année de licence à l’Ensan. (projet: «le logement étudiant à travers la fenêtre» avec L. Paillard, et «le Pont habité» K. Louilot)

2013-2014: deuxième année de master à L’université technique de Lisbonne (UTL), Portugal. 2014-2015: semestre du projet de fin d’étude à l’Ensan. (projet «Franchissement» avec F. Miguet et S. Memet)

Fevrier 2015: Obtention du diplôme d’architecte D. E. à l’Ensan Mars-octobre 2015: Italie, missions pour différentes agences de Milan Novembre 2015 -Juin 2016: Architecte junior pour deAlzua+, à Lille et Nantes

Contact *

Tel: +33 (0)659995760 @: claire-nollet@hotmail.fr

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Copenhague Barcelone Rome (voyage d’étude Ensan)

Lisbonne (université)/Porto/Braga Madrid Hong-Kong / Xiamen Milan/Venise Stuttgart (voyage d’étude Ensan)


PrĂŠface

Ecole d’architecture de Nantes

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Projets

Projets d’études et concours élaborés depuis 2009


Camera obscura

Concours pour le festival de Pennabili en Emile Romagne, Italie

Concours fait avec Marcello Dagradi, dans le cadre du festival de Pennabili, organisé par le collectif «paesaggi migranti» concours européen ouvert pour la conception et réalisation d’une chambre obscure. Ce projet émerge d’une réflexion sur les paysages migrants, proposée par le collectif à l’origine du concours. Les paysages se meuvent, se transforment et ainsi changent notre façon de les percevoir. La perception est fondamentalement dynamique tant du point de vue du sujet que de l’objet. Comment faire pour recueillir l’ensemble des nuances de la réalité qui nous entoure, et en observer un extrait afin de s’y immerger complètement. INTRO/ESTRO tente de répondre à cette demande par la mise en place d’une chambre obscure, pensée comme une structure flexible et réversible. Fermée, c’est une boite magique qui retient des fragments de paysages véhiculés par la lumière solaire. Et le soir venu, elle s’ouvre pour libérer toute l’énergie accumulée pendant le jour et devient une partie intégrante de l’environnement dans lequel elle a été insérée.

La chambre obscure est une construction légère, en ossature bois a plan carré de 2,60m de coté. Elle est composée de quatre éléments en « L » sur pivot qui permettent sa complète fermeture ou ouverture. Le revêtement de façade, réalisé avec deux essences de bois locales, suit un calepinage précis qui rappelle le relief des montagnes du site. Cette structure peut accueillir trois à quatre personnes. Une fois à l’intérieur le spectateur peut admirer l’image inversée du paysage qui se projette devant ses yeux en condition d’obscurité totale. Pendant la nuit, la structure se transforme en espace de représentation, et les incrustations lumineuses dans le bardage font échos au ciel étoilé qui surplombe les montagnes de Pennabili. Que le sepctacle commence ! 8


Camera obscura

axonométrie et pespectives d’atmosphères

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Camera obscura

axonométrie et pespectives d’atmosphères

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Camera obscura

axonométrie et pespectives d’atmosphères

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Operating System

requalification d’une aire urbaine en rive du fjord à Osøyro, Øs, Norvège, concours Europan 13 avec AtelierZero.

Projet réalisé dans le cadre de la 13ème édition du concours Europan «la ville adaptable 2» en 2015 sur le site de Os en Norvège, avec le studio milanais AtelierZero: Alessandro Triulzi, Piermattia Cribiori et Stefano Grigoletto, architectes et Andrea Rossi architecte collaborateur. «Osøyro, from town to city?» est la question soulevée par la communauté de ce petit centre urbain, qui s’est developpé de part et d’autre du Fjord grâce aux activités du port et de la pêche. Jusqu’à lors village dortoir pour la population active de Bergen, Osøyro prévoit une importante croissance démographique, et économique pour les quarante prochaines années, qui motivent la mise en place d’un nouveau plan urbain pour devenir un centre autonome, dynamique et attractif. Le critère le plus important pour établir une stratégie urbaine, est la viabilité du système qu’elle met en place. En effet, l’évolution de la population, de l’activité économique ou de la fréquentation d’une ville sont tous des facteurs aléatoires, qui ne peuvent être prévus de manières précise. Le plan urbain projetté doit être le reflet de cette inconnue dans l’équation, en s’établissant comme une base flexible, ou le fonctionnement et la qualité de

l’ensemble ne dépendent pas de l’étape de croissance atteinte. En réponse a cette problématique d’adaptabilité, notre proposition est un projet manifeste, qui établit sa stratégie en cinq actions: Accompagner les dynamiques de transformation indépendamment de «comment» et «quand» elles se concrétiseront. Connecter les deux parties du centre ville à travers l’aire de projet en soulignant la structure urbaine existante, mais en conservant l’identité de chacune. Structurer, créer des séquences qui engendrent différents faits urbains, scénarios, situations et usages. S’adapter en mettant en place un système évolutif dont la qualité et la viabilité ne seront pas altérées par la densité. Méler les fonctions publiques ou privées, les typologies, les espaces, en laissant libres pour leur implantation les dimensions et leur nombre. 12


Operating system

axonométrie et pespectives d’atmosphères

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Operating system

processus de genèse et masterplan

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Operating system

plan habitĂŠ et relation entre les sĂŠquences

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Entre deux eaux

requalification urbaine de Saint Nazaire par la mobilité, habiter les fronts d’eau entre le bassin et l’océan.

Projet de fin d’études à l’école d’architecture de Nantes. Option «Franchissement». Phase urbaine, recherche sur le rôle de la mobilité dans la ville, comme catalyseur d’un projet urbain à travers la conception d’un nouveau pôle multimodal pour Saint Nazaire. L’aire de projet urbain, s’étend le long du bassin de St Nazaire, ancien site des chantiers navals. Depuis le front nord ou l’avenue de Penhoët offre une large esplanade ouverte sur la vie portuaire, puis descend en parallèle des quais jusqu’à leur ouverture sur l’estuaire et le littoral. Le projet urbain met en place deux bandes intrinsèques à cette aire, qui mettent en place deux types d’aménagement différents, afin d’instaurer une gradation des volumes bâtis et de l’espace public depuis le centre ville actuel jusqu’au bassin. La première bande à l’ouest est contiguë au centre ville, et fragmentée en ilots en continuité de la trame urbaine existante. Ils sont cependant plus poreux: allées pietonnes, jardins accessibles au public. La deuxième bande est celle de la réconciliation. Les quais de bassin sont maintenant accessibles. Cet espace est pensée comme une large étendue publique, fluide.

Les éléments architecturaux ajoutés s’inscrivent comme des objets inserés entre les monuments industriels dans une trame tournée à 45°. Un “déhanché” affirmé au regard des éléments de patrimoine du site, qui génère une chorégraphie des flux plus aléatoire, propre au mode de déplacement doux et aux fluctuations d’une promenade le long du bassin. La rotule, entre le bassin et le littoral est un noeud dans l’organisation urbaine et la désserte de la ville. Un point d’échange de transport, et une place ouverte sur l’océan renforce l’identité de ce lieu. En tête de proue du projet urbain, la Gare. Elément de raccord entre deux tissus urbains, et catalyseur de la nouvelle dynamique de mobilité, Elle permet un accès direct à la promenade du bassin et accompagne à la descente le long des quais au fil de la culture industrielle nazairienne jusqu’à son littoral.. 16


Entre deux eaux plan directeur

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ste r ali Acie n i F urs o nc 2015 co

Nefs

Station multimodale pour la ville de Saint Nazaire, rencontre des mobilités & des usages

Projet de fin d’études à l’école d’architecture de Nantes. Option «Franchissement» Phase de projet architectural: Conception d’un pôle multimodal pour la ville de Saint Nazaire, fondé sur une actualisation de la sémantique de la gare pour répondre à des mobilités et des usages pluriels L’emprise du projet se place comme un lien, entre un quartier d’habitations individuelles à l’ouest des rails et la zone industrielle des quais en reconversion à l’est. Sur ce site passe une série de flux: trains, voitures, bus, vélos, piétons... Une problématique émerge: comment lier ces différents modes de mobilité? La réponse conceptuelle réside dans la mise en place d’une rue en franchissement, qui permet une traversée publique et la desserte des différentes stations. Cette nef est l’axe structurant du projet: à la fois couloir principal de circulation et espace public central mais également trame structurelle primaire, rythmée par des portiques sur lesquels les programmes s’ancrent et se déploient, de part et d’autre de la rue. La typologie du portique, à toiture à deux pans est empruntée à la fois au langage domestique (pignon

de maison) et à celui des entrepots, pour generer une transition douce entre ces deux types de formes construites, présentes dans les quartiers liés. Le jeu d’homothétie des portiques et leur retournement sur l’axe de la rue permet de distinguer l’identité de chacun des programmes.L’enveloppe, qui participe également à caractériser chaque entité, est composée de trois modules (passage, vue et ouverture) ainsi que trois degrés de luminosité: transparent, opalescent et opaque. Ils permettent de créer une vibration, un miroitement à la manière du reflet de la lumière à la surface de l’eau. Ce nouveau pôle multimodal de St Nazaire est un lieu d’interconnexions: une rue ou s’imbriquent programmes et mobilités. Mais également une métaphore du lien entre la ville et son histoire, de la cohabitations entre habitatnts et industries et du rapport d’échelle entre domestique et monumental, 18


Nefs

contexte et insertion du projet

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Nefs

plan du niveau rue aerienne

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Nefs

coupe longitudinale

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Nefs

perspective depuis le bassin*

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Nefs

coupes transversales

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Nefs

hall principal

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Nefs

perspective sur rue et dĂŠtails

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Carcavelos

Hotel & spa pour la commune de Carcavelos, sur l’Estuaire du Tage

Option de projet de cinquième année, à la Faculté d’architecture de Lisbonne. Programme imposé: Hotel de 25 chambres, restaurant et centre de thalasso thérapie. Encadrants: Ricardo Pinto Da Silva (architecte), Filipa Roseta Vaz Monteiro (architecte) Carcavelos est la première grande plage à proxomité de Lisbonne, un haut lieu de surf et de tourisme. La parcelle se trouve à mi-chemin entre la fôret et l’océan. Un site naturel exceptionnel jusqu’à lors preservé. Il implique une finesse dans l’écriture architecturale afin d’intégrer ce nouveau programme hotelier dans le plus grand respect de son environnement. Dans cette volonté, le projet s’inscrit en deux partie distinctes, qui se refèrent aux deux éléments principaux du site: la foret et l’eau. La première partie, en bordure de parcelle, se développe en dessous du niveau du sol naturel, pour se protéger de la route qui sépare le terrain de la plage. Chaque entité programmatique: hall, restaurant, spa, vestiaires et foyer du personnel... Est travaillée sous la forme d’un bloc: parallepipède évidé pour generer l’espace principal, et contenant sur l’un de ses cotés une

épaisseur technique, des espaces privés. La seconde partie du projet regroupe les chambres d’hotel, qui en frange de foret, s’inscrivent dans une grille tournée, comme de petites cabanes, perchées à différents niveaux entre les éléments de structure réguliers mis en place. Cette base modulaire permet une flexibilité dans le placement des chambres/studios et d’en augmenter le nombre selon la fréquentation de l’hotel. La recherche de la structure: une ossature bois et pilotis, tend à limiter l’impact sur le site et le sol. Tandis que le travail de la toiture, fragmentée en une multitude de petits toits, permet de lier en couvrant les différentes parties de l’hotel tout en conservant une legerté de l’ensemble. La vibration generée par le relief de cette toiture à facettes vient en écho au feuillage de la masse arborée en fond de site. 26


Carcavelos

Axonométrie éclatée

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Carcavelos

Composition & contexte

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Carcavelos

Plans de rez de chaussĂŠe et souterrain

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Carcavelos

Coupes & perspectives

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Carcavelos

Coupes & perspectives

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Plaisance

Port de plaisance pour la ville de Valenciennes, Pas de Calais

Concours d’architecture national ouvert aux étudiants, organisé par la fondation Benetau en 2013. « imaginer l’architecture et l’urbanisation du port de plaisance du XXIème siècle », sur le site de Valenciennes. Ce concours est axé sur les infrastructures des voies d’eau intérieures, et tend à répondre à un enjeu déterminant pour la plaisance. Le port, Interface entre la ville et le canal, entre la vie urbaine et la vie fluviale, cet équipement soulève la question de la gestion des flux, ainsi que de la mise en valeur du potentiel paysager: la berge et le fleuve. Le projet répond à cette double problématique en tissant, à la manière d’un panier d’osier, les differents flux le long de la rive, entre les promontoirs . Les cheminements ondulent, longent la route, s’élèvent au dessus des bateaux qui stationnent, puis redescendent à fleur d’eau... La chorégraphie des flux ainsi mise en place permet de présenter le port et le paysage sous différents angles aux usagers et également d’intimiser et de marquer une gradation dans les usages. Promeneur, plaisancier ou cycliste, chacun emprunte sa voie, à l’allure souhaitée. Le rythme et la vitesse fluctuent

sur cette berge. L’ondulation des passerelles, leur avancée ou recul engendrent, une promenade animée et qui varie en fonction de la progression sur le site. Le tissage s’amorce au pont, ou il récupère le niveau haut de la promenade, puis continue d’onduler en créant différentes séquences d’usages. L’ancrage du projet se fait dès les rues à l’arrière, qui débouchent sur des places en surplomb en surplomb du fleuve, évenements du port projetté . Le lien visuel et physique à l’eau est une ligne directrice de la conception. Le mouvement de la promenade s’inspire de la lente ondulation de l’eau et de ses crues et décrues, et tend à rendre vivante cette promenade-port afin de dynamiser la grande linéarité du site. L’usager se laisse porter par les courbes de la promenade, au fil des passerelles et des pontons. tandis que le port, tisse un nouveau lien entre la ville et l’eau. 32


Plaisance Plan masse

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Des promontoirs, perpendiculaires à la berge, s’inscrivent comme des extensions de l’espace public jusqu'au canal. Entre ces éléments transversaux très rythmés, les différents parcours viennent se tisser, les bandes se décollent du niveau du sol, ou descendent affleurer le niveau de l'eau. Ainsi la promenade fluctue, longe l'eau ou surplombe les bateaux, redescend et offre un cadrage du canal sous une passerelle... Cette écriture en ondulations permet de faire varier la relation à l'eau, d'animer l’interface créé entre la ville et l’eau, et favorise l'accessibilité et le mobilité sur ces rampes continues. 33


Plaisance

Détails de plans

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Promenade en passerelle au desus des pontons, Strates de l’espace public jusqu’a l’eau

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Plaisance

DĂŠtails de plans

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Place urbaine, ĂŠvenement en bout de rue et ouverture sur le fleuve.

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Plaisance

ChorĂŠgraphie des flux

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Plaisance Perspective

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Perspective sur les différents flux entrelacés, avec en fond le café de la place urbaine.

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Jardim botanico

Projet urbain à lisbonne, transformer la limite en lien

Projet urbain dans le quartier de principe Real à Lisbone. Le phase urbaine tend à créer un ensemble de programme pour une requalification urbaine. Puis un des programmes sera choisi et detaillé comme projet (cf Diapo) Lisbonne, ses funiculaires, ses escaliers à n’en plus finir... Lisbonne ville au relief extrême, ou la problémeatique principale d’habiter ce relief tout en minimisant la création de limites, et conserver fluidité et accessibilité. La question de la limite causée par le décalage de niveaux est omniprésente, est existe souvent à travers les imposants murs de soutenement «Habitar a parede», Habiter le mur, est un projet qui propose de s’approprier la limite: le mur, plutot que de la détruire. En augmentant la paroi jusqu’à rendre son épaisseur habitable et ainsi lier les deux espaces qui se trouvent de part et d’autre de cette limite. Le mur d’enceinte du parc botanique lui confère un degré de femeture extrême, de l’ordre d’une forteresse. Le jardin est acessible en un seul point, et tout le contour de cette poche de végétation luxuriante n’offfre à voir depuis l’extérieur que ses remparts. Un mur aveugle de 8m de

hauteur depuis l’est, point de décalage le plus important. Ce mur d’enceinte devient l’objet principal du projet urbain: afin de transformer le problème en potentiel, en augmentant l’épaisseur du mur jusqu’à pouvoir l’habiter. Ainsi, le contour du jardin botanique s’épaissit, se creuse, se dédouble... afin de générer de l’espace, des niches, des interstices habitables. Selon la différence de niveau entre le sol du jardin (intra muros) et celui de l’espace public (hors murs) des variantes du principe du mur habité sont mises en place: Le mur peut devenir: la base pour des constructions plus hautes, un ou des étages habités, un élément d’ancrage... Ces variations sont liées par un fil conducteur: une promenade publique qui se développe au dessus du mur, sur toute la périphérie du jardin, et qui offre un lien visuel avec le coeur de l’enceinte et ses trésors botaniques. 38


Jardim Botanico plan masse

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Coupe 1: ĂŠcole du parc Meier

Coupe 3: logements ĂŠtudiants

Coupe 2: galeries

Coupe 4: place haute

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Diapo

Co-working au jardin botanique de Lisbonne

Pôle de co-working, projet de 5° année. Programme libre, défini en amont par l’analyse de site et le projet d’amenagement urbain «jardim botanico». Encadrants: Ricardo Pinto Da Silva, Filipa Roseta Vaz Monteiro (architectes) Aborder le projet par le programme, le disséquer, de comprendre l’usage des espaces, leur temporalité... Cette analyse permet de proposer, à la conception, un mode d’habiter en adéquation avec le programme donné. Pour ce batiment de co-working, L’enjeu tient dans le fait d’assimiler et de restituer dans le projet les différentes moments qui composent la vie quotidienne de ce lieu de bureaux partagés. La structure du batiment, par sa trame losangée convoque l’éffet aléatoire de la fôret du jardin botanique à l’intérieur des espaces de travail. Trois grandes séquences émergent ainsi de l’analyse programmatique, comme trois usages primaires: Rencontrer , Travailler et Se détendre. Chaque séquence est séparée des autres par un filtre qui traverse tout le batiment et gère différents degrés d’ouverture, d’échange et de luminosité.

Rencontrer, est la première partie, raccrochée à la rue, regroupe les espaces d’accueil , et de réunion des coworkers. rencontrer est un espace qui se dédie donc à la fois à l’usage interne mais aussi à l’extérieur, pour recevoir des visiteurs. Un filtre en persiennes verticales permet de reguler l’ouverture sur l’espace public et l’apport de lumière. Travailler, de grands plans libres en double hauteur, favorisent la flexibilté des installations de travail, la séquence travailler est séparée de l’espace de rencontre par un second filtre de mobilier à vocation de stockage. Se détendre, cette troisième partie, à la fois extérieure et intérieure, gère sa limite entre espace de travail et jardin botanique par un filtre léger: des rideaux inscrits dans un large cadre de bois. Une limite évanescente, presque immaterielle qui favorise la contemplation et la concentration. 40


Diapo

Coupe perspective

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Diapo

Plans d’étages

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Plan de R+1, niveau d’accès au batiment.

Plan de R+1B, salle de réunion 42


Diapo

Plans d’Êtages

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Plan de R+2, foyer cuisine & open space

Plan de R+2b, salle de documentation 43


Diapo

Concept & hiérarchie

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Schéma programatique: Le co-working se divise en trois fonctions principales: rencontrer, travailler, se détendre. Ces trois espaces ainsi genérés sont hierarchisé depuis la rue jusqu’au parc selon leur degré de privacité, et séparés par des filtres qui laissent exister un lien visuel.

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Diapo Coupes

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épicentre

Analyse urbaine & projet de médiathèque , rue Paul Nizan, île de Nantes

Médiathèque et centre de congrès, projet de 3° année. Inscription dans le site définit en amont par l’analyse et le projet d’aménagement urbain «épicentre». Encadrants: Jean-François Renaud (architecte), Thomas Nouailler (architecte) Le livre, motif de ce projet, est un objet qui survit aux technologies nouvelles et continue de rassembler. L’île de Nantes, un territoire post-industriel en pleine mutation, doit être doté d’un nouvel équipement culturel pour contenir, protéger et continuer de rendre accessible cet objet précieux. L’extension de la ville sur l’île de Nantes s’opère par strates, du nord au sud . Dans cette trame qui se dessine, les appartenances multiples de ce territoire provoquent des interférences, des variations du dessin urbain. La rue Paul Nizan s’inscrit comme un plissement, une oblique entre deux boulevards, à la rencontre entre l’eau le fer et la ville. Le dessin du plan directeur, en palimpseste des flux qui se sont croisés à différentes époques , s’inscrit comme une deuxième couche écrite, qui convoque les traces du passé pour continuer le dessin de la ville.

Au creux du pli deux batiments se developpent en vis à vis, liés par leurs vocations à des programmes culturels et inscrits dans la continuité du tracé urbain. La médiathèque et le centre de congrès (amphithéatre, foyer, galerie d’exposition, logements pour écrivains) sont divisés en deux édifices, de part et d’autre du boulevard. Et mettent ainsi en tension les deux parties. Les plis du territoire se matérialisent pour construire les édifices, comme autant de murs pliés qui composent à la fois structure et stockage des support de culture. Le cheminement du lecteur au sein de ces epaces directionnels se fait pogressivement, en traversant les diverses couches des batiments feuilletés. jusqu’à en atteindre le coeur et l’objet précieusement gardé: le livre.

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ĂŠpicentre

Analyse de site

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épicentre

Analyse de site

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Maquette déformée de l’environnement visuel: paysage urbain vu depuis la parcelle. échelle 1/5000 en plan, et 1/1000 en hauteur 48


épicentre

Analyse de site

* Environnement visuel: Carte du périmètre de visibilité depuis un point au centre de la parcelle, à une hauteur de 1,60m

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ĂŠpicentre Plan masse

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ĂŠpicentre Plan masse

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ĂŠpicentre

plans et dĂŠtails

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ĂŠpicentre

perspective, façades & coupes

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Tempo

Réhabilitation d’une usine en centre d’art et de design, à Cincinnati, Ohio

«Live - Make, Industrial arts center for Cincinnati», Concours international ouvert aux étudiants et professionels, proposé par l’institut américain des architectes (AIA) en partenariat avec le Brewery District -Urban Redevelopment Corporation. L’objectif consiste en la réactivation de l’économie de la ville par la reconversion des industries abandonnées. Cincinnati (Ohio) est à un tournant de son histoire, un changement possible grace à l’utilisation de son potentiel: son patrimoine industriel, pour le moment délaissé, mais qui est le point de départ du renouveau de cette ville. Dans ce contexte de reconversion, le site, le long du boulevard Mc Mikken se trouve à la limite entre la grille urbaine et une colline boisée. L’objectif principal de notre proposition est de recréer cette limite, non pour séparer mais pour tisser la liaison entre le centre urbain et le paysage naturel. Brouiller la frontière entre ville haute et ville basse. La rigueur de la façade de l’entrepot à réhabiliter est due à l’empreinte régulière des poteaux en élevation. Le parti pris est alors d’accentuer ce rythme en changeant cepenadant le tempo. La variation mise en place dépend des nouvelles fonctions accuellies par le batiment. La structure ajoutée: des murs parallèles, genèrent une

double orientation et des espaces traversant inérieurs ou extérieurs et couverts qui induisent le passage d’un coté à l’autre du bati. La structure existante, composée de poteaux est conservée dans certains espaces pour permettre un maximum de flexibilité. Les différentes fonctions: habiter, exposer, créer, gérer... s’identifient en façade selon leur degré d’ouverture, et generant ainsi une composition musicale entre forme et fonction. Le socle de béton existant est réutilisé au profit des l’entrée principale et de la gallerie et les ateliers de production, utilisant cette surélévation comme une scène pour l’artisanat. Le projet n’offre pas seulement un batiment traversant, mais genère des espaces interactifs entre activités et consommateurs/visiteurs, public et privé.

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Tempo

détails de plan et coupe

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Zoom sur plan: Porosité: hybrider les structures exisante et projetée.

Zoom sur coupe: Lien: espaces traversants intérieurs et extérieurs

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Tempo

Contexte & plans

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Tempo

axonométrie éclatée

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Tempo

perspectives éxtérieures

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Tempo

Perspectives inĂŠtrieures

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île-O

jardin en strates: identité de l’île de Nantes

Projet de troisième année de licence à l’Ecole d’architecture de Nantes. L’objectif principal de cette option est le rapport de l’architecture à son contexte: formes et typologies, matériaux... Quel est le dialogue entre le projet et le site et quelles influences ont-ils sur leur construction réciproque? Le sol d’un lieu peut nous raconter son histoire, et chaque couche qui le compose est le témoin d’une époque. La géologie, science de la terre, tend à déchiffrer la composition du sol et les informations contenues par ses différentes couches afin d’en tirer des indications temporelles, de les dater et de comprendre l’état du monde en un temps donné ainsi que ses étapes de transformation. Le sol est donc un outil primaire pour raconter un l’identité d’un lieu. L’île de Nantes, ilot fluvial ensseré entre deux bras de la Loire (La madeleine et Pirmil), est un quartier nantais, relié au centre historique par huit ponts et à la rive sud par cinq. Il s’agit à l’origine d’un archipel qui sert d’appui à la ligne de pont qui traverse la Loire: un paysage d’eau et de paturages. La ville décide de l’unifier en créant «l’ile de

Nantes» au XVIII° siècle. Les champs sablonneux laissent place à l’industrie et aux chantiers navals au XIX°s. L’espace public d’aujourd’hui qui couvre la surface de l’île est une couche supplémentaire au dessus des étendues de bitume des chantiers, sous lesquelles se trouve un sol composé de sable et de gravillons lavés par le fleuve. Lors de la construction d’édifices nouveaux, le sol alors creusé, nous rappelle la proximité du fleuve en laissant resurgir l’eau. Ce projet d’un jardin en coeur d’ilot est un portrait du lieu, l’identité de l’île de Nantes à travers la composition de son sol. Le jardin est travaillé en strates: des espaces aux usages et niveaux qui varient et donnent à voir la composition du sol qui caractérise le site, l’herbe, les graviers du lit du fleuve et l’eau integrée à un bassin central. L’ile est gènèse par la matière du fleuve. 60


île-O

axonométrie éclatée

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Une traversée publique de l’ilot est permise par un cheminement en caillebotis qui dessine trame. Les réseaux techniques: eaux pluviales, eclairages, y sont integrés. Chaque rectangle de la trame genere une strate, plus ou moins creusée selon la séquence de vie qu’elle incarne: terrasse, jardin, et bassin... 61


ĂŽle-O

Contexte et plan de rez de chaussĂŠe

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île-O

Coupes et détails

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élement

le logement étudiant à travers la fenetre

Le logement étudiant à travers la fenêtre, résidence de 100 chambres sur l’île de Nantes. Option de projet de deuxième année de licence à l’ensan. Enseignants: Louis Paillard, Gricha Bourbouze (architectes) La fenêtre est l’élement qui lie notre espace intérieur à celui urbain, de la rue. Qui incarne la rencontre entre la sphère intime et le public. Concevoir une fenêtre pour un logement, implique de prendre en compte ces influences sur l’espace intérieur: les vues qu’elle ouvre, l’éclairement généré, et un mode d’occulatation. Ce projet inverse le processus de conception ordinaire: ou l’on part d’une volumétrie globale qui est par la suite découpée, détaillée, ajustée... Ici, la fenêtre est l’élément de départ, à partir duquel la cellule étudiante est genérée, puis répétée afin de former l’ensemble du projet. Ce mode de conception permet de mettre en exergue un «objet» architectonique et d’extrapoler sa fonction, son usage afin d’en faire l’essence et le motif du projet d’ensemble. La fenêtre présentée ici, se traduit par le pliage de toute la

surface du mur exposé à la rue. Dans cette paroi pliée, un rectangle est découpé et inversé pour définir l’ouverture. De cette inversion de figures plissées nait une autre dimension de la fenêtre: l’épaisseur. Une embrasure qui varie et confère à la fenêtre le statut d’espace habitable. De part et d’autre du pli: une étagère et une tablette de travail sont mises en place. Le pli inversé engendre un jeu de masques et de vues latérales, qui insiste sur le rapport qu’incarne la fenêtre entre sphère intime et vie publique. Le dispositif permet, de voir sans être vu. La totalité de la paroi sur rue devient alors l’ouverture. Elle augmente l’usage de l’espace intérieur et caractérise la volumétrie éxtérieure.

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Element

l’objet fenêtre plan & coupe

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Element

processus de genèse et test

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Element

processus de genèse et test

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Expériences

Stages, rencontres et éxpériences parrallèles au cursus académique.


A l’atelier

Stage chez Gaëlle Péneau architectes associés

GPAA est une agence nantaise, créée en 1994 par Gaëlle Péneau. Reconnue à l’échelle nationale, l’agence se spécialise dans les commandes publiques de domaines très variés: architecture de l’éducation, de la santé ou logements. Elle est composée de sept associés et une vingtaine de salariés Cette éxpérience a commencé en été 2012 pour un premier stage libre. Motivé par la volonté à la fin des trois années de licence, d’entrer en contact avec le monde de l’agence et de m’immerger pour la première fois dans le bain bouillonant, de la genèse des projets, des concours, mais aussi et surtout dans le quotidien d’une équipe, sorte de famille regroupée autour d’une vision commune du «faire et penser l’architecture». La rencontre avec gpaa, et le stage d’été s’est transformée en une éxpérience professionnelle de 15 mois disséminés sur 3 annés. Une activité qui a veritablement accompagné la deuxième partie de mon cursus à l’école d’architecture de Nantes, jusqu’au diplôme en février 2015. Intégrer une équipe de projet, et de manière plus générale une agence, permet d’assimiler une méthode de travail, de recherche et d’échange, orientés par des enjeux communs dans le travail de conception.

Le partage des tâches, le travail en réseau, l’importance des documents et de leur précision sous entend une rigueur dans la production. Chaque projet suivi m’a permis de travailler avec différents membres de l’atelier gpaa, et de comprendre la façon dont chacun, appréhende et gère les moyens humains et techniques pour mener à bien le projet d’architecture, de l’esquisse à l’éxecution. Petit un apperçu de ces saisons passées chez gpaa à travers une selection de quelques-uns des projets abordés: le plus souvent des concours aux programmes hétéroclytes (éducation, santé, logements...) mais également d’autres phases: documents d’execution, faisabilité

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A l’atelier

stage chez gpaa

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Mémoire

actualisation de la sémantique du mur.

Le mémoire est une production théorique qui fait partie des moments importants du master de l’Ensan. Il s’agit de developper un sujet libre, dans le but de définir et d’expliquer une vision personnelle de l’architecture et de la pratique conceptuelle, qui émerge à l’aboutissement des 5 années d’études. Résumé d’un mémoire sur « le mur» projet architectural. Il est étudié pour arriver à une «re-sémantisation» soit une nouvelle définition de son utilisation dans la fabrication de l’espace. Car dans la recherche d’éléments fondamentaux, leur sens, leur défintion, et leur légitimité doit toujours être remis en question face à l’évolution du le contexte. La nouvelle sémantique du mur dans l’architecture contemporaine incarne donc le fil conducteur du mémoire, a travers plusieurs typologies du mur: écran, épais, dédoublé ou fragmenté et divers exemples. Différents utilisation du mur dans la conception, qui rendent compte de son caractère métaphorique: une limite en deux états, le passage d’un espace/un usage/un comportement à un autre. La re-sémantisation est un exercice desriptif mais également prospectif dans sa capacité à influer sur le futur: la définition et l’usage des éléments.

Pour rédiger ce mémoire, mon choix s’est porté sur un thème simple en apparence: Le mur Au delà d’une description des types de murs et de leur influence sur l’espace, c’est un mode de concevoir qui est analysé et exposé. La mise en exergue d’un élément architectonique de base ou «invariant»: toiture, mur, structure, fenêtre...Isoler cet objet pour le disséquer, comprendre son essence. Et le redéfinir, en faisant fit des conventions classiques. Sa valeur est alors augmentée jusqu’a en faire le motif principal du projet. Cette méthodologie a guidé la conception de plusieurs projets d’études ou personnels. Comme la volonté d’un retour aux notes primaires pour faire ses gammes, comprendre la construction des accords, et ne pas repéter machinalement les mélodies déja écrites1. Le mur, dans ce mémoire constitue un invariant du

(1-citation de B. Secchi)

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Mémoire

re-sémantisation du mur

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Cimetière Brion Vega, Carlo Scarpa

Art Institute Chicago, Renzo Piano, Mur habité, épaisseur technique

Musée de Toleo, Sanaa, Poché immateriel, épaissseur virtuelle

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CN *


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