Stage suivi chantier

STAGE DE SUIVI DE CHANTIER

GROUPE SCOLAIRE AIMÉ CÉSAIRE Octobre 2011 à mars 2012

AGENCE MABIRE & REICH architectes 35, rue des olivettes 44000 Nantes Claire Nollet ENSA Nantes

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REMERCIEMENTS Les stages sont des immersions qui réprésentent des étapes importantes du cursus d’apprentissage en architecture. Ils permettent de répondre concrétement aux attentes et questions que nous, étudiants nous posons sur la réalité concrète du métier, et donc d’entrer dans le vif du sujet.

C’est pourquoi je tiens à remercier très sincérement l’agence mabire et Reich de m’avoir accueillie pour ces quatre mois de stage qui ont été une expérience très formatrice.

Je remercie l’ensemble des entreprises présentes, ainsi que le pilote, qui ont joué le jeu de l’intégration des stagiaires en prenant le temps de répondre à nos questions.

Mais surtout un grand merci à M-H Reich architecte de l’agence et M. Corbin architecte et chargée de projet pour leur prévenance et pour m’avoir donné l’opportunité de suivre ce projet pour lequel j’avais un interet particulier, et d’assister aux réunions de chantier. Egalement pour leurs explications durant tout le stage. Leur attention, et leur volonté de partager leur expérience professionel a rendu l’expérience plus riche encore.

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CONVENTION DE STAGE octobre à janvier

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mois de mars

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INTRODUCTION

Motif du stage et déroulement

Le stage est réalisé sur une durée de quatre mois.

Dans une volonté d’assister au plus grand nombre d’étapes possible de la construction de ce groupe scolaire et grâce à la consentement de l’agence mabire & Reich, j’ai choisi de répartir la durée de stage imposée sur une plus longue période: du 20 septembre 2011 au 27 mars 2012.

Ce stage de «suivi de chantier» a été efféctué en assistant aux réunions hebdomadaires de maîtrise d’oeuvre, sur le lieu du chantier, tous les mardi matin.

Les objectifs d’un tel stage réside en partie dans l’apprentissage progressif du système d’acteurs, ici en phase d’éxécution du projet. Ainsi les personnes présentes aux réunions: architectes, entreprises, pilote, et parfois maître d’ouvrage etc. apparaissent comme autant de pièces d’un puzzle changeant selon les projets et les marchés, dont il faut comprendre les rôles, les résponsabilités et la façon dont le travail s’articule entre eux.

L’interet réside aussi dans le programme de cet édifice: un groupe scolaire, qui lui confère une dimension sociale et une incidence à l’échelle du quartier bien que sa taille reste raisonnable (un batiment de R+1).

Cette architecture s’inscrit en effet dans le champs de l’éducation et de la culture, et doit s’adapter dans sa

concrétisation à l’ usager très particulier qu’est l’enfant. Et également à la vocation d’un bâtiment pédagogique.

Durant ces douze réunions, la possibilité est offerte de suivre le rôle d’un architecte, appliqué à la bonne réalisation de son dessin, d’assister au grandes étapes d’un chantier, aux moments forts de reception qui marquent l’avancement. Mais aussi de se confronter à des réalité plus complexes d’interfaces entre entreprises: gestion de limites de prestations, désaccords. Rattraper des dégats ou des dégradations, ou opérer des changements de directions dus aux choix du client. Tout cela sans impacter sur les délais de construction, mais surtout en ménageant le moteur financier.

Ce rapport de stage présente dans un premier temps le projet et les acteurs qui y ont travaillé. Puis relate les éléments importants des réunions dans un ordre chronologique qu’ils soient d’ordre social, technique ou esthétique. Pour enfin dresser un bilan de cet te expérience et faire le lien entre ce vécu concret du terrain à l’enseignement reçu à l’école d’architecture de Nantes.

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PRÉSENTATION DES ACTEURS Le maître d’oeuvre

L’architecte mandataire de ce projet est Bruno Mader. Cette agence parisienne s’est associée dès la conception à l’agence mabiREich.

Dans la logique, l’architecte mandataire «le gros» conçoit, et «le petit» suit le chantier. Pour ce projet, l’association des deux agences est un peu plus forte qu’un découpage en deux phases: conception/ réalisation. En effet, Mabire & Reich connaissent bien l’ile de Nantes et Mader est parisien, il est dans l’intérêt de tous et du concours qu’ils participent ensemble à la conception et hybrident leurs connaissances.

Une fois le concours remporté par cette équipe, de nombreux changements sont a opérer car le programme doit être remanié suite à une étude statistique. L’agence se lance donc dans cette deuxième phase d’esquisse.

Puis M&R poursuivent avec le suivi du chantier. La phase d’éxécution repose donc elle aussi sur des accords communs.

Marie-Helene Reich et Antoine Mabire, tous deux diplomés de l’école nationale supérieure des arts et industires de Strasbourg s’associent pour créer mabiREich, après avoir forgé leur expérience dans des agences d’architecture et d’urbanisme, notamment chez Bruno Mader à Paris.

Un partenariat qui perdure, puisque aujourd’hui, l’agence Mabire et Reich est associée à Mader non seulement pour le groupe scolaire mais également pour un projet du pole Bois des pays de Loire (non remporté) et le CFA du Lycée Michelet à Saint-Herblain etc.

Installés depuis peu rue des olivettes, dans le quartier de l’Hotel dieu à Nantes, et forte de nombreuses associations, l’agence MabiREich réalise actuellement le suivi de chantier du projet INNOVA (53 logements pour SILENE), à Saint-Nazaire dont Lacaton et Vassal sont les architectes mandataires. Et travaillent en solo à des projets tels que l’extension de logements individuels à Nantes et en périphérie.

On trouve aussi parmis leurs réalisations passées, l’extension et la réhabilitation du centre commercial Beaulieu, avec Patrick Bouchain (agence CONSTRUIRE), dont la haie vive appliquée à la façade semble caractériser le travail de cette agence nantaise, avec un registre propre qui mêle au matériaux industriels et durables un langage organique contemporain pour des projets qui touchent tant à l’espace public qu’a l’architecture, et qui se jouent continuellement de cet interface.

mabireich

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Le maître d’ouvrage

Ce projet est un équipement à l’échelle du quartier, il s’agit donc d’un marché public, dont le maître d’ouvrage n’est autre que la ville de Nantes, assisté par la SAMOA, société d’aménagement de l’île de Nantes.

Cet ouvrage représente donc un réel enjeu politique: il s’inscrit dans le programme municipal de la ville qui a pour but de faciliter l’accès à l’éducation et à la culture aux plus jeunes. Et suit la «voie verte» que prône la mairie pour l’aménagement de la ville et de la périphérie. Cette école est en effet le premier bâtiment basse consommation construit par la Ville de Nantes La répartition du budget se fait entre deux principaux organismes: la Ville de Nantes et la CAF, et Conseil général de la Loire-Atlantique, Conseil régional des Pays de la Loire.

REPARTITION DES COUTS DE CONSTRUCTION: les composants de la maîtrise d’ouvrage

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ORGANIGRAMME

Les acteurs de la construction

MAITRE D’OEUVRE MADER ARCHITECTES maître d’oeuvre mandataire MABIRE & REICH maître d‘oeuvre associé

MAITRE D’OUVRAGE VILLE DE NANTES direction du bati CAF de loire atlantique CONSEIL GENERAL de Loire Atlantique CONSEIL REGIONAL des pays de la loire

INTERFACE ESPACE PUBLIC

SAMOA aménagement VOYAGE A NANTES exploitant du parc «les chantiers» NANTES METROPOLE voieries, espaces publics

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BUREAUX

ENTREPRISES

CEROC management de projet AIA (OPC)

DACQUIN fondations spéciales

FORGUE économie de la construction

CARDINAL gros oeuvre (bet structure et even structure)

BATISERF BET structure

SOPREMA étanchéité

CHOULET BET fluides

CRUARD façades bois

ARCHITECTURE & DEVELOPPEMENTS BET environnemental

DAVID menuiseries métalliques

AYDA BET acoustique

MGP doublage et faux plafonds

CONCEPTIC ART BET cuisiniste

GUITTENY menuiseries intérieures bois

PHYTOLAB paysagistes

SOLS CONFORT sols souples

VERITAS Bureau de contrôle, Coordonnateur SPS

DEGANO sols durs faïence

DEKRA Coordonnateur SSI

BOULFRAY peinture AXIMA SEITHA cvc plomberie CEGELEC éléctricté courants faibles KONE ascenceurs CORBE équipement de cuisine ISS ESPACES VERTS espaces paysagers

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PRÉSENTATION DU PROJET

Un pôle de l’enfance pour l’île de Nantes

Plan de situation ( vue satellite) et plan masse (document des planches de concours) 13

REPONSE AU CONCOURS

Des intentions qui font la différence

La construction de ce groupe scolaire sur le parvis sud des nefs a été decidée en 2008, dans la perspective du programme immobilier avoisinant, et pour anticiper une demande de place dans les école sur l’île qui tend à se developper.

Sur cette parcellere, située le long du boulevard de la prairie-au-duc, le programme regroupe une école à capacité d’accueil de 300 enfants ainsi qu’une crèche associative et un centre de loisirs. Un équipement pleinement destiné aux enfants, dès le plus petit âge et jusqu’à l’adolescence. L’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire de septembre 2012.

Cette réponse poétique au concours, propose un projet presque bucolique dans un cadre postindustriel en pleine mutation, mais qui s’y inscrit comme le premier jet architectural «nouveau» La particulartié de ce projet réside dans ce morceau de parc qui émérge du sol. Cet épais jardin est habité par une école. L’espace habité généré est introverti, ouvert sur lui même vers la cour et protégé par la couche herbeuse qui a aussi vocation à des activités pédagogique. L’interface avec la rue est traité par la mise en place du façade en ganivelle à grande échelle. .

Ces éléments verticaux permettent de concerver une intimité dans dans les classes vis à vis de l’espace public sans pour autant s’en couper mais aussi de s’entourer d’un filtre isolant aux niveaux thermique et visuel.

Les salles de classes s’organisent donc autour du patio principal et s’enroulent jusqu’au premier étage. La flexibilité que laisse supposer ce principe d’enroulement est un point très avantageux pour la la ville de Nantes en vue de l’expansion de l’île, et donc probablement de l’augmentation de la demande de place dans ce type d’équipement.

La première pierre de ce projet a été posée le 24 juin C’est aussi l’un des premiers projets bati dans l’écoquartier de la prairie-au-duc. Une situation qui incite fortement l’école Aimé Césaire à s’inscrire dans une logique de developpement durable, et le batiment à prétendre au label BBC. Dans les intentions principales qui ont guidé le projet, on retrouve le dessin d’une intériorité, avec la cour intérieure et une épaisseur batie en contour, qui dessinent une architecture protectrice pour les enfants. Les architectes émettent aussi une volonté

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de transparence à travers tout le batiment. Les piétons de la rue ouest qui regardent dans la cour doivent pouvoir appercevoir les nefs de l’éléphant de l’autre coté.

Les matériaux et techniques de mise en oeuvre utilisés, le sont dans un but d’offrir un batiment durable, ainsi qu’un cadre de vie sain et rassurant pour les petits écoliers, en conservant un caractère brut propre à l’ancienne zone d’activité navale.

Quelques informations: Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nantes Maîtrise d’oeuvre : Bruno Mader (mandataire), Antoine Mabire et Marie-Hélène Reich architectes, Marion Corbin chef de projet BET structure : Batiserf BET fluides : Louis Choulet BET acoustique : Ayda BET HQE : Architecture et développement BET cuisine : Conceptic’art Economiste : Michel Forgue Programme : création d’un groupe scolaire de 14 classes, d’un centre de loisirs et d’une crèche.

Lieu : boulevard de la prairie aux ducs, à Nantes (44) Surface : 3 750m² SU Coût de travaux : 14,4 M €HT Livraison : Septembre 2012

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Plan de rez de chaussée (document d’éxé -archi) 16

Plan de premier étage (document d’éxé -archi) 17

Coupes transversales (documents d’éxé -archi) 18

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REUNION 1 le 20/09/2011

Première immersion

Le rendez-vous pour la réunion est prévu à 8h30, direction parvis sud des nefs. Une école adossée à la maison de l’éléphant et des machines fantastiques du royal de luxe, un rêve pour les enfants. À l’entrée du chantier, des bennes de tri des dechets.

En effet ce bâtiment tend à un label BBC. Un terme qui implique aussi que le chantier s’inscrive aussi dans cette logique de développement durable.

Au moment ou j’arrive, des banches ont été mises en place, mais seuls quelques voiles dépassent du sol.

Le R-1 vient d’être achevé. Au fond de la parcelle , les sept algeco. Sur l’un d’entre eux une petite pancarte «Aujourd’hui, sur ce chantier chantier, nous totalisons 32 jours sans accidents» de sorte à mettre un point d’honneur sur la sécurité.

j’ai appris plus tôt que l’entreprise Cardinal, en charge du gros oeuvre pour ce chantier organise des concours de travail dans des «conditions de sécurité optimales» entre équipes.

Les deux architectes de l’agence MABIRE & REICH qui s’occuppent de ce chantier (Mmes Mabire et Corbin) arrivent. La réunion commence.

Les murs sont couverts de documents concernant l’éxécution, et l’organisation des étapes du chantier, j’apprends que la fin du gros oeuvre et le démontage de la grue sont prévus pour la fin janvier.

Les représentants de trois entreprises sont déjà en place. La discussion s’engage sur un problème de fourreaux.

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Ils évoquent aussi la complexité de réalisation de ce groupe scolaire «bien qu’il soit un très beau projet». Le représentant du gros oeuvre explique que la moyenne de son entreprise pour réaliser un voile est de une heure, mais que sur ce chantier cette moyenne se voit doublée.

Tout en essayant de comprendre le rôle de chacun des interlocuteurs: quelle entreprise, quel ouvrage celle-ci effectue actuellement...L’enjeu est aujourd’hui de se plonger dans la compréhension des problèmes (et des solutions) techniques qui rebondissent sur la table de réunion.

communication de la SAMOA sur les palissades du chantier

Des fourreaux sont décalés par rapport a leur emplacement prévu en plan : Cardinal doit rattraper le travail de l’ entreprise qui les a placés, en faisant des saignées dans la dalle porteuse, pour les décaler.

Dès cette première tension, on comprend que c’est l’interface entre le travail des entreprises qui est le plus compliqué à mener, plus que des défauts d’éxucution individuel. Cette gestion de l’articulation entre les limites de prestation revient donc aux architectes et au pilote.

Un détail d’étanchéité en pied de façade à été modifié.

Il est nécessaire de recevoir le VISA des architectes. Il s’agit d’un caniveau qui borde le coté extérieur des façades pour collecter les eaux pluviales et assurer l’étancheité des parois extérieures. Ce détail nécessite l’intervention de plusieurs entreprises (isolation, étanchéité, menuiseries...), il doit donc être reglé au plus vite afin d’assurer le bon déroulement de cet interface de corps de métiers. confère le croquis du détail 1 ci-contre.

détail 1 croquis

Une feuillure est à réaliser: le coffrage a été commandé mais n’est pas fini, les architectes ne veulent pas empêcher le bon avancement des travaux, pour éviter l’incidence financière et apres débat, ils choisissent d’abandonner pour ce voile et de mettre un couvre joint. Cependant pour un autre les coffrages devront impérativement être livrés a tant.

vue de l’un des premiers voiles érigés au Rdc près du petit patio

Au desus de la rampe d’accès, à l’est, des stabox vont être visibles, car elles ont été placées trop haut. Sauf si la dalle pentée rattrape bien le niveau, dans le cas contraire il faudra faire un scellement chimique pour rattraper la dalle.

Compte tenu du jargon de chacun des corps de metier je commence à établir un veritable petit lexique: feuillure, surbot, fruit de mannequin...

Reservations pour les tableaux d’affichage et les patères

Pour l’école, des réservations ont été prévues pour disposer des panneaux d’affichage et des baguettes pour fixer des patères. Elles sont réalisée avec des mannequins en caoutchouc aimantés aux banches.

Mais un problème survient au moment du décoffrage: le béton aux angles éclate à cause d’un angle biseauté sur les mannequins dans lequel le béton s’infiltre.

zoom sur les finitions de ces résérvations

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L’entreprise des ascenseur est présente et propose les different habillage métal pour le cadre des portes.

L’entrepreneur se met daccord avec le gros oeuvre sur le mode de fixation (en tunnel) et des cotes pour repecter la choix impératif du maître d’oeuvre: les cornières (encadrement de porte), doivent être exactement posées au nu du béton. (pour des questions ésthétiques, mais également pratiques: la porte arrive dans un local sanitaire, ainsi le «retour» n’aura pas a être carrelé, puisqu’il n’y aura pas de décalage entre le map inox et le nu du voile béton.

Confère le croquis des détails 2 ci-contre A 10h30 une représentante du bureau de contrôle nous rejoint pour des vérifications avec SOPREMA l’entreprise en charge de l’étanchéité. Ils vérifient la conformité du traitement hydrofuge (entre autres), pour éviter les risques de sinistres.

Ils se remémorent l’annecdote d’une couverture en zinc, sur un voile béton, dont l’étanchéité été faite dans le même matériaux. Et qui, bien qu’esthétique n’avait pas resisté. Puis une représentante des ateliers David, entreprise spécialisée en charpente métallique qui travaille habituellement avec l’agence Bruno Mader arrive.

détails 2 croquis

La réunion s’achève vers 13h, avec un tour du chantier, un moment de détente pour les architectes après une réunion animée Mais la rencontre se poursuivra dans l’après midi avec des rendez vous concernant d’autres entreprises.

Une seconde partie du plancher du rez de chaussée doit être coulé pour la semaine prochaine. Les treillis et les attentes ont déjà été positionés.

Confère la photo ci-contre

vue du plancher haut du R-1

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VUE PANORAMIQUE

Au mois de septembre

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REUNION 2 le 27/09/2011

Chantier vert et réunion abrégée Pour ce deuxième mardi matin, le beau temps est toujours au rendez vous sur le chantier du groupe scolaire Aimé Césaire.

L’OPC du CEROC, est déja installé et aborde un premier point avec les entreprise concernant les états d’acompte de la mairie (la ville de Nantes est maître d’ouvrage de ce batiment) qu’ils n’ont toujours pas reçus. L’OPC est le pilote du chantier, il est chargé d’instaurer un planning, de veiller au suivi rigoureux de celui-ci afin d’éviter les incidences financières. Il coordine les travaux mais également les études qui précèdent l’éxécution, puis veille à la reception des ouvrages éxécutés.

L’OPC fait un bref bilan des rendez vous fraîchement programmés pour les mois à venir. Notamment pour

l’intervention de l’assainissement (Nantes métropole, réseau d’eau usées) prévu pour les semaines 42 et 43, et un rappel de la fin du gros oeuvre qui a pris un peu de retard et s’achevera mi-mars. Il faudra convoquer GRDF pour l’installation du gaz avant fin avril, et le mieux serait de faire une réunion en commun avec EDF, pour que les deux travaillent dans la meme tranchée et en même temps pour optimiser le temps d’action.

En aparté avec Cardinal, ils vérifient les dates de coulage des dalles , mais les épines arrivent sur le chantier le 5 octobre seulement, et le gros oeuvre attend aussi les plans de ferraillage de ces dalles, mais annonce une bonne nouvelle: la livraison du contreplaqué bakélisé qui servira à coffrer les planchers.

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La mise en oeuvre des planchers implique dans l’ordre: la pose des épines, le coffrage des planchers, puis le ferraillage et enfin le coulage.

Cependant des longrines sont encore à réaliser sur la partie au sud, mais c’est l’endroit d’accès des camions, il n’est donc pas pratique de les réaliser pour le moment, afin de concerver un accès pour les camions toupies et autres engins de travaux.

Le représentant des portes souhaite lui faire un point sur le plan de pose des portes selon le calepinage des voiles et vérifier la position des rupteurs.

La première partie de toit terrasse qui va être coulée est celle au nord ouest (coulage prévu le 28 septembre).

SOPREMA interviendra deux semaines après pour l’étanchéité.

Une entreprise qui n’était pas présente la semaine dernière re-évoque le problème du détail, façade vitrée/caniveau. Qui ne lui convient pas du tout. pcq le caillebotis fait 25 mm d’épaisseur. Ce problème est apparemment redondant car il faut que tous les ouvrages s’accorde sur le détail (détail des murs rideaux du petit patio N-O.)

chemin d’accès preservé pour les engins de chantier

Demain le plan d’entrée du grand portail (sud) sera diffusé par le représentant «portes» et aujourd’hui celui de l’entrée ouest. À 10h, toujours pas d’archi.. Le pilote passe un petit coup de telephone et nous confirme qu’elle ne peut pas être présente ce matin. Il semble que la réunion va tourner court.

entrée à l’est ( entre les deux voiles)

Mais un nouvel intervenant tient à faire un petit point avant que tout le monde reparte de son coté.

Il s’agit de ADSC, un bureau d’etude HQE qui vient pour vérifier que le chantier respecte bien la «charte chantier vert». Il se présente en tant que consultant environnemental pour la maitrise d’oeuvre.

Il est deja en relation régulièrement avec M. Bellec (Cardinal), coordinateur de la maitrise et referent chantier vert. Chaque entreprise est censée avoir designé un «referent» chantier vert.

Sa présence a une visée pédagogique puisqu’il vient pour fixer des dates de reunion de sensibilisation pour les équipes.

Chez cardinal, une sensibilisation est deja faite en interne, si d’autres entreprises le font, elles doivent prévenir le bureau d’étude HQE et envoyer leurs documents de formation. Ainsi, ADSC pourra réaliser des réunions complémentaires si nécéssaire.

Il explique qu’il doit recupérer certains documents pour pouvoir octroyer le label HQE, et donc que les entreprises qui ne coopèrent pas s’opposent aussi au bon déroulement du chantier... il invite tout le monde a prendre connaissance de la charte chantier vert.

De plus bâtiment est de plus prévu pour un usager particulier: l’enfant, il est donc important de surveiller certains points comme la qualité de l’air intérieur, et la basse émission de CO2. document chantier vert

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Les architectes ne veulent pas nécessairement «gagner» ce label, mais plutôt se rapprocher le plus possible des conditions environnementales de developpement durable.

Les entreprises prefernent faire la réunion avec un interlocuteur seulement, puis transmettre aux equipes en interne.

La réunion avec ADSC est fixée au 15 novembre.

Le pilote explique que leur but est aussi de quantifier les déchets du chantier en les stockant un maximum dans des bennes de tri (confère photo ci-contre) La réunion avec ADSC est fixée au 15 novembre et la réunion s’achève.

bennes de tri des dechets

Sur le chantier, il y a un petit souci pour les voiles béton, à certains endroits les écarteurs ressortent! parfois meme beaucoup. Les equipes sont donc en train de tester des écarteurs béton qui ne marqueront pas la surface des voiles....Affaire à suivre!

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REUNION 3 le 04/10/2011

Un consensus de longue haleine Dans la salle de réunion Cegelec et AXIMA sont deja installés (ce sont respectivement des entreprises d’électricité et de plomberie). Ils discutent au dessus d’un plan de réservation, pour essayer faire passer leurs réseaux au même endroit.

Ils doivent pour cela vérifier les réservations en arase supérieure de dalle: cardinal a fait des modifications, et a envoyé le plan aux architectes mais doit encore le diffuser globalement à toutes les entreprises.

Une autre entreprise vient pour verifier le plan de pose des radiateurs dans la partie ouest, pour s’entretenir avec Cegelec sur le nombre de prises et également donner son plan de pose de radiateurs plinthes. Ces interfaces entre entreprises font partie du quotidien du chantier.

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Différents échantillons de goulottes sont présentés.

En alluminium simple ou laqué blanc. Elles doivent être posés à 120 cm du sol dans la salle info ainsi que dans les salles de classe. La couleur est choisie selon la nature de la paroi sur laquelle la goulotte sera fixée: allu sur un mur béton brut ou blanche sur du doublage placo peint en blanc. Cegelec, afin de faire valider ces doit envoyer les fiches produits.

CF photos.

Le plan de calepinage des reservation dans les voiles des salles de classe vient d’être mis à jour et affiché dans la salle de réunion. Ces réservations sont de fine épaisseur pour recevoir des panneaux de bois et des patères.

Cardinal doit vérifier les fourreaux avant de ferrailler.

L’entreprise proteste: ce n’est pas de son ressort mais de celui de ceux qui y passent leurs réseaux. Seulement s’ils ne le font pas, les problèmes (rattrapages à effectuer en creusant des tranchées par exemple) seront pour eux, ainsi que le retard et l’incidence financière qui va avec.

Il y a un autre problème avec le gros oeuvre: pour la loge du gardien, le mannequin réalisé est beaucoup trop grand. et pour des questions d’usages, ces dimensions ne sont pas acceptables. Ce voile devait être coulé aujourd’hui, et il est impossible de refaire un mannequin sur place en vitesse car il est «plein de fruit de tous les cotés». ( j’apprends à ce moment qu’un fruit de mannequin est un biais réalisé sur les cotés des mannequins usinés afin de faciliter le décofrage et qui permet d’obtenir des fintions très propres.)

De plus le plan avait deja été validé, les dimensions de cette ouverture aussi, mais il y a deux semaines, cellesci ont été changées. Des notes ont été échangées mais aucun plan n’a été visé.

Les délais sont très serrés pour changer le manequin, bien qu’il soit impératif de la faire selon Cardinal. s’ensuit une discussion longue qui aboutit sur un consensus: Il faut refaire un mannequin rapidement et couler plus tard. Il s’agit d’un voile en double hauteur, au niveau d’une entrée, et qui ne doit pas être repris.

Quand il est possible de trouver des solutions rapides les architectes et les entreprises s’arrangent quitte à faire des compromis. Mais dans ce cas, le retard est deja pris, et le mannequin doit être exact. Il faut donc en commander un nouveau.

Le problème de fond de ces modifications de dernière minute, c’est que les entreprises, qui envoient les changements en croquis, par fax a leurs chefs, mais document n’est contractuel. Et si demain on leur annonce qu’ils se sont trompés ils nont aucune preuves sur lesquelles s’appuyer. Ils essaient d’éviter ces petits changements en expliquant que juridiquement, il ne peuvent plus se défendre. Et puis il y a les questions de délai....la c’est l’OPC qui rouspète.

On peut lire dans ce genre de cas les limitesde la coopération sur un chantier complexe.

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Puis le sujet des escaliers du hall est abordé. ils doivent être lancés en fabrication, mais il y a quelques erreurs sur les plans. Ces escaliers sont préfabriqués, ils doivent donc être pourvus de point de levage.

Mais ceux-ci posent le problème du rebouchage qui reste toujours visible même s’il est réalisé avec minutie. Comme l’escalier va rester en béton brut, les architectes veulent savoir si ces crochets peuvent être positionés sur les flancs de l’escalier. Elles joignent aussitot le fabricant qui précise que pour des question d’équilibre l’emplacement des points de levage ne peut pas être changé. Il faudra donc faire avec.

De même, pour éviter une jonction béton préfa/ béton coulé qui n’ont pas la même couleur , le palier sera habillé en bois, se pose alors la question d’habiller la dernière marche pour gerer cet interface de matérieux. Les nez de marche doivent recevoir des baguettes de bois biseautées, dont il faut indiquer les côtes en plan. Et ces baguettes ne prennent pas toute la largeur. Il convient donc de prévoir un biseau pour les parties visibles en béton.

Le plan de calepinage des reservation dans les voiles des salles de classe vient d’être mis à jour et affiché dans la salle de réunion. Ces réservations sont de fine épaisseur pour recevoir des panneaux de bois et des patères.

Un dernier sujet est abordé, toute les équipes se reunissent pour verifier et valider les détails de l’acrotère du toit vegétalisé qui comporte des pièces de métal faites par les ateliers DAVID, l’étanchéité pour Soprema...

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VUE PANORAMIQUE

Au mois d’ octobre

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REUNION 4 le 11/10/2011

structure, voiles et planchers

La réunion commence à 9h avec la question des radars anti intrusion: les plans sont à vérifier pour cegelec.

Certains boitiers semblent être en double et d’autres ont été supprimés. Un coup de fil avec l’entreprise qui a preparé le plan de pose confirme que positions normal. Chaque emplacement de boitier est justifié par l’angle à mettre sous surveillance. Le plan sera donc presenté tel quel au maitre d’ouvrage.

Reservation pour le boitier de déverrouillage de l’alarme: les ateliers david poseront une plaque acier dessus.

La pose des boitiers doit se faire selon le respect d’une norme d’accessibilité PMR: avec la serrure a 130cm.

Choix ici de placer le haut de la resa a cette haut (130) comme ca confort pr tous pcq tus a plus de 1m du sol.

Après une petite heure pour aborder ces questions techniques, nous allons faire un tour de verification des tâches executées pendant la semaine avec l’une des architectes. Les bottes de sécurité sont indispensable aujourd’hui car toutes les ferailles des planchers du rez de chaussée ont été posées.

ADSC a fait parvenir un compte rendu de sa visite de chantier, dont le but était de verifier la bonne conformité des travaux aux regles de chantier vert.

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Devant la partie des voiles du sous sols qui dépasse du sol, on peut voir les longrines qui viennent soutenir les dalles du rez de chaussée. En effet ces dalles sont coulées sur un remblais de terre, mais la terre «remuée» et redéposée ne peut les pas soutenir car elle n’est pas assez tassée. Elle permet simplement de combler les vides entre les longrines, qui elles portent les dalles. Ces longrines sont réalisées sous trois formes: CF photos: coffrée et coulé sur place a leur endroit définitif, préfa sur le chantier puis deposé a leur endroit de pose, ou préfabriquées en usine.

On arrive ici à un moment intérressant du chantier: entre le coulage des dalles du rez de chaussée et le montage des voiles de ce meme étage. Ce chantier est très horizontal et avance donc un peu de tous les cotés en même temps.

Les limites de la parcelle: A l’est du batiment, sur toute la longueur de la façade, une noue détruite va être restituée sur une largeur de 4m. Quand à la limite de propriété au nord , elle est visible sur la photo ci-contre avec de gauche à droite: l’intérieur du batment avec: un poteau de section ronde, 20cm d’épaisseur de paroi intérieure (isolation+ doublage placo), le surbot sur lequel sera fixée la façade en ganivelles, et enfin l’extérieur: l’espace public c’est à dire le sol de la SAMOA. Pour Edf et gdf: leur prestation s’arrêtent en limite de propriété, les équipes placent les fourreaux et eux viennent simplement passer leurs cables il en est de même pour les telecoms.

Pour ce qui est de la structure du groupe scolaire, les poteaux ont été receptionnés pendant la semaine.

Il y a deux sections différentes: ronde ou rectangulaire.

Pour ce batiment, il s’agit d’une structure mixte ( poteaux creux en métal remplis de béton). Ce type de structure est intéressant car elle resiste mieux au feu: les «tubes» acier sont remplis béton ferraillé, ce coeur plein est donc protégé des flammes par la couche d’acier. Cependant sections rectangulaires, plus petites, ne contiennent pas assez de béton, Elle sont donc moins résitantes. Elles doivent être recouvertes par une peinture intumescente faite avec des produits thermoplastiques qui gonflent sous l’action de la chaleur pour former une mousse isolante appelée « meringue ». Cette mousse protège les supports des flammes, limite la propagation de l’incendie et retarde l’élévation de la température des matériaux.

Dans la salle de classe à l’angle nord ouest: préparation des étais et des poutres qui supportent les planches de contreplaqué bakéllisé pour faire le coffrage de la dalle du plancher supérieur. On lit une légère inclinaison du plafond due à la pente de toit végétalisée, qui à cet endroit du batiment plonge vers le niveau du sol du rez de chaussée.

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Les reservations de petite épaisseur (ou engravures) pour les paneaux et patères: étaient abimées au décoffrage à cause d’un léger chanfrein sur les aimants caoutchoutés utilisés comme mannequins. Ils ont été remplacés et les essais avec les nouveaux aimants sont beaucoup plus concluants! On peut voir sur les phtotos les angles très nets des engravures.

Cette recherche d’un béton sans imperfection est valable pour tous les voiles de ce chantier qui seront laissés brut avec une simple finition lazurée. Il est donc impératif qu’ils soient nets.

Il en est de même pour le rebouchage des trous: les cônes qui sont utilisés sont en fibrociment et sont «perdus» dans le coulage. C’est à dire qu’ils restent en place au décoffrage. Puis ils sont rebouchés avec une résine qui a le même aspect que le fibro , avec un léger renfocement par rapport au nu du voile. Pour les trous qui ne sont pas visibles: des cônes en plastique habituels sont utilisés, enlevés au décoffrage et les trous sont rebouchés au nu du mur avec du ciment.

Sur la photo ci-contre, un plan de mise en oeuvre des cones.

La phase de réalisation réserve donc des surprises inattendues qui ne se posent pas mais au moment du dessin précis des plans d’éxécution. Le chantier est un laboratoire d’expérimentation de procédé innovants ou déjà utilisé et ou les idées et les propositions de chaque corps de métiers sont les bienvenues.

Le voile en double hauteur de la loge du gardien (dont le mannequin de l’ouverture posait problème la semaine) dernière a été coulé avec. On commence à deviner l’espace du hall d’entrée ou se croiseront les parents qui viennent chercher leurs tout petits à la crèche et les enfants qui sortent de classe.

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REUNION 5 le 18/10/2011 En retard...

La réunion commence uniquement avec le gros oeuvre et ce jusqu’à 10h. Ainsi sont présents: le pilote, les architectes et les deux représentants de Cardinal: messieurs Bellec et Massiot.

Le rôle du pilote est de gérer les délais du chantier et ce matin, avec les archis, tous deux veulent comprendre la raison du retard en remontant a sa source.

A ce jour, le chantier compte un mois de retard, et les dalles du R+1 ne peuvent pas être coulées car le gros oeuvre n’a pas commandé les ferrailles... Pour sa défense, Cardinal explique que ce problème dépend du bureau de calcul. En effet Veritas n’a pas donné de visa ni aucune confirmation sur les ferailles à poser, car (on remonte d’un cran) EVIN structure ne leur a

pas envoyé tous les documents nécessaires comme la disposition des ferrailles au niveau des rupteurs ou des épines, ou encore des feuilles de calculs qui étaient a refaire pour des dalles dont la flèche depassaient la limite admissible. Le pilote et les archis veulent savoir pourquoi les notes de calcul arrivent si tard, et faire au plus vite un programme d’étude détaillé en plus du programme de chantier pour donner des délais aux bureaux d’études.

Le problème reside surtout dans le fait que ces bureaux ne sont pas d’accord sur la maniere de calculer: l’un prend en compte un module de déformation et pas l’autre. Selon la décision de l’un, l’autre émet un avis défavorable...

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Les dalles ont une trop faible épaisseur (25cm) par rapport a la justification des flèches, elles doivent être épaissies. Cardinal a deja pris un risque en commandant les poteaux sans visa. Et ne veut pas en prendre un second en commandant les ferrailles des planchers sans que les plans soient visés.

L’agence Mabire et Reich n’a pas pu suivre les délais d’envoi des plans car le gros oeuvre envoie ses documents en copie à CEROC (le pilote) et...a l’agence Mader.. l’architecte mandataire, mais qui ne suit pas le chantier. C’est en communication que le bas blesse.

L’architecte veut un récapitulatif des retards, et insiste sur la commande des ferrailles qui conditionne la suite du chantier.

Cependant le visa des agences est la preuve que ce qui va être réalisé ou commandé a été préalablement validé. Une sorte de contractualisation à chaque étape entre maître d’oeuvre et entreprise qui protège cette dernière en cas d’un refus post-éxécution.

La première partie de la réunion s’achève, d’autres entreprises nous rejoignent.

Nouvelle rencontre, nouveau sujet de débat. Il s’agit d’un interface entre Cardinal et les ateliers David pour le détail de fixation du portail accordéon. Ce portail est prévu pour les livraisons à l’est, on y accède par une rampe qui passe au dessus de la noue. Il faut fixer la date exacte de la pose car au temps de la fabrication du rail qui sera fixé au sol s’ajoute une semaine de bain de galvanisation.

L’enjeu pour ce jour est de déterminer l’ordre de travail de chaque entreprise pour la jonction au limite de prestation se déroule le plus facilement possible.

Le rail dans lequel va coulisser le portail devrait être fixé en amont pour servir d’arret de coulage aux chappes. Mais atelier David s’inquiète pour son profilé métalique qui pourrait être abimé par l’hélicoptère pour lisser la dalle. La deuxième partie de la rampe, à l’extérieur au dessus de la noue sera coulé en derniere.

Les équipes verifient aussi le détail des édicules sur le toit. Ces édicules doivent être posés au dessus de l’étanchéité, il servent à fixer les gardes corps.

SOPREMA qui s’occupe de l’étanchéité des dalles et des chappes est donc concerné. Ces éléments doivent être manuportables si besoin est, un jour, de refaire l’étanchéité,.le même problème se pose pour les panneaux photo voltaïques à cause du poids.

Ce genre de questions, qui relèvent de la maintenance doivent être posées maintenant. Elle regroupent des problématique de fonctionnalité ainsi que de cout sur le long terme.

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La façade: Le nouveau prototype de façade à été monté, avec cette fois une structure en acier galvanisé. La galvanisation est réalisée en bain chaud pour les grandes pièces, et a froid pour les soudures d’assemblage. Les trous dans la structure doivent donc être percés avant ce traitement pour éviter de «fragiliser» certains endroits.

La bache par-pluie de différentes couleurs, choisie pour son coté ludique, et purement décorative car elle n’est pas assez résistante à l’eau. Des baches par pluie costaud sont donc placées en doublage (dessous en marron) Les ganivelles sont fixées avec une vis de 130mm a la structure acier. Quand aux toiles de couleurs, elles sont tendues sur des cornières et fixées a des tasseaux.

C’est une façade tout bois, elle est de façon basique composée ( vue en tranche sur la photo ci-contre): de l’extérieur a lintérieur: d’un par vapeur (blanc quadrillé), une couche d’isolation entre les tasseaux, un contreplaqué (qui contrevente les châssis en tasseaux), puis d’un par pluie (doublé ici par la bâche colorée)et enfin la structure en acier galva, puis les ganivelles.

Ce projet s’appuie sur une volonté d’espaces traversants jusqu’a la cour mais aussi de l’autre coté du batiment.

Pour ce faire, les gaines techniques passent en sous le sol ou dans les faux plafonds afin de conserver une transparence est/ouest dans le batiment.

Cette façade à ossature bois et dédoublée par les ganivelles. Cet éléments qui s’enroule autour du batiment à une vocation esthétique, lié à l’image organique du projet: un jardin qui pousse, un batiment sans contours stricts et définis. Mais la ganivelle permet aussi d’instaurer un filtre entre les salles de classes et l’espace public. De proteger le dedans d’un vis à vis ou d’une lumière trop importante sans en réduire la lisibilité réciproque.

Le choix de cette façade, qui évoque les ganivelles plantées dans les dunes à l’entrée des plages, rappelle un autre projet auquel se sont associés Mabire et Reich: la haie vive du centre commercial Beaulieu qui s’inscrit aussi dans un registre presque bucolique.

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REUNION 6 le 25/10/2011

Terrain d’entente

La réunion commence par un rapide retour sur le problème du retard observé avec le pilote la semaine précédente avec le gros oeuvre.

Cardinal apprend aux architectes que les ferrailles pour le plancher bas du R+1 ont été commandées. Ceux-ci sont en cours de coffrage et vont donc pouvoir être coulés en partie la semaine prochaine.

Mais cette matinée de réunion va être accaparée par la mise au point d’un détail qui a déja été abordé à plusieurs reprises, mais à chaque fois sans trouver de terrain d’entente.

Les entreprises qui vont y travailler ont donc été convoquées en même temps: Atelier David pour les pièces en métal, Cruard pour les menuiseries bois des

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façades, Sopréma pour l’étanchéité ainsi que Cardinal pour le gros oeuvre.

Il s’agit d’un carnet de détails concernant l’étanchéité en pied de façade rideau du coté de la cour intérieure.

Différents cas sont abordés, et l’élaboration des détails dépend de leur situation: -Un cas courant, lorsque la façade (avec une menuiserie à chassis fixe) est fixée sur le surbot, devant le niveau du sol de la cour.

-Sous la menuiserie d’une porte, fixée par des cornière en alluminium.

-Devant un caniveau couvert par un caillebotis avec un espace de 3cm de débattement pour garder une possibilité de regard sur un relevé d’étanchéité pour la maintenance.

Etancheité en façade: Un prototype de fixation de la façade vitrée à été monté.

Pour rester dans la problématique de l’étancheité, les équipes passent en revue les détails d’acrotère selon différents cas, et s’attelent à leurs dessins précis pendant une bonne partie de la matinée.

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La fin de la réunion, concerne le second oeuvre et se déroule avec l’entreprise de doublage MGP qui s’occupe de la mise en oeuvre des faux plafonds et des cloisons. Le plan de calepinage des faux plafonds vient d’être visé par les architectes.

Ils vérifient différents éléments tels que: les gorges dans les cloisons pour les luminaires, les materiaux de plafond avec l’isolation et évoquent des questions de maintenance.

MGP fait part de son inquiétude si la mise en charge n’est pas faite avant le doublage, en effet, il y a un risque important de fissures dans les plafond car la dalle supérieure va être recouverte de terre.

Cependant la pose du doublage est possible dès après la pose de l’étancheité et dès fenêtres (un polyane ne convient pas car ils doivent travailler un joint creux après la pose de la menuiserie). C’est à dire dès que le clos et le couvert du batment seront assurés.

L’entreprise en attendant, peut commencer à railler.

Pour hierarchiser les espaces, différents types de faux plafond vont être utilisés.

Dans les circulations, un métal déployé ondulé sera posé en habillage de l’isolation, ou du béton laissé brut dans les espaces communs en double hauteur. Dans les salles de classe: des fibres de bois compréssées teintées en gris et dans les salles de regroupement: une tole pérforée laqué blanc composée d’une couche d’isolant accoustique.

Le métal déployé ondulé pose un problème de maintenance: des trappes ne seraient pas esthétiques visuellement, mais s’il faut enlever les fixations puis le revisser à chaque visite de contrôle, il va être tout tordu et ne résistera pas dans le temps.

Ainsi, l’entreprise propose différentes possibilité de mise en oeuvre selon les rendus souhaités par les architectes.

Ci-contre les détails de pose de différents doublages en plafond.

Ci-contre une photo de la séquence d’entrée dont le deuxième voile en double hauteur a été érigé. (cette espace par exemple conserve un plafond en béton brut).

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VUES d’une dalle à double pente Au mois d’octobre

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REUNION 7 le 15/11/2011

Accès et sécurité du batiment

Aujourd’hui sont convoqués: BATI ville de Nantes, une représentante du maitre d’ouvrage (Nantes) pour dresser un organigramme des clés. Ainsi que les entreprises présentes régulièrement.

Je constate l’avancée du chantier après trois semaines (le 8 novembre, et la semaine à Venise). Les planchers du rez de chaussée sont pratiquement tous coulés.

Les voiles sur la partie ouest sont eux aussi presque tous montés. (confère le panorama de novembre).

Tandis que la zone à l’est commence a s’élever: les coffrages des planchers du R+1 sont encore en cours, car ils sont très difficiles a mettre en oeuvre du fait des la forme de la toiture pour les parties basses faite de dalle pentées dans plusieurs sens.

Les différents corps présents s’attelent donc, au récapitulatif des différents éléménts de contrôle d’accès: clés, boitiers de visiophonie, boitier à code...

Et des systèmes anti-intrusion.

Ce bâtiment est un véritable casse tête concernant la question de la sécurisation des accès puisqu’il se compose de différentes zones: un centre d’actvité, une école maternelle, une crèche, un restaurant scolaire. Et bien entendu, ces différents programmes n’ont pas les mêmes horaires d’activité. Il convient alors de trouver les différents moyens de gerer les accès des espaces mutualisé à ces différentes entités, afin de gérer au mieux les flux de public, d’enfants et d’employés qui fréquenterons le bâtiment.

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La synchronisation de ces zones pour les alarmes est une également une question difficile à solutionner.

L’entrée principale, commune à l’école et à la crèche sera doté de clés intelligentes qui interragissent avec le barillet: Selon des heures données, la porte se verouille ou non en se refermant, et permet d’entrée ou non lorsque la porte est verouillée. Des projections dans l’utilisation future permettent d’imager l’avantage de ce type de clés. Par exemple au moment de la sortie de l’école, un flux constant d’enfants et de parents va passer ces portes pendant eviron une demi heure.

Le gardien pourra alors deverouiller les porte qui le resteront jusqu’a la fin de ce moment donné. Au dela de ces horraires, la porte verrouillée ne pourra le public doit sonner pour se voir permettre l’entrée du batiment, et derrière lui la porte une fois claquée se verrouille.

Une borne «point» sera implantée à l’entrée principale (ouest) intégrant une sonnette, un visiophone et un détecteur de badge.

Pour la creche associative (après la porte principale), c’est un clavier codé qui est choisi, car il permet de laisser entrer le public (qui connait le code) et donc de ne pas limiter a ceux en possession de la clé.

couloir depuis le hall principal vers les salles de classe

La centrale d’alarme doit être positionnée dans un endroit stratégique et si possible loin de la crèche ( le bruit de 120db a tendance à traumatiser les enfants) Bien que plus souvent ce sont les utilisateurs qui déclenche involontairement les alarmes, plutôt que les «intrus».

Pour la vidéophonie, l’entreprise doit faire un point avec le maitre d’ouvrage pour vérifier ce qui était prévu au marché.

Puis les architectes abordent la question des portes d’évacuation, ils ne veulent en aucun cas de barres anti panique au travers des portes.

Vue de la façade est ( entre les deux voiles)

L’ entrée de l’école est un hall chauffé, seulement les portes doivent laisser sortir un effectif de plus ou moins 300 enfants, donc elles sont dans les faits (pratiquement) maintenues ouvertes aux heures de sortie et d’entrée. Cette donnée va quelque peu à l’encontre de l’esprit developpement durable du projet, puisque la déperdition thermique a ces moments va être plus que considérable.

Cegelec propose une nouvelle gamme de prise et d’interrupteurs gris métallisé ou blanc, les blancs sont retenus par les architectes présentes mais doivent l’être aussi par l’agence Mader. Il en est de même pour le carrelage, les éclairages.. Chaque éléments retenus doit être vsé par les deux agences.

Puis l’entreprise d’étanchéité revient une énième fois sur le détail entre le caniveau recouvert de caillebotis et la façade rideau au rez de chaussée. La position de costières qui dépendent des rupteurs pour éviter un pont thermique est inacceptable d’après leurs dires.

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Le représentant du bureau de contrôle HQE revient pour rencontrer les chefs de chantier dans l’âpres midi et faire un point avec le conducteur du gros oeuvre, M. Bellec ainsi qu’avec l’entreprise de doublage.

Pour vérifier les ouvrages éxécutés, et contrôler les matériaux utilisés.

Dehors, sur le chantier, on peut voir le montage des poteaux. Ils sont maintenus par une tour, une couche d’étancheité entre le socle métalique et la dalle est faite avec de la mousse expensive. Puis ils sont ferraillés, et le béton est coulé à l’intérieur du tube en métal.

Ci-contre les retraits dans la dalle du rez de chaussée, marquent les passages de descente d’eaux pluviales.

Sur cette photo on lit la pente de la rampe d’accès à l’est du bâtiment. Le linteau en porte à faux encore soutenu par deux étais marque l’entrée à la cage d’escalier sud.

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VUE PANORAMIQUE

Au mois de novembre

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REUNION 8 le 22/11/2011

Premiers pas sur la dalle du premier étage

La rencontre s’amorce par un point rapide avec Cardinal: l’entreprise de gros oeuvre a un problème avec le fournisseur de poteaux. Ils sont abimés un peu pour la plupart. Certains le sont même beaucoup. Les architectes mettent une resèrve sur cette commande et demandent à cardinal de bien réceptionner chaque poteau et d’en parler avec leur fournisseur parce que les défauts semblent venir d’avant la galvanisation.

Ce terme de résèrve s’applique généralement à la fin d’un chantier lors de la réception. Si certains éléments exécutés ne sont pas satisfaisant, le client peut mettre une résèrve. Il s’agit alors de bloqer une partie du paiment, le temps de constater s’il y a ou non malfaçon.

Mais la réunion d’aujourd’hui nous résèrve grand évènement pendant le tour de chantier: nous pouvons accéder au premier étage! Le plancher bas du R+1 est en train d’être ferrailé et va être coulé dans la semaine.

Du haut de cet étage, nous avons une vue plus globale du bâtiment. La partie sud-est, le long des nefs est bien avancée. On commence a bien discerner la volumétrie du batiment et des «boites» salles de classes qui s’articulent autour de l’espace central qu’est la cour. Depuis ce niveau, les écoliers ont une vue dégagée jusqu’a la pointe de l’île et la butte sainte Anne ainsi que sur notre Dame de Bon Port au nord.

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Avec l’entreprise SOPREMA, les architectes doivent choisir le mortier d’imperméabilisation sur l’acrotère. Il s’applique en pellicule fine donc la pente au dessus de l’acrotère doit être donnée dans le brut (par la forme du coffrage du béton). Pour ce produit, le bureau de contrôle souhaite un retour d’expérience de la part du fournisseur, car il ne l’ont pas encore utilisé. Dans le cas du choix d’une étanchéité, meme si l’avis esthétique compte, c’est l’efficacité du matériaux utilisé qui prime. Les architectes ne veulent tout de même pas d’une étanchéité en plastique noir trop visible.

Soprema propose le «maplastic» pour imperméabiliser les acrotère, l’inconveniant est son apparence plastique, et il n’existe qu’en noir. Il est donc trop visible sur le béton.

Le document de gros oeuvre: plan de découpage des planchers (zones de coulage) vient d’être diffusé.

La lazure béton (anti graffiti)a été validé par Mabire & Reich, le gros oeuvre doit envoyer la fiche produit a ADSC ( bureau de contrôle HQE) pour la faire valider avant de la commander.

Pour chaque choix de produit, c’est le même rituel: dans l’ordre: les entreprises proposent des produits, les architectes des deux agences font une sélection qu’ils envoient à la matirise d’ouvrage pour qu’elle donne la décision finale.

Il y a un petit souci avec certain rupteurs thermiques qui ne peuvent pas être posés. Et également avec une attente d’eau usées qui doit être déplacée (confère croquis) car elle était initialement prévue pour tomber dans la cloison, mais se retrouve devant la porte d’un local technique au rez de chaussée...

Les équipes réunies vérifient le detail de drain en bas de façade entre le mur et l’enrobée, qui doit être le moins visible possible.

Puis sur un autre schéma: un poteau de moins dans l’entrée, car un portail piéton à été enlevé en plan il est donc possible d’avoir une travée de moins de poteaux.

Enfin ils révisent la position des joints goutte d’eau sur l’acrotère préfabriqué du petit patio au nord.

Ci contre les détails de position des rupteurs selon les cas de façade vitrée ou façade bois, il se trouve respectivement au nu de la face intérieure de l’acrotère ou aligné au doublage.

Le représentant d’un bureau qui comptabilise les heures passe faire un bilan: Cardinal en est à 96% et soprema doit toujours préciser que des heures sont effectuées en usine avant quesa main d’oeuvre soit présente sur le chantier Les planchers hauts du rez de chaussée: ont été desatayés apres 15jours, on laisse seulement un maillage de 3 par 3 jusqu’à 28 jours apres le coulage du placher bas du premier étage.

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Les archis doivent choisir le bois pour les menuiseries des parois vitrées de la crèche: épicéa ou mélèze ce dernier est plus costaud mais 20% plus cher Il propose également les rail pour les rideau (systèmes d’ouverture) dont il faut connaitre les dimensions pour prévoir les reservations dans le doublage de MGP. le pilote repertorie les congés des entreprises pour organiser le chantier et éviter des moments d’arrêt. cegelec s’assure de l’emplacement des réservations a faire dans les plafonds de différentes nature: bois compressé, tôle ondulée, placo, pour les samodes et les détecteurs de mouvement et de fumé. Ils recherchent les endroits de dysfonctionnement ou ces reservations se trouvent à cheval sur deux plafonds différents.

Des cotes que cegelec doit donner a MGP pour qu’il fasse les réas dans ces doublages .

Impératif pour les gaines qui sortent des poteaux les cotes sont a donner avant la galvanisation, pour que les trous soient pércés puis protégés par le bain.

Ci-contre des photos du tour sur le chantier. de haut en bas: une photo en plan de la bas en tête de poteau. La rampe d’accès le long de la façade est.

Le petit patio au nord ouest, vu depuis le r+1. Et enfin vue d’une circulation au rez de chaussée coté cour centrale, le long des salles classe.

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VUE PANORAMIQUE de la faรงade ouest fin novembre

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VUE PANORAMIQUE

depuis le premier ĂŠtage fin novembre

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REUNION 9 le 29/11/2011

De Nantes à Rio

C’est la fin du mois de novembre, et le mauvais temps hivernal n’épargne pas le chantier .

A neuf heures les architectes et le pilote attendent l’entreprise d’étancheité, SOPREMA qui a été convoquée pour donner un carnet de détail qui n’a pas été mis à jour depuis le mois de juillet.

Un représentant de l’entreprise des charpentes et couvertures bois, déjà installé profite de ce moment de battement pour faire part d’un probleme de livraison. Cela concerne la terrasse en bois exotique au dessus de l’entrée nord, les architectes avaient choisis une essence exotique, censée provenir du Bresil.

Mais l’actualité de ce pays complique les choses. Le changement de gouvernement , dont un des

nouveaux objectifs est l’arrêt de la déforestation bloque l’exportation du bois. Les délais de livraison sont inchiffrables. Il va falloir trouver une alternative, et l’entreprise propose des essences de forets française ou européennes qui pourrait notamment répondre à la logique verte du chantier en terme d’acheminement des materiaux.

Mais dans le cadre d’une école ou d’une crèche le maitre d’ouvrage est tres précis dans la commande en ce qui concerne les matériaux.

Egalement pour les systèmes de contrôle d’accès, les portes, la sécurité..car il a ses habitudes dans d’autres équipement de ce type qui conviennent aux enfants et aux allers et venues des parents.

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Soprema arrive, et commence par la vérification des plans d’un édicule sur le toit, avec des grilles de ventilation, des ouvrants de desenfumage... Des retenues de terre doivent être placée aussi et l’inclinaison des pentes de terre bien déterminées pour ne pas boucher ces ouvertures de désenfumage et d’aération.

Pour ce faire ils doivent porter une attention méticuleuse à la hauteur des aérations, par rapport à la hauteur du niveau de la terre.

GROUPE SCOLAIRE A. CESAIRE

La signalétique d’entrée du groupe scolaire vient d’être diffusée par l’agence Mabire & Reich. Marion Corbin doit en présenter le dessin au maître d’ouvrage.

Sopréma soulève un probleme au niveau d’un pied de la structure de la façade qui tombe sur le joint de dilatation, dans ce cas, l’entreprise ne ne sait pas étancher correctement.

La platine doit être descendu de niveau pour être sous une costière béton et donc pour que l’’étanchéité soit plus facile a réaliser. axono de la façade détail en 3D, Interface entre soprema et Cardinal: pour incorporer la platine dans l’acrotère béton. CRUARD doit donner les dimensions pour la réservation de la platine, elle sera fixée dans la dalle puis noyé dans l’acrotère..problème de largeur cf schémas. et détail de la platine.

Cardinal aborde le sujet de la peinture intumescente des poteaux qui doit être réalisée. Cette peinture n’est pas a finitions intégrée donc elle doit être réalisée en deux couches.

Mais la couche de peinture intumescente doit être faite le plus rapidement possible avant la pose des épines de façade pour des question d’accessibilité.

Le peintre qui plus est l’applique au pistolet, il faudra donc tout protéger de cette peinture volatile ne salisse pas les menuiseries en bois. Meme si cette couche intumescente va être réalisée dans deux semaines, la couche de finition ne sera faite que plumard pour la préserver d’éventuels chocs (coups, rayures..)

L’intervention du peintre est fixée au 12 décembre. (a noter: la peinture intumescente n’est posée que sur les petits poteaux a section rectangulaire)

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communiquer un document de «Vitrages décision» se rapportant au contexte de l’opération et des menuiseries proposées a ADSC Deux interlocuteurs a la samoa: un chargé de projet et un intervenant des bureaux de controle concernant les questions techniques (dans le domaine de l’éducation).

Cardinal a une autre intervention a programmer: le flocage en sous sol sur une épaisseur de 15cm comme par feu et isolant thermique.

LES PORTES: M. Souchet: L’atmosphère est plus tendue entre le pilote, les archis et cette entreprise qui n’a pas encore passé sa commande… une mise au point est nécessaire pour savoir ce qui a bloqué.

L’anti pince doigt est privilégié au pv acoustique des portes. Cependant les archis veulent que la porte isole du bruit un minimum. Ce que l’entreprise ne veut pas admettre pour les portes coupe feu qui ont été choisies car elles ne sont que de 30db.. ce qui correspond dans le métier a un petit rien du tout.

Certaines portes ont été demandé au marché avec 45db. Mais ici les archi veulent seulement que la porte coupe feu avec anti pince doigt coupe plus du bruit qu’une porte banale vide. ce qui est le cas car coupe feu= porte âme pleine (meme si l’air passe dessous et qu’au niveau des boudins anti pince doigts, l’iso est mauvaise.)

La commande peut donc être faite! les seules portes ipso acoustiques sont celles entre les classes pour ne pas que le bruit se propage de l’une à l’autre.

Ils vérifient le tableau des portes qui repertorie l’ensemble des types de menuiseries selon les zones.

Il reste l’organigramme de clés a réaliser avec le maitre d’ouvrage.

Cette entreprise fournit aussi les patères, et demande un petit rééquilibrage financier car beaucoup de choses ont changées par rapport a ce qui été prévu au marché. De meme les patères sont très cher (bien que leur nombre est été divisé par deux... seulement 500 environ ajd) peut être faut il trouver un autre modele.

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REUNION 10 le 06/12/2011

Première immersion

Le premier rendez vous est prévu avec Cardinal ce matin.

Des modifications sont a opérer sur les plans très rapidement pour des voiles qui vont être coulés dans la semaine. ( modifications sur les élévations des voiles béton brut: calpinage des cimaises et patères.)

Certains voiles sont peints, d’autres lazurés, recouvert par le doublage. Il est important de déterminer ça à l’avance pour le gros oeuvre car les voiles lazurés ne sont pas mis en oeuvre de la meme manière: ils nécessitent deux jours par voile car: le béton est moins riche, la méthode de coulage est différente (par cheminées de coulage, pas à la benne), l’huile utilisée n’est pas la même, les banches doivent être lavées après chaque coulage.

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Après ce bref différend sur les modifications «de dernière minute» qui ne lui convient pas, le gros oeuvre se penche sur les rectifications à faire.

Les voiles séparatifs ou voiles de recoupement entre les classes au premier étage (5 en tout) doivent être passés en fini, pour être simplement lazurés.

Le coulage des voiles de la partie 1A au r+1 n’aura pas lieu avant janvier. Donc les entreprises doivent transmettre les plans de réservations avant janvier.

Un autre problème se présente au niveau d’une manivelle: c’est à dire un décalage de niveau entre les différend faux plafonds. Une partie de dalle va être visible sous le faux plafond mais le gros oeuvre explique qu’il est impossible de la couper car elle contient des ferrailles. confère le schéma ci contre Toujours avec Cardinal, les architectes constate un décalage de deux centimètres entre leurs cotes, qui été données depuis le fini. Et les engravures réalisées pour fixer les patères et les cimaises. cf coupe de voile avec cimaise.

Un détail d’étanchéité envoyé par Mader propose une solution pour l’étancheité pied de poteau: en faisant buter la chappe sur le poteau, il est cependant à vérifier avec soprema.

La paille compressée fait 5cm d’épaisseur. Sur le plan de faux plafond ce matériau va jusqu’à l’ossature.

Probleme au niveau des rupteurs (après l’étanchéité des façades...les faux plafonds.il est difficile de composer avec les rupteurs).

CF schéma détail.

Cegelec arrive: à l’ordre du jour, les difficulté de cett entreprise à déterminer la position de ses résérvations dans les dalles pentées... avec une double pente. La volumétrie particulière de ce batîment pose quelques problème aux différend corps de métiers, notamment pour le coffrage de ces parties pentées et la position des résérvations comme évoqué ce jour.

Cardinal a contacté le peintre pour les poteaux. Il était prévu qu’il fasse la couche de peinture intumescente ainsi que la couche de finitions à certains endroits qui après les travaux de second oeuvre seraient inaccessibles. Celui-ci a expliqué qu’il ne voulait pas faire la couche de finition que sur quelques parties car le raccord serait trop visible. Et si la couche de fintion est faite trop prématurement, elle risque d’être endommagée par les ouvriers qui travailleront après lui. Le travail serait alors à refaire. Les recoins seront au maximum peint avec une patte de lapin, puis le reste fait au pistolet en phase finale de chantier.

Les autres point avec cardinal se feront sur le chantier ( d’après une serie de photos prises par les archis pendant la semaine)

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On sent le second d’oeuvre arriver sur le chantier: les plans béton affichés dans la salle de réunion sont progressivement remplacés par les plans de doublage de MGP(cf photo): RDC+ R+1 Axima, l’entreprise de plomberie, doit définir la position du robinet de coupure générale. Il s’agit boitier de 15*15*15 cm environ censé venir en applique sur la façade. Ce qui pose un réel problème aux achitectes.

Le pilote demande à Mabire & Reich de mettre au point un tableau avec tous les matériaux pour savoir s’ils sont visés par tout le monde et surtout par les deux agences.

Deuxieme réunion: interface entre atelier david, soprema,crural Pour les grilles d’étanchéité, une classe témoin sera installée mais le produit étant déjà choisi, il s’agit surtout de tester l’étanchéité à l’eau et à l’air.

Synthese des détails des façades et des rupteurs, et au niveau des raccord entre murs béton et bois.

Conflit avec l’étanchéité: qui doit l’être meme en phase de chantier. Car certaines poses qui fonctionnent une fois le bardage posé mais pas pendant le chantier ou l’eau risque de remonter: schéma de l’eau qui passe derrière la costière. et de l’iso qui dans un caniveau remplit d’eau risque de bouger si elle n’est pas fixée en pied.

Atelier Davd doit proposer différents produit pour les caillebotis, qui malgré de nombreux débat concernant le détail de pose, n’ont pas été choisis.

Une dernière vague de tension monte car Cardinal a reçu des croquis de détails. pour lui ce sont des principes que les entreprises doivent transformer en plan de réservations, qu’elle doivent par la suite lui communiquer. Il explique que ces croquis de principe n’ont aucune valeur comme documents d’éxécution. prototype d’étanchéité derrière es façades en ganivelles

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VUE PANORAMIQUE

Au mois de décembre

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REUNION 11 le 06/03/2012

Un grand pas en avant

Retour sur le chantier pour la durée du moi de mars, afin de suivre quelques étapes de second oeuvre. Le gros oeuvre est en train de rassembler ses banches pour les enlever du chantier ce jour. Pour leur part, il ne reste que quelques zones de dalle du R+2 à couler, les voiles sont tous terminés, et la grue sera demontée dans deux semaines. Nous commençons par un tour de chantier: dans la partie ouest du rez de chaussée, le clos et couvert sont assurés, ainsi le placo et les faux plafond ont pu être posés. Le soleil est au rendez vous et nous permet de nous rendre compte de l’éclairement des salles sur les façades extérieures et ouvertes sur la cour, et des stores ou dispositifs d’occultation seront pour le moins nécessaires.

Seule la salle informatique, placée au premier étage et ouvert au nord sur la cour bénéficie d’une lumière diffuse, qui se prête à son usage.

Une réservation pour une naissance d’eaux pluviales pose problème, car malgré les modifications faites sur les plans à la demancde de soprema qui n’ont pas du être transmises, celle-ci à été mal implantée. Une bonne surprise attend les architectes: dans la partie est au r+1, les voiles entre les classes ont été réalisés en fini, alors qu’il devait être doublés. Ces salles pourront alors rester «tout béton» avec une seule lazure comme traitement.

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Des parties de murs fabriquées en atelier sont mises en place sur la façade est. Ces murs préfa sont composés d’une ossature bois, d’isolation, d’un complexe d’étancheit. ils seront ensuite couvert par les baches de couleur et la façade en ganivelle.

Le pilote et le gros oeuvre repertorient les journées d’intempéries depuis le début du chantier, dont une journée avec des rafales de vent à 72km/h ou les fortes pluies qui, en continu pendant une demi journée, empeche le coulage des voiles. En règle générale, les chantiers ajoutent 20 jours de délais supplémentaires pour cause d’intempéries, qui sont déduits aux entreprises. C’est également cardinal qui s’occupe de la lazure des voiles béton, l’entreprise souhaite recupperer un plan défintif visé de la nature de chaque mur: brut/peint/doublé.

Les architectes les previennent que les voiles ( au r+1) qui n’étaient pas prévu en fini mais le sont, seront simplement lazurés et qu’il ne faut donc pas faire de ragréage mais simplement reboucher proprement les trous de cones apparents.

Il reste tout de même quelques modifications a effectuer pour Cardinal, notamment sur une acrotère qui fait 9cm de hauteur en trop, suite à une erreur de lecture de plan.

L’entreprise Sols Confort Sud Loire ( SCSL) commence avec les architectes. Le représentant présente les sols souples de différentes couleurs: le noir et le beige sont retenus. pour la cour.

Puis nous assistons à un interface quelque peu houleux entre sols confort et cardinal concernant le traitement des dalles contre le fissurage. SCSL ne veut pas prendre le risque de le faire, car si la chappe fissure, la responsabilité leur incombera et cardinal pourra legitimement remettre en cause leur travail. Cardinal préfère pourtant que SCSL prenne en charge cet étape, car il s’agit du traitement préalable a sa propre intervention. L’architecte revet sa casquette d’arbitre et explique qu’elle va verifier ce que préconise le DTU dans ce cas.

Ils enchainent sur la question d’un raccord entre une chappe béton et un sol souple. SCSL s’inquiète de l’utilisation d’un hélicoptère pour lisser le béton, qui pourrait endommager les cornières qui maintienent sont sol plastique en place.

Des journalistes nous rejoignent pendant la réunion pour parler avec les entreprise en vue de la réalisation d’une plaquette dur les métiers du batiments à Nantes.

Un représentant du maître d’ouvrage les accompa

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Petite mise au point pour la pose des portes des locaux techniques, à mi-feuillure: qui à la préference des architectes seront alignés au nu extérieur du mur, plutot qu’au milieu comme le proposait l’entreprise.

Détail de la grille d’aération du local poubelle, qui nécessite l’intervention successive de quatres corps de métier différents. Ils S’accordent avec MGP doublage pour poser deux BA13 atour de l’ouverture pour la résistence au feu. cf détail ci-contre.

Les entreprises David (métal) et Cruard (bois) se mettent d’accord sur la façon de proteger la couvertine sous les gardes corps au r+2 , en tendant un cable juste au dessus pour éviter que quelqu’un n’y exerce une pression avec son pied. cf détail.

L’entreprise d’étancheité explique que lorsqu’une entreprise réintervient sur un ouvrage réalisée par un autre entreprise, elle récupère alors la garantier décénale. Generallement, elles refusent de reprendre un travail qui n’est pas le leur. En maintenance c’est souvent l’étancheité qui pose le plus de problème.

Quelques constatations sur le chantier Les différents niveaux de sous face de plancher, selon les natures de faux plafond.

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VUE PANORAMIQUE

Au début du mois de mars

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REUNION 12 le 01/01/01

doublage et enveloppe

Sur le chantier, la lisibilité du batiment est nettement meilleure, car les étais ont été en grande partie enlevés au rez de chaussée. Une odeur étrange nous interpele... ça n’est pas une fuite de gaz, mais seulement l’étancheité de la dalle de toit qui est en cours de réalisation.

En verifiant les salles de classe au nord ouest, ou le placo vient d’etre terminé, l’architecte observe des trappes dans le plafond qui n’étaient pas prévu. Cela sera une question à regler avec les plaquistes pendant la réunion.

Pendant ce tour de vérification, l’archi m’explique que le projet de ce groupe scolaire à commencé en 2008.

Une fois le concours remporté par les agences Bruno Mader et Mabire & Reich, le maître d’ouvrage

a fait une enquête d’opinion publique qui à revelé que le programme n’était pas adapté à la situation actuelle de l’île. Il a alors été entièrement remanié: moins de classes, adjonction d’une crèche (qui a fait gonfler le budget) et d’une centre d’activités. Seulement, ce projet, déjà exposé au public par la samoa, ne devait pas changer d’apparence. Une deuxième phase d’esquisse, sorte de réhabilitation à l’intérieur de l’enveloppe deja dessinée à débuté en 2010, c’est à ce moment que Marion corbin, architecte, a rejoint à temps plein l’agence M&R afin de suivrece chantier complexe.

Après une remise à l’ordre des entreprises absentes dans le compte rendu de la semaine dernière, tout le monde est au rendez vous.

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Le pilote, s’installe devant le plan et interroge tous les corps de métiers sur leurs ouvrages en cours.

Un escalier métallique des ateliers David doit être fixé sous une dalle en porte à faux que cardinal n’a pas encore décoffré. Il leur est impossible pr le moment de relever les cotes, car la dalle une fois decoffrée prendra sa flèche définitive (+/-10mm).

Ci-dessus l’emplacement de l’escalier sous la dalle pentée en porte à faux ainsi que son axonométrie (document atelier David).

David avait dans son lot les jeux prévus pour la cour de récréation. Mais cet entreprise doit commander ces éléments qu’elle ne construit pas, elle est donc d’accord avec le maître d’oeuvre pour les passer dans e lot de ISS, spécialisée dans l’instalation et le controle des équipements pour enfants.

Le flocage intumescent des poteaux à commencé, il faut proteger le sol pendant la pose surtout pour les planchers qui restent en béton brut, mais cela contrarie le temps de séchage nécessaire des dalles.

Cardinal opte pour la pose d’une membrane textile perspirante pour la proteger des particules volatiles. Et le peintre y ajoutera un polyane ponctuellement pour éviter les coulures.

Au sud, les plaquistes ont commencé le raillage.

Entre chaque face du doublage, ils posent un isolant accoustique. On lit les différentes natures des cloisons: le placoplatre vert est hydrofuge , le bleu à une bonne résistence acoustique, tandis que le rose est inifuge.

Les photos ci-contre montrent les différentes phases de pose du doublage: protection plastique entre le béton et le métal, raillage, pose de l’isolation puis des plaques de placo. Les bandes de jonctions entre plaques sont réalisées dans un dernier temps.

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Quelques image de la phase de second oeuvre tant attendue. Dans les salles de classes un chauffage au sol est installé: des plaques de polystyrène sont posées et les tuyau de chauffage, en plastique sont bloqués dans le relief de ces dalles.

Le faux plafond acoustique, présents dans certaines salles, démontre déja sont éfficacité à isoler du bruit puisqu’en entrant dans ces pièces pourtant toujours ouvertes, les nuisances sonores dues au chantier diminuent considérablement. Sur la photo ci-contre du placoplatre pérforé à été choisi, il est posé de manière à conserver des goutyières en renfoncement dans lesquelles les luminaires seront encastrés.

Le representant ADSC, du bureau de contrôle chantier vert est beaucoup plus présent pour la phase de second oeuvre. Il doit trouver un remplaçant à Cardinal, qui jusque là était chargé de veiller au respect de cette charte, mais qui termine son travail dans quelques semaines. Les entreprises ne se bousculent pas... Il veut également recupérer toutes les fiches produit qui attestent de la qualité des matériaux.

L’entreprise Guitteny, charpentes, menuiseries et agencement, conseille au maître d’oeuvre de changer d’essence de bois pour les nez de marches. L’épicea choisi n’est pas suffisament résistant, il va donc être remplacé par du hêtre, qui à aussi une teinte claire mais beaucoup plus solide. Le lot de cette entreprise comprend à 60% du mobilier ainsi que des portes qui restent à valider. Elle n’intreviendra que dans plusieurs semaines.

L’enveloppe extérieure du batiment se dessine: la façade rideau sur cour est posée au rez de chaussée.

Les menuiseries en bois, en saillie permettent de protéger les salles d’une lumière trop directe. Quand à l’habillage en contreplaqué lazuré des façades sud et ouest, il est réalisé à 40%.

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REUNION 13 le 20/03/2012 Au voleur !

L’heure est grave ce matin, le chantier a été «visité» pendant une nuit cette semaine. La réunion de maîtrise d’oeuvre commence par ce sujet délicat, pour dresser avec le pilote un bilan de de ce qui a été volé, et quelles entreprises sont concernées. Ce sont principalement des tuyaux en cuivre et des cables qui ont diparus. L’entreprise qui a subit les pertes explique que ce vol lui porte aussi préjudice pour les délais: il faut repasser tout ce qui a été fait la semaine précedente et si un jour le tableau est demonté, toute l’instalation éléctrique sera à refaire. Toutes les entreprises sont inquiètes, car à cause des franchises très couteuses, elles ne sont pas assurées contre le vol.

Mais lorsque le groupe aborde la question de la

sécurisation, en citant des exemples de dispositifs sur d’autres chantiers en cours (par exemple la réhabilitation de l’ancien palais de justice en hotel de la chaine Radison BLU, à mis en place des caméras et un des grilles), tous sont d’accord sur la necessité de palier ce manque de sécurité mais l’entente est moins cordiale pour définir qui en fera les frais...

Les entreprises sont unanimes, avec quatre accès différents, ce chantier est beaucoup trop ouvert.

Les architectes expliquent qu’avec le risque de vol et de dégradation, le maître d’ouvrage, qui craint le retard de l’ouverture de l’école en septembre, sera probablement d’accord pour participer à ces frais.

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La grue va être démontée vendredi. Mais le gros oeuvre doit encore réaliser les lazures. Le sous traitant choisi doit faire visiter certaines de ces réalisations à un membre de Cardinal dans l’après midi.

A l’ordre du jour, une verification des fiches produit des candélabres dans la cour ainsi que des plots lumineux de promenade, dans le lot de l’entreprise d’éléctricité.

La couleur du carrelage pour les sanitaire, et le choix du siphon de sol sont fait. Le maître d’oeuvre réclame un plan de calepinage, mais il ne peut pas être défini pour le moment car le placoplatre n’a pas été posé partout et un simple décalage de quelques centimètres pourrait tout changer. L’entreprise propose alors de donner un plan «type» de pose, ainsi qu’un détail des cornières d’angle.

Axima, présente le plan de pose des panneaux photovoltaiques. Ils doivent être inclinés à un minimum de 15° . Ils sont posés sur des pieds métaliques réglables en hauteur et en inclinaison.

Pour les besoins d’aération des locaux et de renouvellement d’air, les installations d’aération comme les systèmes de ventilation, doivent être calculées pour un renouvellement d’air suffisant dans chaque pièce.

Ci-contre une photo de la cuisine, à l’est du bâtiment.

Les conduits de ventilation de section rectangulaire sont en train d’être fixées à la sous face de la dalle.

Puis ces reseaux d’aération doivent être isolés au feu, ils présentent effectivement un risque important de propagation du feu puisqu’ils parcourent tout le batiment.

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Pendant que la réunion de maitrise d’oeuvre continue, nous partons avec le pilote, le gros oeuvre et plusieurs entreprises pour effectuer la reception de support de Cardinal. Soprema, l’entreprise d’étancheité y est particulièrement attentive, et demande des reprises, par exemple pour des angles à chanfrein de 45°qui ne sont pas très propres. Il y a surtout des petits ragréages ou des parties à casser sur les acrotères. Le pilote reproche à Cardinal de ne pas avoir fait son «autocontrole» afin de signaler les reprises ou les problèmes aux entreprises qui travaillent sur la base béton.

L’étanchéité du toit terrasse est réalise avec des pains de mousse, étanchés par une couche de butuline, une membrane bitumée collée à chaud. Des parties de cette membrane remontent le long des parois verticales en «relevés d’étanchéité».

Le DTU regroupe les différents éléments qui constituent l’étancheité d’un batiment: on y trouve: les dispositifs faisant obstacle au transfert de la vapeur d’eau, l’isolation thermique, le revêtement d’étanchéité proprement dit, la protection, les dispositifs accessoires et complémentaires.

Pour les toits terrasses du batiment qui sont des supports en béton, les matériaux utilisés pour l’étancheité sont à base bitumée. avec un complément d’indépendance (granulats de liège, papier kraft crêpé, feuille aluminium).

Le matériaux d’étancheité utilisé dépend de l’inclinaison de la surface, de sa nature et de l’utilisation qui va en être faite (accessible ou non).

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REUNION 14 le 27/03/2012

Toutes les bonnes choses ont une fin Dernière réunion de ce stage de suivi de chantier, qui se cloture en pleine phase de second oeuvre.

Les équipements et mobilier qui seront mis en place en juillet et aout sont déja au coeur des discussions.

L’ordre du jour est d’anticiper au maximum pour garantir l’ouverture de l’école en septembre. C’est aussi l’objectif principal du maître d’ouvrage, car depuis plusieurs mois, les formulaires d’inscription et la promotion de l’école ont déjà été lancés.

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Le pilote rappel à l’ordre l’entreprise d’éléctricité qui doit liberer la zone maternelle. Et enlever ses établis pour laisser la place aux autres corps de métier. Tous les plots de prises et les interrupteurs ont déja été posés dans les salle terminées par les plaquistes, ils peuvent donc passer à la partie sud.

Le pilote, en contact avec le consuel (organisme qui veille à la conformité des installations éléctriques), pour l’alimentation du chantier, a demandé à avoir un nouveau compteur éléctrique par EDF, pour le laisser sur le chantier après la livraison du batiment.

Mais selon le gros oeuvre, EDF refuse de faire des alimentations provisoires sur des cables définitifs.

Concernant le cambriolage de la semaine précendente, l’entreprise d’éléctricité a installé des caméras de vidéosurveillance ainsi que des alarmes.

Deux de ces équipements ont déja été endommagés, mais il n’y a pas eu de nouveaux vols. Toutes les entreprises doivent être informées que la zone est sous alarme du vendredi soir au lundi matin. Si l’une d’entre elle devait oeuvrer un weekend, elle doit passer par cegelec pour faire deverouiller le système.

Mais les frais restent encore à partager...

Le début des lazures est fixé pour la mi-avril. Cardinal doit finir le flocage et les chappes.

MGP (plaquiste) et Cegelec sont informé qu’une cloison est à ajouter au r+1 L’isolation des gaines d’aération et des autres réseaux présents en sous face de dalle, est en cours de réalisation au rez de chaussée. Dans les locaux techniques, les gaines sont noyées dans le flocage coupe feux dont l’épaisseur est au minimum de 50cm.

L’entreprise Guitteny propose des patère en inox pour remplacer celles en acier brossé, pourtant preferées par les architectes, mais qui ne convenait pas du tout au budget du marché.

Ces patères seront fixées sur de l’épicéa dont le traitement (vernis) est actuellement en débat, ces plaques seront elles incrustées dans les reservations prévues à cet effet dans les voiles.

L’entreprise présente également le mur acoustique bois qui va être posé dans le réfectoire.

Contre un mur de soutenement d’une zone mise en terre, une structure métalique secondaire a été fixée pour maintenir l’inclinaison de la pente de terre mais également pour assurer une meilleure résistance du voile en béton armé à la poussée de celle-ci.

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Un échantillon de terrasse vient d’être déposer par les menuisiers. Un assemblage de plusieurs techniques antidérapentes a été testé. Le bois est rainuré dans le sens de la longueur pour éviter qu’il ne soit trop glissant par temps pluvieux. Des incrustation de résine avec du sable, à l’aspect papier de verre, sur chaque latte augmente encore l’adhérence. Et enfin des bandes vissée, en acier grain de riz

Dans les cuisines de la cantine, partagée entre la maternelle et le centre aéré, des murs maçonnés sont montés. Plus résistants que de simple cloisons en doublage pour cett zone «à risque». Ils seront doublés par un placoplatre hydrofuge puis carrelés.

Le plan d’éxecution de nature des sols vient d’être diffusé par les architectes. Toutes les planchers des salles de classes sont composés d’un plancher chauffant couvert par une dalle béton à finition quartzé.

Les sanitaires ainsi que les cuisines pour des raisons d’hygiène sont couverts de carrelage (carrés 10*10cm de couleur gris béton).

Les circulations de la maternelle ainsi que certaines pièces prévue pour recevoir les enfants dans la crèche sont composées d’un plancher chauffant recouvert d’un sol souple gris ou beige.

Les matériaux choisis, le sont pour le sont principalement pour leur perennité et leur confort d’usage. Mais ils doivent aussi correspondre aux critères de bureau de controle chantier vert et assurer la sécurité des enfants, ainsi les sols souples sont souvent choisis pour ce type de batiment prévus pour l’accueil des tout petits.

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VUE PANORAMIQUE Fin mars

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BILAN PERSONNEL

questions d’avenir...

Ce stage, en complément du stage de gros oeuvre réalisé en première année s’inscrit encore un fois comme une véritable prise de conscience de la réalité sur le terrain en phase d’éxécution.

En effet cette immersion m’a permis d’appréhender les interactions entre les acteurs, parties d’un système complexe et variable selon les projets: relation entre le maître d’oeuvre et d’ouvrage dans le cadre de ce marché public, sous-traitants, bureaux d’études et de controle....

Les réunions avec les entreprises sur le site ainsi que les visites de contrôle du chantier accompagnée des architectes m’ont permis de me rendre compte de l’importance de l’implication du maître d’oeuvre pendant cette phase, particulièrement dans le cadre d’un batiment si complexe.

Ce type particulier d’architecture pour l’enfant a aussi été l’opportunité d’être confrontée à des questions de normes, de dimensionnement et de qualité de l’environnement pour cet usager particulier. Autant de contraintes qui guident le projets et parfois le font ralentir.

Cette étude m’a permis de découvrir que la conception est encore présente pendant les travaux, lorsqu’il s’agit de trouver et de dessiner des solutions de réalisation qui s’adaptent aux intentions primaires du projet. Egalement d’être sensibilisée à des questions techniques et structurelles qu’il va falloir

progressivement assimiler, et integrer à mon propre processus de conception en considérant des notions de faisabilité et de normes etc.

Progressivement l’accumulation des expériences telles que ce stage deviennent un élément catalyseur des questions d’orientation.

En effet la présence d’un architecte à plein temps pour la gestion de ce chantier pose la question de la répartition des taches dans une agence. D’autant que le chantier nécessite des connaissances particulières et techniques pour en mener à bien la coordination sur le plan humain et également sur le plan technique pour trouver des solutions rapidement et facilement échanger avec les différents corps de métiers.

La profession d’architecte si complète et complexe doit elle alors être sous divisée en différents rôle entre les phases de conception, communication et éxécution, une répartition déja lisible entre les agences.

Un petit regret tout de même de ne pas avoir pu participer de façon plus active pendant ce stage d’observation, et bien entendu d’avoir quitté le chantier avant sa livraison, car on rentre rapidement dans le jeu enthousiasmant de découvrir chaque semaine une nouvelle partie du dessin qui se transforme en réalité physique.

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