Portfolio Clément Bigot 2018

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P O R T F O L I Clément BIGOT O ÉTUDIANT PAYSAGISTE CONCEPTEUR

École Nationale Supérieure du Paysage - Marseille



// SOMMAIRE CLÉMENT BIGOT

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L’ARTÈRE AFFRANCHIE RENOUER AVEC LE SOL : SAINTE MATHE_ IMAGINER LA FORÊT BLANCHE LA GRANDE PRAIRIE DU PRADO _01 _02 _03

VOYAGE, COURTS MÉTRAGES, ETCETERA

PROJETS À TAILLE HUMAINE

PROJETS TERRITORIAUX

CV

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SE PLONGER DANS LES JARDINS DE SALAGON LE MERLE ET L’EAU BELVE-DAIS-RE ESTAQUEEN _VIVRE À LA GRECQUE EXPLOITATION, COLLINE, VALLON ÉCHO, NARCISSE, FLUMET ERRER DANS LE TRIANGLE, SUR LES GALETS


// CLÉMENT BIGOT ETUDIANT PAYSAGISTE DEP 2

CONTACT

23 ans Permis B - Véhiculé

9 rue chateauredon 13001 MARSEILLE bigot.clement@outlook.fr tel : 06.76.80.73.97

FORMATIONS

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

2016-2018

JUIN/JUILLET 2017 (5 semaines)

Deuxième année du Diplôme d’État Paysagiste à Marseille

Tréguier, Côtes d’Armor, Désherbage, élagage et abbatage d’arbre, broyage, taille, tonte

2015-2016

MARS/AVRIL 2017 (4 semaines)

Préparation aux concours d’entrée des écoles du paysage à LEGTAH d’Antibes et équivalence Licence 3 de géographie à l’université de Nice

Saint-Péray, Ardèche, Formation d’arbres tige fléchée, arrachage d’abres et d’arbustes, rempotage, vente conseil

2013-2015

MAI 2016 (4 semaines)

Formation de technicien supérieur en aménagement du paysage à LEGTPA Clermont Ferrand Marmilhat Diplomé avec mention Bien en juillet 2015

Romans sur Isère, Drôme, Conception de plan de plantation, carte communale, croquis déstinés à des réponses d’appels d’offres

ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DU PAYSAGE

CLASSE PRÉPARATOIRE ET LICENCE 3 GÉOGRAPHIE

BTSA AMÉNAGEMENTS PAYSAGERS

2010-2013

BACCALAURÉAT SCIENTIFIQUE Formation scientifique générale spécialité physique - chimie, options arts plastiques et histoire à lycée de Haute Auvergne Diplomé avec mention assez bien

JARDINIER À KERDALO

PÉPINIÈRISTE AU SEIN DE L’ENTREPRISE PÉPINIÈRES JACQUET

CONCEPTEUR PAYSAGISTE BUREAU D’ÉTUDE RACINE

AU

SEIN

DU

JUILLET/AOÛT 2015 ET 2016 (2 mois)

GUIDE ET HÔTE D’ACCUEIL DU MUSÉE DE LA MAISON DE LA PINATELLE Chalinargues, Cantal Visite de l’espace scénographique dédié à la compréhension des paysages du Cantal, accueil au niveau de l’office de tourisme


LANGUES

ANGLAIS

ESPAGNOL

WORKSHOP & ASSOCIATIONS

COMPÉTENCES

2018

#PROJECTION, BUREAU DES ÉLÈVES ENSP MARSEILLE Mise en place d’un partenariat avec Image de Ville, Canopé et l’ENSP. Proposition à destination des étudiants de visionnage de film traitant des mutations dans le paysage FÉVIER 2017 (1 SEMAINE)

WORKSHOP LE LAC NOUVEAUX REGARDS

PHOTOSHOP / ++++ INDESIGN / ++++ ILLUSTRATOR / ++ AUTOCAD / +++ QGIS / ++++

DU

FLUMET

:

Encadré par Cécile Dauchez et Laurence Robert. Titre : Valorisation du lac EDF du Flumet. Elaboration d’un court métrage constitué d’aquarelles visant à préfigurer une étude sur l’infrastructure hydroéléctriqu

PREMIERE PRO / ++++ MICROSOFT OFFICE / ++++

INTÉRÊTS

MARS 2016 (1 SEMAINE)

WORKSHOP LA VILLA SAUBER Encadré par Frédérique Bellanger. Titre : Quel visage demain pour le musée des automates ? Conception d’un plan de masse du jardin

Plantes tropicales, Tillandsia et orchidées Art Contemporain et théâtre burlesque

PROJET HAPPY

Visite parcs et jardins : Villandry, Sissinghurst, Quai de Saone et du Rhône, promenade du Paillon …

Réalisation d’un clip vidéo HAPPY pour promouvoir le lycée Louis Pasteur

Sports : volleyball, natation, randonnée

2014/2015 (3 MOIS)


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// ÉTUDES ET PROJET TERRITORIAUX


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Du vallon hyper imperméabilisé au cours d’eau sauvage : 1. A l’embouchure 2. Entre les résidences privées 3. Au milieu des quartiers en déclassement 4. Cerné de digue agricole 5. Le sauvage 6. Reliquats agricoles dans le vallon


// L’artère affranchie

La gestion du risque lié au Valescure, fondement d’une halte entre deux communes ATELIER 7 : VALLONS CÔTIERS / FRÉJUS, SAINT RAPHAËL Encadré par Jean-Baptiste lestra et Gilles Zamos ECHELLE : Intercomunale, 3 km de cours d’eau Le Valescure est un fleuve situé entre les communes de Fréjus et Saint Raphaël. Les photos ci-contre montre plusieurs typologies du cours d’eau sur une portion de 3km. En réalité, ce cours d’eau, un mince filet d’eau lors de notre visite, peut prendre des proportions beaucoup plus importantes, créant des inondations dans les quartiers en aval. Il est nécessaire de trouver des solutions pour retenir l’eau en amont. Une ancienne zone agricole se transforme alors en un vaste dispositif permettant de retenir une partie de la crue. L’ouvrage routier départemantal prend la fonction de chaussée, tandis que les bassins deviennent des lieux de promenades avec des usages urbains. L’aménagement propose aussi d’assouplir la rupture franche qui existe actuellement entre les deux communes en rendant le lit du vallon accessible. Dès lors, le Valescure devient un atout avec de multiples qualités et non plus une contrainte ; apportant de nouveaux lieux de récréations et assurant une liaison entre littoral, esterel, centre ville et périphéries.


Élaboration de la stratégie : Trois axes sont retenus : l’EAU, la NATURE, et la VILLE. Les deux premiers se concentre autour de la D1OO, tandis que le troisième vient investir tout le lit du cours d’eau avec des propositions d’aménagements adaptés à deux types de fréquentation : quotidien dans la partie sud, hebdomadaire au nord


ASSEMBLAGE : La réunion de ses trois éléments nous mène à créer une continuité entre différents milieux naturels, dialoguant désormais avec le milieux artificiel. Le Valescure est le support entre deux entités forte : urbaine et naturelles


RETRAVAILLER LES RETENIR L’EAU :

NIVEAUX,

Afin de gérer l’inondation, des bassins sont creusés en amont de la D100 pour retenir un maximum d’eau. En aval, le lit est élargi, permettant de limiter la vitesse de l’eau.



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// Sainte-Marthe : Renouer avec le sol Un Parc Agricole en lien avec la Ville

ATELIER 6 : GRANDS ÉQUIPEMENTS EN VILLE Encadré par Etienne Ballan, Jérôme Mazas et Jean François Ravon ECHELLE : 13ème arrondissement de Marseille

Le quartier de Sainte Marthe, présente une spécificité qu’on retrouve peu ailleurs. Contrairement aux autres quartiers nord de Marseille, la ville ne s’est pas agrandie jusqu’au pied du massif de l’Etoile. Entre le relief calcaire et l’urbanisation, des parcelles agricoles existent encore. Elles témoignent de l’historique du site, en particulier de l’occupation bastidaire. Celles-ci démontrent que le quartier de Sainte Marthe présente des qualités fortes : protection du vent, surplomb de la ville, sources ... Toutefois, ces 100 dernières années, cet interstice de campagne tend à être effacé par la ville. Constructions de lotissements et d’HLM compromettent les qualités investies historiquement. Dès lors, le projet à pour but de lier les usages historiques du sol, et par conséquent leurs formalisations, avec l’occupation récente du territoire. L’idée est de ne pas gommer le déjà là, mais de s’en inspirer pour que l’occupation bastidaire soit une aide à la conception urbaine. L’idée est d’instaurer des systèmes agricoles en lien avec la ville, tout en réaniment l’irrigation gravitaire pour arroser et ainsi donner à mieux voir le canal de Marseille. Cette volonté passe par une sensibilisation des jeunes populations, garants de la survie de cette agriculture urbaine. Pour cela, la bastide Montgolfier devient le lieu fédérateur permettant un nouveau dialogue entre ville et campagne. Les espaces publics se développent en milieu urbain et rural pour assurer des liens physiques entre.


CRÉER UN SYSTÈME AGRICOLE URBAIN ET FAIRE DES DOMAINES BASTIDAIRES DES OUTILS PÉDAGOGIQUES Il s’agit de remettre en service les anciennes parcelles agricoles dans un premier temps. La bastide Montgolfier, à l’interface ville campagne, assure la sensibilisation auprès des jeunes populations. A leur tour, ils diffusent dans les quartiers proches leur apprentissage.


LA DÉCLINAISON DU PROJET SUR TROIS SITES PHARES : De haut en bas : la bastide et son domaine relier à la ville par la révélation du système des traverses, la boucle et la hameau agricole dans la partie nord, la requalification des voiries et de l’espace public dans les quartiers de grands ensembles.



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Ste Catherine 1793m

LOCALISATION ET IMPACT DANS LE PAYSAGE DES DÉBOISEMENTS : Les pistes de ski sont extrêment présentes actuellement dans le paysage de la vallée. Comment proposer des alternatives à cette occupation ponctuelle en terme d’usages mais permanentes d’un point de vue plastiques ?

La Chagne

Ste Marie 1662m

Station Vars, les Claux 1853m

Crêtes de l’Eyssina 2600m


Stade 1

Prairie Stade pionnier (1 à 3 ans)

Stade 2

Grandes herbacées Fermeture du tapis herbacée (2 à 20 ans)

Stade 1

Prairie Stade pionnier (1 à 3 ans)

Stade 3

Lande arbustive Ligneux dominants (10 à 50 ans)

Stade 1

Prairie Stade pionnier (1 à 3 ans)

Stade 1

Prairie Stade pionnier (1 à 3 ans)

Stade 2

Grandes herbacées Fermeture du tapis herbacée (2 à 20 ans)

Stade 2

Grandes herbacées Fermeture du tapis herbacée (2 à 20 ans)

Stade 3

Lande arbustive Ligneux dominants (10 à 50 ans)

Stade 4

Stade forestier >30 ans

// Imaginer la Forêt Blanche Stade 2

Grandes herbacées Fermeture du tapis herbacée (2 à 20 ans)

Stade 3

Lande arbustive Ligneux dominants (10 à 50 ans)

La forêt skiable dominant la vallée de Vars, lieu de vie, lieu de vue

Stade 4

Stade forestier >30 ans

ATELIER 5 : LES TERRITOIRES DE MONTAGNES, VARS ET RISOULS Encadré par Rémi Duthoit et Cécile Berthoux ECHELLE : Communale Stade 3

Lande arbustive Ligneux dominants (10 à 50 ans)

Stade 4

Stade forestier >30 ans

Trouver une alternative au paysage des pistes de ski, est ce possible ? De loin, c’est grande lignes déboisés marquent profondément le paysage. Mais avec le dérèglement climatique et l’abandon possible, la transition de ce paysage est a imaginé des aujourd’hui en s’inspirant des dynamiques naturelles et des gestions forestières. Stade 4

Stade forestier >30 ans

Ainsi, depuis le bas de la station, c’est un jeu sur les textures, les couleurs et la répartition des masses arborées qui animent le versant. Dans la forêt, c’est la variation de la hauteur des arbres et entre les différents milieux qui permet une alternance ombre, lumière et apparition soudaine du paysage lointain. Afin d’exploiter sans compromettre la qualité forestière des lieux, tous les 15 ans, les zones à exploiter sont alternées. La forêt devient un paysage productif et évolutif. Le promeneur passe par différentes ambiances forestières, rendant alors ce lieu plus attrayant.


DES ENTITÉS DE PAYSAGE VARIÉES : 1.La touisse, alternance de milieux ouverts et fermés, 2. la draye, chemin d’exploitation forestière, et 3. les muandes, prairies d’alpages ; viennent habiter le versant au dessus de la station de ski. Les usages hivernaux s’étoffent avec la possibilité d’un présence et d’une économie estivale.


PROCESSUS DE CRÉATION : Plan de masse du projet réalisé en lavis permanent. La feuille fixée à la verticale, les couleurs ont pu infusé vers le bas de la feuille, impliquant ainsi le phénomène de pente et de gravité comme sur le site de projet.

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// La Grande Prairie du Prado Éloge d’horizons purs

ATELIER 4 : LE VIVANT DANS LA VILLE / PLAGE DU PRADO Encadré par Guérric Péré et Brice Dacheux ECHELLE : 40 HA Dans ce paysage balnéaire des plages du Prado, un élément domine. Celui des lignes horizontales dans les panoramas. L’ouverture visuelle du site est à affirmer par un traitement sobre de l’espace. Le projet dessine alors deux lignes tendues pour longer la mer : la première en surplomb des plages sert de balcons et de promenade, la deuxième ,proche des façades peut être investit par des usages commerciaux. Littoral et front urbain sont reliés par une allée courbe qui serpente perpendiculairement aux deux lignes évoquées précédemment. Entre, la végétation se décline en trois niveaux : rase, herbacées moyennes et hautes, arbustives et arborées. Elles permettent des usages différents comme par exemple l’accueil de gros événements ou la détente à l’ombre.


L’EMPRISE DÉCUPLÉE DES PAR

Les plages sont accompagnées d’une gra prairie, prolongeant ainsi le parc Boré la promenade le long de l’Huveaune. Le devient une vaste place végétale pou rencontre pour la deuxième plus grande de Fra

TERRASSES

BOULEVARD ARBORÉ

ALLÉE

PRAIRIE HERBACÉE HAUTE

ALLÉE


RCS :

ande ély et e lieu ur la ville ance.

PRAIRIE HERBACÉE BASSE

PONTON

PLAGE


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// ÉTUDES ET PROJET À TAILLE HUMAINE


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// Se plonger dans les Jardins de Salagons L’écrin de la lisière pour observer l’étendue ATELIER 4.1 : ESQUISSE JARDIN Encadré par Jean-Baptiste Lestra et Jérôme Mazas ECHELLE : 2OOm² Depuis peu, les jardins de Salagon, dans le département des Hautes Alpes, se sont dotés d’un nouveau bâtiment servant d’accueil et de boutique. Situé aux marges du domaine du prieuré, peu d’aménagements l’accompagne pour l’instant. Seule une allée linéaire, uniquement fonctionnelle, le relie au prieuré. Ce projet vise à étoffer cette allée, notamment au niveau de l’entrée dans le jardin pour éviter que les gens coupent par la pelouse. Une assise est alors crée par une terrasses pavées. Des plantations évoquant la méditerranée accompagne le promeneur et le guide vers le prieuré. Une nouvelle collection entre dans ces jardins botaniques, introduisant et clôturant ainsi la promenade par une invitation à la contemplation.




L’INTRODUCTION ET LA CONCLUSION La terrasse accolée à l’accueil vient désormais asseoir sa présence et l’affirmer face au Prieuré. Les lignes et les plantations sont sobres afin de s’inscrire dans la même lignée que le bâtiment.


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// Le Merle et l’homme

L’axe emblématique du domaine du Merle révélé par un parking à visée écologique ATELIER 3 : VALORISATION D’UN DOMAINE AGRICOLE Encadré par Rémi Duthoit et François Wattelier ECHELLE : Projet de parking de 10 ha Le domaine du Merle pourrait être à lui seul un résumé de la plaine de la Crau. Entre champs irrigués, steppes, mares temporaires, ou lieux abrités et grandes étendues, il en possède toutes les caractéristiques. Implanté un parking sur cette richesse nécessite d’abord de choisir l’endroit approprié. L’étude historique et la perception sur le terrain permettent de comprendre la nécessité de révéler l’ancienne voie romaine qui structure encore en grande partie le territoire. étudié. Puis viennent les réflexions sur l’aménagement lui même. Ici, dans la plaine, l’homme n’est pas destructeur comme trop souvent évoqué. Il a participé à l’établissement d’une grande biodiversité Ainsi, trois types de parkings avec trois niveaux de fréquentation sont définies. Ils sont aménagés de différentes façons afin de créer des milieux écologiques variés. De nouvelles essences de plantes les accompagnent, et les revêtements sont conçus pour être perméables. Une allée carrossable linéaire met en scène la perspective vers la fin du domaine.

DE L’INTIME À L’OUVERTURE TOTALE Ce schéma illustre deux choses : Les deux grandes flèches noirs représentent le gradient d’ouverture du site ; révélant alors une fermeture du paysage près du mas - et une frise de dessins représentant la diversité des milieux



TROIS PARKINGS TROIS FRÉQUENCES D’OCCUPATIONS : Le premier parking près du château est planté d’arbre. Le deuxième et troisième sont quant à eux laissé en prairie. Ils serviront une à deux fois par ans. L’axe carrossable au centre évoque la présence de la voiture mais se rapproche du langage du chemin pour ne pas dénoté avec le domaine.


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// Belvé-dais-re Estaquéen

Cataclysme et Radieuse : promenades éprouvantes à l’Estaque ATELIER 1 : PROMENADE DES BELVÉDÈRES Encadré par Anne-Sophie Perraud et Jean-Luc Brisson ECHELLE : Promenade de 5km L’idée débute de cette perception : celle d’un lieu qui vous habite ; un lieu spontanément belvédère, ouvert sur Marseille et la Côte Bleue. L’Estaque est un village pittoresque. La vue en premier lieu nous permet de l’apprécier et de le nommer en tant que tel. Il possède les qualités de ce cher village provençal, celui des ruelles étroites et colorées, avec ses maisons au bord de la mer, son petit port de plaisance et sa place de l’église où on imagine les retrouvailles estivales. Viennent ensuite les sens pour le décrire. L’odeur de la bouillabaisse préparée au restaurant l’hippocampe embaume le trottoir et les cris des écoliers à chaque récréation témoignent de la vie. Puis viens une énième autre chose, un mélange entre le conscient, l’inconscient. Un sentiment, une émotion, un trouble, une impression de bien être quand on est là, à l’Estaque. Autour de cet ancien village devenu fragment de ville, toute une atmosphère règne. Dès lors, il est question à travers l’itinéraire que vous allez parcourir de s’imprégner de situations anormales. Le belvédère ne se limite plus au simple fait de la belle vue et de son plaisir. Son sens est élargit dans cette promenade à celle du sentiment et à l’exploration intime de sa personne qui la réalise. Si l’être humain est fasciné par le paysage, c’est probablement parce que celui-ci le fait vibrer. Ce phénomène mystérieux est propre à chaque site. A l’Estaque (et dans certaines localités de la rade de Marseille), la lumière constitue probablement un élément de réponse. Les ciels qui l’accompagnent aussi. D’autres surprises les accompagnent. Nombreuses sont les chaises à joncher les trottoirs et à demander un réemploi. Bien plus qu’une promenade, c’est l’exploration de l’inconscient qui vous est proposé ici, l’idée d’un rêve où d’un cauchemar éveillé, l’expérience de soi même.


reveil Admiration paradis contemplation

songe Fantasme clarté inconscient

rêve

sommeil

0

500m

1km

2km

RADIEUSE Ici, les lieux retenus sont des lieux confortables pour le corps, où l’on peut s’installer facilement. Les aménagements le permettant sont de différentes natures : rambardes, bancs, esplanades pour s’asseoir où pour s’allonger, bordures. Ce sont des lieux qui dominent, depuis lesquels ont voit sans être vu. La marche est tout le temps descendante, permettant de ne pas avoir d’efforts à faire. Le contexte proche est soignée, en ordre, offrant un sentiment de sécurité et de bien être. Le ciel offre un sentiment de liberté


mirage déléctation

ténèbre stupeur

nocturne

frayeur obscurité

reveil

hallucination

sommeil

0

500m

1km

CATACLYSME Ici, les lieux retenus sont des lieux peu confortables pour le corps ; des lieux où l’on ne sait pas où s’installer. Les aménagements sont parfois là mais incitent peu à les pratiquer en raison de leur mauvais état. Ce sont des lieux qui dominent au milieu de nulle part, des lieux qui ne sont pas destinés à voir et pour voir. Ce sont des endroits depuis lesquels ont voit et d’où l’on se sent vu. La marche est ascendante, obligeant le corps à éprouver de la souffrance. Le contexte proche est mystérieux, en désordre, offrant un sentiment de mal être. Le ciel offre un sentiment d’enfermement.

2km


3.


// VOYAGES COURTS MÉTRAGES ETCETERA


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// Vivre à la Grecque Les paysages des villes méditerranéennes

VOYAGE INTERNATIONAL Encadré par Jean-Baptiste Lestra Le carnet est le meilleur outil pour se saisir de la ville. Quelques secondes suffisent pour immortaliser un banc accoudoir, une statue dévorée par la mer ; pour formuler une hypothèse sur la forme d’un bâtiment dans sa période originelle. Les pages racontent les itinéraires avec une observation du remarquable, du banal, de l’inattendu. A Athènes,, beaucoup de choses m’auront marquées. Quelques extraits du carnets qui m’a suivi lors du périples sont présentés ici.


L’AMBIANCE DE LA PÉRIPHÉRIE A proximité du plus grand centre commercial de l’Attique, dans le parc aux orties, au milieu des grandes infrastructures des JO ... Une impression de démesure et de nul part



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// Exploitation, colline, vallon Étude du relief de l’Estaque

INITIATION AU BLOC DIAGRAME Encadré par David Onatzky Afin de produire une promenade des belvédères autour de l’Estaque, quoi de mieux qu’une étude de son relief pour comprendre quels lieux sont prédisposés à avoir une belle vue. La carte IGN, employée couramment pour la randonnée permet de comprendre simplement là où on se trouve ainsi que les reliefs représentés par des courbes de niveaux. Après une reprise au rotring sur calque de ces dernières pour les rendre plus lisible, puis la levée de coupes, il devient facile de faire une maquette en argile du territoire étudié. Le bloc diagramme dessiné en page suivante résulte de l’interprétation personnelle des différents documents. Il introduit avant tout la notion du relief, son organisation et ses dimensions. Deux autres notions sont abordées car le relief ne fonctionne pas tout seul : - La géologie d’une part qui permet par exemple de voir les failles et par conséquent de comprendre certaines lignes de crêtes dans le paysage. - L’homme d’autre part qui a une action sur ce paysage : habitats, carrières, terrassements, port, axes de communication. Le bloc diagramme permet de mettre en évidence les composantes physiques de l’Estaque ainsi que leur répartitions.


Exploitations

Vallons

Collines


ADOSSÉ À LA COLLINE Le village de l’Estaque, aux marges de Marseille, dispose d’une situation spontanée de belvédère sur toute la rade de Marseille. Les ruelles en escalier et les balcons cadre le paysage, tandis que les collines permettent d’embrasser de larges panoramas.

Vallon Colline

L’Estaque Le port

Vallon

Voie ferrée


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// Echo, Narcisse, Flumet L’ouvrage hydraulique niché au creux des montagnes

Vidéo 2’, disponible à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=qk3NVHI2lk0 WORKSHOP SUR LE LAC DU FLUMET EN PARTENARIAT AVEC EDF Encadré par Cécile Dauchez et Laurence Robert L’étude visait à amener une première vision/analyse du lac du Flumet, en Isère. Cet aménagement fait partie d’un dispositif de production d’électricité. Trois lacs, disposés dans trois vallées différentes, sont reliés par d’énormes vannes souterraines. Ce système permet de stocker l’énergie électrique en transvasant l’eau du lac inférieur vers le lac du milieu, lui même alimenté par le lac en amont. Ainsi, le lac du Flumet, en position intermédiaire, se remplit uniquement avec des eaux qui circulent dans des vannes. Or, cet aménagement se comble peu à peu de sédiments à cause des transferts d’eaux journaliers. EDF souhaite vider le lac pour le curer et tirer partie des lourds travaux à mettre en œuvre pour aménager les bords du lac en lien avec les communes d’Allevard et de Saint Pierre d’Allevard. Le film présenté vise à montrer les qualités de ce lac, et à questionner les digues qui permettent de retenir l’eau. Horizontales au milieu des pentes, véritable miroir pour les massifs de Bellegarde et Bramefarine, le lac s’illustre par de nombreuses images fortes et offre un vrai lieu de détente aux riverains.




LE VILLAGE REFAIT SURFACE ? L’ensablement progressif dû au pompage et au turbinage de l’eau provoque le comblement et la formation d’îles. Subitement, le lac avec ces couleurs laiteuses chargés de sédiments laisse imaginer ce qu’il pouvait y avoir avant, comme l’ancienne chapelle noyée ...


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// Errer trian sur les

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Lignes, rytmes

Livre disponible à l

https://issuu.com/c livre_plaine_de_la_

LECTURE ET INTERPRÉ DE LA Encadré par Rémi Dutho

Je suis allongé Je vois le ciel C’est une scène de nuages Les avions passent Les oiseux passent Ce sont des lignes éphémères qui se déploient dans les airs Je vois les routes, les chemins, la trace des moutons Je vois la mer, l’étang, la flaque, Je vois la steppe, la prairie, les champs Les lignes horizontales créent harmonie. Elles habitent le territoire de la Crau. Elles sont souillonnes, brouillonnes, volatiles et volubiles. Elles épousent le ciel Les horizontales sont craquelées, tendues, étendues, vastes, parfois interminables, voir infinies. Elles soulignent la Crau. Le temps n’en vient pas à bout. Elles forment dentelle, mosaïque, quadrillage, Elle rayent, elles griffent, elles scindent. Elles sont plates et invisibles, mais agressives. Les horizontales offrent liberté, ouverture, poussent l’être à aller dans le lointain.


dans le ngle, galets

s et symboles

l’adresse suivante :

clementbigot/docs/ _crau_format_publ

ÉTATION DE LA PLAINE CRAU oit et François Wattelier

Je suis debout Je vois le ciel Il dessine la moitié du paysage Les moutons passent Les voitures passent Ce sont des lignes éphémères qui se déploient sur la terre Je vois les pylônes électriques, les usines, les cheminées industrielles. Je vois les haies, les vergers, les arbres Je vois les barrières, les clôtures, les filets Les lignes verticales créent rupture. Elles dominent le paysage de la Crau. Elles sont organisées, ordonnées, rangées strictes, Elles fendent le ciel. Les verticales sont bâtit, démolies, affaiblies, parfois effondrées, en ruine. Elles s’imposent à la Crau. Le temps les fatigue. Elles sont érigées, élancées, fuyante. Elles coupent, elles obstruent, elles appellent. Elles cisèlent et forment barrière sur l’horizon. Les verticales rassurent, situent, ancrent notre être dans les lieux.



ACTIONS HUMAINES, RYTHME, PERSPECTIVES Au centre, travail sur la ligne horizontale et la verticale via des créations land art. En haut, à droite, personnage qui rythme le paysage. Ci contre : union de la main de l’homme et du paysage originel ; la perspective.


Clément BIGOT ÉTUDIANT PAYSAGISTE CONCEPTEUR

École Nationale Supérieure du Paysage - Marseille


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