Soumis
Printemps 2015
Remplis Satisfaits
la piété 1 Timothée 4.8
Une question de cœur Un de mes amis m’a donné un petit coup de coude dans le ventre en me laissant entendre que j’avais perdu la forme. J’avoue m’être senti poussé à lui prouver le contraire. Comme un nouveau centre de conditionnement physique offrait des évaluations gratuites, j’y ai vu une occasion en or de démontrer à cet ami que j’étais en meilleure forme qu’il ne le croyait. À mon arrivée au gym, les deux instructeurs qui m’ont accueilli à la porte se sont empressés de me faire passer dans une petite pièce où l’on allait procéder à mon évaluation. On m’a alors indiqué que j’allais devoir monter sur une petite contremarche et en redescendre au rythme de la musique. Ce rythme allait augmenter jusqu’à ce qu’il me soit impossible de continuer l’exercice, et on m’a indiqué la nécessité de m’arrêter si je me sentais étourdi. Percevant cette consigne comme un défi plutôt qu’une mise en garde, j’ai amorcé le test avec assurance et détermination. J’étais rendu au niveau 3 lorsque la pièce s’est mise à tournoyer et que tout est devenu noir. À mon réveil, un des
instructeurs au regard paniqué, qui m’entourait les épaules d’un bras bien musclé, m’a dit : « M. Hearn, nous vous avons cru mort ! » J’ai découvert ce jour-là qu’il était possible de surestimer sa forme physique. Or, ce qui vaut dans le domaine physique vaut également dans le domaine spirituel. Le cœur de la question est toujours une question de cœur. Le présent numéro de cmAlliance.ca porte entièrement sur le cœur, à savoir la dimension spirituelle de notre vie. La vitalité spirituelle et relationnelle est essentielle à la croissance et à la santé de tout croyant. Nous sommes-nous soumis à l’Esprit, celui qui satisfait à tous nos besoins profonds, et en sommes-nous remplis ? Nous vous invitons à pénétrer dans un espace sacré réservé à une réflexion honnête portant sur des réalités relationnelles et spirituelles. Des sujets (en anglais seulement) allant du discernement spirituel (de David Chotka) à un réveil au Niger (de Lisa Rohrick) sauront vous inspirer et vous inciter à communier plus intimement avec Jésus. Murray Derksen aborde la guérison de 1
relations entre des ouvriers internationaux provenant du Canada et des États-Unis, et Tony Summut nous fait découvrir l’Église intergénérationnelle. Je vous invite donc à vous soumettre à un entraînement spirituel qui aura pour effet de revitaliser vos relations avec les autres et votre intimité avec Dieu ! Que Dieu vous bénisse, Dave Hearn Président
Contenu Entendre la voix de Dieu . . . . . . . . . 2 En route vers une communion plus profonde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Opération : Intercession . . . . . . . . . 7 Unis dans l’amour . . . . . . . . . . . . . . 8 Abandonner ses idées préconçues 9 Prendre position avec courage . . 11
Entendre la voix de Dieu
David Hearn, président de l’Alliance chrétienne et missionnaire au Canada - Photo offerte par Darryl Chapman
Photo offerte par Jeff Roy
Apaiser le cœur et entendre l’Esprit De David Hearn Toute nouvelle aventure commence par un premier pas courageux. Il y a plusieurs mois, j’ai fait un pas audacieux pour apprendre à écouter plus attentivement la voix de Dieu. Je me sens drôle d’écrire ça, parce que l’on pourrait croire qu’après 33 ans de ministère à temps plein, écouter Dieu me parler devrait aller de soi ; reste que j’ai acquis la capacité de fonctionner selon les principes bibliques sans communier intimement avec Dieu. Ma personnalité hyperactive de type A, entre autres choses, m’a nui. Il m’était plus facile de noter une perle de sagesse que de m’arrêter pour permettre au Saint-Esprit d’avoir toute mon attention. Cela a changé l’an dernier lorsque l’on m’a invité à participer à une retraite de deux jours portant sur « l’écoute » devant se tenir à Huntsville, en Ontario. Pasteur de l’Alliance, Jeff Roy a établi dans cette ville un ministère connu sous le nom de 3Crosses (3 Croix), comportant un enseignement approfondi sur la façon d’écouter Dieu, ainsi qu’une aventure guidée de trois heures en région sauvage. Au début, mon cœur résistait au silence. Je me laissais facilement distraire, mais j’en suis venu à mieux gérer mon inconfort et à désirer ardemment entendre la voix de Dieu. Une présence enivrante Pour y parvenir, j’ai dû me convaincre que j’aurais amplement le temps de vérifier dans la Bible la source de ce que j’entendrais. J’étais persuadé que Dieu parle à notre cœur et à notre esprit en se servant de notre ressenti et de notre réflexion pour nous permettre de comprendre sa voix (voir Hébreux 8.10). Une fois mon tumulte intérieur apaisé, j’ai entendu Dieu me dire : David, mon fils, je t’aime. Avant même la fondation du monde, je te connaissais et je t’ai appelé à mon service. Comprends-tu l’immensité de mon amour pour toi ? Il ne tient aucunement du hasard, mais s’inscrit plutôt entièrement dans le cadre de mes desseins éternels. Je t’ai élu, je t’ai aimé, et rien de tout cela ne repose sur tes réalisations. Je t’ai choisi parce que tu fais ma joie. Laisse mon amour alimenter ton service. Abandonne-toi complètement à moi. Arrête de produire ; arrête de te donner autant de mal.
Ce que j’ai entendu m’a renversé, parce que cette parole ciblait ma plus grande peur : celle de l’échec. Chaque fois que je grimpais un échelon dans le leadership, je ne me sentais pas du tout à la hauteur de ma nouvelle tâche. Or, durant ces instants empreints de tendresse, Dieu m’a parlé d’un amour qui n’était pas fondé sur les prouesses. Il a poursuivi ainsi : David, mon fils, confie-moi ton image. Tu veux être perçu comme un leader fort et compétent, mais il arrive parfois que ton désir te consume. Je suis aux commandes, pas toi. Tu n’as qu’à répondre « présent » à l’appel et à me laisser diriger les choses en toi et par ton entremise. C’est moi qui suis ton auditoire, et je suis content de toi. Cesse de faire semblant et sois toi-même. Montre-toi authentique, transparent et humble. Abandonne-toi tout à moi. Ma grâce te suffit ! Le verset récurrent « Ma grâce te suffit » dominait mes pensées. J’ai commencé à céder le volant à Dieu, et la présence glorieuse de Christ s’est mise à m’enivrer. Est-ce biblique ? Un des premiers obstacles que j’ai dû surmonter se résumait à une question simple, mais profonde : « Est-ce biblique ? » Or, j’ai acquis la conviction que l’écoute de Dieu est non seulement biblique, mais également obligatoire pour tout disciple passionné. Dans Jean 16.13, Jésus a fait cette promesse : « L’Esprit de vérité […] vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (caractères gras pour souligner).
Dans le livre des Actes, Dieu ne s’est pas adressé à ses disciples en employant de vagues images ou des énigmes, mais en s’exprimant avec clarté et précision pour :
Habiliter : Actes 6.8-10 « Étienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple [...] mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait. »
Diriger : Actes 8.29 « L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. »
Corriger : Actes 9.4-7 « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? […] Je suis Jésus que tu persécutes […] Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits. »
Instruire : Actes 9.11 « Et le Seigneur dit [à Ananias] : Lève-toi, va dans la rue qu’on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie. »
Rééduquer : Actes 10.15 « Et pour la deuxième fois la voix se fit encore entendre à [Pierre] : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. »
jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » L’écoute au sein du leadership Au fil de mon propre parcours de foi, je me suis convaincu de mon incapacité à entendre la voix de Dieu comme les autres. Par conséquent, j’en suis venu à « adopter » et à utiliser avec créativité ce que les autres entendaient de la part de Dieu. Mon insécurité et mes craintes m’ont rendu victime des efforts de croissance de l’Église. J’ai adopté un style de leadership technocratique et programmatique consistant à emprunter le tout dernier modèle de fonctionnement d’une Église connaissant la réussite.
Dans tous ces exemples, la voix de Dieu était claire et convaincante, si bien que je me suis demandé : « Si Dieu a tant parlé à l’époque de l’Église primitive, a-t-il soudain cessé de parler de nos jours ? »
Je n’oublierai jamais le jour où une femme de mon Église m’a demandé : « Alors, quel pasteur de méga-Église suivrons-nous cette année ? » Bien que sa critique m’ait blessé, j’ai également été profondément convaincu de son exactitude.
Il se pourrait que certains soient d’avis que Dieu a parlé par sa Parole et n’est donc pas tenu de se répéter aujourd’hui. Or, nos aïeux, qui possédaient les textes anciens et à qui Dieu s’est adressé directement malgré tout, auraient pu soutenir le même argument. Je crois pour ma part que Dieu parle encore puissamment à ses disciples de nos jours.
Ma peur de me tromper m’avait amené à cesser d’écouter le Saint-Esprit d’un cœur humble et ouvert ! Lorsque j’ai accepté ce nouveau rôle de leadership au sein de l’Alliance chrétienne et missionnaire au Canada (ACM), j’ai résolu de ne plus calquer qui que ce soit. J’ai voulu diriger dès lors en me fondant sur une rencontre authentique avec le Dieu vivant.
Le test ultime Comment savoir si ce que l’on entend est bien la voix de Dieu ? Je note dans un journal de prières tout ce que Dieu me dit pour deux raisons : premièrement, je tiens à pouvoir revenir sur les directives de Dieu et voir ses schémas de direction ; deuxièmement, je veux évaluer la validité de ces paroles à la lumière de la Bible et de la sagesse d’autres personnes de foi.
Assis au milieu des arbres de Huntsville, à la recherche de la sagesse de Dieu, j’ai entendu sa voix me dire : Ce nouvel appel sera le plus exigeant de tous pour toi. Je veux réveiller une famille d’Églises endormie. Je n’en ai pas terminé avec l’ACM, mais elle s’est éloignée de son mandat : Une mission dénuée de puissance !
David Hearn au centre de formation spirituelle 3Crosses – Photo offerte par Jeff Roy
Photo offerte par Jeff Roy
La Parole écrite de Dieu sert toujours de test ultime. Il est écrit dans 2 Pierre 1.20,21 : « Sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a
Des programmes dénués de passion ! Une adoration dénuée d’intimité ! Ils sont nombreux à désirer davantage ! Dis-leur qu’il y a davantage à obtenir ! Ma voix se fera entendre ! C’est là ma mission, et rien ne peut l’arrêter ! Cette mission est devenue un mandat profondément ancré dans mon âme. Le révérend David Hearn est président de l’Alliance chrétienne et missionnaire au Canada 3
En route vers une communion plus profonde Cheminer vers une assurance empreinte de sainteté Une entrevue accordée par Brent Trask à Gladys Thompson Dans le numéro de l’automne 2014 du cmAlliance.ca, le président David Hearn nous a présenté quatre initiatives confiées à des équipes de bénévoles. Elles visent à transformer l’Alliance chrétienne et missionnaire au Canada (ACM) en une saine mosaïque de gens prêts à tout risquer pour inviter ceux qui n’ont pas encore entendu parler de la grâce salvatrice de Dieu à rencontrer Jésus-Christ et à le servir au sein de son royaume. Une de ces équipes se concentre sur la vitalité relationnelle et spirituelle. Gladys Thompson, corédactrice de cmAlliance.ca, a récemment interviewé le révérend Brent Trask, directeur du District Ouest canadien et président de cette équipe. Quelle vision avez-vous de l’équipe Vitalité relationnelle et spirituelle ? Ce que nous désirons, c’est que l’Alliance : 1) soit une mosaïque humaine, 2) fasse l’expérience de Christ dans sa plénitude, 3) entretienne de saines relations, 4) s’unifie dans la diversité et 6) épouse son identité collective. À moins que nous comprenions clairement l’œuvre du Saint-Esprit et
que nous le rencontrions de façon dynamique, tous nos projets, toutes nos stratégies et tous nos désirs ne porteront pas de fruit pour l’éternité. Sans la puissance du Saint-Esprit, nous ne pouvons rien faire. Les relations saines découlent d’une vie remplie de l’Esprit, et nous connaîtrons la véritable unité dans la diversité à la seule condition que l’Esprit nous ouvre la voie. À quoi ressemblerait une Église de l’Alliance dotée d’une grande vitalité relationnelle et spirituelle ? Elle serait centrée sur Christ, investie de la puissance de l’Esprit et axée sur la mission. L’assimilation de ces trois qualités à la vie de chacun de nous et la primauté que nous leur accordons changent tout ! Cette parole a résonné en moi dès la première fois que je l’ai entendue de la bouche de notre président. Quand il revient sur ces trois qualités lors de chaque rassemblement de l’Alliance depuis deux ans, je constate que l’on adhère à son message d’un océan à l’autre de façon immédiate et étonnante. Voilà le signe que Dieu œuvre au sein de notre famille et le message qu’il désire nous transmettre en tant qu’Église. Résultat : nous sommes en train d’adopter l’identité qu’il nous confère et de nous demander comment elle s’applique à chaque élément de notre mission.
Photo offerte par Erik McRitchie
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Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait que l’Alliance gagne en vitalité relationnelle et spirituelle ? Étant pasteur, je savais que mon Église manquait de vision. Or, l’un des merveilleux avantages d’être directeur du District consiste à rendre visite à un grand nombre de nos Églises et de nos postes missionnaires, ce qui me permet de voir l’œuvre actuelle de Dieu dans son ensemble. Presque partout, je remarque une soif de Dieu grandissante : une soif de la vie plus profonde, cachée, remplie de l’Esprit et nourrie par lui. On se passionne pour la transformation de soi par l’Esprit de sainteté. On aspire maintenant tout naturellement aux manifestations surnaturelles. Afin de contribuer à étancher cette soif, l’équipe Vitalité relationnelle et spirituelle mettra sur pied un tutorat à l’école de l’Esprit. Notre but : veiller à ce que, d’ici 2016, tout ouvrier accrédité de l’Alliance fasse une expérience nouvelle de la plénitude de Christ et soit équipé pour en conduire d’autres à mener une vie remplie de l’Esprit. Ensuite, veiller à ce que, d’ici 2018, la moitié de nos leaders laïques aient eux aussi goûté à une vie plus profonde dans l’Esprit et sachent en aider d’autres à marcher plus étroitement avec Jésus. Avec plus de 1600 ouvriers accrédités partout au Canada, plus de 200 ouvriers internationaux dans une quarantaine de pays et nos milliers de leaders laïques, comment comptez-vous amener cette vision à se réaliser ? Voici brièvement et en deux volets le moyen que nous préconisons pour aller de l’avant :
Nous connaîtrons la véritable unité dans la diversité à la seule condition que l’Esprit nous ouvre la voie 1.
2.
Fournir progressivement à chaque ouvrier un procédé visant sa consécration au Saint-Esprit et son renouveau spirituel par : des services d’aiguillage pour nouveaux venus, diverses retraites – dont Rencontre avec le Saint-Esprit –, des formations, des ressources favorisant la vie plus profonde, des stages de formation, des conférences de district et l’Assemblée générale. Par la suite, le noyau de leaders ainsi revitalisés formera à son tour les leaders laïques en matière de vie spirituelle plus profonde.
Le District Ouest canadien a emprunté cette voie en offrant, en 2014, des retraites Rencontre avec le Saint-Esprit comme projets pilotes. En 2015, notre équipe parrainera des événements similaires dans les autres districts. Notre réussite dépendra en grande partie de notre capacité à multiplier les Rencontres efficaces au cours des quelques années à venir. Si nous équipons ainsi les leaders, nos pasteurs, nos anciens et nos ouvriers internationaux en viendront de plus en plus normalement à intégrer ces Rencontres aux ministères de formation de disciples et à les diriger au sein de nos Églises locales. Même si nous en avons fait le tour avec d’autres directeurs de district, le Forum des leaders au développement mondial et les équipes Stratégie des 5 « S », nous continuons à façonner notre procédé et à l’intégrer. Chaque région est libre de l’améliorer et de l’adapter à son contexte unique. Votre district a déjà intégré à ses ministères un prototype de la retraite Rencontre avec le Saint-Esprit.
Pourriez-vous nous parler de ces rencontres et nous dire ce qui s’y produit depuis le début, de même que les résultats obtenus ? Lors de la plupart des retraites, de 20 à 25 personnes se réunissent pour une soirée, une journée et une matinée axées sur la prière de Paul dans Éphésiens 3.14-21. On les y encourage à communier plus étroitement avec Dieu et à s’approprier la puissance promise afin de l’utiliser à sa gloire. On y prévoit également des périodes d’enseignement, de louange, de silence, de solitude, d’attente, de formation et de pratique ; le point culminant est toutefois la prière qui sollicite la guérison et le renouveau en Christ. Environ 150 personnes, en majorité des pasteurs, y ont participé. Ces retraites engendrent de merveilleux résultats et témoignages. En quoi ce prototype vous aidera-t-il à convaincre les ouvriers des cinq autres districts et des champs missionnaires internationaux de vous suivre sur cette voie ? Tous nos directeurs de district et nos agents régionaux canadiens ont déjà participé à un événement Rencontre, et certains ont même déjà commencé à en tenir dans leur propre région. Je sens que toute la famille de l’ACM aspire à une vie plus profonde, du simple fait qu’elle tient à savourer la beauté de Jésus, à le faire connaître, et à découvrir la plénitude de son amour et de sa gloire. Existe-t-il des ressources relatives à ces expériences de la sainteté ? Nous nous faisons un devoir de vous fournir des ressources. Il nous reste encore beaucoup de travail à accomplir dans ce domaine, mais pour commencer, vous pouvez consulter le site transformcma.ca Deeper Life Resources (en anglais seulement). Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter ? 5
Notre mode de vie est en transformation ; de nouveaux ministères émergent. Nous participons concrètement à l’intégration directe de la vie et de l’amour de Jésus dans nos collectivités et dans les situations où la miséricorde et la justice optimisent la propagation de l’Évangile. L’envoi d’ouvriers et l’appui à la grande cause mondiale de Christ font encore partie des traits distinctifs de l’Alliance. Nous sommes reconnaissants envers Dieu. Nous ne devons minimiser aucune des formidables bénédictions de sa bonté et de sa grâce envers nous. L’ACM au Canada fait l’expérience ici et là du mouvement de l’Esprit, mais ce que nous voulons, c’est que la vague de l’Esprit déferle sur nous tous ! Quelle bonne métaphore, cette prophétie dans laquelle le torrent de la vie jaillissant du temple de Dieu monte jusqu’aux chevilles, puis aux genoux, à la taille et par-dessus la tête d’Ézéchiel (ch. 47) ! Se pourrait-il que Dieu nous demande de faire plus ? L’heure est venue pour nous de gagner en vitalité relationnelle et spirituelle.
Votre équipe Vitalité relationnelle et spirituelle Président : Brent Trask David Hearn Fred Sebastian John Healey Judy Wiebe Merinda Enns Murray et Michelle Derksen P. Jones Veuillez faire parvenir toute question, remarque ou idée au président du conseil (M. Trask) du bureau du District Ouest canadien (en anglais seulement).
Lors de la retraite Rencontre avec le Saint-Esprit, j’ai communié intimement avec Dieu, recevant de lui des bénédictions et des leçons qu’une seule lettre ne suffirait jamais à décrire. Étant plutôt enclin à la contemplation silencieuse, j’ai trouvé cette retraite intense et exigeante. Il n’en demeure pas moins que tout y était formulé avec tant d’amour et de manière si rassurante que l’ambiance se prêtait à la participation active même d’une personne de type monastique comme moi. Mike
Je suis arrivé à la retraite l’âme meurtrie, mais j’y ai obtenu une profonde guérison. Le seul moyen par lequel je peux expliquer ce qui s’est produit pendant que j’y adorais Dieu, c’est de dire que j’ai éprouvé une sensation, comme si une blessure
Remarques de quelques participants à la retraite Rencontre avec le Saint-Esprit se refermait en moi, et mon cœur a commencé à se remplir pour la première fois depuis des mois : d’abord de la présence de Dieu, et ensuite de louanges. Sans que je le lui demande, [quelqu’un] s’est mis à prier avec et pour moi, c’est alors que j’ai nettement senti un genre de « retour de l’onction » (comment le décrire autrement en langage humain ?). Peu après, des dons de l’Esprit ont commencé à refaire surface, comme par le passé. Ma respiration, rendue laborieuse par de l’asthme résultant d’un stress accru, s’est apaisée, puis j’ai retrouvé la joie. Cet événement s’est révélé profond. La sensation d’être manifestement en présence de Dieu a été pour moi d’une douceur exquise. Merci, non 6
seulement de m’avoir permis de participer à cette retraite, mais aussi d’avoir su discerner la nécessité de tenir des événements comme celui-ci. David
Avant le séminaire Rencontre avec le Saint-Esprit, je rassemblais mon courage en vue de la nouvelle année. Je ne souhaitais pas réellement en vivre une nouvelle, du fait que la précédente avait été pénible. Je redoutais ce qui risquait de s’y produire, mais quelque chose m’est arrivé là-bas. Je n’y ai rien appris de nouveau ; en fait, je n’y voyais absolument rien de neuf, reste que ce séminaire a tout changé. Je n’ai aucune garantie que l’année s’écoulera sans douleur, mais je suis maintenant plus consciente de la présence de Dieu et de son amour empreint de bonté. Je n’ai plus cette crainte. Connie
Des intercesseurs lors de l’Assemblée générale de 2014 – Photo offerte par Darryl Chapman
Operation : Intercession Vaincre l’esprit de discorde à l’Assemblée générale De Brent Farquhar Faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications. (Philippiens 4.6)
Jésus marchait en communion intime avec son Père, toujours attentif à cette voix qui le guidait. Dans son humanité remplie de l’Esprit, Jésus nous a montré à dépendre de Dieu par la prière. Les disciples de Christ ont compris une chose importante en observant la relation étroite qu’il entretenait avec son Père. Jésus décrit d’ailleurs sa dépendance du Père par la prière dans Jean 5.19 : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. »
Cela m’a encouragé à continuer de persévérer dans la dépendance par la prière et l’intercession dirigée par l’Esprit.
Ottawa en juillet dernier. Le Saint-Esprit les a fortement incités à se réunir afin de prier ensemble, de manière concertée et avec foi, pour que Dieu accomplisse une œuvre nouvelle par son Esprit. L’Esprit n’a pas tardé à unifier ce groupe dans l’intercession stratégique pour l’Assemblée. De nombreuses personnes ont témoigné de l’unité et de l’onction extraordinaires dont elles ont fait l’expérience en priant ainsi. Les rapports des différents comités ont été présentés le jeudi matin, et les points de discorde ont eu tôt fait d’être soulevés. Durant une pause, je suis allé à la salle de prières pour informer les intercesseurs de la nécessité de prier. À mon arrivée, rires et louanges fusaient de toutes parts. Les intercesseurs m’ont alors fait savoir que je tombais en pleine percée spirituelle, résultant d’une période d’intercession intense qui venait à peine de se terminer. Guidés par l’Esprit, ils avaient profondément gémi, pleuré et intercédé au cours de la dernière heure.
J’ai pu la comprendre à mon tour lors de l’Assemblée générale de 2014, ce qui m’a encouragé à continuer de persévérer dans la dépendance par la prière et l’intercession dirigée par l’Esprit.
C’est alors qu’un don de foi avait été accordé. Quelqu’un avait déclaré avec assurance : « C’est accompli. » D’autres s’étaient exprimés ainsi : « L’esprit de discorde a été vaincu » ; « Les forces des ténèbres ont été renversées » ; « L’orgueil a été déraciné » ; « L’humilité triomphera » ; « Une percée s’est produite ».
En réponse à l’invitation lancée par le Centre des ministères nationaux à prier tout au long de l’Assemblée générale, 24 intercesseurs dévoués se sont rendus à
Ils ont parlé avec assurance de choses précises qu’ils sentaient que Dieu avait accomplies par leur intercession. Puis ils ont décrit en détail ce qui allait se 7
produire par la suite à l’Assemblée générale ! Faisant les cent pas au fond de la salle durant la réunion d’affaires, je me suis demandé si je devais communiquer ce que les prières des intercesseurs avaient engendré. Au lieu de cela, j’ai regardé avec étonnement une personne après l’autre exprimer exactement ce que les intercesseurs avaient anticipé. Chaque délégué nous a exhortés à mettre de côté nos divers programmes au profit de l’unité et de la grâce. J’ai été renversé de constater à quel point les paroles des intercesseurs étaient conformes à la réalité de l’expérience collective de l’Assemblée. Les prières des intercesseurs ont donné lieu à des bénédictions pour le royaume lors de l’Assemblée. Dieu seul sait ce que l’on a lié et ce que l’on a délié ce jour-là. Le révérend Brent Farquhar est directeur adjoint du District Centre canadien et membre de l’Alliance Pray Team
Nous avons besoin d’intercesseurs pour prier durant l’Assemblée générale qui se tiendra à Vancouver, C.-B., du 30 mai au 4 juin 2016. Ceux qui se sentent poussés par l’Esprit à se joindre à ce groupe devraient savoir que l’Alliance Pray Team a l’intention de donner une formation en intercession de haut niveau avant la tenue de l’Assemblée. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez régulièrement le site allianceassembly.com.
Photos offertes par Mariann Waguespack
Unis dans l’amour Danser comme si Dieu nous regardait De Heather Hahn Affairée à planifier mon mariage avec mon fiancé, Andrés Cabezas Ulate, prévu en juillet, je me sentais à la fois bénie et dépassée. C’est que, chemin faisant, je me suis rappelé que nous sommes destinés à transcender la vie ici-bas et ses célébrations. La planification de mon mariage est devenue pour moi un appel à l’adoration. En envoyant les faire-part, je me suis souvenue qu’à son banquet, qui clôturera le siècle présent, Dieu convie des gens issus de tous les peuples. La vie est une répétition en vue des grandes célébrations et du festin exceptionnel auxquels nous prendrons part ; à titre d’enfants de Dieu, nous ferons la fête dans l’unité et sans honte pour l’éternité. l’âge et les origines des enfants, ainsi que les comportements et les croyances de leurs parents, importaient peu.
J’ai réfléchi aux groupes ethniques auprès desquels nous travaillons, qui n’étaient que vaguement conscients de cette réalité. Leurs enfants ne sauraient vous dire pourquoi un autre groupe leur déplaît ; ils continuent pourtant de manifester ce mépris transmis de génération en génération.
Dieu nous a démontré son pouvoir de réconciliation sur un plancher de danse. Lorsque la corde d’union m’a unie à Andrés, tous ces jeunes issus de divers groupes ethniques nous ont bénis les bras tendus vers nous. Encore une fois, la diversité de leurs origines ne les a pas divisés, car nous avions tous les yeux fixés sur Jésus-Christ.
En réfléchissant à ces deux réalités, je me suis rendu compte que nous pourrions avoir un avant-goût de la réalité du royaume à l’approche de mon mariage, si bien qu’Andrés et moi avons décidé de tenir une autre cérémonie de mariage que les enfants dirigeraient.
La vue de ces jeunes, antérieurement indifférents les uns envers les autres, en train de se servir du gâteau les uns aux autres et de danser ensemble relevait du miracle.
Au Mexique, il arrive que plusieurs parrains et marraines participent à un mariage, en défrayant chacun les coûts de certains éléments des noces. Les enfants allaient nous servir de parrains et de marraines. Ils nous ont donc confectionné des bagues traditionnelles et une corde d’union, ils ont prié pour nous, puis nous avons festoyé ; pour terminer, nous avons même dansé ensemble.
Tandis que Dieu prend possession de leur vie par son pouvoir de réconciliation, ces jeunes se bâtissent maintenant une réalité avec de nouveaux matériaux sociaux au profit des générations futures. Or, cela me fait désirer ardemment les noces de tous les temps auxquelles les gens de toute tribu, de toute langue et de toute nation oublieront leurs différences pour se concentrer sur Jésus-Christ, notre Réconciliateur et notre Créateur.
Nous avons dansé comme si Dieu nous regardait, car il s’est manifesté avec puissance. Des jeunes qui ne s’adressaient normalement jamais la parole se prenaient par le bras pour se faire tourner entre eux. Lorsque la musique traditionnelle d’un groupe ethnique se mettait à jouer, les jeunes d’un autre groupe se levaient et se mettaient à danser. Sur ce plancher de danse,
Heather Hahn est une ouvrière internationale qui sert Dieu avec Brave Heart Kids, un organisme contribuant au développement spirituel et économique des gens vivant au cœur de Coyoacan, au Mexique.
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Abandonner ses idees preconçues S’exercer à interagir avec les premiers post-boomers et à les équiper De Tony Sammut
Il est en général très facile de voir les forces de notre génération et les faiblesses des autres. Né en 1979, à l’intersection de la Génération X et de la Génération Y (les premiers post-boomers), j’ai moi-même souvent cédé à cette tendance, et dans les deux sens en plus ! Je constate que je m’identifie la plupart du temps à la Génération X (ceux qui sont nés entre le milieu des années 1960 et le début des années 1980). En même temps, il y a en moi quelque chose qui ne peut se soustraire à l’attrait des premiers post-boomers (nés entre le début des années 1980 et 2000), étant donné que j’exerce un ministère auprès d’eux. Je comprends donc tant la perplexité envers cette génération de celui qui n’y appartient pas que l’expérience qu’en fait celui qui y appartient.
Je me suis vraiment demandé comment je pourrais contribuer à bâtir des ponts entre nous et la génération des premiers postboomers afin de voir ceux-ci devenir des disciples de Jésus passionnés, mûrs et capables de faire d’autres disciples. Ma piste de réflexion pourrait avoir des conséquences importantes pour les Églises locales et pour notre mission, qui consiste à répandre l’Évangile parmi les membres de la génération émergente.
Comme à toute nouvelle génération, on reproche de nombreuses choses aux post-boomers :
Ils s’octroient tous les droits et sont narcissiques – Les réseaux sociaux les ont rendus maîtres de l’expression de soi et de la signature personnelle. On dépense des milliards de dollars en marketing pour s’attirer les premiers post-boomers, en raison de leur nombre et de leur pouvoir d’achat – souvent celui de leurs parents.
Ils sont dissipés – Ces adeptes chroniques du multitâche savent regarder des clips sur YouTube, texter à des amis et faire des travaux universitaires tout à la fois ; certains diraient que ce comportement trahit leur incapacité à se concentrer.
Ils sont captifs du présent – Ayant été façonnés par des événements de portée mondiale comme le 11 septembre et la crise économique de la fin des années 2000, ils sont nombreux à avoir adopté une perspective axée sur la gratification instantanée, du fait que l’avenir est incertain. Vue de l’extérieur, cette réalité semble refléter peu d’intérêt pour le passé et peu de vision pour le futur.
Ils sont accros de l’écran – Moins attachés à la télévision que d’autres, les premiers post-boomers passent beaucoup de temps devant d’autres sortes d’écrans. Par les textos, les réseaux sociaux, les jeux vidéo et la navigation en ligne, ils s’inventent un tout nouveau mode de communication et d’interaction ; certains diraient qu’ils sont en train de désapprendre à communiquer en face-à-face et à tisser des liens profonds.
Voici quelques valeurs et principes à respecter pour interagir avec les premiers post-boomers et les équiper :
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Les relations importent plus que les tâches et les titres – Nous devons faire savoir aux premiers postboomers que nous nous soucions d’eux et de ce qu’ils deviennent. Pasteurs, enseignants et autres leaders ne peuvent les influencer simplement parce qu’ils occupent un certain poste. Les jeunes ne souhaitent pas devenir un autre rouage anonyme permettant à la machine de l’Église de mieux fonctionner. Ils veulent des patrons qui leur serviront de mentors, qui les inciteront à poursuivre une mission de vie supérieure et qui désireront sincèrement ce qu’il y a de mieux pour eux.
Exercer le ministère revient à donner l’exemple – Lorsque j’ai quitté mon dernier poste de pasteur de la jeunesse, un grand nombre des cartes d’au revoir que j’ai reçues me remerciaient non pas pour mes « talents d’enseignant » ou ma « connaissance de la Bible »,
jusqu’à ce qu’ils terminent leur secondaire. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’ils ne se reconnaissent pas beaucoup d’affinités avec l’Église locale lorsqu’on les sort des programmes jeunesse pour les intégrer à la communauté des adultes.
À quel point vous identifiez-vous aux premiers postboomers ? Répondez à un jeu-questionnaire (en anglais seulement) et voyez, sur une échelle de 0 à 100, dans quelle mesure vous leur ressemblez : pewresearch.org/quiz/howmillennial-are-you
Il nous faut trouver des moyens d’éliminer la ségrégation dans la vie de l’Église locale et d’inviter les jeunes à servir et à apprendre dans « l’Église des grands » dès l’enfance. Nous devons également faire intervenir un réseau d’adultes autant que possible dans notre ministère pour enfants et jeunes adultes.
mais pour avoir tout simplement mené, aux côtés de ma femme, une vie réellement centrée sur Christ. Les jeunes savent bien que la vie et la spiritualité sont plus complexes que ne le laissent croire les plans en trois étapes, applicables à tous, qui leur sont souvent proposés. Ils veulent voir la Vérité en action.
Mark DeVries (auteur de Family-Based Youth Ministry et Sustainable Youth Ministry [Un ministère jeunesse fondé sur la famille et Un ministère jeunesse viable]) a raison de dire : « Si nous désirons voir des jeunes devenir des chrétiens mûrs, nous devons les entourer… de chrétiens mûrs ! »
En ce sens, pour les premiers post-boomers, la Vérité est un verbe. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ils n’ont pas renoncé à toute notion de Vérité absolue, mais se méfient instinctivement de « l’establishment », car ils ont vu le gouvernement, le système d’éducation, le monde des affaires et l’Église essuyer des échecs et rompre leurs promesses. Voilà pourquoi le mot « authenticité » est si à la mode parmi les membres de cette génération. Il est primordial de leur donner l’exemple en menant une vie empreinte d’intégrité.
Dans notre Église, nous tenons notre programme du dimanche matin pour jeunes du secondaire une semaine sur deux seulement, afin de permettre aux jeunes de servir Dieu aux côtés des adultes.
Étant moi-même faillible, je dois leur servir d’exemple en matière de confession et de repentance. Comble de l’ironie, je me suis rendu compte qu’en me voyant reconnaître mes torts et me repentir de mes péchés, les jeunes de mon entourage en sont venus à m’écouter davantage.
Dès le début, je l’ai encouragé à utiliser ses dons et à profiter de toutes les occasions qu’il avait d’assumer le rôle de dirigeant, mais il accueillait souvent mes encouragements avec hésitation et doute. Il a néanmoins endossé récemment un rôle de leader au sein de son Église et il est ravi d’avoir la possibilité de s’investir dans la vie de gens plus jeunes que lui. Il est en train de devenir une personne qui fait des disciples !
Ils veulent améliorer les choses – On les appelle, à raison, « la génération de la justice sociale ». Les premiers post-boomers se sentent attirés par les ministères auprès des pauvres, des gens qui ont faim et des laissés pour compte. Selon le Barna Group, ils communiquent également davantage leur foi que toute autre génération contemporaine.
Les premiers post-boomers forment une génération qui prend la place qui lui revient parmi les leaders de l’Église, les gens d’affaires, les gourous de la technologie et les personnes influentes du monde d’aujourd’hui. En dépit de ce qui les rend difficiles à comprendre, ils forment une génération mue par une passion incroyable et dotée d’aptitudes uniques que Dieu peut utiliser puissamment à la propagation de l’Évangile.
Lorsque j’étais pasteur de la jeunesse, nous avons amené une équipe passer une semaine chaque été dans une réserve des Premières Nations afin d’y tenir un camp de jour et de soutenir un couple y œuvrant à temps plein. Or, cette expérience a joué un rôle important dans la vie de l’un de nos jeunes adultes, qui s’est senti appelé à œuvrer à temps plein dans une réserve autochtone.
Usez de patience – Il y a plusieurs années que je sers de mentor à un jeune homme, d’abord au cours de ses études universitaires, et encore maintenant qu’il a décroché son premier « véritable » emploi.
Au lieu de laisser leur différence vous tenir à distance ou vous inspirer des critiques, rapprochez-vous d’eux. Investissez-vous en eux, marchez à leurs côtés et voyez ce que Dieu accomplira.
Ils ont besoin d’être intégrés dans l’Église locale dès un jeune âge – Bon nombre d’Églises ont pour habitude de garder les jeunes à l’écart des adultes
Tony Sammut est pasteur de la formation de disciples à l’Upper Room Community Church, à Vaughan, en Ontario 10
Prendre position avec courage Comment la foi d’un maire a influencé l’Église nationale De Derek et Bonnie Burnett Le maire a répliqué : ‘Est-ce que cela signifie que je ne peux plus être maire de la ville?’ Le pasteur a répondu : ‘Vous pouvez servir en tant que maire si c’est là où le Seigneur vous guide; mais peu importe ce que vous faites, vous devez le faire pour le Seigneur.’ Le maire a accepté ces conditions, et le pasteur a prié pour lui. Le cancer du maire Phaiboon est en rémission depuis ce jour.
Notre Église s’appelle l’Alliance chrétienne et missionnaire. D’abord chrétien ensuite missionnaire. Nous faisons partie d’une grande famille. Depuis plus de cent ans, nos ouvriers internationaux risquent leur vie pour apporter l’Évangile dans des pays non-atteints. Aujourd’hui l’histoire se passe dans la région de la Saveur des Épices, en Asie, où nous avons 80 ouvriers qui travaillent dans 12 pays. Les peuples parmi lesquels ils oeuvrent sont principalement bouddhistes, musulmans ou communistes.
C’est ainsi qu’a débuté un nouveau chapitre dans la foi du maire Phaiboon. Il a pris position publiquement pour Jésus, honorant chaque promesse qu’il faisait en tant que maire. Il assiste régulièrement aux rencontres de pasteurs et dirigeants chrétiens de la ville, soutien les églises locales, et donne des fournitures pour les activités chrétiennes offertes sur l’île. Le maire Phaiboon tient ferme avec courage comme enfant du Dieu vivant dans un pays 98% bouddhiste.
Dans la plus récente édition du magazine Alliance.ca, les ouvriers internationaux de l’Alliance, Derek et Bonnie Burnett, racontent l’histoire du maire de la ville de Phuket, M. Phaiboon. Dieu a guidé un pasteur, le révérend Yotsanan, de fonder une église à Phuket. Un jour, le maire Phaiboon a cogné à sa porte. Ce maire se disait chrétien, mais il se montrait le nez aux temples bouddhistes et dans les mosquées aussi souvent qu’il allait aux églises chrétiennes de sa ville; après tout, c’était bon pour assurer des votes.
D’autre part, l’Église du révérend Yotsanan s’est mise à grandir et à même déborder. Un jour le Seigneur lui a dit de tenir des réunions à l’hôtel de ville. Le pasteur a rétorqué : ‘L’hôtel de ville? Mais, Seigneur, nous sommes dans un pays bouddhiste! Le gouvernement ne nous permettra JAMAIS de t’adorer dans un hôtel de ville.’ Le Seigneur lui répondit : ‘JE SUIS Seigneur de cet endroit!’
Pendant sa visite auprès du pasteur Yotsanan, le maire s’est ouvert à lui. ‘J’ai le cancer, lui dit-il, et j’ai entendu parler que vous priez pour la guérison divine. Voudriez-vous prier que Dieu me guérisse?’
Pasteur Yotsanan partit et rencontra le maire pour lui expliquer que le Seigneur guidait son Église à se réunir à l’hôtel de ville. Le maire Phaiboon répondit avec enthousiasme. Yotsanan l’avervit qu’il pourrait fort bien perdre sa position s’il donnait permission aux chrétiens d’adorer sur une propriété publique, mais le maire Phaiboon insista pour que le pasteur obéisse à la direction de Dieu. L’assemblée de plus de 200 croyants commença à célébrer Dieu sur les terrains de l’hôtel de la ville de Phuket cette même semaine, et personne n’a protesté depuis lors.
Le Seigneur a guidé le pasteur Yotsanan à répondre : ‘Non, je ne prierai pas pour qu’il vous guérisse. Plutôt, je prierai que, comme il l’a fait pour Ézéchias dans la Bible, il ajoute au nombre d’années de votre vie; mais d’abord vous devez être d’accord pour remplir quatre conditions :
Vous devez suivre Christ seul. Arrêtez d’aller aux temples bouddhistes et aux mosquées, et adorez Jésus seul; Vous devez apprendre la Parole de Dieu en assistant à l’étude biblique et vous devez être actif dans le ministère de votre Église locale; Vous devez écrire votre témoignage et me permettre de le distribuer partout sur l’île; Vous devez servir le Seigneur pour le reste de votre vie.’
Quand Dieu bouge, il cherche des 11
hommes et des femmes qui sont d’accord pour croire qu’il peut faire l’impossible. Dwight Martin de la fondation eStar en Thailande rapporte que ‘l’Église de la ville de Phuket est une qui grandit le plus dans le pays, et nous croyons que c’est en partie dû à la foi de ces deux hommes.’ Certains parmi nous vivent de graves détresses et vous criez à Dieu de vous en délivrer. Mais si Dieu vous disait non, je ne vous délivrerai pas de votre détresse, mais dans ta faiblesse JE glorifierai mon nom à condition que tu fasses ce que je te dis : • Tu dois suivre Christ seul. Arrête de suivre tes penchants et ceux du monde et adore Jésus seul; • Tu dois apprendre la Parole de Dieu en assistant à l’étude biblique ou à une cellule et sois actif dans un ministère de ton Église locale; • Tu dois écrire ton témoignage et permettre au pasteur de le distribuer et de le placer sur le site Internet de l’église; • Tu dois servir le Seigneur pour le reste de ta vie.’ Que lui répondriez-vous? À chacun de nous de répondre à Dieu.
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