Le Messager Le haut coût de la récolte
À L'Aile BLANChe
Juillet/Août 2011
La publicaTIOn offiCIeLLE de l'ÉGlIsE de DiEU de la ProPHÉtie
Un nouveau leadership, focalisation sur la moisson de la jeunesse en Afrique Reconstruire Haïti— Pousser vers l’avant
Randall E. Howard
À tous les peuples
Les nations de tous les continents sont en train de s’élever pour envoyer des missionnaires en nombres jamais vus auparavant.
Le Christianisme a connu son mandat depuis des siècles. Nous avons été appelés « à tous les peuples». Nous le proclamons, le célébrons et considérons son étendue, et nous œuvrons pour l’accomplir constamment. Et nous sommes en admiration du Dieu qui a un cœur pour toutes les nations, les tribus et les langues sur la surface de la planète. Sa passion pour toutes les nations est cousue en ses gens qui constituent son Corps depuis le premier jour. Peut-être, aujourd’hui nous voyons cela exprimé plus pleinement que tout autre moment dans l’histoire du Christianisme. Certainement les apôtres se sont dispersés après la commission de Christ, mais en grande partie, ce jeune mouvement demeura un mouvement de Jérusalem et une secte juive. Paul est né au moment opportun et poussa l’enveloppe plus loin dans le monde des Gentils, mais il y avait toujours beaucoup de lieux à pénétrer. Pendant plusieurs siècles, la couverture romaine de l’évangile devint un grand obstacle à l’atteinte mondiale, tout comme l’a été l’ancienne domination juive. Le Christianisme était romain, non asiatique ou d’autres ethnies ; et ainsi, il était étonnamment limité par le plus grand et le plus puissant gouvernement de l’époque. Après la chute de Rome, des moines dévoués portèrent le message de Christ aux Barbares du nord tels que les Druides, les Goths et les Vikings. Après la découverte du nouveau monde, les Jésuites lancèrent des projets ambitieux pour convertir les indigènes de l’Amérique du nord et du sud à la foi. Plus tard, William Carey était touché d’apporter le message en Afrique et Hudson Taylor était saisi par la passion que la Chine doit entendre le message. Ainsi la poussée vers « tous les peuples » est en train d’œuvrer parmi et sur le peuple de Dieu depuis des siècles. C’est possible que l’histoire puisse décrire l’apogée de cet élan lorsque la Grande Bretagne et les États-Unis encore jeunes étaient des bastions de la foi et portaient de ce fait le fardeau de répandre la « bonne nouvelle » sur toute la terre. De grandes incursions ont été faites ; mais toujours, la plupart des observateurs et amoureux des missions ont un ardent désir d’entendre de considérables rapports globaux faisant plus de choses que de gagner seulement
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un petit nombre symbolique d’indigènes. Dans toutes les illustrations que j’ai mentionnées à partir de l’histoire des missions chrétiennes, il y a une tendance commune. La force missionnaire provenait toujours d’une forte nation ou d’une culture centrale avec l’idée de convertir le reste du monde à la foi. Tel a été le cas pour les premiers chrétiens juifs, Rome, Bretagne et tout récemment les États-Unis. Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous que Dieu a bougé sa stratégie missionnaire à une nouvelle phase d’opération qui pourrait être la grande force mondiale actuelle que plusieurs avaient souhaitée. Aujourd’hui et à l’avenir, Dieu s’est écarté du concept d’une forte culture centrale chrétienne responsable d’atteindre le monde. Il est en train de verser actuellement de son Esprit sur toute la terre, et les peuples de toutes les cultures sont en train de découvrir le mandat et d’émerger du monde des ténèbres pour porter la lumière. Les nations de tous les continents sont en train de s’élever pour envoyer des missionnaires en nombres jamais vus auparavant. Des missionnaires coréens peuvent maintenant être trouvés sur plusieurs continents. Des missionnaires d’Amérique latine sont en train de connaître un grand succès dans la pénétration des cultures musulmanes du monde. Les ouvriers serviteurs des Philippines sont en train de répandre l’évangile dans des pays et nations difficiles qui persécutent les missionnaires « officiels » et défendent l’évangile. Des missionnaires nigérians sont en train d’implanter de grandes églises dans des lieux improbables. Les missionnaires de l’Inde sont en train de sortir de cette nation isolée culturellement et économiquement pendant des siècles. Le Brésil est la plus grande nation qui envoie des missionnaires en Amérique latine. Et la Chine peut être le nouveau géant de missions où la vision et la passion de mobiliser des millions de missionnaires de l’évangile sont déjà répandues. Ceci ne devait pas être une surprise pour les croyants de la Bible. Le Dieu de toutes les nations est en train de mobiliser toutes les nations pour finir l’œuvre inaccomplie, celle de proclamer Christ « à tous les peuples ».
LEÀM ESSAGER LA B ' ILE LANCHE
Volume 30, Numéro 4 Juillet/Août 2011
TABLE DES MATIÈRES
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................................................................................................................... Nos valeurs fondamentales À tous les peuples Randall E. Howard, Évêque général
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Le haut coût de la récolte David Bryan
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Un nouveau leadership, focalisation sur la moisson de la jeunesse en Afrique Sherman Allen
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Informations
Autoriser les femmes au Botswana Phillip Segadika
10 Reconstruire Haïti—Pousser vers l’avant David Bryan
Articles
11 Des bicyclettes pour les missions Annette Taylor 12 Autour du monde: Évangéliser les enfants Kathy Creasy 14 Satisfaire les besoins de la personne qui est sur les bancs Jan Couch 15 L’amour n’est pas… DeWayne Hamby, Editeur
............................................................................................................................................................... PERSONNEL Rédacteur Exécutif : Randall E. Howard ; Éditeur et Rédacteur Administratif : DeWayne Hamby ; Traducteur : Augustin Bocco ; Révision : Robert Vital-Herne ; Dessinateur : Sixto Ramírez ; Distribution : Josué Reyes. Ensemble éditorial : Londa Richardson, Cervin McKinnon, Daniel Chatham, Tapio Sätilä, Perry Horner, Hanny Vidal, Shaun McKinley et Adrian Varlack. Le Messager à l’Aile Blanche (USPS 533750) est imprimé au Mexique à l’Editorial Ala Blanca, Apartado Postal 134-018, Mexique, D.F. C.P. 07421, MEXIQUE, Tél : (52-555) 715 6346. Préparé chaque période bimestrielle par White Wing Publishing House, 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312, U.S.A. • Envoyez tout matériel pour publication au Messager à l’Aile Blanche, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. • Courrier éléctronique : editorial@wwph.com • Fax : (423) 559-5231. • Abonnement : White Wing Publishing House, Attention French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Le coût d’abonnement est de $4.00 annuellement (Ou l’équivalent en devise étrangère), payable à White Wing Publishing House par chèque, mandat de banque ou mandat de poste. • Designed and published bi-monthly by the White Wing Publishing House 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312 • POSTMASTER : Send address changes to : French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Déclaration de foi • L’Église de Dieu de la Prophétie est ferme dans son engagement à la croyance chrétienne orthodoxe. Nous affirmons qu’il y a un seul Dieu, existant éternellement en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous croyons en la déité de Christ , en sa naissance virginale, en sa vie sans péché, aux miracles physiques qu’il a faits, en sa mort expiatoire sur la croix, en la résurrection de son corps, en son ascension à la droite du Père, et en son retour personnel en puissance et en gloire lors de sa seconde venue. Nous professons que la régénération par le Saint-Esprit est essentielle pour le salut de l’homme pécheur. Nous croyons que la sanctification par le sang de Christ rend possible la sainteté personnelle. Nous affirmons le présent ministère du Saint-Esprit dont l’habitation nous rend capables de vivre des vies saintes et d’avoir de la puissance pour le service. Nous croyons en l’unité finale des chrétiens pour laquelle notre Seigneur Jésus-Christ a prié en Jean 17. Nous croyons en la sainteté de la vie humaine ; nous sommes engagés à la sainteté des liens du mariage, et nous reconnaissons l’importance de familles chrétiennes fortes et aimables.
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L
’un de nos fidèles leaders dans une nation en Asie nous a écrit récemment. Ses paroles étaient un captivant souvenir du prix de l’obéissance à notre mandat d’atteindre la moisson. Elles jettent un coup d’œil dans le trauma émotionnel.
Ce sont de très mauvais événements et nouvelles… le 6 novembre à 1 :30 du matin, certaines personnes sont venues à moto devant le portail de notre maison et commencèrent soudainement à tirer des coups de feu, et le portail était entièrement percé de balles. Deux balles ont atterri sur mon bureau, mais Dieu m’a sauvé. La femme de mon fils se déplaçait, pour une raison ou pour une autre, et deux balles sont passées près de sa tête, mais ne l’ont pas touchée. Nous avons téléphoné à la police après les coups de feu. La police est arrivée et a noté tous les trous sur le portail et mon bureau. Nous allons nous rendre maintenant au bureau de police pour documenter le cas. Prière de vous souvenir de ma famille dans vos prières en ce moment difficile. Votre frère en Christ Une violence déclarée portée à un chrétien pour aucune raison sinon
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celle de suivre les enseignements et la vie de Christ est une expérience rare pour la plupart de nous vivant dans les nations occidentales. Mais c’est la norme pour plusieurs chrétiens dans d’autres parties du monde. Pourquoi les bonnes et pieuses personnes qui aiment Jésus souffrent ces
genres d’attaques vicieuses. Est-il normal que les croyants en général soient confrontés à ce genre d’opposition virulente ? L’une des vérités les plus inconfortables au sujet du chemin de Christ est que la persécution de ses disciples est une chose normale. Jésus mentionne la persécution comme étant l’un des « bénéfices » d’une vie de disciple : « Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècleci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10 :30). Jésus, les premiers apôtres, les croyants du premier siècle et des chrétiens de plusieurs nations sont morts aux mains des ennemis de l’évangile. De peur de séparer leur expérience de nos attentes et considérer la persécution comme quelque chose destiné seulement à certains chrétiens choisis et spéciaux, Paul généralisa la question d’une manière qui est au fait surprenante : « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3 :12). Nos frères et sœurs ne sont pas attaqués parce qu’ils sont un peu trop fanatiques dans les stratégies d’évangélisation ou parce qu’ils irritent leurs voisins en étant grossiers ou désagréables. Ils vivent pour Christ et le partagent fidèlement. C’est là leur seul crime. Est-ce qu’ils ne peuvent pas adoucir un peu les choses et éviter d’être de si agressifs évangélistes afin d’éviter ces attaques vicieuses ? La vérité est que la persécution est une partie difficile, mais normale de l’expérience chrétienne, parce que l’évangile est la lumière, et les forces des ténèbres (Satan, les démons et les esprits mauvais) s’y opposent résolument, ainsi, ils se servent de tous les moyens pour résister à son expansion. Nous avons un mandat de partager la bonne nouvelle avec tout le monde, quelle que soit leur identité religieuse, ethnique, culturelle ou politique. Vivre comme des chrétiens fidèles dans des lieux où des philosophies religieuses, politiques ou personnelles sont contraires à la foi, veut dire que la persécution fera partie du paquet. C’est mon
souhait que ceci ne soit pas le cas, mais les faits bibliques et l’expérience de nos frères et sœurs sont indéniables. Nous cherchons le salut de tous les êtres humains, que ce soit facile ou non. Les chrétiens du monde entier sont en train de payer un grand prix pour partager l’évangile. Dans certaines nations, ils sont en train de mourir, leurs maisons sont détruites, leurs enfants enlevés, ou ils sont emprisonnés. Ceci est douloureux, mais ce n’est pas une raison d’arrêter de prêcher l’évangile. Nous ne cherchons pas à devenir des martyrs, mais si nous mourons pour la cause de Christ, ce n’est pas une raison de désespoir, mais de réjouissance que nous sommes comptés dignes de souffrir pour notre Seigneur. Priez pour la sécurité de nos précieux frères et sœurs qui vivent comme des disciples fidèles de notre Seigneur Jésus dans ces lieux difficiles et extrêmement dangereux, mais ne soyez pas découragés par les défis qu’ils doivent surmonter pour suivre notre Seigneur. Ils sont de vrais soldats de la croix et ils apportent de l’honneur au nom du Seigneur Jésus en sacrifiant leur vie pour le faire connaître. L’accomplissement du mandat, pour se focaliser sur la moisson, peut bien signifier la mort de certains de nos fidèles sœurs et frères. Cela peut un jour signifier que nous fassions ce sacrifice. Nous prions pour les leaders de gouvernement afin que le respect des droits humains soit une réalité partout. Un tel environnement nous permettra de proclamer Christ sans la menace de représailles. Mais ce conflit fait rage. Nous prêchons l’évangile sur un terrain de conflit entre les forces de lumière et des ténèbres. Il y aura des victimes. Priez le Maître de la moisson de susciter de moissonneurs plus courageux. Donnez pour soutenir l’œuvre de ces serviteurs fidèles qui partagent l’évangile malgré les dangers, les obstacles et les oppositions. Soyons fidèles envers eux tout comme ils le sont pour la cause de Christ. David Bryan Directeur des Ministères de l’atteinte globale
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Un nouveau leadership,
focalisation sur la moisson de la jeunesse en Afrique
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a Sierra Léone était récemment dans les nouvelles à cause de la mort tragique de cinq de nos fidèles leaders dans cette nation dans un accident de voiture. À ce moment, la Sierra Léone est de nouveau à la une à cause de certains événements positifs qui affecteront certainement l’œuvre dans cette nation pour le meilleur. La troisième Convention nationale bisannuelle de la Sierra Léone était tenue du vendredi 9 octobre au dimanche 31 octobre 2010. Afin d’obtenir une aide maximum pour l’œuvre, le Comité administratif et financier a décidé de tenir sa réunion financière au moment de cette convention. Ceci veut dire que tous les membres dudit comité devaient voyager à Freetown (la capitale de la Sierra Léone) pour deux jours de formation de leadership avec tous les pasteurs et ouvriers nationaux avant le début de la convention. Les cours du Manuel des règlements ministériels étaient enseignés par les Évêques Levi Clarke (Presbytère de la région d’Afrique), Stephen Masilela (Assistant au bureau du Presbytère général), et Cyril
Odendo (membre du Comité administratif d’Afrique). La convention nationale débuta le vendredi matin avec une grande anticipation. L’Évêque national Sherman Allen a ouvert la convention avec quelques paroles d’encouragement opportunes. Le sentiment de perte causé par la mort de nos cinq leaders était présent dès le début, mais le Seigneur avait planifié d’autres choses pour cette réunion, et il a envoyé le SaintEsprit pour ranimer et réconforter l’église d’une façon merveilleuse. C’était rafraîchissant de voir les frères répondre à l’appel de l’Esprit et de se réjouir pendant que plusieurs d’entre eux se mirent à pousser de grand cris dans une grande réjouissance. Dans une session du samedi matin, le modérateur invita tous les jeunes gens à former une ligne et demanda aux Évêques en visite de prier pour eux. Encore une fois, le Seigneur était bon envers son peuple et il l’a puissamment béni. La session du dimanche matin était hors du commun à telle enseigne que malgré le fait que les enfants ne figuraient pas sur le programme, le modérateur leur accorda du temps et de l’espace. Ce que ces enfants ont présenté à la convention était une unique bénédiction pendant que la plupart d’entre eux ont adoré le Seigneur avec des cantiques et des versets bibliques. L’Évêque national, Évêque Allen, se servit de l’occasion pour annoncer la nomination d’un directeur du ministère spécialisé chargé de servir la jeune moisson. Il mit l’accent sur le fait que plus jamais les besoins des enfants ne seront négligés en Sierra Léone pendant que le nouveau directeur sera en train de travailler avec le Bureau de la Directrice internationale des ministères des enfants pour formuler des plans pour le développement du ministère.
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Responsabilité et transparence financière Le trésorier national, le Frère Mark Sesay, présenta un report financier des deux dernières années depuis la dernière convention. Le rapport était très transparent et précis. Tous les détails des fonds reçus au niveau de la trésorerie nationale et la manière dont ils étaient dépensés étaient gérés avec intégrité. À la fin du rapport du trésorier, l’Évêque national et le modérateur ont fait le commentaire suivant : « Un jour, tous les rapports des trésoriers seront donnés de la même façon. » C’est intéressant de noter que bien que la Sierra Léone soit l’un des pays les plus pauvres du monde où la plupart de ses citoyens gagnent moins d’un dollar par jour, elle a contribué dans le compte international de l’Église plus de $400 dollars dans les dîmes et offrandes. Ceci doit être hautement félicité surtout pour une nation minée par un si terrible désastre économique.
Nouvel Évêque nommé Le dimanche 31 octobre, pendant la convention, le Presbytère général, Sherman Allen qui est actuellement l’Évêque national de la Sierra Léone, nomma l’Évêque Lévi Clarke (Presbytère de la région d’Afrique) comme Évêque national de la Sierre Léone.
L’agenda d’évangélisation et de la formation de disciples Historique En 1797, le Parlement britannique libéra les esclaves qui travaillaient dans leurs plantations de cannes à sucre et dans les mines de charbon. Ces esclaves libérés, ayant brusquement ainsi la chance de vivre dans un mode de vie où ils n’étaient plus forcés de travailler, mais pouvaient plutôt faire ce qu’ils voulaient, ont fini par s’impliquer dans des espiègleries et des crimes. Ils n’avaient pas d’emplois. Le gouvernement britannique décida ainsi de se servir de la colonie sierra léonaise comme un pays pour accueillir les esclaves libérés. Après s’être embarqués dans leurs bateaux flottilles, ces anciens esclaves versaient des larmes de joie et se réjouissaient du fait qu’ils habitaient maintenant un pays où ils devraient déterminer désormais leur propre destinée. Ils se sont rassemblés sous un cotonnier qui est actuellement le centre de la ville, laquelle ils ont nommé Freetown. Freetown est le nom officiel de la capitale du pays jusqu’à ce jour. Lorsque la Sierra Léone a éventuellement obtenu son indépendance des Anglais en 1961, la population était majoritairement chrétienne et de la religion traditionnelle. De nos jours cependant, l’Islam a frayé son chemin depuis le nord de l’Afrique vers la Sierra Léone, changeant totalement les données démographiques de ce pays. L’Islam est devenu maintenant la plus grande
religion (70%) alors que le christianisme a régressé en troisième position derrière la religion traditionnelle ethnique avec 11,72% de la population (Tiré de Operation World 21st Century Edition, p. 563). L’Islam n’arrêtera pas de progresser jusqu’à ce qu’il mette la main sur le cœur et l’âme de ce pays. Consciente de ce fait, l’administration africaine, en conjonction avec le présent leadership en Sierra Léone, ont adopté un plan d’action pour former deux équipes d‘ouvriers missionnaires locaux, qui auront pour mission d’évangéliser les musulmans. Beaucoup de remerciements au Département de l’atteinte globale et son directeur, David Bryan, qui a été très déterminant dans la provision de certains fonds destinés à la formation et l’encadrement de ces ouvriers missionnaires. Ils seront formés par des évêques missionnaires qualifiés de l’Église de Dieu de la Prophétie tels que Peter Koyea et Koissi Antoine qui œuvrent présentement dans les nations fortement islamisées dans la partie nord du continent africain. Ils ont de considérables expériences dans leurs efforts ministériels. Ce serait très apprécié si l’Église en général pourrait faire de ce projet un sujet de ses prières. Sherman Allen Presbytère général pour l’Afrique
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A
Autoriser les femmes au Botswana
u cours des quatre dernières années, nous avons inventé plusieurs initiatives pour aider les femmes de l’église au Botswana à être économiquement autosuffisantes. Il y a au moins quatre programmes qui sont présentement disponibles, et qui incluent le fait de servir de mentor pour les jeunes femmes par les femmes plus âgées, une formation à court terme par des séminaires et des ateliers, des formations à long terme (une année), et la transmission de compétences spéciales. Nous étions d’abord inspirées d’aider nos membres fidèles qui n’ont pas une chance d’acquérir plus d’instruction, qui sont dans le chômage, et qui sont vulnérables aux abus, mais continuent fidèlement à servir le Seigneur. Les femmes au Botswana, comme partout, ont souvent plusieurs dépendants, tels que les enfants, les membres de famille ou des parents âgés. Beaucoup de recherches ont montré que partout dans le monde, les femmes sont souvent forcées dans des relations et habitudes impies à cause de la dépendance économique. Une des femmes qui ont bénéficié de ce projet est Maduo Dube, âgée de 46 ans, qui est également le pasteur de l’Église de Dieu de la Prophétie de Molapowabojang, au Botswana. Bien que la sœur Dube ait suivi des cours de formation pastorale pendant trois ans, les défis d’implanter une église qui n’est pas autosuffisante dans une région rurale pauvre signifiaient qu’elle devait garder deux autres emplois : un emploi à plein temps comme assistant-maîtresse dans une école maternelle, et elle gère
une baraque pour faire joindre les deux bouts. Les choses n’étaient pas faciles parce que, en ce temps-là, son mari n’avait pas d’emploi, ce qui veut dire qu’elle devait être le gagne-pain pour la famille, ce qui inclut ses trois enfants. Le Programme Autoriser les Femmes du Botswana reçut la demande d’aide de la sœur Dube après que la sœur Joséphine Carty des Iles Vierges a contribué la somme de $1.000 dans les fonds pour sa formation pour l’école maternelle. La sœur Dube a fait preuve d’un grand dévouement. Elle a dû abandonner son travail à la baraque pour s’engager dans des soirées quotidiennes d’étude, poursuivant sa formation d’une année pour l’école maternelle, pendant qu’elle continuait avec son travail quotidien d’assistant-maîtresse et son œuvre de pasteur. La sœur Dube a déclaré : « J’avais travaillé comme une maîtresse non qualifiée pour une école maternelle pendant dix ans quand j’ai reçu cette bourse. Je n’avais aucun autre choix sinon d’abandonner mes autres obligations, parce que je savais que la formation aurait des bénéfices à long terme pour ma carrière et ma famille. » Elle ajouta : « Je ne pouvais pas payer toute seule, parce que nous avions trois enfants à occuper, et ils représentaient une priorité. » Après une année, la sœur Dube était capable d’obtenir une distinction pour un cours de formation comme maîtresse d’école maternelle accréditée. « Ce n’était pas facile. Il y avait beaucoup de devoirs. Alors, le soir, mes enfants et moi étions tous des étudiants faisant des devoirs de maison. » Cependant, après avoir terminé, elle obtint immédiatement un emploi comme une maîtresse qualifiée dans une mission catholique où elle travaille depuis trois ans. Une des bénéficiaires de ce projet, Gomolemo Chirongwe, ne travaille pas comme maîtresse, mais elle témoigne du fait qu’elle excelle mieux que les autres dans son présent emploi (pour un département du gouvernement), parce qu’elle possède maintenant quelque chose de supplémentaire à offrir en plus du certificat Niveau Numéro 0. Cependant, les sœurs Chirongwe et Dube sont en train de faire des efforts pour lancer une entreprise d’école maternelle dans le but d’ouvrir une école maternelle en collaboration avec l’Église de Dieu de la Prophétie de Lobatse. « Avec l’expérience que j’ai, après avoir travaillé si longtemps pour des écoles maternelles, et compte tenu du fait que maintenant je suis qualifiée, je suis plus que prête à ouvrir ma propre école, à offrir un service à la communauté, et embaucher d’autres femmes », a déclaré la sœur Dube. Quand on lui demande si elle est découragée par le
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manque d’argent pour commencer, la sœur Dube répond : « Voyons, je ne suis pas découragée. Quelques années de cela, mon mari n’avait pas d’emploi ; nous n’avions pas une maison adéquate, et maintenant, regardez les provisions du Seigneur. » En montrant sa maison nouvellement construite, elle dit : « Mon mari travaille maintenant, je suis maintenant une maîtresse qualifiée, j’ai un emploi stable, mon fils vient de terminer son apprentissage comme plombier, et Pendani [sa fille] vient juste de commencer ses études universitaires. » L’Évêque Phillip Segadika dit ce qui suit : « Nous remercions tous ceux qui ont répondu à notre appel pour de l’aide, particulièrement la sœur Joséphine Carty des Iles Vierges, dont l’assistance nous a aidé à former quatre femmes. Cependant, nous en avons encore plusieurs qui attendent et dont les vies peuvent être transformées par $1.000 US, pour payer les frais de scolarité. Comme j’ai une fois mentionné, ce projet ne consiste pas à donner des poissons aux gens. Il consiste à autoriser les femmes à prendre soin d’elles-mêmes, de leurs familles et à restaurer leur dignité dans la société. » Concernant l’avenir du projet, l’Évêque Segadika dit : « Nous avons commencé avec nos membres, mais nous voyons encore de plus sérieux problèmes au dehors. Des femmes dépossédées, démunies, qui cependant peuvent être
formées… Pour le moment, nous faisons des recherches pour voir si nous pouvons commencer une école sur le même site où l’église tient son programme de formation des maîtresses pour l’école maternelle. La question est que, au Botswana, les écoles maternelles sont toutes privées, ce qui signifie qu’elles représentent le début d’une opportunité d’affaires pour que les gens qui ont un peu d’argent lancent leurs propres entreprises. Nous voulons aider ces femmes pour qu’elles puissent s’aider elles-mêmes. Nous avons nos édifices d’église qui ne sont pas utilisés pendant les jours de la semaine, alors que nous avons des femmes qui ne travaillent pas, aussi bien que de nombreux enfants dans ces communautés. C’est un gaspillage ! » Bien que le Conseil municipal local ait maintenant introduit des règlements très stricts, ce qui signifie que ce sera nécessaire de rénover l’édifice de l’église de Lobatse afin de le rendre plus accessible aux enfants, nous n’abandonnons pas la vision. La rénovation inclut des toilettes adéquates et la construction d’un édifice séparé pour la cuisine et la salle à manger, ce qui va coûter au moins $20.000 US en matériaux seulement. Pour ceci, nous avons besoin d’aide alors que nous formons plus de femmes. Reporté par Neo Segadika et Seboneso Bantusitse Phillip Segadika, Évêque du Botswana
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Reconstruire Haïti— Pousser vers l’avant
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im McCaleb, le coordonnateur de projet, a conduit sa première équipe de construction à Port-au-Prince, Haïti, le 6 septembre 2010. Cet effort est soutenu par l’étonnante générosité de nos membres et des églises du monde entier, qui ont donné une offrande sans précédent de plus de $516.000, en réponse au tremblement de terre en Haïti. Les Bureaux internationaux ont également pourvu de l’aide d’urgence aussi bien que des fonds pour aider Haïti à reconstruire. Les cinq membres de l’équipe qui a accompagné le frère McCaleb étaient profondément touchés lorsqu’ils ont donné une semaine de leur vie au peuple haïtien. Le frère McCaleb a fait le rapport d’une semaine de travail intense qui inclut une évaluation des propriétés de l’orphelinat à Léogâne et la reconstruction d’une grande partie du mur qui sert de clôture à la propriété. Le mur commence depuis l’entrée principale au nord, et va jusqu’à la digue (près de la mer). Le mur s’est effondré et exposait la propriété aux gens de l’extérieur après le séisme de janvier 2010. L’équipe a travaillé dur, creusant l’ancienne fondation, mettant des barres d’armature, et versant la base en béton. Le plan demande de mettre des colonnes en béton après chaque trois mètres pour renforcer le mur, qui sera d’une hauteur de dix pieds environ. L’équipe a également démoli les murs d’un des édifices principaux, et a mis des poteaux en métal. Il y a plusieurs maisonnettes qui n’étaient pas détruites lors du séisme. Ils les ont nettoyées et ont installé des moustiquaires pour les fenêtres, en préparation pour l’usage des équipes qui les occuperont à l’avenir. L’orphelinat est proche d’une zone où de nombreuses églises se sont écroulées, puisque Léogâne était l’épicentre du tremblement de terre. Le frère McCaleb dit : « Généralement, c’était un bon voyage, et de très bonnes choses étaient accomplies. J’apprends davantage avec chaque voyage, et j’anticipe de plus grands succès chaque fois que j’y vais. »
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Six églises sont en train d’être reconstruites. L’église centrale sur le Boulevard Harry Truman a subi certains dommages et est en train d’être rénovée. D’autres édifices d’église à Canapé Vert, Grand-Rue, Cité Soleil et Sans Fils sont en train d’être reconstruits. Le frère McCaleb a l’intention de commencer sous peu à travailler à la reconstruction de deux autres édifices d’église à Dufort et LaSalle. Plusieurs groupes cherchent à faire une différence en Haïti. Les représentants de Samaritan’s Purse vont venir avec des excavatrices pour enlever les débris des édifices effondrés sur le site de l’orphelinat. G.A.I.N., l’arme de soulagement et de développement du Campus de la Croisade pour Christ, a déjà commencé à enlever les débris et rénover les maisonnettes. G.A.I.N. a promis de fournir de l’aide avec la reconstruction de l’orphelinat. Le passage de l’ouragan Tomas à travers la Caraïbe a retardé l’arrivée de la deuxième équipe de construction dirigée par le frère McCaleb, mais lui et une équipe de frères de l’Alabama et du Mississippi ont entre temps accompli beaucoup de choses. D’autres voyages sont planifiés pour l’année 2011. David Bryan Directeur des Ministères de l’atteinte globale
L’aide aux missionnaires autochtones (pasteurs/ministres de l’Église de Dieu de la Prophétie), afin qu’ils aillent loin et plus rapidement avec l’évangile de Jésus-Christ, demeure le cri des nations pendant plusieurs années. Pouvez-vous imaginer avoir la marche comme étant votre seul moyen de déplacement pour porter la bonne nouvelle à votre communauté et à votre ville ? Pensez un moment des pieds qui vous font mal, des ampoules, des blessures, des égratignures, des poussières ou des pieds couverts de boues des pluies de mousson ? Seriez-vous défié si ceci constitue votre seul moyen de déplacement pour partager l’amour de Jésus avec vos prochains? La plupart d'entre nous sont en sécurité dans nos zones de confort et ne
pensent même pas à ces choses. Cependant, plusieurs de nos familles d’églises vivent dans ces circonstances quotidiennement. Alors vous pouvez vous demander : « Comment puis-je changer ce scénario ? » ou « que puis-je faire pour aider ? » La réponse est aussi simple que le fait de fournir de l’aide pour acheter des « bicyclettes pour les missions ». Sur tout notre globe, la nécessité de ce simple moyen de déplacement est primordiale et les ministres missionnaires sont fous de joie lorsque Dieu se sert de vous et moi pour satisfaire ce maigre besoin. Tout récemment, l’Évêque national, Ntambwe Beya était capable d’acheter 75 bicyclettes pour les ministres en République Démocratique du Congo, grâce aux contributions données à travers les Ministères Partenaires dans la moisson et les Mains qui aident. Des applaudissements, des remerciements et de profondes gratitudes sont certainement en ordre pour ceux qui ont participé à ce projet. Cependant, ce n’est seulement que le début ! Plus spécialement, à travers les grands continents d’Afrique et d’Asie, il y a toujours des besoins considérables en bicyclettes pour aider nos pasteurs, superintendants de district et évangélistes qui ont la bonne volonté d’apporter l’évangile sur deux roues afin d’avoir un impact sur le ministère du royaume. Pour adapter notre projet aux paroles d’une publicité familière de carte de crédit qui est toujours calquée dans nos mémoires : « Bicyclette--$100. Sourires sur les visages des pasteurs— incommensurable. Répandre l’évangile à vélo— sans prix. » Soyez inspirés ! Pensez aux nombreux moyens à travers lesquels vous pouvez engager votre
congrégation, les jeunes et les enfants à pourvoir « des bicyclettes pour les Missions ». Faites de ceci une réalité ! «Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste à jamais. Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice » (2 Corinthiens 9: 6-10). Contactez notre bureau de l’Atteinte globale pour plus de détails sur la provision des « bicyclettes pour les missions » : Téléphone : (423) 559- 5205 E-mail : harvestpartners@cogop.org Donations sur Internet : www. cogop.org. Cliquez sur l’onglet de Global Outreach ; allez sur l’onglet de Harvest Partners ou de Helping Hand, cliquez sur le bouton pour répondre sur Internet.
Annette Taylor Directrice internationale des Ministères des Partenaires dans la moisson
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Autour du monde: Évangéliser les
s t n a f n e
« …car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte… » (1 Corinthiens 16:9). Les paroles de Paul dans 1 Corinthiens 16 :9 me rappellent qu’il y a une porte ouverte pour l’évangélisation et la formation des enfants et des jeunes. Cette porte est merveilleuse à cause du grand nombre d’enfants qu’il y a dans le monde. • Les enfants en dessous de l’âge de 18 ans représentent environ 32 pourcent de la population du monde. • Quarante trois pourcent de la population de l’Afrique est en dessous de 15 ans. • Vingt-sept pourcent de tous les enfants et jeunes du monde habitent en Asie. Cette porte ouverte permet un ministère efficace. Entre les âges de 5 à 12 ans, des habitudes, des valeurs, des croyances et attitudes qui durent toute la vie sont formées. Quelles que soient les croyances qu’une personne embrasse pendant qu’elle est jeune, elles n’ont pas tendance à changer à mesure que l’individu vieillit (Barna). Ainsi, si nous évangélisons les enfants, ils deviendront des adultes convertis. Si nous faisons des enfants des disciples, ils
deviendront des adultes spirituellement mûrs. Si nous équipons les enfants, ils deviendront des adultes autorisés. Cette porte est grande ouverte maintenant à cause de l’attitude réceptive des enfants au message de l’Évangile. Plusieurs organisations missionnaires sont en train d’adopter une stratégie missionnaire 4-14, qui se concentre sur le fait d’atteindre les enfants âgés de 4 à 14 ans. Pourquoi ? La majorité des gens qui viendront à Christ le font entre 4 à 14 ans d’âge. Chaque année après l’âge de 14 ans, les gens deviennent moins réceptifs aux choses spirituelles et moins réceptifs à l’évangile. La porte est maintenant grande ouverte à cause de la possibilité d’atteindre les enfants même dans les régions les plus reculées, à cause de la présence des médias : radio, télévision, téléphones portables et l’Internet. Mais Paul continua avec ces paroles : « …et les adversaires sont nombreux ». Ceci est définitivement vrai en ce qui concerne l’évangélisation des enfants et des jeunes. Cette opposition est vue dans le monde entier.
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• Les gouvernements interdisent ou s’opposent à l’évangélisation chrétienne des enfants. Un tiers des pays du monde a de très grandes restrictions sur la religion. Plusieurs de ces pays refusent de permettre que les enfants et les jeunes soient évangélisés. • Les médias mondiaux véhiculent des images négatives des chrétiens et/ou du Christianisme. • Plusieurs enfants sont victimes dans le monde occidental aussi bien que dans les nations en voie de développement. -- 42 millions d’avortements ont lieu chaque année à travers le monde (Center for Bioethical Reform). -- 40 millions d’enfants à travers le monde sont sujets à des abus chaque année (Organisation mondiale de la santé, 2001). -- Vingt millions d’enfants ont été forcés de fuir leur maison à cause de conflits et de violence des droits humains (UNICEF). -- Il y a des enfants qui vivent dans une misère extrême, des enfants orphelins, des enfants qui sont vendus en esclavage, des enfants qui meurent de maladies qui peuvent être facilement traitées, et des enfants infectés par le VIH. • L’église du monde occidental est souvent apathique, et l’église dans les nations en voie de développement manque les ressources nécessaires. Tandis que plusieurs individus, des gouvernements et des organisations contribuent à la victimisation des enfants et à l’opposition de l’évangélisation des enfants, nous devons pleinement comprendre que c’est une bataille spirituelle. La bataille spirituelle pour la semence divine (les enfants) a commencé dans le Jardin d’Éden quand Dieu dit : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité… » (Genèse 3 :15). Cette bataille spirituelle pour l’esprit, les émotions et les désirs des enfants est en train de s’intensifier à mesure que nous approchons plus près de la fin du présent âge. Que pouvons-nous faire en tant qu’individus et congrégations pour nous engager pleinement dans cette bataille ?
Prier Jérémie a parlé bien clairement de la détresse des enfants quand il dit : « C’est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes ; car il s’est éloigné de moi, celui qui me consolerait, qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l’ennemi a triomphé » (Lamentations 1 :16). Comment Jérémie a-t-il confronté le fait que « l’ennemi a triomphé ? » Il reconnut que c’était une bataille spirituelle, et il donna l’ordre suivant aux Israélites : « Lève-toi, pousse des gémissements à l’entrée des veilles de la nuit ! Répands ton cœur comme de l’eau, en présence du Seigneur ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants qui meurent de faim aux coins de toutes les rues ! » (Lam. 2 :19). Il demanda aux gens de prier. Si nous voulons apporter la bonne nouvelle de l’évangile aux enfants — les enfants dans les nations du
monde entier et ceux qui se trouvent dans nos foyers — nous devons prier. Nous devons crier à Dieu pour leur salut.
Comprendre et embrasser l’instruction de Dieu pour les enfants En tant que parents, ministres des enfants, pasteurs et leaders de ce corps de croyants, nous pouvons développer une bonne compréhension de ce que Dieu dit concernant la valeur des enfants dans le royaume céleste et le cœur de Dieu concernant les enfants opprimés. Nous pouvons chercher à comprendre ce que dit la Bible concernant l’évangélisation des enfants et leur formation. Nous pouvons embrasser les rôles de la famille et de l’église locale dans l’évangélisation, la formation des disciples et le fait « d’envoyer » les enfants dans l’œuvre du ministère. Il y a plusieurs questions qui doivent être posées et répondues pour que nous puissions aligner les pratiques de notre ministère avec ce que dit la Parole de Dieu concernant les enfants.
Exercer le ministère Le ministère est un mot qui exprime l’action. Lorsque nous prions et développons un système de croyances correct basé sur la Parole de Dieu, nous agirons. Pour les individus, ces actions incluront l’intercession pour un enfant en particulier, l’édification d’une relation avec un enfant, ou satisfaire un besoin que l’enfant peut avoir. Pour les congrégations, ces actions incluront une évaluation et parfois la reconstitution de nos ministères pour inclure la prière pour les enfants, un ministère relationnel aux enfants, et des programmes et événements qui évangélisent efficacement les enfants et les préparent pour les œuvres du ministère. Le leadership régional, national et continental formera des leaders qui peuvent servir efficacement les enfants, les ministres des enfants et les familles. Ceci inclura l’évangélisation et la formation des enfants en ce qui concerne la vision, les stratégies et l’établissement des buts. Ils parleront constamment de la valeur des enfants dans le royaume de Dieu et de l’urgence de les atteindre avec le message de l’évangile. Parfois, il paraît que l’opposition à l’évangélisation mondiale des enfants est trop grande et que nos ressources sont trop petites. Mais la Parole de Dieu déclare clairement que « ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits » (Matthieu 18 :14). Quand nous alignons nos actions (la prière, une saine théologie et le ministère) avec la Parole de Dieu et sa volonté, nous pouvons être sûrs qu’il travaillera avec nous. Nous pouvons être sûrs qu’il pourvoira à tout ce qui est nécessaire pour atteindre et former cette génération d’enfants et de jeunes. Kathy Creasy Directrice des Ministères des enfants
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Satisfaire
les besoins de la personne qui est sur les bancs Un mois d’emphase sur l’inten dance est souvent encouragé avec un agenda de base pour satisfaire les besoins financiers de l’église locale. C’est bien prouvé que cela réussira ; cependant, il en fait beaucoup plus. John Maxwell a noté qu’à chaque fois Plusieurs de ces individus ne sont pas que deux ou plus de sermons consécutifs sont prêchés sur les dîmes et les offrandes, en train de chercher des dons, mais plutôt l’enseignement et la formation les finances croîtront de 20% ou plus. Plusieurs fois, ce résultat prouvé devient la pour être mieux équipés dans la gestion de leurs finances à long terme au milieu efficace les bases réelles d’une paix motivation ou l’agenda pour organiser un des changements et des défis. financière. mois d’emphase sur l’intendance. Satisfaire L’œuvre de l’église n’est pas Commencez la nouvelle année avec les besoins des gens est en réalité le plus accomplie avant que les gens ne soient de nouveaux commencements tels que grand besoin. Aussi grands que pourraient en mesure de gérer leurs finances de la le paiement des dîmes, la planification être les besoins financiers dans l’église manière qui honore Dieu. Nous ne devons de budget et le paiement des dettes. locale, la nécessité que les gens doivent pas céder à l’influence de la culture qui La différence que cela fera dans la vie donner est beaucoup plus grande. enseigne les éléments suivants : des familles qui forment votre église Les familles sont en train de lutter • Vous pouvez dépenser et prêter dépassera de loin les 20 pourcent et avec trop de dettes, de pertes de de l’argent pour sortir des crises contribuera à plus de croissance dans le salaires et avec un manque général de financières. revenu de l’église. Aucun enseignement compréhension et de résolution en ce qui • C’est de votre responsabilité de biblique qui affecte si profondément concerne la nécessité de vivre selon leurs stimuler l’économie en dépensant et rapidement nos vies autant que le moyens. Dans toutes les congrégations, de l’argent. paiement des dîmes et des offrandes ne même les plus petites, vous verrez quatre • Un prêt payé avec une grosse somme doit être caché des gens. Certainement groupes de gens : est une stratégie intelligente. pas ! Parce que nous n’acceptons pas la 1. Ceux qui sont dans de sérieux problè • L’épargne est futile à cause des impôts conspiration satanique de la théorie du mes— au sujet de grandes dettes imposés sur les intérêts gagnés. silence basée sur la crainte que certaines 2. Ceux qui apparaissent bien, mais qui • La dette est encouragée en offrant des personnes seront offensées par le sont seulement à un chèque près déductions sur impôt sur l’intérêt payé. message d’intendance. d’un désastre Cette culture ne peut et ne nous Plusieurs ressources sont disponibles, 3. Ceux qui paraissent bien, mais qui aidera pas à sortir d’une crise financière. y compris d’autres liens d’intendance, n’honorent pas Dieu avec leurs L’église a besoin d’enseigner les principes sur le site Internet de l’Intendance, http:// finances bibliques qui demeurent toujours www.cogop.org/224548.ihtml. Un 4. Ceux qui honorent Dieu et qui sont vrais, pertinents et inchangeables. Ces nouveau livre intitulé Generosity écrit bénis principes ont pour but de procurer la paix par Gordon McDonald est disponible De ces quatre groupes, les deux qui et la satisfaction. gratuitement à Injoy Stewarship Solutions constituent probablement la grande Pour pourvoir aux besoins des gens aux pasteurs. Une série d’enseignements partie de la congrégation actuelle qui sont sur les bancs de l’église, nous sur DVD avec des brochures contenant sont ceux qui sont dans de sérieux des questions pour le facilitateur est problèmes--- de lourdes et longues dettes enseignerons que la dîme des prémices (premiers fruits) sauve nos finances. Une disponible aux Ministères d’intendance ou —et ceux qui sont seulement à quelques fois que nous nous engagions à payer au Centre de Ressources Aile Blanche en chèques près d’un désastre financier. Ces pleinement et fidèlement la dîme, les anglais et français. groupes méritent l’enseignement de la autres détails pour payer nos dettes, nos Les manuels d’intendance sont réponse à leurs problèmes financiers et factures à temps, et avoir un plan ou un disponibles avec des sermons ; des leçons méritent l’offre des moyens par lesquels ils budget pour garder les choses en ordre pour les adultes, les jeunes et les enfants seront financièrement bénis. deviennent plus faciles. Au fait, aucune peuvent être commandées aussi bien. Dans les moments de crise des autres étapes n’est efficace sans la Satisfaire les besoins de la personne financière, les gens se tournent vers première étape qui est le paiement des sur les bancs. leur église pour l’aide tout comme ils dîmes. Aucune personne, sinon l’église Jan Couch le font pendant d’autres crises telles n’est en mesure d’enseigner de façon Directrice des Ministères d’intendance que les maladies, la mort et le divorce. 14 L e M e s s a g e r à l ' A i l e B l a n c h e — J u i l l e t / A o û t 2 0 1 1
Pensées DeWayne Hamby, Éditeur
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit (1 Corinthiens 13 :1)
L’amour n’est pas…
P
endant que je conduisais au travail un matin, une bande publicitaire passait à la radio en faveur d’un restaurant. Étant retourné au Tennessee pour quelque mois, nous avions déjà entendu des amis parler de ce nouveau site pour le déjeuner. Premièrement, ils chantèrent sa louange, parlant de la manière dont ils jouiraient de nombreux repas délicieux en ce lieu. Puis, juste après, le service et le repas ne paraissaient plus si bons, ainsi cela commença à descendre le long de leur barre de totem culinaire collectif. Avant que ma femme et moi n’ayons la chance de nous embarquer dans ce même train, les anciens fans étaient déjà sur le point de tourner la page. Vous pouvez avoir des douzaines de merveilleuses expériences, mais pour une raison quelconque, une expérience ratée serait ce dont vous allez vous souvenir. Dans notre ville, nous avons des poches de centres d’affaires, des magasins de ventes en détails et des restaurants qui faisaient autrefois de bonnes affaires, mais qui ont vu leurs activités réduites à cause d’une mauvaise expérience et par le bouche-à-oreille. Nous avons moins la volonté de demeurer avec une compagnie ayant des difficultés de nos jours, car nous n’en sommes pas obligés. Nous avons le choix. Nous pouvons facilement fermer leurs portes et en ouvrir d’autres. Alors que cette manière de penser est fréquente dans le monde des affaires, elle fraie aussi malheureusement son chemin dans nos relations personnelles. Vous fréquentez l’église avec un
groupe de gens que vous aimez et dont vous vous souciez, cependant, un commentaire mal placé ou un manque d’appréciation vous amène à vous retirer et à jurer de ne plus jamais y retourner. Un commentaire perçu insensible sur votre page Facebook gêne vos sensibilités politiques et morales et vous vous servez du curseur pour éliminer cet ami de votre liste. L’apathie d’un ami à votre égard vous pousse plus dans l’isolement, créant un problème où il n’y en avait pas. Nous ne paraissons pas nettoyer ces désordres parce que nous n’en sommes pas obligés. Nous pouvons tourner la page, gardant seulement les souvenirs et sentiments amers. Mais cela ne devrait pas être ainsi. Dans le chapitre familier de « l’amour » dans 1 Corinthiens 13 parmi d’autres, l’amour est décrit comme ce qui « ne s’irrite point » selon une version. La version Louis Segond offre la liste des caractéristiques de l’amour comme suit : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle
ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout » (1 Corinthiens 13 :4-7). Pour moi, la relation est la clé. Si vous avez constamment des engueulades avec quelqu’un en particulier, il y a une forte chance que la relation d’amour que vous avez établie avec cette personne a expiré ou peutêtre même que la personne ne vous a jamais aimé. Plus nos relations sont fortes, plus nous pouvons venir à bout des déceptions et des difficultés et avoir une opinion positive des autres. Nous ne devrions pas intentionnellement provoquer nos amis, mais en même temps, le solide lien d’amour que nous partageons signifie que nous ne fermons pas totalement la porte sur quelqu’un à cause des offenses perçues. Nous l’endurons malgré le sentiment inconfortable que cela peut offrir. Je sais… c’est facile à dire que de faire. « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité » (1 Corinthiens 13 :11-13).
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