Le Messager À L'aILe BLaNCHe Novembre/Décembre 2011

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Le Messager "Une étoile"

À L'Aile BLANChe

Novembre/Décembre 2011

La publicaTIOn offiCIeLLE de l'ÉGlIsE de DiEU de la ProPHÉtie

Shalom

—l'Eternel notre paix

Une étoile, une étoile

Le cadeau d’anniversaire


Project de dons 2011 Project de construction d'abri

L’église de Gaborone créée il y a cinq ans a une participation pendant leur communion du dimanche de 100 adultes et une impressionnante présence de 200 enfants ! Les heures d’école du dimanche sont décalées, afin que nous puissions partager la salle de réunion. Mais même avec cela, la plupart des classes des enfants sont enseignées sous les arbres pendant les jours ensoleillés et aucune classe n’est tenue pendant l’hiver et les saisons de pluie. Malgré cette difficulté, les enfants continuent de prendre part fidèlement aux réunions et sont de contagieux évangélistes dans leurs familles. Beaucoup de gens prennent part à la communion du dimanche, parce que les enfants se sont mobilisés pour faire croître cette église à travers l’évangélisation de leurs familles. Notre rêve est d’installer au moins quatre abris de confort à protection météorologique et des hangars pour protéger ces jeunes disciples des effets du soleil, de la pluie et du froid pendant leurs sessions d’école du dimanche et d’autres activités ministérielles. La construction de chaque abri de confort coûte approximativement $2.500 US avec la main d’œuvre pourvue par les volontaires de l’église. Notre rêve comporte aussi le projet d’arranger une partie du terrain de l’église qui sera utilisée comme un terrain de récréation comportant des terrains vagues, des balançoires et des toboggans. Le guide du Projet de Construction d’Abri contient des activités interactives et créatives qui engageront les enfants dans des activités de dons et de prière selon l’âge et les aideront à développer un cœur compatissant pour les autres. Pour télécharger un guide gratuit, visitez children.cogop.org ou téléphonez au 423-559-5328

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LEÀM ESSAGER LA B ' ILE LANCHE

Volume 30, Numéro 5 Novembre/Décembre 2011

TABLE DES MATIÈRES

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4 Regard sur l'avenir : Ses pensées pendant la Noël Randall E. Howard

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Informations

5 Nouvelles L’Évêque Ntambwe Beya de l’Église de Dieu de la Prophétie en République Démocratique du Congo est décédé

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6 Une étoile, une étoile Carmen Creasy 8 Leçons des bergers John Newson

Articles

14 Aider les enfants à célébrer une Noël centrée sur Christ Kathy Creasy 15 Entends-tu ce que j’entends? DeWayne Hamby, Rédacteur en chef

11 Shalom—l’Éternel notre paix Uzziah Cooper 12 Le cadeau d’anniversaire Samuel Williams

............................................................................................................................................................... PERSONNEL Rédacteur Exécutif : Randall E. Howard ; Éditeur et Rédacteur Administratif : DeWayne Hamby ; Traducteur : Augustin Bocco ; Révision : Robert Vital-Herne ; Dessinateur : Sixto Ramírez ; Distribution : Josué Reyes. Ensemble éditorial : Londa Richardson, Cervin McKinnon, Daniel Chatham, Tapio Sätilä, Perry Horner, Hanny Vidal, Shaun McKinley et Adrian Varlack. Le Messager à l’Aile Blanche (USPS 533750) est imprimé au Mexique à l’Editorial Ala Blanca, Apartado Postal 134-018, Mexique, D.F. C.P. 07421, MEXIQUE, Tél : (52-555) 715 6346. Préparé chaque période bimestrielle par White Wing Publishing House, 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312, U.S.A. • Envoyez tout matériel pour publication au Messager à l’Aile Blanche, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. • Courrier éléctronique : editorial@wwph.com • Fax : (423) 559-5231. • Abonnement : White Wing Publishing House, Attention French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Le coût d’abonnement est de $4.00 annuellement (Ou l’équivalent en devise étrangère), payable à White Wing Publishing House par chèque, mandat de banque ou mandat de poste. • Designed and published bi-monthly by the White Wing Publishing House 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312 • POSTMASTER : Send address changes to : French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Déclaration de foi • L’Église de Dieu de la Prophétie est ferme dans son engagement à la croyance chrétienne orthodoxe. Nous affirmons qu’il y a un seul Dieu, existant éternellement en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous croyons en la déité de Christ , en sa naissance virginale, en sa vie sans péché, aux miracles physiques qu’il a faits, en sa mort expiatoire sur la croix, en la résurrection de son corps, en son ascension à la droite du Père, et en son retour personnel en puissance et en gloire lors de sa seconde venue. Nous professons que la régénération par le Saint-Esprit est essentielle pour le salut de l’homme pécheur. Nous croyons que la sanctification par le sang de Christ rend possible la sainteté personnelle. Nous affirmons le présent ministère du Saint-Esprit dont l’habitation nous rend capables de vivre des vies saintes et d’avoir de la puissance pour le service. Nous croyons en l’unité finale des chrétiens pour laquelle notre Seigneur Jésus-Christ a prié en Jean 17. Nous croyons en la sainteté de la vie humaine ; nous sommes engagés à la sainteté des liens du mariage, et nous reconnaissons l’importance de familles chrétiennes fortes et aimables.

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Randall E. Howard

Regard sur l’avenir Ses pensées pendant la Noël

Les qualités divines, telles que la bonté et la générosité, peuvent toujours être découvertes comme des diamants bruts de la nature humaine.

Regardons une fois encore l’histoire familière de Noël pendant cette saison. Certaines choses n’ont pas changé depuis ce temps-là. Les gouvernements continuent toujours à faire des choses que nous n’aimons pas. Les impôts continuent toujours à harceler le commun des mortels. Les voyages se révèlent encore par être parfois pénibles. Trouver un hôtel continue toujours d’être un défi pendant les hautes saisons. Les accouchements d’enfant ne paraissent jamais arriver au moment préféré. Les maris comme Joseph, tentent toujours de trouver la longueur d’ondes sur laquelle se trouvent leurs femmes. Les femmes comme Marie, continuent toujours de maintenir un élément de mystère pour les hommes dans la meilleure des relations. Les accouchements continuent toujours d’attirer les admirateurs et les dons. Les puissants hommes et les institutions continuent toujours de n’avoir parfois aucune idée des choses. Souvent, ils sont peu nombreux les individus qui arrivent réellement à comprendre les choses à première vue. Les qualités divines, telles que la bonté et la générosité, peuvent toujours être découvertes comme des diamants bruts de la nature humaine. Regardons l’histoire de Noël tout en gardant dans la pensée la Parole de Dieu prononcée par Ésaïe: « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel » (Ésaïe 55 :8). Cette histoire peut être un microcosme de toute l’histoire de la Bible en quelque sorte. Considérez les éléments suivants : Cette histoire est remplie d’hommes ordinaires choisis pour incarner les rôles principaux dans le théâtre de Dieu. Cette histoire est pleine d’illustrations qui prouvent que Dieu travaille différemment des hommes. Cette histoire est remplie de visitations célestes. Cette histoire est remplie d’hommes et de femmes croyant, obéissant, sacrifiant et finalement jouissant de leur participation dans le plan de Dieu. Cette histoire est au sujet d’un événement extraordinaire jamais vu auparavant dans l’histoire du monde. L’histoire est maintenant exaltée exceptionnellement plus que toute autre histoire, bien que l’intention de Dieu soit qu’elle décrive ses simples voies préférées à tous ceux qui croient. Commençons avec Joseph et lisons cette histoire avec la perspective suivante : les

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pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, et ses voies ne sont pas nos voies. Joseph choisit la bonté et la grâce, plutôt que son droit dans la loi juive. Il choisit de croire à la fantastique histoire de Marie, bien qu’il n’en ait aucune preuve. Joseph croit et obéit simplement à l’ange qui lui parle. Joseph fait preuve de grande patience pendant que le plan de Dieu poursuit son cours, et souvent à ses dépens. Considérons ensuite la manière dont Dieu choisit une adolescente d’aucune noblesse pour l’exalter au-dessus de toutes les femmes. Considérons la manière dont Marie démontre la foi et se soumet à des événements qui seraient impossibles de comprendre par n’importe qui parmi nous. Considérons la manière dont Dieu sonde le cœur et fait ses choix sur base des qualités éternelles invisibles. Marie démontre aussi que le fait de suivre Dieu peut apporter des difficultés, la souffrance, l’incompréhension et le chagrin, pourtant toutes ces choses sont couronnées par un merveilleux accomplissement final. Imaginez les mages qui démontrent que Dieu se sert des étrangers ou des immigrants qui verraient ses signes et les suivraient à un grand prix, bien que les gens des environs en étaient totalement inconscients. Et finalement, observons les bergers qui reçoivent une invitation céleste, bien qu’ils soient pauvres et considérés comme des ignorants à leur époque. Impressionnant ! L’entrée de Dieu sur la terre surprend toute la logique humaine à la crèche. Nous voyons plusieurs fois des visites d’anges, des songes et une influence céleste. Nous voyons que la foi est un ingrédient actif. Nous voyons que n’importe qui peut être utilisé pour faire n’importe quoi à n’importe quel moment, par la grâce de Dieu, et non à cause de leur propre statut ou capacité. À travers l’histoire de Noël, nous voyons la manière dont Dieu se sert des choses apparemment folles du monde pour confondre les sages, et comment il a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. Nous voyons la manière dont Dieu confond et vainc l’ennemi à plusieurs reprises pendant qu’il exécute sa volonté. Pendant cette saison de Noël, confessons qu’Ésaïe avait raison au sujet de Dieu. Ses pensées ne sont pas comme les nôtres. Alors, prosternons-nous et prenons notre place à la crèche pour expérimenter le miracle de Noël encore une fois.


Nouvelles L’Évêque Ntambwe Beya de l’Église de Dieu de la Prophétie en République Démocratique du Congo est décédé Un leader clé de l’Eglise de Dieu de la Prophétie est décédé en République Démocratique du Congo. L’évêque Ntambwe Beya est décédé le 18 juin 2011 de causes naturelles à l’âge de 57 ans. L’évêque Beya avait commencé son service comme Évêque national de l’Église de Dieu de la Prophétie de la République Démocratique du Congo depuis 1998. Il était impliqué dans le leadership au niveau national en République Démocratique du Congo pendant plus de 25 ans. Selon les Ministères de l’Atteinte Globale, l’Évêque Beya avait des problèmes de santé au cours de ces derniers mois, principalement le diabète. Au milieu du mois de juin, il devint très malade et développa une fièvre chronique. Il était admis à l’hôpital le 16 juin et y est décédé deux jours plus tard. « L’évêque Beya avait porté le fardeau de diriger dans l’environnement de la grande moisson de la République Démocratique du Congo pendant qu’il essayait d’implanter des églises, former et équiper de nouveaux pasteurs, structurer et organiser l’œuvre pendant un temps de croissance colossale et de grande affluence dans les ministères de l’Église de Dieu de la Prophétie. Au milieu de cet accomplissement, nous sommes très attristés par sa mort », a déclare l’Évêque Howard, Évêque général de l’Église de Dieu de la Prophétie à Charisma News.

Court en stature, Ntambwe Beya était le premier Évêque national autochtone de l’Église de Dieu de la Prophétie en République Démocratique du Congo. Il avait reçu le bâton de leadership de l’Évêque Levi Clarke, et a étendu l’œuvre vers les pays voisins tels que l’Angola, le Tchad, le Congo Brazzaville et la République Centrafricaine. Sous son administration, l’œuvre d’évangélisation de l’Église de Dieu de la Prophétie a connu une explosion en RDC et est passée de 12.000 à 650.000 membres. L’œuvre s’est étendue vers presque tous les coins de cette nation économiquement pauvre. Malgré les conditions économiques et politiques difficiles dans cette nation, Ntambwe Beya a dirigé l’église de façon ingénieuse et a organisé de nouvelles églises dans de nouveaux districts. Son esprit agressif est évident dans un rapport de 2001 qui commença avec la déclaration suivante : « Nous vivons dans les derniers temps au cours desquels Satan use de tous les trucs pour essayer d’atteindre tous les niveaux pour porter les gens à déclarer qu’il est puissant

et ingénieux… Notre Dieu ne dort jamais… Même si nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, nous avons l’assurance que notre Dieu est déjà sur place. » Ce leader intrépide a voyagé plusieurs kilomètres à travers sa nation en avion, en voiture, en autobus, à moto, à vélo, et à pied, visitant les villes et les lieux reculés pour annoncer l’évangile. Il remarquait les qualités des autres et leur confiait des rôles de leadership. Dans un rapport sur les divers districts en lesquels il avait divisé l’œuvre pour une administration plus efficace, il fit la remarque suivante au sujet de l’un de ses superintendants : « Il est un incroyable leader digne de diriger les affaires de Dieu. Un homme tendre, calme et surtout spirituel… ses oreilles sont toujours attentives à la voix de Dieu. » « L’Évêque Beya était un homme merveilleux. Il n’y a pas de doute que l’une des raisons de sa mort est le don sacrificiel. Il a consacré sa vie à la propagation de l’évangile à travers tout le Congo », a déclaré l’Évêque Howard. « L’Église de Dieu de la Prophétie honore la mémoire de l’Évêque Ntambwe Beya et le leadership qu’il a contribué à nos ministères, au Royaume de Dieu et à la République Démocratique du Congo. Nous pleurons sa mort et prions pour sa famille. » Le décès de Ntambwe Beya laisse un incroyable vide non seulement dans sa famille, mais aussi dans les rangs du leadership africain, puisqu’il servait dans le Comité administratif africain, travaillant ensemble avec l’Évêque Sherman O. Allen, Presbytère général pour l’Afrique. Ntambwe Beya a laissé derrière sa femme Mputu, leurs enfants, les membres de famille et des collaborateurs dans le Seigneur. messager@wwph.com 5


Une étoile, une étoile C’était le matin de Noël 2009. Notre famille passait cette Noël à la plage sur la côte est d’Australie. Je me suis réveillée très tôt le matin, espérant voir l’apparition de l’aurore sur l’eau. Dans les tropiques, le soleil se lève de façon soudaine, ainsi on doit être attentif pour capter la brusque ouverture du rideau de lumière. Sans tarder, le soleil apparut, projetant ses rayons lumineux dans le ciel et sur l’océan. Pendant que

je m’amusais dans l’air chaud, j’ai remarqué l’apparition d’une étoile du matin. J’admirais sa présence royale dans un blanc impeccable au fond du ciel bleu. Mes pensées se projetèrent sur une description de Jésus trouvée dans le livre d’Apocalypse le déclarant « …l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22 :16). Notre Esprit Saint a mis les paroles suivantes sur mon cœur : « Si seulement mon peuple connaissait

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les plans que j’ai pour lui, pour lui faire briller plus que n’importe quelle étoile. » C’était une déclaration bibliquement correcte, et Jean 8 :12 cite Jésus disant : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Pendant que je pensais à cette brillante étoile du matin tout en anticipant une autre Noël, je me souvins des douces paroles de la


chanson de Noël : « Vois-tu ce que je vois ? » Le vent nocturne dit à la petite brebis : Vois-tu ce que je vois ? Au fond du ciel, petite brebis, Vois-tu ce que je vois ? Une étoile, une étoile Dansant dans la nuit, Avec une queue aussi longue qu’un cerf-volant, Avec une queue aussi longue qu’un cerf-volant. Qu’y a-t-il au sujet des étoiles et qui nous attire ? Est-ce la distance à partir de laquelle elles brillent ? Ou, est-ce leur contraste saisissant dans le fond des ténèbres, ou bien, est-ce dans mon cas, le ciel bleu céruléen ? Il y a quelque chose à la fois audacieux et tranquille au sujet des étoiles, et qui émerveille la plupart des gens. Rien de ce que l’homme a créé, que ce soient les projecteurs, les phares (antibrouillards), les lumières incandescentes, les néons, ne peut être comparé à la gloire sublime d’une étoile. La chanson : « Vois-tu ce que je vois ? » était composée au sujet des Mages qui savaient qu’un prophète devait être né sous l’apparition d’une étoile spéciale : « …un astre sort de Jacob… » (Nombres 24 :17). Ainsi, dirigés par ce qu’ils savaient le mieux, ces Mages avaient voyagé en suivant l’étoile jusqu’à la contemplation de l’incarnation de Dieu. Nous voyons ceci parce que les Mages étaient si enchantés par la lumière dans le ciel, qu’ils ont traversé des déserts et habité des territoires ennemis. L’étoile apparut, réapparut, les conduisit, puis s’arrêta tout droit au-dessus de sa destination. Cela vaut la peine de remarquer que l’étoile de la naissance de Christ ne correspond pas à la description d’une comète, d’une constellation ou d’un alignement de planètes. En fait, ses caractéristiques n’étaient comparables à rien d’autre que nous pouvons observer dans le ciel. Et une chose encore plus intéressante est qu’une fois que l’étoile

accomplit son devoir de conduire les Mages à l’endroit où se trouvait Jésus, nous ne la voyons plus et n’entendons plus rien d’elle. Il paraît que le plus grand acte de l’étoile de Christ était de planer sur Bethlehem et de provoquer une très grande joie. Matthieu 2 :10 déclare : « Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie. »

nous faisons avant l’apparition du point focal des cadeaux. Peut-être, ce serait une bonne chose d’inclure dans notre tradition une pause, afin de considérer notre propre rôle en tant que la brillante lumière offrant et applaudissant le don de Christ au monde. Dans presque chaque famille et communauté, quelqu’un qui a

Il y a quelque chose à la fois audacieux et tranquille au sujet des étoiles, et qui émerveille la plupart des gens.

Pendant que ce matin de Noël s’épanouissait, et que le soleil commençait à conquérir la journée, l’étoile du matin, tout comme l’étoile de Bethlehem, commençait à perdre son intensité. Elle avait joué son rôle fidèlement, apparaissant premièrement pendant les heures précédant l’aurore, puis demeurant assez longtemps à l’aube, pour voir l’apparition d’un jour nouveau. Notre soleil, qui est l’astre le plus proche de la planète terre, continua ensuite, pour devenir la lumière et la puissance gouvernante de la vie de cette journée. De même, nous devons être des étoiles du matin qui cèdent à Celui qui est le soleil de la justice. Ésaïe 9 : 1 déclare : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit. » Christ est la lumière de ce monde, et il donne la lumière et la vie. Nous devons accomplir ses paroles prononcées sur nous : « Vous êtes la lumière du monde. » Plusieurs parmi nous décoreront un arbre de Noël cette année, et y placeront une étoile commémorant l’étoile de Bethlehem. Souvent, le placement de l’étoile au sommet de l’arbre est la dernière chose que

enduré la nuit attend avec impatience un jour nouveau. Nous pouvons être l’étoile du matin dans leur vie, leur montrant l’arrivée de Christ à eux personnellement. Vous et moi, sommes individuelle­ ment créés pour apporter la gloire à Dieu dans ce monde de ténèbres. Non seulement nous avons vu la lumière, nous avons la lumière. En elle, nous avons la vie, le mouvement, et l’être. Que notre lumière brille si fortement qu’elle conduise les hommes à la gloire et loin de leurs péchés. Matthieu 2 :1-2 relate les paroles suivantes des Mages : « …voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. » Que ceux qui sont perdus dans les ténèbres du monde présent disent qu’ils ont vu en nous la Lumière des hommes, Jésus-Christ. Que notre fidélité à refléter l’étoile brillante du matin convainque de nombreuses personnes à l’adorer.

Pasteur Carmen Casey Queensland, Australie

messager@wwph.com 7


Leçons des

bergers

(Basées sur Luc 2:8-16)

Marie et Joseph étaient arrivés à Bethlehem, la ville de leurs ancêtres, afin d’être recensés. Marie avait atteint le terme de sa grossesse et était sur le point d’accoucher. Il n’y avait aucune chambre disponible à l’auberge locale, ainsi ils trouvèrent une place dans une étable, probablement une grotte, chauffée par la chaleur des animaux dans les foins moisis. 8 Le Messager à l'Aile Blanche—Novembre/Décembre 2011


Aussitôt qu’ils étaient arrivés à l’endroit pauvrement aménagé pour eux où ils devaient se loger, Marie commença à sentir les douleurs de l’enfantement, et Jésus était ainsi né. Dans les montagnes de la Judée, les bergers étaient en train de paître leurs troupeaux. Ces hommes et leurs familles faisaient partie de la classe ouvrière : propriétaires-opérateurs, ouvriers, propriétaires de petites entreprises et pourvoyeurs de main d’œuvre au bas de l’échiquier économique. Cette nuit, comme tant d’autres, ils étaient en train de faire leur travail : prendre soin des brebis. Sans brebis, sans revenu. Une brebis exige des soins constants et la supervision, nuit et jour. Cependant, quelque chose s’est passé cette nuit à ce groupe, et cela rompit la monotonie de la longue, sombre et froide nuit de façon inoubliable. Dans ma pensée, j’imagine un feu de camp en train de brûler en charbons rougeoyants. Ce groupe mélangé de jeunes hommes et de personnes plus âgées était soit allongé ou assis les pieds croisés au tour du feu. Le souper était déjà servi et les conversations perdaient d’intensité lorsqu’un berger commença à jouer de l’harmonica. (C’est mon imagination, alors suivez-moi tout simplement.) La musique était douce et le feu réchauffait, pourvoyant la parfaite introduction d’une nuit paisible. En tant que berger, imaginez vos yeux qui se fatiguent et que vous commencez à bailler. Peu avant que vous ne vous

assoupissiez, vous êtes couvert d’une brillante et aveuglante lumière comme les premiers rayons pénétrants de l’aurore ! C’est difficile de vous concentrer, parce que vous essayez de protéger vos yeux tout en progressant péniblement à quatre pattes à travers les broussailles ou rochers pour vous maintenir au sol. Au milieu du tohu-bohu des échauffourées des pieds, des hurlements de terreur et des pots tombants dans le feu, une voix se fit entendre. C’est une image enveloppée dans la lumière ! La voix ne crie pas, mais vous êtes capable de l’entendre aussi clairement que le son d’une trompette. « Ne craignez point» (Luc 2 :10), dit-il, et vous vous êtes dit : « Ah, bon ? C’est un peu tard pour ça maintenant ! » La voix continue : « Car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (v. 10). À ce point, votre crainte est apaisée. Pendant que vous reprenez votre souffle, vous sortez de votre refuge inefficace, tout en déduisant rapidement deux faits : ceci doit être un ange et s’il allait vous faire du mal, vous seriez déjà mort. Avec votre curiosité grandissante, vous décidez de l’affronter. L’ange continue dans cette voix claire: « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (v. 11). Vous savez ce qu’il veut dire : le Christ, le Messie, l’Oint de Dieu, le Seigneur ! Votre pensée commence à tournoyer avec des enseignements et instructions passés au

sujet du Messie, celui qui viendrait sauver le peuple de Dieu de la servitude, et sauverait le monde. Vous vous demandez : « Se peut-il que ce soit vrai ? », pendant que le messager continue l’annonce. « Et voici à quel signe vous le recon­ naîtrez: vous trouverez un enfant em­mail­ loté et couché dans une crèche » (v.12). Un Sauveur ? Un Messie ? Bethlehem ? Un Bébé ? Une crèche ? Avant que vous n’arriviez à saisir tout ce que l’ange est en train de vous déclarer, le ciel derrière, au-dessus et autour du messager, brille avec des milliers, peut-être des centaines de milliers d’anges, ou même plus, tout comme le premier, un panorama de brillantes images faisant disparaître les ténèbres dans une lumière plus brillante que celle du jour ! Cette fois-ci, vous n’avez plus peur pendant que vous êtes dépassé par l’éclat de cette armée angélique remplissant le ciel nocturne avec des vues et des sons trop merveilleux pour les décrire. C’est différent de tout ce que vous avez autrefois entendu: harmonieux, clair, triomphant et puissant ! « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée! » (v.14). Pendant que vous continuez à regarder, bouche bée et immobile, la multitude des anges disparaît lentement pour faire place aux étoiles du ciel obscur. Vous vous tenez debout dans la nuit noire et froide dans un étonnement total, messager@wwph.com 9


jusqu’à ce que quelque chose se déplace autour de vous et capte votre attention. Étant finalement capable de regarder de nouveau autour de vous, vous voyez vos compagnons que vous avez totalement oubliés dans la confusion initiale et la splendeur qui s’ensuit, tout dispersés par-ci par-là. Certains sont sur leurs genoux jetant des coups d’œil furtifs derrière les rochers où ils se cachent, d’autres toujours allongés sur le dos pendant que d’autres personnes se tiennent debout. Ils regardent tous le ciel, toujours émerveillés. Chaque expression porte les mêmes questions non exprimées : « Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Avez-vous vu cela ? Étaitce réel ? Suis-je fou ? » Pendant que les paroles donnent libre cours aux regards et aux coups de tête approbateurs, vous commencez lentement par vous rendre compte que vous n’êtes pas fou et que ce n’était pas un songe, parce que tout le monde a vu la scène. Quelqu’un s’exclama: « Allons jusqu’à Bethlehem, et voyons ce qui est arrivé, ce que les anges du Seigneur nous ont fait connaître! »

Ils rassemblent rapidement ce dont ils auront besoin pour le voyage à Bethlehem. Vous vous précipitez par trébuchement sur le chemin ténébreux vers la ville de David, partageant rires et histoires de la réponse individuelle de chacun à l’événement indescriptible qui venait juste de se passer. Au milieu de la conversation, vous

vous êtes cependant souvenu des brebis. Pendant que vous regardez derrière vous dans la vallée, vous les regardez en train de se reposer paisiblement au clair de la lune. « Qui s’occupera des brebis après notre départ ? Si nous ne retournons pas avant la levée du jour, elles pourraient s’égarer et nous serons obligés de passer des jours avant de les retrouver. »

Que feriez-vous ? Si vous étiez un berger cette nuit-là, vous auriez continué votre chemin. Et c’est justement ce qu’ils ont fait: « Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, ainsi que le petit enfant couché dans la crèche » (v.16). Vous avez le choix aujourd’hui. Abandonneriez-vous vos troupeaux dans les champs et vos autres possessions pour aller adorer le Christ ? Ou bien, allez-vous succomber aux pressions des affaires et commerces, des activités de loisir ou d’autres responsabilités que vous pensez que vous ne pouvez pas abandonner même pour un moment chaque jour, plus une heure ou deux chaque semaine ? Souvent, nous offrons peu de temps pour adorer, honorer et louer le Sauveur, l’Oint de Dieu, Emmanuel : « Dieu avec nous ». Il est celui qui nous donne plus qu’un jour de fête ; il nous donne la vie éternelle ! Existe-t-il encore des hommes et des femmes de Dieu qui abandonneront leurs troupeaux et mettront leur poursuite de Christ avant leurs intérêts d’affaires et préoccupations personnelles ? Existe-t-il encore des gens qui, comme les disciples, abandonnent leurs filets et leurs bateaux pour consacrer leurs vies à la poursuite de Jésus, lorsqu’ils entendent son appel : « Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 :19) ? Que signifie vraiment la déclaration de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 :23), pendant la saison de Noël ou à n’importe quel moment de l’année ? Ce n’est pas que ces bergers allaient totalement perdre leurs troupeaux pendant qu’ils étaient partis adorer, mais chaque moment de leur absence expose les brebis aux risques de blessure et de travail supplémentaire. Cependant, ces préoccupations ne les avaient pas empêchés d’adorer et de poursuivre une profonde relation personnelle et intime avec Dieu. Les bergers ont choisi de poursuivre Dieu. Et vous ? Si nous voyons ce que les bergers ont vu cette nuit-là, « l’église » ne serait-elle pas différente ? Ne serions-nous pas plus ouverts de façon personnelle ? Notre temps personnel avec Dieu ne serait-il pas transformé, sans mentionner les moments plus longs et plus réguliers ? Après tout, c’est difficile de ne pas tenir compte de l’appel d’une armée d’anges apparaissant dans une démonstration spectaculaire de la gloire de Dieu, coupant la voix aux bergers et les réduisant à un silence sidéré. Mais, dans le même sens, ne devrait-il pas être difficile pour nous de passer sous silence le chœur des centaines, si ce n’est des milliers de bénédictions de Dieu dans nos vies, chantant l’amour d’un Dieu qui a payé le prix de la vie éternelle pour nous ? Christ est-il moins digne de notre adoration aujourd’hui ? S’il a pu causer le ciel de s’exploser dans la réjouissance angélique quand il est venu comme un bébé, combien plus devrions-nous le louer, maintenant qu’il est allé sur la croix pour payer le prix de notre pardon ? Et si cela n’est pas assez, il est ressuscité des morts ! Et si cela n’est pas assez, il est remon­té au ciel ! Et si cela n’est toujours pas assez, il revient bientôt ! Qu’attendonsnous ? C’est toujours le bon moment de poursuivre une profonde relation personnelle avec lui. Adorez ! John Newson Olathe, Kansas

10 L e M e s s a g e r à l ' A i l e B l a n c h e — N o v e m b r e / D é c e m b r e 2 0 1 1


Shalom—l'Eternel notre paix

N

oël a été depuis longtemps un moment de festivités— manger, boire, et échange de cadeaux. Alors que certains peuvent diminuer leur niveau de sécurité pendant ces divertissements, beaucoup d’autres abandonnent tout et meurent d’autoisolement. Les indices de paix peuvent être altérés par le Chef de sécurité de la nation tout comme pour d’autres occasions, mais la Chrétienté continue à prendre le temps de penser à Celui qui donne la vraie Paix. Le Christ de la Noël, assure la paix et la sécurité, puisque son Père est pour toujours Jéhovah-Shalom, l’Éternel notre paix. Alors que des temps économiques lugubres menacent les conforts sécurisés, la Noël demeure la saison de paix et de joie. Noël apporte la réjouissance comme le moment où le monde a reçu son Roi. Ce Roi touche le cœur de l’humanité pour lui préparer une place, alors que la nature emploie des chants de joie ; écoutez alors que les champs et les rivières, les rochers, les collines et les plaines font résonner leur joie. Nos échanges de cadeaux et les moments de réjouissance reconstituent le don de Dieu à ceux qui ne le méritent pas : « …elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1 :21). C’est seulement approprié que ceux qui acceptent ce précieux don célèbrent le Christ de la Noël. Nous ne nions pas le fait que la saison de Noël portait autrefois beaucoup de signes évidents du paganisme. De plus, nous ne disputons pas le fait que remplacer Christ comme notre objet d’adoration à n’importe quel moment de l’année

représente une idolâtrie. Quand même, l’église continue de témoigner que Noël est un moment pour réaffirmer que Jésus est : « … Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9 :6). C’est Lui, « le Prince de la paix », qui procure la sagesse, la sécurité et la joie complète au milieu d’une économie menacée par des incertitudes. Les climats de récession ont enlevé les camouflages de la paix qu’apportent les festivités et le magasinage pour la saison des fêtes, et permettent au Prince de la paix d’avoir prééminence. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14 :27). Eirene (i-ray-nay), le mot grec pour paix, est l’état de tranquillité ou de paix nationale. La désobéissance de notre époque a permis à nos nations, nos villes et communautés de faire l’expérience des périls. De même, les enfants d’Israël ont mis Dieu à l’épreuve au point de permettre que « … Madian, Amalek, et tous les fils de l’Orient… » (Juges 7 :12) les ont surpris comme une multitude de sauterelles, en prenant possession de leur pays et en asservissant le peuple de Dieu. Ces invasions ont humilié les victimes presque au point de la famine, et en dépit de leur désobéissance, Dieu a autorisé Gédéon d’être leur libérateur. Bien que Gédéon pensait qu’il était le moindre de son humble famille, il accepta d’être celui qui devait rétablir la paix en Israël en ce temps-là. À cette fin, Gédéon prépara un sacrifice de viande de chevreau et de pains sans levain à Dieu en signe de reconnaissance ; mais,

à sa surprise, un feu miraculeux s’éleva du rocher sur lequel le sacrifice était placé et le consuma. Gédéon craignait qu’il allait mourir, parce qu’il avait vu l’ange de Dieu face à face. Dieu le rassura avec sa paix. Comme un acte d’actions de grâces, Gédéon construisit un autel à Dieu à l’endroit où le sacrifice était consumé, et l’appela JéhovahShalom, l’Éternel paix (Juges 6 :23). L’Évangile réaffirme la paix de Dieu à l’humanité : « Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée » (Luc 2 :13, 14). Par cette paix, nous pouvons tous être épargnés de la rage et de la dévastation économique, de la menace des forces du mal sur notre famille, et des soucis de la vulnérabilité spirituelle. Seul le Prince de la paix nous permet de nous réjouir de la sérénité intérieure et de l’harmonie ultérieure qui résultent entre l’une l’autre. Alors, venez, vous tous qui êtes fidèles ! Soyez joyeux et triomphants ! Venez contempler le Roi de gloire. Chantons avec allégresse, comme des citoyens de la gloire qui règne dans les hauts lieux. Que les célébrations de la Noël continuent alors que nous célébrons le Prince de la paix. La vraie paix de l’esprit est un sous-produit du fait d’avoir une bonne relation avec le Prince de la paix.*

Évêque Uzziah B. Cooper père Bergenfield, New Jersey

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Le

cadeau d'anniversaire :

T

Un témoignage

out n’était pas parfait, mais les temps étaient bons. La vie paraissait bouger à pas lents, mais, pour un changement, au moins elle paraissait bouger dans la bonne direction. Ma femme Bev et moi, approchions tous les deux la « cinquantaine », et il paraissait que nos quatre enfants pouvaient faire face tout seuls aux problèmes de la vie : les deux garçons avec des catastrophes hebdomadaires, comme c’est probablement normal, alors que nos deux filles progressaient de manières qui rendraient fiers n’importe quels parents. Nous venions à peine de commencer tous les deux nos programmes personnels de santé. J’avais été un végétarien depuis plus de quatre ans, et pendant plus d’une année, Bev avait cessé de manger de la viande rouge. Nous étions tous les deux inscrits à un gymnase, et nous faisions des exercices trois à cinq fois par semaine. Parfois, nous échangions les visites au gymnase avec la marche et le jogging dans les parcs avoisinants. Bev faisait la marche, et moi le jogging ; alors, nous

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pensions que nous pouvions travailler ensemble pour mettre nos corps et esprits à un niveau qui serait acceptable par nous. Les vrais premiers signes de problème ont surgi quand Bev a dû ralentir son rythme pendant qu’elle faisait des exercices au gymnase. Elle dit qu’elle avait des douleurs à la poitrine, ce qui était un peu déroutant puisqu’elle a eu un électrocardiogramme et un examen de stress six mois plus tôt comme une partie de son bilan annuel de santé. Bev était référée à un cardiologue par son médecin de famille. Il donna un rendez-vous pour un cathétérisme cardiaque, qui utilise une tige creuse et un appareil photo pour essayer de détecter des blocages de vaisseaux dans le cœur. Peu après le début de l’examen, j’étais alarmé quand je fus brusquement appelé pour parler au médecin. Il se mit très proche de moi, et dit : « Nous avons


un sérieux problème. » En entendant ces paroles, tout mon corps devint engourdi. Il continua : « Nous avons trouvé un blocage dans son cœur. » Tout à coup, le son de tout ce qui se trouvait autour de moi semblait baisser de volume. Le grincement et le roulement des chariots des infirmiers, le claquement des cuvettes, des bouteilles, et les autres routines, les bruits dans les hôpitaux étaient assourdis presque au néant alors que la voix du médecin avait l’air de tonner comme s’il utilisait un haut parleur. « C’est un blocage très sérieux dans une position très difficile », dit le médecin alors que je devenais plus abasourdi et paralysé avec chaque mot qui sortait de sa bouche. Alors, il me tira plus près sur lui comme il délivra ce qui me paraissait être le coup fatal : « C’est un blocage de 95 pourcent. » Le médecin donna un autre rendezvous à Bev pour le lendemain matin à 7 :00 pour une opération. Aux environs de 10 :30 du matin, l’infirmière m’appela pour me dire que l’opération s’est bien passée et que le médecin allait venir me voir dans quelques minutes. J’ai rencontré le médecin et l’ai remercié, et j’ai senti un merveilleux soulagement. Je savais dans mon cœur que c’était une réponse à ma prière. Je savais également que le soulagement que je sentais la veille de l’opération venait de la consolation du Saint-Esprit, donnant l’assurance que Jésus-Christ, dans sa justice, et Dieu le Père, tous à l’unisson parfait, avaient ordonné la bénédiction exactement la manière dont elle est arrivée. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi cela se passait, mais à la fin, Dieu reçut la gloire, et c’est tout ce qui compte. Dans mon cœur, je l’ai remercié pour les médecins, le personnel, et tous ceux qui travaillent pour les deux hôpitaux qui nous ont aidés. Notre pasteur est venu à l’hôpital et m’a accompagné à la première opportunité de voir Bev après l’opération. Il y avait des tubes, des fils, des pompes et des machines cardiaques électroniques partout. Nous avions tous les deux prié pour elle, et ensuite il est parti, me demandant de le contacter s’il y avait des problèmes.

Tard dans l’après-midi, je me suis rendu compte que c’était l’anniversaire de mon fils aîné Sam. Nous avions une tradition familiale de permettre à la personne dont on célébrait l’anniversaire de choisir le restaurant où il voulait manger comme un signe de célébration. L’événement médical inattendu avait tourné notre univers sens dessus dessous. Évidemment, on n’allait pas avoir une célébration de cet anniversaire. Quand ma fille aînée, Crystal, venait de naître, j’ai cherché un moyen tangible de me souvenir de sa taille, alors, je suis sorti pour aller acheter un gâteau à la noix de coco de Pepperidge Farm. Lors, j’ai pris une photo d’elle à côté du gâteau, avec des mots écrits en lettres grasses mentionnant sa première semaine dans ce monde. C’était des lettres écrites en couleurs vives spécialement pour l’occasion. Le gâteau blanc, léger et superposé, devint éventuellement une célébration des anniversaires de nos enfants. Ceci devint une tradition familiale, et la photo des gâteaux Pepperidge Farm ont frayé leur chemin dans le monde de l’enfance des Williams. Nous avons toujours été une famille tranquille et étroitement liée, avec des célébrations très petites et privées. Tard, ce dimanche après-midi, tous les enfants s’étaient réunis autour du lit d’hôpital de Bev. Je les ai conduits dans la prière pendant que j’accentuais combien nous étions heureux et reconnaissants, en tant que famille, d’être bénis par une mère et épouse si aimable. J’ai demandé à nos enfants ce qu’ils allaient faire pour l’anniversaire de Sam, et j’ai offert de payer pour les quatre pour aller manger au restaurant de leur choix. Aucun parmi eux ne montra le moindre intérêt, ce qui fut une surprise, parce que tout le monde anticipait tellement ces occasions. Brusquement, le visage de Sam était couvert de rougeur, et il s’était mis directement devant le lit. Les enfants s’étaient tous réunis mystérieusement autour de leur maman, et j’étais devenu un peu perplexe comme cela paraissait changer en un curieux concert.

Lentement, Sam se baissa et mit la main dans un sac, qui paraissait être partiellement caché, et fit sortir une boîte qui nous était bien familière. C’était un gâteau de Pepperidge Farm, tout comme ceux que nous avons utilisés pour célébrer leur enfance et leurs anniversaires quand ils étaient plus jeunes. Quel spectacle ! Le regard sur le visage de Bev laissait tout dire. Il y avait un rayon dans ses yeux et une auréole resplendissante de remerciements et de satisfaction sur son visage. C’était évident : de tous les dîners et cadeaux pour lesquels nous avions payé très cher au cours des dernières années, tout ce qu’il fallait était un gâteau qui coûte moins de trois dollars pour nous ramener à nos origines. De toutes les fêtes et célébrations, celle-ci sera celle dont nous nous souviendrons toujours. Cette fête d’anniversaire avait le meilleur de tous les gâteaux, et certainement, le meilleur de tous les cadeaux d’anniversaire. Le cadeau de cet anniversaire était le don d’une prière exhaussée, non simplement une prière exhaussée, mais une prière exhaussée qui a accordé à une humble famille un miracle de découverte, de délivrance et de grâce. Il y a des moments où nous questionnons les décisions de nos enfants, mais en cette occasion, il n’y avait pas de question. Plutôt, il y avait une atmosphère d’orgueil. Je suis très heureux que les membres de notre famille sachent comment vivre une vie chrétienne humble et leurs modestes origines, et qu’ils aient la capacité de reconnaître les choses qui sont importantes dans la vie. La vie peut être parfois pénible et déroutante, et parfois nos enfants font des choses que nous n’approuvons pas. Mais dans ce cas particulier, et en général, je suis fier de dire que mes enfants ont grandi sur Pepperidge Farm.

Samuel Williams Powder Springs, Géorgie, E.U.A.

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Aider les enfants à célébrer une Noël centrée sur Christ

Un de mes meilleurs souvenirs de Noël est l’année où mon plus jeune fils était âgé de seulement vingt mois. C’était le soir du programme de Noël pour les enfants. Il était trop jeune pour y participer, alors il s’est assis avec nous sur la deuxième rangée du sanctuaire. Chaque fois que paraissaient les gros animaux marionnettes, il poussait des cris de joie perçants. Pendant que la chorale des enfants chantait, il battait les mains et chantait avec eux. Quand Marie (une participante) mettait Bébé Jésus (une poupée en vinyle) dans la crèche, mon petit poussait des cris : « Regardez ! Bébé Jésus ! » L’auditoire était tout aussi ravi avec ses réponses d’émerveillement qu’il l’était avec l’impressionnante production musicale. À la fin de la production, notre bébé se libéra des bras de son père et courut vers la scène de l’étable. Ne sachant pas qu’on l’observait, il se pencha sur l’étable remplie de foin, et baisa Bébé Jésus. Que je suis heureuse d’avoir eu la chance de saisir ce moment inoubliable ! S’il vous fallait poser aux enfants la question familière : « Que signifie la Noël pour vous ? » Je suis sûre que la réponse le plus souvent entendue serait « cadeaux ». Mais, cela peut bien être différent. La Noël peut être un temps où chaque enfant répond avec un sens d’émerveillement à la naissance d’un petit bébé qui était le Fils unique de Dieu. Nous devons créer un environnement qui invite l’adoration et l’émerveillement au lieu du matérialisme égoïste. Enseignez à vos enfants la vraie histoire de Noël. Lisez l’histoire à partir d’une variété de livres d’histoire pour enfants. Permettez à vos enfants de dramatiser l’histoire de la Noël avec des costumes, des accessoires, et des animaux domestiques. (Nos enfants ont fait cela pour leurs grands-parents chaque année le matin de Noël. C’était inoubliable également.) Célébrez l’Avent (sa venue) en faisant une couronne de Noël ensemble. Lisez des versets d’Écriture, et allumez la bougie qui convient à chaque semaine de l’Avent. Impliquez vos enfants dans des actes de don. Il y a beaucoup d’opportunités pendant la saison des fêtes pour que vos enfants fassent des dons à des enfants nécessiteux : • L’arbre de l’ange (Trois cadeaux sont donnés aux enfants dont les parents sont en prison.) • Les boîtes à chaussures de Samaritan’s Purse (Des boîtes à chaussures remplies d’approvisionnements et de jouets sont

expédiées aux enfants nécessiteux du monde entier.)

• Fonds pour un enfant/Les mains qui aident (Votre enfant

peut donner une offrande pour acheter des vêtements, de la nourriture et des fournitures classiques pour un enfant dans un de nos orphelinats dans le monde.) • Les charités locales, les hôpitaux pour enfants, etc. (Il y a beaucoup d’opportunités dans chaque communauté pour que votre enfant fasse des dons pendant la saison des fêtes.) Impliquez vos enfants dans l’adoration. Chaque année, aussi longtemps que je m’en souvienne, nous avons eu une dévotion familiale avant notre dîner traditionnel de Noël. C’est ordinairement très créatif, et cela donne une opportunité à chaque personne, quel que soit son âge, de participer en paroles d’actions de grâces et chants de louange. Ces dévotions subsistent dans ma mémoire et dans celle de mes enfants.Vous aussi, vous pouvez créer des moments d’adoration pendant la saison des fêtes. Une visite à une scène de Nativité, assister à une pièce théâtrale ou un concert musical de Noël avec toute la famille, chanter des chants de Noël ou des chants de louange autour de votre propre nativité. Ces choses et beaucoup d’autres peuvent être des moments où vous et vos enfants, vous pouvez adorer l’Enfant Dieu. Impliquez vos enfants dans le service aux autres. Aussi longtemps que je m’en souvienne, ma mère et mon père distribuaient des paniers de Noël et des cadeaux aux vieillards de notre église. Toutes les fois que j’étais à la maison ou tout près, je les aidais. Ce sont de merveilleux souvenirs de Noël—appuyer sur la sonnette d’entrée, donner des câlins, s’asseoir et parler à quelqu’un qui était très content de vous voir. Noël peut être un temps où nos enfants deviennent très égocentriques, ou bien cela peut être un temps où nos enfants se tournent vers les autres. Vos enfants peuvent être impliqués dans le service en vous aidant à préparer des paniers de fruits pour les vieillards, en distribuant des petits cadeaux aux résidents d’une maison toute proche, ou en servant un repas à un centre d’hébergement des sans-abri. Pourquoi ne pas demander à vos enfants de suggérer des moyens dont votre famille peut se concentrer sur les autres pendant cette saison de Noël ? Cette année, faites de la Noël plus que des vacances pour vos enfants. Faites de la Noël un temps pour vous souvenir de la naissance de Jésus, pour l’adorer, et pour donner aux autres et les servir. Que vos enfants et vous, fassiez l’expérience de la joie dans sa présence pendant cette saison de Noël ! Kathy Creasy Directrice des Ministères des enfants

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Pensées Pensées DeWayne Hamby, Éditeur

Entends-tu ce que j’entends? J’adore la musique. Comme beaucoup parmi vous, je suis passé de l’écoute des disques mono en vinyle aux cartouches stéréo, puis des Disques Compacts stéréo au système MP3 ultra-moderne des hautsparleurs surround sound remastérisés. Je reconnais la grande différence qui existe entre des hauts-parleurs brûlés, fissurés, qui vous bouchent les oreilles au point de ne pas pouvoir entendre clairement les paroles, et des casques au son pur, avec la basse augmentée qui font ressortir les éléments les plus subtiles du processus d’enregistrement. J’aime louer Dieu par la musique. Quelques-uns des moments qui changent la vie auxquels j’ai eu le privilège de participer sont les moments où j’ai été perdu dans l’adoration accompagnée d’une bande originale de louange. En contemplant la majesté du Grand Canyon pour la première fois, ma pensée et mes oreilles se sont tournées vers la largeur, la profondeur et la grandeur de l’amour de Dieu pour moi (« Amazed » par Jared Anderson). Avec mon ami, le Dr H. E. Cardin, j’ai adoré en chantant les paroles : «… les montagnes s’inclinent et la mer mugit » (« Shout to the Lord » par Hillsong Music)

au milieu du formidable paysage de l’État de Washington. Il y a juste quelques semaines, nous étions invités à représenter le Messager à l’Aile Blanche à Disney World pendant une journée de compétition de chorale évangélique. Onze chorales venant de plusieurs régions des États-Unis ont présenté leur plus excellente louange dans un parc rempli de touristes venant de toutes les parties du globe (vous recevrez plus de renseignements plus tard concernant l’événement de l’année prochaine). C’est l’une des nombreuses occasions où le nom de Jésus est élevé bien haut dans ce genre d’environnement ; le défilé de Noël à la chandelle en est une autre. Souvent, la musique est capable d’apporter l’évangile à un auditoire qui autrement ne l’aurait pas entendu. Même quand j’imagine quelques-uns de mes chants préférés, des chanteurs et moments musicaux les plus marquants, je peux seulement imaginer les sons de la chorale céleste qui annonçait la naissance de Christ. Tout comme lorsque nous comparons une présentation radiophonique sur bande AM remplie

de statiques à un enregistrement numérique haute définition, les sons les plus purs que nous ayons jamais entendus ne sauraient être comparés au spectacle vivant que les bergers ont expérimenté (John Newson dramatise cet événement d’une manière qui porte à réfléchir dans l’article intitulé : « Leçons des bergers », à la page 8). Quand nous arrivons au ciel, peut-être que nous serons capables de réexaminer les moments où les bergers ont entendu : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. » Peut-être que nous aurons également l’occasion d’entendre les paroles d’une jeune fille résolue louant le Dieu qui l’a choisie pour apporter son Fils, chanter : « Mon âme exalte le Seigneur. » Peut-être que nous serons même capables d’emprunter une édition complète des Psaumes de David de la bibliothèque céleste. En attendant, nous nous réjouirons de la joyeuse musique qui élève le nom de Christ devant le monde, particulièrement pendant cette saison de Noël, sachant que cela ne représente qu’un avant-goût de ce qui doit venir. Gloire à Dieu dans les hauts lieux !

Connecter au Messager à l’Aile Blanche J’aimerais vous inviter personnel­ lement à vous brancher sur www. whitewingmessenger.org. Notre site est en train de grandir et continuera à être une source de renseignements supplémentaires et d’interaction. En plus de lire les différents numéros, vous pouvez également télécharger un numéro et en faire part à vos amis et votre famille. Notre site internet fournit également des informations pour tous ceux qui sont intéressés à contribuer des articles. Vous pouvez également nous faire part de vos opinions et autres choses sur notre page Facebook—www.facebook.com/ whitewingmessenger.

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LE MESSAGER À L'AILE BLANCHE

French White Wing Messenger P.O. BOX 2910 CLEVELAND, TN 37320-2910

de la part du personnel des Bureaux internationaux de l’Église de Dieu de la Prophétie

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PERMIT No. 278 CLEVELAND, TN


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