Le Messager Á L'Aile Blanche - Novembre-Décembre 2012

Le Messager

septembre/octobre 2012

La Parole

À L'Aile BLANChe

Transformation de la Noël La Noël donne une seconde chance

La publicaTIOn offiCIeLLE de l'ÉGlIsE de DiEU de la ProPHÉtie

« Celui qui fait de bons dons »

Faire face à l avenir ' Le ciel est-il si important?

Randall, E. Howard, Evêque général

Un pas vers les autres à Noël La Noël est la plus grande démonstration jamais connue par Dieu pour se rapprocher de l’humanité. Sa compassion pour un monde perdu dans le péché et séparé de sa communion l’a motivé à envoyer son Fils, son Fils unique.

Les paroles familières commencent avec la phrase : « Car Dieu a tant aimé le monde… » Et la participation de Christ est une démonstration émouvante de Christ qui fait un pas vers l’homme. Dans les écrits de Paul aux Philippiens, chapitre deux, il nous donne des détails étape par étape ; « existant en forme de Dieu », mais « n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu », il « s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. En termes savants, il a choisi l’incarnation, l’humiliation, et la crucifixion, afin de se rapprocher de nous.

Mais les paroles qui introduisent cette description disent : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en JésusChrist. » Cette saison de Noël, nous tous qui avons reçu la merveilleuse grâce de Dieu, pouvons-nous faire un choix, comme Dieu et Christ l’ont fait ? Pouvons-nous choisir de nous rapprocher des perdus et des gens qui souffrent cette saison pendant laquelle nous célébrons ce grand don à l’humanité ? Pouvons-nous avoir le même genre de compassion que Dieu avait quand il envoya son Fils unique ? Quelle différence ferait le Christianisme dans notre monde si nous pouvions utiliser cette saison de Noël comme un moment de réflexion, pour sentir et agir comme Dieu a agi en ce premier jour de Noël.

Peut-être que le premier endroit où commencer serait de penser à la manière de Dieu lorsque nous voyons le monde dans toutes ses ténèbres.

Dieu vit le monde perdu et séparé de son amour et de sa miséricorde. Il vit les gens sous l’oppression du diable et des ténèbres. Ce qu’il vit motiva ses sentiments. La compassion

surgit dans le cœur de Dieu et il pensa à la situation désespérée du monde sans espoir, son amour pour eux remplit sa pensée et son cœur au point où la compassion le poussa à l’action. Cette action était d’envoyer son Fils, son Fils unique, comme le Sauveur de l’humanité entière.

Si nous permettons que ces sentiments soient en nous pendant cette saison de Noël, nous penserons comme Dieu, et nous commencerons à voir des vies qui souffrent partout où nous allons. Nous nous rendrons compte que ces gens ont besoin de l’espérance qui vient seulement de Jésus-Christ, notre Sauveur. Nous comprendrons que nous avons ce dont ils ont besoin et notre compassion se réveillera. Nous commencerons à aimer les perdus autour de nous, et nous voudrons les toucher par le moyen de notre amour. Une telle compassion mobilisera nos actions pour tendre des mains d’aide, de service et/ou de bonté et d’amitié.

Notre compassion nous pressera à offrir la solution du salut que nous avons trouvée, pour que eux aussi, ils puissent avoir la grâce, la paix et l’espérance.

En cette saison de Noël, « ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ». Regardez les voisins des deux côtés de votre maison. Regardez les associés qui travaillent des deux côtés de votre bureau ou de votre lieu de travail. Regardez les gens que vous voyez souvent dans les magasins ou dans d’autres circonstances de la vie. Et pendant cette saison de Noël, voyez-les en termes des « sentiments de Christ ». Oui, demandez-vous ce que Jésus ferait, et ensuite, répondez avec des actes d’amour et de compassion. En tout autre moment de l’année, les gens peuvent penser que vous déraisonnez ou que vous avez perdu la tête. Mais pendant la Noël, vous pouvez vous en tirer en aimant les autres, avec des actes de bonté et de don faits au hasard, des actes de compassion et de service, et en touchant quelqu’un avec la plus grande histoire jamais racontée concernant la personne la plus célèbre qui ait jamais vécue et avec le plus grand cadeau jamais donné. Joignez-vous aux autres et rapprochezvous d’eux cette saison de Noël, parce que Dieu s’est rapproché de vous en ce premier cadeau de Noël.

2 Le Messager à l'Aile Blanche—novembre/décembre 2012

LEÀM ESSAGER LA B ' ILE LANCHE

Volume 31, Numéro 6 novembre/décembre 2012

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Informations

2 Un pas vers les autres à Noël Randall E. Howard

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Articles

4 Celui qui fait de bons dons DeWayne Hamby 6

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Transformation de la Noël Cathy Payne

La jeunesse et les missions Aileen Reid

11 La Noël donne une seconde chance Uzziah Cooper 12 Les camps et le SaintEsprit : Union parfaite Adam Jones

15 Je ne vais pas abandonner DeWayne Hamby

14 Une jeunesse poussée par l’Esprit dans la Caraïbe

PERSONNEL Rédacteur Exécutif : Randall E. Howard ; Éditeur et Rédacteur Administratif : DeWayne Hamby ; Traducteur : Augustin Bocco ; Révision : Robert Vital-Herne ; Dessinateur : Sixto Ramírez ; Distribution : Josué Reyes. Ensemble éditorial : Londa Richardson, Cervin McKinnon, Daniel Chatham, Tapio Sätilä, Perry Horner, Hanny Vidal, Shaun McKinley et Adrian Varlack.

Le Messager à l’Aile Blanche (USPS 533750) est imprimé au Mexique à l’Editorial Ala Blanca, Apartado Postal 134-018, Mexique, D.F. C.P. 07421, MEXIQUE, Tél : (52-555) 715 6346. Préparé chaque période bimestrielle par White Wing Publishing House, 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312, U.S.A. • Envoyez tout matériel pour publication au Messager à l’Aile Blanche, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. • Courrier éléctronique : editorial@wwph.com • Fax : (423) 559-5231. • Abonnement : White Wing Publishing House, Attention French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910. Le coût d’abonnement est de $4.00 annuellement (Ou l’équivalent en devise étrangère), payable à White Wing Publishing House par chèque, mandat de banque ou mandat de poste. • Designed and published bi-monthly by the White Wing Publishing House 3750 Keith Street, Cleveland, Tennessee 37312 • POSTMASTER : Send address changes to : French White Wing Messenger, P. O. Box 2910, Cleveland, TN 37320-2910.

Déclaration de foi • L’Église de Dieu de la Prophétie est ferme dans son engagement à la croyance chrétienne orthodoxe. Nous affirmons qu’il y a un seul Dieu, existant éternellement en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Nous croyons en la déité de Christ , en sa naissance virginale, en sa vie sans péché, aux miracles physiques qu’il a faits, en sa mort expiatoire sur la croix, en la résurrection de son corps, en son ascension à la droite du Père, et en son retour personnel en puissance et en gloire lors de sa seconde venue. Nous professons que la régénération par le Saint-Esprit est essentielle pour le salut de l’homme pécheur. Nous croyons que la sanctification par le sang de Christ rend possible la sainteté personnelle. Nous affirmons le présent ministère du Saint-Esprit dont l’habitation nous rend capables de vivre des vies saintes et d’avoir de la puissance pour le service. Nous croyons en l’unité finale des chrétiens pour laquelle notre Seigneur Jésus-Christ a prié en Jean 17. Nous croyons en la sainteté de la vie humaine ; nous sommes engagés à la sainteté des liens du mariage, et nous reconnaissons l’importance de familles chrétiennes fortes et aimables.

messager@wwph.com 3

« Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnerat-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (Matthieu 7 :9-11).

Avez-vous jamais reçu un cadeau bien emballé, seulement pour découvrir qu’au lieu de votre plus récente et plus grande fascination, à l’intérieur se trouvait un « Éléphant blanc » ? En dépit de son nom, ce n’est pas un vrai animal safari à quatre jambes, mais plutôt quelque chose qu’on a inventé comme un présent mal dirigé, et qui vous porte à penser : « Vraiment, il ne fallait pas faire cela. » En jouant sur cette idée, certains groupes font un échange de cadeaux d’« Éléphant blanc » pendant les saisons

lesquelles le concept des cartes de cadeaux et des certificats a beaucoup évolué au cours des récentes années.

Certains des donateurs se sont rendu compte de leur incapacité de donner un cadeau qui a un facteur d’étonnement.

Pourquoi est-il si difficile pour certaines gens d’étonner leur récipiendaire avec un bon cadeau ?

Voici quelques raisons : Connaissance personnelle—Certaines personnes ne connaissent simplement pas assez bien la personne pour laquelle elles achètent. Ceci est particulièrement vrai quand les noms sont tirés dans une grande famille ou église. Une fois qu’un nom est tiré, peu de temps après, on commence à penser aux passe-temps de la personne ou de ses besoins. Vous pouvez même voir des gens visiblement surexcités quand ils se rendent compte que leur nom a été choisi par une personne qui les connait bien.

Sans la connaissance intime de

de fête, apportant leurs propres cadeaux presque jamais utilisés. Je me souviens d’avoir joué le jeu avec mes compagnons de travail à la librairie chrétienne et de notre administrateur offrant une grande bouteille de cologne toxique (je n’offrirai pas le nom de peur d’offenser un lecteur qui l’utilise). Quand l’administrateur prit sa retraite, devinez ce qu’il a reçu comme dernier cadeau ?

Ce ne sont pas tous les cadeaux qui sont accueillis avec le même enthousiasme. Ne vous méprenez pas, je crois que donner des cadeaux est l’une des actions les plus gentilles qu’une personne puisse faire.

Cependant, ce n’est pas tout le monde qui fait le bon choix de cadeaux pour la personne qui convient. Le fond de votre placard ou de votre entrepôt peut sans doute porter témoignage de ceci.

La possibilité de donner un présent non désiré est l’une des raisons pour

votre sujet, vous courez la chance de lui donner quelque chose dont il n’a pas besoin ou qu’il ne veut pas. Quand j’étais adolescent, la veille de Noël, mon frère me posa des questions au sujet d’un certain artiste musicien. Ma réponse était : « Bien, il se débrouille assez bien, peut-être que je n’achèterais aucun de ses disques. » J’ai ouvert son présent le jour de Noël pour découvrir le dernier disque de ce chanteur médiocre. Le moment de découverte était ma première performance digne de l’Academy-Award.

J’ai souri tout en faisant montre d’un certain enthousiasme.

De grandes attentes—Nous vivons dans une culture ayant un esprit matérialiste. À travers les médias, nous sommes informés de gens riches qui dépensent beaucoup d’argent dans les célébrations et font des excès. Pour attirer ces gens-là, les annonceurs prennent au piège les gens au salaire bas

Dons capricieux

Celui qui fait

4 Le Messager à l'Aile Blanche—novembre/décembre 2012

et moyen dans les collimateurs, créant une fascination et peut-être même une fausse réalité accomplie par des budgets débordés. Notre quête de cadeaux plus gros et meilleurs conduit éventuellement à des récipiendaires déçus.

Ressources limitées—Ce n’est pas que les gens ne veulent pas donner les meilleurs cadeaux, mais les fonds sont limités. Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un dire : « J’aimerais vous donner plus » ? En plus des grandes attentes, nos ressources sont parfois très limitées, pour essayer de donner à quelqu’un un cadeau qui suscite l’étonnement.

Parce que j’ai eu des donateurs qui me connaissaient, et que j’avais les ressources au bon moment, j’ai eu beaucoup de moments étonnants dans ma vie. Je n’oublierai jamais une fois, je suis entré dans mon salon et j’ai vu ce qui ressemblait à toute une section de Star Wars de notre magasin local de jouets.

C’est cette grâce infinie, le don inégalable, qui nous unit en tant que croyants, et qui a transformé nos vies.

Nous avons reçu la grâce quand nous ne la méritions pas. Par elle, Dieu satisfait l’exigence pour qu’il soit non seulement un bon donateur, mais le donateur parfait.

D’abord, Il nous connaît. Il n’est pas arrivé en retard à la fête. Il ne va pas chercher nos profils en ligne pour se rappeler notre lieu de travail ou qui sont nos amis. La Parole dit qu’il connaît même les cheveux sur nos têtes. Il voit nos luttes et sait que ce dont nous avons le plus besoin est Jésus. « Si notre plus grand besoin était des informations, Dieu nous aurait envoyé un éducateur.

Si notre plus grand besoin était la technologie, Dieu nous aurait envoyé un scientifique.

Si notre plus grand besoin était l’argent, Dieu nous aurait envoyé un économiste.

de bons dons

pas dire qu’elle n’a pas de valeur ou de signification. Elle est transformationnelle.

Finalement, Ses ressources sont sans limites. Dieu n’est pas un parent perdu depuis une longue période de temps, et qui soudain gagne beaucoup d’argent et vient à vous avec une partie du surplus. Il n’est pas un ami qui vous offre de commander n’importe quoi sur le menu, mais qui, secrètement, espère que vous choisirez quelque chose qui ne coûte pas cher. Dieu est le créateur et le propriétaire de notre univers.

Tous ceux qui ont vu le jour ont passé tous les moments de leur vie à vivre sur sa propriété. Tout lui appartient, y compris tout ce que vous possédez.

Tous les bons cadeaux que vous n’ayez jamais reçus : spirituels, physiques, relationnels, viennent de Lui. Avez-vous jamais apporté à quelqu’un un cadeau qui, selon vous, était le meilleur, mais avant de le déballer, quelqu’un offre un cadeau qui

DeWayne Hamby, Directeur de la rédaction

Une année, j’avais passé en revue toutes les dimensions des cadeaux, et j’avais fini par me résigner que je n’allais pas recevoir le système de jeu vidéo Atari, seulement pour découvrir avec bonheur qu’il était dans un format plus petit que je m’en souvenais. Plus récemment, ma femme m’a surpris avec ma propre chaise (qu’elle a apporté toute seule) pour notre salon.

Le parfait donateur

Bien que j’aie été étonné par tant de merveilleux cadeaux donnés par la famille, les amis, et parfois même des étrangers, je dois vous dire que les plus grands cadeaux que j’aie jamais reçus de ma vie viennent du Donateur par excellence. Il nous donne le don parfait et excellent de la grâce : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14).

Si notre plus grand besoin était le plaisir, Dieu nous aurait envoyé un artiste.

Mais notre plus grand besoin était le pardon, alors Dieu nous a envoyé un Sauveur. » --Unfinished Business, Charles Sell, Multnomah, 1989 Deuxièmement, Il dépasse toutes nos attentes. Parfois, nous voyons Dieu en termes humains, parce que nous basons notre compréhension sur des gens que nous avons rencontrés et des choses que nous pouvons voir. Nous considérons le fait que, la plupart du temps, nos dons correspondent à ce que nous avons offert. Si nous arrivons pour une célébration sans un cadeau ou manquons d’en présenter un à un ami, nous ne nous attendons pas à en recevoir un en retour, et parfois nous sommes embarrassés d’en recevoir un. La grâce est gratuite. Cela ne veut

dépasse de beaucoup tout ce qui a été vu jusqu’ici ? Vous chuchotez à un ami : « N’y avait-il pas un prix limite ? » C’est ainsi que mon Père agit ! Il est le donateur de tout ce qui est bon et de tout don parfait. Et Il sait comment impressionner. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 :4-9). messager@wwph.com 5

Transformation de la Noël « C’est la saison pour être content… » Ce chant familier signale le commencement du temps le plus célébré de l’année parmi la plupart des chrétiens du monde entier : Noël !

6 Le Messager à l'Aile Blanche—novembre/décembre 2012

I

l y a une surexcitation dans les rues comme nous nous préparons pour la célébration de cette fête. L’air frais paraît être transformé par l’excitation et l’anticipation de la saison. Il y a des sourires sur les visages, les lèvres sont remplies de tendres salutations, les yeux brillent, et la « bonne volonté » abonde.

J’ai toujours été un traditionaliste quand il s’agit de la Noël. Chaque décoration a une place spéciale. Je passe des jours à préparer des sucreries assorties. Les cartes sont personnalisées. Les chants de Noël et un feu tiède accueillent tous ceux qui entrent chez nous. Même dans les années financièrement maigres, nous avons toujours suivi la recette pour la parfaite Noël dans notre maison.

Cette année, la Noël sera différente pour ma famille. Car, pour la première fois, mon père ne sera pas chez nous pour la Noël. La Bible affirme que « être absent de corps, c’est être présent avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5 :8). Les amis qui ont perdu des membres de famille dans le passé ont essayé avec amour de me préparer pour cette première célébration de la saison sans mon père. Ils ont essayé de me porter à m’écarter de mes espérances définies de la Noël et me rappellent que je vais sentir qu’il me manque et que je vais faire l’expérience de la tristesse.

Dans la prière ces derniers jours, j’ai senti l’intimité de mon Père céleste communiquer Ses propres préparations il y a deux mille ans, comme Il préparait le départ de son Fils unique, qui a été transformé de sa présence actuelle sur la terre en un Sauveur qui « s’était fait chair et a habité parmi nous » (Jean 1 :14). Pour la première fois dans toute l’éternité, le Fils serait parmi nous sur la terre et non pas comme il avait été dans le ciel.

Toute l’éternité s’était préparée pour cette nuit. Les chœurs angéliques s’étaient préparés à chanter la gloire de Dieu et à proclamer paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Le sacrifice avait été déterminé. La lumière devait percer les ténèbres, et un bébé serait couché dans une humble crèche. Luc écrit dans son évangile : « …et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche » (Luc 2 :7). L’événement

le plus spectaculaire de l’histoire de l’humanité était en train de se dérouler. Le Fils de Dieu était vêtu de chair pour habiter avec l’homme. Son entrée avait été prédite pendant des générations. Non seulement le ciel, mais beaucoup de gens sur la terre avaient anticipé et s’étaient préparés pour ce jour du salut. Pourtant, pendant même que Marie donnait naissance, les activités effrénées d’une saison de fête battaient leur plein.

César avait décrété qu’il devait y avoir un recensement et un prélèvement de taxe dans le monde entier. Tout le monde devait retourner à la ville de leur famille d’origine.

Imaginez toutes les activités en cours en ce temps-là. Beaucoup de choses devaient être accomplies. Il y avait un recensement pour la famille, des taxes à être payées, des membres de famille à visiter, des histoires à raconter, des lits à être faits, la nourriture à préparer, les plans de voyage à terminer ; les listes des choses à faire étaient interminables. Tout le monde paraissait trop occupé pour remarquer Joseph et Marie.

Au milieu de toutes ces activités, la terre était touchée par la visitation de Dieu. La plupart des gens dans la ville surpeuplée de Jérusalem l’ont ratée.

Quelques bergers entendirent la multitude des anges proclamer « une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » ! Quelques mages venus de l’Orient voyageaient pour célébrer cette naissance et apporter des présents à l’enfant. Il y en avait quelques-uns dans le temple qui reconnurent la gloire de Dieu et prirent le temps de l’adorer. Mais la réalité est que la majorité des gens manquèrent l’opportunité de voir l’unique transformation la plus importante de tous les temps.

La transformation était si importante, que des siècles plus tard, nous nous en souvenons et la célébrons. Mais, dans la célébration, nous aussi, nous remplissons nos vies de tant de choses à faire que nous nous trouvons dans la même situation difficile que ceux qui étaient à Bethlehem.

Considérez le moment où la divinité s’est revêtue de la mortalité, lorsque Christ s’est soumis à la gloire du ciel pour assumer les limitations de l’humanité. Le Fils unique et éternel de Dieu s’est abaissé

de la position dont il jouissait avec le Père, pour prendre sur lui-même la ressemblance, l’image et la forme d’un homme. Cette transformation construirait un pont, quand Lui, en tant que Sauveur, était suspendu entre le ciel et la terre sur une croix pour notre salut éternel. Et ce pont a ouvert une voie pour que mon père passe de la mortalité à l’immortalité, lorsqu’il laissa tomber les limitations de l’humanité pour la joie du ciel et la vie éternelle. Que c’était précieux lorsque j’observais le moment où le messager du Fils éternel et unique de Dieu vint du ciel, entra dans la chambre d’hôpital de mon père, l’aida à se débarrasser de ses propres vêtements de chair et le reçut en la présence du Sauveur pour toute l’éternité.

Peut-être que cette année sera différente pour vous et votre famille également. En tant que témoins des manifestations miraculeuses de la main de Dieu dans nos vies, peut-être que nous célébrerons son don transformationnel non pas dans la tristesse, mais avec joie ; non pas avec un sentiment de perte, mais avec un sentiment d’achèvement et d’accomplissement. Peut-être que cette Noël, lorsque des générations se rassemblent, lorsque les histoires sont racontées, et lorsque nous nous souvenons de la venue de notre Sauveur, nous célébrerons l’héritage de nos bien-aimés avec nos enfants pour les générations futures : Dieu (la Parole) a été fait chair, et a habité parmi nous (Jean 1 :14), et à ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de « devenir enfants de Dieu » (Jean 1 :12).

Cathy Payne, Cleveland, Tennessee

messager@wwph.com 7

La jeunesse et les missions

Q

ue représente le SaintEsprit pour cette génération ? Est-Il la « chose » qu’on les exhorte de chercher à l’autel jusqu’à ce qu’ils parlent en langues ?

Ou bien, est-Il le sentiment qui cause cette réponse émotionnelle écrasante pendant une adoration intense ? Non, pour cette génération, le Saint-Esprit, est Celui qui les pousse à accomplir la mission de Dieu dans ce monde, quel qu’en soit le prix. Être poussé signifie être propulsé ou motivé par quelque chose (ou quelqu’un). Comme les générations précédentes, cette génération Oméga est en train de servir le Seigneur de

manières radicales comme le SaintEsprit permet.

Poussé par l’Esprit dans les missions

Les statistiques montrent que les étudiants d’aujourd’hui sont la génération la plus orientée vers le service que le monde n’ait jamais vue ; on estime que 73% des enfants de 12 à 17 ans aux États-Unis, ou 18.800.000 (dix-huit millions huit cent mille) de jeunes ont pris part à des activités de bénévolat. 1 Considérez leur influence ; ils sont capables de nous porter à donner et à offrir des soins de manières dont nous n’avons jamais

8 Le Messager à l'Aile Blanche—novembre/décembre 2012

fait avant. Nous avons entendu et vu de nombreux exemples de jeunes ou d’enfants qui ont recueilli des millions de dollars pour creuser des puits en Afrique, aider les orphelins, nettoyer des communautés, etc.2 Luc 4 raconte l’histoire de Jésus, qui, rempli du Saint-Esprit, est poussé dans le désert pendant quarante jours pour être tenté par le diable. Après ses quarante jours de victoire sur le diable, il retourne en Galilée dans « la puissance de l’Esprit », à Nazareth, où il entre dans la synagogue, prend le rouleau, lit Ésaïe 61, le ferme et déclare : « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4 :1-21). Le Saint-

Esprit appelle, oint, équipe, relâche et pousse nos étudiants (vos fils et vos filles) à exemplifier Ésaïe 61 à partir de Jérusalem (là où ils habitent) jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1 :8). Il les pousse jusqu’aux extrémités de la terre jusqu’à ce que tous les sept milliards d’habitants qui occupent la surface de la terre soient touchés par l’évangile du salut.

Pour accomplir ceci, plusieurs, comme Jésus, auront à endurer leur moment de perfectionnement dans le désert. Nombreux sont ceux qui devront abandonner leur famille, leur maison et leurs possessions pour accomplir leur appel. Certainement, beaucoup auront à endurer la persécution, des épreuves et la souffrance. Mais, cela vaudra bien la peine à la fin de leur ministère et de la vie sur la terre. Ils peuvent bien voir l’accomplissement des Écritures : la Bonne Nouvelle prêchée aux pauvres, ceux qui ont le cœur brisé consolés, les aveugles reçoivent la vue, et les opprimés libérés.

Servir le Seigneur dans leur propre génération

Dans Actes 13 :36, la Bible nous dit que David avait servi le Seigneur dans sa propre génération, et ensuite, il est mort. Mais l’histoire de David n’a pas pris fin à sa mort. David a fidèlement et radicalement servi Dieu dans sa propre génération, il était une bénédiction pour les générations qui suivirent, même à travers la vie de notre Messie, Jésus. Nous savons que c’était l’œuvre de l’Esprit dans la vie de David. Il était un adorateur, il faisait des dons sacrificiels. Il était un guerrier, et un administrateur (1 Chroniques 15). Il adorait et servait de manières non conventionnelles, des manières que ses ancêtres rejetaient comme adoration ou n’auraient pas considéré (2 Samuel 6 :22 ; 24 :24). Et, alors que David n’était pas un homme parfait, il était excellent aux yeux de Dieu :

car Dieu a dit : « J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés » (Actes 13 :22).

Aujourd’hui, en dépit de ce que disent les statistiques concernant la jeunesse et les jeunes adultes qui abandonnent l’église (que trois parmi cinq ont la chance de se déconnecter de l’église de façon permanente ou pendant une période de temps prolongée après l’âge de 15 ans) 3, nous devons croire et réclamer le fait que Dieu a vraiment réservé un reste de jeunes résilients, poussés par l’Esprit, qui n’ont pas courbé la tête devant Baal et ne le feront pas, et qui feront toute la volonté de Dieu. Il se peut qu’ils ne soient pas parfaits (oui, ils commettront des erreurs), mais ils seront si poussés par le Saint-Esprit que leur amour, leur adoration, et leur service pour Dieu seront caractérisés par l’excellence. Ils le feront de manières différentes, non conventionnelles, radicales, et même plus dynamiques que leurs leaders, mais nous devons leur permettre de suivre la direction du Saint-Esprit.

Comme résultat, l’impact de leur vie et de leur service durera pendant des générations à venir. « Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire » (Ésaïe 61 :3).

Leur agenda : Justice sociale

« Car moi, l’Éternel, j’aime la justice, je hais la rapine avec l’iniquité » (Ésaïe 61 :8). La justice sociale, est définie par le Dictionnaire des affaires, comme étant « l’administration juste et convenable des lois qui se conforment à la loi naturelle que toute personne, quels que soient son origine ethnique, son sexe, ses possessions, sa race, sa religion, etc., doit être traitée comme étant égale et sans préjugé » 4. Les partisans de la justice sociale mettent un grand accent sur la valeur des droits de chaque être humain et de la dignité

que mérite chaque vie humaine, quel que soit leur statut dans la vie. Notre système d’éducation est l’une des principales sources de cette influence sur nos étudiants. De l’environnement à la pauvreté, la guerre, l’économie, etc., les écoles (suivies par les médias) enseignent (et dans certains cas exigent) que nos enfants soient de bons citoyens mondiaux. Un facteur déterminant parmi les demandes d’admission aux universités de nos jours, est la somme de services que les étudiants ont donné à leur communauté. Comme résultat, nous avons une génération qui comprend et qui est caractérisée par la responsabilité sociale et la justice. Ils défient les autres de prendre une part active et de la célébrer.

Mais, ils ne veulent pas simplement le faire d’une manière superficielle. Comme a rapporté le groupe de recherche Barna, beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes « abandonnent » l’église parce que leur expérience du Christianisme est superficielle. 5 En d’autres termes, ils veulent voir l’église exemplifier son mandat de servir et de guérir le monde. Mais contrairement à leurs attentes, ils voient des églises préoccupées de toutes sortes de choses au lieu d’apporter l’espérance, la guérison, et la restauration au monde. Nos étudiants, poussés par l’Esprit, veulent exemplifier leur vie chrétienne à travers la participation aux conditions qui améliorent les conditions sociales pour la gloire de Dieu. Ils désirent apporter la guérison et la restauration à notre monde brisé et fragmenté.

Les priorités pour les pasteurs, les leaders et les parents

Alors, comment l’église et les familles peuvent-elles servir dans un partenariat, pour équiper et relâcher

messager@wwph.com 9

nos étudiants pour qu’ils puissent servir le Seigneur de manières peu communes et non conventionnelles du Saint-Esprit ? J’aimerais suggérer plusieurs domaines sur lesquels l’attention de l’étudiant du développement du leadership devrait être fixée.

La prière

Nous devons apprendre à nos étudiants à prier sans cesse et « dans l’Esprit en toutes occasions avec toutes sortes de prière et de supplications », créant en eux une sensibilité pour entendre la voix de Dieu et céder à sa direction (Luc 1 :1-5 ; 1 Thessaloniciens 5 :17 ; Éphésiens 6 :18). Un style de vie de prière constante dans l’Esprit aidera également les étudiants à activer la puissance des dons de l’Esprit qui confirmera leur autorité comme des agents de délivrance et de guérison poussés par l’Esprit.

La formation des disciples

Tous les efforts doivent être faits pour produire des disciples de Christ autorisés par l’Esprit, qui vivront comme Jésus, serviront les autres, et marcheront dans l’humilité. Ils doivent comprendre ce que cela coûte de suivre Jésus. Ils doivent comprendre que suivre Jésus peut leur coûter leur foyer, leur famille et leurs possessions (Luc 9 :57-62). Cela veut dire que non seulement nous devons les armer de l’Évangile, afin qu’ils puissent faire part de leur expérience et défendre leur foi, mais nous devons également donner à nos étudiants des compétences de vie qui les aideront à être des « fabricateurs de tentes » quel que soit le lieu où le Saint-Esprit puisse les amener. Nous devons également encourager le développement du ministère professionnel là où c’est possible. Finalement, nous devons leur enseigner comment demeurer en Christ en obéissant à la Parole et en vivant des vies exemplaires afin qu’eux

aussi puissent devenir des formateurs de disciples.

Pères et mères spirituels

Tout le monde peut jouer un rôle dans le ministère de la jeunesse sans aucune formation spécialisée.

Nous sommes à un point critique où nous devons reconnaître que la culture a une grande influence dans la vie des jeunes, et dans certains cas, plus d’influence que leurs parents.

Toutefois, nous devons persister dans l’encouragement et le fait de ressaisir l’influence de la famille et la responsabilité de transférer notre foi dans la sainteté. Les pères et mères spirituels doivent être disponibles en abondance dans nos églises locales et communautés, parce que les étudiants apprennent mieux par l’exemple. Nous devons exemplifier une vie sainte et la sobriété, le service et la communauté.

Des contacts réguliers entre adultes et étudiants aident à former, à conseiller, et raffiner le développement de leur caractère personnel, à les motiver et les pousser à essayer de nouvelles choses. Le cœur de chaque parent spirituel doit être que les étudiants et leaders croissent pour devenir merveilleusement forts dans le Seigneur.

Enseigner et prêcher le SaintEsprit

La conviction et la nécessité que les étudiants soient baptisés du Saint-Esprit doivent être un lien commun dans chaque église locale au sein de notre mouvement. Ceci n’est pas suffisamment accentué, et dans certains cas, cela a cessé d’être un critère pour devenir un leader. Quand les leaders ne sont pas remplis ou ne cherchent pas d’être remplis, nous affaiblissons la force de notre ministère et la capacité de reproduire des leaders remplis de l’Esprit parmi nos étudiants.

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Deuxièmement, le ministère du Saint-Esprit doit être évident dans nos églises. Nous devons enseigner et prêcher convenablement et constamment sur la personne du Saint-Esprit et sa souveraineté dans nos vies. Il est Celui qui appellera, oindra, et autorisera nos étudiants. Il touchera leurs cœurs avec compassion, et les motivera pour qu’ils donnent leurs vies pour restaurer notre monde brisé. Ainsi, nous devons fournir des occasions pour que les étudiants, dans l’église ou en dehors de celleci, rencontrent Dieu et qu’ils soient remplis de Son Esprit. Nous devons faire de la place pour que tous Ses dons soient en pleine opération dans l’église et la communauté à travers nos étudiants. Alors, l’Écriture sera accomplie : « Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettezmoi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.

Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir » (Actes 13 :2, 3). Et ils ont bouleversé le monde !

Seigneur, aide-nous à reconnaître, à former et équiper des étudiants qui sont autorisés par l’Esprit, et qui iront partout dans le monde afin de le réclamer pour ta gloire ! Amen.

Les Ministères internationaux de la jeunesse Opération Oméga existent pour atteindre, élever et relâcher la Génération Oméga dans la puissance du Saint-Esprit pour le service chrétien.

Aileen Reid, Co-directrice des Ministères de la jeunesse ____________________ 1 http:/blog.volunteer.com/volunteer_ guru/2009/09/youth-volunteering-onthe-riseawesome.html#axzzlodbWbeYu 2 Quelques exemples : hoops4hope.org (Astin Gutwein) ; Kisses from Katie, Katie Davis (2011) 3 Barna Research, Faith That Lasts Project, 20072011 ; You Lost Me, David Kinnaman (2011).

4 http://www.businessdictionary.com/definition/ social-justice.html 5 You Lost Me, David Kinnaman (2011).

devraient se réjouir de connaître le « Roi de gloire ». Ce roi est « Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9 :6). Un auteur et compositeur de musique inconnu écrit :

La Noël donne une seconde chance

L

a Noël donne à l’humanité une seconde chance : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné » (Ésaïe 9 :6). La Noël est la saison de célébration, mettant en vedette une seconde chance dans le monde entier, une seconde chance de vivre dans cette « Joie au monde » rédemptrice. Quand cette vérité biblique devient la culture principale dans la vie des individus, l’abondance de la joie, de l’espérance, et de la paix sera réalisée à l’année longue. Tout comme le don de Dieu au monde, nous échangeons des cadeaux et nous nous réjouissons de grandes célébrations comme nous vivons cette norme théologique. Les représentations de la naissance à la crèche, le voyage des mages vers Bethlehem et les chants par la chorale céleste ne sont que quelques-uns des rappels de cette seconde chance. Ainsi, il est seulement convenable de célébrer Celui qui a rendu tout cela possible. Le Dieu qui était né dans la crèche nous donne une seconde chance !

Nous ne nions pas le fait que la saison de « Noël » comportait plusieurs pièges païens, et nous ne disputons pas non plus le fait que l’adoration d’une « journée de haute importance » apporte des jugements de désolation.

Dieu a créé toutes choses, et « elles sont toutes bonnes » ; ainsi, Noël est la saison de l’année où les chrétiens

Oh, viens, Toi, le Bâton d’Isaï, Tu as libéré les siens de la tyrannie de Satan.

Tu as racheté ton peuple des profondeurs de l’enfer, Et tu leur as donné la victoire sur la tombe.

Réjouis-toi ! Réjouis-toi ! Emmanuel Viendra à Toi, Oh, Israël !

Nombreux sont ceux qui disent qu’ils ne croient pas en cette naissance dans la crèche, mais toutefois, ils manquent de trouver un meilleur moyen de gérer leur vie, leurs affaires et les autres organisations, les formes de gouvernement, et d’autres activités commerciales.

Il y aura peu de chance d’avoir un meilleur système pour reconnaître la chronologie du temps en dehors du calendrier grégorien. C’est à travers ce calendrier que le monde sait ce qui s’est passé avant Jésus-Christ et après sa mort, comme les deux seules périodes distinctes connues par l’homme. Puisque le petit garçon né dans la crèche dénote la fin et le commencement de la seule dispensation du temps connue par nous, pourquoi est-il si difficile pour certains d’accepter qu’il est venu donner aux perdus une seconde chance ? « Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18 :11).

Christ est venu pour que chaque individu puisse avoir une seconde chance. « …c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2 :11). Quand cette seconde chance est acceptée, la vie devient un processus de céder le contrôle total de tous les soucis de la vie et de mettre sa dépendance totale en Lui. Pendant cette saison de Noël, rappelez-vous que Celui qui est né dans une crèche, est venu afin que nous puissions jeter tous nos soucis sur Lui. Il était dans le temps un « enfant emmailloté et couché dans une crèche ».

Maintenant, il protège des anxiétés, des frustrations et des déceptions. Si vous n’êtes pas sûr de l’avenir, ne craignez point ! Voici, il apporte à tous ceux qui le désirent, une meilleure voie, « une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2 :10).

Ainsi, je vous le dis, la seconde chance est le « pain de vie descendu de la gloire ». La seconde chance est « Le grand dirigeant, le doux Rédempteur, Dieu avec nous, la Vérité vivante ». Oh Jésus, Jésus, c’est ainsi que nous t’appelons, né dans la crèche, Tu es venu sauver l’humanité.

Tu es notre seconde chance !

Uzziah Cooper, M. Div. Directeur du Développement du leadership pour le Nord-est des États-Unis messager@wwph.com 11

Les camps et le Saint-Esprit

Union parfaite

Alors que dans le monde, les adolescents sont sous pression de plusieurs côtés, pour se conformer et s’adapter, au camp ces pressions sont soulagées pendant qu’une accolade sainte est appliquée.

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Il y a quelques années, pendant une réunion du Comité de Camp, l’Évêque Billy Adams nous demanda de créer une déclaration de vision pour le Camp Echeconnee, ici, en Georgie. À la fin de la session, les paroles suivantes étaient adoptées comme notre déclaration de vision : « Un environnement qui conduit vers une rencontre avec Dieu. » Quand je pense à la manière dont notre ministère de camp et le Saint-Esprit sont liés, ma pensée remonte immédiatement à cette déclaration de vision.

L’autre jour, j’ai entendu quelques-uns de mes anciens membres faire une supplication passionnée aux leaders d’autres églises pour investir dans notre ministère de camp. Ils ont utilisé des mots tels que « convertis », « remplis », et « appelés » pour décrire quelques-unes des expériences que ces leaders avaient faites pendant qu’ils ont participé aux camps. Personnellement, j’ai été rempli du Saint-Esprit et reçu mon appel au ministère pendant que j’étais au camp, en Caroline du Nord.

Pendant que j’étais à l’université, j’ai entendu mon professeur faire une déclaration disant que beaucoup d’enfants deviendront le produit de leur environnement.

C’est vrai, et cela peut s’appliquer également au camp. Les camps représentent un environnement qui est saturé de la puissance du Saint-Esprit. Quand nos enfants vont au camp, nous les mettons à dessein dans une atmosphère qui encourage une rencontre avec le Saint-Esprit. Cette autorisation est ensuite relâchée dans leurs vies pour les aider à briser le moule dont se sert le monde pour essayer de faire d’eux le produit de leur environnement.

Un exemple biblique de ceci peut être trouvé dans Actes 1 :12-14. C’était pendant ce vide de dix jours entre l’ascension de notre Seigneur et la Pentecôte que ceux qui étaient présents « continuaient ensemble dans la prière avec un même esprit ». Cet environnement dans lequel ils se trouvaient ouvrit une porte dans laquelle ils seraient autorisés par le Saint-Esprit, devenant ainsi des produits de la puissance de Dieu. Ce cadre est très similaire au cadre de notre camp, parce que les participants se retirent délibérément du monde du dehors pour se fixer sur le désir de Dieu pour eux. Similairement, quand les enfants et le personnel se réunissent au camp, nous prenons délibérément le temps de nous mettre dans un milieu favorable pour que tout le monde puisse recevoir tout ce que Dieu a pour eux.

Un autre aspect que j’aimerais mentionner représente les pressions auxquelles nous faisons face dans nos environnements respectifs. Si quelqu’un se permet de devenir le produit de son environnement, alors il se permet d’être sujet aux pressions qui viennent de cet environnement. Romains 12 :2 déclare : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Paul reconnaît qu’il y a des pressions

qui viennent du monde, mais il accentue également que Dieu a le pouvoir de transformer une personne par l’essence du Saint-Esprit.

De même, quand nous envoyons les enfants au camp, il y a des pressions qui sont appliquées également.

Pendant qu’ils sont dans le monde, les adolescents reçoivent des pressions de plusieurs côtés pour se conformer et s’adapter. Au camp ces pressions sont soulagées par une sainte embrassade. C’est au camp de jeunesse que Dieu se sert du Saint-Esprit pour appliquer la pression connue comme la conviction. Ceci conduit à beaucoup d’expériences du salut, mais dans le cœur de Dieu se trouve le désir que les campeurs entrent dans une relation plus profonde avec Lui. À travers la semaine, les campeurs sont inondés de l’aimable pression de Dieu qui incite à se libérer du monde, du péché, et de soi. En essence, il attire continuellement les campeurs à Dieu où ils trouvent la liberté aussi bien qu’un but pour la vie.

Finalement, la nécessité de l’église locale dans le rôle des camps et sa relation avec le Saint-Esprit ne doit pas être négligée. Nous qui servons dans les églises locales, nous devons nous rendre compte de l’importance d’enseigner et de prêcher au sujet du Saint-Esprit et de Celui qui est devant nos enfants avant même qu’ils arrivent au camp et quand ils retournent. Nous devons nous rendre compte que notre ministère de camp a ces campeurs pendant une semaine chaque année tandis que nos églises locales ont les 51 autres semaines pour leur permettre de grandir dans leur relation avec Dieu. Il est essentiel que nos plus petites églises, de même que les plus grandes, permettent aux campeurs de retourner du camp et continuent leurs expériences dans leurs églises locales.

Nous devons nous poser la question suivante : « Si nos enfants répondent passionnément à Dieu au camp à cause de la puissance présente, alors que devons-nous faire pour créer un climat pour faciliter cette poursuite passionnée ? » Pour former la prochaine génération, nous devons permettre que des « échecs planifiés » ou « un désordre planifié » aient lieu afin qu’ils puissent commencer à identifier pour eux-mêmes qui le SaintEsprit est. En essence, je suggère que nous mettions de côté l’apparence que nous avons tout sous contrôle pour donner à nos enfants de la place pour grandir, non seulement du point de vue physique, mais aussi dans leur vie spirituelle. Permettez aux jeunes de diriger l’adoration. Permettez-leur de prêcher. Permettez-leur de marcher à côté de nous, les leaders, comme nous permettons à Dieu de nous diriger !

Adams Jones Lizella, Georgie

messager@wwph.com 13

Une jeunesse poussée par l’Esprit dans la Caraïbe

P

our certains des participants, il était nécessaire de prendre un avion, pour certains parmi eux, il était nécessaire de sauter dans un ferry-boat, pour d’autres, c’était un périple en voiture. Quel que soit le mode de transport, les jeunes sont venus de toutes les parties de la Caraïbe remplis d’enthousiasme et d’espérance à la Cinquième Conférence biennale de la jeunesse de la Caraïbe tenue à Sonesta Maho Beach Resort, Saint Martin, du 27 au 29 janvier 2012.

Sous le thème « Rachetés pour sa gloire », des jeunes venus de la Jamaïque, de St Kitts, des Bahamas, des Iles Caïmans, des Iles vierges britanniques, des Iles vierges américaines, de Trinité, de la Guyane, d’Antigua, d’Anguilla, de la Barbade, de Curaçao, des Iles Turques et Caicos, de St Martin et des États-Unis, se sont réunis dans un weekend rempli de louanges, d’adoration, de la Parole de Dieu, de communion fraternelle, de transmission, de formation et de développement. Dirigé par le pasteur Timothy et la sœur Deanne Johnson, directeurs des Ministères de la jeunesse de la Caraïbe, ce moment kairos dans la vie de cette génération de guerriers sera pour toujours ancré dans le voyage spirituel de ceux qui y ont participé. La puissance transformatrice de l’adoration, de la danse, des ateliers, et de la Parole de Dieu, à travers Ses vases oints, les ministres Trevor Reid, Co-Directeur des Ministères de la jeunesse, Sherma Maynard et Timothy Johnson, ont laissé tous les participants à la Conférence autorisés et renouvelés, à cause de leur compréhension du but du Calvaire. Nous étions bénis et honorés d’avoir les leaders de notre église présents pour cette conférence qui transforme la vie, y compris notre Presbytère général pour la Caraïbe, l’Évêque Clayton Martin et la sœur Sonia Martin, l’Évêque hôte, Michael Greenaway, et nos Évêques nationaux pour les nations de la Caraïbe, Elgarnet

Rahming, Withbourne Hutchinson, Edward Payne, Clarence Williams, Winston Leith et Maurice Jones.

Durant la soirée d’ouverture, la parade des nations a fourni un esprit d’unité, et a donné le ton pour le weekend. Les commentaires arrivent encore des participants aux ateliers, qui ont reçu des formations sur des sujets tels que « Reproduire des leaders étudiants », « Me comprendre moi-même », « Livrer la guerre », « Ministères créatifs de la jeunesse », et « Cyber Etiquette ».

Nous donnons toute la gloire, l’honneur et la louange à notre Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour sa visitation divine pendant la conférence. Nos prières étaient exaucées lorsque les participants à la conférence, qui sont retournés vers leurs régions, sont maintenant équipés pour accomplir le but de Dieu pour leur vie et causeront des changements dans leurs environnements.

De nouvelles relations ont été formées et la réponse à l’appel de Dieu a été donnée comme cette génération de jeunes se lève pour être tout ce que Dieu les a appelés à être !

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Messages

Messages DeWayne Hamby, Éditeur

Je ne vais pas abandonner Parfois je rencontre une jeune version de moi au visage de bébé qui me regarde dans ma photo prise pendant ma dernière année au lycée. Cela fait plus de vingt ans, et le monde a beaucoup changé, mais beaucoup de choses sont restées le même. Inspiré par un courrier d’un ami sur un site internet remerciant Dieu pour la manière dont sa façon de penser s’est élargie pour faire de lui quelqu’un à « l’esprit large », je me suis mis à contempler et à remercier Dieu de ce que la mienne n’a pas fait cette même expérience.

J’ai accepté par la foi la promesse d’un Dieu qui a envoyé son Fils pour moi, une personne qui n’arriverait jamais à faire quoi que ce soit de bon sans l’intervention de Dieu. Alors qu’au travers des années ma foi et mon amour pour les gens se sont agrandis, je sais que nous sommes tous des enfants de Dieu souillés par une condition humaine déchue que nous ne pouvons pas guérir nousmêmes. Je croyais lors que le péché existait, quand c’était populaire, et je crois encore en cela maintenant,

quand il ne l’est plus.

Cela nous sépare de Dieu et nous met sur le chemin de la

destruction.

Comme plusieurs, je juge les gens moins que je le faisais avant, mais je ne pense pas que c’est le tabou que certains en ont fait. Dieu est un Dieu d’amour et de jugement. Nous devrons tous donner un rapport concernant les choix que nous avons faits, qu’ils soient bons ou mauvais. Sans le salut par Jésus-Christ seulement et sans nous revêtir de sa sainteté, personne ne verra Dieu.

C’est ce que je crois. Parfois, je me demande qu’est-ce qui est arrivé dans notre monde qui fait que le concept d’un Sauveur exclusif soit tout à coup devenu si choquant. Est-ce que les gens ont soudainement oublié les paroles de Christ dans Jean 14 :16 qui représente le fondement du courant principal du Christianisme ? Jésus est le seul chemin.

J’aime reconnecter avec les anciens amis à travers l’Internet, et j’aimerais que tout soit chouette et brillant comme un rayon de soleil.

Mais je ne suis pas désespéré pour des relations au point de compromettre ou de diluer ma foi envers laquelle

C’est la voix officielle de l’Église de Dieu de la Prophétie. Il a pour but d’être un instrument et une inspiration pour la proclamation de l’Évangile.

j’ai pris un engagement bien avant le lycée. Je le dois non seulement à Dieu, mais aussi à ce petit enfant qui s’est présenté, celui qui a frayé ce chemin, à mes enfants et leurs enfants que je tiendrai ferme jusqu’à la fin. Je m’engagerai dans cette course, et je l’achèverai bien.

Je ne vais pas abandonner. Je ne vais pas diluer le message. Je ne vais pas éluder. Je ne vais pas me laisser intimider. Je ne vais pas devenir « illuminé » ou tomber amoureux de quoi que ce soit sur la terre au point d’oublier qui je suis réellement : un enfant du Dieu très-haut dont la vie était rachetée par le sang de son précieux Fils.

Je vais courir. Je vais continuer à aller de l’avant de toutes mes forces.

Je ne vais pas seulement voir les anges m’escorter vers les portes du ciel, je vais entendre les paroles : « Bien fait, bon et fidèle serviteur » des lèvres de mon Père céleste. « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20). Je ne renoncerai pas à cela.

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