Métiers d’aujourd’hui - Automne 2015

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est contagieux Deux travailleurs autochtones en encouragent d’autres à se lancer dans les métiers 2


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uand il travaillait dans une usine à Midland ( Ontario ), Darryl Grenier se demandait souvent si son prochain poste de travail serait le dernier. « On me congédiait, puis on me rappelait, explique-t-il. Cette situation se répétait continuellement. » Son travail, à l’époque, était non seulement moins stable qu’il ne le souhaitait, mais ce n’était aussi qu’un job. Mais cet homme de 39 ans, originaire de Penetanguishene, avait de l’ambition et voulait avoir une carrière qui lui permettrait d’exploiter son talent d’entrepreneur tout en se servant de ses mains et de la tête. Il se mit à faire des recherches, essayant de trouver un secteur à forte demande qui ne pourrait plier boutique pour s’installer outremer. Darryl finit par trouver ce qu’il cherchait. « J’ai suivi des cours du soir et de week-end à l’école, dit-il, j’ai fait un apprentissage, et j’ai enfin décroché un travail en réparation de systèmes de réfrigération et de climatisation. Aujourd’hui, ce travailleur métis dirige sa propre entreprise, et emploie plusieurs techniciens qui sont membres de l’Ordre des métiers de l’Ontario. « La Nation Métis de l’Ontario a financé ma formation, et grâce à cette aide, j’ai pu monter ma propre entreprise », dit Darryl. Il y actuellement 113 membres de l’Ordre qui se déclarent autochtones. « Il importe que les autochtones, mais aussi les femmes, les nouveaux Canadiens et tous les gens songeant à changer de carrière sachent qu’il y a des débouchés dans les métiers », déclare Pat Blackwood, président du conseil de l’Ordre. « En effet, ajoute-t-il, il y a d’excellents emplois spécialisés bien rémunérés partout dans la province; il faut les saisir. Jody Laurin est tout à fait d’accord. Métis lui aussi, originaire du canton de Tiny, dans la région de la baie Georgienne, Jody est technicien de lignes électriques. Il pense que les communautés autochtones constituent une source idéale de talents pour éventuellement résoudre la pénurie projetée de professionnels qualifiés à laquelle sera confrontée la province. Et pour les jeunes qui hésiteraient à se lancer dans les métiers, Jody les encourage fortement à franchir le pas. « Suivez votre rêve, dit Jody. On vit quelque chose d’extraordinaire quand on fait finalement ce qu’on a planifié de faire. C’est un sentiment merveilleux. » C’est au moins l’expérience qu’il a vécue. Jody a pris part à un programme conjoint de la Nation Métis de l’Ontario et du Collège Georgian visant à accroître le nombre de travailleurs autochtones dans le secteur de l’énergie. « Je travaille avec des gens fabuleux, je travaille dehors, et chaque journée est différente. De plus, je suis très bien payé. J’aime aller au travail, chaque jour. Il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent en dire autant. » Si une carrière dans les métiers spécialisés vous attire, renseignezvous à www.unsalaireenapprenant.ca.

Jody Laurin, Technicien de lignes d’énergie électrique

Photo par Kris Caetano


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L’Ordre aide d’anciens combattants à trouver une nouvelle carrière

Cette photo est avec la permission : Du régiment aux bâtiments

Pour réussir dans les Forces armées canadiennes, il faut avoir des qualités essentielles : volonté, esprit d’initiative et débrouillardise, et attitude gagnante. Ces mêmes qualités sont aussi cruciales dans les métiers spécialisés. C’est pourquoi l’Ordre des métiers de l’Ontario – l’organisme de réglementation responsable de promouvoir et de moderniser les métiers – et l’organisme Du régiment aux bâtiments (DRB) sont empressés de présenter le genre de carrière enrichissante que les militaires, en service ou anciens, peuvent choisir dans le secteur civil des métiers. Grâce au processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle, tout militaire ayant servi dans les Forces canadiennes peut se faire une carrière très lucrative dans un métier spécialisé.

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Les 9 métiers militaires qui sont équivalentes à l’Ontario civils métiers sont Technicien de mécanique navale, Électrotechnicien (auparavant électricien de marine), Technicien de véhicules, Technicien des matériaux, Technicien en réfrigération, Technicien distribution électrique, Technicien plomberie et chauffage, Technicien construction, et Cuisinier. Dans la majorité des cas, le processus d’évaluation consiste à évaluer les qualifications et l’expérience de la personne pour déterminer si elles sont conformes aux exigences de formation en apprentissage de l’Ontario, et si c’est le cas, la personne peut alors passer l’examen se rapportant à son métier pour obtenir son certificat de qualification. Les militaires toujours en service dans les Forces qui ont été formés dans l’un des 9

métiers désignés sont aussi exemptés du volet d’évaluation détaillé, et paient des frais d’évaluation réduits. « C’est important pour l’Ordre de soutenir les femmes et les hommes qui ont servi dans les Forces, déclare Pat Blackwood, président du conseil de l’Ordre. C’est pourquoi, le processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle simplifie les formalités non seulement pour les anciens militaires, mais aussi pour tout membre actuel des Forces qui cherche à obtenir une qualification dans le civil. » « Nous faisons tout notre possible pour soutenir et aider les membres des Forces. Déjà, nous commençons par éliminer le temps d’attente requis dans le civil pour se lancer dans un métier. » Et pour les militaires sans formation dans l’un des 9 métiers militaires désignés qui voudraient faire carrière dans des métiers


civils, les débouchés ne manquent pas. Il y a plus de 150 métiers spécialisés en Ontario. C’est exactement ce qui s’est passé pour le caporal Ted Collins, CD (Retraité). M. Collins a passé 13 ans dans les Forces, en déplacement constant partout au Canada, y compris pour porter assistance lors des inondations de 1997 à Winnipeg et lors de la tempête de verglas de 1998 au Québec. Il a aussi effectué un service en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan. Mais le temps était venu pour lui de changer d’univers. Technicien de véhicules dans l’armée, M. Collins a décidé de prendre un métier différent dans le civil. Avec l’aide de l’organisme Du régiment aux bâtiments, il s’est joint à la Section locale 128 du syndicat des chaudronniers de la construction à Burlington, où il a fait son apprentissage. « Quand je suis sorti de l’armée, je ne savais pas ce qui allait se passer. Je suis sorti et a obtenu dans un échange avec les chaudronniers—ma vie a changé incroyablement. » En seulement trois années d’apprentissage, il suit une formation en pratiques de sécurité, en manœuvres d’arrimage et de levage, en ajustage et en soudage dans diverses raffineries de l’Ontario, et obtient son certificat de qualification en

« Quand je suis sorti de l’armée, je ne savais pas ce qui allait se passer. Je suis sorti et a obtenu dans un échange avec les chaudronniers—ma vie a changé incroyablement. » - Ted Collins chaudronnerie. Actuellement, il travaille dans le secteur de l’énergie nucléaire. « Les anciens militaires professionnels peuvent se révéler être un vivier de talents idéal pour notre pénurie actuelle et future main-d’œuvre dans les métiers. Les militaires professionnels ont de nombreuses compétences transférables qui leur un ajustement idéal pour les positions de métiers font, » dit le directeur de recrutement pour OPG, Paul Villeneuve. « Une semaine après avoir quitté les Forces, dit-il, j’ai commencé mon

apprentissage de chaudronnier. J’ai travaillé partout dans la province, et je suis aujourd’hui impatient de poursuivre mes déplacements pour développer de nouvelles compétences dans le métier. Je remercie grandement l’organisme Du régiment aux bâtiments, et suis très reconnaissant d’avoir une carrière prospère dans les métiers. » Le directeur de DRB, Gregory C. P. Matte se réjouit du partenariat entre son organisme et l’Ordre, disant que « l’Ordre est l’organisation à qui s’adresser d’abord » pour les anciens militaires qui cherchent à exploiter leurs compétences de la vie militaire dans une carrière civile. « Du régiment au bâtiments et l’Ordre des métiers partagent les mêmes objectifs : aider les anciens combattants à trouver une carrière dans les métiers, explique M. Matte. J’encourage tout membre actuel ou ancien des Forces canadiennes désirant faire carrière dans les métiers une fois de retour à la vie civile d’entrer en contact avec l’Ordre. » Pour en savoir plus sur la transition à des métiers civils, allez à : www.ordredesmetiers.ca/veterans.

Découvrez nos nouveaux vidéo pour les anciens combattants dans les métiers spécialisés

DRB Directeur Gregory Matte CP (à gauche) avec chaudronnier et d’anciens militaires, Ted Collins


iM-PACT

Son est concret et il grandit

Un organisme de bienfaisance de Toronto aide des jeunes à risque à se prendre en charge en exerçant un métier Certaines personnes apprennent mieux à faire les choses en lisant les instructions dans un livre, d’autres apprennent en classe en écoutant les explications de l’instructeur. Et d’autres préfèrent apprendre par la pratique. Pour ceux-là, l’apprentissage d’un métier spécialisé est la solution idéale.

Même si PACT n’est pas directement relié au Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO), l’organisme travaille actuellement avec plusieurs écoles pour établir des programmes d’alternance travailétudes pour certains de ses programmes, comme PACTCooking, le projet de jardinage, et PACTFashion, le programme de mode.

Et pour ceux-là, il y a aussi le programme de paix urbaine PACT.

Connie Garcia, qui est bénévole auprès de l’organisation et membre de l’Ordre des métiers de l’Ontario à titre de compagnon, veut élargir les programmes de PACT pour établir des passerelles entre ces programmes et la formation en apprentissage. Coiffeuse, elle reconnaît que l’apprentissage par l’expérience a rehaussé sa confiance en elle, et voit aussi que l’apprentissage constitue l’étape suivante évidente pour beaucoup de ces jeunes inscrits aux programmes de PACT.

PACT est un organisme de bienfaisance canadien qui travaille auprès des jeunes à risque ou issus de familles défavorisées en leur offrant des occasions d’apprentissage pratique, ou expérientiel. Depuis 2005, les projets PACT d’apprentissage expérientiel en aptitudes à la vie quotidienne et en compétences de travail offrent aux jeunes à risque la possibilité d’acquérir une expérience valable en situation de travail réel qui étoffera leur curriculum vitae et de renforcer leur estime de soi par une expérience pratique dans une variété de programmes organisés partout dans la région du Grand Toronto. PACT a débuté avec le programme d’apprentissage cuisine (PACTCooking), puis a étendu sa gamme de programmes pour offrir, entre autres, des projets de construction (PACTBuild), et d’autres apprentissages en revêtement mural et en peinture de bâtiment lancés en 2009. Ben Marshall, directeur de l’élaboration des programmes de PACT dit que les projets sont menés par des bénévoles et des entrepreneurs indépendants qui ont déjà travaillé auprès de jeunes. « Ces projets, confie-t-il, transmettent un savoir-faire pratique et relient les jeunes à des entreprises et à leurs réseaux. » Une fois munis de quelques compétences de base, les jeunes sont souvent avides de prendre de plus gros projets, et le programme PACTBuild constitue la porte d’entrée à ces débouchés. Les programmes de PACT reposent sur une aide précieuse, celle de partenaires de la communauté qui rendent possible ce travail merveilleux. Bénévoles, experts de l’industrie et commanditaires contribuent au succès de la mission de PACT. Les bienfaiteurs majeurs de PACT sont les Rotary Clubs de Toronto et de Mississauga, la Fondation Home Depot Canada, le Toronto District School Board, Mattamy Homes, et Dunpar Homes. Les programmes PACTBuild et PACTCooking contribuent crucialement à attirer un plus grand nombre de jeunes dans les métiers. « Beaucoup des jeunes entrent dans nos programmes sur les recommandations d’enseignants, de travailleurs sociaux ou de conseillers d’orientation », ajoute M. Marshall.

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« Nous sommes ici pour aider les jeunes de notre communauté à se prendre en charge, » dit Mme Garcia. Ces programmes aident les jeunes à risque en offrant l’aide nécessaire pour créer un environnement inclusif. » Elle constate que les besoins de main-d’œuvre évoluent et que davantage de jeunes aujourd’hui se dirigent vers des formations postsecondaires non traditionnelles, comme les métiers spécialisés, pour combler ces besoins. « Étant moi-même dans les métiers, ajoute Mme Garcia, je n’ai pas à me faire du souci pour la sécurité d’emploi parce que j’ai des compétences que je peux transporter n’importe où. Et il faut que nous passions ce message aux jeunes innovateurs. » Il est à espérer, bien sûr, que PACT puisse inciter un plus grand nombre d’employeurs à engager des jeunes sortant de ses programmes. M. Marshall a aussi des conseils pour les jeunes attirés par les métiers spécialisés. « Profitez des programmes de qualité gratuits offerts par PACT, leur dit-il, obtenez les compétences en leadership et l’expérience valable acquise dans le monde du travail, et recourez aux bureaux de placement pour les jeunes pour trouver un emploi, comme le service YES (Youth Employment Service). » Pour en savoir plus sur PACT et savoir comment participer, aller à pactprogram.ca.


« Pour donner aux enfants une telle opportunité, et tout simplement pour l’amour de construire des choses, c’est pourquoi je fais ce que je fais. » Rich Seibert, instructeur à PACTBuild


Soyez

Darryl Grenier, propriĂŠtaire de DLZ chauffage et climatisation Photo par Kris Caetano

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votre

propre patron

Un conseil ou deux pour monter votre propre entreprise


L

e secteur des métiers spécialisés de l’Ontario est riche d’opportunités. Et pas seulement en termes d’offres d’emploi. En fait, les métiers, plus que bien d’autres industries, se prêtent tout à fait à l’entrepreneuriat – la création d’entreprises. Que ce soit dans le service à la clientèle, le secteur manufacturier ou de nombreux autres métiers, le paysage de l’emploi est aujourd’hui très différent d’il y a dix ans. Mais quiconque a vécu la tempête de verglas de 2013 ou a dû un jour régler des problèmes de toilettes bouchées sait que certains travaux ne peuvent pas être externalisés. Autrement dit, il y a aura toujours un marché pour les travailleurs qualifiés. Si vous détenez un certificat de qualification, il vous suffit de quelques outils pour faire décoller votre entreprise. Quand on est son propre patron, l’un des avantages est qu’on peut embaucher la personne que l’on juge appropriée pour aider à faire grandir l’entreprise. Si vous êtes un compagnon qualifié, vous pouvez prendre un apprenti (en respectant le ratio compagnon-apprenti fixé pour votre métier). Vous pouvez le former conformément aux normes de l’Ordre, et formuler vos attentes en termes d’éthique de travail et de professionnalisme. En prenant un apprenti, c’est aussi l’occasion pour vous de contribuer à la qualité de votre métier et de renforcer l’industrie toute entière en aidant à créer la prochaine génération de travailleurs qualifiés. Si vous êtes un professionnel des métiers qualifié et que vous avez de l’expérience, vous êtes un expert dans l’industrie. Vous avez au long de votre carrière développé un important savoirfaire qui non seulement vous aide à faire le travail, mais aussi contribue à perpétuer le niveau de qualité indispensable dans notre industrie. Avec tout le bagage que vous avez acquis dans votre métier, attendez-vous à ce qu’une abondante clientèle soit prête à faire appel à votre savoir et à votre expertise.

Hilary Noack, propriétaire de l’ atelier de carrosserie lnk & Iron

Si vous songez à monter votre propre entreprise, voici quelques conseils de la part de ceux qui en ont déjà une :

« Pour s’installer à son compte, ça ne suffit pas de savoir réparer des voitures. Esprit d’équipe, leadership, bon moral… c’est ce que ça prend aussi pour concrétiser un projet d’entreprise. »

« Il y a une très grande demande dans les métiers actuellement. Avec la formation appropriée et du zèle au travail, et aussi un peu de chance, vous pouvez monter une entreprise prospère. »

Ahmed El Ashi, réserviste de la Marine canadienne, réparateur automobile (carrosserie et collision) et membre de l’Ordre des métiers de l’Ontario à titre de candidat compagnon qualifié.

Darryl Grenier, travailleur métis et propriétaire d’une entreprise en réparation de systèmes de réfrigération/climatisation qui emploie plusieurs mécaniciens, tous membres de l’Ordre.

« J’ai toujours aimé les voitures et j’ai toujours voulu travailler à mon compte. Quand on monte une entreprise, on a la possibilité de créer quelque chose qui reflète qui on est. » Hilary Noack, propriétaire de Ink & Iron, un atelier de carrosserie automobile de Mississauga qui est entièrement dirigé par des femmes.


Photo par Christopher Lawson

Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO) La formation aux métiers peut commencer dès l’école secondaire, avec le Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO), qui offre des crédits d’éducation coopérative pour l’expérience de travail acquise lors de l’apprentissage d’un métier.

Mettre des élèves du secondaire en contact avec des employeurs par l’entremise de l’éducation coopérative; ces contacts peuvent conduire à la conclusion d’un contrat d’apprentissage enregistré, donnant ainsi aux élèves une longueur d’avance pour réussir dans les métiers.

« Un jeune ne trouvera aucune autre occasion de recevoir un tel coup de pouce pour entrer en lien avec un employeur du secteur des métiers, déclare Sarah Kekewich, coordonnatrice du PAJO au conseil scolaire de district du comté de Simcoe. À l’école, explique-t-elle, une fille ou un garçon peut déjà recevoir un soutien de l’enseignant associé, du département d’orientation et du coordonnateur du PAJO qui le mettent en contact avec des employeurs, facilitent le placement en stage et simplifient les formalités d’inscription à l’apprentissage.

Former des partenariats avec la communauté de manière à fournir aux élèves d’autres possibilités d’explorer les carrières qu’offrent les métiers.

Financé par le ministère de la Formation et des Collèges et Universités, le PAJO est l’un des programmes clés de la province qui vise à pourvoir aux besoins courants et futurs de main-d’œuvre.

Pour participer au PAJO, les élèves doivent : •

Avoir au moins 16 ans

Le PAJO vise principalement à :

Avoir, avant de commencer le programme, accumulé 16 crédits pour l’obtention du diplôme d’études secondaires de l’Ontario

Être inscrits en tant qu’élèves à temps plein pendant la durée du programme

Être en train de remplir les conditions requises pour l’obtention du diplôme.

Promouvoir les métiers spécialisés auprès des étudiants, des parents, des enseignants et des employeurs. Différents moyens sont mis en œuvre pour cela : marketing, communications, organisation d’événements spéciaux, comme des visites sur des lieux de travail, présentations, salons des métiers, concours de compétences, sensibilisation des parents, présentations auprès des employeurs, perfectionnement professionnel des enseignants.

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« Les employeurs recherchent la bonne personne, celle qui démontre son employabilité par des compétences et des qualités conformes à la philosophie de l’entreprise, ajoute Mme Kekewich. Il faut du temps à l’employeur pour évaluer l’apprenti et déterminer s’il souhaite investir dans la formation de cette personne par un contrat d’apprentissage. »

Pour en savoir plus et explorer les quelque 150 métiers offerts aux élèves des écoles secondaires, consultez www.pajo.ca

Pour en savoir plus et explorer les quelque 150 métiers offerts aux élèves des écoles secondaires, consultez www.pajo.ca.


Principales raisons pour les employeurs engagent des apprentis 1. Avantages financiers En engageant un apprenti, l’employeur devient admissible à des crédits d’impôts, des subventions et des primes; par exemple : le Crédit d’impôt pour la création d’emplois d’apprentis (Canada); la Subvention Canada-Ontario pour l’emploi; la Prime à l’achèvement de la formation d’apprenti.

2. Votre entreprise, votre formation

En formant un apprenti conformément aux normes de formation et aux meilleures pratiques de l’Ordre, vous pouvez « façonner » l’apprenti de sorte qu’il réponde aux besoins et à la culture de votre entreprise. Ainsi, l’apprenti apprend non seulement les compétences nécessaires pour le métier, mais aussi les compétences spécialisées qui sont propres à votre activité.

3. Engager les meilleurs apprentis

En tant qu’employeur, vous avez accès aux meilleurs employés pour votre entreprise. Les collèges, les écoles et les programmes de formation locaux peuvent vous aider à trouver le candidat apprenti le mieux qualifié pour votre activité.

4. Préparer l’avenir

Pour la prospérité continue de votre entreprise, il faut vous préoccuper non seulement de vos besoins de main-d’œuvre immédiats, mais aussi de vos futurs besoins. Un programme d’apprentissage permet aux employeurs de se procurer une main-d’œuvre qui sera bien rodée, expérimentée, et sûre. L’âge moyen d’un travailleur des métiers aujourd’hui est de 55 ans; ces gens-là sont donc proches de la retraite. C’est pourquoi en embauchant et en formant un apprenti aujourd’hui, vous préparez la relève.

5. Fidéliser la main-d’œuvre

Les programmes d’apprentissage aident à fidéliser vos employés. Personne ne veut engager quelqu’un qui le quittera plutôt tôt que tard. Le rapport de 2010 du Forum canadien sur l’apprentissage, intitulé « Le défi posé par la recherche d’un employeur parrain » fait ressortir que les apprentis désirent rester chez un employeur qui les aide dans la formation et les embauche par la suite.

Pour en savoir plus sur les avantages de l’apprentissage et les programmes d’apprentissage, allez à ordredesmetiers.ca

Nouveau : Mention « Sceau rouge » pour le métier de jointoyeur et plâtrier Une mention « Sceau rouge » est maintenant offerte pour le métier de jointoyeur et plâtrier (453A). Donc, toute personne désirant obtenir un certificat de qualification dans ce métier sera tenue de passer et de réussir le nouvel examen interprovincial Sceau rouge. Les personnes qui réussissent l’examen et s’inscrivent à l’Ordre en payant leur cotisation de membre obtiennent le certificat de qualification assorti de la mention « Sceau rouge », et ce certificat est reconnu dans toutes les provinces et tous les territoires canadiens. Après avoir réussi l’examen, les apprentis sont aussi admissibles à la Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti. Toute personne dont la demande d’évaluation de l’équivalence professionnelle a été approuvée et qui veut obtenir un certificat de qualification dans le métier de jointoyeur et plâtrier est aussi tenue de passer et de réussir le nouvel examen interprovincial Sceau rouge pour devenir membre de l’Ordre dans la catégorie Compagnons et obtenir le certificat assorti de la mention « Sceau rouge ». Une personne détenant déjà un certificat de qualification de l’Ontario qui désire obtenir la mention « Sceau rouge » doit passer et réussir l’examen interprovincial Sceau rouge.

Examen de qualification pour les cuisiniers d’établissement À partir du 1er septembre 2015, il y aura un nouvel examen de qualification pour le métier de cuisinier d’établissement (415D). Toute personne désirant obtenir un certificat de qualification dans ce métier, y compris toute personne dont la demande d’évaluation de l’équivalence professionnelle a été approuvée, sera alors tenue de passer et de réussir le nouvel examen et de payer la cotisation pour devenir membre de l’Ordre dans la catégorie Compagnons et recevoir le certificat de qualification.

Les apprentis qui obtiennent leur certificat d’apprentissage doivent aussi passer et réussir l’examen pour obtenir leur certificat de qualification et avoir droit à la Prime à l’achèvement de la formation d’apprenti dans un métier non désigné Sceau rouge. Note : Les métiers de cuisinier d’établissement et de jointoyeur/plâtrier sont des métiers à accréditation facultative. Par conséquent, la possession d’un certificat de qualification n’est pas légalement requise, mais si la personne a ou veut obtenir un certificat, pour que celui-ci soit valide, elle doit être membre de l’Ordre dans la catégorie Compagnons et doit payer la cotisation annuelle requise. Pour d’autres renseignements, consultez le site ordredesmetiers.ca, ou contactez les Services à la clientèle, sans frais, au 1 855 299-0028.



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