Métiers d’aujourd’hui - Été 2016

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M É T I E R S DʼA U J O U R DʼH U I L A R E VU E D E L’ O R D R E D E S M É T I E RS D E L’ O N TA R I O

| ÉTÉ 2016 | VOLUME 3 NUMÉRO 2

ENTRE CIEL ET TERRE

Prix de mérite

Le Rogers Centre se refait une beauté

également

COIFFEUSE STYLISTE DES VEDETTES Karola Dirnberger nous emmène en coulisse

SUR LA ROUTE

Une journée dans la vie d’une agente d’application de la loi


Hire With Confidence est un site d’offres d’emploi unique qui permet aux apprentis exercant un métier spécialisé d’avoir accès à des employeurs, des parrains et des compagnons accrédités partout en Ontario.


MÉTIERS D’AUJOURD’HUI

VOLUME 3 NUMÉRO 2

LES TITRES ÉTÉ 2016 2 EN TOURNÉE OFFICIELLE

Sur la route avec une agente d’application de la loi

4 DE NOUVELLES AVENUES POUR LES APPRENTIS Nouvelles options de parrainage

6 ENTRE CIEL ET TERRE

La vue du haut du Centre Rogers

8 COIFFEUSE STYLISTE DES VEDETTES

En coulisse des plus grandes superproductions hollywoodiennes

10 S’IMPLIQUER DANS SON INDUSTRIE Contribuez à améliorer votre métier

12 DATES À RETENIR DE L’ORDRE

PHOTO DE COUVERTURE : KRIS CAETANO MÉTIERS d’aujourd’hui est une publication trimestrielle de l’Ordre des métiers de l’Ontario, dont le but est de renseigner les membres sur les activités et les nouvelles de l’Ordre touchant au monde des métiers spécialisés. Impression : Perkins Service Inc.

Ordre des métiers de l’Ontario 655, rue Bay, bureau 600 Toronto, (Ontario) M5G 2K4

Téléphone : (647) 847-3000 Sans frais en Ontario : (855) 299-0028 Télécopieur : (647) 340-4332 info@collegeoftrades.ca

Pour toute reproduction, en totalité ou en partie, d’articles courants et passés de cette publication, prière de mentionner la source : Ordre des métiers de l’Ontario.


A S S U R E R L A S ÉC U R ITÉ DU PU B LI C TOUT EN A PPU YA NT L’ INDUS TRIE DES MÉ TIERS SPÉCI A LISÉS Sur la route avec une agente d’application de la loi de l’Ordre des métiers «

P

ourriez-vous revenir la semaine prochaine ? », nous demande timidement le propriétaire d’un centre d’entretien automobile de Toronto quand il nous voit arriver pour notre première visite. Pas question, se dit Mary Kontopidis qui est agente d’application de la loi de l’Ordre des métiers de l’Ontario. Elle visite cette entreprise afin de s’assurer que les personnes qui exercent un métier à accréditation obligatoire possèdent les qualifications requises, il est donc inutile d’essayer de l’éviter. Mary fait partie de la cinquantaine d’agents qui sillonnent la province et visitent divers lieux de travail afin de vérifier l’accréditation des travailleurs et de renseigner ces derniers, ainsi que leurs employeurs, sur le rôle de l’Ordre. Il suffit toutefois de passer une journée avec Mary pour constater l’importance et la complexité de son travail. Pour la toute première fois, les propriétaires d’entreprise et les personnes exerçant des métiers spécialisés en Ontario ont accès à des professionnels qui ne se contentent

Nous ne sommes pas ici uniquement pour faire respecter la loi. Nous voulons également contribuer à la réussite de nos membres. MARY KONTOPIDIS agente d’application de la loi, Ordre des métiers de l’Ontario

pas de vérifier les qualifications des employés. Ce sont également des experts en mesure de répondre à bon nombre de questions, ce qui n’était pas le cas avant la fondation de l’Ordre. « Je connais quelqu’un que j’aimerais embaucher comme apprenti, mais il n’a pas encore terminé sa 10e année », indique le propriétaire d’un centre d’entretien automobile. Il questionne Mary sur ses responsabilités en tant qu’employeur et sur le processus pour embaucher un apprenti. Tout comme plusieurs propriétaires d’entreprise qui sont souvent très occupés, il veut des réponses à ses questions, mais ne sait pas trop à qui s’adresser. Comme l’indique Mary, son travail ne consiste pas uniquement à vérifier les accréditations et à s’assurer que les travailleurs ont les qualifications requises pour faire leur travail. Elle désire également aider tout autant les employeurs que les travailleurs, et possède les connaissances et l’expérience pour le faire. En effet, elle a travaillé pendant plus d’une dizaine d’années comme coordonnatrice de la formation et responsable des programmes d’apprentissage avant de se joindre à l’Ordre. Mary répond aux nombreuses questions du propriétaire de l’entreprise, et ce dernier change d’attitude. Il réalise soudainement que l’agente à qui il parle ne cherche pas uniquement à lui coller une contravention, mais qu’elle peut aussi le renseigner sur plusieurs sujets qui sont importants pour lui. Toutefois, il n’y a aucun doute – pour Mary, la priorité est de protéger le public des travail-

leurs qui ne possèdent pas de certificat de compétence. Bloc-notes et stylo en main, elle suit attentivement un jeune apprenti et observe son travail tout en prenant des notes. Ces dernières seraient très utiles lors d’un procès si jamais l’apprenti n’était pas membre de l’Ordre. « La plupart des gens sont contents de savoir que nous vérifions les compétences des travailleurs et que nous nous attaquons à l’économie clandestine, surtout les personnes qui ont dépensé du temps et de l’argent pour leur formation en vue de passer l’examen pour l’obtention du certificat de qualification », explique-t-elle. Elle poursuit en expliquant que lorsqu’un agent d’application de la loi de l’Ordre visite un employeur, il demande à voir les cartes de membre des travailleurs. Il est donc important que ces derniers portent la leur sur eux lorsqu’ils travaillent. Si Mary est en mesure de terminer rapidement son rapport, l’employeur et son personnel peuvent reprendre tout aussi promptement leur travail. Une fois qu’elle a obtenu les renseignements nécessaires, Mary retourne à son camion afin de vérifier l’accréditation et s’assurer que les employés sont bien membres de l’Ordre. Si un employé ne possède pas sa carte de compétence ou s’il n’est pas membre de l’Ordre, il pourrait recevoir un avertissement ou une contravention. Peu après sa fondation, l’Ordre mettait surtout l’accent sur les avertissements et essayait d’inciter les travailleurs à respecter la règlementation en vigueur. Toutefois, comme l’Ordre existe maintenant depuis plusieurs années, ceux


Yvonne Inong-Farinas (à gauche), apprentie technicienne d’entretien automobile, et Nader Shah Sarwari, propriétaire de Afghan Auto Service and Used Cars Sale Ltd. en compagnie de Mary Kontopidis (à droite), agente d’application de la loi de l’Ordre des métiers de l’Ontario L’apprentie Yvonne Inong-Farinas travaillant sur un moteur .

et celles qui exercent des métiers spécialisés à accréditation obligatoire connaissent la loi et ils savent ce qu’ils doivent faire pour s’y conformer.

Le propriétaire du centre d’entretien est satisfait de savoir que son entreprise et son apprentie sont conformes à la règlementation.

Si une personne est reconnue coupable d’une infraction et se voit imposer une amende, son nom ou celui de son entreprise sera inscrit dans un avis public du site web de l’Ordre. Mary sait pertinemment que le temps représente de l’argent pour un propriétaire d’entreprise légitime, et elle essaie de faire son inspection en vingt minutes, ce qui est possible si tous les employés ont leur carte de membre et si l’employeur coopère.

En une demi-journée, Mary a réussi à visiter quatre lieux de travail où elle a vérifié les qualifications des travailleurs et a pu renseigner les employeurs sur plusieurs sujets concernant leur entreprise. Par contre, lorsqu’elle découvre une infraction, sa visite dure plus longtemps et son rapport est plus volumineux.

Elle ajoute toutefois que certaines tactiques utilisées par des entreprises lors de son arrivée, comme éteindre les lumières ou mettre une affiche « Fermé » dans la porte, ne servent qu’à retarder l’inévitable visite. Yvonne Inong-Farinas est apprentie technicienne d’entretien automobile. Malgré sa petite taille, elle est en mesure de soulever deux pneus et de les porter sans effort. Elle ralentit à peine avant d’entreprendre une autre tâche sous le capot d’un véhicule. Mary l’observe attentivement et attend patiemment qu’elle ait terminé ce travail, puis elle lui demande si elle a sa carte de compétence. Yvonne se fait un plaisir de lui montrer, et elle explique à Mary à quel point elle est fière d’être apprentie et d’exercer un métier au sein d’une industrie où les femmes sont en minorité.

Mary avoue que ses visites ne se terminent pas toujours bien. Lorsqu’elle doit affronter des employeurs et des ouvriers qui n’ont pas l’accréditation requise, les choses peuvent se gâter. « Certaines personnes peuvent être très désagréables, ditelle, mais ça fait partie de mon travail ». Même si certains aspects de ses fonctions sont plus difficiles, Mary se sent valorisée par la fierté des professionnels qui possèdent les qualifications requises pour exercer leur métier et par l’aide qu’elle est en mesure de leur apporter. Pour ces professionnels, le fait que des agents d’application de la loi comme Mary s’affairent de façon assidue à protéger les métiers spécialisés et le public est tout aussi gratifiant. « Nous ne sommes pas ici uniquement pour faire respecter la loi. Nous voulons également contribuer à la réussite de nos membres », explique-t-elle.

EN MAI 2016

1426

INSPECTIONS DES LIEUX DE TRAVAIL

245

TRAVAILLEURS NON ACCRÉDITÉS REPÉRÉS

83

CONTRAVENTIONS ÉMISES EN VERTU DE LA PARTIE I DE LA LOI

137

INCIDENTS RAPPORTÉS


L’association des métiers en horticulture Landscape Ontario aide les techniciens en horticulture à accéder au programme d’apprentissage ce qui favorise le développement d’une main-d’œuvre plus compétente. SALLY HARVEY CAE, CLT, CLM Directrice de l’éducation et du perfectionnement de la main-d’œuvre pour l’est de l’Ontario, Landscape Ontario

A

u printemps, l’association des métiers en horticulture Landscape Ontario, aidée par l’Ordre des métiers de l’Ontario (Ordre), est devenue le tout dernier groupe de parrains en Ontario pour les apprentis techniciens en horticulture. Reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, ce statut permet à des organismes comme Landscape Ontario d’agir au nom des employeurs et des parrains d’apprentis. Le parrain d’un apprenti est habituellement aussi son employeur. Toutefois, ce n’est pas une exigence de la Loi de 2009 sur l’Ordre des métiers de l’Ontario et l’apprentissage, et la plupart des ententes de parrainage et de formation sont regroupées dans trois catégories : employeur, groupe de parrainage ou parrain individuel. Par exemple, un apprenti peut être parrainé par une personne, une entreprise

ou un groupe qui offre une formation en milieu de travail, mais il ne peut pas être employé par le parrain, comme c’est le cas pour les sous-traitants ou pour d’autres formules de travail non conventionnelles. Un apprenti peut également être parrainé par une personne ou un groupe qui coordonne par la suite une formation en milieu de travail offerte par un employeur ou un formateur tiers, comme les groupes de parrainage, les comités d’apprentissage locaux ou les fiducies de formation mixtes. « Le processus [pour devenir un groupe de parrainage pour le métier de technicien en horticulture pour les chapitres d’Ottawa et du Haut-Canada] a été planifié de façon méticuleuse, et après 18 mois de travail avec le Ministère, l’Ordre, les membres et plusieurs autres partenaires, nous sommes fiers que Landscape Ontario soit

P H OTO S G R A C I E U S E M E N T F O U R N I E S PA R L A N D S C A P E O N TA R I O H O R T I C U LT U R A L T R A D E S A S S O C I AT I O N

LES GROUPES DE PARR AINAGE OFFRENT DE NOUVELLES AVENUES AUX APPRENTIS


• Les parrains peuvent devenir membres de l’Ordre dans la catégorie employeurs/ parrains. • Les membres de la catégorie Compagnons qui prennent des apprentis peuvent se joindre à la catégorie employeurs/ parrains sans payer de droits d’adhésion supplémentaires. • Tous les membres de la catégorie employeurs/parrains peuvent afficher des offres d’emploi sur le site HireWithConfidence.ca.

finalement devenu un groupe de parrainage », affirme Sally Harvey, directrice de l’éducation et du perfectionnement de la main-d’œuvre de Landscape Ontario. Les groupes de parrainage comme Landscape Ontario sont en mesure d’offrir un soutien qui améliore l’expérience d’apprentissage autant pour les apprentis que pour les employeurs et qui permet aux petites entreprises de prendre des apprentis. « La profession de paysagiste pourra profiter du fait que Landscape Ontario est maintenant un groupe de parrainage, car nous aidons les techniciens en horticulture à accéder au programme d’apprentissage ce qui favorise le développement d’une main-d’œuvre plus compétente. » Les responsabilités d’un parrain sont indiquées dans le contrat de parrainage pour

les apprentis et dans le contrat d’apprentissage enregistré. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle est responsable de gérer les formations d’apprentissage, de déterminer l’admissibilité des parrains et d’enregistrer les contrats d’apprentissage. En vertu de la Loi, le parrain est responsable d’assurer le respect des règlements suivants : • l’apprenti reçoit une formation en milieu de travail en fonction des normes de formation du métier établies par l’Ordre, • le formateur de l’apprenti est qualifié, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un compagnon accrédité pour exercer un métier à accréditation obligatoire ou—pour les métiers à accréditation facultative—un compagnon accrédité, un membre de l’Ordre, ou une personne qui possède les compétences

du métier telles que stipulées dans les normes de formation du métier, • le progrès de la formation fait l’objet d’un suivi et les compétences de l’apprenti sont approuvées, • l’apprenti a l’occasion d’assister à une formation en classe, • l’apprenti est rémunéré en fonction des salaires applicables pour les apprentis et des ratios compagnon-apprenti, et • l’apprenti est membre de l’Ordre. POUR EN SAVOIR DAVANTAGE Contactez les centres locaux d’apprentissage du Ministère : services.findhelp.ca/eo/tcu/appoff_fr Subventions pour l’embauche, la formation, et l’apprentissage : www.tcu.gov.on.ca/fre/ employmentontario/employers/

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Je n’ai jamais regretté ma décision d’exercer un métier spécialisé. ALBERT SMOUTER Électricien accrédité New Electric Entreprises Inc.

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e Rogers Centre à Toronto est en pleine effervescence—les Blue Jays ont maintenant un nouveau toit. Anciennement appelé le Skydome, le Rogers Centre a été équipé du tout premier toit rétractable au monde lors de sa construction il y a 27 ans. Depuis ce temps, 25 autres bâtiments ont été recouverts de toits rétractables. Selon Dave McCormick, un plombier accrédité et le chef de l’ingénierie pour le club de baseball des Blue Jays de Toronto au Centre Rogers, le moteur original du toit, ainsi que ses systèmes de contrôle et de repérage devaient être remplacés. McCormick a visité plusieurs stades aux États-Unis dans le cadre de ses recherches pour trouver le nouveau système de toit le plus perfectionné pour le Rogers Centre.

Pour McCormick, le plus difficile fut de trouver un entrepreneur qui pouvait concevoir, installer et entretenir un système des plus modernes pour ouvrir et refermer facilement le toit rétractable et lui permettre de durer encore plusieurs années. Il a trouvé l’équipe idéale et l’expertise qu’il recherchait à Oakville chez New Electric Enterprises Inc. qui a entrepris l’élaboration du nouveau système il y a environ un an. « Je n’ai jamais regretté ma décision d’exercer un métier spécialisé », affirme Albert Smouter, un électricien accrédité qui est contremaitre chez New Electric et responsable des équipes d’électriciens au Centre Rogers. « La plupart du temps, je n’ai pas l’impression de travailler », dit-il. 2015 fut une année chargée pour Smouter qui a travaillé durant les séries

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Le Rogers Centre se refait une beauté


QUELQUES FAITS SUR LE TOIT

DU CENTRE ROGERS

▶▶ Conçu par Rod Robbie, architecte, et Michael Allen, ingénieur en bâtiment

▶▶ Le premier toit entièrement rétractable au monde qui s’ouvre et se referme en 25 minutes

▶▶ Comporte 4 sections : le panneau du nord est stationnaire et les trois autres se replient. Un des panneaux se déplace dans un mouvement circulaire.

▶▶ Le toit recouvre 8 acres (3,2 hectares) de terrain ▶▶ 86 mètres (282 pieds) de haut, et pèse 11 000 tonnes ce qui équivaut à la hauteur d’un édifice de 31 étages

• Le complexe complet du Centre Rogers occupe une superficie de 12,7 acres (5,14 hectares) • Le terrain offre 143 000 pieds carrés d’espace pour les foires et les expositions • Une fois le toit fermé, le volume intérieur est de 56,5 millions de pieds cubes (1,6 million de mètres cubes) • Le bâtiment a un diamètre de 700 pieds • Le stade lui-même occupe une superficie de 11,5 acres (4,66 hectares) Albert Smouter et Dave McCormick font l’essai du nouveau toit du Centre Rogers.

éliminatoires lorsque les Blue Jays ont remporté le match de série de division de la Ligue américaine de baseball. Au début du projet de réfection du toit, Smouter s’est laissé pousser la barbe, tout comme le font certains partisans superstitieux durant les séries éliminatoires. Il s’était juré de ne pas la raser tant que les essais du nouveau système de toiture ne seraient pas complétés – et la barbe devint de plus en plus longue. Les essais pour le nouveau système ont débuté en mai, le toit est maintenant fonctionnel, et la barbe de Smouter a disparu. McCormick souligne que l’augmentation importante du nombre de visiteurs au Centre Rogers a grandement affecté le volume de travail quotidien. Le Rogers Centre possède des

• La hauteur du toit est de 310 pieds

salles de bains réparties sur trois étages ainsi que 140 suites – semblables à des condos miniatures qui ont leur propre système CVC, l’eau chaude et des toilettes – qui doivent être entretenues régulièrement, après chaque match et chaque événement. Le stade est entouré de 9 000 ampoules électriques et de 776 projecteurs qui doivent tous être entretenus. Toutefois, les personnes qui exercent des métiers spécialisés au Centre Rogers sont heureuses de travailler dans l’ombre des Blue Jays. « Depuis quelque temps, le Centre affiche complet pour presque tous les matchs, surtout les fins de semaine, affirme McCormick. Jusqu’à tout récemment, environ 17 000 personnes assistaient aux matchs, et maintenant nous accueillons en moyenne 30 000 personnes, et nous faisons même salle

comble avec 48 000 personnes chaque fin de semaine. » Le Rogers Centre a dû augmenter son personnel de soutien pour les infrastructures, le service et l’entretien à cause des problèmes de capacité causés par cette situation. Évidemment, lorsque l’on est un amateur passionné de baseball, le fait de travailler au Centre Rogers comporte plusieurs privilèges. Smouter est fier du travail qu’il accomplit et il apprécie son accès aux coulisses, sachant pertinemment qu’il a la chance d’être témoin de moments que le grand public ne voit jamais. « Les métiers spécialisés offrent de nombreux avantages, et j’ai pu travailler dans des endroits très intéressants au cours de ma carrière. Le Rogers Centre est certainement un des plus excitants », indique Smouter.

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arola Dirnberger passe ses journées en compagnie de certaines des plus grandes vedettes de Hollywood. Oeuvrant dans l’industrie du cinéma depuis plus de 30 ans, cette coiffeuse styliste a mis son talent à contribution dans certaines des plus grandes productions cinématographiques. Qu’il s’agisse d’un film d’horreur, de loups-garous et de vampires, ou encore d’une saga glamour empreinte de strass et de paillettes, Dirnberger en a vu de toutes les couleurs au fil des années. Toutefois, aucun film ne lui a procuré autant de satis-

faction que sa plus récente production – le film Spotlight, qui a remporté l’Oscar du meilleur film plus tôt cette année. « Si vous avez senti la terre trembler, c’était moi qui sautais de joie », souligne Karola. « C’est vraiment le point culminant de ma carrière. » La coiffure et le maquillage ne sont pas toujours reconnus comme parties intégrantes d’une production cinématographique, mais ces deux disciplines ont un impact important sur la façon dont le produit final est

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Une professionnelle chevronnée de l’industrie du cinéma nous emmène en coulisse


Chaque journée est différente, dit-elle. Je peux exprimer ma créativité dans tous les aspects de mon travail. K AROLA DIRNBERGER coiffeuse styliste

présenté au public. Qu’il s’agisse de créer des vampires à l’apparence réaliste pour la populaire saga Twilight, ou de s’assurer que les spectateurs ne remarquent pas de problèmes de continuité à l’écran, Karola travaille sans relâche afin que chaque détail soit parfait. D’ailleurs, son bilan professionnel est fort éloquent. En plus du film oscarisé Spotlight, Karola a travaillé sur plusieurs films et séries télévisées célèbres comme Cinderella Man, Hannibal, Blue Bloods, Silent Hill, et plusieurs autres. Elle vient tout juste de commencer une nouvelle série basée sur le roman primé de Neil Gaiman, American Gods, qui est filmée à Toronto. Même si les heures sont longues et les voyages nombreux au sein d’une équipe qu’elle qualifie de « travailleurs de carnaval » à cause de ses déplacements constants, Karola ne se voit pas faire un autre métier. « Chaque journée est différente, dit-elle. Je peux exprimer ma créativité dans tous les aspects de mon travail. » Elle a voyagé partout à travers le monde avec des équipes de tournage et elle a ac-

quis de nombreuses compétences au sein de cette industrie. C’est pourquoi elle souhaite qu’un plus grand nombre de coiffeurs et coiffeuses stylistes accrédités fasse carrière dans l’industrie trépidante du cinéma. « Nous sommes toujours désespérément à la recherche de bons coiffeurs », dit-elle. Selon elle, l’industrie est en constante évolution. Comme de plus en plus de chaînes de télévision et de réseau de diffusion en continu assurent la création de leur propre contenu, les coiffeurs stylistes sont sollicités de plus belle dans les équipes de tournage. « J’adore ce que je fais, mais je suis en fin de carrière, et j’aimerais voir cette industrie prospérer dans les années à venir, explique-t-elle. Les perspectives professionnelles sont nombreuses, et j’espère que de plus en plus de jeunes obtiendront leur accréditation et feront carrière dans ce milieu. »

Pour en savoir davantage sur le travail de Karola Dirnberger, consultez son site web à : karoladirnberger.com


M O T E U R D E CH A N G EMEN T Les conseils de métier de l’Ordre – réunir les chefs de file et l’industrie Le fait d’être membre d’un conseil de métier me fait aimer encore davantage mon métier. SHAWN STOUGHTON membre du conseil de métier, Plombier et Monteur de tuyaux de vapeur

L

orsque Shawn Stoughton a décidé il y a trois ans de s’impliquer dans son industrie et de se faire entendre, il s’est tourné vers l’Ordre des métiers. Il a posé sa candidature pour devenir membre du conseil de métier des plombiers et des monteurs de tuyaux et veut maintenant inciter les autres personnes exerçant des métiers spécialisés à faire de même. « L’Ordre établit les normes de règlementation et de structure pour tous les métiers », mentionne-t-il. Stoughton, le propriétaire de l’entreprise Stoughton’s Plumbing and Heating, à Gooderham, exerce un métier spécialisé depuis près de 25 ans. Il a commencé sa carrière comme apprenti dans l’industrie de la plomberie, travaillant pour son grand-père qui fut d’abord électricien avant de devenir plombier et éventuellement technicien en brûleur de mazout. « Ma participation au conseil de métier me permet de m’exprimer et de voter, dit-il. Nous avons abordé des sujets importants pour notre métier, comme la révision des ratios, les changements au programme de formation, et nous profitons du fait que l’Ordre s’occupe de faire respecter la loi. »

Shawn Stoughton et Sherri Haigh (à droite), directrice des communications de l’Ordre, visitent la station Zoomer Radio

Il aimerait que les gens qui exercent des métiers spécialisés s’impliquent davantage dans certains aspects importants pour leur métier en posant leur candidature pour devenir membre d’un des conseils de métier de l’Ordre. « Avant la fondation de l’Ordre, nous n’avions pas de registre public et la pratique de notre métier n’était pas encadrée, dit-il. Je suis fier de mon travail, et je me préoccupe des situations qui affectent mon industrie. Lors de la fondation de l’Ordre, j’ai posé ma candidature pour faire partie du conseil de métier, et éventuellement, elle a été acceptée. » Stoughton estime que l’Ordre contribue à la création de règles équitables pour toutes les personnes exerçant un métier spécialisé en Ontario. Selon lui, la seule façon de vraiment participer à l’évolution de son industrie et de

pour discuter des métiers et de l’accréditation lors de l’émission Fight Back with Libby Znaimer (Znaimer au centre)

comprendre la mission de l’Ordre consiste à s’impliquer dans un conseil de métier. Il considère que de nos jours les jeunes ont besoin d’être encouragés à adopter un métier spécialisé, et selon lui, l’Ordre a contribué à revaloriser ces métiers. « Depuis que je participe à mon conseil de métier, mon métier me passionne davantage. J’ai beaucoup appris, et j’ai rencontré des tas de gens intéressants. Nous devons réaliser l’importance de tous nos métiers. » Tout employeur actuel ou potentiel ou compagnon membre en règle de l’Ordre peut poser sa candidature au conseil des nominations, un groupe indépendant chargé de choisir les membres qui siègent aux conseils qui font partie de la structure de gouvernance de l’Ordre.

Pour en savoir davantage, cliquer le site cot-appointments.ca/fr.


CONSULTEZ le site cot-appointments.ca/fr/ LISEZ la description des postes. VÉRIFIEZ les postes vacants. ENVOYEZ votre curriculum vitae et votre formulaire de demande à : PAR LA POSTE Conseil des nominations à l’Ordre des métiers 23e étage, édifice Mowat 900, rue Bay Toronto, ON M7A 1L2 COURRIEL appointments.council@ontario.ca

LES CONSEILS DE MÉTIER EN CHIFFRES

296 MEMBRES DE CONSEILS DE MÉTIER LA FORCE MOTRICE 23 EMPLOYÉS 25 EMPLOYEURS L’INDUSTRIE 26 EMPLOYÉS 27 EMPLOYEURS LES SERVICES 22 EMPLOYÉS 24 EMPLOYEURS LA CONSTRUCTION 76 EMPLOYÉS 73 EMPLOYEURS

122 RÉUNIONS DE CONSEILS DE MÉ TIER EN 201 5

49 CONSEILS DE MÉTIER 7 CONSEILS DE MÉTIER 9 CONSEILS DE MÉTIER 9 CONSEILS DE MÉTIER 24 CONSEILS DE MÉTIER

LA FORCE MOTRICE L’INDUSTRIE LES SERVICES LA CONSTRUCTION


CHANGEMENTS IMPORTANTS À L’ORDRE Le vendredi 6 mai 2016, le gouvernement de l’Ontario a transféré la surveillance règlementaire et administrative de l’Ordre des métiers de l’Ontario (Ordre) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle au ministère du Travail. L’Ordre tient à rassurer ses membres et le public que ses agents et agentes d’application de la loi continueront de faire respecter la Loi de 2009 sur l'Ordre des métiers de l'Ontario et l'apprentissage relativement aux 22 métiers à accréditation obligatoire en Ontario et à ses membres. Nous nous réjouissons à la perspective de travailler avec le ministre Kevin Flynn et l’équipe du ministère du Travail. Nous sommes convaincus que l’Ordre pourra bénéficier grandement de leur expertise en matière de questions complexes de travail pour la réalisation de son mandat qui consiste à règlementer et à promouvoir les métiers spécialisés. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle demeure responsable de l’inscription des apprentis, d’évaluer l’admissibilité des clients et des parrains, de l’horaire pédagogique et de la planification des sièges, et de confirmer l’attestation de réussite des formations. L’Ordre continuera donc de travailler en collaboration avec ce ministère pour les programmes d’apprentissage et le processus administratif en place ne subira aucun changement.

DATE S À RETE NIR D E L’ O R D R E LE POINT SUR

Normes de formation d’apprentissage pour les Techniciens de véhicules récréatifs (690H) et les Techniciens d’entretien d’appareils ménagers (445A) Les normes provinciales de formation en milieu de travail pour les Techniciens de véhicules récréatifs et les Techniciens d’entretien d’appareils ménagers ont été mises à jour afin qu’elles soient conformes aux normes professionnelles nationales du Sceau rouge et aux examens correspondants du Sceau rouge. Programme de formation d’apprentissage pour les Réparateurs de carrosseries et de dommages résultant d’une collision (310B) offert cet automne La mise à jour des normes du programme a été réalisée par l’Ordre de concert avec des représentants de l’industrie et des agences de formation comme les collèges Centennial, Fanshawe et Mohawk. Les normes ont été mises à jour pour appuyer l’uniformité et la responsabilisation au sein du processus de formation en classe, afin que les apprentis ontariens puissent acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans leur métier. Cahier des normes de formation pour les Régleurs-conducteurs de machines-outils (429A)

Ce changement de ministère n’affectera pas les autres activités quotidiennes de l’Ordre, y compris la mise à jour des normes de programmes d’apprentissage, la promotion des métiers spécialisés, l’émission des certificats de qualification et la mise à jour du registre public.

Le cahier des normes de formation identifie toutes les compétences requises pour un métier d’apprenti en Ontario. Il spécifie les compétences et la formation qu’un apprenti doit acquérir afin d’être qualifié pour accomplir son travail.

Nous continuerons d’informer nos membres et nos partenaires au sujet de ce changement dès que nous disposerons de renseignements supplémentaires par le biais du site web de l’Ordre—ordredesmetiers.ca

Pour en savoir davantage, consultez le site , www.ordredesmetiers.ca/metiers-en-ontario

RAPPEL

Changement de classification pour les Installateurs de systèmes de protection contre les incendies À partir du 2 février 2017, le métier d’Installateur de systèmes de protection contre les incendies deviendra un métier à accréditation obligatoire. Cela signifie qu’à partir de cette date, toute personne exerçant ce métier devra être membre dans une des catégories de l’Ordre afin de continuer à travailler légalement : •

Catégorie Apprentis (titulaire d’une attestation de membre);

Catégorie Candidats compagnons (titulaire d’une attestation de membre); ou

Catégorie Compagnons (titulaire d’un certificat de qualification permanent ou provisoire émis par l’Ordre)

Pour en savoir davantage, consultez le site ordredesmetiers.ca. Pour les Techniciens d’entretien automobile Les changements apportés au Règlement 6 (11) du Code de la route de l’Ontario, annoncés par le ministère des Transports de l’Ontario entrent en vigueur le 1er juillet 2016. Pour en savoir davantage, consultez le site www.mto.gov.on.ca/french/trucks/motorvehicle-inspection-stations.shtml#passenger


VIE SOCIALE ÉVÉNEMENTS

CONGRÈS 2016 DE L’ASSOCIATION DES ARCHITECTES PAYSAGISTES DU CANADA 23 – 25 juin Winnipeg, Manitoba www.aapc-csla.ca/events/congr-s-2016 HONDA INDY TORONTO 15 – 17 juillet Toronto , Ontario Visitez le kiosque de l’Ordre durant l’événement sportif le plus important en Ontario. www.hondaindytoronto.com CANADA’S OUTDOOR FARM SHOW 13 – 15 septembre Woodstock, Ontario www.outdoorfarmshow.com

1. De gauche à droite : David Tsubouchi, registraire et directeur général de l’Ordre des métiers de l’Ontario, Kristina Leung, rédactrice principale, 100 meilleurs employeurs au Canada, Sandeep Tatla, directrice générale de la diversité à l’Ordre, et Irene Harris, membre du conseil d’administration de l’Ordre, acceptant le prix pour Les meilleurs employeurs pour la diversité au Canada.

FÉLICITATIONS

GAGNANTS DES OOCT

Félicitations à tous les participants et gagnants des Olympiades ontariennes des compétences technologiques de cette année ! Pour consulter la liste des gagnants, visitez le site www.skillsontario.com.

2. Anwar Knight, du réseau CTV, sur le plateau avec Sherri Haigh, directrice des communications de l’Ordre. 3. Jennifer Pigozzo, électricienne accréditée, une des trois personnes en page couverture du numéro de printemps de Métiers d’aujourd’hui. 4. De gauche à droite : Pat Blackwood, président du conseil d’administration de l’Ordre, Yacine Dottridge, coordonnatrice des relations avec les partenaires, et David Tsubouchi, registraire et directeur général de l’Ordre, représentant l’Ordre lors des Olympiades ontariennes des compétences technologiques 2016.

5. Le président du conseil d’administration, Pat Blackwood, en compagnie de la directrice générale de Compétences Ontario, Gail Smyth (à droite) et de Brandon Becker, gagnant de la médaille d’or pour la maçonnerie de briques lors des Olympiades ontariennes des compétences technologiques 2016. 6. Darryl Grenier, mécanicien en systèmes de réfrigération et de climatisation, au Salon CMPX 2016.

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