Columbia Avril 2025

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Protégez votre FAMILLE longtemps après votre départ

Grâce aux Chevaliers de Colomb, vous pouvez aider à protéger votre famille en souscrivant une assurance-vie auprès d’une organisation qui partage votre foi, et vous aurez l’esprit tranquille en sachant qu’une partie des produits de nos activités d’assurance contribue au financement de nos efforts de bienfaisance dans les communautés locales et dans le monde entier.

Pourquoi choisir l’assurance-vie des Chevaliers de Colomb?

• Sécurité financière : aidez à protéger le revenu, le prêt hypothécaire et les besoins quotidiens de votre famille.

• Couverture garantie : options d’assurance-vie permanente qui n’expirent jamais.

• Valeurs catholiques : investissements éthiques et engagement envers un service axé sur la foi.

• Avantages pour les membres : avantages fraternels exclusifs adaptés aux Chevaliers et leurs familles.

Columbia

Une statue en bronze de Michael McGivney érigée dans la cathédrale

St. Patrick’s avant son installation dans la chapelle St. Joseph. Créée par l’artiste

Chas Fagan, la statue a été commandée par le Conseil suprême et offerte par le Quatrième Degré, qui a célébré son 125e anniversaire le 22 février (voir les pages 8 et 15).

Une célébration du patriotisme catholique

Les Chevaliers de Colomb célèbrent le 125e anniversaire du Quatrième Degré et les idéaux de la citoyenneté fidèle.

Par John Woods

PLUS: 125 ans de service patriotique – L’histoire du Quatrième Degré est marquée par des contributions importantes à l’Église et à la société.

Le prêtre paroissial de l’Amérique dans l’église paroissiale de l’Amérique

Une nouvelle statue du bienheureux Michael McGivney trouve sa place dans la cathédrale St. Patrick’s, reflétant l’histoire dynamique de l’Église aux États-Unis.

Par Brian Caulfield

La position verticale de l’homme du suaire

Un entretien avec le Dr Gilbert Lavoie sur ce qu’il a découvert sur le célèbre suaire de Turin.

Par le personnel de Columbia

« Partager leur deuil »

Un Chevalier et un aumônier s’empressent d’aller soutenir les familles angoissées après une collision aérienne à Washington, D.C.

Rubriques

3 Pour la plus grande gloire de Dieu

En tant que catholiques et Chevaliers, nous avons la responsabilité de favoriser l’amour du pays dans un esprit de gratitude envers Dieu, et au service de tous.

Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême

4 Apprendre la foi, vivre la foi

En assumant notre humanité pour notre salut, le Christ s’approche de chacun d’entre nous.

Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême

8 Construire l’Église domestique

Une série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière

26 Chevaliers à l’oeuvre Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »

EN PAGE

COUVERTURE

Les membres de l’Assemblée Charles Carroll à New York, après la toute première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré, le 22 février 1900.

L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.

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Joie, espoir et mission Columbia

ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb

ADMINISTRATEURS SUPRÊMES

Patrick E. Kelly

Chevalier suprême

EN NOVEMBRE 2013 , seulement huit mois après le début de son pontificat, le pape François a écrit ce qui est peut-être son document le plus marquant : Evangelii Gaudium (La joie de l’Évangile). Dans cette exhortation apostolique, il commence par inviter « chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ » (1). Il poursuit ensuite sa réflexion sur le cœur de l’Évangile et de l’identité chrétienne, à savoir « l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus-Christ mort et ressuscité » (36) et l’appel fondamental de toutes les personnes baptisées à devenir des « disciples missionnaires » (119-121).

Dans Evangelii Gaudium, le pape François souligne également l’importance vitale de la prière et de la contemplation, qui renforcent notre confiance dans la victoire du Christ sur le péché et la mort et dans le pouvoir de l’Esprit Saint de transformer le monde. Le Saint-Père explique que sans la joie et l’espoir dans le Seigneur, enracinés dans la prière, nous sommes enclins à une attitude pessimiste, qui « est précisément une mauvaise excuse pour rester enfermés dans le confort, la paresse, la tristesse de l’insatisfaction, le vide égoïste » (275).

Ces thèmes de la joie, de l’espoir et de la vocation de discipline missionnaire ont été récurrents tout au long de la papauté de François, culminant avec l’année du Jubilé de 2025. Ces thèmes sont également interconnectés. Le pape a souligné ce fait dans un discours prononcé devant des dirigeants d’un mouvement missionnaire en France le 10 janvier : « La joie, chers amis, est inséparable de l’espoir, et elle est également inséparable de la mission; une joie qui n’est pas réduite à l’enthousiasme du moment, mais qui est née de la rencontre avec le Christ et qui nous oriente vers nos frères et nos sœurs. »

Chacun de ces thèmes trouve également écho dans l’identité et la mission

des Chevaliers de Colomb. Les principes fondateurs de la charité, de l’unité et de la fraternité – et du patriotisme, le principe du Quatrième Degré – sont fondés sur les valeurs de l’Évangile, la reconnaissance envers Dieu et le devoir de servir notre prochain (voir les pages 3 et 8). Le prix Gaudium et Spes (joie et espoir), l’honneur le plus élevé de l’Ordre, tire son nom de la Constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps du Concile Vatican II. Et que sont Cor et « La foi en action » si ce n’est des modèles pour s’engager dans la vocation de disciple missionnaire? Enfin, et peut-être le plus important, l’appel à la joie de Pâques est illustré dans la phrase « Vivat Jesus! » (Jésus vit!).

De manière providentielle, la célébration de Pâques de cette année, le point culminant de l’année liturgique, coïncide pour les chrétiens catholiques et orthodoxes orientaux (un événement relativement rare). Il est également providentiel que l’année du jubilé, avec son thème « Pèlerins de l’espoir », coïncide avec l’« Année de la mission » du Renouveau eucharistique national, qui se terminera le dimanche de la Pentecôte. Plus tard en 2025, l’Église marquera le 100e anniversaire de la fête du Christ-Roi, qui célèbre la souveraineté universelle de Jésus et notre citoyenneté dans le royaume de Dieu.

Ce n’est pas une coïncidence si le pape François a choisi de publier Evangelii Gaudium le jour de la fête du Christ-Roi il y a presque 12 ans, car « évangéliser c’est rendre présent dans le monde le Royaume de Dieu » (176). C’est aussi notre mission en tant que Chevaliers de Colomb. « Jésus-Christ vit vraiment », écrit le pape François. « Le Christ ressuscité et glorieux est la source profonde de notre espérance, et son aide ne nous manquera pas dans l’accomplissement de la mission qu’il nous confie » (275). B

Alton J. Pelowski

Rédacteur en chef

Most Rev. William E. Lori, S.T.D.

Aumônier suprême

Arthur L. Peters

Chevalier suprême adjoint

John A. Marrella

Secrétaire suprême

Ronald F. Schwarz

Trésorier suprême

John A. Marrella

Avocat suprême

RÉDACTION

Alton J. Pelowski

Rédacteur en chef

Andrew J. Matt

Rédacteur en chef adjoint

Elisha Valladares-Cormier Rédacteur spécialisé

Megan Stibley

Secrétaire de rédaction

Paul Haring

Directeur de la photographie

Cecilia Engbert

Productrice de contenu

Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.

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Notre devoir patriotique

En tant que catholiques et Chevaliers, nous avons la responsabilité de favoriser l’amour du pays dans un esprit de gratitude envers Dieu, et au service de tous

LE 125E ANNIVERSAIRE du Quatrième Degré, nous offre l’occasion de réfléchir à la vraie signification du patriotisme en tant que catholiques et Chevaliers. Pour nous, c’est une question aussi ancienne que l’Ordre lui-même.

Lorsque l’abbé Michael J. McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb à la fin du 19e siècle, de nombreux Américains se sont demandé si les catholiques pouvaient être de bons citoyens.

Pourtant, les Chevaliers savaient qu’il n’y avait aucun conflit entre notre foi et notre engagement envers le pays. Au fil des ans, nous l’avons prouvé à maintes reprises en servant fièrement en uniforme, en combattant et en mourant aux côtés des protestants, des juifs et des non-croyants.

Les Chevaliers se sont également distingués dans la fonction publique en servant à tous les niveaux du gouvernement, en faisant la promotion de la dignité humaine et du bien commun. Pour le bien de la société, nous avons amélioré des institutions entières, allant des écoles aux organismes de bienfaisance, en passant par les hôpitaux.

À notre époque, beaucoup se demandent si l’on devrait encore être patriote. L’élite culturelle nous dit que le patriotisme est synonyme de nationalisme aveugle, qu’il mène à l’arrogance et à l’agressivité et qu’il fait passer l’intérêt du pays au détriment des autres. Elle soutient que le patriotisme est une idée dépassée qu’il faudrait abandonner. Elle veut nous faire croire que notre amour pour notre pays est mal placé, sous prétexte qu’il ne mérite pas cet attachement.

L’Église nous enseigne que le patriotisme n’est pas et n’a jamais été une question de suprématie nationale. Ce n’est pas non plus un prétexte pour exclure ou dénigrer les personnes venues d’ailleurs ou les immigrants. Ce n’est pas une arme à utiliser contre d’autres nations ou peuples. Le patriotisme est plutôt une obligation qui découle d’un sentiment de gratitude. Saint Jean-Paul II a vu la gratitude comme le point de départ de la foi et de l’espoir. Dans sa lettre apostolique Novo Millennio Ineunte à la fin du Jubilé de l’an 2000, il nous a encouragés

à « nous souvenir du passé avec gratitude, à vivre le présent avec enthousiasme et à regarder l’avenir avec confiance. »

Vingt-cinq ans plus tard, ses paroles demeurent des conseils judicieux et pertinents, reflétant l’esprit du véritable patriotisme. La gratitude et l’espoir mènent à l’amour de la patrie et au service envers autrui. Ils sont un antidote au nihilisme et à l’absurdité qui étouffent tant de personnes aujourd’hui.

Le patriotisme est une obligation pour tous, surtout pour les Chevaliers. Tout comme le patriotisme nous appelle pour défendre notre pays, nous avons le devoir de rappeler à nos concitoyens que notre nation n’est pas définie par ses échecs, passés ou présents. Les nations, tout comme les gens, sont bien plus que la somme de leurs erreurs. Nous avons hérité de quelque chose de précieux, que nous devons chérir, et notre nation sera toujours un projet en perpétuelle évolution. Nous devons également enseigner aux générations futures à en faire de même.

Le pape Benoît XVI a noté que chaque génération successive doit relever à nouveau le défi de bâtir une société juste et vertueuse, une tâche perpétuelle, mais toujours aussi urgente.

« La liberté », a-t-il écrit, « doit toujours de nouveau être conquise pour le bien » (Spe Salvi, 24). Lors de la cérémonie d’accueil de sa visite aux États-Unis plusieurs mois plus tard, en avril 2008, il a ajouté : « La liberté n’est pas seulement un don, mais également un appel à la responsabilité personnelle. … La défense de la liberté appelle à cultiver la vertu, l’autodiscipline, le sacrifice pour le bien commun et un sens de responsabilité à l’égard des moins chanceux. Elle exige, en outre, le courage de s’engager dans la vie civile, en présentant dans un débat public raisonnable ses propres croyances religieuses et ses valeurs les plus profondes. »

Le patriotisme compte. Et c’est notre devoir, un devoir de gratitude envers Dieu, de le transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants.

Vivat Jesus!

Les nations, tout comme les gens, sont bien plus que la somme de leurs erreurs. Nous avons hérité de quelque chose de précieux, que nous devons chérir. Nous devons également enseigner aux générations futures à en faire de même.

« Dieu m’aime vraiment »

En assumant notre humanité pour notre salut, le Christ s’approche de chacun d’entre nous

Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême

CHAQUE ANNÉE, LE premier dimanche du carême, l’Église célèbre le rite de l’élection. Ce faisant, nous affirmons l’intention de ceux qui ont demandé d’être baptisés et reçus dans l’Église. Au fur et à mesure que leurs noms sont inscrits, ils sont comptés parmi les élus qui recevront les sacrements d’initiation, soit le baptême, la confirmation et la première communion, lors de la veillée pascale.

Le rite de l’élection de l’archevêché de Baltimore a été magnifique cette année. Près de 800 catéchumènes et candidats à l’initiation dans l’Église étaient accompagnés de leurs parrains, leurs marraines, leurs familles et leurs amis. La joie palpable a été un rappel que l’Église est vivante, prend de l’ampleur et est pleine d’espoir.

Après l’événement, j’ai salué les participants. Une jeune femme, étudiante, m’a pris à part. « Ce n’a pas été facile de me rendre ici », a-t-elle dit. Elle ne parlait pas du trafic, mais de son parcours spirituel. Elle a ajouté : « La plupart de ma vie, j’ai cru en Dieu, mais Dieu semblait toujours loin. Je ne pensais pas qu’il s’intéressait à moi ou se souciait de moi. J’ai eu du mal à croire qu’il m’aimait. »

« Qu’est-ce qui vous a fait changer d’idée? », lui ai-je demandé. Elle m’a répondu : « Peu après le début de mes études universitaires, j’ai été invitée au ministère du campus. J’ai rencontré beaucoup de gens de mon âge qui aiment vraiment le Seigneur et l’Église. Pendant qu’ils parlaient de leur foi, j’ai commencé à examiner ma propre vie. J’ai réalisé que Dieu n’était pas loin de moi. C’est moi qui m’éloignais constamment de lui. Et maintenant je suis ici! »

Alors que nous préparons pour les célébrations solennelles de la Semaine sainte, prenons la réalité suivante à cœur : le Seigneur nous aime vraiment. Saint Paul a écrit aux Galates que le « Fils de Dieu... m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (2, 20). Dieu a envoyé son Fils pour qu’il devienne l’un de nous, pour prêcher la bonne nouvelle de la rédemption, pour guérir les malades, pour se donner dans l’Eucharis-

tie, et pour souffrir et mourir pour le pardon des péchés, pour ensuite se ressusciter dans le triomphe de ce premier matin de Pâques. De cette façon, le Dieu de la gloire et de la majesté s’est rapproché de chacun d’entre nous. Demandez la grâce de vous rendre compte de ce que le Seigneur a fait pour nous. Il ne nous a pas sauvés de loin. Il n’a pas non plus brandi de baguette magique. Non, il a pénétré dans la profondeur de l’existence où la bataille entre le bien et le mal, le péché et la grâce et la vie et la mort fait rage et dans notre chair, dans notre humanité, il a gagné pour nous la victoire. C’est quelque chose que Dieu a fait pour tout le monde, « car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4). Mais Dieu l’a aussi fait pour chacun d’entre nous personnellement. Vous et moi devons réfléchir à ce que cette jeune femme m’a dit sur les marches de la cathédrale : « Dieu n’était pas loin de moi. C’est moi qui m’éloignais constamment de lui ».

Ses paroles nous offrent également un deuxième point à retenir. Elle a découvert le Christ et a commencé à suivre le Christ grâce au témoin et à l’amitié de ses pairs. Ce qu’elle m’a dit se résume en un seul mot : « fraternité ». Personne ne prend le chemin de la foi seul. Nous marchons ensemble.

L’initiative Cor de l’Ordre consiste à découvrir au plus profond de nos cœurs que Dieu est proche de nous. En effet, il nous connaît et nous aime plus profondément que nous nous connaissons et nous aimons nous-mêmes. Et pour parvenir à cette découverte, nous devons marcher ensemble, nous soutenir mutuellement dans notre chemin vers la foi, nous aider mutuellement à prendre à cœur non pas de simples idées, mais les vérités de la foi qui découlent de l’amour que le Dieu trinitaire nous a prodigué Alors que nous célébrons la joie de Pâques, faisons en sorte que notre vie ait pour but de partager la victoire sur le péché et la mort que notre Sauveur a remportée pour nous. B

Il ne nous a pas sauvés de loin. Non, il a pénétré dans la profondeur de l’existence où la bataille entre le bien et le mal, le péché et la grâce et la vie et la mort fait rage et dans notre chair, dans notre humanité, il a gagné pour nous la victoire.

Défi de l’Aumônier suprême

Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore

Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » (Évangile du 6 avril, Jn 11, 27)

Ces paroles sont celles de Marthe, sœur de Lazare, tandis qu’elle et Jésus parlent devant le tombeau de Lazare. Son choix de mots est important : « Je le crois ». Cela suggère que sa croyance a évolué, que son incertitude ou ignorance antérieure au sujet de Jésus s’est changée en foi. Grandir dans la foi est habituellement un processus qui consiste à passer de l’interrogation ou du doute à l’illumination et à la confiance. Comment pouvons-nous arriver à la foi et ensuite l’approfondir? Nous le faisons par la prière, l’étude et la réflexion. Approfondissons continuellement notre foi de cette manière.

Défi: Ce mois-ci, je vous mets au défi de participer à un cours, à un événement ou à une occasion de formation à la foi catholique offert par votre conseil local (comme Cor), votre paroisse ou votre diocèse, ou en ligne.

L’homme catholique du mois

Bienheureux Mariano de la Mata Aparício

(1905-1983)

BIEN QUE LE père Mariano de la Mata ait vécu la plupart partie de sa vie religieuse en tant que professeur et administrateur, il a touché des milliers de vies dans les rues de São Paulo, au Brésil. Que ce soit pour rendre visite aux malades ou pour offrir des services religieux aux pauvres, le prêtre joyeux et empathique dans son habitude augustinienne était toujours le bienvenu.

Mariano de la Mata Aparício était l’un des huit enfants d’une famille profondément religieuse de la province de Palencia en Espagne. Il a suivi les pas de ses trois frères plus âgés et s’est joint à l’Ordre de St. Augustine en 1921 à l’âge de 15 ans. Ordonné prêtre en 1930, le père Mariano a passé moins de deux ans à enseigner en Espagne avant d’être envoyé comme missionnaire au Brésil, où il a servi pendant les 50 prochaines années.

L’amour du père Mariano pour la vierge Marie et l’Eucharistie a soutenu sa vie sacerdotale, et il était connu pour sa célébration de la messe avec grande dévotion. Il a occupé divers postes de direction dans son Ordre et a donné des cours

Calendrier liturgique

4 avril Saint Isidore, évêque et docteur de l’Église

11 avril Saint Stanislas, évêque et martyr

13 avril Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

17 avril Jeudi Saint

18 avril Vendredi Saint

19 avril Samedi Saint

20 avril Dimanche de Pâques, la Résurrection du Seigneur

27 avril Dimanche de la Divine Miséricorde

29 avril Sainte Catherine de Sienne, vierge et docteur de l’Église

30 avril Sainte Marie de l’Incarnation, religieuse (Canada)

de sciences naturelles au St. Augustine College. Il aimait la nature et surtout les plantes, qui lui rappelaient « la grandeur de leur Créateur » comme il disait.

Connu sous le nom du « messager de la charité », le père Mariano a souvent changé son trajet pour aller visiter les malades dans les hôpitaux. Il a également servi d’aumônier pour plus de 200 ateliers de St. Rita de Cascia, employant des milliers de personnes pauvres pour fabriquer des vêtements à d’autres personnes vivant dans la pauvreté. Lorsque ces visites le rendaient en retard pour ses repas ou d’autres obligations, le père Mariano disait tout simplement : « la nourriture peut attendre, mais ceux qui sont dans le besoin ne peuvent pas. »

Le père Mariano de la Mata Aparício est décédé le 5 avril 1983, à l’âge de 77 ans. Il a été béatifié en 2006. B

Intention du Saint-Père

Prions pour que l’utilisation des nouvelles technologies ne remplace pas les relations humaines, mais respecte la dignité des personnes et aide à affronter les crises de notre temps.

Humble service, actions audacieuses

Le véritable leadership n’est pas une question de statut ou de contrôle. Il s’agit plutôt de répondre à un appel à servir. Les dirigeants authentiques incarnent à la fois l’humilité fraternelle et la magnanimité, en s’abaissant pour élever les autres tout en étant audacieux. Ces vertus définissent le type de leadership qui transforme des vies.

L’humilité fraternelle demande aux dirigeants de reconnaître leurs limites, d’écouter plus que de parler et de comprendre que la mission est plus grande qu’eux. J’ai découvert cette leçon lors d’un voyage en mission en Haïti, où j’ai été frappé non seulement par les circonstances matérielles difficiles, mais aussi par la résilience et la dignité des gens. L’humilité fraternelle exige que nous nous dépassions et que nous servions les autres en marchant à leurs côtés dans la solidarité.

La magnanimité, définie par une largesse ou une générosité de l’esprit, pousse les dirigeants à rêver avec audace et à agir avec courage. Le leadership exige le courage d’agir, de rallier les autres autour d’une vision plus grande que soi-même et de faire confiance à la providence de Dieu, même lorsque la voie n’est pas évidente.

En faisant preuve d’humilité fraternelle et de magnanimité, nous pouvons cultiver un leadership engagé authentique qui transforme des vies et des communautés pour la plus grande gloire de Dieu. B — Jacob Niemeier est le fondateur et directeur général de Vera Aqua Vera Vita, une organisation qui aide les communautés des pays en développement à générer des solutions d’eau propre. Mari et père de quatre enfants, il est membre du Conseil 11293 St. Jude à Allen, au Texas.

Festoyer ensemble

La préparation et le partage de repas sont des occasions de favoriser la communion familiale

DANS LA PLUPART des récits de l’Évangile qui racontent les rencontres avec le Christ ressuscité, ses disciples ne le reconnaissent pas jusqu’à ce qu’ils le voient en action. Songez à Marie Madeleine dans le jardin après qu’il l’ait appelée par son nom (Jean 20, 16); ou aux disciples sur la route vers Emmaüs après qu’il ait rompu le pain (Luc 24, 30-31); ou aux apôtres Jean, Pierre et les autres après qu’il leur ait montré où lancer leurs filets pour obtenir une prise de poissons impossible (Jean 21, 6-7).

Cette dernière scène a toujours été dans mon esprit un événement spécial. Après cette prise miraculeuse, la première chose que Jésus fait est de dire : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre » (Jean 21, 10). Il prend ensuite ces poissons et les prépare pour tout le monde. En bref, Jésus prépare un repas pendant que les disciples restent avec lui sur le bord de la mer.

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais en tant que mère (qui prépare généralement les repas à la maison), je n’aime pas trop que mes enfants fassent ce qu’ils veulent pendant que je me démène aux fourneaux, et qu’ils reviennent quand le souper est prêt. J’aime leur rappeler que je ne suis pas une chef cuisinière; je suis leur mère. Ils doivent m’accompagner et contribuer, comme Jésus le demande à ses disciples.

C’est merveilleux de manger régulièrement le souper ensemble, mais préparer de la nourriture est aussi un bon moment pour favoriser l’unité familiale, avec l’avantage supplémentaire que les gens sont plus susceptibles de manger ce qu’ils ont contribué à préparer. Pendant que nous sommes

occupés avec nos mains et que nous travaillons ensemble, nous sommes plus souvent disposés et capables de nous ouvrir dans la conversation que si nous étions en contact visuel direct. Ma famille a donc découvert que passer ce temps ensemble à préparer un repas peut être vraiment précieux. Les responsabilités liées à la préparation et au service peuvent souvent sembler un peu injustes; certaines personnes en font toujours plus que d’autres. En tant que parent, je m’efforce d’équilibrer les tâches des membres de ma famille, mais le plus important est que chacun reconnaisse son appel à servir. Il est essentiel de rester flexible et attentif aux besoins des personnes qui nous entourent, plutôt que de rester fixé sur l’équité ou sur un idéal culinaire impossible. Jésus n’était pas un chef reconnu, mais en se donnant à nous dans une humble offre de pain et de vin, il nous a fourni la meilleure nourriture imaginable. Il s’agit d’un sacrifice qui permet à l’ordinaire de devenir beaucoup plus que la somme de ses parties. B

REBECCA VITZ CHERICO est enseignante, écrivaine et mère de cinq enfants. Son mari, Colin, est membre du Conseil 14210 St. Helena/James F. Fenerty à Blue Bell, Pennsylvanie.

Comment puis-je aider mes enfants à faire preuve de générosité dans le monde des dons en ligne ?

Pendant un certain temps, je me demandais si je fais tort à ma famille s’ils ne me voient pas donner activement pendant la collecte des offrandes à la messe. Il était autrefois courant de voir une mère sortir son chéquier ou un père mettre de l’argent dans une enveloppe et la placer dans le panier.

Notre famille donne, mais nous avons choisi de faire des dons en ligne (dans notre cas, par l’intermédiaire de notre fonds à

vocation arrêtée par les donateurs, avec le Fonds caritatif des Chevaliers de Colomb). Toutefois, sans ce rappel visuel du panier, ma femme et moi avons commencé à nous demander comment faire participer nos enfants dans cette nouvelle ère numérique. Notre fonds à vocation arrêtée soutient nos œuvres de charité, mais nous voulons que nos enfants, âgés de 5 à 18 ans, participent à la tradition de générosité de notre famille.

Nous avons donc organisé une soirée en famille où nous passons en revue nos contributions au fonds et échangeons sur les causes qui nous tiennent à cœur. Nous encourageons les enfants à prier pour ceux à qui nous donnons et même à faire leur propre contribution. C’est un plaisir de voir l’étincelle dans leurs yeux lorsqu’ils ont leur mot à dire dans ces décisions, et c’est une leçon d’humilité de voir ce qu’ils ont dans leurs cœurs et ce qu’ils sont

où l’amour se réjouit

Un mariage solide exige que nous cultivions une relation aimante avec notre conjoint

Par Rolando Moreno

UBI CARITAS GAUDET, ibi est festivitas : là où l’amour se réjouit, il y a une fête! Ces paroles du grand docteur de l’Église du IVe siècle saint Jean Chrysostome ont été une devise pour moi et ma femme Angela, depuis que nous sommes mariés il y a 20 ans. Elles nous ont tellement interpellées que nous les avons imprimées sur les cadeaux de mariage pour nos invités! Cette citation n’exprime pas un idéalisme romantique, mais plutôt ce que la vie dans le Christ est vraiment : nous réjouir de Dieu, qui a été le premier à nous aimer et nous a montré comment aimer. Nous pouvons parfois oublier que le mariage vise à favoriser le bien des conjoints en plus de la procréation et de l’éducation des enfants. Cultiver intentionnellement une relation aimante et une amitié respectueuse entre conjoints est essentiel. À l’arrivée de chacun de nos cinq enfants, nous avons accueilli le « joyeux chaos », mais nous avons aussi pris le temps de nous retrouver, mon épouse et moi. Nos sorties en amoureux ont été (et demeurent)

prêts à sacrifier. Je pourrais rechigner à donner une dîme de 10 %, mais leur don de 5 $ pourrait représenter la moitié de leur « revenu » mensuel!

Les façons de donner ont évolué, mais nous pouvons toujours bâtir une culture de générosité familiale envers l’Église et les personnes dans le besoin.

Pour en savoir plus sur l’application de stratégies efficaces sur le plan fiscal avec les fonds à vocation arrêtée par les donateurs, visitez le site kofc.org/financesfamiliales B — Joshua Gideon est le responsable de la stratégie pour le Fonds caritatif des Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 3340 Dr. Earl C. Bach à Littleton, au Colorado.

une priorité. Nous passons du temps ensemble sans les enfants, non pas au détriment de nos enfants, mais aussi pour leur bien. Nous avons besoin de ce temps pour bien nous occuper d’eux et nous occuper de nous-mêmes aussi.

Bien sûr, au cours de nos deux décennies de mariage, il y a eu d’innombrables occasions où les réalités de la vie ont fait en sorte qu’il était difficile de ne pas tomber en « mode survie ». Il est difficile de ne pas oublier les priorités du mariage dans le brouhaha de la vie professionnelle et de la vie familiale. C’est précisément la raison pour laquelle nous devons être intentionnels. Notre temps passé ensemble n’implique pas toujours de faire une sortie ou de dépenser de l’argent pour un souper. Il peut s’agir d’une tasse de café ou de passer du temps à jaser une fois les enfants couchés.

Ce qui fait un mariage formidable, rempli de joie et de réjouissances, c’est la volonté d’entrer dans la mêlée avec un amour sacrificiel. L’amour nous coûte tout, mais c’est ce que nous avons promis de donner le jour de notre mariage : tout notre être. B

ROLANDO MORENO est directeur général de la Chesterton Academy of the Willamette Valley et membre du Conseil 1748 St. Joseph à Salem, en Oregon.

Une célébration du PATRIOTISME CATHOLIQUE

Les Chevaliers de Colomb célèbrent le 125e anniversaire du Quatrième Degré et les idéaux de la citoyenneté fidèle

Par John Woods

Les Chevaliers de Colomb et les membres de leurs familles de partout aux États-Unis et ailleurs se sont réunis en grande pompe dans la cathédrale

St. Patrick’s à New York le 22 février pour souligner le 125e anniversaire du Quatrième Degré. Plusieurs d’entre eux, y compris des membres du conseil d’administration et d’autres dirigeants des CdeC, ont fièrement porté leurs uniformes ornés de l’emblème du Quatrième Degré et des médailles d’officiers. Tous les sièges de l’édifice néo-gothique, encore étincelant après sa restauration en 2015, étaient occupés lorsque le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a accueilli les Chevaliers dans la cathédrale, qui était particulièrement appropriée pour cet événement historique.

« Il est particulièrement approprié que nous soyons ici à New York, où le Quatrième Degré est né », a expliqué le Chevalier Suprême Patrick Kelly dans son discours lors de la célébration émouvante. « Et aujourd’hui, nous avons le privilège d’être dans la cathédrale St. Patrick’s, le symbole ultime du catholicisme en Amérique. »

La célébration a commencé par le dévoilement et la bénédiction d’une statue en bronze du fondateur de

l’Ordre, le bienheureux Michael McGivney, commandée pour la cathédrale par le Conseil suprême et offerte par le Quatrième Degré (voir la page 15). Elle s’est poursuivie avec une nouvelle cérémonie d’exemplification du patriotisme, à laquelle des centaines de candidats pour le Quatrième Degré ont participé. Le cardinal Dolan a ensuite mené une messe de veillée, qui a été concélébrée par l’Aumônier Suprême et archevêque de Baltimore William Lori et 20 prêtres.

Dans son discours lors du banquet qui a suivi, le Chevalier Suprême Kelly a déclaré que les Chevaliers de Colomb avaient toujours connu la réponse aux questions que de nombreux Américains se posaient à la fin du 19e siècle : « Un catholique peut-il vraiment être un bon citoyen? » et « En tant que catholiques, ne devons-nous pas notre allégeance à une puissance étrangère, le pape, plus qu’à notre propre pays? »

Le Chevalier suprême a expliqué : « Les Chevaliers de Colomb, bien sûr, savaient qu’il n’y avait pas de conflit entre notre amour pour notre foi et notre allégeance envers notre pays. Et depuis 125 ans, nous avons clairement démontré que les catholiques sont des patriotes. »

Des Chevaliers du Quatrième Degré et 650 candidats rassemblés dans la cathédrale

St. Patrick’s à New York, récitant ensemble la promesse du degré à la fin de la présentation inaugurale d’une nouvelle cérémonie d’exemplification sur le patriotisme le 22 février.

par

Photo
Paul Haring

DIRIGER AVEC CHARITÉ

La première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré a été tenue pour 1 100 candidats au Lenox Lyceum à New York, le 22 février 1900. Jusqu’alors, un Chevalier ne recevait que des degrés pour la charité, l’unité et la fraternité. Mais un an plus tôt, le conseil d’administration avait entamé le processus d’établissement d’un nouveau degré, pour favoriser l’amour du pays et inculquer à ses membres les devoirs de la citoyenneté.

Toutefois, la vertu du patriotisme fait partie de l’ADN des Chevaliers depuis le moment où l’abbé McGivney a fondé l’Ordre en 1882. Dans son homélie de la messe de veillée du 22 février, le cardinal Dolan a souligné que « l’abbé McGivney a répondu [aux préjugés anticatholiques] en formant ses Chevaliers de Colomb pour Dieu et la patrie, en leur enseignant que la citoyenneté loyale en tant qu’Américains et la fidélité à la seule et sainte foi catholique n’étaient pas en contradiction, mais bien intimement liées ».

Exactement 125 ans après la première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré, à seulement 10 coins de rue de l’endroit où le Lyceum se trouvait autrefois, quelque 3 000 Chevaliers et membres de leurs familles ont rempli les bancs de la cathédrale St. Patrick’s. La célébration de cet anniversaire a été marquée par la présentation inaugurale d’une nouvelle cérémonie d’exemplification du patriotisme, au cours de laquelle plus de 650 candidats ont déclaré leur fidélité à Dieu et leur amour de la patrie avant d’être nommés Sires Chevaliers.

La nouvelle cérémonie est le fruit de la première révision complète de l’ancienne cérémonie en 125 ans, qui a été supervisée par le comité cérémonial du conseil d’administration et dirigée par son président, l’ancien Chevalier Suprême Carl Anderson. La cérémonie s’est déroulée de manière fluide, passant des processions de la garde d’honneur avec des hymnes patriotiques à des exposés sur la Constitution américaine et l’histoire catholique, des récits sur le rôle de premier plan joué par les catholiques dans la fondation des États-Unis et l’établissement du libre exercice de la religion au plaidoyer de l’Ordre pour l’inclusion des mots « sous la gouverne

de Dieu » dans le serment d’allégeance américain en 1954.

Le Maître Suprême Michael McCusker, qui a dirigé l’équipe responsable de la cérémonie, s’est adressé aux nouveaux Chevaliers du Quatrième Degré et à leurs invités, en disant : « Sachez qu’aujourd’hui, nous avons joué un rôle important dans un moment mémorable de l’histoire des Chevaliers de Colomb. Cependant, ce n’est pas suffisant pour nous d’être ici. Le vrai défi est de maintenant retourner chez nous et d’honorer ceux qui nous ont donné notre grand héritage catholique en vivant des vies dignes de leurs sacrifices. »

Des Chevaliers de partout au pays et dans le monde ont participé aux événements d’anniversaire, y compris des militaires et des vétérans, pour qui le patriotisme est un mode de vie.

Vingt cadets de l’Académie militaire américaine à West Point, dans l’état de New York, ont obtenu leur Quatrième Degré à la cathédrale St. Patrick’s et sept d’entre eux ont marché dans la garde de couleur de la cérémonie.

Le Grand Chevalier Alex Douglas, un cadet de quatrième année, affirme que le conseil de West Point se concentre sur le service aux autres.

« Nous essayons vraiment de créer un cadre pour servir les autres de façon constante tout au long de l’année », a-t-il dit, notamment en établissant une course de nuit annuelle pour aider les personnes moins fortunées de la ville de New York. »

L’Académie navale américaine d’Annapolis, dans le Maryland, était également bien représentée avec 12 aspirants de marine qui ont obtenu leur Quatrième Degré, dont David Farrell, grand Chevalier du Conseil 14534 Commodore John Barry.

« Nous sommes très heureux d’être ici », a déclaré David, dont la foi catholique l’a inspiré à s’inscrire à l’Académie navale et à rejoindre les Chevaliers. « Cette unification du patriotisme et de ma foi se manifeste vraiment en tant que Chevalier de Colomb à l’Académie navale », a-t-il dit, soulignant l’idée de protéger les autres, que ce soit chez nous ou à l’étranger, et de « diriger avec amour ».

À partir de la gauche : Portant une réplique de la Croix de cinq cents ans du Nouveau Monde, le père dominicain Jonathan Kalisch dirige l’équipe de la cérémonie d’exemplification sur le patriotisme dans la cathédrale St. Patrick’s, tandis qu’un garde d’honneur se tient au gardeà-vous. • Le Maître Suprême Michael McCusker, dirigeant du Quatrième Degré, fait part d’une leçon sur le service et le sacrifice des aumôniers militaires, notamment le vénérable père Emil Kapaun, dont l’image est projetée, pendant la cérémonie du degré.

GAUCHE
: Photo par Paul Haring — Photo par Gregory A. Shemitz

« NOTRE APPEL SPÉCIAL »

Dans son homélie, le cardinal Dolan a affirmé que le service du bienheureux Michael McGivney en tant que prêtre paroissial allait à l’encontre de l’éthique de la Belle Époque, qui voulait que les hommes qui travaillaient dur chaque jour et souffraient d’une blessure ou mouraient au travail soient ignorés ou laissés à eux-mêmes.

« Il a rassemblé les hommes de sa paroisse pour créer un système simple, mais efficace… pour le travailleur blessé, sa veuve et ses orphelins », a expliqué le cardinal Dolan. « Nous avons été appelés à être des lumières dans le monde, comme ses Chevaliers [ont répondu] à l’appel universel de sainteté [avec] des actes héroïques de charité dans ce pays et partout dans le monde. »

Le cardinal Dolan a invité l’archevêque Lori à se joindre à lui pour donner la bénédiction finale avec une relique de premier ordre du bienheureux Michael McGivney.

Les célébrations se sont terminées avec un banquet au New York Hilton Midtown, à quelques pas de la cathédrale.

Lors de son discours du banquet, le Chevalier Suprême Kelly a souligné que les idéaux patriotiques de l’Ordre et l’impact du Quatrième Degré ont une portée étendue.

« Ce que nous avons fait aux ÉtatsUnis, nous l’avons fait dans chaque pays que nous appelons chez nous », a-t-il dit. « Du Canada à la Corée, des Philippines à la France, les Chevaliers de Colomb représentent la vérité selon laquelle être un bon catholique signifie être un bon citoyen. Et nos pays sont meilleurs pour cela. »

Pourtant, la question sociale qui prévaut a changé, a observé le Chevalier suprême. Au lieu de demander si les catholiques peuvent être des patriotes, plusieurs demandent maintenant si nous devrions être des patriotes.

« L’Église nous rappelle que le patriotisme est un devoir qui découle d’un sentiment de reconnaissance, de reconnaissance envers Dieu, de reconnaissance envers notre famille et de reconnaissance envers notre nation pour les dons que nous avons reçus, les dons qui nous façonnent et nous soutiennent : le foyer et la maison, la culture et la communauté. »

Le Chevalier suprême a terminé son discours en affirmant que l’obligation qui découle de la vertu du patriotisme

125 ans de service patriotique

L’histoire du Quatrième Degré est marquée par des contributions importantes à l’Église et à la société

Par le personnel de Columbia

DEPUIS LA CRÉATION DU QUATRIÈME DEGRÉ en 1900, ses membres ont démontré le fait que les catholiques fidèles sont des citoyens fidèles. John H. Reddin de Denver, le premier Maître suprême, a écrit ceci dans la revue Columbiad : « Le Quatrième Degré est un facteur distinctif dans la vie sociale et morale du pays. Il cherche, grâce à la transmission de l’intelligence et de la connaissance du code moral de l’Église catholique, à jeter des bases durables pour la société civile et le gouvernement civil. »

Grâce à son témoin dévoué au principe du patriotisme, le Quatrième Degré a joué un rôle déterminant dans la promotion de la fierté et de la vertu civiques, dans la solidarité avec les militaires et dans la défense de la liberté religieuse et du droit à la vie de l’Ordre. Ce qui suit est une chronologie de quelques-unes des étapes importantes de cette illustre histoire.

1886 — Le conseil d’administration des Chevaliers de Colomb envisage d’ajouter un Quatrième Degré, et possiblement un Cinquième.

1899 — Le Chevalier Suprême Edward L. Hearn forme un comité pour développer un nouveau degré. En août, le conseil d’administration a approuvé la cérémonie, dont le thème est la citoyenneté catholique. Pour être admissible, il faut être membre de l’Ordre depuis au moins trois ans et démontrer un service méritoire à l’Église et à la communauté.

22 février 1900 — La première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré a lieu lors de l’anniversaire de

Washington à New York au Lenox Lyceum en présence de 1 100 Chevaliers.

1900-1910 — Création des districts du Quatrième Degré, dirigés par un maître nommé par le conseil d’administration. L’uniforme est conforme à la tenue de cérémonie de l’époque. Les Sires Chevaliers portent une épée avec une poignée en croix qui symbolise la chevalerie catholique.

14 juillet 1907 — La première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré au Canada a lieu à Montréal.

Juillet 1910 — John H. Reddin, qui, de 1908 à 1910, a dirigé un comité nommé par le conseil d’administration pour

Un porte-drapeau portant l’uniforme de l’American Expeditionary Force mène une garde d’honneur du Quatrième Degré lors du défilé annuel du jour de l’Armistice à Taylor, au Texas le 11 novembre 1925.

Le Chevalier Suprême Patrick Kelly adoube un nouveau « Sire Chevalier » du Quatrième Degré lors de la cérémonie d’adoubement qui conclut la cérémonie d’exemplification sur le patriotisme.

est une responsabilité spéciale du Quatrième Degré.

« C’est notre tâche, notre appel spécial », a-t-il dit. Nous devons protéger le bien de notre nation contre tout ce qui le menace. Il s’agit de construire sur ce bien, en corrigeant les maux qui existent certainement, en vue d’une société encore meilleure. Pour transmettre notre amour du pays à la prochaine génération, afin que nos enfants, comme nous, puissent rendre notre pays encore plus grand. »

L’archevêque Lori a repris ces sentiments dans les remarques qu’il a formulées avant de prononcer la bénédiction finale, partageant plusieurs idées sur la pratique authentique du patriotisme.

« Notre véritable terre natale est le paradis, où le royaume de Dieu est en pleine floraison », a affirmé l’Aumônier suprême. Néanmoins, il a ajouté : « Nous devons aimer notre pays comme il est, pas comme nous souhaitons qu’il soit... Cela ne signifie pas que nous devrions être complaisants ou nous contenter du statu quo. Cela signifie seulement que nous ne pouvons pas attendre que tout soit parfait avant d’aimer notre pays. »

Cet amour du pays, a expliqué l’archevêque Lori, est lié à « la vérité sur la personne humaine, sur la famille, sur la société » et, « le patriotisme nous demande de prier pour notre pays et ses dirigeants. »

Les discours à la cathédrale St. Patrick’s et au banquet ont touché profondément les Sires Chevaliers nouvellement nommés, tout comme la nouvelle cérémonie d’exemplification du patriotisme elle-même.

David Cruz, 37 ans, membre du Conseil 12376 Our Lady, Queen of the Apostles à Royal Palm Beach, en Floride, fait partie des nouveaux Sires Chevaliers prêts à relever le défi.

David n’a pas hésité à faire le voyage à New York avec sa femme, Melissa, pour célébrer l’occasion historique.

« Il s’agit définitivement d’une occasion unique », affirme David, qui est aussi un conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb qui travaille avec les membres de 10 conseils dans le sud-est de la Floride,

« Le patriotisme reflète les valeurs des Chevaliers en encourageant la charité au service des autres, l’unité dans notre nation et la fraternité entre les gens », dit-il. « Pour moi, le patriotisme, la famille et la foi sont profondément liés. Élever des enfants avec des valeurs solides permettra à la prochaine génération de maintenir la foi et l’amour pour son pays. Une nation enracinée dans la foi et les liens familiaux solides sera toujours unie. » B

JOHN WOODS écrit de Rockville Centre, dans l’état de New York, où il est membre du Conseil 2548 St. Agnes.

réviser la cérémonie du Quatrième Degré et les lois, devient le premier Maître suprême.

12 avril 1917 — Au début de la participation des États-Unis à la Première Guerre mondiale, l’Assemblée suprême envoie un télégramme au président Woodrow Wilson attestant de « l’allégeance des membres à notre Constitution et à notre drapeau. »

3 nov. 1917 — L’Assemblée suprême remet 10 000 $ au comité des Chevaliers de Colomb pour les activités de guerre.

5 mai 1918 — La première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré du Mexique a lieu à Mexico.

Années 1920 — Des membres du Degré patriotique au Mexique et aux États-Unis soutiennent les campagnes d’éducation en opposition à la persécution et à la propagande anticatholiques du gouvernement mexicain.

28 mai 1921 — L’Assemblée suprême établit la Commission historique des Chevaliers de Colomb « pour corriger les erreurs et omissions historiques, pour amplifier et préserver notre histoire nationale, pour exalter et perpétuer les idéaux américains… »

1924 — Pour faire la promotion du patriotisme, l’Assemblée suprême établit un concours annuel de rédaction pour les jeunes de la nation.

Années 1930 — Les Chevaliers du Quatrième Degré aident à mener une campagne d’éducation qui préconise la vérité et la justice pour s’opposer à l’idéologie du communisme athée.

Septembre 1939 — Des Chevaliers canadiens, y compris des dirigeants du Quatrième Degré, commencent à organiser un programme de refuges des CdeC dans les deux semaines suivant le début de la participation du Canada à la Seconde Guerre mondiale, offrant aux militaires un soutien moral et récréatif.

Janvier 1942 — Un mois après l’attaque de Pearl Harbor, le Maître Suprême Timothy Galvin présente un nouveau programme intitulé « America Fights for God Given Rights » (L’Amérique se bat pour les droits conférés par Dieu), pour renforcer le moral de la nation.

2 déc. 1949 — Les Philippines tiennent leur

Photo par Gregory A. Shemitz

première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré avec 160 candidats à Manille.

Avril 1951 — Le conseil d’administration exige que les assemblées incluent les mots « sous la gouverne de Dieu » lors du serment d’allégeance américain, trois ans avant que le changement soit adopté par la loi.

1966 — Le Fonds de bourses d’études du Quatrième Degré Pro Deo et Pro Patria est créé.

1970 — La constitution du Quatrième Degré indique que la tenue officielle du Corps de couleur est un chapeau de type marine, une cape, un baudrier de service et une épée en argent.

1976 — Le Quatrième Degré soutient le Fund for Religious Liberties.

1983 — L’Assemblée suprême accorde une subvention de 50 000 $ à l’Ordinariat militaire des États-Unis pour établir un bureau de service pour les aumôniers, les militaires, le personnel et les familles, et le personnel de l’ambassade en Europe.

19 juin 1983 — Quelque 350 Chevaliers du Quatrième Degré forment une garde d’honneur lors d’un pèlerinage de l’année sainte vers la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington, D.C. Durant la liturgie, l’évêque et Aumonier Suprême Charles P. Greco consacre le deuxième siècle de l’Ordre à la Sainte Vierge Marie.

1984 — L’Assemblée suprême verse 20 000 $ au vicaire militaire du Canada pour répondre aux besoins spirituels des militaires.

1985 — Le Prix « Être un patriote » est créé pour reconnaître annuellement les trois meilleurs programmes d’assemblée.

1987 — Le Quatrième Degré amasse près de 450 000 $ et remet un montant de 1 million de dollars pour aider à restaurer la statue de la Liberté.

1993 — Le Quatrième Degré fait don de 100 000 $ pour la restauration de la

Membres fondateurs du district du Massachusetts, notamment le Chevalier Suprême Edward L. Hearn (en avant, au centre), photographiés après la toute première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré, à New York le 22 février 1900.

cathédrale de l’Immaculée Conception à Denver pour commémorer la participation du pape Jean-Paul II à la Journée mondiale de la jeunesse et en hommage à John H. Reddin. Deux ans plus tard, un autre don de 100 000 $ est versé pour aider à reconstruire la cathédrale St. Joseph à Oklahoma City, endommagée pendant le bombardement terroriste d’un bâtiment fédéral.

Octobre 1995 — Les Chevaliers du Quatrième Degré participent aux gardes d’honneur lors de la visite aux États-Unis du pape Jean-Paul II, y compris une messe papale sur la piste de course Aqueduct à New York, qui a été organisée conjointement par le diocèse de Brooklyn et les Chevaliers de Colomb.

Février 2000 — Le Quatrième Degré commence la célébration du centenaire. Les assemblées américaines organisent une campagne de financement afin d’amasser 500 000 $ pour le Mémorial de la Seconde Guerre mondiale à Washington, D.C.

2001 — Les Chevaliers du Quatrième Degré au Canada enregistrent des milliers de kilomètres en tant que gardes d’honneur pour deux pèlerinages spéciaux au pays, accompagnés des reliques de Sainte-Thérèse de Lisieux et de la Croix de la Journée mondiale de la jeunesse en prévision de la journée mondiale de la jeunesse 2002 à Toronto.

Septembre 2001 — Dans les 24 heures suivant les attaques du 11 septembre, le Conseil suprême crée le Fonds de secours des héros pour les familles des premiers répondants qui ont perdu la vie. Les assemblées du Quatrième Degré mènent les campagnes de financement.

Septembre 2002 — Plus de 1 000 Chevaliers du Quatrième Degré participent à la messe du jour du Souvenir et au programme patriotique à la basilique du sanctuaire national pour célébrer le premier anniversaire des événements du 11 septembre.

2003 — Le programme « Servir ceux qui ont servi » est lancé pour offrir du soutien aux anciens combattants dans les installations médicales en région. Avec l’appui des Chevaliers du Quatrième Degré, l’Ordre publie également la première édition des livrets de prière Armed with the Faith pour les militaires.

2003 — Des gardes d’honneur du Quatrième Degré sont présentes à chaque arrêt d’un pèlerinage couvrant plus de 20 diocèses américains d’une relique de la tilma de saint Juan Diego.

Mai 2004 — Le Maître Suprême Nestor Barber dirige une délégation vers la consécration du mémorial national de la

Seconde Guerre mondiale à Washington. Les Chevaliers du Quatrième Degré ont amassé et remis plus de 520 000 $ pour la construction du mémorial.

Juin 2005 — Des mois avant l’expansion de l’Ordre en Pologne, le Chevalier Suprême Carl Anderson dirige une délégation de Chevaliers du Quatrième Degré qui assure une garde d’honneur au troisième Congrès eucharistique national à Varsovie.

2007 — Le Quatrième Degré compte plus de 300 000 membres. Les Assemblées s’engagent à amasser 500 000 $ pour le nouveau dôme de l’incarnation des Chevaliers de Colomb à la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception.

Avril 2008 — Les Chevaliers du Quatrième Degré assurent des gardes d’honneur pour les événements lors de la visite du pape Benoît XVI aux États-Unis, y compris pour une cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche et la messe papale au Yankee Stadium.

2011 — Le Quatrième Degré entame une collaboration avec le Catholic Legal Immigration Network pour tenir des séminaires sur la citoyenneté pour les immigrants.

11 nov. 2011 — La première cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré de la Pologne se tient au Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Cracovie.

2012 — Avec l’ajout de 64 nouvelles assemblées, plus de 3 000 assemblées sont actives dans le monde entier.

25 avril 2012 — Une cérémonie d’exemplification historique du Quatrième Degré a lieu à Yongsan, en Corée du Sud, lors de la visite du Chevalier Suprême Anderson au pays.

2013 — Des assemblées du Quatrième Degré récoltent plus de 530 000 $ pour soutenir les vocations sacerdotales pour l’archidiocèse des services militaires aux États-Unis, par l’entremise du programme de coparrainage de séminaristes.

Mai 2013 — Des gardes d’honneur du Quatrième Degré participent au premier Pèlerinage annuel des anciens combattants à Lourdes. Quelque 160 militaires en service

Le Maître Suprême de l’époque Dennis J. Stoddard (en avant, à droite), accompagné du directeur suprême James R. Scroggin (à gauche), de l’ancien directeur suprême Javier G. Najera, et du directeur suprême Paul J. Lambert (non visible), portant la statue originale de Notre Dame de Fatima à travers la place Saint-Pierre. L’événement a eu lieu durant le jour marial de l’Année de la Foi, soit le 13 octobre 2013, et a été suivi d’une messe célébrée par le pape François. C’est la première fois qu’une garde d’honneur du Quatrième Degré est invitée à participer à un événement papal à la place Saint-Pierre.

actif et à la retraite, anciens combattants blessés et membres de leurs familles assistent à l’événement avec le soutien des Chevaliers et de l’archidiocèse militaire.

2016 — Le Quatrième Degré compte plus de 350 000 membres.

Août 2017 — L’uniforme du Quatrième

Degré actuel est introduit, avec un veston bleu, une cravate bleue et un béret noir, tous dotés de l’emblème du Quatrième

Degré, portés avec une chemise blanche et des pantalons gris foncé.

2018 — L’aide financière du Quatrième

Degré au programme de coparrainage de séminariste dépasse la marque de 2 millions de dollars.

2019 — Des Chevaliers du Quatrième

Degré offrent des gardes d’honneur tout au long du pèlerinage du « Coeur d’un prêtre », un pèlerinage de relique de huit mois du cœur de saint Jean Vianney, organisé par les Chevaliers.

27 mai 2022 — Le Quatrième Degré est établi en Ukraine, avec 100 délégués et aumôniers recevant le degré à Brioukhovytchi. Lors de sa première visite au pays un mois plus tôt, le Chevalier Suprême

Patrick Kelly a donné au député d’État Youriy Maletskiy l’autorité d’introniser des Chevaliers ukrainiens au Degré patriotique.

Mars 2023 — Le conseil d’administration des Chevaliers de Colomb élit Michael McCusker, ancien combattant de l’armée américaine et ancien député d’État du Tennessee, pour succéder au Maître Suprême Dennis Stoddard, à qui le titre de « maître suprême émérite » a été donné pour son parcours de service remarquable.

22 févr. 2025 — L’Ordre célèbre le 125e anniversaire du Quatrième Degré à la cathédrale St. Patrick’s à New York, en bénissant une statue en bronze du bienheureux Michael McGivney, offerte à la cathédrale par le Degré du patriotisme, puis en procédant à la présentation d’une nouvelle cérémonie d’exemplification sur le patriotisme. B

par

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L’Osservatore Romano

LE PRÊTRE PAROISSIAL DE L’AMÉRIQUE

dans l’église paroissiale de l’Amérique

Une nouvelle statue du bienheureux Michael McGivney trouve sa place dans la cathédrale St. Patrick’s, reflétant l’histoire dynamique de l’Église aux États-Unis

Par Brian Caulfield

Dans la chapelle St. Joseph de la cathédrale St. Patrick’s à New York, que l’on surnomme « l’église paroissiale de l’Amérique », une nouvelle statue en bronze orne le chef-d’œuvre néogothique vénéré.

La sculpture légèrement plus grande que nature, conçue par l’artiste Chas Fagan, représente le bienheureux Michael McGivney, vêtu de sa soutane et de son étole, conférant sa bénédiction sacerdotale. Commandée pour la cathédrale par le Conseil suprême et offerte par le Degré du patriotisme, la statue a été présentée devant des milliers de Chevaliers de Colomb et membres de leurs familles lors de la célébration du 125e anniversaire du Quatrième Degré le 22 février (voir la page 8).

Dans son discours d’ouverture, le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a fait référence à des remarques du Chevalier Suprême Patrick Kelly prononcées lors du 142e Congrès suprême en août 2024 et a demandé : « N’est-il pas temps que le prêtre paroissial de l’Amérique soit dans l’église paroissiale de l’Amérique? »

Accompagné du Chevalier Suprême Kelly et de plusieurs membres de la famille McGivney – Margaret Ransom, arrière-petite-nièce de l’abbé McGivney, et John Walshe, ar-

rière-petit-neveu de l’abbé McGivney, avec ses fils Hugh et Jake Walshe – le cardinal a dévoilé la statue dans le sanctuaire sous les applaudissements soutenus de la foule. L’Aumônier Suprême et archevêque William Lori a mené la congrégation dans la litanie du bienheureux Michael McGivney avant de bénir la statue avec de l’eau bénite en compagnie du cardinal Dolan.

Le Chevalier Suprême Kelly a ensuite prononcé un discours dans lequel il a abordé la relation étroite entre les Chevaliers de Colomb et la cathédrale St. Patrick’s, en affirmant que « l’histoire de l’Ordre est étroitement liée à ce grand édifice ».

Il a ajouté : « Nous ne sommes pas seulement ici pour souligner un anniversaire. Nous sommes ici pour faire en sorte que l’œuvre de l’abbé McGivney se poursuive à l’avenir et pour nous assurer que notre fondateur inspirera les générations qui viendront après nous. »

Une statue en bronze du bienheureux Michael McGivney commandée par le Conseil suprême et offerte par le Quatrième Degré est présentée devant la cathédrale St. Patrick’s le 22 février.

Photo par Paul Haring

LE CŒUR DE LA VILLE

La cathédrale St. Patrick’s à Manhattan est reconnue dans le monde entier, tel un phare représentant la lumière de la foi pour des millions de visiteurs chaque année. Mais elle n’a pas toujours été aussi célébrée qu’elle l’est aujourd’hui en tant qu’espace sacré. Lorsque l’archevêque John Hughes a proposé de construire une nouvelle cathédrale « de splendeur convenable » et que la pierre angulaire a été posée en 1858, le projet a été baptisé « la folie de Hughes » en raison de son ampleur, de son coût exorbitant et de son emplacement au milieu des quartiers chics, où peu de familles issues de la population catholique d’immigrants vivaient à l’époque.

L’archevêque Hughes n’a pas eu l’occasion de vivre le triomphe de sa vision, car il mourut 15 ans avant l’achèvement de la cathédrale, mais sa « folie » a fini par convaincre même certains de ses fervents opposants. À l’époque, l’impressionnante cathédrale néogothique avait été reconnue comme l’un des joyaux spirituels et architecturaux du pays, démontrant la montée en puissance des catholiques en Amérique sur le plan religieux, culturel, social et économique pendant une période de croissance sans précédent de l’Église.

« Nous sommes à New York, en plein cœur de la ville, et nous accueillons des millions de visiteurs chaque année », affirme le père Enrique Salvo, le recteur de la cathédrale. « Tous ceux qui viennent à New York viennent sur la 5e Avenue, et lorsqu’ils entrent dans la cathédrale, nous sommes toujours là pour eux, peu importe d’où ils viennent ou même la religion qu’ils pratiquent. »

Le 25 mai 1879, trois ans après l’ouverture de la cathédrale, l’abbé Michael McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb à New Haven, au Connecticut, à environ 120 kilomètres au nord de la ville de New York. Et même s’il n’existe aucune archive historique indiquant que l’abbé McGivney a déjà visité la cathédrale St. Patrick’s, il est probable qu’il y soit passé.

Nous savons que l’abbé McGivney s’est rendu à Manhattan en août 1883 pour assister à la profession religieuse d’une sœur dominicaine, et encore une fois des années plus tard pour consulter des experts médicaux pendant son long déclin avant son décès en 1890. En tant que prêtre de l’état voisin du Connecticut, il a peutêtre aussi assisté à l’un des nombreux événements de célébration ou l’une des nombreuses messes à la nouvelle cathédrale. Les prêtres des diocèses adjacents étaient souvent invités à se joindre à ces cérémonies et des centaines de membres du clergé ont été invités à y assister.

Le premier conseil des Chevaliers de Colomb à New York, le Conseil 60 de Brooklyn, a été affrété en 1891. Lors de la consécration de la cathédrale St. Patrick’s le 5 octobre 1910, cérémonie marquant le paiement intégral de la dette de la propriété, deux rangées de Chevaliers du Quatrième Degré en costume d’apparat ont accompagné l’archevêque (qui devint plus tard le cardinal) John Farley alors qu’il se dirigeait de la 5e Avenue aux portes de bronze.

LES CHEVALIERS ET LA CATHÉDRALE

Depuis plus d’un siècle, les Chevaliers de Colomb ont de nombreux liens historiques avec la cathédrale St. Patrick’s. À partir de 1918, sept congrès suprêmes ont eu lieu à New York, chacun avec une grande messe célébrée à la cathédrale St. Patrick’s. En 1920, le pèlerinage des Chevaliers de Colomb en France et à Rome, mené

par le Chevalier Suprême James Flaherty, s’est entamé à New York après que la délégation ait reçu une bénédiction à la cathédrale. Dans son discours du 22 février à la cathédrale, le Chevalier Suprême Kelly a également souligné un certain nombre d’autres événements importants.

« Je pense aux gardes d’honneur du Quatrième Degré marchant près de cette cathédrale, année après année, pendant les parades de la Saint-Patrick, lors du Columbus Day et pendant les processions eucharistiques », a-t-il dit.

« Je pense aussi au gouverneur de New York, Al Smith, le “joyeux guerrier”, dont les funérailles ont été célébrées ici en 1944 devant une salle comble. Un membre de longue date des Chevaliers de Colomb ici à New York, Al Smith a été le premier catholique à se présenter à l’élection présidentielle en 1928 comme candidat d’un grand parti. »

« Je pense à notre congrès suprême de 1992, qui s’est ouvert avec une messe ici à St. Patrick’s. Mère Teresa de Calcutta, que nous avons honorée ce jour-là en lui décernant notre premier prix Gaudium et Spes, s’était jointe à nous. »

« Et surtout, je pense à nos frères Chevaliers qui sont morts le 11 septembre. Tant de gens ont été honorés ici dans les jours et les semaines qui ont suivi, avec les consolations de notre foi catholique et les honneurs des services de police et d’incendie de New York. »

Les Chevaliers ont également joué un rôle important lors des cinq visites papales à la cathédrale St. Patrick’s, servant de placiers et de garde d’honneur du Quatrième Degré. C’est lors de l’une de ces visites que le pape Benoît XVI a accordé un honneur unique à l’abbé McGivney. S’adressant aux membres du clergé et aux religieux dans la cathédrale le 19 avril 2008, le pape a qualifié l’abbé McGivney de « prêtre américain exemplaire » dont la « vision et le zèle » ont conduit à la création des Chevaliers et contribué à l’« expansion impressionnante de l’Église » aux États-Unis.

« Les Chevaliers jouent un rôle si important non seulement

Donnant la dernière bénédiction pendant la messe de veillée du 22 février à la cathédrale St. Patrick’s, le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, est accompagné de l’Aumônier Suprême et archevêque William E. Lori de Baltimore, qui bénit la congrégation avec une relique du bienheureux Michael McGivney. • Page en regard : Des Chevaliers du Quatrième Degré de New York marchent dans le défilé annuel de l’anniversaire de Washington en 1947, et peuvent être aperçus entrant dans la cathédrale St. Patrick’s, où une messe a été célébrée pour le repos des âmes des Chevaliers défunts.

pour la cathédrale, qui est l’église paroissiale de l’Amérique, mais aussi pour chaque paroisse des États-Unis », affirme le père Salvo. « De son vivant, l’abbé McGivney en a fait tellement pour les hommes et les familles, tout comme les Chevaliers continuent de le faire aujourd’hui. »

UN HOMMAGE MÉRITÉ

Après la bénédiction de la statue et l’inauguration de la nouvelle cérémonie d’exemplification du Quatrième Degré le 22 février, les Chevaliers et leurs familles ont assisté à la messe de veillée à la cathédrale, dont le célébrant principal était le cardinal Dolan. Dans son homélie, inspirée par la fête de la Chaire de Saint-Pierre et des lectures du dimanche, le cardinal a dit : « Nous, les disciples de Jésus comme Pierre, sommes appelés à voir le monde sous un autre angle; les valeurs et les récompenses de ce monde sont renversées. »

Soulignant le fait que l’Ordre a récemment parrainé la restauration de la Cathedra Petri de Bernini (la chaire de Saint-Pierre) à la basilique du Vatican, le cardinal a ajouté : « Les Chevaliers de Colomb arrivent à voir le monde sous un autre angle. Leur fondateur, le bienheureux Michael McGivney, magnifiquement représenté ici dans l’église paroissiale de l’Amérique par la sculpture en bronze de Chas Fagan qui a été donnée à cette cathédrale par les Chevaliers, avait souvent entendu : “Gardez votre religion pour vous. Gardez votre lumière sous le boisseau.” “Tout le contraire”, avait répondu le prêtre paroissial de l’Amérique. “Nous sommes appelés à être des lumières dans le monde.” »

Dans un entretien après la messe, l’artiste Chas Fagan a parlé de la relation entre la nouvelle statue et ses représentations artistiques antérieures de l’abbé McGivney.

En 2016, le Conseil suprême a demandé à M. Fagan de

peindre un portrait du fondateur qui a plus tard été choisi pour représenter la béatification de l’abbé McGivney. M. Fagan a également sculpté une grande statue de l’abbé McGivney qui a été dévoilée dans le Hall of American Saints à la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington, D.C., le 8 décembre 2023.

Cette statue, sculptée en marbre blanc, représente l’abbé McGivney tenant un livre des Écritures gravé avec les principes fondamentaux de l’« unité » et de la « charité ». « Il se penche également légèrement vers l’avant, comme s’il était sur le point de faire un pas, et l’action est accentuée par les lignes de sa soutane », explique M. Fagan.

La nouvelle statue en bronze représente également l’abbé McGivney debout, mais l’accent visuel est mis sur son ministère sacerdotal.

« Dans ce cas, il donne une bénédiction, c’est donc une pose très précise, beaucoup moins dynamique », dit M. Fagan. « Si vous regardez attentivement, il y a un peu de vent qui tire sa soutane, ce qui lui donne un peu plus d’énergie. Je voulais montrer un homme plus jeune avec cette détermination de faire la bonne chose. »

Le Chevalier Suprême Kelly a mentionné l’incidence éventuelle de la statue sur les pèlerins, les touristes et les paroissiens.

« Des millions de personnes passent par la cathédrale St Patrick’s chaque année, et des millions de personnes verront cette statue », a dit le Chevalier suprême. « Nous espérons qu’elle les fera s’arrêter et réfléchir à cet humble prêtre qui a tant fait pour les États-Unis et pour le monde entier. » B

BRIAN CAULFIELD est vice-postulateur pour la cause de la canonisation du bienheureux Michael McGivney et ancien grand Chevalier du Conseil 8882 Holy Family à New Haven, au Connecticut.

La position verticale DE L’HOMME DU SUAIRE

Un entretien avec le Dr Gilbert Lavoie sur ce qu’il a découvert sur le célèbre suaire de Turin

Par le personnel de Columbia

Depuis des siècles, un mystérieux drap de lin, mesurant environ 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large, montrant l’image de face et de dos d’un homme flagellé et crucifié, suscite la vénération et le débat. La première apparition documentée du suaire de Turin, tel qu’il est connu, a eu lieu dans un petit village dans le nord de la France en 1353. Bien que de nombreuses personnes le considèrent comme le drap mortuaire de Jésus, d’autres, y compris certains évêques, ont cherché à l’exposer comme une contrefaçon astucieuse. Ce débat est devenu un phénomène mondial après que le suaire ait été photographié par Secondo Pia en 1898 à la cathédrale de Turin, en Italie. Ce que Secondo Pia a vu sur la plaque inversée dans la chambre noire l’a choqué : une image positive des détails du corps et du visage de l’homme qui ne pouvait pas être vue à l’œil nu. Ce que l’œil nu voit est en fait un négatif photographique. Cette découverte étonnante a fait les manchettes partout dans le monde et a mené à une série d’études scientifiques du suaire dans plusieurs disciplines, de la chimie et la biologie à la criminalistique médicale et l’analyse d’images. Des études qui se poursuivent encore aujourd’hui, ce qui en fait l’artéfact le plus étudié de l’histoire. L’Église catholique n’a jamais pris une position officielle sur l’authenticité du suaire et n’y fait pas référence comme une relique. Lors de sa visite à la cathédrale de Turin en 1998 à l’occasion du 100e anniversaire de la première photographie de Secondo Pia, saint Jean-Paul II a dit : « Comme il ne s’agit pas d’une question de foi, l’Église n’a aucune compétence particulière pour se prononcer sur ces questions. Elle confie aux scientifiques la tâche de poursuivre l’enquête… [et] les invite à agir avec la liberté intérieure et le respect attentif de la méthodologie scientifique et des sensibilités des croyants. »

L’un de ces chercheurs est le Dr Gilbert Lavoie, docteur en médecine interne, qui mène depuis 40 ans des études médicales et médico-légales sur les traces de sang présentes sur le suaire. Auteur du livre The Shroud of Jesus and the Sign John Ingeniously Concealed (Sophia Press, 2023), il est membre du Conseil 12402 St. James à Orlando, en Floride. Le Dr Lavoie s’est entretenu avec la revue Columbia pour discuter de comment il est devenu intéressé par le suaire, où ses enquêtes scientifiques l’ont mené, et ce qu’il croit que ses découvertes révèlent à l’observateur objectif et aux yeux de la foi.

COLUMBIA: Comment avez-vous commencé à vous intéresser au suaire de Turin, et quel rôle votre éducation catholique, vos antécédents et votre carrière médicale ont-ils joué?

DR GILBERT LAVOIE : Quand j’avais 6 ans, mon père, qui était chirurgien, m’a demandé : « Aimerais-tu voir le visage de Jésus? » J’ai répondu : « Bien sûr. » Il a sorti une photo de son portefeuille et me l’a montrée. Elle ne ressemblait à aucune des belles photos de Jésus que j’avais vues à l’école catholique, et elle m’a un peu effrayé. En voyant que j’étais inquiet, mon père a souri et a dit : « Eh bien, il s’agit du vrai visage de Jésus. » Il a plié la photo et l’a replacée dans son portefeuille. Quand j’avais 10 ans, mon père est décédé, et j’ai gardé son portefeuille. Ce n’est que des décennies plus tard que j’ai trouvé cette photo et que j’ai reconnu le suaire de Turin.

Mais d’abord, à la fin de ma première année d’études au Boston College, je suis allé dans une vieille librairie à Boston et j’ai trouvé un livre intitulé A Doctor at Calvary écrit par le Dr Pierre Barbet, un chirurgien français. J’ai pensé que le livre était la perspective d’un chirurgien sur la crucifixion de Jésus. Au lieu de cela, il portait sur le suaire de Turin, dont je n’avais jamais entendu

Photo par Vernon Miller (© 1978), courtoisie de Dr. Gilbert Lavoie

Sculpture en bronze intitulée « Le signe » au sanctuaire national Saint Jean-Paul II à Washington, D.C., qui accueille une exposition temporaire sur le suaire de Turin. La sculpture a été réalisée en 2022 par l’artiste Pablo Eduardo, en collaboration avec le Dr Gilbert Lavoie. • En regard : Un négatif photographique révèle l’image floue sur le suaire de Turin avec plus de détails; découverte faite en 1898.

parler. J’ai été fasciné par ce que le Dr Barbet avait à dire, mais ensuite, je n’y ai plus pensé. Dix-huit ans plus tard, au cours de ma première année de pratique à Boston, j’ai vu l’image du suaire dans l’édition du dimanche du Boston Globe annonçant une exposition au début de l’automne 1978. Me souvenant du livre, j’ai décidé d’aller voir cette exposition avec ma femme.

Je suis revenu avec des photos et beaucoup de renseignements, mais je suis resté sceptique. Le fait que je sois médecin a certainement joué un rôle dans mon désir d’en savoir plus sur les marques de sang que j’avais vues. Autrement, je n’aurais probablement pas poursuivi l’étude du suaire. Je n’avais pas besoin du suaire pour ma foi. J’avais déjà ma foi catholique. J’ai commencé à étudier le suaire en tant que vrai sceptique parce que je n’accepterais jamais de perpétuer une fraude.

COLUMBIA: Quelles preuves médico-légales et autres ont attiré votre attention et ont fini par vous faire changer d’avis sur le fait que le suaire n’était pas un objet fabriqué par l’homme?

DR GILBERT LAVOIE : Le suaire comporte une marque de sang au niveau du coude gauche. Cette marque de sang m’a fasciné parce que j’ai demandé à tous les experts à ce moment-là, et personne ne savait comment elle était arrivée là. J’y ai longuement pensé, mais je n’arrivais pas à comprendre comment cela s’était produit, si c’était vrai ou pourquoi un artiste aurait peint une telle marque.

Un bon ami, que j’avais rencontré à Turin, m’avait prêté une reproduction pleine grandeur du suaire, que j’avais gardée dans mon garde-robe. Un jour, j’ai décidé de placer le drap sur moi pour voir où cette marque de sang se situerait sur mon corps. Ce faisant, j’ai réalisé que cette marque de sang, qui se terminait par une flaque ronde, était en fait un véritable événement indiquant que l’homme du suaire était mort en position de crucifixion. Cette découverte m’a convaincu qu’un homme crucifié avait été placé dans ce drap.

J’ai également eu accès à de nouvelles informations d’un groupe de scientifiques américains

Photo par George Goss,
de Dr. Gilbert
Lavoie

que j’ai rencontrés à Turin en 1978. Leurs études ont révélé que ce qui ressemble à du sang est en fait du sang et que l’image corporelle n’était pas une peinture. Personne ne pouvait expliquer comment l’image s’est produite, et cela reste vrai encore aujourd’hui.

COLUMBIA: Qu’est-ce qui vous a poussé à mener vos propres expériences et en quoi consistent ces expériences?

DR GILBERT LAVOIE : Le travail du scientifique est fondé sur l’observation, et les médecins dépendent surtout de l’observation pour diagnostiquer et traiter leurs patients. Mes observations répétées des marques de sang sur une reproduction pleine grandeur du suaire m’ont incité à mener quelques expériences sur le transfert du sang sur le tissu.

Par exemple, j’ai remarqué que bon nombre des marques de sang étaient très probablement le résultat du transfert de caillots de sang humides sur le tissu. J’ai décidé de voir si je pouvais reproduire les marques de sang du suaire en plaçant des morceaux de tissu en lin sur des caillots de sang humides à différents intervalles de temps. Par processus d’essai et erreurs, j’ai réussi à reproduire les marques de sangs observées sur le suaire.

En somme, j’ai constaté que les transferts nets étaient liés au fait que le sang avait coagulé pendant que l’homme était mort en position verticale et que les caillots humides pouvaient se transférer sur un drap pendant plus d’une heure, mais commençaient ensuite à sécher. Cet intervalle de temps coïncide étroitement avec le récit de l’Évangile de la mort et de l’enterrement de Jésus.

Une famille contemple « Le signe », en exposition temporaire dans la rotonde du sanctuaire national Saint Jean-Paul II à Washington, D.C., en mars 2025. La sculpture représente l’homme debout révélé sur le suaire de Turin, évoquant la résurrection du Christ et ses paroles dans l’Évangile selon Jean : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (2, 19).

COLUMBIA: Comment avez-vous conclu que l’homme crucifié sur l’image n’était pas couché sur le dos, mais plutôt en position verticale?

DR GILBERT LAVOIE : Comme tout le monde, pendant des années, j’ai eu l’impression que l’image de l’homme suaire était celle d’un homme allongé sur le dos pour l’enterrement. Mais en fait, contrairement aux marques de sang qui correspondent à celles d’un homme crucifié qui a été descendu de sa position verticale de crucifixion et placé sur le dos pour être enterré, l’image du suaire est celle d’un homme debout, comme s’il avait été soulevé dans les airs.

La confirmation de ce fait provient des images de face et de dos. Par exemple, on peut voir que les cheveux de l’homme tombent vers ses épaules et le bas de son dos, ce qui correspond avec le fait d’être debout.

L’image de dos révèle quelque chose de similaire. Lorsqu’une personne morte ou vivante est couchée, on constate que le haut du dos, les fesses et les jambes sont aplatis. La position et la gravité déterminent la forme du corps. L’image de dos de l’homme du suaire montre que son corps n’est pas aplati. La forme arrondie correspond à celle d’un homme debout.

Il est debout, mais il ne se tient pas debout, car ses pieds sont croisés. Les cheveux qui tombent et l’anatomie de l’image du corps arrondi correspondent à l’image d’un homme flagellé et crucifié en position verticale.

COLUMBIA: Comment votre cheminement d’expérimentation et de découverte vous a-t-il mené à une recherche de preuves dans les Évangiles?

DR GILBERT LAVOIE : Lorsque j’ai réalisé que l’homme du suaire était en position verticale, ce fut une révélation qui m’a mené à croire que cette image était le reflet du moment de la résurrection. Et en regardant l’image, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi l’homme était soulevé dans les airs. Cela ne correspondait pas à ce que je connaissais par ma foi. Et je savais que d’autres études médicales ou médico-légales ne me donneraient pas de réponse. Alors, j’ai décidé de consulter les Évangiles et de voir si je pouvais trouver des renseignements. J’ai commencé avec Marc, puis j’ai lu Luc, puis Matthieu, mais je n’ai rien trouvé qui parlait de Jésus suspendu dans les airs. Ensuite, j’ai commencé à lire l’Évangile selon Jean. J’ai été étonné parce que ce que j’ai lu a décrit exactement ce que j’ai vu sur le suaire. Et il s’agissait des paroles de Jésus lui-même : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jean 12, 32). C’est là que tout a commencé.

J’ai suivi deux années d’études supérieures sur l’Ancien et le Nouveau Testament et j’ai étudié l’Évangile selon Jean pendant de nombreuses années. Graduellement, j’ai compris que l’homme du

Photo par Matthew Barrick

Le pape François touche le suaire de Turin après s’être recueilli devant celui-ci, en 2015, à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, Italie.

suaire avait sa propre histoire à raconter. Et l’histoire prenait vie à travers les écrits du témoin unique, Jean, le disciple bien-aimé.

COLUMBIA: Selon vous, qu’est-ce que l’Évangile selon Jean révèle au sujet de la position verticale de l’homme du suaire? Et quel est le signe que Jean « dissimule avec ingéniosité », comme le décrit le sous-titre de votre livre?

DR GILBERT LAVOIE : J’ai commencé à réaliser que l’image de l’homme en position verticale était la clé qui ouvrait la porte vers de nouvelles perspectives de l’Évangile selon Jean. Une découverte a mené à une autre. Cela a mené à la conclusion que Jean a effectivement vu l’image de Jésus élevé sur son drap mortuaire dans la tombe.

Cependant, Jean n’a pas pu écrire directement à ce sujet dans son Évangile parce que, en tant que juif, il savait que les images humaines étaient considérées comme des objets d’idolâtrie et qu’elles seraient recherchées et détruites par ses compatriotes. Au lieu de cela, il a ingénieusement relié les récits du tombeau, de la mort de Jésus et de la purification du temple, qui reflètent ce qu’il a vu dans l’image de Jésus soulevé dans la tombe. Et Jean en révèle beaucoup plus sur l’image en position verticale. C’est ce que j’examine en détail dans les six derniers chapitres de mon livre. Sans son témoin, nous ne serions pas en mesure d’entièrement comprendre le sens de l’image de l’homme du suaire en position verticale.

Ce que nous appelons des miracles ou des événements surnaturels, Jean les appelle des « signes »; Jésus les appelle des « œuvres du Père ». Jean explique clairement que les signes sont très importants pour lui, pour sa génération et pour les générations futures. Selon le témoignage de Jean, les œuvres de Jésus

sont le témoignage visuel, la preuve physique, que Jésus est la présence incarnée de Dieu dans le monde. À plusieurs reprises dans l’Évangile selon Jean, Jésus nous dit qu’il a fait ces œuvres (ou ces signes) afin que tout le monde sache qu’il a été envoyé par le Père et qu’il est dans le Père et que le Père est dans lui, qu’il est le Fils de Dieu.

Alors, quel est le signe que Jean a dissimulé avec ingéniosité? C’est l’image de Jésus en position verticale sur le suaire que Jean a vue dans la tombe. C’est le signe que Jésus a prédit il y a 2 000 ans dans le temple de Jérusalem et qu’il a laissé sur son suaire. Ce signe visuel, que nous pouvons voir aujourd’hui, montre au monde que Jésus est le Fils de Dieu.

COLUMBIA: Comment 40 années de recherches et d’études sur le suaire vous ont-elles permis d’approfondir votre foi?

DR GILBERT LAVOIE : L’expérience d’étudier les marques de sang et l’image du suaire est devenue électrisante une fois que j’ai réalisé qu’un homme crucifié avait été enterré dans ce drap. Et cet intérêt dans le suaire a continué à prendre de l’ampleur lorsque j’ai commencé à examiner les coutumes funéraires juives, qui ne sont pas très connues dans le monde chrétien aujourd’hui.

Au cours de cette étude, je me suis rendu compte que les dernières coulées de sang sur le corps de Jésus que nous voyons sur le suaire étaient considérées comme le « sang de la vie » par les Hébreux à l’époque de Jésus. Selon les Hébreux, le sang de la vie est défini comme ce qui s’écoule du corps au moment du décès, ce qui était alors et est toujours considéré comme le sang de l’expiation.

Dans cette optique, j’ai commencé à comprendre la relation entre le sang que nous voyons sur le suaire et le sacrifice de la

messe. Cette expérience m’a permis d’approfondir ma foi. La découverte du fait que l’homme du suaire est en position verticale et le lien avec l’Évangile selon Jean ont renforcé ma foi davantage. L’image de l’homme du suaire en position verticale, ce miracle, ce signe, cette œuvre de Dieu, a été laissée pour notre temps afin que ceux qui cherchent la gloire de Dieu aujourd’hui puissent comprendre à quel point Dieu est réel et à quel point il nous aime.

COLUMBIA: Quelle a été votre expérience avec les Chevaliers de Colomb? Y a-t-il un lien avec votre travail?

DR GILBERT LAVOIE : Je me suis joint aux Chevaliers plus tard dans ma vie, en 2013, après avoir pris ma retraite en tant que médecin. À la cathédrale St. James d’Orlando, j’ai appris à connaître un groupe de personnes merveilleuses. Je me suis joint aux Chevaliers pour aider les gens, et c’est une expérience fantastique. Ma femme et moi avons tous les deux participé à toutes sortes de programmes : cueillette de fonds, cuisine, bref tout ce que les Chevaliers font. Mon conseil a été très favorable à mon travail sur le suaire et aux présentations que j’ai données dans la région. En novembre, j’ai déménagé à Ave Maria, en Floride. L’université ici a une exposition sur le suaire, ce qui me tient bien occupé. Mon intention est de participer de nouveau aux activités des Chevaliers lorsque les choses se seront calmées un peu.

COLUMBIA: Vous avez également agi à titre de conseiller pour l’exposition actuelle au Sanctuaire national Saint Jean-Paul II à Washington, D.C. À quoi les gens peuvent-ils s’attendre?

DR GILBERT LAVOIE : D’un point de vue spirituel, la nouvelle exposition du Sanctuaire national Saint Jean-Paul II met en lumière les paroles et la compréhension d’un grand dirigeant et intellectuel, qui a partagé ses réflexions sur l’image et le sang du suaire lors de sa visite à Turin en 1998. Cela rend l’exposition unique et magnifique. Saint Jean-Paul II a appelé le suaire « un miroir de l’Évangile » dont l’image est « une relation profonde avec ce que les Évangiles disent de la passion et de la mort de Jésus ». Il a ajouté : « Le suaire est un signe vraiment unique qui pointe vers Jésus et invite à façonner nos vies sur celle de Celui qui s’est donné pour nous. »

Dans le cadre de l’exposition, en plus de nombreuses photographies, les visiteurs peuvent voir l’œuvre « Le Signe », une sculpture en bronze de l’homme du suaire réalisée par le sculpteur de renommée mondiale Pablo Eduardo. Il est un anatomiste qui a également étudié les cadavres. Nous avons travaillé ensemble sur la sculpture pendant trois ans et demi et nous avons beaucoup appris l’un de l’autre. C’était une expérience merveilleuse.

Si l’on considère cette sculpture dans une perspective biblique, nous, l’humanité, avons élevé Jésus sur une croix, et c’est Dieu qui l’a élevé dans la résurrection et l’ascension vers lui. Le sang de l’expiation et l’image de l’homme du suaire sont le reflet de son heure de gloire, de la crucifixion et de la mort de Jésus, ainsi que de sa résurrection et son ascension vers son Père. Sur ce tissu, dans un moment saisi dans le temps, se dessine l’événement dynamique final de l’histoire de notre salut. B

par

Photo
Matthew Barrick
Grattan Brown, directeur de la mission et du ministère au sanctuaire national Saint Jean-Paul II à Washington, D.C., guide des visiteurs à l’exposition du suaire de Turin, qui se tiendra jusqu’au dimanche de Pâques, le 20 avril. Pour en savoir plus, visitez le site jp2shrine.org
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LEUR DEUIL » « PARTAGER LEUR DEUIL »

a première réaction a été très intuitive; je savais que je devais être là », affirme le père Frederick Edlefsen, prêtre de l’église catholique Our Lady of Lourdes, située à environ un kilomètre de l’aéroport national Reagan à Arlington, en Virginie. « L’aéroport se situe dans les limites de notre paroisse et en tant que prêtre, j’ai le devoir d’aider les personnes les plus dans le besoin en temps de crise. »

Le 29 janvier à 20 h 47, le vol 5342 d’American Airlines et un hélicoptère Black Hawk de l’armée américaine sont entrés en collision dans les airs au-dessus de la capitale nationale. En provenance de Wichita, au Kansas, l’appareil CRJ700 de Bombardier est tombé dans la rivière Potomac complètement enflammé à peine quelques instants avant son atterrissage prévu.

Peu après 21 h, le père Edlefsen a reçu un message texte de Joseph Mazel, un paroissien dont le fils venait tout juste d’être témoin de la collision alors qu’il se trouvait dans un parc à proximité. Joseph, un ancien militaire et policier, et ancien grand

Un Chevalier et un aumônier s’empressent d’aller soutenir les familles angoissées après une collision aérienne à Washington, D.C.

Par Zoey Maraist

Chevalier du Conseil 14516 St. Joseph the Worker à Arlington, a immédiatement communiqué avec le père Edlefsen, qui est également aumônier de ce même conseil.

« J’ai senti le besoin de contacter le père pour l’inviter à se rendre à l’aéroport parce que je savais que les gens allaient sûrement avoir besoin d’onction des malades, de derniers rites, de conseils spirituels, de prière et de bénédictions », explique Joseph.

Ce n’est que quatre heures plus tard que le père Edlefsen, Joseph et les nombreuses familles qui espéraient que leurs proches auraient survécu apprendraient l’ampleur de la catastrophe. Les

Ci-dessus : Sur cette photo prise le 1er février, trois jours après la collision aérienne mortelle ayant fait 67 victimes, on voit un avion s’envoler de l’aéroport national Reagan à Arlington, en Virginie, et, à l’avant-plan, un mémorial.

Mazel et le père Frederick Edlefsen, respectivement ancien grand Chevalier et aumônier du Conseil 14516 St. Joseph the Worker à Arlington, devant l’église catholique Our Lady of Lourdes, où officie le père Edlefsen.

60 passagers et quatre membres de l’équipage de l’avion, ainsi que les trois militaires à bord de l’hélicoptère, ont tous péri dans la collision. Il s’agit de l’incident le plus meurtrier impliquant un vol commercial aux États-Unis depuis 2001.

La nation était sous le choc devant cet horrible événement. Mais pour le père Edlefsen et Joseph, la tragédie a été plus qu’une terrible nouvelle, ce fut un appel pour servir et offrir le réconfort spirituel.

RÉPONSE RAPIDE

Plus tôt ce soir-là, Jimmy Mazel, 17 ans, était stationné au parc Gravelly Point d’Arlington, un endroit populaire pour observer les avions s’envoler et atterrir à l’aéroport national Reagan. Alors que le pilote en herbe balayait le ciel nocturne, il a vu quelque chose comme des feux d’artifice exploser au-dessus de la rivière Potomac. Rapidement, les avions se sont mis à s’éloigner de leur trajectoire de vol habituelle et des camions de pompiers et des ambulances se sont dirigées vers la rive. Puis, les bateaux et les hélicoptères de la garde côtière sont arrivés. Jimmy a envoyé un message texte à son père, pour tenter de comprendre ce qu’il venait de voir.

Après avoir reçu le message de son fils, Joseph a vérifié les nouvelles. Toutes ses années d’expérience dans les forces de l’ordre, les services d’urgence et l’armée américaine lui ont permis de saisir rapidement la gravité de la situation.

« Pour le meilleur ou pour le pire, j’ai eu beaucoup d’expérience avec des événements impliquant un grand nombre de victimes », affirme Joseph. « Cette expérience vous permet de comprendre qui doit être là, non seulement pour les survivants immédiats ou les victimes, mais aussi pour les intervenants. »

Il a rapidement communiqué avec le père Edlefsen pour

l’informer de la grave situation d’urgence qui se déroulait dans sa paroisse.

Le père Edlefsen était sur le point d’aller se coucher lorsqu’il a vu le message texte de Joseph. Il ne savait pas comment les civils allaient pouvoir se frayer un chemin à travers le nombre croissant de premiers répondants qui s’affairaient sur les lieux. Il a donc demandé à Joseph de l’aider. Après avoir expliqué au service de police d’Arlington pourquoi ils devaient être là, Joseph et le père Edlefsen sont arrivés au salon de la compagnie American Airlines à l’aéroport, le centre désigné de réunification des familles.

Pendant que les familles entraient dans la salle, le père Edlefsen et Joseph se promenaient et se présentaient aux proches sous le choc et au personnel anxieux de l’aéroport. Joseph a aidé le père Edlefsen à faire sa tournée.

« Mon esprit [était] troublé, et de temps à autre, quelqu’un devait me dire quoi faire », s’est rappelé le père Edlefsen, faisant référence à M. Mazel. Des conseillers en deuil, deux aumôniers et un chien de thérapie étaient présents, mais il était le seul prêtre catholique sur place.

Au début, de nombreux membres des familles gardaient l’espoir que leurs proches aient survécu. Mais vers 1 h 30, les agents de la compagnie aérienne et la police ont annoncé aux familles qu’il n’y avait pas de survivants. Les autorités ne seraient également pas en mesure d’identifier ou de libérer tous les corps avant au moins quelques semaines.

« Habituellement, lorsqu’une personne meurt, vous pouvez avoir des funérailles dans la semaine qui suit », dit le père Edlefsen. Mais ces familles ne savaient pas quand elles auraient accès aux dépouilles de leurs proches, ni même si leurs proches allaient pouvoir être repêchés de l’eau. « Quand cette annonce a été faite, elle a

Photo par Matthew Barrick
Joseph

vraiment eu une profonde onde de choc pour [les familles]. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ça peut être », dit-il.

« Ce fut bouleversant de voir essentiellement l’espoir auquel les gens s’accrochaient s’évaporer d’un coup », affirme Joseph.

MINISTÈRE DE LA PRÉSENCE

Le père Edlefsen a gardé pour lui ce que les familles en deuil lui ont dit pendant cette nuit difficile. Il croit que sa présence physique, plus que tout ce qu’il a dit, a été un témoin puissant pour les autres que Dieu et l’Église étaient avec eux dans leur moment le plus sombre. Lorsqu’il a parlé aux proches des victimes de l’accident, le père Edlefsen s’est appuyé sur les conseils de l’Esprit Saint et sur l’exemple de son propre père.

Martin Edlefsen (1937-2021) était un annonceur radio qui, dans les années 1960, accompagnait souvent des fonctionnaires militaires pour informer les familles qu’elles avaient perdu un fils pendant la guerre du Vietnam. Au début, Martin doutait que quiconque souhaite voir un journaliste lors d’un tel événement. Mais lorsqu’il mettait un microphone dans leurs mains, les familles voulaient parler de leur proche.

« Elles voulaient que tout le monde sache qui était leur proche », dit le père Edlefsen. « Je n’ai jamais oublié ce que mon père m’a raconté sur son expérience, et cette approche m’a été très utile cette fois-là. »

Les nombreuses brèves interactions sont ce dont Joseph se souvient le plus de cette soirée du 29 janvier : une prière ici et quelques mots là, le fait de prendre le temps de donner aux gens la chance de parler et d’être entendus.

« Vous n’avez pas besoin d’avoir la chose parfaite à dire », dit-il. « Il suffit d’être présent. De tenir la main d’une personne bouleversée. De la laisser parler. De la laisser être en deuil. De la laisser être en colère. »

Joseph affirme que sa carrière et sa foi l’ont aidé à apprendre à faire face à des situations extraordinaires.

« En tant que Chevaliers, c’est ce que nous faisons : nous répondons à l’appel lorsque les gens ont un besoin, peu importe la tâche. [En tant que premier répondant], vous êtes témoin de beaucoup de tragédie et de situations déchirantes et difficiles », dit-il. « Et dans ces moments, vous réalisez que vous pouvez être le visage de Dieu pour quelqu’un. »

« Vous ne verrez plus jamais la vie de la même façon après un événement comme ça. Cela change votre perspective, la façon dont vous priez, ce à quoi

vous pensez... »

Trois jours après l’accident, le père Edlefsen a célébré une messe à l’église Our Lady of Lourdes pour les personnes touchées par la tragédie. Au cours des semaines qui ont suivi, il est resté en contact avec certains membres du personnel de la compagnie aérienne et du service de sécurité de l’aéroport. Il avoue qu’il n’a pas encore complètement assimilé l’ampleur de ce qui est arrivé. « Vous êtes là et vous partagez leur deuil et vous en prenez une partie sur vos épaules », explique le père Edlefsen. « Vous ne verrez plus jamais la vie de la même façon après un événement comme ça. Cela change votre perspective, la façon dont vous priez, ce à quoi vous pensez et ce à quoi vous réfléchissez. »

UNE FAMILLE EN DEUIL

Andy Beyer et son fils, Kallen, 6 ans, sont deux membres d’une des familles que le père Edlefsen et Joseph ont rencontrées. La femme d’Andy, Justyna, et leur fille, Brielle, 12 ans, s’étaient rendues à Wichita pour un camp national de développement pour les jeunes patineurs artistiques. Elles ont perdu la vie lors de la collision du 29 janvier alors qu’elles rentraient en Virginie.

Le père Edlefsen a communiqué avec le prêtre des Beyer, le père Michael Taylor de l’église Corpus Christi à Aldie, et l’évêque Michael Burbidge d’Arlington, pour les aviser que deux paroissiennes avaient péri dans l’accident.

Andy a partagé la triste nouvelle sur Facebook le 30 janvier. « Je suis toujours en état de choc, mais j’ai perdu mon âme sœur et ma princesse hier soir », a-t-il écrit. « Elles étaient vraiment de belles personnes à l’intérieur comme à l’extérieur. »

Depuis l’accident, son fil de médias sociaux est rempli de vidéos des performances de Brielle sur la glace et de photos de Justyna souriant avec sa famille.

Le père Juan Puigbó, prêtre de l’église St. Leo the Great à Fairfax et un membre des Chevaliers, a appris la tragédie après avoir reçu un message d’Andy. Il avait rencontré le couple pour la première fois en 2013 après que Brielle ait reçu un diagnostic de neuroblastome, une forme rare de cancer, à l’âge d’à peine 6 mois. Il avait prié avec le couple, demandant à Dieu de guérir Brielle. Sachant que Dieu allait répondre à leur appel, ils avaient remercié le Seigneur pour son pouvoir de guérison.

Avant longtemps, Brielle était guérie du cancer. Le père Puigbó est resté proche de la famille au cours des années qui ont suivi. Il a béni leur première maison et donné à Brielle sa première communion. Il se souvient d’avoir été témoin de l’amour qui unissait Andy et Justyna, et du don que cela représentait pour leurs enfants de voir l’amour de leurs parents l’un pour l’autre.

Le 3 mars, l’église Corpus Christi a été remplie pour la messe funéraire de Justyna et de Brielle. Le père Puigbó, qui a célébré la liturgie avec le père Taylor et le père Edlefsen, a prononcé l’homélie, dans laquelle il a réfléchi à l’espoir dans le Christ et la vie éternelle. Ce message a sans aucun doute été réconfortant pour Andy, qui a publié des photos de Justyna et de Brielle sur Facebook plus tôt ce matin-là. « Ça va être si difficile de vous enterrer aujourd’hui. Vous me manquez tellement », a-t-il écrit. « Et je vous aimerai toutes les deux pour toujours. Merci d’être les amours de ma vie. J’espère vous voir au ciel un jour. » B

ZOEY MARAIST écrit du nord de la Virginie.

Des membres du Conseil 15295 St. Mary’s Cathedral of the Immaculate Conception à Portland, en Oregon, taillent un arbre dans la cour de la cathédrale. Sur l’invitation de Mgr. Gerard O’Connor, recteur de la cathédrale et aumônier du conseil, les Chevaliers ont dégagé la zone autour de la statue de Marie dans la cour, qui était couverte de feuilles et de branches.

PERFECTION DANS

LE STATIONNEMENT

Des Chevaliers du Conseil 1453 Most Precious Blood de Windsor en Ontario et des membres de leur famille ont organisé une journée de service à la paroisse Most Precious Blood pour repeindre les lignes dans le stationnement de l’église. Le travail du Conseil et ses efforts de financement pour des fournitures ont permis à la paroisse d’économiser environ 10 000 $CAN.

JARDIN DE PRIÈRE

Les membres du Conseil 3961 Armor Dei à Wolcott, au Connecticut, ont contribué à créer un nouveau jardin de prière à la paroisse St. Basil the Great. Les Chevaliers ont installé un nouveau sentier de marche, un nouvel éclairage et un autel pour les messes extérieures, et ont placé des statues du bienheureux Michael McGivney et de sainte Maria Goretti dans le jardin. Le Conseil 3054 Msgr. Thomas Ginty, prêtre et aumônier du conseil, a béni le nouveau jardin lors d’une cérémonie d’inauguration.

RÉNOVATION DES STATIONS

DU CHEMIN DE CROIX

Les stations du Chemin de Croix du sanctuaire St. Joseph à Brooklyn, au Michigan, qui ont été construites entre 1932 et 1936, avaient besoin de rénovations importantes pour être préservées. Le Conseil 6223 Irish Hills a organisé quatre collectes de fonds qui ont permis de recueillir 5 500 $ pour le projet; des contributions supplémentaires de deux paroissiens ont porté le montant total du don du conseil pour la préservation des stations à 7 000 $.

UNE CLÔTURE

POUR UN CIMETIÈRE

Le Conseil 2089 Guardian Angel of Somerset à Madison, dans le Maine, a récemment terminé un projet de deux ans visant à remplacer la clôture du cimetière St. Sebastien. Après avoir été contactés par un paroissien inquiet, les Chevaliers ont recueilli 750 $ pour acheter des matériaux, démolir l’ancienne clôture en fer du cimetière et installer une nouvelle clôture à mailles losangées attachée à des poteaux métalliques fraîchement peints.

La Foi

HOMMES DE FOI

Environ 60 hommes provenant de plusieurs paroisses locales ont participé à une conférence pour hommes organisée par le Conseil 9678 Father John Arens à Sun Lakes, en Arizona. Les conférenciers ont abordé divers sujets, dont la paternité, le pardon, l’évangélisation dans la rue et l’Eucharistie.

Andersen (à droite) et le père John Vallier, aumônier du Conseil 4362 Bishop Haas de Wyoming, au Michigan, présentent une trousse de messe à Sienna Mavima, une paroissienne de l’église catholique St. John Vianney. Sienna remettra personnellement la trousse à un prêtre au Zimbabwe. Depuis 2018, le Conseil 4362 fait don de trousses de messe aux prêtres du Zimbabwe qui doivent souvent parcourir de longues distances vers des communautés rurales.

Le Grand Chevalier Nicholas

La Famille

Andrew Chan, membre du Conseil 13312 Msgr. Joseph Malone à Edmonton, en Alberta, retourne des crêpes pour le déjeuner annuel du Mardi gras du conseil à l’école primaire et secondaire catholique

St. Catherine. Les Chevaliers ont servi 2 000 crêpes à près de 600 élèves et membres du personnel, poursuivant une tradition qui a commencé en 2003, l’année où le Conseil 13312 a été constitué.

ESTOMACS PLEINS, ESPRITS EN SANTÉ

Rolly Carvajal, grand Chevalier du Conseil 8111

St. Matthias de Tumauini, à Luçon Nord, et un enseignant de l’école secondaire nationale Tumauini, a remarqué que certains élèves ne pouvaient pas se permettre de bien manger à l’école. En réponse, le Conseil 8111 a établi le programme Pang-kain, Pantawid, Pag-aaral (programme d’alimentation, de transport et d’éducation), qui offre un repas du midi aux enfants dans le besoin pendant la semaine à l’école.

À LA MAISON POUR LES FÊTES

En 2024, le Conseil 2248 Dr. McDowell à Florham Park, au New Jersey, a dépensé près de 60 000 $ pour aider 59 militaires à retourner à la maison, après leurs missions militaires, pour les Fêtes et d’autres événements familiaux, comme les funérailles et les naissances. Depuis environ cinq ans, le conseil contribue à financer les déplacements de quelques militaires chaque année. Après avoir constaté le grand besoin de ce type de soutien, les Chevaliers ont élargi le programme, qui est principalement financé par le tournoi de golf annuel du conseil.

PRÊTS EN CAS D’URGENCE

Le Conseil 10131 Father Gene Dore à Austin, au Texas, a fait don de 650 $ à l’école catholique St. Ignatius Martyr pour aider à financer 14 sacs à dos d’urgence pour l’école. Les sacs à dos contiennent des articles qui seraient utilisés en cas d’urgence, comme pendant une panne de courant ou une catastrophe naturelle.

DES COPEAUX?

Après avoir appris que l’école n’avait pas d’autres bénévoles, le Conseil 4314 Immaculate Heart of Mary à Groton, au Connecticut, a pris les rênes pour aider à réaliser un projet d’entretien à l’école Sacred Heart.

L’équipe composée de Chevaliers et de membres de leurs familles a passé un samedi matin à étaler de nouveaux copeaux de bois sur les deux terrains de jeu de l’école pour assurer la sécurité des enfants.

SALON DE L’AUTO

DE CENTRAL CATHOLIC

Le Conseil 456 Lafayette, en Indiana, a recueilli plus de 6 400 $ lors de son salon de l’auto annuel pour le fonds des enseignants de l’école secondaire Central Catholic, qui aide les enseignants à acheter des fournitures, des livres et d’autres articles dont ils ont besoin pour leurs salles de classe. Le Conseil 456 organise le salon de l’auto depuis 13 ans.

DES MANTEAUX POUR PROTÉGER DU FROID

Le Conseil 11981 Holy Family à Inverness, dans l’Illinois, collabore régulièrement avec le ministère d’accueil des étrangers de la communauté catholique Holy Family pour servir les familles de réfugiés. L’automne dernier, une famille du Nigeria qui avait passé plusieurs années dans un camp de réfugiés des Nations Unies au Cameroun a reçu des manteaux d’hiver du Conseil 11981 pour l’aider à se préparer pour son premier hiver à Chicago.

Le Député de District Stewart

et Joshua

du

en Ohio, regardent les enfants chercher des œufs de Pâques pendant la chasse annuelle aux œufs de Pâques de l’an dernier. Environ 40 enfants de la région de Bellevue ont participé à la chasse, qui est organisée par le conseil depuis plus de 30 ans.

Vetter (à gauche)
Cmar
Conseil 752 de Bellevue,

Noel Bonifacio (à droite), membre de l’Assemblée 2832 St. Peter the Apostle à Apalit, Luçon Nord, avec les résidents de la province de Pampanga, qui ont été touchés par le typhon Gaemi; la tempête a tué au moins 48 personnes aux Philippines l’été dernier et a causé des dommages estimés à 210 millions de dollars. Le district du Quatrième Degré no 26 a organisé une collecte de dons qui a permis de recueillir des denrées pour les résidents dans le besoin et les Chevaliers ont distribué des colis de ravitaillement à 500 familles.

DONNER LA PRIORITÉ

AUX ENFANTS

En partenariat avec plusieurs organismes locaux, le Conseil 13053 Bishop Flaget de Prospect, au Kentucky, a donné aux enfants dans le besoin quelque 1 500 manteaux d’hiver dans le cadre du programme « Des manteaux pour les enfants » des Chevaliers de Colomb. Le Conseil 13053 a aussi récemment fait don de 10 000 $, plus tard égalé par un donateur anonyme, au Gilda’s Club pour les programmes de l’organisme soutenant les enfants atteints du cancer et leurs familles, et de 3 000 $ au Golden Arrow Center, un ministère pro-vie au sanctuaire de St. Martin of Tours à Louisville.

CONCOURS DE CHILI POUR DES FAUTEUILS ROULANTS

Le Conseil 14512 St. Edward the Confessor de Spring, au Texas, a organisé son 12e concours annuel de chili au profit de l’organisme American Wheelchair Mission. L’événement a permis d’amasser plus de 25 500 $, assez pour acheter 170 fauteuils roulants pour des personnes dans le besoin.

UN EFFORT DE GROUPE

Huit conseils près de Chatham, en Ontario, ont uni leurs forces pour doter le kiosque de concession de personnel et faire un tirage lors des parties à domicile de la première saison de 2024 des Barnstormers de Chatham-Kent dans la Ligue de baseball inter-comté. Ensemble, les conseils ont été en mesure de donner plus de 18 000 $ en profits à des organismes de bienfaisance, et chaque conseil a reçu entre 4 000 $ et 5 000 $ pour son fonds général.

FORMATION

EN PREMIERS SOINS

Dix membres du Conseil 13225 St. Mark à Belmont, en Californie, ont suivi une formation en premiers soins pour apprendre la RCR et la façon d’utiliser des défibrillateurs externes automatisés. La formation, organisée par Luke Castell, membre du conseil, a préparé les Chevaliers à fournir des soins d’urgence aux personnes dans le besoin pendant la messe ou d’autres activités de l’église catholique St. Mark jusqu’à l’arrivée des premiers répondants.

La Communauté

Le fidèle navigateur Alexander Santos (à droite) de l’Assemblée 3218 Archbishop Ambrose De Paoli à Cooper City, en Floride, assis avec un résident de la résidence pour anciens combattants Alexander « Sandy » Nininger à Pembroke Pines. Les Chevaliers du Quatrième Degré et les membres de leurs familles ont préparé et livré des sacs cadeaux contenant des cartes de vœux personnalisées, des articles d’hygiène, des blocsnotes, des stylos et quelques friandises pour chacun des 120 résidents de la résidence.

UN REPAS

POUR LES VÉTÉRANS

Plus de 20 Chevaliers et leurs épouses de l’Assemblée 3099 Father John A. Hardon, S.J. à Milford, au Michigan, ont préparé et servi des hamburgers, des hot-dogs et d’autres plats pour les résidents de Piquette Square, un immeuble d’appartements à Detroit pour les vétérans à risque de vivre en situation d’itinérance.

La Vie

UN DON

QUI SE MULTIPLIE

Au cours des 20 dernières années, le Conseil 9347 Our Lady of Divine Providence à Metairie, en Louisiane, a collaboré avec Ochsner Health pour organiser des collectes de sang trimestrielles à l’église catholique Our Lady of Divine Providence. Grâce à ce partenariat, les paroissiens qui ont besoin d’une transfusion de sang peuvent en recevoir une gratuitement. Au cours des deux dernières années seulement, au moins quatre paroissiens ont pu recevoir une transfusion.

Des Chevaliers du Conseil 3272 St. Francis à Edison, au New Jersey, recueillent des dons lors de la collecte de fonds du conseil pour les personnes handicapées. La récente campagne a permis de recueillir plus de 8 300 $ pour les Jeux olympiques spéciaux du New Jersey et d’autres organisations qui soutiennent les personnes handicapées.

deux couples du Conseil

Archbishop Lamy à Albuquerque, avec une statue de NotreDame de Fatima utilisée pour le programme de prière pro-vie « Croisade pour la vie » du conseil. La statue est transportée dans les foyers paroissiens, où les Chevaliers et leurs familles se rassemblent pour prier le rosaire pour la fin de l’avortement. L’an dernier, trois conseils locaux ont ravivé le programme, qui a été lancé pour la première fois dans les années 1980.

LE SOUTIEN POUR LES JEUX OLYMPIQUES SPÉCIAUX

ACCÉLÈRE

Le Conseil 1624 Bradley à Lancaster, au New Hampshire, a recueilli plus de 2 300 $ au cours de sa collecte annuelle de fonds pour les personnes handicapées. L’argent a été remis à des activités des Jeux olympiques spéciaux à l’échelle locale et de l’état.

UN NOUVEAU CHEZ-SOI POUR LES MAMANS ET LES BÉBÉS DE CHARLESTON

Le Conseil 6250 St. John XXIII à Charleston, en Caroline du Sud, a récemment remis un don de 40 000 $ à St. Clare’s Home, un ministère du diocèse de Charleston, pour soutenir le financement de la construction d’une nouvelle maison de maternité. Le don comprenait 30 000 $ du fonds de bienfaisance du Conseil 6250 et 10 000 $ d’une collecte de fonds dans des biberons organisée par le conseil avec des ministères pro-vie de la paroisse Church of the Nativity.

PRIER POUR LES VICTIMES D’AVORTEMENT

Des Chevaliers du Quatrième Degré de l’Assemblée 906 Pope St. John XXIII à Corvallis, en Oregon, ont assuré la garde d’honneur à l’église catholique St. Mary’s à Eugene pour un service de prière œcuménique en souvenir aux victimes de l’avortement. Environ 30 personnes ont participé au service, auquel les Chevaliers participent chaque année.

COLLECTE DE SANG DE CEDARS SINAI

Le Conseil 3542 de Culver City, en Californie, s’est associé au Cedars-Sinai Medical Center pour organiser une collecte de sang qui a recueilli près de 60 chopines de sang. Le conseil organise deux collectes de sang chaque année.

Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org

Anthony Salazar (au centre), député d’État du Nouveau-Mexique, et sa femme, Luana, avec
4227

L’évêque Joseph Dabrowski de Charlottetown se rassemble avec des hommes de la communauté vietnamienne à l’église St. Francis of Assisi de Cornwall, sur l’Île-du-Prince-Édouard, après une messe et une célébration du Nouvel An lunaire vietnamien organisée par le Conseil 10808 St. Francis of Assisi. Le conseil, qui a doublé de taille ces dernières années, a collaboré avec le père michaelien Peter Wojakiewicz (à l’arrière, à droite), pasteur et aumônier du conseil, pour organiser l’événement et accueillir les futurs Chevaliers.

Les membres de l’Assemblée 3858

St. William of Vercelli à Fort Lupton, au Colorado, se tiennent au garde-à-vous lors de la cérémonie de clôture du l’événement

Great Plains Field of Honor de la ville dans le parc Pearson. L’Assemblée 3858 et le Conseil 4732 St. William parrainent l’événement annuel dans le cadre duquel plus de 1 000 drapeaux américains sont plantés en l’honneur des anciens combattants et des premiers intervenants. Pendant l’événement, des drapeaux ont été présentés aux familles de trois policiers décédés.

Les Chevaliers du Conseil 18411 Maréchal Foch à Tarbes se préparent à couler du béton pour une nouvelle passerelle à la cathédrale de Tarbes. Le père David Marie, prêtre chez les frères apostoliques de Jérusalem et nouveau recteur de la cathédrale, a informé les Chevaliers que l’allée menant au presbytère était en mauvais état, et le conseil a immédiatement réagi. En une matinée, 15 membres ont enlevé la vieille dalle de béton et l’ont remplacée.

EN HAUT: Photo par Olexandra Dudko
États-Unis

Des membres de plusieurs conseils du district no 49 de Visayas défilent lors d’une procession qui a suivi la messe en l’honneur du bienheureux Michael McGivney à la paroisse

Our Lady of Holy Rosary à Antequera.

Le secrétaire d’État de la région sud du Mexique Rafael de Villa (à gauche) et l’avocat d’État Pablo Martinez portent la nouvelle icône du pèlerin du Sacré-Cœur dans la cathédrale de Mérida avant qu’une messe soit conjointement célébrée par l’archevêque Gustavo Rodríguez Vega et l’aumônier d’État, le père Rodrigo Benítez. Organisé par le Conseil d’État de la région sud du Mexique, cet événement a donné le coup d’envoi du pèlerinage de l’icône dans toute la juridiction.

À gauche: Ivan Kubiak, membre du Conseil 18626 St. Apostle John the Theologian à Sharhorod, donne une boîte de nourriture à la mère d’un soldat ukrainien tombé au combat après un service de prière interconfessionnel pour l’unité chrétienne et la paix à la paroisse St. Florian. Les Chevaliers ont joué un rôle actif dans l’événement et ont ensuite distribué des boîtes de nourriture aux familles des soldats morts à la guerre.

À droite: Les membres du Conseil 15128 St. Albert Chmielowski à Cracovie discutent de l’annonciation et de leur ouverture personnelle à parler de Dieu lors d’un récent rassemblement Cor. Le Conseil 15128 a été l’un des premiers en Pologne à présenter l’initiative Cor à ses membres.

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Chevaliers de la charité

Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.

Des Chevaliers du Conseil 7662 St. Joseph à Dalton, en Géorgie, et des membres de la famille présentent les aliments recueillis au cours de la première fin de semaine de la collecte « 40 conserves pour 40 jours de carême » organisée par le conseil à l’église St. Joseph. Cette collecte est au profit de la banque alimentaire de la Société de SaintVincent-de-Paul œuvrant dans la paroisse.

Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre». Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .

« Je me suis sentie enveloppée par l’amour de Dieu ».

Quand j’avais sept ans, ma sœur aînée s’est jointe à la Society of Our Lady of the Most Holy Trinity (SOLT) et a pris le nom de la sœur Céline. Cela a éveillé en moi une profonde curiosité à l’égard de sa vocation religieuse, ce qui m’a finalement conduit à passer plusieurs semaines avec sa communauté dans une mission se trouvant sur une île éloignée de la région de Bicol, aux Philippines.

Les conditions étaient difficiles : la région était dépourvue d’électricité et d’eau saine. Pourtant, j’y ai découvert une richesse extraordinaire dans la vie des gens. Et, malgré la pauvreté matérielle, les sœurs de la SOLT rayonnaient d’une joie qui provenait de leur foi et de leur dévouement au service d’autrui.

Pendant mon séjour, j’ai ressenti un sentiment de paix sans précédent, comme si l’amour de Dieu m’enveloppait. J’ai vu Jésus dans le visage des personnes que nous servions, chaque interaction révélant le pouvoir transformateur de la foi.

Grâce à cette expérience, je me suis sentie appelée à consacrer ma vie aux pauvres, à partager leurs épreuves et leurs joies. Aujourd’hui, en tant que sœur de la SOLT, je trouve mon épanouissement dans le fait de vivre le message de l’Évangile, et de témoigner de l’espoir et du miracle de la foi en action.

Sœur Mary Louise Granadillos Society of Our Lady of the Most Holy Trinity Pilar, Philippines

Photo par Christopher Divina Leyson
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