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CHEVA LIER S DE C O LO M B

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Les Assurances des Chevaliers de Colomb Votre bouclier pour la vie


C H E VA L I E R S D E C O LO M B Février 2010 ♦ volume 90 ♦ Numéro 2

COLUMBIA arTIClES

8 La mobilité retrouvée Le partenariat de l’Ordre avec la Global Wheelchair Mission apporte espoir et autonomie à des milliers de personnes. PAR PETER FEUERHERD

14 Des manteaux pour les mômes L'initiative des Chevaliers de Colomb aide les familles à composer avec les rigueurs de l'hiver. PAR L’ÉQUIPE DE COLUMBIA

16 La renaissance de la confession Pour le temps du carême, des diocèses s’efforcent de faciliter le sacrement à un plus grand nombre de fidèles. PAR TIM DRAKE

20 Apprendre la foi Le Service d’information catholique présente des ressources évangélisatrices et éducatrices de la foi. PAR MARY ZUROLO WALSH

24 Prière quotidienne Au moyen du livre Knights to Christ (Des chevaliers à Dieu), les Chevaliers de Colomb de l’état du ColPAINTING: Giuseppe Maria Crespi, St. John of Nepomuk Confessing, Scala/Art Resource, NY

orado s’efforcent de promouvoir la méditation quo-

« Le Confessionnal », une huile peinte par Giuseppe Maria Crespi et photographiée ici à la Galleria Sabauda, à Turin, en Italie.

tidienne axée sur les principes de l’Ordre. PAR PATRICK SCALISI

SECTIONS 3

Construire un monde meilleur 6

Nouvelles des Cheveliers

Le programme d’assurances des Chevaliers de Colomb continue à protéger l’avenir financier des familles. PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Les revenus tirés du fonds Vicarius Christi sont remis au pape• Le pape affirme que le livre est « providentiel » • Des Chevaliers célèbrent la 50e « Course de la rose d’argent »

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Chevaliers à L’œuvre

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L’Année sacerdotale Comment un prêtre communique la présence du Christ grâce à la prédication, à l’écriture et au théâtre. PAR KIM LUISI

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Aprendre la foi, Vivre la foi

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Des Pères pour bien faire

Nous devons grandir dans la connaissance et le respect du don qu’est la sainte Eucharistie. PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI,

Tout couple peut ranimer l’aspect romantique de son mariage, et en renforcer le lien.

AUMÔNIER SUPRÊME

ET DENNIS POUST

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Application de nos Degrés

PAR MARY DETURRIS POUST

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É D I TO R I A L

Les œuvres de miséricorde L’ORDRE DES CHEVALIERS de Colomb est un organisme charitable et fraternel, axé sur la famille. Il est composé de multiples facettes, à un point tel qu’il devient difficile de l’expliquer à qui ne le connaît pas. Et pourtant, qu’on parle du programme d’assurance sur la vie des Chevaliers de Colomb (voir en page 3), l’instance sur l’idée de pour grandir dans la foi ou tout autres des innombrables initiatives de miséricorde des Chevaliers de Colomb sont des facettes qui sont reliées et intégrées à la vision de l’Évangile et de l’Abbé Michael J. McGivney. De bien des façons, on peut résumer l’œuvre des Chevaliers de Colomb par ce que la tradition catholique appelle les œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde — « les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles » (Catéchisme de l’Église catholique, 2447). Après tout, la vocation chrétienne, comme la nature humaine elle-même, se rapporte au monde matériel et au monde spirituel, à ce qui est visible et à ce qui est invisible. La mission des Chevaliers de Colomb est donc de reconnaître le besoin de se préoccuper de la personne entière. Comme l’a fait noter Vatican II, « Bien que composé d’un corps et d’une âme, l’homme est vraiment un » (Gaudium et Spes, 14). Parmi les multiples projets de charité de l’Ordre, on compte son partenariat avec la Mission globale des fauteuils roulants. Avec ce projet, les Chevaliers de Colomb ont coordonné, sur une base nationale aussi bien qu’à l’étranger, la distribution de milliers de fauteuils roulants à des adultes et à des enfants handicapés (voir page 8). Au cours de l’hiver, l’appui financier et le bénévolat de l’Ordre a été mis en évidence par des programmes tels que « Des manteaux pour les mômes », un programme qui a donné des milliers de manteaux neufs à des enfants dans le besoin (voir page 14).

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Parallèlement, nous avons toujours insiste sur la santé spirituelle et la sainteté des frères chevaliers et leurs familles, autant que sur la demande de vivre notre foi catholique dans notre vie publique. Par exemple, le Service d’information catholique du conseil suprême met diverses ressources et livrets à la portée des gens, permettant ainsi aux frères chevaliers de mieux comprendre leur foi et de la partager avec d’autres (voir page 20). De la même façon, on encourage les frères chevaliers à réfléchir sur l’article mensuel de l’aumônier suprême, Monseigneur William E. Lori sur la formation de la foi (voir page 4), et surtout de profiter du pouvoir de guérison des sacrements (voir page 16). En effet, le travail d’évangélisation de notre Ordre est relié à ses œuvres de miséricorde, tout comme les grands commandements d’aimer Dieu et d’aimer son prochain sont inséparables (voir Mt 22 :37-40, 1 Jn 4 :20). D’un côté, la charité chrétienne est enracinée dans l’amour de Dieu; le geste dépend de la contemplation, et nous ne pouvons comprendre la dignité de l’être humain et d’aimer notre prochain que parce que Dieu d’abord nous a aimés (voir 1 Jn 4 :19). En même temps, comme l’a fait remarquer le pape Benoît XVl dans sa première encyclique, Deus Caritas Est, « aimer son prochain, c’est le chemin qui conduit à la rencontre de Dieu, et fermer l’œil à son prochain nous empêche de voir Dieu » (16). Par conséquent en tant que Chevaliers de Colomb, efforçons-nous d’aimer et Dieu et notre prochain, de grandir dans la foi, de nous préoccuper et du corps et de l’âme. ♦ ALTON J. PELOWSKI COORDINATEUR À LA RÉDACTION

COLUMBIA ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb ________ ADMINISTRATEURS SUPRÊMES CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. William E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Dennis A. Savoie SECRÉTAIRE SUPRÊME Donald R. Kehoe TRÉSORIER SUPRÊME Emilio B. Moure AVOCAT SUPRÊME John A. Marrella ________ RÉDACTION COORDONNATEUR Alton J. Pelowski alton.pelowski@kofc.org RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Patrick Scalisi patrick.scalisi@kofc.org ASSISTANT À LA DIRECTION ARTISTIQUE ET ÉDITORIALE Brian Dowling brian.dowling@kofc.org ARTS GRAPHIQUES DESIGN Lee Rader

El L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA PO STE: COLUMBIA

1 Columbus Plaza New Haven, CT 06510-3326 TÉLÉPHONE: 203.752.4398 TÉLÉPCOPIEUR: 203.752.4109 COURRIEL: columbia@kofc.org NOTRE SITE INTERNET: www.kofc.org SERVICE Å LA CLIENTÈLE: 1.800.380.9995 ________ SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Knights of Columbus, Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à columbia@kofc.org ________ Copyright © 2010 Tous droits réservés ________ EN PAGE COUVETURE Une jeune fille fait voir son manteau neuf lors d’une distribution de « Manteau pour les jeunes » à New Haven, au Connecticut, le 2 décembre dernier.


C O N S T RU I R E U N M O N D E M E I L L E U R

Un solide bouclier Inspiré par les valeurs catholiques, le programme d’assurances des Chevaliers de Colomb continue à protéger l’avenir financier des familles par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson ALORS QUE l’économie mondiale a continué de chanceler en 2009, et alors aussi que l’industrie de l’assurance-vie a vu ses ventes et ses gains de placement baisser par suite de la récession prolongée, les Chevaliers de Colomb ont pour leur part évité le pire tout en affichant des ventes record. Et la raison en est fort simple : nous continuons à faire fructifier plus d’un siècle d’engagement à mettre la foi et les familles à l’avant-plan. Quand je discute avec des gens qui ne connaissent pas notre organisation, on me demande parfois : « Mais pourquoi vendre de l’assurance ? » La réponse courte, c’est que nos activités commerciales dans ce domaine s’inscrivent dans la même philosophie que toute notre action caritative : « Aimer son prochain. » Lorsque l’abbé Michael J. McGivney s’est présenté à New Haven en tant que jeune prêtre, ses paroissiens travaillaient dans des usines dangereuses. Si un père de famille mourait ou y subissait de graves blessures, femme et enfants souffraient eux aussi - souvent terriblement. L’abbé McGivney, désireux de protéger ces familles catholiques, a donc mis ses principes en œuvre et fondé les Chevaliers. Fidèles à cette vision, les Chevaliers de Colomb ont donné suite à cette haute exigence éthique car nous pensons à nos frères Chevaliers comme des membres d’une famille. Résultat : notre excellente équipe de professionnels de l’assurance, de la finance et du placement prend soin de l’argent de nos membres comme si c’était le sien. Quand vient le temps de protéger sa famille contre l’incertitude financière, chaque homme concerné recherche la sécurité, la prudence, la protection, la qualité et la croissance durable de ses investisse-

ments. Penser ainsi n’est pas seulement intelligent et avisé. C’est aussi le bon geste à poser en termes de moralité. Beaucoup de compagnies se sont laissé berner par la promesse de profits rapides en mettant l’argent de leurs clients en péril. Comme notre propre modèle d’affaires se fonde sur des principes catholiques, nous avons réussi à traverser sans encombres la tempête de la dernière année, si bien que les Chevaliers de Colomb viennent d’enregistrer une autre excellente année financière. Songez que malgré les turbulences de l’économie, nous avons terminé l’année avec des gains et avec des retours sur investissement conformes aux indices du marché. Et nous avons réussi cela en investissant de manière éthique. Nous croyons en effet qu’il est moralement inacceptable de financer quelqu’un pour faire quelque chose que nous jugeons immoral. Dès lors, nous n’investirons jamais l’argent d’un frère Chevalier dans des entreprises engagées par exemple dans l’avortement ou la pornographie, ou dans tout autre domaine qui contrevient aux valeurs morales fondamentales de notre foi catholique. Car ce que nous considérons vrai et crédible pour nous, à la maison, doit également s’appliquer à nos décisions commerciales. Or aux Chevaliers de Colomb, c’est le cas — et sans, par ailleurs, que cela ne nuise aux affaires. Ainsi, beaucoup de compagnies d’assurances ont coupé leur taux de participations pour 2009 ; pas les Chevaliers de Colomb. Durant une année (2009) où 140 banques ont fait faillite aux ÉtatsUnis, les ventes de rentes aux Chevaliers de Colomb ont augmenté de 60 pour cent, ou 180 millions $ — un record. Pour la même période, l’actif global de l’Ordre a crû d’environ 10 pour cent.

Parfois, les gens se demandent pourquoi nous engrangeons autant de surplus. Mais quand on vit des temps difficiles comme maintenant, plus personne ne se pose de question... Les Chevaliers ont terminé 2009 avec près de 75 milliards $ d’assurances en vigueur. À nouveau, nous avons décroché les plus hautes cotes de stabilité financière décernées par A.M. Best et Standard and Poor’s, tout en demeurant certifiés par l’Association des normes et pratiques de l’assurance pour notre engagement envers le maintien de pratiques commerciales éthiques. Tandis que plusieurs compagnies d’assurance en arrachent, nous avons enregistré des gains de qualité, qui découlent de notre philosophie : la mission de protéger la sécurité financière d’hommes catholiques et de leurs familles, en accord avec la vision instituée voilà 128 ans par le Vénérable Michael McGivney. Et la différence se voit aisément. Nous avons connu notre meilleure année en 2009, avec plus de 7 milliards $ de ventes. Alors que nous entamons 2010, je m’engage auprès de chaque frère Chevalier et de chaque famille à : maintenir ce cap qui s’est révélé si profitable dans le contexte de l’actuelle crise financière. Nous allons donc continuer à connaîtré l’expansion en nous appuyant sur la force éthique et financière des Chevaliers de Colomb, et cette force continuera à procurer un solide bouclier à même de protéger l’avenir financier de nos familles. Vivat Jesus!

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APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

Pour l’amour de l’Eucharistie Nous devons grandir dans la connaissance et le respect du don qu’est la sainte Eucharistie par l’évêque William E. Lori, Aumônier Suprême IL Y A QUELQUE TEMPS, une personne de la paroisse me rapportait qu’elle ne voyait pas vraiment pourquoi il fallait aller à l’Eucharistie tous les dimanches. « Je vais à la messe, de temps à autre, quand j’estime que ça m’aidera », remarqua-t-elle. Malheureusement, son attitude est partagée par beaucoup de gens qui s’estiment catholiques fidèles. Pourtant, c’est une attitude qui ne tient pas compte du don et du mystère de l’Eucharistie. Le Compendium du catéchisme de l’Église catholique donne un bref sommaire de ce grand mystère de la foi : « L’Eucharistie est le sacrifice même du Corps et du Sang du Seigneur Jésus… » Il ne s’agit pas seulement d’un rappel du fait que le Seigneur a offert son corps et son sang pour nous, mais bien de cette offrande même. Jésus a institué lui-même l’Eucharistie « pour perpétuer au long des siècles jusqu’à son retour le sacrifice de la Croix » (271). L’Eucharistie se trouve le cœur de la vie chrétienne, le banquet et le mémorial vivant du sacrifice du Christ. Quand nous partageons dignement l’Eucharistie, nous partageons actuellement la vie même de Dieu.

La 23e tranche du programme de formation à la foi présenté par l’aumônier suprême, Mgr William E. Lori, porte sur les questions 2710-294 du Compendium du catéchisme de l’Église catholique. Les articles archivés se trouvent sur le site www.kofc.org.

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ACTION DE GRÂCE ET COMMUNION Réuni avec ses apôtres, Jésus confie l’Eucharistie à l’Église à la dernière cène. À chaque célébration eucharistique, le prêtre répète et, de fait, reprend réellement les paroles par lesquelles le Seigneur a institué l’Eucharistie : « Prenez, et mangez en tous, ceci est mon corps livré pour vous… Prenez, et buvez en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi » (273). Nous entendons ces paroles si souvent, mais en saisissons-nous la signification? Puisque l’Eucharistie re-présente (rend présentes de nouveau) la mort et la résurrection du Christ, elle contient toute la richesse spirituelle de l’Église. Elle nous porte en union (communion) avec la Trinité et entre nous. Elle nous met en communication avec la grande liturgie céleste, ce geste d’adoration de Dieu, éternel et débordant de joie, pour lequel nous avons été créés et vers lequel nos cœurs sont tendus (274, 287). Plus nous réfléchissons à ce qu’est l’Eucharistie, de fait, moins celle-ci semble « facultative ». D’ailleurs, les termes mêmes que nous utilisons pour décrire l’Eucharistie nous rappellent sa place centrale. Par exemple, le terme « Eucharistie » exprime l’action de grâce que nous devons rendre à Dieu. L’expression « Sainte Messe » a trait à la mission que nous avons de faire entrer le Christ dans nos vies quotidiennes. L’Écriture parle de l’Eucharistie comme de la « fraction du pain » — un partage du Corps du

Seigneur qui fait que nous sommes ‘un’. Enfin, le terme « Sainte Communion » nous indique que l’Eucharistie nous unit à la Trinité, aux saints et saintes, et aux anges dans les cieux, ainsi qu’entre nous, au sein de l’Église ici sur la terre (275). En cette année sacerdotale, retenons que l’Eucharistie se trouve au cœur même de la prêtrise. L’Eucharistie ne peut être présidée que par un prêtre ou un évêque validement ordonné agissant en la personne du Christ et au nom de l’Église (278). Grâce à l’ordination, pour qu’il puisse reprendre les paroles et les gestes du Christ, le prêtre est rendu conforme au Christ, le grand prêtre par excellence. Il ne faut pas oublier non plus que l’Eucharistie avait la Pâque comme figure anticipée dans l’Ancien Testament. Lorsque Jésus se rassemble avec ses apôtres au Cénacle, c’est pour célébrer le repas pascal, commémoration de la libération du peuple d’Israël de l’esclavage d’Égypte, vers la Terre promise. Cette libération augure de la grande libération que nous vivons dans l’Eucharistie, la libération du péché qui nous introduit dans la vie nouvelle de la grâce que le Christ nous a acquise. LA PRÉSENCE RÉELLE Chaque fois que l’Eucharistie est célébrée, le sacrifice de Jésus est vraiment rendu actuel : « Le sacrifice de la Croix et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice » (280). Le prêtre et la victime sont le même. Le sacrifice est sanglant sur la croix, non sanglant dans l’Eucharistie, sous les apparences du pain et du vin (279). Jésus nous rend accessible son sacrifice


GD HR TES L OAF FCO OILU S N SI A PKRNEIN , VMI VBU RE L AE W FO

d’amour pour que nous puissions offrir nos vies — nos joies, nos peines et notre labeur quotidien — en union avec lui à son Père, en tant que sacrifice de louange équitable. C’est la plus parfaite des prières que nous pouvons offrir aux intentions de nos êtres chers et pour tous les vivants et les morts. Nous pouvons comprendre notre besoin de l’Eucharistie en nous centrant sur le fait que le Christ y est présent « de manière vraie, réelle, substantielle : avec son corps et son sang, avec son âme et sa divinité » (282). En effet, l’Église a trouvé un terme pour décrire la transformation totale du pain et du vin au corps et au sang du Christ, c’est la « transsubstantiation » (283). Cette transformation nous amène à

INTENTIONS DU

réfléchir sur le respect que nous devons aux espèces eucharistiques, c’est-à-dire, le pain et le vin devenus le corps et le sang du Christ. Le Christ est totalement et entièrement présent dans chacune des particules de l’hostie et dans chacune des gouttes du Précieux Sang. Les espèces eucharistiques doivent donc être traitées avec vénération et grand soin. Parce que le Christ est réellement présent, nous adorons l’Eucharistie , et ce, durant et en dehors de la célébration eucharistique. Vu la beauté et le caractère central de ce don sublime, l’Église oblige avec raison à participer à la célébration eucharistique tous les dimanches. Bien que nous soyons tenus de communier au moins une fois dans l’année, durant le Temps pascal,

l’Église incite à la communion fréquente (289, 290). Pour nous présenter dignement à la communion, nous devons être membres de l’Église catholique et être en état de grâce. Si nous sommes conscients d’avoir commis des fautes mortelles, nous devrions d’abord nous présenter au sacrement de pénitence. Nous devrions également préparer nos cœurs à accueillir le Seigneur dans l’Eucharistie en nous recueillant dans la prière et en demeurant à jeun une heure avant de communier. Enfin, nous devrions manifester notre respect de l’Eucharistie par un maintien et une tenue vestimentaire appropriés durant la célébration eucharistique. Accueillons dans l’amour et à bras ouverts ce grand mystère de la foi.♦

L ’ H O M M E C AT H O L I QU E D U M O I S

S A I N T- P È R E

Offertes en solidarité avec le pape Benoît XVI GÉNÉRALE : Pour tous les hommes de science et les hommes de culture, pour qu’à travers la recherche sincère de la vérité, ils puissent parvenir à la connaissance de l’unique vrai Dieu.

PHOTOGRAPH OF POPE: CNS photo/Paul Haring

MISSIONNAIRE : Pour que l’Eglise, consciente de sa propre identité missionnaire, s’efforce de suivre fidèlement le Christ et de proclamer son Evangile à tous les peuples.

Bienheureux Stefan Wincenty Frelichowski (1913-1945) Commémoration : 22 février NÉ LE 22 JANVIER 1913 à Chelzma, en Pologne, Stefan Wincenty (Étienne Vincent) Frelichowski est entré chez les scouts dès son jeune âge. Il a fréquemment servi la messe et, selon ses mémoires, il a souvent demandé au Sacré-Cœur de Jésus « une vocation claire et ardente ». Ordonné le 14 mars 1937 après avoir étudié en vue du sacerdoce pour le diocèse de Pelplin, dans le nord de la Pologne, le jeune Frelichowski a été secrétaire de l’évêque Stanislaus Adalbert Okoniewski, avant d’être affecté à l’église de l’Assomption de la Vierge Marie, à Torun. Tout ce temps, le père Frelichowski poursuit son travail auprès des scouts à titre d’aumônier et il se distingue par sa foi fervente. Après la prise de Torun par les nazis qui avaient envahi la Pologne en septembre 1939, la Gestapo l’arrête le 18 octobre de la même année. Il est déporté à Stuthoff, Sachsenhausen puis finalement à Dachau. Dans ce dernier camp de concentration, le père Frelichowski exerce en secret son ministère auprès des prisonniers

malades et des plus vieux, leur prodiguant toute la nourriture et tous les médicaments qu’il pouvait trouver. Il entend également les confessions en polonais, en français et en allemand. Mettant sa propre santé en péril, il continue à prendre soin des malades en dépit de l’épidémie de typhus qui sévit en 1944. Après avoir fini par contracter lui-même cette dernière maladie ainsi qu’une pneumonie, il meurt à Dachau, le 23 février 1945, quelques semaines seulement avant la libération du camp. Le bienheureux Stefan Wincenty Frelichowski a cherché à être un prêtre « selon le cœur de Jésus » et son modèle de service courageux et fidèle malgré les circonstances les plus sombres, constitue un exemple d’amour tenace et persistant, auquel tous sont appelés.

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NOUVELLES DES CHEVELIERS

Les revenus tirés du fonds Vicarius Christi sont remis au pape

Le pape affirme que le livre est « providentiel »

Des Chevaliers célèbrent la 50e « Course de la rose d’argent »

Lors d’une table ronde animée par le porte-parole du Vatican, l’abbé Federico Lombardie, la version italienne du livre à succès du Chevalier suprême Carl Anderson, intitulé Une Civilisation de l’amour (Una Civiltà Dell'Amore) a paru officiellement à Rome, le 9 décembre. Dans une note envoyée par le Secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, le pape Benoît XVI a affirmé que le volume consititue une « initiative éditoriale providentielle ». « À l’occasion de la présentation du volume Une Civilisation de l’amour, par Carl Anderson, le Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, le Souverain Pontife a exprimé ses meilleurs vœux en espérant que cette initiative éditoriale providentielle fera surgir une fidélité renouvelée au Christ et un témoignage évangélique généreux. Le pape transmet volontiers à toutes les personnes présentes à cette rencontre imporante sa bénédiction implorée. Je vous présente mes salutations personnelles et mes meilleurs vœux. » L’édition anglaise, A Civilization of Love : What Every Catholic Can Do to Transform the World est toujours en librairie tant en format relié que brochée.

TROIS ROSES D’ARGENT ONT été échangées sur le pont international à la frontière des États-Unis et du Mexique, le 10 décembre dernier. Il s’agissait du premier d’une série d’événements parrainés par les Chevaliers de Colomb afin de commémorer la 50e course de la rose d’argent et le 478e anniversaire de l’apparition de Notre-Dame de Guadalupe, le 12 décembre. Les roses, symboles d’unité au sein des peuples des Amériques ainsi que du mouvement pro-vie, ont entamé leur périple au Canada en mai dernier avant de parcourir l’Amérique du Nord. Leur route les a menées jusqu’à Mexico et la basilique de NotreDame de Guadalupe. La « Course de la rose d’argent » a pris son essor en 1960, fruit à l’époque d’une initiative des Écuyers colombiens. Pour en savoir plus, consulter le www.runningoftherose.org

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TOP: L’Osservatore Romano

Le 10 décembre 2009, Sa Sainteté le pape Benoît XVI a accueilli en audience privée le Chevalier suprême Carl A. Anderson, accompagné de l’aumônier suprême, Mgr William E. Lori, évêque de Bridgeport, au Connecticut. Au cours de la rencontre, le Chevalier suprême a remis au Saint-Père un chèque de 1.6 million $, revenus du fonds Vicarius Christi établi par l’Ordre. Les intérêts annuels du Fonds sont remis au Saint-Père pour les causes et les œuvres de charité qui lui sont chères.


D E S P È R E S P O U R B I E N FA I R E

Améliorer son mariage Tout couple peut ranimer l’aspect romantique de son mariage, et en renforcer le lien

PHOTO: Jupit er Images

par Mary DeTurris Poust et Dennis Poust NOUS N’AVONS JAMAIS été un couple genre « SaintValentin », non pas que nous manquions de romantisme ou qu’entre nous ce ne soit pas le grand amour — nous connaissons ces deux choses — mais c’est plutôt que nous reconnaissons que le romantisme de la Saint-Valentin relève plus des cartes de vœux et des bouquets de fleurs que de la construction d’une relation et de la manifestation de l’amour véritable. Cela dit, lorsque nous commencions à sortir ensemble, il y a une vingtaine d’années, notre première Saint-Valentin a été romantique on ne peut plus. D’abord, nous nous sommes acheté exactement la même carte de la Saint-Valentin. C’était, quant à nous, un exemple parmi d’autres qui manifestait le couple tout à fait syntonisé que nous formions : une visite au musée Cloisters dans Manhattan et un dîner italien dans le Bronx ont fait la cerise sur le gâteau pour notre sortie de la Saint-Valentin d’alors. Pourtant, comme il arrive souvent même chez les couples les plus intimes et dans les mariages les plus réussis, la vie peut faire des victimes. Après 15 ans de mariage, trois enfants, une fausse-couche et deux déménagements d’un océan à l’autre, nous avons commencé à nous enliser dans les détails de la vie quotidienne qui peuvent dépouiller l’amour conjugal de sa passion, de son côté romantique, de son âme. Alors qu’aux premiers temps de nos amours, nous nous considérions des âmes sœurs, de grands amis et d’amoureux pour la vie, voilà que ces sentiments de bonheur commençaient à se dissimuler derrière les obligations et le stress qui accompagnent les tâches inhérentes au fait d’élever des enfants, d’exercer des professions, de faire du bénévolat et d’être propriétaires. Nous avions de plus en plus de difficultés à retrouver le couple que nous avions été. Nous nous sommes demandé comment rallumer la flamme de l’amour et nous avons songé à vivre le week-end de Marriage Encounter, mais ni l’un ni l’autre n’avait l’énergie de nous y engager. Notre mariage allait bien. Devions-nous passer un weekend entier à y travailler? Et si Marriage Encounter faisait renaître des souffrances ou des tensions qui viendraient nous tirailler? Enfin, comme plusieurs personnes nous assuraient que Marriage Encounter s’avérerait le week-end le plus extraordinaire de notre vie conjugale, nous avons mis le formulaire d’inscription à la poste, envoyé les p’tits chez un parent et nous sommes lancés à l’aventure. Marriage Encounter est présenté comme un programme

catholique qui offre de « faire d’un bon mariage un grand mariage ». Pendant deux jours, nous avons exploré des idées et des sentiments auxquelles nous n’avions pas songé depuis un bon bout de temps — et d’autres, jamais. Mais le week-end ne servait pas à déterrer de vieux problèmes et ni à s’attarder à des éléments négatifs. Doucement et de manière positive, le week-end nous donnait l’occasion de nous asseoir l’un près de l’autre pour voir l’avenir d’un même œil. Grâce au puissant témoignage du couple et du prêtre animateurs, nous avons appris qu’il est possible de créer une vie conjugale dans la joie, la passion et l’enthousiasme, même au milieu de nos luttes et de nos défis quotidiens. Marriage Encounter ne nous contraignait pas à partager nos sentiments les plus profonds avec des étrangers, comme nous l’avions craint. Le week-end était plutôt centré sur l’écoute des animateurs et à prendre le temps, en couple, de nous préoccuper l’un de l’autre comme nous le méritons — une réalité que nous avions énormément négligée dans nos vies. Nous nous attendions à ce que notre mariage retourne au train-train de jadis, une fois que nous serions sortis de notre cocon de Marriage Encounter, mais tel ne fut pas le cas. Nous avons encore nos chicanes et nos luttes, mais nous faisons une gestion plus saine de nos reculs et apportons de ressources positives à nos divisions. Quand passons en revue nos 15 ans de mariage — de tous nos anniversaires de mariage, de naissance et des fêtes de la SaintValentin, il ne fait aucun doute que le plus beau cadeau que nous avons offert à notre famille est notre week-end de Marriage Encounter. Maintenant, nous envisageons l’avenir et nous apercevons qu’il n’est pas nécessaire qu’une vie de couple nourrie de sentiments intenses d’amour et de joie diminue avec l’âge, le temps ou les difficultés. Et cela relève du fait que nous avons décidé d’aimer, du fait que nous avons acquis la conviction que notre mariage est un don extraordinaire et du fait que nous nous sommes équipés pour maintenir vivant et fleurissant ce don extraordinaire; et de fait que nous avons rendu au Seigneur la place qui lui revient dans notre mariage. Désormais, rien ne semble plus impossible.♦ DENNIS POUST est directeur des communications à la Conférence des évêques de l’État de New York. MARY DETURRIS POUST est auteure de The Complete Idiot’s Guide to the Catholic Catechism [Le Guide du catéchisme catholique pour le nul total].

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la MOBILITÉ retrouvée

Le partenariat de l’Ordre avec la Global Wheelchair Mission apporte espoir et autonomie à des milliers de personnes par Peter Feuerherd

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e Chevalier Sam Szalwinski, de San Antonio, parlait très peu espagnol. Puis la résidante de la ville-frontière de Nuevo Laredo, au Mexique, à qui il avait remis un fauteuil roulant, ne parlait pas un mot d’anglais. « Mais nous n’avions pas besoin de discuter pour chacun comprendre ce qui se passait », raconte Sam, un membre du Conseil

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All photos are courtesy of the American Wheelchair Mission


7613 St. Mark the Evangelist, à San Antonio, également président du comité texan de la Wheelchair Mission (Mission Fauteuil roulant). « J’en avais les larmes aux yeux », ajoute-t-il tout en se souvenant de cette émouvante cérémonie de distribution de fauteuils roulants, à Nuevo Laredo. « La dame en question était si affable, si joyeuse. » Voilà qui montre bien l’impact d’un des programmes caritatifs de l’Ordre les plus fructueux : son partenariat avec la Global Wheelchair Mission, elle-même fruit d’une alliance entre l’American Wheelchair Mission et la Canadian Wheelchair Foundation (« Fondation Chaise Roulante » [sic] selon le site Internet). À relativement peu de frais, l’initiative a le don de transformer la vie de milliers de personnes à travers le monde. Depuis les vétérans en Floride aux personnes âgées de Saskatchewan en passant par des villageois en Afghanistan, les Chevaliers font la différence — un fauteuil roulant à la fois. TRANSFORMER DES VIES Dans les pays en voie de développement, la remise d’un fauteuil roulant (si l’appellation « chaise roulante » est davantage usitée au Canada francophone dans le langage parlé, il s’agit toutefois d’un calque de l’anglais) change la vie d’en moyenne 10 personnes, selon Christopher Lewis, membre du Conseil 2413 Alhambra (Californie) et président de la American Wheelchair Foundation. L’existence est en effet plus facile non seulement pour les bénéficiaires directs — dont certains se traînaient jusque-là sur le ciment de rues urbaines ou dans la poussière de villages ruraux -, mais elle améliore également celle de leurs familles et voisins. En recevant un fauteuil roulant, des enfants jusqu’alors sans mobilité gagnent une nouvelle autonomie qui leur permet, souvent pour la première fois, de fréquenter enfin l’école. Quant à leurs parents, ils peuvent aller travailler et voir à la subsistance de leur famille, au lieu d’être des aidants à plein temps. La distribution de fauteuils roulants dépasse aussi les barrières politiques et linguistiques, et elle peut engendrer de grandes réjouissances. Christopher Lewis se souvient ainsi de la réaction de tout un quartier, au Chili : « Quand nous avons donné le fauteuil roulant, tout le pâté de maisons s’est emballé et a célébré. » Selon ce dernier, environ trois pour cent des habitants de pays défavorisés ont besoin d’un fauteuil roulant. Dans certains pays criblés de mines terrestres laissées par des guerres aujourd’hui souvent oubliées, l’Angola par exemple, ce pourcentage peut monter jusqu’à 20 pour cent. Si bien qu’au total, on estime qu’environ 100 millions de personnes à travers le monde ont besoin d’un fauteuil roulant, sans pouvoir se l’offrir. L’engagement des Chevaliers au chapitre de la distribution a commencé en 2003, lorsque le Conseil suprême a parrainé l’envoi de 2 000 fauteuils roulants en Afghanistan, puis, l’année suivante, en Jordanie, aux Philippines, en Pologne et au Mexique. Les Chevaliers californiens ont repris le programme en 2003 et depuis ils donnent l’exemple au reste du pays. Depuis lors, les Chevaliers de

Ci-contre : Un ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale fait l’essai de son nouveau fauteuil roulant, lors d’une distribution de fauteuils au centre médical pour anciens combattants de Bay Pines, en Floride, le 25 août 2009.

partout aux États-Unis ont parrainé la livraison de plus de 20 000 fauteuils roulants valant, sur le marché des fournitures médicales, plus de 500 $ chacun. Mais grâce aux achats en grande quantité et au fait que les fauteuils partent par conteneur et par lot de 100 à 280 directement du fabricant jusqu’au pays de destination, la Global Wheelchair Mission réussit à faire baisser le coût d’acquisition à seulement 150 $ pièce. Dans beaucoup de cas, les donateurs reçoivent une photo personnalisée de la personne qui a reçu le fauteuil, établissant ainsi un lien entre le don et un visage humain plein de reconnaissance. De plus, l’emblème de l’Ordre est cousu au dos de chaque fauteuil roulant. Le partenariat actuel des Chevaliers avec la Global Wheelchair Mission découle de leur collaboration initiale avec la Wheelchair Foundation, une organisation que Christopher Lewis a aidé à mettre sur pied en 2000. Selon celui-ci, son propre engagement dans la cause découle de sa participation de longue date au célèbre Téléthon de la dystrophie musculaire mis sur pied par son tout aussi célèbre père, le comédien et acteur Jerry Lewis. Comme il a commencé à travailler en 1972, à 14 ans, pour cet événement tenu le jour de la fête du Travail, Chris a toujours été sensible aux besoins des personnes aux prises avec un handicap physique. S’impliquer auprès de la Wheelchair Mission était donc tout naturel, pour lui. PAR-DELÀ LES FRONTIÈRES Cela dit, le besoin de fauteuils roulants ne se fait pas sentir que dans les pays moins bien nantis ; les Chevaliers veillent également à répondre à la demande en Amérique du Nord. Ainsi, bien que les efforts en ce sens au Texas aient surtout visé à aider des gens habitant au Mexique tout près de la frontière, des prêtres et des évêques de l’archidiocèse de San Antonio en ont aussi bénéficié à Padua Place, une résidence pour retraités. Ailleurs, les Chevaliers ont facilité la distribution de fauteuils roulants aux vétérans — lesquels, souvent sans beaucoup de ressources financières, ont beaucoup apprécié le geste. Le programme des fauteuils roulants spécifiquement pour les vétérans a été lancé en 2007, lorsque le Conseil suprême en a distribué 2 000 à des anciens combattants de Los Angeles, Dallas, Chicago et Washington, D.C. Plus récemment, on a distribué des fauteuils supplémentaires à d’autres vétérans de Californie, d’Arizona, du Texas, du Tennessee, de la Floride, de Géorgie, du New Jersey et de Washington. D.C. L’ex-député d’État Bob Read, du Conseil 5960 Marion à Ocala, en Floride, aujourd’hui président de la Wheelchair Mission dans cet État, explique que les Chevaliers floridiens ont jusqu’ici ciblé leurs efforts au profit des vétérans américains ayant combattu lors de la Seconde Guerre mondiale ou par la suite. La réaction est palpable : « Certains luttaient depuis 15 ans avec leur infirmité, dit-il. Quand ils découvrent qu’il existe des gens comme nous, vraiment prêts à aider, ils n’en reviennent pas ! » La brève présentation que fait Bob Read aux paroisses et aux conseils C de C de Floride est très simple. « Je dis aux gens que nous déployons ces efforts afin d’apporter espoir et mobilité à ceux qui en ont besoin », dit-il. En plus des vétérans, les Chevaliers de Floride répondent également aux besoins des plus démunis de leurs communautés. « Ailleurs que dans les pays industrialisés, la situation est très FÉVRIER 2010

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dramatique », indique Christopher Lewis. Souvent, quand vous donnez un fauteuil roulant à quelqu’un, « vous faites la différence entre une personne qui souhaite vivre et une autre qui se laisse mourir ». Autre exemple, l’un des bénéficiaires à Mexico avait passé les derniers vingt ans à se déplacer sur une planche de métal sur roues, avant de recevoir son fauteuil roulant avec l’aide de l’Ordre. En novembre dernier, lorsque des Chevaliers ont rendu visite à des bénéficiaires dans leurs foyers de Los Reyes, au Mexique, pour leur remettre des fauteuils, cela a permis à ces derniers d’assister à la messe dite ce jour-là, une première pour eux depuis plusieurs années. Au Mexique seulement, Chris Lewis a participé aux efforts ayant permis la distribution d’environ 120 000 fauteuils roulants — et les besoins sont encore grands. Les Conseils de C de C au Mexique et dans d’autres pays d’Amérique latine sont les partenaires officiels de la campagne de distribution des fauteuils roulants, identifiant les éventuels bénéficiaires avec l’aide des travailleurs sociaux et des organismes locaux. Ils accueillent les Chevaliers de passage et en provenance du Canada ou des États-Unis. Les Conseils de ces deux derniers pays, de leur côté, tiennent des campagnes de collecte de fonds « Wheelchair Sunday » (dimanche des fauteuils roulants) à l’échelle paroissiale, tant pour réunir des fonds que pour sensibiliser les gens à cette mission humanitaire. Des milliers de fauteuils roulants ont été commandités par suite de la présentation d’un court vidéo, et des centaines d’hommes ont, dans la foulée, décidé de joindre les Chevaliers et de devenir parties prenantes de cette mission. De fait, les Chevaliers engagés dans la Global Wheelchair Mission pensent que cette campagne pratique et efficace au profit des démunis constitue un puissant outil de recrutement. Lorsque les hommes en entendent parler, ils veulent en faire partie et s’impliquer. Un Conseil a même été formé à la basilique de Notre-Dame de Guadalupe, à Mexico, une conséquence directe de la distribution de fauteuils qui a inspiré des hommes là-bas. Christiana Flessner, directrice générale de la Canadian Wheelchair Foundation (« Fondation Chaise Roulante Canada », selon la traduction officielle), explique : « Grâce à notre programme simple, direct et percutant, même les plus petites communautés canadiennes peuvent être reliées à des lieux et des personnes habitant pratiquement au bout du monde, reliant en outre des Chevaliers à d’autres Chevaliers et des cœurs à d’autres cœurs. » Selon Larry Kustra, ex-député d’État du Manitoba et membre du Conseil 8221 St. Emile à Winnipeg, autant les jeunes que les hommes d’âge mûr s’intéressent à la campagne de distribution. « Le programme a permis aux [Chevaliers du Manitoba] de considérer la générosité sous un angle plus large », dit-il. Cette année, les Chevaliers de cette province prévoient parrainer une distribution de fauteuils roulants à Cuba. Dan Heffernan, avocat d’État de l’Ontario et directeur de la campagne pour la même province, s’est rendu pour une deuxième fois au Mexique, en 2008, en compagnie d’une délégation de C de C. Une fois sur place, les Chevaliers ont distribué des fauteuils roulants ainsi que, en guise de cadeaux, des casquettes des Blue Jays de Toronto. 12 ♦ C O L U M B I A ♦

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Selon Dan Heffernan, un fauteuil roulant vaut son pesant d’or au Mexique, où bien des gens gagnent à peine 1 500 $ par année. Il a d’ailleurs été personnellement très touché par les remarques d’un prêtre, lors d’une messe célébrée là-bas à l’occasion d’une distribution : « Les gens arrivent ici tels des aigles qui n’auraient qu’une aile. Les Chevaliers leur en procure une deuxième ; ils peuvent ensuite voler. » D’IMMENSES BESOINS À la fin de 2008, l’ex-député d’État de la Saskatchewan, Marvin DeSchryver, a quitté l’hiver canadien en s’envolant avec son épouse Pat jusqu’en République dominicaine, afin de distribuer des fauteuils roulants dans et autour de Santo Domingo. La Saskatchewan, vaste par son territoire mais peu peuplée, est la juridiction de l’Ordre la plus généreuse, per capita, en termes de fauteuils roulants commandités. L’un des fauteuils donnés par des Chevaliers de Saskatchewan a rendu sa mobilité et son autonomie à une personne de 34 ans, handicapée physiquement par suite d’un accident survenu pendant l’enfance. Un autre a permis à une femme de 92 ans de quitter le lit dans lequel elle était clouée depuis huit ans. Le petit groupe de Chevaliers saskatchewannais qui s’est rendu en République dominicaine avait aussi apporté avec lui tout plein de fournitures diverses pour distribuer aux plus démunis. « Pratiquement partout où on allait, les enfants s’attroupaient autour de nous, raconte Marvin DeSchryver. Nous avons distribué du matériel scolaire, des brosses à dents, des jouets et des épinglettes aux couleurs du drapeau canadien, ainsi que plus de 100 chapelets faits à la main. » Dans la ville de Samana, les Chevaliers ont été accueillis par une mère, sa sœur et un enfant de huit ans. « Ils avaient entendu parler de la distribution et ont choisi de se présenter à nous, courant la chance de recevoir un fauteuil roulant », explique Marvin DeSchryver. Leur espoir fut comblé puisqu’il restait un fauteuil de disponible, et ils l’ont reçu en versant des larmes de joie. La satisfaction du travail réalisé le souvenir de personnes reconnaissantes n’incitent cependant pas les Chevaliers à se reposer. Tous sont conscients que l’effort doit se poursuivre, tant les besoins demeurent énormes. Lors de l’un de leurs longs voyages de retour depuis le Mexique, des Chevaliers du Texas ont raconté les émotions ressenties lors de la distribution. « Il est très émouvant de donner un fauteuil roulant à quelqu’un qui en avait désespérément besoin », avoue Sam Szalwinski, avant d’ajouter que la femme d’un des Chevaliers présents avait insisté pour que l’opération suive son cours rondement, que les hommes ne se contentent pas de se réjouir. Elle a dit : « L’émotion est passée, maintenant, il faut continuer à agir et à avancer. » Et c’est ainsi, grâce au partenariat de l’Ordre avec la Global Wheelchair Mission, que les Chevaliers de San Antonio, comme bon nombre de Conseils dans tout l’Amérique du Nord, continuent cette œuvre humanitaire, exauçant les prières et changeant des vies. Pour en savoir plus sur la Global Wheelchair Mission, ou visionner des vidéos, aller sur le site www.kofc.org/wheelchair.♦ PETER FEUERHERD écrit depuis Rego Park, dans l’État de New York.


Dans le sens des aiguilles d’une montre : Le Trésorier suprême Emilio Moure en conversation avec le bénéficiaire d’un fauteuil roulant.• Le Chevalier californien Joe Salaiz et le Chevalier suprême Carl A. Anderson remettent son nouveau fauteuil roulant à un jeune garçon de Mexico. • Chris Lewis et Larry Franco, deux Chevaliers de Californie, ont été fort appréciés lors d’une distribution de fauteuils roulants à Mexico. • D’heureux récipiendaires s’exercent à maîtriser leur nouvelle mobilité, à la basilique de Notre-Dame de Guadalupe.


DES MANTEAUX pour LES MÔMES L

es sourires étaient aussi chauds que les manteaux eux-mêmes pouvaient l’être. Malgré tout, ici et là, des expressions d’incrédulité se faisaient remarquer. « Ce manteau est vraiment pour moi ? », semblaient se dire plusieurs jeunes. À chaque fois, la réponse était : « Tout à fait ! » Alors que janvier allait bientôt se terminer, l’initiative « Des manteaux pour les mômes » mise sur pied par les Chevaliers de Colomb battait toujours son plein. Quatorze importantes distributions avaient déjà été menées avec succès aux États-Unis et au Canada, avec près de plusieurs milliers de manteaux d’hiver remis à des familles dans le besoin dans des centres urbains de l’Ontario, du Michigan, de Pennsylvanie, du Connecticut, du Wisconsin et d’ailleurs. Plusieurs autres distributions étaient tou-

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jours à venir au moment d’écrire ces lignes, l’objectif ultime étant de remettre 10 000 manteaux dans 20 villes au climat réputé froid. Pour en savoir plus et voir d’autres photos, consulter le www.kofc.org/coatsforkid.♦

Ci-contre : Greg Finnila, grand Chevalier du conseil 575, de Battle Creek, au Michigan, aide une jeune fille à essayer son manteau neuf, lors d’une distribution de « Manteaux pour les mômes », le 21 novembre dernier. Ci-dessous : Un garçon tient son manteau neuf, lors d’une distribution tenue à New Haven, le 2 décembre dernier.


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LA RENAISSANCE DE LA CONFESSION Pour le temps du carême, des diocèses s’efforcent de faciliter le sacrement à un plus grand nombre de fidèles par Tim Drake

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CNS photo/Mike Crupi, Catholic Courier

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elon Monseigneur José H. Gómez, l’archevêque de San Antonio, Pourtant, en dépit de son importance, il est indéniable que ce sacreun parmi beaucoup d’évêques qui ont récemment écrit des lettres ment est tombé en désuétude. D’après un sondage effectué par le Cenpastorales au sujet du sacrement de la Réconciliation, ce dernier est tre des recherches appliquées dans l’Apostolat de l’Université indispensable à l’avenir de l’humanité. Monseigneur Gómez, membre Georgetown, seulement 61 pour cent des Catholiques qui assistent du conseil 539, de Denver, ajoute que c’est là une pratique qui a été quotidiennement à la messe vont à confesse une fois l’an ou davantage. oubliée ou incomprise par la société moderne. Chez les Catholiques qui assistent à la messe moins d’une fois par seDepuis des décennies, la pratique du sacrement de la Réconcilia- maine, mais au moins une fois par mois, ce nombre est moins élevé tion — souvent appelé le sacrement de la Conversion, de la Pénitence, (67 pour cent.) Seulement 8 pour cent des Catholiques qui ne de la Confession et du Pardon — décline constamment. Cependant, fréquentent pas souvent la messe sont allés à confesse au cours de l’an au cours des quelques dernières années, grâce aux efforts diocésains dernier. de rendre plus accessible ce sacrement aux fidèles qui désirent son « Au cours des ans, le clergé n’a pas attaché assez d’importance au pouvoir de guérison, le début d’une résurgence se pointe. sacrement de Pénitence », disait Mgr Stephen DiGiovanni, curé de la Le diocèse de Bridgeport, Connecticut reprend sa campagne du basilique St. John the Evangelist, de Stamford, Connecticut. « Les décarême pour le sacrement de la Réconciliation. En 2009, pour la pre- cennies des années 70 et 80 ont connu l’absolution générale, et certains mière fois, durant le temps du carême, toutes les 87 paroisses du ont même copié l’idée des Protestants que Dieu nous pardonne tout diocèse offrent ce sacrement tous les mardis soir entre 19 h et 21 h. simplement, et qu’il y a d’autres moyens de recevoir l’absolution ». Avec l’aide des Chevaliers de Colomb, le diocèse a réussi à acheter Mgr DiGiovanni fait noter que cette relâche néglige un aspect imde la publicité pour sensibiliser la populaportant du ministère sacerdotal : un sacretion à la campagne qui est axée sur le thème ment institué par le Christ lui-même. En « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » conséquence de quoi, à la basilique, (2 Cor: 5:20). depuis près de cinq ans, ont a commencé « La beauté de ce proLa beauté de ce programme, c’est que, à offrir ce sacrement plus souvent, soit gramme, c’est que, où où que vous soyez, vous savez que le mardi avant toutes les messes en semaine et en en soirée, l’église catholique est ouverte, a fin de semaine. que vous soyez où peu dit Joe McAleer, un ancien directeur des « Nous voulons accommoder les communications du diocèse de Bridgefidèles », dit Mgr DiGiovanni, qui est importe ce qui vous arport. « C’était très commode et encourmembre du conseil St. Augustine 41, de rive, vous savez que le ageait souvent un geste spontané. Le Stamford. programme prouvait le vieux dicton qui mardi en soirée, l’église dit : “offrez-le et les gens l’achèteront” ». CAMPAGNES DE CONFESSION Ils sont venus! Selon un sondage fait Ayant remarqué la réussite des campagnes catholique est ouverte. » dans les paroisses, McAleer estime que près de confession à Washington, District of de 10 000 personnes sont allées à confesse Columbia, et ailleurs, l’aumônier durant la campagne de Bridgeport. suprême Monseigneur William E. Lori, l’évêque de Bridgeport, a décidé d’en faire À LA REDÉCOUVERTE DE LA PÉNITENCE. autant dans son diocèse. Mgr Christopher J. Walsh est le curé de la paroisse St. Joseph, de Pour la campagne « The light is on for you » (La lumière est alShelton au Connecticut. Il est l’auteur de The Untapped Power of the lumée pour vous attendre) de l’archidiocèse de Washington, qui a Sacrament of Penance : A Priest’s view (Le pouvoir inexploité du sacre- débuté en 2007, l’archidiocèse a produit des guides conviviaux pour ment de la pénitence: la perspective d’un prêtre; Servant, 2005). Membre la façon de se confesser, et des cartes pour portefeuilles de l’acte de du conseil St. Bernardo 1350, Mgr Walsh explique souvent la signi- contrition en langue anglaise et espagnole, ainsi que des annonces fication de l’institution de ce sacrement par le Christ. publicitaires sur les autobus et les wagons du métro. « Ce n’est pas par accident que les premières paroles du Christ Monseigneur l’archevêque Donald W. Wuerl, membre du conseil ressuscité furent pour communiquer ce sacrement », a-t-il dit. « Ce Catholic University of America 9542, a demandé à toutes ses fut le premier des pouvoirs importants que le Christ ressuscité donna paroisses de rendre le sacrement de la Réconciliation entre 19 h et à ces disciples » (Voir Jn 2: 19-23). 20 h 30 à tous les mercredis du carême. Il est écrit dans le Catéchisme de l’Église catholique : « Ceux qui Des programmes semblables pour remettre l’accent sur le sacrement s’approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent, par la miséricorde de la Réconciliation ont été mis en œuvre dans plusieurs diocèses, parmi de Dieu, le pardon de l’offense qu’ils Lui ont faite, et du même coup lesquels les diocèses de Baltimore, de Boston, de Chicago, de New York, sont réconciliés avec l’Église que leur péché a blessée et qui, par la char- de Philadelphie et d’Orlando. Puisque ces initiatives ont porté fruit, un ité, l’exemple, et les prières, travaille à leur conversion » (CÉC 1422). plus grand nombre de diocèses s’efforcent d’en faire autant. « Nous avons reçu des appels et des demandes de renseignements de douzaines de diocèses », a dit Susan Gibbs, la directrice du proUn prêtre entend une confession lors d’un service de réconciliation tenu gramme des communications de l’archidiocèse de Washington. Avant d’entreprendre sa propre campagne l’an dernier, le diocèse en avril dernier en l’église Our Lady of Perpetual Help, à Rochester dans de Bridgeport a communiqué avec chacun des autres diocèses pour l’État de New York. FÉVRIER 2010

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Photo by Don Hamerman

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Rembrandt Harmensz van Rijn, The Return of the Prodigal Son, 1668-1669, Art Resource, Scala / Art Resource, NY.

s’informer de la meilleure façon de procéder. « La plupart des gens ont dit que s’en tenir à une soirée à la même heure semble être le meilleur moyen de s’y prendre », a dit Damien O’Connor, le directeur des services de la pastorale du diocèse. « Les diocèses qui ont essayé diverses dates et heures ont constaté que c’était moins bien réussi ». En plus d’avoir contribué financièrement à la campagne publicitaire, le conseil suprême a aussi donné 100 000 exemplaires du pamphlet A guide to Confession. Ce pamphlet, écrit par Monseigneur Lori et qui est distribué par le Service d’information catholique de l’Ordre offre un aperçu de ce sacrement et il inclut un modèle d’examen de conscience. En 2006, la paroisse St. Mary, de Lake Forest, a offert un programme intitulé « 24 Heures de Grâce » durant lequel plus de 70 prêtres ont entendu des confessions. L’année suivante, l’archidiocèse de Chicago a repris ce programme, offrant le sacrement dans sept différentes paroisses sur une période de 24 heures. Plus de 2500 personnes ont reçu le sacrement de la réconciliation. Des diocèses tels que celui de Colorado Springs, Colorado, et celui de Syracuse, New York, ont fait un pas de plus; ils ont offert ce sacrement dans les centres commerciaux. Au centre commercial Citadel, de Colorado Springs, des moines Capucins entendent les confessions dans le Centre catholique du centre commercial. Ils entendent les confessions à cet endroit depuis 2001, et ils reçoivent en moyenne 20 visiteurs par jour. « Les gens viennent parce qu’ils savent qu’il y aura toujours un prêtre à leur disposition », dit le Père Gene Emrisek. Membre du conseil St. Fidelis 1867, de Victoria, Kansas. Le Père Emrisek est un parmi plusieurs prêtres qu’on appelle des « Mall Monks » (« Les moines du centre commercial ») qui servent le centre. UN IMPACT PERMANENT Par un effort pour réintroduire les Catholiques au pouvoir salutaire du sacrement de la Réconciliation, il y a plusieurs éléments qui entrent en jeu. « Le moment est très important », disait Mgr Martin Ryan, curé de la paroisse St. Edward the Confessor et membre du conseil St. Edward 12968, de New Fairfield, Connecticut. « Le samedi n’est plus le meilleur temps pour confesser. Si je me présente seulement vingt minutes avant la messe du samedi soir, ce n’est ni le meilleur moment ni le meilleur endroit ». Une bonne direction diocésaine est particulièrement essentielle. Depuis quelques années, beaucoup d’évêques écrivent des lettres pastorales sur ce sacrement, et le leadership et les suggestions des conseils presbytéraux du diocèse sont inestimables. Les personnes impliquées dans l’organisation de campagnes de confession ont remarqué l’importance d’avoir un site Web bien en vue pour faire connaître les heures des confessions aux fidèles. Ils ont aussi noté l’impact permanent d’une telle campagne bien réussie. « Les Catholiques ont vraiment répondu à l’appel, tout comme l’ont fait nos prêtres, dont beaucoup ont avoué que ce programme renouvelle leur sacerdoce, a dit Gibbs. Ils ont été touchés par les personnes qui, ayant été éloignées de ce sacrement ou de l’Église depuis 30 ou 40 ans, sont venues à confesse. » Durant le carême cette année, l’archidiocèse de Washington, en partenariat avec le diocèse d’Arlington, reprend cette campagne, of-

Ci-dessus : Le tableau Le Retour de l’enfant prodigue, qui fait écho à la parabole de l’Évangile et qui a été peint par Rembrandt van Rijn, sert souvent à illustrer le sacrement de la réconciliation. Ci-contre : Mgr Stephen DiGiovanni, curé de la basilique St. John the Evangelist à Stamford, au Connecticut, a réagi au manque de temps disponible pour le sacrement de la réconciliation en prévoyant des périodes dans ce but avant chaque messe, tant la semaine que le week-end. frant la confession en un plus grand nombre de langues, afin d’offrir ce sacrement à toute la région métropolitaine de Washington. De plus, plusieurs paroisses vont incorporer l’adoration eucharistique au programme, et des ressources de prières seront aussi disponibles. Suite au succès de la campagne du diocèse de Bridgeport l’an dernier, Mgr Ryan a dit que son conseil paroissial et son comité liturgique vont s’efforcer de trouver de nouvelles idées pour rendre ce sacrement plus disponible, y compris des heures additionnelles de confessions mensuelles. « Nous avons décidé aussi que notre personnel de formation dans la foi tâchera d’assurer que chaque classe de notre programme d’instruction religieuse aura l’occasion de participer au sacrement de la Réconciliation au cours de l’année. » Pendant ce temps, beaucoup de prêtres ont exprimé le désir de donner un coup de main à leurs confrères qui servent seuls une paroisse. L’ultime but des campagnes de carême pour le sacrement de la Réconciliation est de réintroduire les Catholiques à l’Église et aux sacrements. On souhaite que ce n’est pas uniquement durant le carême que les fidèles profitent de ce sacrement, mais qu’au contraire il jour un rôle régulier de leur vie spirituelle.♦ TIM DRAKE est le rédacteur principal du National Catholic Register. Il habite St. Joseph, Minnesota.

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Apprendre la foi Le Service d’information catholique présente des ressources évangélisatrices et éducatrices de la foi par Mary Zurolo Walsh

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eggy Olds compare à l’or le plus fin la Collection Luke E.Hart des brochures sur la chrétienté catholique, publiée par le Service d’information catholique (SIC). « Les mots ne suffisent pas à décrire la qualité de cette collection, selon madame Olds, qui enseigne l’éducation religieuse depuis plus de 30 ans. Ces bouquins sont sans prix. » Madame Olds, dont le mari, Roger, est membre du conseil John Joseph Dussman 3731, de Glenview, en Illinois, est aussi l’auteur d’un ensemble d’ouvrages catéchétiques pour enfants. Elle a d’abord commandé la collection de 30 brochures du SIC pour améliorer sa propre connaissance de la foi. Une fois qu’elle eut lu les brochures, dont la plupart ne comptent que 20 à 30 pages chacune, elle contacta les parents de chacun de ses élèves en enseignement religieux et les incita à se les procurer pour leurs foyers. En plus de la Collection Hart, rédigée par Peter Kreeft, professeur de philosophie au Boston College, le Service d’information catholique de l’Ordre publie 42 autres brochures de lecture facile dans sa Collection Veritas. Le SIC présente aussi un cours d’études catholique, ainsi que d’autres ressources d’apprentissage de la foi, gratuites ou à prix abordable, sur des matières très variées. De plus, le SIC travaille à prolonger la mission évangélisatrice de l’Église au moyen de publicités, de leçons diverses et de counselling, et ce, depuis plus de 60 ans, ce qui constitue l’un des secrets les mieux conservés des Chevaliers. UN BESOIN COMBLÉ Fondé en 1948 par un petit groupe de Chevaliers du Missouri, en réponse à la propagation d’instigations anticatholiques dans le sud des États-Unis, le SIC, à son origine, se trouve le plus ancien moyen d’évangélisation catholique par l’imprimé des États-Unis et du Canada. Le programme trouve son origine, alors que le responsable de la

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publicité, Charles Kelly, du conseil Marquette 606, de St. Louis, et son frère Virgil, ont mis sur pied des publicités présentant des notions d’enseignement et de pratique catholiques à des lecteurs de publications séculières, auxquelles publicités on ajoutait un bon de commande d’une brochure gratuite. Grâce à l’aide des pères de Saint-Vincent-de-Paul, l’entreprise s’est transformée presque sur-le-champ en un programme à la grandeur de l’Ordre. D’abord situé à St. Louis, et connu sous le nom de Bureau de l’information religieuse, en 1971, le programme s’est installé au siège du conseil suprême à New Haven, au Connecticut, où il prenait le nome de Service d’information catholique. Depuis sa fondation, le SIC touche des millions de personnes dans le monde entier. En effet, tant des catholiques que des noncatholiques demandent des publications qu’offre le programme. Les brochures du SIC se présentent en deux collections. D’abord, la Collection Luke E. Hart, fondée sur le Catéchisme de l’Église catholique, répartie en 10 brochures expliquant les vérités auxquelles les catholiques adhèrent. La collection doit son nom à celui qui a été Chevalier suprême de 1953 à 1964 et qui a demandé au Conseil suprême de devenir responsable du programme des Chevaliers du Missouri. Ensuite, la Collection Veritas, où se trouve un ensemble de perspectives catholiques sur des sujets divers, et qui compte actuellement 42 brochures, avec d’autres titres annoncés pour bientôt. « Lorsqu’un besoin se fait sentir, nous tâchons de le combler », explique le père Juan-Diego Brunetta, dominicain, directeur du Service d’information catholique. Les titres les plus populaires sont les suivants : Un temps de prière, 22 ♦ C O L U M B I A ♦

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Questions et réponses concernant la foi catholique et Armés de la foi, un recueil de prières s’adressant au personnel militaire catholique. Michèle Martindale, administratrice du SIC, nous a informé que de 5000 à 7500 exemplaires de chacune de ces brochures sont réimprimés chaque année. De plus, près de 200 000 personnes sont inscrites au programme d’études individuelles du SIC, depuis ses débuts. Ce programme de formation à la foi est offert tant par la poste ou en ligne. Les leçons, constituées de cinq envois de deux leçons chacun, couvrent des matières comme le Symbole des Apôtres, les sacrements, la célébration eucharistique, la grâce, le péché et les préceptes de l’Église. Les personnes inscrites répondent à des questions aux choix multiples et soumettent leurs réponses au personnel du SIC qui les corrige et retourne les réponses. Les personnes qui complètent l’épreuve reçoivent un certificat. RÉPANDRE LA NOUVELLE Tandis que les brochures et le programme d’études individuelles du SIC circulent depuis des décennies, c’est au cours des dernières années seulement que l’Ordre a élargi ses ressources en ayant recours à des traductions en français et en espagnol de plusieurs productions. Le personnel du SIC travaille actuellement à une traduction en polonais de la Collection Hart. Le SIC s’efforce aussi de faire appel à un public contemporain en produisant des exemplaires numériques en ligne et des enregistrements audio des brochures. Toutes les brochures sont maintenant offertes sans frais en dossiers PDF et en format audio MP3.


Ci-contre : (En partant de la gauche) Le père Vincent G. Kaiser, C.M., exdirecteur du Bureau d’information religieuse de St. Louis, le père James E. Cahil, C.M. et le père Carlton A. Prindeville, C.M., en pleine discussion lors d’une réunion tenue vers 1963. Ci-dessus : Michele Martindale et le père dominicain Juan-Diego Brunetta supervisent quotidiennement les opérations du Service d’information catholique. Le père Juan-Diego souligne que, s’il est vrai que le SIC a été fondé pour contrer en bonne partie la propagande anticatholique d’autrefois, son attention est plutôt orientée de nos jours à l’instruction catéchétique des catholiques pour que ceux-ci puissent, à leur tour, en évangéliser d’autres. « Ce dont nous nous rendons compte depuis 15 ans, c’est que ce ne sont pas seulement les non-catholiques qui ignorent totalement ce qu’enseigne l’Église catholique, précise le père Juan-Diego. Car, puisque les catholiques eux-mêmes ne fréquentent plus l’église, par conséquent, la mission prioritaire des Chevaliers devient de plus en plus celle de rendre les membres de leurs familles plus fermes dans leur foi, pour qu’ils puissent faire œuvre d’évangélisation dans leur entourage. » « Le téléphone sonne sans cesse, signale le père Juan-Diego. Toutes nos parutions servent toujours. » Beaucoup de gens prennent connaissance des productions du SIC, grâce aux étalages montés dans les églises ou à des dépliants qu’envoie leur diocèse. Marty Ronstadt, membre du conseil Deacon Raphael Ray Longpre, de Tucson, en Arizona, avoue qu’il a d’abord aperçu les brochures dans une paroisse, il y a quelques années. Quand il s’est renseigné sur la façon de les obtenir, son curé à la paroisse St. Thomas the Apostle a insisté pour qu’elles soient offertes sans frais. Depuis lors, le conseil organise des souscriptions pour combler les dépenses engagées. « Nous fournissons des renseignements concernant des sujets actuels et très intéressants qui permettent aux gens de mieux com-

prendre leur foi catholique », assure Marty Ronstadt. « Les Chevaliers de Colomb ont comme l’une de leurs principales missions de voir à l’instruction religieuse des catholiques, et c’est ce que fait en priorité le Service d’information catholique, affirme Frank Casey, du conseil St. Philip the Apostle 9530, de Bakersfield, en Californie, qui, depuis quatre ans, se charge du remplacement des brochures. Les titres des collections Hart et Veritas traitent de sujets aussi variés que les commandements de Dieu, la prière, l’histoire de l’Église, le mariage, la morale, et plusieurs autres encore. » Le Chevalier Cheney remarque que son conseil subventionne près de 67 pour cent du coût des brochures et les membres du conseil estiment qu’il s’agit d’une bonne utilisation de leurs fonds. Il a même monté une étagère dans le vestibule de l’église pour l’étalage de milliers de brochures dont s’emparent les fidèles chaque année. LA MISSION DE L’ABBÉ MCGIVNEY Les Chevaliers qui œuvrent dans les pénitenciers trouvent particulièrement utiles les brochures du SIC. « Bien qu’elles soient brèves, elles sont très profondes », note Gary Kramis, membre du conseil 5921, de Willis, au Texas, « aumônier bénévole » en milieu carcéral. Le Chevallier Kramis fait appel aux publications du SIC en accompagnant tous les types de détenus — de ceux qui savent à peine lire jusqu’à ceux qui ont déjà enseigné au niveau universitaire. De l’avis de Gary Kramis, non seulement les brochures servent à répondre aux questions des détenus sur la foi catholique, mais elles leur permettent également à mieux formuler leurs questions. L’une des brochures les plus populaires auprès des détenus, toujours selon le frère Kramis, se trouve celle intitulée Un chapelet biblique pour la paix, qui offre une façon de méditer sur les mystères de la vie de Jésus, ajoutée de prières de supplication. Toutefois, les Collections Hart et Veritas ne servent pas seulement à l’évangélisation en milieu carcéral. En effet, d’après madame Martindale, la moitié des personnes inscrites au programme d’études personnelles sont des détenus.

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Le père Juan-Diego estime qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence. Il rappelle comment le fondateur de l’Ordre, l’abbé Michael J. McGivney, avait contribué, en 1882, à ramener à la foi catholique le meurtrier Chip Smith, avant son exécution. « Il est providentiel que [le programme d’études personnelles] continue d’être utilisé par les gens en milieu carcéral, note le père Juan-Diego. C’est un fait qui se trouve dans la suite de l’élan qu’a donné l’abbé McGivney de ramener les détenus au Christ. » Les publications que présente le SIC sont offertes gratuitement pour la pastorale auprès des détenus et des militaires, ainsi qu’aux conseils universitaires et aux établissements d’enseignement. Les autres doivent débourser 1 $ par brochures pour défrayer le coût de l’impression. Les adeptes des brochures, par contre, sont d’avis qu’il s’agit d’une piètre somme à débourser pour les connaissances extrêmement accessibles et inestimables qu’on y trouve. « La Collection Hart dépasse toutes les autres publications qui

PRIÈRE QUOTIDIENNE ♦

MARY ZUROLO WALSH est rédactrice pour la presse catholique. Elle travaille depuis Hamden, au Connecticut, où elle habite.

Au moyen du livre Knights to Christ (Des Chevaliers du Christ), les Chevaliers de Colomb de l’état du Colorado s’efforcent de promouvoir la méditation quotidienne axée sur les principes de l’Ordre

COMMENT DE TEMPS avons-nous le temps de nous asseoir et de prier, de prendre quelques instants durant une journée bien remplie pour méditer sur la foi et sur Dieu? Même une période de dix minutes semble impossible à beaucoup de gens parmi nous; c’est du temps précieux que l’on peut consacrer à de nombreuses d’autres activités. La mission du livre Knights to Christ, un projet des Chevaliers de Colomb de l’état du Colorado, est de changer cette façon de voir. Conçu en 2001 par le député d’État de ce temps, Robert G. O’Connor, le livre Knights to Christ « Chevaliers du Christ » contient de courtes prières quotidiennes fondées sur l’œuvre du Jésuite Mark Link. Ces courtes méditations ont deux buts : aider les frères chevaliers à reconnaître l’aspect spirituel de leur adhésion à l’Ordre, et de relier des passages quotidiens de l’Évangile aux vertus de la vie colombienne. « La simplicité était nécessaire parce que nous souhaitions que les gens puissent le lire rapidement, et qu’il leur soit compréhensif », a dit Christopher Smith, le président international de Knights to Christ du conseil d’État du Colorado Plutôt que des prières répétitives ou bien connues, les méditations contenues dans le livre sont axées sur les quatre principes de notre Ordre : charité, unité fraternité et patriotisme. L’inspiration pour ce projet a commencé lorsqu’il parlait avec un ami, un prêtre qu’il invitait à servir comme aumônier d’un conseil quand il était le député du district no 9 du Colorado. Quand O’Connor eut promis que les Chevaliers de Colomb s’efforceraient d’intégrer davantage de spiritualité dans leur vie, le prêtre accepta d’être aumônier. À partir de là, O’Connor a commencé à lire attentivement la série de livres Vision 2000 du Père Link sur la méditation quotidienne. O’Connor a été étonné par le contenu des livres, et il a commencé à en faire la promotion dans son district, pour ensuite à la grandeur de l’état lorsqu’il est devenu trésorier d’État en 1995. O’Connor explique que, durant cette période, le Saint Esprit était 24 ♦ C O L U M B I A ♦

ont cours, selon Peggy Olds, qui explique que le recours aux brochures par ses élèves d’enseignement religieux a « suscité des discussions incroyables par rapport à [certains] passages de la Bible. » Pourtant, le SIC ne se repose pas sur ses lauriers. En effet, le service continue de produire des ressources de formation de grande qualité, faciles à comprendre, à prix abordable et surtout, fidèles à l’enseignement de l’Église. C’est ainsi que le SIC offre aux Chevaliers et à leurs familles une occasion de grandir dans leur foi, d’une part et, d’autre part, de la partager avec d’autres. « Le laïque ordinaire serait tout à fait étonné de constater la matière dont il dispose à portée de la main », insiste Gary Kramis. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, ou télécharger les brochures du SIC, visiter le site www.kofc.org/cis.♦

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à l’œuvre et qu’il s’est demandé « qu’en serait-il si nous pouvions prendre l’œuvre du Père Link et la joindre aux Chevaliers de Colomb? » Avec l’aide de plusieurs frères chevaliers, parmi lesquels Monseigneur Charles J. Chaput, l’archevêque de Denver, O’Connor et son personnel ont commencé à réunir des méditations qui correspondent directement aux principes de l’Ordre. Le père Link a donné son autorisation pour faire réimprimer certains textes déjà publiés son matériel antécédent. Il a même contribué beaucoup de nouveaux textes pour remplir les 400 pages du nouveau livre. « Ce qui donne une si grande valeur à ce livre, c’est les nombreuses leçons qu’il enseigne; elles correspondent à notre vie quotidienne, dit Smith. Et, liées aux principes de l’Ordre des Chevaliers de Colomb, ces leçons deviennent davantage significatives pour le lecteur. » « Nous avons appris que des personnes dont la vie ne tournait pas rond tout le temps, mais qu’à la lecture du livre elles ont lut une histoire qui les a frappées et qui a changé leur vie, dit O’Connor. Ce n’est pas tellement ce qui s’est produit mais plutôt la façon dont le livre a modifié leur attitude envers l’adversité qui les tiraillait. » Depuis sa première édition, Knight to Christ est allé sous presse trois fois, et près de 45 000 exemplaires ont été vendus. Le livre se vend à 9,95 $ l’exemplaire (moins cher s’il est acheté en gros), et les recettes vont aux œuvres de bienfaisance du conseil d’État du Colorado. Dans la préface du livre, l’ancien aumônier d’État du Colorado, Monseigneur l’archevêque Chaput écrit ceci : « Knights to Christ est une belle ressource spirituelle et un bon moyen pour un frère chevalier de s’enraciner dans son apostolat. » Pour tout complément d’information ou pour passer une commande pour un exemplaire ou des exemplaires de Knights to Christ, allez sur le site Web www.coloradokofc.org ou composez le 1-866610-8402.♦ PATRICK SCALISI est le rédacteur en chef adjoint de la revue Columbia.


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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS

Á

L’ŒUVRE

ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE

complications du diabète, les membres de son conseil ont décidé de lui construire une rampe pour l’accès aux fauteuils roulant. Les frères chevaliers ont consacré 45 heures à la construction de cette rampe qui facilitera le déplacement du frère en question. FONDS POUR LES BANCS

Dick Koegle, George Gagnon, Howard Schulz et Ron Daskevich, du conseil New Braunfels (Texas) 4183 se préparent à faire la distribution de plaques descriptives «Mark Your Door for Mary» (Une porte pour Marie) à l’église St. Peter and Paul. Les frères chevaliers distribuent ces plaques pro-vie dans trois églises de la région. Cette campagne a rapporté plus de 12 300$ au projet Gabriel.

POUR LES SŒURS

Le conseil El Dorado 10, de Branford, Connecticut, a aidé à paver le trottoir accessible aux fauteuils roulants du monastère Glorious Cross. Il a aussi aidé à finir la construction du sanctuaire Blessed Mother du monastère. Les Chevaliers de Colomb viennent en aide d’une façon régulière aux Sœurs qui vivent et travaillent au monastère; ils s’occupèrent de l’aménagement paysager et de la livraison des denrées alimentaires. VOISINS D’HAÏTI

Le conseil Father Maurice J. Wolfe 11372, d’Abingdon, Maryland, a fait don de 800$ à l’église Our Lady, Our Queen, à Haïti. LECTURE POUR LES TROUPES

Le conseil St. Anthony 9770, de Frankfort, Illinois, a tenu son tournoi annuel de golf au profit du Père John Hannigan, un aumônier de l’US Marine Corps qui expédie de la littérature chrétienne aux forces armées déployées en Iraq. Depuis quatre ans, le

conseil a contribué près de 4000$ au Père Hannigan qui est membre du conseil Harry G. Johansing 4482 de Twenty Nine Palms, Californie. NOUVELLES TABLES

Le conseil St Genevieve 13964, de Las Cruces, Nouveau Mexique, ont réuni plus de 3400$ pour permettre à la paroisse d’acheter de nouveaux bancs pour l’église. COURSE COMMÉMORATIVE

Le conseil Sacred Heart 12110 et l’assemblée Father William Tyrell, les deux de Tampa, Floride, ont cocommandité la course commémorative sur route des anciens combattants. Cette course avait comme objectif de réunir des fonds pour

Le conseil Mgr Kennedy 1986, de Modesto, Californie, a fait don de 27 000$ à l’école Our Lady of Fatima pour lui permettre d’acheter de nouvelles tables et des chaises pour les élèves.

Sous la surveillance du directeur suprême Emilio B. Moure, le Père James L. Loughnane, du conseil St. Denis 11260, de Diamond Bar, Californie, bénit une personne qui reçoit le don d’un fauteuil roulant. À la demande de Global Wheelchair Mission et des Chevaliers de Colomb du chapitre San Gabriel Valley, les paroissiens de l’église St. Denis ont réuni 34 000$ pour l’achat de fauteuils roulants pour donner à des personnes handicapées de Mexico.

l’hôpital des anciens combattant James A. Haley. Le projet a rapporté 3250$ qui furent partagés entre trois programmes et établissements pour anciens combattants.

DES CHAPELETS-BAGUE

L’assemblée John M. Yencha de Parkersburg Virginie-Occidentale a réuni des fonds pour expédier 1000 chapeletsbague aux troupes américaines en Iraq et en Afghanistan. Chaque enveloppe contenait un chapelet miniature, un dépliant sur la façon de prier le rosaire, et une note pour remercier le soldat de ses services. CONSTRUCTION D’UNE RAMPE

Lorsqu’un membre du conseil Father Francis Finnegan 10976, de Sussex, Wisconsin, a perdu une jambe à cause de

PETIT DÉJEUNER COMMUNAUTAIRE

Les participants d’un séminaire sur le programme RCP commandité par le conseil St. Régis 6299, de Trafford, Pennsylvanie, apprennent la technique sur un mannequin animé. Les Chevaliers de Colomb ont commandité ce projet pour enseigner la bonne technique pour faire la réanimation cardio-pulmonaire au moyen d’un défibrillateur externe automatique.

Le conseil Lapeer (Michigan) 1987 a organisé un petit déjeuner campagnard pour réunir des fonds. Le projet a rapporté 600$ pour l’Eastern Food Bank du Michigan [Banque alimentaire du Michigan]. COMPASSION C. DE C.

Le conseil Highland Lakes 8935, de Burnet, Texas, a fait don de 1600$ à LaCare, un organisme local qui donne à manger aux démunis de la région. ÉTUDIANTS

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

commandité un souper de spaghettis avec la ligue locale pour les arts. Les recettes de ce souper étaient destinées à une famille dont la fille souffrait de cancer. Le souper a rapporté 3000$ dont on fit don pour défrayer les dépenses médicales de la famille. UN CONTENEUR DE MARCHANDISES Le Père Ericson Orozco, curé de la paroisse St. Charles Borromeo, bénit un nouveau jardin de prière mariale qui a été construit par le conseil Mgr Patrick J. McGivney 12615, de Bridgeport, Connecticut. Les Chevaliers de Colomb ont parrainé un chapelet vivant durant la cérémonie d’inauguration du jardin.

MISSIONNAIRES

Le conseil Mother Marianne Cope 14260, de Syracuse University à Syracuse, New York, a aidé à commanditer un groupe d’étudiants missionnaires de l’Alibrandi Catholic Center qui se rendait à la Nouvelle Orléans pour rendre service. Des frères chevaliers et l’aumônier du conseil, le Père Linus DeSantis faisaient parti du groupe qui allait prêter mainforte au programme de secours pour le littoral du Golfe du Mexique. TÉLÉTHON RÉUSSI

Le cercle Father Leo Anctil 5211, de Coventry, Rhode Island, s’est porté volontaire pour un téléthon en faveur de Meeting Street School. Le projet a rapporté 737 000$, et l’effort des Écuyers Colombiens a contribué 800$ à cette somme. Meeting Street School est un organisme qui se dévoue pour les enfants ayant des besoins spéciaux. SOUPER DE SPAGHETTIS

Le conseil Father Henry A. Huppert 10011, de ¨oint Pleasant, Virginie Occidentale, a co-

Le conseil San Juan Bosco 10087, de Miami, a lancé une campagne de collecte de fonds d’une semaine pour réunir des fonds pour Father Ramiro de Jesus Avendaño, de l’église Santa Teresa del Niño Jesus au Nicaragua. Les frères chevaliers ont rempli un conteneur de 14 mètres de vêtements, de fournitures scolaires, de matériaux de construction et d’appareils électroniques pour la nouvelle paroisse. AIDE AUX GUERRIERS BLESSÉS

Le conseil Bishop Denis J. O’Connell 12366, de Fort Mill, Caroline du Sud, a organisé un souper/théâtre de bienfaisance pour réunir de l’argent pour le fonds des guerriers. Ce projet a rapporté 3600$ à l’organisme qui aide aux anciens combattants blessés à faire la transition à la vie civile. RÉCONFORT AUX INCARCÉRÉS

Le conseil Sir Knight Pedro Gaunan 9329, de Lindaville Subdivision, Visayas, a préparé et livré des colis-surprises aux incarcérés du centre de réhabilitation Tagbilaran. MISSION MÉDICALE Tim Weldon (extrême gauche) et Mike O’Neill (extrême droite), du conseil St. Theodore Guerin 14057, de Palos Heights, Illinois, accompagnent Todd et Katryn Lense qui assistent au baptême de leur fils Owen. L’assemblée Holy Family, d’Oak Lawn monte habituellement une garde d’honneur pour le baptême des enfants de la paroisse. Le Père Edward J. Cronin de la paroisse St. Alexander est présent également.

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Le conseil St. Stephen 9282, de Hermitage, Tennessee, a fait don de 5500$ à la mission médicale haïtienne de sa paroisse. Des paroissiens sont allés à la paroisse NotreDame de l’Assomption à Petit Goâve, Haïti, avec une

équipe de 20 professionnels de soins de santé pour aider à distribuer des médicaments à des personnes démunies de la communauté. CONFESSIONNAL PORTABLE

À la demande de l’école secondaire Notre Dame, le conseil Holy Family 6099, de

Le major Alphonse Veerkamp des forces de l’air américaines et le colonel David Reeson, de la Table ronde de la Zone internationale de Baghdad s’entretiennent avec le nonce apostolique d’Iraq et de Jordanie, Monseigneur l’archevêque Francis Assisi Chullicatt. La Table ronde a présenté une bourse de 3500$ à Monseigneur Chullicatt pour appuyer trois groupes de religieuses qui font du ministère dans Baghdad et la région. Ce comité de paroisses est commandité par le conseil 11302.

Chattanooga, Tennessee, a construit un paravent de confessionnal portatif pour la chapelle de l’école. COLLECTE DE MONNAIE

Le conseil St Thomas of Villanova 13128, de Goshen, Connecticut, a fait don de 300$ à la banque d’alimentation Friendly Hands, de Torrington. Ce don provient d’une collecte de monnaie de plusieurs semaines à l’église Villanova. UNE TOMBOLA


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

ruques pour les patientes qui ont recours à la chimiothérapie et qui ont perdu leurs cheveux. RÉCONFORT AUX SÉMINARISTES

Pendant un souper d’appréciation organisé par le conseil Mgr Houlihan 2983, de Portland, Maine, des religieuses savourent un repas de bœuf salé et de choux. Le conseil a offert ce souper en hommage aux religieuses de la région, et le conseil a remis un petit cadeau à chacune d’elles.

Le conseil Father James A. Hyland 10991, de Hemet, Californie, a fait tirer une Ford Mustang 1972 qui avait été donnée à la paroisse par une famille locale. Les Chevaliers de Colomb ont vendu pour une valeur 10 500$ de billets, et ils ont aussi réuni un supplément de 400$ avec un repas de patates au four. DON D’AUBES

Le conseil St. Elizabeth Seton 13047, de Port St. Lucie, Floride, a acheté des aubes neuves pour les servants de messe de la paroisse. DON SUBSTANTIEL

Avec la vente de sa salle de conseil, le conseil Houston (Texas) 803, a fait don de 150 000$ à la co-cathédrale Sacred Heart pour la construction d’un nouveau centre paroissiale. VOCATIONS MILITAIRES

Le conseil Fort Belvoir (Virginie) 11170 a organisé un souper en honneur du clergé et des religieux et religieuses qui appuient les militaires et la communauté catholique de Fort Belvoir. Parmi les invités spéciaux, il y avait Monseigneur Joseph W Estabrook, l’auxiliaire de l’archidiocèse des services

militaires des États-Unis, et le député d’État Kelly J. Mortensen. Durant le souper, Mortensen a remis un chèque de 10 000$ à Monseigneur Estabrook pour appuyer le programme des vocations de l’archidiocèse. ENSEIGNEMENT EN INDE

Le grand chevalier Bill Flynn, du conseil Ocean City (New Jersey) 2560, est allé à Orissa, Inde, pour un séjour de cinq semaines en janvier et février. Il est allé enseigner l’anglais et la science informatique aux séminaristes du séminaire Shanti Bhavan. Les Chevaliers de Colomb du chapitre Francis P. Araneo, ainsi que des paroissiens soutiennent financièrement ce séminaire.

Le conseil St. Mary 9124, de Gautier, Mississippi, a expédié 22 colis-surprises aux séminaristes du diocèse de Biloxi. Au début, le conseil prévoyait n’envoyer un colis qu’à son séminariste «adoptif». Cependant, les C. ce C. ont reçu un si grand nombre de dons qu’ils ont été capables d’envoyer des colis à tous les séminaristes du diocèse. POUR LES JEUNES

Le conseil St. Isaac Jogues 11312, de Lincoln, Nebraska, a fait don de 4000$ au programme pour les jeunes de la paroisse North American Martyrs. L’argent servira à supplémenter des excursions missionnaires et des projets pour les jeunes. BRUNCH POUR LA JAMAÏQUE

Frank Vargas (à gauche) et Hans Meijer, du conseil St. Katharine Drexel 14212, de Weston, Floride, décharge une palette d’aliments que Logistic Alliance a donnés au conseil. Les Chevaliers de Colomb ont reçu un don d’aliments d’une valeur de plus de 24 700$ qu’ils répartiront à quatre organismes de bienfaisance de la région.

TÉLÉVISEUR

Le conseil Immaculate Mary 13283, de West Palm Beach, Floride, a donné un téléviseur HD 26” au festival paroissial; en plus, le conseil a organisé une tombola pour faire tirer le téléviseur, ce qui a rapporté 1200$ pour défrayer les frais de rénovation de la paroisse.

Le conseil La Toussaint 12047, de Sudbury, Ontario, a organisé un brunch pour réunir des fonds pour construire une maison pour une famille dépourvue en Jamaïque. Chaque maison d’une superficie de 12’ X 12’ coûte environ 3500$. Le brunch a rapporté 1043$.

DES CUISINIÈRES

CONCERT BÉNÉFICE

AIDE À UN SOLDAT

Le conseil Annunciation 3822, de Beach Haven, New Jersey, a organisé un concert Rock au bénéfice de St. Jude’s Children’s Hospital. Le concert a rapporté 1290$.

L’assemblée Bishop O’Connor de Bergen County, New Jersey, a fait don de 2330$ au sergent Shane Ugliono de l’armée américaine qui a été blessé au combat en Iraq. Ugliono, qui a une femme et trois enfants est incapable de travailler, et il doit suivre un régime thérapeutique hebdomadaire rigoureux. Ces fonds lui permettront de respecter les obligations de son hypothèque.

Benny Costes (à droite), du conseil North American Martyrs 44338, de Niles, Illinois, et Ben Datuin, du conseil Pangasinan, 3711, de Dagupan City, Luzon, sont devant une cargaison de livres que le conseil 4338 a envoyée aux Philippines. Avant de les avoir triés pour en faire la livraison, les livres étaient entreposés dans un établissement de Datuin. Les frères chevaliers de Niles ont envoyée plus de 35 000 livres à leur conseil frère des Philippines.

PERRUQUES

Le conseil Immaculate Mary 12845, de Gardnerville, Nevada, a fait don de 1000$ au centre de recherche sur le cancer du sein de Carson Valley Medical Center. L’argent servira à la fabrication de per-

TIRAGE D’UN

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NEUVES

Le conseil Grass Valley (Californie) 1875 a réuni plus de 7000$ pour acheter deux cuisinières industrielles pour la salle paroissiale de l’église St. Patrick. Les nouvelles cuisinières remplacent deux vieilles cuisinières qui ont servi durant 25 ans et qui sont maintenant rendues au terme de leur utilité. UNE NOUVELLE SALLE PAROISSIALE

Le conseil Goulet 3681, de St. Boniface, Manitoba, a réuni 40 000$ pour la construction d’une nouvelle salle paroissiale à l’église du Précieux Sang. L’argent servira à équiper une cuisine commerciale. JARDIN COMMÉMORATIF

Le conseil Owensboro (Kentucky) 819 a fait don de 1000$ pour la création d’un jardin commémoratif en l’honneur des soldats qui sont morts dans la bataille de Sacramento durant la Guerre de Sécession aux États-Unis. BANCS D’ÉGLISE

Le conseil Swannee Valley 9957, de Chiefland, Floride, a donné plus de 550 heures de travail bénévole pour restaurer une série de bancs d’église de la mission Holy Cross, de Cross City. Quand

les bancs usagés furent achetés d’une église dans l’Ohio, les frères chevaliers les ont remis à neuf, ainsi que les agenouilloirs, pour que l’ensemble s’agence avec les bancs existants. Avant, ce sont des chaises pliantes qui servaient de bancs. DON D’UNE MOTOCYCLETTE

Le conseil Commodore John Barry 2544, de Dunellen, New Jersey, a tenu une soirée casino qui a rapporté 3500$ pour l’achat d’une nouvelle motocyclette pour le service de police. L’argent servira à l’achat d’accessoires et d’équipement de sécurité pour rendre la moto conforme aux normes des motos de police. RÉAMÉNAGEMENT D’UNE ÉGLISE

Le conseil Iowa Great Lakes 5043, de Spirit Lake, Iowa, a fait don de 5000$ au fonds de construction de son église paroissiale. Cela permettra à la paroisse de réaménager l’église, d’ajouter des salles de classes, une cuisine moderne et de l’espace de rangement. AMÉNAGEMENT PAYSAGER

Le conseil St. Lawrence 12519, de Duelm, Minnesota, a tenu un petit déje-

Les frères chevaliers du conseil St. Joseph 12367, de Dilley, Texas, installent une enseigne neuve devant leur église paroissiale. Huit des frères chevaliers ont travaillé à la fabrication de l’enseigne qui indique l’heure des messes et donne des renseignements divers.

uner pour réunir des fonds pour un projet d’aménagement paysagé de «Habitat pour l’Humanité». Les frères chevaliers ont réuni 550$ pour l’achat de plantes. Treize membres du conseil se sont portés volontaires pour les planter. POSE DE COMPTOIRS

Le conseil Sts Gabriel et John Vianney 12335, de Colorado Springs, Colorado, a installé des armoires, des dessus de comptoirs et des prises de courant électrique à l’église St. Gabriel the Archangel. Grace à tout cela, on a pu économiser plus de 3000$ en matériaux et main d’œuvre à la paroisse. BIENFAISANCE QUOTIDIENNE

Le tournoi de golf annuel du conseil Ambassador of St Paul 11211, de Tampa, Floride, a fait don de 10 489$ à Everyday Blessings, un organisme qui loge et prend soin d’enfants maltraités ou négligés. UN COLUMBARIUM

Des membres du conseil St. Michael 4501, de Leamington, Ontario, installent des carreaux nouveaux dans une des portes de leur église paroissiale. Les Chevaliers de Colomb ont remplacé la vitre de plusieurs des portes de l’église pour les rendre conformes aux normes et règlements de construction.

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Devant la possibilité de la fermeture de sa paroisse, Thomas G. Assaly, du conseil St. Daniel 11725, de South Mountain, Ontario, a fait don de 25 000$ pour acheter un columbarium en granit à

l’église St Daniel the Martyr. Les paroissiens et des organismes ont maintenant la possibilité d’acheter des niches du columbarium, et les fonds sont versés à la paroisse. Immédiatement après la fin de l’installation du columbarium, Assaly et le conseil 11725 ont commandé les gravures commémoratives sur le columbarium. DU CIMENT ET DES CARREAUX

Le conseil Holy Name 6616, de Plaridel, Mindanao, a donné trente sacs de ciment au couvent de l’église St Nicholas pour replacer des carreaux du plancher du rez-de-chaussée de la bâtisse. La remise de ce don a été faite conjointement avec les Filles de Marie Immaculée qui ont contribué 300 carreaux à ce projet. POUR UN PRÊTRE

Les membres du conseil San Juan de los Caballeros 13684, de San Juan Pueblo, Nouveau Mexique, ont nettoyé le terrain d’une maison abandonnée qui appartient à un prêtre. Une équipe de frères chevaliers coupait et enlevait les mauvaises herbes et autres débris tandis que d’autres bénévoles ramassaient et transportaient les ordures à une décharge. AU SERVICE


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

DES AÎNÉS

DE LUNETTES

Le conseil Mgr W. J. Walsh-St Raymond 7220, d’East Rockaway, New York, a servi un dîner à plus de 200 citoyens âgés à l’église St. Raymond. Durant le dîner, les Chevaliers de Colomb ont présenté un don de 1000$ au programme social de la paroisse.

Le conseil St. Joseph 3814, d’Oradell, New Jersey, a collecté 180 paires de lunettes usagées pour l’organisme Eyes For the Needy [Yeux pour les démunis] qui a pour but d’améliorer la vue d’enfants et adultes à faible revenu.

UN NOUVEAU CLOCHER

Dans le cadre d’un projet de rénovation de deux ans de la cour de l’église, le conseil St. Peter 10510, de Lincoln, Nebraska, a fait don de 135 000$ à sa paroisse pour la construction d’un nouveau clocher. Le conseil a fait don également de 25 000$ pour compléter certaines phases du projet, comme, par exemple, l’aménagement paysager. UN SYSTÈME SONORE

Quand l’Église Holy Family a soumis des plans d’expansion et d’amélioration à l’église, le conseil St. Michael

DON DE BALLONS Bob Fousch (à gauche) et Laren Tushim, du conseil Alex Semel 12989, de Lacombe, Louisiane, surveillent la construction d’une rampe pour fauteuil roulant, tandis que Joseph McDermott (à droite, en arrière plan) y jette un coup d’œil. McDermott est un ancien combattant de la guerre du Vietnam qui a été blessé au combat et qui se déplace en fauteuil roulant. Lorsqu’il a obtenu un nouveau triporteur pour l’aider à se déplacer, les frères chevaliers sont venus construire une rampe pour fauteuils roulants afin de lui permettre de passer de la porte d’entrée à son entrée de cour.

4548, de Newark, Delaware, a fait don de 50 000$ pour l’installation d’un nouveau système sonore. Le conseil a pris l’argent destiné à l’achat d’une salle de conseil pour faire ce don. CONSTRUCTION D’UNE CHAPELLE

Leonard Spadavecchia et Paul Pinkman, du conseil Mary Immaculate 12769, de Secaucus, New Jersey, remplissent des sacs de sports dans le cadre du programme «Operation Chill-Out». Chaque sac contient une couverture, une casquette, des gants, un gilet et des articles de toilette. Ce programme a été fondé en l’an 2000 pour venir en aide à des anciens combattants sans-abri de la guerre du Vietnam qui vivent sous un pont de chemin de fer dans le nord du New Jersey.

Le conseil Highland Lakes 8934, de Burnet, Texas, a fait don de près de 3000$ et a accepté de construire une petite chapelle d’adoration au centre de retraite Eagles Wings. La chapelle est située dans la partie éloignée du camp Eagle’s Nest.

D’UN COUVENT

Dans le cadre d’un programme pour rénover le couvent paroissial de l’église St. Patrick pour le convertir en un presbytère, le conseil Pasco (Washington) 1620, a démonté et enlevé 32 tonnes de plâtre et de débris. Grace à ce travail la paroisse a pu économiser 5000$. COLLECTE

DES CHAPELETS DE COMBAT

Le conseil St. Alban Roe 12022, de Wildwood, Missouri, a acheté cent trousses de chapelets de combat pour la classe d’instruction religieuse des élèves de l’école St. Alban Roe. Les élèves assemblent et confectionnent ces chapelets qui sont construits de grains noirs et de corde de parachute, pour les envoyer aux soldats en poste à l’étranger. RÉNOVATION

Monseigneur l’évêque Albert Ayinde Fasina (à droite), de Ijebu-Ode, Nigeria, remet une trousse de voyage pour dire la messe à Mgr Victor O. Ajayi et aux membres du comité de paroisses de l’église St. John Vianney de Iperu-Remo. La trousse a été donnée par l’assemblée Commodore John Barry, de Dunellen, New Jersey, à la mémoire de cinq frères décédés.

Lorsque l’équipe de basketball des filles de l’école St. Bernard d’Uncasville, Connecticut, n’avait pas le budget nécessaire pour acheter des ballons de basket-ball, le conseil Rev. John F. Murphy 1943, de Mystic, en a donné huit à l’équipe. POUR LA VIE

Le conseil Warren 474, de Phillipsburg, New Jersey, et le conseil St. Joseph 10627, de High Bridge ont fait équipe pour peindre les chambres et les couloirs du Life Choices Women’s Center de Phillipsburg. [Accueil-grossesse pour la vie].

RÈGLEMENTS AMENDÉS Les délégués au 127e Congrès suprême tenu à Phoenix, en août dernier ont corroboré plusieurs amendements aux règlements de l’Ordre. À l’article 27, les deux mentions du montant de 250 $ sont remplacées par le montant de 400 $. À l’article 35.3, le montant de 600 $ est remplacé par celui de 800 $. À l’article 86(f ), la dernière phrase a été amendée : « Les dommagesintérêts dissuasifs ou pour préjudice moral peuvent être accordés en vertu d’un statut fédéral ou d’état ou, quand il s’agit de droit commun, des dommages-intérêts pour préjudice moral ».

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C A D E AU X E T A RT I C L E S D E P RO M OT I O N

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L ’ A N N É E S AC E R D OTA L E

La prédication par le recours à la culture Comment un prêtre communique la présence du Christ grâce à la prédication, à l’écriture et au théâtre par Kim Luisi LE PÈRE DOMINICAIN, PETER JOHN CAMERON, a re- indices concernant sa destinée. Le théâtre au service de la noucours à son poste comme rédacteur en chef de la revue Magnificat velle évangélisation cherche à entraîner la raison sur ce terrain. » et ses responsabilités en tant que cofondateur et scénariste du C’est cette mission qui a donné naissance au Blackfriars ReperBlackfriars Repertory Theatre, pour ainsi dire, dans un sens sacra- tory Theater en 1998. Depuis cette époque, la troupe a présenté mentel. Car ses activités servent de signes sensibles du cœur de sa de nombreuses pièces qui reflètent la nature et la destinée spirvocation presbytérale. L’appel à servir l’Église et l’appel à servir les ituelles de l’être humain. Le père Cameron est l’auteur d’une de arts ne sont pas, comme on pourrait le croire, des appels distincts. ces pièces, intitulée He Was Our Father [Il était notre père], et dont Ils sont plutôt une réponse unique à une question qui se pose le personnage principal est l’abbé Michael J. McGivney, fondateur depuis des millénaires : « Un être humain, qu’est-ce à dire? » des Chevaliers de Colomb. La pièce était présentée pour la preLe père Cameron, qui est également mière fois, à Chicago, lors du 125e directeur de la prédication de la Congrès suprême et traitait du désir de province dominicaine St. Joseph, a dit l’abbé McGivney selon lequel la foi ceci : « C’est la vocation du prédicateur, catholique éclairerait la vie du laïque affirme le père Cameron, de rendre aux américain. gens leurs cœurs. Le presbytérat Membre du conseil St. Thomas retrouve son aspect le plus passionnant More 13500, de New Haven, au Conlorsque le prêtre est témoin que la vie necticut, le père Cameron perçoit le de quelqu’un change à la suite d’une vénérable Michael McGivney comme rencontre avec le Christ, car il en réun modèle du service presbytéral. Le sulte une personne nouvelle. Son hupère Cameron a aussi subi l’influence manité est restaurée. » des enseignements de Mgr Luigi GiusLe père dominicain Peter John Cameron en procesLes premiers frissons de sollicitasani, prêtre italien et fondateur du tion à devenir prêtre sont issus de la mouvement pour laïques Communion sion avec une relique de saint Juan Diego, à l’ocvie quotidienne au sein de la famille et libération et depuis lors, il suit de casion du festival Guadalupe qui s’est déroulé en Cameron. Pour ses membres, il n’exprès l’œuvre du mouvement. septembre dernier à New Haven, au Connecticut. istait pas de disjonction entre la conAu fur et à mesure que s’accroisfusion des luttes quotidiennes et la sent l’esprit séculier et les scandales, participation à l’Eucharistie du dimanche. En effet, la vie se la vie du prêtre est envahie de difficultés et de défis. De l’avis présentait comme un vêtement d’une seule pièce tissé de ba- du père Cameron toutefois, cela vaut la peine. nalités et de sublimités et d’où est issue une vocation. « Les gens sont à la recherche du Christ, explique-t-il. Ils La réponse du père Cameron à l’appel n’a pas émergé d’une recherchent une présence qui donnera un sens à leurs vies. participation à des activités paroissiales, mais plutôt d’un désir C’est ce qu’accomplit le presbytérat. » de s’adresser à la culture par le recours à la culture même — En fin de compte, le père Cameron perçoit que le cœur du pour aider l’être humain à se conscientiser aux désirs de son presbytérat c’est l’Eucharistie. « Tenter de donner tout autre cœur. L’Ordre de prêcheurs, fort de son histoire de témoignage sens à l’Eucharistie, poursuit-il, irait en contradiction avec le chrétien grâce aux arts (Fra Angelico) et aux lettres (saint moyen même que le Seigneur prend pour se donner à son peThomas d’Aquin et saint Dominique) est devenu la demeure uple — c’est-à-dire, la relation humaine. » du père Cameron et il y a été ordonné prêtre en 1986. C’est la rencontre avec le divin qui est le moteur de la voEn 2004, dans un essai intitulé « Le rôle du théâtre dans l’é- cation du père Cameron. « Quand les gens rencontrent le vangélisation de la culture », le père Cameron a écrit : « On peut Christ, ils changent, observe-t-il. Il devient évident que nos dire que le cœur humain a soif de théâtre, parce que le cœur hu- cœurs sont faits pour le Christ. C’est lui la réponse au besoin main vit dans l’expectative que lui sera révélée la signification de le plus pressant de l’être humain : le besoin d’être pleinement l’être humain. Pour une certaine raison, il y a quelque chose de et totalement humain. »♦ profondément enraciné dans l’âme humaine qui pousse celle-ci à rechercher à imiter des êtres humains… afin d’y découvrir des KIM LUISI écrit depuis Brentwood, dans l’état de New York. CELEBREZ L’ANNÉE SACERDOTALE À L’AIDE D’UNE CARTE SPECIALE DE PRIERE DISPONIBLE AU SITE INTERNET DE WWW.KOFC.ORG/YEARFORPRIESTS FÉVRIER 2010

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A P P L I C AT I O N D E N O S D E G R É S

Unité LES MEMBRES du conseil St. Rose of Lima 14297, de Gaithersburg, Maryland, montrent les pizzas qu’ils ont préparées pour les élèves des classes d’éducation religieuses et leurs familles. • Les membres du conseil Father Conan Mawhorr 10493, de Horseshoe Bend, Arkansas, se portent au secours d’une famille dont la demeure a été détruite dans un incendie. Le conseil 10493 a mobilisé les frères chevaliers de trois conseils et des assemblées de la région pour solliciter des dons pour la famille McQuay. En tout, les frères chevaliers ont collecté trois cargaisons de nourriture, de vêtements et d’articles ménagers, et 1350$ en dons.

Charité

Fraternité

Patriotisme

DES ENFANTS nécessiteux montrent des colis de produits de réconfort qu’ils ont reçu du conseil St. Michael 4353, de Bulacan, Luzon. Les Chevaliers de Colomb ont donné des vives en conserves, du lait, des nouilles, du pain et du riz à des membres nécessiteux de la communauté et aux enfants d’école pauvres de la région. • Le conseil Mgr Fred J. Kimmet 6623, de Torrington, Wyoming, a rempli son engagement de faire don de 40 000$ à la paroisse St. Rose. L’argent servira au renouvellement du toit en tuiles de l’église.

ED SOUZA, Frank Wise et Frank Bono, de l’assemblée Father Andrew Doherty, de West Palm Beach, Floride sont près du monument commémoratif de l’assemblée qu’ils ont restauré. Les frères chevaliers ont nettoyé, réparé et repeint le monument sur lequel les noms des sires chevaliers défunts sont inscrits. • Le conseil St. Maximilian Kolbe 14508, de Beaver Crossing-Utica, Nebraska, a tenu un petit déjeuner de crêpes et une vente aux enchères silencieuses pour un frère chevalier dont le fils souffre d’infirmité motrice cérébrale. Ce projet a rapporté plus de 15 000$ pour permettre à la famille d’acheter une fourgonnette adaptée aux fauteuils roulants.

LES SIRES chevaliers de l’assemblée Captain Miles MacDonell, de Winnipeg, Manitoba, remettent des rubans jaunes signés au Père W. Lance Magdziak (deuxième de la gauche) de la Chapelle Marguerite Bourgeois de Wing 17 Winnipeg. Les rubans, signés par les frères chevaliers de treize conseils et d’autres citoyens, ont été expédiés aux troupes canadiennes déployées à Kandahar, Afghanistan. • Le conseil St. Paul the Apostle 9352, d’Alliston, Ontario, a fait don de 1740$ à la base des forces armées canadiennes pour venir en aide aux soldats blessés au combat et à leurs familles.

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CHEVALIER S DE C O LO M B

PATRICK DOWNES/HAWAII CATHOLIC HERALD

Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les Chevaliers de partout dans le monde ont la possibilité de faire une différence. Que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.

Le 1 er novembre 2009 des jeunes catholiques, accompagnés de Steve Lopez, trésorier d’État d’Hawaï (à gauche), et de William Clark, secrétaire d’état, portent une relique de Saint Damien de Veuster depuis la Cathédrale Our Lady of Peace jusqu’au Palais Iolani. Des Chevaliers de l’état d’Hawaï se sont retrouvés à la cathédrale pour célébrer la canonisation du père Damien par le pape Benôit XVI le 11 octobre 2009.

ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTRE ENVOYÉES PAR COURRIEL À COLUMBIA@KOFC.ORG OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

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GARDE R LA FO I VIVA NT E

« IMPOSSIBLE D’ÊTRE PLUS HEUREUX. DIEU SOIT LOUÉ EN TOUTES CHOSES » En rétrospective, j’arrive à repérer les grâces que le Seigneur a placées sur ma route, au cours de mon cheminement vers le monastère. Mes parents et mes grands parents ont fait d’innombrables sacrifices pour m’envoyer dans des écoles paroissiales, tout en favorisant en moi un grand amour pour l’Eucharistie et de Notre Dame. Durant mes années à l’école, il y a toujours eu de jeunes religieux pleins de vitalité dans notre paroisse : prêtres et frères qui jouaient au football avec moi et mes amis, et qui n’hésitaient jamais à venir en aide à une famille démunie. Je me souviens de mes pensées à l’époque : « Si c’est ça la vie religieuse, peut-être que je pourrais l’essayer! » Après l’école secondaire, j’ai accepté une bourse dans un collège où je pourrais jouer au sport que j’aimais le plus : le basketball. Bien que j’apprécie tout ce que ce monde peut m’offrir, dans ma vie personnelle pourtant, je lutte pour me garder intègre et chaste, dans un monde qui pourtant banalise ces deux valeurs. Ce défi m’amène à laisser tomber le ballon et à trouver moyen de finir mes études qui tient compte de ma relation avec le Christ. En 2006, mon cheminement me conduit à la première abbaye bénédictine des États-Unis, l’abbaye St. Vincent. Impossible d’être plus heureux. Comme l’a proclamé chaque génération de moines : « Dieu soit loué en toutes choses! » Br. Gabriel Myriam Kurzawski, O.S.B. Archi-abbaye et Séminaire St. Vincent Latrobe, Pennsylvanie

VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

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