Columbia Janvier 2021

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Un nouveau chemin pour la nouvelle année.

Découvrez une carrière avec les Chevaliers de Colomb.

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SOMMAIRE

Columbia JANVIER 2021

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VOLUME 101

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NUMÉRO 1

Rubriques 3

Construire un monde meilleur L’Ordre est depuis longtemps présent au premier rang du mouvement pour protéger la vie humaine — et cet héritage se poursuit.

Par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême

ABOVE: Adoration of the Magi (1655-1660) by Bartolomé Esteban Murillo/Toledo Museum of Art/Google Cultural Institute — ON THE COVER: Photo by Spirit Juice Studios

Les mages, également connus sous le nom de « Rois mages » ou de « Rois », sont représentés adorant l’Enfant Jésus dans un tableau de Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682).

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« Plus forts ensemble »

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L’espoir après une perte

Entretien avec Jeanne Mancini sur l’unité, la croissance et les défis de la cause pro-vie.

L’Église et les êtres chers peuvent aider les parents qui souffrent à la suite d’une fausse couche, de l’accouchement d’un enfant mort-né ou de la perte d’un bébé.

Par Laura et Franco Fanucci

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La grande lutte de notre époque

Alors que nous œuvrons pour les droits de la personne et pour la défense des plus vulnérables, le droit à la vie de l’enfant à naître est la question majeure de notre époque.

4 Apprendre la foi, vivre la foi L’année dernière nous a rappelé que la mort est proche, mais le Christ est plus proche de ceux qui placent leur espoir en lui.

Par Mgr William E. Lori, Aumônier Suprême

PLUS: L’homme catholique du mois

6 Nouvelles des Chevaliers La réunion de mi-année souligne l’importance de la béatification du fondateur • Le séminaire de Baltimore commence « la série McGivney » • L’Ordre observe le Mois du patrimoine amérindien • Les Chevaliers livrent la charité et l’encouragement • Héros du quotidien, des CdeC, reçoit le Prix Emmy 26 Chevaliers à l’œuvre Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »

Par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême

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Il y a toujours de l’espoir

Un père se souvient de la réaction des médecins au diagnostic mortel et à la guérison miraculeuse de son fils.

Par Daniel Schachle

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Le parcours de la foi de Faith

Une famille des CdeC aide une jeune mère à choisir la vie, à revenir vers Dieu et à trouver l’amour.

Par Jay Nies

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La vie sera victorieuse

Face à une profonde confusion morale, nous devons restaurer un respect de la vie grâce à l’éducation et à des services aimants.

Par Mgr Joseph F. Naumann

EN PAGE COUVERTURE

Un jeune homme tient un panneau pro-vie des Chevaliers de Colomb tout en s’avançant vers le Capitole des États-Unis et le bâtiment de la Cour suprême pendant la « Marche pour la vie » de 2020 à Washington, D.C. Copyright © 2021 Tous droits réservés

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EDITORIAL

La pandémie cachée L’ANNÉE 2020 a laissé beaucoup de

souffrance dans son sillage. En plus des décès causés par la COVID-19, les tensions économiques et sociales de la pandémie ont contribué à une augmentation significative du taux de mortalité du diabète, de la tension artérielle élevée et d’autres conditions. À la mi-décembre, plus de 300 000 morts ont directement été attribués à la COVID-19 aux États-Unis, ce qui en fait la troisième cause de décès, après une maladie cardiaque et un cancer, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Un éditorial du New York Times a mis le numéro en perspective : « Trois cents mille sont plus que le nombre d’Américains qui sont morts en combat pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il s’agit de la moitié du nombre total de décès dus au cancer cette année. C’est la population de Pittsburgh ».

En réalité, la menace de santé publique de la pandémie ne devrait pas être prise à la légère. En même temps, nous ne devons pas sous-estimer l’ampleur d’une autre crise sanitaire publique — une pandémie, par exemple, en grande partie ignorée par le CDC et les médias. Chaque année, la cause principale de décès aux États-Unis et dans le monde entier n’est pas une maladie cardiaque, un cancer ou toute autre maladie.

Il s’agit de l’avortement. Depuis les décisions de la Cour suprême en 1973 dans l’affaire « Roe c. Wade » et « Doe c. Bolton », la vie de plus de 60 millions d’enfants à naître a été terminée par un avortement aux États-Unis.

Soixante millions sont plus que le nombre d’Américains qui sont âgés de plus de 65 ans. Il s’agit d’environ la moitié du nombre total de personnes dans le monde qui sont mortes dans toutes les guerres du XXe siècle. Il s’agit de plus d’une fois et demi de la population du Canada, où il y a eu un manque de restriction similaire et un taux similaire d’avortement pendant plus de cinq décennies. Pratiquement une

génération entière d’enfants innocents a été perdue au nom du « choix ». C’est pourquoi, chaque mois de janvier, les Chevaliers de Colomb célèbrent solennellement l’anniversaire de décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade » et réaffirme notre engagement à promouvoir et à défendre la dignité de chaque vie humaine.

Il y a certainement, de nombreuses menaces à la vie humaine et à la dignité qui méritent notre attention. Cependant, le problème de l’avortement est unique dans le genre et dans la portée. Les évêques américains, dans une lettre d’introduction à leur document Former des consciences pour la citoyenneté fidèle : Un appel à la responsabilité politique, le présentaient ainsi : « La menace de l’avortement demeure notre priorité prédominante, parce qu’elle attaque directement la vie elle-même, parce qu’elle prend place dans le sanctuaire de la famille, et en raison du nombre de vies détruites ».

On affirmait parfois que ceux qui mettent l’accent particulier sur la cause pro-vie se soucient de l’enfant à naître, mais ne se soucient pas d’autres populations vulnérables. Pourtant, cette affirmation ne tient pas compte de tout ce que la communauté pro-vie fait pour les femmes enceintes, les jeunes mères et les femmes après avortement ayant besoin d’espoir, d’aide et de guérison. Elle ignore également les innombrables manières dont une organisation comme les Chevaliers de Colomb, avec la charité comme premier principe, met la foi en action en servant nos voisins dans le besoin. Mais surtout, elle ignore la réalité que l’avortement constitue une grave violation des droits de la personne et des proportions de pandémie. De plus, il est de notre devoir d’édifier une culture de la vie par la prière, le plaidoyer et l’action caritative. B Alton J. Pelowski Rédacteur en chef

Columbia ­ÉDITEURS Knights of Columbus ADMINISTRATEURS SUPRÊMES Carl A. Anderson Chevalier suprême Most Rev. William E. Lori, S.T.D. Aumônier suprême Patrick E. Kelly Député Chevalier suprême Michael J. O’Connor Secrétaire suprême Ronald F. Schwarz Trésorier suprême John A. Marrella Avocat suprême RÉDACTION Alton J. Pelowski Rédacteur en chef Andrew J. Matt Rédacteur en chef adjoint Cecilia Hadley Rédactrice spécialisée Margaret B. Kelly Secrétaire de rédaction

Le bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS COLUMBIA 1 Columbus Plaza New Haven, CT 06510-3326 columbia@kofc.org kofc.org/columbia Changement d’adresse 203-752-4210, option #3 addresschange@kofc.org Columbia 203-752-4398 Service client C de C 1-800-380-9995

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

Notre engagement pro-vie L’Ordre est depuis longtemps présent au premier rang du mouvement pour protéger la vie humaine — et cet héritage se poursuit Par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême JE PRENDS CETTE OCCASION pour raconter comment, depuis cinq décennies, l’Ordre des Chevaliers de Colomb est un chef de file dans le mouvement pro-vie. En 1974, nos frères Chevaliers étaient là pour aider à l’organisation de la première « Marche pour la Vie » à Washington D.C. L’année suivante nous avons accordé une subvention de 50 000 dollars US aux évêques américains pour les aider dans leurs efforts pastoraux en faveur de la vie. À ce jour, nous poursuivons notre partenariat avec la « Marche pour la vie » et le Comité des évêques sur les activités pro-vie.

En 1976, le Chevalier Suprême John McDevitt a déclaré que « tuer une vie humaine innocente est une injustice monumentale », que nous ne devons pas être « leurrés dans l’acceptation de ce mal » et doit plutôt lutter contre la décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade. » Les Chevaliers de Colomb n’ont cessé de demander que cet « exercice du pouvoir judiciaire brut » soit annulé, et nous avons soutenu à la fois l’amendement Hyde visant à limiter l’argent des contribuables pour payer l’avortement et la politique de Mexico visant à ne plus promouvoir l’avortement dans les programmes américains d’aide à l’étranger.

Depuis plusieurs décennies, nous appliquons une stratégie en trois volets pour défendre les enfants à naître : mobiliser un soutien national par le biais de la Marche annuelle pour la vie; soutenir le ministère pastoral de nos évêques; et œuvrer pour rétablir la protection juridique des enfants à naître dans nos tribunaux et nos assemblées législatives.

Nous avons ensuite ajouté trois initiatives essentielles à la construction d’une culture de la vie.

La première commença avec les Sœurs de la vie. En 1998, leur fondateur, le cardinal John O’Connor, a exprimé l’espoir qu’un jour les sœurs auraient un centre de retraite. Ce rêve devint réalité en 2004 lorsque les Chevaliers de Colomb ont établi Villa Maria Guadalupe à Stamford, dans le Connecticut. Le centre, géré par les Sœurs de la vie, est une source de guérison pour beaucoup, y compris pour les femmes qui subissent les conséquences d’un avortement. Des milliers de vies ont été changées et beaucoup ont été sauvées par les Sœurs de la vie, qui aident des

femmes courageuses à choisir la vie malgré tout.

La seconde date de 2008 lorsque nous avons lancé une enquête annuelle nationale sur l’avortement auprès de l’institut de sondage Marist Poll afin de comprendre l’attitude du public à l’égard de l’avortement. Notre sondage a révélé que 3 Américains sur 4 — dont 6 sur 10 se disent « pro-choix » — souhaitaient des restrictions importantes sur l’avortement. La conclusion : Le mandat d’avortement illimité de la décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade » n’est pas soutenu par la majorité des Américains.

Puis, en 2009, nous avons commencé notre « Initiative Échographie » pour placer de nouveaux échographes auprès de Centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes. Depuis, nous avons placé plus de 1 300 échographes d’une valeur de plus de 60 millions de dollars.

Grâce à ce programme, nous avons aidé à sauver des centaines de milliers d’enfants en devenir.

Notre programme est en train de se construire, un cœur à la fois, enfant par enfant.

La défense de l’enfant en devenir est une priorité prédominante pour les Chevaliers de Colomb, parce que l’avortement est le meurtre d’enfants innocents à une grande échelle.

La Décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade » échouera en fin de compte parce qu’elle se basera sur la fausseté que nous ne connaissons pas l’enfant avant la naissance.

Parce que nous travaillons pour la renverser, on organise des manifestations nationales pour cela, nous formons les gens à ce sujet, nous aidons les femmes qui en ont souffert à guérir, et nous faisons en sorte d’empêcher qu’un plus grand nombre de femmes en souffrent, et on sauve bien évidement les enfants à naître de ses conséquences mortelles.

Le Pape François écrit : « La défense de l’innocent qui n’est pas encore né, par exemple, doit être sans équivoque, ferme et passionnée, parce que là est en jeu la dignité de la vie humaine, toujours sacrée » (Gaudete et Exsultate, 101).

Encouragés par ses paroles, nous continuerons à bâtir une culture de la vie dans tous les pays dans lesquels nous sommes actifs.

Vivat Jesus !

« La défense de l’enfant en devenir est une priorité prédominante pour les Chevaliers de Colomb, parce que l’avortement est le meurtre d’enfants innocents à une grande échelle. »

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

La lisière de la nuit L’année dernière nous a rappelé que la mort est proche, mais le Christ est plus proche de ceux qui placent leur espoir en lui Par Mgr William E. Lori, Aumônier Suprême IL Y A PLUSIEURS décennies de cela, il y avait un

feuilleton télévisé intitulé « The Edge of Night » (La lisière de la nuit). Il mettait en scène un avocat nommé Mike Karr dans une ville appelée Monticello. Avec ses collègues, il résolvait des crimes et démasquait des conspirations qui affectaient la vie de nombreux citoyens, parmi lesquels les riches et les notables. Bien que Karr et ses associés finissaient toujours par l’emporter, la prémisse de cette émission populaire reposait sur l’idée que la plupart des gens vivent à deux doigts de la mort et du désastre.

Au moment où l’année 2020 entre dans les livres d’histoire, il est facile de ressentir la même chose. Il y a à peine un an, il était difficile d’imaginer les ravages et les souffrances que provoquerait la pandémie. Nous étions loin d’imaginer qu’elle allait modifier radicalement notre façon de vivre et de travailler; nous avons pris pleinement conscience de la fragilité de l’existence. Au cours de cette année, j’ai parlé avec plusieurs personnes qui ont perdu des êtres chers ou qui ont pris soin des membres de leur famille gravement malades. Une mère en deuil a dit : « Je pensais que nous vivions en sécurité. Maintenant, je sais que la mort est plus proche que je ne l’aurais jamais cru. » Tout en espérant et en priant que l’emprise de la COVID-19 sur nos vies diminuera en cette nouvelle année, nous ne devons pas perdre de vue les leçons que nous a enseignées l’année 2020.

Premièrement, il est facile de se bercer d’un faux sentiment de sécurité. Par exemple, on peut facilement supposer que nos proches resteront en bonne santé, pour se retrouver soudainement confrontées à une crise sanitaire.

Nous comptions peut-être sur le soutien d’une connaissance de longue date, avant d’être trahis.

Au moment même où nous pensions que tout va bien, nous pouvons nous retrouver, contre notre gré, empêtrés dans une polémique. Nos vies peuvent radicalement basculer, de cette manière ou d’une autre.

Deuxièmement, tout en évitant les faux sentiments de sécurité, nous devons aussi éviter de céder au découragement ou au désespoir. Le contraire du découragement n’est pas la frivolité,

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et le contraire du désespoir n’est pas l’optimisme.

L’opposé du découragement est le courage et l’opposé du désespoir est l’espoir — espoir dans la promesse de la vie éternelle qui nous est offerte seulement dans le Christ, espoir dans la croyance que la lumière et l’amour du Christ prévaudront en fin de compte sur les ténèbres du péché et de la mort. En vérité, nous ne menons pas notre vie à la lisière de la nuit, mais à celle de la lumière.

L’un des moments les plus brillants de 2020 fut la béatification du Bienheureux Michael McGivney, un saint curé et le fondateur visionnaire des Chevaliers de Colomb. Pendant la majeure partie de sa vie, l’abbé McGivney a souffert d’une santé précaire. On sent que la réalité de la mort n’a jamais été très éloignée de son esprit et de son cœur. Son pasteur à l’église St. Mary’s de New Haven, dans le Connecticut, était lui aussi en mauvaise santé et est décédé à l’âge de 33 ans, moins de deux ans après l’arrivée de l’abbé McGivney Un certain nombre de collègues prêtres de l’abbé McGivney sont également morts à un âge précoce; à cette époque, la plupart des prêtres ne vivaient pas jusqu’à 50 ans.

Mais cela n’a pas empêché l’abbé McGivney de se donner entièrement au Seigneur, à ses paroissiens et à ses Chevaliers bien-aimés. Au contraire, la proximité de la mort donna au ministère de l’abbé McGivney un sentiment d’urgence, insufflant à son ministère sacerdotal la lumière et l’amour du Christ. Conscient de sa mortalité, l’abbé McGivney a placé toute sa vie en présence de la lumière du Christ. Ses paroissiens l’ont perçu ainsi, car même lorsqu’il était parmi eux, ils parlaient de sa sainteté, de sa pureté et de sa charité.

Dans de nombreuses régions du monde, janvier est l’un des mois les plus sombres et les plus froids de l’année. Mais peu à peu, les jours s’allongent et se réchauffent à l’approche du printemps. Ce phénomène naturel est un bon symbole de nos vies spirituelles. Au lieu de nous tourner vers la lumière de lumières artificielles ou de céder aux ténèbres, prenons la résolution de vivre la nouvelle année à la lumière du Christ, dans l’attente du jour où nous le verrons face à face. B

« La proximité de la mort donna au ministère de l’abbé McGivney un sentiment d’urgence, insufflant à son ministère sacerdotal la lumière et l’amour du Christ. »

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Défi de l’aumônier suprême Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore

Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie.

Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent. Ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Évangile du 3 janvier, Matthieu 2:10-11)

FROM TOP: Courtesy of Mount St. Bernard Abbey — CNS photo/Vincenzo Pinto, Reuters pool

C’est une scène magnifique : des intellectuels issus d’une terre lointaine, qui n’appartenaient même pas à la foi juive, voyagent pour rendre hommage au roi nouveau-né. Leurs cadeaux reconnaissent la royauté de l’enfant et préfigurent le sacrifice qu’il devra faire. Ils sont également le signe du cadeau que ce roi nouveau-né représente pour le monde entier. Nous devons aussi reconnaître chaque enfant comme un cadeau pour le monde, créé à l’image de Dieu lui-même.

Puissions-nous nous réengager avec une vigueur renouvelée pour protéger et chérir la vie et la dignité de chaque être humain.

Défi: Je vous exhorte à prendre une mesure concrète et tangible pour soutenir la cause de la vie dans votre communauté, en faisant un don monétaire ou de fournitures à un centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes, en priant à l’extérieur d’un centre d’avortement ou en rejoignant le groupe pro-vie de votre paroisse. Deuxièmement, je vous invite à participer avec vos frères Chevaliers au programme « Neuvaine pour la vie » du modèle de programmes « La Foi en action » ou, si possible, le programme « Marche pour la vie ».

L’homme catholique du mois Bienheureux Cyprian Michael Iwene Tansi (1903-1964)

LE PÈRE TANSI ne faisait pas les choses

à moitié : « Si vous voulez être vraiment chrétien », le prêtre nigérien disait, « vous feriez aussi bien de vivre entièrement pour Dieu ». C’est précisément ce qu’il a fait, d’abord dans l’agitation de la vie paroissiale et plus tard dans les cloîtres tranquilles d’un monastère.

Iwene Tansi est né dans une famille de fermiers Igbo près de la ville méridionale nigérienne d’Aguleri en 1903.

Ses parents, bien que non chrétiens, l’envoyèrent dans une école catholique, où il fut baptisé Michael en 1913. Malgré l’opposition de sa famille, il entra au séminaire à l’âge de 22 ans et fut ordonné au diocèse d’Onitsha en 1937.

En tant que pasteur, le père Tansi était constamment en mouvement, se déplaçant à pied ou à vélo pour amener le Christ dans les villages éparpillés. Connu pour sa prédication puissante, sa révérence pour l’Eucharistie ainsi que sa douceur et sa bonne humeur, il a exercé son ministère auprès de nombreux jeunes qui se préparaient au mariage ou qui envisageaient des vocations religieuses. Un jeune garçon inspiré par l’exemple du père Tansi était

Calendrier liturgique 1 janvier

La Solennité de Sainte

Marie, Mère de Dieu

2 janvier

Saints Basile le Grand et

Grégoire de Nazianze

3 janvier

La Solennité de l’Épiphanie

du Seigneur

7 janvier

Saint André Bessette

(Canada) 10 janvier

Le Baptême du Seigneur

21 janvier

Sainte Agnès

25 janvier

La Conversion de Saint Paul

26 janvier

Saints Thimothée et Tite

28 janvier

Saint Thomas d’Aquin

Francis Arinze, qui devint plus tard cardinal et disait : « Son témoignage personnel de vie était le meilleur argument. » Bien que déjà enraciné dans une profonde prière, le père Tansi commença à se sentir appelé à une plus grande contemplation. En 1950, il entra dans l’abbaye Mount St. Bernard, monastère cistercien en Angleterre, et prit le nom de Cyprian.

La transition du pasteur vers le moine, ainsi que le changement dans le climat, étaient parfois difficiles, mais sa confiance dans la volonté de Dieu était ferme. Il avait une fois conseillé un jeune couple marié : « Tous ses plans sont pour le bien de ses enfants ».

Le père Cyprian est décédé à l’âge de 61 ans le 20 janvier 1964. Béatifié par Saint Jean-Paul II à Onitsha en 1998, il est le premier prêtre africain des temps modernes à être déclaré Bienheureux. B

Intention du Saint-Père

Prions pour que le Seigneur nous donne la grâce de vivre en pleine fraternité avec nos frères et sœurs d’autres religions, en priant les uns pour les autres, ouverts à tous.

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

La réunion de mi-année souligne l’importance de la béatification du fondateur

Le séminaire de Baltimore commence « la série McGivney »

LES DIRIGEANTS des Chevaliers de

de Baltimore ont lancé une série de conférences sur le sacerdoce en l’honneur de son diplômé récemment béatifié, le bienheureux Michael McGivney.

La nouvelle série McGivney a débuté le 12 novembre, avec une discussion virtuelle sur le prêtre et son époque avec le Chevalier suprême Carl Anderson, l’Aumônier suprême Mgr William E. Lori et le père sulpicien Phillip J. Brown, président du séminaire. Cette série explorera les qualifications et qualités essentielles du ministère sacerdotal efficace au XXIème siècle, en prenant le bienheureux Michael McGivney comme modèle.

McGivney a obtenu son diplôme de St. Mary en 1877, mais son exemple pastoral de « travail simple, dévoué et sacrificiel » est intemporel, d’affirmer le Chevalier suprême Anderson Deux autres discussions, intitulé « Pratiquement catholique » et « Saints parmi nous : chrétiens héroïques ou disciples sans relâche » sont actuellement prévues pour cette année académique. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.stmarys.edu. B

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d’État ont vu le nouveau documentaire A Witness for the World : The Global Impact of Blessed Michael McGivney (Un témoin pour le monde : L’impact mondial du bienheureux Michael McGivney). Des ateliers axés sur des sujets tels que l’amélioration des réunions du conseil, le soutien aux curés et l’utilisation d’outils numériques pour impliquer les membres dans les programmes « La foi en action ».

Dans ses remarques de clôture le 21 novembre, le Chevalier Suprême Anderson a également encouragé les Chevaliers à étudier la vie de leur fondateur en lisant la biographie de l’abbé McGivney, Curé de paroisse, et en regardant des documentaires récents concernant sa vie et son ministère.

Le Chevalier Suprême a également invité les Chevaliers à se rapprocher du fondateur de l’Ordre à travers la nouvelle neuvaine et la nouvelle litanie (présentés dans le numéro de décembre 2020 de Columbia). « Le don de la béatification de l’abbé McGivney nous offre une grande responsabilité : la responsabilité d’être des intendants fidèles et productifs de son héritage », a déclaré le Chevalier Suprême Anderson. « Nous ne devons laisser aucun voisin derrière dans notre charité. Et nous ne devons laisser aucun homme catholique derrière, quand il s’agit de l’opportunité de devenir membre des Chevaliers de Colomb du Bienheureux Michael McGivney. » B

Un buste en bronze au Séminaire/ Université St-Mary de Baltimore commémore l’abbé McGivney, qui y a étudié de 1873 à 1877.

ABOVE: Photo by Mike Ross — BOTTOM RIGHT: Knights of Columbus Multimedia Archive

Colomb représentant les juridictions du monde entier se sont réunis virtuellement du 19 au 21 novembre pour la réunion organisationnelle de mi-année des Députés d’État sur les effectifs 2020.

Seulement quelques semaines après la béatification de l’abbé Michael J. McGivney, les Députés d’État ont été encouragés à se tourner vers le fondateur de l’Ordre pour avoir une source d’inspiration alors qu’ils servent les familles, les conseils, les paroisses et les communautés au milieu des moments difficiles. « Je crois que la béatification de l’abbé McGivney cette année est un signe providentiel, donné à l’heure actuelle pour le bien de l’Église et de la société », a déclaré le Chevalier Suprême Carl Anderson dans son discours d’ouverture le 19 novembre dernier.

Face à des défis tels que la pandémie de COVID-19, la crise des agressions sexuelles du clergé et la baisse de la pratique religieuse, les Chevaliers doivent imiter la charité fraternelle et le zèle missionnaire de l’abbé McGivney, d’affirmer le Chevalier Suprême.

L’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore, a également discuté de l’appel à suivre les traces du fondateur des CdeC. « Le Bienheureux Michael McGivney vous appelle, vous et moi, dans les circonstances réelles de notre vie, à incarner, à exemplifier, à vivre les principes de charité, d’unité et de fraternité », a déclaré l’Archevêque Lori. « Nos principes ne sont pas abstraits, mais sont personnifiés par notre fondateur et doivent donc être personnifiés en nous et chez nos frères Chevaliers ».

La rencontre soulignait également la vision universelle de l’abbé McGivney et l’appel à étendre la portée caritative de l’Ordre. Les intervenants ont traité le partenariat entre les chefs de file fraternels et la force de vente afin de stimuler la croissance des effectifs, et les Députés

LE SÉMINAIRE et l’université St. Mary

L’Ordre observe le Mois du patrimoine amérindien

Les Chevaliers livrent la charité et l’encouragement LA PANDÉMIE a rendu plus difficile cer-

Un membre du Conseil 3473 Cuyuna de Deerwood, dans le Minnesota, aide une étudiante lors d’un événement « Des manteaux pour les enfants » à l’Académie de leadership Minisinaakwaang, qui vient principalement d’Ojibwe Amérindiens.

ABOVE LEFT: Photo by David Ellis — ABOVE RIGHT: Photo by Mike Ross — LOWER RIGHT: Courtesy of John and Maria Castillo

LES CONSEILS des CdeC ont été encou-

ragés à observer le Mois du patrimoine amérindien en novembre en prenant des mesures pour aider les communautés amérindiennes.

Le Directeur Suprême Patrick Mason, membre de la nation Osage, a noté que les niveaux de pauvreté dans de nombreuses réserves sont élevés, et aggravés par la pandémie de COVID-19, qui a atteint les communautés autochtones particulièrement difficiles. « Bon nombre d’entre eux n’ont pas de manteaux ou de nourriture suffisante pour leur famille, ou même un accès à de l’eau douce », a déclaré M. Mason. « Il est difficile pour les gens d’imaginer les conditions difficiles auxquelles font face certaines de ces tribus. » Il est également important, ajoute Patrick Mason, pour aller au-delà de la charité matérielle et bâtir des relations concrètes de fraternité et d’unité. « Prenez le temps d’apprendre à connaître vos frères autochtones et de travailler avec eux pour apporter de l’espoir aux nombreux peuples autochtones qui se sentent perdus. Prenez le temps d’apprécier la beauté des cultures autochtones et la profondeur de leur foi catholique. » B

taines traditions de Noël, mais elle a également rendu plus importante les autres, notamment les initiatives Des manteaux pour les enfants des Chevaliers de Colomb et de Nourrir les familles.

Pour la huitième année consécutive, les Chevaliers du Connecticut ont organisé un événement « Des manteaux pour les enfants » le lendemain de l’Action de grâce, en offrant 2 400 vêtements d’hiver sur des sites à travers l’État, le 27 novembre.

Les conseils du District de Columbia et de l’Idaho ont organisé des distributions similaires de manteaux du Vendredi noir, aidant des centaines de familles.

Une autre tradition de l’Action de grâce depuis six ans a été le « Jour de joie » de New Haven, organisé par une église locale avec un soutien financier et bénévole du Conseil Suprême. Les familles dans le besoin ont été accueillies devant le siège social des CdeC le 21 novembre pour recevoir un panier de nourriture de l’Action de grâce, ainsi que des manteaux et des baskets pour leurs enfants.

Répondant à l’insécurité alimentaire croissante dans son État natal, le Conseil Suprême a également fait don de 25 000 dollars US à la Banque alimentaire du Connecticut juste avant l’Action de grâce. « Ce don est parfaitement chronométré », a déclaré Daniel Gomez, directeur général des opérations de la banque

Les bénévoles portent et trient des repas devant le siège social des Chevaliers de Colomb à New Haven le 21 novembre.

alimentaire. « Il s’agira de mettre de la nourriture sur les tables de foyers de notre région dans les semaines et prochains mois difficiles. » Le Conseil Suprême a versé plus de 1,2 million de dollars aux banques alimentaires depuis le lancement de « Ne laissez aucun voisin derrière » en avril 2020.

Les conseils locaux ont fait don de plus de 700 000 dollars US et de plus de 330 tonnes de produits alimentaires. « Alors que notre pays est confronté à des périodes économiques difficiles en raison de la pandémie, l’Ordre des Chevaliers de Colomb demeure inébranlable dans son engagement à aider les membres les plus vulnérables de notre société », a déclaré le Chevalier Suprême Carl Anderson. B

Héros du quotidien, des CdeC, reçoit le Prix Emmy UN ÉPISODE de la deuxième

saison des Chevaliers de Colomb Héros du quotidien série documentaire a été reconnue lors des 62e « Prix Emmy » annuels Chicago/Midwest le 22 novembre. « Pas d’amour plus grand », qui a raconté l’histoire de Kendrick Castillo, a reçu le prix de « Réalisation exceptionnelle pour la programmation des revues ».

Kendrick fut tué après avoir chargé

un tireur dans son lycée du Colorado pour sauver ses camarades de classe en mai 2019. Il a été nommé Chevalier à titre posthume (on père, John, est aussi un membre) et a reçu le « Prix Caritas » lors du 137e Congrès Suprême à Minneapolis. « Pas d’amour plus grand » et tous les épisodes de Héros du quotidien peut être consulté en ligne à kofc.org/heroes. B JANVIER 2021 B C O L U M B I A

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« Plus forts ensemble » Entretien avec Jeanne Mancini sur l’unité, la croissance et les défis de la cause pro-vie

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près des mois de troubles sociaux et politiques du fait de la pandémie mondiale actuelle, la 48e « Marche annuelle pour la vie » de Washington, D.C., aura lieu le 29 janvier sous une bannière d’unité et d’espérance : « Plus forts ensemble : réunis autour de la vie ». Le thème de cette année souligne le fait que, depuis des décennies, la « Marche annuelle pour la vie » est la manifestation pacifique la plus importante pour les droits de la personne aux États-Unis.

Jeanne Mancini, présidente du « Fonds de défense et d’éducation de la Marche pour la vie » depuis 2012, est une défenseure éloquente et passionnée de l’enfant en devenir et des femmes enceintes dans le besoin. La revue Columbia a récemment abordé avec elle le thème de cette année, la dynamique du mouvement pro-vie et les défis sociaux et politiques de l’année à venir.

COLUMBIA: Quelle est la signification du thème de la « Marche pour la vie » de cette année, « Plus forts ensemble : réunis autour de la vie » ?

JEANNE MANCINI: Chaque année, la « Marche pour la vie » choisit un thème qui communique un message opportun. Parce que l’année 2020 a été marquée par tant de division, d’agitation et de peur, il est bien que nous nous réunissions pour nous rappeler notre mission spéciale, et notre force en vérité. Même si chacun d’entre nous apporte ses talents personnels au mouvement pro-vie, nous sommes beaucoup plus forts ensemble.

Chacun d’entre nous a un rôle critique et irremplaçable à jouer dans la construction d’une culture de la vie. Comme Sainte Teresa de Calcutta l’a dit : « Vous pouvez faire ce que je ne peux pas faire. Je peux faire ce que vous ne pouvez pas faire. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses. » Qu’il s’agisse de choisir l’adoption pour accepter avec joie les responsabilités de la paternité et de la maternité ; de services d’aide ambulants ou de participation à des groupes de pression, de protection prénatale ou d’accompagnement après l’avortement, de prier pour les plus vulnérables ou de voter afin de les protéger, nous avons désespérément besoin de chacun. Nos dons et talents uniques, unis au service d’une mission commune, nous rendent forts.

En haut : Jeanne Mancini, présidente du « Fonds de défense et d’éducation de la Marche pour la vie », accueille les défenseurs de la cause pro-vie au rassemblement du National Mall.

Photos by Jeffrey Bruno

Les élèves de l’école Oakcrest, une école pour filles située dans le nord de la Virginie, mènent la 47e Marche annuelle pour la vie à Washington, D.C., devant le bâtiment de la Cour suprême des États-Unis le 24 janvier 2020.

COLUMBIA: Si la cause de la vie humaine devait rassembler les gens, pourquoi le problème de l’avortement est-il une telle source de division aujourd’hui ?

JEANNE MANCINI: L’acte même d’avorter et ses conséquences sont par nature une source de division. L’avortement sépare une mère de son enfant. La réalité n’est pas arbitraire et l’avortement, de par sa nature même, est un acte qui divise et désintègre, il ne peut jamais unir. L’industrie de l’avortement a trompé de nombreuses femmes en leur faisant croire que la grossesse est une maladie, que la maternité signifie renoncer à ses rêves et que l’avortement apporte l’autonomie.

L’avortement sépare les femmes du soutien et de l’amour dont elles ont besoin. Les études montrent que la majorité des femmes qui choisissent l’avortement le font en raison d’un manque de soutien de la part de leur partenaire, d’un manque de soutien financier ou pour des raisons similaires. Au lieu de fournir aux femmes ce dont elles ont besoin pour s’épanouir en tant que mères, l’industrie de l’avortement exploite leur crainte et leur insécurité, répétant même activement de fausses informations sur les organisations pro-vie qui aimeraient leur offrir leur soutien.

L’avortement sépare également un homme de sa paternité. Certaines activistes en faveur de l’avortement tentent d’écarter les hommes en avançant le slogan « C’est mon corps, c’est mon choix ». Mais se faire la voix de l’enfant à naître sans voix est la préoccupation de chacun. Dans d’autres cas, l’avortement JANVIER 2021 B C O L U M B I A

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Les Chevaliers de la région de Los Angeles, avec leurs amis et leurs familles, se rassemblent pour la 6ème marche pro-vie annuelle OneLife LA en janvier 2020.

LE 22 JANVIER marque le 48e anniversaire de la tristement célèbre décision

de la Cour Suprême des États-Unis dans l’affaire « Roe c. Wade » qui dépénalisa l’avortement dans tout le pays. Voici cinq façons d’observer cet anniversaire et de vous unir avec d’autres personnes pour protester pacifiquement et vous faire les défenseurs de la vie:

1 Participez en personne à une marche. Outre la « Marche pour la vie » de Washington, D.C., plusieurs marches locales sont toujours prévues dans tous les États-Unis et au-delà. Rendez-vous sur le site marchforlife.org et cliquez sur « state marches » (marches par État) pour obtenir de plus amples détails. Si vous prévoyez de participer à une marche, veillez à consulter la page internet des organisateurs pour en savoir plus sur les restrictions relatives à la sécurité et aux déplacements et pour trouver d’autres informations importantes.

2 Optez pour le virtuel. Des éléments en ligne ont été ajoutés à la « Marche pour la vie » de Washington et à de nombreux événements pro-vie régionaux.

Rendez-vous sur marchforlife.org ou sur la page internet de votre événement local pour trouver des mises à jour sur les opportunités de programmation virtuelle.

3 Conduisez en faveur de la vie. Organisez une caravane de voitures dans votre ville pour promouvoir la cause de la vie. Demandez aux participants de décorer leurs véhicules avec des pancartes et drapeaux pro-vie, et invitez les propriétaires de maisons le long de la route à témoigner leur soutien avec leurs propres pancartes.

4 Priez pour la vie. Joignez-vous aux catholiques dans tout le pays pour prier lors des neuf jours de la neuvaine pour la vie du 21 au 29 janvier. Inscrivez-vous pour recevoir un rappel par courrier électronique quotidien en vous rendant sur 9daysforlife.com. Participez à la Veillée de prière nationale pour la vie diffusée en direct (du 28 au 29 janvier), qui comprendra un programme de « Prière du Rosaire », une Heure Sainte et une messe. Pour le calendrier complet, veuillez consulter le site nationalshrine.org.

5 Commandez des ressources pro-vie auprès des Chevaliers de Colomb.

Les officiers du conseil peuvent commander des pancartes pro-vie gratuites sur la page internet des CdeC. Vêtements, masques, panneaux d’affichage, fanions pour voiture et autres produits pro-vie sont également proposés à la vente sur knightsgear.com. B 10

permet aux hommes de fuir leur responsabilité et leur devoir de protéger et de prendre soin de la mère et de l’enfant.

De même, l’avortement divise les fratries en s’assurant que certains enfants ne connaîtront jamais leurs sœurs ou leurs frères. Elle sépare le grand-père du petit-fils et la grand-mère de la petite-fille. L’industrie de l’avortement détourne consciencieusement le regard de la perte dévastatrice de générations qu’elle a causée.

Elle nous sépare de la réalité même lorsqu’elle rejette le fait scientifiquement établi selon lequel la vie humaine commence à la fécondation.

COLUMBIA: Le thème de cette année, l’unité, est également un principe fondateur des Chevaliers de Colomb. Quel rôle voyez-vous les Chevaliers jouer, tant individuellement que collectivement, dans le mouvement pro-vie aujourd’hui ?

JEANNE MANCINI: Les Chevaliers ont joué un rôle essentiel dans la « Marche pour la vie » depuis le tout début, et ils continuent d’être sa base de bien des manières. De la mise en place de l’infrastructure opérationnelle (plus de 100 Chevaliers bénévoles agissant en tant que prévôts lors de chaque marche annuelle !) à l’organisation de la participation paroissiale et communautaire, l’impact de ce partenariat ne doit pas être sous-évalué.

Parce que les Chevaliers ont une mission spirituelle et caritative unifiée, visant à aider les personnes faibles et vulnérables, qui découle de l’attention profonde portée par leur fondateur aux veuves et aux orphelins, ils désirent naturellement protéger les enfants en devenir et aider les femmes enceintes dans le besoin. De plus, le fait que les Chevaliers de Colomb soient si actifs dans tous les États-Unis contribue à attirer des gens vers la Marche chaque année, y compris des milliers de jeunes. En un mot, je ne pense pas que la Marche serait l’événement et l’expérience de grande envergure qu’il est aujourd’hui devenu sans l’aide des Chevaliers de Colomb.

COLUMBIA: L’année dernière, il y a eu

beaucoup de discussions sur les protestations publiques. Considérez-vous que la « Marche pour la vie » est la

Photo by Zaki Mustafa

Cinq façons de s’impliquer

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manifestation pacifique la plus importante pour les droits de la personne aux États-Unis ?

JEANNE MANCINI: Il s’agira de la 48e « Marche annuelle pour la vie ». Nous avons participé à la Marche chaque année pour protester contre la violation des droits de la personne que constitue l’avortement et nous avons toujours adopté une approche pacifique. Nous avons défilé en dépit de blizzards et de températures glaciales, mais aussi après des attaques terroristes, et nous marcherons de nouveau cette année.

Le principe sous-jacent du mouvement pro-vie est le respect de la dignité inhérente à la personne humaine, et cela est rendu évident par les participants de la « Marche pour la vie ». Les marcheurs sont principalement des jeunes qui ressentent une joie contagieuse alors qu’ils combattent pour protéger les plus pauvres des pauvres, les enfants à naître les plus vulnérables. Nous marchons contre la violence dans l’utérus et pour témoigner de l’amour et du merveilleux miracle de la vie.

COLUMBIA: Comment la pandémie de

COVID-19 risque-t-elle d’affecter la marche en 2021 ? Comment les gens peuvent-ils s’unir pour soutenir la vie s’ils ne peuvent pas y participer en personne ?

JEANNE MANCINI: Compte tenu du contexte de pandémie actuel, nous prendrons, et nous exigerons que soient respectées, des précautions sanitaires pour protéger les marcheurs, tout en augmentant notre présence virtuelle pour que nos amis puissent y participer. Consultez notre page internet à l’adresse marchforlife.org pour obtenir des informations spécifiques et à jour.

« Marche pour la vie » virtuelle du Canada LES ORGANISATEURS de la « Marche pour la vie » nationale au Canada prévoient de se réunir en personne le 13 mai 2021 à Ottawa, dans l’Ontario.

Ils sont cependant préparés à s’adapter si la COVID-19 interfère. Au printemps dernier, des dizaines de milliers de personnes, y compris des Chevaliers et leurs familles, ont participé à la toute première édition virtuelle de la « Marche pour la vie » nationale, laquelle se composait d’une série d’événements inspirants ayant lieu du 10 au 15 mai.

La « Marche pour la vie » nationale est organisée chaque année depuis 1998 par Campaign Life Coalition (Coalition de la campagne pour la vie), la plus grande organisation politique pro-vie du Canada, avec le soutien du Conseil d’État de l’Ontario. La marche de l’année dernière devait avoir lieu le 14 mai, jusqu’à ce que les restrictions relatives à la pandémie imposent un changement de plan. À la place, les organisateurs ont diffusé en direct une semaine de programmes comprenant des projections de films pro-vie, une veillée aux chandelles et une messe commémorative pour le défunt héros pro-vie, le père Alphonse de Valk, qui est décédé en avril dernier.

La messe nationale pour la vie, célébrée par l’archevêque Terrence Prendergast d’Ottawa, a été diffusée en direct depuis la Basilique-cathédrale Notre-Dame le 14 mai (la date anniversaire de la loi qui a grand ouvert la voie à l’avortement sur demande en 1969).

Un programme intitulé « N’ayez pas peur » a ensuite été diffusé. Il contenait des entretiens avec des chefs de file du mouvement pro-vie canadien tels que Jeff Gunnarson, le président de la CLC, membre du Conseil 2184 Galt de Cambridge, dans l’Ontario.

D’autres dirigeants civils et religieux, y compris le Gardien Suprême Graydon Nicholas et le Député d’État de l’Ontario David Peters, ont prononcé des allocutions d’accueil et des remarques pendant le rassemblement virtuel et la marche qui ont suivi.

Le dernier jour de la « Marche pour la vie » virtuelle comprenait un webinaire pro-vie qui a remplacé la traditionnelle conférence sur la jeunesse.

Matt Wojciechowski, le vice-président de la CLC, qui a récemment rejoint l’Ordre, a déclaré : « Nous espérons et prions pour que les milliers de personnes qui se sont connectés aux divers événements aient le courage de s’inspirer de ce qu’ils ont appris et d’être des témoins pro-vie dans leurs écoles, leurs églises et leurs communautés ». B

Photo courtesy of Campaign Life Coalition

COLUMBIA: Quels signes encourageants

selon lesquels la cause pro-vie change les esprits et les cœurs voyez-vous ?

JEANNE MANCINI: Il y a tellement de signes tangibles d’espérer ! Le taux et le nombre d’avortements atteignent des niveaux historiquement bas, les plus bas depuis la décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade ». Des sondages de l’opinion publique continuent à indiquer que la plupart des Américains estiment que l’avortement est moralement répréhensible.

Matt Wojciechowski et Josie Luetke, respectivement vice-président et coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition (Coalition de la campagne pour la vie), accueillent le Rallye et la Marche pour la vie virtuels du Canada en mai 2020.

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COLUMBIA: Face aux menaces pesant

sur les mesures législatives pro-vie, comment le mouvement pro-vie peut-il répondre et continuer à promouvoir la dynamique qu’il a acquise au cours des dernières années ?

JEANNE MANCINI: Il est essentiel de demeurer engagé et de communiquer efficacement avec des représentants élus sur les politiques pro-vie. Une façon pour les Américains pro-vie d’y parvenir est de collaborer à la « Marche pour la vie » et à notre vaste réseau d’activistes. C’est pourquoi il est facile de contacter vos représentants sur les politiques les plus importantes. Vous pouvez vous inscrire sur marchforlifeaction.org.

Il est important de soutenir des groupes comme la « Marche pour la vie » qui défendent activement les politiques provie à tous les niveaux du gouvernement.

Informez-vous, postulez à des fonctions publiques, écrivez des avis d’opinion ! Ce ne sont pas le travail ni le besoin qui manquent.

Enfin, rappelez-vous que la manière la plus efficace de bâtir une culture de la vie dans un environnement hostile est par le biais des moyens spirituels que sont la prière et le jeûne. B 12

Les Amérindiens proclament que la vie est sacrée

Un membre du groupe amérindien pro-vie Life Is Sacred participe à la « Marche pour la vie » de 2020 à Washington, D.C. L’ORDRE DES CHEVALIERS DE COLOMB a renforcé son partenariat avec l’or-

ganisme pro-vie amérindien Life is Sacred l’année dernière, après avoir accueilli plus de 200 membres du groupe à Washington, D.C., pour la « Marche annuelle pour la vie » en janvier. « Les Amérindiens sont nos frères et sœurs dans le Christ, et ils sont très souvent oubliés par la culture au sens large », a déclaré le Chevalier suprême Carl Anderson aux membres de l’organisation après la marche de 2020. « Ensemble, nous défilons en tant que peuple de foi, défendant les droits de chaque vie humaine ».

Après que la COVID-19 ait été déclarée pandémie mondiale, les conseils des CdeC en Arizona, au Nouveau-Mexique, dans le Dakota du Sud et à Hawaï ont aidé Life is Sacred à recueillir des fonds, à acheter des fournitures essentielles et à livrer plus de 37 000 caisses de nourriture aux peuples autochtones et indigènes dans plusieurs réserves et communautés. Le Conseil Suprême a versé une contribution de plus de 40 000 dollars dans le cadre de ces efforts continus. « C’est un principe commun parmi les peuples autochtones des Amériques que l’humanité et la personnalité ne sont pas séparées par une barrière arbitraire telle que la naissance », a expliqué Patrick Mason, directeur suprême, membre de la nation Osage et l’un des fondateurs de Life is Sacred. « Toute vie est sacrée, à tout moment, et à tous les stades du développement humain, de la conception à la mort naturelle ».

Patrick Mason, un avocat qui sert également en tant que secrétaire suprême adjoint, a aussi indiqué que la Cour suprême de la nation Navajo a affirmé le caractère sacré de la vie humaine. Dans une décision de 2010, la Cour a déclaré que « l’enfant, même l’enfant en devenir, occupe un espace qui, dans la culture Navajo, peut le mieux être décrit comme étant saint ou sacré ». B

Photo by Spirit Juice Studios

Et contrairement à l’héritage du jugement « Roe » autorisant l’avortement sur demande, le sondage annuel des Chevaliers de Colomb/Marist Poll révèle que 75 % des Américains limiteraient l’avortement, au maximum, aux trois premiers mois de la grossesse.

Le nombre de cliniques d’avortement diminue et le nombre de centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes augmente. Je recommande de lire un merveilleux rapport sur ces centres récemment publiés par l’Institut Charlotte Lozier, intitulé Un héritage de vie et d’amour : les centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes résistent à l’épreuve du temps.

Malgré ces signes d’espoir, la réalité demeure que plus de 800 000 avortements ont lieu chaque année et que tout avortement prend la vie d’une personne et qu’il en blesse une autre. Tout cela présente une tâche colossale et déchirante ; notre travail pour bâtir une véritable culture de la vie est une évidence pour nous.

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L’ESPOIR APRÈS UNE PERTE

L’Église et les êtres chers peuvent aider les parents qui souffrent à la suite d’une fausse couche, de l’accouchement d’un enfant mort-né ou de la perte d’un bébé Par Laura et Franco Fanucci

Les auteurs passent les derniers moments avec leur fille nouveau-née Abby en 2016. Abby et sa sœur jumelle, Maggie, sont nées à 24 semaines et sont mortes deux jours plus tard.

Photo by Jennifer Liv Photography/Now I Lay Me Down to Sleep

«C

ombien d’enfants avez-vous ? » La question la plus simple est pourtant celle à laquelle il est le plus difficile de répondre. Donnons-nous la réponse facile ou la réponse honnête ?

Il y a huit ans, nous avons perdu un bébé lors d’une fausse couche. Il y a cinq ans, nos deux filles jumelles moururent quelques jours après la naissance. Même si nous avons une maison très remplie aujourd’hui, leur absence a redéfini notre famille. « Nous élevons cinq garçons » ou « Nous avons cinq enfants à la maison », disons-nous souvent. Ces deux réponses sont vraies, mais incomplètes.

La vérité, c’est que nous avons huit enfants et que trois d’entre eux sont partis.

Les fausses couches, les enfants mort-nés et les décès de bébés sont plus fréquents que bien des gens ne l’imaginent.

Jusqu’à 1 grossesse sur 4 se termine par une fausse couche avant 20 semaines de grossesse. Les taux de mortinaissance (le décès d’un bébé avant la naissance, après 20

semaines de grossesse) et de mortalité infantile varient selon les pays. Aux États-Unis, environ 24 000 bébés sont perdus chaque année du fait de la mortinaissance et autant meurent en bas âge.

Vous connaissez certainement quelqu’un qui a subi cette grande perte, ou peut-être avez-vous vous-même pleuré votre enfant. Comment pouvons-nous, en tant qu’Église, soutenir les parents qui souffrent et sont dans la douleur ?

CONSOLATION SPIRITUELLE

L’Église catholique honore chaque enfant dès l’instant de la conception, et elle pleure également avec ceux qui pleurent.

Les Écritures nous disent : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Il a créé toutes choses pour qu’elles subsistent » (Livre de la Sagesse 1:13-14). Pourtant, Dieu permet parfois que la souffrance se produise, tout en continuant à promettre de « détruire la mort pour toujours » à la fin des temps (Livre d’Isaïe 25:8).

Le mystère de la volonté de Dieu pour permettre la JANVIER 2021 B C O L U M B I A

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souffrance et la mort, particulièrement des enfants, est souvent difficile à comprendre et à accepter. Mais les parents peuvent trouver le réconfort dans la promesse de vie éternelle de Dieu.

Le Catéchisme de l’Église catholique précise : « En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés, et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire : ‘Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas’, nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême » (1261).

L’Église offre une « Bénédiction des parents après une fausse couche ou la naissance d’un enfant mort-né », ainsi que des rites funéraires officiels pour les nourrissons, qu’ils aient été baptisés ou qu’ils soient morts avant le baptême. Mais de nombreux parents se sentent toujours isolés ou perdus après la perte d’un bébé.

Il est essentiel de trouver un soutien pour le processus de deuil, même après l’expérience physique de la perte. Le réconfort spirituel se trouve dans les Écritures, les sacrements et les saints qui ont pleuré le décès de leurs propres enfants, y compris Sainte Zélie et Saint Louis Martin, Sainte Gianna Beretta Molla et Saint Paulain de Nole. Les services d’aide et les groupes de soutien aux pairs offrent une aide continue aux couples, notamment dans le cadre des relations après la perte.

Les familles créent souvent des façons d’honorer la vie de leur enfant, en choisissant un nom pour leur bébé, en se souvenant d’eux lors des anniversaires et des fêtes ou en demandant leur intercession dans la prière. Certains parents disent se sentir proches de leurs enfants pendant la messe, lorsque le ciel et la terre se joignent dans la communion des saints et la réjouissance de l’Eucharistie.

Chaque paroisse peut apporter un soutien pratique et pastoral aux couples et aux familles dans le cadre du témoignage pro-vie de l’Église, par exemple en priant pour les parents en deuil dans les prières universelles et en se souvenant de leurs enfants à la Toussaint. Les paroisses peuvent également rassembler des ressources locales pour les parents récemment frappés par le deuil (y compris les cimetières catholiques, les conseillers et l’aide financière pour les frais funéraires) ou organiser une messe commémorative annuelle pour se souvenir des bébés décédés, que ce soit récemment ou il y a des années. De telles liturgies peuvent être particulièrement puissantes pour les parents qui n’ont pas pu enterrer leurs enfants.

CLÉS DE LA COMPASSION

Les êtres chers veulent souvent rassurer les parents en leur disant que « Dieu a un plan » et qu’ils « pourront à nouveau essayer ».

Mais ces paroles bien intentionnées n’ont que peu de poids face à un deuil dévastateur. Les amis et membres de la famille peuvent plutôt offrir un soutien concret, comme déposer un repas ou aider avec des tâches ménagères, et une prière continue, comme se souvenir de leur enfant à l’anniversaire de leur perte.

Souvent, les déclarations d’attention les plus simples sont les plus significatives : « Je vous aime. Je suis là pour vous. Vous et votre bébé ne serez pas oubliés. » S’asseoir avec des parents endeuillés et écouter leur histoire est un acte de compassion puissant qui offre du réconfort sans essayer de faire disparaître leur douleur ou de minimiser leur perte.

De nombreux couples conçoivent à nouveau. Mais une grossesse, après une perte, peut être source d’anxiété alors que mère et père 14

sont confrontés à leurs plus grandes craintes. Les défis spirituels de la grossesse et de la vie de parents après une perte sont réels, et les couples ont besoin des soins compatissants des êtres chers et des prestataires de soins de santé.

Tous les couples ne parviennent pas à avoir des enfants vivants.

Ils peuvent faire face à une perte récurrente ou à une infertilité secondaire, choisir de ne pas concevoir à nouveau ou opter pour la parentalité par le biais du travail de famille d’accueil ou de l’adoption.

Chaque situation mérite de la sensibilité et l’appui de la prière, une opportunité pour l’Église de témoigner de l’espérance chrétienne et de servir les personnes dans le besoin.

Bien que nous ayons accueilli d’autres enfants après la fausse couche et la perte des nourrissons, le deuil continue à faire partie de l’histoire de notre famille. En tant que couple, nous avons trouvé de nouvelles vocations issues du deuil, mais cette blessure

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Le point de vue de la mère

La perte de notre bébé du fait de la fausse couche a été un choc complet. Je me sentais impuissante, coupable, en colère envers Dieu et je me demandais pourquoi cela nous arrivait, à nous. Ce n’est qu’après le décès de notre bébé que j’ai entendu l’histoire d’amis et parents qui avaient également fait l’expérience de la fausse couche. Ce qui m’a aidée dans mon chagrin, c’est que ceux que j’aimais étaient disposés à s’asseoir avec moi dans ma douleur et à ne pas essayer de la faire disparaître… les quelques fidèles qui ont reconnu la vie de notre bébé, ont prié pour nous et se souvenaient de notre enfant à l’anniversaire de notre perte.

Les décès de nos jumelles, après une grossesse compliquée et des naissances prématurées, ont été encore plus difficiles pour nous. Tenir vos enfants dans vos bras alors que la vie les quitte est un traumatisme profond. Nous avons été reconnaissants de l’aide apportée par les services d’aide et les groupes de soutien alors que nous faisions face à notre deuil et tentions d’aider nos enfants vivants à faire face au leur.

Perdre un bébé n’est pas un léger chagrin. C’est une douleur qu’il n’est pas possible de faire oublier par de pieux « Vous pouvez essayer à nouveau ». La souffrance physique, mentale et spirituelle est réelle et dévastatrice. Dieu a été présent à nos côtés dans notre douleur, mais ce fut un long voyage pour trouver de l’espoir et de la guérison à nouveau. — Laura Fanucci

Le point de vue du père Franco et Laura Fanucci sont photographiés avec leurs fils devant leur maison à St. Michael, dans le Minnesota.

Photo by David Ellis

perdure dans nos cœurs.

La compassion envers les autres qui ont vécu une perte nous a enseigné comment la communauté chrétienne est destinée à grandir dans la compassion envers ceux qui pleurent. Chaque fois que nous nous rapprochons du Christ dans la souffrance, nous pouvons apprendre comment Dieu œuvre pour nous élever de la mort vers une vie nouvelle. B LAURA et FRANCO FANUCCI vivent avec leurs cinq fils à St. Michael, dans le Minnesota. Laura est une chroniqueuse primée du Catholic News Service et Franco est ingénieur mécanique et membre du Conseil 13359 St. Joseph the Worker à Maple Grove.

Ils sont co-auteurs de Grieving Together : A Couple’s Journey Through Miscarriage (Le deuil ensemble : parcours d’un couple lors de l’épreuve d’une fausse couche) (Our Sunday Visitor, 2018).

En tant que mari et père, cette fausse couche était déroutante. J’ai toujours voulu prendre soin de ma famille et la protéger, mais je me suis senti impuissant face à la fausse couche et à la perte des bébés. Je n’ai pas vécu la même expérience physique de perte que ma femme, mais le deuil était néanmoins immense. Je pouvais seulement être présent pour Laura et nos enfants et pleurer avec eux.

Le souvenir de l’annonce à mes parents que nous avions fait une fausse couche ne m’a jamais quitté. Je ne leur avais pas encore dit que Laura était enceinte. Ils ignoraient donc cette grossesse jusqu’à ce que je leur parle de notre perte. Je me suis promis qu’à l’avenir je n’attendrais jamais avant de partager la joie d’une grossesse avec ceux que j’aime.

Le décès de nos jumelles a apporté encore plus de colère, de tristesse, de refus, de peur et de doute à des moments inattendus. Il m’était difficile de prier, mais j’ai trouvé du réconfort auprès de la communauté de l’Église qui honorait la vie de nos enfants.

J’ai enfin compris que si nous étions si profondément affectés, c’est parce que nous nous aimions profondément et que notre chagrin ne pourrait jamais être plus grand que notre amour. Cet espoir m’a aidé à continuer à avancer lors des jours les plus difficiles. — Franco Fanucci JANVIER 2021 B C O L U M B I A

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Alors que nous œuvrons pour les droits de l’homme et pour la défense des plus vulnérables, le droit à la vie de l’enfant à naître est la question majeure de notre époque Par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême

Note de la redaction : L’ouvrage These Liberties We Hold Sacred (Ces libertés que nous considérons comme sacrées), un recueil de discours et de réflexions du Chevalier suprême sur la convergence de la foi et de la vie publique, sera publié plus tard ce mois-ci. Le texte suivant présente cinq éléments liés à la construction d’une culture de la vie.

C

haque âge a son grand débat, sa grande lutte pour le compte des principaux droits des personnes les plus oubliées ou les plus démunies de la société. Une importante mesure de la décence et de la bonté de toute société est son respect pour la vie et pour la dignité des personnes qui y vivent.

Historiquement, comme aujourd’hui, la vie des personnes marginalisées se voit accorder une moindre valeur que celle des autres. Les sociétés qui ont pratiqué le sacrifice humain ou l’esclavage fournissent certainement des exemples publics et choquants de tels abus du droit à la vie et à la dignité d’autres personnes, mais dans notre propre société aussi, des abus très réels existent. Aujourd’hui, ces abus se produisent généralement dans l’obscurité. Les personnes âgées et malades reçoivent un suicide assisté ; les enfants en devenir sont considérés comme jetables et, chaque année, un million de personnes ne naîssent pas. Les droits des autres groupes, y compris des pauvres, des immigrés, des minorités et des gens de foi, sont enfreints, que ce soit par des gouvernements ou par des individus. À la fin du 20e siècle, et depuis le début du 21e siècle, aucune question n’a été plus 16

importante aux États-Unis que celle de l’avortement. Les raisons en sont doubles.

Tout d’abord, l’avortement est la cause principale de décès aux États-Unis, loin devant les maladies cardiaques. En second lieu, l’avortement est la question du jour dans laquelle toute une classe de personnes s’est vu refuser son humanité, totalement. La personne même de l’enfant en devenir est refusée et la conséquence de cela, aux seuls États-Unis, représente 50 millions de morts.

L’Amérique est un pays qui a montré une persistance, une ouverture et une capacité éventuelle notables à lutter pour les opprimés et les marginalisés. Par exemple, si forte était la conviction envers la justice que le pays a mené une guerre civile en grande partie pour libérer les hommes et femmes noirs réduits en esclavage et considérés par certains comme étant moins que des êtres humains. Un siècle plus tard, le pays a subi une purification supplémentaire à travers le mouvement pour la défense de droits, célébré à juste titre, qui a entraîné de grands progrès pour surmonter la ségrégation juridique et le racisme rampant.

Au cours des dernières décennies, il a été réconfortant de contribuer à la passion continue de l’Amérique pour la justice aujourd’hui dans la lutte contre l’avortement (une lutte qui, comme la lutte contre l’esclavage dans le passé, a lieu sur un champ de bataille où une mauvaise loi fournit une

Photo courtesy of OneLife LA

La grande lutte de notre époque

Le Chevalier Suprême Carl Anderson et son épouse, Dorian, marchent avec Mère Agnes Mary Donovan des Sœurs de la vie et l’Archevêque José Gomez de Los Angeles, aujourd’hui président de la Conférence des évêques catholiques aux États-Unis, lors de l’inauguration de l’événement OneLife LA en janvier 2015.

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couverture au parti de l’injustice). Il est également réconfortant de faire partie de la majorité croissante qui voit la nature vraie de ce problème. En effet, bien que certains intervenants et politiciens soutiennent que la question a été « légalement réglée », les centaines de milliers de personnes qui défilent chaque année pour la vie démontrent le contraire. Ce que la Cour suprême a imposé ne peut être une loi définitive, car une loi qui nie la vie et la dignité humaine n’est tout simplement pas une loi durable.

Compte tenu de l’ampleur des vies perdues dans cette déshumanisation de l’enfant à naître, ce sujet demeure l’un des plus chargés politiquement dans les débats politiques de notre pays aujourd’hui.

Pour les Chevaliers de Colomb, l’engagement envers les personnes en marge est profond (qu’il s’agisse des veuves et orphelins des immigrants irlandais en Nouvelle-Angleterre au 19e siècle ou des personnes persécutées pour leur foi au Mexique, au Moyen-Orient et par les régimes nazis et communistes). Il n’est pas surprenant que les Chevaliers de Colomb se soient très tôt impliqués haut et fort dans la défense des droits de l’enfant à naître. Alors que l’avortement commençait à obtenir une reconnaissance juridique dans le pays, les membres et les dirigeants de l’organisation ont orienté de nombreux arguments et des ressources financières importantes pour empêcher que l’enfant en devenir ne soit victime de l’avortement légalisé. Non seulement mon prédécesseur (Virgil Dechant), mais son propre prédécesseur (John McDevitt), ont été de fervents défenseurs de la vie depuis le début des années 1970. Cet engagement envers la vie et la dignité de chaque personne, née et à naître, par les Chevaliers de Colomb n’a jamais faibli.

Aujourd’hui, l’Ordre des Chevaliers de Colomb poursuit son travail au nom des enfants en devenir et de leurs familles. En plus de fournir un soutien pratique aux femmes enceintes et aux familles, les Chevaliers ont façonné les cœurs et le débat sur l’avortement de manière percutante. Surtout, des milliers de femmes enceintes ont eu la chance de voir la vie en elles grâce au don de plus de 1 300 échographes fait par les Chevaliers à des centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes dans tout le pays. Nos enquêtes, en partenariat avec le sondage Marist, ont contribué à redéfinir le

débat sur l’avortement en exposant le vaste consensus existant en faveur de l’imposition de restrictions importantes à l’avortement, un fait trop souvent négligé avant que nos sondages ne l’aient mis en évidence.

Malgré le consensus, au cours de la dernière décennie, l’administration Obama et les gouvernements de divers États ont cherché à contraindre les organisations religieuses à coopérer avec ce mal. Sans surprise, nous-mêmes et d’autres organisations religieuses résistons à ces tentatives.

En fin de compte, les tribunaux ont fait valoir les droits des personnes de foi, mais les batailles juridiques et législatives ont montré que ce qui commence par nier les droits d’un groupe (l’enfant à naître) s’étendait rapidement au déni des droits d’autres groupes (comme ceux qui croient que les enfants en devenir ont des droits).

En fin de compte, l’avortement aux États-Unis aujourd’hui est le problème déterminant en ce qui concerne la manière dont nous traitons les plus vulnérables.

L’avortement étant régulièrement présenté comme un droit, une liberté et une « solution » pour mettre fin à une vie en faveur de la facilité de vie d’une autre, le problème de l’avortement a défini et, dans de nombreux cas est devenu, un terrain de bataille commun pour d’autres problèmes, y compris la conscience et la dignité de ceux qui souffrent. Ces problèmes peuvent être remis en cause et définis dans d’autres régions, mais, aux États-Unis, ils sont profondément conditionnés de façon explicite par l’avortement ou implicitement par des tendances visant à faire de l’avortement une réalité légale. Le lourd tribut de l’avortement, à la fois en termes de vies perdues et de perte de valeurs, signifie qu’il ne suffit pas de dire que nous sommes en faveur des êtres menacés, des marginalisés ou des « petites gens » si cette déclaration exclut les personnes les plus menacées, les plus marginalisées et les plus petites de toutes.

On a souvent dit qu’une « vigilance éternelle est le prix de la liberté ». Si nous souhaitons protéger les droits inaliénables en faveur de la « vie » et de la « liberté » sur laquelle cette nation a été fondée, nous ferions bien de continuer à faire preuve de vigilance dans notre défense des droits de l’enfant à naître et de ceux qui, quel qu’en soit le prix, refusent d’être contraints à ignorer leur détresse. B

TOUT EN DIRIGEANT l’Ordre

depuis deux décennies, le Chevalier Suprême Carl Anderson défend la liberté religieuse, tant au niveau national qu’international. Son dernier livre rassemble plusieurs de ses discours, des rédactions et des articles en défense de cette « première liberté », ainsi que des sujets relatifs au caractère sacré de la vie, de la citoyenneté fidèle et de la famille. Ensemble, ils offrent des informations sur les restrictions sur la liberté religieuse et une vision pour le rôle de la foi dans la vie publique. Le volume relié, intitulé Ces libertés qui nous sont sacrées : Rédaction sur la foi et la citoyenneté au 21e siècle (Square One), sortira le 27 janvier et est disponible pour pré-commander auprès de divers vendeurs et à l’adresse www.knightsgear.com.

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Il y a toujours de l’espoir Un père se souvient de la réaction des médecins au diagnostic mortel et à la guérison miraculeuse de son fils Par Daniel Schachle

Note de la redaction : Le numéro de novembre de Columbia relate l’histoire du jeune Michael Schachle, dit « Mikey », âgé de 5 ans, dont la guérison in utero a été attribuée à l’intercession du bienheureux Michael McGivney. Ce que l’article ne dit pas, c’est qu’après l’annonce d’un diagnostic de maladie mortelle en février 2015, il fut conseillé à Daniel et Michelle Schachle de procéder à un avortement. Daniel, un agent général des Chevaliers de Colomb dans le Tennessee, a évoqué sa réaction à ce conseil dans son témoignage lors d’une veillée de prière pour les prêtres organisée le 30 octobre 2020, veille de la béatification de l’abbé McGivney. Des extraits de ses remarques sont imprimés ici.

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À partir du haut : Daniel Schachle rit avec son fils Mikey chez lui à Dickson, dans le Tennessee. • Des images échographiques montrent Mikey avant et après sa guérison miraculeuse in utero d’un cas d’anasarque fœto-placentaire mortel.

Les Schachle ont supplié Dieu de faire un miracle et ont commencé à demander à l’abbé McGivney d’intercéder pour leur fils. Peu après le diagnostic, ils ont participé à un pèlerinage des Chevaliers de Colomb à Fatima et à Rome en mars 2015. À notre retour aux États-Unis, nous avons procédé à une autre échographie. Une autre médecin a interprété l’échographie et a commencé à expliquer à Michelle quelles étaient les équipes qui travailleraient avec notre bébé lors de sa naissance. Michelle l’a interrompu et lui a dit : « Dr Mary, que voulez-vous dire par ‘à sa naissance’ ? On m’a dit qu’il n’y avait pas d’espoir ». Quand elle a entendu cela, la docteure a consulté son agenda et lui a demandé si

Photos by Spirit Juice Studios

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orsque nous avons reçu le diagnostic d’anasarque fœto-placentaire induite par des anomalies génétiques, la médecin nous a expliqué que deux options seulement s’offraient à nous : 1) Mettre fin à cette malheureuse grossesse maintenant, ou 2) attendre la mort du fœtus et accoucher d’un enfant mort-né. La seconde option s’accompagnait d’un risque supplémentaire pour la santé de ma femme, laquelle risquait de développer une affection semblable à celle de mon fils. La médecin nous a dit que ce n’était pas vraiment un avortement, puisqu’il n’y avait pas d’espoir. La docteure travaillait dans le domaine des grossesses à risque élevé depuis 30 ans et n’avait jamais entendu parler d’un enfant à naître qui aurait survécu cette condition.

Nous étions dévastés, tout comme nos autres enfants, par ce diagnostic. J’en voulais également à la docteure de m’avoir dit qu’il était acceptable de tuer mon enfant. Les pères sont censés protéger leurs enfants, pas les assassiner. Nous devons écarter toute considération de statut, d’argent, d’influence, de confort et tous les autres pièges pour les protéger physiquement et spirituellement. Je me souviens avoir dit à Michelle un jour où elle pleurait : « Je ne sais pas pour qui cette médecin se prend pour oser nous dire qu’il n’y a pas d’espoir ». Mon épouse s’est montrée beaucoup plus charitable, me disant que la médecin s’inquiétait simplement pour elle.

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elle était la personne qui revenait de Fatima. Quand Michelle le lui a confirmé, elle lui a dit « Et bien, maintenant, vous allez avoir un bébé ». Michelle lui a dit que nous changerions le nom du bébé en Michael McGivney et lui a expliqué pourquoi. La docteure était très heureuse, car son père était Chevalier !

Le 15 mai, jour où je devais rentrer [d’une conférence], Michelle a subi une échographie de routine. J’ai reçu un appel ce matin-là m’informant qu’ils allaient procéder à une césarienne en urgence…

La première docteure est venue et a dit à Michelle qu’elle ne

pensait jamais nous voir ici. Michelle lui a dit qu’elle était vraiment heureuse de la voir, qu’elle lui avait rapporté un cadeau et qu’elle attendait de le lui donner. Elle a dit : « Cette médaille miraculeuse et cette eau bénite viennent de Fatima. » La docteure s’est mise à pleurer, a enlevé son collier, y a accroché la médaille et a déclaré « Vous ne savez pas ce que cela représente pour moi ». On m’a rapporté qu’aujourd’hui encore elle conserve les échographies « avant » et « après » sur son bureau pour se rappeler qu’il n’y a pas de cas « sans espoir ». B

UN JALON DANS LE DÉVOUEMENT DES MÈRES Le Conseil d’État de Floride célèbre la distribution de plus de 100 échographes qui sauvent des vies

Photo by Betsy Hansen

L’« INITIATIVE ÉCHOGRAPHIE » de l’Ordre a franchi

une autre étape importante l’année dernière, lorsque la Floride est devenue la première juridiction à faire don de 100 appareils d’échographie dans des Centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes certifiés.

Les dirigeants du Conseil d’État de Floride et le Conseil 13900 University of Florida ont officiellement présenté le 100e appareil le 15 octobre à la Community Pregnancy Clinic à Gainesville, en face du campus de l’université. « Le centre avait un vieil appareil qui n’était pas très robuste », a expliqué le Grand Chevalier Peter Nguyen, étudiant en quatrième année d’ingénierie. « Celui-ci donne aux femmes enceintes la possibilité de voir leur enfant en devenir, notamment les mères qui ne savent pas trop quoi faire ».

Il a ajouté : « Un campus universitaire est un endroit adéquat pour un échographe. Cela offre à la clinique une belle occasion de changer des vies ».

Selon le diacre Gary Ingold, PDG de Community Pregnancy Clinics, les centres ont un « taux de succès de 90 % » avec des échographies et/ou des services d’aide, ce qui signifie qu’« une femme qui est favorable à l’avortement ou vulnérable choisit la vie pour son bébé ».

Le diacre Ingold, qui est membre de Conseil 10757 St. William à Naples, et un pilote de la Marine à la retraite, a également expliqué que la technologie de l’échographie rehausse le « modèle de miséricorde » des centres, qui se fonde sur la compassion chrétienne et donne aux femmes confiance en ce qui concerne les grossesses non planifiées. « Aujourd’hui, avec les progrès technologiques, nous pouvons obtenir une vision tridimensionnelle qui permet aux mères de voir le bébé », dit le diacre Ingold. « Les Chevaliers suivent cette technologie et ont vu les améliorations. » Cette initiative est financée par l’« Initiative Échographie » des Chevaliers de Colomb ainsi que par des conseils d’État et locaux à l’aide de subventions équivalentes de la part du « Fonds Culture de la Vie » du Conseil Suprême. Depuis que l’Ordre a lancé l’initiative en 2009, les conseils ont placé plus de 1 300 échographes, évalués à plus de 60 millions

L’Évêque Felipe J. Estévez de St. Augustine (au centre) se tient avec un groupe de Chevaliers de Floride après avoir béni le 100ème échographe. Sur la photo, de gauche à droite, Raúl Fernández, membre du Conseil 13900 University of Florida; le Député d’État de Floride Scott O’Connor; l’Aumônier d’État de Floride Mgr Thomas Skindeleski; et le Diacre Gary Ingold, PDG de Community Pregnancy Clinics et membre du Conseil 10757 St. William à Naples.

de dollars, dans des Centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes certifiés partout aux États-Unis. « Notre Initiative Échographie est la plus grande réussite humanitaire dans l’histoire des Chevaliers de Colomb », a indiqué le Chevalier Suprême Carl Anderson dans son rapport annuel en août dernier. « Il s’agit de bâtir une culture de vie un cœur et un enfant à la fois ».

Avec des échographes placés dans les 50 États, l’initiative a dépassé les 1 000 machines en janvier 2019, et elle continue de croître rapidement. Bien que la Floride ait été la première juridiction à faire don de 100 machines, d’autres juridictions, y compris la Californie, suivent de près. « C’est quelque chose que les Chevaliers de la Floride ont vraiment appuyé », a déclaré le Député d’État Scott O’Connor. « Cela rapproche les gens pour une cause que nous soutenons ».

Depuis que le 100e appareil a été fourni, ajoute-t-il, les conseils de Floride ont déjà acheté sept machines supplémentaires, et comptent en acheter d’autres. B

TOM TRACY est un photojournaliste qui écrit depuis West Palm Beach, en Floride.

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LE PARCOURS DE LA FOI DE FAITH Une famille des CdeC aide une jeune mère à choisir la vie, à revenir vers Dieu et à trouver l’amour Par Jay Nies B Photos par Alyssa Lewis

Faith Major tient son fils, Noah en 2019. Lorsque le fiancé de Faith est parti parce qu’elle refusait d’avorter, elle s’est tournée vers le Centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla, dans le Missouri.

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l y a presque quatre ans, Faith Major était fiancée et devait se marier lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte.

Encore étudiante, elle était néanmoins ravie de devenir mère. Elle s’est rendue au centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla, dans le Missouri, pour une échographie gratuite.

Elle est revenue deux semaines plus tard environ. Son fiancé venait de rompre avec elle parce qu’elle insistait pour donner naissance à l’enfant. « Je me sentais trahie, seule, déconcertée, découragée, sans espoir », se souvient Faith. À l’époque, elle travaillait à temps partiel dans un emploi peu rémunéré et n’avait nulle part où vivre. Jane Dalton, qui était à ce moment-là directrice des services à la clientèle du centre, a écouté Faith, puis lui a demandé ce qu’elle voulait. Elle voulait offrir la vie à son bébé… une bonne vie. Elle voulait obtenir son diplôme, devenir financièrement autonome et élever son bébé pour lui offrir une vie meilleure que la sienne jusque là.

Jane lui a dit : « Vous pouvez le faire, et nous pouvons vous aider. » Jane et son mari, Joe, avaient fondé le centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla avec plusieurs frères Chevaliers de Joe au Conseil 2627 St. Patrick et leurs épouses. Les Dalton et le reste du personnel du centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes ont aidé Faith à choisir la vie pour son bébé et à œuvrer activement pour créer un avenir prometteur pour elle-même et pour son enfant.

Il y avait de la place pour Faith au foyer St. Raymond’s Home, qui appartenait désormais au centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla et était connu sous le nom de Bridges. Il s’agissait d’une résidence pour femmes enceintes ayant besoin d’une communauté leur apportant du soutien. « Ils m’ont convaincue que je n’étais pas seule, qu’ils m’aideraient pour tout ce dont j’avais besoin », raconte Faith. « Et c’est exactement ce qu’ils ont fait. » Après la naissance de son fils, Noah, Faith demanda aux Dalton de les parrainer dans l’Église catholique. Elle a aussi lié amitié avec leur fils Gabe, membre du Conseil 2627, dont elle est tombée amoureuse. Le couple s’est marié l’été dernier à l’église St Patrick de Rolla. « Elle m’a dit un jour que j’étais son preux chevalier », se souvient Gabe Dalton. « J’ai répondu : je suis vraiment un Chevalier ! » UNE NOUVELLE VIE

Jane et Joe Dalton ont participé à la création du centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla peu après avoir emménagé dans cette ville en 2006. Les

Dalton dirigeaient une organisation nationale pro-vie et élevaient huit enfants lorsqu’ils décidèrent qu’il serait préférable de le faire dans un environnement rural. Un jour seulement après leur arrivée, deux personnes ont appelé pour dire qu’elles avaient supplié Dieu d’envoyer une ancre pro-vie à cette communauté. « C’est alors que j’ai appris que nous avions emménagé dans une ville universitaire qui disposait d’un centre de Planned Parenthood (Planning Familial), mais pas de centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes », se souvient Joe, aujourd’hui PDG de ce centre.

Le Conseil 2627 a soutenu le centre dès le début par du bénévolat et une aide financière ; en 2012, le Conseil y a placé un échographe dans le cadre de l’« Initiative Échographie » des Chevaliers de Colomb.

Le centre à but non lucratif propose un large éventail de services aux femmes enceintes et en situation de crise ou dans le besoin, notamment des consultations avec des conseillers de vie professionnels et certifiés qui aident les clients à prendre des décisions basées sur leurs propres besoins. Les femmes enceintes qui veulent une aide à long terme, une structure et des conseils de vie peuvent choisir, comme Faith, de vivre dans la résidence maternelle du centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes.

Peu après, Faith a excellé dans ses études universitaires et assimilé rapidement le programme d’aptitudes de vie.

En 2017, elle a obtenu son diplôme, commencé sa carrière de cosmétologue et donné naissance à Noah.

De plus, elle a accueilli le Christ dans sa vie. Faith avait été élevée dans un foyer chrétien, mais des difficultés familiales avaient rendu difficile pour elle de connaître Dieu et de lui faire confiance. « Dieu a vraiment utilisé la crise que j’ai traversée pour me rapprocher de lui », a-t-elle déclaré. « Et il continue à le faire. » Dieu a également utilisé les gens autour d’elle, en particulier les Dalton. « J’ai remarqué que les catholiques pardonnent, aiment et donnent d’une façon différente de ce que j’avais connu dans ma vie auparavant », a-t-elle dit.

Un tournant décisif a eu lieu juste après un voyage à Washington, D.C., avec les Dalton en janvier 2019. Faith a été invitée à partager son histoire avec des législateurs dans le cadre de l’événement « Babies Go to Congress » (Les bébés vont au Congrès) de Hearbeat International lors de la « Marche pour la vie ». À cette occasion, elle a rencontré le Vice-Président Mike Pence. « J’ai pu lui expliquer comment, de jeune femme enceinte, sans-abri, travaillant comme serveuse à temps partiel, j’étais devenue maman, diplômée universitaire dans mon domaine d’étude, avait ouvert un compte 401(k) et JANVIER 2021 B C O L U M B I A

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lancé une entreprise », a-t-elle indiqué. « Je ne vois pas ce qui pourrait mieux témoigner de la façon miraculeuse qu’a Dieu de transformer les choses. » Sur le vol de retour vers le Missouri, Faith a interrogé les Dalton sur le catholicisme et leurs réponses lui ont apporté paix et clarté. « Ce que j’ai appris a trouvé un écho en moi », dit-elle. « J’ai demandé à Dieu ce que tout cela signifiait et il a répondu «Cela signifie que tu devrais être catholique». » Elle a commencé à aller à la messe avec les Dalton chaque dimanche à la paroisse St Patrick et à se préparer aux sacrements de l’initiation.

Le 23 juin 2019, Faith a été confirmée, avec Jane comme marraine, et a reçu sa Première Sainte Communion. Noah fut baptisé, avec Joe et Jane en tant que parrain et marraine.

FAITS L’UN POUR L’AUTRE

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Faith Noah pendant son baptême en 2019 à l’Église St. Patrick.

Jane et Joe Dalton (à droite) sont les parrains de Noah, et Jane est la marraine de confirmation de Faith.

de demoiselles d’honneur.

Gabe apprécie sa vie de jeune mari et père. « Je crois que, toute ma vie, Dieu m’avait préparé pour Faith et pour Noah d’une multitude de manières », a-t-il dit. « Je n’en avais pas vraiment conscience à l’époque, mais maintenant c’est une évidence pour moi. » « AVEC DIEU, RIEN N’EST IMPOSSIBLE »

Jane et Joe Dalton sont enchantés d’avoir Faith en tant que belle-fille et Noah comme petit-fils. « Ce que j’aime le plus à propos de Faith et de mon fils, c’est qu’ils recherchent véritablement la volonté de Dieu et font ensuite tout ce qu’ils peuvent pour la respecter », dit Jane.

Faith a commencé à faire du bénévolat au centre et a repris ses études pour devenir une conseillère de vie certifiée.

Elle espère que son histoire encouragera d’autres femmes enceintes qui sont effrayées à demander un miracle à Dieu et à travailler avec lui pour le réaliser. « Je suis vraiment reconnaissante envers le Seigneur d’utiliser le peu que j’ai à offrir en échange de toutes ces occasions de me rapprocher de lui et de devenir la femme que j’avais toujours été destinée à être », dit-elle.

Jane a conseillé plus de 10 000 femmes enceintes en crise pendant ses décennies de travail pro-vie et elle est convaincue que personne ne souhaite avorter.

Photos by Alyssa Jean Studios

Alors qu’elle se rapprochait de Joe et de Jane, Faith a appris à connaître le reste de la famille, dont leur fils Gabe, âgé de 21 ans. Membre du Conseil 2627 comme son père, Gabe l’aida à s’installer dans le foyer maternel, puis dans sa propre maison lorsque Noah eut deux ans.

Tous deux s’admiraient de loin, mais savaient qu’une relation ne serait pas appropriée tant que Faith serait cliente du centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes. « Elle m’a avoué plus tard qu’elle croyait que je tentais de l’ignorer », se remémore Gabe. « En réalité, j’essayais de ne pas trop la dévisager. » Gabe a terminé une formation de soudeur et a accepté un emploi dans le Minnesota. « Quand il est revenu en visite, je l’ai vu sous un angle totalement différent », se souvient Faith. « Il était vraiment mûr et présentait un air de confiance en lui certain. » Un jour que Faith priait sur le mariage à la messe, Noah a commencé à s’agiter sur son banc. Gabe a proposé de l’emmener au fond de l’église pour qu’elle puisse recevoir la communion en paix.

Après la messe, elle les a trouvés à genoux, en prière, dans la chapelle du Saint-Sacrement. « J’ai vu cela comme un moment miraculeux », se souvient-elle. « Mon fils ne se comportait jamais ainsi. Je me suis assise à côté de Gabe si souvent à la messe. Mes yeux se sont soudain ouverts et j’ai su que c’était lui. » Peu après, Gabe et Faith eurent leur premier rendez-vous et, après quelques mois, Gabe a demandé au petit Noah, âgé de trois ans, la permission d’épouser sa mère. Noah a répondu oui, ainsi que Faith.

Le couple fut uni dans le mariage le 27 juin 2020.

Joe a conduit Faith le long de l’allée. Deux femmes qui avaient vécu avec Faith à la maison maternelle ont servi C O L U M B I A B JANVIER 2021

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« C’est souvent leur dernier recours, parce qu’elles pensent qu’elles n’ont pas d’autre option », précise-t-elle. « Nous leur répondons que si elles choisissent une autre option, nous les aiderons à combler les lacunes. » Faith est l’une des 3 397 femmes vulnérables qui ont été aidées par le centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes de Rolla. Parmi elles, 3 389 ont choisi la vie pour leur bébé, soit un taux de réussite de 99,7 %. « Nous donnons à Dieu 100 % du crédit pour cela », a déclaré Joe. Jane a appelé l’histoire de Faith, Noah et Gabe un « Parcours divin ». « C’est ce que fait Dieu », dit-elle. « Il ne nous submerge

pas. Il continue à nous donner petit à petit. Juste assez pour que nous continuions à dire oui. » Joe lance un défi à ses frères Chevaliers : « Il y a près de 3 000 centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes locaux dans ce pays seul. Si vous ne soutenez pas déjà le vôtre, créez une relation avec lui et commencez à faire des choses pour l’aider. » « Souvenez-vous que toute vie est précieuse », il dit, « et que rien n’est impossible avec Dieu. » B JAY NIES est le rédacteur en chef du journal The Catholic Missourian, le journal du diocèse de Jefferson City, et membre du Conseil 1054 Father Helias de Jefferson City.

Faith et Gabe Dalton photographiés avec Noah, maintenant âgé de 3 ans, en novembre. Ils se sont mariés le 27 juin 2020 à l’église St. Patrick de Rolla.

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L’Archevêque Joseph F. Naumann de Kansas City marche en procession pendant la messe de veillée pour la vie de l’année dernière à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington, D.C.

échec pendant qu’ils enlèvent leurs propres masques chirurgicaux, révélant leur propre apparence grotesque.

La musique de clôture est lancée pendant que vous vous rendez compte que, dans ce monde de fiction, The Twilight Zone, le beau est laid et ce qui est hideux est splendide.

Nous nous rassemblons ces jours-ci pour la commémoration des décisions semblables tragiquement erronées de la Cour suprême : décision de la Cour Suprême dans l’affaire « Roe c. Wade » et « Doe c. Bolton ». La logique torsadée de la cour a établi un soi-disant droit à une action intrinsèquement mal, le meurtre d’innocents enfants à naître. Les décisions de 1973 ont ouvert la porte à une zone de dimension d’incertitude morale où le mal est vénéré comme bien.

Face à une profonde confusion morale, nous devons restaurer un respect de la vie grâce à l’éducation et à des services aimants Par Mgr Joseph F. Naumann

Note de la rédaction : Le 23 janvier 2020, l’Archevêque Joseph F. Naumann de Kansas City, président du Comité des évêques américains sur les activités pro-vie, a célébré la Messe annuelle de veillée pour la vie à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington, D.C. Le texte suivant, abrégé à partir de son homélie, est reproduit avec permission.

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l y a de cela très longtemps, j’adorais regarder The Twilight Zone. Un épisode tout entier a été filmé dans une salle d’hôpital et, pendant que la scène se déroulait, il est devenu évident que le patient, dont le visage était complètement bandé, avait subi une série de chirurgie plastique pour tenter de corriger une grave défiguration. La dernière intervention chirurgicale avait pris fin dans la scène de clôture. Maintenant, c’est le moment de la vérité. Les infirmiers ôtent les pansements couvrant le visage du patient. La femme est étonnemment, incroyablement belle.

Cependant, les médecins et les infirmiers secouent leur tête de stupéfaction et de perplexité. Ils s’excusent profondément auprès du patient pour leur 24

Malheureusement, au cours des 47 dernières années, les défenseurs de l’avortement sont devenus plus radicaux et intolérants. Le meurtre de son enfant est exalté comme une action héroïque et courageuse. Même la plus modeste réglementation des centres d’avortement pour la protection de la santé des femmes est vigoureusement opposée.

Ces dernières années, les défenseurs de l’avortement ont abandonné leur slogan rusé du « choix ». Les anciens partisans du « choix » cherchent maintenant à contraindre les américains pro-vie à se rendre complice du meurtre d’enfants à naître, comme démontré en exigeant des avortements financés par les impôts, contraignant des ministères comme les Petites Sœurs des Pauvres à fournir des abortifs dans leurs programmes de santé, et des efforts visant à obliger les hôpitaux catholiques à fournir des avortements.

Heureusement, tout n’est pas complètement noir !

En dépit de médias laïques subjectifs, des décennies d’efforts éducatifs pro-vie durables ont permis à la jeunesse de notre nation de vivre plus pro-vie que leurs parents.

Les efforts de plus de 2 700 centres d’accueil et de ressources pour femmes enceintes, entourant d’amour et d’aide concrète plus d’un demi-million de mères chaque année, ont contribué à une aide constante et significative à la fois sur le nombre et le taux d’avortements dans notre pays au cours des 30 dernières années.

Les mères enceintes et celles jouant leur rôle de parent qui sont dans le besoin se trouvent dans nos paroisses et nos quartiers. Bien que de nombreuses ressources pour femmes enceintes soient adéquatement coordonnées au niveau diocésain ou régional,

Photo by Jeffrey Bruno

LA VIE SERA VICTORIEUSE

« ÎLES DE MISÉRICORDE »

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les mamans dans le besoin sont plus joignables au niveau local. Nous avons plus de 17 000 paroisses catholiques aux États-Unis. Chaque paroisse est mieux en mesure d’identifier les ressources locales de grossesse qui sont actuellement disponibles et d’identifier les lacunes potentielles.

Comme nous le rappelle le Pape François, nos paroisses sont appelées à être des « îles de miséricorde au milieu d’une mer d’indifférence ».

Je vous prie instamment de consulter votre centre local d’accueil et de ressources pour femmes enceintes sur la façon dont vous pouvez aider. Les vies que nous ne pouvons pas maintenant protéger par la loi, nous pouvons les secourir par amour.

Notre objectif n’est pas seulement d’identifier des lacunes ou des régions avec des ressources insuffisantes, mais de prendre des mesures concrètes pour étendre l’aide offerte aux mères, non seulement pendant la grossesse mais aussi pendant des mois et même des années après la naissance de l’enfant. Nous voulons faire tout ce qui est possible pour aider la mère et l’enfant non seulement à survivre, mais à prospérer.

CNS photo/Vatican Media

UN DROIT FONDAMENTAL

Avec 14 autres évêques, j’ai rencontré le pape François la semaine dernière. J’ai partagé avec lui que les évêques américains lors de notre réunion de novembre (2019) avaient réaffirmé que la protection de l’enfant à naître demeure une priorité prédominante. Je lui ai dit que nous avions reçu certaines critiques, et même été accusés d’insulter le pape.

Le Pape François a semblé stupéfait. Il a demandé : Pourquoi ? J’ai dit que nous avions appelé la protection de l’enfant à naître une « priorité prédominante ». Sa réponse immédiate était : C’est une priorité prédominante. Le Pape François a dit que si nous ne défendons pas la vie, aucun autre droit n’a de l’importance.

Le Saint Père a déclaré que l’avortement est d’abord une question de droits de la personne. Bien sûr, notre foi éclaire et motive notre préoccupation pour l’enfant à naître, mais la protection de la vie des enfants à naître n’est pas une question de foi religieuse, mais défend le plus fondamental des droits de la personne. Le Pape François était au courant de la Marche pour la vie aux

États-Unis et était ravi de connaître le grand nombre de pèlerins attendus, en particulier la participation de tant de jeunes.

Le Saint-Père m’a demandé de remercier particulièrement ceux qui travaillent dans nos centres d’accueil et de ressources pour femmes enceintes, afin d’accompagner les femmes qui ont des grossesses difficiles, de faire partie de ces « îles de miséricorde ».

Lorsque vous êtes nommé évêque, vous êtes invité à choisir une devise épiscopale.

La devise est le plus souvent une expression des saintes Écritures. Dans mon cas, c’est « La vie sera victorieuse ». Ce n’est pas tiré des Écritures, mais de L’Évangile de la vie du pape Jean-Paul II! J’ai choisi cette devise en partie grâce à ma longue participation à l’apostolat pro-vie de l’Église. Elle exprime une confiance que Dieu bénira nos efforts et, grâce à son aide divine, nous réussirons dans la restauration du respect de la sainteté de chaque vie humaine – quel que soit l’âge ou le stade du développement, quelle que soit sa race ou son appartenance ethnique, quelles que soient les capacités mentales ou physiques.

Je l’ai choisie encore plus parce que je prie que mon ministère en tant qu’évêque en soit un qui donne de l’espoir aux autres, un espoir qui ne repose pas sur la sagesse ou la force humaine, mais sur l’amour de Dieu révélé dans l’embryon conçu dans les entrailles de Marie, qui, par son ministère, a libéré beaucoup de gens de l’esclavage du péché, qui a finalement donné sa vie pour nous au Calvaire et qui a vaincu le pouvoir de la mort par sa Résurrection, la victoire ultime de la vie. B

Le Pape François bénit une cloche pro-vie soutenue par des Chevaliers polonais LE PAPE FRANÇOIS a béni — et tinté — une cloche symbolique représentant la « Voix de l’enfant à naître » le 23 septembre dans une cour du Vatican. « Puisse son tintement éveiller les consciences des législateurs et de toutes les personnes de bonne volonté en Pologne et dans le monde entier », a déclaré le pape à une délégation qui comprenait Krzysztof Zuba, député d’État de l’Ordre en Pologne.

La cloche, commandée par la Fondation Oui à la vie avec le soutien du Conseil d’État de Pologne, sera sonnée à l’occasion d’événements pro-vie à travers le pays, y compris la « Marche pour la vie » et la « Famille » à Varsovie.

En pesant plus de 907 kg, la cloche de bronze est ornée des saintes Écritures (Matthieu 5 :17, Exode 10 :13), l’image d’un enfant à naître et une citation du bienheureux Jerzy Popiełuszko : « La vie d’un enfant commence sous le cœur de la mère. » B

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C H E VA L I E R S A L’ Œ U V R E B « L A F O I E N A C T I O N »

La Foi UNE CÉLÉBRATION DANS L’UTAH

Les membres du Conseil 8378 St. Mary of the Assumption de St. Catharines, en Ontario, posent avec le panneau de la campagne annuelle « Célébrons Noël dans l’esprit du Christ » installé devant leur église paroissiale.

LES NOUVEAUX CHEVALIERS SONT TÉMOINS DE L’HISTOIRE

Le Conseil d’État de Californie et le Chapitre du diocèse d’Orange ont organisé une séance de projection de la messe de béatification pour l’abbé McGivney le 31 octobre. L’évêque Kevin Vann d’Orange a ensuite présidé le rosaire et béni les nouveaux Chevaliers du chapitre ayant rejoint l’Ordre la veille de la cérémonie exemplifiée pour tous les chapitres.

DES TESTS POUR LA COMMUNAUTÉ

Le Conseil 5998 Mount Vernon d’Alexandria, en Virginie, a parrainé une journée gratuite de tests communautaires de COVID-19 en partenariat avec le ministère hispanique de l’Église catholique Good Shepherd et le Département de la santé du comté de Fairfax. Des professionnels de santé ont administré les tests et ont pu donner des conseils sur l’accès aux denrées alimentaires, au logement et à d’autres besoins.

STATUE DU BIENHEUREUX MCGIVNEY

Les membres du Conseil 4114 Christ the King de Syracuse, dans l’état de New York, et l’Assemblée 1575 Christ the King de Westvale ont installé une statue du 26

Bienheureux Michael Mcgivney à l’Église Holy Family de Syracuse. La statue a été consacrée en l’honneur du défunt membre de l’assemblée Matthew J. Cerio, qui a fait entrer six membres de sa famille dans l’Ordre.

INVITATION À REVENIR

À la fin du premier confinement de la COVID-19, les membres du Conseil 14217 St. Faustina de Clermont, en Floride, ont conçu et envoyé par courriel une invitation à assister à la messe par courrier électronique, soulignant l’importance de l’Eucharistie et encourageant les paroissiens à revenir aux liturgies en personne dans le respect du protocole de sécurité.

Le Conseil d’État de l’Utah a organisé une messe de Thanksgiving (Action de Grâce) pour la béatification de l’abbé McGivney. C’est l’Évêque Oscar Azarcón Solís de Salt Lake City qui a animé la messe à la Cathédrale de la Madeleine.

MARCHE DU ROSAIRE

Le Conseil 16604 Nativity de Thompson’s Station, dans le Tennessee, tient une promenade de chapelet en plein air depuis sa création à l’église catholique de la Nativité à Spring Hill. Au cours des deux dernières années, les membres ont installé un chemin de croix sur la promenade et un jardin commémoratif avec des prieDieu et des bancs pour la prière.

MANIFESTATION DE GRATITUDE

Le Conseil 7431 St. Thomas More de Mooresville, dans l’Indiana, s’est associé au personnel de l’église St. Thomas More et aux paroissiens pour organiser un geste de gratitude pour leur administrateur, le père Francis Joseph Kalapurackal.

Des centaines de paroissiens sont passés devant le presbytère en voiture pour remercier le père Kalapurackal d’avoir organisé des liturgies en ligne pendant la pandémie.

L’ancien Grand Chevalier Mark Goetz (à droite) du Conseil 7904 Holy Cross de Mesa, Arizona, présente un calice gravé au père Gabriel Terrill, membre du conseil ordonné en juin 2020 pour le diocèse de Phoenix. Le Conseil 7904 a financièrement soutenu le père Terrill, entre autres séminaristes, pendant ses études.

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AIDE À UNE VEUVE

La Famille AIDE AU MÉNAGE

Lorsqu’un membre du Conseil 14786 Mater Ecclesiae de Mount Joy, en Pennsylvanie, a été hospitalisé pour un pontage, ses frères Chevaliers ont aidé sa famille en tondant sa pelouse et en accomplissant d’autres tâches ménagères.

Les membres du Conseil 11265 St. Ann de Smithfield, en Caroline du Nord, ont mené plusieurs projets de rénovation dans la maison d’un paroissien veuf de l’église catholique St. Ann qui avait demandé leur aide. Les Chevaliers ont planté des buissons, remplacé les verrous, repeint le porche et réparé des robinets qui fuyaient.

PARTAGER NOTRE HISTOIRE

Le Conseil 1444 Father Perez de Chicago a acheté des exemplaires du livre The Knights of Columbus: An Illustrated History (Les Chevaliers de Colomb : une histoire illustrée) pour les bibliothèques de l’Université St. Xavier et de neuf lycées catholiques locaux.

Les membres du Conseil diplômés de ces différentes écoles ont livré les ouvrages.

NOURRIR CEUX QUI ONT FAIM

Le Conseil 8896 Archbishop O’Neill de Regina, en Saskatchewan, a fait don de fonds à trois organisations locales venant en aide aux familles qui vivent la pauvreté : 1 000 dollars CA au ministère des familles dans le beson à la Paroisse

Holy Child ; 300 dollars CA à la banque alimentaire Regina et 200 dollars CA aux Farmland Legacies, un organisme à but non lucratif qui soutient l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.

DES ORDINATEURS POUR APPRENDRE À DISTANCE

Le Conseil 10802 St. Timothy d’Escondido, en Californie, a fait don de 15 ordinateurs portables à l’Académie St. Joseph, une école catholique de San Marcos. Ces ordinateurs, qui sont nécessaires pour apprendre à distance, ont été donnés aux familles qui ne pouvaient pas se les offrir eux-mêmes.

RANDONNÉES EN FAMILLE

Le Conseil 14495 Epiphany of Our Lord de Tampa, en Floride, a accueilli une série de randonnées familiales dans un parc local, attirant quelque 100 Chevaliers et autres paroissiens. Le père Edwin Palka, curé de l’église catholique de l’Épiphanie de Notre Seigneur, a béni les participants lors de la première grande randonnée avant leur départ.

Des membres du Conseil 16245 Sto. Niño de Baseco de Manille, dans le Luçon du Sud, répartissent des colis de denrées alimentaires à près de 500 familles. Bonifacio Martinez, député du Luçon du Sud et Danilo Sanchez, secrétaire du Luçon du Sud, étaient les coordinateurs de cette opération de secours à la suite d’un strict confinement dans la communauté.

NOËL TROIS FOIS

Le Conseil 1437 Marquette de la Nouvelle-Orléans a parrainé trois collectes pendant la saison de Noël : une collecte de jouets pour Covenant House New Orleans, un abri pour les jeunes sans domicile fixe; une collecte de chaussettes et de vêtements pour Ozanam Inn, une agence de service social catholique; et une collecte alimentaire pour la banque alimentaire St. Ann à Metairie.

Scott Anders (à gauche) et Len Moritz, membres du Conseil 185 St. Virgilius de Newtown, dans le Connecticut, en compagnie des étudiants de l’école St. Rose of Lima. Les Chevaliers ont donné à chaque élève un drapeau américain pour l’assemblée de la Journée des anciens combattants et le service de prière de l’école.

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C H E VA L I E R S A L’ Œ U V R E B « L A F O I E N A C T I O N »

La Communauté CONVALESCENCE

Dave Sladek, membre du Conseil 3955 Abbot Pennings, à De Pere, dans le Wisconsin, aide les jeunes clients lors d’une vente d’arbres de Noël parrainée par le conseil afin de lever des fonds pour des œuvres caritatives de la communauté. Depuis plus de 50 ans, le conseil vend des arbres de Noël chaque année. Environ 390 000 dollars US ont depuis été recueillis pour les personnes dans le besoin.

Les membres du Conseil 728 Frontenac de Kingston, en Ontario, ont remis un don de 5 000 dollars CA à la Société de SaintVincent-de-Paul locale. Les fonds, issus de la vente du terrain du camp de jeunesse du conseil, ont aidé l’organisation à remplacer une fourgonnette qui avait été volée plusieurs mois plus tôt.

DES TESTS POUR LA COMMUNAUTÉ

Le Conseil 5998 Mount Vernon d’Alexandria, en Virginie, a parrainé une journée de tests de COVID-19 gratuits pour la communauté en partenariat avec le ministère hispanique de l’Église catholique Good Shepherd et le Département de la santé du comté de Fairfax. Des professionnels de santé ont administré les tests et ont pu donner des conseils sur l’accès aux denrées alimentaires, au logement et à d’autres besoins.

COLLECTE SUR LE TROTTOIR

Pendant faciliter les offrandes des paroissiens pendant la pandémie, le Conseil 674 de la Ville de Gloucester (New Jersey) a 28

organisé une « collecte sur le trottoir » devant l’église St. Mary chaque dimanche. Le conseil a fait la promotion des collectes par le biais des médias sociaux, du site internet de la paroisse et des annonces pendant les messes en direct.

VOYAGE DANS UNE RÉSERVE

Le Conseil 11246 Joseph Hyacinth Valine de Cedar City, dans l’Utah, a mené un effort communautaire pour aider les membres de la nation Navajo, qui ont été durement touchés par la COVID-19. Les Chevaliers ont collecté plus de trois tonnes de nourriture dans une remorque à l’Église catholique Christ the King et l’ont conduite jusqu’à la réserve située à cinq heures de route.

RÉPONDRE AUX BESOINS URGENTS

En réponse aux pénuries budgétaires dues à la pandémie, le Conseil 9263 Queen of Peace de Salem, dans l’Oregon, a organisé une collecte de fonds urgente pour le ministère de secours pour la faim paroissiale, The Table of Plenty. En deux semaines, les Chevaliers ont recueilli plus de 3 700 dollars US pour aider les familles dans le besoin.

Irving Garcia, membre du Conseil 4588 Father Patrick Power de Livermore, en Californie, enveloppe un cadeau de Noël pour un membre de la communauté. Le Conseil 4588 a collecté et livré des dons et des cadeaux, soit un total estimé à 20 000 USD, à plus de 100 familles pendant la période de Noël.

TOP LEFT: Photo by Cloud 7 Photography

PLAN POUR UNE NOUVELLE CAMIONNETTE

Les membres du Conseil 13278 St. Francis Xavier de Phoenix ont aidé un Chevalier souffrant de maladie rénale à retourner chez lui après un séjour à l’hôpital et une longue guérison. Ils ont nettoyé et restauré sa maison, remplacé les sols, repeint les murs et réparé la plomberie, pendant que le Chevalier était en convalescence pendant huit mois dans la maison d’un membre. Le Conseil continue à l’aider à se rendre à ses rendez-vous médicaux en attendant qu’il obtienne une transplantation.

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La Vie LA VIE SUR LA ROUTE

Le Conseil 11537 Prince of Peace de Hoover, en Alabama, a aidé Life on Wheels, une organisation pro-vie, à acheter un abri pour son unité mobile d’échographie. Le conseil a également fait don de deux iPads au groupe, et plusieurs membres se sont portés volontaires pour conduire ces véhicules selon les besoins.

MESSE POUR LE RESPECT DE LA VIE

Les membres de l’Assemblée 162 Msgr. Bishop et le Conseil 2112 Msgr. Bishop, tous deux d’Orlando, en Floride, ont participé à une messe spéciale à l’Église catholique Blessed Trinity en souvenir des enfants avortés. Le groupe s’est ensuite rendu avec des fleurs à un sanctuaire dédié aux enfants en devenir dans la cour de l’église et y a prié ensemble.

L’ex-Député d’État Joseph Salaiz de Californie (à gauche) transfère formellement la Rose d’Argent des Chevaliers de Colomb au président de la Rose d’Argent de l’Arizona, Robert Julien (à droite) lors d’une cérémonie après la messe à l’Église catholique St. Mary de Kingman, en Arizona. Huit Roses d’Argent voyagent du Canada au Mexique chaque année pour promouvoir le respect de la vie, la dévotion mariale et l’unité des Chevaliers en Amérique du Nord.

DON PAR NOMINATION

Le Conseil 9201 Msgr. Alfred Raye de Houston mène habituellement six collectes de sang par an après les messes dominicales à l’Église catholique St. Luke. Pendant le confinement, le conseil s’est adapté aux restrictions en matière de distanciation sociale en parrainant une campagne de recrutement en milieu de semaine qui a permis de collecter près de 40 unités.

TOP RIGHT: Photo by Julie Arlene

BANNIÈRES DE REMERCIEMENT

Ed Casey (à gauche) et Paul Rubacky, tous deux anciens grands Chevaliers du Conseil 6212 St. Catherine of Bologna de Ringwood, New Jersey, rassemblent des ventilateurs à remettre aux hôpitaux de New York et du New Jersey.

Le Conseil 6893 Father Thomas A. Judge d’East Northport, dans l’état de New York, s’est joint à la paroisse St. Anthony of Padua pour acheter deux bannières remerciant le personnel médical et d’autres travailleurs essentiels pour leur service pendant la pandémie. Les Chevaliers ont placé les bannières devant l’église St. Anthony et l’hôpital Huntington.

COLLECTE DE BIBERONS

Le Conseil 7011 St. Nicholas de Sterling Heights, dans le Michigan, a organisé une collecte de fonds sous forme de biberons

aux églises catholiques de Saint Cyril et Saint Methodius pour Gianna House, un centre de ressources et de soutien pour femmes enceintes local et une résidence pour les futures mères et leurs enfants.

Les Chevaliers ont recueilli près de 200 biberons remplis d’environ 6 800 dollars US par les paroissiens.

MASQUES POUR LES REPAS ET LA MESSE

Le Conseil 13880 St. Bronislava de Plover, dans le Wisconsin, a acheté 5 000 masques pour plusieurs banques alimentaires de la région et deux paroisses locales, la paroisse St. Bronislava de Plover et la paroisse St. Maximilian Kolbe d’Almond.

COLLECTE DE SANG URGENTE

Le Conseil 6686 Father Justin P. Garvey de Bothell, dans l’État de Washington, a organisé une collecte de sang en urgence en partenariat avec une banque de sang locale pour The Life Care Center, une maison de retraite de Kirkland.

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L E S C H E VA L I E R À L’ Œ U V R E B I M P A C T M O N D I A L E

D

epuis que le bienheureux Michael McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb en 1882, l’Ordre a grandi à 2 millions de membres, comptant des conseils locaux sur trois continents. Partout dans le monde, les Chevaliers mettent leur foi en action dans leurs paroisses et leurs communautés et s’unissent au service de l’Église, des familles et de leurs communautés dans le besoin.

Canada

Les membres du Conseil 7922 Westbridge de Weston-Woodbridge, en Ontario, rendent une statue du bienheureux Michael McGivney au Parc des Chevaliers de Colomb de North York après l’avoir nettoyée en l’honneur de la béatification de l’abbé McGivney le 31 octobre. Le conseil a installé la statue en 2003, peu après la nomination du parc de quartier, afin de reconnaître le service des Chevaliers à la communauté.

Philippines Criscencio Legaspi (à gauche) et Eduardo Abrera, membres du Conseil 16575 Mary, Queen of Heaven and Earth-Lancaster d’Imus City, Luçon du Sud, attachent une prothèse sur une personne dont la main a été amputée suite à une blessure de pêche. Le conseil fournit des prothèses en partenariat avec le projet « LN4 Hand Project », un organisme à but non lucratif basé à San Francisco qui propose des mains prothétiques gratuites aux personnes dans le besoin à travers le monde.

30

États-Unis Les membres du Conseil catholique Ghanaian 6305 se préparent à distribuer plus de 50 paniers de denrées alimentaires pour Thanksgiving (Action de Grâce) à la banque alimentaire de l’église St. Isaac Jogues. Felix Mensah (deuxième à partir de la droite), coordinateur de la banque alimentaire, a invité ses camarades Chevaliers et leurs familles à participer à l’événement annuel.

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Mexique

Des bougies représentant des perles de chapelet illuminent l’église San Isidro Labrador à Ciudad Guzmán pendant un service de prière organisé par le Conseil 3338 San José de Zapotlán en octobre 2020. Le père Eliseo Lucas Coronel (à droite), aumônier du conseil, a accompagné plus de 200 Chevaliers et autres paroissiens dans une prière du Rosaire pour la fin de la pandémie et pour l’évangélisation de tous les continents.

Pologne

France Le Grand Chevalier Damien Brière (à droite) et Jean-Brieuc Olier, tous deux membres du Conseil 17338 St. Don Bosco de Bordeaux, ont construit un bar de rafraîchissements pour les activités du ministère de la jeunesse et autres événements sociaux à la paroisse de Talence. Les Chevaliers effectuent régulièrement des projets pour leur communauté dans l’atelier de menuiserie appartenant à un membre du conseil.

Les membres du Conseil 15268 Święty Jadwigi Królowej de Rzeszów se réunissent devant une statue de bronze de Saint Jean-Paul II dans un parc local après avoir participé à la « Marche pour la vie et la famille » régionale.

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CHEVALIERS DE LA CHARITÉ

Photo by Todd Joyce

Chevaliers de la charité Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière.

Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.

Les membres du Conseil 10863 St. Brigid of Kildare de Dublin, dans l’Ohio, se tiennent devant le Women’s Care Center de Columbus, avec Madeline Pesavento, directrice pour la sensibilisation. Le Women’s Care Center, un réseau de centres de ressources et de soutien pour femmes enceintes, compte 33 centres pour aider les femmes dans 12 états. Le Conseil 10863 fait régulièrement don de fonds et de fournitures à l’établissement de Columbus et aide à aménager le paysage, à faire des collectes de couches et autres projets.

Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre».

Les photos peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org.

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« Jésus est toujours au travail dans nos vies. » Il y a une vraie possibilité que je n’aie jamais existé à l’extérieur de l’utérus. Ma mère biologique avait choisi d’avorter, mais la grâce est intervenue et elle m’a placée en adoption à la place.

Lorsque j’ai ressenti l’appel au sacerdoce de nombreuses années plus tard, il m’a semblé sortir de nulle part. Quand j’étais petit, je rêvais d’être joueur de baseball, médecin ou animateur de jeux télévisés. Mais prêtre? Jamais.

Aujourd’hui, je peux voir que le Seigneur me préparait pour cette vocation dès le tout début.

Mes parents m’ont adopté et ont semé les premières graines de la foi; le témoignage de bons prêtres, de religieuses et d’enseignants laïcs en a semé quantité d’autres. Lorsque j’ai commencé à prier d’une manière plus intime à l’université, ces graines ont germé ; Jésus m’a attiré dans son cœur et m’a conduit au séminaire.

Les graines peuvent rester dormantes et invisibles pendant longtemps, mais Jésus est toujours à l’œuvre dans nos vies. Je suis honoré et reconnaissant qu’il ait choisi de partager son sacerdoce avec moi.

Photo by Bob Ervin

Père Ryan Kaup Diocèse de Lincoln Conseil 3152 Father Joseph Vanderheiden Nebraska City, Nebraska

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