Columbia Mai 2010

Page 1

CHEVA L I E R S DE C O LO M B

M AI 2010

COLUMBIA

Que notre force soit votre bouclier


Les Chevaliers de Colomb, du très solide D]b`S TO[WZZS ^`]¿bS b SZZS RS ZO a]ZWRWb{ Rc P]cQZWS` ^ D DWaWbS` ZS aWbS Y]TQ ]`U Sb QZW_cS` ac` ª /aac`O\QS  ]c b{Z{^V]\S` Oc & !"# #$! WaWbS` ZS aWbS Y]TQ ]`U Sb QZW_cS` ac` ª /aac`O\QS  ]c b{Z{^V]\S` Oc & !"# #$!


C H E VA L I E R S D E C O LO M B

-

mai 2010 ♦ Volume 90 ♦ Numéro 5

COLUMBIA arTIClES

8 Un bouclier pour les familles Les prestations fraternelles de l’Ordre aident les familles à trouver la sécurité pour les leurs et les générations à venir. PAR TOM TRACY

14 D’une solidité à toute épreuve Malgré un marché financier pénible, les Chevaliers de Colomb ont prospéré. PAR ROB GARVER

16 Éthique et rentabilité L’enseignement social catholique et la vision de l’abbé McGivney démontrent qu’une entreprise peut respecter l’éthique et réussir. PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

18 Ça fait partie du quotidien Les conseillers fraternels de l’Ordre des Chevaliers de Colomb sont toujours là pour aider les autres à prendre les dispositions nécessaires pour assurer financièrement leur avenir et à parer aux éventualités inattendues. PAR GERALD KORSON

24 Ce que vous ne savez pas peut vous faire du mal Déboulonner les préjugés répandus sur l’assurance vie. PAR RUDY STURK

On voit ici le premier registre des membres du Conseil 1 San Salvador, à New Haven, au Connecticut. Le nom de l’abbé Michael J. McGivney apparaît tout au haut de la liste des premiers membres bénéficiaires de l’assurance des Chevaliers de Colomb.

SECTIONS 3

4

Construire un monde meilleur 6

Nouvelles des Chevaliers

La charité et l’unité sont les fondements de la stabilité économique. PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Le premier Conseil étudiant célèbre ses 100 ans • Des Chevaliers philippins marchent pour la vie • Le musée des C de C honore mère Teresa

Aprendre la foi, vivre la foi La vie chrétienne et la morale mènent à la veritable liberté et au bonheur plutôt qu’elles ne l’en détournent. PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI,

26

Chevaliers à L’œuvre

31

Culture de la vie Ce que j'ai retiré comme Canadien de la Marche pour la vie en sol américain. PAR MARC NADEAU

7

Des pères pour bien faire Pourquoi j’avais l’âme en paix. PAR THOMAS P. SMITH FILS.

32

Application de nos degrés

AUMÔNIER SUPRÊME

MAI 2010

♦ COLUMBIA ♦ 1


É D I TO R I A L

Dès le début Dans une lettre datée en avril 1882, envoyée à tous les curés dans son diocèse, l’abbé Michael J. McGivney écrit que la raison principale qui l’a poussé à établir l’Ordre des Chevaliers de Colomb « était d’unir les hommes de notre foi dans le diocèse de Hartford afin que, ce faisant, nous devenions davantage capables de s’aider mutuellement en temps de détresse, de prévoir un enterrement digne pour nos morts, et de donner une aide pécuniaire aux familles des frères défunts » (mots soulignés dans le texte original). Au cours des premières années de l’Ordre, l’expression « membre associé » (non assuré) était considérée comme une contradiction parce que les principes de charité et d’unité signifiaient avant tout de se porter à l’aide d’un frère ou de sa famille dans le besoin. Dans une lettre au rédacteur du Connecticut Catholic, publiée en août 1883, l’abbé McGivney l’exprimait ainsi : « Dans le but de nous donner la force d’être, de notre vivant, bienveillants envers nos frères, et de donner une aide pécuniaire à ceux qui restent pour les pleurer ». Au tout début, tandis que l’Ordre des Chevaliers de Colomb croissait dans l’État du Connecticut, l’abbé McGivney a eu la clairvoyance d’établir un certain nombre de règlements pour assurer son intégrité, son efficacité et sa solvabilité. Depuis, l’Ordre a évolué en un organisme international de bienfaisance, et l’assurance sur la vie a évolué de la même façon. Encore aujourd’hui, le souci de prévoir à la sécurité financière des familles catholiques, et l’engagement de respecter des pratiques commerciales morales sont fondamentales à l’identité des Chevaliers de Colomb. Le haut taux de maintien des effectifs assurés est lui aussi demeuré constant. Au congrès suprême de 1925.à Duluth, Minnesota, à un temps quand le nombre des membres associés diminuait, le chevalier suprême James A. Flaherty a exprimé clairement la raison pour laque-

2 ♦ COLUMBIA ♦

MAI 2010

lle il fallait encourager les nouveaux membres à devenir des membres assurés. Il a dit : « Le fait même que les effectifs assurés restent dans nos rangs est une raison suffisante, sans parler des avantages accordés au membre lui-même et à sa famille ». Il a ensuite poursuivi en disant : « Il est impossible de trop faire la promotion du programme d’assurance de l’Ordre qui est essentiellement la justification légale de notre existence, le pivot sur lequel dépendent et tournent toutes nos activités ». Attentif à ne pas dénigrer la loyauté des membres associés actifs, Flaherty a, durant le congrès suprême de 1927 dans l’Oregon, expliqué que le chevalier idéal est « un homme qui, sans être sombre ou morne, manifeste par un intérêt sérieux dans la sécurité de son avenir, qu’il est un homme qui s’intéressera sérieusement aux œuvres de notre Ordre ». De nos jours, plus de la moitié des foyers de Chevaliers de Colomb aux États-Unis et au Canada sont détenteurs d’une police d’assurance des C de C, tandis que des dizaines de milliers de membres associés accèdent chaque année au statut de membres assurés. Ce numéro de Columbia vise à informer les membres sur l’assurance des Chevaliers de Colomb — sa solidité, ses avantages, sa philosophie — afin de les aider à prendre une décision éclairée quant à leur avenir financier.♦ ALTON J. PELOWSKI COORDONNATEUR

COLUMBIA ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb ________ ADMINISTRATEURS SUPRÊMES CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. William E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Dennis A. Savoie SECRÉTAIRE SUPRÊME Donald R. Kehoe TRÉSORIER SUPRÊME Emilio B. Moure AVOCAT SUPRÊME John A. Marrella ________ RÉDACTION COORDONNATEUR Alton J. Pelowski alton.pelowski@kofc.org RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Patrick Scalisi patrick.scalisi@kofc.org ASSISTANT À LA DIRECTION ARTISTIQUE ET ÉDITORIALE Brian Dowling brian.dowling@kofc.org ARTS GRAPHIQUES DESIGN Lee Rader

El L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA POSTE: COLUMBIA

1 Columbus Plaza New Haven, CT 06510-3326 TÉLÉPHONE: 203.752.4398 TÉLÉPCOPIEUR: 203.752.4109 COURRIEL: columbia@kofc.org NOTRE SITE INTERNET: www.kofc.org SERVICE Å LA CLIENTÈLE: 1.800.380.9995 ________ SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Knights of Columbus, Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à columbia@kofc.org ________ Copyright © 2010 Tous droits réservés ________ EN PAGE COUVETURE Des statues de l'abbé Michael J. McGivney, d'une veuve et d'un orphelin devant l'édifice du Conseil suprême, à New Haven, au Connecticut.


C O N S T RU I R E U N M O N D E M E I L L E U R

Les gardiens de nos frères La charité et l’unité, et non l’égoïsme et le relativisme, sont les fondements de la stabilité économique par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

PLUS TÔT CETTE année, lors d’une conférence de presse pour des leaders du monde des affaires, j’ai eu la chance d’entendre le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, plaider pour une nouvelle forme de capitalisme. Yunus est l’un des plus éminents « entrepreneurs sociaux » — quelqu’un qui met à profit ses talents et ses outils comme entrepreneur pour engendrer du changement positif dans la société. Il a remporté le prix Nobel en 2006 pour son travail sur le microcrédit — consentir des prêts aux gens pauvres. Ce que ce Bangladais a déclaré à Davos m’a interpellé. Il a expliqué l’importance d’offrir un « capitalisme désintéressé » comme solution de rechange au « capitalisme égoïste ». Les leaders du monde des affaires doivent avoir ce choix, a-t-il plaidé. Mais plus je songeais à ses paroles, plus j’en venais à être en désaccord avec la question qu’elles soulèvent. Nous n’avons pas à nous demander : « Devrais-je être égoïste ou altruiste ? » Nous devrions plutôt nous poser la question que l’on trouve aux premières pages de la Genèse : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4.9) Or la réponse à cette interrogation est un retentissant « Oui ». Et en tant que Chevaliers de Colomb, il n’y a aucune autre façon qui s’offre à nous d’interpréter l’importance de la charité, l’unité et la fraternité autrement qu’en répondant « Oui ». En pensant à tout cela, j’ai songé à quelqu’un que je considère l’un des plus grands entrepreneurs du 19e siècle — un géant dont nous connaissons tous l’œuvre : l’abbé Michael J. McGivney. L’abbé McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb parce qu’il avait compris qu’il était lui aussi le gardien de son frère.

Ce faisant, il a établi ce qui est devenu un modèle d’affaires vibrant et florissant grâce à nous, qui continuons à répondre : « Oui, nous sommes les gardiens de nos frères. » Nous plaçons nos frères Chevaliers — et les actifs qu’ils confient à notre garde — avant la recherche du profit. Cet engagement inébranlable a permis aux Chevaliers de Colomb de conserver leur solidité et leur rentabilité en dépit des bouleversements économiques survenus au cours des 128 dernières années. Les modèles économiques changent, mais le succès engendré par les bonnes actions et la priorité accordée aux personnes, cela demeure toujours valable. Notre modèle fraternel, avec la charité, l’unité et la fraternité comme principes directeurs, n’est pas quelque chose qui profite seulement aux organisations catholiques. En réalité, un tel modèle est nécessaire pour que s’installe un système économique réellement durable. Ainsi, si la communauté d’affaires en général avait épousé un tel modèle dans le passé, nous n’aurions pas ressenti les souffrances ni les turbulences des derniers dix-huit mois. Le poète anglais John Donne a écrit : « Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble [...] La mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain [...] ». Cela se vérifie dans nos familles, nos paroisses et nos Conseils, et aussi dans ce que nous accomplissons chaque jour au travail, dans les décisions commerciales que nous prenons. Malheureusement, ceux qui croient encore au principe du « capitalisme égoïste » ont nourri l’illusion que notre société et notre économie pouvaient

prospérer sur une mer de relativisme moral. Or la réalité, c’est que cela est impossible. Car « aucun homme n’est une île », et c’est seulement lorsque nous comprenons que nous sommes tous interconnectés que nous pouvons efficacement construire ces havres sûrs que tout le monde recherche. Lorsque le pape Benoît XVI avait critiqué la « dictature du relativisme » peu avant son élection en 2005, la plupart des gens avaient relié ses paroles à des enjeux sociaux. Or aujourd’hui, nous savons qu’elles avaient un sens beaucoup plus large. Comme le montre bien la présente crise économique, la lourde main du relativisme a causé autant de tort sur le plan commercial que dans l’échec des modèles et prévisions économiques. Notre tâche, dès lors, est de réaliser que le Christ nous a donné deux commandements : aimer Dieu de tout son cœur, et aimer son prochain comme soi-même. Si on observe véritablement le premier commandement, on se plie du même coup au second. Et en suivant ce deuxième commandement, nous allons répondre à l’appel du Christ nous invitant à nous distinguer, justement, en tant que chrétiens, par cet amour que nous nourrissons pour nos prochains. Voilà pourquoi la charité est le premier principe de notre Ordre. Voilà ce qui rend les Chevaliers de Colomb toujours aussi différents et pertinents en 2010, tout comme ils l’étaient en 1882. Vivat Jésus!

MAI 2010

♦ COLUMBIA ♦ 3


APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

Morale, liberté et dignité humaine La vie chrétienne et la morale mènent à la veritable liberté et au bonheur plutôt qu’elles ne l’en détournent par l’évêque William E. Lori, Aumônier Suprême LE COMPEDIUM du catéchisme de l’Église catholique nous aide à constater comment tous les éléments de la foi se conjuguent. En nous tournant vers le troisième pilier du Catéchisme, consacré à l’enseignement moral de l’Église, il est important de rappeler que c’est grâce à l’œuvre de l’Esprit Saint dans la foi et le culte de l’Église que nous arrivons à vivre en enfants de Dieu et en véritables disciples du Christ (357). Pourtant, nombreuses sont les personnes — voire des membres actifs au sein de l’Église — qui tendent à considérer la morale simplement comme un ensemble de règlements. Ces gens n’arrivent pas à saisir que la morale a trait à notre dignité humaine et notre bonheur. Nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu; plus que des animaux au système complexe, nous sommes dotés non seulement d’un corps, mais également d’une âme immortelle, ainsi que d’une intelligence et du libre arbitre (358). De plus, nous sommes appelés par Dieu à être formés par sa vérité et son amour, en vue de partager sa vie céleste pour toujours, en compagnie des anges et des saints. LA LIBERTÉ D’AIMER Il est triste de constater que nombreux

La 25e tranche du programme de formation à la foi présenté par l’aumônier suprême, Mgr William E. Lori, porte sur les questions 357-369 du Compendium du catéchisme de l’Église catholique. Les articles archivés se trouvent sur le site www.kofc.org.

4 ♦ COLUMBIA ♦

MAI 2010

sont ceux et celles qui cherchent le bonheur là où il n’est pas, tels que la quête des richesses, du pouvoir ou des plaisirs interdits. L’Église, pour sa part, nous incite à chercher le bonheur dans un endroit invraisemblable : les Béatitudes. Chose certaine, l’enseignement de Jésus nous invitant à devenir pauvres d’esprit et de cœur, d’être doux et humble, etc. n’a pas l’air d’être d’amusant du tout. Pourtant, ces éléments constituent, de fait, le sentier menant à la paix et la joie. En effet, les Béatitudes sont à l’image même de Jésus, lui qui nous enseigne ce que c’est que d’être vraiment humain (Gaudium et Spes, 22). Elles ne représentent pas un idéal impossible à atteindre ou une surenchère de commandements, car elles nous enseignent plutôt le genre de personnes que nous pouvons devenir, si nous suivons les enseignements du Christ. Ce genre de vie augmente notre capacité d’accueillir l’amour de Dieu, de sorte que nous pouvons aimer Dieu par-dessus toutes choses et notre prochain comme nous-mêmes (360). En optant pour la vérité, en accueillant les grâces offertes par les sacrements et en vivant de charité, nous grandissons dans l’intimité de Dieu (361). C’est en choisissant le bien au cœur de la vie quotidienne que nous correspondons à l’amour de Dieu et, par le fait même, que nous formons et déterminons le genre de personne que nous deviendrons (Veritatis Splendor, 65). La morale chrétienne constitue une manière de vivre selon laquelle nous sommes transformés en des images uniques et vivantes de Jésus et en membres vivants de son Corps, l’Église. Notre dignité humaine est liée à l’appel tout à fait généreux de Dieu par

lequel il nous sollicite au partage de sa vie et de son amour qui viennent de lui, appel surnaturel qui dépasse nos capacités humaines. Au fond de chacun de nos choix moraux se trouve une décision implicite pour ou contre Dieu et son amour (362). La liberté fait essentiellement partie de la dignité humaine. Nous ne pouvons vraiment aimer Dieu et le prochain sans que ce soit fait librement. La liberté humaine est un don de Dieu et n’est conférée par aucune autorité terrestre. Nous arrivons facilement à choisir ce qui est mauvais, mais un tel choix diminue toujours notre liberté et nous conduit à l’esclavage moral. Pensez, par exemple, aux personnes réduites à l’esclavage des stupéfiants, de l’alcool ou du sexe. Au contraire, cependant, plus nous choisissions le bien, plus nous devenons libres d’aimer (363). CHOISIR LE BIEN OU LE MAL Bien que la culture contemporaine racole la liberté, elle se montre moins enthousiaste quand il s’agit de responsabilité. Pourtant, liberté et responsabilité vont de pair. Dans la mesure où une action est vraiment le fruit de notre liberté, nous en portons la responsabilité. Parfois, notre responsabilité est diminuée par des éléments dont nous n’avons pas la maîtrise, tels que l’ignorance ou des habitudes profondément enracinées (364). Qu’elle soit limitée ou défaillante, la liberté est essentielle à la dignité humaine. L’autorité civile est tenue de respecter la liberté humaine, notamment en matière de morale et de religion, et ce, en ce qui concerne la bien commune et


APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

l’ordre public juste (365). L’Église enseigne que la liberté humaine a été gravement mutilée à cause du péché originel, mais non pas totalement anéantie. De plus, elle a été affaiblie encore davantage par d’innombrables péchés personnels. Le Christ est venu nous libérer du péché, pour que, par la grâce de l’Esprit Saint, nous puissions choisir librement le bien et ainsi devenir ses disciples dans la construction de l’Église, par notre contribution à l’avènement d’une société de justice et de paix. Mais qu’est-ce qui fait qu’une action est moralement bonne? De nos jours, les gens croient qu’il revient à chacun et chacune de décider ce qui est bien ou mal.

INTENTIONS DU

Au contraire, le Compendium enseigne que le sens moral de tout geste humain relève de trois sources. D’abord, l’objet d’un choix moral peut être vraiment bon ou objectivement mauvais. Certains gestes, tel le meurtre d’une personne innocente, ne doivent jamais être commis du fait qu’ils sont mauvais en eux-mêmes (369). Ensuite, on doit tenir compte de l’intention de la personne qui agit. Quelqu’un peut choisir le bien soit pour un motif bon ou mauvais. Inversement, une bonne intention ne justifie pas, un mauvais choix, car la fin ne justifie pas les moyens. Souvent, nos choix moraux contiennent plus d’une intention : il importe de les distinguer. Enfin, les circonstances

qui entourent l’action (y compris ses conséquences) augmentent ou diminuent la responsabilité morale de la personne qui agit — cependant là encore, une action telle ne rend pas bon un choix objectivement mauvais. Pour que tout acte humain soit moralement bon, les trois éléments doivent y concourir : que l’action choisie soit objectivement bonne pour de bons motifs, étant données les circonstances (367-368). Au cours de cette période de joie pascale menant à la Pentecôte, réjouissonsnous du fait que notre Seigneur ressuscité, grâce l’Esprit, nous a rendus libre de faire des choix qui sont vraiment bons et sources de vie.♦

L ’ H O M M E C AT H O L I QU E D U M O I S

S A I N T- P È R E

PHOTOGRAPH OF POPE: CNS photo/Paul Haring — GALLITZIN: Courtesy of the Catholic Register, Diocese of Altoona-Johnstown

Offertes en solidarité avec le pape Benoît XVI GENERAL: Pour que l’on mette fin au commerce triste et ignoble d’êtres humains, qui implique malheureusement des millions de femmes et d’enfants. MISIONAL: Pour que les ministres ordonnés, les religieuses, les religieux et les laïcs engagés dans l’apostolat sachent infuser l’enthousiasme missionnaire aux communautés qui leur sont confiées.

Dimitri Augustin Galitzine (1770-1840) PEU DE GENS auraient cru que Dimitri Galitzine, prince de Russie, serait connu comme l’apôtre des montagnes des Alleghenies. Le 22 décembre 1770, il est né à un monde de distance de cette région, aux Pays-Bas, où son père était ambassadeur de Russie. Dimitri a été baptisé dans l’Église grecque orthodoxe, mais au grand désarroi de son père, il sera confirmé dans l’Église catholique romaine, à l’âge de 17 ans, prenant Augustin comme patron. Il commence à manifester de l’intérêt pour la prêtrise et, en 1792, Dimitri est envoyé en grande tournée des États-Unis avec son tuteur, l’abbé Francis Xavier Brosius. Son père espérait que le voyage détournerait son attention de la prêtrise. Mais l’astuce a échoné. Prenant d’abord le nom d’Augustine Smith pour se débarrasser de sa réputation de prince de Russie aux États-Unis, Dimitri entre au séminaire. Premier séminariste à obtenir toute sa formation aux ÉtatsUnis, il est ordonné par Mgr John Carroll, évêque de Baltimore en 1795. L’abbé Galitzine exercera son ministère auprès des communautés de Baltimore avant de déménager dans la colonie

McGuire située dans la région ouest de la Pennsylvanie. Il y établit une église et un presbytère et achète une terre en vue d’y organiser une colonie qui deviendra un centre prospère de catholicisme. L’abbé Galitzine accumulera une dette personnelle de 150 000 $ en établissant la colonie, qui prendra le nouveau nom de Loretto. Après être déshérité par le gouvernement russe du fait de sa conversion et de sa vocation, l’abbé Galitzine effacera sa dette en récupérant la moitié de son héritage grâce à sa sœur, et en sollicitant la charité du public. Jusqu’à sa mort le 6 mai 1840, l’abbé Dimitri Galitzine manifestera une volonté de se dépouiller de ses biens et d’un avenir prometteur afin de poursuivre sa vocation. En 2005, il était nommé Serviteur de Dieu par la Congrégation pour la cause des saints. MAI 2010

♦ COLUMBIA ♦ 5


N O U V E L L E S D E S C H E VA L I E R S

Le premier Conseil étudiant célèbre ses 100 ans

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson s’est adressé à des membres du Conseil 1477 Notre Dame et à des représentants de l’université, le 12 avril dernier. LE CONSEIL 1477 Notre Dame, le premier Conseil étudiant de l’Ordre, a célébré son 100e anniversaire le lundi 12 avril en programmant une messe, un repas ainsi qu’une conférence sur le campus universitaire, à South Bend dans l’Indiana. La célébration a commencé par une messe en soirée en la basilique du Sacré-Coeur. Un dîner a suivi, mettant à l’honneur les fameux sandwichs au steak qui sont la signature de l’université Notre Dame et qui rapportent, chaque année, environ 60 000 $ versés à des oeuvres caritatives. Le Chevalier suprême Carl A. Anderson a ensuite prononcé une conférence intitulée « Foi, espérance et charité : les conseils du pape Benoît XVI pour mener une vie catholique », et à laquelle ont assisté plus de 100 étudiants et divers représentants de l’université. La charte du Conseil 1477 a été émise le 22 avril 1910, grâce à un groupe d’étudiants et de professeurs qui ont ainsi surmonté les objections de l’université, qui croyait que le Conseil n’allait pas être autosuffisant. Aujourd’hui, on compte près de 19 000 hommes répartis dans quelque 250 Conseils étudiants à travers le monde.

Des Chevaliers philippins marchent pour la vie LES CHEVALIERS DE COLOMB des Philippines ont mené leur deuxième Marche annuelle pour la vie le 20 mars dernier, dans chacune de leurs trois juridictions. Après la messe présidée à Manille par l’évêque Honesto F. Ongtioco, de Cubao, qui est aussi membre du Conseil 13616 Immaculate Conception, des milliers de personnes ont défilé dans les rues pour manifester leur soutien à la dignité de la vie. La marche s’est terminée par une manifestation pro-vie. Des marches et des manifestations semblables ont eu lieu le même jour dans Cebu City et Devao City. Les trois initiatives visaient à contrer la promotion par le gouvernement des contraceptifs comme solution aux grossesses non prévues ainsi qu’à la propagation du VIH et du sida.

Le musée des C de C honore mère Teresa LE MUSÉE DES Chevaliers de Colomb accueille la première américaine de l’exposition Mère Teresa : Vie, Spiritualité et Message, dans le cadre du 100e anniversaire de naissance de la candidate à la sainteté, le 26 août. Si elle était une religieuse de petite taille, mère Teresa de Calcutta (19101997) aura été une géante parmi les travailleurs humanitaires du monde entier. La mission qu’elle poursuivait de concert avec ses Missionnaires de la charité, l’ordre religieux qu’elle a fondé, était de « servir les plus démunis entre tous, de tout cœur et dans le plus pur altruisme ». Sa communauté de religieuses, de frères et de prêtres administrait des écoles pour les enfants de la rue, des soupes populaires, des orphelinats, des foyers

6 ♦ COLUMBIA ♦

MAI 2010

pour les femmes et des hospices pour les mourants — fournissant des services sans égard à la religion ou à l’origine ethnique.

Parmi les nombreux prix remis à mère Teresa, il y a eu le Nobel de la paix (1979), la médaille présidentielle de la liberté (1985) et la médaille d’or du Congrès (1997). Elle a aussi été la première personne à recevoir le plus grand hom-

mage des Chevaliers de Colomb, le prix Gaudium et Spes, en 1992. L’exposition, qui a commencé le 25 mars et se poursuivra jusqu’au 4 octobre, est de nature historique, retraçant le parcours de mère Teresa depuis son enfance jusqu’à sa béatification. On peut y voir divers objets lui ayant appartenu, dont son sari ainsi que plusieurs autres articles personnels ou religieux; on peut même y admirer une réplique grandeur nature de sa chambre dans son couvent de Calcutta. L’exposition relate également les détails du lien étroit que mère Teresa entretenait avec les Chevaliers de Colomb. Pour en savoir plus sur l’exposition, notamment quelles sont les heures d’ouverture et les indications pour accéder au musée, aller sur www.kofcmuseum.org.


D E S P È R E S P O U R B I E N FA I R E

Sous la protection de l’abbé McGivney Pourquoi j’avais l’âme en paix par Thomas P. Smith fils. EN 2004, arrivé à l’âge de 50 ans, j’avais hâte de voir ce que la vie me réservait. J’étais heureux dans mon travail, j’avais une belle et bonne famille, je prenais bien soin de ma santé et je dormais bien. Quelle belle vie j’avais. Au début de cette même année, un matin en me rasant, j’ai découvert que j’avais une bosse qui poussait sur le côté droit du cou. Je n’y ai pas fait attention pendant un certain temps, convaincu que ce n’était rien de plus qu’une glande enflée. Finalement, j’ai attrapé un mauvais rhume et la bosse prenait de l’ampleur; ce la m’a décidé d’en parler à un médecin. C’était la veille de Pâque et, après m’avoir examiné, le médecin m’a demandé de m’asseoir. Je me disais bien qu’il n’était pas nécessaire de m’asseoir parce qu’il allait tout simplement me faire une ordonnance pour un médicament. Au contraire, il m’a dit : « Monsieur Smith, vous avez un cancer. C’est un cancer agressif qui doit être traité sans retard. » Il m’a ensuite expliqué le processus de la chirurgie, suivi de sept semaines de thérapie par radiation et chimio. Ma vie venait de chambarder à tout jamais. J’ai quitté son cabinet et j’ai commencé un processus de réflexion que j’appel maintenant mes quatre « F » : foi, famille, finances et familiers. Je me suis alors dirigé vers l’abbé McGivney. À ce temps je travaillais pour les Chevaliers de Colomb depuis 30 ans; j’avais donc établi de solides liens avec notre fondateur. Je lui ai dit que je n’étais pas en mesure de discuter, la volonté de Dieu mais que, s’il pouvait trouver dans son cœur le moyen de lui présenter ma cause, le l’apprécierais car j’avais encore plein de choses à faire. Ça ne m’étonne pas d’avoir trouvé un réconfort dans ma foi. Je recevais mes traitements quotidiens au Centre du Cancer Father McGivney à New Haven, Connecticut, et je saluais sa statue et son portrait tous les matins quand je me présentais à la clinique pour les traitements. Le prochain « F » a été ma famille. Mon épouse Sue et moi avons trois enfants. Le père de Sue est mort du cancer quand elle n’était pas encore adolescente. Je tremblais à l’idée de la voir souffrir ce drame une fois de plus. Quant à mes enfants, j’avais la certitude qu’ils me croyaient invincible. Que penseraient-ils? Plutôt que de craindre la réaction de ma famille, je me suis dit que Sue était une femme forte et que nous avions fait notre possible pour bien élever les enfants. J’ai alors commencé à ressentir

la force que ma famille me donnerait plutôt qu’une réaction de consternation. Elle fut mon rocher tout au long des pénibles mois que je vivais. Le troisième « F » était mes familiers, parmi lesquels ceux qui comptaient parmi mes amis chez les Chevaliers de Colomb. Ils ont formé une coalition de prières, de messes, de nourriture, de fleurs, de cartes et de lettres telle que je n’avais jamais pu imaginer. Le dernier « F » — les finances — la raison principale pour laquelle j’écris cet article. Vous pouvez bien penser que j’ai un intérêt direct dans le programme d’assurance des Chevaliers de Colomb, et vous avez raison. Bien que mon travail ici consiste à faire croître ce département, quand j’étais assis dans le cabinet du médecin, ce n’est pas ce qui me préoccupait; je pensais à ma vie, à mon épouse et à mes enfants. J’ai d’abord fait des calculs mentaux : Combien d’années Sue et les enfants pourraient-ils survivre sans mon salaire? Dieu merci, j’avais prévu, tout en priant qu’il ne vienne pas, qu’un jour comme celui-ci pouvait arriver. Je fus soulagé de savoir que je pouvais rentrer chez moi et dire à ma femme et à mes enfants que, peu importe l’issue de ce drame, ils sauraient toujours que je les aimais beaucoup. Sachant que ma femme et mes enfants pourraient continuer à mener la bonne vie que j’avais prévu de vivre avec eux, j’ai trouvé la force et le courage d’entreprendre le combat contre le cancer. Avec cela, ma foi, ma famille et mis amis j’avais l’âme en paix, et mon cancer venait de rencontrer un puissant et confiant adversaire. Il y a maintenant six ans que ces événements sont survenus et je suis guéri, je n’ai plus de cancer. Deux de mes trois enfants sont inscrits dans un collège, et l’aîné recevra son diplôme cette année. La vie est belle. Je dis à mes conseillers fraternels que personne ne m’a averti la veille du jour où ma vie a été chambardée. À vous, je dis la même chose. Si vous n’avez pas encore reçu la visite de votre conseiller fraternel, et si vous aimez votre famille, ne perdez pas une minute. Je peux vous dire que la tranquillité d’esprit que vous en retirez faut cent fois les primes que vous devez payer.♦ THOMAS P. SMITH FILS est le vice-président directeur (Agences et commercialisation) des Chevaliers de Colomb.

RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À WWW.PERESPOURBIENFAIRE.ORG MAI 2010

♦ COLUMBIA ♦ 7


UN BOUCLIER POUR LES FAMILLES


Les prestations fraternelles de l’Ordre aident les familles à trouver la sécurité pour les leurs et les générations à venir par Tom Tracy


epuis leur fondation en 1882, les Chevaliers de Colomb se donnent comme mission primordiale d’assurer l’avenir financier de leurs familles. Au début, l’abbé Michael J. McGivney et ses frères Chevaliers « passaient le chapeau » pour venir en aide aux veuves et aux orphelins. Bien que les choses aient changé, et que l’Ordre ait grandi au point de disposer d’une assurance vie très bien cotée, d’une assurance de soins de longue durée et de programmes de retraite, sa mission est demeurée la même. Des dizaines de milliers de familles ont profité de l’Assurance des Chevaliers de Colomb au cours des dernières années. Voici le récit de quelques-unes de ces familles. UNE PERTE TRAGIQUE Robert Bubencik se souvient qu’en 1972, son père a pris une police d’assurance vie des Chevaliers de Colomb pour lui et ses sœurs. Quinze ans plus tard, quand Robert Bubencik a eu 18 ans, c’est lui qui s’occupe des paiements de primes pour sa police. Suivant l’exemple de son père, Robert Bubencik et son épouse n’ont pas hésité à souscrire une police d’assurance vie avant la naissance de leur fils, Brendan, en 1997. « J’ai dit à ma femme, “Pourquoi ne ferais-tu pas de même, et ce sera un geste spécial?”, dit Robert. Brendan était notre premier enfant. » Après sa naissance, Brendan s’est retrouvé avec une fièvre dont la cause, à la suite d’un mauvais diagnostic, a été attribuée à une infection normale. Les médecins ont prescrit des antibiotiques et renvoyé la famille chez elle. Les Bubencik y retournaient — à l’urgence cette fois. Quand le bébé s’est mis à faire des crises, les médecins de l’Hôpital pour enfants de Boston ont reconnu qu’il s’agissait d’une méningite purulente. « C’était trop tard pour aider Brendan », rappelle Robert, notant que la forme purulente de la méningite est beaucoup plus létale que la forme virale, plus courante. Lorsque le bébé est décédé, le salon funéraire a aidé à défrayer une partie des frais, laissant même une somme d’argent résiduelle provenant de la police d’assurance et non utilisée. Prenant les fonds qui restaient, le couple a établi un fonds de charité pour améliorer la recherche à l’Hôpital pour enfants. « Nous avons ciblé des maladies infectieuses qui faisaient l’objet de leurs recherches, et donc nous avons mis sur pied un fonds au nom de Brendan avec, comme investissement annuel, les recettes

D ES

Page précédente : Robert Bubencik Jr et sa famille, devant leur maison de Foxboro, au Massachusetts. Lorsque l’un de ses fils, Brandon, a succombé à une méningite bactérienne, en 1997, une police d’assurance des C de C avait couvert les frais funéraires, en plus d’aider à la création d’une fondation charitable au profit de la recherche et de l’hôpital pour enfants de Boston. Ci-contre : Anthony « Tony » Paschall et son épouse, Barbara, ont transféré une partie de leur fonds de retraite vers une rente des C de C pour assurer un revenu supplémentaire. d’un tournoi de golf » explique Robert. Il ajoute que le tournoi a fourni quelque 15 000 $ par année qui ont servi aux travaux de recherche du Dr Richard Malley. L’an dernier, la somme des dons offerts à l’Hôpital pour enfants au nom de Brendan a atteint presque 250 000 $. « Nous avons décidé que le tournoi de l’an dernier serait le dernier, » annonce Robert. Il ajoutait que le tournoi était devenu une espèce de réunion de famille et qu’il n’avait plu qu’à une seule occasion. « J’avais l’impression que Brendan nous surveillait, parce que la pluie c’est qui dérange le plus les tournois de golf » remarque-t-il. Mike Capobianco, l’agent Chevalier qui a vendu la politique couvrant Brendan, a participé à un des tournois et rappelle comment Robert Bubencik s’est levé pour annoncer que cette activité n’aurait pas été possible sans les Chevaliers de Colomb. « J’en ai été absolument ébahi » affirme Capobianco. Quelque 18 mois après le mort de Brendan, Bubencik et sa femme ont accueilli des jumeaux, un garçon et une fille. Capobianco se souvient d’un coup de téléphone reçu de Robert peu de temps après la naissance des jumeaux. Il a invité son agent à venir tout de suite, car la famille avait encore de l’assurance à acheter. UNE HEUREUSE RETRAITE Anthony « Tony » Paschall, membre du conseil Slidell 2732, en Louisiane, ne pouvait pas être plus heureux d’avoir obtenu sa retraite dans la région de la Nouvelle Orléans — sauf que, cette année, le temps s’est montré moins chaud que d’habitude dans les Sud des ÉtatsUnis. Mais le Chevalier Paschall peut se permettre d’être un peu d’ironique devant sa situation, étant donné certaines décisions finan-

JALONS HISTORIQUES

1882 — Le premier nom à apparaître réserve pour garantir la solvabilité finandans le grand livre de l’assurance est celui cière en cas d’épidémie. de l’abbé Michael J. Mc1898 — Un comité C Givney, qui devenait de C des taux d’assurainsi le premier membre ance est établi, entraîassuré de l’Ordre. Le pronant ainsi le premier gramme d’assurance inirecours à un actuaire, tial était basé sur un David Park Fackler. système d’évaluation. 1902 — Des changeQuand un membre décéments considérables dait, les autres membres Une fiche d’évaluation des C de C de 1896 sont apportés au prorecevaient une estimation gramme d’assurance, d’indemnisation basée sur trois niveaux de notamment avec l’instauration d’un syspaiement. tème de taux par paliers. 1892 — L’Ordre crée un Fonds de 1940 — Le système des agences est 10 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

lancé et cinq nouveaux plans d’assurance sont adoptés. 1944 — L’Ordre établit le programme d’assurance pour enfants, au profit des fils de membres. 1945 — Les preDavid Parks Fackler mières participations sont versées aux titulaires de polices. 1958 — Afin de mieux servir les membres et leurs familles, l’Ordre lance des produits d’assurance au profit des conjoints ainsi que la possibilité d’une couverture

PREVIOUS PAGE: Bryce Vickmark

D


MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 11

PASCHALL PHOTO: Mary Lou Uttermohlen


cières astucieuses qu’il a prises avec l’aide de l’agence Terry Kennedy, de la Nouvelle Orléans. Au cours des 25 ans à l’œuvre dans le domaine des promotions de disques RCA, Tony Paschall rencontrait et travaillait avec des gens comme Elvis Presley et le groupe Herman’s Hermits. Les changements de la technologie ont fait que les disques « 45 tours » sont devenus démodés, il est passé à la vente et installation de téléphones dans la région de New York. C’était durant les années 1990, et la frousse de l’arrivée du 2e millénaire a fait augmenter les ventes et lui a assuré un financement de retraite plus avantageuse. Avec le temps, sa femme et lui ont suivi une de leurs filles et leurs petits-enfants en Louisiane. Un mois après l’achat d’une maison neuve, en 2005, l’ouragan Katrina a soufflé cinq arbres à travers le toit, premier fléau suivi d’un mètre et demi d’eau. Le stress financier qui s’ensuivit les incita à examiner leur situation avec l’aide de Curtis Monson, agent d’assurance des Chevaliers de Colomb employé de l’agence Terry Kennedy. Le père de Tony était Chevalier du Quatrième Degré, en Pennsylvanie, alors il a pu sans peine permettre à l’agent de comparer les taux et de leur conseiller d’investir une bonne tranche du fonds de retraite de Tony dans une rente. Ils ont investi le placement de telle sorte à pouvoir en retirer une rente mensuelle pour augmenter son revenu. Par ailleurs la femme de Tony s’est procuré une rente des Chevaliers, en puisant dans son « 401K » et en ayant recours à une autre forme de paiements. « Nous avons maintenant un revenu mensuel supplémentaire, parce que nous percevons tous les deux notre pension du gouvernement, ainsi que le revenu des Chevaliers de Colomb, alors tout s’arrange très bien pour nous, note Tony. Mes prières ont été exaucées, puisque j’ai eu 70 ans et demi en décembre, et j’aurais eu à puiser dans mon régime d’épargne-retraite personnel. » Pendant que sa femme est à la retraite et qu’elle jouit de ses petitsenfants, Tony cherche à s’acheter un bateau pour repérer des endroits où ils pourraient aller à la pêche. « Dieu merci, nous sommes heureux, déclare Tony. Nous serions plus heureux s’il faisait plus chaud. Le temps n’arrive pas à se réchauffer! »

pour les filles des membres. 1960 — L’Ordre atteint le chiffre de 1 milliard $ d’assurance en vigueur, avec un actif dépassant les 170 millions $. 1970 — L’Ordre inaugure un nouveau siège social de 23 étages, à New Haven au Connecticut. 1975 — Pour la première fois, la société A.M. Best accorde à l’Ordre sa meilleure cote pour son programme d’assurance. Le siège social du Conseil suprême 1977 — Les membres ont à New Haven, au Connecticut désormais accès à des rentes 12 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

« LE DON D’UN PÈRE » Le 26 mars 2007, Kevin Gallagher, de Spokane, dans l’état de Washington, était dans la salle d’accouchement alors que sa femme, Dorothy, donnait naissance à leur fille, Abigaïl — nom qui signifie « don d’un père ». Kevin Gallagher était dans les derniers jours de sa lutte contre un cancer des poumons avancés, et des effets secondaires de la maladie le laissaient presque aveugle et incapable d’admirer le bébé. Néanmoins, il avait insisté pour être présent, si ce n’est pour tenir dans ses bras son troisième enfant et être là pour lui avant que le cancer ne vienne le chercher — ce qui s’est produit un peu plus d’un mois après la naissance d’Abigaïl. Le couple avait eu quelques difficultés lors

de retraite flexibles. 1980 — Les primes totales d’assurance vie dépasse 1 milliard $. 1982 — Le plan pour nouveau membre est lancé, afin d’encourager une plus grande participation des membres au programme d’assurance de l’Ordre. 1985 — L’assurance en vigueur atteint 10 milliards $ tandis que l’actif dépasse les 1,7 milliard $. 1987 — Le nombre de polices en vigueur dépasse un million.

1989 — L’Ordre distribue plus de 100 millions en participations d’assurance vie. 1992 — L’assurance en vigueur dépasse le seuil des 20 milliards $. L’Ordre se voit décerner pour la première fois la meilleure cote de Standard & Poor’s : AAA. 1994 — Le 112e Congrès suprême approuve la création des programmes de prestations fraternelles au profit de la famille, des orphelins et des membres/conjoints. 1996 — Après avoir émis plus de 4 milliards $ d’assurance au cours d’une même année, l’Ordre atteint le seuil des 30 milliards $ d’assurance en vigueur. 1998 — L’Ordre distribue plus de 200 millions $ en participations d’assurance vie.


PHOTO: Dean Davis

Le mari de Dorothy Gallagher, Kevin, est mort d’un cancer du poumon en 2007. Sans leur police d’assurance des Chevaliers de Colomb, Dorothy et ses trois enfants auraient pu devoir faire faillite.

de naissances précédentes, et les médecins doutaient qu’ils puissent avoir un autre enfant. « Je regarde Abigaïl et je pense que nous n’aurions jamais dû avoir un troisième enfant, mais je crois qu’elle nous a été donnée pour que Kevin ait une raison de lutter parmi nous pendant un peu de temps encore, affirme Dorothy Gallagher. J’organise encore des rencontres lors de l’anniversaire de naissance ou de la mort [Kevin]. Il aimait que les gens se rassemblent. » Même si Dorothy note que son mari n’était pas un type qui appartenait à beaucoup d’organismes, il était pourtant très engagé dans les Chevaliers de Colomb. Avec l’aide de leur agent d’assurance des Chevaliers de Colomb, Dave Bailey, Les Gallagher avaient heureuse-

1999 — L’association IMSA, qui évalue les compagnies d’assurance, félicite le programme d’assurance de l’Ordre pour ses pratiques commerciales éthiques. 2000 — L’Ordre lance « Soins des Chevaliers de Colomb », un plan d’assurance de soins de longue durée au profit des membres et de leurs conjoints. L’assurance en vigueur dépasse 40 milliards $ et l’actif atteint 8,5 milliards $. 2002 — L’Ordre est l’un des six, parmi les plus de 1 200 fournisseurs d’assurance en Amérique du Nord, à se voir décerner les meilleures côtes tant par Standard & Poor’s que A.M. Best, en plus d’obtenir la certification IMSA. 2003 — Les ventes d’assurance vie dé-

ment acheté une police d’assurance vie temporaire pour eux-mêmes et leurs enfants, en 2005. Dave Bailey était un gars sérieux qui avait persuadé les Gallagher de consacrer une partie de leur budget à l’assurance vie et, ce faisant, il était devenu un ami de la famille. À l’automne de l’année suivante, Dorothy a découvert qu’elle était enceinte, tandis qu’un mois plus tard, on a diagnostiqué chez son mari un cancer des poumons en phase IV. La maladie était trop avancée pour songer même à une chirurgie. Kevin a dû cesser de fumer, mais il a mis de l’ordre dans ses finances pour assurer que Dorothée soit au courant des finances familiales et qu’elle comprenne que l’assurance qu’ils s’étaient procurée serait suffisante pour couvrir les dépenses familiales à court terme. « Kevin était tellement pris par l’importance d’avoir soin de notre famille, notait Dorothy. C’était le type de gars que les gens observaient et remarquaient : “C’est le type de père ou de mari que je veux être.” » « Je connais beaucoup de gens — certains dans ma propre famille — qui n’ont pas d’assurance vie et n’ont pas fait de démarche pour en avoir, » note Dorothy. Sur son lit de mort, les membres du conseil de Kevin ont fait en sorte qu’il soit initié au Quatrième Degré. Le terme « Sire » a été ajouté sur sa pierre tombale, ainsi que l’emblème de l’Ordre. Et l’an dernier, les Chevaliers de Spokane ont inauguré un nouveau conseil et lui ont donné le nom de Saint Michael the Archangel, le saint préféré de Kevin. Les prestations accordées aux survivants ont aidé à payer les funérailles et des frais médicaux impayés d’une valeur de 150 000 $ et autres dépenses. « Je veux donner à sa mort une perspective positive, explique Dorothy, de sorte que je veux faire de la promotion pour l’assurance vie. Sans ce recours, j’aurais fait faillite, me demandant comment j’arriverais à élever les enfants. »♦ TOM TRACY est auteur à la pige, demeurant à West Palm Beach, en Floride.

passent 5 milliards $ et l’actif passe la barre des 10 milliards $. Plus de 300 millions $ sont versés en participations d’assurance vie. 2005 — Un programme restreint d’assurance vie est proposé aux membres du Mexique. 2006 — L’Ordre atteint le seuil des 10 milliards $ versés aux membres des familles depuis sa fondation : 2,3 milliards $ en prestations de décès et 8 milliards $ en prestations versées au vivant des assurés ou aux titulaires. 2007 — Un nouveau record : l’équivalent de 1 milliard $ net d’assurance vie émis en seulement 63 jours. 2008 — De nouveaux produits, tarifiés

différemment et améliorés, viennent enrichir la gamme : la série 800. 2009 — L’assurance en vigueur dépasse les 70 milliards $ alors que l’actif total s’établit à plus de 14 milliards $ ; le nombre de polices de soins longue durée en vigueur dépasse 30 000. La première conférence de ventes pour les agents des Chevaliers de Colomb se tient à St. Louis, avec plus de 500 participants en provenance du Canada et des États-Unis. Pour une 34e année consécutive, l’Ordre se voit décerner la meilleure cote d’A.M. Best ; Standard & Poor’s décerne de son côté sa cote AAA pour la 17e année d’affilée. 2010 — L’assurance en vigueur dépasse les 75 milliards $. MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 13


D’une solidité à toute épreuve Malgré un marché financier pénible, les Chevaliers de Colomb ont prospéré par Rob Garver

P

endant que l’économie mondiale avançait péniblement aux prises avec la pire crise financière, à la fin de l’année 2008 et durant presque toute l’année 2009, l’industrie de l’assurance semblait embourbée aussi profondément que tous les autres secteurs de l’industrie des services financiers. Les portefeuilles d’investissement des compagnies d’assurance ont beaucoup souffert, de sorte que, en juin 2009, la compagnie comptable mondiale Ernst & Young a publié un rapport indiquant que l’industrie de l’assurance se trouvait le secteur le plus susceptible de subir un effondrement, conséquemment à la crise persistante. Par pure coïncidence, c’est en juin également que les deux agences de cotation — Standard & Poor’s et A.M. Best — émettaient leurs avis sur la stabilité de la Compagnie d’assurance des Chevaliers de Colomb, de New Haven, au Connecticut. Pour la 34e année consécutive, A.M. Best a accorde aux Chevaliers sa meilleure cote — « Superior» — Supérieure (A++), alors que le même jour, Standard & Poor’s a évalué la compagnie comme « Extremely Strong » — extrêmement solide (AAA), sa meilleure cote. À la fin de l’année, la compagnie a obtenu aussi sa certification de l’Insurance Marketplace Standards Association (IMSA) reconnaissant la qualité éthique de nos pratiques en affaires. L’Assurance des Chevaliers de Colomb devenait ainsi l’une des trois seules compagnies de l’industrie des États-Unis — et la seule du Canada — à obtenir les trois distinctions. CROISSANCE ET STABILITÉ « Ils obtiennent notre meilleure cote que nous attribuons, et relativement peu de compagnies l’obtiennent, a signalé Joseph Marinucci, analyste chez Standard & Poor’s. Leur capacité de répondre aux réclamations est très solide. » M. Marinucci a noté qu’au moment où S&P prenait la décision de renouveler la cote AAA de l’Assurance des Chevaliers de Colomb, c’était à partir de la situation financière et du profil d’affaires de la compagnie. « Nous nous fondons sur des critères précis pour évaluer les compagnies d’assurance, » a-t-il expliqué, en ajoutant que l’analyse comprend l’évaluation du bilan de la compagnie, son portefeuille d’investissements, son degré d’exposition au risque et sa réserve d’argent liquide, sans toutefois se limiter à facteurs. Dans leur rapport de réaffirmation de sa cote, les analystes de

14 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

S& P ont précisé que la décision était « fondée sur un capital très solide, une position compétitive très solide, et ce, étant donnée l’unique avantage concurrentiel du marché catholique, la rentabilité très solide au cours de leur histoire et une liquidité extrêmement solide. » Ce n’est pas tout le monde qui connaît les Chevaliers de Colomb en tant qu’organisme fraternel catholique très réputé est au courant que la compagnie, dès son origine, a été enregistrée comme société de secours mutuel dont l’objectif est d’assurer le bien-être financier des ses membres et de leurs familles. Depuis les 128 ans depuis sa fondation, l’organisme de secours mutuels s’est élargi pour en arriver à être reconnu comme une compagnie d’assurance de réputation internationale, jouissant de plus de 75 millions $ en polices d’assurance en vigueur, et aussi en rentes viagères et en assurance de soins de longue durée. L’assurance est soutenue par près de 15 milliards d’actifs, et ses services sont offerts par un réseau de plus de 1 400 agents professionnels à plein temps répartis partout en Amérique du Nord. Comme indicateur de leur stabilité, les Chevaliers ont établi pour plus de 7,57 milliards $ de nouvelles polices en 2009 et ont émis deux fois plus de rentes que l’année précédente. Au cours de la même période, une bonne partie de l’industrie de l’assurance a été la cible d’une crise de confiance de la part de sa clientèle. Pareille croissance est typique d’une tendance qui dure depuis une décennie. En effet, de 1999 à 2009, le total d’assurance en vigueur a plus que doublé. Le Chevalier suprême, Carl A. Anderson attribue le succès de la compagnie à sa gestion financière prudente. « Notre histoire de gestion réfléchie et de nos pratiques d’investissements conservatrices a fait toute la différence quand, la chute des marchés de l’an dernier s’est avérée, à toutes fins utiles, au détriment de toutes les compagnies engagées dans les services financiers, a-t-il remarqué. Notre mission, voir à la sécurité financière à nos membres et leurs familles en leur fournissant des produits d’assurance de qualité supérieure demeure notre priorité. » Les statistiques laissent voir que l’accent premier que la compagnie accorde aux services de ses membres a réussi amplement. Le taux d’abandon des polices se situe à 3,5 pour cent par année, c’està-dire qu’au cours d’une année, seulement 3,5 pour cent des titulaires de police refuse de renouveler leur couverture, ce qui est de beaucoup inférieur à la moyenne de l’industrie.


P RODUITS D’ ASSURANCE STRATÉGIE VISANT À LA SÉCURITÉ Dissimulés derrière les cotes et les statistiques se trouve un personnel de professionnels de la finance chevronné dont la tâche consiste à investir avec sagesse, en vue de conserver la stabilité financière de notre compagnie. Anthony V. Minopoli, principal vice-président et premier membre de la direction aux investissements a déclaré qu’il y a un principe premier de la gestion qui a empêché le programme de subir la raclée dont plusieurs compagnies ont été les victimes au cours de la crise. « Nous souscrivons à un mantra tout simple selon lequel aucune transaction n’est obligatoire, a-t-il noté. Si nous ne pouvons suivre le trajet que prendra un dollar du moment où il entre en jeu, jusqu’au résultat final qu’il donnera, nous n’y participerons pas. » Quand le reste du marché se précipitait pour investir dans des titres liés à des créances obligatoires, des prêts liés à des obligations de prêts et autres produits qui allaient causer le gel des marchés du crédit, les Chevaliers de Colomb se sont abstenus. « Nous avons simplement décidé de ne pas entrer dans le jeu du marché, a noté Minopoli. Ce n’est pas que nous ne comprenions pas ces produits. Au contraire, nous les comprenions parfaitement bien. C’est pourquoi nous n’avons pas voulu être associés à de telles transactions. » Tandis que d’autres compagnies jetaient l’argent par les fenêtres des services du marché financier, affirmait M. Minopoli, les Chevaliers affectaient à peu près un tiers de la moyenne de l’industrie à des investissements dans des entreprises financières. Quand, l’an dernier, les gérants se sont rendu compte que surchauffait le marché des titres liés à des hypothèques commerciales, l’Ordre a même réussi à vendre à la hausse quelques-uns de ces actifs moins fiables. Et durant une année pendant laquelle la Federal Deposit Insurance Corporation fermait 139 banques en faillite, a noté M. Minopoli, « Nous avons été associés à la faillite d’une banque, et celle-ci se trouvait dans un portefeuille géré par un gestionnaire de l’extérieur. » Selon de M. Minopoli, l’attention aux stratégies d’investissement prudentiel s’avère un effort général au sein de notre compagnie. « Les cadres supérieurs sont parfaitement au courant du risque global de tolérance et de stratégie que je prends au service d’investissements. On ne m’a jamais forcé à courir des risques que nous ne devrions pas courir. » Dans un message envoyé aux membres, Thomas P. Smith, fils, vice-président directeur (agences et mise en marché), explique le sens que donnent les membres à la solidité financière de la compagnie. « D’abord, écrit-il, c’est qu’on peut être très fier du succès que connaît l’organisme quant à sa fidélité à vision de l’abbé Michael J. McGivney, en s’occupant de la sécurité financière de ses membres et de leurs familles. Ensuite, au cas où vous ne l’auriez pas fait, ce serait le temps comme jamais de monter à bord avec nous en rencontrant votre agent. »♦ ROB GARVER est auteur à la pige de Springfield, en Virginie spécialiste des services financiers et du monde des affaires.

DES

C

DE

C

ASSURANCE VIE • Assurance vie permanente: Un grand choix d’options qui peuvent fournir une couverture garantie pour la vie. Des valeurs de rachat s’accumulent avec impôt différé. o Assurance vie libérée de primes à 65 ans: Libérée de primes à l’anniversaire du contrat le plus rapproché de votre 65e anniversaire de naissance. La couverture et la valeur de rachat continuent pour le reste de votre vie. o Assurance vie 20 ans: Le régime est payé au bout de 20 ans et la couverture reste en vigueur. o Assurance vie à prime unique: Un versement souscrit une assurance vie libérée de primes offrant une protection permanente et des valeurs de rachat immédiates assurées d’augmenter continuellement. • Assurance vie temporaire: Les régimes offrent des couvertures de 10, 15 ou 20 ans et les primes sont garanties nivelées pour la période initiale. Aucune valeur de rachat n’est accumulée. • Survie: Deux régimes offerts: vie universelle de survie et DuaLife. Les programmes d’assurance de survie couvrent deux personnes et coûtent généralement moins que deux polices individuelles. La prestation au décès est payable lors du décès de la deuxième personne. • Découvreur: Ce régime unique ajoute la valeur de rachat garantie d’une assurance vie permanente aux caractéristiques d’une assurance vie temporaire. • On offre également de nombreux avenants dont l’avenant pour enfant.

SOINS DE LONGUE DURÉE • Deux types de polices offertes: police combinée, qui fournit des prestations pour des soins à domicile ou dans des établissements (centre de jours, soins infirmiers ou soins polyvalents) ; et police de soins d’établissements seulement, qui fournit des prestations pour des soins en établissements de soins infirmiers ou de soins polyvalents seulement. • Permet à votre conjoint ou à vos enfants d’agir comme membre de votre famille et non comme votre soignant. • Plusieurs caractéristiques offertes pour répondre à vos besoins personnels. • Depuis la première offre, les primes n’ont jamais augmenté pour les titulaires de polices existantes. • Plusieurs avenants sont offerts dont l’avenant d’inflation et l’avenant de retour de primes. • Régimes qualifiés sur le plan fiscal.

PRODUITS DE RETRAITE • Les rentes procurent une accumulation de biens, elles sont particulièrement conçues pour les besoins à la retraite. • Le capital est garanti. • Les certificats de dépôt, les fonds communs de placement et les capitaux à court terme peuvent être transférés en des rentes d’impôt différé non qualifiées. • Au Canada, les REER, les FEER, les CELI et autres régimes de refinancement et de rentes sont offerts. • Toutes nos rentes peuvent être financées avec un versement initial aussi modeste que 300 $. MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 15


ÉTHIQUE & RENTABILITÉ

L’enseignement social catholique et la vision de l’abbé McGivney démontrent qu’une entreprise peut respecter l’éthique et réussir par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

L

es Chevaliers de Colomb et l’enseignement social catholique moderne sont nés à peine dix ans l’un de l’autre — les Chevaliers en 1882 et l’enseignement social de l’Église, qui, avec la publication de l’encyclique du pape Léon XIII, Rerum Novarum, en 1891, tenait compte du changement rapide qu’éprouvait le monde d’alors. L’enseignement social catholique et les Chevaliers de Colomb partagent également une motivation commune : le commandement du Christ d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. La motivation qui menait l’abbé McGivney à fonder les Chevaliers de Colomb était à la fois religieuse et financière. Il n’avait aucun intérêt à accumuler les sous pour des actionnaires ou à faire des profits à tout prix. Il désirait plutôt sauvegarder la foi — et les finances — des familles catholiques. Et depuis lors, ce message est demeuré cher au cœur des Chevaliers de Colomb, en tant qu’organisme catholique. Avant son élection comme pape Benoît XVI, le cardinal Joseph Ratzinger avait prévenu, au cours des années 1980, que les économies de marché crouleraient. Malheureusement, trop d’entreprises — et trop d’individus employés

16 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

par ces entreprises — compromettaient leurs valeurs fondamentales afin de pourchasser la promesse illusoire du profit rapide. Les États-Unis, ainsi que le monde entier, se débattent toujours avec les résultats qui ont suivi. Depuis la crise économique de 2008, l’éthique qu’exigent les décisions commerciales a été à l’ordre du jour de nombreuses discussions. Quoi qu’ait été la cause de cette crise économique, personne ne doute que la cupidité en a été un des catalyseurs clés. Par ailleurs, la question clé demeure la suivante : une entreprise peut-elle agir à la fois selon l’éthique et réussir? La réponse, bien entendu, c’est « oui ». Et les gens s’en rendent bien compte. CHARITÉ ET FRATERNITÉ À la suite d’un sondage d’opinion publique organisé par les Chevaliers de Colomb et l’Institut Marist pour l’opinion publique (MIPO), on a découvert que 75 pour cent des Américains, et plus de 9 répondants des cadres sur 10 s’entendent pour dire qu’une entreprise peut à la fois se conformer à l’éthique et réussir.


Il ne s’agit pas simplement d’une question d’opinion. Dans un volume des auteurs Jim Collins et Jerry I. Porras intitulé Built to Last: Successful Habits of Visionary companies [Construites pour durer : habitudes fructueuses d’entreprises visionnaires], publié chez Harper Business, 2004, Collins et Porras commencent par rejeter la notion selon laquelle les entreprises existent d’abord et avant tout pour maximiser les profits. Les auteurs ajoutent que le profit ne constitue ni « la roue motrice ni l’objectif principal » des entreprises visionnaires et concluent que « les entreprises visionnaires sont plus rentables comparativement à celles qui se laissent mener simplement par le profit ». Les Chevaliers de Colomb comptent par de telles entreprises. L’Ordre a mené par l’exemple et par ses dons de charité que par son habileté à faire marcher une entreprise prospère fondée sur l’enseignement social catholique. Nous nous efforçons également de sauvegarder les finances de nos frères Chevaliers et leurs familles qui investissent chez nous et de traiter notre personnel équitablement. Les Chevaliers de Colomb n’existent pas pour être dans les affaires et simplement faire de l’argent. L’Ordre existe plutôt pour sauvegarder l’avenir financier des familles de ses membres, et nos frères Chevaliers font partie de notre famille. Cette notion constitue notre force et se trouve sous-jacente à toutes nos décisions. Nos opérations dans tous les domaines, y compris les opérations commerciales, doivent être fondées sur la dignité de chaque personne, et notre responsabilité envers notre prochain et notre frère. Plutôt que d’embrasser la cupidité et l’envie dont fut motivé Caïn — qui a assassinait son frère et qui s’excusait de son crime par ce mot infâme : « Suis-je le gardien de mon frère? » — une juste perspective du comportement éthique en affaires se trouve dans l’exemple du bon Samaritain : l’amour du prochain et le souci de son frère. Les décisions éthiques exigent également que nous ne refilions pas la responsabilité à d’autres d’agir de manière contraire à l’éthique pour que nous en reviennent les profits. Chez les Chevaliers de Colomb, ce principe a comme résultat que nos règles touchant les investissements nous interdisent d’engager des fonds dans des entreprises qui enfreignent l’enseignement de l’Église dans de nombreux domaines, notamment la pornographie et l’avortement. Pourtant, au cours d’une des crises financières les pires de récente mémoire, nous avons tout de même réalisé des bénéfices, voire améliorer notre solidité par rapport à l’industrie — non pas en compromettant nos principes, mais en y tenant.

LA RÈGLE D’OR À cause de notre engagement à mener notre entreprise de manière compatible avec l’enseignement social de l’Église, les Chevaliers est l’une des quatre compagnies d’assurance des États-Unis — et la seule au Canada — à avoir obtenu la meilleure cote de solidité financière de A.M. Best et Standard and Poor’s, ainsi que la certification éthique de l’Insurance Marketplace Standards Association. Cette dernière certification est très importante, parce que c’est grâce à l’engagement éthique qu’est assurée une rentabilité soutenue. C’est la solidité financière par l’entremise de la solidité morale qui permet de rendre le développement économique vraiment durable. Le pape Benoît s’exprime clairement sur cette question dans sa dernière encyclique, Caritas in Veritate (La charité dans la vérité). L’enseignement social catholique, ainsi que notre propre expérience, démontre le bien-fondé de la règle d’or — qui affirme que nous devrions traiter les autres comme nous souhaitons être traités — ce qui a du bon sens même en affaires. Avec le temps, c’est une conduite éthique des entreprises qui évitera des enjeux risqués en misant avec l’argent des autres. Et c’est l’entreprise au comportement éthique qui traitera ses clients et ses associés de manière à obtenir leur confiance, leurs affaires à venir et leur loyauté. Nous avons constaté cette réalité au cours des derniers mois, alors qu’était réclamée davantage de qualité, notamment concernant les produits financiers comme clé de la reprise économique. Mais pour le chrétien ou la chrétienne, voire pour toutes les personnes de bonne volonté, le terme « qualité » doit toujours comprendre la qualité de l’orientation morale de l’entreprise. Quel que soit notre statut — cadre, employé, investisseur ou consommateur, nous devons insister pour que ce soit ainsi. Il ne s’agit pas d’une tâche qui relève du gouvernement, bien que les politiques gouvernementales puissent servir à créer un climat commercial plus éthique. Il revient à chacun, chacune d’entre nous d’aimer notre prochain et de créer un environnement éthique dans nos foyers, nos lieux de travail et au sein de la société en général. Comme modèle global des entreprises donc, nous pouvons affirmer, avec l’auteur et expert en économie politique, Peter Drucker (1909-2005), que nous n’avons pas besoin d’éthique en affaires, car notre comportement éthique personnel — présent dans tous les aspects de nos vies — rend désuet le besoin de toute éthique particulière. Fonder la rentabilité sur des valeurs entraîne de fonder les décisions sur le roc et non sur le sable mouvant de la dernière lubie. C’est une vérité qu’avait bien comprise l’abbé McGivney et qui demeure un principe conducteur des Chevaliers de Colomb.♦

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 17



Ça

fait partie

du quotidien Les conseillers fraternels de l’Ordre des Chevaliers de Colomb sont toujours là pour aider les autres à prendre les dispositions nécessaires pour assurer financièrement leur avenir et à parer aux éventualités inattendues par Gerald Korson

E

dward O’Keefe se souvient des funérailles comme si elles étaient survenues la veille. Le défunt, un frère chevalier, était relativement jeune, il était marié et avait des enfants. Sa mort a causé un grand émoi dans la paroisse. O’Keefe, le conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb qui lui avait vendu une police d’assurance sur la vie était un ami proche du défunt et de sa famille. « Le moment qui m’a marqué le plus a été quand je suis allé rendre visite à sa veuve après les funérailles », a dit O’Keefe, membre du conseil St. Ursula 5058, de Parkville, Maryland, et l’un des conseillers fraternels de l’agence Robert Marlowe. « Elle m’a avoué que si son époux n’était pas devenu Chevaliers de Colomb, il serait décédé sans prestation de décès. Elle m’a remercié d’avoir persisté à les rencontrer régulièrement. Cela renforce l’importance de notre travail auprès des membres et leurs familles. » Aujourd’hui, lorsqu’un client en puissance offre avec réticence de parler de ses besoins financiers, O’Keefe se rappelle de la reconnaissance de cette veuve. Il se rappelle aussi qu’il a la chance de faire une différence dans la vie des familles quand elles ont un grand besoin de soutien.

Jose Ortega, membre du Conseil 14948 San Jose y la Virgen Maria, à Lynn, au Massachusetts, et agent rattaché à l’agence Joseph DiCalogero, souhaite que ses frères Chevaliers connaissent mieux les avantages liés à l’assurance vie et en tirent davantage parti. MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 19


À LA HAUTEUR DE LA SITUATION Doug Kelly, conseiller fraternel de l’agence Kevin Pfeifer et membre du conseil St. Robert Belarmine 10107, d’Omaha, Nebraska, croit que les Catholiques qui associent les Chevaliers de Colomb aux petits déjeuners de crêpes, à la vente des Tootsie Rolls et aux gardes d’honneur du Quatrième Degré ne sont peut-être pas au courant des avantages fraternels de notre Ordre. « Les gens ne savent pas qu’il existe cet autre aspect de l’Ordre qui les aide à protéger leurs familles, dit Kelly. Dans notre qualité de conseillers fraternels, si nous ne communiquons pas cela avec passion, nous laissons tomber l’abbé McGivney. » Kelly explique que le meilleur plaisir que lui procure son travail c’est quand il peut aider les familles à consolider leur avenir financier et protéger leurs avoirs. Ce qui le contrarie particulièrement, c’est de ne pas avoir la chance de rencontrer et d’aider toutes les 940 familles de son district. « Il n’y a pas suffisamment d’heures dans une journée pour faire tout ce que je veux faire pour venir en aide à mes frères chevaliers » dit-il. 20 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

Cette frustration tient d’avoir écouté les anecdotes déchirantes de frères chevaliers qui, ayant remis à plus tard la souscription d’une police d’assurance sur la vie, ont subi des conséquences désastreuses. « Pour moi, le plus grand des défis à relever c’est quand je travaille avec des familles qui veulent attendre pour réfléchir davantage avant de souscrire une police d’assurance », dit Jose Ortega, membre du conseil San Jose y la Virgen Maria 14948, de Lynn, Massachussetts, et l’un des conseillers fraternels de l’agence Joseph DiCalogero. « Mon but n’est pas de forcer les gens à souscrire une police d’assurance sur la vie avant qu’ils aient pris librement la décision de le faire, mais je connais le bienfait de ces bénéfices. Ça me crève le cœur quand je retourne leur rendre une visite pour constater qu’un incident terrible est survenu. » Ortega se rappelle d’un couple qui avait donné des conseils à cet égard n’avait pas encore pris de décision quand l’épouse fut frappée d’invalidité dans un accident de la route. « Il m’était alors impossible de leur offrir la même protection offerte durant ma première visite, dit Ortega. Pour moi, c’est une situation pénible à voir. » LA FORMATION D’UN CONSEILLER FRATERNEL Au début de leurs carrières, les directeurs d’agence donnent une formation à leurs nouveaux conseillers fraternels. Il y a 137 agences régionales. Les néophytes doivent réussir un cours détaillé de formation, ils doivent apprendre le code de déontologie de la profession, suivre des

ORTEGA: Bryce Vickmark — BOUVIER: Brad Chisolm — O’KEEFE: Daniel Bedell

Voilà la perspective qui pousse les conseillers fraternels de notre Ordre à se mettre à l’œuvre. Au nombre de plus de 1 300, ce sont des hommes dévoués qui ont la charge de voir à ce que les frères chevaliers et leurs familles aient une stratégie financière qui assurera leur retraite, qui répondra aux urgences, et aux besoins de la vie de leurs bénéficiaires.


cours de formation continue et de certification pour obtenir une mise à jour des connaissances de la profession et des produits offerts. Une expérience dans le domaine des assurances, de la comptabilité et de la vente n’est pas une condition préalable pour réussir. Ortega était ingénieur en mécanique et restaurateur. Kelly, un administrateur chevronné, avait obtenu une maîtrise en développement humain. Au Canada, à Edmonton en Alberta, l’ancien enseignant Neil Bouvier, du conseil St. Thomas d’Aquin 9046, dit qu’il utilise ses talents développés dans les salles de classes dans son travail de conseiller fraternel avec l’agence Marc Bouchard. Bouvier affirme que le travail qu’il fait maintenant est un travail d’éducation. « Les hommes à qui je parle ne se lèvent probablement un bon matin en disant ‘aujourd’hui, je dois souscrire une police d’assurance sur la vie’. C’est une question de priorités. Je dois leur faire comprendre que l’assurance sur la vie n’est pas une prestation pour eux-mêmes mais pour les personnes qu’ils aiment le plus — leur femme et leurs enfants. » Il dit que le défi est de faire comprendre au couple le besoin de formuler un plan pour parer aux éventualités avant que survienne la crise. « À l’embarquement, les passagers du Titanic se souciaient guère des canots de sauvetage, dit Bouvier. Mais quand le navire a commencé à couler, ils ont pris une importance capitale. » Les canots de sauvetages étaient très recherchés durant la crise économique que nous traversons actuellement. Tandis qu’un bon nom-

Dans le sens des aiguilles d’une montre : Neil Bouvier, ancien enseignant, explique aujourd’hui aux membres combien l’assurance vie protège les familles, sur le plan financier. • Bouvier, en compagnie de son épouse et de leur enfant. • Edward O’Keefe profite d’un après-midi au parc en compagnie de sa femme et de sa fille. • O’Keefe est agent avec l’agence Robert Marlowe et membre du Conseil 5058 St. Ursula, à Parkville au Maryland. • Jose Ortega, avec son épouse et sa fille à ses côtés. bre de maisons financières étaient mal en point — et que leurs investisseurs souffraient davantage — les produits financiers de l’Ordre des Chevaliers de Colomb sont devenus très populaires. « Maintenant, dit O’Keefe, les gens sont préoccupés par des questions de sécurité, et cela nous aide énormément. Je crois que dans l’ensemble, l’Ordre des Chevaliers de Colomb a connu certaines de leurs meilleures années parce que les gens sont orientés vers des produits qui sont garantis, des produits sur lesquels ils peuvent avoir confiance pour l’avenir. » Steve Owens, conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb de l’agence Ben Baca, dit que de tels garanties sont importantes pour les conseillers fraternels parce qu’ils prennent au sérieux les promesses faites à leurs frères chevaliers. « Je tiens les promesses faites par d’autres conseillers fraternels dans le passé, et tous les jours je fais des promesses qui seront respectées dans l’avenir. »

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 21


L’APPEL ET L’ENGAGEMENT La plupart des conseillers fraternels ont commencé leur carrière de la même façon qu’ils sont devenus Chevaliers de Colomb : Quelqu’un les a invités. «Le conseiller fraternel de mon conseil m’a invité à penser à faire carrière avec les Chevaliers de Colomb », dit Owens, membre du conseil Father Robert Ross 6095, de Stanton, Californie. « J’ai vite compris que cette invitation était davantage un appel à une vocation. J’ai compris qu’une carrière avec les Chevaliers de Colomb me permettrait de consacrer mes heures de travail à aider les autres, et cela dans un emploi relié à ma foi catholique. Qu’y a t-il de mieux? » Owens se souvient de s’être assis avec un frère chevalier et son épouse pour faire la revue annuelle de leur sécurité financière, et pour leur montrer que la valeur de rachat brute de leur police de vie entière s’était accrue considérablement. Plusieurs semaines plus tard, ils se sont retrouvés en difficulté financière pour se souvenir de ce qu’Owens leur avait expliqué.

L E TEMPLE

Le couple a dit à Owens que « c’est Dieu qui l’a dirigé vers eux deux mois auparavant pour faire une revue annuelle. Nous ne savions pas que nous avions accès à cette somme d’argent. Le problème financier va quand même se produire, mais, grâce à vous, nous serons en mesure d’y faire face. » Les responsabilités d’un conseiller fraternel dépassent la simple vente d’une police d’assurance. Entre autres, les conseillers fraternels assistent parfois avec les arrangements funéraires quand le client meurt, ils remplissent les formulaires de demande, et obtiennent les prestations sociales et des prestations pour anciens combattants pour les survivants. « Nous avons une liste de contrôle pour passer en revue avec eux, dit Kelly. Ils (elles) comptent sur nous à cause de notre expertise.» Bien qu’une veuve soit habilitée à souscrire ou modifier des produits financiers jusqu’au terme d’un an après le décès de son mari, Kelly affirme que lui ou d’autres conseillers fraternels vos continuer à s’occuper d’elle indéfiniment.

DE LA RENOMMÉE

Les Chevaliers de Colomb rendent hommage aux agents qui se sont distingués dans leur travail au profit de l’Ordre

DEPUIS 1993, le Temple de la renommée des assurances des Chevaliers de Colomb rend hommage aux agents qui se sont distingués par leur service extraordinaire, leur loyauté et leur dévouement à l’égard des programmes fraternels et d’assurance de l’Ordre. 1993 — John F. O’Brien (Texas et directeur des agences, New Haven), Eugene F. O’Brien (Minnesota) and Herbert A. Kappel (Dakota du Nord) La première cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée s’est déroulée à St. Louis le 10 janvier 1993, et John O’Brien, Gene O’Brien et Herb Kappel furent les premiers accueillis. À eux trois, ils ont servi le programme d’assurance durant plus de 81 ans. Et chacun a dirigé des agences exemplaires, qui ont servi de modèles à travers l’Ordre. 1994 — Mario E. Lebeau (Québec) Mario Lebeau a servi 17 ans d’abord comme agent puis comme agent général. Aux débuts du programme d’assurance des Chevaliers pour le Canada, Mario Lebeau a sillonné le Québec pour en faire la promotion. 22 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

1998 — Francis N. Viscardi (Maryland) Frank Viscardi a mené une incomparable carrière de 19 ans en tant qu’agent, au cours de laquelle il a cumulé en moyenne 422 demandes de souscription par année pour un volume d’affaires annuel moyen de 6 millions $. Frank Viscardi a même fondé un bureau d’emploi bénévole et, après sa retraite, il a aidé à former de nouveaux agents. 2002 — Daniel D. Sieve (Missouri) Daniel Sieve a recruté plus de 500 hommes avant son décès prématuré à l’âge de 44 ans, en 2001. Durant ses 13 ans de carrière comme agent puis agent général, Daniel Sieve a confirmé près de 2 000 demandes d’assurance vie, générant ainsi plus de 72 millions $ de couverture pour ses clients. Le Prix de leadership Daniel D. Sieve, renommé ainsi en son honneur, est remis aux agents qui émettent 100 polices d’assurance vie ou plus au cours d’une même année civile. 2003 — Charles P. Theis (Minnesota/ Missouri) De ses débuts comme agent au Minnesota jusqu’à ses années en tant qu’agent général au

Missouri, Charles Theis avait cette devise toute simple : travailler fort, faire ce qu’il faut, prendre soin de ses agents et respecter ses clients. Durant sa carrière qui s’est échelonnée sur plus de 30 ans, Charles Theis a aidé son agence à s’occuper d’une région qui est passée de 9 000 membres à bien plus de 15 000. 2006 — James A. McCue Jr. (Missouri) Durant ses 49 ans de carrière, James McCue a réalisé son objectif à atteindre en matière de ventes ou l’a même dépassé à 35 reprises. Le fait de bien comprendre les liens fondamentaux unissant l’assurance de l’Ordre à ses aspects fraternels a aidé James McCue et ses agents à fonder plus de 50 nouveaux Conseils et à recruter près de 2 000 nouveaux Chevaliers et leurs familles. 2010 — David A. Neeser (Minnesota) Le neuvième agent reçu, Dave Neeser, a pris sa retraite en 2009 après avoir travaillé 41 ans au sein de la force de ventes de l’Ordre. À titre d’agent général, Dave Neeser a réalisé son objectif à atteindre en matière de ventes ou l’a même dépassé à 22 reprises, sur une possibilité de 25.


Tous les autres agents d’assurance disent : « Pourquoi devrionsnous aller voir des personnes s’il est impossible de leur vendre nos produits? » Kelly explique que là n’est pas la question. « Je vais la voir parce que j’ai promis à son époux que je m’occuperais d’elle et de ses enfants. Voilà la profondeur de notre engagement. » UNE PROFESSION GRATIFIANTE Ce qui plait davantage à O’Keefe à l’égard de son travail, c’est la chance de travailler avec les familles catholiques qui partagent sa foi et ses valeurs. Il a une affinité particulière pour les familles qui ont des personnes ou des enfants physiquement ou intellectuellement handicapés. « Ces familles sont aux premiers rangs du mouvement pro-vie, et je comprends fort bien leur stress émotif et financier », dit O’Keefe, qui a lui-même une fille affligée du syndrome de Down et d’autisme. Ortega, lui, a une place dans son cœur pour les membres de l’Ordre de langue espagnole ou portugaise. Polyglotte lui-même, ses talents lui permettent de communiquer avec cette communauté souvent négligée.

CE

« Une grande partie de mon travail a été d’informer les familles au sujet des avantages de l’adhésion à notre Ordre. » Depuis le début de son travail dans ce secteur, le nombre de membres a doublé, ce qui a donné deux nouveaux conseils. La nature même du travail d’un conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb le met en contact avec des familles aux moments les plus intimes et affectifs et leur vie familiale. Kelly se rappelle d’un ami qui avait remis à plus tard le temps de souscrire une police d’assurance avant de se décider à l’automne 2007. Sept mois plus tard, il a appris qu’il était atteint de leucémie. « Je suis allé le voir souvent à l’hôpital; les médecins ne pouvaient rien pour le guérir », dit Kelly. Au cours de ses derniers jours sur la terre, j’étais assis au bord de son lit et je lui tenais la main. Il m’a alors demandé « Que dois-je faire de plus? » Je lui ai répondu : « Tu as tout fait ce que tu devais pour protéger ton épouse et ta famille. »♦ GERALD KORSON vit à Fort Wayne, Indiana d’où il écrit cet article.

QU ’ IL FAUT POUR DEVENIR UN AGENT

Une carrière avec l’équipe des Chevaliers de Colomb vous attend peut-être EN cette époque de chômage élevé et de également à la possibilité d’être maître de Intéressé ? Envisagez, dans ce cas, avoir une stress généralisé, on dirait que pratiquement votre emploi du temps et au fait que votre discussion libre de toute obligation quant à tout le monde se préoccupe de trouver un travail consiste à aider les gens. Imaginez- une éventuelle carrière avec les Chevaliers de emploi ou de conserver celui qu’il a — sans vous rendre visite à la veuve d’un frère Colomb. compter que même sur le marché du travail, Chevalier en lui apportant un chèque d’inChaque agent des Chevaliers de Colomb la rémunération n’est pas toujours à la hau- demnité qui lui sauvera pratiquement la vie, est soigneusement sélectionné, si bien que les teur des besoins à combler dans la famille. à elle et ses enfants. Pensez encore à une car- candidats retenus ont d’emblée toutes les Pendant ce temps, les assurances des rière où toutes les réunions commencent par chances de réussir. Chevaliers de Colomb cherchent à combler, une prière, où le travail que vous faites est La formation se donne à New Haven, au le plus rapidement possible, quelque 300 consacré à un prêtre catholique qui est can- Connecticut, de même qu’à l’échelle locale postes. Il y a des ouvertures dans quasiment didat à la sainteté, et où les clients partagent ainsi que par le truchement de notre univertoutes les juridictions où l’Ordre vend ses pro- avec vous le même profond amour pour sité en ligne. Nous aimons dire que nous duits, si bien qu’il est fort possible que nous l’Ordre et pour l’Église. bénéficions de la force de vente sur le terrain embauchions dans votre la mieux formée de toute l’insecteur. dustrie. De plus, le marché géoVendre à nos membres et à graphique auquel vous serez leurs familles de l’assurance vie, affecté vous sera exclusivement des produits pour la retraite et réservé, et sera dès lors potendes couvertures pour soins de tiellement porteur de futures longue durée, ce n’est pas touréussites commerciales. jours un sinécure — et pas non Pour en savoir plus, consultez plus un travail pour tout le l’onglet « Carrières » sur le site web de l’Ordre, à www.kofc.org, monde. Mais pour la personne où vous pourrez visionner des à qui cela convient, l’expéritémoignages laissés par un cerence peut changer durabletain nombre d’agents actuels. ment une vie. Vous pouvez aussi contacter diPensez-y : la chance d’être rectement Steve Fedewa, vicepayé directement en fonction président du développement de des efforts fournis et des succès la main-d’oeuvre, au (203) 752enregistrés, au lieu de toucher De nouveaux agents prêtent une oreille attentive à Richard A. Robinson, vice4136, ou encore en lui écrivant un salaire fixe, à l’heure, par seprésident à la formation et à la conformité, lors d’une session de formation qui maine ou par année. Songez à steven.fedewa@kofc.org. s’est tenue au siège social du Conseil suprême, à New Haven, Connecticut. MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 23


Ce que vous ne savez pas peut vous faire du mal Déboulonner les préjugés répandus sur l’assurance vie par Rudy Sturk

MYTHE NO 1: Comme je suis célibataire et sans personnes à charge, je n’ai pas besoin d’une couverture. Même une personne seule laissera des dépenses, y compris les frais funéraires et toute autre dette non réglée, que devront assumer les autres membres de sa famille.

MYTHE NO 2: Vous devriez acheter une assurance vie qui équivaut à cinq fois votre salaire actuel. Hélas, le calcul n’est pas si simple. En principe, le montant d’assurance vie que vous devriez souscrire tient compte des besoins immédiats de votre famille, de vos obligations courantes et des plans prévus pour l’avenir. Parmi les besoins immédiats et les obligations, il faut compter les frais pour les obsèques, l’hypothèque, la nourriture, les services publics et les impôts, tandis que l’avenir peut par exemple comprendre les frais de scolarité pour les enfants. La calculatrice d’assurance vie à www.kofc.org peut vous donner une idée générale de vos besoins ; mais rencontrer un agent permettra de mieux répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser.

MYTHE NO 3: Mon employeur a tout prévu pour moi. Bénéficier d’une certaine couverture au travail est bien, mais rarement cela suffit-il à couvrir tous vos besoins. Si votre emploi se modifie, ou si votre entreprise revoit sa politique, vous pourriez vous retrouver sans couverture. En complétant cette protection de base avec un programme conçu sur mesure, vos finances seraient mieux protégées.

MYTHE NO 4: Seuls les soutiens de famille ont besoin d’assurance vie. Si le soutien de famille apporte effectivement 24 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

l’argent au foyer, il faut aussi, le cas échéant, penser à la valeur financière que représente le travail de celle qui reste au foyer. Le gardiennage d’enfants, la gestion du ménage et les autres tâches domestiques peuvent entraîner des dépenses élevées, si l’on doit payer quelqu’un pour s’en occuper. Qu’une personne ait un « emploi » non rémunéré ne signifie pas qu’il ou elle ne contribue pas aux finances de la famille.

MYTHE NO 5: Ma conjointe a déjà une police, je n’en ai donc pas besoin. Qu’arrivera-t-il si vous décédez avant votre conjointe ? Vous pourriez la laisser avec un fardeau financier trop lourd à assumer. Alors que si chacun est couvert par une police, les deux conjoints sont protégés en cas de coup dur.

MYTHE NO 6: Il est préférable d’acheter une assurance vie « temporaire » et d’investir la différence. Selon certains conseillers financiers, ce serait la meilleure chose à faire. Malheureusement, beaucoup de personnes au départ bien intentionnées ne finissent pas par réellement investir cette « différence ». Mais surtout, être vulnérable aux aléas des marchés peut diminuer la valeur de notre investissement. Tandis qu’une police d’assurance vie entière prend de la valeur au fur et à mesure que vous payez vos primes. Il faut également savoir que l’assurance vie temporaire coûte beaucoup plus cher à un certain âge, et que l’on peut même devenir non assurable.

MYTHE NO 7: Je n’ai besoin d’une assurance vie que lorsque mes enfants sont jeunes et que mes obligations financières sont à leur sommet. Il est vrai que vos besoins d’assurance sont liés

L’agent Jose Ortega, basé à Swampscott, au Massachusetts, explique à une jeune famille quels sont les différents produits d’assurance offerts par les Chevaliers de Colomb. au fardeau de vos obligations. Il n’empêche que celles-ci évoluent à mesure que votre famille vieillit. Par exemple, une couverture d’assurance vie pourrait vous aider à défrayer les études de vos futurs petits-enfants, ou aider vos propres enfants à acheter leur première maison. Vous pourriez même avoir la possibilité d’emprunter à même la valeur accumulée dans votre police.

MYTHE NO 8: Si j’achète une police temporaire et que j’ai encore besoin de protection quand elle vient à échéance, j’ai toujours la possibilité de renouveler cette protection. Certaines polices temporaires ne sont pas renouvelables, et quand c’est le cas les nouvelles primes sont habituellement hors de prix. Gardez donc à l’esprit quelques importants facteurs. Premièrement, vous serez plus âgé et donc vous allez payer des primes plus élevées que celles prévues à l’origine. Deuxièmement, votre santé a pu se dégrader, vous rendant


peut-être même non admissible à l’assurance. Tout bien considéré, il vaut donc mieux discuter avec un agent pour évaluer les besoins de votre famille, avant de prendre une décision qui pourrait s’avérer très coûteuse à long terme. O

MYTHE N 9: Je ne devrais pas souscrire de polices d’assurance sur la tête de mes enfants. Personne ne souhaite envisager le pire pour son ou ses enfants, sauf que d’acheter une assurance couvrant ses héritiers peuvent les aider, par la suite, à se construire eux-mêmes un meilleur avenir financier. Une telle police peut garantir leur propre assurabilité future, voire permettre d’accumuler des liquidités auxquelles ils pourraient avoir accès plus tard. De plus, l’achat d’une garantie d’assurabilité donne accès à une couverture supplémentaire même si l’état de santé de l’enfant visé se modifie.

PHOTO: Bryce Vickmark

MYTHE NO 10: L’assurance vie permanente coûte trop cher. L’assurance vie permanente coûte souvent plus cher qu’une police temporaire, de prime abord ; mais à long terme elle s’avère souvent beaucoup plus avantageuse. Un

agent d’assurance peut vous aider à prendre la bonne décision. Dans les faits, l’assurance vie permanente représente souvent le choix le plus avisé pour assurer la sécurité financière de votre famille.

MYTHE NO 11: Je serai plus gagnant à investir mon argent qu’à acheter quelque assurance vie que ce soit. Cela peut être vrai si vous avez le temps et les connaissances nécessaires — ce qui est rarement le cas. Un plan en apparence gagnant au départ peut s’écrouler en cas de décès prématuré, de mauvaises décisions d’affaires ou de l’instabilité des marchés. L’assurance vie permanente offre des garanties que les autres investissements ne donnent pas.

MYTHE NO 12: Comme je suis encore jeune et en bonne santé, mieux vaut attendre un peu avant de contracter une assurance. Au contraire, c’est pendant qu’on est en santé qu’on doit se pencher sur la question de l’assurance vie. Car en vieillissant, les primes vont augmenter et votre santé risque fort de baisser. Attendre est donc souvent une erreur qui coûte cher.

MYTHE NO 13: Compte tenu des antécédents médicaux, personne n’acceptera de me donner une assurance vie. Les acheteurs d’assurance vie sont classés en diverses catégories selon à leur état de santé, et vont des candidats « préférentiels » à faible risque aux « fumeurs » à haut risque. Une maladie grave, telle que le diabète, ne vous disqualifiera pas automatiquement pour l’achat d’une assurance vie, bien qu’elle puisse vous placer dans une catégorie plus à risque. La meilleure façon de tirer les choses au clair, c’est d’en parler à votre agent.

MYTHE NO 14: Je n’ai pas vraiment le temps de m’asseoir avec un agent pour discuter de police d’assurance. Cela peut prendre beaucoup moins de temps que vous ne le pensez. L’agent se présentera chez vous à votre convenance. Grâce à son expérience, il pourrait vous recommander des possibilités que vous n’auriez jamais songé à exploiter. Nos membres sont unanimes à dire qu’il s’agissait, pour eux, d’un temps précieux.♦ RUDY STURK est directeur du marketing des assurances des Chevaliers de Colomb. MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 25


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS

Á

L’ŒUVRE

ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE

matériaux, et ils se sont portés volontaires pour débâtir l’intérieur et le refaire à neuf. SOCLE

Les membres du conseil Mgr James Corbett Warren 5073, de Burlington, Ontario, ont construit un socle en chêne solide taillé à la main pour soutenir une statue de Notre Dame dans le foyer de l’école Ste. Marie. Dennis Olaguer (chemise rouge), du Conseil Nuestra Señora del Perpetuo Socorro 6387, de Sampaloc, Luzon, ajuste une paire de lunettes de lecture pour une femme, tandis que des membres du conseil regardent la procédure. Les frères chevaliers donnent 200 paires de lunettes et un assortiment de médicaments à des membres démunis de la communauté.

ACHAT D’UNE STATUE

Le conseil Shippagan 3514 (Nouveau-Brunswick) a fait don de plus de 6000$ à sa paroisse pour lui permettre d’acheter une statue du Christ. DON À LA CROIX ROUGE

Le conseil Mary, Star of the Sea 511, de Hampton, Virginie, a fait don de 1200$ au chapitre Hampton Roads de la Croix Rouge américaine. DANSE EN PIEDS DE BAS

Les membres et les familles du conseil St. Stephen 14084, de Riverview, Floride ont organisé un «sock hop» («danse en chaussettes» inspirée des années 50) à l’hôtel Best Western de Brandon. Ce projet comprenait de la musique, de la danse et une vente aux enchères par écrit. Il a rapporté 1000$ pour appuyer les Veterans Affairs Voluntary Services (Services bénévoles des affaires des vétérans). NET EST GAGNANT

Le conseil Rideau 2444, de Smiths Falls, Ontario, en col-

26 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

laboration avec le conseil Perth 3531 a fait don de 5000$ à l’équipe nationale d’évangélisation (NET). Le montant a été remis lors d’une soirée sociale pour les frères chevaliers et les épouses, et les représentants de NET. PARTAGE DANS LA FOI

Le conseil Blessed John XXlll 14341, de l’Université du Tennessee à Knoxville, a organisé un repas «partage et religion» au profit de Second Harvest Food Bank (une banque alimentaire). Le conseil a invité tous les ministères religieux de l’école et toutes les confessions — Catholique, Méthodiste, Épiscopalienne, Juive, et l’Église unie du Christ — à préparer chacune un plat de leur choix pour le souper. REMISE À NEUF D’UN PRESBYTÈRE

Les membres du conseil Westbrook (Maine) 2219 ont contribué à la remise à neuf d’un vieux presbytère de la communauté. Les Chevaliers de Colomb ont fait don de la somme de 15 000$ pour des

UN MARCHÉ AUX PUCES

Le conseil St. Lazare de Bellechasse 11614, de St. Lazare, Québec, a tenu une vente aux enchères et un marché aux puces au profit de la paroisse. Ce projet a rapporté plus de 7400$. RAMPE POUR FAUTEUIL ROULANT

À l’église paroissiale St. Mary of the Isle, de Long Beach, les membres du conseil Papa Juan Pablo 14259, de Long Beach/Nassau, New York, ont construit une rampe pour fauteuil roulant. APPUI À

Les membres du conseil Bellingham (Washington) 829 accrochent un nouveau crucifix de fabrication artisanale à l’église Assumption. Les C. de C. ont payé l’élaboration du crucifix qui a été sculpté par un artiste local sous la direction du curé Scott Connolly.

UNE ÉCOLE

Quand le budget de l’école St. Anthony est devenu déficitaire à cause de la crise actuelle, le conseil San Antonio (Floride) 1768, le conseil Father Robert Rittmeyer 10671, de Zephyrhills, et l’assemblée Deacon Robert K. Boynton de Panama City ont fait don de 1600$ à l’école pour combler le déficit. UN NOUVEAU TAPIS

Le conseil St. Anne de Beaupre 3157, de Grants Pass, Oregon, a fait don de 2000$ pour aider à remplacer la moquette de la salle paroissiale. Des membres du conseil St. Peter 7070, d’Edmonton, Alberta, nivellent le sol et le gazon à la maison des Ursulines de Millwoods. À la demande d’une des sœurs, les frères chevaliers ont rafraîchi la pelouse de la résidence en enlevant le gazon en place et le sol végétal pour les remplacer et niveler avec des matériaux neufs.

POUR NOURRIR LES AÎNÉS

Le conseil East Lansing (Michigan) 7816 a lancé une collecte d’aliments qui a rapporté 193 kg d’aliments non périssables. La semaine suivante, les frères chevaliers et les paroissiens ont distribué ces aliments à des aînés démunis dans la communauté. AU SECOURS


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

les démunis de la région. Les frères chevaliers ont récolté des aliments non périssables tels que du riz, du thon en boîte et des flocons d’avoine, ainsi que des vêtements et des couvertures de lit. DON DE BIBLES Henry Hoi Doan et Tri Kim Do, du conseil Vietnamese Martyrs 14445, de Santa Ana, Californie, peignent les grilles du centre catholique vietnamien. Les C. de C. ont fourni les matériaux et la main-d’œuvre pour ce projet qui a été lancé à la demande du directeur du centre, le Père Nguyen Uy Sy.

DES DÉMUNIS

Le conseil Maria, Trono de la Sabiduria 13582, de l’Universidad Autonoma, de Puebla, Mexique Sud, a organisé une campagne de trois mois pour recueillir des aliments et des vêtements pour

Le conseil Barney Gonyea 7109, de Safety Harbor, Floride, a donné des bibles à 53 élèves de la troisième année de l’école Espiritu Santo. La présentation a eu lieu à l’occasion d’une messe spéciale pour les élèves et le personnel de l’école. FOURNITURES SCOLAIRES

Le conseil Presentation 10479, de Stockton, Californie, avec l’aide d’amis et des familles, a collecté neuf caisses de vêtements et de fournitures scolaires, et aussi la somme de 500$, pour en faire don au Transitional Learning Center (TLC) de Stockton. Ce centre offre des services de base aux enfants sans foyer. SALON DE VOITURES CLASSIQUES

Le conseil Cardinal Terrence Cooke 8495, d’Evans, Géorgie, a organisé un salon de voitures classiques qui a rapporté plus de 1300$ au fonds pour les œuvres du conseil. POUR L’ÉDUCATION

Mike Moore, du conseil Frances Cabrini 8879, d’El Cajon, Californie, repeint une borne de stationnement à l’église Our Lady of Grace. À tous les deux mois les frères chevaliers entreprennent des projets d’entretien; ils ont réparé des bancs, aménagé le terrain de l’église, repeint le terrain du stationnement, et d’autres projets.

Le conseil Fayetteville (Texas) 3168 a organisé une campagne de collecte de fonds qui a rapporté 35 000$ pour les écoles catholiques de la région. UN RAYON D’ESPOIR

Lorsqu’un frère chevalier de la région est décédé dans un accident tragique et que ses deux enfants furent gravement blessés, le conseil Father John G. Seyfried 821, de Kings Park, New York, a organisé un souper de spaghettis

Pour répondre à l’appel annuel de l’évêque, les membres du conseil Virgin Islands 6197, de St. Thomas, USVI, s’apprêtent à vendre de la soupe à l’école Sts. Peter and Paul. De gauche à droite : Alrid Lockart, Phillip Marcelin. Claudy Brutus père, et James Hunt.

pour appuyer financièrement les survivants de la famille. Ce souper, et une vente aux enchères organisée par le Kings Park Council of Schools, a rapporté 13 000$ à la famille du défunt frère chevalier. NOUVELLE ENSEIGNE

Par une diversité de moyens, le conseil Cardinal Cody 8070, de Northlake, Illinois, a acheté une nouvelle enseigne pour placer à l’école St. John Vianney. L’enseigne annonce les activités de l’école et son site Web ainsi que l’emblème de notre Ordre.

RECONNAISSANCE

L’assemblée Father Andrew White de Ridge, Maryland, rend visite aux anciens combattants logés à Charlotte Hall. Pendant ce temps les membres de l’auxiliaire féminin de l’assemblée distribuent plus de 80 couvertures de lit artisanales aux patients. DÉGUSTATION

HOMMAGE AUX SERVANTS DE MESSE

Le conseil Father Brendan Heaslip 11850, de Panama City Beach, Floride, a remis un prix d’honneur au mérite à 33 servants de messe de la paroisse St. Bernadette. MINISTÈRE CARCÉRAL

Le conseil St. Isaac Jogues 11312, de Lincoln, Nebraska, a donné cinq exemplaires du Compendium de l’Église catholique au Père Thomas MacLean qui enseigne l’éducation religieuse au centre pénitencier de l’État du Nebraska. MARQUE DE

Bernie Korkowski et Jim Otto, du conseil Chesterton 1995, de Brandon, Minnesota, accompagné des petits-enfants de Korkowski, sont dans un jardin communautaire entretenu par les Chevaliers de Colomb avec l’aide des paroissiens de la région. Le conseil 1995 s’est jumelé au programme United Way Food Shelf pour cultiver et récolter des produits du jardin pour les familles et les personnes dans le besoin.

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 27


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

d’inauguration à l’église St. Peter et au renouvellement de l’inauguration du monument à l’église St. Raphael. SOUPERS DE SPAGHETTIS

Une garde d’honneur de l’assemblée Father Robert E. Kekeisen, de Monument, Colorado, observe la bénédiction d’une nouvelle fontaine à l’entrée de l’église St. Gabriel par le Père Robert Manning. Les conseils Ss. Gabriel et John Vianney de Colorado Springs ont fait construire la fontaine à la mémoire du frère chevalier Bob Hunter, un diacre qui a servi la paroisse jusqu’à sa mort en 2007.

DE BIÈRE

Le conseil Grand Traverse 1213, de Traverse City, Michigan, a organisé une soirée de dégustation de bière. Ce projet avait pour but de recevoir des dons pour une banque alimentaire de la région. Les C. de C. ont attiré plusieurs micros brasseries du

Durant un programme communautaire d’une chaîne-devie, Bill Wehnert, du conseil Mgr Stanley B. Witkowiak 697, de Sturtevant, Wisconsin, et son fils Matthew âgé de cinq ans, affichent des enseignes Pro-vie des Chevaliers de Colomb. Les Chevaliers de Colomb et leurs familles se sont joints aux Catholiques de la région de Sturtevant pour prier afin que cesse l’avortement.

28 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010

Michigan à venir offrir leurs produits, et le projet a rapporté près de 8000$ en espèces et en dons alimentaires. DES CHOSES DE CHEZ NOUS

Depuis déjà deux ans, le conseil St. Edwards 6546, de Richmond, Virginie, envoie des colis de réconfort aux membres des forces armées en Iraq et en Afghanistan. De concert avec un marchand de livres usagés, le conseil envoie des livres, des DVD, des revues, des aliments et autres articles de réconfort aux soldats en poste outre-mer. À ce jour, le conseil a payé les frais d’expédition pour plus de 2500 livres, 1000 DVD, et davantage. HOMMAGE AUX ANCIENS COMBATTANTS

Le conseil Good Shepherd of the Hills 13623, de Celestine, Indiana, a réuni des fonds pour lever un monument commémoratif à l’église St. Peter Celestine, et le conseil a aussi défrayé les frais d’éclairage du monument commémoratif des anciens combattants de l’église St. Raphael. Plusieurs groupes locaux d’anciens combattants ont participé à la cérémonie

Le conseil Our Lady of Victory 5613, de Tallmadge, Ohio, a organisé un souper de spaghettis et d’une tombola pour le fonds de construction et d’entretien de la paroisse. Le projet a rapporté 500$. Le conseil Father Theodore P. Sullivan 11217, de Shoreline, Washington, a tenu un souper de spaghettis et une tombola pour contribuer à l’achat d’un grand orgue pour la paroisse St. Mark. UNE DÉCENNIE DE SERVICE

Le conseil Blessed Sacrament 11529, d’Amerstview, Ontario, fait du service bénévole à Briargate Retirement Living Centre depuis 10 ans. En 1999, les frères chevaliers Rob Beninger, Ron Ethridge et Bev Gauthier ont commencé le «Petit déjeuner Briargate». À tous les deux mercredis, ils préparent et servent les hommes-résidents qui vivent parmi la population féminine qui prédomine au centre. Il y a dix ans que ces frères chevaliers font ce bénévolat.

Thomas Tebo (à droite) du conseil Miami 1726, observe le Père Liam T. Quinn qui béni des chapelets avant de les distribuer aux pauvres. Tebo a entrepris, avec son conseil, la mission de distribuer des chapelets aux sans-abri de Miami et des environs. Jusqu’à ce jour, les Chevaliers de Colomb ont donné plus de 100 de ces chapelets. Le Père Quinn, curé de la paroisse St. Sebastian, de Fort Lauderdale, est membre du conseil 1726.

avec la phrase «Merci de votre service à notre pays». UN VITRAIL

Le conseil Jesus, Lord of Divine Mercy 12757, de Hobart Subdivision, Luzon, a planté 50 arbres dans un nouveau parc voisin de l’Olympus Subdivision.

Le conseil St. Charles Garnier 9845, de Kelona, ColombieBritannique, a réuni 6000$ pour faire installer un vitrail représentant notre fondateur le vénérable Michael McGivney à l’église St. Charles. Le vitrail a été conçu d’après une mosaïque créée par le Jésuite Marko Rupnik, et il est situé à la chapelle Sainte Famille du conseil suprême.

PIÈCE COMMÉMORATIVE

DONS DE BICYCLETTES

L’assemblée St. Sylvester, de Navarre, Floride, a dessiné et acheté une «pièce commémorative» qu’elle remet aux membres des forces armées en service ou à la retraite. La pièce est frappée, d’un côté à l’emblème du Quatrième Degré de l’Ordre et de l’autre

Le conseil Fredericksburg (Virginie) 4034, de concert avec l’unité Lt. Cpl. Caleb Powers Young Marines, et le personnel de ATA Tire Center, a assemblé 100 bicyclettes pour donner à des enfants pauvres de la région.

PLANTATION


CHEVALIERS À L’ŒUVRE

AU SERVICE DE UN, AU SERVICE DE TOUS

• Ensenada, Mexique

Quetta, Pakistan •

• Vinh-Luong, Vietnam

Orlu, Nigeria • Mubende, Ouganda •

VISITE PASTORALE

L’assemblée Mgr Joseph A. Murray, de Fairfield Bay, Arkansas, a fourni une garde d’honneur pour la visite à la paroisse St. Francis of Assisi de Monseigneur l’évêque Augustine T. Ukwoma, d’Orlu, Nigeria. Monseigneur Ukwoma, un membre du conseil Henry T. Gage 2550, de Los Nageles, a rencontré cinq prêtres du diocèse d’Orlu qui servent dans le diocèse de Little Rock. Il a aussi rencontré d’autres prêtres du Nige-

ria qui servent dans le même état et au Missouri et dans l’Oklahoma. En sus de la garde d’honneur, l’assemblée et son auxiliaire féminin ont nourri et ont donné le gîte à l’évêque et ses invités. LES CATHOLIQUES AU PAKISTAN

Depuis 2003, le conseil Lac La Biche (Alberta) 4833 organise une campagne an-

nuelle de financement intitulé «Un puits missionnaire» pour le bénéfice de la préfecture apostolique de Quetta, Pakistan, qui tente d’y établir un diocèse catholique. Au cours des ans, les Chevaliers de Colomb ont réuni plus de 45 000$ — près de 7500$ par année — pour ce projet. Vers la fin de l’année 2009, le conseil a reçu une demande de son ancien aumônier, le Père Aloysius Roy, pour deux calices pour ce diocèse envoie de développement. Les Chevaliers de Colomb ont autorisé le don de deux calices qui furent expédiés en même temps que le don annuel du puits missionnaire. DON DE CHAUSSETTES

Les élèves de l’école élémentaire de Vinh-Luong au Vietnam étudient sous la direction de plusieurs sœurs religieuses. Le conseil St. Francis Xavier 10500, de Vancouver, Colombie-Britannique, a réuni 25 000$ pour aider à réparer les salles de classes et le couvent de Vinh-Luong qui ont été endommagés dans une inondation.

Le conseil St. Frances Cabrini 9679, de Yucaipas, Californie, s’est rendu à Ensenada, Mexique, pour livrer 600 paires de chaussettes tube blanches aux patients d’un centre de réadaptation des toxicomanes qui offre des services 150 hommes, certains qui sont âgés de seulement 14 ans. Les frères chevaliers ont visité les pa-

tients pendant trois heures. Ces derniers ont bien accueilli ce cadeau qui leur gardera les pieds au chaud durant la saison froide. UN FRÈRE CHEVALIER EN OUGANDA

Le conseil St. John the Evangelist 12983, de Vancouver, Washington, a fait don de 30 000$ au Père Achilles S. Kiwanuka, un membre du conseil qui administre un séminaire à Mubende, Ouganda. L’argent servira à défrayer les coûts des améliorations à ce séminaire que les Chevaliers de Colomb ont adopté depuis plusieurs années. Le Père Kiwanuka s’est joint au conseil pendant qu’il faisait des études à l’université de Portland. Il vient à Vancouver à tous les mois de décembre pour dire la messe et réunir des fonds pour son séminaire. Les frais pour nécessaire à l’amélioration et à la réparation de l’infrastructure de l’école, et pour améliorer les résultats scolaires se situent à environ 400 000$.

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 29


C A D E AU X E T A RT I C L E S D E P RO M OT I O N

­

VALUATION EXHIBIT OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS In compliance with the requirements of the laws of the various states, we publish below a Valuation Exhibit of the Knights of Columbus as of Dec. 31, 2009. The law requires that this publication shall be made of the results of the valuation with explanation as filed with the insurance departments.

A.

ASSETS — Actual and Contingent

B.

1. Admitted Assets of the General Account Fund, item 26, page 2 of Annual Statement: $15,548,928,424

LIABILITIES — Actual and Contingent 2. Old System Reserve — including additional reserve: $ 2,127,611 3. New System Reserve — including D.I. and Dis. W. (net of reins): $ 9,088,997,078 4. Reserve for accident and health certificates: $ 133,623,523 5. Total per item 1 and 2, page 3 of Annual Statement: $ 9,224,748,212 6. Deduct liens and interest thereon, not included in Admitted Assets, and not in excess of required reserves on the corresponding individual certificates: None 7. Balance — Item 5 less item 6 above: $ 9,224,748,212 8. Liabilities of the General Account Fund, except reserve (items 3 to 22 incl. page 3 of Annual Statement): $ 4,676,675,857 9. Liabilities — Actual and Contingent — sum of items 7 and 8 above: $13,901,424,069 10. Ratio percent of Dec. 31, 2009 — 111.85% Assets — Actual and Dec. 31, 2008 — 113.02% Contingent (Item 1) Dec. 31, 2007 — 114.28% to liabilities — Actual Dec. 31, 2006 — 114.89% and Contingent (Item 9) Dec. 31, 2005 — 114.91%

EXPLANATION The above valuation indicates that, on a basis of the A.E., A.M. (5), 1941 C.S.O., 1958 C.S.O., 1980 C.S.O., 2001 C.S.O., 1937 S.A., 1971 Individual Annuity Table, Annuity 2000 Table and 1983 “a” Tables of Mortality with interest at 9%, 8.75%, 8%, 7%, 6%, 5%, 4.5%, 4%, 3.75%, 3.5%, 3%, 2.5%, the future assessments of the society, at the net rate now being collected, together with the now invested assets of the General Account Fund are sufficient to meet all certificates as they mature by their terms, with a margin of safety of $1,647,504,355 (or 111.85) over the above statutory standards. STATE OF: Connecticut SS. COUNTY OF: New Haven

C.

A. Montre Skagen avec bracelet en mailles d’or. Le bracelet danois Skagen® en mailles d’or caractéristiques de la marque s’attache à un mince écrin en or brossé à la verticale. Le cadran est blanc argenté avec des aiguilles lumineuses blanches et dorées. La date au-dessus des six heures et l’emblème «K of C» en or au-dessus de la date. PG-18 — 150$ B. ARTICLE NOUVEAU! Dessous de verre. Quatre dessous de verre en cuir et laiton avec l’emblème de l’Ordre. Comprend un porte dessous de verre en cerisier. PG-439 — 99$ C. ARTICLE NOUVEAU! Pointeur laser et clé USB suisse. Comporte une clé USB à mémoire flash d’un Gb, lime à ongles, tournevis, ciseaux, lame, pointeur laser, stylo bille et avec porte-clés incorporé. PG-541 — 89$

The officers of this reporting entity, being duly sworn, each depose and say that they are the described officers of the said reporting entity, and that on the reporting period stated above, all of the herein described assets were the absolute property of the said reporting entity, free and clear from any liens or claims thereon, except as herein stated, and that this statement, together with related exhibits, schedules and explanations therein contained, annexed or referred to, is a full and true statement of all the assets and liabilities and of the condition and affairs of the said reporting entity as of the reporting period stated above, and of its income and deductions therefrom for the period ended, and have been completed in accordance with the NAIC annual statement instructions and accounting practices and procedure manual except to the extent that: (1) state law may differ; or, (2) that state rules or regulations require differences in reporting not related to accounting practices and procedures, according to the best of their information, knowledge and belief, respectively. Furthermore, the scope of this attesta-tion by the described officers also includes the related corresponding electronic filing with the NAIC, when required, that is an exact copy (except for formatting differences due to electronic filing) of the enclosed statement. The electronic filing may be requested by various regulators in lieu of or in addition to the enclosed statement. Subscribed and sworn to before me this 12th day of February 2010. MAUREEN F. VETS Notary Public CARL A. ANDERSON, President DONALD R. KEHOE, Secretary EMILIO B. MOURE, Treasurer

Control No.

State Code

O F F I C E U S E O N LY

Promotional and Gift Department 78 Meadow Street New Haven, CT 06519-1759 PHONE: 203-752-4216 or 203-752-4425 FAX: 1-800-266-6340 All prices in U.S. currency — No C.O.D. Products available in the U.S. and Canada only NAME

STREET

Qty.

Item No.

Price Each

TOTAL

SEAL

OFFICIAL MAY 1, 2010:

q CHECK HERE

TO RECEIVE A FREE GIFT CATALOG

SHIPPING AND HANDLING

$9

CT residents add 6% sales tax CANADIAN residents add 5% GST

CITY/STATE/PROVINCE

NB, NFLD/LAB, NS residents add 13% GST ZIP OR POSTAL CODE

DAYTIME PHONE NUMBER

q

CREDIT CARD BILLING ADDRESS CHECK IF SAME AS SHIPPING ADDRESS

Check/Money Order No.*

Amount

* Make check or money order out to: “Knights of Columbus Supreme Council” CREDIT CARD BILLING INFORMATION DO NOT MAIL FAX ORDERS

NAME

M.C.

q

STREET CITY

STATE/PROVINCE

ZIP/POSTAL CODE

30 ♦ C O L U M B I A ♦

Expiration Date: Month

Year

Signature

MAI 2010

VISA

q

To owners of Knights of Columbus insurance policies and persons responsible for payment of premiums on such policies: Notice is hereby given that in accordance with the provisions of Section 84 of the Laws of the Order, payment of insurance premiums due on a monthly basis to the Knights of Columbus by check made payable to Knights of Columbus and mailed to same at PO Box 1492, NEW HAVEN, CT 06506-1492, before the expiration of the grace period set forth in the policy. In Canada: Knights of Columbus, CASE POSTALE 935, Station d’Armes, Montréal, PQ H2Y 3J4 ALL MANUSCRIPTS, PHOTOS, ARTWORK, EDITORIAL MATTER, AND ADVERTISING INQUIRIES SHOULD BE MAILED TO: COLUMBIA, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. REJECTED MATERIAL WILL BE RETURNED IF ACCOMPANIED BY A SELF-ADDRESSED ENVELOPE AND RETURN POSTAGE. PURCHASED MATERIAL WILL NOT BE RETURNED. COLUMBIA (ISSN 0010-1869) IS PUBLISHED MONTHLY BY THE KNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326. PHONE: 203-752-4000, www.kofc.org. PRODUCED IN USA. COPYRIGHT © 2010 BY KNIGHTS OF COLUMBUS. ALL RIGHTS RESERVED. REPRODUCTION IN WHOLE OR IN PART WITHOUT PERMISSION IS PROHIBITED. PERIODICALS POSTAGE PAID AT NEW HAVEN, CT AND ADDITIONAL MAILING OFFICES. POSTMASTER: SEND ADDRESS CHANGES TO COLUMBIA, MEMBERSHIP DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. CANADIAN POSTMASTER — THIRD-CLASS POSTAGE IS PAID AT WINNIPEG, MB, PERMIT NO. 0100092699. PUBLICATIONS MAIL AGREEMENT NO. 1473549. REGISTRATION NO. R104098900. RETURN UNDELIVERABLE CANADIAN ADDRESSES TO: KNIGHTS OF COLUMBUS, 505 IROQUOIS SHORE ROAD #11, OAKVILLE ON L6H 2R3 PHILIPPINE S —FOR PHILIPPINES SECOND-CLASS MAIL AT THE MANILA CENTRAL POST OFFICE. SEND RETURN COPIES TO KCFAPI, FRATERNAL SERVICES DEPARTMENT, PO BOX 1511, MANILA. SUBSCRIPTION RATES — IN THE U.S.: 1 YEAR, $6; 2 YEARS, $11; 3 YEARS, $15. FOR OTHER COUNTRIES ADD $2 PER YEAR. EXCEPT FOR CANADIAN SUBSCRIPTIONS, PAYMENT IN U.S. CURRENCY ONLY. SEND ORDERS AND CHECKS TO: ACCOUNTING DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. OPINIONS BY WRITERS ARE THEIR OWN AND DO NOT NECESSARILY REPRESENT THE VIEWS OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS.


C U LT U R E D E L A V I E

En marche vers la culture pro-vie Ce que j'ai retiré comme Canadien de la Marche pour la vie en sol américain par Marc Nadeau NOTE DE LA RÉDACTION : L'édition canadienne de la Marche pour la vie se déroulera à Ottawa le jeudi 13 mai. Les participants vont se rassembler sur la colline du Parlement avant de défiler dans les rues du centre-ville, afin d'exprimer leur opposition à la légalisation de l'avortement.

En 2003, mon épouse et moi étions tous deux aux études à l’Université. Nous attendions également avec grande joie la venue de notre premier enfant, une fille, dont la naissance était prévue pour le printemps 2004. En des termes qui laissaient peu de place à une interprétation différente, la directrice de maîtrise de mon épouse lui a cependant fait savoir qu’elle aurait rapidement un choix à faire dans sa vie : le bébé ou les études et l’avancement professionnel qui en découle. À lui seul, cet épisode évoque bien l’état des choses au Québec et au Canada. C’est dire à quel point la famille et la culture de la vie sont mises à mal chez nous. Inutile de préciser que nous nous inscrivons en faux par rapport à ce courant de pensée. Le 18 janvier dernier, nous avons donc pris la route — accompagnés de nos deux enfants, notre seconde fille étant née en octobre dernier — pour nous rendre à la marche pour la vie qui devait se dérouler à Washington DC quelques jours plus tard. En famille, il nous a été permis de participer à différentes activités entourant cette manifestation qui en était à sa 37e édition cette année. Parmi les constats qui ont découlé de notre expérience, j’en retire trois principaux. Premièrement, pour beaucoup de Québécois, les Américains vivent dans un environnement sociopolitique où il semble facile de s’afficher en faveur de la culture de la vie. Il serait pourtant faux de prétendre que la mouvance pro-vie est apparue par enchantement — ou sans trop d’efforts — au pays de l’Oncle Sam. Durant notre visite des différents kiosques qui étaient présentés en marge de la marche pour la vie à l’hôtel où nous logions, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un dynamique activiste du Kansas, Mark Gietzen. Passionné de la cause, ce dernier m’expliquait que rien n’a été facile pour les tenants de la vie dans la construction de leur mouvement depuis 1973. D’abord marginaux, Gietzen et ses collègues ont fait preuve de détermination et de vaillance. Et cela a porté fruit. Depuis 1995, la maison de sondages Gallup interroge les Américains sur la question de l’avortement. En 2009, ceux-ci manifestaient, pour

la première fois, un net penchant pro-vie. Ce résultat n’est pas le fruit du hasard, mais du travail réalisé depuis bientôt quatre décennies. Deuxièmement, nous avons été impressionnés par la messe qui était célébrée dans l’enceinte du Verizon Center pour les jeunes. L’assistance était comparable à celle d’un match de hockey et nous avions carrément l’impression de nous retrouver aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Radieux et fervents, ces garçons et filles ne donnaient aucunement l’impression d’être là par obligation. Ces jeunes ne sont aucunement effrayés par le discours catholique sur la fidélité ou l’abstinence. Ils comprennent pleinement cette vérité fondamentale qui consiste à reconnaître que le fœtus n’est pas qu’un amas de cellules, mais une vie humaine à part entière. Troisièmement, la marche nous a non seulement permis de croiser un nombre faramineux de catholiques et de Frères chevaliers originaires des quatre coins des États-Unis, mais aussi des gens venus de France, d’Italie, et du Brésil. Dit autrement, la culture de la vie n’est pas l’apanage exclusif des fidèles de l’Église de Rome. Il en découle qu’il est primordial de coaliser tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté dans cette lutte qui doit être menée contre la culture de la mort qui est bien ambiante, pour ne pas dire trop souvent dominante, dans nos sociétés occidentales. Durant notre présence à Washington, nous n’étions pas des Québécois en terre étrangère, mais plutôt deux individus désireux de porter haut et fort la bannière de l’enfant à naître. La culture de la vie n’est pas un concept américain, canadien ou d’une autre nationalité, pas plus qu’elle n’est la chasse gardée des catholiques ou des gens plus âgés. Elle repose sur la ferme volonté de défendre cette vie qui débute à la conception et qui se termine à la mort naturelle. En ce sens, elle nous concerne tous. Espérons maintenant que tous les Frères Chevaliers du Canada, et du Québec, mettront l’épaule à la roue au mois de mai prochain pour faire des manifestations pour la vie qui se dérouleront chez nous un vif succès. La vie n’a pas de prix. C’est pourquoi il faut s’investir sans compter pour la promouvoir et la défendre.♦ MARC NADEAU, grand chevalier du Conseil 9825 (Sherbrooke, Québec), travaille dans le domaine des communications et des affaires publiques.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES INITIATIVES ET LES RESSOURCES PRO-VIE DES CHEVALIERS DE COLOMB, ALLER SUR WWW.KOFC.ORG/PROLIFE

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 31


A P P L I C AT I O N D E N O S D E G R É S

Charité LES MEMBRES du conseil Father Crisotomo 6000, de Cabantuan City, Luzon, jasent avec Delia Santos. Le conseil vient de lui donner une canne. Santos, dont les articulations souffrent depuis longtemps sait gré aux Chevaliers de Colomb pour ce petit mais très apprécié cadeau. • Le conseil Father Douglas J. Novaha 1229, de Flagstaff, Arizona, remet le dernier versement d’un engagement de 200 000$ dont on a fait don pour la construction d’une nouvelle école et d’une église à la paroisse San Francisco de Assisi. En reconnaissant de ce don, le complexe de cette église inaugurera une salle «Chevaliers de Colomb».

Unité

Fraternité

Patriotisme

TOM BIALASKI et Rich Duke, du conseil St. Agnes 13847, de Middleton, Massachussetts, effectuent la remise à neuf de la rampe d’accès pour fauteuils roulants de la paroisse. Les Chevaliers se sont portés volontaires pour reteindre et remettre à neuf la rampe, et ils ont donné tous les matériaux nécessaires à ce projet. • Le conseil Chateauguay (Québec) 4197 a effectué la remise à neuf d’une croix récupérée d’un incendie qui a détruit l’église Christ the King. La croix, donnée par le Père Gaëtan Daoust, est maintenant installée dans la salle du conseil.

DES MEMBRES du conseil Father F.J. Pumphrey 11577 à Springdale, Terre-Neuve, avec le député d’état Max A. Snow (à gauche) et le père Richard Salas (deuxième à partir de la droite) à la cérémonie de dévoilement d’une statue de l’abbé Michael J. McGivney au cimetière Sacred Heart. Les chevaliers ont mis 10 ans à réunir les 10 000$ nécessaires pour la statue en bronze du fondateur de l’Ordre. On a inauguré la statue en souvenir des membres décédés du conseil. • Le conseil Peter T. Villano Sr. 9576 à Pickens, Caroline du Sud, ont fait mettre un mat de drapeau en souvenir des membres décédés du conseil.

L’EX-DÉPUTÉ d’état Wally N. Streit, de l’Alberta, remet au Père Jim Brown de la base militaire canadienne d’Edmonton plusieurs exemplaires du bouquin «Armour of Faith/Armure de Foi», une publication catholique destinée au personnel militaire du Canada et commanditée par les Chevaliers de Colomb. Lorsque Streit et Joe Smith, du conseil Edmonton 1184, ont appris que les forces armées du Canada n’avaient pas assez de médailles religieuses pour en donner à tous les soldats, ils ont réuni 4500$ des conseils de la région pour acheter 8000 médailles de St. Christophe et de Saint Michel. Elles furent livrées en même temps que les exemplaires du bouquin «Armour of Faith/Armure de Foi».

32 ♦ C O L U M B I A ♦

MAI 2010


CHEVA L I E R S DE C O LO M B

Construire un monde meilleur un conseil à la fois.

Photo courtesy of CHALICE

Chaque jour, les Chevaliers à travers le monde ont la possibilité de faire une différence, que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.

Un professeur avec ses élèves à une école à Meherpur, Bangaldesh, construite grâce aux fonds du conseil Father Eugene O’Leary 6595 à St. John, NouveauBrunswick. Par le biais de CHALICE, l’organisme catholique canadien pour le développement et la coopération, ce conseil a fait don de 10 000$ de ses jeux de bingo.

ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTRE ENVOYÉES PAR COURRIEL À COLUMBIA@KOFC.ORG OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

MAI 2010

♦ C O L U M B I A ♦ 33


VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

GARDER L A FO I VI VA NT E

« DE TOUT CŒUR, JE REMERCIE TOUTES LES PERSONNES QUI OFFRENT LEUR SOUTIEN AUX SÉMINARISTES. » Au moment où je suis devenu Chevalier de Colomb, j’entreprenais de faire ma demande d’entrée au séminaire. J’ai été chancelier de notre nouveau conseil durant ma première année et j’ai en été élu le deuxième grand chevalier. Il était entendu que les autres officiers prendraient volontiers la relève, si jamais je commençais mes études au séminaire. J’ai apprécié chaque minute de mon travail avec les Chevaliers et les heures innombrables que notre fraternité passait au service de l’Église, des frères et de notre communauté, ont servi de précieux fondement à mon appel au ministère. Si Dieu le veut, j’espère un jour travailler avec les Chevaliers de Colomb comme prêtre. Les Chevaliers en Iowa m’ont encouragé énormément alors que je me souciais du calendrier de Dieu, mais finalement j’ai été accepté au séminaire. Depuis le début de mes études, les Chevaliers continuent de me soutenir de leurs prières, leurs lettres et leur aide financière, ce dont je leur suis très reconnaissant. De tout cœur, je remercie mon conseil, ainsi que tous et celles qui me servent de soutien à moi et à mes confrères-séminaristes dans leur cheminement vers la prêtrise. ADAM WESTPHAL Diocèse de Des Moines, Iowa


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.