COOLTURE “Y” N°80

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• Affiche réalisée par © Mathieu PERSAN - 2020 •

Y GEN

le news magazine de la Génération Y

“

La stratégie est simple : lisez, écoutez de la musique, dessinez, regardez des films, dansez, travaillez... mais restez chez vous !”

- MATHIEU PERSAN Imprimé sur papier recyclable - Ne jetez pas ce magazine sur la voie publique, offrez-le. Merci !

• 2020 - #2 •

RecommandĂŠ par

Y

“ La stratégie est simple : lisez, écoutez de la musique, dessinez, regardez des films, dansez, travaillez... mais restez chez vous !”

80

- MATHIEU PERSAN Imprimé sur papier recyclable - Ne jetez pas ce magazine sur la voie publique, offrez-le. Merci !

“

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GEN

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• Ces jeunes qui changent le monde © De La Martinière Jeunesse •

Y

le news magazine de la Génération Y

• 2020 - #2 •

COOLTURE® “Y” 9/11 rue Ernest Renan 92130 Issy-les-Moulineaux www.coolture.fr

SIER

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COOLTURE N°80

Quoi que tu puisses faire ou rêver de faire, ENTREPRENDS !

L’audace a du génie, de la puissance et de la magie, COMMENCE MAINTENANT !

Goethe

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V EUR LES NT P !

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IDÉES

MARS 2020

”

Directeur de la publication : Hervé Giraud Communication et publicité : 06 88 18 32 52 coolture@orange.fr Webmaster : Thierry, webmaster@coolture.fr Rédaction : coolture@orange.fr Merci à : Thierry Pigot, Isa Harsin, Delcourt, OCS, Xerfi, les éditions de l’Atelier et Tink pour leur contribution.

Mention spéciale pour Mounie et son œil avisé !

Coolture est un magazine gratuit indépendant édité par HE! Media SARL au capital de 41 013€ Siège social : 9/11 rue Ernest Renan 92130 Issy-les-Moulineaux ®

Dépôt légal à parution ISSN : 1964-888X Où trouver COOLTURE “Y” ?

Par abonnement, dans les grandes écoles, les universités, certains lieux de vies étudiants.

La version numérique est disponible sur coolture.fr, cafeyn.co et issuu.com et dans toutes les bonnes médiathèques numériques.

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de la vérité, plus elle hait

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- Georges Orw

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> SOMMAIRE

[RÉ] AGIR !

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À LA UNE : VIRUS • Quand la BD est rattrapée par l'actualité !

• Tour d'horizon des différents virus

12

ACTUALITÉ • Ciné : Des hommes • Street Art ; Shepard Fairey • Les métiers invisibles • Xerfi Campus • Xerfi Décryptage Éco

[SE] CULTIVER! 24 32 45 50

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation préalable des auteurs ou de l’éditeur.

La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et n’est en aucun cas tenue de les retourner. Les textes sélectionnés ne donnent pas lieu à rétribution, et peuvent subir des modifications en vue d’une parution.

Les dates de sorties des nouveautés culturelles sont données sous toutes réserves ; des changements indépendants de notre volonté peuvent intervenir.

Soyez mobile, retrouvez tous les numéros de COOLTURE “Y” sur votre tablette !

LIVRES : Epidémie BD : En Falsh MANGA : l'Amant COMICS : DayBreak

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BD À LA UNE :

VIRUS

T1 : INCUBATION

© Editions Delcourt

> 04

Quand la BD est (malheureusement) rattrapée par l'actualité...

Depuis fin décembre des informations parcellaires nous arrivaient de Chine et plus précisément de la ville de Wuhan dans la province de Hubei. Le 26 janvier la région entière, soit près de 60 millions d’habitants, est mise en quarantaine jusqu'à nouvel ordre.

Puis le 30 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé à tous les pays de se préparer en urgence à une possible pandémie mais en s’opposant à toute restriction aux voyages ! Le monde entier découvrait peu à peu le Coronavirus, baptisé Covid-19... > Vous avez dit "fiction" ? de Sylvain Ricard et Rica ( Éditions Delcourt - 18,95€ )

Dans notre économie mondialisée, les environnements fermés, comme les avions ou les bateaux de croisière, peuvent favoriser la propagation rapide d'un virus. C'est le cas du Diamond Princess dont les 3.700 passagers sont mis en quarantaine le 3 février.

C'est à partir d'un scénario similaire que Sylvain RICARD et RICA ont imaginé la série VIRUS. À bord du « Babylon of the Seas », embarquez avec un patient Zéro pour une croisière qui ne s'amusera plus... Un avant-goût de notre réalité ces prochains mois ? Les semaines à venir seront cruciales.

Pour finir de vous convaincre d'être prudents, Coolture vous offre un extrait du cahier didactique présent à la fin du tome 1.

- Hervé Giraud -

COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

VOUS AUSSI, RESTEZ CHEZ VOUS

SAUVER

DES VIES !

LIRE

> 05 © Editions Delcourt

POUR

COOLTURE

du phénomène naturel aux armes biologiques...

“Certains micro-organismes, bactéries ou virus tristement célèbres, ont marqué l'histoire de l'humanité : peste noire (ou bubonique), fièvre jaune (ou vomi noir), variole, grippe dite espagnole...

Des millions de morts, un taux de mortalité particulièrement élevé, une transmission facile, chaque protagoniste infectieux a son mode de fonctionnement, ses tactiques de prolifération, son morbide modus operandi, sa capacité à résister, à muter, à échanger des caractères avec d'autres entités semblables. Chaque agent pathogène, comme tout organisme vivant, a son propre mode de survie, mais aussi ses propres faiblesses. Ces grandes épidémies ont toujours existé chez l'homme bien sûr, mais aussi chez toutes les espèces animales ou végétales, certains virus infectant même d'autres virus. Personne n'est épargné.

La seconde moitié du XXe siècle verra pourtant reculer, parfois disparaître, grâce aux progrès médicaux, aux vaccins et aux règles prophylactiques et préventives, les grandes épidémies d'autrefois. Mais le cycle d'évolution ne cessant pas, avec l'augmentation de la population humaine, sa concentration urbaine, l'intensification des échanges et les facilités de déplacements, de nouveaux agents infectieux aux propriétés morbides vont faire leur apparition. On découvre en particulier les virus Ebola et Marburg (dans les années 1970), connus pour leur extrême mortalité, et, quelques années plus tard, le terrible VIH, responsable du fléau nommé Sida. Plus récemment, les virus grippaux de type H1N1 ou H5N1, le chikungunya ou encore certains coronavirus (agents

déclencheurs de SRAS), ont fait trembler la planète, à défaut d'avoir l'ampleur des épidémies précédentes. Les virus de toutes sortes restent donc, malgré les nombreux progrès scientifiques, une sérieuse menace qui, si elle pèse sur tous, n'en est pas moins un phénomène aussi naturel qu'un tremblement de terre ou un raz-de-marée.

Ce qui est moins naturel, c'est l'infection provoquée, voulue, expérimentée ou utilisée à des fins crapuleuses, terroristes ou stratégiques.

Si le niveau des connaissances médicales et militaires n'avait rien à voir avec celui d'aujourd'hui, l'imagination et l'ingénierie humaine du début du XXe siècle ont rapidement tenté d'utiliser le potentiel de destruction que représentaient ces micro-organismes à des fins peu louables. C'est dans ce contexte que, le 17 juin 1925, est signé le protocole de Genève qui prohibe l'emploi à la guerre de moyens bactériologiques. Celui-ci n'interdit cependant pas les recherches qui y sont liées.

Ainsi, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Union soviétique, le Japon ou encore l'Allemagne se dotent, durant cette moitié de siècle, de leurs centres et unités spéciales de recherche et mettent en place une authentique politique de guerre biologique, essais à la clé.

Les résultats sont à la hauteur des attentes : au Japon, l'empereur Hirohito autorise les expérimentations sur des milliers de cobayes humains. Au Royaume-Uni, des tests sont réalisés sur l'île écossaise de Gruinard, qui est contaminée en 1942 par la maladie du charbon. Celle-ci y persistera les quarante-huit années suivantes. La liste est loin d'être exhaustive... www.coolture.fr

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VIRUS

T1 : INCUBATION

© Editions Delcourt

> 06

BD À LA UNE :

COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

Durant les premières décennies de la guerre froide, les grandes puissances continuent leurs recherches dans ce domaine jusqu'à 1968, année où les États-Unis proposent un arrêt unilatéral des programmes sur les armes biologiques (l'arsenal nucléaire étant suffisant pour se protéger ou attaquer, selon son président Nixon). La Convention sur l'interdiction des armes biologiques est signée le10 avril 1972 par plus de 160 pays, dont l'Union soviétique et les États-Unis (mais n'entre en vigueur qu'en 1975). Bien entendu, les traités n'empêchent pas plusieurs nations de poursuivre leurs expérimentations, comme en témoigne l'accident survenu en 1979 au coeur de la Russie, en Oural, qui laissa échapper de l'anthrax de son usine de production de produits biologiques. [...].

"égarés", de même que la Chine et sa pandémie de SRAS qui touchera en Asie 8.000 individus, faisant 800 morts.

La fin des années 2000 et le début des années 2010 verront, aux États-Unis, des incidents répétés de sécurité et d'accès à des locaux contenant des germes hautement pathogènes se multiplier, accélérant la prise de conscience. En cause, du personnel non autorisé des zones aux accès sévèrement contrôlés, des échantillons potentiellement infectieux transportés et utilisés pour des expériences dans 3 laboratoires non équipés pour manipuler ces bactéries, des techniciens ne portant pas de combinaisons de protection, le mélange malencontreux d'une souche inoffensive et d'une souche hautement pathogène de la grippe aviaire (H5N1) et l'envoi de l'échantillon contaminé à un laboratoire géré par le département de l'Agriculture, des fioles de variole, apparemment oubliées, retrouvées dans un laboratoire dépendant du gouvernement, des agents biologiques (anthrax, bactérie de la gangrène Clostridium botulinum ainsi qu'une souche contagieuse de la bactérie Brucella) envoyés à des laboratoires sans avoir été, au préalable, correctement inactivés, des fioles contenant le virus de la variole retrouvées dans un carton rangé dans un réfrigérateur non sécurisé... La France n'est pas en reste avec 3.000 tubes contenant le virus du SRAS qui ont été

L'avantage que le scénariste a sur le chercheur, c'est que ce dernier émet des hypothèses vraisemblables qu'il doit vérifier tandis que la fiction ne s'embarrasse que d'un souci de vraisemblance. Le virus imaginaire de ce livre n'est le fruit que d'un fantasme morbide. Il a été génétiquement créé et amélioré, probablement dans un laboratoire civil français, sur la base d'un virus de la grippe H5N1 que l'on a transformé et stabilisé pour qu'il soit transmissible à l'homme. Sur cette base, plusieurs gènes du virus de la variole ont été introduits dans le code génétique du H5N1 et, cerise sur le gâteau, il développe une forte instabilité et mute très fréquemment, empêchant ainsi le corps de produire ses propres défenses. Ce séduisant tableau est enfin agrémenté de deux caractéristiques fondamentales : un temps d'incubation ultra-court et une dose infectieuse de contamination extrêmement réduite. Un virus de compétition improbable mais pas invraisemblable. C'est sur la base de cette presque prouesse du génie biologique, mère de cette inquiétante création virale, finalement pas si farfelue au regard de l'histoire, que l'idée du scénario de Virus a vu le jour... ”

Alors que se passerait-il si un virus, génétiquement modifié, hautement pathogène et très invasif venait à s'échapper, une fois encore, d'un laboratoire, quel qu'il soit, et que la seule possibilité de contenir l'épidémie soit de sacrifier plusieurs milliers de personnes, toutes innocentes, en les isolant jusqu’à une mort quasi certaine ?

Comment réagirait la communauté internationale ?

Comment réagirait la population civile ? Que deviendraient les milliers de personnes enfermées dans un espace clos, avec pour épée de Damoclès un micro-organisme hyper virulent ? Que ferions-nous dans un tel cas ?

- Textes Sylvain Ricard et Illustrations Rico - © éditions Delcourt.

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> 08

BD À LA UNE :

VIRUS

T1 : INCUBATION

Tour d'horizon des principaux virus... > La Variole Aussi appelée petite vérole (en opposition avec la grande vérole, c'est-à-dire la syphilis, avec laquelle elle n'a pourtant rien à voir), la variole est une maladie infectieuse d'origine virale (poxvirus), très contagieuse et épidémique.

La maladie se caractérise par un « mouchetage de pustules ». Elle a été responsable jusqu'au XVIIIe siècle de dizaines de milliers de morts par an, rien qu'en Europe. Elle se transmet de personne à personne par voie respiratoire rapprochée (postillons, aérosols, …) par les voies aérodigestives supérieures des personnes infectées et par contact direct avec les lésions cutanées.

Le varioleux est contagieux dès le début de la maladie (lors de l'apparition des premiers symptômes), le virus étant déjà présent en quantité importante dans ses voies supérieures.

Cette présence est maximale durant la première semaine de la phase éruptive, le malade excrétant des virus jusqu'au quatorzième jour de la maladie. Il n'existe pas de « porteur sain ». Éradiqué à la fin des années 1970, grâce à une campagne de vaccination massive (seuls des échantillons sont conservés à des fins de recherche par des laboratoires habilités par l'OMS), le virus a entraîné la mort 300 millions de personnes. Il est le champion toutes catégories. [...]

> La Grippe Maladie saisonnière, la grippe est due au virus H1N1. On lui doit un épisode particulièrement virulent, la grippe dite « espagnole », au début du XXe siècle, qui fit entre 50 et 100 millions de morts. Elle aurait infecté un humain sur deux, soit 500 millions de personnes à l’époque. Une véritable arme de destruction massive !

Le virus, de type Influenza, a une durée d'incubation très courte (un à deux jours) et une propagation rapide. Chaque personne contaminée peut en infecter plusieurs autres, et quelle que soit la souche, le mode de transmission de la grippe est toujours le même : COOLTURE “Y” - N°80

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MARS 2020

la personne contaminée projette des gouttelettes de salive dans l’air en toussant, parlant, éternuant... La contamination peut également se faire par les mains, si quelqu'un touche un objet sur lequel se trouvent des gouttelettes de salive. Ces gouttelettes contiennent des millions de virus qui se retrouvent alors dans l’air ambiant et qui peuvent être inhalés et respirés par un individu non malade. Les personnes atteintes sont contagieuses un jour avant l’apparition des symptômes et le restent sept jours durant. Le virus de la grippe, quelle que soit la souche, fait l'objet de très nombreuses recherches. [...]

VOUS AUSSI, BOUGEZ-VOUS POUR

CHANGER

LE MONDE !

> La Grippe de type H5N1

> La Rougeole Maladie aujourd'hui en très net déclin, est due à un virus appartenant à la famille des Paramyxovirus. C’est un virus très contagieux pouvant causer des problèmes graves, voire mortels, comme des encéphalites. Il pénètre dans l’organisme par le système respiratoire et se réplique d’abord dans les cellules du système immunitaire résidant dans les muqueuses respiratoires. Ces cellules infectées se rendent ensuite vers les ganglions lymphatiques, où elles transmettent le virus aux lymphocytes et aux monocytes présents. Aux stades avancés de l'infection, un grand nombre de cellules immunitaires infectées circulent dans l'organisme et transmettent le virus aux cellules épithéliales de l'appareil respiratoire. Même si la rougeole peut sembler peu agressive, elle est responsable, au cours des deux siècles passés, de 100 à 200 millions de morts, ce qui fait d'elle une championne de la mortalité. [...]

Ce virus, transmissible à l’homme uniquement par des oiseaux contaminés, s’avère mortel dans 60 % des cas.

Il a fait paniquer la Terre entière. Même si de nombreux cas sont bénins, les scientifiques restent inquiets : le pathogène circule encore dans la nature et quelques mutations suffiraient pour qu’il devienne contagieux et particulièrement dangereux pour l’espèce humaine. Les morts pourraient alors se compter en millions.

Le danger vient principalement du fait que notre système immunitaire n’est pas habitué à combattre ce sous-type viral. Aujourd’hui le virus n’est pas encore éliminé, mais l’OMS reste particulièrement attentive au développement de la maladie. Il reste également un excellent candidat aux expérimentations de la virologie expérimentale... [...]

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BD À LA UNE :

> 10

VIRUS

T1 : INCUBATION

> La Rage Cette maladie mortelle, si elle a nettement reculé depuis la mise au point du vaccin, provoque encore plus de 50 000 morts par an.

Transmis par morsure d'un animal contaminé (contenu dans sa salive), Lyssavirus fonce droit dans le système nerveux, provoquant l'arrêt des fonctions vitales, et entraînant une mort quasi inéluctable.

> Ebola Du nom d’une rivière congolaise, Ebola est l’un des virus les plus mortels. Certaines de ses souches entraînent des fièvres hémorragiques qui tuent dans 90 % des cas.

Les épidémies n’ont affecté que des régions restreintes d’Afrique, faisant malgré tout plusieurs centaines de victimes. Aucun traitement préventif ni thérapeutique n'existe pour lutter contre ce terrible fléau...

> L'Hépatite B Elle se transmet, comme le virus du Sida, lors de relations sexuelles non protégées ou par échange de sang contaminé.

Elle s’attaque ensuite spécifiquement aux cellules du foie.

La maladie, parce qu'elle peut passer inaperçue, peut devenir chronique, comme chez plus de 300 millions de patients. Elle détruit peu à peu les cellules hépatiques, aboutissant à une cirrhose ou un cancer du foie.

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PRINTEMPS 2020

Ebola se transmet par contact direct ou indirect avec le liquide biologique d’un individu infecté, ce qui explique en partie le cantonnement de la maladie dans des secteurs particuliers, contrairement à d'autres virus dont la propagation est dite « aérienne ».

Les précautions anti-infectieuses sont donc extrêmes : gants, lunettes de protection ou encore combinaisons sont obligatoires pour éviter toute contagion. Le virus Ebola est étudié en laboratoire en vue de l'établissement d'un futur vaccin, entre autres... [...]

RESTEZ-VOUS CHEZ VOUS POUR

SAUVER

DES VIES !

> Marburg Comme son cousin Ebola (filovirus lui aussi), c'est un virus mortel. Entraînant des fièvres hémorragiques, Il emporte plus de 80 % des personnes qu’il contamine.

Sa transmission d’homme à homme est malgré tout relativement difficile, puisqu’elle nécessite un contact très rapproché entre individus, avec transmission par les selles, les vomissements, les urines ou la salive.

> La Dengue Grippe tropicale, la dengue est due à Flaviviridae.

Ce virus est loin d’être le plus mortel et le plus pathogène mais, transmis par les moustiques, il contamine malgré tout entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde (tuant près de 10 000 personnes chaque année). Chez certains patients, la dengue évolue en dengue hémorragique, entraînant des complications... [...]

> Le VIH Connu depuis 1981, le VIH a tué environ 30 millions d’êtres humains à travers le monde et continue encore de se répandre. La maladie qu’il engendre, le Sida (syndrome d’immunodéficience acquise), ravage surtout les pays pauvres, ceux du continent africain en tête. Le virus se transmet par le sang ou les relations sexuelles non protégées.

Aucun traitement ne permet d’éliminer totalement le VIH de l’organisme. Cependant, il reste possible dans certains cas d’empêcher le virus de se multiplier davantage.

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CINÉ À LA UNE : POUR

COMPRENDRE

LE MONDE !

Photos : Jean-Robert Viallet © 2019 REZO FILMS

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25 jours en immersion à la prison des Baumettes DES HOMMES raconte une prison, celle des Baumettes à Marseille, ses 30.000 mètres carrés et ses 2.000 détenus dont la moitié n’a pas 30 ans. Des murs lépreux bâtis dans les années 30. Des grilles, des barreaux, des canalisations qui suintent, des sols en bétons, des couloirs immenses, de la saleté partout.

Laissez-vous glisser dans ce monde à part. Entrez. Ne questionnez pas la morale, le bien, ou le mal. Vous n’êtes pas des juges. Ne cherchez pas de vérité. Cette prison, elle s’écoute et se regarde. C’est une scène. Un théâtre.

Chacun y joue son rôle, comme il l’entend. Comme il le peut. > Déjà dans les salles Un film de Alice Odiot et JeanRobert Viallet. >>> Une immersion au cœur de l'univers carcéral !

Allez, venez. La prison que vous allez rencontrer, des hommes l’habitent. Ils y sont une multitude. Ne cherchez rien à comprendre. Ne leur cherchez pas d’excuses. Restez un peu et vous verrez. Vous en sortirez plus confus qu’en entrant.

C’est une histoire avec ses cris et ses silences, des destins brisés, les espoirs, la violence, la justice et les injustices de la vie. Bref un concentré d’humanité.

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- HG -

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VOUS AUSSI, BOUGEZ

CHANGER

LE MONDE !

> 13 Photos : Jean-Robert Viallet © 2019 REZO FILMS

POUR

VOIR

LE MOT DE ODIOT ET VIALLET Vous êtes journalistes, marseillais, on imagine que l’idée du film a germé dans votre travail de terrain ?

Alice Odiot : “Il est certain que la prison des Baumettes est un lieu emblématique de Marseille, au même titre que le stade de foot ou la plage du Prophète. Ce lieu fait partie de la vie locale, beaucoup de jeunes Marseillais y sont incarcérés. Avec Jean-Robert, on avait fait le portrait de deux femmes qui étaient passées par les Baumettes et on a eu envie d’y entrer nous aussi.

La première approche remonte à 2013 et dans un premier temps, on a été autorisé à observer les enquêtes sociales rapides menées dans les geôles du TGI de Marseille.

Juste après la garde à vue, juste avant la comparution immédiate, il s’agit de vérifier la situation sociale du prévenu. Ils racontent leur vie en 20 minutes. Un concentré de misère, et d’abandon. Ils seront très nombreux à partir au bâtiment A des Baumettes, réservé aux prévenus. Ils attendront pendant des mois leur jugement définitif. Quand j’observais ces gens dans les geôles du TGI de Marseille, je m’interrogeais sur ce qu’ils allaient vivre après. On avait conscience que ce n’était là que le début de leur parcours.”

Vous êtes-vous d’emblée posé des questions de cinéma comme : où placer la caméra ?

Quelle distance avec les détenus ? La présence d’une équipe de cinéma change-t-elle le

comportement des personnes filmées ? etc.

Questions d’autant plus complexes dans le cadre d’une prison, de ses espaces contraints, de ses règlements internes ?

Jean-Robert Viallet : “Ce sont les premières questions que nous nous sommes posées. Qu’est-ce qui va faire cinéma ? Nous voulions nous départir de nos habitudes journalistiques. Donc, comment filmer cette prison ? On a réfléchi à cela bien avant le début du tournage, sans d’ailleurs trouver toutes les réponses. Nous nous sommes dit qu’il ne fallait faire aucun casting, aucune préparation avec les personnages afin que les scènes soient les plus intenses et naturelles possible. Nous nous sommes dit que le film devrait se construire sans commentaire off. Et puis, comment utiliser la caméra ? Nous nous sommes donné deux principes de base : pas d’axe-regard, ni du point de vue du détenu ni de celui de l’institution, et grande sobriété dans la manière de tourner. C’est-à-dire plutôt des plans fixes, une caméra posée, pour essayer de filmer les individus (détenus ou personnel pénitentiaire) avec toute leur dignité. Comme on filme des acteurs. Surtout, ne jamais glisser vers le sensationnalisme.”

prison, “ Laça vous écorche un peu plus, ça ne vous répare pas.

”

A.O. : “ Avec Jean-Robert, on est habitué à tourner dans des endroits où filmer n’est pas aisé, où on n’est pas toujours les bienvenus. Là, c’était particulier, les personnes filmées étaient contraintes dans leurs lieux. >>> www.coolture.fr

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CINÉ À LA UNE :

DES HOMMES

Photos : Jean-Robert Viallet © 2019 REZO FILMS

> 14

L'ENTRETIEN >>> J’avais peur d’être un oeil de surveillance supplémentaire. Comment on se rajoute aux oeilletons, aux caméras de surveillance ?

Finalement, les détenus ont été heureux de notre présence. Heureux de pouvoir se montrer, se mettre en scène… C’est particulier de rentrer filmer dans une cellule parce que ce n’est pas simplement une chambre, mais un endroit où l’on vit 22 heures sur 24, où l’on cuisine, où l’on fait ses besoins, où l’on vit à deux, trois...

Comment rester un homme dans ces conditions-là ?

Il était hors de question qu’on filme tout et on a filmé ce qu’ils avaient envie de montrer, sans que rien ne soit préparé de notre part. La seule chose qui importait, c’était qu’ils sachent qui on était, pour imaginer quelle relation on allait avoir. L’intérieur d’une cellule est une expérience immersive totale : plus de téléphone portable, plus de contact avec l’extérieur. On nous enferme avec eux et c’est tout. Ils nous ont acceptés dans cette intimité très particulière, où on vit sous surveillance.”

JRV : “La caméra a des effets sur le réel, évidement.

Tous types d’inter-relations humaines agissent sur le réel. C’est quoi le réel ?

Nous-mêmes, quand nous discutons là, ne sommesnous pas un peu dans un rôle ? Le réel est fort mais chaque fois qu’on peut y mettre un peu de théâtre, de jeu, de fiction, de langage, il devient encore plus fort. Nous faisons tous cela. Nous COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

AVEC

ALICE ODIOT

n’avons pas convoqué la parole des personnages par le biais d’interviews. Le plus dur en prison, ce ne sont pas les murs lépreux, la saleté. C’est l’emmerdement et la solitude. Avec notre caméra, on se tait, on recrée de la solitude, et cela va faire advenir soit du silence complet, de la solitude justement, soit de la parole entre détenus, soit de la parole vers nous, parce que le détenu souhaite rompre le silence. C’est ça qui finalement progressivement fait cinéma.

Ces gens-là ne sont regardés par personne, ils n’intéressent personne et c’est aussi une des souffrances de la prison.

Au début, nous étions surpris qu’ils soient autant emballés à l’idée d’être filmés. C’était pour eux une façon de se dire « faut que j’assure, que j’ai la classe ».”

Étiez-vous surveillés ou accompagnés par le personnel pénitentiaire, soit par rapport à des règles ou interdits, ou plus simplement pour votre protection vis-àvis de certains détenus potentiellement dangereux ?

JRV : “Il y a des secteurs où nous ne sommes pas allés.

Nous n’avons pas filmé le quartier disciplinaire où les mecs sont fous de rage dans leur cellule pendant une semaine.

Par choix, nous ne sommes pas allés filmer non plus dans le quartier des délinquants sexuels qui sont parqués à l’écart pour ne pas se faire massacrer par les autres détenus. On a concentré nos efforts sur le bâtiment central, le plus gros, qui concerne le tout-venant, les prisonniers pour des délits « classiques ». L’idée du film n’était pas de tout montrer et tout dire.” >>>

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VOUS AUSSI, BOUGEZ

CHANGER

LE MONDE !

> 15 Photos : Jean-Robert Viallet © 2019 REZO FILMS

POUR

VOIR

ET

JEAN-ROBERT VIALLET

Vous dites que l’insalubrité n’est pas le plus dur, et pourtant, un des aspects frappants du film concerne les lieux, leur vétusté, leur promiscuité, conditions indignes dans un pays supposé être riche et démocratique.

AO : “On a beau avoir lu tous les rapports ou articles, avoir vu des photos, ce qui se passe derrière les murs est inimaginable. Je pense que le personnel et les détenus nous ont ouvert leurs portes pour que l’on soit confronté à ce réel totalement absurde, abject.

Certes, on y entend la tchatche marseillaise, on rit, il y a de la camaraderie, mais c’est aussi un endroit où on peut mourir pour 20 euros. La légalité n’y est absolument pas respectée : on se drogue, on trafique des stups, on y risque beaucoup et on en sort changé à jamais. À la sortie, la plupart sont encore plus seuls, encore plus fous, encore plus délinquants. La prison est une fabrique de violence.”

Un des détenus compare les Baumettes à « la cuisine du diable »...

JRV : “Les Baumettes c’est la jarre d’Hésiode, celle qui contient tous les maux du monde. Et cette jarre reste fermée parce que l’on ne veut pas voir ce qu’il y a dedans.

On met le couvercle sur les détenus et on les étouffe. En France, on pense la Justice comme ça, on ne se dit pas qu’il vaudrait mieux mettre ces jeunes dans des ateliers d’apprentissage, de réparation automobile, sur des travaux d’intérêt général, pour qu’ils retrouvent une place dans la société, non, ce n’est pas le projet ! Le projet, c’est de les isoler, de les enfermer et d’attendre que ça passe. Sauf que ça ne passe pas.”

AO : “La prison, c’est la cuisine du diable nous a dit un détenu. Soit t’es le couteau, soit la fourchette, mais faut surtout pas être au milieu. On a filmé ceux qui sont au milieu, qui sont sous camisole chimique, qui perdent pied avec le réel... Nous n’avons pas gardé la scène d’un homme qui parle à un insecte, qui veut s’entailler le bras avec un bout de miroir. On a filmé quelqu’un qui s’est ensuite suicidé. C’est un monde où il faut être très très solide pour pouvoir rester debout.”

DES HOMMES s’intéresse aussi au personnel pénitentiaire, dont des femmes, qui essayent de faire leur travail avec humanité et respect.

AO : “La prison, c’est notre société en version cauchemar.

Tout y est et tout y est amplifié : les dominants et ceux qu’ils dominent, la pauvreté, les addictions, la folie, la virilité...”

JRV : “Mais grâce à ces moments de dialogue, d’humanité, on ne se retrouve jamais à filmer des situations misérabilistes. Il y a toujours une force, une dignité qui se dégage de ces personnages.”

acceptés “ Ilsdansnouscetteontintimité très particulière, où on vit sous surveillance.

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EXPOSITION

ITINERRANCE

Expo CRYPTIK "Playtime“ © Galerie Itinerrance

> 16

EXPOSITION STREET ART : PRÉSENTE

“Impermanent Nature” - Balency pour COOLTURE -

En octobre dernier, les parisiens ont pu découvrir “L’impermanence de la Nature”, l'exposition personnelle de Cryptik. Reconnu pour sa calligraphie particulière, il utilise son art comme outil de méditation, reflétant ses réflexions et ses interrogations personnelles pour mieux nous toucher et nous émouvoir. Rencontre : Comment décririez-vous votre travail ?

Que diriez-vous de votre exposition ?

“J’ai exploré l’idée de la création artistique comme un outil de méditation, d’introspection et de contemplation des autres, une idée similaire au thanka des peintures Tibétaines ou les mandalas de sable, où le pouvoir réside dans l’art et non dans l’artiste. Dans le processus, j’ai réalisé que l’acte de créer ces œuvres est vraiment devenu une pratique de méditation pour moi-même, ce qui n’avait jamais été mon intention. La création de ces œuvres est maintenant devenue ma principale pratique spirituelle et une source d’enseignement. Pour moi, il s’agit vraiment de l’énergie qui va dans la création de chaque peinture – j’espère que les gens peuvent le sentir.”

“Elle est plus axée sur les émotions que sur des esthétiques. Les œuvres y reflètent l’idée de beauté imparfaite sous plusieurs formes, donnant une nouvelle vie aux choses oubliées. J’ai créé un corps de travail très spécial comme une offrande à notre Terre et une façon d’honorer les processus de la vie.

Comment l’art peut-il être lié à la nature ?

“C’est une façon de comprendre que « rien ne dure, rien n’est fini et rien n’est parfait », y compris nos pensées et nos sentiments, notre corps et, surtout, nos souffrances. Comme Héraclitus l’a dit un jour : « Aucun homme ne marche deux fois dans la même rivière, car ce n’est pas la même rivière et ce n’est pas le même homme ».”

- © Galerie Itinerrance -

Pour ne pas rater les prochaines expositions de la galerie Itinerrance, restez connectés : Facebook : @galerieitinerrance / Twitter : @g_itinerrance COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

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CÉLÈBRE

ÉPHÉMÈRE

> 17 Expo CRYPTIK "Playtime“ © Galerie Itinerrance

CRYPTIK

STREET ART

“ éphémère ; rien n’est éternel. ” Tout ce qui existe est

Artiste vivant à Los Angeles, Cryptik crée des œuvres qui abordent le domaine de la spiritualité, de la conscience et de notre connexion avec le divin.

Sa calligraphie s’inspire de certains des systèmes d’écriture les plus anciens du monde, notamment le sanskrit, le Devanagari, l’arabe et l’hébreu.

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CES MÉTIERS INVISIBLES

TÉMOIGNAGE

AGIR

N°15

> 19

Ne plus être invisible #16 Ils sont marin, enseignante, ramasseuse de pommes, pilote d’avion, ingénieur, journaliste, femme de ménage, imprimeur... Ils travaillent pour nous, mais que savonsnous de ce qu’ils font ? Ils ont accepté de raconter leur travail comme vous ne l’avez jamais lu. Et quand vous les croiserez, ils ne seront plus “invisibles”...

“[...] Quand Céline et moi nous sommes installés ici il y a six ans, pour faire de l’élevage «bio», nous avions de grandes idées. La réalité, ce sont bien des problèmes concrets à résoudre... Par exemple, la première année, j’ai implanté six hectares de céréales que j’ai ensilées. Peu de temps après, j’ai semé un trèfle, qui s’est mal développé. L’hiver est passé et, au printemps, j’ai retravaillé le sol pour planter un maïs. Au bout du compte, toute la plante s’est fait manger par un petit ver, le taupin, et je n’ai rien récolté.

En l’occurrence, j’ai trop demandé à la terre : trois labours en quelques mois, ça a bouleversé l’équilibre du sol. La sentence a été sans appel. Il aurait fallu que je me contente de ma récolte de céréales, que je replante une prairie, que je la laisse se reposer pendant quatre ou cinq ans, avec des animaux qui vont pâturer. Et, après tout ce temps, j’aurais pu replanter un maïs.

La solution conventionnelle aurait été de compenser avec des engrais, du désherbant et des pesticides. Pas possible.

Quand on a fait le choix du bio, on ne peut compter que sur un maître mot, « équilibre » : une situation qu’il faut maintenir ou rétablir quitte à faire des erreurs en agronomie et en tirer un apprentissage.

Je réalise ainsi qu’il faut donner du temps au temps, que le sol n’est pas qu’un support : il y a de nombreux organismes qui y travaillent et qui le rendent fécond, à condition de ne pas demander plus que ce que ce milieu vivant peut nous offrir. [...] Il faut trouver un équilibre dans ce que je cultive et dans la manière de le cultiver. C’est ça, en fait, le plus gros problème que j’ai à résoudre puisque tout ce que

(EXTRAIT)

mangent mes animaux est produit dans mon exploitation.

Notre volonté est d’être autonomes. Le lait produit par nos cinquante vaches laitières correspond aux capacités fourragères que nos cent hectares de terre peuvent nous apporter. Nous ne souhaitons pas acheter d’autres aliments pour produire plus de lait. On a un type d’élevage qui fonctionne dans un cercle vertueux : notre troupeau est sain, il donne un fumier sain qu’on va apporter sur les terres qui vont être saines et où va pousser un fourrage de qualité. [...] Tout ça est en harmonie et c’est le résultat d’un travail quotidien. Ce que je fais aujourd’hui, je vais en subir les conséquences ou en avoir les bénéfices dans sept ou huit mois. Il faut toujours voir loin, il faut toujours anticiper. Ce que les animaux mangent aujourd’hui, c’est l’herbe que j’ai récoltée il y a un an. Il n’y a pas de repos possible, nous devons toujours rester humbles face à une nature souveraine. On est donc perpétuellement en train de préparer une prochaine échéance. Par exemple, je vais faire les premières fauches d’ici quinze jours, quand la météo va le permettre. Ensuite, je vais préparer les semis de maïs et les choses vont s’enchaîner comme ça sans répit pour aller au bout de mes choix. […]

C’est ainsi que l’équilibre que j’essaie d’atteindre dans mon exploitation se répercute sur notre mode de vie. Respecter l’équilibre des bêtes, l’équilibre de la terre, c’est respecter aussi notre équilibre à nous. ”

© L’ Atelier

ÉLEVEUR BIO : UNE QUESTION D’EQUILIBRE

VOUS FAITES QUOI DANS LA VIE ?

de Patrice Bride et Pierre Madiot Éditions de l’Atelier - 16€

Le travail comme vous ne l’avez jamais lu.

que j’essaie “ L’équilibre d’atteindre dans mon exploitation se répercute sur notre mode de vie.

Respecter l’équilibre des bêtes, l’équilibre de la terre, c’est respecter aussi notre équilibre à

”

nous.

Guillaume Elléouët, Eleveur

(découvrez la totalité du témoignage de Guillaume Elléouët dans “Vous faites quoi dans la vie ?” aux éditions de l’Atelier) .

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ÉCONOMIE

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LES ANALYSES DE XERFI POUR

COMPRENDRE

LE MONDE !

DÉCRYPTAGE XERFI CAMPUS

Choisir dans le labyrinthe des filières des études de gestion Par Adrien de Tricornot - Rédacteur en chef Xerfi Canal - © Xerfi Canal © Xerfi Canal

En France, 550 000 étudiants sur 2,7 millions étudient de près ou de loin la gestion.

Soit 1 sur 5. Les voies d’accès et les cursus sont très nombreux, rendant leur lisibilité difficile. Ce labyrinthe a de quoi déconcerter les candidats aux différents métiers de l’entreprise et du management.

LE PANORAMA

“ cette complexité a Finalement, toute

au moins l’avantage de donner des possibilités diverses, et elle peut faire réfléchir à des stratégies adaptées à chacun.

”

1. À l’université, on compte plus de 191.000 étudiants en économie, gestion et administration économique et sociale (AES) ainsi que dans les IAE, les écoles universitaires de management... ...et plus de 45.000 étudiants au sein des Instituts universitaires de technologies (IUT) qui préparent des DUT de gestion et de commerce; 2. Dans plus de 300 écoles de commerce, de gestion et de vente, reconnues ou non par l’Etat et au sein desquels coexistent des niveaux et des garanties très différentes quant aux diplômes et aux débouchés, le ministère recense plus de 187.000 élèves; 3. Au sein des Sections de techniciens supérieurs (STS) et assimilées, près de 92.000 étudiants préparent différents BTS dans le domaine des échanges et de la gestion; 4. Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) de commerce sont fréquentées par près de 19.000 élèves;

>> Retrouvez la vidéo sur Xerfi Canal TV:

http : //www.xerficanal.com /emission /StephanBourcieu_Les-ecoles-de-commerce-bousculeespar-les-MOOC_1348.html http://www.xerficanal.com/emission/Stephan-Bourcieu_Lesecoles-de-commerce-bousculees-par-les-MOOC_1348.html

5. Enfin, les cursus de gestion d’autres écoles, par exemple d’ingénieurs, ou des « Grands établissements » notamment les Sciences Po de Paris ou de région concernent quelques milliers d’étudiants;

SUR QUELS CRITÈRES CHOISIR ?

Sans être exhaustif, voici quelques questions à se poser:

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PRINTEMPS 2020

1. Quel cadre et quelle pédagogie ?

Par exemple, en classe préparatoire, le rythme de travail demande une bonne résistance au stress : y réussissent souvent les élèves à l’aise scolairement mais qui ont besoin de contraintes pour véritablement se révéler. C’est l’inverse à l’université, où le taux d’encadrement est beaucoup plus faible : en plus de l’organisation, une bonne autonomie dans le travail est requise. Dans les écoles, l’encadrement est plus fourni mais le contenu disciplinaire est souvent moins étoffé qu’à l’université, tandis que le travail en équipe sous forme de projets a davantage de place, et l’accent est mis sur les stages et la vie associative.

2. Quelles chances de succès ?

L’entrée dans les filières sélectives dépend le plus souvent du dossier que l’on peut produire sur Parcoursup afin d’accéder en prépa, en IUT, en BTS, en double-licence ou dans l’une des licences très demandées et sélective de facto, et parfois de concours dans le cas des écoles postbac).

Une fois admis dans un des cursus du supérieur, chacun peut faire ses preuves au-delà des attentes, ou au contraire faire l’expérience de difficultés inattendues. Mais il faut être conscient de la « marche » à monter lorsque l’on passe du secondaire au supérieur. En prépa, l’enjeu est d’obtenir la meilleure école possible, car il y a plus de places que de candidats aux concours : une dizaine d’établissements –les moins cotés et qui pourtant appartiennent à la Conférence des Grandes écoles,- n’ont pas fait le plein, l’an dernier, parmi les préparationnaires. Mais à l’université, le parcours d’obstacles a lieu chaque année : seulement 41% des bacheliers nouvellement inscrits ont réussi à valider du premier coup, l’an dernier, leur première année. Et les bacheliers généraux avec mention sont statistiquement ceux qui ont le plus de chances de réussir. >>>

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VOUS AUSSI, BOUGEZ POUR

CHANGER

>>> 3. Quelle stratégie pour après ?

Il en existe de nombreuses. Un exemple : le DUT de GEA, Gestion des entreprises et des administrations, donne des qualifications reconnues sur le marché du travail. Mais la majorité des diplômés poursuivent leurs études après cette formation, et pour certains, c’est une alternative à la prépa, dans le but d’une admission parallèle en école de commerce, le plus souvent en ayant complété par une troisième année de licence auparavant.

Il s’agit seulement d’un cas de figure parmi bien d’autres, car il en existe nombreuses possibilités. Il faut donc toujours prévoir le coup d’après, et se renseigner sur les possibilités de poursuite d’études en fonction de son objectif final.

4. Quelle contrainte financière ?

Même s’il existe des bourses, des emprunts étudiants ou des possibilités d’alternance, les écoles de commerce coûtent cher, généralement de 7.000 à 15.000 euros par an. Des alternatives existent comme les IAE, les écoles universitaires de management, dont 13 sur 50 recrutent dès après le bac, ou les filières universitaires qui, après la licence , mènent à des masters de gestion réputés.

5. Quelle qualité du diplôme ?

A l’université et dans les établissements publics, la question de la qualité ne se pose pas : il s’agit de diplômes d’Etat ou reconnus par l’Etat. S’agissant des écoles diplômant à Bac +5, il faut s’assurer qu’elles délivrent bien un diplôme visé par l’Etat et ayant « grade » (ce qui veut dire équivalence) de Master. Cette information est disponible sur le site de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG). Il s’agit de la

LIVRE

LE MONDE !

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garantie la plus importante même si des labels, comme l’appartenance à la Conférence des Grandes écoles, et des accréditations internationales sont aussi mises en avant par les écoles.

La question est plus délicate pour les diplômes de Bachelor à Bac +3 ou Bac +4, de création récente. Une partie d’entre eux est visée par l’Etat, ce qui en fait des candidats naturels à l’attribution future du « grade » (ou équivalence) de Licence, qui vient d’être ouverte par les pouvoirs publics.

En attendant, il faut au moins vérifier l’existence d’un visa de l’Etat sur le site de la CEFDG. Attention, enfin : beaucoup d’écoles délivrent seulement des Titres certifiés inscrits au RNCP, le répertoire national des certifications professionnelles. La liste de ces titres se trouve sur le site de la Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP). Néanmoins, il ne s’agit pas à proprement parler de diplômes du supérieur, ce qui limite notamment les possibilités de poursuite d’études.

50 IDÉES REÇUES SUR L'ÉTAT DU MONDE de Pascal Boniface

Éditions Armand Colin - 9,90€

Un regard critique et expert Face à une actualité chaque jour plus complexe et de plus en plus difficile à décrypter, la tentation est grande de considérer que Donald Trump est irrationnel, Kim Jong-un fou,

Finalement, toute cette complexité ne facilite pas la tâche des candidats. Mais elle a au moins l’avantage de donner des possibilités diverses, et elle peut faire réfléchir à des stratégies adaptées à chacun, dans le but d’en tirer le meilleur parti possible.

qu’un complot dirige le monde ou encore que l’islam est la source du terrorisme.

En interrogeant les idées reçues les plus répandues, Pascal Boniface nous invite à découvrir un monde fait de contrastes...

(retrouvez toutes les vidéos de Adrien de Tricornot sur xerficanal.com).

POLITIQUE

Chroniques du Perchoir Plongez, avec le Vice-président de l'Assemblée nationale, dans les coulisses de notre Démocratie !

de Sylvain Waserman (Ed Fayard - 19,90€)

:: Extrait :: “J’adore l’adrénaline que je ressens lorsque je monte les marches vers le perchoir de l’Assemblée nationale.

Comme un arbitre qui rentre sur le terrain, ou un artiste qui monte sur scène. Comme si nos débats démocratiques étaient un match ou un spectacle...[...]

Ces chroniques sont donc en quelque sorte un livre ouvert sur les moments les plus forts des deux premières années

de ma vie de député, vus du perchoir ou parfois de la tribune d’où l’on s’exprime, mais aussi l’expression de mes pensées et convictions qu’ils ont suscitée en moi et que je suis le seul à ne pas pouvoir exprimer lorsque je préside. Comme une radioscopie de ma pensée, qui s’alimente de l’ivresse et de la sagesse qui caractérise le perchoir. De moments qui, peu à peu, perchoir après perchoir, m’aident à forger mes propres convictions et à construire ma vision du monde... ” www.coolture.fr

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PÉDAGOGIE

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“

Nos sept champions du classement général, ne brillent pas particulièrement au palmarès de la rentabilité de leurs diplômes de management.

”

DÉCRYPTAGE ÉCO :

© Xerfi Canal

Ce qui va vraiment pénaliser les futurs retraités Par Alexandre Mirlicourtois - Directeur de la conjoncture et de la prévision - © Xerfi Canal

“ à venir, c’est donc la Pour les générations quadruple peine : • pensions en baisse, • revenus du capital en repli, • nombre d’annuités en hausse,

”

• départ plus tardif.

Alexandre Mirlicourtois

>> Retrouvez la vidéo sur Xerfi Canal TV:

ht t p : //w w w.xer ficanal.com / emission / S t e phan-Bourcieu_Les-ecoles-de-commerce-bousculees-par-les-MOOC_1348.html http://www.xerficanal.com/emission/Stephan-Bourcieu_Lesecoles-de-commerce-bousculees-par-les-MOOC_1348.html

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PRINTEMPS 2020

C’est un lieu commun. D’un côté, la France chouchouterait ses seniors qui capteraient à leur profit les richesses du pays. Et de l’autre, les actifs seraient confrontés à une société en crise, un marché du travail déficient et des salaires écrasés.

Aujourd’hui, des seniors plus riches que les actifs.

Les comparaisons internationales tendent à valider ce cliché : le revenu disponible perçu par les plus de 65 ans (pensions + revenu du patrimoine essentiellement), net d’impôt, correspond à 103,2% de celui la population totale.

Ce qui place la France en deuxième position des pays de l’OCDE, derrière le Luxembourg, seul autre pays avec Israël où le revenu des seniors est en moyenne supérieur à celui de la population. Conséquence, le taux de pauvreté chez les plus des 65 ans, tel qu’il est calculé par l’OCDE, est de 3,4% chez nous contre près de 12% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Finalement, après une vie de travail, il n’est pas dénué de fondements de disposer d’un niveau de vie supérieur à ceux qui entrent dans la vie active et qui bénéficieront eux-mêmes d’une trajectoire ascendante. Cela a permis en outre de se constituer un patrimoine et il est d’autant plus important que le système de protection sociale français mutualise les aléas de la vie et permet de la sorte de dégager une assez forte épargne : 16% des revenus des personnes de plus de 65 ans sont liés au rendement du capital, ce qui place la France en 5e position des pays de l’OCDE devant les Etats-Unis et 6 points au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Si les retraités français bénéficient aujourd’hui d’un niveau de vie supérieur à la moyenne, ce ne fut pas toujours la règle. En 1970, le niveau de vie des seniors correspondait à 70% de celui de l’ensemble de la population. L’écart va rapidement être comblé si bien qu’en 1996 les seniors passent devant. En jeu, l’effet de noria, c’est-à-dire l’arrivée massive à la retraite des actifs ayant eu des carrières complètes à laquelle s’ajoute la progression de l’activité

féminine qui se traduisent par des générations ayant acquis davantage de droits que leurs aînées, donc des pensions supérieures. Rupture de tendance de 1996 à 2006. Les niveaux de vie moyens des retraités et de la population évoluent parallèlement et le rapport se stabilise avant de progresser de nouveau à la faveur des retraités en fin de période. Non pas que leurs revenus se soient envolés.

Non, c’est du côté de la rémunération des actifs que cela pêche : avec la crise, le chômage s’étend, les salaires sont sous pression et les revenus d’activité flanchent. C’est ce décalage qui explique avant tout, la remontée du ratio.

Demain, le niveau de vie des retraités va diminuer.

Côté pensions les pressions n’ont jamais été aussi fortes.

Pour bien le comprendre, il faut faire un détour par le taux de remplacement net moyen (c’est-à-dire le rapport entre le montant de la retraite et celui du dernier revenu d’activité perçu). C’est bien simple, il ne cesse de se réduire au fil des générations. Pour le cas-type d’un non-cadre du privé né en 1940, le taux de remplacement sera de 74,3% environ pour les personnes ayant effectué une carrière complète. Il tombera entre 64% et 55% selon les scénarios du Conseil d’Orientation des Retraites pour celles nées en 2000.

La réforme votée en 1993 est symptomatique de la mécanique mise en place : la durée de cotisation est alors portée de 37,5 à 40 ans et contribue à accroître l’amplitude des salaires entre le début et la fin de carrière. Au même moment, est décidé de calculer le salaire annuel moyen sur les 25 meilleures années à partir de la génération 1948, contre 10 ans auparavant. Il a donc fallu remonter aux débuts professionnels, avec des salaires moindres, ce qui a forcément réduit les pensions. >>>

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VOUS AUSSI, BOUGEZ POUR

CHANGER

>>> S’ajoute en plus depuis quelques années la désindexation des retraites sur le revenu des actifs, la CSG, le gel du point dans la fonction publique, etc. De fait, les effets de noria, la montée de l’activité des femmes ont masqué jusqu’à maintenant ce qui est une évidence : toute chose égale par ailleurs, cela fait 30 ans environ que les retraites sont attaquées. La différence c’est que maintenant cela se voit et cela se verra de plus en plus.

Les retraités vivent déjà l’érosion d’année en année de leur pouvoir d’achat. En outre, les retraités de demain devraient être moins chanceux que leurs aînés : parce que la constitution d’un patrimoine immobilier est rendue plus complexe par la flambée des prix de la pierre ; parce que les carrières sont moins linéaires avec la montée du chômage.

Ce sont donc bien les différentes sources de revenus des retraités et futurs retraités qui vont être sous pression.

En conséquence, demain, à législation constante, le niveau de vie des retraités, comparé à celui de la population, va diminuer. Selon les différents scénarios économiques envisagés, il s’établirait entre 82 et 89% en 2060.

Pour les générations à venir, c’est donc la quadruple peine : • des pensions en baisse dans le prolongement de la tendance qui se dessine depuis 30 ans, • des revenus du capital en repli compte tenu des difficultés à se constituer un patrimoine et de la baisse des taux d’intérêt, • un nombre d’annuités en hausse, • un départ plus tardif.

On comprend mieux ainsi certains mouvements sociaux.

AUDIO

LE MONDE !

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DANS LES TRANSPORTS OU AILLEURS DES À

LIVRES ÉCOUTER

Dans un univers

dévasté

Autour de Corentin, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps. Quelque chose se prépare.

La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien..

ET TOUJOURS LES FORÊTS

(de Sandrine Collette - Ed. Audiolib - 22,90€ )

Sont-ils

fous ?

Nicholaï Hel est l’assassin le plus doué de son époque et l’homme le plus recherché du monde. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d’excellence personnelle : le shibumi.

Ce livre est pour vous si vous vous êtes déjà demandé : • Suis-je capable de créer une entreprise ?

• Comment trouver la bonne idée ?

• Où trouver un financement ?

• Au bout de combien de temps pourrai-je tirer un revenu ?

• Comment trouver mes 1ers clients ?

SHIBUMI

ENTREPRENEUR LIBRE

Intelligence et humour

noir

(de Trevanian - Ed. Audiolib - 26€ )

(de Sébastien Night - Ed. Audiolib - 22,45€ )

POLITIQUE

(retrouvez les vidéos de Alexandre Mirlicourtois sur xerficanal.com).

Scandales et Démocratie

De Cahuzac à Benalla, les scandales suivent le rythme du monde ou participent à son accélération. Ils se diffusent par Internet, entraînant révélations et réactions instantanées...

Au point que nous ne faisons plus la différence entre le vrai scandale et la provocation artificielle.

Rien ne semble alors nous arrêter, ni dans la transgression ni dans la défense des règles, qui fragilise plus qu'elle protège. Scandaliser ou se scandaliser n'est pas réservé aux extrémistes. Nous sommes tous guettés par un de Jérôme Lèbre (Ed Desclée de Brouwer- 16,90€) conformisme qui engendre à son tour des scandales financiers, humanitaires, écologiques...

C'est en résistant à cette multiplication de provocations, de scandales et d'affaires que nous pourrons faire apparaître le motif de cet emballement : un désir de justice qui affirme pour tous un droit à l'existence sur une Terre fragilisée. Que des êtres singuliers fassent de ce désir un droit, c'est la condition même de la démocratie.

COOLTURE

DES POUR

LIRE

LIVRES

TOUS LES GOÛTS

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Tout feu tout flamme

Dans l’imaginaire collectif, le pompier apparaît souvent en pleine action : luttant contre

les flammes, escaladant la grande échelle, secourant les plus faibles… Mais ce métier possède bien des facettes ainsi qu’une grande histoire ! Aujourd’hui, il suffit de composer le 18 ou le 112 pour qu’une escouade d’hommes et de femmes vienne apporter son aide. Pourtant, nous ne sommes pas si loin de l’époque où les habitants devaient former des chaînes humaines pour acheminer l’eau jusqu’au brasier, luttant avec acharnement et, cela, des jours durant...

LE GRAND LIVRE DES SAPEURS POMPIERS

de Clive Lamming (éditions Glénat - 224 pages - 35€)

Une fresque historique et

Un voyage aux

géniale décalée

LIVRES EXPRESS

À la suite de la condamnation de son père pour sorcellerie, Tyll fuit son village natal en compagnie de son amie Nele. Ensemble, ils embrassent la liberté mais aussi les diffcultés de la vie de saltimbanques et voyagent à travers une Europe ravagée par les guerres de Religion.

Arpenteurs d’un monde vacillant sur ses bases, ils LE ROMAN plonge au cœur de la guerre de Trente Ans (1618DE TYLL ULESPIÈGLE 1648). de Daniel Kehlmann ( Ed Actes Sud - 23€ )

COW-BOY

LES MAGNOLIAS

Redonner vie à nos fantômes

Un loser magnifique

Son grand-père était un vrai cow-boy d’Amérique, au bout du bout du Far West : en Californie.

Son histoire était comme un trou de mémoire dans la mythologie familiale.

Une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwichs aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l’amour d’une grand-mère...

de Jean-Michel Espitallier

(Ed Inculte - 15,90€) COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

de Florent Oiseau

(Allary Ed. - 17,90€)

confins de l'Europe

LISIÈRE de Kapka Kassabova ( Ed Marchialy - 22€ )

MA MAISON AU PIED DU VOLCAN de Gísli Pálsson

Quand elle retourne dans son pays natal, la Bulgarie, pour la première fois depuis vingt-cinq ans, c’est aux frontières avec la Turquie et la Grèce que Kapka Kassabova se rend. Une zone inaccessible lorsqu’elle était enfant et que la guerre froide battait son plein, un carrefour qui grouillait de militaires et d’espions.

AU NOM DE L'ENQUÊTE de Marcin Wronski

Au détour des fjords

Le meurtrier qui l’obsède.

Sur la petite île de Heimaey, dans l'archipel islandais des îles Vestmann, cinq mille personnes vivaient paisiblement avant l'éruption du volcan en 1973...

1938. La police de Lublin découvre le cadavre d’une jeune domestique. Aniela Biernacka a été violée et étranglée...

(Gaïa Ed - 21€)

( Ed Actes Sud - 2,50€)

LA PEUR

de C.L Taylor

Oppressant et fascinant Lorsque Lou, encore adolescente, s’enfuit en France avec Mike, son professeur de karaté, elle est convaincue qu’il est l’amour de sa vie. Mais il ne tarde pas à montrer son vrai visage...

(Ed Marabout - 19,90€)

COOLTURE

AUTEUR

NOTRE

LIRE

COUP DE POUCE

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© DR

Captivant et perturbant

Notre monde est fait de règles. Si toutes ces injonctions permettent la cohabitation pacifique de tous, elles assurent aussi le complet malheur de chacun.

"L'Homme-dé", roman semi-autobiographique de Luke Rhinehart, raconte comment les dés l'ont libéré quand il a décidé de jouer aux dés tous ses choix... quelles qu'en soient les conséquences. Érigé par beaucoup en manifeste de la contre-culture, ce livre devenu culte a même fait une poignée d’adeptes, qui appliquent à leur vie personnelle les principes du dé !

Il y eut un homme envoyé par Hasard, et dont le nom était Luke1. Ce fut lui qui vint en témoin, pour rendre témoignage de Fantaisie, en sorte que tous les hommes pussent croire à sa suite. Il n’était pas le Hasard, mais il fut envoyé pour rendre témoignage du Hasard. Ce fut le vrai

Accident qui hasardise tout homme venu en ce monde. Il fut dans le monde et le monde fut fait par lui, et le monde ne le connaissait pas. Mais à tous ceux tant qu’ils étaient qui le reçurent il donna pouvoir de devenir fils du Hasard, même à ceux qui croient accidentellement, car ils étaient nés non de sang, non par la volonté de la chair, ni par la volonté des hommes, mais du Hasard. Et le Hasard se fit chair (et nous avons adoré sa gloire, sa gloire de fils unique du Père Capricieux tout-puissant), et il demeura parmi nous, tout-chaotique, tout-faux et tout-fantaisiste.”

- Le Livre du Dé -

“ N’importe qui peut être n’importe qui. ” LIVRES EXPRESS

de Anne-Marie Garat Un plein d’énergie constructrice Hélène se rend dans une petite station balnéaire de Gironde au volant de la voiture qu'elle a louée à Paris, décidée cette fois-ci à mettre enfin en vente sa vieille villa isolée sur la dune...

(Actes Sud - 21,50€)

INVASION

de Luke Rhinehart Des boules de poils intelligentes débarquent sur Terre. Venues d’un autre univers, elles n’ont d’autre but que de s’amuser.

L’une d’entre elles, Louie, est adoptée par un Américain moyen plein de bon sens.

(Aux Forges de Vulcain - 22€)

QUE LE DIABLE L'EMPORTE

de Anonyme (Bourbon Kid) N’ouvrez jamais ce livre !

Vous êtes bien-pensant ?

Conformiste ? Poli, honnête et respectable ? Vous voulez le rester ? Ne lisez pas ce livre...

(Sonatine - 21€)

Et si on changait les règles ?

Psychiatre de métier, Luke Rhinehart s'ennuie. Et pourtant, tout lui sourit.

Le FBI le recherche pour subversion du quotidien et contamination des esprits après qu'il a décidé de jouer sa vie au dé... >>> un chef d'œuvre d'ambiguïté.

L’Homme-Dé

LA NUIT ATLANTIQUE

L'HOMME-DÉ

de Luke Rhinehart Éditions Aux Forges de Vulcain - 20€

DANCE OF THIEVES

de Mary Pearson Très noir mais très drôle Ancienne gamine des rues, Kazi de Brumevive est devenue une Rahtan, membre de la garde d'élite de la reine de Venda. En mission secrête, elle est faite prisonnière et se retrouve enchaînée...

(La Martiniere Jeunesse - 21,90€)

IDIOT WIND

de Peter Kaldheim Une vie gaspillée et reconquise “ma vie n’avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blâmer que moi-même et mes acolytes : l’alcool, la cocaïne, et l’acrasie...

LIVRES EXPRESS

“Au commencement était le Hasard, et le Hasard était avec Dieu et le Hasard était Dieu. Au commencement Il était avec Dieu. Toutes choses furent faites par Hasard et rien de ce qui fut fait ne le fut sans lui. En Hasard était la vie et la vie était la lumière des hommes.

© DR

L'EXTRAIT QUI VOUS FERA CRAQUER ;-)

(Delcourt - 22€) www.coolture.fr

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TOUS LES GOÛTS

> 26

© Ed de La Martinière

Le design pour un monde durable Face aux enjeux cruciaux du climat et à la nécessaire transformation de nos modes de vie, 75 designers agissent. En réinventant l’idée même de la matière.

© Ed de La Martinière

En transformant des déchets improbables en beaux objets. En s’appuyant sur les savoir-faire des territoires.

En apportant des solutions inédites pour améliorer la qualité de l’eau, de l’air, de l’alimentation, pour favoriser le mieux-être de tous, notamment des plus fragiles. Engagés, militants, convaincus de leur responsabilité dans un monde aux ressources menacées, certains designers invitent des bactéries ou des champignons dans leurs projets. Une révolution se dessine, bouleversant notre rapport à la nature, ouvrant la voie à des coproductions avec le vivant.

de Gallot et Fleury (éditions de La Martinière - 272 p - 32€)

4 garçons

La France à l'aube de la

Renaissance

dans le siècle

Le plus grand groupe de tous les temps et de son époque ?

« La fin du Moyen Âge est une période haute en couleur et forte en contrastes »

de Joël Blanchard (Ed Perrin - 342 p - 24€)

COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

>>> Loin de l’image du déclin et du désenchantement popularisée par le romantisme, Joël Blanchard donne à voir une fin de Moyen Âge inspirée, savante, bouillonnante d’idées neuves et traversée d’une rare vitalité créative.

Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse internationale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ marque le terme d’une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir le groupe le plus populaire de tous les temps... de Frédéric Granier ( Ed Perrin - 490 pages - 25€ )

CHACUN SES LIVRES

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> 27

© Albin Michel

À

ROMAN, POLAR, BEAU LIVRE,

COOLTURE

Cybercriminalité, un flic 2.0 raconte

Piratages de données, escroqueries, usurpations d'identité, vidéos intimes provoquant des chantages sexuels, réseaux pédophiles...

Nous sommes tous concernés, souvent sans le savoir. Ce sont en effet 978 millions de personnes dans le monde qui subissent une cyberattaque chaque année.

Le commandant Pierre Penalba, à la tête du premier groupe de lutte contre la cybercriminalité de la Police nationale, nous livre son expérience et ses conseils pratiques.

[...] Laura est ravie. Il vient de lui donner son adresse…

C’est pour ce soir !

Elle a fait la connaissance d’Anthony sur un site de rencontres. Ils ont tout de suite accroché et échangent quotidiennement depuis deux mois, par SMS ou au téléphone.

Il est si beau. Vraiment très séduisant… Architecte d’intérieur de 37 ans, au physique de rêve, fatigué d’être harcelé pour sa seule apparence et qui aspire à trouver l’âme sœur.

Malgré tout, depuis des semaines, leur relation virtuelle est devenue de plus en plus torride. Mais Anthony est blasé.

Il ne veut pas de relations basiques, classiques. Et surtout, il refuse désormais de n’être désiré que pour son physique.

Il propose à Laura un jeu érotique. Elle doit venir chez lui, dans son appartement sur la promenade des Anglais.

La porte ne sera pas verrouillée. Elle devra se rendre directement dans la salle de bains où elle se préparera, tout en buvant la coupe de champagne préparée à son intention.

Puis elle couvrira ses yeux d’un bandeau. Ensuite, il viendra la chercher et…

La jeune femme est dans tous ses états à l’idée du rendez-vous libertin. Moins anxieuse que délicieusement émoustillée par le scénario proposé.

Elle se rend à l’adresse indiquée, brûlant d’impatience.

Devant la porte entrouverte elle hésite une seconde, puis entre dans l’appartement plongé dans le noir. Des flèches

indiquent la salle de bain. Sur la tablette, une coupe de champagne pétillant et un bandeau en satin. Laura se déshabille et se retrouve en lingerie sexy, dégustant son champagne. Fébrile, elle met enfin le bandeau sur ses yeux et sort à tâtons de la pièce.

Il lui prend alors la main. Sa voix suave la complimente sur son physique et la sensualité qu’elle dégage. Il la conduit jusqu’à la chambre à coucher et lui demande de s’allonger sur le lit.

Des ébats passionnés suivent. Mais toujours dans le respect des règles prévues dans le scénario : ne pas voir ni toucher le maître du jeu. Laura est aux anges, dans le lit de son Apollon qui lui susurre des mots doux… ou des mots crus.

Mais son bandeau glisse un peu, et elle voit pour la première fois son amant mystérieux.

Anthony a disparu !

C’est Gérard, plus proche des 70 ans que des 35, bedonnant, un peu voûté, des cheveux blancs clairsemés, d’épaisses lunettes et la peau fripée, qui a pris sa place…

Rien à voir avec les photos qui la faisaient rêver. Ne reste que la voix chaude et grave qui l’avait séduite au téléphone.

CYBER CRIMES

de Pierre Penalba Éditions Albin Michel - 22,90€

La cybercriminalité explose.

Dans ce voyage au cœur d'un monde inconnu et pourtant tout proche, le commandant Pierre Penalba nous dévoile, de l'intérieur, les ruses, les procédés et le cynisme impressionnant qui guident les méfaits des cybercriminels.

FACE À FACE Un projet unique et génial !

Un concept simple : 2 auteurs, parmi les plus grandes voix actuelles du genre, font se rencontrer leurs héros respectifs en dehors de leurs romans et de leur cadre habituel...

Laura ramasse ses affaires, fuit l’appartement et ses illusions perdues. Elle est en colère. Elle veut déposer plainte dès le lendemain. Les policiers à qui elle raconte son histoire sont dubitatifs. Se rendre chez un inconnu, dans le noir, accepter de faire l’amour avec lui après s’être bandé les yeux ?… Elle devra prendre un avocat pour que sa plainte soit finalement enregistrée. [...]

POLAR EXPRESS

Audacieuse… ou inconsciente ?

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(Fleuve Noir - 17,90€) www.coolture.fr

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> 28

LE MONDE !

LE LIVRE

© DR

MARKETING

Génération Z, la force des chocs

de Eric Briones et Nicolas André (Ed Dunod- 24€)

La génération qui inquiète les marques.

Influente, insoumise, hyperactive sur les réseaux sociaux, la génération Z entend se dégager de certaines conventions, y compris dans le luxe. Les marques sont inquiètes...

COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

Ces jeunes nés après 1995, dans l’ère digitale, prompts à rêver et à s’indigner, bouleversent les codes du marketing et du management des entreprises. Ce livre a fait le choix de présenter les particularités de ces Z en 9 chocs. Les voici :

LES 9 CHOCS DU Z 1 - Le choc archipel La génération Z n’est pas « une ». Elle est un archipel, constitué d’une multitude de tribus, au fonctionnement inclusif et au sentiment d’appartenance fluide.

2 - le choc achat et prix Le Z occidental est un consommateur exigeant et méfiant ayant nourri sa culture retail dès son plus jeune âge sur Amazon, tout en développant des anticorps consuméristes résultant des crises financières (de 2008) et écologiques. Il est avant tout un client intransigeant sur les fondamentaux.

Ils sont les enfants du « post-Internet », par conséquent l’omnicanalité est une denrée de première nécessité, non négociable.

3 - Le choc business Dur en affaire, pugnace et ambitieux, le Z veut réussir.

Réaliste, il redoute l’échec, qui le plongerait dans un enfer économique, dont on ne sort jamais indemne. Les Z ont pour nouveaux héros, les teenpreneurs, ces jeunes qui n’attendent pas d’avoir le bac pour présenter des business plans à des investisseurs. Ils cumulent pragmatisme, talent à produire du contenu en permanence et maîtrise d’un capitalisme éthique.

4 - Le choc visuel La génération Z n’a jamais regardé la vie sans le prisme d’Instagram qui a forgé son œil et surtout, lui a transmis le goût pour une consommation compulsive d’images, sur de longues périodes. C'est le mouvement perpétuel Z : l’œil enregistre et le pouce scrolle. Les Z sont des visual native pour qui la communication passe fondamentalement par l’image, les mots étant relégués au second plan.

Ce choc visuel va entraîner une double accélération, à la fois sur leur créativité personnelle ainsi que sur leur niveau d’exigence en matière de communication pour les marques.

5 - Le choc émotionnel « je ressens donc je suis », voici un des principes fondateurs

des Z. Il est l’alpha et l’oméga de tout marketing qui cherche à susciter l’attention de cette génération, de la communication corporate à l’expérience en magasin.

6 - Le choc stimulation Le Z a un rapport addictif au contenu. Alors pour être considéré par lui, il faut répondre à ses critères quantitatifs, qualitatifs et programmatiques. Il n’y a pas d’attention possible sans une stimulation pérenne. Le cœur de la stimulation est une vidéo qui doit être consommée sans entrave et optimisée pour une diffusion sur mobile.

7 - Le choc influence Le Z n’est plus fasciné par l’influence car il est né dedans ! Il s’estime Influenceur Native, chacun de ses membres ayant le talent d’activer son pouvoir d’influence si le besoin se fait sentir. L’influenceur Z entretient un rapport obsessionnel à la vérité. Sa communication doit être organiquement brute, avec de rares touches de paillettes. Il se construit autour d’une colonne vertébrale, un engagement fort et authentique, il se doit d’être le porte-parole de sa tribu.

8 - Le choc indignation Le pouvoir d’influence s’est naturellement transformé en pouvoir d’indignation chez les Z. Cette indignation a pris une dominante sociale, même s’il ne faut pas tomber dans le piège de mettre tous les Z dans le même panier progressiste. Un motto émerge : s’indigner pour réparer un monde malade.

9 - Le choc stéréotype Le Z est organiquement fluide, multidimensionnel, multitribal, multiculturel et donc allergique à toute forme de stéréotype. La génération Z s’approprie la valeur inclusivité.

Elle en fait un manifeste de justice sociale, de bienveillance, de liberté et au-delà, un moteur de créativité pour la pop culture et le marketing des marques… Un additif applicable à toute chose !

À

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> 29

Tchernobyl, un photographe

TCHERNOBYL

LE LIVRE

au cœur de la catastrophe

de Igor Kostine Éditions Les Arènes - 240 p - 24,90€

Le 26 avril 1986, quelques heures seulement après l’explosion, Igor Kostine survole la centrale.

La radioactivité est si forte que toutes ses pellicules deviennent noires...

Surpris par l’ampleur de la catastrophe et par le silence des autorités, il décide de rester sur place, en première ligne, et de vivre au milieu des 800 000 « liquidateurs » qui se succéderont sur le site de l’accident.

Le résultat, des photographies exceptionnelles montrant des hommes déplaçant des blocs radioactifs à mains nues, l’évacuation des villages, le désespoir et le courage des populations, la construction du sarcophage au-dessus de la centrale, les cimetières de machines radioactives, les jardins et les vergers contaminés redevenus des terres sauvages où l’être humain n’a plus sa place... 110 clichés pour l'Histoire.

:: À savoir ::

Surnommé « l’homme légendaire » par le Washington Post, Igor Kostine est un témoin capital de la catastrophe de Tchernobyl. Lui-même irradié, il n’aura de cesse, vingt années durant, de photographier la centrale et la zone interdite qui l’entoure. Son histoire se confond avec celle de Tchernobyl.

:: À savoir ::

En six mois, 9 millions de spectateurs ont regardé la série Chernobyl. (Disponible en France sur OCS).

Bubblegum

L'Amérique étrange d’un jeune homme aussi bizarre qu’attachant,

de Adam Levin Éditions Inculte - 25,90€

:: L'histoire :: Belt Magnet, 38 ans, vit chez son père d’une pension d’invalidité accordée après qu’un curieux trouble mental lui a été diagnostiqué.

En guise de thérapie, il s’est vu octroyer une innovation technologique : un des premiers robots de chair et d’os capables d’empathie, de mimétisme, d’interaction avec l’humain.

Ces petits animaux manufacturés sont si mignons qu’ils provoquent la pulsion de les dévorer...

1000 FAÇONS DE SURVIVRE À UN CHAGRIN D'AMOUR de Aurore Meyer - de La Martinière - 12,90€

Sans juger le chagrin ni le minimiser Comme toutes les épreuves qui jalonnent notre existence, le premier chagrin d’amour est essentiel pour mûrir...

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DES POUR

LIVRES

TOUS LES GOÛTS

© Ed. de La Martinière

Regarder avec les yeux d’une femme WOMAN est un projet ambitieux qui donne la parole à 2 000 femmes à travers 50 pays différents. Il dresse un portrait, très intimiste, de celles qui représentent la moitié de l'humanité.

En s'appuyant sur leurs témoignages, sur des entretiens avec des personnalités, des articles de presse et des données chiffrées, le livre tente de comprendre la vie des femmes, leur rapport au corps, à la sexualité, à la maternité, au couple.

Il rend hommage à toutes celles qui dénoncent les violences qu'elles subissent trop souvent, à celles qui s'affirment et combattent les stéréotypes.

WOMAN met en lumière la force intérieure des femmes et leur capacité à changer le monde... © Ed de La Martinière

de Anastasia Mikova (éd. de La Martinière - 221 p - 25€)

5 animaux totems pour muscler votre bonheur, La méthode et les clés pour transformer son rapport au bonheur.

Pour muscler votre bonheur, suivez la voie de 5 animaux totems et cultivez avec eux leurs qualités essentielles : la sincérité du chien, la gentillesse du dauphin, la tolérance du pingouin, la conscience du koala et le courage du lion seront vos plus grands alliés ! de Will Jelbert (Ed de La Martinière - 256 p - 16,90€)

Au seuil d'un

nouveau monde Il y a cinq siècles, le Moyen Age passait à la Modernité.

La plupart des dates clés sont le témoin d’événements fondateurs : 476 marque la fin de l’empire romain d’Occident, 1453 la chute de Constantinople. Dans ce paysage, 1520 est l’exception qui confirme la règle.

Année en suspens, elle se caractérise non par un événement majeur mais par une multiplication de faits qui font basculer le Moyen Âge dans la modernité.

de Guillaume Frantzwa (Ed Perrin - 20€)

VOYAGER

Hors des sentiers battus Où explorer des slot canyons ? Où approcher la flore et la faune du désert ? Où admirer les roches les plus colorées ? Où visiter des sites d’intérêt historique et culturel ? Où découvrir les sculptures de la géologie ? Que vous soyez randonneur sportif, photographe ou simple touriste, voici tous les bons plans pour bien voyager dans le Sud-Ouest américain.

Depuis un siècle, les cinéastes ont tourné dans ce décor naturel, parfois même des films censés se dérouler sur une autre planète. Ils ne se sont pas trompés, le SudCOOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

Ouest américain est d’une beauté à couper le souffle.

De vastes espaces, des déserts plus colorés que partout ailleurs, des canyons démesurés, des roches sculptées et teintées par une géologie patiente, méticuleuse, obstinée et inventive. Les merveilles naturelles du Sud-Ouest américain sont d’une diversité et d’une exubérance sans équivalence sur Terre.

Mais comment savourer cette beauté tout en échappant au tourisme de masse ? Grâce à Christian Vérot, un spécialiste de la région, qui dévoile ses itinéraires secrets qu’il arpente depuis plus de trente ans.

de Christian Vérot (Ed Glénat - 192 p - 25€)

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NOTRE

COUP DE POUCE

LIRE

> 31

© Albin Michel

AUTEUR

Et si l'épidémie était là ?

Ancien chirurgien ophtalmique et le pionnier du thriller médical, Robin Cook aborde les questions de déontologie médicale ou de bioéthique.

Avec Pandemie, il nous offre une plongée au cœur du cauchemar que pourraient représenter les techniques de génie génétique. Il pose la question de savoir si, demain, les expérimentateurs, qu’ils soient biologistes de renommée internationale, entrepreneurs richissimes ou simples étudiants débrouillards, seront plutôt soucieux d’éthique… ou n’en feront qu’à leur tête pour exploiter au maximum la situation à leur avantage...

Le 17 août 2012, par une belle journée d’été, la revue américaine Science publia un article sur l’immunité bactérienne au titre tellement abscons qu’un humoriste de talk-show aurait pu s’en servir pour faire rire les téléspectateurs aux dépens des scientifiques et de leur jargon. La parution de cet article ne s’en est pas moins révélée un événement majeur : un tournant pour la biologie, de fait, même si ses auteurs prédisaient plutôt modestement dans leur conclusion que les mécanismes qu’ils décrivaient « pourraient avoir un potentiel remarquable pour le ciblage génique et les applications de la génomique ».

C’était bien peu dire. Le « potentiel » en question a déjà engendré un véritable déluge d’applications. L’article de Science fut le premier à présenter au monde une molécule chimérique biologiquement active, CRISPR/ Cas9 (prononcer « crispeur-cass-neuf »), fabriquée à partir d’un système immunitaire bactérien ayant acquis au fil de l’évolution la capacité à répliquer aux envahisseurs viraux.

Cette extraordinaire molécule composée de trois éléments bactériens faciles à produire et peu coûteux peut être adaptée à volonté pour cibler et modifier tous les gènes des plantes et des animaux. D’un jour à l’autre, n’importe quel lycéen muni de réactifs bon marché et de quelques connaissances s’est trouvé en mesure d’apprendre à modifier la constitution génétique des cellules vivantes – celles-ci pouvant ensuite transmettre leurs nouvelles caractéristiques à leurs cellules filles. Avec CRISPR/Cas9, tout gène dont la séquence est connue peut être supprimé, remplacé, activé ou désactivé. Et tout le monde peut faire ces manipulations, pour ainsi dire, dans son garage. C’est

vraiment aussi facile que cela. Auparavant, ce genre de potentialité n’était envisageable que dans les rêves futuristes des chercheurs en biologie moléculaire travaillant dans d’immenses et coûteux laboratoires universitaires.

Assez soudainement, en d’autres termes, la technique CRISPR/Cas9 s’est révélée un procédé d’ingénierie génétique immensément puissant, démocratique, et capable de réécrire le script de la vie – y compris de la vie humaine. Il ne fait aucun doute qu’elle va révolutionner la médecine, l’agriculture et l’élevage.

Mais la médaille a son revers. La disponibilité et la facilité d’utilisation de cet outil puissant et polyvalent, qui transforme en démiurges d’innombrables acteurs incontrôlés, laissent présager autant de problèmes que de bonnes choses. Avec un si grand nombre de protagonistes susceptibles d’entrer en lice, la situation est beaucoup plus préoccupante qu’elle n’a pu l’être en physique nucléaire après la fission de l’atome, car dans ce domaine-là, très peu de gens avaient accès aux matières premières et aux équipements nécessaires pour mener des expériences.

Avec CRISPR/Cas9 la question se pose vraiment de savoir si, demain, les expérimentateurs, qu’ils soient biologistes de renommée internationale, entrepreneurs richissimes ou simples lycéens débrouillards, seront plutôt soucieux d’éthique… ou n’en feront qu’à leur tête pour exploiter au maximum la situation à leur avantage, sans se préoccuper, ou si peu, des conséquences de leurs actes pour la planète et l’ensemble de l’humanité. Pandémie est l’histoire de ce danger..[...]

© DR

L'EXTRAIT QUI VOUS FERA LIRE LE LIVRE

PANDÉMIE

de Robin Cook Éditions Albin Michel - 22,90€

Et si ceux qui prétendent nous soigner faisaient tout pour nous tuer ?

Dans le métro de New York, une jeune femme, apparemment en bonne santé, est prise de frissons violents et commence à suffoquer. Elle décède à son arrivée à l'hôpital.

Il semblerait qu'elle ait succombé à un mystérieux virus...

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POUR

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COMPRENDRE

LE MONDE !

Une déclaration d'amour au plaisir

Extases, “ Avec j’ai pris le parti de

Nous aimons l’amour et le plaisir. La nature nous a fait ainsi. Mais hélas, nous intégrons dès l’enfance, que notre sexualité est une chose sale et honteuse, une chose avec laquelle on est bien obligé de composer, mais qu’il faut tenir caché. La sexualité fait fondamentalement partie de nos vies, mais, à cause de la honte, dès qu’il est question d’images, sa représentation est absolument schizophrénique.

Pour Jean-Louis Tripp, il n’y a pas de honte à avoir et la loi n’a pas à s’immiscer dans les chambres à coucher, tant que ces choses-là se passent entre adultes désirants.

Avec Extases, il fait une proposition " et si l’on essayait de parler du sexe comme d’une chose naturelle et normale ? " - Balency -

montrer les choses de l’Amour, telles

LE MOT DE JEAN-LOUIS TRIPP

que je les ai vécues, telles que je les ai

“Parlons politique.

vues, telles que je

De tout temps, l’exercice du pouvoir est passé par le contrôle des corps. Sous des formes dures, violentes, l’esclavage, le massacre, le génocide mais aussi sous des formes plus subtiles, les interdits, les tabous. Ceci, tu ne peux pas le faire, ceci, tu peux, mais tu ne dois pas dire que tu le fais, ceci, par contre, est autorisé.

Le fait est que nous sommes des animaux sexués, et que ce qui nous donne envie de nous reproduire, c’est le plaisir que cela nous procure. (On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre). Or, depuis longtemps, l’être humain a cherché les moyens de dissocier ce plaisir des éventuelles conséquences de celui-ci. Le préservatif a été inventé par les Anciens Égyptiens, et dans les années 60, la pilule a révolutionné la sexualité.

Le partriarcat passe par le contrôle du corps des femmes par les hommes. Les Femmes se sont battues et continuent de se battre pour la contraception, l’avortement, contre le viol, l’intimidation, le féminicide...

Les combats d’émancipation commencent tous par la récupération de la souveraineté de son propre corps.

Nous sommes des animaux doués d’une intelligence et d’une conscience qui ont fait de nous des Femmes et des Hommes capables d’élaborer un discours sur notre propre sexualité: l’érotisme.

m’en souviens.

”

Jean-Louis Tripp, auteur

EXTASES ne raconte pas autre chose qu’un parcours d’émancipation. C’est l’histoire d’un jeune garçon, devenant un jeune homme, puis un homme, qui tente de comprendre qui il est, de définir qui il veut être et de construire son rapport au monde, aux autres, aux femmes en particulier, à la société telle qu’elle est et telle qu’elle évolue, à travers le rapport à son propre corps et à celui des autres.

COOLTURE “Y” - N°80

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PRINTEMPS 2020

Mais il y a ce contrôle des pouvoirs, ce contrôle millénaire qui nous a fait intégrer que les images de l’Amour et du Sexe seraient choquantes, impudiques, honteuses, sales et dégradantes, ce contrôle qui nous fait pratiquer l’auto censure par l’ellipse, le plan de coupe d’une fenêtre ouverte sur la lune ou de la descente de lit avec quelques vêtements abandonnés à la hâte. >>

© Casterman

COUP DE PROJECTEUR

LE SEXE SELON MAÏA

de Maïa Mazaurette de La Martinière - 22,90€

POUR ALLER PLUS LOIN

BD

Au-delà des idées reçues Les 50 chroniques réunies ici forment un ouvrage joyeux, ludique et enthousiasmant, qui nous invite à une sexualité augmentée, débarrassée de nos vieilles culpabilités.

EXTASES T2 de Jean-Louis Tripp - Éditions Casterman - 368 pages - 27,95 €

>>> On peut montrer des corps mitraillés, éventrés, découpés, massacrés, torturés, suppliciés, hachés menu, mais pas question de montrer des sexes en action!

C’est le parti que j’ai pris, avec Extases, de parler et de montrer telles qu’elles sont ces choses de la vie et de l’Amour.

Pour cela, il y a la pornographie qui, pas plus que l’ellipse, ne rend compte de la réalité: la pornographie joue avec les interdits dans le but de nous exciter alors que l’ellipse nous est imposée par les diktats de la “morale” politicoreligieuse.

Et à travers cela, je fais une proposition: et si l’on essayait de parler du sexe comme d’une chose naturelle et normale ?

De dédramatiser le droit au plaisir ?

Or, quand on est dans un lit avec une autre personne (et que l’on y est entre adultes, désirant ardemment s’abandonner, les uns dans les autres, se laisser emporter par les délices que seuls nous permettent l’Amour et le Sexe), on voit et on fait ces choses qui ne nous sont jamais montrées telles qu’elles sont, telles qu’elles se passent, avec leurs hésitations, leurs élans, leurs moments de grâce ou de doute.

Dire que nous avons le droit de choisir ce que nous faisons avec nos corps, car nos corps nous appartiennent à nous et à nous seuls, et que tant que nous sommes entre adultes désirants, personne ne devrait avoir à se mêler -ou à jugerde ce qui se passe sous la couette des autres.

JOUISSANCE CLUB de Jüne Plã Ed Marabout - 16,90€

Une cartographie du plaisir

Dédramatiser.

Et ceci est une démarche politique.”

Jean-Louis Tripp

Vous avez l’impression de passer à côté de votre sexualité ?

Pas de panique, Jüne du compte Instagram Jouissance Club fait souffler un vent de fraîcheur et d’espoir en proposant un manuel d’éducation sexuelle décomplexée, jubilatoire et bienveillante.

© Éditions Casterman 2020

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COOLTURE

BD

BD

COUP DE CŒUR

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Fin du dytique !

LA MALÉDICTION DU PÉTROLE de Pécau et Blanchard Éditions Delcourt - 17,50€

Une course à l’abîme ? :: L’histoire :: Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs.

Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ?

LA VENIN T2

de Laurent Astier Éditions Rue de Sèvres - 15€

Aussi manipulatrice que fine gâchette... :: L’histoire :: Emilie est recherchée et sa tête est mise à prix. Poursuivant sa fuite en tenue de nonne, elle est sœur Maria quand elle arrive à Galveston, au Texas. Elle n’est pas là par hasard, elle cherche le révérend Alister Coyle...

L'OMBRE ROUGE

COLT ET PEPPER T1

GoST 111

Un sacrifice pour la cause

Pandemonium à Paragusa

:: L’histoire :: Tina Modotti, photographe et artiste italienne immigrée aux États-Unis dans les années 1920 puis militante révolutionnaire et agent du Komintern au Mexique, a été probablement liée à l’assassinat de Trotsky et à la guerre civile espagnole de 1936. Mais qui étaitelle vraiment ?

:: L’histoire :: Dans une étrange Amérique du 17e siècle, où se côtoient créatures étranges venues de réalités alternatives, magie et intrigues politiques, le capitaine Salomon Culpepper alias « Pepper » pour les intimes, cherche à sauver son neveu Colt qui s’est mis dans une situation inextricable avec le duc de Paragusa.

Dans le monde des informateurs de la police

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PRINTEMPS 2020

de Macan et Korday Éditions Delcourt - 14,95€

de Pécau et Gonzalez Éditions Glénat - 112 p - 22€

HOMME DE L'ANNÉE T16 - 1989

de Desberg et Marini L'inconnu de la place Tiananmen Dix ans après le massacre, sur la place Tiananmen déserte, Lee Lang observe la cité interdite.

Elle revient en Chine après 10 années d’exil..

(Delcourt - 14€) COOLTURE “Y” - N°80

Talent !

LES ENFANTS TRINQUENT

de Camille K. Une maman alcoolique Du haut de ses huit ans, Ninon a compris que quelque chose ne va pas avec sa mère. Elle boit. Trop !

Mais son père lui a demandé de ne rien dire...

(Albin Michel - 18€)

Talent !

ANDROÏDES T7

de Eacersall, Scala et Mousse Éditions Glénat - 22,50€

:: L’histoire :: Père modèle mais sans emploi, Goran Stankovic accepte un job véreux, se fait arrêter et n’a d’autre choix que de collaborer en devenant « indic’ ». Coincé entre truands et police, dans un monde de manipulations, Goran va devoir jouer un double jeu périlleux pour s’en sortir...

de Morvan et Bonetti La Dernière Ange Une androïde chargée de donner l’extrême-onction informatique aux victimes d’attaques aliens se rend compte que les explications officielles de ces attaques sont mensongères...

(Soleil- 14,95€)

PLANÈTE EXTRA

de Agrimbau et Ippoliti Politico-futuriste Le balèze Kiké et le longiligne Toti, deux pieds nickelés attachants plus rêveurs que déménageurs, ont une livraison délicate à assurer vers la lointaine Lunærope.

(Sarbacane - 21€)

BD

HOMMES

> 35 © Grand Angle

PUISQU'IL FAUT DES

Soldats traumatisés :

il est des secrets qu'ils ont préféré taire...

Si les conflits font l’objet d’une multitude d’ouvrages, plus rares sont les albums qui abordent le thème du retour du soldat. C'est le cas de Puisqu’il faut des hommes.

Avec l’histoire de Joseph, démobilisé durant la guerre d’Algérie et qui rentre dans son village natal, Pelaez et Pinel nous offrent une magnifique aventure sombre et déroutante, au cœur des passions humaines.

En marge de l’album, un passionnant livret de 8 pages vous permettra de mieux comprendre les traumatismes de guerre et les conséquences psychologiques des conflits sur les soldats rescapés.

- Balency -

L'INTERVIEW DE PHILIPPE PELAEZ

PUISQU’IL FAUT DES HOMMES

de Philippe Pelaez et Victor L. Pinel, Éditions Grand Angle - 64 p - 15,90 €

Un témoignage unique Quelle est l’origine de cet album ?

PP : “Il y a environ deux ans, François Dermaut (auteur célébré pour Les Chemins de Malefosse et Rosa) m’avait proposé de lui écrire un scénario, avec pour seule consigne : une histoire qui se passe dans la campagne mayennaise dans les années 60. Pas évident, n’est-ce pas ? Je me suis posé la question, dans le contexte politique de cette période, de savoir comment se serait passé le retour, dans un petit village, d’un soldat qui n’aurait participé à la guerre d’Algérie que de loin. François étant très pris par d’autres projets et voulant pour ma part avancer avec cette histoire, nous avons décidé de mener notre barque chacun de notre côté, avec la volonté de se retrouver plus tard. J’ai alors contacté Victor L. Pinel qui faisait partie d’une short-list de dessinateurs avec lesquels j’avais envie de collaborer.

Victor a fait des pages tests, et j’ai envoyé le dossier à Hervé Richez. Il a été accepté dans la journée.”

Le titre Puisqu’il faut des hommes est assez énigmatique. Comment l’expliquez-vous ?

PP : “Les titres de mes albums viennent comme ça et parfois, je crée des histoires à partir d’un simple titre accrocheur. Il peut faire penser au film Tant qu’il y aura des hommes de Fred Zinnemann ou à beaucoup de films de guerre qui ont la même logique implacable : celle qu’il faut des hommes pour les mener. Et pour les mener malgré eux.

Mon héros, Joseph, de retour dans la ferme familiale, est ostracisé par son village pour avoir passé trois ans dans des bureaux. Mais il est aussi rejeté par son père car en son absence, son frère, promis à un grand avenir cycliste, a eu un accident de tracteur et est à présent cloué sur une chaise roulante. Aux yeux du père, Joseph est responsable de leurs malheurs. Au fur et à mesure de l’écriture, j’ai revu des films comme Fury de Fritz Lang ou La Poursuite impitoyable d’Arthur Penn : des hommes seuls et incompris face à l’adversité et à la stupidité des individus agrégés en groupe.” >>

:: L’Histoire :: Après vingt-huit mois passés en Algérie, Joseph est de retour. Mais dans le village et jusque dans sa propre famille, celui qui a traversé la guerre confortablement planqué dans un bureau d’état-major, n’est pas vraiment le bienvenu. Même la belle Mathilde, à qui il n’a cessé d’écrire durant toute son absence, semble l’avoir oublié.

Mais la vérité est peut-être moins évidente qu’elle n’y paraît...

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L'INTERVIEW DE PHILIPPE PELAEZ >>> Cet album a dû nécessiter pas mal de documentation...

“ guerre d’Algérie,

Mon père a fait la ce qui m’a permis, même s’il en parle peu, de m’en imprégner.

”

Philippe Pelaez, auteur

PP : “On ne peut pas écrire une BD avec la guerre d’Algérie en toile de fond sans se documenter un minimum. C’est d’ailleurs une étape très intéressante dans le processus d’écriture, une étape stimulante intellectuellement. Même sur d’autres histoires, sur des genres différents (notamment la SF), je prends beaucoup de plaisir à rassembler tous les éléments qui vont servir à l’authenticité de l’histoire, condition sine qua non pour être crédible : à la fois avec des livres, des essais, des articles et des films. J’avais également un autre avantage : mon père a fait la guerre d’Algérie, ce qui m’a permis, même s’il en parle peu, de m’en imprégner..”

Comment s’est déroulée la collaboration avec Victor ?

PP : “Je fonctionne toujours de la même manière : mes scénarios sont découpés page par page (1 page = 1 planche), avec les cases dévoilant la description et les dialogues. C’est pour moi une manière de visualiser la BD, de visualiser l’histoire, d’imprégner un rythme au récit et d’imaginer tous les ressorts narratifs. Bien sûr, pour chaque page, Victor a été libre d’agencer les cases comme il le souhaitait, d’en regrouper certaines, d’en éclater d’autres, tout en restant fidèle au texte.”

Quelles ont été vos influences concernant le traitement du TSPT (trouble de stress posttraumatique) dans la fiction ?

PP : “Sans trop en révéler, Joseph est très marqué par ce qu’il a vu en Algérie. Mais ce trouble de stress posttraumatique n’intervient que très peu de fois dans le récit, dont le thème principal reste le sacrifice.

Un dossier vient agrémenter le livre, en se focalisant sur le difficile retour du soldat après la guerre, toutes les guerres : les deux conflits mondiaux, la guerre de Sécession, les guerres d’Algérie et du Vietnam, etc.

Je consacre d’ailleurs dans ce dossier une partie importante à mes influences littéraires (À l’Ouest rien de nouveau, les romans de Giono et Genevoix), mais aussi cinématographiques (Muriel ou le Temps d’un retour, The Deer Hunter, Taxi Driver, Rambo, entre autres).”

Pourquoi avoir ancré votre récit dans les années 60 ?

PP : “Comme je l’ai dit plus haut, c’était un souhait de François Dermaut. Mais de manière générale, le retour du soldat, peu importe la guerre, est toujours compliqué, et les séquelles psychologiques sont nombreuses : le sentiment d’abandon, d’inutilité, et surtout de culpabilité. C’est un récit que l’on peut ancrer dans tous les conflits.” © Éditions Grand Angle, 2020

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PRINTEMPS 2020

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La “naissance” de l'Ostéopathie Personnalité peu connue et qui a pourtant eu un impact important sur notre monde contemporain, Andrew Taylor Still a inventé l’ostéopathie. Ce médecin au destin extraordinaire a traversé le XIXe siècle, accompagnant les grands bouleversements qui ont marqué l’Histoire des États-Unis. Stéphane Piatzszek, historien et scénariste, retrace la biographie de ce pionnier.

- Balency -

LE MOT DE STÉPHANE PIATZSZEK L'ostéopathie - Histoire d'une médecine douce En traitant l’histoire d’Andrew Still et de l’ostéopathie, ce qui m’a d’abord fasciné c’est qu’on peut précisément dater la naissance de cette médecine et qu’elle est le fait d’une seule personne. Bien sûr, l’homme a subi des influences, rien ne part de rien, mais Andrew Still a fait sortir de terre la pratique et la conceptualisation d’une discipline nouvelle.

C’est une personnalité très singulière, un homme extraordinaire à sa façon, donc il prend beaucoup de place, il « bouche le paysage », ce qui fait que c’est dans un second temps que je me suis rendu compte qu’en racontant sa vie, je racontais l’increvable histoire du Far West, de la vie des pionniers sur la frontière, des guerres d’indépendances américaines, des Indiens, des cow-boys et des saloons où le whisky coule à flot. Nous, scénaristes, recherchons toujours le bon angle pour renouveler nos histoires, pour raconter ce qui l’a déjà été tout en étant original. Andrew Still m’a offert cette opportunité sans que je m’en rende compte de prime abord !

C’est comme ça que je me suis retrouvé à parler de la frontière américaine au XIXe siècle. Ce qui m’a frappé,

c’est le foisonnement intellectuel qui y régnait, pour ceux qui sont intéressés par la vie de l’esprit, comme notre héros.

La frontière, c’est précisément le monde du passage, de l’échange, de la communication. Ainsi, Andrew Still a accès aux idées américaines, mais aussi européennes, ou encore à la médecine indienne. Les remèdes les plus traditionnels côtoient les plus avant-gardistes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’homéopathie a été inventée au même moment en Amérique...

Andrew Taylor Still - un destin atypique Le destin d’Andrew Still est aussi passionnant dans son rapport à la religion et à son application très personnelle. Élevé par un père pasteur, il est profondément croyant, ce qui ne l’empêche pourtant pas d’être un homme de science et de technique, fasciné par le progrès. Il a inventé sa façon de soigner, son métier, il est le créateur de sa propre vie, refusant de laisser le pouvoir de guérison entre les seules mains de Dieu, mais il épouse, malgré tout, les méthodes religieuses qui ont nourri son enfance. Battant inlassablement le pavé, il prêchera de ville en ville la bonne parole de son évangile personnel : l’ostéopathie.”

LE VIEUX DOCTEUR de Piatzszek et Blary Éditions Soleil - 16,95€

L'inventeur de l'ostéopathie :: à savoir :: À force d’observations et d’études notamment avec les indiens, Andrew Taylor Still, intelligent et déterminé, imagine une pratique centrée sur le squelette car des os bien en place permettent aux fluides de circuler et ainsi le corps comme l’esprit s’en portent mieux. .

© Éditions Soleil, 2020 www.coolture.fr

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à la découverte de COOLTURE “Y” - N°61

UN MONDE TERRIBLE ET BEAU de Eleanor Davis Éditions Gallimard - 18€

Survivre et rêver :: L’histoire :: État policier, guerre à l'arme chimique, urgence environnementale... C'est dans une société terrifiante qu'Hannah et Johnny essaient d'avoir un enfant. Entre deux manifestations pacifistes, Hannah s'occupe de personnes âgées, encourage son compagnon et tente de trouver un sens au monde qui l'entoure et la force de rêver un avenir meilleur....

ALDOBRANDO

ACTE DE DIEU

de Gipi et Critone Éditions Casterman - 23€

de Giacomo Nanni Ici Même Éditions - 19,50€

Savoureux et poignant

Fauve Audace 2020 !

:: L’histoire :: Avant de « descendre combattre à la Fosse » le père d’Aldobrando sachant son heure venue, le confia à un mage. Celui-ci devrait le protéger et l’éduquer jusqu’à ce qu’il soit en âge de découvrir le vaste monde.

Quelques années plus tard, voilà que la préparation d’une potion tourne au drame...

:: L’histoire :: Une voix flotte sur les Apennins, cœur sismique de l'Italie. A qui appartientelle ? A un chevreuil.

Au même moment, non loin de là, un couple de chasseurs poursuit un autre chevreuil. Et cette même nuit, un séisme va secouer la région et faire s'effondrer plusieurs villages, causant de nombreuses victimes.

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Tanger, Tétouan, Assilah…

MAI 2017 - #3

MUERTOS

de Pierre Place Éditions Glénat - 152 p - 25,50€

Quand Viva Zapata rencontre La Nuit des Morts-vivants ! :: L’histoire :: Mexique, début du XXe siècle. Une hacienda est subitement prise d’assaut par une horde d’étranges individus, des « calaveras », ces figures écorchées issues du folklore mexicain, hébétées et muettes, qui ne semblent tenir debout que par la pulsion de meurtre qui les anime.

Nouvelle série !

BORIS VIAN EN BD J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES

d'après le roman de Boris Vian J'avais toutes les filles...

Ce récit est probablement le plus violent, le plus cru et en même temps le plus représentatif du style « Vernon Sullivan »

(Glénat - 14,95€)

LES MORTS ONT TOUS LA MÊME PEAU

d'après le roman de Boris Vian Il préfère donner les coups Boris Vian (alias Vernon Sullivan) donne libre cours à la violence et l’érotisme pour explorer la folie intérieure d’un homme qui ne se reconnaît plus.

Dernier tome !

L'ÉCUME DES JOURS

d'après le roman de Boris Vian Tout devient étriqué, étouffant...

Jeune homme fortuné, Colin est tourmenté par son célibat.

Jusqu'au jour où il rencontre Chloé, la femme de sa vie.

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PRINTEMPS 2020

d'après le roman de Boris Vian De bien curieuses réactions Un psychiatre souffre d'un tel vide existentiel qu'il cherche désespérément quelqu'un à psychanalyser afin de procéder à une identification totale.

LES ANNÉES ROUGE & NOIR T4

de Boisserie, Convard, Douay L'explosion des années 70 Londres sombre dans le chaos, ses rues sont envahies par les les scientifiques sont sur le point de découvrir les causes de cette épidémie...

(Glénat - 14,50€)

(Delcourt - 19,99€) COOLTURE “Y” - N°80

L'ARRACHE-CŒUR

(Delcourt- 17,50€)

(Les Arènes - 17€)

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NOTRE

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MUERTOS de Pierre Place - Éditions Glénat - 152 pages - 25,50€

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COUP DE CŒUR Nouvelle série !

BAUME DU TIGRE de Lucie Quéméner Éditions Delcourt - 23,95€

Une course à l’abîme ? :: L’histoire :: Dans une famille d’immigrés asiatiques, trois générations de femmes tentent chacune à leur manière de fuir le poids des traditions, abandonnant la protection du clan, pour conquérir leur liberté. >>> Prix BD France Culture des étudiants 2020

PIONNIÈRES T1 : ANITA CONTI

FALLOUJAH

de Feurat Alani et Halim Éditions Steinkis - 120 p - 18€

de Blengino, Legendre et Ranalli Éditions Soleil - 14,95€

Un chef d’œuvre :: L’histoire :: Feurat est journaliste. En 2003, il part en reportage en Irak, à Falloujah, la ville de son enfance.

Le présent et le passé, le professionnel et le personnel s’éclairent réciproquement... Une autre Irak affleure, humaine, colorée, complexe, vivante.

Une ville qui vit, malgré tout, riche de son histoire, de sa culture, de ses traditions et de ses habitants.

de Bruneau et Baiguera La ruse de Pénélope Voilà sept ans que Calypso retient Ulysse sur son île. Sept ans que le roi d’Ithaque se morfond de son foyer et de sa belle Pénélope...

(Glénat - 14,50€)

DIONYSOS

de Bruneau et Bonacorsi Du plaisir à la folie Si Dionysos sait se montrer bon envers les siens, leur offrant le savoir de la culture du vin et le plaisir de s’abandonner à leurs pulsions, il sera impitoyable avec ses ennemis...

Première femme océanographe :: L’histoire :: Fille de médecin, Anita est passionnée dès l’enfance par la mer et la pêche.

Entre les deux guerres mondiales, elle commence à dresser les premières cartes qui permettront de rationnaliser les pratiques de la pêche en haute mer. Comme journaliste et spécialiste du monde de la pêche, elle prend part à plusieurs campagnes, du Golfe de Gascogne à Terre Neuve et fut la première à s’inquiéter des effets de la pêche industrielle sur les ressources de poissons. Une lanceuse d’alerte avant l’heure !

LE VOYAGE D'ABEL de Sivan et Duhamel Éditions Grand Angle - 14,90€

"La vie est un voyage, pas une destination" :: L’histoire :: Abel n'a jamais quitté son village.

Pourtant, toute sa vie, il a rêvé de parcourir le monde, et imaginé de lointains voyages. En ce mois de septembre, et ce malgré son âge, Abel a décidé de partir en Éthiopie.

>>> Une nouvelle série mettant au premier plan des femmes audacieuses qui ont su s’imposer dans des univers masculins.

LA SAGESSE DES MYTHES L'ODYSSÉE T3

Talent !

RATAFIA DELIRIUM T1 de Salsedo et Pothier Une aventure hilarante Après un sidérant voyage intersidéral, l’équipage du Kouklamoon se retrouve sur une petite planète sans nom, mystérieuse, sauvage et entièrement recouverte d’océans.

CONSTANCE D'ANTIOCHE T2

de Pécau et Parma La Princesse rebelle Du cachot aux rênes du pouvoir, cette princesse arménienne injustement oubliée de l’Histoire trouve sa place au panthéon des Reines de sang...

ROXELANE T1

de Greiner et Roman La Princesse joyeuse À Istanbul, dans la Turquie du XVIe siècle, Roxelane est le symbole d’une ambition dévorante et d’une force hors du commun.

(Glénat - 14,50€)

(Vents d'Ouest - 11,50€)

Nouvelle série !

(Delcourt- 14,95€)

(Delcourt- 14,95€)

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En Falsh :

une plongée dans le quotidien d'une banlieue française. « On est là, on est là » Ils se plaisent à le répéter sans arrêt. Oui, ils sont là. Ils sont toujours là, en bas des blocs. Mais qui sont ces types ?

Avec En Falsh, Oz et Sanchez racontent le quotidien ordinaire d'une banlieue française du point de vue des délinquants : les stratégies entrepreneuriales de jeunes en mal de pouvoir, cherchant à blanchir l’argent du trafic, et leur inéluctable affrontement avec les anciens qui tentent encore, depuis la prison, de contrôler le jeu.

Un projet de grande ampleur, en cinq tomes, qui vous laissera avec de nombreuses questions...

- Balency -

QUESTIONS À OZ Comment est né EN FALSH ?

Oz : “À l'époque, En Falsh, c'était un article que j'écrivais sur "comment se structurait la petite délinquance en France". Ce que j'appelle la petite délinquance, c'est en gros les vols de sac à main, les portables que tu tires dans le RER. Tous ces trucs qui ne sont pas structurellement pensés comme un business. La raison de l'article, c'était évidemment parce que je venais de là-bas, mais aussi parce qu'à mes 18 ans, j'ai eu la chance de me barrer à Bordeaux. C'est là-bas que j'ai eu ce qu'on peut appeler une ascension sociale. Surtout en terme de capital culturel, ce qui va énormément me marquer, surtout après mes études de sociologie.

L'anecdote que j'aime bien raconter, c'est qu'un jour, je revenais de Bordeaux pour les vacances. Je venais de me faire larguer et là, je croise un pote qui en gros vit à peu près la même chose que moi mais dans ma ville d'origine.

De mon côté, comme tous les kids de l'époque à Bordeaux, mes potes m'avaient emmené au cinéma pour me changer

les idées. On se faisait des tours de centre-ville. Bref, une rupture comme tout le monde a connu.

Et lui son expérience, c'était qu'on l'avait engrené pour faire une rame de RER. Il avait pas spécialement envie d'y aller, mais bon, voilà... et un incident se produit. Il pète un cable et tabasse un voyageur. C'est là que je me suis dit, voilà.

C'est ça que doit raconter En Falsh. C'est comment d'une expérience commune, c'est-à-dire, une rupture à la con, on en vient à avoir une trajectoire et des actes totalement différents.”

Qu’est-ce qui t’a convaincu de travailler avec Bastien Sanchez ?

EN FALSH T1

de Oz et Sanchez Éditions Delcourt - 17,95€

Un magistral coup de poing :: L’Histoire :: Modi étudie les sciences politiques et gère les affaires familiales avec son pote Gregory. Samuel zone avec ses potes et sa copine. Bendiougou fait ce qu’il peut pour que son frère ne reproduise pas ses erreurs. Samir fait des petits boulots et tente de percer dans la musique. Peut-être qu’ailleurs, ce serait de braves types.

Mais, ici, c’est la banlieue et ni papa, ni maman ne peuvent t’acheter un statut social ou un avenir...

OZ : “Ça faisait pas mal de temps qu'on avait envie de bosser ensemble avec Bastien. C'est quelqu'un qui arrive à sentir très rapidement les postures, les centres de gravité des personnages. >>>

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QUESTIONS À OZ

(FIN) postes. Je n'ai pas besoin de tout connaître.

le lecteur ? “ Guider Je vais le jeter dedans plutôt. S'il ne pour nager, c'est qu'il

>>> Ce qui est important parce que, même s'il y a peu d'action à proprement parler dans En Falsh, ce qui donne l'impression d'être avec les mecs en bas des blocs, c'est surtout réussir à dessiner des gens qui sont debout depuis des heures.”

se fout de la fiction

Comment as-tu imaginé le scénario ?

trouve pas l'énergie

où on le jette ou que l'eau est tiède.

”

OZ : “Un des problèmes que j'ai eu pendant l'écriture du scénario d'En Falsh, si ce n'est le plus gros problème, c'était de faire en sorte que les personnages ne soient pas juste des fonctions. En fait, ce que je voulais, c'était qu'on puisse comprendre leurs actes par rapport à l'environnement où ils se situent et ce n'était pas grave si on n'avait pas les codes de la banlieue. Ce n'était pas grave si on n'avait pas le codes de la cité, ce n'était pas grave si on ne comprenait pas exactement tel ou tel mot parce ce qu'on comprenait c'est la logique interne.

C'est un peu comme quand je regarde un reportage sur une entreprise. Je n'ai pas besoin de connaître tous les mots techniques, je sais à peu près ce qui se joue dans les rôles de domination ou dans les interactions entre les différents

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PRINTEMPS 2020

Donc le seul problème, c'était que j'avais peur de faire des personnages qui deviennent des fonctions. Car quand je vois, en tant que lecteur ou spectateur, la fonction scénaristique d'un personnage, pour moi il arrête de vivre.

Parce que je sais à quoi il sert. Je vois ce que l'auteur veut me dire. Or je pense que la grande force de la fiction, c'est de pouvoir faire des personnages qui nous forcent à nous recaler moralement. Et à nous demander : Pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Alors que si j'ai le point de vue de l'auteur, je me dis tout de suite, c'est ce qu'il veut me dire. Et du coup je ne me pose pas la question du pourquoi ?, je n'essaye pas de créer une identification vis-à-vis du personnage car il est une fonction.

Le deuxième problème que j'ai rencontré, ça a été de décider ce qu'allait être l'histoire. Pas l'histoire d'un point de vue narratif, les péripéties ou les personnages mais l'histoire d'un point de vue politique. Qu'est-ce que je voulais raconter et comment je voulais qu'on ressorte d'En Falsh. Très vite, je me suis rendu compte que je voulais rendre le lecteur très dubitatif face aux actions des personnages. Qu'on ne sache pas très bien sur quel pied danser. Il devait y avoir l'idée d'une forme d'action individuelle. Qu'on ressente une forme de puissance et de volonté des personnages mais également une lourdeur sociale qui viendrait plomber un peu tout ça.

Et finalement maintenant, je ne sais toujours pas trop quoi penser des personnages. J'espère que les lecteurs vont avoir le même rapport que moi. C'est-à-dire qu'ils vont plus se poser des questions, qu'avoir des réponses.”

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EN FALSH T1/5 de Oz et Bastien Sanchez - Éditions Delcourt - 152 pages - 17,95€

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à la découverte de COOLTURE “Y” - N°61

FLIPETTE ET VÉNÈRE de Lucrèce Andreae Éditions Delcourt - 24,95€

Comment la jeunesse envisage-t-elle sa place dans ce monde à l’avenir incertain ? :: L’Histoire :: Le monde actuel, sa complexité, son absurdité, ses horreurs…

Flipette, c’est Clara. Mesurée et réfléchie, elle est tétanisée, incapable de trouver du sens à sa pratique de photographe.

Vénère, c’est Axelle. Plus prosaïque, elle préfère se retrousser les manches et aller au front. Les disputes entre les deux sœurs reflètent la souffrance d’une génération qui oscille entre résignation et espoir obstiné.

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MAI 2017 - #3

TRAVERSER L'AUTOROUTE

QUATORZE JUILLET

USS CONSTITUTION T1

Un thriller atypique

Une grande aventure maritime

:: L’histoire :: Quand Jimmy, un jeune gendarme, rencontre Vincent, un peintre qui vient de perde sa femme dans un attentat, il décide de les prendre, sa fille Lisa et lui, sous son aile. Mais peut-on sauver les gens malgré eux ? Et dans quelle mesure est-il forcément juste de vouloir jouer les justiciers ?

:: L’histoire :: Boston, 1803. Pierre-Mary Corbières, jeune homme glabre et timide de 16 ans, embarque comme aspirant à bord de l’USS Constitution, un navire de guerre en partance pour la Méditerranée combattre les états Barbaresques.

de Quenehen et Vivès Éditions Casterman - 22€

de Bienvenu et Rocheleau Éditions La Pastèque - 22€

La vie moderne :: L’histoire :: Une maison avec un garage, une tondeuse, des outils dont on ne se sert pas, une piscine utilisée une demi-fois par année, un fils de 16 ans avec qui les rapports sont difficiles, un couple qui s’enlise dans la routine… Qu’est-ce qui rend notre vie supportable ?

de Franck Bonnet Éditions Glénat - 14,95€

>>> Un formidable instantané de la vie moderne, mis en image par des illustrations exceptionnelles.

LES BATAILLES NAVALES LA HOUGUE

de Jean-Yves Delitte Et s’il n’y avait eu que Barfleur ?

Depuis 1688, la France est empêtrée dans le Guerre de la Ligue d’Augsbourg. Une large coalition s’est liguée contre les ambitions d’expansion territoriale de Louis XIV...

(Glénat - 14,95€)

ACTIUM

de Delitte et Cenni La naissance d’un empire En 44 avant J. C., l’assassinat de Jules César fait tomber la république romaine dans une guerre civile qui perdurera quatorze années...

Dernier tome !

CONQUÊTES T5

de Jarry, Istin et Créty Leur seul espoir : un génocide Ils sont à trois millions d’années-lumière de chez eux et pas suffisamment de ressources pour rallier une autre planète, à moins de sacrifier 200.000 personnes...

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PRINTEMPS 2020

de Ducoudray et Baker Attention aux fonctionnaires bots zélés !

Tombés dans les mains des androïdes qui n'ont d'yeux électroniques que pour le bébé, War-hol et Rip-R sont au plus bas

AMAZONIE T5

de Leo, Rodolphe et Marchal Espionnage et fantastique 1949. Toutes les pièces du puzzle autour de « Jo », l'étrange créature et de ses pouvoirs hors du commun commencent à s'assembler et à se dévoiler.

(Glénat - 14,95€)

(Soleil - 15,95€) COOLTURE “Y” - N°80

BOTS T3

(Ankama - 14,90€)

(Dargaud - 12€)

UN

LITTÉRATURE EN MANGA

PARI RÉUSSI

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MANGA > 45

Kan Takahama, fascinée par l'œuvre de Marguerite Duras, a choisi d'adapter en manga, L'Amant, son célèbre roman prix Goncourt en 1984. Un pari réussi qui fera le bonheur de ceux qui seraient passés à côté de ce chef d’œuvre de la littérature française et leur donnera peut-être envie de lire le roman.

- Balency -

ENTRETIEN AVEC KAN TAKAHAMA QUAND AVEZ-VOUS LU L’AMANT POUR LA PREMIÈRE FOIS ?

Kan Takahama : “J’avais 16 ou 17 ans quand j’ai découvert le livre à la bibliothèque du lycée. Il n’était pas très souvent emprunté...

Au début, j’ai trouvé la lecture difficile. L’écriture était différente de tout ce que j’avais lu jusque-là. Mais au bout d’un moment, je me suis habituée au style et me suis sentie comme emportée, happée par le roman.”

DANS LA PRÉFACE DE VOTRE ALBUM, VOUS DITES QUE C’ÉTAIT LE LIVRE QUE VOUS AVIEZ LE PLUS ENVIE D’ADAPTER… VOUS SAURIEZ DIRE POURQUOI ?

KT : “Je suis née et j’ai grandi dans une partie du Japon un peu particulière : historiquement, il y a toujours eu beaucoup d’étrangers dans la région d’Amakusa, et j’ai le sentiment d’avoir toujours été intriguée par les relations entre les Japonais et les étrangers.

Au début, c’étaient surtout les relations avec la Chine et les Chinois qui m’intéressaient.

J’ai lu pas mal de romans chinois traduits en japonais avant de découvrir la littérature française. Cet attrait pour l’autre est sans doute dû à l’influence de ma mère qui lisait aussi ce genre de livre. Ma mère, comme celle de Marguerite

Duras : enseignante (professeure d’art), divorcée, était sévère et attendait beaucoup de moi et de mon frère sur le plan scolaire... Ce roman est resté gravé dans ma mémoire.”

POURQUOI PENSIEZ-VOUS QUE CE RÉCIT POUVAIT ÊTRE UN MANGA ? QU’APPORTE LE DESSIN ?

KT : “Certains romans sont tellement écrits qu’il n’y a pas de place pour le dessin, pour l’imaginaire ; le dessinateur ne peut s’immiscer nulle part. Par exemple, j’ai beaucoup aimé Jitterbug Perfume de Tom Robbins mais je ne vois pas comment l’adapter. L’écriture de Duras, en revanche, laisse la possibilité au lecteur, au dessinateur, de se projeter entre les mots, entre les lignes. Dessiner la narratrice-héroïne la rend visible aux yeux du lecteur.

L'AMANT

de Kan Takahama d'après le roman de Marguerite Duras Éditions Rue de Sèvres - 18€

Un chef d’œuvre à redécouvrir :: L’Histoire :: Elle a 15 ans et vit en Indochine avec sa mère, veuve. Sur le bac qui traverse le fleuve séparant son lycée de sa pension, elle fait la connaissance d’un riche Chinois. Ils tombent éperdument amoureux et s’engagent dans une relation régie par l’amour et l’argent qui durera un an et demi.

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ « VOS » PERSONNAGES ?

KT : “Pour le Chinois, je me suis référée à des photographies vues dans sa maison qui est maintenant un petit musée et dans des livres de photos de l’époque à partir desquels j’ai créé mon propre personnage. Je l’ai voulu aussi «quelconque et commun» que possible car contrairement au Chinois interprété par le beau Tony Leung, dans >>>>

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LITTÉRATURE EN MANGA

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ENTRETIEN AVEC KAN TAKAHAMA (fin) >>>

le film de Jean-Jacques Annaud, les photos et la description de Duras démontrent qu’il n’était pas particulièrement beau : sans être laid, il avait un physique plutôt banal même s’il était très élégant et sophistiqué. Pour l’héroïne, c’est également à travers des photos de Marguerite Duras que j’ai pu relever des détails comme les cernes sous les yeux ou la petite bouche que j’ai intégrés dans mon dessin sans pour autant chercher une ressemblance absolue avec Duras.”

LE LIVRE

POUR VOUS , ÉTAIT-IL INDISPENSABLE DE VOUS RENDRE SUR PLACE, AU VIETNAM ?

de Marguerite Duras Éditions de Minuit - 12,50€

Descendez le Mékong, ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques, et suivez l'héroïne dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans les secrets ombreux ...

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PRINTEMPS 2020

TK : “Oui, pour m’imprégner de l’ambiance sur place, et aussi parce que dans un manga, on doit dessiner des décors et qu’il n’y a pas de descriptions précises dans le roman.

Il m’a semblé important de voir de mes propres yeux l’environnement des personnages et d’intégrer au dessin des éléments que je ne pouvais découvrir, réaliser que làbas. Le Mékong, le pensionnat où vivait Marguerite Duras, le quartier de Cholon où se trouvait la garçonnière mais également la maison du père du Chinois, à Sadec, que j’imaginais plus grande et plus imposante qu’elle ne l’est en réalité... J’ai également constaté que les bâtiments, les décors encore présents étaient très liés à l’histoire du pays avec la France et la Chine. D’ailleurs, alors que Marguerite Duras y a vécu avant la guerre et que j’y suis allée bien

des années après, j’ai ressenti encore sur place une ambiance surannée et nostalgique. En me rapprochant au plus près de son histoire personnelle, j’ai davantage saisi le drame que Marguerite Duras avait vécu et j’ai même éprouvé une certaine tristesse.”

QU’Y A-T-IL DE VOUS DANS CETTE ADAPTATION ?

TK : “Ce roman a tout d’abord une valeur particulière pour moi. Je l’ai lu quand j’étais adolescente, je pense que j’ai mûri en me comparant à cette jeune fille dans une colonie française. Et puis, en tant qu’Asiatique je me suis aussi positionnée du côté du Chinois. J’ai essayé de savoir quel genre d’homme il pouvait être. J’ai représenté le roman tel que je le ressentais personnellement, en ne changeant que peu de choses, j’ai seulement ajouté quelques dialogues pour rendre l’ensemble plus facile à saisir. Je serais ravie qu’après avoir lu mon manga, les lecteurs lisent ou relisent le roman de Marguerite Duras.”

EN QUOI CETTE HISTOIRE RESTE-T-ELLE UNIVERSELLE ?

TK : “Si cette histoire correspond à une époque passée et que le poids de la famille et des traditions ne sont plus les mêmes aujourd’hui, les sentiments éprouvés, les questions de liberté, de relation à la mère et les choix de vie pour une jeune fille restent identiques, même au XXIe siècle.” © Illustration : Kan Takahama, L’Amant, 2020 / Rue de Sèvres.

MANGA

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COUP DE CŒUR

L'AMANT de Kan Takahama d'après le roman de Marguerite Duras - éditions Rue de Sèvres - 152 p - 18€ www.coolture.fr

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One-shot !

(Pika - 7,50€)

(Glénat Shônen - 10,75€)

(Casterman - 8,45€)

MANGA EXPRESS

Nouvelle série !

WHY NOBODY REMEMBERS MY WORLD? T1

SENGO T1

NYANKEES T1

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1945, le Japon est vaincu

100% teigneux !

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RÉÉDITION Fin de la série !

Avec deux Eisner Award (2004 et 2008) James Sturm est un auteur dont on ne vante plus le talent. Il signe ici une autobiographie touchante et engagée.

LE JOUR DU MARCHÉ Delcourt - 17,95€

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Épilogue :: À savoir :: Ce numéro exceptionnel est un épilogue émouvant qui marque la toute fin de la série-phénomène Walking Dead. L’arrêt de la série orchestré par les auteurs, après plus de quinze ans de succès jamais démenti, a surpris tout le monde.

JACK OF FABLES T2

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Mais un vagabond beau comme un dieu et riche com... Non, pas vraiment riche en fait...

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THE WICKED + THE DIVINE - T7

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Plus haute est la gloire, plus dure sera la chute :: L’Histoire :: Tous les 90 ans, douze dieux du panthéon se réincarnent en jeunes adultes. Ils sont aimés. Ils sont détestés. Dans deux ans, ils seront tous morts. C’est déjà arrivé. Cela arrivera encore >> Découvrez le nouvel arc d'une série hors norme !

Une menace zombie imminente À travers les yeux d’un observateur silencieux qui suit son protecteur, Ralph nous livre un nouveau roman graphique dont vous êtes le protagoniste.

Il vous faudra fuire les ombres de la menace zombie imminente...

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Les derniers guerriers :: À savoir :: À la croisée des chemins de Blacksad et Lone Wolf and Cub ce récit anthropomorphique enchanteur met en scène des samouraïs inspirés du recueil La Guerre des Souris & des Grenouilles d’Homère.

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