Communauté africaine des praticiens sur la gestion axée sur les résultats du développement Février 2008
EN LIGNE
Un bulletin sur la communauté africaine des praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les resultants du développement
Dan s ce nu méro : Dernières nouvelles Forum ~ Expérience à travers le continent
Com munauté asiatique des praticiens - MfDR
ONLINE est un bulletin d’information mensuel qui constitue, pour les membres de la Communauté africaine de praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP-MfDR) et d’autres parties intéressées, une tribune pour partager leurs expériences, débattre des enjeux et placer des annonces sur les évènements à venir. ONLINE est disponible en français et en anglais sur le site web de la Communauté africaine de praticiens (www.cop-mfdr-africa.org).
Dernières nouvelles Le mois de décembre a été particulièrement riche en évènements pour la Communauté africaine de praticiens qui a tenu sa première réunion annuelle à Mukono (Ouganda) du 11 au
Prochains événements
14 décembre 2007. Plus de 40 personnes ont pris part à cet évènement : 28 membres de la Communauté africaine de praticiens venus de 12 pays (Benin, Burundi, Éthiopie, Kenya, Maurice, Maroc, Mozambique, Niger, Sénégal, Tanzanie, Ouganda et Zimbabwe), deux membres de la Communauté asiatique de praticiens et 10 représentants de quatre organismes bailleurs de fonds (Banque africaine de développement, Agence canadienne de développement international, ministère britannique du Développement international et Banque mondiale). La
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liste complète des participants et le compte rendu de la conférence peuvent être consultés sur le site www.cop-mfdr-africa.org.
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L’équipe de direction provisoire a été dissoute et remplacée par une nouvelle équipe de direction principale. Cette dernière s’est organisée en cinq groupes de travail thématiques correspondant à cinq priorités qui se sont dégagées des délibérations de la réunion annuelle. Chaque groupe s’est choisi un chef qui aura la charge de superviser ses travaux. La Communauté africaine de praticiens a le plaisir de présenter la nouvelle équipe de direction principale suivant les groupes de travail auxquels ses membres appartiennent (le nom du chef de groupe est précédé d’un astérisque (*) : 1. 2.
3.
4. 5.
Décentralisation et adhésion *Zaam Ssali (Ouganda), Jared Ichwara (Kenya) et Sephania Mwakipesile (Tanzanie). Gestion du savoir, apprentissage organisationnel et publicité *Ali Doungou Boubacar (Niger), Dev Ruhee (Maurice) et Richard Ssewakiryanga (Ouganda). Renforcement des capacités *Solomon Mhlanga (Zimbabwe), Mayacine Camara (Sénégal), Joy Mukaire (Ouganda) et Mbayani Yudica Saruni (Tanzanie). Suivi et évaluation *Claude Kakule (Congo), Tamirat Yacob (Éthiopie) et Seydou Yaye (Niger). Réseaux, reconnaissance et durabilité *Peter Ssentongo (Ouganda), Sylvester Obong’o (Kenya) et Abdou Karim Lo (Sénégal). Peter Ssentongo a été confirmé au poste de président de la nouvelle équipe de direction.
Si vous souhaitez être associé aux travaux de l’un quelconque de ces groupes de travail,
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B ibl iothèque de la CoP a fricaine
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veuillez contacter le chef de ce groupe directement. Les coordonnées des chefs de groupe sont fournies à la dernière page du présent bulletin d’information. D’autre part, tous ces groupes ont créé des forums sur notre nouveau site web et votre contribution en ligne à leurs travaux est la bienvenue. En décembre, nous avons procédé au lancement d’un nouveau site web très intéressant (www.cop-mfdrafrica.org) où vous pouvez vous inscrire en tant que membre. Ce nouveau site offre davantage de souplesse et est bien plus convivial que le précédent. Veuillez nous faire part de vos observations concernant ce nouvel espace électronique amélioré.
Forum ~ Expérience à travers le continent Cette section offre l’opportunité aux membres de la CoP de partager leurs expériences. À la fin de novembre 2007, M. Mbayani Yudica Sarun a représenté l’équipe de direction provisoire de la Communauté africaine de praticiens à la réunion annuelle de la Communauté asiatique de praticiens et au Programme international de Shanghai pour la formation en évaluation de projets de développement (SHIPDET). Il nous livre ici l’expérience acquise à Shanghai.
Contexte Le monde entier s’intéresse de plus en plus au renforcement du suivi et de l’évaluation axés sur les résultats et à l’amélioration des performances au plan du développement. Cette tendance peut s’expliquer par l’évolution des mentalités en ce qui concerne l’administration du secteur public et l’avènement de la mondialisation. La pression financière et concurrentielle croissante et l’influence de la communauté internationale appellent une plus grande sensibilité des pouvoirs publics aux exigences de bonne gouvernance, de responsabilité et de transparence, d’efficacité du développement et de production de résultats concrets. Les pays en développement doivent gérer leurs processus de développement pour avoir l’impact souhaité, aussi la quête de résultats au plan du développement est impérative. Il leur faut déterminer les résultats qu’ils veulent atteindre et — en collaboration avec les organismes de développement, la société civile et d’autres acteurs — concevoir des politiques et des programmes pour y parvenir. Les pays ont par ailleurs besoin d’informations sur lesquelles adosser ce travail, et de moyens statistiques et de systèmes de suivi et évaluation pour générer ces informations. Les organismes de développement ont pour rôle d’aider les pays en développement à renforcer leur capacité à adopter une gestion axée sur les résultats. Appliquer une gestion axée sur les résultats implique aller au-delà de l’accent qui est habituellement mis sur la fourniture d’intrants (généralement des financements) et la qualité du produit pour privilégier la production de résultats. En changeant ainsi d’approche, les pays seront en mesure d’améliorer non seulement l’utilité et l’efficacité de l’aide, mais aussi l’utilisation prudente des recettes intérieures pour atteindre les résultats souhaités. La Communauté africaine de praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement représente l’une des initiatives de la communauté internationale visant à aider les pays à produire les résultats escomptés. Elle constitue un réseau virtuel d’apprentissage et d’échange des connaissances entre gestionnaires du secteur public, organisations, organismes d’exécution et praticiens sur une gestion plus efficace axée sur les résultats. Il s’agit d’un réseau informel – un groupe de personnes ayant en commun un but bien précis et désirant échanger leurs connaissances et leurs expériences dans un domaine d’intérêt commun. Au moyen de l’apprentissage mutuel et de la diffusion de
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l’information, une communauté de praticiens peut créer et renforcer les compétences de base : i) en développant et en diffusant les pratiques optimales, ii) en reliant les « îlots de connaissances » en réseaux de professionnels qui s’organisent de manière indépendante, et iii) en stimulant la collaboration entre diverses fonctions.
Compte rendu du programme SHIPDET et de la réunion annuelle de la Communauté asiatique de praticiens La Communauté asiatique de praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement a adopté un programme bien établi de formation en matière de suivi et d’évaluation (SHIPDET). Ce programme a pour objectif de consolider les capacités des membres de la Communauté asiatique de praticiens dans le domaine du suivi et évaluation au moyen d’une série d’activités, telles que les ateliers de formation, la recherche et la constitution de réseaux. Il a été proposé d’exécuter ce nouveau programme deux fois par an pendant 3 ans, de 2007 à 2009, la session du printemps visant particulièrement les participants chinois et celle d’automne ciblant les participants internationaux, de préférence les membres de la Communauté de praticiens de la région Asie Pacifique. Les membres de la Communauté africaine de praticiens étaient également invités à partager leurs expériences et à s’inspirer de leurs pairs asiatiques, et il se trouve que nous étions le seul membre à pouvoir prendre part à cet évènement et à représenter notre communauté. Un certificat a été décerné à chaque participant ayant suivi le programme SHIPDET avec succès.
Composantes du programme L’atelier qui a duré deux semaines comportait les trois composantes suivantes : a) formation intensive sur la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation axés sur les résultats ; b) descente sur le terrain et vidéoconférence sur des cas pratiques d’évaluation axée sur les résultats portant sur le Projet de développement multivilles dans le Zhejiang, financé par la Banque mondiale, et le Projet de la Crique de Suzhou à Shanghai, financé par la Banque asiatique de développement (BAsD) ; et c) réunion annuelle de la Communauté asiatique de praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement. Deuxième cohorte du programme de formation SHIPDET Du 22 octobre au 3 novembre 2007, près de 60 praticiens ayant des compétences différentes dans le domaine de la gestion axée sur les résultats et venus de 19 pays ont pris part à la seconde phase du programme SHIPDET, qui s’est tenue à l’Asia-Pacific Finance and Development Center (AFDC) à Shanghai (Chine). Comme nous le savons tous, il n’existe pas de modèle universel s’agissant de l’évaluation de la performance, mais le programme de formation visait à étudier et examiner des théories et méthodologies de suivi et évaluation mondialement reconnues, à confronter les expériences et à mettre au point un système d’évaluation de la performance pouvant être mis en œuvre au niveau local. Les experts invités pour la formation étaient M. Ray Rist et Mme Linda Morra-Imas, spécialistes sénior de l’évaluation de la performance de la Banque mondiale. Les autres experts venaient de la BAsD (M. Keith
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Leonard et M. Bruce Purdue (Chef de la cellule de gestion des résultats)) ; de l’Université Carlton (Mme Nancy Porteous – par vidéoconférence depuis le Canada) ; et du Fonds pour l’environnement mondial (M. Robert Van Den Berg). Les thèmes abordés couvraient la description des 10 étapes à suivre pour mettre en place des « systèmes de suivi et d’évaluation axés sur les résultats », le rôle de l’évaluation, et différents modèles pour mener une évaluation et en présenter les données et les constatations. La plupart des thèmes traités s’accompagnaient également d’études de cas, dont certains étaient des cas pratiques et réels, tels que l’évaluation du Projet de développement multivilles dans le Zhejiang. Descentes sur le terrain Ayant couvert les aspects théoriques du programme de formation, nous avons visité le Projet de développement multivilles dans le Zhejiang financé par la Banque mondiale et exécuté à Hangzhou, capitale de la province, pour examiner de près le processus concret de conception, de planification, d’exécution, de suivi et d’évaluation d’un projet. Ce projet comprend huit composantes dont une usine de purification des eaux et ses oléoducs, la construction de routes, la protection de l’environnement et la rénovation urbaine et l’aménagement de terrains. Avant la descente sur le terrain, des agents publics, qui ont conduit l’exécution du projet, nous ont brièvement présenté le contexte, les défis et les attentes liés au projet (produits et résultats). Toutes les composantes du projet ont été exécutées avec succès dans les délais convenus et le résultat global du projet a été jugé « satisfaisant » par le Groupe d’évaluation indépendant (IEG) de la Banque mondiale qui a réalisé l’évaluation ex post du projet en 2006. Une vidéoconférence avec les agents de l’IEG basés à Washington, qui ont mené l’évaluation a permis d’examiner divers aspects tels que les méthodologies utilisées. Réunion annuelle de la Communauté de praticiens de l’Asie Pacifique dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement La formation coïncidait avec la deuxième réunion annuelle de la Communauté de praticiens dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement de la région Asie Pacifique. Cette réunion a constitué une occasion idoine pour confronter les théories et les méthodes éprouvées dans le domaine de l’évaluation de la performance à l’échelle internationale. Il a été demandé aux participants d’élaborer des documents sur la pratique de la gestion axée sur les résultats de développement (ex.: conception, exécution et gestion) dans leurs pays respectifs. Parmi les dix-huit documents soumis, huit seulement ont pu être présentés en raison des contraintes de temps. Un document africain a eu le privilège d’être retenu et nous avons présenté un exposé sur le cas du système de suivi du projet MKUKUTA en Tanzanie. Ces exposés se sont accompagnés d’un examen par les participants de l’évolution des activités de la Communauté asiatique de praticiens depuis son lancement en 2006 et du plan d’action proposé pour 2008.
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Enseignements (ces expériences peuvent-elles être transposées dans le contexte africain ?) ⇒
Enseignements tirés de l’exécution du Projet de développement multivilles dans le Zhejiang
a) Un personnel technique et administratif doté de solides capacités est essentiel à une bonne exécution des projets : Dans le cas du projet exécuté dans le Zhejiang, l’équipe de gestion du projet était dotée de capacités internes extrêmement solides. L’équipe « savait exactement ce dont elle avait besoin » et était en mesure de travailler d’une manière cohérente pour atteindre ses objectifs. Un certain renforcement des capacités a également été entrepris à cette fin. L’essentiel du travail préliminaire (études de faisabilité, analyse de l’impact environnemental) était exécuté par des consultants locaux, compte tenu de leur compétence, à l’inverse de ce qui se fait dans les pays les moins avancés où ce type de travail est en général confié à des consultants étrangers. b)
Un soutien fort des parties prenantes est essentiel au succès du projet : Les parties prenantes à
tous les niveaux étaient associées au projet et le soutenaient largement, bien que certaines communautés (notamment dans les bidonvilles) aient été recasées pour faire place au projet ; c)
La bonne volonté et l’engagement des pouvoirs publics est le facteur clé : Les autorités de la
ville ont également fait preuve d’engagement en faveur du projet auquel elles attachaient du prix. d)
Le devoir de responsabilité est cruciale : Les systèmes de responsabilité du projet étaient en
place, chaque chef de projet devant rendre compte des résultats et la supervision courante étant effectuée pour assurer la bonne exécution du projet. ⇒ e)
Enseignements tirés de la formation (SHIPDET) L’exigence de données d’observation pour éclairer la prise de décisions est un aspect
crucial : La fourniture de données et de renseignements n’est pas un problème dans la plupart des pays, mais ce qui fait défaut c’est d’exiger de disposer de ces éléments (manque d’appropriation) pour prendre des décisions avisées. La formation nous a permis de réaliser que ce qui compte en matière de suivi et d’évaluation ce n’est pas tant les données recueillies ni les faits, mais bien la manière dont ces données sont utilisées pour éclairer les choix faits à différentes phases de la planification et de la fourniture du service public. f)
Les évaluations rangées dans des tiroirs ne produisent aucun rendement du capital investi :
On peut tirer le meilleur parti des évaluations seulement lorsque les enseignements qu’on en tire ont une incidence sur la prise de décisions et permettent d’améliorer effectivement et efficacement la pratique. L’évaluation permet d’identifier les défaillances, prendre en compte les obstacles et les problèmes, renforcer la capacité à mettre en œuvre une gestion à objectif de résultats, et informer le public sur les résultats des projets. Les changements que l’on souhaite apporter aux projets ne peuvent s’opérer que si les rapports d’évaluation sont effectivement utilisés. Il est donc important de porter le savoir qu’il faut aux personnes indiquées, au bon moment, et de les aider à l’appliquer. g)
Il faut des champions et de la participation active des pays : La Communauté africaine de
praticiens est à sa phase embryonnaire et n’est pas autant avancée que son alter ego de l’Asie Pacifique. Il
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faut donc s’activer davantage pour sensibiliser les acteurs et encourager la participation des pays. C’est à ce titre que nous vous exhortons à prendre part aux activités de la Communauté africaine de praticiens, dans l’espoir que cela nous aidera non seulement à partager nos expériences et nos connaissances, mais aussi à progresser dans la conception et la réalisation de nos activités dans nos pays respectifs. Le grand bond de notre communauté au plan de son développement tient à votre participation. Votre capacité à influer sur les décisions prises au sein de votre organisation et dans votre pays suffit à cet effet. En d’autres termes, il nous faut, dans chaque pays, des champions très haut placés et disposés à prendre des risques politiques en plaidant en faveur d’un suivi et d’une évaluation axés sur les résultats. Nous devons pour cela associer nos dirigeants du sommet de la hiérarchie à ce processus, de façon à gagner leur adhésion comme l’ont fait la plupart des pays asiatiques.
Défis liés à la gestion axée sur les résultats de développement Les principaux défis auxquels les pays de la quasi-totalité des régions sont généralement confrontés dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement sont les suivants : a) L’existence d’une multitude de dispositifs de suivi et d’évaluation dans un même organisme/pays ; ces dispositifs ne sont pas normalisés, surtout au niveau sectoriel, et ne s’imbriquent donc pas dans le dispositif global national ; b) S’agissant de la capacité à mettre en œuvre une gestion axée sur les résultats, deux défis se posent : tout d’abord, nombreux sont les pays dont cette capacité est insuffisante, et ensuite les capacités diffèrent largement d’un pays membre à l’autre ; c) La tendance que certains pays partenaires ont à être réfractaires à la gestion axée sur les résultats de développement, surtout au regard de la charge de travail supplémentaire qu’elle implique, des exigences pressantes pour plus de transparence et de responsabilité, et des exigences parfois contradictoires de plusieurs bailleurs de fonds dans ce domaine ; d) Les obstacles linguistiques entre pays ; et e) Les problèmes liés aux données et aux informations : disponibilité, accessibilité, caractère opportun et fiabilité. Ces défis peuvent être relevés en s’attelant tout particulièrement au développement de capacités durables en matière de planification, d’exécution, de gestion, de suivi et d’évaluation à la lumière des résultats – dans la mesure où ce sont là les aspects clés de l’amélioration de l’efficacité du développement.
Possibilités d’un rapprochement de la Communauté asiatique de praticiens Renforcement des capacités : Plusieurs pays et la communauté internationale ont gagné en expérience et tiré des enseignements de l’application de la gestion axée sur les résultats. Toutefois, les défis les plus pressants pour les pays en développement restent ceux liés à l’insuffisance d’informations, la capacité à suivre et évaluer la manière dont les fonds publics sont utilisés pour atteindre les résultats souhaités, et la manière dont ces résultats peuvent servir à appuyer la prise de décisions. La Communauté de praticiens de l’Asie Pacifique a mis en place le programme SHIPDET pour relever ces défis. L’Afrique étant confrontée à des difficultés similaires, il serait souhaitable de demander
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à prendre part au programme SHIPDET et/ou à mettre sur pied notre propre centre de formation. Ayant été le premier membre de la Communauté africaine de praticiens à participer à ce programme sous les auspices de la Banque mondiale, il ne nous est pas impossible d’établir une passerelle entre les deux communautés. Deux ou trois membres de notre communauté peuvent se rendre en Asie pour améliorer leurs connaissances en matière de suivi et d’évaluation et partager leur expérience. Dialogue sur la gestion axée sur les résultats de développement : Chaque pays en Afrique a une voie, une approche, un style et un niveau de développement qui lui sont propres. En outre, les pays se situent à des phases différentes de la mise en place de systèmes de suivi et d’évaluation axés sur les résultats de développement et peuvent tous tirer parti des échanges d’idées et d’un dialogue régulier dans ce domaine. Grâce au dialogue, nous pouvons tirer des enseignements importants sur la manière de concevoir et d’appliquer des techniques de suivi et d’évaluation axés sur les résultats. Ce dialogue peut se faire au moyen de téléconférences, d’annonces croisées, de discussions en ligne, de forums et de réunions annuelles. ⇒
Réunions annuelles : Nous venons de tenir notre première réunion annuelle, alors que la Communauté de praticiens de la région Asie Pacifique en était à sa deuxième réunion annuelle au mois de novembre. Les réunions annuelles sont l’occasion d’inviter des participants de part et d’autre afin que ceux-ci s’imprègnent de la manière dont les autres travaillent (mise en œuvre des plans d’action par exemple) et se fassent une idée sur la façon d’adapter cette approche à l’environnement local.
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Forums en ligne : Chaque année, la Communauté asiatique de praticiens choisit un thème sur lequel les participants sont invités à se prononcer, à poser des questions et à faire part de leurs expériences en matière de pratiques optimales. Le thème retenu cette année (encore en cours) est « Mise sur pied d’un système de suivi et d’évaluation axés sur les résultats », et un expert de grande renommée les aide depuis les États-Unis à surmonter certaines difficultés. Nous pouvons adopter cette même approche ou nous associer à eux pour prendre part à ce forum. Nous devons cependant trouver des moyens de prendre en compte le décalage horaire entre les États-Unis, l’Asie et l’Afrique pour que la participation à ce forum se fasse de façon simultanée.
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Annonces croisées : Les Communautés africaine et asiatique de praticiens ont commencé à échanger des annonces à placer réciproquement sur leurs sites. Nous pouvons nous organiser de façon à échanger les annonces d’évènements, les bulletins d’information, les publications relatives à la gestion axée sur les résultats de développement et les études de cas générales à placer mutuellement sur nos sites.
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Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide : Le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide se tiendra à Accra (Ghana) en septembre 2008. En tant que pays en développement (et bénéficiaires de l’aide) nous devons accorder nos violons sur l’ordre du jour des principales délibérations et les questions à aborder avec nos partenaires de développement concernant l’efficacité de l’aide. Nous devons donc collaborer avec nos pairs de l’Asie Pacifique qui ont manifesté leur disposition à y participer pour aborder les questions dans un « esprit d’équipe » pendant ce forum.
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Coopération Sud-Sud : Certains des plus grands défis liés à la gestion axés sur les résultats de développement peuvent être relevés dans le cadre d’un partenariat régional (coopération Sud-Sud). Certains pays de l’Asie Pacifique (comme Singapour et la Malaisie) ont considérablement progressé dans ce domaine. La coopération Sud-Sud est donc nécessaire pour aider les pays à adopter la gestion axée sur les résultats, c’est-à-dire leur fournir l’appui requis pour générer en temps voulu des données fiables permettant d’évaluer les progrès accomplis dans les programmes de développement (ODM, SRP), et pour renforcer les mécanismes permettant d’en rendre compte.
Prochaine étape À titre de rappel, le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide se tiendra cette année à Accra (Ghana), et le thème central retenu est « Utilisation prudente des ressources financières pour atteindre les résultats souhaités ». En tant que Communauté africaine de praticiens, nous devons nous préparer pour cet évènement en formulant des propositions concrètes sur la manière d’améliorer l’utilité et l’efficacité de l’aide. Force est de relever que l’appui financier n’est pas le seul moyen de résoudre définitivement nos problèmes. Nous avons chacun un rôle à jouer pour obtenir des résultats.
Communauté asiatique des praticiens - MfDR Nous invitons tous les membres de la Communauté africaine de praticiens à participer au forum actuel qui a été lancé fin septembre. Pour lire un résumé de nos débats en ligne, obtenir de plus amples informations concernant la série de débats de 2008 et soumettre une demande d’adhésion, veuillez visiter le site web cop-mfdr.adb.org.
Prochains événements Réunion sur la gestion axée sur les résultats de développement du CAD-OCDE Les membres de l’équipe de direction principale prendront part à une réunion d’activité conjointe du CAD-OCDE sur la gestion axée sur les résultats qui se tiendra début mars. Ils participeront au processus de planification du troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, qui se tiendra au Ghana au début du mois de septembre prochain.
Programme international pour la formation en évaluation de projets de développement (IPDET 2008), Ottawa (Canada) Le Programme international pour la formation en évaluation de projets de développement (IPDET) se tiendra du 9 juin au 4 juillet 2008 à Ottawa (Canada). Ce programme est géré par Linda Morras-Imas et Ray Rist. Pour avoir un aperçu des ateliers et des instructeurs prévus cette année, rendez-vous sur le site web www.ipdet.org. Les personnes qui souhaitent participer peuvent d’ores et déjà s’inscrire.
Si vous souhaitez voir publier ici une annonce sur un évènement futur, veuillez contacter Sheila Daunt Escandon (sdaunt@worldbank.org).
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Bibliothèque de la CoP africaine Nous continuons de recueillir les ressources que nous placerons sur le site web de la Communauté africaine de praticiens. Si votre service, votre organisation ou vos collègues ont rédigé récemment un quelconque document pertinent que vous souhaiteriez également mettre à la disposition des autres membres, veuillez contacter Sheila Daunt Escandon (sdaunt@worldbank.org).
Rejoignez-nous Si vous souhaitez devenir membre de la Communauté africaine de praticiens, veuillez vous rendre sur notre site web www.cop-mfdr-africa.org et soumettre une demande d’adhésion. Pour plus de renseignements, veuillez contacter Sheila Daunt Escandon (sdaunt@worldbank.org).
Contactez-nous Pour toute question, observation ou suggestion concernant le bulletin d’information ou la Communauté africaine de praticiens, veuillez contacter Sheila Daunt Escandon (sdaunt@worldbank.org) ou tout chef de groupe de l’équipe dirigeante principale :
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Réseaux, reconnaissance et durabilité -- Peter Ssentongo (Ouganda) : peter.sentongo@nimes.go.ug ou peter.ssentongo@gmail.com Décentralisation et adhésion -- Zaam Ssali (Ouganda) : zaam.ssali@gmail.com ou zssali@yahoo.com Gestion du savoir, apprentissage organisationnel et publicité -- Ali Doungou Boubacar (Niger) : doungouali@yahoo.fr Renforcement des capacités -- Solomon Mhlanga (Zimbabwe) : solo9088@yahoo.com Suivi et évaluation -- Claude Kakule (Congo) : claudeK@unops.org ou claudekakule@yahoo.com
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