ENSAG - Master 2017 Cultures contemporaines Julie FLOHR
LIPSTICK - Claes Oldenburg 1969-1974
Claes OLDENBURG Stuart WREDE Donald LIPPINCOTT Jonathan LIPPINCOTT LIPPINCOTT INC. Les étudiants en architecture de YALE
Politiques
INTERVENANTS :
Cornélia CANNIER
1944
1954
1955
Début de la société de consommation aux USA et en France: c’est l’American Way of Life.
Accords de Genève, division de l’Indochine: Vietnam Nord ( RDVN) et Vietnam Sud ( RVN).
Entrée en guerre des USA aux côtés du Vietnam Sud ( RVN).
1967
1969
1969
Manifestation contre la guerre du Vietnam à Washington.
Stuart Wrede commande une oeuvre ( le futur Lipstick) à Claes Oldenburg.
Oldenburg livre une première version développée à la Lippincott Inc. -qui sera vandalisée au bout d’une semaine-puis une seconde version de Lipstick.
1955
1966
1967
Opinion publique indifférente à la guerre aux USA.
Début des études du Lipstick par Claes Oldenburg. Transition entre les périodes ‘soft’ et ‘hard’.
Fondation de la Lippincott Inc.
1970
1974
1975
La Lippincott. Inc enlève la seconde version de Lipstick- beaucoup trop abîmée -pour la ramener dans ses ateliers.
Après 4 années d’études et de prototypes, la version finale de Lipstick est installée à Morse College.
Fin de la guerre du Vietnam qui dura 20 ans.
1 / Un contexte politique et social 1955/ ANNÉE CRUCIALE Conséquence directe de la guerre d’Indochine, le pays est divisé en deux par les accords de Genève en 1954: le Nord ( RDVN ) et le Sud ( RVN) soutenu par les américains. Le Sud souhaitant à tout prix la réunification du pays sous son régime nationaliste, le monde assiste à une escalade de la violence jusqu’à l’entrée en guerre officielle des états-unis en 1955. Les étudiants sont les seuls à manifester contre la guerre dès son commencement.
‘American way of life’ Les produits américains tels que le chocolat au lait ou le coca cola inondent le marché mondial mais surtout français en 1944 après la libération. Les français grâce aux bases américaines toujours présentes découvrent l’american way of life. Cet engouement perdurera jusqu’à la fin des années 1960, date à laquelle le coup de grâce de cette société de consommation est porté par la guerre du Vietnam: les américains sont humiliés. SOURCES : http://new.darrylepollack.com/2010/09/ahead-and-back/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Indochina war https://visitorcenter.yale.edu/book/hewitt-quadrangle https://blogs.letemps.ch/oeilduviseur/2015/04/30/vietnam/
1969/ En 1969, un étudiant en architecture de Yale, Stuart Wrede, commande à Claes Oldenburg-un artiste suédois lui même ancien étudiant de Yaleune installation artistique: ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’. Le but symbolique ayant été de dénoncer le paradoxe des états-unis enlisés dans la guerre du Vietnam tandis que ses concitoyens se complaisent dans la société de consommation.
Image de gauche : 100 000 personnes sont réunies devant le Pentagone à Washington en ce 21 octobre 1967. Totalement indifférents vis à vis de la guerre du Vietnam en 1955, l’opinion se modifie lentement ant au gré de la diffusion du nombre des décès des GI américains.
2 / Protestations à Yale TANK/LIPSTICK Le tank représente l’armée américaine et le lipstick la féminité ainsi que la société de consommation. Le rouge à lèvres ainsi fièrement dressé en signe de domination sur le tank démontre une volonté de l’artiste de rabaisser et ridiculiser l’armée aux yeux du monde. Sans subtilités, Oldenburg fait comprendre au reste du monde le ridicule de la société américaine niant la guerre au Vietnam tout en se complaisant dans la consommation de masse.
oldenburg/ soft/hard ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’ et l’année 1969 marquent un tournant dans la vie d’artiste de Claes Oldenburg. En effet, il passe de sa période dite ‘soft’ et ses installations molles-dont ‘the Store’, la plus remarquable-à sa période ‘hard’ durant laquelle il commence à travailler des matériaux durs tels que le bois ou l’acier. ‘Lipstick’ est une œuvre à cheval entre ses deux périodes, on note la transition entre ‘soft’ et ‘hard’ avec le ballon du lipstick en PVC et le reste en bois et aluminium. SOURCES : http://new.darrylepollack.com/2010/09/ahead-and-back/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Indochina war https://visitorcenter.yale.edu/book/hewitt-quadrangle https://blogs.letemps.ch/oeilduviseur/2015/04/30/vietnam/
yale manifeste À l’initiative de Wrede et conçue grâce au travail commun des étudiants en architecture de Yale et de Claes Oldenburg, l’œuvre devient rapidement un symbole lors des nombreuses manifestations étudiantes. En effet, le tank fut utilisé comme estrade et le haut du lipstick-pouvait être gonflé à l’aide d’une pompe-servait à réglementer la prise de parole des étudiants lors de débats publiques. Elle servi aux manifestations pro-féministes en 1969. Cette même année, Yale devient une université mixte. Image de gauche : Les étudiants et Claes Oldenburg sont rassemblés sur la Beinecke Plaza pour l’installation de ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’ en 1969.
3 / Étude des matériaux étape 1 AGRANDISSEMENT Oldenburg s’intéresse au rapport des objets dans la ville. Il voit l’agrandissement comme un moyen d’induire un imaginaire sublimant l’objet, mais également de résoudre des moyens techniques.
‘lipstick (ascending) on caterpillar tracks’ Il s’agit du premier dessin technique de l’œuvre commandée par Stuart Wrede et les étudiants en architecture de Yale.
SOURCES : L’art au vingtième siècle. : II. L’art contemporain, Meneguzzo Marco, Paris : L’ Art de l’exposition : une documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle, Restany Pierre, Szeeman Harald, Kluser Bernard, Paris : Ed. Du Regard , 1998.
‘Lipsticks’ ‘Lipsticks in Piccadilly circus’ marque véritablement le début de ses réflexions sur l’échelle de l’objet. La technique du collage lui permet notamment de commencer à intégrer ses objets dans la ville comme des architectures.
Image de gauche : Déjà en 1966, Oldenburg étudie le Lipstick et son agrandissement dans l’espace public.
3 / Étude des matériaux étape 2 1969/ +1 semaine La première version de ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’ comportait des matériaux assez peu résistants. Le tank était fait de bois contreplaqué et le tube du rouge à lèvres d’aluminium. La partie la plus fragile fut le haut du lipstick qui était en réalité un ballon en PVC pouvant être gonflé grâce à une pompe. La fragilité eu rapidement raison de l’œuvre dont le ballon fut crevé au bout d’une semaine.
1969/ +2 semaine Le ballon en PVC fut rapidement remplacé par son équivalent en aluminium. La pompe demeure sur place mais ne peut plus être actionnée. ‘Lipstick’ comporte cependant encore de nombreux matériaux fragiles comme le tank en contreplaqué.
SOURCES : «Pop architecture. : a sophisticated interpretation of popular culture ?», «Claes Oldenburg / Coosje van Bruggen», L’Architettura, no 451, mai 1993 «Engineering Oldenburg», Architectural record, 1986, Mars, n°3 (0003-858X),
1970/ Ci-contre, nous pouvons voir la seconde version de ‘Lipstick’. Cependant, les intempéries, les nombreuses manifestations mais surtout le vandalisme pro-guerre du Vietnam auront raison de cette seconde version de ‘Lipstick’. Celle-ci sera retirée au bout de 10 mois car beaucoup trop détériorée.
Image de gauche : Première étape dans la vie du Lipstick que nous connaissons aujourd’hui.
3 / Étude des matériaux étape 3 1970/1974/ RESTAURATION Des suites de ces multiples mésaventures ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’ fut retirée de la Beinecke Plaza en 1970. Pendant 4 ans, les étudiants réunirent des fonds pour reproduire l’œuvre laissée en trop mauvais état. En parallèle, Claes Oldenburg travailla de concert avec les employés de la Lippincott Inc. pour mettre au point une troisième version, suffisamment résistante contre le vandalisme, les intempéries ainsi que la ferveur des étudiants lors des manifestations. Ainsi, née en 1974 dans les ateliers de la Lippincott Inc., la version finale de ‘Lipstick’ se compose d’acier Cor-Ten pour le tank et d’aluminium/résine/ fibres de verre pour le rouge à lèvres.
Dessin technique Si ce dessin représente en réalité la première version du ‘Lipstick’ qu’Oldenburg avait en tête en 1969, elle est beaucoup plus ressemblante à la version finale de 1974.
Image de gauche : La version finale de ‘Lipstick ascending on caterpillar tracks’ installée dans la cour de Morse Collège depuis 1974.
SOURCES : http://oldenburgvanbruggen.com
4 / Un fabricant spécialisé 1966/ LIPPINCOTT INC. La Lippincott Inc. ouvre en 1966, elle est le premier lieu de fabrication des œuvres d’art dites de «très grand format» aux états-Unis. Étant la première fabrique à détenir de nombreuses machines spécialisées dans le travail du métal elle fut très prisée des artistes. Disposant de moyens financiers, mécaniques et d’espaces de travail très grands, Oldenburg est séduit et y développera beaucoup d’œuvres notamment ‘Clothespin’ ( voir ci-contre)
Travailler/exposer La Lippincott Inc., en plus de disposer d’entrepôts pour la fabrication d’œuvres de grande taille, mettait également à disposition des artistes un espace d’exposition en plein air, celui-ci servait également de galerie pour les potentiels acquéreurs.
SOURCES : https://siris-artinventories.si.edu ( Smithsonian Institution Research http://www.lippincottsculpture.com Jonathan Lippincott, Large Scale: Fabricating Sculpture in the 60s and 70s at
Savoir-faire La Lippincott Inc. dispose certes de moyens techniques mais surtout d’une main d’œuvre très qualifiée et passionnée. Ci-contre Claes Oldenburg travaillant au pli de tôles d’aluminium.
Image de gauche : Claes Oldenburg supervisant les travaux de la première version de ‘Lipstick’ dans les ateliers de la Lippincott Inc. en 1969.
Série «Popeye», Sculpture de Popeye, Jeff Koons, 2002, Carlson Art LLC
Étude des Lipsticks , Claes Oldenburg, 1966, Piccadilly Circus, Londres
Agrandissement À travers la série «Popeye» et les études du «Lipstick», Jeff Koons et Claes Oldenburg s’adressent de la même manière au grand public. Ces deux artistes souhaitent faire passer un message, mais comment le faire de manière à être entendu du plus grand nombre ? En faisant parler des archétypes connus de tous: le personnage bien connu qu’est Popeye symbolisant l’homme fort, musclé pour Jeff Koons et le rouge à lèvres, objet idolâtré du grand public et synonyme du décorum de la femme, pour Claes Oldenburg. Ces personnages et ces objets symbolisent beaucoup pour tout un chacun, et permettent aux deux artistes de démonter les mécanismes de la société de consommation. Cette métaphore est exacerbée par les procédés techniques industrialisés mis en place par chacun des artistes, utilisés par la société de consommation ainsi que la notion d’agrandissement qui attire le regard du spectateur qui participe ainsi à la glorification de la banalité. En effet, cette notion d’agrandissement mise en place par les artistes produit un imaginaire surréel comme jamais l’objet ne l’avait fait avant. Koons glorifie la banalité des objets du quotidien en leur donnant un but, une signification. Oldenburg, quant à lui, dénonce la société de consommation américaine qui se complaît dans l’ignorance tandis que les États-Unis s’enlisent dans la guerre du Vietnam.
Intérieur du Leviathan, exposition Monumenta 2011, Anish Kapoor, Grand Palais, Paris
Lipstick ascending on caterpillar tracks, Claes Oldenburg, 1969, Beinecke Plaza, Yale, manifestations pro-parité sur le Lipstick
Œuvres à participation Le «Leviathan» de l’exposition Monumenta 2011 par Anish Kapoor et la première version de «Lipstick ascending on caterpillar tracks» de Claes Oldenburg sont génératrices de surprises et de découvertes. Les deux artistes ont travaillé à offrir une expérience au public servant le propos de leur œuvre. Ce ne sont pas que des œuvres que l’on regarde de loin. En visitant l’exposition Monumenta 2011 au Grand Palais, le spectateur découvre tout d’abord cette forme gonflée, il la regarde, tourne autour, passe en dessous de ses arches, la contemple en hauteur depuis l’escalier d’honneur pour finir par rentrer dedans. Une fois à l’intérieur de l’œuvre, c’est la surprise. Le spectateur découvre deux choses: l’impression d’être dans les entrailles d’une bête géante grâce à la lumière, le fort écho sonore, la pression atmosphérique ambiante, et également la perception de la structure du Grand Palais qui apparait comme un squelette projeté sur le PVC gonflé. Claes Oldenburg de son côté, a crée une œuvre qui servirait la cause de beaucoup d’autres combats après la guerre du Vietnam. Les étudiants prirent l’habitude de manifester sur le «Lipstick». Ainsi grâce à eux Yale devint mixte en 1969. En effet, les étudiants de Yale pouvaient s’en servir comme estrade lors de manifestations. Le haut du «Lipstick», initialement en PVC pouvait être gonflé grâce à une pompe. Le dispositif ne fonctionna qu’une semaine, mais les étudiants s’en servirent pour la prise de parole. Que l’œuvre soit politisée ou non, il est important pour Kapoor et Oldenburg que le spectateur fasse partie intégrante de l’œuvre. Pour Kapoor, le spectateur visite le «Léviathan», en revanche chez Oldenburg, les étudiants montent dessus pour manifester, actionnent la pompe.
Photographie de ballon en forme de chien gonflé avant scan, Jeff Koons, 1994, Carlson Art LLC
Lipstick ascending on caterpillar tracks , Claes Oldenburg, 1969, Beinecke Plaza, Yale, employés de la Lippincott Inc. remplaçant le ballon rouge à lèvres
Méthode de production Claes Oldenburg connu plus d’échecs que Koons dans le choix des matériaux utilisés. On distingue aujourd’hui, trois grandes phases dans la construction de «Lipstick ascending on caterpillar tracks»: en 1969 le haut du rouge à lèvres est gonflable à l’aide d’une pompe et le reste de l’œuvre est en bois. Elle sera retirée une semaine plus tard à cause des défaillances de la pompe et du ballon crevé. Plus tard en 1969, la seconde version est installée et cette fois le ballon est en aluminium, donc non gonflable. Elle sera vandalisée et enlevée en 1970. Il fallu à Oldenburg 4 ans de plus pour mettre au point la version définitive que nous connaissons aujourd’hui. En 1974 la version finale en résine, aluminium, fibre de verre et acier Cor-ten voit le jour. Inspiré par le travail de «ready-made» de Warhol et d’agrandissement d’Oldenburg, Jeff Koons commença le travail des «Balloon Dogs» en 1994. Objet du quotidien connu de tous, que chaque enfant a eu entre les mains un jour: le ballon en forme de chien acheté dans la rue ou à la fête foraine. Beaucoup de répliques miniatures furent construites pour développer le bon procédé constructif, avec plus ou moins de succès. Jeff Koons a scanné puis étudié la complexité de la forme de ces ballons avant de faire des essais de matériaux, avec notamment le métal et l’acier inoxydable. Koons éprouva plusieurs fonderies avant de trouver en la Carlson Art LLC le futur fabricant du «Balloon Dog» que nous connaissons aujourd’hui. La finition miroir de l’acier inoxydable fut particulièrement difficile à obtenir pour la Carlson Art LLC. Si l’agrandissement à été mis en place pour introduire un effet de surprise puissant et un imaginaire, il devait également résoudre de nombreux problèmes techniques tels que la complexité de la forme pour le «Balloon Dog» de Koons ou encore les intempéries et le vandalisme pour Claes Oldenburg. «Balloon Dog» et «Lipstick» sont le fruit d’années d’études et d’essais.
Exposition du «Blue Balloon dog», Jeff Koons, 1994-2000 , fabriqué à la Carlson Art LLC
Lipstick acsending on caterpillar tracks , Claes Oldenburg, 1969, assemblage de la première version à la Lippincott Inc.
Lieux de fabrication Plus souvent que le public ne l’imagine, un artiste fait appel à des fabricants, ingénieurs, peintres pour faire exister les œuvres qui les ont rendu célèbres. Jeff Koons et Claes Oldenburg ont fait appel à des fabricants détenant les moyens financiers et techniques de produire ces œuvres d’art telles que le «Balloon Dog» ou «Lipstick ascending on caterpillar tracks». La Lippincott Inc., fondée en 1966 était une des premières entreprises américaines à aider les artistes à développer leurs concepts. Elle était notamment l’une des premières à disposer de machines industrielles pour le travail du métal ainsi que d’un espace de travail et d’exposition pour les œuvres de très grand format. Claes Oldenburg y travailla beaucoup le métal comme pour sa toute première œuvre de grande taille: «Lipstick ascending on caterpillar tracks». La Carlson Art LLC, fondée en 1971, fit rapidement concurrence à la Lippincott Inc. En effet, dès 1989 Oldenburg y développe le «Knife slicing through wall». La particularité de la Carlson Art LLC est qu’elle est spécialisée dans le travail de grande échelle, très complexe et relativement onéreux. Ainsi, Jeff Koons trouve en ce fabricant le moyen de mener à bien le «Balloon Dog» dès 1994. Koons y trouva notamment les outils de modélisation et de scan dont il avait besoin dans le développement de la série du «Balloon Dog». La Carlson Art LLC a réussi à devenir un véritable laboratoire de fabrication numérique bien avant la Lippincott Inc., ce qui pourrait expliquer que Claes Oldenburg ait par la suite, continué son travail avec leur aide.
Bibliographie LIVRES Les objets fous d’artistes. Laurent Boudier - Editions Hoëbeke - 2011 120 pages. 22 x 22. Photos. En français. Installations : L’art en situation Oliveira Nicolas, Archer Michael, Oxley Nicola, Petry Michael - Thames and Hudson. Londres. 1997 208 pages. 23 x 27. Photos. En français. L’ Art de l’exposition : une documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle Restany Pierre, Szeeman Harald, Kluser Bernard - Editions du Regard - Paris - 1998. 424 pages. 17 x 24 cm. Photos. En français. Echelles & dimensions: architecture, ville, territoire Prelorenzo Claude - Editions de l’Harmattan - Paris - 2003 152 pages. 24,8 x 15,8 . Photos. En français. 50 géants américains. : Comment New York a détrôné l’Europe Sterclx Pierre - Editions des Beaux Arts - Paris - 2007 282 pages. 28,5 x 22 . Photos. En français. L’art au vingtième siècle. : II. L’art contemporain Meneguzzo Marco - Editions Hazan - Paris - 2007 383 pages. 20 x 13,5 . Photos. En français et anglais. Superarchitecture: le futur de l’architecture 1950-1970 Rouillard Dominique - Editions de la Villette - Paris - 2004 500 pages. 21,1 x 17 . Photos. En français. Large Scale: Fabricating Sculpture in the 1960s and 1970s Lippincott Jonathan - Princeton Architectural Press; Reprint edition - Princeton - 2012 256 pages. 8.8 x 11 inches . Photos. En Anglais.
Vidéos https://www.youtube.com/watch?v=-FSg_Hn6BSE Jonathan Lippincott, Large Scale: Fabricating Sculpture in the 60s and 70s at World Maker Faire 2012
Articles de revue «Engineering Oldenburg» Architectural record - 1986, Mars, n°3 (0003-858X) - p. 146-151. «Claes Oldenburg / Coosje van Bruggen» L’Architettura, no 451, mai 1993 (0003-8830), p. 363. «Pop architecture. : a sophisticated interpretation of popular culture ?» Architectural design, (1992, juil./Août) n°7/8 (0003-8504)
Autres sources http://oldenburgvanbruggen.com Site des artistes Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen. http://www.lippincottsculpture.com Site officiel de la Lippincott Inc. https://siris-artinventories.si.edu Smithsonian Institution Research Information System-SIRIS