COMMUNAUTÉ DE VALENCIA
DISEÑO: ESTEVE DURBÁ
P a y s a g e s
COMMUNAUTƒ DE VALENCIA
L
es terres valenciennes, depuis les cantons dÕEls Ports et dÕEl
Maestrat tout au nord jusquÕˆ celui de La Vega Baja ˆ lÕextr•me sud, offrent des paysages dÕune variŽtŽ et dÕune richesse considŽrables. Des plages sablonneuses aux cimes battues des vents, des roseaux des marais c™tiers aux genŽvriers des montagnes, des plaines irriguŽes aux cultures s•ches, des ch•naies aux palmeraies, sÕŽtend un territoire riche en contrastes gŽographiques. CÕest le monde mŽditerranŽen. Avec ses paysages dont les caractŽristiques sont connues depuis des si•cles, expliquŽes par les gŽographes et chantŽes par les po•tes : une Žtroite articulation entre mer et montagne, une situation de transition entre latitudes tempŽrŽes et plus arides, une omniprŽsence du travail des hommes parmi les composantes du paysage et, comme dŽnominateur commun, le climat. Un climat aux ŽtŽs limpides et aux hivers clŽments. Mais, dans les
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montagnes, lÕhiver est un vrai hiver, avec ses froidures et ses neiges qui arrondissent les reliefs. La CommunautŽ Valencienne, fid•le ˆ ses racines mŽditerranŽennes, se plie ˆ chacun de ces traits. Sur plus de 20 000 km2, elle sÕallonge dans le sens des mŽridiens : plus de 450 km de littoral qui se dŽploient du nord au sud, sur ˆ peine 120 km de lÕest ˆ lÕouest dans sa plus grande largeur. Sur cette frange Žtroite, le territoire valencien sÕŽl•ve du niveau de la mer jusquÕaux 1 837 m•tres de lÕAlto de las Barracas. Montagnes et c™tes ont besoin les unes des autres et ne se perdent jamais de vue. Du haut des premi•res, la mer est un ŽlŽment constant du paysage. Sur les secondes, plages et criques sÕornent toujours dÕune toile de fond montagneuse o• le littoral semble sÕadosser.
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Le littoral valencien abonde en vastes plages de sable qui, souvent, sŽparent de la mer tout un chapelet de zones humides (Žtangs, marŽcages, marais salants, etc.), dont la grande valeur environnementale rŽside dans leur r™le hydrologique et lÕoriginalitŽ de leur Žcosyst•me, organisŽ ˆ partir de lÕeau : communautŽs vŽgŽtales aquatiques et palustres, esp•ces endŽmiques de poissons et une grande abondance dÕoiseaux qui Les montagnes valenciennes appartiennent ˆ deux grands aligne-
y nidifient ou y hivernent.
ments. Sur le nord et le centre r•gnent les Cha”nes IbŽriques, qui arrivent du nord-ouest au sud-est avec la secr•te intention dÕapprocher la mer le plus possible. Les Sierras dÕEspina-Espad‡n et Calderona sÕŽtirent en sÕamincissant, presque jusquÕau contact des plages. Et lorsque ces reliefs ibŽriques sÕunissent ˆ dÕautres petites sierras parall•les au littoral, ils donnent des secteurs c™tiers en falaises (Sierra dÕIrta, segment Orpesa-Benicˆssim). Les cantons du sud valencien appartiennent au Syst•me BŽtique, ˆ direction dominante sud-ouest nord-est. Ce sont des reliefs Žnergiques, qui se dressent en parois abruptes et en cr•tes effilŽes, taillŽes dans des calcaires durs ˆ la tonalitŽ blanche ou rouge‰tre. Dans leur Žlan, ces monts bŽtiques ont rŽussi, dans La Marina Alta et La Marina Baixa, ˆ parvenir jusquÕˆ la mer, o• ils plongent en falaises impressionnantes. Les ŽlŽgants caps de Sant Antoni, de la Nao ou Moraira, le Morro de Toix, le Penyal dÕIfac, la Sierra Gelada, etc. alternent avec des criques et des plages aux eaux transparentes dans un paysage dÕune grande beautŽ.
Les zones s•ches et montagneuses sont elles aussi riches en flore. Dans son ensemble, la CommunautŽ Valencienne en abrite quelque 3 000 esp•ces, dont beaucoup sont endŽmiques et rŽduites ˆ lÕaire mŽditerranŽenne ou m•me plus locales encore, comme dans certaines zones de La Marina ou dÕEls Ports et du Maestrat. La diversitŽ des milieux se rŽpercute sur la vŽgŽtation. Les esp•ces mŽditerranŽennes prŽdominent (pin dÕAlep, ch•ne vert, etc.), mais sur les berges des cours dÕeau et les ubacs des montagnes en croissent dÕautres, atlantiques et dÕEurope centrale (pins sylvestre et maritime, ch•ne rouvre, fr•ne, Žrable sycomore et tilleul). Dans les zones les plus ŽlevŽes, on trouve de prŽcieux bois de genŽvriers ; et sur les monts au sol siliceux apparaissent des for•ts de ch•nes-li•ge. Et partout, la garrigue mŽditerranŽenne, pleine de parfums et de couleurs, accompagne les arbres.
COMMUNAUTƒ Les paysages valenciens int•grent ˆ leurs richesses naturelles leur
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patrimoine culturel. On se rend compte en les visitant de la diversitŽ du territoire. CÕest dans cet esprit quÕont ŽtŽ ici sŽlectionnŽes quelques suggestions, parmi lesquelles les 16 espaces naturels protŽgŽs (avec leurs diffŽrentes catŽgories, parcs, sites ou rŽserves marines) que compte la CommunautŽ Valencienne. Mais cette sŽlection ne saurait Žpuiser la liste exhaustive des paysages valenciens. La rŽgion valencienne est un espace ˆ dimension humaine, sans
Il y en a bien dÕautres, qui attendent que le visiteur les dŽcouvre.
aucun trait physique dŽmesurŽ. Depuis les premiers habitants des
Pour cela, il nÕest que de parcourir ces terres sans se presser. Soyez
grottes du Parpall— ou de Bolomor, chasseurs de la Valltorta ou
certain que vous en serez toujours amplement rŽcompensŽ.
collecteurs de miel de la grotte de la Ara–a, les civilisations sÕy sont succŽdŽ, enrichissant les dŽcors naturels des ouvrages des hommes. Les hameaux de montagne, les coteaux domptŽs en terrasses, les monast•res abritŽs des regards, les vergers, les ch‰teaux forts, les fermes, les chemins de transhumance, les moulins... tous sÕint•grent au paysage jusquÕˆ lui donner pour ainsi dire sa forme et son sens. Les cultures, elles aussi, sont devenues paysage. LÕolivier, le caroubier, le figuier, le cerisier et les autres arbres fruitiers jusquÕˆ lÕamandier, plus rŽcent, dominent les cultures s•ches de montagne. Dans les plaines littorales croissent les orangers et autres agrumes, les dŽlicates cultures mara”ch•res, le riz... Lˆ, on irrigue partout o• cÕest possible. Les plus humbles sources et fontaines sont mises ˆ profit par des syst•mes dÕirrigation, souvent dÕorigine musulmane. Les grandes cultures c™ti•res sont arrosŽes par les eaux des fleuves : Mijares, Palancia, Turia, Jœcar avec ses affluents le Cabriel et le Magro, Serpis, Vinalop— ou Segura. Au long de lÕannŽe, les cycles agricoles procurent au paysage des moments de grande intensitŽ, comme quand les orangers, les amandiers ou les cerisiers sont en fleurs, ou que les rizi•res de lÕAlbufera se transforment en un ocŽan dÕun vert dÕŽmeraude.
LA TINEN‚A DE BENIFASSË Les
anciennes
possessions
du
monast•re
de
Benifassˆ
sÕŽtendaient sur un ensemble montagneux dÕune grande valeur Žcologique. Parmi dÕŽpaisses for•ts de pins sylvestres et de pins noirs, on y trouve aussi des tilleuls et des h•tres. Une faune variŽe y vit : le bouquetin des PyrŽnŽes, le sanglier, le vautour, lÕaigle de Bonelli et lÕaigle bottŽ. Une partie de ce territoire est incluse dans la RŽserve Nationale de Chasse Puertos de Tortosa y Beceite. Un rŽseau de sentiers balisŽs relie les sept villages de la Tinen•a Ð Bel, Bellestar, Boixar, Castell de Cabres, Coratxar, Fredes et La Pobla de Benifassˆ Ð par des itinŽraires de randonnŽes qui permettent dÕexplorer ce site naturel exceptionnellement bien prŽservŽ.
ELS PORTS DE MORELLA : DES PAYSAGES DE PIERRE Sur ces hautes terres r•gne la citŽ historique de Morella, ˆ la silhouette inoubliable. Dans ce canton, le paysage allie harmonieusement la vŽgŽtation naturelle (belles for•ts de ch•nes verts truffiers, de ch•nes rouvres, etc.) et les ouvrages des hommes. Les cultures en terrasses, les chemins de transhumance entre leurs murets de pierres, les fermes, tout cela compose un paysage o• sÕinscrit aussi le vol majestueux des vautours et des aigles et o• abondent les ermitages et les sanctuaires : Vallivana (ˆ Morella), Sant Crist˜fol, Mare de DŽu Le monast•re de Santa Mar’a de Benifassˆ et le bourg de Vallibona recourent ˆ lÕhospitalitŽ des montagnes de la Tinen•a et du Turmell (page de gauche). Le soleil se cache derri•re la silhouette de Morella et illumine le sanctuaire de La Balma (page de droite).
de la Font et Sant Pere (ˆ Castellfort), Mare de DŽu de la Balma (ˆ Zorita del Maestrazgo), Virgen de la Naranja (ˆ Olocau del Rey), etc. Tous mŽritent une visite, pour les vastes panoramas quÕils offrent et le charme particulier de leurs sites. Des
LA VALLƒE DU CERVOL ET LA SIERRA DU TURMELL La vallŽe de la rivi•re Cervol, ou des Corses, se creuse entre la Tinen•a de Benifassˆ, au nord, et la Sierra du Turmell, au sud. Au centre se trouve la localitŽ retirŽe de Vallibona ; sur ses versants, les fermes alternent avec les bois de pins sylvestres, de ch•nes ˆ petites feuilles, de ch•nes verts et dÕautres essences. Du village de Vallibona, on peut accŽder au sommet du Turmell (1 281 m) et ˆ lÕermitage de San Domingo.
sentiers et itinŽraires balisŽs permettent de mieux conna”tre ce canton qui synthŽtise les Žtonnants paysages des montagnes du nord valencien.
La citŽ de Morella, protŽgŽe par son ch‰teau et ses remparts qui dominent les terres dÕEls Ports, offre son image exceptionnelle et la riche histoire de ses rues et de ses places.
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LÕALT MAESTRAT, LA MƒDITERRANƒE MONTAGNARDE LÕagriculture et lÕŽlevage traditionnels ont contribuŽ ˆ modeler un paysage riche et suggestif, o• lÕempreinte du travail des hommes alterne avec les bois de ch•nes verts et les pin•des. Pour en admirer les panoramas, il y a les
Ares del Maestre, ˆ plus de mille m•tres dÕaltitude, est soudŽ ˆ la roche pour rŽsister ˆ tous les vents. Le Ravin de la Valltorta rec•le dans ses abris des sc•nes de chasse (en bas).
excellents belvŽd•res du Tossal (Mont) de la Nevera (ˆ Cat’, 1 281 m), de la Mola (Butte) dÕAres (ˆ Ares del Maestre, 1 318 m), ou de lÕermitage de Sant Crist˜fol (ˆ Benasal). Et pour sÕy reposer, on visitera les stations balnŽaires de la Font de lÕAvellˆ ou de la Font dÕEn Segures. Les coins les plus
RAVINS ET PEINTURES RUPESTRES : LA VALLTORTA
solitaires sont ceux que rec•le le profond dŽfilŽ de la rivi•re Montlle—, accessible depuis Culla ou Vilafranca. En hiver, il
Le ravin encaissŽ de la Valltorta serpente entre les communes
nÕest pas rare que la neige accentue les contrastes dŽjˆ
dÕAlbocˆsser, de Les Coves de Vinromˆ et de T’rig. Le dŽcor y
marquŽs de ce singulier paysage mŽditerranŽen de montagne,
est aust•re, dominŽ par la roche calcaire et une vŽgŽtation
ˆ savourer avec lenteur.
adaptŽe ˆ des conditions relativement arides, comme la garrigue dÕoliviers sauvages et de petits palmiers. Pour les hommes du palŽolithique infŽrieur et du nŽolithique, la Valltorta constituait un magnifique terrain de chasse. Les anfractuositŽs
de
ses
parois
abritent
un
ensemble
impressionnant de peintures rupestres de lÕart dit levantin. Celles du Ravin de la Gasulla (ˆ Ares del Maestre) et du Ravin dels Covarjos (ˆ Benasal) viennent complŽter ce paysage dont les richesses naturelles et culturelles sont devenues le centre dÕun Parc Naturel. Le MusŽe de la Valltorta (ˆ T’rig, tŽl. 964 76 10 25) permet, par des expositions et des visites, de mieux comprendre cet hŽritage culturel.
LA HAUTE VALLƒE DU MIJARES
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Le haut cours du Mijares est encaissŽ entre des versants abrupts et des coteaux couverts de pin•des, avant dÕaller irriguer les cultures de la Plana. Avec les rivi•res, les sources thermales et les lacs de barrage, lÕeau est omniprŽsente dans le dŽcor. Aux alentours de Montanejos, le Ravin de la Maimona et le DŽfilŽ de Chillap‡jaros, tr•s spectaculaires, offrent de belles parois aux amateurs dÕescalade. Le Villahermosa, affluent du Mijares, descend du massif de Penyagolosa par Ludiente et Argelita. Plusieurs sentiers balisŽs, dont le Sentier de Grande RandonnŽe Le fleuve Mijares se fraie un passage par le dŽfilŽ de Chillap‡jaros (en haut). Cours dÕeau et for•ts constituent les paysages de lÕAlto Mijares et de la Sierra dÕEspadˆn (page de droite).
GR-7, permettent aux visiteurs dÕaccŽder ˆ ces intŽressants sites de moyenne montagne mŽditerranŽenne. Ë la limite de lÕAragon, Cortes de Arenoso et San Vicente sont pleins dÕintŽressants paysages de hautes terres dŽsertiques.
LE MASSIF DU PENYAGOLOSA CÕest un cha”non, ŽlevŽ et bien conservŽ, des Monts IbŽriques. Il culmine ˆ 1 813 m•tres au sommet du Penyagolosa, dÕo• lÕon domine un immense panorama sur les terres castellonaises et celles dÕAragon qui lÕavoisinent. Avec le sanctuaire de Sant Joan de Penyagolosa, destination dÕimportants p•lerinages, et les vastes for•ts de pins noirs, de pins sylvestres ou de ch•nes, le site est magnifique. On peut accŽder au massif par les pittoresques villages de Villahermosa del R’o, Vistabella del Maestrazgo et Xodos. Pour rallier la mer depuis cette montagne symbolique, on dispose du Sentier de Grande RandonnŽe GR-36, qui aboutit La cime du Penyagolosa se dŽcoupe sur les derniers rayons du soleil, qui nous invitent ˆ la dŽcouverte des recoins les plus secrets de ces parages.
ˆ Castell— de la Plana.
LE PARC NATUREL DE LA SIERRA DÕESPADçN ET DE LA SIERRA DÕESPINA CÕest par ces cha”nes de montagnes, o• se partagent les eaux des vallŽes du Mijares et du Palancia, que les Monts IbŽriques semblent vouloir arriver jusquÕˆ la mer. La Sierra Espina culmine au Mont Santa B‡rbara de Pina (1 405 m), dont lÕubac est couvert dÕune riche vŽgŽtation. Dans la Sierra dÕEspad‡n, la conjonction dÕune conformation gŽologique particuli•re (gr•s triasiques) et dÕune pluviomŽtrie abondante a donnŽ naissance ˆ de magnifiques for•ts de ch•nes-li•ges et de pins. Les villages dÕA’n, Almed’jar, Eslida et Villamalur sont quelques-unes des voies dÕacc•s au Parc Naturel de la Sierra dÕEspad‡n, que sillonne un rŽseau de sentiers balisŽs : le GR-33 et divers Sentiers de Petite RandonnŽe. Aux alentours des f•tes de la Saint Jean (24 juin), lÕextraction du li•ge donne de lÕanimation aux for•ts de ch•nes-li•ges, dont les troncs sombres virent au rouge clair, en un fŽerique jeu de couleurs.
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LA HAUTE VALLƒE DU PALANCIA
DE VALENCIA Ë partir de la ville de Segorbe, riche en monuments, on peut visiter divers sites au prŽcieux patrimoine dans la haute vallŽe du Palancia. Les hautes montagnes dÕEl Toro sont des cha”nons de la Sierra de Javalambre voisine, couverts dÕune vŽgŽtation adaptŽe aux dures conditions climatiques : pins sylvestres, sabines et genŽvriers. La source du Palancia, spectaculairement encaissŽe, et le Ravin du Resinero sont des sites accessibles depuis Bej’s. Au pied du Mont de la Bellida (1 319 m), les villages de Canales et de Saca–et poss•dent les vestiges de plus de 50 glaci•res naturelles o• on conservait autrefois la neige gelŽe avant de la descendre vers la ville de Valence et le canton de lÕHorta.
LE PARC NATUREL DU PRAT DE CABANESTORREBLANCA Ce Parc Naturel est une zone de marais dÕune valeur Žcologique extraordinaire, sŽparŽe de la mer par un cordon de galets, de graviers et de sŽdiments sableux. La zone lacustre, autrefois connue sous le nom dÕAlbalat dels Ënecs, abrite lÕhirondelle de marais et le busard cendrŽ. Aux environs, on peut visiter plusieurs des anciennes tours de vigie de la c™te : celle de Capicorb (ˆ Alcalˆ de Xivert), celle de Torrenostra (ˆ Torreblanca) et la Torre la Sal (ˆ Cabanes). Un Centre dÕInformation du Parc est ouvert au Centre ExpŽrimental dÕAquaculture de Torre la Sal, situŽ dans la
LE LITTORAL DE CASTELLîN : PLAGES, FALAISES ET MARAIS Le littoral de la province de Castell—n, dit Costa del Azahar (C™te de la Fleur dÕOranger) se caractŽrise par des paysages dÕune grande diversitŽ. De nombreuses plages de sable y alternent avec les galets (ˆ Cabanes, Moncofa ou Torreblanca) et avec deux zones de falaises, la premi•re entre Benicˆssim et Orpesa, la seconde constituŽe par la Sierra dÕIrta (ˆ Alcal‡ de Xivert et Pe–iscola), magnifiquement conservŽe. Tout au long de ce littoral sÕŽchelonnent des zones humides ˆ grande valeur environnementale. Le Marjal (Marais) de Pe–’scola, Les hautes terres du Palancia alimentent en eau la retenue du Regajo et constituent des espaces de calme absolu en pleine nature (en haut). CÕest encore lÕeau qui domine le paysage dans le Prat de Cabanes-Torreblanca (en bas ˆ droite).
lÕembouchure du Millars ˆ Vila-real, lÕEstany (ƒtang) de Nules, le Marjal de Chilches-Almenara, entre autres, ont dŽveloppŽ ˆ partir de lÕeau un Žcosyst•me particulier : une vŽgŽtation constituŽe dÕintŽressantes colonies aquatiques et palustres, des esp•ces endŽmiques de poissons, tels que le fartet (Aphanius iberus) ou le samaruc (Valencia hispanica), et une riche variŽtŽ dÕoiseaux qui y nidifient ou y hivernent.
localitŽ de Ribera de Cabanes (tŽl. 608 04 84 31).
LE SITE NATUREL DU DƒSERT DES PALMES Cette cha”ne littorale, joyau des paysages de La Plana, sÕŽtend sur les communes de Benicˆssim, Borriol, Castell— de la Plana, Orpesa et La Pobla Tornesa. Sa dŽnomination de DŽsert nÕest pas due ˆ sa vŽgŽtation, mais au nom quÕon donnait aux monast•res carmŽlites en qu•te de retraite spirituelle. Elle a conservŽ des bosquets de ch•nesli•ges, des pin•des, des for•ts de ch•nes verts et des buissons de garrigue (bruy•re, thym, etc.) Depuis les Aiguilles de Santa Ëgueda, ŽlŽgants reliefs de gr•s rouge, on jouit dÕun magnifique panorama. Autres curiositŽs : le sommet du Bartolo (729 m), les ch‰teaux de Les roches volcaniques des ëles Columbretes frappent par leur couleur sombre et le paysage spectaculaire quÕelles forment. Les pin•des couvrent le relief Žnergique du DŽsert des Palmes (en bas).
Miravet et de Montorn•s, le couvent carmŽlite ou lÕermitage des Santes. Le Centre dÕInformation de la Bartola est dans le Parc m•me (km 7,8 de la route de la Magdalena au DŽsert ; tŽl. 964 76 07 27).
LA RƒSERVE NATURELLE DES ëLES COLUMBRETES LE RINCîN DE ADEMUZ CÕest lÕun des points les plus intŽressants du littoral de la province de Castell—n et m•me de toute la MŽditerranŽe occidentale par la
Le Rinc—n (Coin) de Ademuz, isolŽ du reste du territoire valencien,
singularitŽ et la richesse de ses Žcosyst•mes terrestres et marins.
forme une enclave entre lÕAragon et la Castille. Le fleuve Turia, ou
CÕest un archipel de petits ”lots dÕorigine volcanique, dont le plus
Blanco, le traverse par le milieu en une alternance de petits dŽfilŽs
grand, lÕIlla Grossa, a une forme qui montre bien quÕil sÕagit dÕun
et de passages Žlargis, ces derniers mis ˆ profit pour y installer des
ancien crat•re. Parmi ses habitants, on notera le faucon dÕElŽonore,
vergers et de modernes plantations de peupliers. De chaque c™tŽ de
la mouette dÕAudouin et la tortue dite ÒsotteÓ. Les colonies vŽgŽtales
ce couloir central, les reliefs sÕŽl•vent. Vers le levant, ils rejoignent
qui vivent dans ses fonds marins sont tout aussi riches et variŽes. Le
le massif du Javalambre par de belles montagnes qui abritent de
Centre dÕInformation du Parc se trouve au PlanŽtarium de Castell—n
prŽcieuses for•ts de genŽvriers et de pins sylvestres. CÕest justement
(tŽl. 964 28 29 68).
lˆ que se trouve le plus haut sommet du territoire valencien : lÕAlto de las Barracas ou Cerro Calder—n (1 837 m). Toutes les localitŽs du Rinc—n de Ademuz sont reliŽes par un rŽseau de Sentiers de Petite RandonnŽe qui permet de pŽnŽtrer dans ces paysages des Monts IbŽriques.
La Puebla de San Miguel, la rivi•re Ebr—n, des dŽtails dÕAdemuz et de Los Santos... ce sont les charmes secrets du Rinc—n de Ademuz.
LE HAUT TURIA COMMUNAUTƒ Le fleuve Turia, en amont du village de Chulilla, coule entre des
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montagnes couvertes dÕŽpaisses pin•des. Le long de son cours, on a amŽnagŽ des aires de divertissement et de campement qui sont le point de dŽpart de divers itinŽraires de randonnŽes vers les retenues de BenagŽber et de Loriguilla, la cascade de Barchel, de nombreuses sources et dÕintŽressants spŽcimens de vŽgŽtation de berge de rivi•re. Les ouvrages des hommes, comme le sanctuaire de la Vierge du Rem•de et son belvŽd•re tout proche, ou lÕimpressionnant aqueduc romain de Pe–a Cortada, se fondent harmonieusement dans le
PARC NATUREL DE LA SIERRA CALDERONA
paysage. Les localitŽs de Chelva, Sinarcas, Titaguas et TuŽjar donnent acc•s ˆ cette vaste zone, qui constitue lÕune des plus importantes masses foresti•res de la CommunautŽ Valencienne. Apr•s la visite, les
La Sierra Calderona est la toile de fond de tous les paysages des cantons de lÕHortˆ, dÕEl Camp de Turia et dÕEl Camp de Morvedre. Elle sŽpare le bassin fluvial du Palancia, au nord, de ceux du Turia et du Carraixet, au
stations balnŽaires de Fuencaliente (ˆ Chulilla) ou de Ba–os de Verche (ˆ Dome–o) invitent ˆ un repos rŽparateur.
sud. Son relief abrupt sÕest creusŽ dans des gr•s triasiques rouges et des calcaires, qui composent une mosa•que de paysages o• croissent de nombreuses pin•des et quelques bois de ch•nes-li•ges. Son plus haut sommet est celui du Gorgo (907 m), accessible depuis G‡tova et Olocau. Celui du Garb’ (601 m), o• lÕon arrive en partant des villages de Serra, N‡quera ou Segart, est un magnifique belvŽd•re sur les cantons voisins. CÕest dans ses vallons tranquilles que plusieurs communautŽs religieuses, venues y chercher la quiŽtude, ont fondŽ des monast•res historiques : les Chartreuses de Portaceli (ˆ Serra) et de Vall de Crist (ˆ Altura) et le couvent franciscain de Sant Esperit (ˆ Gilet). Le Sentier de Grande RandonnŽe GR-10 et un rŽseau de Sentiers de Petite RandonnŽe invitent lÕexcursionniste ˆ parcourir ces aimables paysages.
Les sommets de gr•s rouge de la Sierra Calderona offrent de vastes panoramas (en bas). Ci-contre, le barrage de Loriguilla et la rivi•re TuŽjar, paysages en vert et bleu du Haut Turia.
LA VALLƒE DU CABRIEL Le cours du Cabriel marque la fronti•re entre les territoires valencien et castillan sur plus de 50 km, depuis le barrage de Contreras jusquÕˆ son confluent avec le Jœcar ˆ Cofrentes. Son lit sinueux constitue lÕaxe central dÕune immense rŽgion tr•s peu altŽrŽe et exceptionnellement bien conservŽe, qui est lÕhabitat dÕune riche vŽgŽtation de berge de rivi•re et dÕoiseaux protŽgŽs comme lÕaigle royal, lÕaigle de Bonelli ou le hibou grand duc. Du village de Villargordo del Cabriel, on acc•de aux surprenantes aiguilles des Cuchillos et ˆ la vallŽe de Fuenseca. Entre Cascade ˆ Chera ; les eaux de la retenue du Buseo irriguent la plaine littorale. Les gorges du Jœcar, pr•s de Cortes de Pallˆs, et la Grotte de Don Juan, ˆ Ayora, sont des dŽcors tout indiquŽs pour sÕadonner aux sports dÕaventure (page de droite).
les sites de Vadoca–as et de Villatoya, la rivi•re forme une sŽrie de mŽandres encaissŽs connus sous le nom de Las Hoces (Gorges du Cabriel). On peut atteindre Villatoya et le hameau de Casas del R’o ˆ partir de Requena.
LE REATILLO ET LA SIERRA DU TEJO Le Reatillo, affluent du Turia, draine les eaux de la Sierra du Tejo et de celle du Negrete, o• passe le Sentier de Grande RandonnŽe GR-7. CÕest sur son cours quÕa ŽtŽ construit le barrage de Buseo, dans un vaste bassin couvert de pin•des. A partir des villages de Chera, Siete Aguas ou Sot de Chera, on peut visiter le curieux ravin de la Hoz, le Pic du Tejo (1 250 m) avec son intŽressante vŽgŽtation, ou la Hoya (Cuvette) de Cherales.
LA MUELA DE CORTES ET LE MASSIF DU CAROIG Une vaste plateforme tabulaire, qui culmine au Pic Caroig (1 126 m), sÕŽtend entre les cantons dÕEl Valle de Ayora et de La Canal de NavarrŽs et le profond dŽfilŽ o• est encaissŽ le lit du Jœcar. Le paysage vŽgŽtal est dominŽ par les taillis de lentisques et de ch•nes kerm•s, mais avec aussi dÕintŽressants bois de ch•nes verts et des bouquets de fr•nes. Le cours des rivi•res Fraile, Ludey et Grande, dÕune rare beautŽ, abrite des tortues dÕeau douce. Les curiositŽs gŽologiques ou gŽomorphologiques y abondent : les restes volcaniques du Cerro (Butte) de Agr‡s (ˆ Cofrentes), Las Quebradas (ˆ Teresa de Cofrentes), la Grotte de Don Juan (ˆ Jalance), amŽnagŽe pour la visite touristique, le dŽfilŽ du Jœcar, etc. Et aussi les nombreux Žchantillons dÕart rupestre prŽhistorique : les peintures de la Grotte de la Ara–a et du Ravin Moreno peuvent •tre visitŽes avec des guides (information ˆ la Mairie de Bicorp, tŽl. 96 226 91 10). De nÕimporte quel village du Valle de Ayora ou de La Canal de NavarrŽs, on peut entreprendre des excursions dans la Muela (Mont) de Cortes et le massif du Caroig, qui font partie de la RŽserve Nationale de Chasse Muela de Cortes.
LES SIERRAS DE CORBERA ET DES AGULLES Ces cha”nons des Monts IbŽriques sÕŽtendent entre les localitŽs dÕAlzira et de Tavernes de la Valldigna. Le monast•re hiŽronymite dŽsaffectŽ de la Murta (ˆ Alzira) est situŽ dans une vallŽe dÕune richesse botanique exceptionnelle, o• ont ŽtŽ rŽpertoriŽes pr•s de 1 000 esp•ces vŽgŽtales, dont beaucoup sont endŽmiques. Signe dÕun climat plus froid, il y reste encore des fr•nes, des ch•nes verts et quelques rouvres. La montagne est sillonnŽe de chemins traditionnels qui relient les fontaines du Barber, de Sangonera, de la Casella, de lÕOuet, etc. On pratique lÕescalade en divers points de la rŽgion et
On extrait des montagnes du Buixcarr— un marbre prŽcieux (en haut). Parmi les orangers de Marxuquera, la Sierra du Moll—, non loin de Gand’a (page de gauche).
un rŽseau de sentiers balisŽs au dŽpart dÕAlzira, de Corbera et de Tavernes de la Valldigna permet de parcourir ces reliefs littoraux. Les sommets du Ratlla (626 m), de Cavall Bernat (585 m) et des Creus (540 m) offrent de vastes vues panoramiques sur la c™te.
LE MASSIF DU MONTDòVER ET LA SIERRA DU BUIXCARRî La roche calcaire de ces montagnes, modelŽe par lÕŽrosion karstique, a formŽ un paysage de dolines et de cavernes avec en son centre le poljŽ de Barx, o• les eaux, privŽes de dŽbouchŽ en surface, sont drainŽes sous terre ˆ travers lÕAvenc de la Donzella. Dans les grottes de Bolomor (ˆ Tavernes de la Valldigna), du Parpall— (ˆ Gand’a) et des Malladetes (ˆ Barx), les premiers occupants des terres valenciennes ont laissŽ de nombreux vestiges de leur civilisation. Ces localitŽs, et celles de Pinet et Xeresa, sont le point de dŽpart de parcours permettant de dŽcouvrir ce paysage typiquement karstique et son intŽressante vŽgŽtation. Le massif est couronnŽ par la cime du Montdœver (841 m), qui constitue un remarquable belvŽd•re sur la c™te de la Safor.
LES SIERRAS DE LA SAFOR ET DE LÕALMIRALL Le Massif de la Safor, voisin de la ville historique de Gand’a, est dŽlimitŽ au nord par la profonde br•che du fleuve Serpis, avec notamment les sites de lÕEstret de lÕInfern (DŽfilŽ de lÕEnfer) et du Rac— (recoin) de Duc. Ë la beautŽ du paysage de cette eau courant entre les montagnes sÕajoute lÕintŽr•t environnemental de sa faune et de sa flore dÕune riche variŽtŽ. On peut parcourir ce couloir ˆ partir de LÕOrxa ou de Villalonga, en profitant de lÕancienne voie ferrŽe Alcoi-Gand’a. Le Cirque de la Safor Žl•ve ses saisissantes parois jusquÕˆ 1 010 m•tres dÕaltitude, rŽservant ˆ qui lÕa gravi un immense panorama.
LES SIERRAS DE BENICADELL ET DÕAGULLENT Ce long alignement montagneux sŽpare le canton de La Vall dÕAlbaida, au nord, de ceux de LÕAlcoiˆ et dÕEl Comtat, au sud. De la localitŽ dÕOntinyent, on peut accŽder au site du Pouclar, sur la rivi•re Clariano, ou suivre le sentier dels enginyers (des ingŽnieurs) qui parcourt la montagne. CÕest dÕAlbaida, dÕAtzeneta dÕAlbaida ou de Beniatjar que partent les randonnŽes vers la Covalta, le Ravin de Fontanars, la Font Freda ou la cime du Benicadell (1 104 m). Sur la cr•te sommitale et le versant nord de la cha”ne sÕalignent une douzaine dÕanciennes Òglaci•resÓ ou pous de neu (puits de neige), o• lÕon conservait la neige jusquÕau dŽbut du XXe si•cle. Du haut de la montagne, on comprend bien pourquoi les Arabes avaient appelŽ cette rŽgion Òla blancheÓ (albaida) : les sŽdiments qui ont recouvert la vallŽe ont en effet une belle coloration blanche festonnŽe par les
LE PARC NATUREL DE LÕALBUFERA
bandes sombres de la vŽgŽtation des ravines.
SituŽe au sud de la ville de Valence, lÕAlbufera est lÕun des plus prŽcieux espaces naturels de la MŽditerranŽe, par la singularitŽ de ses eaux douces. Sur le cordon littoral qui coupe la lagune de la mer se sont dŽveloppŽes des formations dunaires, sŽparŽes par des dŽpressions appelŽes mallades. En fait partie la Dehesa (p‰turage) del Saler, couverte dÕune belle for•t de pins dÕAlep aux riches sousbois. Trois canaux, ou golas, dont deux naturels et un artificiel, font communiquer la mer avec lÕŽtang et les marais environnants. Chacun de ces milieux ambiants poss•de sa vŽgŽtation propre et sa faune associŽe. LÕAlbufera est un important site de nidification et dÕhivernage dÕoiseaux migrateurs. Le Centre dÕInformation permet
LE LITTORAL DE VALENCE Le littoral de la province de Valence est formŽ par une c™te basse, o• dominent les plages de sable et de galets. En de nombreux endroits, des cordons littoraux, dont certains comportent des syst•mes dunaires (Arenals de Canet et Devesa del Saler), isolaient de la mer tout un chapelet de zones humides. MalgrŽ la valeur environnementale de leur flore, de leur faune et de leurs fonctions hydrologiques, beaucoup ont ŽtŽ assŽchŽes. Le Marjal (Marais) dels Moros (Pu•ol, Sagunt) a ŽtŽ classŽ Zone dÕImportance SpŽciale pour les Oiseaux et, ˆ lÕAlquer’a dels Frares, toute proche, est ouvert un Centre dÕƒducation Environnementale (tŽl. 96 213 66 71). Autres zones humides intŽressantes : le Marjal de Cullera (avec la Bassa de Sant Lloren•, lÕEstany Gran et le Brosquil), le Marjal de Tavernes et le Marjal de Xeraco-Xeresa. Dans chacune dÕelles, on peut observer une vŽgŽtation particuli•re et les variŽtŽs dÕoiseaux associŽes. Le meilleur point de vue sur les plages et marais des cantons de lÕHorta, de La Ribera Baixa et de La Safor est la Muntanya de les Raboses (234 m), situŽe ˆ Cullera.
Barques de p•cheurs sur lÕEstany de Cullera. La cime ŽlancŽe du Benicadell veille sur le canton de La Vall dÕAlbaida.
de mieux conna”tre et interprŽter le Parc Naturel de lÕAlbufera ; il se trouve au Rac— de lÕOlla (route dÕEl Palmar ; tŽl. 96 162 73 45).
Les dunes et leur vŽgŽtation, des canaux, des rizi•res, le ÒlluentÓ ou lac... lÕAlbufera est une mosa•que de paysages aux portes de la ville de Valence.
LE PARC NATUREL DU MONTGî COMMUNAUTƒ Cet altier massif calcaire de 753 m•tres dÕaltitude est situŽ tout pr•s
DE VALENCIA
de la mer entre les villes de DŽnia et de Xˆbia. Il est reliŽ au Cap de Sant Antoni par le haut plateau des Planes, o• on peut observer les traces de lÕancien paysage agricole. La flore du Parc est dÕune grande richesse, avec plus de 600 esp•ces, dont beaucoup sont endŽmiques. LÕascension ˆ la cime du Montg—, rŽalisable sur tous ses versants, constitue une belle excursion ˆ travers des paysages de diverses natures : pierrailles, cultures, pin•des, ch•nes verts, etc. LÕimmense Les marais de Pego-Oliva au pied des montagnes (en bas). Entre DŽnia et Xˆbia, le Montg— et les falaises littorales forment un paysage dÕune grande beautŽ (page de droite).
panorama quÕon dŽcouvre du sommet sÕŽtend quelquefois jusquÕˆ lÕ”le dÕIbiza. Le Centre dÕInformation, situŽ ˆ Torrecremada (DŽnia, tŽl. 96 642 32 05) permet de mieux conna”tre le prŽcieux environnement du Parc. Le site des falaises du Cap de Sant Antoni et leurs fonds sous-
LE PARC NATUREL DES MARAIS DE PEGO ET OLIVA Les reliefs karstiques des Sierras de Mostalla, Segˆria et Migdia alimentent ce vaste marŽcage, ancien Žtang sŽparŽ de la mer par un cordon littoral avec quelques syst•mes dunaires. Il subsiste aujourdÕhui des bassins aux eaux limpides, inondŽs presque en permanence, et de vastes Žtendues de roseaux o• lÕon peut apercevoir le busard des roseaux ou le canard nyroque. Diverses interventions anthropiques ont crŽŽ un rŽseau de canaux o• vivent des poissons endŽmiques comme le samaruc (Valencia hispanica) ou la loche Žpineuse. Le Centre dÕInformation du Parc Naturel de la Marjal de Pego-Oliva est situŽ dans la localitŽ de Pego (tŽl. 96 640 02 51).
marins ont ŽtŽ classŽs RŽserve Naturelle Marine.
LE PARC NATUREL DU PENYAL DÕIFAC Le Penyal (Rocher) dÕIfac dresse dans la mer, dÕun seul Žlan, ses 332 m•tres de roche calcaire, que ne relie au continent quÕun isthme Žtroit. Ë ses pieds sÕŽtendent la ville et le port de Calp. LÕenvironnement du parc est prŽcieux ˆ plusieurs titres : la vŽgŽtation rupicole (spŽcifique des parois rocheuses), qui comprend dÕintŽressantes esp•ces endŽmiques, le maquis de petits palmiers et de genŽvriers, et les plus de 80 esp•ces dÕoiseaux nidificateurs, migrateurs ou errants. Son allure de tour de guet littorale rend le site extr•mement intŽressant. On peut accŽder ˆ son sommet en gravissant un sentier, tandis que les alpinistes disposent de nombreux itinŽraires dÕescalade. Pr•s du rocher se trouvent les Marais Salants de Calp, autre site naturel digne dÕintŽr•t.
Le Penyal dÕIfac et les secteurs de falaises de La Marina sont lÕhabitat de plantes qui poussent sur leurs parois et dÕoiseaux.
La Classe de Nature du Penyal dÕIfac permet de mieux visiter le Parc et de mieux le conna”tre (tŽl. 96 597 20 15).
DU CAP DE SANT ANTONI AU CAP BLANC Depuis le Cap de Sant Antoni, ˆ Xˆbia, jusquÕau Cap Blanc, ˆ Teulada, sÕŽtend un littoral accidentŽ et Žnergique. Les Monts BŽtiques sÕab”ment dans la MŽditerranŽe pour former un paysage unique : falaises, criques retirŽes et quelques plages. Le Cap de Sant Antoni domine la mer du haut de ses 160 m•tres de falaise ; en raison de ses prŽcieux fonds sousLa cala de la Granadella es un lugar ideal para disfrutar el paisaje de la costa mediterr‡nea.
marins, la zone a ŽtŽ classŽe RŽserve Naturelle Marine. La portion de c™te qui fait suite ˆ la baie de Xˆbia est formŽe de falaises, avec des ”lots (El Portitxol, El Descobridor), des criques et les caps de Sant Mart’ (ou Prim), Negre et de La Nao. En continuant vers le sud, on tombe sur la Crique de la Granadella et sur Les Morres de Benitatxell, que domine le Puig (Mont) de Na Lloren•a (445 m) et qui abritent une riche vŽgŽtation comprenant de nombreuses esp•ces endŽmiques. La Pointe de Moraira prot•ge la rade et son pittoresque petit port. Dans cette zone dÕune rare beautŽ, on peut voir quelques anciennes tours de vigie, comme celles du Cap Prim, du Descobridor ou du Cap de Moraira. Les fonds marins rocheux, en quelque sorte paysage valencien dÕun autre type, sont une invitation pressante ˆ la plongŽe sous-marine.
LA SIERRA MARIOLA COMMUNAUTƒ DE VALENCIA
La Sierra de Mariola est un massif montagneux situŽ entre les localitŽs dÕAgres, Alfafara, Alcoi, Banyeres de Mariola, Bocairent et Cocentaina. Son altitude et son extension expliquent la grande diversitŽ de ses paysages. Les eaux de ses sources et de ses ravines alimentent des cours dÕeau comme le Vinalop—, le Serpis ou le Barxell. Elle poss•de un grand intŽr•t botanique pour ses plantes mŽdicinales et aromatiques, ses for•ts de pins, avec la prŽsence sporadique de ch•nes, dÕŽrables sycomores, de fr•nes ou dÕifs. Le Ravin du Sinc est une entaille profonde par o•, ˆ partir dÕAlcoi, on pŽn•tre dans la montagne entre dÕimpressionnantes parois. Le massif est couronnŽ par la cime du Montcabrer (1 390 m), qui offre un vaste panorama
La Sierra de Mariola culmine au pic Montcabrer (en haut). Le Puig Campana dresse ses deux sommets Ð le Pic Prim et le Pic Gros Ð au-dessus de Finestrat (en bas).
sur les Monts BŽtiques. Dans la Sierra Mariola, la neige quÕon consommait sous forme de glace dans La Costera et La Ribera Žtait conservŽe dans diverses Òglaci•resÓ ou cavas : Gran, de Don Miguel, de lÕHabitaci—, del
LA SIERRA AITANA ET LE PUIG CAMPANA
Buitre, etc. Plusieurs sentiers balisŽs (Sentier de Grande RandonnŽe GR-7 et Sentiers de Petite RandonnŽe) et deux refuges de montagne facilitent
CÕest entre les cantons de La Marina et ceux de LÕAlcoiˆ et dÕEl Comtat
les parcours pŽdestres ˆ travers la Sierra.
que se dresse cet imposant ensemble montagneux tr•s proche de la mer. Ses parois, ses aiguilles et ses cr•tes taillŽes dans la roche calcaire donnent au paysage une allure sauvage et verticale. Elles attirent aussi des alpinistes de toute lÕEurope au Ponoig (ˆ Polop, 1 181 m), au Puig (Mont) Campana (ˆ Finestrat, 1 410 m), au Penyal (Rocher) Divi (ˆ Sella), etc. La Sierra Aitana, qui culmine ˆ 1 558 m•tres, a son versant sud qui descend abruptement sur la c™te contigu‘, tandis que le versant nord abrite une prŽcieuse vŽgŽtation et des sites intŽressants (Simes de Partagat, Font Forata, etc.) Le massif est entourŽ par plusieurs villages, dont Alcoleja, Benifato, Confrides et Sella.
La for•t mŽditerranŽenne sÕest conservŽe presque intacte dans le Carrascar de la Font Roja.
LE PARC NATUREL DU CARRASCAR DE LA FONT ROJA Cet espace naturel protŽgŽ comprend toute la Sierra du Menejador (1 352 m), sur les communes dÕAlcoi et dÕIbi. Son orientation est-ouest accentue le contraste entre le versant de lÕubac et celui de lÕadret et enrichit la variŽtŽ de ses paysages. Il abrite une for•t mŽditerranŽenne exceptionnellement bien conservŽe, o• sont prŽsentes la ch•naie de lÕubac, avec les ch•nes verts, les ch•nes ˆ petites feuilles et les Žrables sycomores, la for•t ˆ feuilles caduques, avec les ifs et les fr•nes-ornes, et la ch•naie de lÕadret. Chacun de ces milieux poss•de sa propre faune associŽe, qui comprend des mammif•res (sanglier, genette, chat sauvage, blaireau, etc.), des reptiles et surtout de nombreux oiseaux comme lÕaigle de Bonelli, lÕaigle royal, le vautour ou le hibou grand duc. Pour faire conna”tre ce milieu naturel, et aussi humain, avec ses fermes, ses Òglaci•resÓ et autres, des itinŽraires balisŽs ont ŽtŽ tracŽs ˆ partir du Centre dÕInformation installŽ dans le site du Sanctuaire de la Font Roja (tŽl. 96 533 76 20).
LE MASSIF DU MAIGMî ET LA SIERRA DE LÕARGUENYA Les montagnes de lÕArguenya ou du Carrascar de Castalla et le massif du Maigm— sŽparent la Foia (Cuvette) de Castalla, ˆ lÕest, de la vallŽe du Vinalop—, ˆ lÕouest. La cha”ne de lÕArguenya, avec ses pin•des et ses garrigues, culmine ˆ la Replana de la Font del Llop (1 228 m). On y notera le Pou del Neu (puits ˆ neige) du Carrascar, dont le plan est hexagonal et la vožte en pierre de taille recouverte de grandes lauzes de pierre plate. Le massif du Maigm— (1 296 m) a conservŽ de vastes pin•des et des formations CÕest cela, le territoire valencien : des montagnes comme celles de B•rnia et du Maigm— (en haut et page de droite) ; et une c™te bordŽe de zones humides et de marais salants o• les oiseaux trouvent lÕhabitat qui leur convient (en bas et page de droite).
de ch•nes verts ; du sommet, ou de ce quÕon appelle le Balcon dÕAlicante, on jouit dÕun immense panorama. Ë ses pieds se trouve le barrage historique de Tibi, construit en 1595 pour retenir les eaux de la rivi•re Verd et irriguer les plaines des vergers dÕAlicante. Divers sentiers balisŽs attendent les
LA SIERRA DE BéRNIA
randonneurs.
La Sierra de B•rnia sÕŽtend perpendiculairement ˆ la c™te entre Callosa dÕEn Sarriˆ et la Pointe de Toix. Sa partie supŽrieure est une cr•te calcaire effilŽe qui culmine ˆ 1 129 m•tres dÕaltitude. Au sud du sommet se trouvent les ruines du Fort de B•rnia, que Philippe II avait fait construire pour ma”triser dÕŽventuelles rŽbellions des Morisques qui peuplaient alors ces montagnes, quÕils avaient couvertes de terrasses et de murets de pierres. Les Morisques Žtaient, dans la Valence chrŽtienne, des musulmans convertis qui allaient finir par •tre, en 1609, expulsŽs du pays. On recommandera lÕitinŽraire (balisŽ comme Sentier de Petite RandonnŽe) qui, de Cases de B•rnia (ˆ Xal—), suit le versant nord jusquÕau Forat (Trou) de B•rnia, surprenant tunnel naturel qui transperce la cr•te. Apr•s lÕavoir traversŽ, on revient par le versant sud, en passant par le Fort. Cette excursion offre des vues
TABARCA ET LE PARC NATUREL DES MARAIS SALANTS DE SANTA POLA
panoramiques privilŽgiŽes sur la Baie dÕAltea. CÕest dans cet ancien marŽcage, proche de Santa Pola, quÕont ŽtŽ amŽnagŽs, au dŽbut du XXe si•cle, au Bra• del Port, ˆ El Pinet et autres lieux, des marais salants qui en ont compl•tement transformŽ la physionomie. Le parc naturel actuel prot•ge divers milieux : les exploitations salines proches de la mer, les bassins dÕeau douce inondŽs en permanence et leur pŽriphŽrie, et une frange de terres cultivŽes. La faune et la flore se sont adaptŽes ˆ ces conditions dÕhumiditŽ et de forte salinitŽ. Les concentrations de flamants roses, qui peuvent rŽunir jusquÕˆ plusieurs milliers dÕindividus, y sont spectaculaires. Les dunes dÕEl Pinet constituent une autre curiositŽ du Parc, dont le Centre dÕInformation est ˆ la Maison Foresti•re de La Mata (tŽl. 96 692 04 04). Au large de Santa Pola se trouve lÕële Plana de la Nueva Tabarca, ou simplement Tabarca, qui dŽpend dÕAlicante et qui a mŽritŽ, par ses prŽcieux Žcosyst•mes littoraux et marins, dÕ•tre classŽe RŽserve Naturelle Marine. Un service de bateaux dessert lÕ”le depuis le port de Santa Pola et depuis Alicante.
COMMUNAUTƒ DE VALENCIA
LE PARC NATUREL DES LAGUNES DE LA MATA ET TORREVIEJA Sur le territoire des communes de Torrevieja, Los Montesinos et Guardamar del Segura sÕŽtendent les Lagunes de La Mata et Torrevieja. Cette derni•re est utilisŽe comme marais salant : un conduit spŽcial (saloducto) am•ne du Cabe• de la Sal (ˆ Pinoso) la
Dans le sud de la CommunautŽ Valencienne, diverses zones humides constituent un espace dÕimportance internationale par leur flore et leur faune.
saumure quÕon laisse sŽcher pour obtenir le sel. Ces deux zones humides constituent une importante aire de nidification et dÕhivernage pour plus dÕune centaine dÕesp•ces dÕoiseaux tels que le
LE PARC NATUREL DU FONDî
flamant rose, le gr•be ˆ col noir ou diverses esp•ces de canards. Au nord de la Lagune de La Mata, ˆ lÕembouchure du Segura, les dunes de
Les ouvrages de bonification et dÕass•chement du cardinal Belluga,
Guardamar ont ŽtŽ fixŽes par des plantations de pins et autres arbres
au XVIIIe si•cle, ont rŽduit la vaste Žtendue de lÕAlbufera dÕElx. De ce
pour Žviter que leur progression nÕengloutisse lÕagglomŽration. Le
marŽcage primitif, il ne reste que les Marais Salants de Santa Pola et
Centre dÕInformation du Parc Naturel est situŽ ˆ la Maison Foresti•re
le Fond—, ou Hondo, qui, avec les Lagunes de la Mata et de
de La Mata (tŽl. 96 692 04 04).
Torrevieja, constituent un triangle de zones humides dÕune importance exceptionnelle par leur flore spŽcifique et par leurs populations dÕoiseaux et de poissons. Le Parc Naturel du Fond—, qui sÕŽtend sur les territoires communaux dÕElx et de Crevillent, comprend des milieux divers selon le degrŽ dÕinondation et la qualitŽ des eaux. Le Fond— joue un r™le ˆ la fois Žcologique et agricole, puisque lÕeau de ses rŽservoirs sert aussi ˆ lÕirrigation. Il dispose dÕun Centre dÕInformation ˆ la Vereda de Sendres (tŽl. 96 667 85 15). On peut complŽter la visite du parc par celle de la ville dÕElx, riche dÕhistoire et de monuments, et de son Palmeral, ensemble de palmeraies formant un site dÕune rare beautŽ.
LES PLUS HAUTS LIEUX... La CommunautŽ Valencienne, comme beaucoup de rŽgions mŽditerranŽennes, est tr•s montagneuse. Son altitude moyenne
... ET LES PLUS PROFONDS
dŽpasse 500 m•tres ; et pr•s du quart de son territoire est ˆ plus de 800 m•tres. Les reliefs ibŽriques qui sÕŽtendent entre les cantons de La Plana de Utiel-Requena et dÕEls Ports forment un vaste ensemble de hautes terres, o• une vingtaine de localitŽs se trouvent ˆ des altitudes supŽrieures ˆ 1 000 m•tres. Les plus ŽlevŽes sont dans la province de Castell—n : Vistabella del Maestrazgo est ˆ 1 246 m•tres ; Coratxˆ ˆ 1 235 m ; Ares del Maestre ˆ 1 194 m ; Castellfort ˆ 1 181 m ; Castell de Cabres ˆ 1 134 m ; Villafranca et ses modernes usines textiles ˆ 1 125 m, et Culla ˆ 1 121 m. Dans la province de Valence, les villages les plus ŽlevŽs sont La Yesa, ˆ 1 008 m•tres, puis Puebla de San Miguel (1 000 m), Alpuente (974 m) et Vallanca (950 m). Dans les Monts BŽtiques, qui accidentent le sud du territoire valencien, les localitŽs nÕatteignent pas de telles altitudes. Les plus ŽlevŽes de la province dÕAlicante sont en effet Banyeres de Mariola (816 m), Confrides (785 m), La Torre de les Ma•anes (788 m) et Tollos (773 m). Chacun de ces villages rŽserve au visiteur lÕagrŽable surprise dÕun riche patrimoine culturel et dÕun emplacement dans des sites dÕun grand intŽr•t.
Les roches calcaires qui prŽdominent sur le territoire valencien ont fait lÕobjet, ˆ des Žpoques reculŽes, dÕune Žrosion karstique intense. Le paysage a ainsi ŽtŽ modelŽ selon ces formes spŽcifiques (cavitŽs, gorges, gouffres, poljŽs, dolines, etc.) dues ˆ la dissolution de la roche calcaire. On y dŽnombre quelque 5 000 cavitŽs, toutes protŽgŽes par la Loi sur les Espaces Naturels de la CommunautŽ Valencienne en vigueur. Certaines sont de grandes dimensions et dÕun intŽr•t tout particulier, soit pour leur gŽomorphologie (grottes sous-marines, creusŽes dans le pl‰tre, inondŽes, avec concrŽtions, etc.), soit parce quÕelles sont lÕhabitat de singuli•res formes de vie animale ou vŽgŽtale. La visite de la plupart dÕentre elles exige une connaissance des techniques spŽlŽologiques. Mais plusieurs de ces grottes (cuevas ou coves) ont ŽtŽ amŽnagŽes pour une visite touristique. Les Coves de Sant Josep (ˆ La Vall dÕUix—) ont ŽtŽ creusŽes par le passage dÕune rivi•re souterraine quÕon parcourt en barque. La Cueva de Don Juan (ˆ Jalance), situŽe dans le prŽcieux environnement du Valle de Ayora, prŽsente dÕintŽressantes concrŽtions. Ë La Vall dÕEbo, la Cova del Rull est ˆ ne pas manquer quand on visite les montagnes de La Marina Alta. Dans la lŽgendaire Cova de les Calaveres (ˆ Benidoleig), on a dŽcouvert dÕimportants vestiges archŽologiques. La Cova dels Canelobres (ˆ Busot) a des dimensions impressionnantes Ð on y a ˆ lÕoccasion donnŽ des concerts Ð et des formes spectaculaires.
CÕest dans le nord de la CommunautŽ que se trouvent les localitŽs les plus ŽlevŽes : Vilafranca ou les villages de la Tinen•a de Benifassˆ (page de gauche). Les grottes et les fonds sous-marins font aussi partie des paysages valenciens.
info
COMMENT ARRIVER DANS LA COMMUNAUTƒ VALENCIENNE La CommunautŽ Valencienne a deux aŽroports desservis par de nombreux vols charters et des lignes rŽguli•res : celui de Manises, proche de la ville de Valence, et celui dÕEl Altet, ˆ Elx, pr•s dÕAlicante. Valence, Gand’a, DŽnia et Alicante disposent de ports de mer desservis par des lignes rŽguli•res de voyageurs. Il y a par ailleurs un grand nombre de ports de p•che et de plaisance o• peuvent amarrer les embarcations des plaisanciers. Les communications par chemin de fer et par lignes dÕautocars sont
NOTES PRATIQUES
rapides et frŽquentes avec toutes les villes et rŽgions dÕEspagne, ainsi quÕavec plusieurs villes europŽennes.
La CommunautŽ Valencienne dispose dÕun service complet dÕinformation touristique qui vous aidera ˆ prŽparer votre voyage et sera ˆ votre disposition quand vous lÕeffectuerez. Des publications touristiques abondantes vous permettront de vous renseigner sur les paysages valenciens et de choisir ceux que vous souhaiterez visiter. Dans les 90 bureaux du rŽseau Tourist Info, vous serez accueilli et assistŽ par un personnel qualifiŽ et vous trouverez des brochures et des publications touristiques.
Tourist Info Alicante Rambla MŽndez Nœ–ez, 23 á 03002 Alacant TŽl. : 96 520 00 00 á Fax : 96 520 02 43 Courrier Žlectronique : touristinfo.alicante@turisme.m400.gva.es Pour ceux qui viennent par la route, lÕaxe principal des
Tourist Info Castell—n
communications est celui que forment lÕautoroute A-7 et la route
Pl. Mar’a Agustina, 5 á 12003 Castell— de la Plana TŽl. : 96 435 86 88 á Fax : 96 435 86 89
nationale N-340, qui longent la c™te et relient entre elles les
Courrier Žlectronique : touristinfo.castell—n@turisme.m400.gva.es
les cantons de lÕintŽrieur, on peut emprunter le rŽseau public
principales villes de la CommunautŽ Valencienne. Pour aller dans dÕautobus et les lignes de chemin de fer. Si vous prenez votre
Tourist Info Valencia
propre vŽhicule, vous trouverez ici un rŽseau routier moderne et
Paz, 48 á 46003 Valencia TŽl. : 96 398 64 22 á Fax : 96 398 64 21
bien entretenu, mais nous vous recommandons de profiter des
Courrier Žlectronique : touristinfo.valencia@turisme.m400.gva.es
localitŽs valenciennes, vous trouverez un panneau qui en indique
paysages en conduisant avec prudence. Ë lÕentrŽe de toutes les les ressources et les attraits touristiques.
Vous pouvez obtenir des informations complŽmentaires ˆ lÕadresse Internet : http://www.comunitat-valenciana.com.
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PAISAJES
Carte pour repŽrer les plus beaux paysages et les parcs naturels.
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Morella
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Vinaròs
Sant Mateu 4
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La Tinença de Benifassà
2.
La Vallée du Cervol et la Sierra du Turmell
3.
Els Ports de Morella : des paysages de pierre
4.
L’Alt Maestrat, la Méditerranée montagnarde
5.
Ravins et peintures rupestres : la Valltorta
6.
Le Massif du Penyagolosa
7.
La haute vallée du Mijares
8.
Le Parc Naturel de la Sierra d’Espadán et de la Sierra d’Espina
9.
La haute vallée du Palancia
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18. La vallée du Cabriel 19. La Muela de Cortes et le Massif du Caroig 20. Les Sierras de Corbera et des Agulles 21. Le Massif du Montdúver et la Sierra du Buixcarró 22. Les Sierras de la Safor et de l’Almirall
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24. Le littoral de Valence 25. Le Parc Naturel de l’Albufera
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26. Le Parc Naturel des Marais de Pego et Oliva 27. Le Parc Naturel du Montgó 28. Le Parc Naturel du Penyal d’Ifac 29. Du Cap de Sant Antoni au Cap Blanc
33. La Sierra de Bèrnia 35
34. Le Massif du Maigmó et la Sierra de l’Arguenya 35. Tabarca et le Parc Naturel des Marais Salants de Santa Pola
río Segura
Aeropuertos
17. Le Reatillo et la Sierra du Tejo
32. La Sierra Aitana et le Puig Campana
A-7
40 N-3
Espacios Naturales Protegidos
16. Le Haut Turia
31. Le Parc Naturel du Carrascar de La Font Roja
N-330
N-32
Superior a 1000 m
15. La Sierra Calderona
30. La Sierra Mariola
ALICANTE
N-332
N-30
500 - 1000 m
14. Le Rincón de Ademuz
66
Elda Ríos
33
32 40 N-3
13. Le Site Naturel du Désert des Palmes
A-7
31
N -3 32
Villena
11. Le Parc Naturel du Prat de Cabanes-Torreblanca
23. Les Sierras de Benicadell et d’Agullent
61
30
44 N-3
10. Le littoral de Castellón : plages, falaises et marais
12. La Réserve Naturelle des Îles Columbretes
51
O M E D I T E R R Á N E
Utiel
12
49
N-2 34
A-3
CASTELLÓN
36
36. Le Parc Naturel des Lagunes de La Mata et Torrevieja 37. Le Parc Naturel du Fondó
A -7
01
N-3
© Ag•ncia Valenciana del Turisme Texte : Jorge Cruz Photographies : E. Cant—, Grupo Panor‡mica y Taller Fotogr‡fico.