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1.3.3 Vers une meilleure qualité de l’environnement
Trèfle ayant été semé en intercalaire dans une céréale
Photo : Anne Weill
• maintiennent ou augmentent le rendement des cultures en améliorant notamment la structure du sol, l’activité biologique et l’apport en éléments nutritifs (particulièrement l’azote) (Clark, 2010; Thomas et Archambeaud, 2013;
Vanasse et coll., 2017); • améliorent la rentabilité à la ferme grâce à l’augmentation du rendement des cultures et à la diminution des intrants tels que les fertilisants (via le recyclage des éléments nutritifs et la valorisation des déjections animales) et les pesticides (CPVQ, 2000; Clark, 2010; Thomas et Archambeaud, 2013), et grâce à la diversification des usages potentiels des cultures de couverture (paillis ou fourrages d’appoint) (MAAARO, 2002).
Les cultures de couverture : • réduisent l’érosion hydrique et éolienne du sol et diminuent le risque de pollution diffuse des cours d’eau et des nappes phréatiques par les sédiments, la matière organique et les éléments minéraux, notamment l’azote et le phosphore (CPVQ, 2000; Thomas et Archambeaud, 2013; Blanco-Canqui et coll., 2015).
Dans le cas de l’azote, il faut toutefois ajuster la fertilisation azotée de la culture principale en fonction de l’apport des cultures de couverture légumineuses afin d’éviter un excès d’azote; • contribuent à l’atténuation des effets des changements climatiques à long terme et à la résilience des sols, par l’accumulation de carbone organique (Blanco-Canqui et coll., 2015), par la réduction de l’évaporation (Basche et coll., 2016) et par une meilleure infiltration et un meilleur stockage des précipitations (Thomas et Archambeaud, 2013); • améliorent la biodiversité végétale en ajoutant diverses espèces qui ne sont pas utilisées en production commerciale et augmentent la biodiversité de la macrofaune (vers de terre) et de la microflore du sol (bactéries, champignons, actinomycètes) (Blanco-Canqui et coll., 2015).