ACTUALITÉ
LA RÉFORME DE LA LPP PERMET DE MIEUX RÉPONDRE AUX RÉALITÉS DE NOTRE SOCIÉTÉ
CHAMBRE VAUDOISE
DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE AOÛT-SEPTEMBRE 2024 N°04
VOTRE CVCI
SOUTENEZ LE PROCHAIN
SALON MINT VAUD GRÂCE À LA FONDATION DE LA CVCI
CAHIER PRATIQUE
LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE, UNE ÉTAPE À NE PAS SOUS-ESTIMER
TEXTE PHILIPPE MIAUTON DIRECTEUR PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH
PHOTO DR
ACTUALITÉ
Agenda de la CVCI 4
La durabilité, parlons-en !
Pour décarboner, il va falloir
mettre les bouchées doubles 8 Économie et politique
Une meilleure rente pour les femmes ..... 11
Pour des infrastructures adaptées !......... 12
L’initiative pour la biodiversité va trop loin 13
Pleins feux sur le Nord vaudois ............... 15
Les chiffres du mois 17
VOTRE CVCI
La CVCI soutient MINT Vaud, et vous ? .. 19
Choix de la FIT Aspivix 21
PVEI 2024 : des critères revisités 23
Sponsorisez un événement CVCI et soyez visible d’un large réseau d’entreprises 23
Une solution cyber abordable pour les PME ............................................. 25
Nouveaux membres 27
CAHIER PRATIQUE
Parole d’expert Remettre son entreprise est une opération complexe 28
Fiche juridique N° 245
Retraite flexible dans le régime du 1er pilier 29
DE PARTENAIRE À PARTENAIRE
Des Conférences Partenaires à ne pas manquer 30
La réforme de la prévoyance professionnelle (LPP21), qui sera soumise au vote le 22 septembre prochain, s’adapte aux nouvelles réalités sociétales et permet de renforcer la stabilité du système des trois piliers.
Un oui s’impose.
Après AVS21, scrutin remporté de haute lutte il y a deux ans, voici venu le tour de LPP21. La dernière réforme structurelle de notre deuxième pilier date d’il y a vingt ans. Autant dire une éternité à l’échelle des changements sociétaux de notre siècle. Depuis lors, on a assisté à l’allongement de l’espérance de vie et à l’apparition de nouveaux modes de travail comme le temps partiel. De fait, la LPP n’a pas suivi, malgré plusieurs tentatives rejetées par le peuple en 2004, 2010 et 2017.
Des injustices se sont ainsi créées : des temps partiels insuffisamment pris en compte dans la LPP, un taux de conversion trop élevé créant des financements de rentes par les actifs. La réforme introduit les modifications nécessaires à l’adaptation de la prévoyance professionnelle aux nouvelles réalités. Elle renforce la stabilité du système des trois piliers. L’extension de la couverture LPP des personnes à bas revenu permet en outre une amélioration de la retraite des femmes.
Le premier plus de cette réforme bénéficie aux personnes travaillant à temps partiel. Actuellement, la déduction (25 7 25 francs) pour calculer le salaire assuré est fixe et pénalise ainsi les temps partiels. La réforme introduit une déduction proportionnelle au salaire (20 %), ce qui fait augmenter le salaire assuré et, en conséquence, la rente LPP.
La réforme proposée abaisse par ailleurs le seuil d’accès à la prévoyance professionnelle et ouvre ainsi le deuxième pilier à de nombreuses personnes à bas salaires. Il faut rappeler que l’accès à la LPP est le meilleur moyen de prévenir la pauvreté à la retraite. Parmi les rentiers dont le 1er pilier constitue la principale source de revenu, 24 % sont touchés par la pauvreté contre seulement 0,7 % p our ceux dont le 2e pilier est la principale source de revenu. Le seuil d’accès passera ainsi de 22 0 50 à 19 8 45 francs,
permettant à de nombreuses personnes d’entrer dans le système de la LPP et de se constituer une rente.
Autre avantage notoire de cette réforme : elle aplanit les taux de cotisations LPP tout au long de la vie active et les abaisse pour les travailleurs âgés de 50 ans et plus. Cette problématique est connue de longue date, mais elle demeurait sans solution jusqu’à présent. Cela rend ainsi cette tranche d’âge de travailleurs plus attractive sur le marché. La réforme de la LPP réduit les cotisations des travailleurs âgés, qui passent de 15 % , respectivement de 18, à 14 % p our les plus de 45/55 ans.
Enfin, la baisse du taux de conversion, qui passera de 6,8 à 6 % , établira une plus grande équité entre générations et une garantie des rentes pour les générations futures. L’espérance de vie ayant augmenté au cours des dernières décennies, il est logique d’adapter le calcul des rentes. Relevons au passage que les rentes des retraités actuels resteront inchangées et que 85 % d es personnes actives assurées en surobligatoire ne sont pas concernés par cette réforme.
Lors de la campagne sur AVS21 en automne 2022, de nombreuses promesses ont été faites pour améliorer la prévoyance des femmes. La réforme LPP21 concrétise ce vœu. Alors que la méfiance envers les politiques et l’économie augmente, il est important de garder la confiance des électeurs. Dire oui à ce projet le 22 septembre va précisément dans le bon sens.
RÉSEAUTAGE
PETIT-DÉJ’ DES PME & START-UP
Le prochain petit-déj’ des PME & start-up se tiendra à la CVCI sur le thème « Dégât d’image : comment s’en protéger et comment réagir »
A l’heure des réseaux sociaux et de la rapidité de diffusion de l’information, il est plus que nécessaire de veiller à sa réputation et savoir comment réagir quand cette dernière est mise à mal. Venez découvrir les retours d’expériences de nos intervenant-es.
06.09.2024
07h45 … 10h00, CVCI
Entrée libre, sur inscription Programme détaillé et inscriptions : petitsdejeuners-vaud.ch
PROFESSIONNELLE :
DÉFIS ET ACTUALITÉ POLITIQUE
Sujet d’actualité, puisque nous sommes appelés à voter sur sa réforme le 22 septembre, mais également levier d’embauche pour les entreprises, la prévoyance professionnelle est soumise à de fortes pressions, d’une part en raison du vieillissement de la population et, d’autre part, pour des raisons économiques.
La réforme AVS21, plébiscitée de peu par le peuple suisse le 25 septembre 2022, était une première étape vers l’assainissement des caisses de prévoyance. Dans un second temps, le Parlement, à l’issue de plusieurs phases de délibérations largement disputées à Berne, a voté un compromis purement helvétique : l a réforme LPP21.
Ce « 5 à 7 », organisé en partenariat avec Retraites Populaires, a pour objectif de vous présenter les enjeux de cette réforme ainsi que ses avantages.
12.09.2024
17h00 … 20h00
Hôtel Royal Savoy Lausanne Gratuit membres CVCI
35 francs non-membres
Informations et inscriptions : veronique.maget@cvci.ch
T. 021 613 36 41
CHEZ AFIRO
L’association Afiro est une entreprise sociale à but non lucratif qui travaille à l’intégration de personnes en situation de handicap. Le champ de compétences des personnes qu’elle accompagne est très varié. Grâce à la diversité des profils, à la formation interne et à un encadrement spécialisé et professionnel dans chaque domaine, cette entreprise a su créer des pôles de compétences qui offrent des prestations commerciales de qualité et reconnues par de nombreux acteurs de l’économie. L’objectif d’Afiro est d’offrir un emploi ou une formation à toute personne bénéficiant du soutien d’un office AI et de construire des ponts avec l’économie de marché.
Afiro vous exposera les possibilités pour les entreprises de participer à cette mission sans influencer la productivité, au travers d’exemples d’expériences fructueuses actuellement en cours.
Une visite des installations permettra de mettre en évidence les compétences des personnes travaillant pour Afiro et la diversité des activités commerciales réalisées.
20.09.2024
09h00 … 13h00
Écublens
90 francs membres CVCI
115 francs non-membres
Informations et inscriptions : veronique.maget@cvci.ch
T. 021 613 36 41
SUSTAINABLE BUSINESS WORKSHOP
La CVCI et eqlosion vous convient à un workshop sur les enjeux de la durabilité. Cet atelier vous prépare à identifier les premières étapes de votre démarche et à élaborer une stratégie de durabilité. Vous aurez ainsi l’occasion d’échanger entre responsables RSE, experts de la durabilité et décideurs.
01.11.2024
09h30 … 12h00
CVCI
50 francs membres CVCI
100 francs non-membres
Informations et inscriptions : marie.racine@cvci.ch
T. 021 613 36 31
SAVE THE DATE 10 E ÉDITION DE LA JOURNÉE DU DROIT DU TRAVAIL LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS
Coorganisée par l’association vaudoise des professionnels des ressources humaines (HR Vaud) et le service juridique de la CVCI, la Journée de droit du travail est articulée autour d’un thème-clé, fil conducteur qui accompagne les participants tout au long de leur formation.
Cette journée, qui traitera du thème de « L a protection des travailleurs », est axée sur les échanges et l’analyse de cas pratiques. Après une présentation générale en plénière permettant de poser le cadre légal et les principes applicables, les participants seront confrontés à des cas très concrets tirés de la jurisprudence et de la pratique des intervenants.
Spécificité de la journée : l ’animation de chaque atelier par un tandem juridico-RH expérimenté, permettant d’allier la rigueur juridique à la pratique RH.
11.02.2025
08h30 … 16h30
Hôtel Aquatis, Lausanne
300 francs membres CVCI et HR Vaud
450 francs non-membres
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
Informations et inscriptions : www.jdtvd.ch
CULTIVATING A POSITIVE MINDSET IN TIMES OF CHANGES
This two-hour workshop is designed to empower you with tools and techniques to help you navigate the novelties of expat life in Switzerland with confidence, optimism and resilience.
It will explore how to maintain a positive mindset during job search and simple techniques to sustain your personal growth.
10.09.2024
09:45am … 12:00pm CVCI
Free of charge CVCI member companies’ employees, their partners and for members of the Ukrainian network
25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch
Did you recently relocate to the canton of Vaud? Are you eager to learn more about the way things work in Switzerland?
The Welcome Day features presentations from different experts about the local culture, job market, insurance and tourism. Onsite childcare will be provided, so children are also welcome. The event will be followed by a networking buffet of local specialties.
24.09.2024
05:30pm … 08:00pm CVCI
Free of charge CVCI member companies’ employees, their partners and for members of the Ukrainian network
50 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch
MEETING
VISIT OF THE EHL HOSPITALITY BUSINESS SCHOOL
Join us for an insightful morning at the EHL Hospitality Business School in Lausanne, where you’ll gain valuable insights into the hospitality industry’s future and network with fellow professionals.
The event will feature presentations by CVCI and EHL, followed by a behind-the-scenes tour of the campus and a networking apéritif.
08.10.2024
09:00am … 12:00pm, EHL, Lausanne
90 Swiss francs for CVCI member companies’ employees
115 Swiss francs for other participants
Information and registration: internationallink@cvci.ch
LE
Votre entreprise souhaite se développer à l’international ? C ’est une grande étape qu’elle va franchir. Alors, ne la mettez pas involontairement en infraction !
Pour que vos marchandises traversent les frontières rapidement et sereinement, elles doivent être accompagnées des documents appropriés. Vous devrez en déterminer l’origine, utiliser les Incoterms® ou les accords de libre-échange et établir les documents nécessaires.
10.09.2024
13h30 … 16h30
CVCI
210 francs membres CCI
300 francs non-membres
Documentation et pauses-cafés incluses
Air, mer, rail, route… Quel mode de transport choisir pour expédier vos marchandises ? Avec quels acteurs allez-vous interagir ? Q uelles réglementations devrez-vous respecter ?
Grâce à cette formation vous maîtriserez les différents types de transports, leurs avantages et inconvénients, ainsi que les contrats et les documents à présenter.
08.10.2024
09h00 … 16h30
CVCI
400 francs membres CCI
600 francs non-membres
Documentation, pauses-cafés et repas inclus
PRINCIPAUX MODES DE PAIEMENT DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
Dans le commerce international comme dans le commerce domestique, l’acheteur doit s’acquitter du paiement de la marchandise et/ou du service dans les termes et prix convenus. Pour faciliter vos échanges commerciaux, il vous sera utile d’utiliser le mode de paiement le plus approprié à chaque situation.
Afin de minimiser vos risques et sécuriser vos flux financiers, vous devrez parfois avoir recours à un intermédiaire bancaire.
17.10.2024
09h00 … 16h30
CVCI
400 francs membres CCI
600 francs non-membres
Documentation et pauses-cafés incluses
Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT
Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 35 36
LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations
Agence générale de Lausanne-Nord vaudois
Philippe Paillard
Chemin de Mongevon 2
1023 Crissier
T 021 321 21 21
lausanne-nv@mobiliere.ch mobiliere.ch
Agence Echallens
Route de Lausanne 7, 1040 Echallens
Agence Lausanne - centre
Rue Marterey 5, 1005 Lausanne
Agence Nord vaudois
Rue de la Plaine 12, 1400 Yverdon-les-Bains
INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL
• A pprendre les principes légaux de base relatifs aux rapports de travail, afin de les appliquer dans votre entreprise.
• D ifférencier les divers types et formats de contrat de travail afin de sélectionner le plus approprié à votre situation.
• Connaître les obligations du travailleur et de l’employeur.
• Comprendre les règles s’appliquant lors de la fin des rapports de travail et leurs implications afin de ne pas devoir payer de dédommagement.
Intervenant :
Mathieu Piguet, responsable du Service juridique
05.09.2024
08h30 … 16h30
CVCI
490 francs membres CVCI ou HR Vaud
650 francs non-membres
PROTECTION DES DONNÉES POUR LES RH
• Comprendre la vaste problématique transversale de la protection des données et ses nombreux enjeux pour les employeurs
• Êt re à même de gérer les dossiers du personnel en conformité avec les règles de protection des données
Intervenant :
Mathieu Piguet, responsable du Service juridique
10.09.2024
08h00 … 12h00
Online
250 francs membres CVCI ou HR Vaud
350 francs non-membres
Ces formations en ligne offrent aux participants la possibilité d’interagir en posant des questions en direct, sans avoir besoin de se déplacer.
23.09.2024
« Fin des rapports de travail (II) » : 3e et dernier volet de la série
« Fin des rapports de travail », cette session se focalisera sur les différentes situations pouvant conduire à une résiliation abusive, ainsi que sur la notion de « justes motifs » permettant de mettre fin aux rapports de travail sans délai.
Intervenant :
Mathieu Piguet, responsable du Service juridique
07.10.2024
« Durée du travail (I) » : Ce premier volet de la série « durée du travail » se concentrera sur les principes applicables aux différentes situations relatives à la gestion du temps de travail : définition du temps de travail, temps de pause, déplacements professionnels en Suisse et à l’étranger.
Intervenante :
Oriane Engel, juriste à la CVCI 14h00 … 16h00, ONLINE
Prix par séance :
1 00 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI ou CCIF
150 francs non-membres
Offre spéciale 3 sessions : Inscrivez-vous avant le 6 octobre à 3 sessions et obtenez un tarif privilégié : 250 francs membres CVCI, CNCI, CCIF ou d’un réseau HR 350 francs non-membres
L’employeur comme l’employé ont le droit de mettre fin à un contrat de travail. Afin que ceci soit fait dans le respect de la loi et en minimisant les risques, le service juridique de la CVCI vous propose cette formation qui abordera :
• L es principes qui régissent la fin des rapports de travail (fin automatique ou résiliation, motif, moment et notification du congé, etc.) ;
• L es délais de congé et le calcul de la période de protection du travailleur ;
• L es motifs et les circonstances des licenciement pouvant être jugés abusifs avec un risque financier ;
• L a notion de justes motifs ou de faute grave pouvant déclencher un licenciement immédiat ; l ’abandon de poste et des conséquences.
Intervenant :
Mathieu Piguet, responsable du Service juridique
10.10.2024
08h30 … 16h30
CVCI
490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres
LANCEMENT DE NOTRE ENQUÊTE CONJONCTURELLE D’AUTOMNE !
Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL
M aria-Elena Glur droit@cvci.ch T. 021 613 36 37
LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations
La traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne est lancée ; le délai de réponse est fixé au 4 octobre 2024 . Pour assurer la qualité de ce baromètre conjoncturel, une large participation est essentielle. Nous vous remercions donc vivement d’accepter d’y consacrer le temps nécessaire. Comme de coutume, vous avez la possibilité de répondre par Internet, en vous rendant sur le site www.enquete-cci.ch. Les résultats complets de l’étude seront remis aux participants et commentés lors de cinq séances de présentations qui se dérouleront en novembre.
Programme détaillé : m www.cvci.ch/enquetes
Pour plus d’informations : economie@cvci.ch
T. 021 613 35 35
La transition énergétique constitue un formidable défi qui induira des besoins conséquents en maind’œuvre qualifiée. Les milieux concernés doivent désormais passer la surmultipliée pour parvenir à l’objectif zéro carbone. Il leur faudra motiver les jeunes !
Un rapport mandaté par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) datant de l’an dernier évalue les besoins en main-d’œuvre pour la transformation énergétique à plusieurs milliers d’ETP d’ici à 2050 ! Dans les faits, il va s’agir de rénover des centaines de milliers de bâtiments, de remplacer des centaines de milliers de chaudières fossiles, de poser plusieurs millions de mètres carrés de panneaux photovoltaïques, etc. Dans le secteur de la rénovation énergétique, notamment, les besoins sont immenses. « I l existe un déficit notable de professionnels qualifiés tels que les installateurs-électriciens, les maçons, les menuisiers, les serruriers, couvreurs, etc. De ce fait, il est important, d’intensifier voire d’adapter les cursus de formation afin de répondre à la demande, et de mieux valoriser ces filières auprès de nos jeunes », explique Jean-Côme Chardonnens, directeur chez Naef Immobilier.
LES CHOSES BOUGENT
DANS LA FORMATION
Dans le domaine clé de la formation, on avance. Deux nouveaux apprentissages dans la branche du solaire débuteront à partir de cette rentrée scolaire : celui d’installatrice/ installateur solaire CFC et de monteuse/ monteur solaire AFP. C’est un début, mais il est évident que d’autres efforts devront être fournis dans de nombreux secteurs liés à la transition énergétique. A l’échelle vaudoise, les regards se tournent dès lors vers les pouvoirs publics, qui se doivent de donner des impulsions.
« I l s’agit d’une problématique très importante, car la question de la disponibilité de la main-d’œuvre dans le cadre de la transition énergétique est cruciale », estime Mohamed Meghari, chef de division à la Direction générale de l’environnement (DGE). Cette prise de conscience ne date pas d’hier, souligne-t-il. Depuis 2018 déjà, « le canton de Vaud réfléchit de manière intercantonale sur la façon d’attirer davantage de monde dans ces filières. » Pour le spécialiste, il est clair qu’il va falloir accélérer le rythme pour respecter l’accord de Paris. Il faudrait selon lui doubler l’assainissement énergétique, donc aussi la main-d’œuvre. Il faut aussi songer à « upgrader » des professionnels déjà actifs dans ces domaines de la construction pour leur permettre d’accéder à des formations permettant de rénover les bâtiments existants.
Le Canton collabore avec des divers acteurs dans le domaine de la formation, comme des faîtières immobilières, ou encore la HEIG-VD, pour mettre en œuvre des cursus spécifiques dans des domaines qui requièrent des compétences pointues. Idem en ce qui concerne le conseil aux entreprises pour améliorer l’efficience énergétique.
« UN PROBLÈME
D’ATTRACTIVITÉ »
Pour Mohamed Meghari, il ne s’agit pas seulement d’une question de moyens et de structures : i l faut aussi et surtout se donner les moyens d’attirer les jeunes vers ces métiers ! « I l existe un problème d’attractivité. On doit travailler sur la sensibilisation et sur la manière de rendre ces métiers attractifs pour les jeunes et aussi pour les filles. Il faut également revoir les conditions-cadres, comme la possibilité de travail partiel. Il existe en outre un
potentiel au sein de la population migrante. » Il se dit convaincu que la demande va créer aussi l’offre et c’est pourquoi le Canton table sur l’avant-projet de loi sur l’énergie (LVLEne) qui induira des obligations en termes de transition énergétique. « L’économie va saisir ces possibilités et développer la formation », assure-t-il, d’autant qu’elle prévoit des subventionnements avec une enveloppe supplémentaire de 200 millions de francs. Il reste que ce texte, qui sera discuté à la rentrée d’automne au Grand Conseil, est vu avec circonspection par les milieux économiques. Ils demandent, d’une part, que les coûts des différentes mesures soient chiffrés et que, d’autre part, le délai de mise en œuvre de l’obligation d’assainir l’enveloppe des bâtiments énergivores et de remplacer les chauffages fonctionnant aux combustibles fossiles passe de quinze à vingt-cinq ans.
Mohamed Meghari l’affirme : « On n’y arrivera pas au rythme actuel. Il faut mettre les bouchées doubles, c’est certain. On est déjà bientôt sur la bonne trajectoire pour le solaire et il faut consolider les acquis en la matière avec des conditions-cadres claires. Concernant le remplacement des systèmes de chauffage à énergie fossile, l’effort concerne un tiers des propriétaires qui n’opte pas aujourd’hui pour un système de chauffage à énergie renouvelable et mettre l’effort sur l’adaptation du métier de chauffagiste. S’agissant de la rénovation énergétique, l’assainissement des bâtiments F & G est une étape cruciale pour atteindre les objectifs à long terme (2050) du Canton et de la Suisse. Cela nécessite des efforts supplémentaires de tous les acteurs : les autorités publiques, les milieux économiques et les propriétaires. La LVLEne est ambitieuse, mais les objectifs sont raisonnables.»
L’entreprise lausannoise Gaudard Energies vit très concrètement la réalité de ce défi. Directeur de la division énergies renouvelables, Adrien Gaudard constate que si l’on parle beaucoup de la pénurie de professionnels sur le terrain, « on ne parle pas de ceux qui devront piloter les travaux. Il va nous manquer des ingénieurs HES et des diplô -
més fédéraux. Il faut aussi valoriser ces formations-là. » I l déplore en outre la perte de compétences due au départ des baby-boomers. Pour lui, le politique pourrait en motiver certains à accompagner la nouvelle génération, par le biais d’un supplément sur la retraite.
Aurore Gaudard, qui dirige et administre l’entreprise familiale, ajoute que bon nombre de métiers nouveaux vont se développer pour gérer la transition énergétique. « Notre société forme beaucoup de personnel dans le domaine des bornes de recharge, du solaire. Nous croyons fermement à la formation continue en entreprise. Le recours aux migrants peut aussi aider à pallier les manques. Il faut aussi motiver les jeunes à cette démarche et leur montrer quel impact positif ils peuvent avoir sur la transition énergétique. Il faut également songer à revaloriser la profession, en rendant les salaires plus attractifs. » E lle estime que les politiques pourraient favoriser les entreprises qui forment des apprentis en mettant par exemple en place des partenariats publics-privés.
La CEO de Gaudard Energies pointe également du doigt la problématique des subventions :
« L es propriétaires reçoivent celles-ci six ou neuf mois après les travaux. Or pour les effectuer, il faut disposer de passablement de fonds propres. Une des solutions consisterait à travailler avec les banques cantonales pour que les propriétaires puissent avoir les subventions en amont, ce qui permettrait de financer les travaux. » Son frère Adrien songe par ailleurs à des allégements fiscaux pour les privés qui investissent dans la transition. Si la question du subventionnement reste centrale, Aurore Gaudard plaide également pour une simplification des procédures administratives, qui prennent trop de temps et sont trop complexes, freinant nombre de projets.
L’objectif neutralité carbone pour 2050 est-il dès lors réaliste ? « Je reste un peu sceptique, car le politique prend des décisions sans impliquer suffisamment les techniciens, note Adrien Gaudard. On parle de grands projets sans se demander si la technique suivra derrière. » Aurore Gaudard rappelle qu’il s’agit d’une feuille de route : « S a mise en place dépendra des collectivités, qui doivent appuyer le secteur privé qui est prêt à former, à investir. La clé reste le mix énergétique : il faut du solaire et du nucléaire, mais aussi de l’hydraulique, de l’éolien et de l’hydrogène », conclut-elle.
« I l faut motiver les jeunes et leur montrer quel impact positif ils peuvent avoir sur la transition énergétique », estime Aurore Gaudard.
2050
DE ZÉRO ÉMISSION NETTE DE CARBONE
2
APPRENTISSAGES
DANS LA BRANCHE SOLAIRE DÉMARRENT CET AUTOMNE
TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK
La Suva affiche un résultat global positif de 309 millions de francs pour l’exercice écoulé. Sa situation financière demeure solide et l’équilibre financier est atteint dans toutes les branches d’assurance.
En 2023, la Suva a enregistré environ 495 0 00 accidents et maladies professionnelles. La différence par rapport à l’année précédente, soit une hausse de 0,3 % , est minime. Le risque d’accident, c’est-à-dire les nouveaux cas enregistrés pour 1000 personnes assurées, s’inscrit dans la tendance à long terme : d ans l’assurance contre les accidents professionnels, le risque d’accident a diminué de 10 % e n dix ans et s’élève à 79 accidents pour 1000 personnes assurées en 2023.
L’évolution réjouissante du risque d’accident et le résultat technique positif permettent de procéder à un nouvel abaissement des primes nettes moyennes d’environ 4 % d ans l’assurance contre les accidents professionnels et 5 % d ans l’assurance contre les accidents non professionnels.
La situation financière de la Suva reste solide. Le Conseil de la Suva a donc décidé de poursuivre le reversement d’excédents de produits du capital réalisés au cours des années précédentes, ce qui signifie une nouvelle réduction de 20 % des primes nettes en 2025 dans l’assurance contre les accidents tant professionnels que non professionnels, soit
un reversement d’environ 730 millions de francs aux assurés.
Avec le reversement d’excédents de produits du capital combiné à l’abaissement des primes nettes dans les deux branches d’assurance, la charge globale des primes pour les assurés sera à nouveau à son plus bas niveau depuis l’introduction de la LAA en 1984.
Suva
Communication d’entreprise
Jean-Luc Alt
La réforme du 2e pilier soumise à votation le 22 septembre est nécessaire et urgente pour notre système de prévoyance. Elle prévoit notamment d’améliorer la situation des personnes qui travaillent à temps partiel et celles qui exercent des emplois multiples. Les arguments du conseiller aux Etats Pascal Broulis.
Pourquoi faut-il réformer le second pilier ?
Notre système de prévoyance vieillesse repose sur trois piliers : l ’AVS, la prévoyance professionnelle et la prévoyance individuelle. Le 1er pilier a récemment fait l’objet d’une réforme qui permet d’assurer sur le long terme des rentes à chaque retraité de notre pays. A brève échéance, nous devrons toutefois trouver une solution pour le financement de la 13e rente qui sera introduite en 2026.
Concernant le 2e pilier, cela fait près de vingt ans qu’aucune grande réforme n’a été adoptée par le peuple. La réforme qui est soumise à votation est nécessaire et urgente pour notre système de prévoyance, puisqu’elle prévoit notamment d’améliorer la situation des personnes qui travaillent à temps partiel, avec un faible revenu et celles qui exercent des emplois multiples. Cette réforme permettra ainsi d’élargir l’accès au 2e pilier à de nombreuses personnes qui en sont privées et qui bénéficient aujourd’hui uniquement de l’AVS à la retraite. Ce sont d’ailleurs souvent les femmes qui sont les gagnantes de la réforme. La réforme vient également soutenir les hommes et les femmes âgées de plus de 50 ans qui sont davantage confrontés au chômage.
Grâce à cette réforme, on estime que 100 0 00 revenus seront nouvellement assurés, dont plus de deux tiers n’étaient actuellement pas assurés au 2e pilier.
Les référendaires affirment que la réforme entraînerait une baisse des rentes des femmes. Que leur répondez-vous ?
Cette affirmation est erronée. Au contraire, la réforme permet d’améliorer la prévoyance
de nombreuses femmes. A l’heure actuelle, de nombreuses femmes travaillent à temps partiel, multiplient les emplois ou exercent, malheureusement trop souvent encore, des professions à bas salaire. Ce faisant, elles ne sont pas ou sont peu assurées par le biais du 2e pilier.
La réforme vise à élargir l’accès au 2e pilier par le biais de la réduction du seuil d’entrée et de la déduction de coordination. Elle permettra pour les personnes qui cumulent plusieurs emplois d’être assurés au 2e pilier pour chaque emploi, alors que dans nombreux cas, actuellement, elles en étaient privées. Enfin, la réforme soumise à votation abaisse les cotisations salariales pour les personnes de plus de 50 ans. Cette mesure permet de renforcer la situation des femmes et des hommes de cette tranche d’âge, qui sont souvent plus facilement confrontés au chômage.
Selon les estimations faites, environ 85 % des assurés ne sont pas touchés négativement par la baisse du taux de conversion, respectivement par une baisse de rente. Ces mesures viennent donc augmenter les possibilités de cotiser au 2e pilier pour les femmes et aura donc pour effet d’augmenter leurs rentes à la retraite. Le fossé entre les rentes des femmes et des hommes sera également réduit.
Quels seraient les effets positifs d’une acceptation dans les urnes le 22 septembre prochain ?
Cette réforme améliorera la prévoyance des personnes qui travaillent en Suisse. Elle permet de mieux répondre aux réalités de notre société, dans laquelle de nombreuses personnes multiplient les emplois ou choisissent de travailler à taux partiel. Pour ces personnes-là, l’ensemble de leurs emplois
sera pris en compte pour cotiser au 2e pilier et la déduction de coordination sera abaissée. Ces mesures permettront d’offrir à ces personnes une meilleure protection sociale. Cette réforme permet également de tenir compte de l’espérance de vie après 65 ans, soit vingt ans pour les hommes et vingttrois ans pour les femmes. Elle adapte ainsi en conséquence le taux de conversion. Toutefois, pour que la situation de la génération transitoire, soit les personnes de plus de 50 ans, ne soit pas péjorée, le Parlement a prévu un supplément à la rente. Sur un dernier volet, la réforme atténue également le désavantage des travailleurs âgés sur le marché du travail. C’est pour ces raisons que je soutiens la réforme de la prévoyance professionnelle et vous encourage à glisser un oui le 22 septembre prochain.
PROPOS RECUEILLIS PAR ORIANE ENGEL ORIANE.ENGEL@CVCI.CH
PHOTO REMO NEUHAUS
Le conseiller aux Etats Pascal Broulis encourage la population à dire oui à la réforme du 2e pilier le 22 septembre prochain.
Le 24 novembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur l’étape d’aménagement des routes nationales 2023 adoptée par le Parlement. Cet objet fédéral a été attaqué par un référendum mené par les détracteurs de la route, le qualifiant de fou, démesuré et hors du temps. Zoom sur le projet romand compris dans ce paquet et défendu par les milieux économiques.
Pour rappel, l’étape d’aménagement des routes nationales 2023 comprend le développement et l’adaptation de plusieurs tronçons autoroutiers suisses, y compris l’élargissement à 2X3 voies du tronçon Nyon – Le Vengeron en Suisse romande. Le référendum, lancé par une large coalition de gauche et mené par l’ATE, nie en bloc les réalités quotidiennes vécues par de nombreux usagers de la route qui subissent les conséquences d’une pression croissante sur les infrastructures routières et ferroviaires.
Le Centre patronal, la Fédération des Entreprises Romandes Genève, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, la Chambre de commerce d’industrie et des services de Genève et la Fédération vaudoise des entrepreneurs rejettent les propos des référendaires et l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse le 17 juin dernier. Les cinq associations économiques soutiennent le besoin d’adapter des infrastructures autoroutières vétustes, trop engorgées, dont le niveau d’embouteillages a atteint des records, avec un report de trafic sur les routes secondaires, inondant de petites localités et engendrant de l’insécurité. Le tronçon Nyon – Le Vengeron en est l’exemple parfait et nécessite d’être réaménagé maintenant.
En réponse aux référendaires, les milieux économiques maintiennent que le projet fédéral, incluant Nyon – Le Vengeron, est juste pour des raisons de sécurité, mesuré par rapport aux réalités démographiques et nécessaire
pour l’économie. Le 24 novembre, il s’agira pour la région de rattraper son retard en matière de transport routier sans négliger le développement de ses projets ferroviaires.
TEXTE ROMAINE NIDEGGER ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK
Nous n’avons pas fait les courses, et alors? „ “
“ “ J’oublie régulièrement de prendre quelque chose, et alors? „
J’ai pas le temps de m’arrêter manger, et alors? „
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Des organisations de protection de la nature veulent davantage de moyens et de surfaces pour la nature. Ce texte excessif menace notre production alimentaire.
Davantage de moyens financiers et de surfaces pour la biodiversité. C’est ce que demande l’initiative « Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage », dite initiative pour la biodiversité, déposée par des organisations de protection de la nature et sur laquelle les citoyens suisses seront amenés à se prononcer. Le Conseil fédéral et le Parlement la rejettent, estimant qu’elle va trop loin.
L’évolution des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) est positive, puisque leur part au sein de la surface agricole utile totale atteignait, au niveau suisse, 19,3 % e n 2022. Ce chiffre est révélateur des efforts volontaires entrepris par les milieux agricoles.
Rappelons que l’octroi de paiements directs est subordonné au fait que les agriculteurs consacrent 7 % de leur surface agricole à la biodiversité. Ils réalisent ainsi pratiquement trois fois l’objectif minimal.
Si davantage de terres cultivables devaient être réservées à la biodiversité comme le demandent les initiants, c’est bien la production alimentaire indigène qui en souffrirait, avec un risque accru de dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger.
L’extension des zones attribuées à la biodiversité affecterait les surfaces et les structures situées en dehors des zones à bâtir, qu’il s’agisse d’habitations, de PME ou d’industries. Ces dernières devraient s’attendre à des obligations supplémentaires, à des procédures d’autorisation de construire encore
plus longues et, finalement, à une hausse des coûts.
Rappelons également que la filière du bois serait elle aussi concernée en cas d’acceptation de l’initiative le 22 septembre prochain. L’intervention dans les réserves forestières étendues ne serait plus possible, réduisant ainsi nos possibilités d’exploitation de bois indigène. Là aussi, cela entraînerait une augmentation de notre dépendance à l’étranger.
Parce que la CVCI fait confiance aux agriculteurs, elle vous recommande de rejeter l’initiative pour la biodiversité.
TEXTE ORIANE ENGEL ORIANE.ENGEL@CVCI.CH
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2014-2024… une décennie d’existence et c’est avec une immense joie, une profonde gratitude et beaucoup d’émotions que j’écris ces quelques lignes pour vous remercier d’avoir contribué à cette réussite !
Au début de cette aventure, j’ai eu la chance d’être entourée par de belles personnes qui ont cru en moi et qui m’ont fait confiance. Le soutien indéfectible de ma famille et de mes proches m’ont permis de garder le cap et de construire au fil des années une PME qui me ressemble.
Puis de précieux clients m’ont permis de me dépasser, de m’améliorer. Grâce à votre confiance et votre fidélité, Sodey Sàrl grandit et s’adapte aux évolutions du marché. Chaque étape de ce
parcours a été marquée par des rencontres enrichissantes et des collaborations fructueuses.
Aujourd’hui, mes partenaires m’apportent un travail d’équipe que j’affectionne et de belles collaborations ; mes fournisseurs veillent au bon fonctionnement et participent à la bonne organisation.
En conclusion, j’espère que les dix prochaines années seront tout aussi extraordinaires et passionnantes, remplies de belles rencontres et de challenges qui nous permettront de collaborer ensemble et contribuer au succès des personnes et des entreprises qui croisent mon chemin.
Un immense merci à tous et au plaisir de vous revoir prochainement !
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Le FENV peaufine le programme de sa nouvelle édition, qui se tiendra le 8 octobre prochain à Orbe. La mobilité constituera le thème central de la manifestation en présence, notamment, du conseiller fédéral Albert Rösti, chef du DETEC.
La ville d’Orbe sera le centre névralgique du Nord vaudois le 8 octobre prochain. C’est à cette date que se tiendra la nouvelle édition du Forum de l’économie du Nord vaudois, rendez-vous de débat sur des thèmes liés à la vie des entreprises et aux conditions-cadres de l’économie. « L e Forum a trouvé sa place dans notre région », se réjouit Rémy Jaquier, qui préside l’institution depuis les débuts, en 2018. Le côté itinérant de la manifestation est assumé, puisqu’après des éditions successives à Sainte-Croix, à Yvonand, à Vallorbe et à Yverdon-les-Bains, ce sera au tour de la cité urbigène d’accueillir la manifestation.
Géomètre retraité et figure politique bien connue du Nord vaudois, Rémy Jaquier rappelle que ce rendez-vous a été créé pour pallier le départ du Forom économique romand vers Lausanne dès 2019. « Un comité a alors réuni des sponsors et s’est lancé en 2019 pour mettre sur les rails le FENV, expliquet-il, avec le soutien apprécié de l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV), qui sert de support administratif et qui met à notre disposition un chef de projet chaque année. »
Les déplacements professionnels et privés, thèmes pour le moins actuels, constitueront le fil rouge de l’événement. Sous le titre « L a mobilité dans le Nord vaudois : t raçons la voie », le Forum devrait accueillir plus de 200 participants dans la grande salle du Casino d’Orbe. « L’idée consiste à réfléchir ensemble aux moyens de développer la mobilité dans notre région », souligne celui qui fut aussi député, président du Grand Conseil et syndic d’Yverdon-les-Bains. La manifestation s’articulera autour de trois axes : des conférences, la remise du Prix EntrePrendre avec
Succès (PEPS) et une table ronde, suivie d’un moment de réseautage.
Le conseiller fédéral Albert Rösti, chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, sera le grand invité de cette édition. Il s’exprimera une trentaine de minutes, notamment sur les enjeux actuels de la mobilité. La présence du magistrat bernois sera sans doute gage de succès pour la manifestation : « On observe que le public est davantage motivé lorsqu’une ‹guest star› est conviée. Nous comptons aussi sur la présence de la conseillère d’Etat Nuria Gorrite, cheffe du Département vaudois de la culture, des infrastructures et des ressources humaines, dont les propos sur l’avenir de la voie ferroviaire du pied du Jura sont très attendus. D’autres orateurs de renom et de qualité seront aussi présents. »
CASSE-TÊTE POUR CERTAINES ENTREPRISES
Au cœur des préoccupations du Nord vaudois figure en particulier l’aménagement du territoire, qui représente souvent un cassetête pour certaines entreprises désireuses de trouver un terrain, voire de s’agrandir. « Notre région compte un certain nombre de PME et d’industries à haute valeur ajoutée, dont le parc scientifique Y-Parc, relève Rémy Jaquier. Il accueille de nombreux emplois qualifiés (plus de 2000), autant de gens qui doivent se déplacer. La création de 700 places de stationnement après une longue polémique a soulagé le site. Et nous attendons avec impatience la concrétisation du projet de halte CFF à Y-Parc. »
Un mot encore sur le Prix PEPS, doté de 5000 francs, qui sera décerné à l’occasion du Forum.
TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO ARC/JEAN-BERNARD SIEBER
Les conditions de participation, qui étaient jusqu’alors assez restrictives quant à l’âge et au calendrier de réalisation des projets proposés, ont été élargies pour permettre une plus grande diversité de candidats. Le prix sera remis cette année par un membre de la direction de la CVCI, qui est partenaire de la manifestation. Le délai de candidature échoit le 10 septembre prochain.
Tous les éléments sont réunis pour faire de ce Forum un nouveau succès. Le dernier délai d’inscription est fixé au lundi 7 octobre.
m w ww.adnv.ch/fenv-2024
Rémy Jaquier préside le FENV depuis 2018.
LE PROGRAMME EN BREF
Forum de l’économie du Nord vaudois, mardi 8 octobre 2024 dès 13h à la Salle du Casino à Orbe sur le thème « Mobilité dans le Nord vaudois : t raçons la voie »
13h50 Conférences successives d’Albert Rösti, de Nuria Gorrite et du professeur de la HES-SO Yves Delacrétaz
15h20 Présentation et remise du prix PEPS
16h05 Conférences de Thomas Suter, Nestlé Swiss Workplace Solutions, Daniel Reymond, directeur Général de TRAVYS et du professeur Yves Delacrétaz
17h Table ronde
17h50 Apéritif dînatoire
Équiwatt, le programme des Services industriels de Lausanne (SiL) pour l’efficacité énergétique, aide les entreprises avec des conseils gratuits et des subventions.
Les dirigeants d’entreprise qui souhaitent améliorer leur bilan CO2 le savent bien : il est souvent nécessaire d’investir dans de nouvelles installations, les rénover ou modifier certains réglages pour réduire leurs frais énergétiques. Mais par où commencer ?
Pour les aider, la Ville de Lausanne a créé en 2016 équiwatt, un programme d’encouragement à l’efficacité énergétique offrant des conseils gratuits et des soutiens financiers. Commerçants, industriels, sociétés de services, toutes les entreprises situées sur les communes de Lausanne, Epalinges, Jouxtens-Mézery, Le Mont-sur-Lausanne, Prilly et Saint-Sulpice peuvent en bénéficier, quel que soit leur secteur d’activité.
PREMIER DIAGNOSTIC GRATUIT
Sur simple appel, des ingénieurs spécialisés dans les économies d’énergie se déplacent gratuitement auprès des entreprises pour
leur fournir un premier diagnostic de leur potentiel d’optimisation énergétique. Suite à cette visite, ils délivrent un rapport indiquant les optimisations de réglages et les projets de rénovation possibles : é clairage, chauffage, ventilation, froid. Les possibilités sont nombreuses et le potentiel d’économie d’énergie est important.
L’OFFRE
En plus de la visite et du diagnostic de premier niveau, gratuits, un audit énergétique PEIK peut être réalisé lorsque les priorités de rénovation doivent être précisées. Équiwatt prend en charge jusqu’à 2000 francs, afin de compléter les subventions existantes et financer l’audit dans son intégralité. L’entreprise peut ensuite solliciter une subvention de 25 % si elle souhaite engager des travaux de rénovation qui lui permettent de diminuer de 15 % ou plus la charge énergétique de l’installation en question. Dans le cas où l’investissement semble trop difficile à sup -
porter, équiwatt va plus loin et offre un prêt à taux d’intérêt de 0 % (uniquement pour les entreprises situées à Lausanne). La durée du remboursement est calculée en fonction du retour sur investissement et financé grâce aux économies d’énergie réalisées.
Le Centre pédagogique pour handicapés de la vue (CPHV) appelé autrefois Asile des Aveugles – fait partie des multiples bénéficiaires d’équiwatt. Il abrite une piscine et une salle de gym. Les nombreux luminaires ont été remplacés par des LED divisant la consommation d’électricité par deux ! Grâce à son prestataire en électricité qui a fait les démarches auprès d’équiwatt, le CPHV a bénéficié d’une subvention de 14 0 00 francs. Celle-ci a contribué à la décision de réaliser ces travaux de remplacement des luminaires.
En définitive, faire appel à équiwatt permet aux entreprises de réduire leurs charges sans engager de liquidités tout en ménageant l’environnement.
Contact : T. 021 315 82 13 equiwatt-entreprises@lausanne.ch m www.equiwatt-lausanne.ch/entreprises
Le nouvel éclairage de la piscine du CPHV réduit de moitié la consommation des luminaires et, par conséquent, la facture d’électricité.
Malgré un exercice 2023 légèrement déficitaire, les finances cantonales demeurent en excellente santé, avec une dette toujours très faible.
RECETTES FISCALES (en mios de frs)
Les revenus de l’Etat via les impôts ne cessent de croître. Les recettes fiscales ont augmenté de 140% en 20 ans.
DÉPENSES DE PERSONNEL (en mios de frs)
Les dépenses en personnel (sans inclure le CHUV et l’UNIL) ont quant à elles augmenté de 48% en 20 ans.
L’a ectation des dépenses de l’Etat a bien changé en 20 ans, avec une forte prépondérance des dépenses pour la prévoyance sociale.
Là, pour mon entreprise.
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Votre entreprise souhaite soutenir des projets ou actions d’intérêt général pour le développement économique et l’intégration professionnelle dans la région ? Devenir mécène est maintenant facile, en faisant un don via la Fondation de la CVCI.
Le Salon MINT Vaud, dont la 1re édition a été un succès, est l’un des projets que l’on vous invite à parrainer.
La Fondation de la CVCI poursuit trois objectifs : octroyer des prêts sans intérêts pour permettre le suivi d’études supérieures, accorder des prix à des étudiants méritants et soutenir des actions d’intérêt général utiles au développement de l’économie. Elle apporte ainsi son soutien à divers projets et organisations à but non lucratif depuis quarante-sept ans. Dans le but d’élargir son champ de soutien dans le Canton, la Fondation a développé depuis 2023 une stratégie ouverte au mécénat. Reconnue d’utilité publique par l’Administration cantonale fiscalement, elle peut en effet légitimement recevoir des subventions de la part d’organismes privés ou publics. Toute donation attribuée à la Fondation sera donc déductible des impôts (pour les personnes physiques jusqu’à concurrence de 20 % du revenu net et pour les personnes morales jusqu’à 20 % du bénéfice net). Les donateurs deviennent surtout des contributeurs engagés en faveur de la collectivité et de projets utiles au bien commun.
ET SI VOUS SOUTENIEZ
AVEC NOUS LE SALON MINT VAUD ?
La première édition du Salon MINT Vaud, du 26 février au 3 mars 2024 au Swiss Tech Convention Center à Lausanne, est le fruit d’un partenariat entre la CVCI et le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle du Canton de Vaud. Dédié à la promotion des domaines mathématiques, informatiques, en sciences naturelles et techniques (MINT), cet événement a l’ambition d’inspirer des trajectoires de vie professionnelle, notamment face à la pénurie de talents
dans ces secteurs, mais aussi en amenant davantage de filles à envisager ces voies.
Un tel salon – destiné aux enfants de la 5e à la 8 e primaire pour leur donner envie très tôt ! –était inédit en Suisse romande. Il a rencontré un vif succès, largement salué, et sa première édition a démontré la pertinence de ses objectifs. Les filières MINT, qui offrent des emplois à haute valeur ajoutée, méritent d’être présentées aux enfants, aux parents, mais aussi au corps enseignant, pour répondre aux besoins croissants des entreprises.
Au total, 41 entreprises, institutions de formation et de promotion de la relève, ont participé à l’édition 2024, sur une semaine dimanche compris. Elles y ont proposé plus de 50 expériences et ateliers dont plus de 9800 enfants et adolescents accompagnés de leurs enseignants et parents ont profité. Soit plus de 12 500 visiteurs, dont 400 classes, qui ont visité le salon.
TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH
PHOTO MINT-VAUD
Pour sa prochaine édition, MINT Vaud a bien sûr besoin d’entreprises exposantes souhaitant s’engager dans la promotion des métiers MINT, mais aussi de soutiens financiers. La CVCI invite ainsi les entreprises souhaitant investir dans ce projet à lui attribuer un don, via sa Fondation. Au plaisir de retrouver de nombreux membres – et leurs enfants ! – à nos côtés pour l’édition 2025.
Pour toute question liée aux dons via la Fondation de la CVCI : jelena.kovacevic@cvci.ch
Plus d’informations dans notre catalogue de mécénat téléchargeable sur : m www.cvci.ch/fr/fondation
Pour toute question sur le Salon MINT Vaud 2025 et sur les stands : m arie-france.roger@talendo.ch T. 079 294 42 69 m www.mint-vaud.ch/
La deuxième édition du salon MINT aura lieu du 24 février au 2 mars 2025 à l’EPFL.
Organisé par la SICOL, Ouest Forum 2024, le rendez-vous incontournable de l’économie aura lieu le jeudi 26 septembre. Au programme de cette neuvième édition, un sujet inéluctable : l’intelligence artificielle, ses risques et ses opportunités.
Le futur de nos PME dépendra de plusieurs facteurs tels que l’innovation, la digitalisation et l’adaptation aux nouvelles tendances du marché. S’il est essentiel d’anticiper les évolutions technologiques et de les intégrer dans nos stratégies d’entreprises pour rester compétitif, il est aussi indispensable d’investir dans la formation et dans la prévention. Où se situent les risques et limites de l’IA ?
Comment aborder son utilisation au sein de votre PME ? Q uelles sont les étapes à ne pas manquer et les points critiques à prendre en compte ?
Alexis Favre, modérateur, ainsi que les divers intervenants, experts dans le domaine de l’intelligence artificielle – que ce soit dans la transformation numérique, la prévention de la cybercriminalité ou la communication – partageront avec vous leurs expériences et répondront à toutes ces questions, à toutes vos interrogations…
Jeudi 26 septembre 2024 de 12h00 à 17h30 Salle de spectacles de Renens
Informations & inscriptions : m www.ouestforum.ch
Tarifs : Membres SICOL 90 francs
Non-membres 110 francs
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ALORS ? INTELLIGENCE HUMAINE OU INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ?
Basée au Biopôle à Epalinges, Aspivix développe des dispositifs non traumatiques pour les interventions gynécologiques. Récemment soutenue par la Fondation pour l’innovation technologique (FIT) avec 500 0 00 francs, la start-up accélère sa mise sur le marché de sa solution aux Etats-Unis, en Europe, en Suisse et au Brésil.
Depuis des décennies, les interventions gynécologiques impliquant un accès à l’utérus utilisent le même dispositif : l a pince de Pozzi, ou tenaculum. Cet instrument est notamment indispensable pour l’insertion d’un stérilet, le contraceptif le plus sûr avec une efficacité à 99 % . Problème : l ’usage de cette pince provoque presque systématiquement chez les patientes des lésions, des douleurs et des saignements, touchant plus de 120 millions de femmes chaque année dans le monde et représentant de ce fait la principale barrière à l’adoption du stérilet.
Face à ce constat, Dr. David Finci, médecin gynécologue et obstétricien, Julien Finci et Mathieu Horras cofondent Aspivix avec pour objectif de créer une alternative aux pinces de Pozzi – un dispositif qu’ils nomment carevix™.
Ce dispositif à usage unique est basé sur une technologie moderne, sûre et non invasive, qui entend résoudre les dommages provoqués par la pince de Pozzi, tels que des douleurs et saignements. Grâce à une ventouse multi-brevetée, carevix™ assure une saisie et une stabilisation du col de l’utérus qui diminue jusqu’à 73 % les douleurs et 78 % les saignements, offrant ainsi un confort inégalé aux patientes.
Déjà soutenue par la Fondation pour l’innovation technologique (FIT) en 2018 avec un prêt de 100 0 00 francs, Aspivix a par la suite réalisé deux essais cliniques au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). En 2023, carevix™ a obtenu le marquage CE et
une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et en Europe.
À la suite de cette approbation par les autorités, le produit suscite un vif intérêt chez les praticiens et a été testé de manière convaincante en clinique sur plus de 500 patientes.
BAYER (Schweiz) s’est d’ailleurs associé à ASPIVIX pour mettre carevix™ à disposition du plus grand nombre en Suisse, où le dispositif est actuellement commercialisé.
D’AUTRES INDICATIONS
POSSIBLES
Le prêt Tech Growth de 500 0 00 francs octroyé par la Fondation pour l’innovation technologique à Aspivix va permettre à cette dernière d’accélérer la mise à disposition de sa solution auprès de quinze hôpitaux et cliniques
TEXTE JULIE BOCQUEL
JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH
PHOTO FLUID DESIGN
de premier plan aux États-Unis, en Europe, en Suisse et au Brésil, ainsi que d’investir dans des outils de production. En parallèle, la start-up continue d’étendre l’utilisation de carevix™ à d’autres indications gynécologiques comme l’insémination artificielle ou les biopsies qui permettent de détecter le cancer du col de l’utérus.
Plus d’informations : m www.aspivix.com
Avec une ventouse multi-brevetée, Aspivix offre des procédures gynécologiques non traumatiques aux patientes.
Evénement phare de l’économie vaudoise, le Prix Vaudois des Entreprises Internationales a pour but de mettre en lumière des entreprises qui font rayonner le canton de Vaud.
En 2023, le Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI) soufflait ses dix bougies, confirmant son ancrage dans le paysage économique vaudois. Souvent peu connues du grand public, les entreprises mises en avant contribuent à créer des places de travail directes et indirectes, par les relations qu’elles entretiennent avec les prestataires de services et PME locales. Elles forment les professionnels de demain, collaborent avec les universités et hautes écoles locales, et font rayonner l’excellence du canton de Vaud au-delà des frontières helvétiques.
Pour s’adapter à un environnement en constante évolution, les critères de l’édition 2024 ont été modifiés. Les anciennes catégories « entreprise suisse », « entreprise étrangère » et « prix spécial du jury » deviennent « i nnovation » et « i ndustrie ». La troisième catégorie, le « prix spécial du jury », est en revanche conservée telle quelle. Une attention particulière est portée à des éléments tels que la présence d’apprentis, les collaborations scientifiques, mais aussi des critères comme
la durabilité, ou encore la présence de biens ou services sur les marchés internationaux.
Au programme de la soirée : des interventions de représentants de l’IMD, de la CVCI, d’Innovaud et de la cheffe du Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine, en plus des représentants des entreprises gagnantes. Réunissant plus de 300 personnes issues majoritairement de multinationales, de PME et prestataires de services vaudois, cet événement est également l’occasion de faire se rencontrer public local et international durant la partie réseautage qui suit la cérémonie.
Fondé en 2014 par la CVCI, le canton de Vaud et Innovaud, le Prix Vaudois des Entreprises Internationales a pour objectif de récompenser des entreprises pour leur contribution à l’image et au rayonnement international du canton.
Plus de détails sur : m w ww.cvci.ch/fr/pvei
TEXTE LAURINE CHIARINI LAURINE.CHIARINI@CVCI.CH ILLUSTRATION GUILLAUME LAGANNE
La CVCI, c’est quelque 150 événements et formations par année, sur des thèmes et des contenus d’actualité. Au menu : des intervenants de qualité, des lieux divers et originaux dans tout le canton, la découverte de nouvelles entreprises, du réseautage et des contacts privilégiés.
Cette année, la CVCI a eu la chance de s’associer à 22 partenaires sponsors sur ses différents événements. Ces entreprises, issues de domaines d’activité variés, ont contribué au succès et au rayonnement de nos événements, petits et grands ! Parmi les succès de ce 1er semestre, nous comptons :
• L e Forum Durabilité : près de 200 participants présents au Millennium Center
• Notre Assemblée générale : quelque 600 participants réunis à Beaulieu
• 300 participants cumulés lors des 12 événements Business Club, dont 2 conférences « Afterwork » sponsorisées
• 2 conférences « 5à7 » t hématiques sponsorisées, lesquelles ont réuni plus de 100 participants
Devenir sponsor d’un événement CVCI, c’est profiter de la visibilité autour de la communication en amont et le jour de la manifestation, mettre en avant son expertise via une intervention lors de la conférence, profiter d’un réseautage démultiplié. Nos événements offrent un large choix de formats et de publics cibles (chefs d’entreprises, employés internationaux, RH, …).
A ne pas manquer au 2e semestre 2024 :
• L e Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI), le 20 novembre à l’IMD
• Une conférence sur la transmission d’entreprise, le 3 octobre à la CVCI
• De nombreux « 5à7 », conférences thématiques et visites d’entreprises
Intéressé à devenir sponsor de la CVCI ?
R endez-vous ici : m www.cvci.ch/fr/sponsoring
ou contactez sans tarder :
M arie Racine
T. 021 613 36 31 marie.racine@cvci.ch
Avancer en toute confiance
C’est l’engagement du Groupe Mutuel, l’assureur de référence en Santé et Prévoyance pour les entreprises. Notre offre de Prévoyance Professionnelle est adaptée aux entreprises de toutes tailles et ouvre de belles perspectives pour vos collaborateurs. Demandez conseil à nos experts pour tracer la route de votre avenir à long terme. La vraie vie, c’est profiter d’une vie active après la vie active.
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La vraie vie, assurément.
En collaboration avec divers partenaires, la CVCI propose Praethorus, programme complet de cybersécurité permettant d’accompagner les petites et moyennes entreprises. Le suivi se déroule en plusieurs étapes et offre de nombreux services pour un prix compétitif.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont de plus en plus ciblées par des cyberattaques, Un manque de protection adéquate et d’accès à des compétences spécialisées en matière de sécurité informatique les rend particulièrement vulnérables. Ces constats, parmi d’autres, la CVCI les a dressés dans son étude « PME et cybersécurité : L’heure de vérité », publiée l’an dernier.
Actuellement, il n’existe pas sur le marché d’offre en termes de cyber protection adaptée aux besoins et contraintes budgétaires spécifiques de ce type de sociétés. Les solutions de sécurité existantes sont conçues pour des entreprises de plus grande envergure, déjà matures en termes de cybersécurité et disposant de budgets conséquents.
C’est pour ces raisons que la CVCI, en collaboration avec ELCASecurity, Deeplink et la Vaudoise Assurances, propose désormais aux PME une solution jusqu’ici conçue pour des entreprises de plus grande taille. Praethorus est un programme complet de sécurité permettant d’accompagner les PME tout au long de la mise en place de leur programme de cybersécurité et lors de cyber incidents.
L’accompagnement se déroule en plusieurs étapes et offre de nombreux services. Dans un premier temps, un audit permet d’analyser les risques pour identifier les menaces spécifiques auxquelles l’entreprise est exposée, ainsi que son degré de maturité en matière de cybersécurité.
Un expert accompagne ensuite la société dans l’installation du cyber agent sur les postes de travail. L’entreprise bénéficie dès lors du
support d’une intelligence artificielle dédiée à la cybersécurité, ainsi que d’un service de réponse à incident en français en tout temps.
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TEXTE JAMILA ARAIEDH
JAMILA.ARAIEDH@CVCI.CH PHOTO ENVATO
Praethorus permet d’accompagner les PME tout au long de la mise en place de leur programme de cybersécurité.
Alors que nos politiques nous encouragent à l’innovation et à la croissance, je constate que les PME vaudoises apprécient et savourent une forme de routine. En 2024, quel est le bon équilibre entre changement et stabilité ?
Mondialisation, réseaux sociaux, nouvelles générations… Les terminologies progressistes nous inondent et parfois, nous hantent. La tendance est au digital, à la consommation nomade et à la liberté de choix. Dans certains secteurs, la demande surpasse l’offre et la pénurie de personnel devient pesante. Mais dans d’autres domaines, les opportunités sont vastes et intarissables.
Des campagnes aux villes, de l’artisanat jusqu’à l’intelligence artificielle, deux
mondes s’entrechoquent. Celui d’un futur prometteur où les frontières explosent, les cultures fusionnent et les mœurs disparaissent. Et un autre où l’on aime connaitre son voisin, travailler dans la région et envoyer nos enfants à pied à l’école. Pourtant, la réponse est en nous, depuis toujours, car l’Humanité est faite de changement.
Soyons créatifs dans la tradition. Renforçons et développons nos cultures d’entreprise en intégrant les nouvelles générations. Exploitons nos valeurs et notre expérience pour consolider notre futur. Imaginons de nouveaux moyens de communication pour séduire nos prochains clients ou nos futurs collaborateurs. Affirmons sans gêne notre expertise et nos compétences. Restons Vaudois.
Lucien Meylan, Directeur général SPURRING − Bureau de création
T. 021 625 67 77 − info@spurring.ch www.spurring.ch
ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS SOCIALES ET SYNDICALES
FONDATION B LAB SUISSE
1203 Genève, Jonathan Normand T. 058 510 77 10, https://blab-switzerland.ch/fr/
AVOCATS
ANDRÉ ASSOCIÉS SA
1003 Lausanne, Luc André, T. 079 226 62 32
BIENS DE CONSOMMATION
AQUABIO SÀRL
1260 Nyon, Pablo Charosky T. 021 861 18 96, https://aquabio.ch/
CONSTRUCTION
FS RENOVATION SÀRL
1004 Lausanne, F. Saggio, T. 079 210 84 12
WATTSOLAR SÀRL
1196 Gland, Pierre-Yves Delacrétaz T. 022 995 10 20, https://wattsolar.ch/
FORMATION & COACHING
EDUZEN SÀRL
1066 Epalinges, Laetitia Gonnon T. 079 266 60 48
FORMATIONS & CO SA
1260 Nyon, Nicolas Lemaigre-Voreaux T. 022 361 64 45, https://formationsco.com
SMACA SA
1400 Yverdon-les-Bains, Regina Nola Green T. 021 637 67 55, www.smaca.ch
GÉNIE CIVIL
LB JIMMY SÀRL
1814 La Tour-de-Peilz, Xhemajl Mehmeti T. 079 176 36 22
GESTION DE PORTEFEUILLES
VCT VECTOR GESTION SA
1260 Nyon, T. 022 363 66 30 https://vectorgestion.ch/
HP HERCULES SÀRL
1004 Lausanne, Adriaan Trampe T. 076 234 84 38 https://herculeswatches.com/
ICT
APPROACH SWITZERLAND SA
1008 Prilly, Carlos Castillo T. 078 326 98 42, www.approach-cyber.com
ARQUANTIC MEZGRANE
1110 Morges, Omar Mezgrane T. 079 793 56 32
ZEPHIOR SÀRL
1006 Lausanne, Mingyu Kim T. 078 229 27 13, www.zephior.com
IMMOBILIER
EEPROPERTY SA
1095 Lutry, Céline Borgeaud T. 058 590 67 67, www.eeproperty.com
MARKETING ET PUBLICITÉ
KM AGENCY SÀRL
1052 Le Mont-sur-Lausanne Kylian Marchesson, T. 076 630 60 71 https://kmagency.ch/
MÉDECINES ALTERNATIVES
DUCAVA SA
1299 Crans-près-Céligny, Thierry Zysset T. 078 648 51 71
RECRUTEMENT
CYCLONE PLACEMENT BY GALEANO 1800 Vevey, E. Galeano, T. 079 413 62 66
VALUE JOB SA
2300 La Chaux-de-Fonds, Mari Pereira T. 032 545 27 31, www.valjob.ch/agences/ agence-lachauxdefonds/
RESSOURCES HUMAINES
CAREWELL SA
1009 Pully, Josselin Meylan, T. 079 298 71 32
SERVICES POUR L’ENVIRONNEMENT
WASTEFLOW SA
1400 Yverdon-les-Bains, Steeve Evard T. 079 637 48 28, www.wasteflow.ai
SPORTS
RC44 CLASS ASSOCIATION 1110 Morges, Bertrand Favre T. 076 324 05 39, www.44cup.org
TECHNOLOGIES ET SERVICES DE L’INFORMATION
BLUEDUCK SÀRL
1092 Belmont-sur-Lausanne, David Cobut T. 079 235 26 05
TÉLÉCOMMUNICATIONS
FREEZZ SÀRL
1020 Renens, Ferdinando Tiezzi T. 076 383 99 66, https://freezz-ch.com/
VINS ET SPIRITUEUX
OFFICE DES VINS VAUDOIS
1006 Lausanne, Benjamin Gehrig T. 021 614 25 80, www.ovv.ch
La transmission constitue indéniablement une étape importante dans la vie d’une société. Il s’agit d’une démarche longue et protéiforme qui touche à différents domaines, notamment financier (évaluation de l’entreprise et financement), juridique (rédactions des contrats) et fiscal (imposition de l’entrepreneur et de l’entreprise). Le regard d’un spécialiste du domaine.
Plusieurs dizaines de milliers de PME seraient concernées en Suisse par des transmissions non réglées selon certaines études. Quelles sont les difficultés principales rencontrées par les propriétaires ?
Au-delà de certaines difficultés liées à la branche ou à l’entreprise à transmettre, les obstacles principaux auxquels sont soumis les entrepreneurs désirant transmettre leur entreprise et qui ne se font pas accompagner sont la sous-estimation du temps à consacrer à la transaction, le fait de trouver un repreneur qui a les capacités de le faire, les mauvais conseils reçus de l’entourage et la sous-estimation de la complexité de la transaction, notamment en matière fiscale et successorale.
Quelles sont les différentes options à leur disposition ?
En pratique, nous distinguons trois types de transmission d’entreprise qui constituent autant d’options à la disposition des personnes souhaitant remettre leur entreprise. Le premier est la transmission au sein de la famille (Family Buy-out, FBO), qui consiste en une vente ou une donation (totale ou partielle) à des membres de la famille de l’entrepreneur. Le deuxième est la transmission au sein de l’entreprise (Management Buy-out, MBO), soit la vente à des collaborateurs de l’entreprise, souvent des cadres. Le troisième est la vente à des tiers, soit des personnes non liées à l’entrepreneur. Il peut s’agir de sociétés actives sur le même marché, d’investisseurs financiers (Private Equity, fondation de placement, fonds de placement, etc.) ou de personnes physiques souhaitant devenir entrepreneur.
Y a-t-il un délai idéal pour se préoccuper de cette problématique ? Chaque cas est unique et présente ses propres particularités. Nous pouvons toutefois estimer que le délai idéal pour commencer à s’occuper de la transmission de son entreprise se situe entre cinq et huit ans. Plus l’entrepreneur s’y prend tôt, plus il aura de possibilités d’optimisation au niveau de l’entreprise, ainsi qu’en matière de planification financière personnelle et de prévoyance. Il est particulièrement indiqué de s’y prendre à l’avance lorsque la société détient beaucoup d’actifs non nécessaires à l’exploitation. En effet, étant donné que le repreneur ne sera très probablement pas intéressé à les acheter, il conviendra de les sortir sur plusieurs années afin de limiter l’impact fiscal. Par ailleurs, en cas de changement de forme juridique (par exemple en cas de passage de la raison individuelle à la société anonyme), il existe notamment un délai de blocage de cinq ans pour pouvoir réaliser un gain en capital non imposé.
Comment réussir sa transmission ? L e recours à des experts est-il conseillé ?
La transmission de son entreprise est une opération complexe touchant à différents domaines, notamment financier (évaluation de l’entreprise et financement), juridique (rédactions des contrats) et fiscal (fiscalité de l’entrepreneur et de l’entreprise). Le recours à un expert en transmission d’entreprise est vivement recommandé, car ce dernier sera en mesure de vous conseiller de manière personnalisée tout au long du processus. Cas échéant, il pourra également vous assister dans la recherche d’un acheteur. Par ailleurs, l’expert
PROPOS RECUEILLIS PAR
JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL
JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH
vous permettra de consacrer moins de temps à la vente de votre entreprise et de pouvoir ainsi vous concentrer un maximum de temps à la gestion de votre entreprise. En effet, il serait dommage que les résultats de l’entreprise chutent durant la phase de transmission parce que l’entrepreneur ne peut plus y consacrer suffisamment de temps.
Julien J. Collaud
VZ Conseil juridique et fiscal SA m www.vzch.com
UNE MATINÉE CONSACRÉE À LA TRANSMISSION
La CVCI, en partenariat avec le Réseau Entreprendre Suisse et avec le soutien de VZ Conseil juridique & fiscal SA, vous invite à son événement annuel dédié à la transmission d’entreprise le jeudi 3 octobre 2024, dès 8h. Rejoignez-nous pour une matinée enrichissante qui vous donnera l’occasion d’écouter des conseils d’experts en la matière, ainsi que des témoignages d’entrepreneuses qui ont récemment entamé avec succès un processus de transmission et de reprise.
Ne manquez pas cette opportunité de vous initier à ce passage de flambeau en toute confiance et d’échanger avec d’autres chefs d’entreprise.
Un petit déjeuner de réseautage clôturera la matinée. L’événement est gratuit, mais l’inscription obligatoire.
m www.cvci.ch/fr/evenements
ASSURANCES SOCIALES
INTRODUCTION
Avec la réforme AVS 21 entrée en vigueur au 1er janvier 2024, des assouplissements supplémentaires ont été prévus pour permettre davantage de flexibilité dans le départ à la retraite. Ainsi, le terme « âge de la retraite » a été remplacé par « âge de référence », pour désigner le moment où l’assuré peut demander sa rente de vieillesse sans subir de réduction pour anticipation ni bénéficier d’un supplément pour ajournement.
Compte tenu de la complexité de la matière et des nombreuses spécificités et exceptions, la présente fiche propose un survol des nouvelles possibilités offertes dans le cadre du premier pilier, sachant que celui-ci n’est qu’un des éléments qui entrent en jeu au moment de déterminer les ressources disponibles à la retraite.
A. RETRAITE À L’ÂGE DE RÉFÉRENCE
L’âge de référence de la retraite va progressivement être relevé de 64 à 65 ans pour les femmes, avec des mesures de compensation pour celles nées entre 1961 et 1969. Celles-ci peuvent prendre diverses formes, et notamment une amélioration des prestations de retraite dans certaines situations, non soumises au plafonnement pour les femmes mariées.
Tous les futurs retraités doivent adresser une demande à la caisse de compensation compétente quelques mois avant l’atteinte de l’âge de référence afin de déclencher le paiement de la rente.
ANTICIPATION DE LA RETRAITE
1. A nticipation totale
I l est dorénavant possible d’anticiper la perception de la rente dès le premier jour du mois qui suit le 63e anniversaire. L’anticipation peut porter sur la totalité de la rente, ou sur une partie seulement. Dans un tel cas, la rente est calculée de manière ordinaire, sachant que la rente anticipée est généralement partielle, faute d’une durée de cotisation complète. En -
suite, le montant de la rente ainsi calculé est réduit d’un pourcentage qui dépend de la durée de l’anticipation.
D urant l’anticipation, il est obligatoire de continuer à cotiser à l’AVS, cas échéant en qualité de personne sans activité lucrative.
2. A nticipation partielle
I l est désormais possible d’anticiper une partie seulement de la rente de vieillesse, en percevant avant l’âge de référence entre 20 % et 80 % de la rente. Pendant la période d’anticipation, il est possible d’augmenter une fois le pourcentage anticipé.
Dans un tel cas, le calcul se fait de la même manière que pour une anticipation totale.
3. Fin de l’anticipation
L orsque l’âge de référence est atteint, la rente de vieillesse définitive est calculée, en tenant compte des cotisations versées durant la période d’anticipation. Une fois le montant de la rente établi, il est réduit en fonction de la durée de la période d’anticipation.
A u moment du décès de l’assuré ayant anticipé sa rente, les rentes de veuve, de veuf ou d’orphelin qui lui succèdent ne sont pas réduites.
C. AJOURNEMENT DE LA RETRAITE
1. Ajournement total
L’assuré qui atteint l’âge de référence a la possibilité de retarder la perception de sa rente de vieillesse d’un à cinq ans. Cela lui permet de bénéficier d’une rente de vieillesse majorée, en fonction de la durée de l’ajournement. Il s’agit donc du mécanisme inverse de celui de l’anticipation. Un ajournement ne peut pas intervenir pour moins d’une année.
Dans le cas d’assurés mariés, la majoration liée à l’ajournement n’est pas touchée par le plafonnement des rentes.
L’ajournement peut concerner l’intégralité ou une partie de la rente, sans qu’il soit nécessaire de déterminer d’avance la durée du report. Après une année d’ajournement, il est en effet possible de le révoquer, totalement ou partiellement, et d’obtenir le paiement de la rente à partir du mois qui suit la révocation.
L’ajournement n’est toutefois pas possible si l’assuré touche une rente d’invalidité entière ou une allocation pour impotent.
2. Ajournement partiel
L’ajournement peut porter sur une partie seulement de la rente, allant de 20 % à 80 % de la rente. Ce pourcentage peut être abaissé une fois durant la période de report, mais non augmenté.
Si une partie de la rente a été anticipée, seul le solde peut être ajourné.
3. Fin de l’ajournement
L’ajournement prend fin lorsque l’assuré procède à une révocation. Celle-ci est en outre réputée intervenir dès que la durée maximale de cinq ans est écoulée, étant précisé que l’assuré doit demander expressément le versement de la rente. L’octroi d’une allocation pour impotent ou le décès de l’assuré mettent également fin à l’ajournement.
L es rentes de survivants succédant à une rente de vieillesse ajournée ne sont pas majorées.
INTÉGRATION DE L’IA
DANS LES PME : S TRATÉGIES POUR FAIRE FACE
À LA POLYCRISE ET SAISIR LES OPPORTUNITÉS FUTURES
Dans un monde de plus en plus façonné par des crises simultanées, des perturbations économiques et sociales aux avancées technologiques rapides, les dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME) doivent affronter la complexité de l’ensemble, comprendre, s’adapter et anticiper.
Cette conférence vise à offrir aux PME une compréhension approfondie de la dynamique de la polycrise, des stratégies novatrices et des outils pratiques pour développer une intelligence hybride (intelligence artificielle + intelligence humaine), afin de surmonter les crises actuelles et saisir les opportunités futures :
• Q uels sont les principaux facteurs qui contribuent à la polycrise actuelle, et comment interagissent-ils pour affecter les PME ?
• Comment les PME peuvent-elles combiner l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle (Intelligence Hybride) pour optimiser la prise de décisions stratégiques et opérationnelles ?
• Q uels sont les facteurs critiques de succès pour l’adoption de l’IA dans les PME ?
Toute cette thématique doit également être associée à la durabilité qui se veut un avantage concurrentiel pour les PME Suisses. Rejoignez-nous nombreux pour cette Conférence Partenaire proposée par Baloise qui accompagne les PME dans la transformation durable et Christopher H.Cordey fondateur de futuratinow.com et de prosilience.ch, ac-
tif dans le conseil d’anticipation et d’adaptation stratégique face aux risques globaux. La conférence aura lieu, mardi 3 septembre, de 18h à 19h30, à la CVCI, et sera suivie d’un apéritif de réseautage . Inscriptions ouvertes jusqu’au 2 septembre.
03.09.2024
18h00 … 19h30, suivi d’un apéritif
CVCI
www.baloise.ch
RÉUSSIR SA TRANSFORMATION DIGITALE RH
Naviguer dans la transformation digitale des ressources humaines peut constituer un défi de taille pour toute entreprise. Entre l’installation d’un logiciel sur un serveur interne ou le passage au cloud, l’option d’une solution intégrée ou isolée, l’hébergement des données en Suisse ou à l’étranger, ou encore le choix entre une approche standardisée ou personnalisable, les possibilités et obstacles sont nombreux. De plus, la multitude de solutions et de technologies disponibles, notamment celles de l’intelligence artificielle, peut compliquer la prise de décisions éclairées.
Ce webinaire vous aidera à y voir plus clair en abordant :
• L es facteurs clés de succès pour intégrer les nouvelles technologies dans vos processus RH
• Des conseils pratiques pour aligner la transformation digitale avec la stratégie et les valeurs de votre entreprise
• L es erreurs à éviter pour réussir votre transformation digitale RH Ne manquez pas cette opportunité d’apprendre comment optimiser vos ressources humaines grâce à la transformation digitale et d’obtenir des insights précieux.
Ce Webinaire Partenaire est proposé par HR Campus Romandie ; rendez-vous on-line, mercredi 25 septembre de 8h00 à 9h30. Inscriptions ouvertes jusqu’au 23 septembre. Le lien de connexion vous sera communiqué 3 jours avant l’événement.
25.09.2024 08h00 … 09h30 ONLINE www.hr-campus.ch
RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH
IMPRESSUM
Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne, T. 021 613 35 35, cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Zuzanna Adamczewska-Bolle, Jamila Araiedh, Laurine Chiarini, Oriane Engel, Jean-François Krähenbühl, Romaine Nidegger, Fanny Oberson, Marie Racine, Barbara Venditti et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch Imprimeur Sprint votre imprimeur SA
Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, avenue Edouard Dapples 54, 1006 Lausanne, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch Tirage 4500 exemplaires Parution Six fois par année
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