Demain n° 5 - Octobre-novembre 2024

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ACTUALITÉ

L’ENGAGEMENT DE TRAVAILLEURS

AU BÉNÉFICE DE PERMIS F COMPORTE BEAUCOUP D’ATOUTS

CHAMBRE VAUDOISE

DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

OCTOBRE-NOVEMBRE 2024 N°05

VOTRE CVCI

PENSEZ AU CENTRE DE RÉUNIONS DE LA CVCI POUR VOS FUTURS ÉVÉNEMENTS !

C AHIER PRATIQUE

ATTENTION AUX MODIFICATIONS DE LA LOI SUR LA POURSUITE POUR DETTES ET LA FAILLITE

MÉTROPOLE LÉMANIQUE : U NE 3 E VOIE À SUIVRE

LE NOUVEAU KUGA® HYBRID

Chemin de Closalet 19, 1023 Crissier

Rte de la Maladière 44, 1022 Chavannes-près-Renens

Ford Kuga® Titanium, 2.5 l Duratec Hybrid, 180 ch/132 kW, boîte automatique, AWD: prix recommandé Fr. 41’600.-. Consommation mixte 6.4 l/100 km, émissions de CO2 146 g/km. Catégorie de rendement énergétique: D. Sous réserve d’erreurs et de modifications. Veuillez noter que les illustrations des produits / les équipements représentés / le design peuvent différer par certains détails des modèles disponibles (p. ex. illustration d’un modèle de présérie et/ou générée par ordinateur) ou afficher des équipements et accessoires en option proposés contre majoration de prix (le cas échéant, ceuxci peuvent être uniquement disponibles en tant que partie d’un pack d’équipements; disponibilité selon la finition). Ford se réserve le droit de modifier les caractéristiques, les spécifications, les couleurs, les prix recommandés, etc. de ses différents produits. Pour plus de détails, veuillez vous reporter aux listes de prix ou consulter votre partenaire Ford.

© 2024 Ford Motor Company. Kuga® est une marque de Ford ou de ses sociétés affiliées.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON

DIRECTEUR

PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH

PHOTO DR

SOMMAIRE

ACTUALITÉ

Agenda de la CVCI 4

La durabilité, parlons-en !

L a finance vise la durabilité 6

Economie et politique

« O pposer la route au rail est une position d’arrière-garde » .............. 9

Chronique AEnEC 10

Chronique economiesuisse 11

Les permis F, un vivier de main-d’œuvre pour les entreprises .... 13

Des échanges musclés dans un esprit Coubertin 14

Les chiffres du mois ..................................17

VOTRE CVCI

Le choix de la FIT Aerospec 19

Un moment de réseautage Incontournable 21

Une séance ? Pensez aux salles de la CVCI ! 23

Nouveaux membres .................................. 24

Profilez-vous au sein du réseau CVCI grâce à une Conférence Partenaire ! 25

CAHIER PRATIQUE

Parole d’expert « I l faut une vision holistique de la mobilité »......................... 27

Fiche juridique N° 246

Poursuite et faillite : nouveautés pour les entreprises 29

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE

Elargir l’A1, la voie avec issue

Nous voterons le 24 novembre prochain sur un paquet routier qui comprend l’élargissement de l’autoroute A1 entre Nyon et Le Vengeron (GE). Saturé, cet axe doit être adapté aux besoins actuels et futurs de l’économie et de la population du Bassin lémanique. Il est grand temps d’accélérer la modernisation de nos infrastructures routières (et ferroviaires), d’autant que les moyens financiers existent !

La croissance démographique et économique qu’a connue ces dernières années la Métropole lémanique a son revers : les infrastructures routières et ferroviaires y sont aujourd’hui totalement sous-dimensionnées et conséquemment engorgées. Même l’Office fédéral des routes dresse un constat similaire : les embouteillages atteignent un niveau maximum de 3/3 entre la région genevoise et Nyon. La saturation est totale à heures régulières. Face à cette situation, un certain nombre d’usagers sont contraints de se rabattre sur les routes principales et secondaires, occasionnant de nombreuses nuisances (accidents, bruit, pollution, etc.), au grand dam des riverains.

La votation du 24 novembre prochain sur la nouvelle étape d’aménagement des routes nationales, qui comprend donc cette adaptation de l’autoroute A1, tombe manifestement à pic. Sa concrétisation par le peuple permettra de désengorger l’une des régions les plus dynamiques du pays. La CVCI soutient avec force cet objet tout en défendant la réalisation d’une nouvelle ligne ferroviaire entre Lausanne et Genève, actuellement en discussion à Berne. L’arc lémanique a autant besoin de routes que de voies ferroviaires performantes!

Pour en revenir à l’aspect routier du débat, il est patent que l’engorgement de l’A1 entre Nyon et Le Vengeron induit des effets négatifs sur la bonne marche de l’économie régionale. On observe ainsi un renchérissement graduel de nombreux produits qui dépendent de la route pour être acheminées. Les entreprises

et les consommateurs en sont les dindons de la farce. La compétitivité de la Métropole lémanique souffre d’une érosion continuelle à laquelle il faut urgemment réagir, car ce défaut d’infrastructures pousse même de nombreux industriels à s’interroger sur l’avenir de leur entreprise dans la région.

Le temps presse, car on ne le sait que trop: faire aboutir des projets routiers et ferroviaires prend un temps insensé dans notre pays en raison des lourdeurs administratives et des entraves de nature environnementale qui sont légion. Mais il y a pire : le référendum déposé par la gauche contre ce paquet autoroutier a eu pour conséquence funeste de rallumer la guerre des t ransports, un conflit qui s’était pourtant aplani grâce à la création des fonds FAIF (rail) et FORTA (route). Les moyens financiers sont là, il s’agit maintenant de les déployer et d’accélérer la modernisation des infrastructures auxquelles notre région a droit.

Pour toutes ces raisons, la CVCI soutient avec détermination l’élargissement de l’A1 et recommande à ses membres de dire un oui massif à cette indispensable étape de l’aménagement des routes nationales le 24 novembre prochain.

m Lire aussi en page 9

FORMATIONS JURIDIQUES

LES LUNDIS DIGITAUX DU SERVICE JURIDIQUE

Ces formations en ligne offrent aux participants la possibilité d’interagir en posant des questions en direct, sans avoir besoin de se déplacer.

Les prochains thèmes abordés sont :

04.11.2024

Thème : « Durée du travail (II) »

Ce deuxième volet de la série « durée du travail » se focalisera sur le temps de travail supplémentaire en étudiant la distinction fondamentale entre heures supplémentaires et travail supplémentaire, avec les conséquences respectives qui en découlent sur les questions de rémunération / compensation. Le cas particulier des cadres sera également abordé.

02.12.2024

Thème : « Durée du travail (III) »

Troisième et dernier volet de la série « durée du travail », cette session parlera d’une multitude de thématiques disposant de règles particulières. Commençant par le travail de nuit et du dimanche, pour enchainer sur le sujet des jours fériés, en passant sur le complexe service de piquet, pour finir par les règles sur la maternité et celles des jeunes travailleurs, ce dernier module s’efforcera d’aborder la plupart des cas particuliers restants relatifs à la durée du travail à travers plusieurs cas pratiques et exemples. Ces formations sont animées par Adrien Lanvin, juriste 14h00 … 16h00, ONLINE

Prix par séance :

1 00 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI ou CCIF

150 francs non-membres

ÉCHOS DES TRIBUNAUX

EN DROIT DU TRAVAIL

SESSION D’AUTOMNE

A l’issue de cette présentation des arrêts les plus récents des tribunaux, les participants connaîtront les nouveautés jurisprudentielles en droit du travail, qu’ils pourront appliquer dans leur quotidien professionnel.

La séance est suivie d’un apéritif.

07.11.2024

10h00 … 12h00

CVCI

12.11.2024

10h30 … 12h00 O NLINE

16h00 … 17h30 O NLINE

100 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI et CCIF

150 francs non-membres

SAVE THE DATE JOURNÉE DU DROIT DU TRAVAIL

Vous occupez une fonction dans les ressources humaines, vous êtes manager ou chef d’entreprise ? Cet événement vous est destiné ! Coorganisée par l’association vaudoise des professionnels des ressources humaines (HR Vaud) et le service juridique de la CVCI, la Journée du droit du travail est articulée autour d’un thème-clé, fil conducteur qui accompagne les participants tout au long de la formation.

Cette journée est axée sur les échanges et l’analyse de cas pratiques. Après une présentation générale en plénière permettant de poser le cadre légal et les principes applicables, les participants seront confrontés à des cas très concrets tirés de la jurisprudence et de la pratique des intervenants. Spécificité de la journée : l ’animation de chaque atelier par un tandem juridico-RH expérimenté, permettant d’allier la rigueur juridique à la pratique RH.

La 10 e édition de la Journée du droit du travail abordera le thème de « L a protection de la santé des travailleurs ».

11.02.2025

08h30 … 16h30

Hôtel Aquatis Lausanne

300 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI et CCIF

450 francs non-membres

INTERNATIONAL LINK

RELOC’COFFEE BUSINESS CREATION

Are you curious to learn more about setting up a business in Switzerland?

This presentation will cover the general topics of work permit, choice of legal structure, recognition of self-employment, deciding on company name, requirement to register at the Commercial Register, general tax information and VAT liability. It will include two testimonials from foreign entrepreneurs and will be followed by a networking apéritif.

12.12.2024

09:00am … 12:00pm CVCI

Free of charge CVCI member companies’ employees, their partners and for members of the Ukrainian network 25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL

M aria-Elena Glur droit@cvci.ch

T. 021 613 36 37

FORMATION EXPORT

5À7

LA TRANSFORMATION

DIGITALE DES PME

Organisé en partenariat avec Swisscom, ce dernier « 5à7 » de l’année fournira aux PME quelques clés pour réussir leur transformation digitale en comptant sur le facteur humain.

La conférence sera suivie d’un apéritif de réseautage.

19.11.2024

17h00 … 20h00

FunPlanet, Rennaz Gratuit membres CVCI

35 francs non-membres

Renseignements :

marie.racine@cvci.ch

T. 021 613 36 31

Pour plus d’informations : www.cvci.ch/fr/evenements

COMMENT BIEN ASSURER SES EXPORTATIONS

Les marchandises que vous confiez à un transporteur pour des acheminements lointains et/ou à gros volumes peuvent subir des dommages en cas d’accident. Elles peuvent aussi être volées. Comme dans tous les secteurs, le risque zéro n’existe pas, c’est la raison pour laquelle les assurances transport existent.

A la fin de la formation, vous maîtriserez les aspects essentiels des assurances transport et crédit et vous serez capable d’assurer vos marchandises de manière appropriée.

12.11.2024

09h00 … 17h00 CVCI

400 francs membres CCI

600 francs non-membres

Documentation, pauses-cafés et repas inclus

PETIT DÉJEUNER

« INTELLIGENCE ARTIFICIELLE »

Une conférence sur le thème de l’intelligence artificielle accueillera les interventions de KPMG et Darwin Group, lesquels partageront leur expertise sur le sujet.

La conférence sera suivie d’un petit déjeuner de réseautage.

26.11.2024

09h00 … 11h30 CVCI

20 francs membres CVCI

30 francs non-membres

Renseignements :

marie.racine@cvci.ch

T. 021 613 36 31

Pour plus d’informations : www.cvci.ch/fr/evenements

ENQUÊTE

CONJONCTURELLE

PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

Nous vous invitons à assister à la présentation de la situation conjoncturelle 2024 et des prévisions 2025 des entreprises vaudoises, lors de cinq séances qui se dérouleront en partenariat avec la BCV les :

• M ardi 5 novembre à Lausanne

• Mercredi 6 novembre à Vevey

• M ardi 12 novembre à Yverdon-les-Bains

• Lundi 18 novembre à Morges

• Jeudi 21 novembre à Payerne

Toutes ces rencontres ont lieux de 17h à 19h.

Un tour d’horizon complet des perspectives conjoncturelles mondiale, suisse et vaudoise vous sera ainsi présenté. Participation gratuite, mais inscription obligatoire.

Programme détaillé et inscriptions : m www.cvci.ch/enquetes

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT

Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch

T. 021 613 35 36

LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

La finance vise la durabilité

Banquiers et investisseurs ont pris conscience de l’importance de la finance durable pour répondre aux enjeux climatiques. Patrick Odier, président de Swiss Sustainable Finance et de la Fondation Building Bridges, détaille l’action qu’il mène.

En quoi consiste le concept de finance durable ?

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH

PHOTO SÉBASTIEN AGNETTI

1660 MILLIARDS

D’ACTIFS DURABLES

SOUS GESTION EN 2023

Patrick Odier :

« Nous avons les ressources et les compétences nécessaires pour transformer le système financier en un moteur efficace de changement. »

La finance durable se réfère au processus d’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement et de financement. Cette approche à long terme vise à orienter les capitaux vers des projets, activités ou modèles économiques durables, répondant aux enjeux climatiques, sociaux, ainsi qu’à ceux liés à la nature et à la biodiversité. Banques, gérants d’actifs, assureurs, investisseurs d’impact et autres acteurs sont des moteurs essentiels de cette transformation, notamment à travers des investissements thématiques ou d’impact et des instruments comme les obligations vertes, visant des rendements ajustés aux risques, égaux ou supérieurs à ceux du marché sur le long terme.

Comment conjuguer la dimension de durabilité avec le monde des affaires ?

Le lien entre la durabilité et le monde des affaires est incontournable. La résilience d’une entreprise repose sur sa capacité à intégrer les considérations de durabilité dans ses pratiques ainsi que dans son modèle d’affaires. Ne pas le faire expose à des risques financiers, commerciaux, réputationnels ou réglementaires. Un investisseur pourrait aussi voir la performance de son portefeuille affectée par la perte de valeur d’une société confrontée à ces risques. À l’inverse, la durabilité offre de nombreuses opportunités, telles que l’efficacité opérationnelle ou la création de nouveaux produits et services. La durabilité doit ainsi être perçue non comme une contrainte, mais comme un levier essentiel de performances durables, applicable à tous les secteurs, y compris le financier.

Qu’est-ce qui a provoqué votre prise de conscience des enjeux de la finance durable ?

Le modèle de Lombard Odier, une société détenue par des associés gérants, entrepre -

neurs et indépendants, pour laquelle j’ai eu le privilège d’œuvrer l’essential ma carrière, repose sur des valeurs fortes et une sensibilité particulière à l’impact qu’un acteur économique peut avoir à travers son activité. Dès les années 1990, face à une demande allant au-delà de l’analyse financière, nous avons intégré la durabilité dans nos recommandations. Conformément à notre devoir fiduciaire, cette approche qualitative nous a positionnés parmi les premiers à inclure la durabilité dans nos décisions d’investissement. Ma conviction est qu’une entreprise a une responsabilité envers son écosystème, au-delà de la rentabilité à court terme. Intégrer la durabilité renforce non seulement le bien-être de la société, mais aussi la pérennité de l’entreprise.

La Suisse ambitionne de devenir un leader de la finance durable. Est-ce déjà le cas ?

Quels pas restent-ils à franchir ?

La Suisse a été pionnière en inscrivant dans la loi l’objectif de zéro émission d’ici 2050, conformément à l’Accord de Paris, et en adoptant très tôt des standards de publication des émissions de gaz à effet de serre. Elle a aussi mis en place dès 2017 un suivi des investissements durables pour limiter le risque d’éco-blanchiment. Toutefois, pour accélérer la transition vers un modèle économique durable, il est essentiel que toutes les parties prenantes se mobilisent. C’est l’essence de l’initiative Building Bridges, que j’ai l’honneur de présider : créer des liens entre la finance, les décideurs politiques, les entreprises, la société civile et le monde académique. Le pragmatisme de la Suisse et sa capacité de dialogue entre secteurs public et privé sont essentiels pour contribuer encore plus à l’agenda mondial de la finance durable. Enfin, il est essentiel de rester humble. La finance durable est un domaine complexe qui exige expertise et ressources. Seule la transparence et des méthodologies rigoureuses permettront de prévenir l’éco-blanchiment, un risque présent dans tous les secteurs économiques.

Et la place de la Suisse romande dans tout cela ?

La Suisse romande, traditionnellement spécialisée dans la gestion de fortune et d’actifs, continuera de jouer un rôle moteur dans l’évolution du secteur financier, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Il est important

de rappeler que l’initiative Building Bridges est née sur l’arc lémanique, rassemblant notamment les forces académiques de nos cantons, les organisations internationales, nos gouvernements, ainsi que les acteurs économiques qui y sont basés.

Quel est le degré de prise de conscience et d’engagement des investisseurs dans la finance durable ?

L’engagement des investisseurs ne cesse de croître. En 2023, les actifs sous gestion atteignaient 1660 milliards de francs. Les pratiques évoluent avec une adoption croissante d’approches combinées, illustrant une meilleure compréhension des multiples leviers permettant de générer des rendements ajustés aux risques tout en contribuant à la durabilité. En 2024, Swiss Sustainable Finance a publié une étude montrant que la durabilité joue un rôle clé dans les activités de prêt, avec une majorité d’institutions adoptant des stratégies spécifiques. Cela montre que l’engagement des acteurs financiers va au-delà des actifs sous gestion et englobe d’autres formes de financement, telles que le crédit.

Ces derniers ne craignent-ils pas des baisses de rendement ? À court terme, la transition durable entraîne des coûts qui devront être financés tant par le secteur privé que public, mais à long terme, les investissements durables devraient produire de meilleurs résultats financiers et réduire les risques. Les entreprises intégrant la durabilité bénéficient d’un coût du capital inférieur, attirent les talents et gagnent la confiance des consommateurs. Le rendement des investissements dans ces sociétés devrait naturellement en être augmenté et leur risque d’autant réduit.

Est-ce que la jeune génération se montre plus ouverte au développement durable que ses aînés ?

Indéniablement ! L es millennials et la génération Z sont plus sensibles à ces enjeux que leurs aînés. Cela se reflète dans leurs choix d’investissement alignés sur leurs valeurs, visant non seulement à limiter les impacts négatifs, mais aussi à générer un impact positif. Cette évolution est également soutenue par une plus grande diversité et équité parmi les investisseurs, notamment avec

une participation accrue des femmes, qui contribuent activement à cette dynamique. Le transfert de patrimoine lié à ce changement démographique stimule la croissance de la finance durable et continuera de jouer un rôle clé dans son développement. Lors de la semaine Building Bridges en décembre prochain, l’échange intergénérationnel sera particulièrement encouragé.

La finance durable peut-elle jouer un rôle clé dans transition vers une économie « zéro carbone » ?

Le secteur financier, levier essentiel de l’économie réelle, ne peut être dissocié des défis posés par le changement climatique. Les transformations majeures que notre société devra accomplir pour réduire ses émissions de carbone exige son soutien actif à travers des institutions, instruments financiers durables, initiatives publiques-privées et l’engagement des épargnants. Cette transformation, comparable à la révolution industrielle, demandera des capitaux massifs, estimés entre 100 0 00 et 300 0 00 milliards de dollars d’ici à 2050. Le secteur financier jouera un rôle clé à travers divers moyens de financement, que ce soit via des entreprises, le capital-investissement ou les marchés des capitaux. Au-delà du carbone, il est essentiel d’intégrer la préservation de la nature dans cette transition ; ces deux défis sont indissociables. La Banque mondiale estime que l’effondrement de certains écosystèmes pourrait coûter 2700 milliards de dollars par an à l’économie mondiale d’ici à 2030. Le secteur financier là aussi a un rôle clé à jouer. D’ailleurs, cela sera l’un des quatre thèmes majeurs abordés lors de la prochaine édition de Building Bridges à Genève, à la fin de l’année.

Un mot de conclusion.

Nous avons les ressources et les compétences nécessaires pour transformer le système financier en un moteur efficace de changement. Il nous faut maintenant du courage et du leadership pour maintenir cet élan. La Suisse, en tant que centre financier mondial, a un rôle clé à jouer, et des initiatives comme Swiss Sustainable Finance et Building Bridges en sont la preuve.

Edition 2024 de Building Bridges du 9 au 12 décembre au CICG à Genève m www.buildingbridges.org

« LES FINANCIERS D OIVENT ÊTRE CRÉATIFS »

Professeur honoraire à l’EPFL et ancien vice-président de la BNS, Jean-Pierre Danthine apporte une réponse pour le moins nuancée à la question de savoir si la finance peut contribuer au zéro carbone. A ses yeux, elle ne constitue pas le seul moyen d’y parvenir, et même probablement pas le plus puissant. « L e moyen plus efficace ? Ce sont les gouvernements, qui doivent changer les règles du jeu. Il faut des taxes, des subventions, des réglementations. Il faut en outre que chacun d’entre nous fasse une partie du travail. »

Pour aider les entreprises à faire leur part, « l a finance peut en particulier exiger la transparence : quand on est financier, copropriétaire d’une entreprise ou qu’on est créancier d’une entreprise, on est en droit de demander à la société exactement qui elle est, quels sont les risques qu’elle prend par rapport au changement climatique. »

Jean-Pierre Danthine attend des financiers « qu’ils soient les plus créatifs possibles pour identifier les gagnants de l’économie de demain qui visent le zéro carbone. Les jeunes entreprises ont des idées et apportent des solutions aux vrais problèmes qui se posent et qui seront les gagnants de demain. Cela demande une prise de risques dont il faut pouvoir convaincre les propriétaires des fonds. »

Le professeur reste cependant pessimiste, car la société n’est pas prête selon lui à faire beaucoup d’efforts, comme on l’a vu en Suisse avec le rejet de la loi sur le CO2 et ses taxes en 2021. « Je pense que l’on va devoir attendre de plus grandes catastrophes pour qu’enfin on prenne des mesures pour changer les règles. Si on agit vite, les coûts seront moindres pour la société. Il y a hélas un énorme aveuglement, une myopie terrible par rapport à ce qui en train de nous arriver. »

L’IA : science-fiction ou révolution du XXI e siècle ?

L’essor de l’intelligence artificielle ne peut plus être négligé de nos jours. Cette dernière s’immisce dans la vie quotidienne de tous, y compris des PME, qui doivent aujourd’hui apprendre à l’intégrer dans leurs processus.

Toutefois, de quoi est réellement capable l’intelligence artificielle ? Q uelles sont les évolutions auxquelles nous devons nous attendre dans les prochains mois et années ? Et comment une PME peut-elle intégrer l’intelligence artificielle dans son activité ?

Voici quelques-unes des questions clés auxquelles nous allons tenter d’apporter des réponses claires et concrètes grâce au Professeur Marcel Salathé de l’EPFL, ainsi qu’aux inter -

ventions de Mikhaél Minisini (Apptitude SA) et de Karthigan Sinnathamby (Visium SA).

Lors du Forum des entreprises Valiant, nous ferons la distinction entre ce qui est possible, ou le sera prochainement, et ce qui reste pour l’instant de la science-fiction. Nous exposerons quelles sont les opportunités et les risques de l’intelligence artificielle pour nous toutes et tous. De même, nous présenterons des exemples très concrets de l’utilisation de l’intelligence artificielle par des PME. Avant cela, fidèle à notre tradition, Gilles Bey (Banque Valiant SA) présentera les perspectives économiques pour l’année 2025.

Le Forum des entreprises Valiant se déroulera le 12 novembre 2024 dès 17h00, dans les locaux du Musée Olympique à Lausanne.

Valiant est un prestataire financier suisse indépendant. Elle est exclusivement présente en Suisse et propose à la clientèle privée et aux PME une offre complète, simple et compréhensible dans tous les domaines financiers. Valiant est implantée localement dans quinze cantons : Argovie, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Berne, Fribourg, Jura, Lucerne, Neuchâtel, Saint-Gall, Schaffhouse, Soleure, Thurgovie, Vaud, Zoug et Zurich. En outre, elle est présente dans toute la Suisse grâce à ses prestations innovantes et numériques. Valiant affiche un total du bilan de 36,3 milliards de francs et emploie plus de 1100 collaboratrices et collaborateurs, dont environ 70 personnes en formation.

forum des entreprises 2024

IA et PME : quel avenir ?

Aujourd’hui plus que jamais, les PME sont confrontées à des défis. L’intelligence artificielle (IA) offre des possibilités infinies et ceux qui veulent rester à la pointe de la technologie peuvent utiliser ce progrès comme une opportunité.

Inscrivez-vous dès maintenant et assistez à d‘intéressantes discussions !

«

O pposer la route au rail est une position d’arrière-garde »

Une votation en chasse une autre. Le 24 novembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur l’élargissement des routes nationales. L’arc lémanique est concerné par le tronçon Nyon-Coppet-Le Vengeron. Nous avons rencontré Xavier de Haller, président de VaudRoutes et député PLR au Grand Conseil, et discuté les enjeux de ce scrutin avec lui.

L’autoroute est souvent dépeinte comme un moyen de locomotion du XX e siècle, comment est-ce que VaudRoutes voit l’avenir de la mobilité au XXIe siècle ?

Elle sera multimodale. L’arc lémanique comprend des régions rurales, périphériques et urbaines, composées d’une population dont les besoins de mobilité diffèrent. On ne peut concevoir une activité économique et sociétale sans voiture, uniquement possible en transports publics. La mobilité doit pouvoir se décliner en différents modes de transport complémentaires. Indépendamment de la politique qu’on mènera, l’automobile a un avenir, cela aux côtés de transports publics efficients.

Est-ce que le positionnement de VaudRoutes est motivé par la défense d’un intérêt purement sectoriel ?

Absolument pas. La mobilité est un facteur d’essor économique. VaudRoutes ne défend pas uniquement les intérêts des importateurs de voitures, des garagistes ou des constructeurs d’autoroutes et encore moins le temps d’une votation. L’association, composées des milieux économiques et routiers, défend un réseau efficace et sûr sur le long terme. Les usagers de la route doivent pouvoir se déplacer efficacement d’est en ouest dans la région lémanique. En 2023, les heures perdues dans les bouchons coûtaient un milliard de francs à l’économie et à la population, créant un trafic de transit dangereux pour les communes annexes et péjorant la qualité de vie des habitants. VaudRoutes estime que l’élargissement répond tant à des besoins économiques que sécuritaires et sociaux.

Que répond VaudRoutes aux réactions des opposants, notamment celle de l’inutilité d’investir pour les routes ?

Que c’est absurde de penser ainsi, principalement pour les propos précités. Prenons l’exemple de Zurich. L’élargissement de plusieurs autoroutes a permis d’accroître l’efficacité du réseau routier. A moins de prôner la décroissance, la réalité est que la population augmente et qu’elle a besoin de plus d’infrastructures. On ne peut plus prétendre qu’une infrastructure routière calibrée en 1960 est adaptée aux besoins actuels. Ce serait comme défendre des infrastructures scolaires en nous basant sur la population et les expectatives des années 1960. Un enfant sur deux serait scolarisé, l’écolier restant devant faire l’école à la maison ou être scolarisé à l’extérieur. C’est tout simplement inconcevable. J’ajoute que ce n’est pas la route qui crée les voitures. Elles existent indépendamment des investissements prévus. Le nombre de véhicules est en hausse et n’attend pas la création de nouvelles routes pour augmenter. Personne ne remet en cause le développement des trams et des trains, cela parait logique. Mais pourquoi ne ferait-on rien pour la route ?

Considérer la voiture comme polluante est un raisonnement d’arrière-garde. Aujourd’hui, il est question d’infrastructures routières et les décisions financières prises aujourd’hui auront des impacts concrets, matérialisés d’ici 5 à 10 ans, voire plus. On sait aujourd’hui que la technologie évolue plus rapidement que les infrastructures. Qui sait précisément quel type de véhicules circulera sur ces tronçons ? Des véhicules thermiques, électriques,

des poids lourds à l’hydrogène, des véhicules autonomes, du covoiturage ? Toutes ces questions sont encore sans réponse. Seules des infrastructures adaptées permettront une certaine liberté de manœuvre quant à ces évolutions technologiques.

En quoi la votation de novembre est-elle décisive pour nos infrastructures ?

Parce qu’elle donnera un signal fort venant de la population, essentiel pour les autorités. Deux possibilités s’offrent à nous : l’arc lémanique refuse un investissement fédéral et restera le parent pauvre de la mobilité suisse ou alors l’arc lémanique se développe davantage et donne à sa population les infrastructures dont elle a besoin. Maintenir les deux voies actuelles et opposer la route au rail équivalent à mener des combats d’arrière-garde. Je précise que le développement de l’autoroute ne remet pas en cause celui de la 3e ligne CFF. D’une part, parce que l’Office fédéral des transports a reçu le mandat formel d’étudier la faisabilité de l’élargissement de la route et de la 3e voie CFF. D’autre part, parce qu’aujourd’hui le projet pour l’élargissement de la route existe, ce qui n’est pas le cas de la ligne de train. L’argument d’opposer la route au rail est instrumentalisé par les opposants. Je rappelle que depuis 2017, les fonds de financements sont distincts, précisant clairement qui finance quoi, de manière qu’il n’y a pas d’emprise d’un projet sur l’autre. Par ailleurs, le projet prévoit aussi plusieurs mesures environnementales qui ont pour objectif d’améliorer le bilan écologique de cette infrastructure.

Le 24 novembre prochain, nous n’investissons ni dans le carburant, ni dans le béton, mais bien dans un réseau routier efficace au service d’une région qui se veut prospère et connectée au reste de la Suisse.

Zéro net, de nettes opportunités

Une loi « C limat & Innovation » v isant le zéro net a été validée dans les urnes en 2023. Une évolution forte qui, comme telle, suscite des inquiétudes. Alors qu’elle y répond.

Zéro net ? Q uid de la compétitivité ? E st-ce le bon moment avec les crises à l’international ? Etc. C’est en vue globale précisément, systémique, que cette donne nouvelle doit se mesurer. Avec en tête cette leçon brutale subie qu’il y a un intérêt à nous libérer des énergies fossiles lointaines et de leurs coûts volatils. Autrement dit s’engager sur la voie de la décarbonation ! Avec, outre une utilisation de l’énergie toujours plus efficace, l’essor des sources renouvelables locales et de voies nouvelles qui n’attendent que d’être empruntées – ainsi ce séduisant jeu cyclique du gaz synthétique et de l’électricité.

A l’appui, la loi « C limat & Innovation » est assortie d’un soutien à l’investissement de 200

millions par année pendant six ans pour les projets innovants, tandis que la révision de la loi sur le CO2 permet que les petites entreprises puissent désormais elles aussi obtenir le remboursement de la taxe CO2 en prenant un engagement de réduction.

Cela dit, sur le fond, n’y a-t-il pas quelque chose d’une fatalité « n aturelle », positivement, dans l’utilisation toujours plus efficace, complète des ressources - ce que pratiquent les écosystèmes –, l’effort de recycler et non plus dissiper, (re)jeter, gaspiller, qu’il s’agisse de matière, de chaleur… L’Agence de l’énergie pour l’économie, depuis deux décennies, a aidé des milliers d’entreprises suisses à améliorer leur efficacité énergétique et, par là, à réduire leurs coûts énergétiques et leurs émissions de CO2. Elle voit ainsi son « Plan Décarbonation » et sa vision élargie venir s’inscrire très « n aturellement » dans la continuité, pour servir les entreprises visant le remboursement de la taxe CO2, celles envi-

sageant un soutien financier dans le cadre de la loi « C limat & Innovation », celles engagées dans le cadre de l’initiative Science Based Targets (SBTi).

Le 18 juin 2023, l’objectif zéro net était accepté par le peuple suisse. Un changement fort. Et comme tel source d’opportunités, dans un contexte d’incertitudes à l’international, de quête de ressorts neufs à la compétitivité…

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TEXTE JEAN-LUC RENCK, AENEC

Feu nourri sur l’initiative des Jeunes socialistes

L’initiative des Jeunes socialistes « pour l’avenir », qui vise à taxer 50 % des successions importantes, a réussi à liguer tout le monde contre elle en un temps record, pratiquement deux ans avant d’être votée.

Ce texte veut prélever 50 % de tout ce qui dépasse une franchise de 50 millions, afin de financer la « t ransformation écologique de notre économie ». Pour une PME familiale valant par hypothèse 300 millions, l’impôt se monterait donc à 125 millions. Pour le payer, les héritiers devraient vendre tout ou partie de l’entreprise, une absurdité.

Les initiants sont d’ailleurs conscients du caractère extrémiste de leur texte, puisqu’ils veulent empêcher les contribuables d’échapper à l’impôt en quittant la Suisse : en effet, l’initiative exige d’empêcher « l ’évitement fiscal », par des mesures de contrôle dont une « e xit tax » pourrait être un des éléments. Ils

réclament aussi une application rétroactive à la date de votation.

La levée de boucliers a été immédiate du côté des entrepreneurs outre-Sarine. Le patron de Stadler Rail, Peter Spuhler, a ainsi affirmé qu’il envisageait de quitter la Suisse avant la date de votation pour éviter que ses héritiers n’aient à s’acquitter de 1,5 à 2 milliards de francs d’impôt. Sur les 2 à 3000 contribuables concernés en Suisse, nombreux étaient ceux qui ont lancé des réflexions dans ce sens.

Evénement assez rare, le Conseil fédéral a, bien avant de livrer son message, déjà clarifié certaines choses : a insi, il n’y aura pas d’impôt de départ. Et pas de taxation si un contribuable quitte la Suisse après une (très improbable à nos yeux) acceptation de l’initiative.

Si la situation est éclaircie sur ces points, il faudra encore s’assurer d’un rejet net en votation et s’opposer à tout contre-projet. Il

faudra accélérer les choses aussi. Car cette initiative a non seulement effrayé des personnes qui sont déjà les meilleurs contribuables du pays, mais elle est un véritable épouvantail pour ceux qui envisageraient de s’installer dans notre pays.

TEXTE VINCENT SIMON, SUPPLÉANT DE LA DIRECTION ROMANDE D’ECONOMIESUISSE

Plus d‘informations sur : abacus.ch/fr/erp-abacus

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Pénurie de talents et permis F : des profils auxquels penser

Alors que le sort des permis N (requérant d’asile) reste incertain, le statut S (Ukrainiens actuellement) a été prolongé par le Conseil fédéral jusqu’au 4 mars 2026. Concernant les statuts F, 84 % de ces permis, pourtant appelés « provisoires », se transforment par la suite en autorisation de séjour de longue durée.

L’Agenda Intégration Suisse (AIS), un programme national mis en place par la Confédération et les cantons, vise à soutenir l’intégration à long terme des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire sur le marché du travail. L’objectif de ce projet est que 50 % de ces individus soient employés sept ans après leur arrivée.

Les entreprises désireuses d’embaucher des personnes titulaires de permis S ou F peuvent profiter du projet pilote « A ides financières »

Géré par le Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI) dans le canton de Vaud, ce projet offre soit un soutien financier partiel pour les salaires durant les six premiers mois, soit le financement de formations professionnelles, facilitant ainsi l’intégration des migrants proches du marché de l’emploi dans divers secteurs. A terme, chaque franc investi dans l’insertion professionnelle génère quatre francs de retour pour la collectivité, grâce à l’autonomie financière et à la réduction de la dépendance à l’aide sociale.

Reste que beaucoup d’entreprises ne sont pas familières des procédures d’embauche de ces profils. Contrairement à une idée reçue encore largement répandue, l’engagement d’une personne titulaire d’un permis F se fait via une procédure simplifiée et entièrement numérisée. Une fois le formulaire du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) complété en ligne, l’employeur ne paie aucune taxe supplémentaire. Il ne s’agit pas d’une demande d’autorisation, mais d’une simple annonce, et le nouvel employé peut commencer à travailler le jour même, dans des conditions similaires à celles de ses collègues.

Dans le canton de Vaud, 35,9 % des permis F exercent une activité lucrative, soit 1018 personnes sur 3089 personnes en âge de travailler (chiffres de 2023). Selon les estimations des cantons, 87 % des personnes admises à titre provisoire en âge de travailler ont un potentiel d’employabilité et/ou une aptitude à la formation. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, les titulaires d’un permis F représentent une réelle opportunité pour les entreprises, qui peuvent recruter du personnel déjà présent sur le territoire sans avoir à étendre leurs recherches à l’international. Ces personnes apportent avec elles diversité culturelle et compétences variées, ainsi qu’une volonté de se maintenir dans l’emploi afin d’obtenir un permis B. Par ailleurs, l’engagement de tels profils peut s’inscrire dans une démarche éthique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

L’entrepreneur Guy Gaudard, fondateur de Gaudard Electricité, compte de nombreux migrants parmi ses apprentis, devenus ensuite des employés à long terme. Revenant sur une expérience qu’il considère comme largement positive, il souligne cependant l’importance d’être attentif à la volonté d’accueil, de formation et de patience pour accompagner leur intégration. Pour lui, il serait faux de voir dans l’engagement de tels profils une solution rapide « c lé en main » aux problèmes de recrutement de main-d’œuvre, car les démarches peuvent s’avérer malgré tout compliquées. Son conseil aux entrepreneurs ? Faire confiance et surtout, oser, ce qui crée in fine une expérience enrichissante pour tous.

Cadre juridique, droit du travail par permis

Canton de Vaud, démarches et contacts utiles

Point de contact cantonal pour les entreprises désireuses d’engager des personnes issues de l’asile

Page du SEM dédiée

Brochure « R éfugié·es & emploi. Au-delà des idées reçues »

A ccompagnement par des associations

Employeurs : engagement d’un permis F / N / S

Des échanges musclés dans un esprit Coubertin

La deuxième édition de la Rencontre romande entre l’économie et la politique s’est déroulée le 22 août dernier à Lausanne, en présence de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter devant un public nombreux. Retour en images sur une manifestation réussie qui a engendré des débats vifs, mais de haute tenue.

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL

JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH

PHOTOS ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

L’auditorium du Musée Olympique était plein à craquer, le 22 août dernier, pour la tenue de la 2e édition de la Rencontre romande entre l’économie et la politique, organisée par la CVCI, en partenariat avec Philip Morris Switzerland, l’Union patronale suisse et l’Agefi. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, cheffe du Département fédéral des finances, a ouvert ce rendez-vous sous le feu des questions de Frédéric Lelièvre, directeur et rédacteur en chef de l’Agefi, qui ont notamment porté sur les perspectives budgétaires incertaines de la Confédération et sur la politique européenne.

Par la suite, deux tables rondes ont abordé les thèmes des infrastructures tout d’abord, puis des assurances sociales (LPP). Des échanges assez vifs, mais empreints de courtoisie ont captivé les près de 200 personnes présentes. Un cocktail de réseautage a conclu cette rencontre dans une ambiance agréable. Découvrez notre sélection des images les plus marquantes.

ET POLITIQUE

LA CONSEILLÈRE FÉDÉRALE KARIN KELLER-SUTTER A RÉPONDU AUX NOMBREUSES QUESTIONS AVEC LE SOURIRE.

LE COCKTAIL DE RÉSEAUTAGE A PERMIS DE POURSUIVRE LES DISCUSSIONS DANS UNE AMBIANCE AGRÉABLE.

DES ÉCHANGES NOURRIS ENTRE LA POLITIQUE ET L’ÉCONOMIE.

LE MUSÉE OLYMPIQUE SERVAIT DE CADRE MAJESTUEUX À CETTE RENCONTRE.

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Importance du tourisme

Pour chaque franc de valeur ajoutée directement généré par l’économie touristique du Canton de Vaud, 1,05 franc de valeur ajoutée supplémentaire est créé dans d’autres entreprises régionales en dehors du tourisme.

CHIFFRE D’AFFAIRES DU TOURISME VAUDOIS

RÉPARTITION PAR SECTEUR, 2023

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Aerospec détecte les particules polluantes dans l’air

Fondée en 2023, cette spin-off de l’EPFL s’attaque à la problématique de la pollution de l’air, et en particulier aux particules fines. Soutenue cette année par la Fondation pour l’innovation technologique (FIT), Aerospec est en bonne voie pour commercialiser sa technologie qui détecte la composition chimique de ces particules de sorte à agir efficacement.

Qualifiée de « plus grand risque environnemental pour la santé » par l’OMS, la pollution de l’air reste un défi mondial. La pollution par les particules fines est la plus meurtrière, provoquant chaque année près de 4,2 millions de décès. 99 % de la population mondiale respire un air dépassant la limite de particules fines fixée par l’OMS. Cependant, vouloir diminuer la présence de ces particules fines dans l’air n’est pas aisé. En cause : leurs origines multiples (incinérateurs, transports, incendies, centrales électriques, combustion de pétrole et de charbon, industries… ) qui varient selon les saisons et même l’heure de la journée.

Vouloir correctement solutionner le problème, c’est d’abord pouvoir l’identifier de manière précise et disposer de données continues sur les sources. Or, les moyens actuellement à disposition pour cela ne sont pas optimaux. Leur utilisation « m anuelle », qu’il s’agisse de prélèvement manuel d’échantillons ambiants, d’analyse manuelle de données par des doctorants, de mesures de laboratoire réalisées elles aussi par l’homme, engendre une perte de temps et des coûts très importants.

Forte de ce constat, la société Aerospec a développé un système inédit : u n moniteur à infrarouge pour aérosols, capable de déterminer

TEXTE

LAURE BRUTTIN & JULIE BOCQUEL

JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH

PHOTO AEROSPEC

la composition chimique des particules, de prédire leurs sources, et d’émettre des rapports quotidiens. En outre, la technologie d’Aerospec, entièrement automatisée, permet d’effectuer des mesures en temps réel et ainsi de réduire le coût tout en gagnant en rapidité d’analyse.

« Notre technologie brevetée fournit ainsi des informations complètes et exploitables pour permettre une prise de décision politique fondée sur des données », expliquent les deux co-fondateurs Dr. Nikunj Dudani et Dr. Satoshi Takahama.

Grâce au prêt Tech Seed de 100 0 00 francs octroyé par la FIT, Aerospec va pouvoir mener à bien l’industrialisation de son produit. La société prévoit de commercialiser et de commencer à vendre son moniteur à infrarouge d’ici à la fin de 2024 aux 20 clients potentiels qualifiés qu’elle a déjà identifiés.

Plus d’informations : m www.aerospec.ch

L’équipe d’Aerospec veut solutionner la pollution de l’air avec son moniteur à infrarouge.

Chillon, c’est trop FORT pour les sorties de fin d’année !

Une offre inédite en Suisse, adaptée aux TPE, PME et grandes entreprises.

Offrez à vos équipes un cadre surprenant pour vos séminaires et événements de fin d’année en choisissant de découvrir le Fort de Chillon. Notre musée, classé secret-défense jusqu’en 2001, est idéal pour organiser une journée riche en surprises. Installez-vous là où le haut commandant de l’armée suisse s’est assis avant vous et où des décisions militaires de première importance ont été prises, tout en profitant d’équipements de dernière génération et d’un accueil chaleureux.

Envie d’un moment moins formel ? O ptez pour une visite du Fort suivie d’un apéritif généreux et/ou d’un repas dans notre Bistrot du Soldat !

VOS AVANTAGES

• Tarif de groupe dès 10 personnes.

• A ccès facile : situé en face du célèbre Château, le Fort de Chillon est très facilement accessible en voiture (sortie d’autoroute Montreux ou Villeneuve) ou en transports en commun (train, bus, bateau).

• Par tous les temps : une température agréable de 20 degrés toute l’année.

VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR UN DEVIS ?

Notre coordinatrice événementiel, M me Gauthier, est à votre disposition par e-mail : e vent@fortdechillon.ch ou par téléphone : T. 021 552 44 55. m www.fortdechillon.ch

Découvrez le Fort en vidéo

Un moment de réseautage

Incontournable

Le Business Club de la CVCI, réseau de référence des dirigeants romands qui regroupe plus de 360 membres, permet d’échanger et de réseauter au gré de sorties mises sur pied tout au long de l’année. Retour en images sur l’Incontournable 2024.

Cette année, pour prolonger les festivités de l’été et lancer le 2e semestre, les membres du Business Club de la CVCI ont été conviés au Domaine Croix Duplex pour profiter d’un moment de réseautage, face au lac sur les terrasses de Lavaux. Une soirée dédiée aux rencontres, à la mise en relation, à la dégustation de vins et mets vaudois, et qui, en plus, a offert en cadeau aux participants un superbe coucher de soleil sur les vignes.

Un grand merci à notre sponsor Burysek & Diserens, Avocats, pour son soutien.

LE CONCEPT DU BUSINESS CLUB

Le Business Club est un club de réseautage réservé exclusivement aux chefs d’entreprises et cadres dirigeants, qui compte quelque 360 membres. Sa mission consiste à renforcer les échanges exclusifs, les partages de bonnes pratiques et les mises en relation entre dirigeants de sociétés. A travers divers événements organisés tout au long de l’année, notre offre de réseautage propose un espace de contacts professionnels, facile d’accès et sans contraintes. Des petits-déjeuners aux

afterworks, en passant par les lunchs, les visites d’entreprises, les conférences et les événements insolites, les rencontres et possibilités d’échanges sont nombreuses !

ENVIE DE VENIR

DÉCOUVRIR LE CLUB ?

Vous avez un statut de dirigeant (membre de direction de l’entreprise, chef d’entreprise, entrepreneur ou indépendant) et souhaitez découvrir un événement ? Nous vous convions à notre afterwork « Tendances – automne 2024 » où la CVCI présente en primeur dans le cadre du Business Club les résultats de son enquête conjoncturelle et les tendances 2024-2025 de différents marchés. L’événement aura lieu le jeudi 31 octobre à 17h00 dans les locaux de la CVCI (Avenue d’Ouchy 47, 1001 Lausanne).

Consultez ici l’agenda complet : m businessclubcvci.ch/ evenements/agenda/ Contactez-nous pour réserver votre place à l’adressee-mail : businessclub@cvci.ch.

TEXTE DARA EAP

DARA.EAP@CVCI.CH

PHOTOS

ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

REJOINDRE LE BUSINESS CLUB VOUS INTÉRESSE ?

Vous trouverez ici plus d’informations : m businessclubcvci.ch/

Contactez-nous par téléphone au 021 613 35 49 ou par e-mail à l’adresse businessclub@cvci.ch.

LA PHILOSOPHIE DE TERRE VAUDOISE S’INCARNE EN TROIS ACTIVITÉS

LE TRAITEUR

Magnifiez une soirée entre collègues, un mariage ou un événement réunissant un millier de personnes en proposant des produits agricoles frais, artisanaux et régionaux. Notre promesse : le meilleur du terroir vaudois, cuisiné avec amour et servi avec le sourire par les paysannes vaudoises.

LA BUVETTE

Il existe de nombreux parlements fédéraux ou régionaux en Europe, seul celui du canton de Vaud a ouvert son restaurant au public. On y vient pour la vue sur la capitale olympique, le cadre majestueux, la cuisine faite maison à base d’aliments goûteux, sains et locaux et le service attentionné. labuvette-vaudoise.ch

LES PANIERS CADEAUX

Spécialités boulangères, charcuterie, fruits secs, vins ou autres friandises salées ou sucrées. L’inventivité des artisanes et artisans du canton en matière de gourmandise n’a pas de limites. Ces créations donnent naissance à des paniers cadeaux appréciés de tous, que ce soit pour un cadeau d’entreprise ou un anniversaire.

Une séance ? Pensez aux salles de la CVCI !

Notre centre de réunion se compose de cinq salles pouvant accueillir de 6 à 27 personnes, ainsi que d’un auditoire d’environ 70 places. Depuis 2022, la location est également ouverte aux non-membres. L’an dernier, plus de 14 000 personnes ont fréquenté nos installations.

Chaque année, la CVCI organise près de 150 événements et formations, tout format confondu, dont plus de la moitié au sein de ses locaux. Ces manifestations vont de la traditionnelle « Verrée champagne » du Business Club pour célébrer la rentrée sur la terrasse aux nombreuses formations juridiques ou export, des classiques « Welcome Days » et « R eloc’coffees » destinés à notre public International Link aux conférences partenaires, organisées avec nos entreprises membres sur des sujets divers et variés, allant de l’IA à la valorisation énergétique, en passant par le désormais incontournable « Forum Création d’entreprise », organisé avec IFJ.

Sans oublier des ateliers sur la durabilité destinés aux PME, de ponctuels « Petits déjeuners des PME & start-up », en association avec

le SPEI et Innovaud, l’accueil des nouveaux membres CVCI ou encore de conférences thématiques sur des sujets d’actualité. Matinées, lunchs, afterworks ou journée complètes : l a CVCI a eu le plaisir d’accueillir au sein de ses locaux plusieurs milliers de participants en 2023 lors de ses événements.

« FLEXIBILITÉ SANS PAREIL »

Pour accueillir ces manifestations et autres formations, la CVCI dispose d’un centre de réunion qui se compose de cinq salles prévues pour 6 à 27 personnes, ainsi que d’un auditoire d’environ 70 places. Jusqu’en 2007, notre Chambre comptait deux salles à usage interne. Pour répondre à une demande accrue en interne en vue de l’organisation d’événements et de formations, nos locaux ont dû être

rapidement adaptés. De ce fait, nous avons créé un centre de réunion pour nos besoins et dédié également à nos membres. « L’intégration de salles au sein de la CVCI offre à mes collègues une flexibilité sans pareil pour organiser des événements et des formations sous divers formats, explique Samia Sethi, responsable du Centre. Par ailleurs, nous avons la chance de disposer d’une cafétéria et d’une terrasse, idéales pour organiser des apéritifs debout, offrant ainsi un cadre convivial et pratique. » De plus, la CVCI a ouvert la location de ses salles aux non-membres en 2022, élargissant ainsi sa portée et son accessibilité.

UNE APPLI BIEN PRATIQUE

Pour simplifier la gestion du centre, une application a été mise en place en 2014 qui permet à nos clients et à nos collègues de consulter les disponibilités et de préréserver les salles en temps réel, une innovation qui « a g randement amélioré notre efficacité et notre réactivité »

Le succès de notre centre de réunion est indéniable : en 2023, 14 615 personnes ont utilisé ces installations, témoignant de l’attractivité et de la qualité des services de la Chambre. A noter que la première demi-journée de réservation est offerte – pour les salles La Broye, Lavaux ou La Côte – aux nouveaux membres de la CVCI ou aux membres qui réservent l’une de nos salles pour la première fois.

Plus d’informations sur notre centre de réunions

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

La salle Jura permet d’accueillir jusqu’à 70 personnes dans des conditions optimales.

La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

AGRICULTURE

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1015 Lausanne

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INSTITUT SUPÉRIEUR DE FORMATION BANCAIRE (ISFB)

1212 Grand-Lancy

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T. 058 414 40 40

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COMMERCE DE DÉTAIL

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T. 021 796 16 00

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Vincent Cuche

T. 076 338 87 37

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CONSEIL

AUX ENTREPRISES

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SERVICES SA

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C hristian Bourqui

T. 079 541 72 68

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PARTNERS SÀRL

1007 Lausanne

I sabelle Bonnal

T. 077 537 91 97

HORLOGERIE

DESIGN AND LUXURY

TIMEPIECES SA

1348 Le Brassus

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T. 078 726 26 13

ICT

APPROACH

SWITZERLAND SA

1008 Prilly

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T. 078 326 98 42

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Vous gérez le contenu des présentations ainsi que les orateurs. La CVCI vous conseille sur le format et s’occupe de l’organisation, de la promotion et de l’accueil des participants lors de l’événement.

La Conférence Partenaire est un événement durant lequel vous – ou vos partenaires –apportez du contenu de qualité aux participants par des présentations techniques, des études de cas ou des témoignages de clients. Ainsi, vous vous distinguez dans votre domaine par votre expertise. Avec l’objectif de maximiser votre impact, la CVCI vous apporte le soutien nécessaire durant la phase de préparation.

Renseignements : zuzanna.bolle@cvci.ch

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RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

PHOTO ADOBE STOCK

« I l faut une vision holistique de la mobilité »

L’évolution des pratiques liées à la mobilité interpelle les entreprises, qui éprouvent de la peine à en appréhender les enjeux. Comment encadrer de tels projets à l’interne, effectuer un diagnostic simple et proposer des mesures d’amélioration tout en restant informé des nouvelles pratiques en cette matière ? L’éclairage d’une spécialiste.

Les déplacements professionnels induisent passablement de gaz à effet de serre. Les entreprises en sont-elles conscientes et sont-elles armées pour répondre à ce défi ?

La mobilité génère près de 40 % des émissions de CO2 de la Suisse et 71 % proviennent des véhicules de tourisme donc de nos véhicules du quotidien. Les déplacements liés au travail (pendulaire et professionnel) sont le deuxième motif de déplacement derrière les loisirs. Par ailleurs, la disponibilité d’une place de parking à l’arrivée est le premier facteur influençant le choix du mode de transport (en l’occurrence la voiture).

Ces aspects constituent les raisons principales pour lesquelles les firmes doivent se préoccuper et gérer la mobilité de leurs collaborateurs et collaboratrices. Les entreprises n’ont pas souvent conscience de ces aspects, mais s’intéressent en général à la mobilité à cause de contraintes (pénurie de place, difficultés de circulation pour la logistique ou les déplacements professionnels, règlement et contraintes législatives).

Pour y faire face, le plan de mobilité est le principal outil à leur disposition, mais souvent les entreprises sont un peu désarmées pour répondre à ces enjeux et manquent de méthodologie ou d’outils. Les cantons commencent à proposer de plus en plus des solutions d’accompagnement afin de les aider dans ces démarches.

Que doivent-elles faire pour atteindre des objectifs efficaces ?

Des formations sont-elles indispensables ?

Il faut avant tout avoir une vision holistique de la mobilité, car cette thématique touche

à la fois aux RH, à la logistique et aux facilities, mais concerne aussi et bien entendu la direction. Des mesures simples peuvent permettre, dans un premier temps, d’initier une démarche (subvention des modes de transports durables). Toutefois, le cœur de la démarche réside dans la gestion du stationnement. Sans cela, toute politique incitative aura peu de succès.

Des formations de plus ou moins longue durée permettent de mieux appréhender les enjeux, la vision écosystémique de la mobilité et de connaître les outils et acteurs permettant de bien gérer ce sujet.

Concrètement, comment se déroule la mise sur pied d’un plan de mobilité ? Le plan de mobilité complet se compose de cinq phases :

• u ne phase d’état des lieux avec analyse de l’accessibilité du site de l’entreprise et des provenances des collaborateurs ;

• u ne phase d’enquête permettant de mieux comprendre comment se déplace le personnel, mais aussi quelles sont ses contraintes (personnelles et professionnelles) et ses attentes. Cette phase permet aussi d’avoir une démarche participative, indispensable à la bonne acceptation des mesures qui seront ensuite mises en place ;

• u ne phase d’élaboration du plan d’action conçu à partir du croisement des analyses précédentes et des potentiels de reports modaux. Cette phase permet de déterminer les mesures qui auront le plus d’impact et qui seront les plus adaptées au contexte de l’entreprise ;

• puis vient la mise en œuvre qui n’est pas à négliger et nécessite une bonne préparation et communication ;

• six mois à un an après, il faut évaluer les mesures afin de les ajuster si nécessaire en fonction des retours du terrain.

On constate que les voitures électriques peinent à convaincre les Suisses. Est-ce un frein ?

L’électrification des flottes de véhicules (qu’ils soient personnels ou professionnels) n’est qu’une des mesures parmi beaucoup d’autres. Avant d’envisager l’électrification, il faut d’abord voir tous les potentiels de réduction de l’utilisation des véhicules individuels et la rationalisation et l’optimisation des flottes. Le report modal vers d’autres alternatives (transports publics, mobilité active, covoiturage, télétravail et combinaison de modes avec P+R) est la priorité pour atteindre nos objectifs climatiques. Il faut aussi rappeler qu’un véhicule électrique reste un véhicule et ne résout donc en rien nos problématiques d’embouteillage et de congestion du trafic. Mais contrairement aux particuliers, les entreprises se tournent de plus en plus vers l’électrification de leur flotte pour réduire leur empreinte carbone et réduire les coûts de maintenance.

En conclusion…

La mobilité est un enjeu majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans l’atteinte des objectifs de réduction des émissions. Les employeurs ont un rôle prépondérant à jouer, car ils sont générateurs de déplacements pendulaires mais aussi professionnels du fait de leur activité. Les outils pour bien gérer sa mobilité en entreprise existent, mais il faut mieux les faire connaître. Les cantons, mais aussi les faitières économiques, doivent accompagner les entreprises dans ces démarches, notamment pour les plus petites qui n’ont pas forcément les moyens financiers, mais surtout humains, pour ce faire.

Sandra Brazzini m mobilidee.ch

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Poursuite et faillite : nouveautés pour les entreprises

DROIT DES POURSUITES

Lors de l’entrée en vigueur en 1889 de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP), il a été convenu d’une exception à propos des créances de droit public. Ces dernières sont poursuivies par voie de saisie, et non par la voie de la faillite comme c’est le cas pour les créances de droit privé. A compter du 1er janvier 2025, les exceptions prévues par les alinéas 1 et 1bis de l’article 43 de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et faillite (LP) seront abrogées. Cette modification législative s’inscrit dans le contexte de la nouvelle loi fédérale sur la lutte contre l’usage abusif de la faillite.

Ainsi, dès le 1er janvier 2025, les créances de droit public (TVA, contraventions et amendes, impôts, cotisations sociales ou prime d’assurance obligatoire) ne seront plus poursuivies par voie de saisie mais par voie de faillite. Seules sont concernées les personnes morales (sociétés, associations) et les personnes physiques (raison individuelle) inscrites au registre du commerce au sens de l’article 39 LP. Précisons ici que le titulaire d’une raison individuelle est soumis à la faillite dans son canton de domicile, même si son entreprise est inscrite au registre du commerce d’un autre canton.

QUELLES SONT LES DETTES CONCERNÉES ?

Toutes les créances de droit public le sont, notamment les impôts (communaux, cantonaux et fédéraux), la TVA, les amendes, les contraventions et les cotisations aux assurances sociales (dont les cotisations AVS). Les primes de l’assurance-accident obligatoire sont également concernées.

Toutefois, deux types de créances droit public continueront à être régies par le régime d’exception prévu à l’art. 43 LP. Il s’agit des créances relatives au recouvrement de contributions périodiques d’entretien et d’aliments issues du droit de la famille ainsi que des contributions d’entretien découlant de la loi du 18 juin 2004 sur le partenariat (art. 43 ch. 2) et de la constitution de sûretés (art. 43 ch. 3).

Cette révision inclut une particularité juridique : en plus des poursuites initiées à par -

tir du 1er janvier 2025, celles engagées avant cette date seront également concernées. De plus, les personnes disposant d’un acte de défaut de bien délivré avant le 1er janvier 2025 pourront également initier une nouvelle poursuite par voie de faillite. A noter ici qu’une créance constatée par un acte de défaut de biens se prescrit par 20 ans à compter de sa délivrance (art. 149a al. 1 LP).

A QUOI S’ATTENDRE ?

Toutes les créances, qu’elles soient récentes ou anciennes, y compris les actes de défaut de biens relancés, seront désormais soumises à la procédure de faillite. Concrètement, la procédure initiale (rappels, sommation) reste inchangée. Cependant, après la notification du commandement de payer et en cas d’opposition, le créancier bénéficiera d’un processus de recouvrement simplifié car les décisions d’autorité publique constitueront des titres de mainlevée définitive. Cela permettra de lever l’opposition plus facilement et de procéder directement à la commination de faillite. Le créancier devra ensuite requérir un jugement de faillite qui déclenchera la liquidation de tous les actifs de l’entreprise.

L’un des avantages de la faillite est qu’elle permet à un plus grand nombre de créanciers de participer à la procédure, garantissant ainsi une répartition plus équitable des actifs. A l’issue de la faillite, le créancier obtient un

acte de défaut de biens pour le montant de la créance impayée. Néanmoins, la clôture de la faillite entraîne la dissolution de la société et sa radiation du registre du commerce. Les dirigeants peuvent néanmoins être tenus personnellement responsables notamment si l’administrateur a manqué à ses obligations, comme le paiement des charges sociales (art. 51 LAVS), causant ainsi un dommage.

COMMENT PRÉVENIR

CETTE SITUATION ?

Pour éviter toute mauvaise surprise, il est recommandé aux entreprises concernées de régler leurs arriérés d’ici au 31 décembre 2024. Si cela se révèle impossible, il leur est conseillé de prendre contact avec leurs créanciers (administration fiscale, caisse AVS, etc.) dans le but de négocier des arrangements ou des plans de paiement pour échelonner leurs dettes. Il est également possible d’entamer une procédure d’assainissement via une demande de sursis concordataire. En l’absence d’accord, l’office des poursuites n’aura aucune marge de manœuvre pour accorder un échelonnement de leurs arriérés, étant lié par les délais impératifs légaux. Le risque de faillite est donc bien réel.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE

DROIT@CVCI.CH

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• dès le 12.11.2024 SST-CBST 04.24 - Cours de base Sécurité au Travail pour Préposé à la sécurité (2 jours)

• dès le 02.12.2024 SAN-SN2 IAS 03.24Secouriste d’entreprise N2 IAS (3 jours)

• dès le 04.12.2024 INC-FC ATEX 01.24Formation ATEX Risque d’explosion (DRPCE) (2 jours)

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Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne, T. 021 613 35 35, cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Zuzanna Adamczewska-Bolle, Laurine Chiarini, Dara Eap, Jean-François Krähenbühl, Romaine Nidegger, Fanny Oberson, Mathieu Piguet, Marie Racine et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch Imprimeur Sprint votre imprimeur SA Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, avenue Edouard Dapples 54, 1006 Lausanne, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch Tirage 4500 exemplaires

Parution Six fois par année

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