Demain N° 10 - Décembre 2018

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CHAMBRE VAUDOISE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE 12-2018 N°10

la cvci.ch

ACTUALITÉ L’AVENIR DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION SE FAÇONNE À LAUSANNE

CAHIER PRATIQUE LE PVEI RÉCOMPENSE DES ENTREPRISES QUI FONT RAYONNER LE CANTON DE VAUD

VOTRE CVCI COMPASSO, UN PORTAIL D’INFORMATION CONSACRÉ À L’INTÉGRATION PROFESSIONNELLE

L’EMBELLIE CONJONCTURELLE SE CONFIRME


ON NE SPÉCULE PAS SUR L’AVENIR. ON LE CONSTRUIT. EDMOND DE ROTHSCHILD, L’AUDACE DE BÂTIR L’AVENIR.

MAISON D’INVESTISSEMENT | edmond-de-rothschild.com


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ÉDITORIAL DÉCEMBRE 2018

Soyons optimistes, mais restons réalistes L’année n’est pas encore terminée que l’on parle déjà de records : volumes d’exportations, croissance du PIB, taux de chômage au plus bas. S’il convient de souligner l’impressionnante résilience de l’économie suisse, les défis demeurent et il faut, pour plusieurs raisons, garder la tête froide. TEXTE PATRICK ZURN RESPONSABLE DU DOSSIER « CONJONCTURE » PATRICK.ZURN@CVCI.CH PHOTO DR

SOMMAIRE ACTUALITÉ Agenda de la CVCI....................................... 4 Zoom sur Penser l’entreprise pour Demain L’économie circulaire au banc d’essai......... 6 Enquête conjoncturelle Les entreprises vaudoises ont le vent en poupe.................................... 8 La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir................................................. 9 Economie et politique Les PIG : prestations ou subventions cachées ?........................... 10 AVS 21, un pojet déséquilibré................... 11 L’EPFL repart pleine d’ambition pour l’Hyperloop Pod Competition.......... 12 Les chiffres du mois.................................. 15

VOTRE CVCI Le choix de la FIT Agrosustain.................................................17 Services et prestations Innovaud booste l’innovation depuis 5 ans............................................... 18 L’excellence à l’honneur au PVEI.............. 19 Nouvelles des membres............................. 21 Nouveaux membres................................... 22

CAHIER PRATIQUE Fiche économique N° 119.......................... 25 Fiche juridique N° 85 (mise à jour)........... 26

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE Agenda des partenaires............................. 27

Bien que ce ne soit pas encore Noël, la fin d’année amène son lot de bonnes nouvelles. Boostée par une conjoncture internationale favorable, notre économie vit en effet des heures fastes. Les exportations atteignent des niveaux historiques, en particulier dans les branches de la chimie/pharma et de l’horlogerie. La croissance de l’économie vaudoise devrait ainsi atteindre les 3,3 % selon les prévisions du Créa, l’Institut d’économie appliquée de la Faculté des HEC Lausanne. Un niveau jamais égalé depuis la crise de 2008 ! La bonne santé de l’économie vaudoise constatée par ces indicateurs est corroborée par les résultats de notre traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne, publiée ce mois (lire p. 8 et 9). Les entrepreneurs vaudois s’estiment globalement très satisfaits de la marche des affaires. La situation est ainsi en progression dans les secteurs secondaire et tertiaire, pour les entreprises fortement exportatrices comme pour celles axées sur le marché intérieur. Les perspectives sont par ailleurs très réjouissantes, ce qui confirme que la bonne santé de l’économie vaudoise ne devrait pas s’estomper dans un avenir proche. Quelques signaux viennent toutefois tempérer l’enthousiasme général. Pour l’instant sans réel impact sur notre économie, le niveau d’incertitude reste en effet élevé. Le spectre des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis plane sur nos exportateurs, les conditions du Brexit sont toujours en négociation, alors que les discussions sur un accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne ne montrent aucun signe d’évolution. De plus, bien que la situation sur le marché du travail dans le canton soit excellente, notre enquête conjoncturelle le souligne : le manque de main-d’œuvre, en grande partie

qualifiée, touche de nombreuses entreprises qui se voient pénalisées dans leur activité. Par ailleurs, le niveau des salaires n’augmentera que très légèrement l’an prochain, alors que les investissements ne devraient connaître qu’un faible renforcement malgré un niveau des marges en nette amélioration. La croissance intérieure s’annonce donc mesurée et l’importance de notre industrie d’exportation s’en verra d’autant plus renforcée. Au vu du tassement attendu de la conjoncture mondiale – américaine et européenne particulièrement – l’impact négatif sur notre économie pourrait ainsi se faire à nouveau sentir. Avec, pour corollaire, un renforcement du franc suisse et une compétitivité amoindrie. L’excellente santé de notre économie permet bien sûr de ne pas sombrer dans l’alarmisme. Mais gardons en tête que rien n’est jamais acquis et que de nombreux défis devront être surmontés dans les prochains mois. Avec la capacité d’adaptation et la flexibilité dont elles font preuve, nos entreprises disposent d’atouts sérieux pour affronter sereinement les difficultés qui surviendront. Si l’on se réfère à l’historique des enquêtes conjoncturelles menées par la CVCI depuis les années 80, notre tissu économique l’a d’ailleurs déjà prouvé par le passé.


DEMAIN 12-2018

START-UP EVENT COMMENT PROTÉGER VOTRE CONCEPT ET VOTRE MARQUE ? Vous avez déjà créé votre entreprise ou vous songez à le faire. Devez-vous protéger votre marque ? Pouvez-vous protéger votre concept ? Comment vous y prendre et quel est le moment opportun ? Cet événement, co-organisé et animé par David Narr, Directeur de Genilem, sera l’occasion de faire le tour des questions importantes à se poser. Paul Van den Bussche, juriste à la CVCI, abordera la thématique sous l’angle juridique (droit suisse). Deux start-up partageront avec vous leur expérience, et surtout, pourquoi elles ont choisi des stratégies à l’opposé l’une de l’autre. L’événement sera suivi d’un apéritif de réseautage qui permettra de continuer les discussions et de partager vos expériences. 05.12.2018 17h00 … 19h00 CVCI 25 francs membres CVCI 40 francs non-membres Inscription obligatoire veronique.gauzargues@cvci.ch

ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

RÉSEAUTAGE 5À7 Programme : • 17h00, première partie : quelques « news » sur la vie de la Chambre et ses prestations, échanges d’idées avec nos membres et suggestions diverses, sauf si un atelier interactif est prévu. • Environ 18h15, deuxième partie : apéritif et réseautage. Une courte présentation (3’) de cinq entreprises, tirées au sort une semaine avant la manifestation, aura lieu en première partie. Si vous désirez avoir une chance de participer, merci de l’indiquer au moment de votre inscription. Une confirmation par mail sera adressée à chaque participant quelques jours avant la manifestation. Attention, places limitées : ne tardez donc pas à vous inscrire ! 23.01.2019 CVCI 17h00 … 19h00 Gratuit membres CVCI 50 francs non-membres Inscription obligatoire veronique.gauzargues@cvci.ch

ÉVÉNEMENT JOURNÉE DE DROIT DU TRAVAIL La 5e édition de la Journée de droit du travail, organisée conjointement avec HR Vaud, est destinée aux RH et juristes d’entreprise. Elle abordera cette année le thème de la rémunération. 07.02.2019 08h30 … 16h30 Hôtel Aquatis à Lausanne 300 francs membres CVCI ou HR Sections Romandes 450 francs non-membres Inscriptions : www.jdtvd.ch Renseignements : droit@cvci.ch

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RCE DÉCOUVREZ LES COULISSES DU THÉÂTRE DE VIDY Le Théâtre Vidy-Lausanne se définit comme un lieu de rencontre avec l’art d’aujourd’hui par le plus grand nombre. Doté d’un budget d’environ 18 millions de francs et réunissant plus de 100 collaborateurs, il s’inscrit comme un acteur important du paysage économique de Lausanne et du canton de Vaud. Ce théâtre de création, reconnu comme une « grande marque » du théâtre suisse, bénéficie également d’un rayonnement exceptionnel en Suisse et à l’étranger. Une confirmation par mail sera adressée à chaque participant quelques jours avant la manifestation. Attention, places limitées : ne tardez donc pas à vous inscrire ! 29.01.2019 10h00 … 13h30 Théâtre de Vidy, Lausanne 90 francs membres CVCI 115 francs non-membres veronique.gauzargues@cvci.ch

INTERNATIONAL LINK

RELOC’COFFEE ELEVATOR PITCH Besides briefly presenting yourself, the aim of the elevator pitch is to make the person you’re talking to want to discover more about you and your activities. The presentation will include a Swiss breakfast networking session. 11.12.2018 10:00am … 12:00pm CVCI Free of charge for partners of International Link members companies’ employees Check with your partner’s HR or us directly 25 Swiss francs non-members internationallink@cvci.ch


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

RELOC’COFFEE AUTHENTIC PRESENCE FOR SELF-MARKETING

ENGAGEMENT D’UN TRAVAILLEUR ÉTRANGER

This workshop will present ways to describe one’s goals, desires and needs and how to take necessary actions towards their realization. Tips will be given on how to build awareness, responsibility and motivation for the realization process.

Règles et procédures applicables à l’engagement d’un travailleur étranger : catégories de permis de travail, procédures, assurances sociales, impôt à la source, droit du travail. Cours co-animé par le Service juridique et les Caisses sociales de la CVCI.

17.01.2019 10:00am … 12:00pm CVCI Free of charge for partners of International Link members companies’ employees Check with your partner’s HR or us directly 25 Swiss francs non-members internationallink@cvci.ch

06.12.2018 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pause-café inclus

FORMATIONS JURIDIQUES

DURÉE DU TRAVAIL Règles relatives à la durée du travail : service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, travail de nuit, du dimanche, des jours fériés, travail continu, travail en équipes. 04.12.2018 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pause-café inclus

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL Contexte, enjeux et instruments de la santé au travail, cadre légal, rôles et attentes de l’Inspection du travail. 05.02.2019 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pause-café inclus

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL Principes généraux du droit du travail suisse : conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail. 14.02.2019 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pause-café inclus

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL  Elodie Brechbühler droit@cvci.ch T. 021 613 36 37

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

FORMATION EXPORT

FORMATION SPÉCIALISÉE EN EXPORT MODULE 1 TRANSPORTS Quatre modes de transport : le bateau, l’avion, le camion et le train. Prochains modules 21.03.2019 Module 2  TVA (09h00 ... 16h30) 23.05.2019 Module 3  Incoterms (09h00 ... 12h00) 20.06.2019 Module 4  Accords de libre-échange et origine préférentielle (09h00 ... 16h30) 22.01.2019 09h00 … 16h30 CVCI 400 francs membres CVCI 600 francs non-membres Renseignements et inscriptions : valerie.brulhart@cvci.ch T. 021 613 35 36

COURS EXPORT DES CHAMBRES DE COMMERCE ROMANDES Introduction aux divers domaines de l’exportation de marchandises, tels que : La Suisse et le commerce international – Crédits documentaires – Incoterms – Origine non préférentielle – Carnet ATA – Risques et assurances transports – Organismes d’encadrement – Douane suisse – Assurance suisse contre les risques à l’exportation SERV – Factoring 29.01.2019 & 05.02.2019 09h00 … 17h00 Beaulac, Neuchâtel 400 francs membres CCI 450 francs non-membres Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch T. 032 727 24 20


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ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

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L’économie circulaire est au banc d’essai dans le canton de Vaud Un laboratoire expérimente la circularité des ressources à Lausanne, sous l’égide d’Impact Hub et de l’EPFL. Coup de projecteur sur ce processus d’innovation original. TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANÇOIS.KRÄHENBÜHL@CVCI.CH PHOTOS SHUTTERSTOCK & DR

Explorer le potentiel de la conscience de l’écosystème social et élaborer en commun des solutions pour une transformation vers l’économie circulaire (EC) dans le canton de Vaud: tel est l’ambitieux programme Beyond Waste, mené actuellement par le Sustainable Living Lab d’Impact Hub et le Living Lab de l’EPFL. Il réunit une « cohorte » de 24 personnes issues d’horizons divers désireuses de façonner l’avenir de la consommation et de la production dans le canton. L’expérience se déroule actuellement à Lausanne, et les premiers résultats concrets sont attendus pour la fin de cette année. Le projet est conduit par Erica Mazerolle, diplômée de l’IHEID de Genève. Cette jeune Montréalaise peut ainsi mettre en pratique sa passion : combler l’écart entre la nécessité écologique et le bien-être collectif. « Je me suis tournée vers l’innovation sociale, qui est un moyen d’arriver à implémenter le développement durable. Je me suis rendue compte que pour résoudre les problèmes, on recourait à la même mentalité qui a créé ces problèmes. C’est pourquoi j’ai voulu développer une autre approche. »

Erica Mazerolle conduit ce projet.

C’est à l’Impact Hub lausannois qu’Erica Mazerolle a commencé à concrétiser son projet dès le printemps 2018, sous le nom de Beyond Waste (« au-delà des déchets »). Elle croise alors le chemin de la professeure Dr. Darya Gerasimenko, qui travaille notamment à la chaire de Green Economy and Resource Governance de l’EPFL. En discutant, les deux femmes réalisent rapidement que développer ce projet ensemble a du sens, en unissant ainsi l’expertise des mondes académique et de l’entrepreneuriat social. Elles rebaptisent le projet de façon à refléter cette union : Beyond Waste | Circular Resources Lab. Lors du recrutement des candidats, les organisatrices ont été surprises par les profils

« de haute qualité », comprenant des experts, des ingénieurs, des patrons, des chercheurs et des entrepreneurs, hommes et femmes âgés de 23 à 60 ans. Devant un tel parterre, le nombre de participants passera de 20 à 24. On y trouve une dizaine de personnes du secteur privé, 4 à 5 de la société civile et 6 à 7 en provenance du monde académique. Des noms ? Raiffeisen, SICPA, Bioapply, Swatch Group, EPFL, EPFZ, CHUV, etc. Grand absent: le secteur public. Selon Erica Mazerolle, le canton de Vaud se disait intéressé, mais les délais étaient trop courts pour qu’une collectivité publique s’engage.

« UN CERTAIN ENGAGEMENT » Étalé sur quatre mois, le laboratoire d’innovation sociale se déroule en six ateliers d’une journée complète (toutes les trois semaines) avec, au milieu, une retraite de deux jours. Un volet on-line implique encore trois heures de travail par semaine. « Cela demande un certain engagement », assure la catalyste du projet. L’approche de Beyond Waste se base sur la théorie U, une méthodologie de développement de leadership et de transformation personnelle et organisationnelle issue du prestigieux M.I.T. « Il s’agit d’un ensemble de pratiques qui visent à aiguiser notre capacité à co-créer, c’est-à-dire à collaborer dans l’interdisciplinarité, relève-t-elle encore. On combine des aspects très rationnels avec des approches de développement humain comme la méditation de pleine conscience, l’expression corporelle et artistique, qui permettent de rehausser nos capacités cognitives et relationnelles. » Cela dit, l’économie circulaire n’est-elle pas qu’un gadget marketing, comme la durabilité ? « Ce modèle n’est pas démontré à 100 %, concède Erica Mazerolle. Le problème est que l’économie est tellement globalisée que l’on peut boucler la boucle à certains endroits, mais cela reste marginal, comme l’a souligné Suren Erkman, professeur à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Unil. Ce que je trouve intéressant avec ce mouvement, toutefois, c’est qu’il mobilise à la fois des gens issus de l’écologie et de l’économie. »


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ACTUALITÉ PENSER L’ENTREPRISE POUR DEMAIN

« IDÉALEMENT L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE VISE UNE TRANSITION VERS DES SOURCES D’ÉNERGIE RENOUVELABLES. ON CHERCHE À CRÉER DES OBJETS QUI NE DEVIENDRONT JAMAIS DES DÉCHETS, À LES RÉUTILISER ET AUSSI À LES RÉDUIRE. »

Concrètement, le programme débute par une réflexion : « On essaie de déconstruire les modèles cognitifs et mentaux qui nous ont conduits dans la situation où nous nous trouvons aujourd’hui », argumente la Québécoise. Ce désapprentissage passe par des ateliers de méditation, d’écriture réflexive, de storytelling et de narration de son parcours, le tout en format facilité d’échanges interpersonnels liant le personnel au collectif. Il s’agit d’identifier des leviers menant à la transformation. Un ingénieur de la cohorte a résumé ainsi la démarche : « C’est comme si vous rameniez l’humanité dans la résolution de problèmes techniques, ce qui a toujours manqué dans notre monde. La durabilité ne se résume pas à une approche technique, mais aussi à un volet socio-culturel. »

UNE RETRAITE POUR LÂCHER PRISE Cette première phase est ponctuée par une retraite de deux jours dans un chalet, loin de tout, et sans wifi ! Une façon de lâcher prise sur des schémas du passé et de laisser en venir de nouveaux, à travers l’immersion dans la nature et les expressions personnelle, corporelle et artistique, pour accéder à l’intelligence somatique. S’ensuivent trois ateliers de design sur quatre semaines, où les gens vont commencer à penser à des solutions potentielles et à les développer. Les résultats

en cours doivent être présentés au public à fin novembre. Que peut-on attendre de Beyond Waste ? Ce qui est primordial, aux yeux de la Montréalaise, c’est le développement des capacités à co-créer, impliquant tous les secteurs de manière transversale afin d’innover non seulement aux plans technique et technologique, mais aussi au niveau des structures sociales et organisationnelles. Même si la dimension secteur public manque dans cette expérience, « nous souhaitons initier une collaboration et un dialogue constructif avec le canton de Vaud et la ville de Lausanne en vue d’un futur lab commun, ou du moins une participation plus soutenue. C’est indispensable pour atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. »

les résultats. Au-delà de l’aspect expérimental, nous avons cependant de bonnes raisons de croire que cette démarche débouche sur quelque chose de prometteur. Il y a des exemples de laboratoires sociaux qui donnent des résultats intéressants sur tous les continents, abordant des défis complexes aussi variés que la justice raciale, le gaspillage alimentaire ou la santé communautaire. Pour changer la société, il faut non seulement se changer soi-même, mais aussi apprendre à travailler ensemble ! » m www.CircularResourcesLab.ch

DE QUOI PARLE-T-ON ? L’économie circulaire serait-elle le remède aux maux dont souffre la planète ? « Je crois à la multiplicité des solutions, à une société où tout le monde est encouragé à développer des idées et des pistes », plaide Erica Mazerolle. L’EC lui paraît très prometteuse, « car l’extraction des ressources exacerbe le changement climatique, ce qui génère des problèmes environnementaux et sociaux ». En conclusion, elle observe que ces approches d’innovation sociale sont relativement récentes en Suisse, et souhaite que le mouvement prenne de l’ampleur. « Nous ne prédéterminons pas

L’économie circulaire vise à découpler l’activité économique de l’extraction des ressources. « Idéalement, explique Erica Mazerolle, on vise une transition vers des sources d’énergie renouvelables. On cherche à créer des objets qui ne deviendront jamais des déchets, à les réutiliser et aussi à les réduire. Elle est collaborative, distributive, permettant le partage des ressources et des biens, et est régénératrice des écosystèmes naturels. »


DEMAIN 12-2018

ACTUALITÉ ENQUÊTE CONJONCTURELLE

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Les entreprises vaudoises ont le vent en poupe Dans la lignée des prévisions établies lors de l’enquête conjoncturelle du printemps dernier, les entreprises vaudoises ont à nouveau vu leurs affaires progresser de manière globale au cours de cette année. L’enthousiasme prédomine au sein des entreprises vaudoises à l’heure de tirer le bilan de l’année 2018. La marche actuelle des affaires est en effet jugée « bonne à excellente » par 41 % des membres CVCI sondés,

contre « mauvaise à médiocre » par seulement 14 % d’entre eux. L’embellie s’avère encore plus marquée dans l’industrie, où la proportion d’avis positifs s’élève à 46 %. La situation est ainsi en progression dans les

MARCHE DES AFFAIRES 60

50

Conséquence de la bonne marche des affaires, la marge d’autofinancement a progressé, et cela de manière particulièrement importante dans l’industrie où la proportion d’avis positifs n’avait plus atteint un tel niveau depuis 2008. En revanche, l’impact sur les investissements ne se fait que modérément sentir : 38 % des entreprises ont procédé à des investissements cette année (37 % en 2017) et cette proportion devrait rester stable en 2019. A nouveau, on peut constater que ce taux est plus élevé dans l’industrie (49 % des entreprises) que dans les services (34 %).

DES SALAIRES EN LÉGÈRE HAUSSE

40

30

20

10

0

secteurs secondaire et tertiaire, mais également pour les entreprises fortement exportatrices comme pour celles axées sur le marché intérieur. Cette évolution positive générale devrait par ailleurs se poursuivre l’an prochain au vu de l’optimisme qui se dégage des entreprises vaudoises.

2008

2009

Prévision à 6 mois

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2018

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Evolution enregistrée

L’évolution des salaires ne devrait être que peu influencée par le bon climat conjoncturel actuel. Après une hausse de 0,9 % en 2018, l’augmentation moyenne des salaires devrait s’élever à 1 % l’an prochain. Avec un niveau général des prix en légère reprise, l’évolution des salaires réels s’annonce donc faible. La situation se révèle pratiquement identique entre les secteurs secondaire (1 %) et tertiaire (0,9 %).

LA SITUATION SUR LE FRONT DE L’EMPLOI S’AMÉLIORE

SALAIRES (MOYENNE PONDÉRÉE) 2.5

En matière d’emploi, l’amélioration observée lors de l’enquête du printemps dernier se confirme. Bien que des réductions d’effectifs aient encore été constatées, en particulier dans l’industrie, la tendance globale est à la création de places de travail. Celle-ci devrait par ailleurs se poursuivre l’an prochain : seules 7 % des entreprises s’attendent en effet à devoir réduire leurs effectifs.

2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 -0.5 -1.0 -1.5

2009 Prévisions

2010

2011

2012

Evolution enregistrée

IPC

2013

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IPC-Prévisions

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2018

2019

TEXTES PATRICK ZURN PATRICK.ZURN@CVCI.CH


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ACTUALITÉ ENQUÊTE CONJONCTURELLE

La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir L’amélioration de la situation sur le marché du travail a malheureusement également des répercussions négatives sur les entreprises : plus d’un quart des répondants à notre enquête rencontrent actuellement des difficultés de recrutement. A titre de question subsidiaire, l’enquête conjoncturelle d’automne a interrogé les membres de la CVCI sur les difficultés liées au recrutement de main-d’œuvre. Ainsi, 29 % des entreprises membres déclarent avoir du mal à trouver la main-d’œuvre recherchée, une proportion identique à celle constatée lors du dernier sondage effectué sur cette thématique en 2014. Toutefois, la tendance semble aller crescendo depuis les remous créés par l’abandon du taux plancher en 2015, puisqu’un tiers des entreprises font état de difficultés plus importantes que l’an dernier. Par ailleurs, si cette proportion est de 22 % parmi les petites entreprises, 50 % des sociétés de plus de 30 collaborateurs annoncent rencontrer des difficultés de recrutement. De manière globale, les types de profils principalement concernés sont la main-d’œuvre qualifiée (63 %), les cadres intermédiaires (19 %) et les cadres supérieurs (12 %). La maind’œuvre non-qualifiée n’est citée que dans 4 % des cas, mais tout de même 10 % pour les entreprises de plus de 100 collaborateurs. Les entreprises ont également pu citer les domaines ou postes de travail pour lesquels les pénuries sont les plus fortes. Les ingénieurs et les informaticiens sont sans surprise les postes les plus recherchés alors que des insuffisances sont aussi mentionnées pour certains métiers du secteur secondaire (polymécanicien, technicien ou encore installateur-sanitaire et électricien). Après avoir pris la température de la situation actuelle, les répondants ont été interrogés sur les solutions qui pourraient être mises en œuvre afin d’améliorer la situation. Parmi les mesures citées, les entreprises sondées préconisent en priorité une amélioration de

l’orientation professionnelle et la revalorisation de certaines filières de formation, ainsi que l’augmentation de la formation continue. L’embauche de main-d’œuvre indigène devrait également être favorisée par des me-

sures telles que l’augmentation des places de crèches, des incitations fiscales, la flexibilisation du temps de travail, etc. L’appel à la main-d’œuvre étrangère n’est cité qu’en 5e position (UE) et 9e position (pays tiers). Les différentes mesures mentionnées par les répondants concernent à la fois les entreprises, les pouvoirs politiques, les filières de formation académique et d’apprentissage. Elles fournissent à tous des pistes intéressantes pour pallier les difficultés de recrutement, notamment en améliorant l’attractivité de la formation professionnelle qui est une des priorités de la CVCI.

DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT (2018 VS 2017) 100

80

60

40

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0 Total ■ Plus

Industrie

■ Identique

Services

- de 30 collab.

30 > 100 collab.

+ de 100 collab.

■ Moins

MAIN D’ŒUVRE Améliorer l’orientation professionnelle/revaloriser certaines filières de formation (45%) Augmenter la formation continue (36%) Favoriser l’embauche de main-d’oeuvre indigène (31%) Revaloriser financièrement certaines professions (24%) Faciliter l’embauche dans l’UE (19%) Automatiser, robotiser et numériser des tâches (17%) Améliorer l’environnement de travail (17%) Favoriser la mobilité au sein de l’entreprise (12%) Faciliter l’embauche hors UE (10%) Faciliter l’embauche de requérants (4%)

0

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20

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40

50


DEMAIN 12-2018

ACTUALITÉ SUIVEZ LE FIL

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Les PIG : prestations ou subventions cachées ? Le CHUV et sa gouvernance sont sous les feux des projecteurs du Grand Conseil vaudois. Une commission va prochainement se pencher sur l’initiative parlementaire visant à faire du CHUV un établissement autonome de droit public. Nous en parlions dans « Demain » d’octobre, le centre hospitalier universitaire vaudois fait aujourd’hui office d’exception dans le paysage médical suisse. Et l’étude bâloise du professeur Felder 2018, sur la comparaison du financement des hôpitaux confirme le caractère exceptionnel du système de santé vaudoise. La question des PIG (prestations d’intérêt général) est éclairante sur la pratique cantonale.

Selon la législation fédérale, les PIG recouvrent la formation universitaire et la recherche dans le domaine de la santé, ainsi que le maintien de certaines capacités hospitalières pour des raisons de politique régionale. Or ces PIG s’apparentent, plus qu’à des prestations, à des subventions pour masquer certaines inefficiences. Sinon, comment expliquer que les PIG du canton de Vaud représentent 680 francs par habitant, alors qu’elles ne sont que de 121 francs et 129 francs respectivement dans les cantons de Zurich et Bern ? La pratique de ces cantons montre que les soins hospitaliers peuvent aussi être garantis sans utilisation extensive de PIG. Cela paraît d’autant plus évident à la lecture d’un rapport neuchâtelois sur le sujet des PIG où il était écrit noir sur blanc que 22 millions de francs avaient été prévus pour des « contributions versées à l’HNE pour des prestations… restant à identifier » (sic).

Les PIG du canton de Vaud représentent 680 francs par habitant alors qu’ils s’élèvent à 121 francs dans le canton de Zurich.

TEXTE PHILIPPE MIAUTON PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH PHOTO SAM-CHUV

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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

AVS 21, un projet déséquilibré L’idée de remplacer un âge de la retraite déterminé par un âge de « référence » peut paraître séduisante sur le papier. On tendrait ainsi vers un système permettant davantage de flexibilité au niveau de l’âge du départ à la retraite, mais aussi plus de possibilités de rentes partielles. Toutefois, pour fonctionner – et surtout pour être financièrement viable à long terme – cette flexibilité doit prendre en compte les paramètres inhérents à un système de répartition tel que celui de l’AVS. On fait ici plus particulièrement référence à la pyramide des âges et à l’allongement de l’espérance de vie.

TEXTE MATHIEU PIGUET MATHIEU.PIGUET@CVCI.CH

Il convient donc de prévoir des incitations claires au maintien d’une activité professionnelle au-delà de l’âge de référence et de veiller à ne pas rendre attractif une anticipation de la perception des rentes. Forte de ces principes, la CVCI approuve la fixation de l’âge de référence à 65 ans pour les hommes et les femmes. Mais l’économie ainsi générée n’aurait aucun sens si elle devait être entièrement « effacée » par des mesures compensatoires excessives. Selon les chiffres indiqués dans le rapport explicatif, le relèvement à 65 ans de l’âge de « référence » pour les femmes permettrait une économie d’environ un milliard par an, tandis que les mesures compensatoires envisagées généreraient des coûts de 400 ou 800 millions selon l’option choisie. Si l’on y ajoute le coût de la flexibilisation lié à une potentielle troisième année d’anticipation (62 ans), les charges supplémentaires correspondent à peu de chose près au gain réalisé. La seule

Saisie mobile du temps de travail et des notes de frais

véritable mesure d’économie prévue par le projet serait ainsi annihilée. Quant au financement, la CVCI est prête à soutenir le principe d’une augmentation modérée de la TVA couplée à des mesures d’économies d’une ampleur à peu près équivalente. Mais le projet AVS 21 est totalement déséquilibré : sur les quelque 53 milliards nécessaires à la couverture du fonds de compensation pour la prochaine décennie, 49 milliards seraient financés par une hausse de 1,5 point de la TVA. Certes, le relèvement pourrait être moindre en cas de succès du paquet AVS – Projet fiscal 17 (RFFA), mais cela ne changerait rien à la disproportion manifeste entre des mesures d’économies minimes d’une part et une hausse massive des ponctions salariales et fiscales d’autre part.

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DEMAIN 12-2018

ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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L’EPFL repart pleine d’ambition pour l’Hyperloop Pod Competition Brillante lors de sa première participation au concours lancé par le milliardaire Elon Musk, l’équipe d’EPFLoop, qui réfléchit au train du futur, visera la victoire lors de l’édition 2019, en Californie. Parrainages et autres soutiens bienvenus ! TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANÇOIS.KRÄHENBÜHL@CVCI.CH PHOTOS ALBAN K AKULYA

Des membres de l’équipe EPFLoop ramènent la capsule après son lancement à 200 km/h, lors d’un test effectué en juillet dernier.

Ils sont de nouveau prêts à relever le défi de l’Hyperloop Pod, la compétition lancée par Elon « Tesla » Musk dans le but de développer un prototype préfigurant la mobilité urbaine de demain. Ils, ce sont les étudiants et les étudiantes de l’EPFL qui, avec leur capsule EPFLoop, ont pris la troisième place de ce concours universitaire pour leur première participation, cet été en Californie. La quatrième édition aura lieu en août de l’année prochaine. « Nous viserons la victoire », avance sans forfanterie Karine Chammas, en charge des aspects business et logistiques du projet. Il faut dire que l’équipe lausannoise a fait forte impression cet été : « Nous étions les ‹Underdogs›, acceptés sur dossier et quasi inconnus, poursuit celle qui prépare un master en finance. Et pourtant : le panel constitué des ingénieurs de SpaceX et de Tesla a particulièrement apprécié la qualité de notre travail. » Des membres du team vaudois ont même eu

des propositions d’embauche ou de stages. Il faut dire que cette aventure met en exergue « un concentré du savoir-faire de l’EPFL, assure Lorenzo Benedetti, responsable général du projet et collaborateur scientifique à Ecublens. Les meilleurs et les plus motivés sont à l’œuvre. » Plusieurs étapes jalonnent la route qui mènera à la finale. Un premier rendu devait être fait au début de ce mois de novembre. L’équipe d’EPFLoop était confiante avant ce premier écueil, au vu de sa performance de cet été et de l’expérience acquise. Cette étape franchie, il restera alors une première sélection de préfinalistes, qui pourront affiner leur concept et approfondir le design de leur engin jusqu’à la désignation d’une vingtaine d’équipes finalistes venues des quatre coins du monde.

UN ATOUT DE TAILLE L’équipe lausannoise bénéficie d’un atout de taille dans sa manche : elle est coachée par Marcel Jufer. C’est l’homme qui a imaginé Swissmetro, ce projet de train à sustentation magnétique souterrain pour la Suisse, abandonné en 2009. « C’est un plus indéniable pour l’équipe, assure Karine Chammas. Son expertise nous est précieuse et son travail est une inspiration pour notre projet. D’ailleurs, il est venu accompagné du président de l’EPFL, Martin Vetterli, pour nous encourager en Californie lors de la finale en juillet dernier. » Et Elon Musk, l’homme à la base de ce concours futuriste, comment les étudiants de l’EPFL le perçoivent-ils ? « C’est un personnage haut en couleur, avec un grain de folie, relève Martin Seydoux, qui assure le management de l’équipe et la conception du moteur électrique du prototype, tout en préparant un master en mécanique. Pour faire avancer les technologies, ce n’est pas plus mal d’avoir quelqu’un comme lui, qui ose. » Karine Chammas renchérit : « Il a passé plus de 30 minutes sur notre stand à poser des questions, à s’intéresser à notre projet. Ce concours, c’est beaucoup plus que du business pour lui : il est vraiment passionné par la technologie. C’est un visionnaire qui met les mains dans le cambouis ! »


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

L’ÉQUIPE D’EPFLOOP, UN CONCENTRÉ DE COMPÉTENCES ET D’ENTHOUSIASME.

SOUTIEN FINANCIER ESPÉRÉ L’équipe d’EPFLoop est actuellement à la recherche de sponsors et de parrains désireux de soutenir le projet. Le budget total de l’opération 2018 était de quelques centaines de milliers de francs, ce qui est considérable pour un projet étudiant. Pour l’heure, près du quart du financement nécessaire a été réuni. « Le cash dont nous avons besoin sert à acheter du matériel, des matières premières, pour le développement du pod, ain-

si que pour financer les aspects logistiques, relève Karine Chammas. Nous recherchons aussi des partenaires locaux susceptibles de nous aider avec leur savoir-faire technique. » La piste donateurs et philanthropes est également explorée. Pour Martin Seydoux, l’aventure Hyperloop Pod constitue une formidable opportunité « de mettre en pratique tout le volet théorique acquis à l’EPFL. Les occasions sont rares, lors du cursus universitaire, de concrétiser ce que

l’on apprend. Un tel concours permet d’être innovant, de mettre en pratique ce que l’on a appris. L’approche multidisciplinaire est en outre intéressante, car toute l’EPFL est impliquée. »

UNE AUBAINE POUR LA HAUTE ÉCOLE Pour la Haute école, cette compétition constitue une aubaine en termes de visibilité et de crédibilité : « Elle nous permet de côtoyer d’autres étudiants, de partager des expériences. L’intelligence se sent partout », remarque Karine Chammas. Aux yeux de Martin Seydoux, « c’est aussi l’occasion de se faire connaître outre-Atlantique ». Et les retombées éventuelles ? Des sociétés comme SpaceX ou Virgin s’intéressent de près aux avancées technologiques présentées lors de ce concours en vue d’une commercialisation. Le prototype devrait être prêt pour les tests d’ici au début du printemps. Et pourra alors rouler sur les rails du succès. m https://hyperloop.epfl.ch

Le prototype est actuellement en construction dans l’un des bâtiments du campus de l’EPFL.


CHRONIQUE SUVA

Frais de traitement : 60 millions d’économie 60 millions de francs d’économie sur les frais de traitement ! C’est ce que la Suva a réalisé en 2017 en vérifiant systématiquement les factures des médecins et des hôpitaux de ses assurés. En 2017, la Suva a traité près de 2,5 millions de factures pour des prestations médicales et thérapeutiques (ou frais de traitement). Elle a corrigé ou refusé plus de 160 000 factures, soit près de 7 % de la totalité des factures. Les contrôles minutieux effectués par la Suva profitent finalement aux payeurs de primes : par ce biais, la Suva a en effet réalisé une économie de plus de 5 % sur l’ensemble des frais de traitement (1,2 milliard) totaux, soit 60 millions de francs. La plupart des factures refusées étaient des factures à double, comportant des prestations incorrectement facturées ou non assurées,

ou encore des cas liquidés. Un exemple : un logiciel analyse le mode de facturation de fournisseurs de prestations comparables, vérifie si un médicament est facturé correctement, délivré en quantité adéquate et adapté au diagnostic. Le système repère également les incohérences au niveau du codage de forfaits. Dans ce cas, tout dépend du diagnostic retenu comme diagnostic principal. Les coûts peuvent en effet varier de plusieurs milliers de francs selon le diagnostic principal choisi. Interaction efficace entre homme et machine La qualité des contrôles s’améliore de jour en jour. Le système informatique utilisé identifie et corrige automatiquement environ 10 % des erreurs et signale, dans les 90 % de cas restants, un problème qui requiert l’intervention des spécialistes des frais de traitement de la Suva. Le logiciel apprend des

décisions prises par les spécialistes : si le diagnostic posé et les médicaments prescrits ne sont pas compatibles entre eux, les spécialistes refusent la facture et, avec le temps, le système reconnaît le schéma. Petit à petit, le système signalera ainsi aux spécialistes de la Suva de plus en plus de cas d’erreurs complexes impossibles à identifier par le passé. 60 % des économies réalisées par la Suva sont le fruit du contrôle des factures émises par des hôpitaux pour des prestations ambulatoires et stationnaires et 40 % de celui des factures établies par des médecins et thérapeutes. Suva Communication d’entreprise Jean-Luc Alt

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ACTUALITÉ LES CHIFFRES DU MOIS

Fiscalité, si on comparait ? La fiscalité des personnes physiques dans le canton de Vaud est parmi les plus lourdes de Suisse.

Il faut en moyenne travailler près de deux fois plus longtemps dans le canton de Vaud que dans le canton de Zoug pour pouvoir s'acquitter de ses impôts (pour un couple sans enfant avec 2 salaires, revenus bruts de 150 000 francs).

JUSQU’AU 15 FÉVRIER

SOURCES : CRÉDIT SUISSE ET KPMG

TEMPS DE TRAVAIL NÉCESSAIRE POUR PAYER LES IMPÔTS SUR LE REVENU EN SUISSE

JUSQU’AU 26 MARS

REVENU LIBREMENT DISPONIBLE DANS LES CANTONS SUISSES (INDICATEUR RDI), 2016 Selon l’indicateur du revenu librement disponible, qui tient compte de tous les frais liés au lieu de domicile, les ménages vaudois disposent, à revenu égal, de moins d'argent en fin de mois pour leurs dépenses de consommation que la moyenne nationale. 2.0

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IMPÔT SUR LA FORTUNE COMPARAISON DES TAUX MAXIMUM ENTRE CANTONS EN 2018 (EN ‰)

BS 8.0 JU 5.7 SO 2.1

Le taux d’impôt « maximal » sur la fortune vaudois est parmi les trois plus élevés de Suisse ■ Canton de Vaud ■ Cantons avec un taux supérieur au canton de Vaud ■ Cantons avec un taux inférieur au canton de Vaud

TG 2.9 BL 7.6

LU 2.6

NE 6.8

VD 7.9

FR 6.0

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ZH 6.1 ZG 2.8

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NW OW 1.3 1.4 UR 2.0

VS 6.3

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VOTRE CVCI LE CHOIX DE LA FIT

Protéger les aliments de manière naturelle Protéger et améliorer la résistance des produits agroalimentaires de manière naturelle, sans danger pour les êtres vivants et à moindre coût : tel est l’ambitieux projet d’AgroSustain, une startup fondée en 2018 et soutenue par la Fondation pour l’Innovation technologique (FIT). Interview de sa fondatrice, Olga Dubey.

Quel est le potentiel commercial de vos produits ? En travaillant étroitement avec les partenaires locaux, nous envisageons de proposer des produits antifongiques inspirés par la nature, pour les installations de stockage de fruits et légumes. Les possibilités de développement de notre société sont multiples, dans un marché en forte croissance tant en Suisse qu’à l’international.

En quoi votre produit est-il innovant ? Que fait votre start-up ?

Comment l’idée a-t-elle germé ?

Notre objectif est de réduire le gaspillage de nourriture causé par les champignons pathogènes qui s’attaquent aux fruits et légumes dans les zones de stockage. Notre but est de prolonger la durée de conservation des aliments dans les supermarchés et chez les consommateurs, plus particulièrement avec des produits naturels et sans danger pour la santé. AgroSustain ouvre de nouvelles possibilités pour prolonger la durée de vie des produits, de manière durable. Elle a ainsi développé une nouvelle approche d’identification de molécules dérivées des plantes permettant de lutter contre une large gamme d’agents pathogènes fongiques d’importance agronomique.

L’idée est apparue lorsque nous travaillions sur des molécules permettant de lutter contre les champignons, principale cause de détérioration des produits agricoles. Nous nous sommes très vite rendu compte qu’une bonne utilisation de ces molécules pouvait protéger les denrées alimentaires contre un nombre important de types de champignons.

Quel est le rôle de la recherche dans votre entreprise ? La recherche joue un grand rôle pour déterminer la durée de conservation des aliments ou pour comprendre la manière de stopper la croissance des moisissures de champignons et développer des produits adéquats. Nous collaborons étroitement avec l’institut de recherche Agroscope à Changins.

Efficace, naturel et peu coûteux : ces trois critères définissent l’innovation que nous proposons. Il s’agit du premier produit dérivé de plantes permettant de traiter efficacement les maladies fongiques dans les zones de stockage.

Où en êtes-vous actuellement ? Nous démarrons la certification de notre produit et l’optimisation de la production à large échelle, afin de pouvoir le mettre sur le marché dès 2020. m www.agrosustain.ch

PROPOS RECUEILLIS PAR DIMITRI K AS ET LARA ROSSI PHOTO ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE

AgroSustain a reçu le soutien de la FIT à deux reprises : en 2017 (FIT grant - InnoTREK de 100 000 francs) et en 2018 (FIT seed loan de 100 000 francs). La spin-off a pu mener les recherches et les tests nécessaires au développement de ses premiers produits, notamment grâce au soutien du canton de Vaud et de la FIT.

Les trois fondateurs d’AgroSustain : Jean-Pascal Aribot, Olga Dubey et Sylvain Dubey


DEMAIN 12-2018

VOTRE CVCI SERVICES ET PRESTATIONS

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Innovaud, 5 ans de succès Depuis 2013, Innovaud a offert son accompagnement à 1033 entreprises dans le canton, des start-up et scaleup mais aussi, pour moitié, des PME. Les sociétés ayant profité du soutien d’Innovaud sont actives dans de nombreux domaines : les sciences de la vie (33 %), les technologies de l’information et de la communication (27 %), l’industrie de précision (14 %), et les cleantech (15 %). 129 start-up ont ainsi été créées avec son aide et, durant ces cinq années, les start-up vaudoises ont levé des fonds à hauteur de 1,2 milliard de francs. Un résultat qui donne la mesure du dynamisme de cet écosystème. Innovaud a été un acteur clé de ce développement, en activant les soutiens financiers de la promotion économique et en servant de point d’entrée aux candidats intéressés par les bourses et prêts de la Fondation pour l’Innovation Technologique (FIT).

Pour aider les entreprises innovantes, Innovaud a également démarré en 2016 «  Scale Up Vaud ». En effet, les ressources dévolues à l’entrepreneuriat se focalisent sur les phases de démarrage des entreprises, qui font ensuite face à d’autres défis et ont d’autres besoins. L’ambition est de leur offrir un soutien adapté. Innovaud a déjà labellisé 25 sociétés « Scale Up Vaud », créant 1370 emplois. En 2018, Innovaud et la FIT ont aussi lancé « FIT Digital », qui soutient des projets digitaux au modèle d’affaire innovant, difficile à imiter et à fort potentiel de croissance. Enfin, avec le Canton, Innovaud a mis en ligne vaud. digital. La plateforme cartographie les entreprises et labos travaillant dans le domaine sur sol vaudois. Etant donné les soutiens en place – et le terreau favorable que constitue le canton pour ce secteur –, nul doute que ce réseau va continuer à se développer.

Cesla Amarelle, Conseillère d’Etat (DFJC), Rémi Walbaum, président d’Innovaud et chargé de l’Innovation à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), Philippe Leuba, Conseiller d’Etat (DEIS), et Patrick Barbey, directeur d’Innovaud.

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH

m www.innovaud.ch

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VOTRE CVCI SERVICES ET PRESTATIONS

L’excellence à l’honneur au PVEI TESA, BOBST et SOPHiA GENETICS sont les lauréats du 5e Prix Vaudois des Entreprises Internationales (PVEI), décerné le 8 novembre à Lausanne. Elles illustrent l’apport des entreprises internationales au dynamisme du tissu économique de la région. PALMARÈS 2018 Dans la catégorie « Entreprise étrangère », TESA SA l’a emporté. Fondée en 1941 et basée à Renens, cette société fabrique des outils de mesure de précision, instruments à main et têtes de mesure. Depuis 2001, elle a rejoint le groupe suédois Hexagon, fournisseur global de technologies d’information. Grâce à sa coopération avec les hautes écoles de la région, et en particulier l’EPFL, l’entreprise – qui compte 800 employés dans le monde, dont 300 à Renens -, a réalisé de nombreuses innovations, pour un chiffre d’affaires annuel de 100 millions de francs environ. Elle compte une usine en Chine, des filiales en Europe, au Japon et aux USA. BOBST, leader mondial de solutions pour l’emballage et l’étiquette, s’est distingué en tant qu’« Entreprise suisse ». La société existe depuis 128 ans et compte plus de 5400 collaborateurs dans le monde, dont quelque 2000 dans le canton. Elle a notamment créé l’an dernier, à Cheseaux, la start-up Mouvent son Centre de Compétences pour l’impression numérique. Elle possède des sites de pro-

duction sur trois continents et dispose d’un réseau de vente et services dans plus de 50 pays. En 2017, son chiffre d’affaires se montait à quelque 1528 millions de francs suisses. Le « Prix spécial du jury » a pour sa part été remis à SOPHiA GENETICS. Fondée à l’EPFL en 2011 et basée à Saint-Sulpice depuis 2014, cette entreprise compte 66 employés dans le canton, et quelque 150 dans le monde. Le leader mondial de la médecine basée sur les données (Data-Driven Medicine), qui a créé l’intelligence artificielle SOPHiA travaille avec un réseau de plus de 850 hôpitaux dans 77 pays. La technologie SOPHiA a été adoptée par des centaines d’hôpitaux universitaires à travers le monde afin de mieux diagnostiquer et traiter les patients grâce à l’analyse ultra précise des données génomiques. En septembre dernier, un centre opérationnel a ainsi été ouvert à Boston.

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTOS ZOÉ JOBIN

UN PRIX, TROIS CATÉGORIES Le PVEI désigne ses lauréats sur la base d’une série de critères, parmi lesquels la présence d’un siège social dans le canton depuis au moins trois ans, la contribution à l’image du canton à l’étranger ou encore la création d’emplois localement. La catégorie « Entreprise internationale » prend en compte la production locale de biens ou services, la diversification économique, la sous-traitance locale et l’intégration. Quant à l’« Entreprise suisse », elle est choisie en fonction de sa contribution à la formation professionnelle, de ses collaborations scientifiques et de son expansion à l’international. Enfin, le « Prix spécial du jury » distingue une entreprise particulièrement innovante, engagée localement et collaborant activement avec d’autres sociétés du canton.

m www.cvci.ch/fr/internationallink/pvei Le PVEI remercie ses partenaires – HDI, SERV, Clinique de La Source, IMD, INFONIQA VERITAS et 24 heures – pour leur précieux soutien.

Philippe Leuba (Conseiller d’Etat), Blaise Vuille (TESA SA), Jean-Pascal Bobst (Bobst Group SA), Jurgi Camblong (SOPHiA GENETICS), Aude Pugin et Claudine Amstein (CVCI) et Jean-Frédéric Berthoud (DEV)

Plus de 300 personnes ont participé à la remise du PVEI 2018 à l’IMD à Lausanne.


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VOTRE CVCI NOUVELLES DES MEMBRES

L’actualité de nos entreprises sous la loupe Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité. L’ENTREPRENEURE CÉLINE RENAUD NOUS DÉVOILE TOUS SES SECRETS

en ligne, et sur la base de questions choisies vous renseigne avec un avis d’expert sur les mesures à prendre. m https://adhocresolution.ch/

Dans les livres d’entrepreneuriat, on parle beaucoup de théories. Dans le livre « 50 semaines dans la peau d’une entrepreneure » fait de rebondissements, d’anecdotes drôles, dures voire parfois tristes, Céline Renaud nous parle de la vraie vie d’entrepreneure. Sans détours. Préfacé par Jean-Claude Biver, ce livre retrace le quotidien sous forme de 50 chroniques, d’observations ou de pensées, souvent intimes. C’est peut-être cela qui touche le lecteur, ce sont des histoires simples, où chacun peut se reconnaître. Céline Renaud est la directrice et fondatrice de la PME suisse JMC Lutherie. Elle a fait ses études à l’Ecole Hôtelière de Lausanne et a travaillé dans l’horlogerie de luxe avant de fonder son entreprise. Conférencière, public speaker, chroniqueuse à l’AGEFI et animatrice des cours de parler en public à l’aide du Storytelling, Céline Renaud a été nommée une des personnalités ou entrepreneurs qui font la Suisse. m www.celinerenaud.ch

NOUVELLES PRESTATIONS EN LIGNE CHEZ AD HOC RESOLUTION

LE WORLD TRADE CENTER DE LAUSANNE PROPOSE DÉSORMAIS DU COWORKING Le WTC de Lausanne vient d’inaugurer son espace de Coworking afin d’élargir ses prestations de services personnalisés aux entreprises et aux particuliers. Cet espace permet d’accueillir des travailleurs de manière très flexible avec, soit un abonnement au mois, soit un forfait à la journée sans réservation ni contrat. Outre l’espace de Coworking équipé pour travailler efficacement en communauté et optimiser son réseau, le Centre est aussi doté de plusieurs coins-canapés pour discuter, d’un bar à café, d’un kiosque et de deux restaurants. Un abonnement mensuel donne un accès 24h/24, 7j/7. Situé dans un quartier en pleine métamorphose, le WTCL est très bien desservi par les TL et proches des autoroutes. Proposant également des surfaces commerciales, des bureaux équipés clé en main avec services inclus, des salles de séminaires pour tous types de manifestations, ainsi que des domiciliations, le WTCL dispose d’un parking visiteurs intérieur de 120 places. m www.wtc.ch

Isabelle Dubois, AD HOC RESOLUTION, experte en Protection des données, accompagne les organisations en matière de protection des données, avec, depuis cet automne, de nouvelles prestations en ligne. D’une part, le choix de formations en matière de protection des données s’est étoffé, et va de la sensibilisation à la loi suisse, à la formation RGPD, en français, allemand et anglais. D’autre part, la prestation « Analyse d’impact », requise lorsque l’on projette de traiter des données sensibles, existe désormais

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSK A-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

Inauguration de l’espace Coworking au WTC Lausanne le 30.10.2018 ; Christophe Dummermuth, Directeur et Nathalie Slicer, Responsable Service d’Affaires du WTCL Services SA.


DEMAIN 12-2018

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

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La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres ADMINISTRATION, GESTION D’ENTREPRISE

CULTURE, DIVERTISSEMENT

SWISSAWA SÀRL

ASSOCIATION NONAMECOMPANY

1018 Lausanne Conseil en gestion d’entreprise Eric Maire T. 079 818 30 25 www.swissawa.com

CONSULTING, ACCOMPAGNEMENT, RH

1023 Crissier Théâtre Yan Lecoultre T. 078 935 83 70 www.nonamecompany.weebly.com

BEYOND HAPPY SÀRL 1182 Gilly Importation et exploitation de produits cosmétiques T. 022 706 90 80

A-NOVA SÀRL 1018 Lausanne Management de transition Grégoire Bouille Bernard Pittet T. 079 816 88 80 T. 021 641 11 11 www.a-nova.ch

INSERTION VAUD 1003 Lausanne Insertion socio-professionnelle Delia Guggenbühl Adam T. 021 320 06 82 www.insertion-vaud.ch

UMANIZE SA 1003 Lausanne Services et conseils en gestion des risques humains Eric Druliolle Michel Paillard T. 022 552 15 27 www.umanize.ch

DAPHNE TECHNOLOGY SA 1024 Ecublens Prestation de tout service relatif à l’environnement Mario Michan T. 076 456 70 93 www.daphnetechnology.com

COMMERCE, IMPORT, EXPORT, TRADE

PETER ROBERT VOGT 1002 Lausanne Consultant T. 021 331 44 44

ENVIRONNEMENT, DÉVELOPPEMENT DURABLE, AGRICULTURE, ALIMENTAIRE

DEKHIS 1095 Lutry Import, export et commercialisation Aziz Dekhis T. 079 501 49 91

MADE FOR YOU SÀRL 1305 Penthalaz Importation Textile Florian Chappot T. 079 456 68 82 T. 021 862 22 42 www.madeforyou.ch

POLYMETCORE TRADING SA 1005 Lausanne Trading de métaux, fertilisants, coke métallurgique et divers investissements Selim Franko Camille Vauthey T. 021 552 65 52 www.yildirimgroup.com

WORKFASHION.COM SA BUREAU SUISSE ROMANDE 1176 St-Livres Vêtements professionnels Alfred Beerli Thomas Burkard T. 079 664 97 57 www.workfashion.com

IMMOBILIER, CONSTRUCTION ANDROSAGE SÀRL 1182 Gilly Ingénierie de conception d’opérations immobilières T. 022 706 90 80

PLANIBIM SA 1007 Lausanne Formation, étude, planification, réalisation, suivi, pilotage, management et domaine de la construction Fabien Candolfi T. 021 613 40 20

RUBICS SÀRL 1162 St-Prex Gestion de projets immobiliers et financiers Sandra Gillard T. 021 823 40 40 www.rubics.ch


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VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

IT, DIGITAL, WEB, MARKETING, COMMUNICATION, AUDIOVISUEL DAMIEN CORPATAUX 1009 Pully Développement de logiciels T. 021 321 32 01 www.mien.ch

HELVET HEALTH COMMUNICATIONS AND HEALTHCARE AGENCY SÀRL 1260 Nyon Agence de communication Alexis Lafranchi, Alexandre Tourtchaninoff T. 022 994 20 00 www.helvet-health.ch

RUMYA SÀRL 1009 Pully Informatique Aurélien Tisserand T. 078 224 45 08 www.rumya.ch

INDUSTRIE, TECHNOLOGIES RIGI TECHNOLOGIES SARL

SOCIALEASE SA

1006 Lausanne Technologie, Adam Klaptocz T. 078 603 77 92 www.rigi.tech

1000 Lausanne Marketing numérique Laurent Thevin www.socialease.ch/fr/

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CAHIER PRATIQUE FICHE ÉCONOMIQUE N° 119

Compasso : une aide pratique à l’intégration professionnelle RESSOURCES HUMAINES

Les PME ont tout particulièrement intérêt à préserver l’employabilité de leurs collaborateurs atteints dans leur santé. Compasso a pour ambition de les aider à atteindre cet objectif. Comment puis-je détecter la baisse de performance d’un employé et avoir avec lui un entretien explicatif ? Comment traiter ensuite avec les assureurs, les offices AI et les médecins ? Sur www.compasso.ch, les employeurs, les cadres et les responsables RH trouvent des réponses complètes et des outils simples et pratiques, particulièrement utiles aux PME qui n’ont pas leur propre service de gestion de la santé.

sible sur le retour d’un employé, quand les médecins traitants manquent souvent de connaissances sur les exigences professionnelles et le cadre de travail des patients pour préciser leur degré d’incapacité », explique Martin Kaiser, président de Compasso. C’est ici qu’intervient le PIR.

Toute entreprise a intérêt à maintenir ses collaborateurs en emploi, et performants ! Des mesures facilitant la détection précoce et l’intégration lui permettent d’éviter la disparition d’un savoir-faire précieux, sans compter que le remplacement d’un travailleur qualifié coûte généralement plus cher. Au-delà de cet aspect financier, l’effort de l’entreprise pour ses employés, surtout quand elle donne à ceux qui ont des difficultés une nouvelle chance d’exprimer leur potentiel dans ses murs, a d’heureux effets sur sa réputation et la satisfaction du personnel.

Les employeurs définissent en ligne – de préférence avec l’employé(e) – les exigences concrètes du poste. Cela donne un profil de qualification détaillé, signé par l’employeur et l’employé, utile au médecin pour évaluer concrètement dans quelle mesure l’activité du sujet est possible dans l’entreprise. L’employeur peut ensuite, en collaboration avec l’employé, déterminer sur cette base un plan de retour adéquat. Pour la première fois aussi, grâce au PIR, les exigences physiques et mentales d’un travail peuvent être bien décrites, avec peu d’effort pour le supérieur et l’employé. Par exemple, même après un « burnout », un plan minutieux, étape par étape, peut aider à mieux assurer un retour au travail permanent et la récupération de la performance. D’une utilisation facile, le PIR est mis gratuitement en ligne à disposition de tous les intéressés.

SIMPLIFIER LA COMMUNICATION Les employeurs jouent un rôle actif dans le dépistage précoce des problèmes de santé de leurs employés et leur réintégration. Ils y ont intérêt puisqu’une incapacité de travail prolongée, suivie souvent d’une vacance de poste, coûte cher. Les personnes temporairement diminuées doivent pouvoir retrouver le plus vite possible, en tout ou partie, leur activité initiale, ou un autre poste. Plusieurs études montrent une baisse sensible de la probabilité de réintégration après une absence de trois mois seulement. Parce qu’une communication précoce entre les travailleurs atteints, les employeurs et les médecins est cruciale, Compasso a lancé en novembre 2017 un instrument facilitant la communication entre acteurs concernés. « Les employeurs veulent une information aussi transparente que pos-

PIR - PROFIL D’INTÉGRATION AXÉ SUR LES RESSOURCES

UTILISÉ PAR LES CFF Les CFF ont été l’une des premières entreprises à faire des expériences avec le PIR, qu’ils utilisent depuis janvier 2018. « Nous devons l’introduction si rapide de cet outil à l’initiative de la Suva Tessin, qui souhaitait stabiliser le coût des indemnités journalières », explique Karin Mahler, membre de la direction Ressources humaines aux CFF, responsable Employabilité, santé et social. Les CFF ont aussi une responsabilité sociale étendue, à l’égard notamment du grand nombre

de ses employés venus d’anciens métiers de monopole. En cours d’utilisation, le logiciel s’est avéré extrêmement efficace. Les CFF sont convaincus que l’outil est simple d’utilisation et que les gestionnaires de cas et les supérieurs n’ont pas besoin d’une formation.

VERS UNE PRÉSENCE NATIONALE En tant que réseau national, Compasso veut réunir des interlocuteurs pertinents aux yeux des employeurs et développer de nouvelles solutions pratiques en partenariat. L’association s’est implantée avec succès en Suisse alémanique et des mesures sont prévues pour l’ancrer en Suisse romande et au Tessin. Une première rencontre pour présenter en Romandie Compasso, ses instruments et ses projets est prévue le 21 janvier 2019 à la Mobilière, à Nyon. Les inscriptions peuvent être adressées par courriel au bureau de Zurich (info@compasso.ch). Réseau fonctionnant sur le principe de la neutralité, Compasso joue un rôle important dans la réinsertion professionnelle : il met les employeurs en lien avec les acteurs du système afin d’élaborer ensemble des outils adéquats. Il est placé sous le patronage de l’Union patronale suisse et compte plus de 80 membres de l’économie privée et du secteur public. Ses adhérents: grandes entreprises, associations de branches et autres organisations, assureurs sociaux et privés, œuvrent en son sein dans un esprit de solidarité. Les entreprises intéressées – en particulier les PME – disposent ainsi d’informations et d’outils pratiques gratuits pour les aider à préserver l’employabilité de collaborateurs en difficulté ou à les (ré)intégrer sur le marché du travail. m www.compasso.ch

TEXTE MARCO TADDEI TADDEI@ARBEITGEBER.CH


DEMAIN 12-2018

CAHIER PRATIQUE FICHE JURIDIQUE N° 85 (MISE À JOUR)

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Frais de formation DROIT DU TRAVAIL

I. PRISE EN CHARGE DES FRAIS Une formation exigée avant l’entrée en fonction (comme condition préalable à l’engagement) n’a, en principe, pas à être payée par le futur employeur. Néanmoins, les frais d’une formation en cours d’emploi sont entièrement à la charge de l’employeur si cette formation est imposée par celui-ci, par la loi, ou qu’elle est nécessaire à l’exécution du travail. Dans ce cas, une clause de remboursement de frais n’est pas valable (art. 327a al. 3 CO). En revanche, l’employeur n’est pas tenu de participer financièrement aux formations qui ont uniquement un intérêt pour l’avenir professionnel et économique de l’employé sans rapport direct avec l’employeur concerné ou un produit spécifique, et qui sont faites (en principe) à la demande de l’employé. L’employeur peut cependant accorder une libération de l’obligation de travailler pour permettre à l’employé de suivre la formation, sans toutefois payer de salaire durant cette période (congé non payé). Dans ce cas, il est conseillé de régler clairement les modalités du congé non payé (en termes de couvertures d’assurances sociales notamment, voir fiche juridique n° 162). A l’inverse, et s’il n’accorde pas le congé non payé, l’employeur peut requérir la compensation des heures de travail « perdues » dans la mesure où ni lui, ni la loi, n’imposent la formation en question. Le temps que l’employé consacre alors à sa formation et qui excède la durée habituelle de la semaine de travail du salarié ne compte pas comme heure supplémentaire, ni, a fortiori, comme travail supplémentaire. Les formations complémentaires ayant souvent un intérêt pour l’employeur, ce dernier peut également verser tout ou partie des droits d’inscription et/ou du salaire pendant la durée du cours empiétant sur l’horaire de travail.

II. CLAUSE DE REMBOURSEMENT Lorsque l’employeur participe au financement d’un cours suivi par un employé, il peut convenir avec ce dernier, avant le début du cours et à certaines conditions, d’un délai durant lequel le remboursement de la participation peut être exigé en cas de démission de l’employé.

Le délai, fixé par les parties, correspond en fait à la durée d’amortissement de l’investissement en formation consenti par l’employeur. Une clause de remboursement de frais de formation ne peut toutefois être admise de manière illimitée. Le délai de validité de la clause de remboursement des frais de formation peut difficilement excéder trois ans à partir de la fin de la formation. Le juge a la faculté, comme en matière de prohibition de concurrence (voir fiche juridique n° 33), de réduire le délai s’il juge excessive l’entrave qu’il constitue à la liberté contractuelle du travailleur (limitation de son droit de donner sa démission) par rapport au dommage subi par l’employeur du fait de la non-rentabilisation de ces coûts de formation. Le remboursement des coûts de formation assumés par l’employeur ne peut être exigé qu’en cas de démission de l’employé. Par analogie toujours avec la prohibition de concurrence, cette règle souffre deux exceptions : • Le remboursement n’est pas exigible en cas de résiliation du contrat par l’employé pour un motif justifié imputable à l’employeur. • A l’inverse, le remboursement est exigible en cas de licenciement pour un motif justifié imputable à l’employé, de même, et a fortiori, en cas de licenciement avec effet immédiat pour justes motifs (sur la différence entre « motif justifié » et « justes motifs », voir la fiche juridique n° 33 sur la prohibition de concurrence). Partant du principe que la rentabilisation du coût de formation assumé par l’employeur est directement proportionnelle à la longueur des rapports de service consécutifs à la formation, la jurisprudence a fixé la règle que le dommage que subit l’employeur en raison du départ d’un employé pendant la période où le remboursement peut être exigé s’échelonne en fonction du moment de ce départ. Le dommage est donc proportionnel au temps restant à courir entre le moment où les rapports de travail cessent et la fin de la période où le remboursement est ouvert. En d’autres termes, il correspond au montant non amorti des coûts de formation supportés par l’employeur.

Ainsi, un employé soumis à une clause de remboursement de deux ans (24 mois) qui résilie son contrat pour la fin du 23e mois, devra rembourser 1/24e des frais de formation engagés par l’employeur.

III. CERTIFICAT DE SALAIRE Les employeurs qui supportent les frais de formation et de formation continue à des fins professionnelles de leur propre personnel, doivent – lorsque la facture est libellée au nom de l’employé – attester tous les coûts pris en charge dans le certificat de salaire sous chiffre 13.3. Si la facture est libellée au nom de l’employeur, les frais pris en charges n’ont pas à être attestés dans le certificat de salaire, quel que soit le montant payé. Les employeurs qui réalisent et financent les formations et formations continues internes pour leur propre personnel, n’ont pas à attester les dépenses encourues en question dans l’attestation de salaire. Lorsque l’employé a effectivement payé ses frais de formation, de perfectionnement ou de reconversion professionnelle, il pourra déduire ceux-ci dans sa déclaration d’impôt jusqu’à concurrence de 12 000 francs, pour autant qu’il remplisse l’une des conditions suivantes : • Il est titulaire d’un diplôme du degré secondaire II (par ex. CFC ou maturité). • Il a atteint l’âge de 20 ans et suit une formation visant à l’obtention d’un diplôme autre qu’un premier diplôme du degré secondaire II.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE DROIT@CVCI.CH


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DE PARTENAIRE À PARTENAIRE AGENDA DES PARTENAIRES

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AskFor Sàrl propose un cours sur les Bonnes pratiques de la prise de parole en public le 03.12.2018 à Lausanne.

Le Sanu organise à Jongny, dès le 11 décembre une « Trilogie de communication » qui abordera les thèmes suivants : • 11 et 12.12.2018 Module I, Direction efficace de séances • 30 et 31.01.2019 Module II, Technniques de négociation • 07 et 08.03.2019 Module III, Gestion des conflits et médiation

03.12.2018 Lausanne T. 021.641.13.11 mail@askfor.ch www.askfor.ch

11.12.2018 Jongny T. 032 322 14 33 www.sanu.com jbutterweck@sanu.ch

FORMATION ASKFOR SÀRL

QUALITY-COACH.CH

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Quality-Coach.ch organise, les 10, 11 et 12.12.2018 une formation sur Power Speech® - Les clés et la pratique d’une présentation réussie.

SECURETUDE propose des formations reconnues par le SECO, l’OFSP, l’AEAI et L’IAS. • 24.01.2019 ATEX Risque d’explosion (1 jour) • 19.02.2019 Conseiller à la sécurité pour le transport de marchandises dangereuses (4 jours)

10.12.2018 Bussigny-près-Lausanne T. 076 222 36 17 training@quality-coach.ch www.quality-coach.ch

ARIAQ L’Institu Ariaq organise à Yverdon-les-Bains les formations suivantes : • Dès le 05.12.2018 Facilitateur qualité – Découvrir les mécanismes d’un système qualité orienté client (3 jours) • Dès le 06.12.2018 Auditeur interne, mise à niveau – Comprendre la valeur ajoutée d’un audit mené par des collaborateurs internes (2 jours) • Dès le 10.12.2018 Chef de projet Lean Services – Comment mener un projet Lean selon la méthodologie DMAIC (9 jours) 05.12.2018 Yverdon-les-Bains T. 024 423 96 50 www.ariaq.ch Natalia.darocha@ariaq.ch

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PETIT DÉJEUNER SPECO Le SPECo, en collaboration avec les partenaires de la promotion économique du canton, organise un Petit déjeuner des PME & Start-up sur le thème Mode de financement : ICO & Cryptomoney. 07.12.2018 Paudex T. 021 316 58 20 petitsdejeuners@vaud.ch www.petitsdejeuners-vaud.ch

IMPRESSUM Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Julien Guex, Jean-François Krähenbühl, Philippe Miauton, Fanny Oberson, Mathieu Piguet et Serge Sahli. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception Buxum communication, Galeries Benjamin-Constant 1, 1003 Lausanne, www.buxum.ch Imprimeur PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, Chemin de SousMont 21, 1008 Prilly, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch Tirage 4500 exemplaires Parution 4e semaine du mois


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