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Édito Modena Cars
Édito Blush Dream
Modena Cars Une ode à Ferrari.
Gino Forgione Solo Ferrari.
Tailor Made Un style unique.
La 1000e Ferrari Une soirée pour marquer l’histoire.
40 ans de passion Ferrari 20 ans Modena Cars.
Engagements, performances Le choix de la durabilité.
Verena Fröhlich Marketing & Events Manager.
Soraya Feuillet Finance Controller.
Sylvain Dunand-Chatellet Master Technician.
Florent Bourcier Sales Executive.
Frédéric Muller Service Manager.
Nicolas Zryd After-Sales Back Office Person.
Ferrari Financial Services Un service sur mesure.
PASSION AUTOMOBILE ART OF LIVING BY MODENA
Gabriele Guercioni Un collectionneur au grand cœur.
Isabelle & Andrea De Passionnés à collectionneurs.
René Arnoux Fureur et passion.
Louis Delétraz L’Étoile montante.
On Track
L’ADN de Modena Cars.
Spa-Francorchamps
On-board avec Gino Forgione
Flavio Manzoni L’âme derrière la machine.
Testarossa 40 Ans de Passion.
Exception à Megève Concours d’Elégance.
Piaget Polo 79, sportive et élégante.
Izumi L’excellence culinaire.
Philippe Chevrier Gastronomie Genèvoise.
Louis Roederer Un partenariat avec passion.
Louis Moinet Une mécanique de compétition.
Hôtel Président Aux premières loges.
Beachcomber Un voyage vers l’avenir.
Hästens Tout un art.
Bang & Olufsen L’élégance du son et du design.
Technogym Le bien-être en mouvement.
Cardok, L’innovation qui ne dit jamais non.
L’ALTERNATIVE INTELLIGENTE POUR LES FERRARI D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN
Opérant au sein du réseau agréé Ferrari, Ferrari Financial Services peut concevoir une gamme de produits financiers exclusifs offrant à la fois aux clients privés et aux entreprises une manière discrète et avantageuse d’acquérir une Ferrari.
Nos produits financiers sont spécialement conçus pour toute la gamme Ferrari et offrent commodité, flexibilité et tranquillité d’esprit.
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Alessia Pezzini
+41 (0) 787 054860 alessia.pezzini@ferrari.com
Cette année marque un tournant majeur pour Modena Cars : nous célébrons 20 ans d’excellence, de passion et de dévouement. Vingt années au service de l’art automobile, vingt années à repousser les limites de l’innovation, tout en restant fidèles à nos racines et à nos valeurs. Nos valeurs, justement, sont les piliers de tout ce que nous faisons. Elles sont la boussole qui guide chacun de nos collaborateurs.
Tradition, innovation, qualité, finitions soignées, rareté, esthétique, service, émotion, patrimoine, et responsabilité. Ces mots, bien plus que des concepts, représentent les nombreux visages de Modena Cars. Ils définissent qui nous sommes, une entreprise respectueuse de l’héritage Ferrari, mais résolument tournée vers l’avenir. Ces valeurs nous unissent et garantissent notre quête perpétuelle de l’excellence. Elles définissent également notre identité particulière : celle d’une entreprise familiale. C’est cette dimension qui fait toute la différence, et nous en sommes immensément fiers.
En célébrant ces 20 ans, nous rendons hommage à ce qui nous a amenés jusqu’ici : la passion pour l’automobile, un engagement sans faille pour la qualité et l’innovation, et un désir profond de partager ces émotions avec vous. Mais ce n’est que le début de notre aventure. L’avenir nous réserve encore bien des surprises, et nous sommes plus que jamais fascinés par ce qu’il nous offre. Nous vous remercions pour votre fidélité et pour avoir contribué à cette belle histoire qui se construit jour après jour. Ensemble, continuons à rêver, à innover, et à célébrer la passion Ferrari, toujours avec le même dévouement qui fait de Modena Cars bien plus qu’une concession : une famille. Merci de faire partie de cette aventure extraordinaire. L’histoire continue.
Gino Forgione
General Manager Modena Cars
Bienvenue dans notre premier magazine dédié à Modena Cars, et à ses 20 années d’existence, un univers où la passion de l’automobile rencontre l’art de la performance. Berceau de légendes comme Ferrari, Modena Cars et son fondateur, fervent admirateur, Gino Forgione, incarnent l’excellence italienne en matière de sport automobile. Mais au-delà des moteurs vrombissants et des designs sculpturaux, ce tandem d’exception représente une philosophie, une quête permanente de perfection, de vitesse et d’émotion.
Nous vous invitons à plonger au cœur de cette passion qui anime non seulement les constructeurs, mais aussi les collectionneurs, les amateurs et tous ceux qui vivent au rythme des bolides de luxe. De l’innovation aux traditions, chaque détail de ces véhicules raconte une histoire… celle d’une obsession pour la précision, l’élégance et la beauté. Au fil des pages, vous découvrirez cet univers exclusif, les interviews de ceux qui le font vivre au quotidien, l’histoire des passionnés et des grands noms de l’industrie automobile… une ode à l’amitié et à l’enthousiasme dont les racines s’entrelacent par amour du beau. Notre ambition, à travers ce magazine, est de partager avec vous non seulement une évolution technologique, mais aussi et surtout des histoires humaines, celles d’une équipe dévouée et de tous les amoureux de l’exception… tout simplement. Chaque page vous promet une montée d’adrénaline ! Bonne lecture.
Alors qu’ils traversent la rampe rouge bordant l’entrée, tous les amoureux de la marque au Cavallino Rampante savent qu’ils sont au bon endroit. Depuis vingt ans, Modena Cars cultive l’ambition d’être bien plus qu’une concession : c’est un temple dédié à Ferrari et à la passion automobile où la convivialité, l’excellence et le partage servent de mots d’ordre. Enzo Ferrari le disait déjà : « Une voiture, on doit d’abord la rêver ». Chez Modena Cars, le pari est tenu : ordonnancée dans un espace moderne et lumineux, une impressionnante collection — des bolides de tout âge — donne des idées folles et raconte des décennies d’élégance, de liberté et de vitesse. Ici, pourtant, toutes les histoires commencent avec un mot d’une simplicité déconcertante : bienvenue. Une ode à Ferrari
Un champ d’action à 360°
Si Modena Cars est l’un des premiers ateliers de restauration officielle Ferrari Classiche sur le sol suisse, sa mission ne se limite pas à cette seule certification. Entre ces murs, on ne se contente pas de vendre et de réparer des voitures d’exception. Gardiennage, service après-vente, événements exclusifs… C’est toute une vie qui s’organise autour de l’établissement, un reflet de l’engagement de la concession auprès de ses clients.
L’identité et l’esprit Ferrari imprègnent chaque recoin de cet espace épuré pourtant si convivial. Dès l’entrée, le message est clair. Enzo Ferrari donne une fois de plus le ton : « On ne peut pas décrire la passion, on ne peut que la vivre ». Plus qu’une devise, c’est une promesse : Modena Cars, une invitation à vivre — mais surtout à partager — une expérience grisante autour de bolides à nul autre pareils. Vous l’aurez compris, rien ici n’est plus important que la satisfaction des clients — honorer cet engagement exige des locaux à sa hauteur. À l’étage supérieur, la créativité des clients s’exprime : réservé à la personnalisation des véhicules, le configurateur devient un véritable sanctuaire pour les amateurs de belles mécaniques.
Là, les clients ont toute la liberté de concevoir leur Ferrari dans les moindres détails, combinant cuirs et autres matériaux, testant différentes configurations de sièges et jantes, pour créer une voiture véritablement unique.
Avec trois lifts et une zone dédiée aux livraisons, le garage est capable de répondre aux demandes croissantes des passionnés tout en anticipant les changements à venir dans l’industrie, notamment avec la mise en place d’espaces dédiés aux modèles hybrides et électriques. Au sous-sol, l’atelier Ferrari Classiche se distingue par son expertise dans la préservation des véhicules historiques de la marque. Cet espace, où chaque véhicule est choyé avec un soin extrême, où l’on œuvre à préserver le patrimoine inestimable de Ferrari, est un éden pour les collectionneurs.
Photo page de gauche Atelier
Photo page de droite Configurateur
La passion comme énergie fédératrice
Incarner l’excellence automobile est avant tout une question de passion — une passion qui s’exprime dans des gestes d’une minutie implacable, dans le soin et le temps apportés à chaque détail, dans le dévouement de l’équipe de Modena Cars. L’engouement autour de Ferrari est contagieux et fait tomber toutes les barrières : « Lorsque vos collaborateurs sont passionnés, qu’ils ont la motivation de bien faire les choses, cela se ressent immédiatement. La passion est une énergie qui permet de fédérer, d’avancer, de réaliser des choses folles, de déplacer les montagnes », affirme Gino Forgione.
Dans cet univers où la beauté mécanique rencontre l’ingéniosité humaine, une voiture n’en est jamais vraiment une ; elle se transforme en une œuvre d’art en mouvement. Il devient clair que pour les amateurs de longue date, confier son bolide à des experts est un geste de confiance. Photos page de gauche, de haut en bas
À la tête de Modena Cars, un amoureux — et encore, le mot est faible — de bolides et d’adrénaline : Gino Forgione, l’homme d’affaires, le pilote amateur, qui a construit sa vie comme un circuit de course autour de Ferrari. Fort de l’expertise inestimable qui définit Modena Cars, il retrace pour nous les contours d’une passion qui l’a mené de Lausanne à Genève, de Monza à Abu Dhabi, et plus loin encore. Il y a du chemin à parcourir, mais cela ne fait rien. M. Forgione vit intensément son engagement et vibre pour l’authenticité et pour la vitesse.
F O R G I O N E
Les
mains dans le
cambouis, la tête dans les étoiles
Cette passion pour l’automobile, Gino Forgione la nourrit depuis 1979, date à laquelle il commence son apprentissage de mécanicien. Il raconte :
« À l’époque, la deuxième édition du salon automobile se mettait en place à Palexpo. Le directeur du grand garage dans lequel je travaillais m’a dit un jour “Gino, on a besoin de rabatteurs. Tu ne présentes pas trop mal, tu as une bonne tchatche, tu connais pas mal de monde, on t’embarque”.
J’ai été engagé pour deux week-ends et effectivement, je connaissais du monde. À l’époque, en plus de mon apprentissage, je travaillais en boîte le week-end, je faisais du porte-à-porte, ce genre de petits boulots pour arrondir mes fins de mois. Pendant le salon, je me suis très bien débrouillé, au point que l’on m’a fait miroiter un poste de vendeur à la fin de mon apprentissage. Finalement, ça ne s’est pas fait et, un peu frustré, j’ai voulu me réorienter et vendre des appartements. Un de mes amis m’a ramené à la raison en me disant “écoute, Gino, ce n’est pas possible, tu aimes trop les voitures.” De fil en aiguille, cet ami me présente une de ses connaissances et je livre ma première Ferrari 328 GTS en 1984. Mon travail consiste alors à livrer des voitures, à entretenir le contact avec les clients en même temps… Voilà donc quarante ans que je baigne dans l’univers de l’automobile et vingt ans que j’ai fondé Modena Cars, ici, à Genève. »
Photo page précédente
Modena Cars Rue de Lausanne
Mercedes, Fiat, Jaguar, Rolls, Bentley, Maserati : Gino connaît bien toutes ces marques, mais celle qu’il a dans la peau, c’est et ce sera pour toujours Ferrari. Dans le courant de l’année 2003-2004, la marque au cheval cabré lui propose d’ouvrir une concession à Genève : « Imaginez-vous quelle était ma réaction ! C’est quand même un gros morceau. J’ai demandé un temps de réflexion et finalement, j’ai accepté. J’ai tout vendu : mon appartement, ma première Ferrari ; je suis arrivé à Genève “à poil”, pour ouvrir Modena Cars ». L’ouverture, en novembre 2004, se fait en grande pompe et surtout en excellente compagnie ; on compte parmi les invités Jean Todt et Michael Schumacher. « À partir de ce moment-là, je me suis engagé à promouvoir et à défendre les couleurs de Ferrari, nous rappelle Gino Forgione. » Il rêve d’une concession à 360 degrés où la marque est reine. Le pari est tenu : chez Modena Cars, on vend neuf et d’occasion, on répare, on entretient, on restaure, on gardienne — en somme, on anticipe les désirs de la fidèle clientèle Ferrari depuis toujours. La concession est l’une des premières à être certifiée en tant qu’atelier de restauration officielle en Suisse Ferrari Classiche. En 2010, on inaugure les nouveaux locaux de Modena Cars à Plan-les-Ouates qui, à son tour, devient la première concession à présenter le nouveau «Corporate Identity» Ferrari. L’Avvocato Luca Di Montezemolo le voit pour la première fois, en direct.
« Lorsque j’y repense — que je retrace tout ce parcours —, je me dis que le rêve Modena Cars, c’était de l’inconscience totale. Tout s’est joué au feeling. Mais si je devais tout refaire aujourd’hui, je ne changerais rien ; je n’ai pas de regret. Et puis — c’est important de le souligner —, sans les collaborateurs que j’ai, je n’y serais jamais arrivé, sincèrement. Je n’aurais pas pu donner naissance à Modena Cars tout seul, sans des personnes passionnées, sans leurs compétences, sans leur patience et sans leur développement… je n’aurais pas pu le faire.»
Photo page précédente Showroom avec Ferrari 365 GTB Daytona. One of the 122ex.
Photos page de gauche, de haut en bas
Atelier, intervention sur un V8.
Ferrari Store.
L’amour fou du volant
Lorsque Gino Forgione nous parle de bolides, il parle d’expérience : derrière le costume de business man se cache le pilote chevronné. « La course fait partie de mon ADN. À tel point d’ailleurs que j’ai créé un club d’amateurs au sein du garage. Ça me tenait à cœur de réunir les passionnés, d’imaginer quelque chose de convivial. En somme, je veux apporter une valeur ajoutée à une marque qui n’en a pas besoin. On entre chez Modena Cars comme chez un ami, pour parler voiture, pour admirer, pour partager. Mais au-delà de ça, il faut la vivre, cette passion — la vivre, et la partager. C’est fondamental pour moi. »
Derrière le garage, un art de vie autour de la passion automobile s’est mis en place : de la transmission des savoir-faire à l’organisation d’événements internationaux, en passant par la mise en commun de collections de voitures anciennes et de modèles taillés pour la course, l’engagement du garage n’est pas près de s’essouffler. Une chose est certaine, M. Forgione et les membres de la communauté Modena Cars ne font pas les choses à moitié : pour la troisième année consécutive, Gino et son équipe organisent des événements à Abu Dhabi et Dubaï où ils ne manquent jamais de retrouver des visages familiers. « C’est un petit monde, vous savez. » Au programme : deux jours de circuit, ensemble, à faire vibrer les amis clients du Club des Cavalieri en leur offrant la possibilité de vivre des émotions fortes en toute sécurité.
Il a de la chance de pouvoir aussi les retrouver lors de ses championnats GT OPEN dans la catégorie Pro-Am qu’il a rejoint en 2020. Lorsqu’il file à toute allure sur l’asphalte, Gino Forgione est dans son élément. Le pilote a de la bouteille et pourtant, aujourd’hui encore, il s’étonne du chemin parcouru : « J’ai fait ce que je voulais faire. Jamais je n’aurais pensé que je ferais tout ça : j’ai créé une concession Ferrari, restauré une 250 SWB Competizione, — un modèle iconique dans l’histoire Ferrari —, j’ai conduit des Formule 1, j’ai couru avec Ferrari, j’ai gagné avec Ferrari. Aujourd’hui, la seule chose qu’il me reste à faire avant de raccrocher mon casque, ce sont les 24 Heures du Mans. »
En déroulant le fil des souvenirs, M. Forgione nous parle de deux événements qui ont profondément marqué sa carrière : sa première victoire aux 24 Heures de Barcelone en 2016 — premier de sa catégorie et troisième au classement général —, et cette fois où il a eu la chance de conduire la Formule 2004 de Michael Schumacher, à Fiorano. « Ces émotions, c’est quelque chose que je ne peux pas décrire, nous confie le pilote. Une Formule 1, ce n’est pas une voiture avec laquelle on peut rouler doucement, hors de question ! On m’a recommandé de rouler avec des pneus de pluie en me disant : “tu verras, la voiture va vite te prendre”. Au bout de cinq tours, ils m’ont arrêté — je me suis vite laissé griser par la vitesse — “Gino, step by step!”, me disait-on. La voiture allait plus vite que moi : elle accélérait avant que j’accélère, freinait avant que je freine, tournait avant que je tourne… Et ça, c’est un sentiment assez incroyable. Si je suis un amoureux de la vitesse et des sensations qu’elle procure ? Ah oui, complètement fou amoureux ! »
Lorsqu’on demande à Gino d’où lui vient son obsession pour le Cavallino Rampante, il nous répond simplement : « c’est fusionnel ! Depuis toujours, les voitures me plaisaient et je regardais les Grands Prix, ça me passionnait, mais ça aurait très bien pu tomber sur autre chose. Quand je regardais la télévision le matin, plus jeune, c’était soit le ski, la course ou la messe — j’ai choisi Ferrari et son monde. Je suis allé voir les premiers Grands Prix et je suis tombé chez Ferrari un peu par hasard. J’imagine aussi qu’en tant qu’Italien passionné, j’ai eu cette affinité particulière avec la marque. Ça a vraiment été une question d’amour avec Ferrari, avec les gens ; j’ai fait beaucoup de belles rencontres. Je crois que c’est une maison qui vous marque au fer rouge. Aujourd’hui, je ne connais pas une marque qui a fait preuve d’un tel dynamisme durant les vingt dernières années. Pour ma part, je suis comblé ; je n’en aurais jamais tant espéré. Avec Ferrari, j’ai vécu des choses que je n’aurais pu vivre avec personne d’autre. » Le simple nom de Ferrari a de quoi faire tourner des têtes : son pouvoir évocateur et son prestige sont immenses. Pourtant, à entendre parler Gino, on est bien loin des clichés du luxe tapageur et tape-à-l’œil : « Bien sûr qu’on parle de luxe lorsqu’on parle de Ferrari, mais il y a quand même une sensibilité à avoir, une attention particulière pour ne pas tomber dans l’arrogance. Certes, c’est une marque avec une puissance phénoménale, mais la représenter est une grande responsabilité. Nous nous appliquons, mes collaborateurs et moi, à mettre en lumière notre savoirvivre, notre humanité. Je mets un point d’honneur à ce que chaque pèlerin qui pousse la porte de Modena Cars soit accueilli avec bienveillance. »
Si le Cavallino Rampante est un monstre sacré, M. Forgione souhaite aussi le rendre accessible. Pour cela, il œuvre à transmettre son héritage, son histoire et les valeurs qui l’accompagnent, montrer sans ostentation ses modèles qui ont tout pour faire rêver, et resserrer, jour après jour, les liens tenaces qui relient ses amis et sa fidèle clientèle.
Vingt ans dans
les rétroviseurs mais les yeux sur l’avenir
Parmi tous les défis qu’a rencontrés le fondateur de Modena Cars au cours de sa carrière, le plus grand restera de piloter les relations humaines qui rythment son métier. « Tout est toujours une question d’humains, renchérit-il. Ferrari a toujours dit que les usines sont faites de murs, de machines et d’hommes, et sans les hommes, on ne fait rien. Pour ma part, je n’aurais rien pu accomplir de tout ce que nous avons fait en vingt ans sans l’aide de mes collaborateurs. C’est probablement la chose la plus importante que je retiens de mon parcours. »
En effet, si c’est bien la fièvre des bolides et des courses qui fédère la sphère Modena Cars, la raison d’être et la singularité de la concession sont ailleurs : ici, on ne vend pas des voitures, mais bien des expériences et des services, un sens de l’hospitalité, un accompagnement, une proximité entre l’équipe et la clientèle, le tout dans le respect quasi religieux des valeurs de Ferrari. « On a toujours privilégié le partage, notre maître mot. Une voiture, on peut l’acheter n’importe où ; un service ou une belle relation en revanche, on ne l’achète pas, on la reçoit. »
Mais assez parlé du passé ! Gino Forgione n’est pas un nostalgique dans l’âme et il n’a aucunement l’intention de s’endormir sur ses lauriers. « Ma plus grande responsabilité, c’est de continuer », nous confie-t-il. L’avenir de Modena Cars est encore à écrire et les possibilités sont immenses. De nouveaux challenges attendent déjà les acteurs du monde automobile, mettant à l’épreuve l’ingéniosité des hommes et la performance des machines. Pour Gino, la nature de ses enjeux ne fait pas de doute : « Préserver les prouesses techniques des voitures traditionnelles et les allier à la modernité de voitures plus respectueuses de l’environnement. Je pense que ce sera, pour l’avenir, un formidable défi. »
Photo page de gauche Intervention en atelier
TAILOR
Un style unique by Modena Cars
Modena Cars propose à ses clients des services de personnalisation qui leur permettent de configurer leur Ferrari dans les moindres détails. Après un premier choix au configurateur, ils peuvent opter pour des options avancées afin de créer un modèle unique, parfaitement adapté à leurs souhaits.
Le programme Tailor Made Ferrari lancé en 2011 par Lapo Elkann, incarne l’art de la personnalisation à son plus haut niveau. Conçu pour les clients les plus exigeants, ce service exclusif permet de créer une Ferrari véritablement unique, adaptée à chaque désir et personnalité. Bien plus qu’une simple sélection d’options, Tailor Made offre un choix illimité de matériaux, de couleurs, et de finitions, allant des cuirs rares aux fibres de carbone tissées à la main, en passant par des palettes de couleurs sur mesure.
Que ce soit pour un client cherchant à évoquer l’héritage de Ferrari ou à exprimer un style contemporain et audacieux, le concept Tailor Made transforme chaque véhicule en une œuvre d’art, fusionnant performance, artisanat et exclusivité. Les clients peuvent avec l’équipe de designers et d’artisans du Tailor Made, créer leur véhicule de rêve dans les locaux exclusivement aménagés au « Centro Stile » de Ferrari, inauguré en septembre 2018 à Maranello sous la direction de Flavio Manzoni.
En choisissant le service Tailor Made, les propriétaires participent à une expérience immersive, où ils collaborent directement avec Ferrari pour créer un véhicule qui ne sera jamais reproduit, garantissant ainsi l’ultime expression de l’individualité au volant d’une légende automobile.
À l’occasion des vingt ans de la concession, Modena Cars dévoilera en exclusivité deux véhicules Tailor Made by Modena Cars pour célébrer la vente de la millième voiture neuve.
Photo page de gauche
Details Tailor Made en carbone
Photos page de droite, de haut en bas - The Centro Stile Ferrari
Sketches créations Tailor Made
Une soirée pour marquer l’histoire
La 1000e Ferrari neuve vendue par Modena Cars SA, un exploit symbolisant des années d’excellence, de passion et de persévérance. Pour célébrer cet événement emblématique, Modena Cars SA a choisi de marquer les esprits de manière exceptionnelle en dévoilant non pas une, mais deux créations exclusives, inspirées par l’artisanat d’exception de Ferrari et conçues en hommage à cette vente historique et à l’héritage légendaire de la marque.
F E R R A R I
La Ferrari 296
Nero Passione
Sa carrosserie, d’un noir intense, évoque l’obscurité d’une nuit profonde, mise en valeur par des détails en fibre de carbone apparente. L’intérieur, en alcantara rouge cannelé, ajoute une touche de raffinement. La Nero Passione incarne l’élégance discrète tout en révélant une puissance brute. Les acquéreurs de cette voiture n’obtiennent pas seulement un véhicule exceptionnel, mais une véritable œuvre d’art automobile.
La Ferrari 296 GTS
Blue Majorelle
Le Blue Majorelle habillant la carrosserie fluide de la Ferrari 296 GTS lui confère une personnalité à la fois audacieuse et raffinée. Ses lignes aérodynamiques sont sublimées par cette teinte éclatante, tandis que des touches de fibre de carbone renforcent son allure sportive.
À l’intérieur, le luxe s’exprime à travers une combinaison harmonieuse de cuir et d’alcantara, qui contraste élégamment avec le bleu extérieur. Ce bleu profond et lumineux transforme la 296 GTS en un véritable joyau automobile, capturant tous les regards.
Le Grand Dévoilement
À 20 heures précises, les deux Ferrari ont été dévoilées simultanément sous des voiles de soie, déclenchant des exclamations de surprise et d’admiration dans la salle. Chaque détail, chaque courbe, chaque finition de ces deux modèles inédits témoignaient du savoir-faire exceptionnel de Ferrari et de l’engagement de Modena Cars SA à offrir le meilleur à ses clients.
Ces versions mettent en valeur l’élégance et la performance des deux modèles tout en soulignant l’importance de l’événement pour Modena Cars SA.
40 ans De Passion Ferrari
20 ans Modena Cars
Novembre
2004
Ouverture de Modena Cars à Genève, en présence de Michael Schumacher et de Jean Todt.
I N E
2007
Organisation du premier rallye en dehors de la Suisse, en Sardaigne.
Team Modena Cars devient champion d’Europe au Ferrari Challenge avec la Ferrari 430.
Mars 2010
Ouverture de la concession sur le site actuel, à Plan-les-Ouates en présence de Luca Di Montezemolo et d’Amedeo Felisa.
2011
Création du Club des Cavalieri.
Présentation de la Ferrari FF. Première voiture quatre places et quatre roues motrices.
2013
Gino Forgione achète et restaure une 250 SWB Competizione. Il la revendra 8 ans plus tard.
Novembre
2024
20 ans de Modena Cars.
ENGAGEMENTS
Le choix de la durabilité
Lors de la rénovation de la concession en 2012, le choix a été de créer un écrin plus vert. Le garage trie ses déchets, utilise des variateurs électroniques pour économiser l’énergie, recycle ses eaux et huiles usées, ainsi que les produits toxiques. Des panneaux solaires sont installés sur le toit pour plus de durabilité. Modena Cars fait partie du programme SIG Eco 21, référence de la transition énergétique en Suisse et acteur industriel engagé pour le développement d’une société durable et connectée.
P
E R F O R M A N C E S
Johan Sauty
CARS
T E A M MODENA
VERENA
Responsable Events & Marketing
La première chose que l’on remarque lorsque l’on rencontre Verena Fröhlich pour la première fois, c’est son énergie débordante. Depuis treize ans, elle cultive le feu de la passion automobile et offre à sa clientèle des événements exclusifs qui mêlent ivresse de la vitesse, expérience sur mesure, dépaysement et hédonisme. Si dans son métier l’excellence est toujours de mise, la convivialité est l’esprit d’équipe le sont tout autant. On plonge avec elle de l’autre côté du miroir, dans les coulisses de Modena Cars.
Pouvez-vous nous parler de votre aventure professionnelle ?
J’ai quitté mon Allemagne natale pour suivre un cursus à l’école hôtelière de Lausanne, et j’ai ainsi commencé ma vie professionnelle dans l’hôtellerie, d’abord à Genève, puis dans un cinq étoiles à Cannes. Une superbe opportunité s’est ensuite présentée et je me suis envolée pour New York où j’ai intégré la chaîne Intercontinental. J’y ai passé quatre ans. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la relation client et l’événementiel étaient de vraies passions. La naissance de ma fille m’a permis de reconsidérer mes attentes : je voulais profiter de la vie de famille. Cependant, comme j’ai toujours été très active, le challenge professionnel me manquait. J’ai donc décidé de tirer le meilleur parti de ces deux aspects de ma vie et j’ai repris le chemin du travail. En 2011, un poste de marketing événementiel était à pouvoir chez Modena Cars — une opportunité rêvée. J’étais à l’aise avec le secteur dans le luxe et ses codes, grâce à mes expériences passées. Ce qu’il me manquait, c’était une connaissance approfondie en matière d’automobile. Mais visiblement, 13 ans plus tard, Gino et moi, on avait fait le bon choix : c’était le début d’une longue histoire !
F R Ö H L I
Travailler chez Modena Cars était une évidence pour vous ?
Oui, absolument. À l’époque, c’était encore une petite équipe et chacun devait se faire sa place, trouver sa méthode pour évoluer, pour avancer, pour approcher les clients. Je trouvais que c’était très motivant. Il y a eu, bien sûr, beaucoup de changements depuis et Modena Cars a pris une tout autre dimension. À présent, tout est bien rodé pour répondre aux exigences des clients ainsi qu’aux standards et procédés de la maison mère.
Comment décririez-vous Ferrari en un mot ? Que représente-t-elle à vos yeux ?
C’est la passion, le luxe. Difficile de trouver mieux. C’est une marque, c’est un mythe… On n’en parle jamais comme d’une simple voiture. Il est vraiment question de tradition, d’artisanat, d’héritage, de sur-mesure ; c’est ce qui fascine nos clients.
En tant que Responsable marketing, quels sont vos objectifs ?
Je pense que mon poste consiste avant tout à aider les clients à vivre leur passion. Il faut garder à l’esprit que le quotidien de notre clientèle est bien chargé et rythmé, avec plein d’occupations et de responsabilités. Quand elle vient chez nous, c’est pour son plaisir, pour concrétiser un rêve. Pour ce faire, avec l’aide de toute l’équipe, je me charge d’organiser pour eux des événements, de créer une véritable expérience ; c’est ce qui nous différencie. On fait en sorte que nos clients tissent des liens et puissent partager leur passion, aussi bien personnelle que professionnelle. Modena Cars est en quelque sorte l’interface entre les clients et la maison mère.
Parlez-nous plus en détail des événements réservés à la clientèle de Modena Cars…
Certaines expériences sont propres à la sphère Modena Cars, mais il y a aussi un large panel d’événements centrés autour de l’univers Ferrari, plus exclusifs et plus ponctuels. Ça peut être une invitation pour visiter l’usine de Maranello, une expérience sur le circuit de Fiorano, ou encore des invitations pour les week-ends au Grand Prix ou pour suivre des rallyes historiques comme la Targa Florio ou les Mille Miglia. Là encore, notre mission est d’accompagner nos clients durant leur expérience, de la rendre la plus fluide et la plus agréable possible.
D’après vous, quels sont les atouts de votre équipe ?
Nous avons la chance d’avoir un patron extrêmement passionné et une équipe extrêmement dynamique. Tout le monde se connaît bien et s’apprécie. Nous avons tous notre métier, bien sûr, mais je pense que l’on est tous à l’écoute, que l’on s’entraide et que l’on essaie de comprendre le rôle et les besoins de chacun. Au fil des années, on est devenu une grande famille. L’équipe est également force de proposition lorsqu’il s’agit de donner vie aux nombreux événements signés Modena Cars : que ce soit pour nos clients de faire leurs preuves lors d’activités sur circuit, accompagnés en toute sécurité d’un pilote instructeur, de vivre leur première expérience avec leur voiture, ou même d’évoluer sur des parcours plus rythmés. Les possibilités sont infinies !
Quel aspect de votre métier vous motive le plus ?
Chaque jour est différent — en treize ans, je n’en ai jamais vu deux semblables ! Bien sûr, il faut être partout à la fois, entre la concession, les bureaux, les circuits, les demandes des clients, suivre les événements d’Abu Dhabi à Maranello… mais c’est cette diversité qui me dynamise. On est extrêmement actifs dans ce que l’on fait, avec un rythme assez exceptionnel. Cela nous permet aussi de découvrir des endroits et des cultures différentes avec nos clients. C’est vraiment fabuleux ! Je pense que chez Modena Cars, on cultive cet aspect familial. Beaucoup de clients sont déjà venus fêter les dix ans de la concession. Certains clients sont là depuis les premières heures de Modena Cars !
Quel est votre plus beau souvenir signé Modena Cars ?
En 2015, nous avions organisé un rallye exceptionnel : Slow Food, Fast Cars. C’est Gino qui a initié cette idée. Il avait envie de créer une sorte de rallye lifestyle et de partir avec vingt-cinq voitures, de Genève jusqu’en Italie. Le parcours s’arrêtait à Turin où nous avons eu le droit à une petite présentation à l’université sur la philosophie du SLOW FOOD avant de repartir avec nos FAST CARS pour Bolgheri, dans un des vignobles les plus incroyables et connus du monde où un superbe déjeuner nous attendait. De Bolgheri, nous avons pris la route de Parme, en Toscane — quatre jours incroyables et pleins de souvenirs inoubliables avec nos clients. Pour moi, c’était juste touchant d’avoir pu orchestrer tout cela de A à Z et de participer à cette expérience hors norme !
Il faut dire que Gino est bon vivant : il adore les belles tables, et en fait profi ter toute l’équipe. Il nous gâte, c’est le mot ! C’est quelqu’un d’extrêmement généreux et on ressent que son équipe lui tient vraiment à cœur. Je le remercie pour tous ces moments forts et inoubliables lors de mon parcours !
Photo page de droite 10 ans de Modena Cars
SORAYA
Finance Controller
C’est tout sourire que nous accueille Soraya Feuillet. Sa bonne humeur et son enthousiaste sont contagieux ; elle a la plaisanterie facile. Depuis 2013, elle s’est fait une place en tant que responsable de la comptabilité chez Modena Cars. Forte du lien qu’elle a tissé avec les équipes, elle nous offre un point de vue inédit sur les différentes facettes de son métier et met en avant la cohésion qui règne au sein de la concession.
Que pouvez-vous nous dire sur votre parcours ?
J’ai commencé par un diplôme de comptabilité en France, en faisant les cours du soir, puis j’ai obtenu un diplôme supérieur de comptabilité. Ma vie professionnelle a démarré en France, et ce n’est qu’en 2006 que je suis arrivée en Suisse ; j’étais alors chargée de la comptabilité dans une entreprise et assumais aussi un rôle de responsable des ressources humaines. Enfin, j’ai rejoint Modena Cars en 2013 et me voilà, onze ans plus tard !
De quoi vos journées sont-elles faites ? Quelles missions assurez-vous ?
En tant que responsable de la comptabilité, je m’occupe essentiellement de l’état financier de l’entreprise, mais aussi de tout ce qui touche au reporting mensuel et à la gestion de la trésorerie et du budget. Je suis également en charge des ressources humaines.
Quels sont les principaux défis financiers auxquels un tel garage automobile doit faire face, et comment ?
Je pense que, lorsqu’on travaille avec Ferrari, la trésorerie est le principal enjeu car il y a de gros mouvements financiers qui s’effectuent. C’est un peu le défi quotidien, surtout quand il y a beaucoup de leasing. Il faut avoir la trésorerie nécessaire pour pouvoir payer les véhicules d’avance. C’est un peu la particularité d’une grosse concession comme la nôtre. Par ailleurs je dirais que la gestion des stocks est aussi un exercice assez particulier. Mis à part ça, mon travail reste fondamentalement le même que dans les autres entreprises.
F E U I L L
Collaborez-vous avec les autres départements de la concession ? De quelle manière ?
Comme je suis responsable des finances, j’ai un rôle assez central : lorsque je fais mes états mensuels, je vais voir le magasin, l’atelier, le marketing, je contrôle les dépenses et les stocks. Je suis donc amenée à collaborer avec chaque service et notamment avec les chefs d’atelier, avec qui nous nous réunissons chaque mois pour nous occuper des commandes en cours et des inventaires.
Qu’est-ce qui vous semble essentiel dans votre travail ?
La satisfaction des clients, c’est ce qui compte le plus. On représente une marque de luxe, toute la clientèle est très exigeante et il faut sans cesse veiller à ne pas la décevoir.
Qu’est-ce qui fait la particularité de Modena Cars ?
Que trouve-t-on ici qu’on ne retrouve pas ailleurs ?
L’ambiance, sans hésitation. La grande particularité de l’entreprise, c’est qu’il y règne une excellente ambiance. Notre équipe est très soudée et on vient travailler avec plaisir. Le plus beau, c’est que ça se voit : nos clients n’hésitent jamais à nous le faire remarquer. Je ne pense pas que ce soit un hasard. Gino entretient et contribue à cette entente. C’est quelqu’un d’entier, d’humain et de généreux. Il nous offre de superbes moments, des sorties d’équipe grâce auxquelles on peut relâcher la pression et motiver les troupes. Ça n’existe que chez Modena Cars ! Je pense que la grande force de notre patron, c’est son parcours atypique. Lui-même a été salarié et il n’a pas oublié, c’est pour ça qu’il prend soin de nous.
Quel est le souvenir le plus fort que vous gardez de votre expérience au sein de la concession ?
Mon souvenir de Modena Cars le plus marquant, c’est le premier : celui de mon entretien d’embauche. Avant de me présenter ici, je venais de passer un entretien de trois heures dans une autre boîte où on m’avait fait suivre toute une batterie de tests : tests techniques, tests de comportement, entretiens avec différentes personnes, tests d’anglais… Le lendemain, j’avais rendez-vous avec Gino Forgione. Il m’a posé quelques questions avant de me dire : « vous êtes consciente que l’automobile, c’est un milieu d’hommes. Vous êtes prête à venir y travailler ? ». Je lui ai répondu : « écoutez, j’ai été élevée dans une famille de routiers, ça ne me fait pas peur. » Je pense qu’en tout, notre entretien a duré dix minutes. On a parlé de tout, sauf peut-être du poste ! Rien à voir avec ma précédente expérience. Entre-temps, l’autre boîte m’avait proposé de travailler pour eux, mais comme le courant était bien passé avec M. Forgione, je tenais vraiment à intégrer Modena Cars. J’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai appelé en lui disant qu’on voulait m’embaucher ailleurs, mais que moi, je préférais travailler avec lui. C’est comme ça que je suis rentrée dans l’équipe !
Qu’est-ce que les 20 ans de Modena Cars vous inspirent ?
Je n’ai qu’un mot à dire : bravo ! Et félicitations à Gino Forgione pour son parcours, sa motivation et la passion qu’il sait transmettre à son équipe. Oui, je pense qu’il faut vraiment être passionné pour en arriver là !
On retrouve Sylvain DunandChatellet dans l’effervescence de son atelier. Autour de nous, des Ferrari de tout âge à la carrosserie rutilante attendent sagement qu’on s’occupe d’elles. Lorsqu’il nous en parle, il devient évident que le Master Technician de Modena Cars les connaît par cœur ; il faut dire que sa passion pour « les voitures rouges » — comme il les appelle — ne date pas d’hier… La parole est à lui !
Comment est née votre passion pour la mécanique et l’univers automobile ? Quelles ont été les étapes qui ont marqué votre carrière ?
Ma passion a commencé lorsque j’étais tout jeune, à quatre ou cinq ans. Je passais les vacances chez mon oncle qui avait un garage et je me souviens que la mécanique m’intéressait déjà. Les années ont passé et la période des maquettes est venue ! Je me revois assembler des maquettes de Testarossa, de F40… les voitures rouges m’ont toujours fait quelque chose. À 14 ans, je suis parti faire un stage dans un garage Peugeot, à côté de chez moi. Ça m’a tout de suite plu. On m’a même proposé une place en apprentissage pour l’année suivante. C’est comme ça que je me suis lancé sur la voie de la mécanique. J’ai donc passé quatre ans en tant qu’apprenti chez Peugeot avant d’être embauché et d’y travailler deux ans encore. L’opportunité de travailler chez BMW s’est ensuite présentée ; il fallait que je la saisisse. J’ai toujours trouvé ces voitures fascinantes d’un point de vue technologique. À force de travail et de passion, je suis arrivé en final des championnats des meilleurs techniciens de France en 2002. Cette épreuve m’a ouvert quelques portes chez BMW, et m’a permis d’intégrer une formation à Paris qui alliait technique à l’atelier, gestion administrative, relation clientèle et management ; j’ai beaucoup évolué lors de cette aventure, ça a été un tremplin. En 2008, j’ai rejoint Rolls-Royce qui ouvrait alors un nouveau shop à Genève et j’y ai travaillé pendant deux ans, c’était un défi supplémentaire que de mettre en place cette marque prestigieuse.
Comment en êtes-vous venu à rejoindre l’équipe de Modena Cars ?
Alors que je travaillais encore chez Rolls-Royce, je suis resté en contact avec une collègue partie chez Modena. Elle m’a dit que si un jour, ils avaient besoin d’un mécanicien, je serais le premier à qui elle passerait un coup de fil. Un jour, aux alentours des Fêtes de fin d’année, je reçois un message sur mon répondeur. C’était Gino Forgione ! Il me disait : « salut Sylvain, si ça t’intéresse, j’ai une place pour toi dans mon atelier ». C’était en 2010. Je ne le connaissais pas du tout, à l’époque. Je me suis donc présenté à mon entretien et le courant est tout de suite passé.
D U N A N D C H A T E L L E T
Quelles sont les spécificités d’un Master Technician ?
Le Master Technician est, initialement, un mécanicien comme les autres, mais il a également un statut de référent : il doit être capable de tout savoir réparer. Pour en arriver là, on passe par toutes les formations proposées par Ferrari. Dès qu’ils ont un problème, je suis généralement la première personne que mes collègues viennent consulter. On vient me demander si j’ai déjà rencontré tel ou tel problème, si j’ai déjà entendu parler d’un cas précis et si j’ai une solution en tête. Par ailleurs, je suis aussi chargé de la réparation des voitures hybrides. Comme elle demande une certification particulière, il y a certaines Ferrari que je suis le seul à pouvoir manipuler au sein de l’atelier.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de travailler avec Ferrari ?
Ce que j’aime avec cette marque, c’est qu’elle est porteuse d’une histoire ; chaque voiture à la sienne. Le matin, on peut commencer à travailler sur une voiture des années 70 — une Dino ou une Daytona — et finir la journée sur une SF90, représentante des nouvelles générations. Chaque jour, on voyage un peu dans le temps, d’une auto à l’autre. C’est une chance ! Ça n’existe pratiquement pas dans les garages d’autres marques. En plus de ça, pour moi, Ferrari relève de l’artisanat. Même si chaque voiture sort des usines de Maranello, à la pointe de la robotique, seul le pare-brise est installé par un robot ; le reste du véhicule est entièrement assemblé par l’Homme. Ça change tout ! Et comme chaque Ferrari est unique, elle exige une attention particulière. Je ne dis pas que chez les autres marques, on ne fait pas attention, mais chez Ferrari, la moindre pièce a quelque chose de précieux — c’est un travail d’orfèvre.
Y a-t-il un modèle que vous trouvez particulièrement remarquable et pourquoi ?
La Ferrari F40. D’une part parce que c’est la voiture de mon enfance — lorsqu’elle est sortie, en 1987, j’avais huit ans. Je possédais d’ailleurs plusieurs maquettes de F40. Ce modèle m’a toujours fasciné. À l’époque, c’était la plus puissante, la plus chère et pourtant, c’est celle qui s’est vendue le plus rapidement. Initialement, Ferrari ne voulait produire que quatre cents exemplaires, mais l’offre s’est écoulée tellement vite qu’ils ont fini par en fabriquer mille trois cent onze. Au-delà de ça, c’est surtout la dernière voiture qu’Enzo Ferrari a vu sortir. Après celle-là, la génération turbo s’est arrêtée chez Ferrari pendant plus de vingt ans. C’est une sorte de point final à une belle époque.
Depuis votre arrivée chez Modena Cars, quel est votre souvenir le plus marquant ?
Chez Modena Cars, on reste une grande famille. Mes meilleurs souvenirs, ce sont ceux qu’on passe avec la communauté et entre nous, lors des sorties par exemple. Le plus marquant pour moi, je crois que ça restera mon arrivée. J’ai rejoint l’équipe le 1er mars 2010 et, au même moment, on inaugurait les nouveaux locaux ici, à Plan-les-Ouates. Ce jour-là, les travaux n’étaient pas encore tout à fait terminés. Faire mon entrée dans l’univers Ferrari, c’était déjà une grosse affaire, mais avec l’inauguration en plus, avec tous les clients invités, toutes les personnalités de Ferrari à l’époque, c’était impressionnant. On a travaillé comme des fous avec les artisans la journée pour faire en sorte que tout soit prêt pour le grand soir. C’est aussi ça quelque part, l’esprit Modena Cars : on se retrouve à accomplir des choses qu’on ne pensait pas être capable d’accomplir. Tous ensemble, on y arrive.
Un dernier mot à rajouter pour conclure cette rencontre ?
Que dire d’autre, si ce n’est Forza Ferrari ! On souhaite à Modena Cars encore de belles et longues années.
La première chose que l’on remarque chez Florent Bourcier, c’est cette capacité à mettre ses interlocuteurs à l’aise — n’est pas commercial qui veut ! Depuis dix ans, il accompagne les clients de Modena Cars dans leur passion Ferrari. Plus que d’assurer la vente d’automobiles d’exception, son métier repose avant tout sur l’aspect humain et le plaisir de rendre service. Chez Modena Cars, rien n’est laissé au hasard !
Quel chemin vous a conduit jusqu’à Modena Cars ?
À l’origine, j’ai poursuivi des études de droit à ParisNanterre, mais une fois arrivé dans la vie professionnelle, une opportunité s’est présentée chez Aston Martin, en Suisse. C’est comme ça que j’ai fait mon entrée dans le milieu de l’automobile. Chez eux, j’ai été formé en tant que commercial à la vente et j’ai occupé ce poste pendant trois ans avant d’être débauché par Gino Forgione, en février 2014. Depuis, dix ans, je fais donc partie de l’équipe Modena Cars. À cette époque, le garage vendait des Ferrari et des Maserati, je travaillais pour les deux marques ; nous n’étions pas aussi nombreux qu’aujourd’hui.
On ne vend pas une Ferrari comme n’importe quelle autre voiture : comment cela se passe-t-il ? Quelles sont les spécificités de ces ventes ?
Ma mission chez Modena Cars est de m’occuper des ventes, de trouver la clientèle, de fidéliser celle qui nous fait déjà confiance en gardant contact avec elle. Je les invite à des évènements, je prends des nouvelles : le relationnel est au cœur de mon métier et en dix ans, celui-ci a beaucoup évolué. Aujourd’hui, grâce à la technologie, c’est bien plus facile de rester connecté et de garder le contact, tout se fait en instantané. Lorsqu’un client achète une nouvelle voiture, je me charge également des configurations, de la faire venir au garage. Comme les délais sont très longs, c’est important de rester en lien avec les clients. Je remarque aussi que, de nos jours, la clientèle est beaucoup plus active qu’avant et nous joint facilement pour nous faire part de ses souhaits. Il faut donc savoir être réactif.
B O U R C I E R
Mais en toute franchise, on ne fait pas un travail de vente à proprement parler lorsque l’on travaille chez Ferrari — la marque est tellement puissante qu’elle n’a pas besoin qu’on lui fasse de publicité. La clientèle vient d’elle-même en sachant déjà ce qu’elle veut. Ce qui compte pour elle, c’est l’accompagnement et les services que nous procurons autour de la vente. Comme M. Forgione aime le dire, chez Modena Cars, on vend avant tout un service. La plus grande partie de mon travail consiste donc à accompagner nos clients et à rester à leur écoute. En tant que vendeurs, nous sommes leur premier interlocuteur et servons d’intermédiaire entre eux et l’atelier.
Quelles sont les qualités indispensables que requiert votre métier ?
Paradoxalement, je ne pense pas qu’il faille nécessairement connaître le produit sur le bout des doigts pour être un excellent commercial. Je dirai que le plus important est d’être disponible et à l’écoute. Il faut veiller à ce que tous les petits désagréments qui peuvent venir perturber l’expérience Ferrari ne gâchent en rien le plaisir de nos clients.
Comment abordez-vous un client qui se rendrait pour la première fois chez Modena Cars ?
Dans un premier temps, Aurélie, qui est à l’accueil, va être chargée de l’orienter et de comprendre la raison de sa venue. Lorsqu’il s’agit d’une vente, j’interviens, j’accueille à mon tour le client et tâche de m’adapter afin de le mettre le plus à l’aise possible. Certaines personnes ont en effet le contact facile et aiment être reçues comme des amis, d’autres ont besoin qu’on leur laisse de l’espace ; je veille donc à adapter ma posture en fonction de notre interaction. J’apprends également à comprendre ce dont il a envie et à le connaître un peu mieux : quel modèle a-t-il en tête ? Que connaît-il exactement de la marque ?
Je l’oriente, je lui présente les voitures, lui propose de s’y asseoir. Pour beaucoup, une Ferrari est une œuvre d’art, mais c’est aussi important de faire découvrir tout l’aspect sensoriel qui entoure les voitures : on aime les regarder, mais on veut surtout vivre l’expérience qu’elles proposent. Si le temps le permet et que le client le souhaite, on essaie d’organiser un test drive. Le tout est de rendre la marque accessible en termes de conduite et de faire en sorte que cette première interaction soit la plus plaisante et amicale possible.
Y a-t-il une vente ou une rencontre qui vous est particulièrement restée gravée en mémoire ?
Il y en a deux, à vrai dire. Pour la première, il s’agit plutôt d’une rencontre avec un client qui venait acheter sa première Ferrari — une 812 Superfast. Depuis, sa collection s’est bien étoffée et il est devenu l’un de nos meilleurs et plus fidèles clients. On est devenu proche, c’est quelqu’un d’exceptionnel. Quant à ma plus belle vente, c’était une Ferrari Aperta. L’acheminer jusqu’au garage a été un vrai parcours du combattant, sans compter que le timing était serré. Malgré tout, nous avons réussi !
C’était une très belle vente pour clôturer l’année.
Un œil sur l’atelier, l’autre sur l’espace d’exposition, on peut dire que Frédéric Muller veille au grain. Depuis 18 ans, il place son expertise au service de la clientèle de Modena Cars avec en tête, un seul objectif : la satisfaire. Parce qu’il sait qu’une Ferrari, c’est bien plus qu’une voiture, il s’assure que chaque véhicule passant les portes de la concession soit bichonné avec tout le soin et le temps nécessaire. Il nous emmène faire un tour dans son quotidien et lève le rideau sur les coulisses de Modena Cars.
FRÉDÉRIC Service Manager M U L L E R
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours jusqu’à votre arrivée chez Modena Cars ?
Mon parcours est assez simple. J’ai commencé à me former en tant que mécanicien. Le domaine me plaisait, l’univers automobile me plaisait, mais je me suis vite rendu compte que la mécanique pure n’était pas vraiment mon fort. J’ai donc commencé à suivre une formation de gestionnaire de vente en pièces détachées. Par la suite, je suis devenu responsable du magasin chez Chevalley, à Nyon, avant de passer à la réception en atelier. En 2006, j’ai recommencé ce même parcours chez Modena Cars, en passant successivement du poste de responsable du magasin à celui de conseiller service après-vente. À partir de là, j’ai gravi les échelons petit à petit pour devenir responsable après-vente. Je suis donc chargé de la gestion du magasin, des pièces détachées, de l’atelier… tout ce qui concerne l’après-vente.
À quoi ressemble une journée à vos côtés ? Quelles sont les missions qui vous incombent au quotidien ?
C’est assez difficile d’établir une journée type. En arrivant, je jette un œil aux plannings de l’atelier, je prends connaissance des différentes tâches à accomplir et à planifier en binôme avec mon collègue, Nicolas Zryd. Après, on va de l’avant et on prend la journée comme elle vient ! C’est aussi ce qui fait l’intérêt de mon métier : il n’y a pas deux jours qui se ressemblent. La seule constante, c’est la recherche de performance, travailler de la meilleure manière possible.
Quel principe propre à Modena Cars oriente votre métier ? Qu’est-ce qui vous motive ?
Je crois que ce qui fait la réputation de Modena Cars, c’est son sens du service client. C’est une chose qui me tient à cœur et qui tient aussi à cœur à Gino Forgione. Notre objectif tend toujours à satisfaire au mieux le client, quelle que soit la situation. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile, mais c’est véritablement ce qui fait le cœur de mon métier. Je dirais que l’aspect humain est essentiel. Par ailleurs, mon poste ne consiste pas seulement à gérer des chiffres derrière un bureau, il y a aussi une grosse part de relationnel : il s’agit de manager une équipe, avec des personnalités et des tempéraments différents. Pour cela, je crois qu’il faut être à l’écoute. Communiquer et s’écouter, voilà la clé !
Ce n’est pas toujours facile parce qu’on s’imagine parfois que tout le monde voit les choses de notre façon alors que chacun a son propre regard. Il faut aussi savoir garder ses équipes motivées, ça fait partie du challenge.
Les voitures ont-elles toujours fait partie de votre vie ?
Oui, travailler avec les voitures, c’était un rêve de gosse. Mon père aussi venait de ce secteur ; je l’ai toujours entendu me dire : « surtout, n’y bosse jamais ». Il adorait son métier mais savait mieux que personne la charge de travail que ça représentait. Je ne l’ai pas écouté et très sincèrement, je ne regrette pas. Je me dis souvent que je travaille pour la plus belle marque du monde.
Qu’est-ce que cela implique de travailler avec une marque aussi prestigieuse que Ferrari ?
Il faut garder à l’esprit qu’une Ferrari, pour un client, c’est plus que sa voiture : c’est son bébé. C’est pour ça qu’il faut toujours faire le maximum, peu importe si ça nous demande, une, deux ou trois semaines de travail. J’ai longtemps opéré pour une autre marque : chez eux, une voiture est un moyen de transport, celui qu’on prend tous les jours pour aller au bureau, pour faire les courses… Les clients la posent le matin et doivent à tout prix la récupérer le soir pour pouvoir suivre leur routine, le lendemain. Chez Modena Cars, on est dans une tout autre optique : une Ferrari, c’est avant tout un objet de plaisir, une voiture précieuse qui exige beaucoup de soin et de prendre le temps qu’il faut.
Il y a également toute une dimension de proximité avec les clients qu’on ne retrouve pas dans d’autres marques automobiles. Au fi l du temps, beaucoup d’entre eux deviennent de véritables amis. C’est un petit cercle et on finit par tisser des liens forts, un peu comme dans une famille. Ça fait presque vingt ans que je côtoie la clientèle la plus fidèle de Modena Cars. Cette attache, cet aspect relationnel, c’est aussi quelque chose que je trouve très motivant. Il y a quelque chose qui rassemble toutes ces personnes : la passion et l’exigence. On peut dire aussi que ce sont des gens qui nous font confiance ; c’est une chose à chérir, car on sait à quel point il peut être facile de la perdre. Mais lorsqu’on a la confiance de ses clients, c’est que du bonheur.
À l’occasion des vingt ans de la concession, pouvez-vous partager avec nous votre expérience la plus marquante ? Il y en a eu tellement… Mais d’une en particulier, je me souviendrais toute ma vie. C’était en 2013, on était à Valence, sur circuit avec Gino — il avait organisé un challenge avec des clients et leurs voitures de course. Il m’a fait monter avec lui dans une 458 qui était, à l’époque, le tout dernier modèle sorti. Malheureusement, dans un virage, on a perdu les freins… J’ai eu la peur de ma vie ! Pourtant, j’adore conduire, j’adore la vitesse, mais lorsqu’on est assis côté passager, ça ne fait pas le même effet. On est parti en travers ! Heureusement que Gino a su maîtriser la voiture avec brio, il a redressé le volant au dernier moment et on s’en est sorti sans une égratignure ! Des histoires marquantes, il y en a eu cent autres, mais celle-là, elle est gravée dans ma mémoire à vie.
Un dernier mot pour conclure ?
On se donne rendez-vous pour les trente ans de Modena Cars !
Johan
Sauty
NICOLAS
After-Sales Back Office Person
Depuis près de vingt ans, Nicolas Zryd, ancien mécanicien aujourd’hui responsable du département technique après-vente chez Modena Cars, vit au rythme des moteurs vrombissants et des voitures d’exception. Il nous dévoile les secrets de son parcours, ses défis quotidiens et la passion qui s’est construite petit à petit autour de la prestigieuse marque au cheval cabré.
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours jusqu’à votre arrivée chez Modena Cars ?
J’ai fait mes premiers pas dans une école de mécanique où j’ai étudié pendant quatre ans avant de travailler dans un atelier. Par le biais d’un ami, je suis entré chez Rolls-Royce en tant que mécanicien avant d’intégrer Ferrari. Cinq ans plus tard, il y avait un poste à pourvoir chez Modena Cars. J’ai passé mon entretien d’embauche au Salon de l’auto, en 2005 ! Une fois encore, j’ai intégré l’équipe en tant que mécanicien, mais quand l’occasion s’est présentée, je suis passé chef d’atelier.
Expliquez-nous en quoi consiste précisément votre rôle au sein de la concession ?
Je planifie toute la distribution du travail pour l’atelier et m’occupe de son organisation. Je m’occupe également de toute la facturation, à l’exception de ce qui concerne les garanties et les carrosseries — ce sont les missions de mon collègue, Frédéric Muller. En somme, j’assure tout le support technique pour l’atelier et fais aussi le lien entre l’usine et Modena Cars. Avec Frédéric, on est chargé du suivi des formations auprès de Ferrari. Je supervise toute cette partie technique tandis que Frédéric, lui, gère l’aspect administratif.
Z R Y D
La mécanique a-t-elle toujours fait partie de votre identité ?
J’ai toujours été manuel, je n’étais pas destiné à faire de longues études. À dix ou douze ans, un de mes amis rêvait déjà de devenir mécanicien. Cette idée a fait son chemin chez moi aussi, je me disais que ça pourrait me plaire. Tout est parti de là. J’ai commencé à travailler pendant les vacances scolaires et les samedis matins pour me former ; je me chargeais de démonter les véhicules — je ne prenais donc pas trop de risques ! Au fil du temps, je me suis intéressé à de plus en plus d’aspects du métier. J’ai toujours aimé la jolie mécanique, les belles voitures, les moteurs de manière générale. Je m’étais même mis en tête de commencer l’école de mécanique dans le but de devenir ingénieur automobile. Puis, après quatre ans d’école, j’étais décidé à entrer dans le monde du travail.
Travailler avec Ferrari, c’était une évidence pour vous ?
Je dois bien avouer qu’à mes débuts, je n’étais pas spécialement passionné par Ferrari. C’est un amour qui m’est venu au fur et à mesure. En arrivant chez Rolls, je trouvais déjà magnifique de pouvoir accéder à de tels engins. Chez Ferrari, en plus de la belle mécanique, j’ai aussi découvert toute son histoire — un élément indissociable de la marque — et son aura. J’ai travaillé pour plusieurs marques très prestigieuses, mais rien ne ressemble à l’univers Ferrari : on ne travaille pas de manière aussi rigide que chez la concurrence. De plus, les clients chez Ferrari sont des clients passionnés, qui prennent plaisir à parler avec vous. Beaucoup aimeraient être à ma place !
Quels sont les défis à relever au quotidien ?
Le grand défi, c’est de gérer l’équipe de mécaniciens, à l’atelier. Je dois avant tout donner des réponses quand ils ont un problème, leur apporter du soutien, les diriger pour qu’ils puissent travailler aussi en autonomie. Ça, c’est une bonne partie de mon travail. Ensuite, il faut aussi organiser les arrivées et les départs des voitures afin que tout se passe du mieux possible.
En près de vingt ans passés chez Modena Cars, quel souvenir vous a le plus marqué ?
Il y en a tellement ! Mais le premier qui me vient à l’esprit remonte à 2020 : on avait organisé une sortie circuit à Abu Dhabi, puis à Dubaï. Avec l’équipe marketing, nous avons donc dû tout planifier de A à Z : de l’envoi des voitures, des conteneurs, des pièces, en passant par leur acheminement d’un circuit à l’autre… L’organisation complète d’un évènement qui se passait à 5, 6 000 kilomètres d’ici ! On est partis presque une semaine avec une trentaine de clients — et quasiment autant de voitures. C’était très intense, mais le soir, on se retrouvait et on dînait tous ensemble. Il fallait assurer le transfert des voitures vers Dubaï, les remettre dans les boxes, les laver, etc. Entre deux jours de circuit, il y avait donc toujours un jour off pour apprêter les bolides. Nous avions déjà élaboré ce genre de sortie, mais c’était la première fois que l’organisation dépendait exclusivement de nous. Malgré l’enjeu, tout s’est magnifiquement bien passé et cela a constitué un de mes très beaux souvenirs. Modena Cars a beaucoup grandi en 20 ans, mais nous avons réussi à garder cette relation familiale et amicale, tout en restant professionnelle. Dans les autres boîtes où j’ai pu travailler, je n’ai jamais eu ce sentiment d’appartenance et de liberté.
La passion intelligente au service de la performance Ferrari… hier, aujourd’hui et demain
Le nom de Ferrari résonne d’une puissance élégante ; intégrer cet univers va bien au-delà de l’acquisition ordinaire d’un véhicule. Pour les amateurs et collectionneurs de cette prestigieuse marque italienne, chaque modèle Ferrari représente un style de vie exceptionnel. Afin de les accompagner dans la gestion de leurs actifs et de contribuer à la réalisation de leur rêve, Ferrari Financial Services (FFS) propose des solutions financières sur mesure.
Par Helena Perdoux-Frances S U R M
Ferrari Financial Services et Ferrari, une perception commune
Ferrari Financial Services partage la vision perfectionniste de Ferrari et se positionne comme le meilleur partenaire pour ses concessionnaires et leurs clients.
Fruit d’une collaboration entre Ferrari S.p.A. et CA Auto Bank, FFS opère sur les trois principaux marchés européens : l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse. Son rôle ne se limite pas à proposer un financement basique mais plutôt un concentré d’expertise. En effet, Ferrari Financial Services tient compte des spécificités du business Ferrari, et se présente également comme un centre de compétence, notamment dans le cadre de son partenariat avec CA Auto Bank. Ce faisant, Ferrari Financial Services est devenu un véritable soutien pour l’ensemble des marchés européens.
Des services financiers adaptés à une clientèle d’exception
Ferrari Financial Services se distingue par la diversité et la personnalisation de son offre. Que vous souhaitiez acquérir une Ferrari neuve, d’occasion ou un modèle plus rare comme une Ferrari Classiche ou un prototype, FFS saura imaginer la solution adaptée à vos besoins financiers. L’entreprise propose un large portefeuille de services incluant le leasing ou le financement « Libero », permettant ainsi aux acquéreurs d’ajuster leurs paiements selon leurs préférences. Cette flexibilité s’étend également aux collectionneurs. Grâce à des lignes de crédit dédiées, ces admirateurs éclairés peuvent non seulement élargir leur collection, mais aussi générer de la liquidité à partir de leurs véhicules existants. Un service rare et précieux qui concourt à optimiser la gestion de leurs actifs tout en préservant la flamme qui anime leur passion pour Ferrari.
Ferrari Financial Services ou l’art de la personnalisation
Lorsque vous choisissez Ferrari, vous devenez un membre à part entière d’une véritable famille. Avec le soutien de Ferrari Financial Services, chaque achat devient une expérience exclusive, parfaitement adaptée à vos besoins et aspirations. Avec une expertise pointue du marché et un lien étroit tissé avec des concessionnaires triés sur le volet, Ferrari offre des solutions qui renforcent cette expérience unique. À la faveur de cette approche basée sur une confiance exigeante, FFS incarne un service flexible et ultra-personnalisé répondant parfaitement à toutes les attentes.
Un service sur mesure, à chaque étape
Dès le premier contact, vous êtes pris en charge par des experts financiers agissant comme d’authentiques « banquiers privés ». Leur mission est d’identifier les solutions les plus adaptées et de vous accompagner tout au long de votre parcours, des premières discussions jusqu’à la finalisation du financement et au-delà. Ferrari Financial Services construit une relation sur mesure qui s’adapte à l’évolution de vos besoins financiers, et adopte les ajustements nécessaires, en fonction des fluctuations du marché. Que ce soit par téléphone, email, en concession ou directement chez vous, leurs experts restent toujours disponibles, offrant un service flexible et proactif. Cette approche discrète et continue, vous assure une stabilité financière en toutes circonstances.
Une réactivité qui fait face aux défis économiques
Le marché du luxe, y compris celui des voitures de sport, n’est pas exempt de volatilité. Consciente des fluctuations économiques mondiales, Ferrari Financial Services adopte une approche proactive, s’appuyant sur des analyses approfondies du marché afin de réagir rapidement à sa variabilité. Cette agilité est une protection de vos intérêts financiers, et maintient la passion Ferrari intacte malgré les turbulences économiques.
Le regard tourné vers l’avenir
Dans un monde en constante évolution, Ferrari Financial Services ne cesse de se renouveler afin de satisfaire les amateurs de l’exception. L’intégration de solutions digitales dans l’expérience d’achat est l’une de ses priorités futures. Ces innovations permettront de renforcer les relations à long terme entre FFS et les passionnés, tout en préservant l’aspect exclusif et personnalisé qui a bâti la réputation de Ferrari. Menée par Alessia Pezzini et son équipe, Ferrari Financial Services devient le compositeur de la partition du mythe Ferrari et, au-delà de la voiture, de la performance et de la passion, le bâtisseur de vos rêves.
2PASSION AUTOMOBILE
G U E R C I O N I
GABRIELE
Un collectionneur au grand cœur
Gabriele Guercioni est l’une de ces rencontres qui marquent une vie. Si l’on devait choisir un seul mot pour le décrire, ce serait sans doute « passionné ». Amoureux de Ferrari depuis ses dix-huit ans, il vibre et respire au rythme de ces bolides et a été témoin des premières heures de Modena Cars, alors que le garage n’avait pas encore ouvert ses portes. Au-delà de l’impressionnante collection automobile qu’il a composée au fil des années, il nous raconte une histoire de dévouement, de persévérance et de vocation, aux couleurs de la marque au cheval cabré.
Un amour de jeunesse
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Gabriele Guercioni a toujours rêvé de voitures de sport et de vitesse, incarné par deux noms qui parlent la même langue que lui : Alfa Romeo et Ferrari. Issu d’une famille d’immigrés italiens, le jeune Gabriele sait que la route qui mène à son rêve est celle du labeur et de la ténacité : étudiant le jour, travaillant le soir dans des bars et des restaurants, il parvient à s’offrir sa première Ferrari à l’âge de dix-huit ans — une belle façon de faire son entrée dans la vie adulte.
« À l’époque, un ami de Lausanne, lui aussi mordu de Ferrari, m’a dit : “Écoute, si un jour tu tiens à en acheter une, je connais quelqu’un qui s’apprête à ouvrir un garage à Genève, rue de Lausanne. Tu y trouveras peut-être ton bonheur”. Je suis passé par là un jour, la concession était encore en chantier. J’ai quand même tenté ma chance et je suis rentré. Le garage n’ouvrait que dans six mois, mais on m’a tout de même permis de commander ma voiture : une Ferrari F430. »
Si Gabriele Guercioni a conscience alors d’être le tout premier client de Modena Cars, il n’a pas encore idée de la relation de confiance et de l’amitié indéfectible qui va se nouer, au fil des années, avec Gino Forgione.
« Je n’ai rencontré Gino qu’à l’inauguration du garage. On a discuté et il y a tout de suite eu une alchimie entre nous : lui et moi, on est un peu les mêmes », se remémore le collectionneur ; car oui, l’achat de cette première voiture marque pour Gabriele Guercioni le début d’une impressionnante collection qu’il ne cessera d’étoffer au gré de sa passion. On comprend très vite, en écoutant parler cet amoureux de la première heure, qu’il y a autour de chaque Ferrari, une aura, un mythe, d’une puissance incommensurable. Rares sont les marques automobiles à exercer un tel pouvoir de fascination. « Ferrari, c’est d’abord une histoire », nous explique Gabriele Guercioni, une histoire cristallisée autour de la figure légendaire d’Enzo Ferrari.
« Lorsque je suis arrivé en Suisse, j’avais seize ans et nous vivions près de Neuchâtel. J’avais une bande de copains avec qui on parlait déjà voiture. Un jour, on a décidé d’aller passer un week-end à Maranello pour voir l’usine Ferrari. On est parti à 4 heures du matin de Neuchâtel pour arriver sur les coups de 10 heures à Maranello, un samedi matin. On regardait les voitures qui sortaient de l’usine quand tout à coup, une Ferrari 400 passe : c’était Enzo Ferrari. J’avais sur moi mon appareil photo Polaroïd et j’ai eu le temps de prendre quelques clichés. On ne voyait bien la voiture que sur une seule des photos. Je me souviens qu’on est resté là jusqu’à 3 heures de l’après-midi, avant de reprendre la route. »
Une collection privée, un héritage partagé
Si pour certains, collectionner des automobiles d’exception pourrait passer pour une extravagance, c’est avec une tout autre vision que Gabriele Guercioni nous emmène sur le sujet : « il n’est pas question de faire du business avec mes voitures, elles ont pour moi une valeur sentimentale bien trop forte. Je veux que mes enfants et mes petits-enfants puissent en profiter. C’est un héritage que je souhaite leur laisser. » Le collectionneur nous confie en effet son ambition de créer une fondation où l’histoire de chaque voiture — et par extension, celle du savoir-faire de Ferrari — serait préservée. C’est un désir de transmission qui pousse donc Gabriele Guercioni à inscrire son extraordinaire trésor dans une continuité. Une chose est certaine, l’esprit du Cavallino Rampante vivra ! Lorsqu’on l’interroge sur les origines de cette attache si profonde pour la marque, il répond : « Je crois que l’histoire de Ferrari raconte d’une certaine façon un pan de l’histoire de l’Italie. Enzo, c’était tout un personnage — j’ai beaucoup lu à son sujet. Il ne venait de rien et s’est construit tout seul. Aujourd’hui, son nom est devenu un empire. » Une success story qui, par bien des manières, n’est pas sans rappeler celle de notre interlocuteur. Lui non plus n’a pas oublié d’où il venait : « Mes parents étaient ouvriers, ils n’avaient pas de voiture. C’est grâce au travail et à la passion que j’ai pu construire cette collection. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient. C’est ça qui vous permet d’aller encore plus loin. »
Bien que dans le monde entier, le nom Ferrari est synonyme de luxe, c’est avec une certaine humilité que Gabriele Guercioni vit cette passion. Si sa collection est privée, il prend plaisir à la faire rayonner lors d’évènements organisés par la marque : « J’ai participé aux soixante ans puis aux soixante-dix ans de Ferrari. Ma Enzo a fait sensation ! Mais la voiture que je préfère, c’est ma F40. » Au volant de ses bolides, c’est l’excitation et les délices de la puissance qui priment, Gabriele Guercioni nous parle d’ailleurs d’une « véritable expérience ».
Une amitié qui dure
« Avec Modena Cars, et dès ma première rencontre avec Gino, j’ai tout de suite eu un bon feeling. Toutes les voitures que j’ai achetées ici ont une histoire et je ne veux pas m’en séparer, insiste le collectionneur en remontant le cours des vingt années ». Lui et M. Forgione ont au fond des yeux le même feu qui s’allume lorsqu’il est question d’adrénaline, d’automobile, d’art de vivre et de liberté. La complicité sincère qui anime les deux hommes est palpable et on écoute avec plaisir leurs péripéties et leurs souvenirs partagés. « Pour moi, Gino, c’est Enzo Ferrari, s’amuse Gabriele Guercioni, je lui ai dit la dernière fois, lors d’un évènement : “Gino, tu as la gueule d’Enzo des fois ! Mets tes lunettes noires, on dirait lui !” Puis on rigolait… Il y a des rencontres comme ça, étonnantes, incroyables. »
ISABELLE
& De Passionnés à collectionneurs
A N D R E A
Andrea et Isabelle, c’est une histoire d’amour qui a débuté bien loin des fleurs et des dîners romantiques. Leur romance a plutôt démarré
avec une Ferrari Scaglietti rugissant à 200 km/h sur la baie de Hong Kong. Andrea, séduit par l’énergie d’Isabelle, a voulu lui en mettre plein la vue dès leur première rencontre sur le continent asiatique – Mission accomplie!
Quelques mois plus tard, les voici en Europe, Isabelle fête son anniversaire, toujours dans cette même Scaglietti sur le rallye « Tribute to Mille Miglia », une course qui est censée être une simple balade… sauf que, dans leur catégorie, ils finissent par la remporter, main dans la main (ou plutôt pied au plancher).
L’hiver arrive, et Isabelle emmène Andrea à la rencontre de Gino et son équipe rue de Lausanne, et le première mais certaiement pas la dernière transaction avec Modena cars est l’achat d’une Ferrari FF, histoire de dompter les routes enneigées suisses.
Pour la Saint-Valentin, Isabelle s’adresse à… Modena cars : un week-end sur le circuit du Castellet. Andrea ravi de son petit cadeau, pousse la FF à fond au point de faire passer les les freins du jaune l’orange — et pour toujours ! C’est là qu’Andrea se découvre une passion dévorante pour la conduite sur circuit, tandis qu’Isabelle après quelques corso cliente, parvient à tourner aussi sur les circuits, bien souvent en position « voiture balai ».
Au fil des années, la collection de Ferrari d’Andrea et Isabelle s’est agrandie en même temps que la complicité avec l’équipe de Modena Cars, chaque voiture venant ajouter une touche unique à leur aventure commune.
RENÉ
Fureur et Passion
René Arnoux, l’un des pilotes de la “French Connection” les plus talentueux de l’histoire de la Formule 1, a marqué les années 70 et 80 par sa fougue, son audace et son talent naturel au volant. Au-delà des chiffres, des victoires et des podiums, Arnoux est surtout connu pour son style de pilotage agressif et son caractère explosif, qui ont fait de lui un pilote incontournable de son époque. Retour sur la carrière de celui qui a marqué avec panache l’histoire du sport automobile.
Les Débuts :
Un Jeune Talent en Ascension
René Arnoux naît à Grenoble, le 4 juillet 1948. Passionné par la vitesse dès son plus jeune âge, il fait ses premiers pas dans le sport automobile en karting, avant de passer aux formules de promotion. Après avoir fait ses preuves en Formule Renault, où il remporte le titre français devant Patrick Tambay, Arnoux gravit les échelons avec une rapidité fulgurante. En 1975, il s’illustre en Formule 2, remportant plusieurs victoires et attirant l’attention des écuries de F1. En 1978, il fait ses débuts en catégorie reine avec l’écurie Martini, mais c’est véritablement en 1979, avec Renault, qu’il commence à se faire un nom parmi les grands.
Renault et la Révolution du Turbo
René Arnoux rejoint Renault en 1979, au moment où le constructeur français fait ses débuts avec une technologie révolutionnaire : le moteur turbo. C’est avec Renault que René Arnoux entre dans la légende : il remporte sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix du Brésil 1980, puis confirme en Afrique du Sud la même année. L’une des plus grandes pages de son histoire en F1 s’écrit lors du Grand Prix de France 1979 à Dijon-Prenois. C’est là que se déroule l’un des duels automobiles les plus célèbres : une bataille épique entre Arnoux et Gilles Villeneuve (Ferrari) pour la deuxième place. Les deux pilotes se livrent à un affrontement roue contre roue, échangeant leurs positions à plusieurs reprises dans un combat acharné. Malgré une troisième place à l’arrivée, Arnoux gagne le respect du public et l’admiration de ses pairs pour sa combativité.
La Montée en Puissance avec Ferrari
Après son passage chez Renault, Arnoux rejoint la Scuderia Ferrari en 1983, une période où il montre toute l’étendue de son talent. Avec la célèbre équipe italienne, il connaît une saison particulièrement fructueuse, remportant trois victoires et terminant troisième au championnat des pilotes. Ses succès à Montréal, Zandvoort et Imola le placent parmi les grands noms de la discipline. Cependant, malgré ses performances, sa collaboration avec Ferrari prend fin de manière abrupte en 1985. Il reviendra l’année suivante avec l’écurie Ligier.
Un Pilote au Tempérament Bouillant
René Arnoux n’est pas seulement un pilote rapide, il est également connu pour son caractère bien trempé. Sur la piste, il n’hésite jamais à prendre des risques, quitte à forcer ses adversaires à l’erreur. En dehors des circuits, Arnoux ne mâche pas ses mots et peut se montrer aussi bouillant que derrière le volant. Si sa carrière a été riche en succès, il ne parviendra jamais à décrocher de titre mondial.
Il reste cependant dans l’esprit des fans comme l’un des pilotes les plus excitants à regarder. Sa fougue et son refus de baisser les bras, même dans les situations les plus désespérées, ont fait de lui un favori du public.
Un Héritage Intact
Après avoir quitté la Formule 1 en 1989, Arnoux s’est consacré à d’autres formes de sport automobile, notamment les courses d’endurance et le management d’écuries, dont DAMS. Il reste actif dans le monde du sport automobile et participe régulièrement à des événements historiques, où il continue de partager sa passion pour la vitesse et le pilotage. René Arnoux s’inscrit pour toujours comme une figure marquante de la Formule : un pilote qui, au-delà des victoires et des podiums, a incarné l’essence même du combat en piste. Sa passion et sa détermination ont fait de lui un héros intemporel du sport automobile français et international.
Photo page de gauche
René Arnoux et Giancarlo Fisichella
Photo page de droite
La Ferrari
LOUIS
L’Étoile Montante du Sport Automobile Suisse
À seulement 26 ans, Louis Delétraz est déjà un nom bien connu dans le monde du sport automobile. Fils de l’ancien pilote de Formule 1, JeanDenis Delétraz, Louis a su se faire sa place, notamment grâce à ses performances impressionnantes dans les championnats de monoplaces et d’endurance. Talentueux, déterminé et réfléchi, il incarne la nouvelle génération de pilotes qui visent le sommet. Retour sur le parcours d’un talent suisse en pleine ascension.
Un Héritage Familial
Né le 22 avril 1997 à Genève, Louis Delétraz n’a pas grandi tout près des circuits. Son père, JeanDenis Delétraz, a participé à quelques Grands Prix de Formule 1 dans les années 1990, lui offrant une immersion précoce dans l’univers de la course. Mais loin de s’appuyer sur le succès de son père, Louis a rapidement tracé son propre chemin en compétition. Dès l’âge de 10 ans, il commence le karting, discipline essentielle pour former les futurs talents de la monoplace.
Les Premiers Succès en Monoplace
Après un parcours solide en karting, Louis passe aux formules de promotion, où il ne tarde pas à montrer son potentiel. Comme Gino a toujours été très proche de la famille, et qu’il avait vu le potentiel de Louis, c’était sans hésitation de l’accompagner et soutenir lors de son lancement en sport automobile professionnel. En 2015, il devient vice-champion de la Formula Renault 2.0 NEC et en 2016, il remporte la Formula Renault 2.0 Eurocup, un championnat prestigieux qui a vu passer des pilotes comme Valtteri Bottas et Carlos Sainz. Cette victoire lui ouvre les portes de la Formule 3 et, peu après, de la Formule 2, antichambre de la Formule 1. En F2, Delétraz montre une constance remarquable, avec plusieurs podiums et de belles performances qui lui ont valu une réputation de pilote rapide et intelligent. Mais malgré ces succès, l’accès à la Formule 1 reste difficile dans un environnement ultra-compétitif.
L’Aventure de l’Endurance
Si la Formule 1 n’a pas encore ouvert ses portes à Delétraz, c’est dans l’endurance qu’il trouve un terrain d’expression idéal. En 2021, il rejoint l’écurie WRT en European Le Mans Series (ELMS) et décroche le titre de champion dès sa première saison. Il fait également ses débuts aux 24 Heures du Mans, l’épreuve reine de l’endurance, où il termine en haut du classement dans la catégorie LMP2, l’une des plus disputées. Delétraz montre une grande maîtrise dans cette discipline qui nécessite non seulement de la vitesse, mais aussi une gestion stratégique des relais, de la fatigue, et des conditions de course changeantes. Avec des victoires aux 24 Heures de Spa et une participation de plus en plus régulière dans les championnats d’endurance, il s’est imposé comme l’un des pilotes LMP2 les plus en vue.
L’Hypercar en Ligne de Mire
Avec l’essor de la catégorie Hypercar dans le Championnat du Monde d’Endurance (WEC), Louis Delétraz semble prêt à franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Son objectif : continuer à briller en endurance et, pourquoi pas, viser la victoire absolue aux 24 Heures du Mans, un rêve pour tout pilote de cette discipline. Quant à la Formule 1, Louis reste réaliste : « La F1 est toujours dans un coin de ma tête, mais je suis concentré sur l’endurance. Si une opportunité se présente, je la saisirai. En attendant, je donne tout dans ce que je fais, et l’endurance m’offre des perspectives passionnantes. »
MODENA CARS
Chez Modena Cars, le mantra du visionnaire Enzo Ferrari résonne chaque jour : « On ne peut pas décrire la passion, on ne peut que la vivre ». Désireux de donner à la concession une dimension à 360 degrés, Gino Forgione met un point d’honneur à amener sa clientèle sur les circuits — l’occasion rêvée de faire chauffer la gomme et de libérer toute la puissance des bolides au Cavallino Rampante. Si la carrière de M. Forgione en tant que pilote et sa volonté de partager sa passion n’est un secret pour personne, cela explique sans doute pourquoi la fièvre de la course et le dépassement de soi ont une place si particulière dans l’ADN de Modena Cars.
Photo page de gauche Ferrari 296 GT3 de Gino Forgione lors du championnat GT OPEN
L’adrénaline en partage
Pour fédérer la clientèle autour de la passion du circuit, une idée fait son chemin dans l’esprit de Gino Forgione. Il crée le Club des Cavalieri, un club d’amateurs au sein duquel sensations fortes riment avec sécurité maximale. Orchestrés par l’équipe de Modena Cars, les évènements qui réunissent les Cavalieri ne manquent pas : « on prépare les voitures en amont puis on part profiter des journées de roulage sur circuit, entourés par une équipe de pilotes instructeurs On ne cherche pas nécessairement la performance, mais plutôt le côté plaisir : le plaisir de rouler, le plaisir de la vitesse, le plaisir d’être ensemble. C’est important pour moi que le client puisse également s’exprimer sur un circuit et constater par lui-même les limites de sa Ferrari sur le terrain. Bien sûr, nous veillons toujours à garder une marge de sécurité maximale pour vivre pleinement ces moments de pur bonheur. »
Si l’on doit retenir une chose du Club des Cavalieri, c’est la passion que partage chacun de ses membres ainsi que la convivialité extraordinaire sous laquelle prend place chaque rencontre. « Le client arrive, enfile sa combinaison et se fait plaisir. Quand je vois son sourire, ça vaut plus pour moi que n’importe quelle publicité ! », confie encore Gino Forgione.
Une préparation millimétrée, un mental à toute épreuve
Si le plaisir de la course donne toute sa substance au Club des Cavalieri, c’est avec un tout autre esprit que l’on aborde l’univers compétitif qu’incarne la figure de Gino Forgione. Le pilote émérite nous emmène dans l’envers des courses, lors de grandes compétitions telles que les Ferrari Challenges.
« Dans ces championnats monomarque, les coureurs se donnent à fond et les courses sont vraiment intenses. Depuis quatre ans, je participe aussi au GT Open International. Dans ce contexte-là, il faut considérer ma voiture comme un cheval de course. Et comme tout cheval de course, elle a son écurie : l’AF Corse — qui a apporté la victoire à Ferrari avec la SP 499 au Mans, l’année passée. C’est une écurie de pointe, à la réputation exceptionnelle. »
Le rôle de l’écurie n’est pas des moindres : gardiennage, préparation, acheminement de la voiture sur les différents circuits, rien n’est laissé au hasard. Lorsque le bolide arrive à destination, les premiers essais commencent. Là encore, expertise et méticulosité font loi, car les facteurs à prendre en compte sont innombrables.
« La température et les configurations météorologiques sont très importantes. C’est sur ces critères-là que l’on va régler la voiture. D’une année sur l’autre, ça change du tout au tout. On va alors chercher les bons réglages au niveau des setup, des suspensions, du châssis, on cherche la pression optimale des pneumatiques. Pour réaliser mes tests, je suis également suivi par un directeur de courses Ferrari. L’étape suivante est celle de la télémétrie : par le biais de comparaison vidéo, je vois exactement où je freine par rapport à lui, la position de mon volant par rapport au sien, à quel moment je tourne, la pression que j’exerce sur la pédale et durant combien de temps… Tout est analysé dans les moindres détails. En tant que pilote, j’essaie de me rapprocher le plus possible des faits et gestes du directeur de course. Une fois que tous ces éléments sont en ordre, on passe enfin aux qualifications, à la course en elle-même. Grâce à une caméra installée, on voit en temps réel ce que je fais et on me corrige encore ».
S’il est impossible de faire l’impasse sur cette préparation au cordeau, aussi intense qu’exigeante, pour Gino Forgione l’essence même de la performance est ailleurs : « il faut rouler, manger des kilomètres et des kilomètres » Le pilote file l’image du marathonien qui doit courir sans relâche durant des semaines avant d’atteindre son but. Chaque donnée analysée, chaque ajustement, chaque mètre parcouru lors des essais le rapproche un peu plus de la victoire et le pousse au-delà de ses limites.
Photos page de gauche, de gauche à droite
- Sortie circuit du Club des Cavalieri en 2022 à Barcelone
- Adrienne Polli et Olga Tétard lors d’une sortie circuit du Club des Cavalieri
Photos page de droite, haut Gino Forgione et Michele Rugolo, coach pilotage Ferrari Spa
SPA
On-board with Gino Forgione
Le Circuit de Spa-Francorchamps, au coeur des Ardennes belges, est un témoin privilégié de l’évolution des sports mécaniques depuis 1921. Gino Forgione nous emmène à la découverte de son circuit favori qui allie vitesse, pilotage précis, courage et succession d’émotions extraordinaires.
F R A N C O R C H A
M P S
1. Eau Rouge
De Eau Rouge aux Combles, la première chicane, il y a un dénivelé de plus de 350 mètres et c’est quelque chose d’exceptionnel.
2. Le raidillon
On descend complètement à l’aveugle depuis Eau Rouge, et on monte le raidillon, ça se fait d’instinct. C’est un endroit où, du moment qu’on a mis les gaz, il n’y a pas de retour en arrière. Si on fait une faute grave, on va directement dans le mur.
3. Blanchimont
On arrive dans la double courbe de Blanchimont extrêmement technique à négocier au vu des vitesses atteintes.
4. Bus Stop
C’est une chicane qu’on passe en première, donc on passe de 260 à 60 km/h pour se relancer sur la ligne droite d’arrivée.
FLAVIO
L’âme derrière la machine
Designer autodidacte, amateur d’art, esthète chevronné et visionnaire incontestable, Flavio Manzoni s’est vu confier, en 2010, les rênes du Centro Stile Ferrari. Sa nomination en tant que vice-président du design annonce en effet une nouvelle ère dans l’histoire de la marque puisque dès lors, chaque étape, de la conception au modèle final, s’effectue sous sa supervision experte, au sein même de Ferrari. Sa vision se déploie le long d’un fil rouge tissé de ses convictions : le design, pour lui, est avant tout un acte de communication et la forme, une représentation de la mémoire, de la modernité, de la tradition, de l’art et de la culture, plutôt qu’un élément purement utilitaire ou ornemental. M A N Z O N I
Photo page de droite Ferrari Monza SP1
Une carrière sur les chapeaux de roues
Lorsqu’il intègre Ferrari, Flavio Manzoni s’est déjà bâti une expérience et une réputation solides dans le milieu automobile. Sa carrière commence en 1993 chez Fiat Auto où il devient, trois ans plus tard, responsable du design intérieur de Lancia. Il part ensuite faire ses armes chez Seat et Audi, avant de prendre la direction de l’entité « Creative Design » du groupe Volkswagen en 2007. Toutes les portes s’ouvrent — Maserati, Bentley, Bugatti — avant la consécration : Ferrari le met à l’épreuve. Ses premiers pas se font immanquablement à Maranello où il lui incombe de finaliser l’étude de la F12 Berlinetta. Pour ce faire, il fait travailler sa propre équipe et les met en compétition face au monstre sacré Pininfarina — collaborateur historique de la marque depuis 1952. Cette émulation va profondément nourrir le Centro Stile qui s’étoffe et gagne en ampleur, bien que la concurrence soit rude — Pininfarina semble imbattable en matière de design. Pourtant, 2013 vient marquer un tournant dans l’histoire du constructeur italien : le modèle sobrement nommé LaFerrari voit le jour, le premier bolide entièrement conçu au sein du studio interne de la marque. Dès lors, Manzoni décide de poursuivre ses efforts sur cette lancée. Il supervise les designs des emblématiques, F12 TDF, 488 GTB Spider, GTC4 Lusso, Portofino et 812 Superfast.
Le visionnaire a su laisser son empreinte chez Ferrari — une empreinte qui continue d’insuffler au constructeur italien un esprit d’avant-garde et de consolider son mythe. Sous sa coupe, les séries limitées et les commandes spéciales bourgeonnent, le département Tailor Made ne cesse de repousser ses limites, donnant naissance à de nouveaux bijoux automobiles qui mêlent ingénieusement élégance, performance et exigence. Ferrari se doit d’avancer avec son temps. Aussi, la conception d’un nouveau modèle va nécessairement de pair avec les dernières avancées techniques et technologiques : son design se veut le reflet de la puissance qui se déploie sous le châssis. « Nous évitons tout ce qui relève du superficiel et du décoratif, car nous devons toujours parvenir à une cohérence conceptuelle, explique M. Manzoni. Il s’agit également d’une méthode ou d’une philosophie qui reposent sur le défi permanent et l’aptitude des concepteurs à être à la fois créatifs et cohérents. Ce type d’approche rigoureuse pour définir la forme reflète l’essence du projet et distingue le véritable design du simple style. »
Photo page de gauche Ferrari Vision Gran Turismo
Un équilibre entre beauté et complexité
La force de Flavio Manzoni, plus que son CV exemplaire et sa connaissance du milieu automobile, c’est peut-être avant tout sa curiosité. Sa réflexion est parsemée de références artistiques et architecturales, d’analogies littéraires et musicales, de pensées issues de diverses écoles — car il ne suffit pas de se revendiquer moderne pour s’inscrire dans l’air du temps, mais véritablement de saisir le langage et les codes de cette modernité.
La direction qu’a choisi de prendre Ferrari en matière de création exige un travail lent et minutieux, dans lequel les influences dialoguent et s’entrecroisent. Pour Manzoni, cependant, pas question d’exclure l’intuition et la sérendipité du processus : cette phase de conception s’apparente, pour lui à une jam session — une séance d’improvisation où chaque musicien « œuvre à réaliser une même vision tout en étant capable, individuellement, d’interpréter le projet de différentes manières ».
Il est aussi question, dans le travail du designer, d’un perpétuel équilibre : entre démarche artistique et enjeux techniques, idées et matières, conception et performance. Dans une interview accordée au média Neue Luxury, il lève le voile sur le processus de création tel que la marque l’envisage : « En réalité, Ferrari ne part jamais d’une page blanche, mais de la base technique du modèle — le “package”. Il définit l’architecture de base de la voiture et fournit à l’équipe de conception les contraintes fondamentales à respecter pour garantir une gamme de performances spécifiques. L’aérodynamique joue un rôle très important dans le processus de conception, tandis que l’ergonomie et la disposition intuitive des commandes influencent l’aménagement intérieur de la voiture et le tableau de bord. »
Inventer les icônes de demain
« Je crois qu’une “nouvelle icône” doit naître d’idées et de concepts nouveaux, de quelque chose d’inattendu plutôt que d’une simple reprise d’icônes passées. C’est pourquoi mes collaborateurs et moi-même, au sein du Centro Stile Ferrari, sommes constamment à la recherche de nouveaux paradigmes. » À entendre parler Flavio Manzoni, on comprend que son regard est porté sur l’avenir, inconditionnellement. Et bien que l’héritage incomparable de Ferrari nourrit sa réflexion créative et s’inscrit dans chacun des modèles qu’il conçoit, Manzoni refuse de céder à la nostalgie.
Au-delà de cela, un autre jeu d’équilibre s’impose : concilier les désirs des clients aux designs innovants caractéristiques de la marque. « Il existe une tension permanente entre l’aspiration à la modernité, le rêve, la vision et ce que la technologie de pointe nous permet de faire, renchérit le désigner. Nous nous efforçons de répondre aux attentes les plus exigeantes de notre clientèle en matière de design, mais nous faisons de même pour les valeurs techniques et de performance. Ferrari est plus qu’une voiture, c’est un véritable mythe. Et toutes les Ferrari sont définies comme de véritables “sculptures en mouvement”. »
L’enjeu est immense : façonner l’héritage et l’identité d’une des marques les plus prestigieuses au monde n’est pas à la portée de toutes les mains. Flavio Manzoni est conscient que pour maintenir la réputation du constructeur italien, il est question de repousser les limites sans jamais s’arrêter — un perpétuel renouveau, une course à l’innovation dans laquelle la gloire et le succès ne sont jamais à prendre pour acquis. Il conclut : « Le design d’une Ferrari représente pour moi un lien entre la modernité et le respect de la tradition, entre l’innovation et la mémoire. C’est le point de rencontre entre la sensibilité artistique et la “culture du projet”. Un processus imprégné d’intuition et d’imagination inscrites dans le présent pour façonner l’avenir. »
FERRARI
40 Ans de Passion
Il y a des voitures qui ne se contentent pas de marquer leur époque, mais qui la redéfinissent. La Ferrari Testarossa, icône des années 80, célèbre cette année son 40e anniversaire, et il est difficile de croire que quatre décennies se sont écoulées depuis sa première apparition au Salon de l’Automobile de Paris en 1984, en tant qu’héritière de la 512 BBi. Le design de Pininfarina rompt quelque peu avec la tradition et s’avère saisissant et novateur. Les prises d’air latérales sont plus grandes que sur le modèle précédent et cette contrainte a permis d’introduire les longues ailettes latérales qui deviendront la caractéristique la plus reconnaissable de la Testarossa.
E S T A R O
S S A
Photos page de gauche Ferrari Testarossa Monospecchio
Un
design inoubliable couplé à une mécanique
d’exception
Le nom Testa Rossa signifie tête rouge en italien et fait référence à la couleur des couvercles d’arbre à cames sur les modèles de course sportive. La remplaçante de la série Boxer, dessinée par Pininfarina, était radicalement différente de son prédécesseur sur le plan visuel, bien qu’elle soit toujours équipée d’un moteur à douze cylindres à plat monté en position centrale. Le profil cunéiforme à nez pointu disparaît au profit d’une face avant arrondie et beaucoup plus douce. Les ailes avant se fondent dans l’une des caractéristiques stylistiques les plus distinctives du modèle, les panneaux de porte profondément striés qui s’élargissent vers leur bord de fuite avant de se fondre dans les ailes arrière très larges. À l’arrière, les feux circulaires jumelés, qui avaient été une caractéristique stylistique pendant plus d’une décennie, ont disparu. Ils sont remplacés par une grille horizontale noire satinée sur toute la largeur, cachant des feux combinés rectangulaires.
La raison de la grande largeur arrière et des grilles de porte cerclées de la couleur de la carrosserie réside dans les deux radiateurs à eau latéraux qui recevaient leur air de refroidissement par les prises d’air des portes. La « grille » en forme de coquille d’œuf noir mat dans le nez de la voiture était un leurre pour établir un lien avec la tradition Ferrari, bordée par des ensembles de feux de route, latéraux et de clignotants, avec des phares jumelés dans des nacelles escamotables sur la face supérieure du nez. Le repositionnement des radiateurs a permis de dégager un espace supplémentaire pour les bagages dans le nez, l’espace utilisable pour les bagages étant un point faible de la série Boxer. Bien que la voie avant ne soit supérieure que de 12 mm à celle de la 512 BBi, la voie arrière augmente de 105 mm, ce qui donne à la voiture une forme de coin en plan plutôt qu’en profil. Cette esthétique audacieuse, combinée à une couleur rouge vif souvent associée à la marque, a fait de la Testarossa un symbole instantané de luxe et de performance.
Sous le capot, la Testarossa abrite un moteur V12 à 180° de 4,9 litres, capable de produire 390 chevaux à 6 300 tr/min. Cette motorisation permet à la voiture de passer de 0 à 100 km/h en seulement 5,3 secondes, avec une vitesse de pointe avoisinant les 290 km/h. Pour l’époque, ces chiffres étaient impressionnants et ont contribué à asseoir la réputation de la Testarossa comme l’une des voitures les plus rapides et les plus désirables du marché.
Photo page de droite Ferrari Testarossa Monospecchio
Un héritage culturel
Au-delà de ses performances techniques, la Ferrari Testarossa est devenue une icône culturelle. La voiture apparaît pour la première fois dans la série télévisée Miami Vice en 1986, conduite par le détective Sonny Crockett, incarné par Don Johnson. Peinte en blanc pour mieux ressortir lors des scènes nocturnes, la Testarossa est rapidement devenue un personnage à part entière de la série, symbolisant le mode de vie opulent et le glamour de Miami dans les années 80. Cette association a non seulement renforcé la popularité de la voiture, mais a aussi marqué l’imaginaire collectif, faisant de la Testarossa un symbole visuel indissociable des années 80. La Testarossa a également fait ses débuts dans le monde des jeux vidéo, où elle est devenue l’une des voitures les plus iconiques à piloter. Le jeu OutRun (1986) de Sega est sans doute le plus célèbre pour avoir présenté une voiture inspirée de la Testarossa comme véhicule principal. OutRun a contribué à renforcer l’image de la Testarossa comme la voiture ultime de l’époque, un rêve accessible via le monde virtuel. Au cinéma, on la retrouvera dans les films Black Rain de Ridley Scott en 1989, et plus récemment dans Le Loup de Wall Street de Scorsese en 2013. Quarante ans après son lancement, la Ferrari Testarossa continue de fasciner les amateurs de voitures classiques. Elle est aujourd’hui un modèle recherché par les collectionneurs, avec des prix qui ne cessent de grimper lors des ventes aux enchères. La Testarossa n’est plus seulement une voiture, mais un véritable objet de collection, un témoignage de l’excellence de Ferrari en matière de design et d’ingénierie.
Photo page de gauche Deux flics à Miami, 1984
Photos page de droite, de haut en bas - Le loup de Wall Street, 2013 - Out Run, 1986
EXCEPTION
Le Concours d’Élégance de Megève
Nichée au cœur des Alpes françaises, la station de Megève, destination prisée pour ses pistes de ski et son charme préservé, est aussi le théâtre d’un événement exclusif qui fait battre le cœur des passionnés d’automobiles de collection et des amoureux du luxe dans toute sa beauté : le Concours d’Élégance. Cet événement, qui attire des amateurs du monde entier, combine histoire et technologie automobile dans un cadre magique.
Par Helena Perdoux-Frances
E X C L U S
Une tradition réinventée
Le Concours d’Élégance est une tradition automobile née dans les années 20, qui célébrait le design des voitures et la mode féminine, lors de rassemblements mondains. Pour 2024, Megève avait choisi de réinterpréter cette tradition en l’adaptant au goût du jour, tout en respectant son héritage de sophistication. Des contraintes de dernière minute en ont malheureusement décidé autrement.
Un rassemblement unique
Tous les connaisseurs férus d’innovation automobile, vont se retrouver dans un esprit de fête et un environnement inhabituel, les 17, 18 et 19 janvier 2025. Ce concours est ouvert à 50 voitures, anciennes et modernes, examinées par un jury qui notera au passage les tenues portées par des pilotes, dans une ambiance conviviale et familiale. Megève, comme à son accoutumée, jouera son rôle d’animateur confirmé et d’hôte d’exception.
Un week-end au sommet
Le but affiché de ce rassemblement reste l’élégance pour tous les passionnés de montagne et de voitures.
C’est pourquoi chaque pilote devra arborer un costume d’époque, en rapport avec sa voiture, sans oublier l’esprit montagnard. En effet, le Concours d’Élégance reste pour Megève, un événement de partage et de belles rencontres, durant lequel les pilotes et tous les VIP se rendent totalement accessibles au public.
L’élégance au service de l’engagement
Le Concours est tout d’abord un engagement écoresponsable. Un nouvel espace constitué de plaques synthétiques offre le même plaisir de glisse que la glace, sans pour autant d’impact négatif sur l’environnement, lié à sa fabrication. Une durabilité qui ne consomme ni eau, ni énergie…
L’acquisition de ces plaques a déjà permis de planter 600 arbres. De plus, les plaques endommagées sont recyclées, devenant ainsi des abris pour réfugiés. L’écoresponsabilité n’est pas le seul engagement du Concours d’Élégance. C’est aussi 35’000 euros reversés notamment à l’association Cœur Vanessa (https://www.coeur-vanessa.com/), qui œuvre contre le cancer des enfants. En 2024, Modena Cars mené par son fondateur Gino Forgione, a fête ses 20 ans d’amour pour Ferrari. Ses magnifiques voitures participant incontestablement au succès du Concours d’Élégance, Modena Cars contribue à faire de cet événement, le synonyme d’un luxe indispensable.
P ZERO™ WINTER 2 a été conçu pour les principaux constructeurs automobiles afin d’assurer performance et sécurité dans les conditions hivernales. Il est disponible dans certaines dimensions avec la technologie ELECT™ 1 conçue pour les véhicules électriques et rechargeables. De plus, il est composé pour la première fois de matériaux biosourcés et recyclés à plus de 50% dans la gamme hiver de Pirelli 2 .
1. 13 dimensions sur 31 au lancement du produit sont dotées de la technologie Elect™.
2. 13 dimensions sur 31 au lancement du produit contiennent plus de 50% de matériaux biosourcés et recyclés. En fonction de la taille du pneumatique, la taneur en matériaux biosourcés et recyclés varie entre 15-16% et entre 34-35%. Les matériaux biosourcés sont le caoutchouc naturel,
biochimiques et les
résines, tandis que les matériaux recyclés sont les renforts métalliques et le caoutchouc synthétique, la silice et le noir de carbone (par le biais du bilan de masse). 3. Les 31 tailles au lancement du produit ont toutes été classées A sur l’étiquette UE pour le freinage sur mouillé.
En 1979, PAIGET lance une montre qui définira l’esprit des années 1980. Aujourd’hui, elle fait son grand retour pour le 150ème anniversaire de la Maison.
I A G E T
Àla fin des années 1970, PIAGET est déjà particulièrement réputé pour ses élégantes montres, mais, à l’aube de la nouvelle décennie, le mode de vie de sa clientèle est en pleine mutation.
« Il nous fallait vraiment répondre à la demande particulière de nos clients qui étaient habitués à porter des montres élégantes », expliquait alors Yves Piaget.
« Mais aujourd’hui, nos clients aiment de plus en plus faire du sport. Cela fait partie de l’évolution des modes de vie actuels. Ils recherchent le raffinement et veulent porter une meilleure montre, même en pratiquant leur sport. C’est pourquoi nous avons créé cette ligne sport chic qui est à la fois étanche et résistante aux chocs. »
Pour répondre à cette demande, nous avons lancé une montre au nom simple : la « Piaget Polo ». La référence à ce sport d’élite résonnait parfaitement avec le statut de Piaget au sein de la Piaget Society. Aujourd’hui, 45 ans après sa création, ce garde- temps de légende renaît sous le nom de Piaget Polo 79, toujours bien en accord avec l’air du temps. Épousant le poignet comme une seconde peau, le bracelet est réalisé avec un tel savoir-faire par les maîtres artisans de Piaget qu’il semble avoir été sculpté à partir d’un seul morceau d’or. La Piaget Polo a beau être une montre solide et waterproof, elle ne fait aucun compromis sur le luxe et la rareté à une époque où Piaget décide de travailler exclusivement les métaux précieux.
Présentée comme « la montre sportive ultime », la Piaget Polo est aussi révolutionnaire qu’élégante.
Sa finesse au poignet résulte de la maîtrise des mouvements extra-plats – mécaniques et à quartz – de Piaget. En 1976, la Maison lance le célèbre 7P, alors le mouvement à quartz le plus fi n du monde, qui équipera les premiers modèles de la Piaget Polo. Au début des années 1980, il est détrôné par le 8P qui totalise 1,95 mm d’épaisseur. Certaines Piaget Polo abriteront le célèbre calibre mécanique 9P. Le modèle est tellement populaire qu’il sera décliné en de nombreuses variations : boîtier rond ou carré, serti de pierres, en or bicolore, affichage de l’heure uniquement, avec calendrier perpétuel, voire monté sur un bracelet en cuir.
La Piaget Polo 79 incarne la plus pure expression du modèle original, rehaussé toutefois de quelques détails subtils. Pour correspondre aux tendances actuelles, le calibre à quartz a été remplacé par le calibre de manufacture automatique extra-plat 1200P1, visible à travers le fond en saphir du boîtier dont le diamètre a été légèrement agrandi à 38 mm.
Pour le reste, il s’agit du même chef- d’œuvre entièrement réalisé en or 18 carats, celui-là même qui émerveillait la jet-set il y a 45 ans et qui est déjà adoré par les initiés. Si les montres pour les sports élégants ne manquent pas, il n’existe qu’une seule montre élégante pour le sport : la Piaget Polo 79.
Piaget Boutique Geneva
Découverte de l’excellence culinaire
Niché au sommet du prestigieux
Four Seasons Hotel des Bergues, Izumi propose un mélange unique de cuisine fusion japonaise et péruvienne au cœur de Genève. Avec ses vues panoramiques à couper le souffle sur le lac Léman et les sites emblématiques de la ville, ce restaurant sur le toit n’est pas seulement un régal pour le palais, mais aussi pour les yeux.
I Z U M I
Mariant les traditions culinaires japonaise et péruvienne, le chef Kato propose une cuisine Nikkei composée à partir des meilleurs produits de saison. Les saveurs raffinées et délicates de la cuisine japonaise se mêlent à celles, corsées, de la cuisine péruvienne, pour donner naissance à d’exquises créations gastronomiques. Adepte d’une approche «de la ferme à la table» il privilégie autant que possible les produits de la région. Il s’approvisionne notamment en perches d’eau douce provenant des lacs suisses et travaille en étroite collaboration avec les agriculteurs locaux pour la viande d’agneau et de bœuf de qualité premium, issus de vaches qui paissent dans les alpages, en plus de la viande wagyu qu’il importe de son Japon natal. Les poissons d’eau salée et les fruits de mer sont sélectionnés auprès de fournisseurs de confiance et proviennent d’une pêche éthique et respectueuse, ou d’élevage responsable. Situé au dernier étage de l’hôtel, le restaurant Izumi offre un cadre élégant pour dîner face à l’une des plus belles vues sur Genève et son célèbre Jet d’Eau. Considéré comme l’un des meilleurs de la ville, le restaurant est l’endroit idéal pour un repas informel entre amis ou pour célébrer un événement important. «Izumi possède une énergie vibrante qui lui est propre. Nous souhaitons que le restaurant soit le lieu de prédilection des Genevois et des clients de l’Hôtel qui veulent savourer un repas de qualité en toute simplicité ou célébrer une occasion spéciale», indique le chef Kato. La décoration intérieure en bois sombre et les tons chauds rappelle la nature tandis que la terrasse panoramique accueille les hôtes pendant les mois les plus chauds de l’année.
«Je suis très heureux d’être à Genève et de travailler avec des chefs talentueux venus du monde entier, de la France au Portugal. La géographie n’a pas beaucoup d’importance de nos jours, chaque membre de l’équipe est extrêmement compétent en matière de cuisine japonaise, apportant une expérience et un savoir-faire inestimables en cuisine», poursuit Kato.
Élevé dans la région de Kanto, à Honshu, Kato s’oriente vers la cuisine dès son plus jeune âge, inspiré par son oncle qui tenait un izakaya, un bar japonais traditionnel. Adolescent, il travaille à temps partiel à ses côtés, lui donnant le goût pour l’environnement intense et rythmé des cuisines. Il commence à travailler pour le groupe Four Seasons à Tokyo, où il apprend l’art de la préparation des sushis, puis poursuit sa carrière dans plusieurs établissements du groupe, notamment au Four Seasons Hotel de Mumbai et au Four Seasons Resort Dubai at Jumeirah Beach. Pendant son séjour à Doha, Kato travaille comme sous-chef pendant deux ans au sein du plus grand restaurant Nobu du monde. Il devient par la suite Chef Exécutif au Four Seasons Hotel St Petersburg et poursuit désormais son parcours en tant que Chef Exécutif au Four Seasons Hotel des Bergues.
Restaurant Izumi
Four Seasons Hotel Des Bergues Quai des Bergues 33, 1201 Geneve
PHILIPPE
Gourmandise, créativité, générosité
Figure emblématique de la gastronomie genevoise, entrepreneur chevronné, consultant dédié au monde de la cuisine, le Chef Philippe Chevrier n’a pas pour habitude de faire les choses à moitié. Il nous invite à découvrir son fief, Le Domaine de Châteauvieux, un établissement qu’il affectionne tout particulièrement et qui l’inspire. Plongeons au cœur d’un terroir d’une richesse exceptionnelle, sublimé par l’audace d’un Chef amoureux des bons produits et du travail bien fait.
C’est une passion qui me vient de ma famille. Ma mère, ma grand-mère et ma tante faisaient une cuisine familiale exceptionnelle. Ce qui me fascinait, c’était ce don de rassembler la famille et les amis autour de la table. En choisissant le métier de cuisinier, j’ai souhaité transmettre les émotions de mon enfance, qui sont encore aujourd’hui de merveilleux souvenirs.
Vous avez tracé votre parcours au sein de grands établissements : quels enseignements essentiels en avez-vous retiré ? Quelles ont été les figures marquantes de votre apprentissage ?
Au gré de mes expériences, on m’a avant tout transmis la rigueur et l’amour du travail bien fait, l’exigence et l’excellence. Quant aux figures marquantes de mon apprentissage, je pourrais citer Jean Boutiller, Chef d’apprentissage MOF, Louis Outhier au restaurant l’Oasis à La Napoule et, bien sûr, Frédy Girardet à Crissier, sans oublier Éric Chevillat, un chocolatier-confiseur avec qui j’ai travaillé au début de ma carrière.
Quels projets et ambitions nourrissez-vous aujourd’hui ?
Quel est votre prochain défi ?
Je souhaite avant tout poursuivre sur cette lancée, continuer à tenir nos exigences en matière de qualité, mais aussi continuer à transmettre ma passion à mes équipes. Par ailleurs, j’aimerais développer mon activité de consulting — un nouveau projet que j’ai lancé en 2024. En dehors de tout ça, j’attends aussi avec impatience, et comme chaque année, le marathon de New York en novembre !
Comment décririez-vous votre cuisine ?
Je dirais que ma cuisine se déploie avant tout autour des saisons et des produits : je ne fais aucune concession sur la qualité des matières premières. C’est une cuisine gourmande, créative et généreuse qui s’appuie sur des bases classiques, dans le respect des saveurs et du produit.
Quels sont vos ingrédients de prédilection ?
J’aime travailler avec des produits venus d’autres horizons, des produits qui ne sont pas forcément cultivés chez nous, en particulier ceux de la mer. C’est justement cette variété qui fait la richesse et la qualité de notre cuisine. Mon ingrédient de prédilection est, sans la moindre hésitation, la truffe noire — un don des dieux ! Utilisée sans artifice, finement râpée ou tranchée en lamelles, elle révèle toute sa complexité et son intensité. Elle peut également être associée à des produits comme la volaille de Bresse ou le homard breton, et infusée pour en faire une glace en dessert. J’apprécie aussi beaucoup la période de la chasse avec la diversité du gibier à plumes ou à poils. C’est un rendez-vous très attendu en fin d’année au Domaine de Châteauvieux.
Quelles valeurs de Modena Cars partagez-vous, et plus particulièrement avec M. Forgione ?
Gino Forgione est un ami de longue date que j’apprécie pour son franc-parler, son honnêteté, sa générosité et sa fidélité à toute épreuve. C’est un gourmand gourmet, qui ne se contente que du meilleur !
LE DOMAINE DE CHATEAUVIEUX
Trésor du terroir
Perché sur la colline de Peney, à Satigny, le Domaine de Châteauvieux semble avoir pris racine au milieu des vignes. Depuis sept siècles, l’établissement contemple, sans jamais se lasser, les rives du Rhône, les montagnes du Jura et le Salève : ici, le temps semble suspendu. Érigé au XIVe siècle, dernier vestige du Château de Peney — brûlé pendant les guerres de religion au XVIe siècle —, le Domaine de Châteauvieux fait partie de ces lieux qui ont une âme. Au début des années 1970, l’établissement, qui est alors une ferme vigneronne, ouvre ses portes aux épicuriens et aux bons vivants : reconverti en hôtel et restaurant, il propose une offre d’hébergement de douze chambres. Puis, à l’arrivée de Philippe Chevrier en 1986, le Domaine est rénové. Le Chef en est le propriétaire depuis 1989. « Ce qui m’a séduit en premier lieu, c’est l’ambiance chaleureuse, la beauté du cadre et cette atmosphère particulière qui rend cet endroit unique, nous confie Philippe Chevrier. Châteauvieux est une maison à laquelle je suis toujours aussi attaché, et ce même après 40 ans. »
L’adresse incarne l’excellence et de la gastronomie suisse ; la note de 19/20 au Gault&Millau et l’étoile au Guide Michelin, qui récompensent la table depuis plus de vingt ans ne trompent pas. « On ne maintient pas une maison à ce niveau sans des équipes fortes, fidèles et passionnées. Le secret de la réussite est de bien s’entourer, dans tous les domaines. Il faut savoir laisser ses collaborateurs s’exprimer et apporter de nouvelles idées, ce qui permet de se renouveler et d’avancer ensemble », estime le Chef. Au sein de ses équipes, il est fier de compter Esteban Valle, maître d’hôtel de l’année au Gault&Millau 2023 et directeur du restaurant, ainsi que le Chef Damien Coche qui l’épaule en cuisine depuis plus de vingt-cinq ans.
Dans les assiettes, les goûts s’expriment entre simplicité et raffinement, faisant la part belle aux meilleurs produits qu’offre la saison. Et si la maison met la gastronomie à l’honneur, elle invite ses hôtes à vivre des expériences uniques : table d’hôtes intimiste au cœur des cuisines, terrasse panoramique où l’on se délecte autant des mets que de la vue sur les vignes, le Rhône et le Salève, bar-fumoir ou cellier privatif, le Domaine réserve bien des surprises. L’établissement possède également son propre laboratoire de production : Lilian Grostabussiat et son équipe réalisent sur place et de manière artisanale des produits vendus à l’Épicerie de Châteauvieux et à la carte des restaurants du Chef.
Outre sa dimension gastronomique, la maison abrite un hôtel 4 étoiles ; douze chambres et une suite au charme intemporel, mêlent ambiance pittoresque et éléments contemporains. Membre de Relais & Château depuis vingt ans, le Domaine de Châteauvieux promet un séjour enchanteur au cœur de la campagne genevoise.
Domaine de Châteauvieux
Chemin de Châteauvieux 16, Peney-Dessus, 1242 Satigny Tel : +41 (0)22 753 15 11
C’est avec une immense joie que nous félicitons Modena Cars, sous la direction de Gino Forgione, pour son fabuleux 20ème anniversaire. Depuis deux décennies, Modena Cars, concessionnaire officiel Ferrari, est synonyme d’excellent service et de passion pour la marque Ferrari. Son expertise en matière de vente, d’entretien et de service à la clientèle en a fait un partenaire incontournable.
Professionnalisme, confiance et passion ont marqué dès le début notre partenariat avec Modena Cars. Le fait d’avoir franchi ensemble de nombreuses étapes et vécu des moments inoubliables, nous comble de plaisir. C’est avec une joie non dissimulée que nous envisageons la célébration du jubilé en novembre 2024, à laquelle nous aurons le plaisir de participer avec le champagne Louis Roederer, en tant que partenaire officiel de Modena Cars.
L’année 2024 marque également un anniversaire chez Louis Roederer : le Cristal Rosé fête ses 50 ans. Depuis 1974, le Cristal Rosé offre l’expression la plus pure d’un champagne très fin. Marqué par une expression unique, une présence frappante et une grande finesse : la maîtrise absolue et la base d’un vin de Champagne fin, destiné à une longue garde en cave. La maison de champagne Louis Roederer a été fondée en 1776 à Reims et est toujours
R O E D E R E R
restée familiale et indépendante - après plus de 200 ans, la maison est toujours entre les mains de la même famille. Aujourd’hui, la maison Louis Roederer est dirigée par la septième génération, celle de Frédéric Rouzaud. Il est à la tête d’un vignoble de 240 hectares, composé exclusivement de domaines de grands et premiers crus de la Marne. 115 hectares de vignes, répartis sur la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne et la Côte des Blancs, sont certifiées AB « Agriculture Biologique » en France. À d’autres années de succès et de festivités communes !
AUTOSPRINT, n’est pas une série limitée, mais un ensemble de pièces uniques. » Jean-Marie Schaller, Owner & Creative Direct
Chaque collectionneur a l’opportunité unique de personnaliser son modèle AUTOSPRINT en choisissant un « lucky number », à l’image d’un numéro de course. Pouvant être composé d’un ou deux chiffres, il sera affiché au centre du compteur 30 minutes du chronographe, assurant ainsi à chaque propriétaire un modèle unique et exclusivement conçu pour lui.
Héritage des pionniers de l’horlogerie
Abraham-Louis Breguet et Louis Moinet des amis proches, mais également des pères fondateurs de l’horlogerie. Le premier a inventé le tourbillon, le second, le chronographe. Aujourd’hui, Les Ateliers Louis Moinet puisent dans un creuset de créativité moderne pour réunir ces deux complications majeures sous un jour nouveau, propre à générer de fortes émotions.
Mécanique de pointe
AUTOSPRINT : Chronographe mono-poussoir avec roue à colonne et tourbillon volant !
Au cœur d’AUTOSPRINT se trouve le calibre maison Memoris, entièrement visible à travers le cadran. Ce mécanisme, porteur de l’ADN Louis Moinet avec ses 305 composants, comprend une roue à colonne, un embrayage horizontal classique et un système monopoussoir. La roue à colonne, élément central de ce dispositif, orchestre avec précision le départ, l’arrêt et la remise à zéro du chronographe. Trois fonctions activables par un seul élément de commande : le mono-poussoir. Son tourbillon volant, témoignant de la maestria technique de l’horlogerie moderne, semble suspendu dans le vide. Effectuant une révolution par minute, sa cage décentrée arbore un demi-cercle dont la teinte résonne avec la couleur forte du cadran, créant ainsi un élément visuel captivant.
AUTOSPRINT est équipée d’un mécanisme à remontage manuel à double barillet. Son système, nommé « volte-face », permet de disposer les deux barillets en configuration tête-bêche afin qu’ils se déchargent simultanément en série, offrant ainsi une impressionnante réserve de marche de 96 heures.
Performance ultime
Le cadran en saphir fumé dévoile une platine en fibre de carbone, évoquant la vitesse et l’ingénierie de pointe. À travers une ouverture dans le saphir, on peut admirer la cage 60 secondes du tourbillon. Pour souligner le caractère dynamique et affirmé d’AUTOSPRINT, les aiguilles adoptent des lignes racées. Grâce à une matière luminescente intégrée, AUTOSPRINT permet à son porteur de lire l’heure et de suivre chaque seconde mesurée par le chronographe, même dans l’obscurité. AUTOSPRINT est également équipée d’un instrument de mesure des vitesses : le tachymètre. Un atout technique essentiel, idéal pour les passionnés de mécanique horlogère et de performance.
Le boîtier AUTOSPRINT
D’un diamètre de 42,5 mm, le boîtier AUTOSPRINT se démarque d’emblée par son caractère racé. Sa silhouette sculptée, ses lignes nettes, ses zones ajourées dessinent une allure résolument dynamique. C’est une pièce qui, par son style, défie les conventions et incarne l’esprit avant-gardiste de la marque Louis Moinet. Pour abriter un mouvement d’exception, tout a été mis en œuvre dans le développement du boîtier AUTOSPRINT. Le défi était de taille : concrétiser le design visionnaire dans ses moindres détails, sans aucun compromis.
Ce processus a nécessité une harmonie parfaite entre des solutions modernes et l’expertise traditionnelle de la fabrication artisanale. La réalisation du boîtier a engagé un développement technique de haut niveau, l’élaboration d’outils spécifiquement conçus, ainsi que des finitions manuelles réalisées avec soin, le tout orchestré par des professionnels hautement qualifiés. Rien que pour les finitions, il a été essentiel de faire appel à l’expertise de six corps de métiers différents.
La composition du boîtier AUTOSPRINT est une prouesse à la fois technique et esthétique des lignes soigneusement définies par l’aérodynamisme recherché. Son châssis, fruit d’un assemblage ingénieux, se compose de quatre éléments distincts : deux parties latérales, un fond et une lunette, tous façonnés en titane grade 5. AUTOSPRINT est un garde-temps incroyablement léger. En effet, le choix déterminé du titane permet d’assurer un ratio poids/résistance optimal et garantir un confort au porté exceptionnel.
Son design ultramoderne est souligné par un bracelet coloré en caoutchouc préformé. Résistant et confortable, il prolonge parfaitement le boîtier. Chaque observation minutieuse du garde-temps AUTOSPRINT vous invite à explorer ses innombrables détails, révélant ainsi la fusion de deux mondes : héritage et innovation horlogère, fonctionnalité et design, émotion et ergonomie.
www.louismoinet.com
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HÔTEL
Sweet dreams are made of this
Aux premières loges du lac Léman, les chambres et les suites de l’Hôtel Président invitent à la contemplation et à une échappée genevoise des plus exquises.
Par Delphine Gallay
R E S I D E N T
Point de chute idéal lors d’un séjour dans la cité de Calvin, l’Hôtel Président brille par son histoire, son emplacement et sa discrétion. Si les dynasties royales, les personnalités du monde des affaires, de la politique et du show-business descendent immanquablement au 47 Quai Wilson, ce n’est pas un hasard. Repère de l’élite internationale, ce fleuron de l’hôtellerie de luxe, regroupant 201 chambres et 25 suites, incarne en tout point l’idée que l’on se fait d’une pause genevoise d’exception.
PAUSE CONTEMPLATIVE ET LUXE CONTEMPORAIN
Bijou de sophistication et d’élégance, l’expérience de l’ultra luxe en chambres et suites se décline dans les moindres détails. Pas étonnant alors que les nomades contemporains aient choisi de faire de cette adresse « les pieds dans l’eau » leur lieu de prédilection. Dans une atmosphère feutrée, les chambres et les suites de l’hôtel rivalisent de confort et d’élégance avec de beaux volumes allant de 45 m2 à 175 m2 Qu’elles donnent sur les eaux scintillantes du Léman ou sur les rues paisibles de celle que l’on surnomme à juste titre la « Capitale de la paix », les chambres et suites arborent une décoration à la fois sobre et raffinée, agrémentée d’un mobilier au design épuré et d’une palette harmonieuse de couleurs sourdes et enveloppantes.
Membre de The Luxury Collection, l’Hôtel President fait partie de ces lieux que l’on pourrait ne pas quitter du séjour. Il n’y a qu’à se glisser dans la douceur des draps d’un lit king size pour s’approcher du paradis. Pour les chambres et suites dotées d’une vue plongeante sur le Léman, 50 nuances de bleu s’invitent par surprise dans les appartements grâce à de vastes ouvertures, tandis que la silhouette majestueuse du Mont-Blanc, qui se dessine au loin, appelle à la contemplation.
Même justesse de ton dans les écrins salles de bains. Trio de marbres beiges, bruns et verts de Prato, nécessaires de toilette Hermès, baignoire, douche à l’italienne ou balnéothérapie… Tout a été pensé pour faire de votre séjour un moment divin. Côté suites, les salles de bains et différents salons se multiplient à l’envi. Les suites présidentielles, diplomatie oblige, représentent le summum en matière d’équipements et d’agencement, assurant un niveau optimal de discrétion et de sécurité pour accueillir au mieux les chefs d’État et les personnalités éminentes de ce monde.
IL ÉTAIT UNE FOIS
LA ROYALE PENTHOUSE SUITE
Merveille parmi les merveilles, la Royale Penthouse Suite se passe de présentations. Élue « World Leading Hotel Suite » par les World Travel Awards, elle est la suite de tous les records. Dans cette narration moderne de luxe et d’élégance, la perle du 8e étage du Président va bien au-delà du simple statut de suite palatiale ; elle est une destination en soi. Pour avoir un aperçu de son exceptionnalité, il suffit d’apprécier l’éclat de ses prestations et son étourdissante vue à 360° sur la cité lacustre. Car, n’est pas la suite la plus luxueuse au monde et la plus grande d’Europe qui veut !
Il faut dire que la Royale Penthouse Suite a plus d’un atout pour rendre un séjour au bord du Léman inoubliable, à commencer par ses dimensions vertigineuses. Perchée au dernier étage de l’hôtel, la superbe se déploie sur près de 1 700 m2, avec au cœur de cette composition architecturale unique un Salon Impérial de 240 m2 offrant la vue panoramique la plus enviée de Genève – la célèbre triade : lac, jet d’eau et Mont-blanc ! Si rien n’est trop beau pour cette suite de caractère, elle marie à la perfection les volumes extraordinaires et un goût certain pour l’ultime sophistication comme en témoigne la salle à manger Impériale où trône une majestueuse table en Mahogany, pouvant accueillir jusqu’à 26 convives ou encore l’infini living-room où l’ancien et le moderne se télescopent avec brio.
Avec un lieu de vie pluriel des plus séduisants, le séjour de la Royale Penthouse Suite offre une profusion d’espaces intimes propices à la détente et à la convivialité où se réunir, se prélasser et se divertir face à la toile vivante des eaux du Léman. C’est donc dans ce cadre extraordinaire, enveloppé de la douceur d’un mobilier à dominante contemporaine, où se mêlent sans fausse note œuvres d’art, bijoux high-tech et livres anciens, que les heureux élus pourront profiter à leur guise d’équipements exceptionnels, parmi lesquels la rolls des téléviseurs nouvelle génération : le Bang & Olufsen Beo Vision 4-103.
Suite de tous les désirs, le célèbre penthouse est inévitablement devenu au fil du temps l’adresse privilégiée des célébrités et des grands de ce monde de passage en Suisse. À personnalités d’exception, discrétion et protection maximales. Directement accessible via un ascenseur VIP, la Royale Penthouse réserve à ses hôtes un système de sécurité de premier ordre : fenêtres blindées, boutons d’alarme, coffre-fort renforcé, et bien plus encore. On comprend mieux alors pourquoi cette suite hors normes est érigée au rang de la suite la plus luxueuse au monde.
RESORTS & HOTELS
Un voyage vers l’avenir
Beachcomber Resorts & Hotels, le plus important groupe hôtelier mauricien, se distingue par une collection de huit hôtels à l’île Maurice.
Forte d’une excellente notoriété et d’un rayonnement international, la marque vise à maintenir et à consolider cette position privilégiée. Cela implique de s’appuyer sur trois piliers fondamentaux : l’expérience client, le développement durable et la marque employeur.
Par Helena Perdoux-Frances
E A C H C O M
La
découverte d’une
Ile Maurice authentique
La mise en avant de la culture locale est également un indicateur puissant du niveau de perfection attendu par une clientèle exigeante. Beachcomber l’a bien compris et grâce à ses spectacles signatures, Wild Island et Tropical India, le patrimoine musical, historique et gastronomique de Maurice, sans oublier les instants d’humanité procurés par les rencontres avec les enfants mauriciens, sont mis en valeur.
Une vision, un futur
L’expérience client est au cœur de la vision de Beachcomber. Elle commence dès la réservation et se poursuit jusqu’au moment du check-out. Lors du Beachcomber Annual Forum qui s’est tenu fin 2023, l’accent a été mis sur l’enrichissement constant de cet élément fondamental, par l’innovation et la digitalisation. Le groupe s’engage à offrir des séjours fondés sur l’authenticité, l’émotion et l’inattendu afin de répondre aux attentes croissantes de clients friands d’aventures sur mesure. Par ailleurs, la demande pour des voyages respectueux de l’environnement est en hausse. Beachcomber s’engage pleinement pour le développement durable, avec ses 52 Engagements Environnementaux et Sociétaux conçus pour adopter au mieux les meilleures pratiques en termes d’écoresponsabilité et préciser ainsi les mesures mises en place dans ses hôtels.
Confiance, Humain, Esprit d’équipe, Mauricien, Innovation, Service, Savoir-Faire, et Solidité… huit valeurs constantes qui imprègnent les relations de Beachcomber avec ses clients, ses employés et les communautés locales, lui assurant l’excellence dans son domaine.
Pas d’avenir sans responsabilité écologique
En 2024, le groupe franchit une étape importante en intégrant le Stock Exchange of Mauritius Sustainability Index (SEMSI) et en célébrant le 25ème anniversaire de la Fondation Espoir Développement Beachcomber (FED), première fondation de Maurice lancée en 1990.
De plus, Beachcomber affiche un objectif pour cette année, à la fois simple et ambitieux : recevoir la prestigieuse certification EarthCheck Gold, un programme mondial d’accréditation environnementale, pour l’ensemble des hôtels du groupe. Trois de ses établissements en sont déjà accrédités… Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa, Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa et Beachcomber House. Quatre autres ont été certifiés Gold pour la toute première fois cette année… Royal Palm Beachcomber Luxury, Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa, Mauricia Beachcomber Resort & Spa et Shandrani Beachcomber Resort & Spa. Cette certification devrait concerner l’ensemble de la collection d’hôtels d’ici le mois de juillet 2024.
Relever les défis, aller plus loin
Beachcomber tient compte de l’enjeu du recrutement en promouvant les opportunités et la richesse de l’industrie hôtelière auprès des jeunes générations. Sa campagne «marque employeur» met d’ailleurs en avant les parcours inspirants des employés du groupe. En effet, l’hôtellerie est une industrie profondément axée sur les relations humaines ; Beachcomber met donc un point d’honneur à valoriser ses employés, respectueusement nommés Artisans.
La campagne «Faces of Happiness» vise à renforcer l’engagement envers ces derniers, à fidéliser les équipes et à attirer de nouveaux talents. Le succès de Beachcomber depuis sa création en 1952, repose sur le savoir-faire et le savoir-être de ses Artisans, et la marque employeur vise à mettre en lumière ces qualités exceptionnelles.
Évoluer… inlassablement
Notamment depuis la pandémie mondiale du COVID19, les clients aspirent à des séjours qui vont au-delà de l’hébergement parfait, et souhaitent vivre des parenthèses authentiques et émouvantes. Beachcomber répond à cette demande avec des offres innovantes promettant évasion, détente et reconnexion. Dans un monde hyperconnecté, le digital est indispensable. Beachcomber enrichit son excellence opérationnelle par des outils numériques intégrés dans tout le parcours client, offrant simplicité et fluidité.
Beachcomber se distingue des autres chaînes hôtelières non seulement par la précellence de ses établissements et la qualité premium de ses services, mais aussi par l’engagement de ses équipes à créer du bonheur. Les Artisans de Beachcomber incarnent cette promesse d’un quotidien qui doit tout à la magie.
www.beachcomber-hotels.com
Fondée en 2004, Fréquence TV SA est le leader suisse dans la domotique et l’intégration audiovisuelle pour les projets résidentiels et hôteliers.
LE SOMMEIL
Devenu tout un art
Par Helena Perdoux-Frances
Le luxe, parfois ostentatoire, peut aussi se révéler indispensable dans la discrétion d’une expérience naturelle. Dans les palaces et hôtels haut de gamme, ou tout simplement chez vous, au cœur de cette quête du confort et du bien-être ressenti après une nuit réparatrice, le lit devient bien plus qu’un simple meuble. C’est précisément là qu’Hästens intervient, une marque suédoise qui, depuis 172 ans, a su s’imposer comme une référence incontournable dans le domaine de la literie d’un luxe nécessaire.
H Ä S T E N S
Le savoir-faire, toute une histoire
Hästens a été fondée, en 1852, par Pehr Adolf Janson, Maître Sellier. Son fils, Per Thure, reprendra cette activité en 1885. Puis, dans un même esprit de progression familiale, et à l’aube de l’avènement de l’automobile, il choisit de se consacrer à la confection de matelas garnis de crin de queue de cheval ; une décision particulièrement novatrice. Cette activité, d’abord complémentaire, prendra le pas sur la sellerie au début du XXe siècle. Aujourd’hui, Hästens est connue pour son engagement envers l’excellence artisanale, transmise de génération en génération. Jan Ryde, actuel dirigeant de l’entreprise et représentant de la cinquième génération, veille à ce que ce savoir-faire unique se perpétue, tout en s’appropriant les défis modernes.
Le sommeil, véritable art de vivre
Pour Jan Ryde, à la tête de Hästens depuis 1988, la mission de l’entreprise reste, avant tout, de procurer un sommeil de qualité, rendu possible grâce à des lits conçus avec des matériaux nobles et un savoir-faire artisanal d’exception. Chaque lit est fabriqué à la main… un processus certes chronophage. Le soin apporté à chaque détail, de la sélection des matériaux à l’assemblage méticuleux des couches naturelles, garantit une performance optimale. Cette philosophie du mieux qui ne sera jamais l’ennemi du bien, est incarnée par le célèbre motif «Blue Check», adopté en 1978, devenu depuis l’emblème de la marque.
Le complice infaillible de l’hôtellerie d’exception
Hästens a su faire parler de sa conception du confort, notamment grâce à sa collaboration avec des hôtels prestigieux, où le confort de ses lits est mis à l’épreuve par des voyageurs exigeants. Des établissements comme le Hästens Sleep Spa, véritable acte de reconnaissance de la science du sommeil, au Portugal, le Chedi en Suisse ou encore le Britannia en Norvège, offrent à leurs clients une expérience de sommeil inégalée. Le sommeil réparateur proposé par ces établissements, participe remarquablement à la satisfaction de leurs visiteurs.
Harrison Spinks, un autre partenaire de l’univers de Hästens
Fondée en 1840 à Leeds, Harrison Spinks est une entreprise familiale britannique spécialisée dans la literie de luxe. Ses 180 années d’expertise, ont fait de cette marque un représentant de l’artisanat traditionnel allié à l’innovation technologique, le tout dans un esprit écoresponsable. Son système breveté de micro-ressorts en acier recyclé assure un soutien optimal, favorisant un sommeil réparateur. Ses matelas, fabriqués à la main et recyclables, sans mousse ni produits chimiques, sont également hypoallergéniques et respectueux de l’environnement.
Hästens, synonyme d’écoresponsabilité
La qualité et la durabilité sont au cœur de l’ADN d’Hästens. Les matériaux utilisés dans la fabrication de ses lits, sont tous d’origine naturelle et leur approvisionnement suit un process qui doit tout à une éthique irréprochable. De leur qualité dépend la régulation de la température corporelle, indispensable à un sommeil profond et ininterrompu.
L’innovation se met au service du mieux-être
En partenariat avec des experts de renommée mondiale, Hästens a développé l’application Hästens Restore, qui propose des paysages sonores aux tonalités de fréquences favorisant la concentration et le bien-être. Cette alliance de l’artisanat traditionnel et de la technologie futuriste, reflète, encore une fois, une réelle capacité à évoluer avec son temps.
Le Sleep Atelier ou l’art de créer un sommeil sur mesure
À Berne, Genève et Saanen, Hästens propose un concept novateur et salvateur : le Sleep Atelier. Les meilleures marques de literie durable sont mises à disposition. Cette entreprise hors du commun a mis au point une méthodologie innovante. En effet, trois médecins dont un psychiatre, officient pour Hästens et forment le personnel en contact direct avec l’acheteur. Aucun élément de son futur lit, n’est pré-produit et l’acquéreur reste le point de départ. Les signaux, conscients ou non, adressés aux conseillers, les informeront, entre autres, d’un potentiel traumatisme, d’un trouble du sommeil… Leur interprétation les guideront vers une literie tout à fait adaptée aux besoins du client. Ces conseils avisés et personnalisés permettent un choix intelligent, en réponse aux aspirations et aux goûts exprimés, garantissant ainsi l’alliance du design et de la performance. Imaginez un lieu où chaque ingrédient de votre sommeil est soigneusement étudié, un espace où l’artisanat et la science s’unissent pour créer un environnement parfait, le vôtre.
Chez Hästens, le sommeil est bien plus qu’une simple fonction biologique, c’est l’art du bien-vivre. La marque suédoise redéfinit ce que signifie dormir, participant ainsi à la modernisation du sommeil de qualité, une expérience holistique où chaque détail compte.
www.hastens.com/fr_ch
Découvrez la Personal Line
L’élégance du son et du design à La Boutique
BANG & Genève
Dans le monde des produits audiovisuels de luxe, Bang & Olufsen est un symbole de qualité exceptionnelle et de design intemporel. Le showroom Bang & Olufsen de Genève, inauguré en 2019, incarne cet héritage, offrant une expérience de vente sophistiquée qui résonne avec l’engagement de la marque envers l’excellence. Située au Quai du Général Guisan 40, cette boutique est l’adresse parfaite pour les clients exigeants qui recherchent l’alliance parfaite entre un son de qualité supérieure, un design époustouflant et une technologie de pointe.
L U F S E N
Dans le monde des produits audiovisuels de luxe, Bang & Olufsen est un symbole de qualité exceptionnelle et de design intemporel. Le showroom Bang & Olufsen de Genève, inauguré en 2019, incarne cet héritage, offrant une expérience de vente sophistiquée qui résonne avec l’engagement de la marque envers l’excellence. Située au Quai du Général Guisan 40, cette boutique est l’adresse parfaite pour les clients exigeants qui recherchent l’alliance parfaite entre un son de qualité supérieure, un design époustouflant et une technologie de pointe.
La boutique de Genève est plus qu’un simple espace de vente ; c’est une galerie soigneusement conçue pour présenter les produits les plus emblématiques de Bang & Olufsen. Dès l’entrée, vous êtes accueilli par un éventail de haut-parleurs, de téléviseurs et de systèmes audio magnifiquement fabriqués, tous conçus pour être aussi esthétiques que technologiquement avancés.
L’une des caractéristiques de La Boutique est le service personnalisé offert à chaque client. Le personnel de la boutique connaît non seulement les caractéristiques techniques de chaque produit, mais il est également formé pour comprendre les besoins uniques de chaque
client. Que vous souhaitiez améliorer votre système de divertissement à domicile, mettre à niveau votre système audio ou simplement découvrir les dernières technologies audiovisuelles, l’équipe est là pour vous guider à chaque étape du processus. Pour ceux qui recherchent le mélange parfait de luxe, de performance et de design, La Boutique Bang & Olufsen de Genève offre une expérience inégalée. Que vous soyez un audiophile, un passionné de design ou simplement quelqu’un qui apprécie les plus belles choses de la vie, cette boutique est une porte d’entrée dans le monde de Bang & Olufsen, où le son et la vision atteignent de nouveaux sommets. Visiter la boutique de Genève, ce n’est pas seulement faire du shopping, c’est aussi s’immerger dans un monde où la technologie rencontre l’art et où chaque détail est conçu à la perfection.
La Boutique Geneve
Quai du Général – Guisan 40 1204 Genève – Suisse +41 22 960 98 89 info@laboutique-geneve.ch www.laboutique-geneve.ch
LE BIEN-ÊTRE
en mouvement
La santé et le bien-être sont devenus des priorités, l’essence même du bien-vivre moderne, pour lesquelles Technogym est incontestablement un élément clé. Reconnu mondialement comme «The Wellness Company», cet acteur de notre sérénité quotidienne s’engage à redéfinir ce que signifie mener une vie saine en plaçant le mieux-être au cœur de son entreprise.
Par Helena Perdoux-France
C H N O G Y M
Un style de vie équilibré pour seule mission
La vocation de Technogym est simple mais ambitieuse : aider les gens à mieux vivre en cultivant leur confort corporel et mental. Cette vision repose sur trois piliers fondamentaux : l’exercice physique régulier, une alimentation saine et une approche mentale positive. Pour ce précurseur, le bien-faire ne se limite pas à l’apparence physique ; il englobe l’idée dans l’air du temps d’une énergie durable, d’une efficacité «tout terrain» et du sentiment d’un confort installé entre les autres et soi-même. Cette finesse frappée au sceau du bon sens, distille une nouvelle pensée, genèse de l’amélioration de votre qualité de vie, quel que soit votre âge ou votre forme physique initiale. Ainsi, chaque initiative mise en place par Technogym est guidée par cette volonté de promouvoir un mode de vie sain et équilibré.
Le bien-être dans sa globalité
Technogym aspire à devenir le leader mondial en matière de solutions bonheur. Cette représentation du mieux-être, ne se limite pas à fournir des éléments d’exercice haut de gamme, mais également à proposer des services et des logiciels intégrés pour une expérience holistique et attrayante. Leur approche unique consiste à créer une expérience utilisateur captivante par le biais d’une offre complète de solutions combinant produits, services et technologies de pointe.
Une stratégie «Wellness on the go»
L’innovation Technogym repose sur le concept de «Wellness on the go» ou «le bien-être en mouvement» ; leur clairvoyance exceptionnelle promet aux utilisateurs une expérience personnalisée et accessible partout et à tout moment. Que vous soyez chez vous, en salle de sport ou en déplacement, Technogym vous permet d’ouvrir votre parenthèse vitale en toute simplicité, grâce à votre smartphone, tablette, PC et même smartTV. Une flexibilité qui vous place au cœur d’une communauté internationale partageant la même philosophie d’une vie saine, sereine et active.
Technologie, santé et communauté… une expérience complète
L’écosystème de Technogym ne bénéficie pas uniquement aux utilisateurs finaux, mais également aux opérateurs professionnels dans la gestion de leur implication auprès de leurs clients, où qu’ils soient et à tout moment. Cette interconnexion représente de nouvelles opportunités de les fidéliser et de leur proposer des services toujours plus personnalisés.
Le nouvel art du fitness
Dans un monde où le fitness ne se limite plus à la performance physique, une nouvelle ère voit le jour où l’art et le design s’invitent dans nos routines quotidiennes. Technogym incarne cette vision par sa collaboration avec des artistes suisses, transformant ainsi de simples bancs de musculation en véritables œuvres d’art. Ces créations, fabriquées en Italie, sont le fruit d’un savoir-faire local qui célèbre l’authenticité du «Made in Italy», à l’instar de Ferrari. Cette autre icône italienne est située à Modena, à seulement quelques kilomètres de Technogym Italie ; leur proximité a tissé un pont naturel entre leurs deux univers… des racines partagées, unies par la quête commune de la perfection dans la passion. Des synergies cruciales qui font de ces marques et de leurs produits, une éthique valorisant l’élégance performante au travers de l’authenticité. En associant art, design et prouesse, Technogym vous offre bien plus qu’une simple routine de vie… une appréhension nouvelle d’un lifestyle devenu incontournable.
www.technogym.com
Tel. : +41 32 387 05 05
CARDOK
L’innovation qui ne dit jamais non
Fondée en 2005, la société Cardok révolutionne la manière de stationner nos voitures, alliant ingénierie de pointe, innovation et luxe discret. À la genèse de cette aventure, un simple article dans un journal local de Bristol… véritable déclic pour Patrick Martin, ingénieur et cofondateur, avec son épouse Monika. Cette dernière prendra en main la gestion de la société, laissant à son mari, le développement des nouveaux produits et des solutions innovantes. Ce concept visant à littéralement garer nos voitures sous terre, a rapidement pris forme. Ce qui n’était qu’une idée un peu folle, s’est développée jusqu’à devenir une entreprise internationale à la clientèle haut de gamme.
Par Helena Perdoux-Frances
N V E N T I O N
La passion pour motivation
Mené tous les jours par un engouement insatiable, une envie de considérer des problèmes jusqu’alors irrésolus, Patrick Martin n’a de cesse de découvrir les attentes étonnantes de nouveaux clients, de discuter avec des architectes et surtout de leur soumettre des réponses inattendues… Ces mêmes architectes participent ensuite à la belle réputation de l’entreprise.
De Bristol à Genève, parcourir le monde
Après avoir racheté la société, ce couple d’entrepreneurs a déplacé son siège en Suisse, profitant de ses connexions avec la Pologne, grâce aux origines de Monika, pour y fabriquer ses produits sur mesure. En peu de temps, Cardok est devenue une entreprise au statut international, qui installe ses systèmes dans le monde entier. De SaintBarth, aux Caraïbes, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en passant par Sydney, Singapour et le Moyen-Orient, Cardok est devenue la référence en la matière.
Une innovation au service de l’urbanisation
Avec une forte croissance urbaine, les rampes d’accès aux garages traditionnelles, sont entrées dans une phase d’obsolescence programmée. Le système Carlift permet d’optimiser l’espace et d’offrir un certain esthétisme aux résidences. À Genève, par exemple, ces rampes sont en passe d’être interdites, et les ascenseurs pour voitures se révèlent être une solution idéale. Ce procédé technique, simple en apparence, utilise des ciseaux hydrauliques, ou, pour les projets plus ambitieux, une technologie de chaîne rigide issue du monde du théâtre. Cela permet de lever de lourdes plateformes, sans limite de taille ni de poids. Genève justement, qui après avoir questionné le monde entier pour trouver réponse à ses questions, a finalement parcouru quelques petits kilomètres pour dénicher la perle rare…
Une personnalisation en toute discrétion
Pour beaucoup de propriétaires fortunés, posséder un Carlift représente bien plus qu’une technologie mise à leur service. Digne de l’univers de James Bond, c’est un plus qui non seulement sécurise leur véhicule, mais transforme également leur résidence en un lieu unique. Un ascenseur à voitures bien intégré peut rendre une maison encore plus exceptionnelle, en créant un espace « secret », digne des aventures de l’espion britannique le plus connu. C’est cette combinaison remarquable-luxe, personnalisation et sécurité- qui séduit les clients privés, ainsi que ceux des immeubles en copropriété.
Priorité à l’écologie
Au-delà de l’ingénierie, Cardok se distingue également par son engagement en faveur de la durabilité. Tous les produits sont fabriqués à partir de matériaux recyclables à 98 %, notamment de l’acier. Par ailleurs, l’huile utilisée dans les systèmes hydrauliques est écologique et ne représente aucun risque de pollution, en cas de fuite. Cet engagement envers la planète est un argument supplémentaire pour les clients, sensibles à la qualité alliée à l’écoresponsabilité.
Une innovation No Limits
Si ses fondateurs se distinguent par une propension à dire « oui » à presque tous les projets, l’entreprise ne cesse de repousser les limites de ce qui est possible. Avec des plateformes capables de soulever des véhicules, voire des avions, Monika et Patrick voient toujours plus loin et n’hésitent à relever aucun défi, comme celui, entre autres, de s’adapter aux normes locales de livraison pour ses produits.
Un avenir qui repousse les frontières
Patrick et Monika Martin portent un regard ambitieux sur l’avenir. Si l’Europe et une grande partie du monde sont déjà conquises, les États-Unis représentent un marché immense que l’entreprise espère investir dans les prochaines années. Cette passion pour l’innovation, cette capacité à toujours repousser les limites, sont les moteurs de cette entreprise pas tout à fait comme les autres.
Le rêve pour fonds de commerce
Une anecdote en particulier est devenue l’un de leurs souvenirs les plus forts. Un client ne disposait plus d’espace suffisant dans un showroom privé accueillant ses voitures. La solution apportée à son problème, lui a permis d’ajouter de nouvelles pièces à sa collection. Chaque problème mérite qu’on s’y attarde…
En œuvrant au service de l’exception, Cardok cultive une différence qui doit tout à l’unicité et à la praticité mises au service du quotidien, rejoignant ainsi la philosophie de Modena Cars… une même envie évidente d’ajouter le plaisir à l’incroyable, une volonté affichée de défier l’imagination pour faire de vos rêves, une réalité.
Chemin du Corraz 3, 1185 Mont sur Rolle +41 22 776 60 51 info@cardok.com www.cardok.com