Magie Alchimique

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La Magie du CĹ“ur Le Mot Passant


Sommaire : L'ÊgrÊgore d'une guerre mondial Une lumière au fin fond Un verre c'est vide. Vole au vent


L'ĂŠgrĂŠgore d'une guerre mondial


Voilà quelques semaines que je n'ai rien publié. La raison est simple ! Nous sommes en plein marasme politique, sociologique et économique. Les élites souhaitent plus que jamais soutenir leur système financier à flot. Alors que des hommes et des femmes meurent chaque jour. C'est une guerre psychologique qui était annoncée il y a quelques années. Il importe peu que ce soit un complot contre l'humanité ou une simple faille dans l'organisation des hommes face à une menace invisible. Le plus simplement du monde et pour être bref, nous ne connaissons pas la direction parce que se projeter dans l'avenir nécessite d'avoir des certitudes. Alors que l'exécutif se trouve confronter à une équation insoluble. L'humanité est-elle confrontée à son manque de perspicacité. Nous avons créé l'univers environnant, à nous de le modifier.


Confinage (définition - mot masculin) : Le confinage à l'instar de l'affinage qui concerne plutôt la maturité que peut avoir un fromage lors de sa conception, décrit une période où l'homme se trouve face à lui-même. Il est question d'avoir une prise de conscience collective et de relevé les enjeux que cela représente. Alors que les centre hospitaliers font fît d'une surcharge d'activité et en souffre. D'autres secteur d'activité comme celui de la restauration sont contraint à une baisse de chiffre d'affaires qui s'approche de zéro et en souffre également. Loin de moi l'idée de faire des généralités mais il est clair que l'humain, tout comme en 1918 lors de l'épidémie de la grippe espagnole tuant des millions de personnes... Nous sommes un siècle plus loin, cent ans finalement et manifestement nos sciences, nos technologies, ne nous permirent pas d'avancer, ni d'évoluer grandement. Quel réflexion devons nous avoir au regard de cette situation ? Je vous le demande !!?


Guerre séculaire et millénaire. Voici deux mille ans que ces religions se mènent une guerre sans merci. Au-delà d'une période trouble menacée par un virus difficile à appréhender et à comprendre, nous allons vers un temps où il sera bien compliqué de pouvoir se comprendre, se parler, échanger. Les dogmes, les idéologies... La vision que chacun peut avoir sur le monde et son fonctionnement, nous créons tous notre propre réalité, notre propre univers. Il devient utile, nécessaire, important, que chacun puisse affirmer sa position, en société. Nous, nous dirigeons tout droit vers une guerre de religion, une guerre sainte qui finalement à presque toujours existait. Prenez soin de vous.... Le lien social ; L'époque nous malmène, c'est un fait indéniable. Depuis la grande épidémie de la grippe espagnole nous n'avons pas su nous armer, nos sciences, nos techniques...


Alors que deux Grandes guerres mondiales nous surplombent voici une guerre Sainte qui recommence ou plutôt qui ne s'est jamais terminée. Nous devons faire face à une menace invisible qui mine terriblement notre lien social. J'évoque là une mine, une bombe, sous notre pied. Si nous ne levons pas le pied nous allons tout droit dans le mur. Un mur incontournable, infranchissable. Allons-nous trop vite et dans quelle direction !? C'est l'humanité, notre bienfaisance, les gens bien-pensants, qui dans la globalité nous empêchent d'"être". Parce que "Avoir" nous aura précédé. Posséder. Si je n'apporte pas tout de suite une solution-miracle c'est parce que celle-ci doit venir de l'ensemble de la communauté, de la société. Ensemble... Tous. Sans a priori. Je veux vous laisser entrevoir mon travail. Réaliser avec les moyens du bord. Longtemps j'ai souhaité sauter par-dessus bord, quitter le navire, faire chavirer mon embarcation parce que je ne trouve pas le moyen de faire connaître mon message. Je compte sur vous...


Les rapports sociaux ; Alors que s'intensifie les écarts entre les hommes ce second confinement met notre système économique à mal. Il est à noter que nos gouvernants disposent d'outils leur permettant de mettre fin à cette crise. Économique, sanitaire et donc bientôt une crise sociale. Se sociabiliser va devenir une quête difficile. Alors que le travail prendra des perspectives rocambolesques. Nous évoquions le bonheur, le bien-être, l'estime de soi et l'individualité au sein même d'une communauté, d'une société stigmatisée. Se protéger de l'autre alors qu'un virus dont on ne connaît rien peut s'avérer être une menace pour nos proches. Mais encore, trouver des ressources pécuniaires afin de faire tourner son monde dans un Univers en perdition. Socialement chacun d'entre nous verra devant son foyer la misère intellectuelle et monétaire s'accentuer. La solution se trouve dans la capacité de chacun à parfaire son employabilité, sa sociabilité et son immunité individuelle face à la maladie. Je désire ici données des pistes à la réflexion, à la recherche d'information. Se donner de la perspective c'est se donner un avenir. Construire sur les ruines du passé.


Employabilité ; Nous évoluons au sein d'un système fiduciaire qui permet d'allouer de la valeur à un bien et/ou un service dans le but d'en tirer un profit tout en appauvrissant son environnement. Une partie du produit brut générer par les ventes, par les transactions, se diffuse dans diverses branches étatiques. Ce système créait à la fois de la richesse pour les uns tandis que se creusent les écarts de pauvreté à d'autres endroits dans nos sociétés. Il faut beaucoup de perdants pour faire un gagnant. Autrement dit, pour créer de la valeur il faut déposséder beaucoup d'individu de leurs moyens. De ce fait si simple à comprendre il doit être observé que le système hiérarchique, lui, impose à la masse globale d'individu une injustice qui ne peut être rendue meilleure. Vous ne gagnerez pas plus, ni en travaillant plus, ni en travaillant mieux, ni même en servant un patron qui n'a aucune intention de vous promouvoir au sommet de sa propre entreprise. Alors "Entrepreneuriat" ou "Salariat" ?


Ce n'est pas vraiment une question qui se pose. Si vous êtes là où vous en êtes c'est que vous n'êtes pas autorisé à en gagner davantage. Et si vous concevez dans un regard optimiste que vous pourriez tout de même obtenir plus qu'un autre, je vous laisse le temps qu'il vous faudra pour vous résigner. L'idée n'est pas de laisser tomber, ni de baisser les bras. Je souhaite mettre en lumière votre rapport à l'argent. L'argent n'est pas une fin en soi, c'est un outil qui donne des moyens de réalisation de tel ou tel projet, petit et/ou grand. Ne faite par l'erreur de croire que conquérir le monde... On ne mène pas une guerre sans argent. Créé ton propre univers autour de ceux qui comble tes envies, tes désirs, tes passions. Entreprendre sa vie avant toute chose. Entreprendre d'aller chercher du pain, entreprendre d'être soi-même. Pas d'être celui que la société veut faire de vous, ça profiterait beaucoup trop à ceux qui ont toutes les autorisations, y compris celle de faire de vous un sous-homme, qui ne pense plus, qui meurt un peu plus chaque jour. Soyez vivant, maintenant.


Une lumière au fin fond


La valeur de l'argent ; La confiance qu'alloue un peuple (Européen) à sa monnaie. Celle-ci permet aux banquiers de fixer un indice, l'indice de confiance, qui ouvre des perspectives sur les marchés financiers. Tout comme la consommation des ménages se calcule aussi et offre aux traders de multiples possibilités. En réalité dans nos sociétés tout ce calcul et mieux encore, on peut quantifier et qualifier toutes nos actions réalisées. Lors d'une crise qu'elle soit économique, sanitaire ou sociale. Tous les indices chutent. Ce qui crée soit une inflation (hausse des prix) soit une déflation (baisse des prix). Nos banquiers modernes disposent d'outils leur permettant de réguler une hausse ou une baisse et ainsi maintenir un seuil raisonnable, une sorte de bien-être social parfaitement artificiel. Le travailleur socialement intégré dans sa communauté, lui, peut observer son pouvoir d'achat, en fait, son salaire, fondre et le coût de la vie, lui, augmenter.


Se privant, serrant la vis, resserrant un cran à la ceinture, privilégiant une viande blanche plutôt qu'une viande rouge. Ou encore en faisant passer en priorité des choses alors qu'hier d'autres... étaient à notre portée. Notre capacité à se renouveler, notre employabilité, notre savoir-faire mais aussi la création, l'innovation, le fait d'entreprendre avec de nouvelles idées. Il est vrai que les grandes entreprises altermondialistes ont la mainmise sur tous les marchés émergents. Et ne nous laisse que peu de place pour entreprendre. Il est venu le temps où chacun d'entre nous à un devoir de mémoire, d'ouvrir les yeux et de faire des choix différents. L'argent est un outil qui doit être utilisé à bon escient. Les placements actifs en société sont peu nombreux et réservés à une élite. Soyons-en conscient. Soyez vivant.


Intégrité ; Ce matin je sors pour marché quelques minutes comme à mon habitude, respirer, prendre l'air mais aussi prendre le pouls. Dans ma communauté et, mon intégrité, ma sociabilité. Je me dirige donc vers un des seuls point de vente encore autorisé, le débit de tabac. En vitrine tout est à moins cinquante pourcents, liquidation. J'essaie la blague pour avoir mon paquet de cigarettes à prix réduit mais ça ne fait rire que doucement le taulier alors que je négocie également le fonds de commerce parce qu'une carotte de tabac à moitié prix, là ça vaudrait le coup de se déplacer mais toujours il rie jaune. Je continue plus loin sur le marché communal entre les étales de produit de première nécessité une dame fait de la résistance et vend des fleurs. Alors que dans certains plats les fleurs sont un assaisonnement, un agrément... Puis aux alentours d'une ruelle, un EHPAD là où un petit vieux entre ouvre sa fenêtre et m'interpelle, s'il vous plaît, me dit-il, pouvez-vous me rapporter le journal local ? Bien entendu comme je me dirigeais vers la librairie, ouverte, à ma grande stupéfaction, j'y entrai pour y trouver une file d'attente de quelque cinq ou six personnes. Ma stupeur est de


voir que les gens du peuple ont besoin de prendre l'air de respirer, de prendre le pouls, de voir si le monde continue de tourner. Plus loin voici le facteur qui m'a l'air un peu déborder, il m'en dit que ce matin une centaine de colis en majorité en provenance de cette grande enseigne mondiale qui porte le nom d'un fleuve d'Amazonie... Il trouve cela... en fin de compte lui trouve des perspectives d'avenir en matière d'emploi. J'ai croisé aussi le patron du bar-restaurant où je déjeune habituellement tous les matins. Il s'est reconverti dans la vente à emporter mais me dit avec aplomb qu'il arrête ce soir, cela n'a pas fonctionné. En quelque quarante-cinq minutes d'une balade pour respirer je n'ai eu d'autre impression qu'une oppression sociale presque morbide. Je pense à ce petit vieux, sans masque, à sa fenêtre, et moi qui envisage de lui dire que le monde va mal. Mais ce gars a fait plusieurs guerres... Alors je me tais et je l'écoute brièvement avant qu'il ne referme l'ouverture entre nos deux mondes. Une guerre psychologique... Il faut rester vivant et sauvegarder notre humanité. C'est ça le plus important.


Offensive ; alors qu'une guerre à recommencer, c'est dans les cœurs que deviennent féroces les idées, les intentions. Il n'est pas évident de dire d'où vient la menace parce que celleci est le fruit de nos actes. Partout où il y a des vérités qui font obstacle à nos sens moraux, il est question de s'imposer. Nos choix... Parce que ce sont bien souvent des discours politisés qui font l'objet de débats sans fond, où devrai-je dire sans réelle profondeur, là où on y perd pied rapidement. Les mécanismes de nos sociétés occidentales sont sujets à de nombreux dysfonctionnements. Pour une raison simple, nous ne savons pas les utiliser. Loin de moi l'idée de prendre ou d'imposer une position démocratique, chacun fait son choix en son âme et conscience. Et c'est pour toutes ces raisons, tous ces choix dissolu et insoluble, qu'il est aussi complexe d'avoir un tant soit peu raison. Vouloir imposer sa propre vérité. Voir son monde à sa façon, concevoir sa vie avec discernement et chercher un hôte, un autre. C'est dans un ensemble vide que se conçoit une idée commune.


Pourquoi vide parce que parfois il est nécessaire de démarrer à partir de rien ou de détruire afin de reconstruire. Si vous cherchiez une raison, pourquoi toutes ces Guerres ? En voici l'une des premières raisons... Détruire. Se faire offense mais surtout lancer une offensive. Non pas se faire justice mais trouver la raison, se faire sa propre idée d'un monde en constante évolution. Construire sur les ruines du passé... Ouvrir les portes de l'avenir. Dire "oui" à la vie. Parce que nous cherchons tous à donner du sens à la vie alors que celui-ci, son sens, s'inverse, à chaque nouvelle intention. Le pouvoir de l'intention... La magie du cœur, ce pâle bonheur.


Un verre c'est vide.


L'estaminet du bout du quai ; dans un discours bourré, vide de sens là où les verres se vident, là où l'on se plaint du versé vide et du non-sens de la discussion. Dire qu'autour d'un verre à boire le sens du débat perd de sa valeur alors que tout d'un coup la porte et le carillon de l'estaminet sonnèrent d'un bruit fendu à l'aire marine. Là au bout du Bar se trouvent tous les métiers, du palefrenier, jusqu'au maçon du cœur, le semeur de trouble et le conteur de l'éternité. Ils font de la philosophie de comptoir en racontant des blagues à dormir debout, d'un bout à l'autre et arriver au bout, la blague prend fin dans un brouhaha de rire et d'exclamation notoire. Mais c'est dans cet endroit que l'on refait le monde. Assit sur sa branche que l'un et l'autre essaie de scier, alors que l'un ne va pas sans l'autre, Alain c'est lui et les autres ce sont eux. Ils sont heureux de vivre et puis le font savoir à tout bout de champ. Le cultivateur apporte la température du jour tandis que ses hôtes lui rappel que s'il n'était pas venu le soleil brillerait. Cet homme pleure chaque matin parce que son entreprise ne va pas fort et que sa bien-aimée ne va pas bien.


L'histoire de ces hommes comptant les jours qui passent, qui défilent, qui s'égrainent. Le sablier du temps et les heures sombres d'une époque malmenée par l'économie. Au bout du quai un camion de plusieurs tonnes se gare et s'articule autour d'un pot de fleurs de quelques centimètres. Un gars descend et crie à la volée que la chasse au gibier d'eau va fermer. Pour cause cette crise nous aura bientôt tués avant même d'avoir ferraillé. Chez nous pour toutes armoiries un tube accroché devant la porte de chaque foyer. Et le chauffage du gosier... À midi, à l'estaminet du bout du quai. Finalement c'est comme à la maison. Mais en mieux parce qu'on y trouve les copains, les rires, les pleurs, les problèmes, des équations à résoudre alors qu'à la maison, on ne respire que de l'air vicié. Il faut dire qu'ouvrir sa porte de nos jours... Ouvrir son cœur. Les sanglots de l'automne... Les arbres se dénudent aussi vite que l'hiver se fait. Le froid se fait plus sec à chaque nouvelle année. Les saisons n'ont plus vraiment de calendrier. Ces hommes-là. À l'estaminet du bout du quai, embarque pour un nouveau voyage.


Ça déborde ; ce qui me manque le plus c'est ce moment que je partage avec moi-même. À la terrasse d'un bar ou au comptoir lorsque la serveuse me sourit et me dit qu'elle m'attendait. Effectivement lorsqu'elle me dit cela c'est parce que c'est à peu près l'heure où je me présente chaque jour tout dépend de mes insomnies de la veille. Pour déjeuner je prends un grand café et fume une ou deux cigarettes. Je suis un forcené, un hérétique, "oui" je le sais que ma toux ne me rend pas très sociable, que l'haleine du café est nauséabonde. Je suis un artiste qui déborde. Je déborde d'idée, je raconte souvent mes déboires aux alentours d'histoire à dormir debout. Et je rétorque assez facilement lorsque l'on me toise. J'ai de la suite dans les idées et le fait savoir dès que je le peux. Je ne suis pas celui qui attend des autres, je suis celui qui va à la rencontre mais toujours assis à la même table. J'attends que l'on me toise pour ne faire qu'une bouchée d'un discours de mec bourré.


Si je sais donner du sens à ma vie c'est parce que celle-ci n'en avait pas au départ. Je pars dans la vie avec un handicap sévère. Si cet obstacle sur ma route ne s'était pas présenté aussi rapidement à un âge où l'on s'attend plutôt à faire les mille bêtises. Celle-ci m'aura coûté un passage à l'infirmerie. Ce que j'en dis : "Le Génie se cache parce que l'avenir est incertain". Alors pourquoi chercher l'hameçon quand le chasseur lui ne fait qu'attendre sa proie. C'est juste une question de technique mais aussi une passion que d'avoir à créer. Créer son Univers. Conjuguer sa vie. Vivre au présent mais le passé...


Un verbe à boire ; Un verre ça se vide et ça se plaint. Un versé vide parce qu'un verre c'est tout aussi vide lorsque l'on essaie de le remplir, de lui donner du sens. Le verre se retourne et se casse, il existe des personnes qui on essayait de jouer les apprentis sorcier et qui prirent le risque d'entre ouvrir les mondes juste pour voir si le verre aller se retourner, casser. Ça n'est pas la peine de se plaindre de l'endroit où l'on vit, d'en dire des méchancetés, de maudire les autres, ces hôtes. Ces mots, dires, que d'en parler fussent litigieux. D'évoquer des problèmes du passé, de vouloir se présenter à nouveau dans un débat sans avoir pris la peine de s'excuser. Un verre ça se vide avant d'épiloguer de sa contenance et de la qualité du verbe que l'on a employé. Savoir mettre un pied devant l'autre ou bien mettre un sujet devant le verbe. Parler de soi, du fil qui nous raccroche à la vie, d'un fil de soie si fin, tendu et prêt à cassé.


On se rapproche inexorablement de la fin tandis que d'autre vivent plus longtemps qu'on ne l'aurait cru. Maudire ses hôtes, les démons du passé. Ce qui nous hante ce sont les mots que peuvent employer les autres. Le regard tourner vers l'horizon, ceux qui nous hantent ce sont les hôtes. Ceux-là même qui font notre quotidien, nos démons, nos cons, nos citoyens, nos contemporains. Cent sens, sans sens, cent six sangs et un seul... sans peine. Noyer son verbe dans la solitude, le chagrin. Philosopher et dire que demain ça ira mieux parce que la nuit porte conseil. Je dors sur mes deux oreilles. Maintenant je dors mieux qu'avant, j'étais troubler, j'étais amoureux de moi-même. Fûsse-t-elle un rêve ? Je ne sais pas dire si dans mes songes elle m'apparût aussi jolie qu'un verbe qui n'a de sens, que dans un poème. Le genre d'expression qui prenne du sens dans une romance. En genre et en nombre, je la qualifierai de muse. C'est "elle" qui me donne du fil à retordre mais elle me donne aussi du sens. Bien qu'a chaque fois que je trouve le chemin, un carrefour se prononce et envoie mes idées dans le passé, son souvenir. Je fume mes souvenirs. Elle fût un présent dépassé, un passé composé. Je parle d'avenir mais je ne sais pas dire si le futur !? Je ne suis pas devin, je lis entre les lignes parfois dans mes pensées. C'est comme ça que je sais. Je bois les courbes de son corps et ça me saoule. De ne jamais y voir que l'autre y posés ses mains. Je suis chagrin, je suis divin et je me plains. À la vôtre... à mes démons du passé !!


Vole au vent


Je distille ; Parce que dans une phrase on distingue parfois plusieurs sens. Mais c'est aussi un sens alchimique, un discours alambiqué. Philosopher serait la quête d'un sens extrêmement rechercher. Connais-tu l'histoire de la pierre philosophale ? La quête de la vie éternelle. Trouver cet élixir tant convoité. Je décris dans certains de mes ouvrages, des secrets. Parce qu'un secret ça se crée. Mais aussi parce que ça sécrète des idées. Il est question de laisser entrevoir des chemins. Comme si a chacune de mes interventions ; Cela nécessiterait une analyse ; Décrypter une carte au Trésor ; Le trésor des Templiers. Je raconte souvent des histoires à dormir debout c'est vrai. Mais celle-ci est plus vraie que nature, je te l'assure. Je compte bien et je conte souvent... Des souvenirs d'un temps si loin. Aux confins, là où ces richesses se trouveraient. J'ai besoin de toi ! Parce qu'il me manque quelques éléments ; À la composition de ma formule ;


Un métal précieux, l'argent. Je ne cherche plus à changer le plomb en Or ; Depuis longtemps j'ai trouvé ma vraie richesse ; La richesse du cœur et celle-ci ne tarira jamais. Je donne à raison ; Je donne, en général, le tout d'un rien. Qui paraît trop peu mais qui fait l'ensemble. Ensemble nous devons éblouir ; Éclairer le chemin, ouvrir la voie ; À d'autre chercheurs qui attendent. Il compte sur nous alors je compte sur toi. À demain ; À deux mains, prend les choses à bras le corps. Je t'attends de l'autre côté.


Jouons à « je » ; je te suis, non pas que je sois toi mais je suis juste là, derrière, je marche dans tes pas, je suis à la fois ton ombre et ton soleil. Je souris, je vieillis, je ris, j'attends de la vie ; je suis clément, non pas que je me prénomme "Clément" mais j'implore votre clémence. Il ou Elle, au féminin ou au masculin. C'est sacrément subtil ce que les états civils ont fait de nous. Saviez-vous que lorsque les premiers noms de famille apparurent alors que les personnes signées d'une simple croix pour signifier leur accord dans quelconques affaire commerciale, les décideurs tenaient compte de critère quelque peu subtil. Si vous résidiez à la lisière de la forêt vous, vous appelleriez "Laforêt". Voilà comment des siècles plus tard, sans compter les fautes de frappe, les dérivés, une mauvaise prononciation ou connotation bizarre. Nous, nous retrouvions avec des familles si grandes où autant de cousins... de ressemblances divers. Mais votre clémence ! Quand est-il ? Je dis que juger d'une situation, jauger les évènements puis constater les faits.


Tout comme apprendre, comprendre et apprécier. Ou encore, entendre et écouter. Il réside tant de subtilité dans notre manière d'être. Et autant de nuance dans le fait de vouloir, avoir. Être et Avoir été deux auxiliaires de vie qui se conjuguent le plus fréquemment, au présent. Dans l'instant. À tel ou tel moment vous décomposé votre passé pour concevoir le futur. C'est une antériorité. S'en est presque plus-que-parfait. Ce qui est imparfait c'est de vouloir croire plutôt que d'essayer de savoir. L'information, la connaissance puis le devoir. L'être est quelque chose de divin. Faire c'est en somme ne pas être, c'est voir. Toujours dans l'instant, momentanément. Alors qu'en faisant, nous ne voyons pas le temps passer lorsque nous préférons être, le temps s'écoule différemment. La courbure du temps, le temps plié. Avoir un peu de maîtrise sur les choses. Son soi, son je, le moi et le surmoi. Jouer le jeu de la vie, le jeu de la société dans lequel nous sommes enfermés. Tu me suis. Mais tu n'es pas moi, je suis ton ombre et ton soleil. J'éclaire le chemin vers des temps meilleurs. Je vous conte une histoire du temps qui détend. Soyez-vous mêmes, pensée vos propres pensées et pansait vos plaies. Le monde va continuer de tourner.



Toutes voiles dehors ; ce matin encore j'aperçois une lueur d'espoir. Un rayon de soleil envahit mon endroit. J'y vois clair à nouveau. J'entrevois des optimistes, des réalistes et manifestement des pessimistes, des défaitistes. Dans ce monde perfide et chaotique où règne la loi du plus fort, les plus généreux, les bien-pensants, la bienséance. L'homme n'a en réalité besoin de pas grand-chose. Les besoins primaires puis secondaires et enfin, tertiaire. Ceci crée le marché de la grande consommation autrement dite la surconsommation ou finalement l'ultralibéralisme, le capitalisme. Tout se vend et rien ne s'achète ! Personne n'a réellement besoin d'en tirer un profit. Encore que moi le premier je pense que mes mots, ma philosophie, soient ce dont nous avons cruellement besoin.


Est-ce que ma vision des choses est la meilleure ? À vous de me le dire. Écrire ça me libère, composer de la musique, transcrire mes émotions du moment, ça m'enchante. Créer quelque chose s'est se renouveler, redémarrer, recommencer. Se grandir, avancer, évoluer. Nous n'avons pas tous cette capacité à créer. D'autre se contente de regarder faire et de compter les heures qui passes, de s'approprier les faits et bien souvent de vouloir les revendre à bon compte. L'homme puise ses idées à la source, la création vient du néant. La source de toute vie et, les paradoxes qu'elle engendre. Chaque chose à son opposé, son contraire. Comment pourrions-nous dire qu'il fait jour s'il n'y avait pas eu de nuit auparavant ? Chacun d'entre nous a ses amis et ses ennemis. C'est normal et s'est dans l'ordre des choses, quelque chose d'immuable. J'entends là que le hasard et la chance n'existent pas dans un Univers où chaque chose a sa place et chaque place à sa chose. L'homme à créer le hasard et il en dit que si... c'est que tu es chanceux. Au mépris des lois universelles. De quoi avez-vous besoin ces jours-ci ? Les marchés commerciaux m'imposent de vendre. S'il ne tenait qu'à moi je vous donnerai le tout. Un presque rien et puis c'est tout. J'attends de vous, j'attends après vous et je veux tout de vous. Je veux le meilleur, le beau, le parfait. Parce que vous "êtes". Dorénavant vous pourriez "avoir".


Devenir c'est une chose qui se travail avec le temps, quotidiennement. Pouvoir c'est "voir que... pour..." sinon "pourvoir à"... Les autres ce qu'ils en disent. J'ai tant de chose à vous donner, j'ai autant de fois mis les pieds dans le plat. Comme un cheveu sur la soupe j'apparais. Comme un poil dans la main je disparais. Une larme à l'œil, une lame de fond d'un navire qui s'échoue. L'arme et mes mots, l'âme émet mes maux. Aimez-vous, soyez-vous mêmes, soyez vivant, maintenant.


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