architectural_portfolio_ENSAPL_dalila

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dalila midoun extraits de projets et travaux menĂŠs en licence ENSAP de Lille 012-015


conception d’une maison individuelle villeneuve d’ascq - 2014


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Projet entrepris en groupe pour les phases d’analyse du site, des choix d’implantation, dimensionnements parcellaires vis-à-vis du contexte et des affiliations de celles ci. Nous avons choisis de respecter le gabarit environnant des parcelles voisines ainsi que de créer et d’offrir aux habitants de Villeneuve un nouvel espace vert aménagé conservant tous les arbres existants en lien quasi direct avec le parvis de l’église du centre ville. L’implantation de cette nouvelle maison, prend elle aussi en considération celle des arbres du site ainsi que l’emprise au sol de leurs racines: aucune fondation ni construction ne perturbera leur développement. Cette volonté a donc ammené le projet à s’inscrire autour de ces arbres qui deviendront un bénéfice pour l’habitat. En hiver, dépourvus de feuillage les arbres laissent pénétrer la lumière du sud. En été les feuillages présents protègeront l’habitat d’un surplus d’accumulation de chaleur; l’espace consacré au jardin permettra cependant aux habitant de profiter de zones ensoleillées.

Plan masse d’implantation des parcelles et constructions

Stratégie d’implantation vis à vis du contexte

L’implantation du bâti s’accroche à celle du voisinage tant au RDC qu’au R+1, ce qui permettra d’inscrire plus délicatement cette nouvelle construction dans son cadre tout en assurant une continuité urbaine avec le contexte bâti existant.


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2+2 house - Tank Architectes

House of Cedar - Suga Shotaro


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Plan du RDC échelle de réalisation 1:20

Plan du R+1 échelle de réalisation 1:20


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Coupe AA échelle de réalisation 1:20

Coupe BB échelle de réalisation 1:20

Entièrement conçue et pensée en bois cette maison est rythmée par son ossature qui conditionnera l’entraxe de ses ouvertures ainsi que leurs formes. Plus ouverte sur la partie Sud, les espaces de vie en commun intérieurs de la maison s’orienteront donc sur le côté jardin ce qui favorisera l’intimité et le confort de la vie de famille.


conception d’un logement collectif paris 09 - 2014


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Analyse de deux immeubles parisens

20 ateliers & logements d’artistes 115, rue de Flandre - 75019 Paris Patrick Berger - 1999

16 logements PLI 8-14, rue Gasnier Guy - 75020 Paris Simon + Galiano + Tenot - 1999

En approchant la rue de Flandre, large, bruyante, grise et troublée par un trafic intense, une sensation pesante et un peu étouffante s’est emparée de moi : effectivement nous sommes sur un boulevard urbain, l’axe majeur du quartier comme il m’avait été présenté. Sa typologie particulière avec au sud un bâti linéaire et traditionnel et au nord une implantation moins stricte ponctuée d’opérations plus contemporaines ne cherchant pas toujours à s’intégrer au tissu urbain, offre une dimension particulière: une variation d’échelles et de rythmes peut -être inhabituelle pour nos villes historiques. J’avais lu dans AMC que le terre plein central avait fait l’objet d’un travail particulier par l’agence Beri & Raguin afin de proposer une promenade plus agréable pour ses habitants. Il n’en est rien, la grisaille des revêtements, la minéralité un peu rude des sols et les plantations d’arbustes et arbres en cage n’offrent pas du tout cette respiration espérée au boulevard. Assises sur un banc, nous regardons cette végétation et continuons de subir le trafic et les émanations des gaz d’échappement : le café est terminé, j’ai déjà envie de partir pour m’enfoncer dans cette ruelle adjacente plus calme. Le projet de Patrick Berger, malgré sa couleur blanche salie par le temps reste fort grâce à la simplicité de lecture de ses lignes et offre quant à lui cette respiration inespérée au boulevard. Nous faisons face à un bâti simple sans fioritures, un rythme limpide et singulier qui détache l’immeuble de la complexité de ces multiples façades submergeant le boulevard. Intelligible dans cette confusion, le volume est sobre et clair. La ponctuation soignée de ses hautes et fines ouvertures participe elle aussi à l’allègement de ce bloc rectangulaire qui pourrait pourtant inspirer la massivité. Je fais le tour du bâtiment, les deux accès sur rue avec leurs portes se fondant dans la hauteur complète du RDC restent fermées. La forteresse défraîchie me ferme la porte au nez.

115, rue de Flandres -Paris 19° - Patrick Berger

8-14, rue Gasnier Guy - Paris 20°- Simon, Galliano, Tenot

C’est en traversant le petit parc de la rue Sorbier, que j’ai eu un premier aperçu de l’immeuble d’habitation de la rue Gasnier Guy. A travers les arbres, le dernier niveau, reprenant l’écriture des attiques parisiens se dévoile par ses couleurs anthracite et marron au milieu du vert tendre des feuillages et le rose des fleurs, et me propose une lecture inversée de son architecture : du haut vers le bas. En me rapprochant, de l’opération de logement menée par S+T+G, j’ai été agréablement surprise puisque l’immeuble m’apparut plus beau que ce que j’avais pu imaginer lors de mon analyse. Subtil et délicat, hiérarchisé par ces décrochés réguliers le projet s’intègre tout à fait à son environnement. Les décrochés de niveaux intrinsèques à la pente concordent parfaitement avec les immeubles existants qui lui sont mitoyens. L’habile suggestion de découpe du bâti en quatre entités offre un rythme régulier en accord avec celui pré-existant (historique) de la rue et de son parcellaire. Le nouvel immeuble tisse réellement le lien avec ses voisins, et souligne la fuyante de la rue. Le degré de la pente est respecté, la fusion entre contemporain et la typologie faubourienne est assurée. A la lecture des plans d’étages, j’ai trouvé particulière l’ampleur et la longueur affectée aux accès des appartements. Une chose évidente m’avait échappée, afin de gérer le dénivelé les appartements sont desservis par demi-niveaux. Sensée et agréable, cette interruption et reprise d’enmmarchements évite l’essouflement tout en répondant de façon astucieuse à l’éxistence de la pente. Livrés la même année, ces deux immeubles d’habitations ont une écriture similaire. La blancheur de leurs enduits, le bois chaud utilisé pour les menuiseries et le zinc mate de leurs couvertures les parent d’une colorimétrie identique. Le rythme régulier des ouvertures, l’attention portée au dessin des fenêtres et la gestion du dernier niveau comme un attique, laissent transparaître l’influence qu’a pu avoir Patrick Berger sur le projet du collectif S+T+G.


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Situé à l’angle de la rue Drevet et de la rue des Trois Frères à Paris dans le quartier de Montmartre, la parcelle qui nous a été proposée pour ce projet a la particularité d’être attenante à un escalier et sur un site en pente. Tout autour les petits immeubles d’habitations de type faubourien ont tous des hauteurs différentes, leur couleur blanche, l’enduit utilisé et leurs attiques leurs permettent donc de tisser un lien et de dialoguer. Cherchant à vouloir s’insérer dans la continuité bâtie des parcelles mitoyennes, tout en privilégiant une façade sud prolongeant le linéaire bâti typique des villes avec au RDC un local commercial et associatif en lien avec la rue et sa vie. Le projet propose donc l’implantation d’un nouvel immeuble d’habitations fait de deux entités distinctes se faisant face. Ceci permettant donc de concevoir une cours intérieure et des circulations par coursives nécessaires aux sociabilités, et privilégiant aussi au maximum la conception d’appartements traversants possédants tous des ouvertures au Sud pour leurs espaces de vie commune. Cette implantation en deux entités a donc demandé un subtil travail de gestion des prospects et des vis à vis des espaces de vie intérieures et de leurs ouvertures afin de préserver l’intimité des habitants entre eux.

Etude des prospects et gestion des vis à vis dans le gabarit autorisé


réhabilitation d’une école primaire en café concert Tourcoing - 2012


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Le projet de réhabilitation de cette ancienne école primaire en Café-Concert, vise à offrir un nouvel univers didactique autour de la production artistique (danse, musique, arts vivants) aux habitants de Tourcoing et plus particulièrement à ceux du quartier Bellencontre. Le site qui nous a été attribué tire ses qualités de son mode constructif (structure répétitive en ossature métallique concue par les Ateliers Jean Prouvé), de la trame régulière offerte par les anciennes salles de classes, mais aussi de l’empreinte de son usage. Déployer et jouer avec la trame offerte par le projet initial des Ateliers Jean Prouvé tout en conservant au maximum les aménagements et matériaux d’origines, permet ici de révéler les qualités du lieu et d’insuffler une nouvelle énergie au bâti et sa cours ainsi que d’offrir un nouveau vecteur et lieu de partage aux habitants du quartier. Ecouter, regarder, apprendre, comprendre, déambuler, participer et découvrir sont les aspirations de ces nouvelles volumétries qui s’insèrent autant qu’elles se déploient de l’éxistant. Les possibilités d’ aller-retours visuels et physiques entre les activités intérieures et extérieures cherchent à activer l’intéret autour du lieu, de ses activités et opportunités d’interactions. En façade, l’alliance entre surfaces vitrées, toles perforées et pleines permet d’instaurer subtilement le dialogue et les échanges recherchés entre les différents acteurs du lieu et les usagers. Les nouveaux volumes sont habillés d’une tôle lisse teintée et de tôle perforée. Le métal devient une transparence graphique qui se lit sur les façades tous en laissant transparaîre la vie de l’équipement.

L’ Atelier - AAVP

Tôles


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Mode constructif des Studios et Kiosques


espace public, agence de conception ĂŠditoriale et habitat individuel gent - quartier de ledeberg - 2015


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Ce projet universitaire, visait à développer un programme pensé individuellement, coordonnant un espace public, une activité professionnelle (agence de conception éditoriale) et un habitat. Localisée dans le quartier de Ledeberg au Sud de la ville de Gent, la parcelle choisie s’inscrit dans la longueur, s’insère entre deux bras de la rivière De Shelde, se glisse entre deux facettes de la ville, entre deux paysages urbains contrastés. Forte d’une double exposition, elle termine un linéaire de maisons de ville et son travail devrait privilégier une intervention s’insérant habilement dans son contexte et facilitant un échange avec le quartier même: à l’Est. Bordant le canal, la différence de niveau entre la rue et ce dernier permet de développer un projet affleurant l’eau. Les entités du programme s’insèrent dans l’exiguïté de la parcelle, proposent un rythme privilégiant une porosité et des percées visuelles entre l’hyper centre à l’ouest et le quartier de Ledebaerg à l’est, n’interrompant pas le dialogue visuel entre la ville et son faubourg. Socle du projet, le rez d’eau s’organise autour de la conception d’un univers à parcourir et découvrir par la déambulation. Le dessin de l’espace public propose un détour auprès de l’eau à qui veut bien prendre le temps de l’emprunter. Un parcours jonché de découvertes: des escaliers, des pignons, le canal, un jeu d’eau, l’agence, et les berges aménagées.


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Plan R+1

Plan Rdc

Plan R+2

Plan Rez de Canal


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Détails enveloppe de l’ ossature bois

Couverture des ruines archéologiques de l’abbaye de St-Maurice - Savioz Fabrizzi architectes

Coupe transversale AA

Se développant depuis les murs de soutènements coulés en place et mis en œuvre pour développer le projet en Rez de Canal, une ossature bois déploie une identité particulière à l’est et qui reste simplement suggérée à l’ouest.

Axonométrie structurelle

Plans structure


introduction à la plannification urbaine EPSM - Armentières - 2013


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Localisé au Sud-Est de la ville d’Armentières, l’ancienne structure de l’EPSM (ancien centre psychiatrique régional), qui nous a été proposée comme support de projet d’urbanisme, se caractérise principalement par la rupture en terme de densité bâtie et d’identité de ses constructions par rapport au reste de la ville. Aéré, vaste et très végétalisé, le site isolé dans son enclave possède cependant un patrimoine architectural et végétal riche dont l’intéret et les qualités devraient être redécouvertes par les habitants. Inviter les citoyens à redécouvrir le site, le parcourir, l’apprécier et l’habiter avec un regard nouveau loin des préjugés et considérations négatives dont il fait encore l’objet aujourd’hui du fait de son association à la maladie mentale, est d’une part l’enjeu du projet. L’objet du travail a donc été de relever les points à valoriser, le potentiel de l’existant: le mail et son architecture, d’autres édifices en brique, son parc et la variété de ses espèces, mais aussi de mettre en place des moyens programmatiques et architecturaux qui le connecteront au reste de la ville et qui articuleraient aussi du fait de sa position stratégique un lien intra-communal. Densifier, restructurer, dynamiser, faire émerger de nouvelles polarités et parcours, ont fait l’objet de ces réfléxions.


travaux personnels


Photographie argentique

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Joan Miro, le petit chat, 1951

merci



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