Liveartzine
#17
Chronique
clip de KADARAF
Clip national Bon entendeur vs Isabelle Pierre - Le temps est bon Réalisé par Alice Kong (2018) Nous avons pu découvrir en 2018 un clip séduisant aux allures de Jacques Demy (Les demoiselles de Rochefort, Les parapluies de Cherbourg). Reprenant l'insouciance de ses films avec un soleil chaleureux et des personnages beaux, ce monde bascule cependant vers l'horreur et la violence glamour à travers une héroïne bien plus implacable que notre chère Catherine Deneuve. En effet, après une introduction nous immergeant dans une certaine insouciance propre aux comédies romantiques des années 1960, on comprend vite que tout ces dehors paradisiaques abritent une véritable diablesse sans pitié faisant ramper les hommes dans sa villa pour s'amuser et allant jusqu'à les tuer une fois lassée. Difficile de ne pas jubiler face à autant de décalage et d'humour noir sur une chanson aussi badine que Le temps est bon ! D'ailleurs, ça me donne envie de la réécouter...
Avec le soutien de la Mairie De Saint-Malo Ont écrit dans ce numéro : Nat ly,Manon,Cécile Poulain,Kadaraf Photo de couverture : Davskull Logo Deadalus : t.tone Photos : Facebook : Fanzine Deadalus Davskull,Manon,Cécile Poulain,Kadaraf Contact : deadalusfanzine@gmail.com Dépot légal : ISSN 2608-1490
Lola Bellier
,
Jeune musicienne aux tonalités Bretonne/ écossaise a donné une représentation exceptionnelle au sein du musée Jean-Jacques Henner à Paris pour l’exposition « Roux ». La rousseur était l’un des sujets préoccupant du peintre. Sont exposés jusqu’au 30 mai, environ une centaine d’œuvre comme des peintures, mais aussi photographies, croquis de mode, films, masques… Le 14 Février, jour de St Valentin mais pas que ! C’était la journée internationale des roux pour le musée. Diverses animations été présentés, comme la possibilité de se faire photographier par Pascal Sacleux, qui n’est autre que le créateur du festival « Red Love ». Face au succès de ce premier festival, les organisateurs ont décidés de développer une nouvelle édition 2019. Rendez-vous en Bretagne, à coter de châteaugiron. Puis il y avait la belle Lola, sa guitare et sa voix. Son premier mini concert, seule, devant environ une cinquantaine de personne. Toutes les heures, pendant 20 minutes, elle a animé le 2ème étage du musée. Mettre en musique les œuvres sur le thème de la rousseur, sur des tonalités bretonne / écossaise donnaient une ambiance particulière à la visite. Le public fut enchanté de la découvrir et les applaudissements ne se sont pas fait prier !
GEEK DAYS : Jeux Vidéos, Cosplay, Mangas, Star Wars, Kubiac…la pop culture en fête à Rennes Le week-end du 02-03 Mars dernier au Parc- Expo de Rennes c’était les GEEK DAYS,un salon dédié à la pop culture. Au menu : jeux vidéo, cosplays, réalité virtuelle, mangas, rétro-gaming, Star Wars, mais aussi des youtubeurs, des joueurs professionnels de jeux vidéo tels que Julien aka Tixuty , Siphano, Dina, ou Shadobass qui était à défier sur » Fortnite », et la star Abraham BENRUBI l’interpréte de « Larry Kubiac » dans la série « Parker Lewis ne perd jamais ». Rendez-vous incontournable pour les passionnés de la pop culture et un concours de Cosplay, un spectacle qui valait vraiment le coup d’œil. On ne peut être qu’admiratif du talent des cosplayers qui déployaient des trésors d’ingéniosité pour se glisser dans la peau de leur héros ! Une exposition One Piece X Naruto qui regroupait des centaines de documents officiels venant des studios Pierrot, de la Shueisha et de la Toei ainsi que des décors retraçant les passages les plus emblématiques de ces deux shonens.
z
La chronique de Cécile Portrait Tom Leeb, il n’est jamais trop tard Non content d'être acteur et comédien que ce soit au cinéma pour Edmond d’Alexis Michalik dernièrement ou avec Kévin pour leur duo comique, le jeune Tom Leeb est également auteur-compositeur-interprète, n'en déplaise à ceux qui rêveraient de le ranger dans une case. Aujourd'hui alors qu’il enregistre son premier album composé sous les toits parisiens avec la pluie en fond sonore, il a accepté de répondre à mes petites questions parfois indiscrètes. Quand il se présente c'est avec un air sérieux, les sourcils légèrement froncés, la voix grave et profonde « Je m’appelle Tom Leeb, auteur-compositeur (ndlr : et interprète) de musique pop-folk, dont l’instrument principal est la guitare, le second instrument principal est la voix. Le projet que je fais en ce moment est la suite d’un EP qui est sorti au mois de septembre et qui est disponible sur toutes les plateformes, c’est l’album, mon premier album… Ce sont des musiques sincères, qui me viennent droit du cœur, et qui sont portés par des mélodies que j’ai composées la nuit dans mon appartement entre les gouttes de pluie et le vent qui frappaient les tuiles de mon toit. » Un passionné certes, mais aussi un romantique Non qui ne s’en cache pas, et qui puise l’inspiration dans ce qu’il vit au quotidien « chaque chose qui m’arrive crée une émotion qui motive la mélodie, et qui motive l’état d’esprit dans lequel je me mets à composer, que ce soit de la joie, de la tristesse, de l’énervement, ça motive chez moi un sentiment que je traduis musicalement » confie-t-il. Mais cette inspiration se trouve aussi dans les endroits qu’il affectionne, et qui forment son cocon « Mon appartement la nuit et les plages du Cap Ferret », ou dans ses influences musicales « Je suis inspiré par des auteurs compositeurs comme Ben Howard, Bob Dylan, John Mayer » souffle Tom. D’ailleurs dans son premier EP Are we too late, (est-il trop tard ?) on ressent toutes ces influences pop-folks, un genre quelque peu délaissé par les francophones, et qui pourtant véhicule tant d’émotions… Notamment la solitude, la mélancolie et la tristesse qui sont des sentiments prégnants dans ce premier EP « J’avais besoin de régler un chagrin d’amour, pour cet EP c’est un peu ce qui motivait mes chansons et mes mélodies. J’avais besoin de me retrouver dans cet état de tristesse pour pouvoir aller chercher des choses, des mélodies, et trouver des paroles qui correspondent à mon état d’esprit, à mes sentiments, que j’avais besoin d’évacuer sous forme de thérapie, car la musique est ma thérapie » avoue-t-il Passionné de guitare, le jeune artiste propose des mélodies différentes, dont les méthodes de jeu sont pour le moins originales. Le taping est une technique de jeu qu'il utilise de façon récurrente notamment sur Go On et Can’t Say No et bien qu'il n'ait rien inventé il est en train peu à peu de la populariser via diverses apparitions dans les médias en France. « C’est ce qu’on appelle du taping, c’est placer la guitare sur les genoux et utiliser la résonnance des cordes en tapant dessus. Mais je n’ai rien inventé, je ne suis pas l’initiateur de cette idée-là. » explique Tom La femme qu’elle soit source d’un chagrin d’amour, ou d’un sentiment de joie et de plénitude est, elle aussi inspirante pour de nombreux artistes, Tom n’est pas en reste sur ce sujet, « Elle est indispensable ! Sans la femme on n’est rien, on a aucune raison d’être nous les hommes… Sans les femmes, sans leur droiture, sans leur énergie, leur calme, leur beauté, leur complicité, on n’est rien sans elles… » déclare-t-il
Il est des rencontres qui changent le cours d'une vie, qui sont le coup de pied aux fesses de la part du destin que l’on n’attendait pas forcément, pour lui cette rencontre c'est Kévin « J’ai fait tellement de choses avec lui qui m’ont fait grandir, j’ai fait un pas énorme dans mon métier grâce à lui, j’ai mûri et j’ai appris plein de choses, et ça m’a permis de rester actif » confie Tom. pour l’instant Tom passe ses weekends « au Grand Point-Virgule avec Kévin, 2019 ce sera très bien pour Kévin et 2018 était une belle année à tout point de vue et il faut espérer que 2019 le sera tout autant, Tom, il y aura la sortie de l’album, avec quelques singles, le tournage d’un autre film cet été et puis voilà, continuer la vie d’artiste et vivre la vie pleinement » S’entourer des gens qu’on aime, c’est indubitablement à cela qu’il pense quand il faut choisir une citation qui le représente, et s’il est un mantra que le jeune homme applique dans sa vie professionnelle et personnelle c’est sans nul doute « Garde le cap ! Mon père (ndlr : Michel Leeb) nous le disait tout le temps à mes sœurs et moi » précise –t-il Et s’il fallait lui souhaiter quelque chose pour la suite, ce serait tout simplement « Que l’album trouve une petite place dans le cœur des auditeurs, je n’en demande pas plus » dit-il avec humilité. Verdict atten du cet automne !
Portrait d’un artiste compositeur dinardais
: WYLL
Entre poésie, rap, chant Wyll nous captive avec des textes sincères et une voix timbrée chargée d’humanité. Il est un auteur autodidacte de talent accompagné de Karine MONI aux chœurs et d’Acacio ANDRADE guitariste professionnel. Il tire ses inspirations du rap avec lequel il a grandi (IAM, SOPRANO…) et c’est d’ailleurs en s’enregistrant avec un micro casque sur du « Soprano » que Wyll à commencer à chanter et a rapidement composé ses chansons, inspiré de la vie de tous les jours, de ses amours, de l’actualité. Il aime s’engager et dénoncer ce qui le touche et veux le faire partager au plus grand nombre. Sensible mais lucide, il montre sa force et son engagement musical et sa persévérance à s’améliorer au fil des Live et participe également à d’autres projets musicaux comme avec son ami KUZH sur un duo rap électro et d’un clip intitulé «Ma Guerre» Son dernier EP « LA REINE ET SON ROI » est à écouter sans modération. Wyll est sur scène plus énergique et engagé.
Interview d’Antoine Le Tacon (Eleven Drums ) Gérant d’Eleven Drums où il fabrique de façon artisanale des batteries pour des passionnés ou des pros, nous l’avons rencontré dans son atelier à Saint-Malo : Comment en es tu arrivé à la fabrication de fûts de batterie ? J’ai tout d’abord passé un bac Comptabilité / Commerce, puis j’ai fait un CAP Menuiserie ; Tout ce qui touche à la fabrication des fûts, je l’ai fait en autodidacte. Quels types de matériaux utilises-tu ? Il y a une douzaine d’essence, et les bois sont rangés selon moi par catégorie : Très lourd, mi-lourd et lourd. J’utilise plutôt du Fresnes, de l’érable, du châtaignier, le padouk, du chêne, l’ipé, du noyer ou des bois exotiques. J’ai pas mal de pièces détachés aussi en stock, des vieilles peaux que je restaurerai un jour, des cercles, des coquilles, des déclencheurs tout ce qui transforme le bois en instrument. Qu’est ce que les clients apprécient le plus en ce moment ? Les clients apprécient particulièrement le bois Wengue, pour faire des fûts rouge et noir, c’est la mode en ce moment. Comment choisis-tu le bois qui sera le plus approprié au projet d’un client ? J’arrive à déterminer à l’avance, par rapport au projet et au son recherché par le client, quel bois je vais utiliser. L’acoustique est une valeur commune, ca va jouer au niveau de la densité, de la couleur, de l’esthétique recherché. Je décrypte ça autour de quatre adjectifs : Attaque, projection, chaleur,
contrôle. Ces mots sont des normes dans la bouche des batteurs. Entre l’instrument et le son, c’est ceux là qui les représentent le plus. Tout est imagé dans la musique, pour faire écho aux sensations qu’ils ressentent. Quel est la masse de bois utilisé pour une batterie complète ? Les quantités sont ridicules ! Pour une batterie il me faut moins de 0.2 m3 Combien de temps te faut-il pour la fabriquer ? Les délais de fabrication est de 3 mois en moyenne. Cela dépend de la demande du client. Tu as un service après-vente ? Est-ce primordial pour toi ? Le service après vente n’est pas primordiale, mais les clients savent que les futs sont garantis, et qu’ils peuvent toujours me solliciter pour l’accordage, l’entretien ou encore le choix des peaux. Quel est ton secret pour réussir de superbes batteries ? Nous avons rencontrés quelques artistes qui ne m’en disent que du bien ! Mon secret, si on peut appeler ça un secret, c’est d’être à l’écoute des batteurs pour répondre au mieux à leurs attentes, et c’est je pense, ce qui fait la grosse différence entre un artisan et un magasin de musique. Les vendeurs ne fabriquent pas les instruments qu’ils vendent !!!! Et pour finir mes instruments sont pour tout le monde : Amateurs comme professionnels. Mais tous mes clients ont en commun d’être des passionnés de batterie qui préfèrent s’ils le peuvent, l’artisanat à l’industriel.
Vous souhaiter visiter son atelier ? Prenez rendez-vous avec Antoine sur sa page Facebook afin de découvrir son univers : Réseaux sociaux : www.facebook.com/ Page Officielle : www.elevendrums.com
No-One-Is-Inocent utilisant la batterie Eleven Drums avec Merzhin
K.no.P – Agamemnon Réalisé par Pacha (2016) « À partir du moment où on a décidé que c’est une blague, Des silhouettes de visiteurs observent des images de bâtiments antiques dans un musée. La caméra pénètre dans l’une d’elles et nous voilà transportés dans un monde comme hors du temps, réceptacle de notre Histoire. Les siècles se mélangent dans cette uchronie, au travers des statues antiques et, plus qu’un retour vers l’époque d’Agamemnon (chef de guerre et roi de Mycènes dans la mythologie grecque), c’est un retour vers la Grèce antique que nous propose ici le réalisateur. À l’instar de Wyll, le groupe de rock K.no.P a choisi la voie du risque pour promouvoir son E.P. Et c’est avec un grand plaisir que l’on a pu découvrir en 2016 (déjà !) un clip ultra-visuel foisonnant d’idées et à l’humour très appuyé. Le chanteur (Tibo Clément) faisant des études de langues aurait eu l’idée d’interpréter un texte en grec ancien – rédigé avec un ami lors de sa première année d’études en classe préparatoire – pour son prochain morceau. Une proposition qui amusera le groupe et qui inspirera Pacha (surnommé Gilbert Louet par son entourage, allez savoir pourquoi...) pour l’élaboration d’un clip prêtant au voyage : «sur ce premier EP c’était le morceau qui sollicitait le plus notre imaginaire». Un vrai défi qui demandera 6 mois de labeur à ce dernier, habitué au travail d’animation et dont la carrière est déjà bien remplie : Publicités diverses, séries TV, animations sur sculptures exposées, sur jets d’eau pour de grands spectacles diffusés dans le monde entier, court-métrage 4D pour un parc dédié aux dinosaures et je ne parle même pas des propositions d’embauche par ILM et Pixar ! Il n’a évidemment pas bénéficié du même matériel que ces grands studios pour la création de cette œuvre produite « avec les moyens du bord » mais le résultat reste toutefois surprenant. Agamemnon ne raconte « pas vraiment une histoire avec un début et une fin » mais propose plutôt une succession de scènes autour d’ un fil conducteur, m’a-t-il confié. « Tout est conçu par rapport à la musique, sa structure, son timing », un tableau comprenant le tempo et les mesures servant de script pour imaginer l’évolution du groupe dans cet univers archaïque empli de colonnades et de guerriers impitoyables. Alors si vous êtes fans de l’Iliade, de Péplums ou bien rien de tout cela, vous ne pourrez qu’être séduits par cette démarche créative enfantée au cœur de Saint-Malo avec amour et malice. Au delà de ses qualités musicales avérées, saluons ce groupe en devenir pour ses choix artistiques assurément couillus. Et la cerise sur le gâteau c’est que des easter eggs (littéralement : « Œufs de Pâques) ont été intégrés au clip. Les plus patients d’entre vous pourront toujours s’amuser à les chercher. Pacha lui-même ne les retrouvant pas tous, se serait un bon moyen de l’aider en laissant un commentaire en dessous de la vidéo !
CLIPS RÉGIONAUX
Wyll - Ma guerre Réalisé par Adrien Tamburini (2018)
« Il a quand même passé 2 heures à gueuler dans une cave ! » Pour ce nouveau clip, l'artiste malouin à choisi de prendre les commandes du scénario pour accoucher d'un univers en huit clos pour le moins oppressant. L'histoire est simple : Un jeune homme se réveille devant sa TV et découvre l'horreur du monde. C'est dans son développement que la vidéo interpelle. Le jeune homme est ligoté à sa chaise dans une cave lugubre et se voit contraint de visionner des images insoutenables à l'instar du héros d'Orange mécanique (1972). L'approche aurait de quoi surprendre tant le résultat est à la limite du supportable. Elle est pourtant justifiée par l'apport de l'image à la chanson de Wyll déjà très lourde de sens. Il m'a confié lors d'une interview qu'il ne pense pas en termes de vues sur Youtube, son inten-
tion est purement artistique, quitte à déplaire. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le texte se voit dynamisé par ce média bétonnant l'expression de l'impact médiatique – et ses dangers – sur la psyché des spectateurs. L'idée de Ma guerre lui serait venue il y a quelques années. Un pote serait resté une heure entière devant BFM TV avec comme conséquence une envie viscérale de tuer des gens. C'est ce poids de l'information dépeignant guerres et attentats à travers le monde qu'il a choisi de soulever après des questionnements sur la « connerie humaine ». Pour le choix de l'acteur (Romain Depay) il n'a pas eu à chercher bien loin étant donné qu'il s'agit d'un ami habitué à jouer dans ses clips. C'est pourtant son rôle dans Nos yeux ouverts (réalisé par votre serviteur, hé
hé !) qui l'a convaincu qu'il serait parfait. Un personnage très similaire, sans aucune réplique et dont la seule fonction se résume aux tourments et à la détresse d'un individu hors du monde. À l'heure actuelle, Ma guerre plafonne à 300 vues. La raison peut venir du fait qu'il faut posséder un compte Youtube pour pouvoir le découvrir ce qui, avouons le, est assez injuste. Alors si comme moi vous aimez les artistes authentiques, plus préoccupés par la qualité de leurs œuvres que par le fric que cela pourrait leur rapporter, courez voir cette vidéo et parlez-en autour de vous. Car l'art, ce n'est pas fait pour plaire mais pour exister sous diverses formes. Et puis s'inscrire sur Youtube ça prend 1 minute et c'est gratuit !
GRIS-CHIEN, LA FIN D’UNE ÈRE…
DERNIER LIVE
Au café les Valseuses au cœur du quatier de Brélévenez, à Lannion, en ce samedi 02 Février, Créé à l’automne 2012, à deux, entre male bar/café accueille des concerts, spectacles chines et textes, Gris-chien est vite devenu de théatre dans une ambiance chaleureuse. un groupe de rock et voilà 4 ans qu’il nous livre des concerts aussi rares que singuliers. Divisé en 3 salles, 3 ambiances cohabitent : Mais Gris-chien tire un rideau théâtral sur Une pour les concerts,une petite salle pour les cette première période. Avant de retourjeux de sociétés et dégustation,une pour le bar ner vers ses premières amours électro… ? Toujours est-il que le groupe, pour cette ultime C’est à cet endroit mythique que le groupe « Gris prestation a été invité à Jouer aux Valseuses, Chien » a convié famille, amis et spectateurs pour le légendaire café concert de Lannion !!! y jouer leur dernier live avant leur séparation. L’ambiance monte au fur et à mesure des Merci à tous ceux qui ont soutenu et suititres , Cyril, le chanteur accompagné de ces vi cette aventure artistique : on vous at4 acolytes nous entrainent dans son unitend pour cette dernière soirée ensemble. vers « rock sombre » et interprète ses titres : « La Nécrose », « L’amer », « Faux Fuyants »… des images projetées en noir et blanc nous explosent au visage, le ton est donné Toute la salle est ambiancé, et reprends les titres avec Cyril. Fin du 1er set. Rappel et la soirée continue son plein d’émotions. Le groupe se lâche pour cette dernière, l’émotion est palpable. De nouveaux projets pour chaque membre du groupe que nous n’hésiterons pas de suivre. Bonne route à chacun et à bientôt pour de nouvelles émotions.
JOHNNY MAFIA
monte sur la scène du 1988 à Rennes, la salle est déjà imprégné de sueur et de bière. Dès les premiers riffs, les fans chantent, sautent, pogotent, slam à n’en plus finir ! Certains montent mêmes sur scène pour danser et prendre de la hauteur pour un slam de folie. C’était violent et ils ont tout retournés. Coter texte, ils t’alignent 10 mots et tu les as dans la tête toute la journée. Leur humour est leur marque de fabrique, je me rappelle quand je les ai vu pour la 1ère fois pendant le off du printemps de bourges il y quelques années, ils se baladaient avec un dauphin dans un écran, leur mascotte à qui ils racontaient leurs conneries. Maintenant les dauphins c’est nous, le public, et les sourires et la bonne humeur sont sur tous les visages. Et mêmes de sacrés grimaces sur scène, le quatuor à de belles mimiques faciales quand ils profitent à fond. Ils se donne à fond, le groupe communique vraiment toute ces énergies, on a pas envie que ça finisse. Johnny Mafia confirme sa place sur la scène française du garage rock, à voir de toute urgence ! Des bêtes de scènes j’vous dit !
BLACK BOYS ON MOPED Ce groupe vient de Rennes, on a déjà un ptit article sur eux à l’occasion la dernière sortie de leur album en Janvier dernier, « Love…With a little bit of noise ». Ils prennent le relais aisément, ces deux compères, un à la guitare/chant et l’autre à la batterie sont des habitués des scènes underground. J’avais déjà écouté plusieurs fois leur album, et je l’adore car il est court et intense, on se met tout de suite dans l’ambiance rock puissant, avec une tendresse enve-
loppante qu’est l’amour. Sur scène c’est pareil : ils débarquent, ils jouent, ils kiffent, le public aussi, ils cassent leurs instruments et ils repartent ! Le public est dans le bain, ça pogote bien, ça slamme à la folie. Qui peut résister à cette voix puissante et l’énergie balancé par ce beau couple ?
SKIN A BUC Skin A Buck est un duo guitare-batterie breton, lorientaisplus précisément. Voilà qui en dit déjà long sur leur potentiel, vive la Bretagne et ses musiciens ! Et il y a du rock'n'roll, nos deux armoricains savent ledistiller avec doigté. Ils le prouvent avec ce troisième album composé de 8 titres pour environ 30 minutes. C’est court, intense et fun ! On passe du bon vieux rock garage, à des notes de blues, de folk, pour finir en légèreté avec le morceau « MyMuMisMy Sister » sur de la guitare sèche accompagné de la voix. « Pyramide » est l’un de mes morceaux préférés avec « Buffy(The Vampire Slaver) » : Deux rythmiques qui commencent pour te chauffer, te mettre dans l’ambiance et te laisse repartir plein d’énergie. Les paroles sont délirantes ! Les instruments sont maitrisés et envoient du bon son tout au long de l’album. Je retrouve aussi une influence américaine dans les prononciations et la musique mais à la sauce frenchy et c'est plutôt cool ! La voix n’est pas toujours parfaite mais c’est le charme du rock grange. Dans le même registre il y a le groupe Johnny Mafia, Black Boys On Moped ou BluOrchid que l'on adore. Je recommande l’écoute illimité pour une journée énergique en mode je m’en fous, j’assume Théo, l’un des membres du groupes a bien voulu répondre à quelques questions sur les réseaux sociaux pour nous en apprendre plus sur le groupe et l’album. Une petite présentation du groupe et de ses ambitions futures ? Nous sommes la fratrie Skin a Buck ! Duo bipolaire guitare / batterie en provenance de Lorient, ensemble depuis 2008. On fait du "Rock Grange", un genre de mélange de grunge, de punk rock et de blues graisseux. Nos ambitions futures sont simplement de continuer à faire les choses sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux, jouer un maximum de concerts, s'éclater entre potes, faire de chouettes rencontres, composer de nouveaux morceaux et sortir de nouveaux albums ! Quelle est la symbolique de cet album ? Théo : Comme on peut le constater en regardant en détails la pochette de l'album, nous vons la volonté d'aider à accélérer la réconciliation Américano-Nord-Coréenne ! Quel est le message le plus fort que vous aimeriez que le public en retienne ? Que se péter un ongle ça fait vraiment super mal ! (Se référer au morceau « I'vegot a brokennail »)
Live a la Nouvelle Vague (Saint-Malo)
Ko Ko Mo
Le duo Nantais KO KO MO sort leur prochain album le 29 Mars, et nous avons pu l’écouter en avant-première, et même découvert leur nouveau live à Saint-Malo à la Nouvelle Vague ! Ko ko mo, c’est un duo déjanté, une voix, une guitare et une batterie. Leur style de musique ? Un bon rock pop années 70 ! Et sur scène comme sur l’album ça envoie du lourd ! Ils ont récemment touché le cœur des ShakaPonk, mais aussi de millions de fans : une tournée en France et à l’étranger avec leur premier album « Technicolor Life » Ils reviennent ce printemps avec leur deuxième album, « LemonTwins », tout en couleur ! Dès les premières notes, on sent la différence entre le 1er et le deuxième album, bien plus électro pop/rock, mais toujours la pointe psychédélique qui fait leur charme. L’ouverture de l’album se fait tout en musique, et n’est autre que le prolongement du 2ème morceau. De plus c’est le nouveau single frais et enivrant « Self Love Ages » ! Un clip est sorti avec, où l’on y découvre le duo en pleine performance, comme à leur habitude, énergie, et dégoulinant de sueur ! Tout en noir et blanc, on y découvre des personnes de tout âge, du plus petit, au plus vieux, dansant sur ce rythme que l’on a envie d’entendre, encore et encore ! Tout le reste de l’album part en puissance, il s’écoute à la maison, au travail ou sur la route ! On y découvre tout de même des morceaux surprenants comme « Ready For The Storm », beaucoup plus calme, plus touchant. La voix de Warren sublimant la mélodie choisit. Le morceau « White House Blues » est l’un de mes préférés, il fait ressentir toutes les nouveautés apportées par le groupe dans son style musical, plus de pop, plus d’électro. On notera tout de même trois morceaux sans ou avec très peu de paroles : l’ouverture « The LemonTwins », « Interlude-Brothers », et « Shake Off Your Fear ». Cela ne m’a pas dérangée et donne plus d’importance sur le travail effectuéces dernières années par le duo, notamment sur l’évolution et leur pratique instrumentale. La dernière surprise est un morceau chanté avec Leila Bounous, l’ex lead vocal du groupe Orange Blossom. « 25 AGAIN » apporte une note totalement différente et expérimentale dans l’album ! Ce titre invite au voyage, à l’imaginaire, entres notes indiennes et asiatiques, parfois rassurant, parfois engoissant, la voix de Leila apporte de la légèreté. C’est l’un des meilleurs morceaux de l’album, tellement celui-ci nous fait basculer d’un sentiment à un autre ! Un album très bien formulé, étudié pour monter en puissance, les morceaux sont accrocheurs, s’enchaînent parfaitement et donne envie d’être écouté en boucle ! Les fans n’arrivent plus à attendre et n’hésitent pas à venir nombreux lors des concerts. Ce fût le cas lors du concert à la Nouvelle Vague à Saint-Malo, ce jeudi 21 Mars 2019.
Inauguration Le Village (Saint- Thual )
Touf
Nigra Safo
Ericka Et JipĂŠ
Freak It Out
Fawl
The B-Hives