Septembre 2019 avec supplément hellfest

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ZOOM SUR L’ARTISTE QUI A RÉALISÉ NOTRE COUVERTURE.... Peux tu te présenter ? Je m’appelle Tristan Jaudeau, j’ai 26 ans et je suis illustrateur, essentiellement pour la littérature jeunesse, professeur de dessin et également graphiste. Peux tu me dire quel est ton parcours artistique ? Après deux ans de prépa artistique j’ai fait mes études à l’EPSAA, une école de la ville de Paris (qui est pourtant à Ivry-sur-Seine) qui dispense une formation en communication visuelle assez complète allant du dessin traditionnel à l’infographie en passant par la gravure, la photo etc… Du coup à la sortie de l’école je voulais faire « un peu de tout ». Je suis devenu freelance en graphisme et illustration pour pouvoir faire des projets un peu différents. Je voulais faire de l’illustration jeunesse mais je n’avais pas vraiment le temps de me consacrer à la création des dessins et du texte. J’ai fini par trouver quelqu’un, ou plutôt toute une famille (jarvin crew) avec qui collaborer sur un super projet de livre pour sensibiliser les enfants sur différentes problématiques environnementales. On en a fait 4 pour le moment, à chaque fois avec une association différente et c’était une super expérience. Comment dessines-tu ? En général je passe pas mal de temps à réfléchir à ce que je vais faire en multipliant les croquis, en bougeant des éléments de compo, j’ai besoin de savoir où je vais. Je me prends vachement la tête sur le moindre détail mais après ça la réalisation est très rapide. Quelle est ta plus grande fierté artistique ? C’est plutôt un moment précis en fait. À une séance de dédicaces, un enfant s’est approché du stand en criant «trop bien ils en ont sorti des nouveaux !», et c’était plutôt agréable à entendre après avoir bossé sur le projet sans

trop savoir comment il allait être reçu. Sinon ma «fierté artistique» ne dure en général pas plus de cinq secondes, le temps de poser à nouveau les yeux sur ce que je viens de faire. Quels sont tes futurs projets ? Illustrer d’autres livres pour la Jeunesse, pourquoi pas dans la même série que les précédents puisqu’il y a encore de nombreux sujets à aborder et de nombreuses associations avec qui collaborer. Je vais également continuer d’enseigner le dessin et l’illustration. Un projet de BD me tiendrait également à cœur, mais sûrement pas pour tout de suite. As-tu un conseil à donner à ceux qui aimeraient se lancer dans un parcours artistique tel que le tien ? Avoir la curiosité de faire un peu de tout et de regarder ce qui se fait ailleurs. Et pour ceux et celles intéressé.e.s par l’illustration et la BD,avoir conscience que c’est un milieu assez compliqué pour les auteurs (encore plus pour les autrices) et que cela ne va malheureusement pas tellement en s’arrangeant, du coup, avoir beaucoup de motivation. Tristan Judeau est le dessinateur de notre couverture Deadalus #18. Il est originaire de Cancale, et il réalise des illustrations pour des albums jeunesse, tout en sensibilisant à l’écologie et aux actions de l’Homme sur la nature.

Avec le soutien de la Mairie de Saint Malo . Photo de couverture : Tristan Jaudeau Facebook : @fanzinedeadalus Contact : deadalusfanzine@gmail.com Dépot légal : ISSN 2608-1490

Ont écrit dans ce numéro : Nat ly, Manon, Cécile Poulain, Kaderaf,Aloah Spirit Photography Logo Deadalus : t.tone Photos : Davskull, Cécile Poulain, Aloah Spirit Photography, Pépone, Quentin Castel, Nat Ly, Grégoire Sohier


BR O C K EN B A C K

NOUVELLE VAGUE ST MALO 1ER CONCERT DE SA NOUVELLE TOURNEE SAM. 18 MAI 2019

Deadalus à Bobital Sur Mer !

L’équipe du Fanzine Deadalus a été convié au festival Bobital pour créer, avec des enfants, le fanzine sur les 2 jours de l’événement. Avec leur aide, nous avons pu poser des questions à Pascal Obispo, observé de plus près le concert de MNNQS, ou encore avons visité les coulisses du festival.

Les enfants n’ont pas hésités à prendre des photos, à coller des éléments et participé à l’écriture du Fanzine Deadalus spécial Bobital à retrouver sur

https://issuu.com/davidbilot6/docs/pdf_finalis__pour_ bobital_fin_i.



L’analyse de Kaderaf Clip La poison - Super hero (2019) Réalisé par Kelzang Ravach, Marion Castera, Mario Huyet et Yoann Stehr La société de consommation se prend un méchant pic artistique dans les dents avec ce clip déjanté aux allures retro-futuristes. L’histoire : 3 éléments du corps pharmaceutique MPB ont trouvé le remède contre la dépression et autres maux de la société : une pilule miraculeuse. Pour prouver son efficacité les spécialistes la teste sur eux-mêmes et la raison de leur altération se trouve être la même chez tout les sujets : une boulimie de l’image et un engloutissement abusif de publicités promettant le bonheur. La technologie de pointe de la MPB (un casque de salon de coiffure relié à un ordi de la taille de ma baraque permettant de créer des diagnostiques) prouve plutôt que cet excès mène à la démence de l’individu mais comme tout ça à déjà été traité dans Fight club on ne va pas s’attarder. D’ailleurs en parlant de Fight club (je martèle ce titre pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu), on retrouve la même idée visuelle de catalogue avec des textes et des produits alléchants entourant les héros, le tout dans un monde informatique plein de grilles vertes sur fond noir nous faisant presque regretter de ne pas y voir Tron sur sa moto. Bref, un clip ultra léché où la démence contemporaine se mêle à la nostalgie. Les années 80 sont vraiment de retour. Ou presque... Voyez Fight club.


L’étage Rennes - 19 Avril Le quatuor Nantais, Cachemire, très rock’n’roll débarque sur scène avec d’immense néons en lettres blanches : CACHEMIRE, en lettre capitales. «Qui est la punk», leur dernier album, fera office de set-list au groupe ce soir. ça commence fort avec Yogourt et le chanteur, Fred saute déjà partout ! Suivi des titres phares comme Moi être roi, Merci Teacher ou Qui est la Punk? Beaucoup ne connaissaient pas ce groupe ce soir dans la salle, ils seront conquis par leur rock brut et décoiffant. Le groupe reprendra même Mr Bashung avec le titre La nuit je mens.

Après avoir remis le couvert pour un 4ème album «Maman, j’ai raté l’album» en printemps 2018, Les 3 Fromages l’ont enregistrés au E-factory studio à Rennes. Les Bretons arrivent enfin sur scène pour la seconde partie de la soirée. Ils tournent beaucoup sur les routes de France mais on adore leur humour. Les fans ont répondus présents, ils ont adorés reprendre avec le groupe leurs morceaux préférés. On a adoré leurs univers Geek, et surtout la reprise à peine trop parodié de «Pirate des Caraïbes» avec La galère d’un pirate. C’était notre première fois, et nous comprenons leurs succès grâce au rock humoristique travaillé et parfaitement maitrisé par l’ensemble du groupe.


Qui ne se rappelle pas du titre Daniela, ou encore Le plastique c’est fantastique ? Elmer Food Beat a fêté ce soir la sortie de leur nouvel album «Back In Beat». Le groupe s’adresse au public, multi-générationnel, émue avec une certaine malice : ils vont foutre littéralement le bordel ! En effet, Manou est en grande forme ce soir, vêtu de sa casquette et de son marcel à l’effigie du groupe. Il commencera le set avec le seul morceau qui était disponible à l’écoute alors sur les plateformes : ça c’est rock. Nous passerons un agréable moment entres les nouveaux et les anciens morceaux, 30 ans de carrière ! C’est pas rien quand même, surtout quand on fini presque à poil sur scène avec un slip kangourou blanc aux chaussettes jaunes!


Josman




Le coup de coeur : clip de Kaderaf Abyss – Launch (2019) Réalisé par Margot Guérillon et Harold Untersee

Margot Guérillon et Harold Untersee signent ici la touchante histoire d’une jeune femme désincarnée en quête de sérénité dans un monde qui lui semble étranger et terrifiant. Un montage cut nous souligne sa détresse en nous bombardant d’images d’usines agroalimentaires, d’abattoirs, de centrales nucléaires, d’autoroutes... Des images de noyades affluent et le dernier rempart contre la folie reste cette même côte en bord de mer sur laquelle elle se réfugie au début du clip. Allégorique et intérieure. Comme un bout du monde encore vierge embrassant le lointain dans un silence de paix. Difficile de ne pas être touché par cette histoire en phase avec son époque. Qui n’a jamais rêvé de quitter l’abondance qui nous entoure pour nous retrouver, non plus comme un pion dans un immense échiquier mais en tant d’être dans un monde bien plus vaste que celui que l’on nous propose, et paradoxalement plus intime? L’affrontement entre ville et hors ville est séparé la première fois par une lumière blanche ramenant la rêveuse à la réalité sans aucune autre porte de sortie que la spiritualité. Fort et onirique, ce dernier clip de Abyss nous propose un voyage miroir, où chaque errance, chaque sensibilité se voient matérialisées par une jeune femme en robe blanche les yeux rivés vers un ailleurs qui, dans le fond, nous rassemble tous.

Le groupe BEBLY revient ! Des nouvelles de BEBLY, qui ont enregistrés récemment un EP 5 titres aux studios ICP de Bruxelles, l’un des meilleurs en termes d’accueil et d’outils techniques en Europe. Toujours accompagnés de leur ingénieur son fétiche, Sylvain Carpentier (L’ingé’ son de Damien Saez !), ce nouvel EP s’intitulera, normalement «ULDO» et sortira début 2020. Il fera suite à l’EP «Déconne» paru en 2017 et sont sur le même axe artistique, comme une sorte de concept album mais avec néanmoins un choix de production différent. Nous en apprendrons plus prochainement lors d’une potentiel rencontre avant un concert ! FB : @BEBLY MUSIC


Hellfest 2019





Interview Shaârghot au Hellfest Shaârghot est un groupe Français, de métal / indus / électro, inspiré d’une

créature du nom de shadow, ces êtres qui vous envahissent le corps et l’esprit, pour améliorer votre corps et vous faire paraître plus jeune, plus fort avec une espérance de vie plus longue. Avec un visuel post-apocalyptique / cyber-punk à la Mad Max, mais aussi inspiré de la BD Transmetropolitain ou encore de Blade Runner, le groupe met en scène ses personnages issus de l’imaginaire d’Etienne, chanteur et créateur du groupe. Ce show historique au Hellfest n’était à louper, sous aucun prétexte : le groupe a rempli la scène Temple, à 11h05, un samedi matin. Il y avait environ 12.000 spectateurs, et tous n’ont pas pu assister au show à l’intérieur… C’était la folie dans la fosse avec cette ambiance viscérale et sombre !

Rencontre avec ceux qui ont suscité tant de curiosités et d’éloges : Bruno (guitariste) et Clem-x (bassiste) Comment s’est déroulé cette première fois au Hellfest ? Clem-x : C’était trop bien ! C’est LE HELLFEST ! Tous les ans nous y participons, en tant que festivaliers, alors y jouer c’était un rêve ! J’avais quand même le traque de ne pas faire une bonne prestation et puis au final, dès l’entrée sur scène tout s’enchaîne, et ça se passe super bien. Normalement nous avons un show de 1h30, qui peut se compresser, comme nous l’avons fait aujourd’hui au Hellfest, en ne jouant que 35 minutes ! C’est passé très vite, nous avons joué à 11h00, c’est tôt, et au final il y avait entre 10.000 et 12.000 personnes, c’était

archi-complet. Le public a même fait un wall of death, il y a eu une bonne participa-

tion de ce côté-là, avec une bonne organisation et un accueil au top par le festival. Que du bonheur ! Shaargot, peux-tu te présenter à ceux qui ne te connaissent pas encore ? Bruno : c’est un projet, une histoire qui est raconté, à travers certains titres que nous jouons. Le style musical évolue entre le métal / électro / indus. Nous sommes Français, c’est important de le dire ! Car ici en France, il n’y a pas encore

cette culture de proposer ce style. C’est souvent les nationalités Suédoises, Néerlandaises … Clem-x : Notre musique nous la voulons unique, même si il y a des ressemblances avec Punish Yourself, des français eux aussi, par exemple. Vos concerts, ce sont aussi des spectacles non ? Tous les deux : oui c’est un spectacle ! Bruno : Nous avons intégrés le coter show, c’est du spectacle que nous faisons. Clem-x : L’année dernière nous avions joués en Bretagne dans un petit festival qui s’appelle les Pieds dans la vase, et c’était plutôt un public familial, pas tous des métalleux. Nous essayons de proposer quelque chose de visuel et créatif qui permet à tous d’y trouver son compte et de finalement les introduire à ce style de musique. Par contre si tu es fan de métal tu vas kiffer il y a tout ce que tu aimes ! Avant tout, nous faisons de la musique mais sous forme de spectacle. Il y a beaucoup de jeu de scène, avez-vous pris, par exemple, des cours de théâtre pour vous imprégniez de vos personnages ? Bruno : Pas vraiment, nous sommes très investis dans ce projet, c’est donc naturel. Chez Shaârghot il y plusieurs pôles, le côté musical et créatif, où Étienne le chanteur à tout dans sa tête et nous livre des bouts de temps en temps pour que l’on comprenne mieux dans quel direction nous nous dirigeons. Pour le côté visuel et mise en scène c’est moi-même avec Etienne, nous avons tous les deux la même vision des choses et rien ne nous arrête. Si c’est possible, on le réalise, nous faisons tout nous même au maximum. Les customisations, les décors de scène, les micros etc.. Tout est fait DIY. Comment le groupe s’est-il formé ? Bruno : C’est Étienne qui est à l’origine du groupe. Il a décidé de tout réaliser il y a 5 ans. Ma rencontre avec lui s’est fait par hasard dans une soirée, nous discutions de nos projets respectifs. Il m’a alors parlé de Shaârghot, le style électro métal, et à l’époque je cherchais un groupe. J’ai écouté, j’ai de suite adhéré au produit, qui était déjà très bien travaillé et c’est assez rare pour des groupes qui commencent. Et puis c’était


stimulant, lui avait déjà son personnage mais pas nous, il y a tout ce côté créatif, tout était à faire. Nous avons tournés 2 ans comme ça, puis Clem’ est arrivé, il travaillait déjà avec nous comme technicien plateau et nous cherchions quelqu’un à la basse… Clem-x : Oui je suis ingé’ son, et ils cherchaient quelqu’un à la basse alors tout naturellement je suis arrivé sur scène. Je ne jouais pas trop de cet instrument mais comme je composais beaucoup avec Étienne, il trouvait ça dommage de ne pas m’avoir à ses côtés sur scène. Comme j’aime la rythmique je m’y suis mis. J’ai appris les morceaux, tout le monde a adoré et me voilà sur scène maintenant ! Pourquoi cette passion pour le métal indus ? Bruno : C’est un parcours. Depuis longtemps j’écoute de la musique de toute sorte, mais il y a toujours une branche d’un style musical que tu vas plus adhérer et te focaliser dessus. Les techniques musicales évoluent, changent, de nouveaux sons arrivent. Si t’aimes bien les sons synthé’ et la guitare saturé, t’es déjà pas mal dans le métal indus. C’est ce que Rammstein à proposer dans leurs débuts. Clem-x : Au niveau du jeu, si tu aimes une musique tu aimeras forcément la jouer. La curiosité fait aussi beaucoup les choses. Il faut être ouvert d’esprit. J’ai lu dans une interview d’Etienne, que vous souhaitez réalisez 6 étapes, des albums peut-être mais pour moi ça sonne comme une continuité autre que la musique peut-être ? Plus de clips, un court métrage ou des BD ? On espère que vous n’allez pas vous arrêter là ! Clem-x : Etienne il a déjà en tête 3 ou 4 albums de plus que nous, des fois il arrive chez moi et me dit : « Bon aujourd’hui je veux faire un morceau comme ça », mais ça fait 6 mois / 1 an qu’il y a déjà pensé ! Il a toujours un coup d’avance, on est déjà en train de produire le 3ème album. Mais je ne savais pas qu’il avait prévu une fin… (rires) Mais de toute façon si on arrive à tous se supporter, je ne vois pas pourquoi nous arrêterions. Il y a un chemin qui se fait, nous le ferons évoluer, tout comme nos sons. Le 3ème album ne ressemblera pas aux 2 premiers. Même si l’on imagine où l’on veut aller, c’est comme dans la vie, ça ne va jamais comme tu as prévu. Côté show, Bru-

no est plus spécialiste que moi dans ce domaine, mais quand ça fonctionne bien et que la création n’a pas de fin, on a toujours envie de faire plus, donc de ce côté ça évoluera surement aussi. Je pense qu’on fera toujours ce que l’on a envie de faire sur le moment. 4 à 9 minutes environ de clips, c’est presque des minis-épisodes pour construire votre univers ? Clem-x : Etienne à tout dans sa tête, le projet est hyper visuel. Je pense que lui il a un film carrément ! Après nous faisons avec les finances que nous avons. C’est vrai que les clips sont de plus en plus de qualité, travaillé, plus long aussi parce que nous voulons introduire de plus en plus l’univers dans lequel Shaârghot évolue. Nous sommes tous issus d’une branche artistique (Étienne a fait des études de cinéma), et nous rencontrons les bonnes personnes pour réaliser quelque chose de qualité. On fait nos clips avec le crowdfunding, nous essayons à chaque fois de passer des étapes pour proposer plus au public, et c’est là que c’est compliqué pour nous. Chaque année on demande toujours un peu plus aux gens, et ça nous met mal à l’aise de demander de l’argent. C’est vraiment dérangeant, mais sans eux on ne peut rien faire. Faut payer tout ce qui a autour du clip également, et ça puis ça puis ça égal grosse somme d’argent. Mais on a la chance que notre public répond toujours présent, et ça nous motive encore plus !

Vous avez un meilleur souvenir et un pire souvenir de tournée à nous raconter ? Bruno : Le meilleur souvenir c’est aujourd’hui au Hellfest ! Les pires on les a oubliés. Nous remercions Bruno et Clem-x pour leurs temps consacrés à cette interview. Une belle rencontre ! Nous espérons rencontrer prochainement Etienne, afin d’en savoir plus sur cet univers !

Nous souhaitons un bel avenir à Shaârghot qui va continuer sa tournée avec des dates cet été et encore plus cet automne afin de grossir son armée de Shadows !





Hellfest 2019



Prochainement Ă Saint-Malo: La Nouvelle Vague le 27-28 septembre 2019


Binic Folk Blues Festival Comme chaque fin de juillet sur les rives de la côte nord bretonne, Binic petite station balnéaire et ses irréductibles bénévoles passionnés de Blues, Rock garage, Dark Country, Punk Rock, font office d'insoumis, en proposant une programmation de grande, voire même de qualité exceptionnelle au regard de tous ces festivals hexagonaux remplis de programmation d'artistes commerciaux et sans saveur (mis a part quelques exception...). Car ici il fait bon se promener sur les quais de Binic et sentir les effluves de whisky, de houblon et de rhum, se poser sur le sable fin au pied d'une des trois scènes éparpillées dans trois endroits différents de la ville et oser se laisser happer par une programmation envoûtante, où se mêlent des artistes venuent d'Australie, France, Usa, etc... Cette année une programmation, qui fut encore juste, magistrale et qui aura rassemblé quelque 70 000 personnes sur trois jours, preuve que l'on peut faire un festival de qualité, avec des artistes majeurs, et tout ça proposé aux spectateurs pour la modique somme de ... ah oui ! j'oubliais, c'est gratuit !!! Alors pour ma part sur ces trois jours, j'ai pu assister à de beaux et grands moments, dont les concerts de, Cannon Fodder le trio explosif du moment, porté par l'emblématique Chris Martini Headon (guitariste des fameux Head On) et entouré ici sur ce nouveau projet d Alice Martini à la Basse, de Mister Nico Wireman à la batterie, étaient de passage sur la scène du BFBF. L'occasion pour le groupe de nous présenter son premier album sorti depuis peu sur l'excellent label Beast Records. Cannon Fodder joue un rock survitaminé, puissant et rageur comme on aime. Sur scène le band prend toute sa puissance et ce que l'on peut se dire à l'issue de leur prestation au BFBF, ils ne sont pas venu pour enfiler des perles... A voir absolument sur scène. Suivi des très attendus " Baby Shakes" ... Leurs albums sont justes incroyable, j'avais hâte de les découvrir sur scène, et ce que je peux dire, c'est que je n'ai pas été déçu... Ce fut intense, rock'n'roll à souhait avec une touche de punk et une bonne dose de glamour Un samedi après-midi sur les rives du Binic Folk Blues Festival, et son concert monumental, renversant, bluffant !!!! Est-ce que Knuckle Head fut à la hauteur de mes espérances ? et bien comment dire... Ce fût juste indescriptible, une expérience intense qui a dépassé mes attentes !!! Déja sur la platine, c'est fabuleux, mais alors sur scène... Pour moi le grand moment de ce samedi après-midi Après ce moment de furie avec le concert des Knuckle Head, place à la volupté, la grace et l'élégance des majestueux Shifting Sands. Découvert avec un premier album envoûtant et captivant comme on aimerait en découvrir plus souvent. Ils nous reviennent avec un nouvel opus, qui ne fait que confirmer le talent du groupe et l'émotion qui se dégage de leurs chansons !!! lors de leur dernier passage au BFBF, ce fut un grand moment pour moi que de les découvrir en live, et cette année ce fut encore un éblouissement et un enchantement sensoriel jouissif... Merci pour cette pause hors du temps, ce moment d'apaisement et d'évasion. OUPS !! j’oubliais ma conclusion... Et voilà, les goélands et les mouettes ont repris leurs habitudes sur les quais de Binic, les mamies ont enlevé leurs casques anti bruits et rebranchées leurs sonotones, quant aux papys, eh bien ils ont réinvesti la place de La Banche pour leurs parties de boules quotidiennes, c’est ainsi que le BFBF 2019 a tiré sa révérence, mais pas sans un bruit, il s’est achevé à l’issue des prestations très attendues des Sleaford Mods et Listener qui auront réussi à achever un public venu en nombre assister à deux prestations de haute volée ! deux concerts qui seront à retenir parmi les grands moments du festival, avec aussi les prestations des «King Khan’s Louder Than Death» venu du Canada. Sans oublier les «Draught Dodgers» dont les membres sont des habitués du festival, pour y être passés plusieurs fois sous leurs autres formations Bitter Sweet Kicks et Burn in Hell. Puis le set des déjantés «Grindhouse». Et tant d’autres moments qui vont rester dans les têtes et les coeurs des festivaliers... Je vous le disais, ce fut une édition exceptionnelle à tout point de vue, alors on dit juste, vivement l’année prochaine pour rebrancher le son et pour pouvoir encore découvrir des artistes incroyables que vous pouvez retrouver pour certains sur le génialissime label indépendant «Beast Records» et merci à tous ceux et toutes celles qui oeuvrent dans l’ombre pour que la fête soit réussie. Car sans les bénévoles, sans les techniciens, et bien, rien de tout ça ne serait possible, alors un big up à toutes et tous... Et bien sur, un grand merci aux programmateurs qui font de ce rendez-vous, un moment d’exceptions culturelles et de grande qualité, merci donc entre autres à Beast Records (Seb Blanchais), U Turn (Jérôme Busuttil), Ludovic Lorre personnage emblématique de ce festival..


Knucle Head

Buck

Knucle Head Dewaere

Baby Shakes Death Valley Girls SHIFTING SANDS

Sleaford Mods

Guadal tejaz

Sables Mouvants


Hellfest 2019 Hellfest 2019

Eagle Of Death Metal

Batmobile

Pour sa 14 ème édition, le Hellfest a accueilli pas loin de 180 000 festivaliers ! Une édition 2019 débutée le 20 Juin par le Knotfest (journée organisée en coproduction avec le groupe Slipknot). Malgré Manowar qui a claqué la porte au nez des organisateurs le vendredi matin (aussitôt remplacé par Sabaton déjà présent pour le Knotfest), les concerts furent de grande qualité. J’ai apprécié une journée spécial frenchy sur la Mainstage 2 le vendredi, et aussi la journée du samedi sur la scène Temple consacré au métal indus avec Shaärghot , Punish Yourself ou encore Combichrist. Kiss à survolté le public ! Encore une super édition, qui s’est déroulé sans accorcs. Un Hellfest corner ouvrira en Octobre à la place du bar Dr Feelgood à Paris pour ceux qui seraient intéressés

Shaarghot Punish Yourself


Roi Arthur

20119


La soirée promet d’être mmorable le 01/11/2019


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