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Baisers Volés Toybloïd Naive New Beaters Quai Des Bulles Interviews : Monty Picon Tekemat
# 19 Gratuit
Les Nuits D’octobre Carnavalorock
Toybloïd sortira son nouvel
album en Mars 2020 !
En exclusivité, nous avons pu écouter le nouvel album, « Modern Love » résolument punk / rock !
Le single « Beauty &The Beast” sortie en Octobre, donne la note de cet album qui commence fort, et ne fait que monter crescendo ! Ce nouvel album porte sur les différentes étapes de l’Amour, à la façon rock’n’roll ! On y parle d’orientation sexuelle, l’acceptation d’être différent et donc finalement d’être soimême. L’album s’inspire des faits divers et de société du moment : entre violence et jugement. Toybloïd a envie de défendre les femmes, l’amour, la diversité et s’engage réellement dans cette cause depuis ses débuts. Ils renversent les codes et s’affirment sur cet album comme sur scène : le trio adore foutre le bordel ! L’album, spécialement conçu pour le live, s’écoute à fond, partout.
Nouveau sur votre Fanzine Deadalus
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etrouvez les infos de vos artistes préférées en scannant les QR Codes.
Le nouveau groupe de Motch, guitariste du groupe francais O.T.H Motch’N Roll Cir-
cus, c’est le son des marshall de Motch et Patoch, la voix qui sait se faire éraillé d’Hellyan et ses textes << In French>>, ciselés au scalpel mais aussi, les rythmiques furibondes de Ben et la basse de Marielle. Le combo voit le jour en 2016, quand Motch et Hellyan se réunissent qutour de la création d’un morceau. Tous deux décident alors de tenter l’aventure ensemble… Les compos, au son lour de Motch, sont parfaites pour la voix si particulière et nauncée d’Hellyan, qui sait faire sonner les mots en français et mettre du sens dans les textes : une fureur toute en finesse… ou pas ! Ces deux-là ? Une évidence musicale, ça colle ! Ben (Dirty Henry) les rejoint vite… Une frappe sans concession, un érudit du rock qui menait déjà la baguette avant même de savoir marcher et parler. La formation finale, c’est en 2018, après qu’une paire de musiciens soit passé par là… Patoch, qui avait déjà partagé la scène avec Hellyan dans les Guantamano Sex Toys,est une valeur sûre… Guitariste écleptique, ex X Weapon, de ceux qui te jouent un morceau après une seule écoute ! Marielle, arrivée en même temps que Patoch, donne une touche de féminité au groupe. Motch’N Roll Circus ? Des influences Rock’n roll, des riffs tranchants qui rencontrent celles d’Hellyan, riches en mélodie. Pour ces cinq musiciens, seule la scène les motive ! Facebook : @fanzine Deadalus Contact : deadalusfanzine@gmail.com Avec le soutient de la Mairie de Saint-Malo Avec la participation du Département D’Ille-Et-Vilaine Photo de couverture : Flavie Jamain . Ont écrit dans ce numéro: Cécile Poulain, Manon, Natly, Kaderaf, Davskull, Mathilde Mthu Logo Deadalus : t.tone Photos : Davskull, Cécile Poulain, Aloah Spirit Photography, Grégoire Sohier, Titouanbegin, Mathilde Mthu Dépot légal : 2608-1490
Corinne
Praa
Joanna
Seconde édition de
Pépite
La musique française à l’honneur à La Nouvelle Vague ( Saint-Malo )
Miel De Montagne
Bertrand Belin Bon Entendeur
https://lanouvellevague.org/agenda/festival-baisers-voles-2-
Concert de Mademoiselle K avec projection des dessins de Pierre-Henry Gomont
Un week end à Quai des Bulles Le 26 et 27 octobre, j’ai passé deux jours au festival Quai des Bulles à Saint Malo, un rendez-vous immanquable pour les amateurs de bande dessinée. Comme lors des éditions précédentes, nous avons pu voir dans le Palais du Grand Large, récemment rénové, des expositions variées et joliment mises en scènes, de Sœur Marie-Thérèse aux éditions indépendantes américaines en passant par Thierry Martin, Blutch, Riff Reb’s et l’univers SF de Jodorowski. Les enfants avaient aussi droit à une exposition pour eux sur les couleurs. Coup de cœur pour l’exposition sur la BD Imbattable à la Grande Passerelle, qui présentait les différents aspects de la création de planches, et se prolongeait à l’extérieur par une aventure grandeur nature des héros collés sur les murs, les trottoirs et un peu partout autour. Comme tous les ans,le festival donnait aussi sa chance aux jeunes amateurs avec un concours et une exposition de leurs planches sur le thème de l’intelligence artificielle. De nombreuses rencontres et débats étaient aussi organisés, j’ai pu assister à une master class avec Marion Montaigne, autrice des « Tu mourras moins bête » et de «Dans la combi de Thomas Pesquet », et qui a dessiné l’affiche de cette édition. Autre moment incontournable, les contes à bulles, des contes illustrés en direct, ont fait passer un moment magique aux petits comme aux grands. Enfin, après un tour à la librairie pour quelques achats et dédicaces, nous avons pu assister au concert dessiné de Mademoiselle K, avec les dessins de Pierre-Henry Gomont projetés en direct, une très belle soirée !
La chronique : film de Noël de Kaderaf de Robert Zemeckis (2004) « L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée. » André Laurendeau, Voyages au pays de l'enfance « L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée. » André Laurendeau, Voyages au pays de l'enfance. Le Pôle express a pour principal héros un enfant vieillissant pour qui le monde a de moins en moins de secret pour lui. Cherchant le sommeil un 24 décembre au soir, un mystérieuxtrain (qui donne son titre au film) apparaît à un moment charnière de sa vie où son scepticisme se confronte à ses croyances juvéniles, le Père Noël en tête. Au-delà de proposer une aventure féerique aux enfants (rappelons qu'il s'agit de l'adaptation du conte éponyme), Robert Zemeckis s'adresse avant tout aux sceptiques. S'appuyant sur une symbolique chrétienne, le but de ce récit est avant tout de nous parler de la nécessité de croire. Non pas pour guider les enfants dans leur vie, départager le bien du mal ou leur promettre un ailleurs post-mortem mais bien pour leur parler de… la nécessité de croire. Cela pourrait paraître naïf et pourtant je ne peux pas m’empêcher d'y voir quelque chose def ascinant. Comme si cette proposition s'emparait des mythes et les mettaient à nu. Les ramenant à leur essence. Je pense que le parti pris d'en faire un conte de Noël n'a riend'innocent étant donné que réalité perçue et imaginaire fantasque cohabitent dans l'esprit d'un enfant. Et quelle meilleure histoire que celle du Père Noël pour parler, non seulement aux enfants mais également à ceux qui l'ont été ? Depuis la nuit des temps, l'humain se créedes légendes. Beaucoup aujourd'hui n'y voient que des inepties d'anciens temps (bien quedes légendes perdurent) mais se serait en oublier leur fonction. Je ne pense pas que la croyance formelle et implacable est beaucoup d'importance. En revanche, nier que le plusfroid des hommes possède un univers intérieur relèverait de la pure hérésie. Et c'est en celaque Le pôle express me parle. Il nous invite à conserver ces ailleurs qui, culturellement parlant, nous rassemblent. Telle une mémoire collective de nos inspirations primordiales sur lesquelles reposent, notamment, nos sociétés. Un appel à la crédulité présenté ici comme leterreau nécessaire à la survie de notre âme d'enfant. Elle-même fondatrice de notre nous adulte. Si beaucoup voient en ce film un simple tour de force technique vieillissant (il s'agît du premier long métrage intégralement tourné en performance capture), personnellement j'y vois une ode à l'imaginaire et l'une des plus belles représentations filmiques de l'esprit de Noël. Immortalisé dans mon esprit par le son d'un grelot...
Les Naives New Beaters sont de retour et repartent à l’assaut des salles de concerts en cette fin d’année. Leur nouvel album « Fun Hours » aime nous rappeler les bons moments passés cet été. Bien que cet album sorti le 18 Octobre, l’album est très coloré, plein de soleil. Le tube sorti le 7 Juillet dernier « MakeWay » nous a fait dansés tout l’été. Un nouveau feat avec Anna Zimmer et le titre « I seefire » entre pop électro nous rappelle le fameux titre « Heal Tomorrow » qui avait cartonné avec Izia. On a envie d’être au bord de la piscine ou en road trip pour les écouter !
De passage à la saint Malo ce vendredi
avons pu découvrir leur 4é tours de piste, ils sont une batteuse. Le concert débute et les 5 té pénètrent sur scène et salle avec leur titre « Fun veaux titres comme « Kee» et toujours une chorégrales « chaloupes » comme blic qui dansent avec eux. goods » mêlant rap et rock bonheur des fans originels. Suivent avec beaucoup bonne humeur, d’autres qui ont fait leur succès encore « Run Away »
Nouvelle Vague à
29 novembre 2019, nous album. Pour ces nouveaux rejoints par une bassiste et membres du groupe déjanenflamment directement la Hours ». Suivront les noupRunnin’ », « Today’sMood phie participative à la clé, ils aiment appeler le puLe tube du groupe « Live est là pour le plus grand d’énergie, de folie et de morceaux mais aussi ceux comme « word’s Hurt » ou
La fête se poursuit sur un rythme effréné, fun et sans prise de tête, dansant et solaire. On ne s’en lasse pas, d’albums en albums, de concerts en concerts, ces 3 énervés assurent toujours autant. What a show !
Pour sa deuxième édition, le festival a proposé une programmation orientée Rock avec les mystérieux Druids of the gué charrette, les puissants Cannon Fodder , le surf Rock survolté et joyeux des BOPS et le rock du quatuor rennais Catherine Baseball. ( Festival à Lanvallay ) Cette année notre festival soutient une cause qui nous tient à coeur. Nous sommes associés à l’association VML qui lutte contre les maladies Lysosomiales
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an ge. ( Din a s s a P e aux D Les Oise
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EKEMAT : Rencontre avec les membres du groupe Malouin, en résidence à la Nouvelle Vague, pour préparer les Transmusicales de Rennes .
Peux-tu m’en dire plus sur le groupe ? TEKEMAT c’est à l’origine un jeu de mots, il y a deux Matthieu dans le groupe. On fait de la techno : donc tek et mat comme échec et mat. Tous les 3( Mad Fab a rejoint l'aventure) nous nous connaissons depuis 20 ans environ, il y a 2 ans j’avais envie( Matt le batteur) de travailler la musique techno mais sous un nouvel angle. On a d’abord travaillé en acoustique nos instruments (le soubassophone et la batterie) puis avec Mad Fab on a ajouté les sons électroniques pour venir sur la scène ensuite. On a aussi sorti un EP pour les curieux.
Comment qualifies-tu ta musique ? On fait de la techno acoustique, on imite les machines avec nos instruments. C'est comme une revanche sur cette période( non révolue) durant laquelle c’était les machines qui imitaient les instruments. C’est tout de même un style dansant, que l’on pouvait écouter dans les années 80 / 90. Mais ça va au-delà de la techno, comme une musique expérimentale, instrumentale. On adore essayer plein de choses.
Il y a donc beaucoup d’improvisation dans vos concerts ?
On aime l’improvisation, liée au moment, à la salle, l’ambiance. On se laisse toujours un temps pour le faire. On tente des choses en plus, nos concerts sont uniques. On se met en danger, on voit la réaction des gens quand même, s’ils dansent ou non sur notre musique. On peut s’adapter à tous types de salles : assises ou debout.
Vous avez joué dans les rues de Saint-Malo. On peut également jouer dans la rue, et là( à St Malo) c'était de l'acoustique total, mais en ce moment on s'oriente plus vers le travail scénique. Pour ces expériences-ci nous étions en duo, on le fait de temps en temps. Tout ce qu’on travaille maintenant sur scène est donc possible en acoustique, sans l’aide de la machine grâce à nos instruments utilisés et il n’y a pas de pédale d’effet. Mais l’aspect sur lequel travaille Fab est important pour nous car il travaille en direct notre son et ajoute des effets, ajoute une touche très différente d’avant. Le côté électro pur. L’approche est différente.
Vous allez jouer aux Transmusicales à Rennes prochainement, qu’est-ce que cette expérience peut, selon vous, vous apporter ? Nous sommes déjà très fiers d’avoir été sélectionné, d’être accompagné, nous sommes très
Quand on voit tous ces tuyaux (PVC ), on est chanceux. C’était l’un de nos objectifs car notre musique plutôt curieux, comment le public perçoit-il est en osmose avec celle du festival dans son ensemble. cela ? Le public pense que nous sommes plombier « rires » mais en faite, un des Matthieu est you/ tubeur (jeux de mots et rires). Les gens aiment ses tuyaux, ça leur fait un effet surprenant quand ils les écoutent. Il y a beaucoup de moments où l’on expérimente sur scène, en concert on part sur des choses inattendues, inédites. On essaie de faire une musique à laquelle le public ne s’attend pas. Et c’est totalement l’idée . On joue la musique que l’on aime avec des instruments qui sortent de l’ordinaire et on détourne l’utilisation première de nos instruments. Je fais par exemple du chant intra soubassophonique : du chant en même temps que je joue. J’utilise la technique de la respiration continue, issue du didgeridoo c'est entre autre ce qui amène de la transe à notre musique.
On bénéficie de plusieurs jours de résidence, d’un nouveau clip vidéo dans un lieu insolite. Il y a un bon soutien pour les groupes de Rennes, ils mettent tout en oeuvre pour que le jour du concert nous soyons prêts : résidence à l’Ubu, concerts de préparation, atelier de structuration, communication… Il y aura aussi un effet loupe sur nous pour l’aspect médiatique quand nous y serons, et c’est génial. On va aussi profiter de jouer dans plusieurs lieux durant une mini-tournée. On espère que des programmateurs vont nous repérer, pour toujours aller plus loin. Les trans’ ont une superbe couverture internationale, ils attirent beaucoup de monde. Au minimum ce sera un concert comme un autre, mais on ne s’arrêtera pas là. Ce sera aussi une belle conclusion à notre année 2019 !
Quels sont les projets pour 2020 ? Un tourneur nous a contacté il y a un mois, avant nous faisions un peu tout nous-mêmes. Donc ça va nous aider pour faire de la scène. On a fini de travailler la partie scénique. Des dates se profilent sur le printemps et l’été. On va aussi faire des productions musicales. Cette première année sans démarcher, on a fait une quarantaine de dates. On veut continuer de s’amuser et créer, imaginer de nouvelles musiques. Aussi être au contact du public pour que l’on
parle de nous !
The Psychotic Monks
Darcy
La Jungle
It It Anita
Portrait : Marjolaine Piémont – Sans le superflu
Révélée en 2009 dans la comédie musicale Mozart l’Opéra Rock, Marjolaine Piémont impose très vite un style à part. Féminine et féministe, elle démontre avec habileté que l’on peut s’engager pour des causes sans manquer pour autant de subtilité et de discernement. Alors qu’elle baigne dès l’enfance dans la musique, Marjolaine « née à Strasbourg », avoue volontiers qu’elle a un parcours de « passionnée », « petite je savais que je voulais faire du spectacle, et je suis contente de faire aujourd’hui mes rêves d’enfant ! » confie-t-elle Forte d’une petite notoriété acquise grâce à Mozart l’Opéra Rock, à Sol en Cirque, et à ses différents titres postés sur les réseaux sociaux, Marjolaine Piémont ne renie pas ses débuts, loin de là, d’ailleurs elle n’oublie pas d’où elle vient « J’ai commencé à chanter dans la chorale de Florent Stroesser au conservatoire de Strasbourg lorsque j’avais 7 ans. On m’avait mis là parce que je devais faire du solfège non seulement j’ai adoré non seulement ce professeur de chant qui est incroyable et
maintenant il dirige un chœur un énorme, j’aimerais bien le revoir un de ces 4, je lui dois beaucoup. Mes parents étaient tous deux pianistes ma mère jouait du piano beaucoup de Schubert et de Schumann et mon père beaucoup de Litz et il est également organiste » dit-elle.
L’inspiration est un mantra chez cette passionnée, une nécessité, qu’elle puise dans le quotidien, dans son vécu mais aussi dans celui de ses amis. « Il y a une sorte de vie personnelle qui influence, mais ce n’est pas autobiographique, les gens pensent que comme j’utilise le pronom JE il s’agit forcément de moi, il y a une part de moi bien sûr mais c’est aussi quand je discute avec mes confidents, avec des amis
qui me confient leurs joies, leurs déboires tout cela fait un vaste pot au feu, une recette, une marmite qui bouillonne comme ça et qui me donne les fumées de l’inspiration… C’est la vie de tous les jours, ce sont mes amis, les gens que je côtoie et parfois une mélodie surgit dans ma tête, des phrases qui deviendront ensuite une chanson. Et parfois il faut se forcer sinon il n’y a rien qui sort… » explique Marjolaine Mais l’inspiration vient aussi de ce qu’elle écoute, de ces artistes qui lui ont donné l’envie de se réaliser dans la musique, « Quand j’écoute Mathilde de Jacques Brel, moi aussi j’aimerais éprouver le même engouement et la même passion pour des gens et la transmettre ainsi… J’aime aussi beaucoup la pointe d’espièglerie qu’il y a chez Barbara, quand elle reprend toutes les anciennes chansons ou encore des chansons beaucoup plus tristes comme Le mal de vivre, L’aigle noir, Nantes, j’aimais beaucoup ce paradoxe entre les chansons espiègles de
Retrouvez le portrait complet sur : https://lesmusichroniques.com
MONTY PICON Peux-tu présenter le groupe ? Par Nicolas natif de Saint-Malo de Tahiti Bob, groupe morlaisien dans lequel jouaient 3 membres de Monty Picon. Notre groupe s’est créé et rencontré à Rennes, autour d’un comptoir ! A Rennes c’est très facile de faire des rencontres et de former un groupe quand on est dans la musique. On a des influences diverses, comme Ceux qui Marchent Debout, La Mano Negra, Noir Désir ou Danny Elfman. Actuellement nous sommes 9 musiciens, 2 batteurs, 1 guitariste et 1 bassiste, 1 banjoiste, 2 trompettistes et 2 trombonistes qui sont également les chanteurs, tout comme le guitariste. On a tous d’autres formations à coté de Monty, «Skyzophonik, une fanfare Nouvelle Orléans-Hip Hop , Quetzal, plutôt électro-swing, le duo IO, avec 2 banjos et des machines, Le Collectif Volcanik, orienté musiques des balkans, il y a aussi Gilles de suez, trio guitare trombone et harmonica, blues traditionnel et plus original, notre guitariste à sa compagnie de Marionnettes. Moi je joue dans un groupe qui s’appelle La Cuvée du Patron de fougères, chansons punk et mu-
Pourquoi la musique de rue ? Moi je n’étais pas à l’origine du groupe, je les ai rejoins en 2008 car j’aimais le concept de fanfare inspiré notamment du groupe « Ceux Qui Marchent Debout ». La musique de rue c’est aussi un challenge quand il faut aller chercher les gens dans des lieux où la musique n’a pas trop l’habitude d’être jouée : les marchés, les rues commerçantes, les centre-villes… C’est nouveau pour tout le monde et on a fait des choses parfois….. « rires » C’est ça qui est trop bon dans la rue l'énergie et tous ces imprévus ! A l'époque notre système de diffusion de rue, le DROÏD était plus léger, il était alimenté grâce à un groupe électrogène à essence et on pouvait, si besoin partir en courant pour éviter la police !! Communiquer avec les gens, aller les chercher j’adore ! Maintenant on a de vrais lieux pour se poser et jouer, on demande même les autorisations ! Mais ce n’est pas comme dans une salle de concerts où le public est dans la fosse, debout ou assis. Dans la rue il y a un esprit différent, les gens curieux ou passionnés de musique s’arrêtent, se prennent au jeu ou non, ils sont debout face à toi… c’est de l’Art de rue, un peu cirque, on est au contact direct des gens et c’est top ! La communication est différente, on peut discuter facilement avec le public, être plus facilement accessibles…
On a aussi envie de faire plus de festivals sur scène ou en salle.
Nicolas : Le groupe a été créé en 2006, sur les cendres
Vous en êtes donc au 4ème album du groupe ? Oui tout à fait, le nouvel album est sorti en Septembre 2019. Le dernier remonte à 2016. Pour fêter nos 10 ans, nous avions sorti un best-of, il y a eu aussi un live à Berlin, un peu à l'arrache. Il y a eu des singles etc… Mais c’est notre 4ème album studio !
Que représente la pochette de l’album ? « Le sens de l’envie », c’est un lien avec le film des Monty Python's « Le sens De La Vie ». Nous avions envie de relier notre musique à l'esprit de la troupe anglaise en quelque sorte. L’enfant sur la pochette est Charlie, le fils de Lionel mon binome à la batterie. La pose est inspirée de la photo d’une gamine qui a beaucoup tourné sur la toile, on la voit en train de faire un doigt d’honneur au monde entier. C’est en mode rien à foutre enfantin.
Pour conclure, c’est quo
Nous nous sommes entouré de bonnes personnes, c’e une vraie famille, c’est naturel, le contact est importan
faire plus de festivals sur scène ou en salle
tant nous-mêmes. Le contact avec le public étant très participer le public sur scène comme on a réussi à le f
Vous avez joué pour la fermeture du festival FIFIGROT à Toulouse (Festival international du film Grolandais), tu peux me parler de cette expérience ? Avec grand plaisir ! La scène rennaise était bien
représentée, nous partagions l'affiche avec Tagada Jones. FIFIGROT est un festival qui se déroule sur une semaine à Toulouse, ville où nous avons souvent joué. L’organisatrice nous avait déjà contacté l’année dernière, mais nous étions pris. J’ai donc relancé et cette fois c’était ok ! Nous avons donc joué avant Tagada Jones pour ce concert de fermeture, il y a un bel esprit de famille qui colle parfaitement au nôtre. Comme une évidence ! Nous avons également rencontré Jean Dujardin et Antoine De Caunes, des gens connus, marrants, adorables et funky ! Jean Dujardin devait faire un discours juste avant notre entrée sur scène, nous sommes allés le rencontrer et finalement lui, Michael Kael et Micron le sosie de Mr Macron ont fait notre introduction de concert ! Il était là pour s’amuser, il a accepté de suite, une superbe rencontre !
Pour le dernier clip que vous avez sorti « Mr Hyde », est ce que c'est Guizmo (TRYO) qui vous a contacté où bien est ce que c’est vous ? Guizmo est un très bon ami de notre trom-
boniste, on s'est aussi pas mal croisé en festival. Nous lui avons donc demandé de faire un featuring sur un morceau. Nous ne savions pas trop quel titre lui proposer et finalement celui-ci lui a beaucoup plu. Il est vraiment adorable, la collaboration, tout s’est très bien passé, malgré une période difficile pour lui à ce moment-là. Le tournage s'est déroulé en hiver en plus, à poil dehors ce n’était pas le top condition ! La réalisatrice est Marie Diola, elle a également réalisé les deux autres clips du groupe qui sont disponibles sur Youtube : « Les lèvres et la torture » ou « Putain de jour meilleur ». Elle nous accompagne souvent, elle a également réalisé notre nouveau teaser filmé au FIFIGROT, c’est aussi la copine d’un des membres du groupe, une vraie histoire de famille !
oi la suite pour le groupe ?
est très important pour nous qui sommes comme nt, comme un collectif ! On a aussi envie de e. Nous avons envie d’être reconnus, tout en ress important pour nous, le but ultime étant de faire faire dans la rue depuis bientôt 15 ans
Tu as un meilleur et un pire souvenir à raconter ? FIFIGROT était une superbe expérience ! Le son, la scène c’était fou ! « Les arts sonnés » en 2016 également c’était la folie dans le public, on a halluciné ! Il y a eu également le festival de Nonette, où on a joué en 1ere partie de HK et les saltimbanques, les gens étaient fous ! Il était 21 heures !!! C'est cette année là qu'on s’est dit qu’il y avait vraiment moyen de développer un peu plus la scène. Certaines de nos expériences les plus folles ont eu lieu dans la rue, où des fins de festivals où parfois on se retrouve à avoir joué pendant 4 jours non-stop, et notre dernier concert à 3h du mat’ est toujours aussi blindé que les autres parce que les festivaliers se donnent le mot, c’est top ! Je me rappelle d’un soir à Aurillac où des cracheurs de feu et des festivaliers se sont greffés à nous, ça a donné quelque chose de fou, il y avait des centaines de personnes, c'était la grosse ambiance ! A Biarritz par contre, nous nous sommes installés sur une place, fatigués d’avoir transporté tous le matos à pied parce que là-bas c’est l’enfer pour se garer… Nous nous installons, il commence à y avoir une foule autour de nous, environ 300 personnes et on avait à peine commencé à jouer , tout le monde était à fond et là… les flics débarquent et nous demandent d’arrêter. Bon bah voilà, déçus, mais heureux d’avoir rassemblé autant de monde en si peu de temps.