Le Digital Post n°122

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Le digital post PARIS

Numéro 122 — 7 mars 2014 — http://digitalpost.ddb.fr


INSPIRE

Toyota mise sur la satisfaction client

Pour promouvoir sa gamme hybride, toyota a décidé de capitaliser sur la satisfaction des conducteurs de la marque : plus qu’ambassadeurs, ils sont devenus démonstrateurs. Alors que leurs ventes sont mitigées en Norvège, les modèles hybrides de Toyota font pourtant l’entière satisfaction de leurs conducteurs. La marque a donc donné l’occasion à ces heureux propriétaires d’exprimer leur contentement, et de le partager avec d’autres. Ainsi, le constructeur Japonais a lancé fin 2013 « Try My Hybrid » : une plate-forme en ligne sur laquelle les propriétaires de modèles hybrides se proposaient de faire essayer leur voiture gratuitement. Les visiteurs du site pouvaient alors trouver, par code postal ou grâce à un logging Facebook, qui possédait un modèle à tester à proximité. Amis, voisins, ou parfaits inconnus ont alors pu s’asseoir dans les modèles hybrides de clients satisfaits, également devenus pour un temps

les visages d’une campagne d’affichage dans les rues de Norvège. Une approche de la vente automobile qui s’émancipe des possibles freins du secteur : les concessions trop loin ou aux horaires peu accessibles, la défiance vis à vis d’un vendeur ou encore l’appréhension à tester un véhicule. Ainsi, Toyota voit juste, et met l’accent sur la proximité, sociale ou géographique, d’ambassadeurs de la marque fiers de leurs voitures, de leur geste écologique, et prêts à partager leur expérience. Une façon efficace d’apporter la preuve de la satisfaction client, chère à Toyota. Une vision plus sociale qui a vu 150 000 visiteurs se rendre sur le site « Try My Hybrid », 1,9 millions de vues pour les vidéos des test-drives relayées sur les réseaux sociaux et une visibilité nationale : 1 norvégien sur 3 s’est dit au courant de la campagne.

Plus d’infos : http://bit.ly/1crb4Zs


INSPIRE

Georgia fait parler ses machines

comment se rendre plus proche de ses consommateurs alors que 70 % des ventes se font en distributeurs automatiques ? georgia, une marque de café en cannette célèbre au Japon, a décidé d’engager la conversation avec ses habitués via ses machines. Prendre un café, c’est échanger avec des habitués, le propriétaire, et construire une relation mêlée de proximité et de quotidien. Cette chaleur qui manquait entre Georgia et ses consommateurs, la marque a décidé de la créer en transformant ses machines en véritables cafés de proximité, grâce à son application « My Favourite Cafe ». Munis de leurs smartphones, les utilisateurs peuvent désigner un distributeur automatique auquel ils se rendent souvent pour consommer leur boisson favorite. Dès lors, celui-ci devient leur « café favori », avec son tenancier virtuel et sa conversation.

Grâce à la technologie « Geo-Fencing », dès que l’habitué passe à proximité de sa machine préférée, un message prend de ses nouvelles et l’invite à discuter. Plus les interactions sont nombreuses, plus la complicité entre le consommateur et la machine grandit : du beau temps à l’état du moral, un rapport de proximité s’instaure et fidélise l’habitué. Tout comme dans un vrai café. Si le parti pris de Georgia d’humaniser sa marque en passant par ses machines et une application est osé, il correspond à des usages technologiques et culturels bien analysés, et voit la force de son insight le rendre efficace : 68,5% des fans se disent désormais plus attachés à la marque, et 41% affirment se rendre à un distributeur automatique plus souvent qu’avant.

Plus d’infos : https://www.youtube.com/watch?v=uQ2ly6r8lho


INSPIRE

Nokia amène le test à la maison

Pour le lancement de son nouveau Lumia 1020 en turquie, Nokia a démontré les capacités photographiques de son appareil à travers un dispositif Facebook innovant, ramenant le test d’un produit du magasin… à la maison. Les 41 millions de pixels de l’appareil photo du Nokia Lumia 1020 font sa révolution. Mais permettre aux consommateurs de le tester en magasin s’avérait couteux et compliqué. Nokia a donc lancé une plate-forme Facebook permettant à tous d’apprécier l’expérience : grâce à elle, il était possible de contrôler à distance un smartphone monté sur un pied robotique. Les visiteurs ont alors pu déplacer l’objectif, zoomer, prendre des photos des panoramas impressionnants où les appareils étaient disposés, puis télécharger ou partager leurs photos sur les réseaux sociaux.

nombre de pixels de l’objectif. Dans le marché des nouvelles technologies, qui offre toujours plus de performances, engagé dans une course aux chiffres et aux caractéristiques complexes, Nokia se démarque ici en redonnant ses lettres de noblesse à l’expérience utilisateur. Une démarche qu’ont pu apprécier près de 4000 utilisateurs, prenant plus de 11 000 clichés, partagés une dizaine de milliers de fois, pour un temps total d’utilisation de l’application d’environ 300 heures en 15 jours. Si l’interactivité de l’expérience proposée est une belle première, elle ouvre également la voie à une nouvelle approche du test pour les utilisateurs et pour les marques. En effet, Nokia a calculé que grâce au dispositif, le coût de l’essai par utilisateur était 70% inférieur à un dispositif physique. Après l’achat en ligne, le test en ligne ?

Poursuivant sa stratégie positionnant les appareils Lumia en tant que véritables outils de photographie mobile, Nokia a voulu apporter la preuve des capacités techniques de son produit en allant plus loin que la simple communication chiffrée du

Plus d’infos : http://www.youtube.com/watch?v=-NisctfguK4


INSPIRE

Topshop défile à 360°

La boutique emblématique de topshop d’oxford circus, à Londres, s’est offerte une vitrine étonnante pour célébrer le « unique topshop Show 2014 » de la marque : un système immersif à 360° pour assister au défilé comme au premier rang. Grâce à un jeu concours invitant à proposer un look de la marque sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #Topshopgoesvirtual, 5 privilégiées ont été sélectionnées pour revêtir les casques de réalité augmentée disposés dans la vitrine. Ainsi, elles ont pu partager le premier rang d’un défilé « select » aux côtés de personnalités de la mode, mais également s’offrir un petit tour dans les backstages de l’événement au cœur du Tate Modern Museum, le tout en réalité virtuelle. La marque n’en est pas à sa première opération mêlant défilés et digital. En effet, en 2013, Topshop avait déjà diffusé en live sur Facebook les défilés de sa collection printemps été, avec

la possibilité d’acheter directement depuis la vidéo. Pour la collection automne hiver, c’est un dispositif en collaboration avec Google+ qui avait été mis en place, donnant l’opportunité de s’immiscer dans les préparatifs du défilé via Hangouts ou encore Google Maps, puis de choisir les prochaines pièces de la collection que le public voulait voir en magasin. Si l’opération a suscité l’engouement et a apporté une belle visibilité à Topshop, celle-ci s’ancre également dans la stratégie de la marque, qui joue depuis quelques années entre exclusivité du milieu de la mode et ouverture au grand public. La firme, qui mise sur la création plutôt que la copie, se veut créatrice de style à des prix abordables, tout en s’éloignant d’une production de masse, afin de susciter un certain degré de désirabilité. Une tension bien travaillée par Topshop avec ses dispositifs digitaux, donnant à voir ce que d’autres vivent réellement…

Plus d’infos : http://bit.ly/1ctqqnk


Le digital post

‘‘ A BRAND IS NO LONGER WHAT WE TELL THE CONSUMER IT IS – IT IS WHAT CONSUMERS TELL EACH OTHER IT IS. ’’

— Scott Cook

Co-fondateur de Intuit


THINK

Le digital : levier d’une nouvelle ère culinaire depuis quelques années, l’intérêt que les individus portent à la cuisine connaît un essor spectaculaire. mais derrière cet engouement culinaire, c’est le rapport à la nourriture lui-même et les comportements alimentaires qui ont changé et qui continuent d’évoluer. Plus question de « malbouffe » et de régimes ultra-privatifs : place à la démocratisation de la gastronomie et à de nouvelles exigences de qualité et de plaisir. Les marques alimentaires ont ainsi dû s’adapter à cette nouvelle ère culinaire, notamment grâce au digital, dont il est devenu le terrain privilégié. L’accélération de nos rythmes de vie a modifié nos habitudes alimentaires. Le temps passé à cuisiner a diminué et l’obésité n’a cessé de croître depuis 30 ans pour atteindre des seuils inquiétants. La sous-traitance des industries alimentaires, de plus en plus développée, ainsi que les scandales sanitaires, parmi lesquels celui de la vache folle et du poulet à la dioxine dans les années 90, ont participé à l’émergence d’une certaine défiance envers les industries alimentaires. Autant d’éléments qui ont généré un climat de préoccupation et d’inquiétude autour de l’alimentation. Ce rapport anxieux à la nourriture, générateur de frustrations et de privations, a engendré une prise de conscience des individus, qui ont commencé à vouloir se renseigner davantage sur l’origine et la qualité des produits qu’ils consommaient. La reconsidération de la nourriture a continué son évolution jusqu’au véritable « culte de l’assiette » que nous connaissons aujourd’hui : à l’heure où alimentation doit rimer avec plaisir et qualité et où les marques d’alimentation (restauration ou grande consommation) doivent répondre aux nouvelles exigences des consommateurs. Le digital est au coeur de ces nouvelles logiques et peut s’avérer être un outil précieux pour les marques, notamment pour rassurer les consommateurs inquiets. C’est ainsi que les marques Saupiquet et John West, ont créé des dispositifs de traçabilité de leurs poissons sur leurs sites internet respectifs. John West intitule ainsi son service «Discover the story behind your can». Comme pour le dispositif de Saupiquet, l’internaute n’a qu’à renseigner le code produit de la conserve pour découvrir l’origine du poisson. McDonald’s Australie a mis en place un procédé similaire avec « Track my macca’s », un service qui permettait aux consommateurs de connaître la provenance de la viande ou du poisson de leurs burgers, en scannant leur emballage. McDonald’s Canada a également joué le jeu avec sa plateforme interactive « Our food. Your questions. » qui permet aux consommateurs de poser toutes leurs questions sur la fabrication des produits de la marque, là encore dans un souci de transparence. Le e-commerce, de plus en plus ancré dans les mœurs s’est lui aussi adapté à ces nouvelles attentes des consommateurs. C’est le cas de mon-marché.fr, un site de e-commerce dont les produits en vente viennent directement des grossistes de Rungis et sont livrés dès le lendemain de la commande. Des vidéos sont

également disponibles sur le site pour découvrir les producteurs et leurs produits. Une manière de reconstituer un marché authentique, en ligne, avec des commerçants de proximité tout en bénéficiant de la praticité du e-commerce. Cette tendance « locavore » est également à l’origine du site monpotager.com qui propose aux citadins de louer une parcelle de potager cultivée par un agriculteur, et d’être livré chez soi. Grâce à un système de notifications, les internautes peuvent suivre l’évolution des cultures et recevoir des photos de leurs plantations. Mais le e-commerce est également une manière de choisir ses produits dans des condition parfois plus optimales qu’en magasin ou en restaurant où l’on ne sait bien souvent pas que choisir. Un insight dont s’est servi Marmiton qui a placé des bornes interactives de recettes de cuisine dans des supermarchés pour donner un petit coup de pouce aux acheteurs en mal d’imagination. Le géant de la distribution britannique Tesco a également exploité cette idée sur son site internet RealFood où l’internaute peut planifier ses menus de la semaine grâce à des suggestions de recettes. Son choix fait, il peut pour chaque menu, acheter les ingrédients en ligne. Une initiative judicieuse en période de crise où les dépenses inutiles et le gaspillage sont passés au crible. Mis en ligne en 2013, le site accompagne le repositionnement de la marque sur le goût et le plaisir avec sa nouvelle signature « Love every mouthful ». Le distributeur surfe ainsi sur l’engouement pour la cuisine et le « do it yourself ». D’autres marques ou start-up proposent des services similaires, comme le site gratuit wecook.fr qui fait des propositions de menus pour la semaine, adaptés aux goûts et aux besoins energétiques de l’internaute, le temps qu’il veut passer à cuisiner, et le nombre de personnes à table (rensignés au préalable). La marque de margarine Flora a elle aussi réussi à se distinguer avec une application web originale. Grâce à « Handy » l’internaute peut visionner des tutorats de recettes, trouvées sur youtube, et mettre sur pause ou revenir en arrière d’un simple mouvement de la main, ce qui lui évite de salir écran ou clavier. Une utilisation intelligente du digital pour répondre à un insight universel auquel la start-up Cook a elle aussi tenté de répondre avec sa tablette ultra-résistante aux chocs et aux liquides, et qui sous forme de livre de cuisine numérique permet de réaliser ses recettes en toute sérénité. Si l’intérêt pour la cuisine vient notamment de la volonté de maîtriser davantage son alimentation (et son porte-monnaie), il n’a échappé à personne que le phénomène est devenu une véritable mode ces dernières années. Sur les réseaux sociaux notamment, le « Food » est le troisième sujet de conversation. 50% des contenus de Pinterest sont ainsi liés à la cuisine ou à la nourriture tandis que l’on recense 1,6 millions de posts sur le hashtag #nomnom (miam miam en français)… Comment expliquer un tel succès ? Assez simplement : la nourriture est un sujet intime, parler de son alimentation, c’est parler de soi. Partager la photographie d’une salade de fruits ou d’une assiette de légumes super « healthy » n’a pas le même sens que de poster la photo d’un confit de canard.


Des mécaniques très simples de valorisation de soi se cachent en réalité derrière ces « selfies » alimentaires. Savoir cuisiner est socialement valorisant, c’est une performance. Photographier son gratin de légumes fait maison, c’est avant tout immortaliser un bon moment, mais c’est aussi vouloir partager quelque chose dont on est fier ! Il n’y a plus de complexe à être gourmand, bien au contraire, « la bonne bouffe » est (re)devenue un réel vecteur de convivialité, une activité liée davantage au plaisir et à la détente qu’une corvée ménagère. Le réseau social Pinterest semble être au cœur de cet engouement : véritable carnet de tendances, il est devenu très rapidement un recueil de recettes digital et collaboratif. Et si la qualité et l’origine des produits sont primordiales, l’image elle aussi compte énormément, autant que le plat en réalité… L’esthétique de ces photographies est très importante, car c’est elle qui illustre le plaisir. Les plats ou aliments doivent avoir l’air les plus appétissants possibles : avec les smartphones devenus surpuissants et grâce à des filtres, des couleurs vives et saturées, des gros plans... On peut d’ailleurs observer l’apparition de réglages « nourriture » sur les nouveaux appareils photo numérique. Cette nouvelle ère culinaire fait donc place neuve aux amateurs et aux passionnés. Plus forcément besoin d’être un chef étoilé pour savoir cuisiner, ni d’aller à la Tour d’Argent pour bien manger, place aux néo-bistrots et au street food gastronomique ! Les émissions de télévision comme Top-Chef ou Master-Chef aux très grands succès d’audience ont ouvert la voie, suivies de très près par des milliers de blogs de cuisine et de très nombreuses applications mobiles. La transmission des recettes de mère en fille, c’est fini (ou presque) : pour apprendre à cuisiner aujourd’hui, il suffit d’avoir internet. De véritables communautés de gastronomes amateurs se sont

crées sur le web. Les plateformes Yelp et Food Reporter sont sans doute les plus populaires à ce jour : nouveaux systèmes en ligne de critiques culinaire, et au même titre qu’Instagram ou Pinterest, ils représentent désormais un réel pouvoir de recommandation. Le restaurant new-yorkais Comodo a ainsi joué le jeu en proposant une carte des menus… sur Instagram. Grâce au hashtag #Comodmenu, les photos des clients se transforment en carte du restaurant pour mettre l’eau à la bouche des clients suivants. Une initiative intéressante qui permet au restaurant de s’inviter sur les réseaux sociaux en laissant la parole aux internautes sur le sujet qui les intéresse réellement : ce qui se trouve dans leurs assiettes. En effet, pour s’intégrer à ce nouveau paysage des médias sociaux, les marques doivent parfois apprendre à s’oublier un peu pour laisser parler leurs produits. Le digital, par sa capacité à créer de la transparence, de l’utilité et à faciliter les échanges entre communautés d’intérêt, est un véritable allié des marques alimentaires pour recruter et fidéliser des consommateurs en quête de confiance, de service et de plaisir.


ENGAGE

Décryptage du pôle Social Media : LinkedIn évolue

Beaucoup de changement pour linkedIn ces derniers temps. Avec plus de 277 millions d’inscrits dont plus de 7 millions en France et une présence dans 200 pays le réseau social professionnel propose constamment des innovations au service de sa communauté. Penchons-nous sur 3 évolutions récentes : 1/ LinkedIn ouvre son programme «influenceurs» à tous ses utilisateurs. Jusqu’à lors réservé à quelques VIP (grands patrons, leaders d’opinion, …) à présent chacun pourra développer son influence. Comment ? En publiant des contenus, en suivant des personnes et en gagnant des «followers», un peu à la manière de Twitter. De plus, cette nouveauté permettra à LinkedIn de développer encore sa régie publicitaire puisque il sera possible d’insérer des publicités dans le fil d’actualité des utilisateurs. 2/ LinkedIn déploie une plate-forme de publication propriétaire qui permettra à ses membres de rédiger et mettre en ligne des

articles directement sur leur profil, comme s’il s’agissait d’un blog. «L’idée est de permettre à nos membres de construire leur marque professionnelle», explique Ryan Roslansky, le directeur «product management» de LinkedIn. 3/ LinkedIn se lance en Chine. Un marché colossal pour le réseau pro quand on sait que plus de 600 millions de chinois utilisent les media sociaux au quotidien. A ce sujet son PDG, Jeff Weiner, indique que cette « présence en Chine nous aide également à réaliser notre vision qui consiste à étendre le réseau professionnel de l’entreprise [...]. Nous voulons cartographier numériquement l’économie mondiale ». Enfin, la présence des marques n’est pas en reste car chaque entreprise citée dans le curriculum vitae des membres est une page de marque ouverte. Et vous, quelle est votre stratégie de présence sur LinkedIn ?


KNOW

L’étude de la DOC : App Annie & IDC Portable Gaming Report 2013

Idc (International data corporation) en partenariat avec App Annie vient de publier une nouvelle étude qui dévoile plusieurs tendances clefs sur le secteur du mobile gaming dans le monde. IDC (International Data Corporation) en partenariat avec App Annie vient de publier une nouvelle étude qui dévoile plusieurs tendances clefs sur le secteur du mobile gaming dans le monde. Parmi les principaux enseignements, le rapport montre que les joueurs délaissent de plus en plus les jeux sur consoles portables au profit de ceux sur smatphones et tablettes. Le grand vainqueur de ce raz de marée sur le mobile est Google avec son écosystème Google Play. Au quatrième trimestre de l’année 2013, les gamers sur Android ont dépensé quatre fois plus d’argent qu’au dernier trimestre de 2012 sur la plateforme. Quant aux dépenses mondiales pour les jeux iOS via l’App Store, elles ont plus que doublé sur la même période. Les jeux représentent 40% de la totalité des téléchargements sur les deux plateformes Google Play et App Store. Un récent communiqué de

presse indiquait que les ventes de l’App Store toutes catégories confondues, avaient dépassé les dix milliards de dollars en 2013 avec décembre comme mois record. Le top trois des jeux pour 2013 par plate-forme, étaient les suivants : • iOS App Store : Clash of Clans (Supercell), Puzzle & Dragons (GungHo Online Entertainment), et Candy Crush Saga (King) • Google Play : Puzzle & Dragons (GungHo Online Entertainment), Candy Crush Saga (King), et Monster Taming for Kakao (CJ Group) • Consoles portables : Pokémon X/Y (Game Freak/Nintendo), Animal Crossing : New Leaf (Nintendo), et Luigi’s Mansion : Dark Moon (Nintendo) La région Asie-Pacifique est celle qui tire la croissance du secteur avec Android comme leader du marché des OS mobiles. IDC explique cette croissance par l’amélioration sensible du PIB: le niveau de vie s’améliore et les dépenses de consommation suivent.

http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=246969


KNOW

Le chiffre de la Digital University

20% C’est le pourcentage de requêtes commerce/produit de Google effectuées via un terminal mobile. Source : Google France.

NEWS

pple se lance dans la voiture connectée A Apple a annoncé le lancement de sa nouvelle technologie destinée aux voitures connectées : CarPlay. En branchant son appareil, un utilisateur pourra avoir accès aux contenus de son iPhone, des calendriers et contacts aux contenus multimédias. Siri, l’assistant vocal des systèmes iOS, fera également son entrée dans l’habitacle, et permettra d’effectuer des commandes vocales ou donnera des instructions GPS. Plusieurs marques seront équipées dès 2014 telles que Volvo, Jaguar, Hyundai… Plus d’infos : http://bit.ly/1ok1a2x

millions de ebooks vendus en France en 2013 5 Le chiffre d’affaire des ventes françaises de ebooks connaît une croissance exponentielle: passant de 12 millions d’euros en 2011 à 21 millions en 2012 et 44 millions en 2013. Un résultat qui s’explique notamment par l’équipement des foyers français qui ne cesse de croître en devices et notamment en tablettes (18% des foyers, soit 3 sur 10 en 2013 contre 1,5 sur 10 en 2012) ou en liseuses (500 000 vendues en 2013) et qui ont permis à 15% des Français de lire un ebook. Plus d’infos : http://bit.ly/1dlAuge

ickstarter franchit le milliard de dollars levés K Lundi 3 mars, la plate-forme américaine de crowdfunding a annoncé avoir levé un total d’un milliard de dollars depuis son existence, somme atteinte grâce à 5,7 millions de contributeurs. Alors qu’elle existe depuis 4 ans, la plate-forme insiste sur sa rapide expansion, expliquant que la moitié de la somme a été levée durant l’année passée. Pour fêter l’évènement, Kickstarter a lancé une page baptisée « 1 billion » pour mettre en scène et partager ses données. On y apprend alors que les plus gros contributeurs sont américains, avec 663,316,496 dollars versés, ou encore que la somme totale récoltée représente 1,25 millions d’iPhones. Plus d’infos : http://bit.ly/1dlAuge

e selfie de tous les records L Le selfie d’Ellen Degeneres réunissant autour d’elle les stars d’Hollywood, réalisé lors de la cérémonie des Oscars du 2 mars, est devenu l’image la plus re-tweetée de l’histoire. Partagée plus de 3 millions de fois à ce jour, elle détrône le fameux « Four more years » de Barack Obama lors de sa réélection, qui totalisait environ 800 000 re-tweets.


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