21 /10/11
Le mot de la semaine Vous pouvez compter sur vous C’est en tout cas le credo des adeptes du Quantified Self. Le Quantified Self (QS pour les intimes) est une pratique consistant à collecter, analyser et partager les données personnelles relatives à sa vie quotidienne. Les calories ingérées ; celles que vous dépensez en marchant ou en montant des escaliers ; votre rythme cardiaque ; la qualité de votre sommeil. Grâce aux puces, senseurs, capteurs et compteurs désormais disponibles à foison, les capacités de monitoring sont (quasiment) illimitées. Nike+ ou la Wii Fit n’en étaient que les prémices. Avec un brin de discipline, chacun peut désormais numériser sa vie, c’est-à-dire la convertir en une chaîne de 1 et de 0 qui peut ensuite être consultée, analysée et partagée à loisir. Né en 2008 à San Francisco, le mouvement QS ne s’est structuré que cette année. Sa conférence inaugurale a regroupé 400 personnes en mai dernier (la prochaine réunion se tient à Paris le 24 octobre prochain) et il y aurait environ 110 Self-Quantifiers à Paris. Quête puérile et obsessionnelle de performance pour ses détracteurs, quête identitaire pour ses défenseurs, le QS ressemble surtout à une vaste expérience humaine et sociale dont les contours sont encore flous. Quel but poursuit-elle ? Avant toute chose, mieux se connaître affirment ses adeptes. À l’ère de la data visualization, le vieil adage du temple de Delphes (« connais-toi toi-même ») prend une nouvelle dimension : voir des données et des courbes permet de prendre conscience d’un phénomène pour mieux agir dessus. D’ailleurs, certains Self-Quantifiers se tournent vers des applications permettant d’influer sur des comportements collectifs (déplacements, dépenses énergétiques, etc…) dans l’espoir de rendre le monde meilleur. Et si au-delà de son côté Geek, le Quantified Self contenait l’amorce d’un message politique ? Pour en savoir plus : http://quantifiedself.com/ Guillaume Cabrere, Directeur de DDB Digital University
“on en parle” Paris et opérateurs telecoms : de la friture sur la ligne NDLR : En 2003, la ville de Paris et les opérateurs téléphoniques signaient la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile, réglementant entre autres l’exposition aux ondes électromagnétiques. Les négociations de renouvellement de cet accord viennent d’échouer, en raison des volontés de la FFT (Fédération Française des Télécoms) d’augmenter le seuil maximal d’exposition. Par conséquent, la ville de Paris a constaté la rupture du contrat et suspend toute nouvelle implantation d’antennes relais, souhaitant également procéder à l’étude juridique des installations actuelles. Une position ferme sur une question préoccupant les citoyens, avides de progrès technologiques mais conscients des enjeux sanitaires. Mao Peninou, adjoint au Maire de Paris, a indiqué que les opérateurs profitaient de l’absence de décision gouvernementale en matière de réglementation de la puissance des ondes, malgré les préconisations du Grenelle. Le Ministre Eric Besson qualifie la mesure de ‘précipitée et disproportionnée’, souhaitant que les négociations reprennent. Alors que l’Etat s’apprête justement à remettre les premières licences 4G, cela fait désordre... A.T. ‘Si la ville de Paris reste sur sa position, c’est une catastrophe pour les opérateurs et et leurs clients qui ne pourront tirer pleinement partie des prochaines générations d’appareils mobiles’ C.J. ‘Cette histoire a tout de la petite bagarre politico-politicienne. Une mairie de gauche qui met des bâtons dans les roues d’un gouvernement de droite. Pas sûr que la santé soit la préoccupation principale là-dedans.’ F.Q. ‘Il fallait symboliquement taper un coup sur la table. Les ondes électromagnétiques sont un réel danger pour la santé mais le débat est enterré par certains politiques plus soucieux des enjeux économiques.’
la bonne idée Nissan, on the road again Contexte : Après une difficile année Tsunami, Nissan a vu ses ventes redécoller le mois dernier grâce au lancement de la nouvelle Versa. Cette berline moyenne, fabriquée au Mexique, est quasi-exclusivement destinée au marché américain. Le film TV, dopé à l’esprit des génériques des séries HBO, est un stop-motion sur fond de Foster The People (le dernier groupe que le mainstream a volé aux hipsters). De jeunes hyperlookés s’amusent dans la voiture, à l’opposé des cinq héros de ‘How I Met Your Mother’ qui s’entassent dans leur véhicule. Une berline d’entrée de gamme, où l’on est à l’aise même à cinq adultes. Problématique : Comment démultiplier l’expression de la promesse par le biais d’un dispositif digital participatif ? Insight : ‘Je suis un jeune urbain qui se veut branché, l’automobile n’est qu’un moyen transport, pas un hobby ou un sujet de conversation avec mes amis. Pourquoi dépenser plus que le prix d’une citadine, alors que je n’effectue que des courts trajets en ville.’ Idée : Nissan lance un dispositif Facebook-Connect pour créer le road-trip de vos rêves. Grâce à l’intégration de Google Map, définissez votre itinéraire et la road-song qui rythmera votre périple. Pour les six gagnants sélectionnés par Nissan, le voyage virtuel deviendra réalité au volant d’une Versa équipée de caméras intérieures et extérieures. Le périple de 4 jours fera l’objet de vidéos, tandis que les participants partageront l’expérience en temps réel via tweets, géolocalisation ou photos. Il est courant de plaisanter sur les similitudes entre hipsters et hippies (infographie ‘From Hipster To Hippie’, vidéo ‘Evolution Of The Hipster’...). En réveillant le fantasme très 70’s du road-trip, Nissan valorise brillamment les attributs produits de son véhicule. Une campagne en parfaite adéquation avec la cible qui a fait le succès du road-movie ‘Very Bad Trip’ (The Hangover). La page Facebook : http://on.fb.me/myversatrip
la moins bonne idée Lynx : Live fast, die young Leader sur le marché des déodorants en Europe et en Amérique latine, la gamme Axe du groupe Unilever est commercialisée sous le nom de Lynx au Royaume-Uni. Selon les prédictions d’oracles tels Nostradamus ou Sybille, l’apocalypse serait prévue pour 2012. Face à cette cruelle injustice, ‘Fast Life’ propose aux internautes de vivre un condensé de leur dernière année d’existence. Une fois connecté à votre compte Facebook, le dispositif personnalise une vidéo interactive, en fonction de votre activité et des informations renseignées sur le réseau social. Chaque utilisateur accéde donc à un film unique, illustrant son chemin de vie potentiel. En synthèse, vous êtes à l’origine d’une incroyable découverte, vous connaissez la gloire avant de vous brûler les ailes, connaître la descente aux enfers et une mort absurde. Un dispositif ambitieux, qui a nécessité un impressionnant travail d’écriture de scripts. Par les temps qui courent, on est tout d’abord en droit de s’interroger sur l’intérêt d’une marque à se promouvoir en exhibant sa capacité à récupérer les informations personnelles des profils Facebook. Alors que la nouvelle version du réseau social vient de relancer comme jamais le débat sur la confidentialité, Lynx fédère les craintes de l’internaute. Le récent succès de ‘Take This Lollipop’ (cf rubrique ‘la vidéo culte’ de ce présent numéro) illustre ce malaise. Mais après tout, quelle valeur auront ces données si la fin du monde survient l’année prochaine? Pas sûr que les internautes aient ce raisonnement. Enfin, c’est la cohérence de l’opération avec la stratégie publicitaire de Lynx qui laisse perplexe. Si l’on retrouve certains éléments du territoire de la marque, - le soft sex et l’auto-dérision - les campagnes Lynx jouent sur l’effet d’attirance que les produits ont sur le sexe opposé. C’est toujours le déodorant qui, malgré la gaucherie de l’usager, fait du jeune homme un héros malgré lui, toujours bien entouré. Or ici ‘l’effet Axe’, cette promesse inscrite dans l’ADN publicitaire de la marque, est totalement délaissé. L’expérience interactive : http://www.lynxfastlife.com/
à découvrir Nike+ runs with Ellie Prenez le jogging. Eternelle bonne résolution annuelle intervenant telle une révélation, à l’instant où vous acceptez une troisième part de bûche chocolat/marron glacé. Une fois paré de votre tenue sportive la moins sexy, vous essayez tant bien que mal d’assumer votre foulée peu académique, votre respiration haletante et la sueur perlant sur votre fond, auprès de passants vous jugeant avec une once de jalousie. Pourtant, ajoutez-y la musique et l’épreuve deviendrait presque un plaisir. Vous fendez l’air à la vitesse du son, vos pas et vos expirations raisonnent en parfaite communion avec les lignes de basses. L’electropop d’Ellie Goulding, ses mélodies grandiloquentes et ses inspirations drum’n’bass ou dub-step, font une bonne running soundtrack. En 2010, Nike avait déjà sponsorisé un ‘extended play’ de l’album ‘Lights’, spécialement remixé pour les joggeurs. Ajoutons que la jeune chanteuse britannique est un produit du web : son single ‘Starry Eyed’ c’est près de 18 millions de views sur YouTube et l’un des titres les plus spontanément remixé de l’histoire. Gageons également qu’elle n’a pas le casier d’un Pete Doherty, puisqu’elle interpréta la chanson sur laquelle le Prince Charles et Kate ouvrirent le bal lors de leur mariage. Quand on sait enfin qu’elle tourne aux EtatsUnis avec Katy Perry (protégée du concurrent à trois bandes) et qu’elle n’est pas vilaine à regarder, on comprend que Nike soit passé à la vitesse supérieure. Ellie Goulding est désormais l’égérie de Nike+, la chaussure avec puce électronique pour mesurer ses performances. Alors qu’Adidas vient de lancer l’Adizero (cf. DP n° 72) sur le terrain footbalistique avec Léo Messi, Nike positonne son produit sur son territoire de prédilection : le culte de l’effort au travers d’un sport individualiste que tous peuvent pratiquer, n’importe où, même les popstars. L’équipe de la marque à la swoosh suit la chanteuse lors de sa tournée mondiale. Dans chaque ville, elle enfile ses runners et nous invite à découvrir de nouveaux décors. En harmonie avec la philosophie Nike, elle affronte ses limites et se surpasse, sur scène comme face au chrono. Ses seules défonces sont la musique et le jogging annonce t’elle. On vous avait dit que c’était une fille bien. Le site : http://www.ellieruns.com/
le digital est partout LRA Crisis Tracker, terrorisme dans le cloud La LRA (Lord’s Resistence Army) est une organisation terroriste créée en 1988 pour renverser le gouvernement ougandais et mettre en place un régime extrémiste chrétien. Repoussée hors des frontières en 2006, cette armée - composée à plus de 80% par des enfants soldats - s’attaque depuis à diverses populations de Centrafrique. 146 personnes en moyenne sont ainsi chaque semaine violemment exécutées au nord de l’Ouganda (Rapport d’ONG), dans une indifférence quasi-totale. Afin d’informer et sensibiliser publics et medias occidentaux, les mouvements Invisible Children et Resolve lancent le LRA Crisis Tracker. Ce dispositif, basé sur une solution de Cloud Computing, stocke en ligne les informations fournies par un réseau intégrant radios locales, postes des Nations Unies, organisations nongouvernementales et organisations de bénévoles présents sur place. Ces données sont instantanément traitées par un système de gestation de contenu, développé pour l’occasion, qui les présente sous forme de carte interactive. Les internautes peuvent ainsi visualiser en temps réel, sur le site dédié ou l’application mobile, les différents types d’incidents et leur couverture médiatique. Une réussite technique derrière laquelle se cache Salesforce, un des leaders du Cloud Computing, habitué à mettre son expertise au profit de solutions business. La CNIL vient de lancer une consultation publique pour encadrer juridiquement les solutions dans le Cloud, notamment lorsqu’elle nécessitent le transfert de données d’un pays à l’autre. Lancé il y a moins de deux semaine, le nombre d’incidents rendus publics gràce au LRA Crisis Tracker aurait déjà été multiplié par six. Une initiative qui montre l’utilité des technologies de Cloud Computing pour outrepasser le manque d’infrastructures de communication dans certaines régions du monde. Le site : http://www.lracrisistracker.com/
Les marques agissent Pedigree, take a dog for virtual walk Pedigree est la marque de nourriture pour chiens du groupe Mars. Par le biais du programme Adoption Drive, la société finance des refuges pour chiens abandonnés lors de ses campagnes de promotion. En Angleterre, près de 120 000 chiens ont été abandonnés l’an passé par le maître. En moyenne, 20 chiens sont quotidiennement emmenés pour une dernière ballade. A défaut de sauver la vie d’un de ces malheureux laissés pour compte, le nouveau dispositif de Pedigree vous propose d’emmener le chien Ripley pour une balade virtuelle. Suivant un principe rappelant ‘Le Chasse Aux Plaisirs’ de Magnum, vous promenez l’animal virtuel à travers différentes pages web de sites partenaires. A chaque étape, une nouvelle activité vous est proposé pour amuser votre ami canin. D’une interactivité limitée, ces jeux vous permettront, en quatre étapes, de débloquer 1£ à destination d’un refuge pour animaux. L’opération d’une durée d’une semaine vise à rassembler 100 000 £ et repose sur une mise en situation efficace. Ripley fait les yeux de cocker dans la cage de son refuge, avant qu’on ne lui propose cette promenade. Puis il paraît si épanouit, le poil soyeux, l’esprit vif, l’œil du tigre, lorsqu’on s’adonne à quelques mini-jeux en sa compagnie. Depuis son lancement en 2008, le programme Adoption Drive UK a permis de récolter £1 million pour de nombreux refuges. Au delà du secteur alimentaire, Pedigree se veut ainsi une société dédiée aux chiens et à leur bien-être. Le site : http://uk.pedigree.com/pedigreeadoptiondrive La vidéo : http://bit.ly/pedigree-video La page Facebook : http://on.fb.me/pedigree-facebook
le www. de la semaine Faites-le-signer.fr
‘Faites-le-signer’ est la nouvelle campagne de Amnesty International, lancée à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère et en prévision du G20 qui prendra place les 3 et 4 Novembre prochains. Le PIDESC - pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels - permettrait aux necessiteux d’accéder à la justice pour demander des comptes au Gouvernement, lorsque leurs droits sont bafoués. Ce protocole appuiera également la reconnaissance ces droits économiques, sociaux et culturels, au niveau national et international, tels que les droits au logement, à l’eau, à l’alimentation ou à l’éducation. Depuis que la France est à la présidence du G20, de nombreux accords allant dans le sens de la protection de ces droits ont été signés. Or si en 2008 les Nations Unies ont adopté le PIDESC, aucun Etat du G20 ne l’a signé et ratifié. Amnesty International compte donc profiter de la présidence française pour faire pression sur Nicolas Sarkozy. Sur le site de la campagne, on découvre les grands accords signés par le Président de la République et les apports que permettrait le PIDESC. L’internaute est ensuite invité à signer la pétition munis d’un stylo virtuel. Et si vous n’avez pas votre tablette graphique sous la main pas d’inquiétude, vos coups de souris intégreront la belle calligraphie de notre président, qui prend forme au fil des nouvelles signatures. Le site : http://www.faiteslesigner.fr
la vidéo culte Would you take this lollipop ? Si vous aimez, un soir d’orage, vous enfermer dans une maison de campagne pour regarder Scream 2 ou jouer à Resident Evil, la vidéo interactive de la semaine comblera peut-être vos pulsions masochistes. Après avoir machinalement accepté le facebook-connect, vous voilà face à un jeune homme qui a tout du serial killer type boucher de Plainfield. Dans son local délabré, il se connecte à Facebook. Le regard pervers, il parcourt votre profil, inspecte vos photos, vous géolocalise, au son d’une musique des plus stridentes. Empreint de folie il prend le volant avec, selon toute vraisemblance, la menaçante intention de vous rendre visite. La vidéo s’arrête ainsi, sur le sentiment provoqué de mailaise. Alors qu’on s’amuse à voir notre profil détourné par les marques dans des vidéos personnalisées (cf. ‘Live Fast’ de Lynx dans ce numéro ou encore le ‘Museum Of Me’ de Intel), l’effet produit ici est bien différent. A l’approche de Halloween, les internautes ont d’abord cru à un teaser publicitaire, pour un film d’horreur ou une campagne de prévention. Il s’agit en fait d’une opération sans but commercial, réalisée par Jason Zada, afin de faire prendre conscience aux internautes des menaces qui planent sur leur vie privée. La réalisation du danger que peuvent représenter les réseaux sociaux est en effet immédiate. Même le reportage de Capital sur M6 ‘Les faces cachées de Facebook’ ne peut rivaliser, malgré le sourire oh combien inquiétant du présenteur Thomas Sotto. Le site : http://www.takethislollipop.com/
incroyable
+177% 90 millions de tweets ont été diffusés en Septembre 2010, près de 250 millions en Septembre 2011, soit une hausse de 177% d’une année à l’autre
Source : Twitter
news du monde digital _ YouTube Merch Store _
YouTube vient d’annoncer le lancement du Merch Store, sa boutique en ligne pour les artistes hébergeant du contenu vidéo sur sa plateforme. YouTube est devenu une vitrine musicale indispensable avec plus de 800 millions de visiteurs par mois. Les artistes cherchent à y rencontrer leurs fans, du David Guetta créant du contenu exclusif sur son channel officiel au petit groupe espérant se faire repérer avec un clip home-made marrant.
Désormais, tous pourront vendre directement depuis YouTube des produits dérivés (partenariat avec Topspin), leurs morceaux de musique (Amazon et Itunes) ou gérer une billeterie en ligne (Songkick). YouTube a précisé qu’il préleverait un petit pourcentage sur les ventes, sans préciser le montant, afin d’assurer le fonctionnement du service. _ Archos lance son offre de tablette pour les étudiants _
Suite à son annonce la semaine dernière (cf. Digital Post n°73), Archos a lancé son offre de tablette numérique pour les étudiants. Ils pourront acquérir un des produits Archos et un forfait 3G pour 0,66 Euros par jour. Le PDG de la société française s’était indigné de ne pas avoir été retenu comme partenaire de l’offre à 1 Euro par jour lancée par le gouvernement. En cause, les liens privilégiés
qui existent entre Apple, Samsung et Orange, dont le principal actionnaire est l’Etat. Archos s’est donc associé à Bouygues pour proposer une initiative similaire, à un prix plus concurrentiel. _ Audience demandée par Samsung pour interdire la commercialisation de l’iPhone 4S en France _ La bataille juridique entre Samsung et Apple continue et la France reste un terrain de combat privilégié. Le contructeur coréen accuse la marque à la pomme d’avoir violé deux de ses brevets avec l’iPhone 4S. Un recours en référé, permettant d’obtenir des mesures d’urgence, avait été déposé par Samsung. Mais l’audience réclamée par Samsung vient d’être renvoyée au 15 Novembre prochain. La juge en charge de l’affaire souhaiterait inspecter l’accord qui lie Samsung et Qualcomm, une société qui conçoit et produit des micro-processeurs pour smartphones. Le fabricant asiatique est très confiant, déclarant qu’il est tout simplement impossible pour Apple de vendre ses produits sans enfreindre les brevets en question. Et est-ce que quelqu’un a pensé à demander l’avis de SIRI ?