29 /07/11
Le mot de la semaine Posto, ergo sum C’est l’été ! Il est vrai qu’en regardant par la fenêtre ce n’est pas l’impression que nous avons, mais toujours est-il que c’est le cas. Nous sommes même en plein milieu de ces deux mois traditionnellement synonyme de vacances. De vacances ? Oui. Mais pas nécessairement de déconnexion digitale. En effet, partir en congés ne rime plus nécessairement avec une coupure nette, une liberté retrouvée, et une insouciance vacancière. Nous sommes désormais constamment présents, connectés. Cette gouvernance du digital sur notre vie, déjà bien installée depuis quelques années, s’est encore accrue avec la démocratisation des smartphones. Internet est continuellement avec nous – souvent dans notre poche. Nous ne pouvons plus nous passer d’aller vérifier incessamment nos emails, mettre à jour nos statuts Facebook, Google+, Twitter, ou dire au monde entier où l’on se trouve via Foursquare ou Facebook Places. Tout le temps. Partout. Même en vacances. Parfois même, cette action désormais banale est réalisée de manière inconsciente, au détriment des personnes qui nous entourent, elles, physiquement. Tout ceci n’est-il pas excessif ? Cette folie mondiale invitant l’ensemble des internautes et mobinautes à se livrer à tous et à toutes, à diffuser pléthore d’informations sans distinction de cible particulière si ce n’est d’être au sein des mêmes cercles de connaissances, ne pourrait-elle pas être comparée à une vulgaire atteinte à la vie privée ? Malheureusement non. Car l’artisan de ces intimités digitales en est également l’acteur principal. Et la volonté inavouée de cet auteur du web est finalement de se mettre en avant et de dire “J’existe” dans un monde numérique diffus et sur-encombré. En vacances nous agissons de même. Nous rencontrons de nouvelles personnes, qui nous racontent leur vie, leurs espérances, souvent de manière particulièrement enjolivée. Et nous leur embellissons en retour notre propre quotidien, tout en n’oubliant pas de les ajouter en “ami” sur Facebook et consorts. Nous nous comporterions donc de la même manière dans notre vie digitale que pendant nos vacances ? Probablement. Car au final cette activité numérique nous permet de nous évader quotidiennement et de nous sentir libre, détaché de notre vie ordinaire. Et donc, partager sa vie, ses envies, ses rencontres, ses trouvailles … est-ce si absurde ? Est-ce une mort en soi ? Une véritable atteinte, néfaste et nuisible ? Ou bien est-ce simplement Exister dans ce nouveau monde qui se construit pour et autour du Digital ? Exister auprès des autres, mais avant tout pour soi. Car dans cet eldorado numérique, tout comme lors de nos vacances, le “moi” est au centre de tout. Pendant vos congés, une fois votre nouveau post envoyé, vous pourrez alors vous dire –sans le subir“Je poste, donc je suis”. Brice Aubert, Consultant technique web
“on en parle” We are the Anonymous, we are legion NDLR : Loin d’être une simple création de l’esprit, le concept de cyberguerre tend à affecter de plus en plus concrètement le quotidien des gouvernements (Suède, Italie), des multinationales (Sony, Playstation), mais aussi des citoyens ordinaires. Le mouvement du hacking s’organisait jusqu’à présent autour de deux forces antagonistes : une mouvance extrémiste, d’une part, pilotée sous l’égide de ceux que l’on appelle les ‘Black Hat’. Vendales et subversifs, leurs adeptes (comme le groupe Lulzsec) n’hésitent pas à publier sur Twitter des données bancaires portant atteinte aux entreprises et à leurs clients/internautes. Les ‘White Hat’, d’autre part, s’inscrivent dans une dimension plus ‘didactique’, voire ludique. Se donnant pour mission de lever le voile sur les pratiques obscures, ils ne recherchent pas le profit mais agissent pour la ‘beauté’ et la ‘performance’ du geste (hacker le site de la CIA). Entre alors en scène une nouvelle idéologie portée par ‘les Anonymous’. Opérant sans leader et se présentant sous le masque de William Rookwood (V pour Vendetta), leurs instigateurs entendent dé-personnifier la lutte contre les abus de pouvoirs et mobiliser, à une échelle plus globale, toute personne susceptible d’être sensible à cette cause. Si bien que Lulzsec revoit aujourd’hui sa copie, en prêtant main forte à la cause Anonymous. Un nouveau chapitre de l’histoire du hacking est en train de voir le jour... M.D : ‘Beaucoup pensent que les Anonymous sont des hackers sans foi ni loi, mais peu comprennent qu’il y a en chacun d’entre nous un potentiel Anonymous, un homme ou une femme prêt(e) à se donner les moyens de défendre des idéaux démocratiques.’ J.N : ‘C’est à eux que l’on doit la protection de Wikileaks. À leur façon, ces hackers-là luttent aussi pour un monde meilleur. Je n’ai pas la naïveté de croire qu’ils sont tous angéliques mais, au moins, ils ne s’enferment pas dans l’immobilisme.’ N.U: ‘Cela me choque qu’on les applaudisse car même s’ils prétendent s’attaquer aux régimes dictatoriaux, leurs actions demeurent illégales. Moi qui croyait qu’au 21ème siècle, la loi du talion était révolue!’
la bonne idée De ‘Everybody loves Fabio’ à ‘Mano a mano in el baño’ Type de campagne : virale et sociale (YouTube, Facebook, Twitter) Le contexte : En 2009, les produits Old Spice souffraient d’un déficit d’image profond, fluctuant entre l’indifférence et le mépris. En donnant une ‘human voice’ à sa marque via la campagne ‘The Man Your Man Could Smell Like’, P&G réussissait à provoquer un regain d’intérêt pour la marque la plus poussiéreuse de son porte-feuille. La problématique : Isaiah Mustafa a créé une histoire d’amour hyperbolique avec son public. Une fois cette phase de séduction passée, comment transformer des fans conquis en véritables sentinelles du porteparole de la marque? L’insight : ‘Je sais que Mustafa est archétypal et que n’importe qui -ou presque- aurait pu jouer son rôle, sauf que c’est lui que j’ai adopté et je ne veux plus changer’ L’idée : Introduction d’un challenger auto-proclamé ‘The New Old Spice Guy’ : Fabio. Vieux-beau au parcours éclair sur le petit écran (les adeptes auront reconnu le personnage de Claudio dans la série Agence Acapulco des 90’s), Fabio est ‘LA’ caricature du séducteur italien body-buildé, plus simplet que teigneux, dont la quête absolue d’attention le pousse à marcher sur les plate-bandes du ‘real man who smells man’. Ce n’est pas tant le show de Fabio qui passionne ou dérange, ni l’issue du duel avec Isaiah dont on ne doute pas une seconde qu’il saura défendre son titre, c’est surtout l’ingéniosité de la marque à convoquer ses fans pour écrire avec elle un nouveau chapitre de sa communication qui force l’admiration. Le territoire de son histoire est enrichi et l’engagement décuplé : on passe de l’agrément à la préférence. Perfect strike. Chaîne YouTube Fabio : http://www.youtube.com/newoldspiceguyfabio Chaîne YouTube du duel : http://www.youtube.com/oldspice
la moins bonne idée Mountain Dew UK - The Dew Project La marque de soda Mountain Dew, (propriété du groupe Pepsi Co), a pris pour habitude de développer des opérations révélant des facettes inexplorées de la culture urbaine (Skate, Street Art) en les associant à des loisirs populaires (Flipper, Paint-Ball). Espérant capitaliser sur une mécanique ayant fait recette par le passé, la marque ouvre un nouveau chapitre de sa communication en proposant à ses fans de participer à la réalisation d’une oeuvre de street-art, sur un site internet dédié : The Dew Project. Accessible depuis la page Facebook UK, le concours décernera une récompense de £5000 (env. 6000€) au meilleur contributeur et le nommera ‘street artist’ officiel de la marque. Familière des dispositifs de ‘User Generated Content’ (on se rappelle de l’opération ‘Mountain Dew DEWmocracy Flavors’ qui permettait à la communauté de choisir les nouveaux goûts de soda en 2010), c’est tout naturellement que la marque a souhaité réunir les ingrédients de ses succès antérieurs pour cette nouvelle campagne. Investir le territoire de la culture street-art c’est pénétrer au sein d’une communauté déjà solidement structurée autour d’une passion commune, qui n’autorise pas aussi facilement tout amateur de tags ou de peinture murale en herbe, à rejoindre le mouvement.. et encore moins une marque opportuniste en quête d’acquisition de fans. Discours jeuniste à l’appui, Mountain Dew fonce tête baissée dans la facilité et effrite, d’une pierre deux coups, les valeurs de la culture street-art et de sa marque. On regrette que le digital soit réduit à un simple instrument : c’est oublier qu’il peut incarner une passerelle pour rapprocher de vrais univers culturels et marketing. En définitive, l’ambition du ‘Street-art selon Moutain Dew’ n’est qu’un prétexte que la marque utilise pour tirer à elle la couverture d’un succès qui ne lui appartient/revient pas. Voir la vidéo de lancement : http://bit.ly/moutaindew_video La page Facebook : http://on.fb.me/mountaindew_fb
à découvrir Americans Elect, le 3ème candidat
Le grand rendez-vous des élections américaines approche à grand pas. En novembre 2012, sera élu le nouveau président des Etats-Unis. Le souvenir de l’investiture de Barack Obama, suite à une campagne d’envergure menée sur les réseaux sociaux, est encore dans tous les esprits. Il symbolisa l’entrée du digital -au sens large- comme outil incontournable de mobilisation citoyenne et politique. Fort de cette leçon, Americans Elect fait son entrée en lice dans la course à la Maison Blanche. Ce site internet propose à chaque citoyen américain de définir, selon lui, les thématiques à traiter en priorité par celui qui sera le futur président. Dépourvu de leader, d’affiliation politique et détaché d’intérêts lucratifs ou lobbyistes, Americans Elect n’est ni un troisième parti, ni une opération de seconde zone. Son ambition est immense : traditionnellement construite autour de l’opposition entre les démocrates et les républicains, la dynamique électorale américaine laisse jusqu’à présent peu de place à la surprise. C’est donc dans une volonté de ‘modernisation’ et de ‘démocratisation’ du débat politique que s’inscrit cette initiative. À terme, et si le projet réunit suffisamment de signatures, un candidat (pour chacun des 50 états) issu des sélections sur le site Americans Elect serait éligible. Ce projet n’est pas sans rappeler l’opération (plus anecdotique) menée à Chicago en automne dernier, proposant au candidat issu de Foursquare un financement de sa campagne pour briguer cette Mairie très en vue. À l’heure où la France porte déjà son attention sur les résultats du second tour (sondages Sarkozy/Le Pen; Aubry/Sarkozy), un tel raz-de-marée citoyen pourrait-il être envisageable chez nous et incarner le ‘3ème pouvoir’ aujourd’hui fragmenté en autant de partis et d’opinions parcellaires, peu enclines à offrir un véritable contre-pouvoir ? Une affaire à suivre de près. Le site Americans Elect : http://www.americanselect.org L’opération FSQcandidate : http://www.foursquariancandidate.com Un article complet sur Amercians Elect : http://bit.ly/americanselect_dailybeast
le digital est partout Ré-enchanter le commerce de proximité avec We&co
Les commerces de proximité sont les premières victimes de la digitalisation de nos usages : tout tend à se dématérialiser, en premier lieu les relations clients. Les rapports authentiques avec les vendeurs et conseillers sont peu à peu détrônés par des conversations virtuellement interposées, fades et sans saveurs. Sur le papier, ils sont donc condamnés à disparaître, dans l’indifférence générale, écrasés par le rouleau compresseur de l’ère numérique. Dans les faits, le digital peut au contraire agir pour la sauvegarde du savoir-faire ‘artisanal’ et nous aider à témoigner notre reconnaissance pour ces ‘héros du quotidien’. Foursquare, Yelp, Groupon sont autant d’initiatives digitales qui ont déjà contribué à remettre sur le devant de la scène les commerces locaux en s’appuyant sur les bénéfices de la géolocalisation et de la recommandation (bons plans, commentaires, fidélité, etc). Mais aucun de ces services n’avaient jusqu’à présent valorisé ‘l’humain’ derrière l’enseigne : pas ou peu d’interaction directe entre les commerçants et leurs clients. We&co est une application qui propose de remédier à ce vide affectif en ré-enchantant le commerce de proximité. Là où LinkedIn permet de gérer sa vie profesionnelle, Facebook de garder le contact avec ses amis, We&co va nous permettre de garder le lien avec notre réseau de commerçants favoris. Un client peut ainsi remercier nominativement le barman qui connaît exactement la manière dont on aime son Bloody Mary ou le mécanicien hors pair qui répare vite et à moindre frais sa vieille Golf ou sa Jaguar préférée. Surfant sur la popularité des mécaniques de ‘reward’, l’employé le plus remercié du mois obtiendra le statut de ‘Boss’. La version professionnelle de l’application, ‘We&co for Businesses’, permet aux chefs d’entreprises d’attribuer des privilèges aux clients réguliers : des ristournes, des avantages, des offres spéciales, et pourquoi pas.. de construire par ce biais un programme CRM ‘maison’. Le site : http://weand.co/home.php Télécharger l’application : http://bit.ly/WeandCo_iTunes
Les marques agissent Le mur de la vérité par Domino’s Pizza
Tout le monde (ou presque) se souvient de l’épisode douloureux vécu par Domino’s Pizza en 2009. Rappel des faits: deux (ex)employés de l’entreprise violent les règles d’hygiène pendant la préparation des commandes, se filment, et postent leur triste spectacle sur YouTube. En réponse, Domino’s Pizza orchestre une campagne d’envergure pour regagner la confiance de ses consommateurs. Son mot d’ordre? La transparence. Révélation des secrets de mise en scène publicitaire, témoignage des consommateurs mécontents : tout est fait pour donner l’impression que le client est roi et qu’en conséquence, il doit à tout moment pouvoir ‘tout savoir’ et ‘tout dire’ sur la marque. Dans cette logique outrancière de transparence, la marque pousse aujourd’hui le dispositif un cran plus loin : un billboard géant de 4630m² a été disposé sur TimeSquare (NYC), afin de publier en direct les commentaires des clients. Aucun filtrage (a priori) n’est opéré : les bons comme les mauvais témoignages sont diffusés. Les clients ont également la possibilité de commenter la performance des employés via le Domino’s Tracker, un dispositif digital leur permettant de suivre en direct la préparation de leur commande. Les clients les plus engagés pourront commenter ou adresser un message particulier aux employés qui auront préparé leur commande. Cette dédicace sera également diffusée en temps réel sur le billboard. Intégrée, l’opération est soutenue par deux spots TV. Le billboard digital fonctionne 3 heures par jour jusqu’au 23 Août 2011, diffusant quotidiennement une moyenne de 700 commentaires. Un pari risqué mais tout à fait remarquable, pour son exemplarité et son adéquation avec l’ADN de la marque. Voir la vidéo de l’opération sur Timesquare : http://bit.ly/dominospizzabill Le site Pizza Turnaround - Oh yes we did : http://www.pizzaturnaround.com
le www. de la semaine Ok Go ALL IS NOT LOST h
L’univers musical a fait sien les fonctionnalités offertes par le numérique, grâce auxquelles il façonne des types de récits nouveaux intégrant Google Maps, Twitter, la réalité augmentée, et même les applications - on pense au dernier album de Björk disponible sur iPad. Initié dès 2007 par le groupe canadien Arcade Fire (Neon Bible), puis poussé à son paroxysme trois ans plus tard par ce même groupe (TheWildernessdowntown), le clip interactif est en passe de devenir monnaie courante. Le groupe Ok Go vient d’ailleurs de se laisser séduire à son tour par la technologie HTML5 pour produire une expérience créative à la fois acoustique et visuelle. Le résultat est poétique et plaisant à regarder : plusieurs fenêtres disséminées dans l’écran forment autant de mosaïques reconstituant un kaléidoscope humain. Les amateurs de l’univers d’Uniqlo retrouveront dans la chorégraphie d’Ok Go une esthétique familière. Un clin d’oeil peut-être? La personnalisation de l’expérience reste, elle, anecdotique - même si les aficionados de Google Chrome apprécieront certainement le partenariat du groupe avec Google Japan, pour la conception d’un alphabet humain. L’expérience sur le site (avec Google Chrome): http://www.allisnotlo.st La vidéo du clip : http://bit.ly/OkGo-All_Is_Not_Lost
la vidéo culte Skittle Newlyweds! La vidéo incontournable de cette semaine n’est pas le dernier ‘tube’ de Rebecca Black mais la (fausse) nuit de noces de Skittles. Si cette vidéo n’est en apparence aucunement affiliée à Wrigley ou Skittles, la reprise des codes publicitaires de la marque l’inscrit mécaniquement dans la lignée des vidéos - officiellesde la campagne ‘Share the rainbow. Taste the rainbow.’ de Skittles. C’est sans réelle surprise - au regard de la qualité de la réalisation - que l’on constate que cette vidéo est revendiquée par un collectif créatif : stepcousins.com. Cette ‘fausse pub’ vient s’ajouter à une longue liste de fakes dont le succès tient bien souvent à leur propension à satisfaire l’appétit érotique ou sexuel de leurs spectateurs. Dans la ligne de mire de ces parodies ? Des marques emblématiques lié à l’univers masculin (VW, Heineken, Guinness...) dont une partie de leur public peut s’avérer réceptif à l’humour gras, voire potache. Toutefois, à l’ère de la ‘culture du remix’, ces fausses publicités ont parfois beaucoup plus de succès que celles produites par la marque elle-même, ne manquant pas de créer au passage du earned media. On en viendrait presque à se demander si les marques ne se cacheraient pas parfois derrière ces vraies fausses pubs mises en scène..? Voir la vidéo : http://sharetherainbows.com
incroyable
3 secondes C’est le temps que 60% des utilisateurs de smartphones accordent à un site pour qu’il se charge, sinon... Bye Bye ! source : étude Compuware
news du monde digital _Google+ assouplit ses règles_
La firme de Montain View n’est pas restée sourde à la polémique lancée après la suspension des comptes ouverts sous des pseudonymes ou à titre professionnel. De ‘nombreuses violations de la politique des noms de Google+ étaient en fait bien intentionnées et involontaires’, reconnaît Bradley Horowitz, un des vice-présidents de Google+. Ce faisant il a concédé une mise à jour des règles du réseau social, incluant la possibilité d’ajouter des surnoms secondaires à leur profil via la fonction ‘autres noms’ et de ne plus suspendre de manière systématique les contrevenants, préférant les avertir au préalable. Grand prince ! Google+ promet néanmoins d’autoriser un jour l’utilisation de pseudonymes, une déclaration qui laisse perplexe...
_Postuler avec ‘Apply with LinkedIn’_
Après avoir lancé le ‘LinkedIn share button’ qui permet de partager des profils professionnels, le réseau social propose maintenant aux entreprises d’intégrer sur leur site un plug-in permettant aux membres du réseau de postuler en un clic via le bouton ‘Apply with LinkedIn’. Cette nouvelle méthode de candidature ringardise le CV et la lettre de motivation au profit d’un simple clic par lequel l’employeur a directement accès au profil complet du candidat. Une des limites possibles ? Celle d’un éventuel monopole de LinkedIn sur le marché de l’emploi combiné à l’inégalité des postulants selon la nature de leur compte LinkedIn (gratuit ou premium).
_Le HTC EVO 3D...bientôt!_
Il est enfin là, ou presque : il sera disponible à partir du 18 Août pour la modique somme de 619,99€. Ce smartphone est tout simplement celui doté des meilleures caractéristiques techniques du moment. Il fonctionnera sous Android 2.3 et sera doté d’un avantage de taille: un écran tactile 3D permettant de naviguer et de visionner du contenu vidéo 3D...sans lunettes! Pourvu de deux caméras, il pourra également capturer photos et vidéos 3D, une première. Autant dire que ce smartphone est très attendu.
_Spotify réussit son lancement aux USA_ Le service de streaming musical suédois, après avoir conquis le marché européen, est récemment parti à la conquête du marché américain. Une semaine après son lancement, la plate-forme musicale compterait déjà plus de 70 000 abonnés premium, ce qui constituerait un record si on le compare à son concurrent, Rhapsody qui plafonne à 800 000 utilisateurs après 10 ans d’existence. Si Spotify poursuit sur cette lancée, le service pourrait atteindre les 3 millions d’utlisateurs aux Etats-Unis d’ici un an. Pour l’instant l’offre gratuite Spotify ne connaît pas encore les 20h de restrictions récemment imposées en France. Reste à savoir si les utilisateurs gratuits souscriront au service premium lorsque ces restrictions seront appliquées.