Le Digital Post n°67

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02 /09/11


Le mot de la semaine I AM NOT A ROBOT. I AM AN UNICORN. La représentation top of mind d’un robot est une machine aux mouvements mécaniques assez disgracieux tentant, avec plus ou moins de succès, d’imiter un comportement humain. Ces machines androïdes, tout droit sorties des laboratoires R&D de grandes multinationales japonaises.. Nous y avons été habitués par les JT des grandes chaînes de télévision qui leurs consacrent cycliquement quelques secondes de prime au cas où celles-ci parviendraient à nous jouer un petit air de musique. (cf. vidéo 1) Si la robotique fait référence à de la très haute technologie, il s’agit pourtant d’un concept remontant à l’antiquité, le terme ‘robot’ étant quant à lui apparu en 1923 au travers d’une pièce de théâtre de Karel Capek. Elle est l’emblème du complexe de l’Homme, celui du ‘Pourquoi’ de son existence, du ‘Comment’ de sa création et son désir de créer à son tour. Asimov en avait quant à lui assez de voir des oeuvres telles que Frankenstein où La Création (une fois consciente de son état et de son origine), tuait celui qui lui avait insufflé la vie. Il établit alors en 1942 le dogme de la robotique, stipulant qu’un robot ne doit en aucun cas attenter à la vie d’un humain, quelle que soit la situation. Kubrick s’assoie dessus dans 2001 : Odyssée de l’espace avec HAL qui n’en a manifestement rien à faire de ces fameuses lois, suscitant par la même le couroux d’Asimov. Les frères Wachowski quant à eux ne se sont même pas embarrassés de ces lois vu que l’on s’est déjà fait avoir à notre propre jeu par des machines révoltées par le peu de considération que nous leur avons témoigné : enter the matrix ! Au coeur de tous ces débats éthiques : la prise de conscience des machines de leur existence, de leur rôle, de leur buts et la notion d’Intelligence Artificielle. Alan Turing a mis au point en 1950 ce qui sera appelé à posteriori le ‘test de turing’, un procédé visant à évaluer la capacité d’une IA à imiter la conversation humaine sous la forme d’un blind test : qui est l’Homme qui est la machine ? A l’heure actuelle aucun logiciel de type Cleverbot programmes informatiques dont la connaissance est basée sur l’apprentissage - n’a réussi à passer le test. Le hardware a pourtant déjà dépassé les capacités de calcul du cerveau humain, mais le software et les algorithmes les constituant se heurtent à un plafond de verre qui lui n’a rien de sexiste : chercheurs et philosophes sont dans une impasse et se questionnent sur ce qu’est la pensée et si une machine serait finalement capable d’accéder à la pensée et de ‘savoir’ ce qu’elle est et ce qu’elle fait et de pourquoi elle le fait. Alors en attendant on imite l’intelligence et la conscience et cela a tout de même un rendu plutôt convaincant... Que se passe-t-il lorsque l’on fait converser ensemble deux cleverbots ? C’est cette vidéo très récente qui a inspiré cette édito (cf vidéo 2). On se prendrait bien volontiers à ‘créer’, à donner vie à ‘quelque chose’ que l’on aimerait qualifier de ‘quelqu’un’ qui apprend par lui-même et développe sa propre personnalité... en apparence du moins. Vidéo 1: http://bit.ly/robotband Vidéo 2: http://bit.ly/TwoChatbots

Julian Nacci, Planning Stratégique


“on en parle” Et si Hadopi était mandatée pour surveiller les réseaux sociaux ? NDLR: La Hadopi est par nature une institution dont la mission est de protéger les oeuvres sur Internet et de veiller à promouvoir les voies légales d’accès et de consommation des biens culturels. Or, le web social représente aujourd’hui une part considérable du temps passé sur Internet, et les polémiques récurrentes générées par une utilisation mal intentionnée de ces outils (les ‘Apéros Facebook’, pédophilie sur les forums, usurpation d’identité, et plus récemment les incitations à la violence dans la capitale londonienne orchestrée depuis les réseaux sociaux, etc.) ont (r)éveillé les craintes du député Bruno Broug-Broc (UMP), qui vient de saisir le Ministère de la Culture, suggèrent que l’autorité de la Hadopi soit étendue à la surveillance des réseaux sociaux. J.P : ‘Déjà que Hadopi est une institution très controversée.. voilà maintenant qu’elle serait ridiculisée une fois de plus. On frise la cyber-police répressive à laquelle le père de la petite américaine Jessi Slaughter faisait référence dans une des vidéos de sa fille!’ M.J : ‘La réaction de ce député révèle une incompréhension totale du fonctionnement du web social. Plutôt que d’envisager un système répressif, il s’agirait bien plus d’auto-responsabiliser les internautes via un dispositif préventif. La loi aura toujours du retard sur les usages alors.. mieux vaut prévenir que guérir!’ O.G : ‘La Police de la Pensée d’Orwell pourrait bien finir par devenir une réalité...! Brimer c’est encourager la surenchère ou la création de circuits parallèles sans régler le problème étant donné que l’on ne s’attaque pas à sa source.’ La vidéo de Jessi Slaughter : http://bit.ly/jessi_slaughter


la bonne idée Amazon Kindle ... et les auteurs sortent de leur silence! Le contexte : Le Kindle d’Amazon est aux liseuses électroniques ce que le Da Vinci Code est à la littérature contemporaine : un véritable best-seller. Leader mondial sur ce segment, il permet d’acheter et de lire des livres électroniques en mobilité. Malgré ce succès commercial, Amazon n’a toujours pas réussi à conquérir les amoureux du papier : celles et ceux qui considèrent qu’un livre est (et doit) rester.. un texte imprimé sur du papier. La problématique : Kindle ne pouvant reproduire de manière numérique la sensation de lecture d’un livre en papier, il lui faut inventer une fonctionnalité unique sur laquelle le livre traditionnel ne pourra le concurrencer. L’insight : ‘Pour moi, lire, ce n’est pas seulement recevoir des mots et du sens. C’est deviner, au sens étymologique, en me posant des tas de questions au fil de ma lecture. Dommage que l’auteur ne puise jamais me répondre!’ L’idée : Amazon réforme la manière de lire un livre en passant d’une lecture passive et linéaire à une lecture active interactive et éclairée par son auteur. Le e-lecteur peut désormais poser des questions à l’auteur du livre qu’il est en train de lire via Twitter - @auteur - directement sur le Kindle en sélectionnant un passage de son choix. Il devient également possible, de manière optionnelle, de visionner les questions des autres lecteurs et la réponse livrée (sans jeu de mots) par l’auteur. En instaurant un rapport privilégié et personnalisé avec l’auteur, cette fonction conversationnelle ouvre la voix à de nombreuses innovations dans la manière d’envisager la lecture contemporaine. Précision : Cette fonction est actuellement en beta test, 12 auteurs se sont pour l’instant prêté au jeu, espérons que d’autres les rejoindront.


la moins bonne idée Mastercard PayPass : Certaines choses ne se comptent pas... Mastercard a récemment intégré une nouvelle fonctionnalité pour faciliter le paiement sur certaines de ses cartes bancaires. Labélisé sous le nom de PayPass au Canada, ce service s’appuie sur la technologie RFID et permet de régler de petites sommes rapidement en un geste (sans contact). Avec Paypass.. Exit la saisie du code, exit la carte muette, et autres rituels ou désagréments chronophages. Et Mastercard de se targuer que les gains de temps réalisés par chaque utilisateur avec PayPass mis ensemble bout-à-bout permettraient d’économiser annuellement près de 28 millions de minutes à l’ensemble de la population canadienne. Fort de ce constat, la marque a demandé aux membres de sa communauté Twitter d’évoquer les projets qu’ils souhaiteraient réaliser grâce à ces 28 millions de minutes (via un hashtag sponsorisé #PayPassMinutes). Sur les milliers de tweets générés, la marque en a retenu 14 et créé une affiche à l’effigie de leur auteur. Excellent, me direz-vous? Sauf que si l’on ramène ces 28 Ms de minutes à la taille de la population canadienne (30 Ms de personnes), on s’aperçoit finalement que ce gain est très anecdotique voire ridicule... Et pourtant, les amateurs de publicité de Mastercard ne sont pas sans ignorer qu’il n’y a pas que l’argent et le gain dans la vie. Depuis 1997, la marque a d’ailleurs fait de cette vérité consommateur le graal de sa communication. Le temps est si précieux (celui passé avec les êtres aimés, celui passé à vivre sa passion, etc.) qu’il ne saurait être réduit ou exagéré pour être mesuré quantitativement. À l’inverse, l’intensité de certains moments - aussi furtifs soient-ils- vaut parfois de longues heures, voire de longs mois de patience (une file de concert, une grossesse, etc.). On peine donc à comprendre que Mastercard veuille nous faire calculer sur nos doigts des miettes de secondes, alors que c’est elle qui nous a appris que certaines choses ne se comptent pas.. et que pour tout le reste, elle est (et sera?) là. Voir l’opération : http://bit.ly/casestudy_mastercard Voir les affiches : http://bit.ly/prints_mastercard


à découvrir Inkling, quand un coup de crayon se digitalise

On pourrait croire que l’illustrateur et le graphiste sont nés derrière un Mac pourvu d’une tablette graphique, un stylet dans les mains... mais il n’en est rien! Certains ‘puristes’ se refusent encore à utiliser une tablette pour dessiner, limitant l’utilité de celle-ci à la phase de coloration, et préférant scanner leurs esquisses dessinées avec amour sur de vraies feuilles papier avec de vrais crayons. Pourquoi rejeter l’usage du stylet numérique ? Un créatif vous répondra qu’une idée naît et se développe sur le papier et va, en dernier ressort, à l’écran : schémas, notes, accroches, logos, concepts de visuels... la plupart viennent d’un carnet de note, d’une feuille blanche ou encore d’une nappe de restaurant. Le rapport tactile et émotionnel qu’entretiennent les artistes en général avec la feuille de papier n’a rien de comparable avec celui qu’il entretient avec un écran d’ordinateur. Wacom, le célèbre fabriquant de tablettes graphiques, l’a compris. Le produit qu’il s’apprête à commercialiser est à la fois un grand retour un arrière et un grand bond en avant : digitaliser le dessin sur papier. On se souvient de ces cahiers qui permettaient, avec du papier et un stylo spécifiques, de prendre des notes qui étaient ensuite digitalisables. Ici le concept est beaucoup plus poussé et simplifié : un stylo à encre sensible aux variations de pression sur sa pointe et un récepteur wireless clipable. La méthode ? Poser le récepteur sur un coin de table... et dessiner. Le dessin est ensuite exportable sur des logiciels de la suite Adobe comme Illustrator ou Photoshop en vectoriel. Magique. Voir la démonstration : http://bit.ly/Inkling_Video


le digital est partout Touchanote brings your notes to life

À une époque où il nous faut retenir sans cesse plus de choses, les post-it sont régulièrement là pour nous sauver la vie. Ces petits papiers fétiches sont même devenus l’objet d’une passion déraisonnée, conduisant à l’actuelle ‘post-it war’! L’information qu’ils peuvent contenir est pourtant très limitée (que celui ou celle qui a déjà réussit à écrire toute sa liste de course sur un seul post-it lève la main), et non protégée car facilement égarable (que celui qui n’a jamais laissé s’envoler au vent le post-it contenant un code précieux se manifeste).. Les post-its sont donc par nature éphémères et non réutilisables. C’est là leur grande faiblesse. De ce constat est née Touchanote, une application - Android only - se basant sur Evernote : le service permettant de saisir et d’accéder à ses notes depuis n’importe quelle plate-forme. L’ambition de Touchanote est de créer des post-it associant un contenu digital à un support matériel via l’utilisation de marqueurs physiques basés sur la technologie NFC - Near Field Communication. Ces post-it d’un genre nouveau ouvrent sur une infinité d’applications : les marqueurs peuvent en effet contenir une grande diversité de formats de contenus - texte, image, son, vidéo - et ces derniers peuvent être protégés par un mot de passe. Les marqueurs se présentent quant à eux sous la forme de stickers réutilisables et reprogrammables à l’infini. À la différence d’un QR code qu’il faut viser puis scanner, un simple passage à proximité du marqueur suffit pour voir s’afficher la note en pop-up (et réactiver instananément notre mémoire!). Les notes ainsi consultées peuvent également être sauvegardées et partagées. Ce concept est néanmoins extrêmement porteur dans la mesure où la technologie NFC est en pleine expansion : l’iPhone 5 en sera équipé ainsi qu’une grande majorité des smartphones à venir - toutes marques confondues. Alors à vos post-its postpapiers! Le site : http://www.touchanote.com


Les marques agissent YouTube et le New York Times rendent hommage au 11 Septembre

Le 11 Septembre 2001 les tours jumelles du World Trade Center s’effondraient devant les caméras du monde entier, un événement tragique à côté duquel personne n’a pu passer à côté tant il a été médiatisé et continue de l’être chaque année depuis 10 ans. Cette année étant celle du dixième anniversaire des attentats, c’est l’occasion pour le New York Times et pour YouTube de joindre leurs efforts afin de mettre sur pied un dispositif digital constructif sur cette thématique : Le concept ? Une chaîne YouTube au contenu crowdsourcé invitant les Américains - les New-Yorkais en premier lieu - à poster une vidéo répondant à une de ces trois questions : Quelles sont vos souvenirs du 9/11? En quoi 9/11 vous a-t-il changé et a-t-il changé l’Amérique? Qu’avez-vous gagné ou perdu à cause du 9/11? À la différence de Canal+ qui a également effectué un ‘appel à vidéos’ via une page Facebook dédiée, le New York Times et YouTube n’ont quant à eux pas eu le mauvais goût d’adopter une tonalité ludique ou larmoyante. Les vidéos crowdsourcées qui s’accumulent sur la chaîne YouTube dédiée sont bien construites et réalisées, valorisant des points de vues aussi hétéroclites qu’ils sont complémentaires. L’heure n’est manifestement plus aux larmes et à l’apitoiement et les deux monstres médiatiques (hier adversaires, aujourd’hui partenaires) offrent à l’Amérique - et in fine au Monde entier - la possibilité de tourner la page. ‘À tête froide, tirons les enseignements de ces événements, le bon comme le mauvais, mais surtout, allons de l’avant.’ confie James. YouTube et le New York Times, portes parole de l’Histoire? La chaîne YouTube September 11 : http://www.youtube.com/user/September11 Le contre-exemple, la page Facebook dédiée Canal+ : http://on.fb.me/11September_Canal


le www. de la semaine MARTHA MARCY MAY MARLENn

Nominé 5 fois au festival de Cannes, et récompensé au festival du film Sundance, le quadruple M ‘Martha Marcy May Marlene’, signé Sean Durkin, dépeint les tourmentes de la jeune Martha, qui peu après s’être arrachée aux griffes d’une secte, plonge dans la paranoïa. Oscillant entre rêve, mémoire et réalité, le parcours de Martha laisse tout à tour apparaître les désirs de l’inconscient et la brutalité des interdits. Autant de sentiments qui se reflètent en miroir, au gré du rôle des différents personnages. Le site dédié à la promotion du film fait évoluer le visiteur dans un environnement digital délinéarisé (au travers d’une mosaïque de vidéos), où le parcours de l’internaute est aussi déstructuré qu’il est structurant. Car en reconstituant la trame narrative, c’est un peu derrière les peurs de Martha que l’on court et que l’on se rapproche petit à petit… dangereusement des nôtres ! Le site : http://www.iamateacherandaleader.com Voir la bande-annonce : http://bit.ly/MarthaMMM


la vidéo culte Deus Ex : Eyeborg project

Afin de célébrer le lancement du jeu vidéo Deus Ex : Human Revolution, la célèbre société japonaise de développement et d’édition de jeux vidéos Square Enix a décidé de faire appel au réalisateur canadien Rob Spencer - aka Eyeborg - pour la réalisation d’un documentaire court métrage sur les augmentations et prothèses cybernétiques. Le choix du réalisateur et acteur Eyeborg n’a rien d’anodin étant donné qu’il est lui même considéré comme un cyborg : en effet, Rob est équipé d’une micro caméra directement implantée dans son oeil droit. Pourquoi un tel documentaire? Et pourquoi maintenant? Deus Ex est une licence sortie en 2002, un jeu considéré à sa sortie comme étant le meilleur jamais créé. Mélangeant un gameplay FPS poussé et un univers science fictionnel d’anticipation, la saga Deus Ex met le joueur dans la peau de JC Denton, l’un des premiers humains modifiés par la nano-technologie possédant des aptitudes physiques et cognitives bien supérieures à celle d’un humain moyen. Le Eyeborg Project a pour vocation de faire un état des lieux des avancées technologiques dans ce domaine, comparant la réalité de 2011 et celle de Deus Ex, en 2027. Le constat est flagrant : il reste effectivement de nombreuses avancées à faire, mais la courbe des avancées technologiques est exponentielle... Voir un humain doté de la plupart des capacités de JC denton en 2027 serait potentiellement envisageable... Quand le virtuel devient réalité. Deux Ex. Le site et la vidéo : http://eyeborgproject.com


incroyable

1 sur 3 Ce sera bientôt le nombre d’internautes utilisant le navigateur Chrome de Google. Depuis octobre 2010, Chrome est passé de 10 % à près de 23,17% de parts de marché.


news du monde digital _Facebook met au rebut Deals_

Après avoir abandonné Facebook Places la semaine dernière, c’est au tour du projet Deals de disparaître. Le réseau social a en effet annoncé qu’il allait mettre un terme à son système de couponing, pour la plus grande joie de son concurrent direct : Groupon - qui est d’ailleurs dans une position financière très délicate. Ce service permettait aux commerces de proximité de poster des promotions par l’intermédiaire du réseau social. Quelques mois après son lancement, c’est un nouveau coup dur pour la firme qui mise beaucoup sur le social commerce. Prochain épisode avec les rumeurs de lancement d’un service musical et d’un équivalent d’Instagram by Facebook !

_Google TV arrivera en France en 2012_

Google TV se veut être la plate-forme interactive faisant l’interface entre la télévision et le web. Selon Jean-Marc Tassetto, le directeur général de Google France, celle-ci devrait arriver début 2012 en France. Son lancement était prévu beaucoup plus tôt mais face aux difficultés que le service a rencontrées aux Etats-Unis poussant la firme de Mountain View à demander explicitement à ses partenaires de retarder le lancement des TV connectées - le calendrier a été modifié. Google TV devra jouer les équilibristes à l’occasion de son lancement en France, composant avec la surveillance attentive du Ministère de la culture qui ne permettra aucun écarts et l’hostilité non dissimulée des ayant droits et chaînes télévisées françaises.

_MySpace 3.0 : renaissance_

Tel un phénix, MySpace serait en train de renaître de ses cendres grâce à son association à 4 labels majeurs de musique en plus de l’intégration de iTunes, Vevo, Spotify, des dizaines de millions d’artistes indépendants déjà présents sur le site et de l’implication personnelle de Justin Timberlake dans la version 3.0 de la plate-forme. Mr. Dejewski (le nouveau directeur marketing de SpecificMedia, récents acquéreurs de MySpace) déclarait à Ad Age: ‘No other music destination online today can claim the breadth of partnership we have with the four major music labels in addition to the tens of millions of independent artists and the libraries of their songs.’ Quoi qu’on en dise MySpace attire toujours 70 millions d’utilisateurs mensuels uniques à l’échelle mondiale, dont un peu moins de la moitié aux USA, malgré ses deux échecs consécutifs. Cet effectif reste une très bonne base pour le renouveau - imminent - de la plate-forme via son repositionnement en qualité de music hub. Une campagne illustrant ce nouveau positionnement devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Affaire à suivre.


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