Les badges

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Les badges numériques

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Introduction Ce dossier a été rassemblé par le laboratoire http://www.vteducation.org/fr il présente les badges numériques qui sont en train de se mettre en place pour reconnaître des acquis d’apprentissage à l’issue d’activités pédagogiques en ligne. A un moment où la VAE est à la recherche d’un deuxième souffle, ou les portfolios numériques arrivent à maturité, ou une majorité de Français est équipée d’ordinateurs et a accès à internet, où les pratiques de reconnaissances croisées de compétences se développent sur les réseaux sociaux, comme par exemple sur Linkedin il se pourrait bien que l’idée de badge sorte de l’image du boy-scout en short et devienne une nouvelle forme de reconnaissance de pratiques et de compétences. Le dossier rassemble des articles des meilleurs pratiques en la matière. La CodeAcademy et l’approche de Mozilla seront à suivre de près.

Bonne découverte pour ce nouveau sujet

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Article 1 : Exemple concret de Badges Isabelle Delisle https://backpack.openbadges.org/share/daec8c0d04eb0b298c01d2802eef2afc/

Mes badges du Cégep à distance ouvert •

Un corps en équilibre... - Complétion du module 1 Issuer Details Name

Cégep à distance ouvert

URL

http://ouvert.cegepadistance.ca

Badge Details Name

Un corps en équilibre... - Complétion du module 1

Ce badge de participation atteste que l'étudiant a visionné toutes les capsules du Descripti module 1 du cours. Le module Les besoins vitaux et la quête de l'équilibre vise à on expliquer les mécanismes homéostatiques nécessaires au maintien de la vie.

Criteria

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=6376bc9ca1745968ff7772c491381f4d335e22b7

Evidence

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=6376bc9ca1745968ff7772c491381f4d335e22b7

Issued

Wed Sep 10 2014 13:52:55 GMT+0000 (UTC)

Un corps en équilibre... - Complétion du module 2 Issuer Details Name

Cégep à distance ouvert

URL

http://ouvert.cegepadistance.ca

Badge Details Name

Un corps en équilibre... - Complétion du module 2

Ce badge de participation atteste que l'étudiant a complété toutes les capsules du module 2 du cours. Le module "La chimie de la vie, les Descript molécules et la nutrition" vise à établir le lien entre la nutrition, le ion métabolisme et les principales molécules du corps humain ainsi que leurs fonctions. Criteria

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=55006984005bef976c5df6e9f66f6f6a0ef706a3

Evidenc http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? e hash=55006984005bef976c5df6e9f66f6f6a0ef706a3 4 DGACDF/DI/DC


Issued •

Thu Sep 18 2014 15:27:14 GMT+0000 (UTC)

Un corps en équilibre... - Complétion du module 3 Issuer Details Name

Cégep à distance ouvert

URL

http://ouvert.cegepadistance.ca

Badge Details Name

Un corps en équilibre... - Complétion du module 3

Ce badge de participation atteste que l'étudiant a complété toutes les Descript capsules du module 3 du cours. Le module "La cellule, l’unité de base de ion la vie" vise à représenter la cellule comme étant l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice du corps humain. Criteria

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=a91b6c4c83f271717def807d6318195b10ef0d95

Evidenc http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? e hash=a91b6c4c83f271717def807d6318195b10ef0d95 Issued Thu Sep 18 2014 15:27:28 GMT+0000 (UTC) •

Un corps en équilibre... - Complétion du module 4 Issuer Details Name

Cégep à distance ouvert

URL

http://ouvert.cegepadistance.ca

Badge Details Name

Un corps en équilibre... - Complétion du module 4

Ce badge de participation atteste que l'étudiant a complété toutes les capsules du module 4 du cours. Le module "Le fonctionnement du corps humain, une vision systémique" développe une vision systémique du corps humain en utilisant une approche anatomique et physiologique. Description Criteria

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=150036f7e19d3c4293a2d9d4196c1d1f73acb630

Evidence

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=150036f7e19d3c4293a2d9d4196c1d1f73acb630

Issued

Fri Sep 26 2014 17:14:38 GMT+0000 (UTC) 5

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Un corps en équilibre, cest vital! Issuer Details Name

Cégep à distance ouvert

URL

http://ouvert.cegepadistance.ca

Badge Details Name

Un corps en équilibre, cest vital!

A complété toutes les activités d'apprentissage et réussi le test final visant l'atteinte de la compétence du cours: "Manifester une vision intégrée des mécanismes de régulation de l’organisme humain de façon à faire de meilleurs choix pour sa santé". Description Criteria

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=5ed619def85e08482059b4dc75e9f2eafaef30e0

Evidence

http://ouvert.cegepadistance.ca/badges/badge.php? hash=5ed619def85e08482059b4dc75e9f2eafaef30e0

Issued

Mon Sep 29 2014 18:03:21 GMT+0000 (UTC)

Article 2 Les badges ouverts débarquent à l'université http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/21758/les-badges-ouverts-debarquentuniversite#.VD4D11dKTTU Créé le mardi 1 avril 2014 | Mise à jour le jeudi 1 mai 2014 Share on scoopit Share on pinterest_share Share on linkedin Share on email More Sharing Services23 Vous avez sans doute déjà entendu parler des badges et des badges ouverts. Sinon, une introduction avant d'en venir au fait de cet article. A l'origine, le badge est un insigne qu'on arbore comme marque distinctive d'appartenance à un groupe, un grade, un rang ou une fonction, nous dit le dictionnaire. Puis le badge a fait son entrée dans l'univers ludique pour attester de l'habileté ou du degré de maîtrise de son détenteur. Ce n'est que très récemment que le badge a conquis le monde de la formation d'abord via l'initiative Open Badges de la fondation Mozilla, puis en s'installant dans la galaxie des Massive Open Online Courses (MOOC). A titre d'exemple, lors de la deuxième session du MOOC Gestion de Projet, chaque semaine d'apprentissage suivie et complétée par un quizz

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était couronnée par un badge. Et ce jusqu'à quatre semaines. Le tout sanctionné par un certificat de suivi. L'initiative Open Badges de Mozilla, rapportée ici, a sans doute donné un grand écho à ce système de reconnaissance de connaissances et de compétences qui transcende désormais le cadre des apprentissages informels pour se glisser dans le citadelle imprenable des formations classiques, notamment celles du supérieur. La reconnaissance à l'université L'évaluation des connaissances et compétences ainsi que leur certification n'est pas étrangères à l'université. Bien au contraire, elle fait partie de sa chasse gardée et donne lieu à toutes sortes de théories et de fantasmes. Mais il y a une constante : à l'université même si l'évaluation peut se faire en continu, la certification, elle, est finale. Il est bien vrai que certaines universités ont mis en place de manière partielle des attestations de crédits ECTS mais leur validité ne dépasse pas le périmètre de la formation au sein de laquelle elles sont délivrées. En conséquence, jusqu'à aujourd'hui et d'une manière générale, le diplôme délivré en fin de cycle est le seul moyen de reconnaissance des acquis de la formation.

Les badges à l'Université de Lausanne On n'en est pas encore à la généralisation des reconnaissances intermédiaires mais on s'en approche s'en doute si l'on se fie au projet pilote de délivrance de badges en cours d'expérimentation à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne (Unil). L'objectif affiché dudit projet est clair. Il s'agit de "susciter la motivation chez les étudiants afin qu’ils s’engagent (davantage) dans les activités qui leur sont confiées". L'acquisition des badges à l'Unil a été mise en place dans le cadre du cours Ecotoxicologie implémenté sur une plate-forme Moodle. En résumé, lorsque l'étudiant réussit à un questionnaire du cours, il obtient un badge qui apparaît dans son profil Moodle. Ce profil peut comporter plusieurs badges et les badges en question peuvent être importés. On suivra de près ce projet qui s'achèvera d'ici la fin de l'année académique et d'autres du genre pour rendre compte de leurs résultats s'ils sont publiés. D'ores et déjà, il ne faudrait pas en attendre plus que la motivation des étudiants. Même s'il aurait été intéressant que ce projet aborde de front aussi la question de la mobilité en permettant aux étudiants détenteurs d'un badge de pouvoir les faire valoir dans un autre cursus. L'exposition numérique des acquis est une chose mais on ne saurait limiter les badges à cette seule fonction. Ils ont besoin de se poser en alternative au diplôme. Et en mieux ! Références Lamontagne, Denys. "Badges : entretenir la motivation, accroître la renommée. Préparez-vous !" Thot Cursus. Consulté le 1er avril 2014. http://cursus.edu/dossiersarticles/articles/17943/badges-entretenir-motivation-accroitre-renommeepreparez/#.Uzq9IKghBIE. Lamontagne, Denys. "Open Badges : une initiative pour la reconnaissance des compétences tout au long de la vie." Thot Cursus. Consulté le 1er avril 2014. http://cursus.edu/dossiersarticles/articles/17545#.Uzq9OqghBIE. Université de Lausanne. "Badges : un projet pilote expérimenté en Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE)." Consulté le 1er avril 2014. http://www3.unil.ch/wpmu/risetnotice/2014/03/25/badges-un-projet-pilote-motivant-pour-permettre-aux-etudiants-desengager-davantage-dans-lapprentissage/. 7 DGACDF/DI/DC


Vaufrey, Christine. "Badges et apprentissages informels, une greffe délicate." Thot Cursus. Consulté le 1er avril 2014. http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/20577/badgesapprentissages-informels-une-greffe-delicate/#.Uzq9DqghBIE.

Article 3 Apprendre le web avec la communauté Mozilla Créé le lundi 13 janvier 2014 | Mise à jour le vendredi 17 janvier 2014 http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/21285/apprendre-web-avec-communautemozilla#.VD4D9VdKTTU Share on scoopit Share on pinterest_share Share on linkedin Share on email More Sharing Services20 La fondation Mozilla a récemment publié un référentiel de compétences web, le Web Literacy Standard. Au vu de son contenu, il a vocation à servir de référence dans de très nombreux domaines, tant en milieu académique que dans celui de la formation continue, de l'emploi et dans les pratiques privées.

Le référentiel de compétences, accessible en français sur le site webmaker.org, comprend trois domaines principaux : Explorer, Créer et Coopérer. Chacun de ces trois grands domaine est segmenté en quatre à cinq sous-domaines (19 au total). Et chaque sous-domaine englobe de 3 à 5 compétences particulières. Exemple : Domaine Créer, sous-domaine "Remixer" - Modifier des ressources en ligne existantes pour créer de nouvelles choses : - Identifier et utiliser des oeuvres sous licence libre - Associer plusieurs ressources multimédia - Créer quelque chose d'inédit sur le Web en utilisant des ressources existantes

Priorité à la création et à la collaboration Le référentiel de compétences web de Mozilla se distingue des référentiels similaires tels que le C2I niveau 1 en France ou le référentiel InukTIC au Québec sur deux points essentiels : - Les compétences à atteindre sont non seulement fonctionnelles, mais aussi porteuses de sens et d'éthique, avec un parti pris évident en faveur de l'open source, du partage et de la 8 DGACDF/DI/DC


collaboration. Ceci, moins pour se conformer à la loi que pour promouvoir une culture spécifique. - Parmi les compétences à atteindre, une part significative est accordée aux compétences de création de pages. Il s'agit clairement d'aprendre à coder, à utiliser des balises HTML, à améliorer des pages existantes, etc. Ce point en particulier risque de faire une différence notable avec les référentiels actuellement en usage. L'utilisateur du web sait aussi le construire, il n'attend plus passivement que quelq'un le fasse pour lui. Co-apprentissage et mentorat

Comment enseigner les compétences incluses dans le référentiel et comment en attester ? Dans le droit fil de la conception globale et ouverte de l'enseignement défendue par la fondation, on trouvera sur le site Webmaker de nombreuses ressources permettant à tous ceux qui le souhaitent de créer des séquences d'apprentissage : idées et modèles de projets, éditeur HTML, application de "remixage" de pages, outil d'édition de vidéos, modèles de ressources, ressources créées par d'autres membres de la comunauté et réutilisables... Un programme de mentorat permet à ceux qui disposent déjà de compétences d'épauler les formateurs débutants. On imagine aisément que tous les apprentissages résultant de ces activités soient validés à travers les badges promus par Mozilla. Rien ne figure encore à ce sujet sur le site Webmaker, mais parions que cela ne tardera pas... Progressivement, Mozilla élabore un écosystème éducatif centré sur l'apprentissage des compétences numériques. Badges, référentiel de compétences, communauté d'éducateurs, banque dactivités, outils de création : à mille lieues d'une "option informatique" en classe ou d'une modification des programmes scolaires officiels, tout semble prêt pour que nous apprenions ensemble, dans le cadre et de la manière nous convenant le mieux, à maîtriser nos outils numériques. Souhaitons seulement que la communauté francophone des utilisateurs de Mozilla s'empare de ce beau projet car jusqu'à présent, elle semble largement sous-représentée. Site Webmaker de Mozilla : https://webmaker.org/fr/ Référentiel de compétences web : https://webmaker.org/fr/standard Modèles de projets, outils de création : https://webmaker.org/fr/starter-makes Ressources réutilsables, modèles : https://webmaker.org/fr/teach

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Article 4 Codeacademy : 500 000 étudiants dès le premier mois. Qui dit mieux ? Créé le mardi 17 janvier 2012 | Mise à jour le lundi 13 août 2012 http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/17920/codeacademy-500-000-etudiants-despremier#.VD4EUldKTTU Voici un initiative originale de formation en ligne: le site Codecademy propose des cours gratuits et en ligne de programmation en Javascript, Ruby et Python. On trouve des centaines de leçons dans ces domaines dans Internet, alors qu’y a t-il de différent dans ce cas ? Dès la première leçon on constate que la qualité est là et que la pédagogie est pour le moins directe; ce ne sont pas de leçons au rabais. Plus on avance plus on se fait prendre au jeu et finalement on en vient à penser qu’avec un peu de persévérance nous aussi pouvons programmer. «Share your programs with friends and use your knowledge from Codecademy lessons!» Mais ce n’est pas tout; pour entretenir votre persévérance, vos pourrez compter sur vos amis. Par la magie des réseaux ils pourront vous aider au besoin. Vous pouvez suivre leurs progrès et eux les vôtres. Codecademy a aussi inclus un système de badges pour mesurer et célébrer vos progrès. Du coté technologique, le fait de ne pas avoir à télécharger de logiciel d’édition de code ou de jouer dans la console de notre système est en soi une simplification appréciée. Tout ça est bien beau alors on se demande comment l’initiative se finance. «Everything on Codecademy is currently free, with premium services a possibility in the future». Dans la section «À propos» on apprend que plusieurs fonds d’investissement participent à Codacademy. Ce ne sont normalement pas des gens reconnus pour leur désintéressement. Où est alors leur intérêt ? La situation est la suivante : • Le coût de recrutement d’un programmeur informatique est appréciable. • Le bassin d’étudiants compétents est limité et convoité. • Il y a une pénurie de programmeurs compétents. Alors si on intéresse des personnes à la programmation qui autrement n’y seraient jamais venues, on augmente le bassin d’étudiants potentiels. Si ensuite on détecte les meilleurs, nous voilà en position de leur proposer une carrière et de la formation. De là les employeurs feront la queue pour obtenir les diplômés... et paieront. Un pari gagné Avec plus de 200 000 inscrits en trois jours, 550 000 en un mois, 6 millions d’exercices complétés et une croissance qui se maintient, on assiste ci à un intéressant phénomène : ce n’est pas par le battage médiatique que le succès s’étend mais par les «badges» mérités à la fin de chaque leçon que les usagers se partagent via les réseaux sociaux. 10 DGACDF/DI/DC


De plus, les étudiants commencent à proposer des leçons de qualité (plus de 800 à ce jour) et l’académie semble vouloir s'étendre à de nouveaux langages, perçus comme autant de nouvelles opportunités. Le diplôme reconnu, surtout connu La reconnaissance de la valeur d’un diplôme est un phénomène complexe tenant à la fois à la réputation de celui qui certifie, à l’étendue de cette reconnaissance, à la valeur intrinsèque des compétences reconnues et à la rigueur du processus de certification. Dans ce cas-ci, la réputation initiale est nulle, mais son image est excellente; l’étendue se développe rapidement et franchit des frontières à chaque instant via les usagers eux-mêmes : cette école est en voie de devenir la plus connue au monde; la valeur des capacités de programmation est indéniable et enfin l’obtention des badges est un processus objectif (il faut réussir pour avancer) et demande efforts et persévérance. Pas besoin d’attendre après Open Badges (voir article); nous voici réellement devant une nouvelle approche de la mise en marché des formations et des diplômes, qui ne sont plus statiques mais en évolution continue. Codacademy

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Article 5 Expérimentation sur les compétences et résultats d'apprentissage http://www.gtn-quebec.org/initiative/experimentation-sur-les-competences-et-resultatsdapprentissage Le GTN-Québec expérimente avec divers moyens de mettre en évidence et d’analyser les résultats d’apprentissage. En particulier, nous travaillons avec les portfolios numériques, les badges numériques, et les référentiels de compétences.

Portfolios numériques C’est un dossier évolutif qui rassemble des documents numériques décrivant et illustrant le parcours, l’expérience et les compétences de la personne qui l’a constitué, et qui peut être utilisé à des fins d’apprentissage, d’évaluation ou de présentation. [Office québécois de la langue française, 2008] Pour des portfolios numériques interopérables!

De nombreuses initiatives d’utilisation du portfolio numérique à des fins de développement personnel, d’apprentissage, d’évaluation et d’employabilité sont régulièrement observées au sein de certaines communautés éducatives. Les données téléversées dans les portfolios numériques par leurs utilisateurs sont toutefois enfermées dans les systèmes informatiques. Le GTN-Québec soutient en conséquence l’adoption de pratiques de production de données et de développement de systèmes interopérables dans les établissements des trois ordres d’enseignement. Vidéoconférences d’experts européens

En décembre 2009, le GTN-Québec a participé à une rencontre des principaux responsables de projet de portfolio numérique du Québec à la Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland-Giguère (MATI). Le comité élargi composé de membres du GTNQuébec et de participants externes créé au terme de cette rencontre a organisé quatre vidéoconférences d’experts européens du portfolio numérique. Les participants à ces vidéoconférences ont alors eu l’occasion de déterminer des stratégies et des actions à entreprendre pour implanter et réaliser l’interopérabilité des données et des systèmes de leur projet de portfolio numérique.

Badges numériques Les badges (ou cocardes) numériques sont attribués à un apprenant, en reconnaissance d’un acquis, par une institution d’enseignement. Un tiers peut vérifier que celui-ci a bien été attribué par l’institution en question. Le badge contient une description informelle de ce que l’apprenant a accompli pour le recevoir. Cette description peut faire référence à une réalisation dans un portfolio, ou faire référence à une description plus formelle à la compétence reconnue dans un référentiel de compétences.

Référentiels de compétences Le référentiel consiste en un ensemble cohérent de compétences, défini de façon exacte, et pouvant permettre une meilleure reconnaissance des acquis. On peut y trouver des critères pour différents niveaux d’aptitude et des équivalences avec d’autres référentiels. Outre leur utilité pour interpréter les badges, ces référentiels peuvent permettre de classer les ressources numériques. 12 DGACDF/DI/DC


Ressources externes Portfolio numérique, Dossier d’Éduscol faisant état de divers aspects du portfolio numérique en éducation. Compte rendu de quatre vidéoconférences sur l’interopérabilité dans les portfolios numériques, Article faisant le point sur la rencontre des principaux responsables de projet de portfolio numérique du Québec à la Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland-Giguère (MATI). À chacun son portfolio numérique, Dossier de la Vitrine Technologie-Éducation préparé par Robert Bibeau, publié dans le Bulletin collégial des techonologies de l’information et des communications. Le portfolio numérique, Entrevue avec Robert Bibeau. Présentation de trois composantes du portfolio numérique : le portfolio d’apprentissage, de présentation et d’évaluation. Explorer le portfolio numérique, La Vitrine technologie-éducation a terminé son exploration pédagogique du portfolio numérique. Les enseignants qui souhaitaient créer un portfolio numérique à des fins personnelles ou professionnelles, pour eux-mêmes ou avec les étudiants de leur classe, ont été accompagnés dans leur processus et ont été invités à témoigner des résultats de leur exploration. Le portfolio numérique : Un atout pour le citoyen apprenant, Le comité de travail (SOFAD et Cégep à distance) présente ses recherches et illustre à travers ses réflexions ce qu’est devenu au cours des dernières années le concept de portfolio. Il propose également quelques pistes de réflexion.

Réalisations liées •

Événement

Pour des portfolios numériques interopérables

Mardi 1 juin 2010 (Jour entier) Le 1re juin 2010, le GTN-Québec a organisé une rencontre avec quatre experts européens sur le thème du portfolio numérique. o En savoir plus à propos de Pour des portfolios numériques interopérables Événement

Journée d'étude sur les référentiels de compétences: cas d'utilisation, normes et standards

Mardi 8 avril 2014 (Jour entier) o En savoir plus à propos de Journée d'étude sur les référentiels de compétences: cas d'utilisation, normes et standards Rapport

Référentiels de compétences Olivier Gerbé, Jacques Raynauld, Nicole Téta Nokam ; 2012-11-13 L’objectif de ce document est d’examiner la question des référentiels de compétences à la lumière de travaux sur la modélisation de structures pédagogiques et sur l’émergence de normes et de standa 13 DGACDF/DI/DC


En savoir plus à propos de Référentiels de compétences •

Présentation

Référentiels de compétences : des besoins exprimés à la mise en œuvre Jacques Raynauld ; 2011-12-21 Jacques Raynauld, professeur à HEC Montréal, remarque que de plus en plus de programmes de formation sont construits sur la base de référentiels de compétences.

En savoir plus à propos de Référentiels de compétences : des besoins exprimés à la mise en œuvre En lien Thèmes(onglet actif) Projets Évaluer l'apprenant o Référentiels de compétences Badges numériques ouverts Formalisation de la description des compétences dans Open Badges pour les émetteurs de badges Journée d’étude sur les référentiels de cours et de compétence Normalisation de référentiels éducatifs québécois : étude de faisabilité et technique Référentiel de cours et compétences Pour des portfolios numériques interopérables • • •

Nouvelles liées Page 1 de 1

Les référentiels de compétences: cas d’utilisation, normes et standards 2014-06-10 Le 8 avril 2014 a eu lieu la journée d’étude sur les référentiels de compétences. Le GTN-Québec et MATI Montréal ont organisé en collaboration cette journée d’étude.

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Article 6 Le SSF veille http://www.usherbrooke.ca/ssf/veille/bulletins/2013-2014/mai-2014/le-ssf-veille/demain-lacertification-jamais-sans-mes-badges-1renbsppartie/ Quelques badges de la Purdue University

Demain, la certification : jamais sans mes badges (1re partie) par Jean-Sébastien Dubé

Nous en avons déjà parlé à diverses reprises (voir la certification, apanage des universités? et Choc des tendances : learning outcomes contre microcertification) de manière générale, mais l’intérêt pour cette tendance ne faiblit pas… Il y a lieu de penser qu’il ne s’agit pas simplement d’une mode. À la suite de la présentation Le diplôme en 2024 : quelle forme, quel contenu? donnée dans le cadre du récent Mois de la pédagogie universitaire à l’Université de Sherbrooke, nous avons décidé d’approfondir notre investigation du phénomène des badges numériques ouvertes. Qu’est-ce que c’est?

Il s’agit de représentations en ligne de compétences. Les badges numériques sont inspirées du mouvement scout mais surtout de l’univers des jeux en ligne (FourSquare, par exemple). D’aucuns y voient d’ailleurs une simple mécanique de jeu appliquée à la certification. Les badges numériques permettent de reconnaître l’acquisition de connaissances, d’habiletés, de savoir-être spécifiques appris aussi bien à l’université que par le bais d’activités bénévoles ou professionnelles. Comme elles reposent sur un standard ouvert, les internautes accumulent des badges de diverses provenances dans un «sac à dos» virtuel et peuvent les afficher ensuite sur leurs profils dans les réseaux sociaux et autres plateformes (Facebook, LinkedIn, Twitter, Mahara ePortfolio, Moodle, WordPress, etc.). Si l’apparence juvénile de ces écussons virtuels arborant des logos colorés peut faire sourire, on a intérêt à examiner attentivement le fonctionnement de cet outil, dont les ramifications s’avèrent plus complexes qu’on peut d’abord le croire. C’est que les badges ouvertes ne sont pas que de simples images : elles contiennent des métadonnées qui en garantissent l’authenticité. En les consultant, un employeur ou une institution peut savoir d’où vient cette certification, par qui elle a été émise, quand et à qui elle a été décernée et selon quelles modalités. Selon certains observateurs, une badge est plus précise qu’une note : «Traditional grades, [Kyle Bowen, director of education technology at Pennsylvania State University] claimed, tend to lack […] context. On a transcript, an A-grade for one course looks the same as an A for another. But what if one of those two courses was taught by a Nobel Prize winner? Could that extra information help set students apart? […] "Unlike grades that lack that kind of detail, the badges contain it," Bowen said.» (New, 2014) Cette vidéo de la Fondation MacArthur – qui finance divers projets de systèmes de badges – nous semble assez parlante. 15 DGACDF/DI/DC


Pourquoi s’en servir?

Dans un contexte d’ébullition de la formation à distance et compte tenu de la multiplication des portfolios numériques, il n’est pas étonnant que se développent des preuves numériques des apprentissages réalisés. Par ailleurs, Denys Lamontagne, de Thot Cursus, explique bien l’engouement pour les badges ouvertes qu’il qualifie de «…meilleure réponse à ce jour [au] problème quasi insoluble de la certification tout au long de la vie…» (notre emphase) : «Considérant le fait que les individus sont de plus en plus mobiles et sociaux, qu'ils changent d’école, de carrière, d’employeur, de pays, de contexte et ce, de plus en plus souvent, il apparaît logique que la gestion des dossiers de certification revienne à la fois à l’individu ET aux institutions qui les ont formés et non à une autorité "centrale"…» (Lamontagne, 2011) Dans certaines communautés virtuelles (par exemple la salle d’études en ligne Open Study ou la Peer 2 Peer University), les badges numériques deviennent un important moteur de valorisation de la participation. Elles sont une façon pour les membres de se distinguer, de démontrer leur contribution à la communauté ou leur maîtrise dans certains domaines. C’est sans compter la Khan Academy ou d’autres communautés, dont les badges ne sont pas ouvertes (c’est-à-dire qu’elles ne peuvent être consultées que sur les sites qui les émettent). Dans les organisations physiques, les badges permettent d’encourager des habiletés périphériques que les certifications habituelles ne sanctionnent pas, comme le mentorat ou le travail d’équipe. Par exemple, lors du récent Carrefour de l’engagement étudiant, Ashoka Canada a remis à des étudiants de l’UdeS des badges «champion du sociofinancement» : avouons qu’il existe très peu de véhicules reconnaissant ce type de compétence. Aux États-Unis, certains milieux de travail publics ou privés emboîtent le pas pour reconnaître les réalisations de leurs employés ou de leurs clients : Disney-Pixar, la NASA, le U.S. Department of Veterans Affairs, la National Oceanic and Atmospheric Administration et le musée Smithsonian, pour n’en nommer que quelques-uns. Des observateurs font remarquer que des compagnies comme Microsoft ou Cisco associent des badges numériques à leurs certifications internes depuis des années… Qui les utilise en formation supérieure?

Un certain nombre d’universités américaines expérimentent les badges ouvertes de différentes façons. La plus connue est probablement la Purdue University, qui a même développé deux applications mobiles : Passport, pour que les enseignants créent des badges et assignent des tâches à accomplir pour les gagner, et Passport Profile, qui permet aux étudiantes et étudiants de cumuler et de présenter leurs badges. D’après Bill Watson, un professeur associé au projet : «"Typically in courses, we have a number of very broad learning goals, and grades are given out on student assignments tied to these broad goals," Watson says. "But really, it is more a comparison of students rather than a focus on student learning and attainment of desired learning outcomes. Badges help instructors encourage students to demonstrate how they have met very specific learning objectives through actual performance." Un système est également en développement à la Penn State University. À l’Université de Californie – Davis, les badges servent à préciser les particularités du parcours de chaque étudiant de la majeure en agriculture durable et systèmes alimentaires. À l’Université de l’Illinois, les badges servent à reconnaître la formation à distance, tandis qu’à la Indiana University, on les utilise particulièrement pour démontrer la participation à des MOOC. À l’Université Longwood, les badges démontrent l’acquisition de compétences transversales (réseautage, recul critique, etc.). Mentionnons enfin l’Université Seton Hall, où les badges servent à reconnaître la participation à la vie de campus et aux activités parascolaires.

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Dans le monde francophone, nous savons qu’un cours d’écotoxicologie à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne constitue un projet pilote où les badges servent essentiellement à susciter la motivation des étudiantes et étudiants. Les auteurs du projet s’appuient, notamment, sur les travaux de Rolland Viau. Plus près de nous, la Vitrine-technologie éducation (VTÉ), un organisme dont le mandat est de guider les choix des établissements d’enseignement supérieur québécois en matière de technologie éducative (notamment pour le réseau collégial), vient de conclure un partenariat avec la compagnie Mozilla pour «le développement et la reconnaissance concertées d’insignes [NDLR : nous préférons "badges"] en éducation au Québec». «Concrètement, la VTÉ chapeauterait les initiatives émanant des établissements scolaires afin de favoriser le partage d’expertise et de leur éviter de perdre leur temps et de réinventer la roue.» (Reverd, 2014) On apprend ainsi que plusieurs collèges (Champlain, Bois-de-Boulogne, Cégep@distance, Dawson, etc.) investiguent ce mode de reconnaissance de la formation. Remarquons enfin que Moodle 2.5 permet d’émettre des badges ouvertes, ce qui signifie que toutes les universités québécoises qui utilisent cet environnement numérique d’apprentissage ‒ incluant l’UdeS ‒ pourraient éventuellement en décerner. Et si on veut l’essayer?

Le site de référence est bien sûr Mozilla Open Badges, mais il n’est pas le seul : Basno, OpenBadges.me; Credly.com; Badg.us offrent également la possibilité de créer et d’accumuler des badges numériques. Obtenir une première badge et l’afficher dans son «sac à dos» est aussi simple que d’ouvrir un compte en ligne. En émettre une est à peine plus compliqué : «En ouvrant un compte sur un de ces sites, il est possible de générer des badges en respectant, cependant, quelques directives : l’image doit, par exemple, s’inscrire dans un carré d’au moins 90 x 90 pixels, au format PNG.» (Ndiaye et Benkacem, 2014) Avoir des bases de JavaScript Object Notation (JSON), un langage très simple, aidera aussi à associer les métadonnées à l’image choisie (Heroku). Notons que pour rendre une badge permanente et la distribuer, il faut néanmoins que l’organisation dispose d’un serveur puisque l’URL du domaine confirmera l’identité et l’authenticité de l’émetteur (Heroku). Dans un prochain numéro, nous tenterons d’évaluer les gains et les risques de la certification par les badges ouvertes et nous nous demanderons si ces badges en viendront à remplacer les diplômes universitaires. Sources

Heroku.com, «Badge Lab Tutorial #92470» [consulté le 3 mai 2014]. Koebler, Jason, «Teens Take Studying Online», US News – Education, 17 octobre 2011. Lamontagne, Denys, «Open Badges : une initiative pour la reconnaissance des compétences tout au long de la vie», Thot Cursus, 20 septembre 2011. MacArthur Foundation, «What is a Badge?» (vidéo), YouTube, 19 juin 2013, durée : 3 min 36. Ndiaye, Beneta et Omar Benkacem, «Badges ouverts ou pins numériques», CIEL (Communauté d’intérêt pour l’enseignement en ligne), Université de Genève, 28 janvier 2014. New, Jake, «Understanding the symbolism of digital badges», eCampus News, 24 avril 2014. Raths, David, «How Badges Really Work in Higher Education», Campus Technology, 20 juin 2013. Reverd, Christophe, «La VTÉ s’allie à Mozilla pour promouvoir l’utilisation d’Open Badges en éducation», Vitrine technologie-éducation, 1er avril 2014.

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Tally, Steve, «Digital badges show students' skills along with degree», Purdue News, 12 septembre 2012. Université de Lausanne, «Badges : un projet pilote expérimenté en Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE)», 25 mars 2014. Young, Jeffrey R., «"Badges" Earned Online Pose Challenge to Traditional College Diplomas», The Chronicle of Higher Education, 8 janvier 2012. Perspectives SSF, mai 2014

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Article 7 Reconnaître les apprentissages informels : l’initiative Open badges de Mozilla By Aurélie Julien on 22 septembre 2014 http://www.ludovia.com/2014/09/reconnaitre-les-apprentissages-informels-linitiative-openbadges-mozilla/ La vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=fBOqlRVtQvc Serge Ravet, Directeur de l'Institut Européen pour le E-Learning a présenté lors du Campus européen d'été de l'Université de Poitiers : "reconnaitre les compétences et les certifier à l'ère des apprentissages informels : l'exemple de l'initiative Open badges de Mozilla". « Open badges est né de la nécessité de reconnaître les apprentissages informels ». Il dresse le constat qu’il existe un certain nombre de dispositifs assez disparates avec un problème « qui est celui de la reconnaissance formelle des apprentissages informels ». « Est-il possible de mettre sur un pied d’égalité la reconnaissance formelle et la reconnaissance informelle ». C’est ce qui a conduit à la création des Open badges de Mozilla. Serge Ravet poursuit ses explications et met en parallèle le badge et le portfolio. « Dans un portfolio, on a des narrations, des preuves de compétences, des témoignages etc ». Le badge en quelque sorte, serait un portfolio « réduit ». « Avec le badge, on a un objet très simple qui nous permet de faire du “bricolage“ ». Il prend comme analogie les Légos : au départ, les Légos étaient des blocs qui développaient l’imagination et amenaient à toute forme de construction, où tout était permis. Puis, petit à petit les Légos ont été mis dans des boîtes avec des maquettes à construire ; « on a donc perdu l’imagination avec un assemblage bien défini ». Pour Serge Ravet, le portfolio représente les Légos dans les boîtes avec une conception à réaliser et conçue par quelqu’un de l’extérieur ; le badge, c’est la brique élémentaire, le Légo « de base » « à partir duquel on va pouvoir faire rebondir notre imagination ». Comment avoir confiance dans le badge ? La question pour Serge Ravet est : « est-on dans une approche où l’on cherche à se protéger ou est-on dans une approche où l’on cherche à se valoriser » ? Si l’individu cherche trop à se protéger, il ne parviendra pas à se valoriser. Ce qui va donner de la confiance dans le badge, c’est la multiplication des badges. « Le badge est une relation ». Si quelqu’un présente un badge, même créé par la personne elle-même, le réseau social va tout de suite apparaître. « Et on va être capable de faire la différence entre un badge autour duquel il n’y a pas de réseau social et un badge pour lequel il y a un vrai réseau social ». Autant il paraît simple de construire un badge fictif, autant construire un réseau social fictif paraît bien difficile d’après Serge Ravet. « La sécurité du badge vient du fait que c’est un objet social et c’est donc son inclusion sociale qui va le protéger à contrario des systèmes de protection qu’on imagine avec des barrières et des murs épais », conclut Serge Ravet. Plus d’infos : www.openbadges.org crédit photo : Manolo Guizar lu : 988 fois

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Article 8 Badges ouverts ou Pins numériques Publié dans Analyses & réflexions, Articles https://ciel.unige.ch/2014/01/badges-ouverts-ou-pins-numeriques/

La Fondation Mozilla est une entreprise de logiciels libres à but non lucratif. Son but principal est de favoriser l’ouverture, l’innovation et la participation sur Internet. Depuis quelques années, cette Fondation a travaillé en collaboration avec la Fondation Mac Arthur, sur le projet « Mozilla Open Badges » ou badges ouverts Mozilla. Selon Thot Cursus : « L’objectif des badges ouverts est de permettre la création et la gestion d’un portefeuille de certifications et de reconnaissances en fonction de ce que l’on a appris tout au long de sa vie, dans un cadre formel d’enseignement aussi bien que dans ses loisirs, ses études autonomes ou son bénévolat. » Depuis le lancement de l’initiative « Mozilla Open Badges » en janvier 2012, plus de 1900 organisations se sont engagées à les distribuer et les vérifier. Parmi elles, on peut citer : la NASA, DISNEY, et l’Université de l’Illinois. Tendance passagère ou solution pérenne pour soutenir une certification tout au long de la vie? Telle est la question. Avant de pouvoir y répondre, il serait bon de savoir ce qu’est un badge, comment il fonctionne, et comment l’intégrer, par exemple, dans Moodle et Mahara. Qu’est ce qu’un badge ouvert? Avec la constante évolution des technologies, de nouvelles possibilités se sont développées dans l’apprentissage, avec l’utilisation des outils Web 2.0 et des réseaux sociaux. Les badges ouverts sont supportés par un ensemble de logiciels libres destinés à distribuer des titres numériques attestant des nouvelles compétences acquises par un•e apprenant•e au cours de sa formation. Ces badges ont 3 modalités : 1. Acquisition par l’apprenant : Toute personne peut « gagner » un badge selon les compétences acquises dans un cadre formel, informel, à distance ou en présentiel. 2. Émission par une institution/organisation : Les badges sont émis par les institutions/organisations formatrices pour reconnaître les compétences acquises par les apprenant•e•s. L’émetteur évalue si l’apprenant•e a acquis les compétences permettant d’obtenir le badge. 3. Exposition dans des environnements numériques Les apprenant•e•s qui collectent des badges au fil de leurs formations peuvent les exposer (lors de candidatures pour un poste de travail par exemple) dans différents environnements tels que: réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn, Facebook, etc.), espaces ePortfolio, Mozilla Backpack, etc. ou simplement sur un site Web personnel. Toutefois, un badge n’est pas une certification (du moins à ce jour), mais le résultat d’une évaluation et permet d’accéder aux informations numériques associées à cette dernière. Bagdes ouverts: comment ça marche Les images des badges intègrent des métadonnées (codées en dur dans le fichier image même, voir ci-dessous) incluant des informations numériques de base, à savoir : l’émetteur du certificat, la date d’émission, les compétences acquises et enfin l’authentification du certificat par l’émetteur. Les badges sont interopérables et peuvent être présentés dans n’importe quel environnement. Ils sont utilisables partout sur la toile: sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Mahara (ePortfolio), Moodle, WordPress, etc. 21 DGACDF/DI/DC


Badge metadata specifications

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Source: MozillaWiki

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Comment créer son badge Il existe plusieurs sites permettant de créer des badges, parmi lesquels: • https://www.openbadges.me/ • https://credly.com/ • http://badg.us/en-US/

En ouvrant un compte sur un de ces sites, il est possible de générer des badges en respectant, cependant, quelques directives : l’image doit, par exemple, s’inscrire dans un carré d’au moins 90 x 90 pixels, au format PNG. Intégration avec Moodle et Mahara A l’heure actuelle, seul Moodle 2.5 possède la fonction d’émettre un badge. Mahara permet de les afficher. Cette dernière fonctionnalité s’installe de deux manières: 1. En installant le plug-in Open Badges Displayer dans Mahara (disponible depuis le 8 août 2013). 2. En utilisant un iframe. Toutefois, cette dernière méthode n’est pas recommandée, car il n’y a aucun contrôle sur l’adresse électronique utilisée: il serait dès alors possible d’afficher des badges d’une autre personne sans que le lecteur ou la lectrice ne s’en rende compte. Conclusion Nous vivons dans une société numérique, dite informationnelle, dans laquelle chacun et chacune peut accéder en un clic à une masse d’information. Aussi, avec le développement de l’eLearning, le secteur de la formation a beaucoup évolué en passant de la formation présentielle à la formation hybride et à distance. Ceci a pour conséquence de promouvoir un apprentissage centré sur l’apprenant•e et, par conséquence, d’offrir une autonomie permettant à celui/celle-ci de construire sa formation selon son propre rythme, ses besoins et intérêts spécifiques. C’est la raison pour laquelle, pour répondre à un besoin de validation des compétences en ligne sûre et crédible, la Fondation Mozilla a conçu les open badges. Toute organisation de formation peut les distribuer aux apprenant•e•s qui suivent un apprentissage, qu’il soit formel ou informel, à distance et/ou en présentiel. Cela permet à ces dernier/dernières de faire valoir leurs compétences nouvelles. Le badge ouvert est par conséquent un complément essentiel à l’ePortfolio. Il soutient l’apprentissage tout au long de la vie en offrant à toute personne qui le désire la possibilité de gérer ses acquis (formels et informels) et d’exposer ses nouvelles compétences. A ce jour, l’Open badge n’est cependant pas encore reconnu par les instances de certification, et reste souvent inconnu sur le marché du travail. Il est à espérer que l’engouement pour les MOOCs favorisera la reconnaissance de l’Open badge comme vecteur de validation des acquis. Pour plus d’information sur les badges ouverts, nous recommandons de consulter les liens cidessous : Implementation FAQ Badge Onboarding Issuer http://www.developpez.com/actu/52882/Mozilla-publie-Open-Badge-1-0-vers-unealternative-serieuse-aux-diplomes-academiques/ http://fr.slideshare.net/timriches96/sssc-open-badges-digital-me-developing-mobile-learningsolutions-for-social-services-in-scotland Cet article est rédigé par Bineta Ndiaye et Omar Benkacem

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Article 9 Open Badge http://www.culturemobile.net/cultures-numerique/badges-diplomes-experience-numerique

«Open Badge» pourrait bien envoyer définitivement le traditionnel Curriculum Vitae au musée. Plus à même de rendre compte des compétences acquises tout au long de notre vie, les badges pourraient s’imposer dans notre quotidien professionnel. Une vision proposée par Christine Vaufrey, rédactrice en chef du site Thot Cursus et membre de l’équipe d’ItyPA (Internet : tout y est pour apprendre).

Le cas d’Annie

Annie est assistante administrative dans une grande société depuis trois ans. Pour accéder à ce poste, Annie a fait valoir son diplôme (BTS assistante commerciale) et ses quatre années d’expérience antérieure, qui lui avaient donné l’occasion de pratiquer intensément l’allemand. Dans son poste actuel, elle a développé beaucoup d’autres compétences. C’est elle, par exemple, qui assure la formation des nouveaux utilisateurs du système de visioconférence utilisé dans l’entreprise. Elle a même créé des tutoriels à cet effet, qui ont un grand succès chez ses collègues. Par ailleurs, elle a participé à une formation sur les outils de gestion du temps offerts en interne. Elle a obtenu le certificat de fin de stage sans la moindre difficulté. Enfin, Annie adore l’Italie. Elle s’y rend chaque année et sait maintenant parler italien très correctement. Elle n’utilise pas cette langue dans son travail mais prend garde à entretenir son niveau en conversant régulièrement sur des forums en ligne en italien. Annie dispose donc d’une palette de compétences riche et variée. Mais le seul diplôme qu’elle peut montrer est celui qu’elle a obtenu à l’âge de 20 ans, son BTS d’assistante commerciale. Comment valoriser des compétences acquises en dehors des cursus classiques ?

Cette situation vous évoque quelque chose ? Vous avez, vous aussi, des compétences cachées, difficiles à valoriser auprès de ceux qui ne vous fréquentent pas au quotidien ? Vous avez, vous aussi, des collaborateurs dont vous découvrez un beau jour qu’ils parlent arabe, qu’ils sont experts en Tai-Chi ou que le codage en HTML fait partie de leurs passions ? Ces compétences sont solides et bien réelles. Leur seul défaut est d’avoir été acquises de manière informelle, au fil de l’eau dans les tâches professionnelles ou par le biais d’une activité privée. Par conséquent, aucun document ne vient attester de leur existence. Même les certificats de stages et de formation professionnelle continue ne disent rien de ce qui a été réellement acquis, de ce qui différencie Annie des autres participants. Ceci est en train de changer. Et comme souvent à l’heure actuelle, le changement arrive par le biais des acteurs numériques. Un petit morceau de code risque fort d’avoir, dans les mois et années à venir, un grand impact sur la dimension sociale de la formation et de l’apprentissage. Open badge : petit objet, grands effets

Ce petit morceau de code, c’est celui que la fondation Mozilla, créatrice du navigateur Firefox, met à disposition de tous dans le cadre de son programme Open Badges. Il permet de créer des badges, c’est à dire des attestations de compétences que tous ceux qui les ont 25 DGACDF/DI/DC


obtenues peuvent ajouter à leur CV, à leur profil sur un réseau social, ou tout autre support numérique.

Le badge n’est pas un certificat de plus. C’est un objet bourré de métadonnées qui indiquent l’identité du propriétaire, détaillent les compétences validées, précisent les conditions de certification, éventuellement leur durée de validité, et surtout permettent d’accéder directement aux preuves, aux traces de la compétences acquises, à condition que ces dernières aient une existence numérique bien entendu. Compliqué ? Pas tant que ça. Supposez qu’Annie veuille faire valider sa compétence en italien, niveau intermédiaire. Elle va tout d’abord s’adresser à un organisme qui valide de telles compétences linguistiques et distribue des badges. Puis elle va s’appliquer à réunir les preuves correspondant aux exigences définies par l’organisme. Dans son cas, ce seront probablement des exemples de messages postés sur le forum qu’elle fréquente, des enregistrements vidéo de conversations en italien, voire des exercices et travaux réalisés dans le cadre d’un cours en ligne d’italien… Ces traces seront examinées par différentes personnes : en plus des membres de l’organisation certificatrice, on trouvera probablement des «experts» externes, et des pairs d’Annie, des personnes qui, comme elle, s’attachent à maîtriser l’italien. Toutes ces personnes évalueront la valeur des preuves apportées par Annie, grâce à une liste de critères établie par l’organisme certificateur. Ils rempliront un formulaire électronique avec leurs appréciations. Toutes ces données, en plus des liens vers les travaux réalisés par Annie, seront intégrées au badge. Et si les résultats obtenus par Annie sont estimés suffisants, le badge sera activé. Annie pourra donc l’utiliser sur ses documents personnels. En cliquant dessus, ses interlocuteurs pourront accéder à tout ce qu’Annie a décidé de rendre public dans ses travaux. Car bien entendu, c’est le détenteur du badge qui gère les autorisations d’accès aux données contenues dans le badge. Tous les badges créés à partir du code Open Badges sont stockés sur un serveur dédié. Et chaque détenteur est propriétaire d’un «sac à dos» (Digital Badge Backpack) dans lesquels il conserve et gère sa propre collection de badges. L’analogie avec le mouvement scout est évidente. Mais, alors que les badges obtenus chez les scouts n’ont de valeur que dans cette organisation, les open badges numériques certifient des compétences utilisables dans une large gamme d’environnements personnels et professionnels. 26 DGACDF/DI/DC


Qui utilisent les badges ?

Mozilla a lancé son programme Open Badges en 2011 à titre expérimental. En 2012, le programme est entré en phase bêta, et désormais, plus de 600 entreprises américaines l’ont adopté et ont créé des badges certifiants. Parmi ces utilisateurs, on trouve évidement des organismes de formation, mais aussi et surtout des entreprises qui souhaitent ainsi valoriser les compétences acquises par leurs collaborateurs ou les utilisateurs de leurs services. La NASA, Disney-Pixar, Intel, figurent parmi les entreprises pionnières. Du côté des organismes de formation, on trouve quelques universités américaines qui utilisent les badges en complément de leurs certifications habituelles et diplômes, pour valider les compétences transversales, non-disciplinaires, acquises par les étudiants : gestion de projet, leadership, communication, etc. Mais on trouve surtout des organismes alternatifs qui ont intégré les badges à leur stratégie globale visant à valoriser l’apprentissage hors des cadres académiques. Parmi eux, par exemple, se trouve la Peer to Peer University (P2PU), un partenaire historique de la fondation Mozilla, créée en 2010 et qui connaît un succès considérable. Dans cette «université pairs à pairs», toute personne qui a atteint un niveau d’expertise dans un domaine peut l’enseigner à d’autres. Elle est accompagnée par la communauté P2P pour créer et distribuer son cours sur la plateforme de l’université. Et toutes les personnes intéressées peuvent s’inscrire au cours. À la fin du cours, les participants ayant démontré à la fois leur intérêt et l’efficacité de leur apprentissage peuvent obtenir des badges. La P2PU dispose actuellement d’une impressionnante collection de badges, accessibles par le biais de ses cinq écoles virtuelles. Les badges sont en effet bien adaptés à la formation en ligne, en tant qu’objets numériques intégrables à une plateforme de formation, liés à des preuves de compétences, numériques elles aussi. La P2PU dispose de cours en anglais et en espagnol. Rien en français. Et le navire des badges certifiant n’a pas encore accosté aux rivages de l’Europe. Mais il est en chemin ! On parle de plus en plus de ce dispositif parmi les fournisseurs de cours en ligne en général, et ça devient un sujet d’intérêt majeur chez les fournisseurs de MOOC (Massive Open On-line Courses). Ces cours massifs, ouverts et en ligne ne sont en effet pas crédités comme des cours universitaires, même s’ils sont distribués par des universités ou écoles de formation supérieure. Actuellement, ce sont des certificats qui attestent du succès des participants aux MOOC. Les badges pourraient remplacer avantageusement ces certificats, en donnant accès aux réalisations elles-mêmes : ils renforcent la valeur de l’apprentissage et donnent de la crédibilité à l’apprenant qui peut ainsi prouver qu’il a bien acquis telle ou telle compétence. Les MOOC sont nés outre-Atlantique, et on ne s’étonnera donc pas de constater que c’est une compagnie américaine, Totara, qui a, la première, intégré un système de création de badges à Moodle, la plateforme open source la plus utilisée au monde. Mais l’Europe n’est pas en reste : le système de badging est actuellement en cours de développement sur Claroline Connect, plateforme d’e-learning qui naîtra de la fusion de Claroline (développée à l’université de Louvain-La-Neuve, Belgique) et de Spiral (développée à l’université Lyon 1). Les badges, futur modèle économique des MOOC ?

La possibilité de badger les MOOC s’avère en effet très intéressante, à double titre. D’une part, pour attester des compétences acquises par les participants, comme il a été dit plus haut. D’autre part, en tant qu’élément majeur du business model à mettre en place pour assurer la pérennité des MOOC. 27 DGACDF/DI/DC


La gratuité d’accès est en effet la caractéristique majeure des MOOC : les cours proprement dits, les forums, les exercices, les examens… sont en libre accès après identification. Jusqu’à présent, le certificat de réussite était attribué de manière automatique à tous ceux qui réussissaient les épreuves d’évaluation. Et c’est cela qui est en train de changer. Coursera, la plus grande plateforme de MOOC, a développé un dispositif d’authentification des participants et un certificat de réussite lié, qui est facturé une quarantaine de dollars aux personnes qui souhaitent l’acquérir. Ce certificat a objectivement plus de valeur que le certificat général, dans la mesure où il atteste que c’est bien l’individu qui le présente qui a réussi les épreuves, la fraude à l’identité étant l’un des gros problèmes des fournisseurs de MOOC. En moins d’un semestre, Coursera a gagné 200 000 dollars avec ce dispositif d’authentification. On imagine sans peine que les badges certifiants, qui non seulement attestent de l’identité de l’apprenant mais en plus apportent les preuves de la compétence acquise, génèreront une confiance et un intérêt encore plus grands de la part des apprenants et des potentiels employeurs. ITyPA a expérimenté les badges

Vous trouvez ceci très stimulant ? Moi aussi. Nous avons expérimenté le dispositif à la rentrée d’octobre 2013, en distribuant un MOOC badgé : le cours «Internet, tout y est pour apprendre» (ITyPA en acronyme).

Représentation du parcours pédagogique du MOOC ITyPA 2. Pour sa première saison, ITyPA avait rassemblé plus de 1 300 participants mais ne se présentait pas comme un MOOC certifiant. La deuxième édition, qui s’est déroulée d’octobre à décembre 2013, a rassemblé plus de 2 400 participants et a permis d'expérimenter les badges. Le badge de connaissances, gratuit et basé sur le succès aux 8 quiz proposés, a été obtenu par tous ceux qui s'y sont présentés. Les badges de compétences (veille, apprentissage en réseau et mentorat), payants, ont connu un succès moindre (une vingtaine de candidats seulement) mais les dossiers proposés se sont avérés de bonne qualité et l'évaluation par les pairs a bien fonctionné. Notre expérimentation a pêché cette année par une sous-estimation des tâches administratives et de sécurisation des données, qui a occasionné des dysfonctionnements et retards ayant empêché nombre de candidats de s'inscrire dans les délais impartis. Mais l'intérêt d'une 28 DGACDF/DI/DC


expérimentation, précisément, est de fournir des leçons d'expérience et nous savons désormais comment améliorer notre dispositif. ITyPA 2 est implémenté et distribué sur la plateforme Claroline Connect, plateforme dont les concepteurs souhaitent affirmer la dimension innovante, en plaçant non plus l’enseignant, mais l’apprenant et ses multiples activités au cœur du dispositif d’apprentissage. On apprend de bien des façons, beaucoup plus à l’extérieur que dans les cours, finalement. Un espace personnel permettant de visualiser toutes les dimensions et occasions d’apprentissage, associé à un dispositif de certification accordant plus de valeur au résultat de l’apprentissage qu’à son cadre, formel ou informel, constituent les fondations d’un dispositif concrétisant la grande et généreuse idée de la formation tout au long de la vie. Par Christine Vaufrey

Et pour aller plus loin • •

Le site officiel du programme Open Badges de Mozilla. Le site Thot Cursus, dont Christine Vaufrey est rédactrice en chef .

Quatre articles sur le site du Digital Society Forum : • • • •

Comment évalue-t-on dans la classe du futur ? Et si on se passait des profs ? Les MOOC sont-ils révolutionnaires ? En écho indirect de l’article de Christine Vaufrey, lire l’entretien de François Taddéi et Christophe Aguiton sur le métissage des apprentissages que rend possible le numérique.

Sitographie http://openbadges.org/

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