MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 1 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Table des matières Table des matières ........................................................................................................................ 2 Introduction .............................................................................................................................. 4 Partie théorique ............................................................................................................................ 6 1.1. Capacité des handicapés à faire des choix ......................................................................... 6 1.1.1 Qu’est-ce l’autonomie individuelle et comportementale ? ......................................... 8 1.1.2 Comment acquérir de l’autonomie ? ......................................................................... 10 1.1.3 Qu’est-ce qui est important lorsqu’une personne handicapée fait un choix ?.......... 13 Partie pratique ............................................................................................................................ 15 1.1.4. Exercices .................................................................................................................... 15 1.1.5 Exemples des meilleures pratiques – Promouvoir l’autonomie personnelle (activité de réflexion) ........................................................................................................................ 16 Partie théorique .......................................................................................................................... 18 1.2 Capacité d’un membre handicapé de la famille à trouver des ressources ....................... 18 1.2.1 Quatre principes ......................................................................................................... 18 1.2.2. Évaluation de la capacité et des ressources.............................................................. 19 Partie pratique ............................................................................................................................ 20 1.2.2.1 Activité de réflexion ................................................................................................ 20 Partie théorique .......................................................................................................................... 21 1.3. Capacité à aider le membre handicapé de votre famille à utiliser des technologies d’assistance ............................................................................................................................. 21 1.3.1 Qu’est-ce qu’une technologie d’assistance ? ............................................................. 21 Partie pratique ............................................................................................................................ 22 1.3.13. Études de cas (activité de réflexion) ....................................................................... 23 Étude de cas 1 - Arrangements TA pour les difficultés d’apprentissage......................... 23 Étude de cas 2 – Arrangements TA pour la fonction limitée des membres supérieurs.. 23 Étude de cas 3 – Arrangements TA pour une communication quotidienne (troubles de la parole et troubles moteurs associés) .......................................................................... 23 Étude de cas 4 – Arrangements TA pour malentendant ................................................. 24 Étude de cas 5 – Arrangements TA pour la surdité ......................................................... 24 Étude de cas 6 – Arrangements TA pour le syndrome de fatigue chronique ................. 25 Étude de cas 7 – Arrangements TA pour malvoyant ....................................................... 25 Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 2 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Étude de cas 8 – Accès au Web pour un étudiant aveugle ............................................. 25 Étude de cas 9 – Arrangements TA pour employé soufrant de trouble obsessionnel compulsif (TOC) ............................................................................................................... 26 Étude de cas 10 - Arrangements TA pour un autiste ...................................................... 26 Partie théorique .......................................................................................................................... 26 1.3.14. Exemples d’ajustements raisonnables (s’appuyant sur les TIC ou non) ................. 26 1.3.15. Bases de données nationales avec informations TA ............................................... 28 Partie théorique .......................................................................................................................... 28 1.4 Comportement actif concernant l’hygiène personnelle et les conseils d’habillement .... 28 1.4.1. Hygiène personnelle.................................................................................................. 28 Partie pratique ............................................................................................................................ 29 1.4.2 Conseils utiles – essayez-les avec le membre handicapé de votre famille ................ 29 Partie théorique .......................................................................................................................... 32 1.4.3. Élements d’hygiène personnelle ............................................................................... 32
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Introduction Ce premier module comporte quatre objectifs relatifs aux parents d’une personne handicapée, à savoir : 1.1 Capacité d’une personne handicapée à faire des choix 1.2 Capacité d’une personne handicapée à trouver des ressources 1.3 Capacité à aider une personne handicapée dans l’utilisation des technologies d’assistance 1.4 Comportement actif en ce qui concerne : l’hygiène personnelle et l’habillement.
Fig. 1.1 Panneau autonomie
Le but principal est de découvrir comment créer des opportunités d’autonomie individuelle en développant les compétences et l’accompagnement, en se fondant sur l’article 19 de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées – « Autonomie de vie et inclusion dans la société » – reconnaît à toutes les personnes handicapées le droit de vivre dans la société, avec la même liberté de choix que les autres personnes, et prend des mesures efficaces et appropriées pour faciliter aux personnes handicapées la pleine jouissance de ce droit ainsi que leur pleine intégration et participation à la société, notamment en veillant à ce que : Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 4 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE a. Les personnes handicapées aient la possibilité de choisir, sur la base de l’égalité avec les autres, leur lieu de résidence, où et avec qui elles vont vivre et qu’elles ne soient pas obligées de vivre dans un milieu de vie particulier ; b. Les personnes handicapées aient accès à une gamme de services à domicile ou en établissement et autres services sociaux d’accompagnement, y compris l’aide personnelle nécessaire pour leur permettre de vivre dans la société et de s’y insérer et pour empêcher qu’elles ne soient isolées ou victimes de ségrégation ; c. Les services et équipements sociaux destinés à la population générale soient mis à la disposition des personnes handicapées, sur la base de l’égalité avec les autres, et soient adaptés à leurs besoins.
Fig. 1.2 Convention des Nations Unies
Il n’existe pas encore de catégorisations du handicap acceptées universellement. La terminologie communément utilisée en matière de handicap varie d’un pays à l’autre et également entre les différentes sociétés. Selon la Convention relative aux droits des personnes handicapées, le handicap est le résultat de l’interaction entre les personnes présentant des déficiences et les barrières comportementales et environnementales qui gênent leur participation entière et efficace dans la société, à égalité avec les autres personnes. De nos jours, le terme utilisé est « personnes handicapées ». On affirme dans le cadre du modèle social que tandis que la déficience d’une personne (par exemple la mobilité) est une propriété individuelle, le « handicap » est quelque chose créée par les facteurs sociétaux Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 5 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE externes tels que l’absence d’accès physique au lieu de travail, à un service social ou à des biens quelconque que la personne pourrait utiliser.
Partie théorique 1.1. Capacité des handicapés à faire des choix Les aptitudes peuvent varier d’une personne à l’autre ou bien d’une organisation de handicapés à une autre et dans le temps, pour différentes personnes avec le même type de handicap.
Des individus peuvent présenter des combinaisons de handicaps différents et des combinaisons de niveaux de gravité qui varient. Certaines personnes souffrant de troubles divers ne les considèreraient pas comme des handicaps. Elles pourraient, toutefois, avoir des déficiences sensorielles, physiques ou cognitifs qui pourraient avoir une incidence sur l’accès aux services. Ces troubles peuvent être dus à une blessure, au vieillissement et être temporaires ou chroniques. De même, le nombre et la gravité des déficiences tendent à augmenter avec l’âge et peuvent inclure des changements au niveau de la vue, de l’ouïe, de la mémoire ou de la fonction motrice. Fig. 1.3 Enfant autonome
Par ailleurs, le modèle fonctionnel de Whemeyer sur l’autonomie individuelle, qui est largement le plus utilisé, sert de référence. Sa théorie met l’accent sur l’importance de « l’agent causal ». Dans le même temps, les opportunités qu’offre l’environnement sont importantes pour la qualité de vie (Whemeyer & Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 6 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Shalok, 2001).
Fig. 1.4 Le modèle fonctionnel de Whemeyer
Selon le modèle de Whemeyer, le terme d’autonomie comportementale signifie « agir en tant qu’agent causal dans sa propre vie, en faisant des choix et en prenant des décisions dans sa propre vie, libre de toute influence et interférence extérieures indues ».
Le modèle biopsychosocial (en abrégé « BPS ») est un modèle ou une approche général(e) précisant que les facteurs biologiques, psychologiques (à savoir les pensées, les émotions et les comportements) et sociaux (socio-économique, socioenvironnemental et culturel), jouent tous un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’être humain dans le contexte d’une maladie ou d’une affection. En effet, on appréhende mieux la santé en tant que combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qu’en termes purement biologiques.
Fig. 1.5 Schéma du modèle biopsychosocial
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE 1.1.1 Qu’est-ce l’autonomie individuelle et comportementale ?
L’autonomie individuelle est un processus au cours duquel les personnes acquièrent progressivement des compétences et des aptitudes différentes, telles que le contrôle de soi, l’autonomisation, l’expérience et le fait de faire des choix tout au long de leurs vies. Le processus de prise de décision est l’expression de la volonté, des priorités et de la personnalité d’une personne. En outre, la théorie selon laquelle tout individu est capable de faire des choix et de prendre des décisions est la base de l’autonomie comportementale en tant que droit de l’homme, et présuppose de respecter les choix des individus, d’accepter qu’ils tirent des leçons de leurs erreurs et qu’ils tiennent compte des alternatives qui existent. Dans ce sens, les personnes handicapées ont davantage de difficultés à atteindre leur autonomie.
Fig. 1.5 Autonomie
Le développement de l’autonomie comportementale débute tôt et se poursuit tout au long de nos vies. Il est évident que la notion d’autonomie comportementale rassemble quelques significations erronées, qu’il est peut-être approprié de rappeler dans cette section. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 8 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
L’autonomie comportementale n’est pas
L’autonomie comportementale est :
Faire des choix sans recommandations, Prendre des décisions en étant attentif critères et règles
aux
besoins,
aux
souhaits,
aux
préférences et aux priorités et être capable
de
les
communiquer
efficacement Faire uniquement ce que quelqu’un aime, Être conscient des préférences et des veut, préfère ou attend de moi Agir
et
ne
pas
en
assumer
responsabilité
priorités la Prendre des mesures en fonction des préférences, des intérêts, des souhaits et des besoins
Faire un choix pour un plaisir éphémère
Évaluer l’efficacité des décisions en fonction des résultats de l’expérience précédente et en repensant aux décisions futures
Faire des choses pour soi sans aide
L’autorégulation de sa propre conduite et fixer des objectifs personnels
Résoudre des problèmes sans aide
Prendre en considération les multiples options et les conséquences des actions
Agir en fonction de ce que pense une Créer des événements et mener des autre personne
actions, le cas échéant
Avoir des préjugés sur les possibilités de Avoir des pensées positives et confiance l’autre personne
en soi
Faire faire par quelqu’un d’autre ce qu’on Savoir faire la différence entre des peut faire soi-même
souhaits et des besoins
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE De plus, l’autonomie comportementale concerne des aptitudes telles que le respect, l’appréciation, la compassion, l’empathie, l’écoute, le soutien et le fait de regarder différemment. l’opportunité,
Cette
expression
l’autonomie,
la
exprime
dignité,
la
connaissance de soi, la participation, l’aide, l’espoir, les peurs, les rêves et la responsabilité. La personne handicapée doit être reconnue comme « autre » devant moi avec qui nous pouvons partager l’apprentissage et à qui nous pouvons enseigner dans le respect de ses préférences, en lui faisant jouer un rôle actif dans le processus formation-apprentissage et dans les autres sphères de sa vie. Fig. 1.6 J’aime l’autonomie
1.1.2 Comment acquérir de l’autonomie ?
Chacun peut avoir des limitations dans la construction de sa propre autonomie, en fonction de différentes choses mais les personnes handicapées risquent de rencontrer plus de difficultés pour acquérir cette indépendance de manière naturelle dans leurs vies.
Certains avantages peuvent aider une personne à gagner en autonomie : 1. L’environnement social devrait reconnaître qu’une personne handicapée peut avoir le contrôle sur sa propre vie. 2. Le mode de vie de la personne lui offre l’occasion de participer à différentes situations, activités, rôles et relations. 3. La personne possède un pouvoir de décision et a confiance en ses propres
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE possibilités pour rendre les choses différentes. 4. La personne apprend les compétences nécessaires et reçoit l’aide essentielle. Fig. 1.7 Personne autonome
Pour acquérir une autonomie comportementale, une expérience directe et indirecte s’impose. Il existe différentes façons de partager des informations et de l’expérience, à l’aide de livres, d’images, de films et autre. C’est une partie essentielle du processus d’acquisition de l’autonomie parce que, d’une part, sans expérience il n’y a pas d’autonomie réelle et d’autre part, la confiance en soi vient de l’expérience des enseignements essentiels de la vie et des situations vécues, mais parfois elle est limitée. Par ailleurs, ce genre d’expérience (positive ou négative) peut avoir une incidence sur la capacité d’autonomie d’une personne et le niveau de confiance en soi. En revanche, il est important de souligner qu’une personne handicapée ne pourrait pas avoir suffisamment d’expérience à son acquis en fonction de ses qualifications et aptitudes. Par conséquent, il/elle aura besoin de davantage de soutien pour arriver à développer le niveau adéquat requis.
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Fig. 1.8 Faire un choix
Faire un choix est une compétence importante quant à la définition de l’autonomie comportementale. On distingue : 1. Faire un choix parmi plusieurs options. Garder à l’esprit ses préférences devrait aider. Par exemple, en ce qui concerne les besoins nutritionnels et l’indépendance, découvrir des aliments ayant des textures et des couleurs différentes apporte une variété qui reste à l’esprit.
2. Faire un choix entre deux options. Essayer de proposer un choix, par exemple dans les besoins nutritionnels, a une personne handicapée va l’aider à limiter les choix à deux options. Par exemple : « Voulez-vous des carottes ou des petits pois ? » Le choix doit être gardé à l’esprit. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 12 contenues.
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Fig. 1.9 Faire un choix peut être difficile
3. Accepter ou refuser des options.
4. Prendre des décisions c’est décider de choses importantes pour la vie de votre famille.
Fig. 1.10 Prise de décisions
1.1.3 Qu’est-ce qui est important lorsqu’une personne handicapée fait un choix ?
Avoir le choix est important pour améliorer sa santé, conserver son indépendance et retenir des identités choisies. Toutefois, avant d’exercer un choix on peut être gêné par un manque d’informations ou d’options acceptables. L’information est une précondition au choix ; les individus ne savent pas toujours qu’ils ont le choix de plusieurs services. Ceux qui nécessitent de plus en plus d’assistance et qui n’ont pas les connaissances préalables concernant les services proposés, peuvent être désavantagés par leur manque d’accès à l’information, utile à l’étape précédent le choix. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 13 contenues.
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Fig. 1.11 Choisir entre des solutions
Le processus qui consiste à faire des choix crée certaines émotions positives. Essayez d’éviter les émotions négatives qui peuvent retarder les choix, car ceci retarde également les éventuels bénéfices qui en résulteraient. Les individus réexaminent leurs choix notamment après : des changements dans leur état de santé ou situation sociale ; s’être rendu compte que les résultats des choix précédents n’étaient pas satisfaisants ; les individus décidant de réexaminer leurs choix de leur propre chef et qui ont peu de contact avec les professionnels peuvent manquer d’assistance. Les individus tirent des enseignements tant des processus que des résultats de leurs choix. Ils les partagent avec d’autres personnes et apprennent des expériences des autres. Cependant, ces occasions peuvent être très limitées pour certains de part la complexité de leur situation ou de part leur vie qui leur offre peu d’opportunités. L’indépendance signifie des choses différentes à des personnes différentes y compris être capable de faire des choses seul, de prendre des décisions et d’être acteur de sa propre vie. Toutefois, le rapport entre le choix et l’indépendance n’est pas simple ; les choix qui conservent l’indépendance sur un aspect de la vie peuvent créer de la Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 14 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE dépendance dans d’autres domaines ou bien restreindre l’indépendance d’autres personnes. Le processus qui consiste à faire des choix n’est pas simple. Il n’existe pas de « bonne » recette pour les « bons » choix. Même lorsqu’une personne handicapée procède correctement, cela ne signifie pas que le résultat final sera toujours un succès. Voici quelques uns des aspects importants du processus de prise de décisions que la personne handicapée pourra prendre en compte : 1. Fournir toutes les informations nécessaires et pertinentes. 2. Examiner et évaluer les alternatives éventuelles. 3. Connaître les limitations existantes par ex. financières, environnementales, sociales, comportementales, etc. 4. Identifier
les
avantages
et
les
inconvénients des choix possibles et voir ceux qui l’emportent. 5. Être conscient des conséquences et de l’impact que les choix peuvent avoir sur la personne et ses proches. 6. Prendre la décision à temps. Fig. 1.12 Prise de décision II
Partie pratique 1.1.4. Exercices
1. Demandez à votre proche handicapé de choisir une image pour se présenter. 2. Ensuite, commentez avec lui/elle ce qui est illustré et pourquoi il/elle a décidé de se présenter de cette façon ? Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 15 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE 1.1.5 Exemples des meilleures pratiques – Promouvoir l’autonomie personnelle (activité de réflexion)
Dans le contexte social, faire des choix, prendre des décisions, se défendre, construire des objectifs et résoudre des problèmes se traduisent par plus d’indépendance et constituent des défis pour les personnes en situation de handicap. L’environnement social, la famille, les amis, les collègues peuvent aider les personnes handicapées en les accompagnant dans de nouvelles expériences. En effet, l’apprentissage commence avec des opportunités réelles et l’expérience de la vie, en utilisant les compétences et les qualifications appropriées et nécessaires pour chaque situation particulière. Cela est plus important pour les personnes handicapées qui ne peuvent pas penser à la situation de façon abstraite et pour qui les faits et les événements doivent être suffisamment répétés pour un apprentissage réussi et adapté à l’avenir.
Fig. 1.13 Parent et enfant
Par conséquent, il est important de prévoir des moments d’exercices pratiques tout au long de la vie quotidienne en vue d’améliorer leurs compétences, comme dans les cas réels suivants : Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 16 contenues.
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Lorsqu’une personne essaie Pablo d’utiliser ces compétences
répond
« NON » Dans ce cas, il est
lorsqu’on son copain lui important d’insister demande de l’argent.
positivement sur l’usage du « NON » afin de reproduire à l’avenir la même situation
Lorsque
personne Lorsque Mary demande de Il est important de
la
demande de l’aide
l’aide parce que quelqu’un l’aider et de l’a insultée
l’accompagner afin qu’elle puisse y arriver seule à l’avenir
Lorsque quelqu’un fait des Lorsque Hélène se rend Il faut qu’elle décide ce choses
que
la
personne dans un café
pourrait faire elle-même
qu’elle va prendre et où elle va s’asseoir
En cas de problème de Avant que le problème Nous devrions enseigner comportement
surgisse
comment affronter cela en utilisant les compétences et qualifications les plus appropriées
Benito fait des caprices Les professionnels, les lorsqu’il veut que des gens membres de sa famille l’aident
devraient lui signifier qu’il doit leur faire signe qu’il a besoin d’aide avant de faire un caprice
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Partie théorique 1.2 Capacité d’un membre handicapé de la famille à trouver des ressources 1.2.1 Quatre principes
L’aptitude à prendre des décisions et à trouver des ressources dans la littérature s’appelle la capacité mentale. Nous devons commencer par supposer que les gens y compris les personnes handicapées ont cette capacité. « Il faut supposer que tout individu a cette capacité ». On doit aider les individus à prendre des décisions dans leur vie personnelle, dans le domaine de l’éducation, de la formation, de l’emploi, de la vie sociale et de l’inclusion sociale. Fig. 1.14 Parent avec son enfant
« Une personne ne doit pas être considérée comme étant incapable de prendre une décision sauf si toutes les étapes pratiques destinées à l’aider à le faire ont été franchies sans succès ». Des mauvaises décisions ou des ressources non utilisées ne signifient pas nécessairement une absence de capacité. « Une personne ne doit pas être considérée comme étant incapable de prendre une décision et de trouver des ressources simplement parce qu’il/elle prend une mauvaise décision ». Les décisions doivent être prises avec la personne et dans son meilleur intérêt. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 18 contenues.
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Ce paragraphe porte sur les personnes ayant des difficultés d’apprentissage parce que la pratique montre que leur niveau d’indépendance dans la prise de décision est inférieur comparé aux personnes présentant d’autres types de handicaps à savoir physiques ou sensoriels. Il est difficile pour les personnes ayant des difficultés d’apprentissage de prendre une décision mais elles peuvent y arriver avec le bon soutien. La famille et les professionnels sont en général les mieux placés pour savoir quel est le soutien qui s’impose dans ces situations. Ils peuvent soit l’apporter eux-mêmes, soit conseiller les autres sur la façon de procéder. Cela pourrait être possible en fournissant aux membres de la famille du handicapé des informations sur les conséquences éventuelles de la décision, les options et les ressources qui existent, en rendant les informations accessibles ou en les aidant à « communiquer » leur décision. 1.2.2. Évaluation de la capacité et des ressources
Toute personne évaluant la capacité et les ressources doit répondre à la série de questions suivante : x
La personne qui semble manquer de capacité a-t-elle une idée générale de la décision qui doit être prise ?
x
A-t-elle une idée des conséquences de cette décision ?
x
Peut-elle évaluer ces informations et les utiliser pour prendre une décision ? Fig. 1.15 Capacité et ressources
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x
Existe-t-il un moyen quelconque de l’aider à prendre la décision elle-même ?
x
Existe-t-il un moyen quelconque de l’aider à communiquer sa décision ou ses souhaits et sentiments ?
x
La personne est-elle capable d’évaluer et d’utiliser les ressources disponibles tout en prenant une décision ?
Partie pratique 1.2.2.1 Activité de réflexion
Si une évaluation doit être menée par quelqu’un d’autre, vous, en tant que parent ou membre de la famille, voudrez peut-être vérifier que les considérations suivantes ont été prises en compte au moment de prendre une décision majeure : x
A-t-on eu besoin d’un spécialiste pour évaluer la capacité et les ressources et at-on fait appel à lui ? Cette aide peut être assurée par un psychiatre, un psychologue, une assistance sociale ou un orthophoniste.
x
Qu’il y ait eu ou non l’aide d’un spécialiste, la responsabilité de s’assurer qu’une évaluation a été faite relève du décideur.
x
Le personnel soignant et aidant accompagnant votre proche handicapé devra avoir reçu une formation pour effectuer l’évaluation de la capacité.
x
Les services de santé et d’aide sociale doivent être en mesure de montrer comment ils ont effectué l’évaluation. En cas de décision majeure, les détails de l’évaluation doivent être consignés par écrit.
x
Si votre proche bénéficie d’un plan de soins, la façon dont les questions de capacité et de ressources sont traitées doit y figurer.
Il est important de savoir si le membre handicapé de votre famille a exprimé une quelconque opinion dans le passé qui pourrait avoir une incidence sur la décision à Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 20 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE prendre. Ce peut être des choses qu’il aurait écrites, dites à d’autres personnes ou un comportement qu’il aurait eu dans des circonstances semblables dans le passé. De même, toute croyance ou valeur auxquelles on sait que votre proche tient, doit être prise en compte au moment de servir ses meilleurs intérêts.
Partie théorique 1.3. Capacité à aider le membre handicapé de votre famille à utiliser des technologies d’assistance
Fig. 1.17 Technologies d’assistance
1.3.1 Qu’est-ce qu’une technologie d’assistance ?
Fig. 1.18 Que sont les technologies d’assistance ? Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 21 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Le terme dispositif de « technologie d’assistance » (assistive technology en anglais) est « tout item, partie d’équipement, produit ou système, qu’il soit acheté dans le commerce, modifié ou personnalisé, et utilisé pour développer, conserver ou améliorer les capacités fonctionnelles d’individus atteints de handicaps » (29 U.S.C. 3002). Les technologies d’assistance peuvent se subdiviser pour distinguer toutes sortes de produits. Par exemple, des appareils et accessoires fonctionnels personnels (tels que cannes, scooters, prothèses auditives et loupes) servent principalement à augmenter les capacités physiques d’une personne. Ils suivent la personne ou qu’elle aille. Les dispositifs d’assistance adaptatifs (ou d’aide à la vie quotidienne) permettent à un dispositif ordinaire ou courant inaccessible d’être utilisé par une personne handicapée, même si cela se traduit habituellement par un coût supplémentaire. On peut citer comme exemple le lecteur d’écran d’ordinateur qui permet aux personnes souffrant d’une déficience visuelle d’entendre ce qui est affiché à l’écran, par exemple, des textes.
Fig. 1.19 Personne handicapée utilisant des technologies d’assistance pour PC
Partie pratique
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE 1.3.2. Études de cas (activité de réflexion) Étude de cas 1 - Arrangements TA pour les difficultés d’apprentissage
Situation : jeune adulte avec difficultés d’apprentissage (dyslexie et dysgraphie). Il sait lire mais il est très lent ; il sait écrire mais il est extrêmement lent et cela le fatigue énormément. Il est très lent lorsqu’il doit lire des supports imprimés et s’exprimer par écrit ou en utilisant un clavier.
Solution TA : il utilise des textes audio et des textes électroniques, ainsi que des logiciels d’écriture intuitive qui proposent des mots d’après les premières lettres d’un mot et son contexte. Étude de cas 2 – Arrangements TA pour la fonction limitée des membres supérieurs Situation : une femme atteinte de quadriplégie qui utilise un fauteuil roulant électrique et souffre d’un usage fonctionnel très limité de ses bras et de ses mains. Dans son nouveau travail, elle doit faire plus de saisie ce qui est épuisant pour elle et risque d’engendrer des problèmes de fatigue chronique à l’avenir.
Solution TA : Son ordinateur a été équipé de boules de commande et d’un casque avec stylet dirigé par la bouche ce qui facilite grandement l’usage du clavier. Elle a testé également un système de reconnaissance vocale. Ce système est un programme de transcription de la parole en texte, convivial et très performant qui reconnaît sa façon de parler et sauvegarde le vocabulaire au fur et à mesure. Plus elle utilise le système, plus il reconnaît ses paroles et l’utilisation des mots, rapidement et avec exactitude. Elle a réussi à maîtriser le système en deux semaines de formation environ. Étude de cas 3 – Arrangements TA pour une communication quotidienne (troubles de la parole et troubles moteurs associés) Situation : homme d’âge moyen souffrant d’une grave sclérose latérale amyotrophique (SLA) qui bénéficie d’une assistance pour la plupart de ses mouvements, se déplace en fauteuil roulant électrique et est incapable de parler sans l’aide d’un ordinateur. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 23 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Solutions TA : il utilise un bouton actionné par son pouce et un bouton actionné par clin d’œil fixés à ses lunettes pour commander l’ordinateur. Lorsqu’il cligne des yeux, un bouton infrarouge est activé et il peut alors balayer et sélectionner des caractères sur l’écran afin d’écrire une adresse URL et avoir accès à Internet. Il « parle » par le biais d’un synthétiseur vocal. Étude de cas 4 – Arrangements TA pour malentendant Situation : jeune femme malentendante équipée de prothèses auditives dans les deux oreilles qui a besoin de participer à la discussion pendant un atelier éducatif. Elle n’arrive pas à entendre la majeure partie de la discussion et le bruit de fond réduit l’efficacité de ses prothèses auditives.
Solutions TA : elle utilise un système d’amplification FM pendant les ateliers pour éliminer le bruit de fond. Grâce à ce système, l’intervenant parle dans un micro et le son est transmis par un récepteur directement vers ses prothèses auditives. Celui ou celle qui porte l’émetteur répète n’importe quelle question/réponse faite par un tiers pour que la jeune femme puisse l’entendre. Étude de cas 5 – Arrangements TA pour la surdité Situation : jeune étudiant souffrant d’une déficience auditive sévère à profonde ; il utilise des prothèses auditives et a recours à la lecture labiale pour optimiser sa communication et possède des rudiments de langue des signes anglaise mais pas suffisamment pour profiter efficacement d’un interprète en langue des signes.
Solutions TA : il utilise en général un système d’amplification FM (via un microphone et un émetteur portés par l’instructeur, ses mots sont directement envoyés vers ses prothèses auditives) mais également des sous-titrages en temps réel grâce à une sténographe qui possède une machine de sténo et un ordinateur portable avec un logiciel de sténographie, assise à côté de lui afin qu’elle puisse voir l’écran. Ou bien, la sténographe peut travailler à distance. Dans ce cas, l’instructeur porte un micro sans fil qui retransmet la voix par la même ligne de téléphone qui est utilisée pour renvoyer instantanément les sous-titres en temps réel à l’étudiant avec un ordinateur portable dans la classe. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 24 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Étude de cas 6 – Arrangements TA pour le syndrome de fatigue chronique Situation : Journaliste souffrant du syndrome de fatigue chronique qui la gène dans la rédaction de ses articles et nécessite l’utilisation d’un clavier d’ordinateur ; elle souffre d’un épuisement physique chronique et de douleurs diffuses musculaires et de douleurs aux articulations/poignets.
Solutions TA : elle a été formée sur un logiciel de synthèse vocale qui lui permet de se passer de clavier et a participé à des formations sur les systèmes de reconnaissance vocale et sur des options d’accès informatique sans effort. Étude de cas 7 – Arrangements TA pour malvoyant Situation : étudiant souffrant de la maladie de Stargardt (légalement aveugle mais vision périphérique conservée). Il peut lire des supports imprimés mais pour des lectures plus longues, il a besoin d’un moniteur CCTV en circuit fermé qui utilise une caméra pour agrandir les supports imprimés standard.
Solutions TA : depuis qu’il utilise des CCTV et des moniteurs, il utilise une caméra vidéo dotée d’un objectif très puissant, avec trépied et moniteur, grâce à laquelle il peut voir le tableau, les rétroprojections et d’autres aides visuelles utilisées par ses professeurs. Étude de cas 8 – Accès au Web pour un étudiant aveugle Situation : une scientifique aveugle utilise un afficheur Braille dynamique pour avoir accès au texte qui s’affiche sur un écran d’ordinateur. Certaines des informations qu’elle utilise pour ses recherches sont disponibles sur des pages Web qui contiennent des tracés de divers modèles graphiques qui ne sont pas accessibles pour elle, étant donné que ni les afficheurs Braille dynamiques ni les synthétiseurs vocaux ne sont capables de reproduire des graphiques.
Solution TA : comprenant de courts textes descriptifs des schémas ; chaque description s’affiche directement au-dessus ou au-dessous du schéma auquel elle s’applique et l’étudiante peut avoir accès à ce texte avec son système en Braille qui fait partie de la configuration de l’ordinateur standard qu’elle utilise. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 25 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Étude de cas 9 – Arrangements TA pour employé soufrant de trouble obsessionnel compulsif (TOC) Situation : homme souffrant d’un TOC avec des problèmes particuliers pour recevoir, traiter et se souvenir d’informations, notamment pendant les périodes de stress. Le commencement épisodique et imprévisible et la récurrence d’un TOC peut également interrompre l’accomplissement de tâches au travail en raison d’une incapacité à éliminer de son champ de perception des images et des sons, d’une capacité limitée à tolérer du bruit et du monde et la difficulté à comprendre ou à se souvenir d’indications orales.
Solution TA : l’utilisateur a préféré lancer ses navigateurs en utilisant des modules d’extension (plug-ins) spéciaux tels que bloqueurs d’incrustations (pop-up) et d’animations. Il utilise des alertes avec minuterie qui l’aident à passer d’une tâche à l’autre. Étude de cas 10 - Arrangements TA pour un autiste Situation : jeune homme autiste souffrant de graves difficultés de communication, de troubles du langage et de retards du développement.
Solution TA : Installation du Board Maker, logiciel d’assistance qui crée des images dont l’utilisateur peut se servir pour communiquer, ainsi que du Picture Exchange Communication Systems (PECS) (outil de communication par échange d’images) qui crée des images et des cartes de symboles (et leurs étiquettes).
Partie théorique 1.3.3. Exemples d’ajustements raisonnables (s’appuyant sur les TIC - Technologies de l'Information et de la Communication- ou non)
Handicap
Tâche/difficulté
Déficience auditive
Participer à une réunion
Ajustement Fournir support de communication – sténotypiste ou interprète en LS.
Déficience auditive
Passer un appel téléphonique
Fournir un visiophone ou un téléphone à
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 26 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Handicap
Tâche/difficulté
Ajustement texte
Déficience auditive
Déficience visuelle
Contacter le bureau (par exemple, trouver
Fournir un téléphone à texte mobile qui
l’heure et l’adresse de la prochaine
peut être utilisé avec le Text Relay Service -
réunion)
par ex. un Communicator Nokia
Nouvel employé arrivant sur le lieu du
Le collègue le rencontre à l’arrêt du bus
travail Déficience visuelle
Participer à une réunion
Fournir PV (Procès Verbal) et documents à l’avance, identifier le format qui convient à l’employé (par ex. Braille, gros caractères)
Dyslexie
Participer à une réunion
Fournir PV et documents à l’avance et
Dyslexie
Écrire un rapport
Fournir logiciel de cartographie
dans un format convivial
conceptuelle Dyslexie ou difficulté
Prendre des notes lors d’une réunion
d’apprentissage Asthme grave
Épilepsie
Fournir un dictaphone et donner du temps supplémentaire pour dactylographier le PV
Se rendre à une réunion en empruntant les
Fournir taxis aller/retour permettant de
transports publics
prendre des transports en commun
Longues réunions, longues journées
Prévoir des pauses fréquentes, des boissons fraîches et un ventilateur
Lupus
Être présent au travail à plein temps toute
Autoriser des horaires flexibles tels que
l’année
horaires comprimés
Troubles des membres
Longues journées passées à travailler sur
Autoriser des pauses ; Fournir un logiciel
supérieurs d’origine
un ordinateur
de chronométrage qui rappellera à l’employé de prendre des pauses à
professionnelle
intervalles réguliers Bégaiement
Participer à une réunion
Prévoir formation de sensibilisation aux autres employés
Mal de dos intense
Travail de caissier
Évaluation ergonomique complète et pauses régulières
Autisme
Dépression
Démarrer un nouveau travail, s’intégrer
Confier à un « camarade » le soin d’aider
dans une nouvelle équipe
et d’expliquer la culture du bureau
Travail d’accueil dès 8h
Ajuster les horaires de travail à la meilleure partie de la journée – après 11 h
Anxiété
Nouvel employé arrivant sur le lieu du
Le collègue le rencontre à l’arrêt du bus
travail Anxiété
Voyager pendant les heures de pointe
Autoriser des horaires flexibles afin de pouvoir éviter les heures de pointe
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE 1.3.15. Bases de données nationales avec informations TA Pays (* participe
Bases de données nationales
au projet eSUNET) Autriche
HANDYNET
http://handynetoesterreich.bmask.gv.at
France
Handicat – Handicaps et aides techniques
http://handicat.com
Allemagne (pour la
Rehadat
http://www.rehadat.de
Italie
Siva - Servizio Informazione e Valutazione Ausili
http://www.portale.siva.it
Espagne
CEAPAT - Centro Estatal de Autonomía Personal y
http://ceapat.org
communauté germanophone par ex. Autriche)
Ayudas Técnicas RU (pour la
DLF – Disabled Living Foundation
http://www.dlf.org.uk
communauté anglophone par ex. Chypre)
Partie théorique 1.4 Comportement actif concernant l’hygiène personnelle 1.4.1. Hygiène personnelle
Au début de l’adolescence, la plupart des individus ont appris les règles d’hygiène élémentaires telles que se laver et se raser. Plus tard et au début de l’âge adulte, on s’attend à ce que la personne soit plus autonome en ce qui concerne ses habitudes d’hygiène personnelle. Fig. 1.44 Hygiène personnelle Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont 28 contenues.
MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Nous aimons tous avoir le choix et le contrôle de nos activités régulières et leur trouver du sens si possible. Le contrôle et le choix d’activités utiles améliorent la qualité de nos vies.
Il est important d’examiner comment vous pouvez aider la personne que vous accompagnez à accroître son niveau de choix et de contrôle quant à la manière et au moment où elle va effectuer ses activités d’hygiène.
Une personne pourra trouver plus de sens à des activités d’hygiène particulières si elle associe l’activité à des résultats positifs.
Par exemple : ͻ Être beau/belle et sentir bon ͻ Se sentir en bonne santé ͻ Se sentir accepté par ses pairs et membres de la société ͻ ZĞĐĞvoir félicitations et reconnaissance en échange de ses efforts.
Les commentaires des proches, amis et parents/aidants peuvent renforcer le lien entre activités d’hygiène et résultats positifs.
Partie pratique 1.4.2 Conseils utiles – essayez-les avec le membre handicapé de votre famille
En tant que parent, vous pouvez expliquer les avantages des bonnes habitudes d’hygiène personnelle. Parlez de celles qu’il aura besoin de suivre et de ce qu’il faut faire.
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE Par exemple, s’il dit que jouer au foot avec des copains est important, notez la liste de tous les gestes qu’il aura besoin de faire pour se préparer, par exemple : ͻ se laver les cheveux ͻ enfiler sa tenue de foot.
Figure 1.45 BD sur l’hygiène personnelle
Vous pouvez utiliser des images/photos pour vous aider. C’est une façon simple et efficace d’établir un lien clair entre les habitudes d’hygiène et tout le reste. Les activités d’hygiène personnelle telles que le fait de prendre une douche, font partie d’une routine quotidienne. Prendre l’habitude de faire des choses à la même heure tous les jours peut grandement faciliter l’acquisition des habitudes d’hygiène personnelle.
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Figure 1.46 BD sur l’hygiène personnelle
Les emplois du temps sont destinés à faire rentrer la routine et la prévisibilité dans la journée d’une personne. Un emploi du temps écrit peut aider une personne à comprendre et à mémoriser les activités prévues.
Figure 1.47 BD sur l’hygiène personnelle
Utiliser les images illustrant des activités dans l’ordre dans lequel elles se déroulent pendant la journée est une excellente façon d’encourager l’indépendance et d’aider la personne à assimiler des habitudes.
Quelques mots d’encouragement que vous pourriez utiliser : x
« tu as bien fait de…(te doucher avant d’aller travailler) »
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE x
« Je sais que je ne te le dis pas très souvent mais je tenais à te dire que je suis fier de toi car… (être fier de son apparence)”
x
« J’ai beaucoup apprécié la façon dont tu… (as nettoyé la salle de bain après avoir pris ta douche) »
x
« J’aime bien la façon dont tu… (as invité ton ami à la maison) »
x
« Au fait c’est une bonne idée… (d’aller au festival avec tes amis) bravo ! »
x
« Je pense que tu as très bien fait… (en choisissant tes vêtements aujourd’hui) »
x
« Au fait, je dois dire que cela m’a fait très plaisir de voir… (comment tes amis et toi vous vous êtes bien amusés au foot) »
Figure 1.48 BD sur l’hygiène personnelle (Mayer, 2010)
Partie théorique 1.4.3. Élements d’hygiène personnelle
En tant que parent, vous pourriez utiliser le schéma suivant afin d’entraîner votre enfant handicapé aux éléments de l’hygiène personnelle.
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MODULE 1 AUTONOMIE INDIVIDUELLE
Figure. 1.49 Maladies des yeux et de la peau (WEDC)
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