Stratégies Logistique n°140 - extrait

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A liège, le site automatisé de Farnell est l’unique centre de distribution du distributeur de composants électroniques en Europe (p . 24)

sommaire Stratégies Logistique > n° 140 > Avril/Mai 2013

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Découvrir

3 Edito

6 Tableau de bord

20 Interview

34 Dossier pièces détachées

9 En Mouvement

10 économie

22 Logistique urbaine Le « Predit 4 » dans le dernier kilomètre

24 Territoire

Stratégique Wallonie !

12 Entreprise

• Fives Cinetic veut automatiser les drives • a-Sis passe au on-demand

18 Site du mois

Hem, navire amiral

n monde en U perpétuelle mutation La pièce détachée est un secteur exigeant, en demande de forte réactivité et nécessitant de grands prestataires capables d’œuvrer à l’international avec des méthodes identiques sur tous les continents.

18

16 Immobilier

Barjane certifié Iso 14001 en 2013

acheter

44 Equipements de stockage

livier Moreau, O directeur général d’Orium

8 Développement durable Marc Haezenberghe, directeur général d’Unicarriers France

approfondir

28 Enquête

RFID, des solutions collaboratives

rencontre avec

Bernard Avril, directeur général de Dispeo Stratégies Logistique > n° 140 > Avril/Mai 2013

50 Index des sociétés g toute l’info sur strategieslogistique.com en couverture

5


6

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tableau de bord

Tableau de bord

les chiffres clés de avril

11 %

38,5 %

La demande placée des entrepôts supérieurs à 10 000 m2 reculera de 11% en 2013, pour atteindre 1,6 millions de m2 (Xerfi)

C’est le pourcentage des consommateurs français qui aimeraient avoir la possibilité de connaître la disponibilité d’un produit en fonction de l’endroit où ils se trouvent (étude Symphony EYC)

Livraisons sur Internet

L’éditeur de logiciels de supply chain Generix a fait réaliser une enquête par l’Ifop sur « les Français et le juste prix des livraisons sur Internet » aupès d’un échantillon de 1007 personnes représentatives de la population française selon la méthode des quotas (étude complète sur le site de Generix).

Montant des frais de livraison

En ce qui concerne les achats sur Internet, diriez-vous que les frais de livraison sont, d’une manière générale ... ? Excessifs 44 %

S

i le confort et la réalisation d’économies incitent à acheter en ligne, le montant des frais de livraison est un réel motif de mécontentement : 44% les trouvent excessifs et même comme un frein à l’achat (55%), derrière l’impossibilité de toucher (64%) mais devant la peur de l’arnaque (52%). Ce mécontentement monte à 50% pour les produits d’équipement de la maison, souvent volumineux ou pondéreux et tombe à 32% « seulement » pour la culture et les loisirs.Excessifs Traduction : dans la tête d’un Français, le prix d’une livraison est plus Raisonnables fonction d’un nombre44 de%kilomètres52parcourus par le camion qu’un poids transporté ou un % volume qui nécessite une deuxième personne.

Raisonnables 52 %

Bon marché 4%

Excessifs 44 %

Abandon d’achat

Raisonnables 52 %

Bonfois marché Oui, une 13 % 4%

Avez-vous déjà abandonné un achat sur Internet à cause du montant des frais de livraison ? Non, jamais

83 %

Bon marché Total 4% Oui

17 une % des Français ont déjà abandonné un achat sur Internet pour plusieurschez fois les jeunes et chez les raison ou une autre. Un abandonOui, fréquent 70 % personnes trouvant les frais de livraison excessivement élevés. 2 Français sur 3 estiment que ces frais ne correspondent pas toujours à la qualité de service apporté. Ils sont 9 sur 10 à avoir remarqué des différences de tarif de livraison pour un même produit. Et 8 personnes sur 10 estiment que le montant n’est pas clairement indiqué. Un manque de transparence qui milite pour des frais de livraison non justifés. 53 %

36 %

9%

Oui, une fois 13 %

83 %

Non, jamais 17 % Oui, plusieurs fois 70 %

N Oui, plusieurs fois 70 %

2%

51 % 35 %services 12 % complémentaires 2% Intérêt à l’égard des

Pour chacun des services complémentaires à la livraison suivants, indiquez si vous le trouvez très intéressant, 42 % 16 % 3% 53 % 36 % 9% 2% assez intéressant, peu intéressant ou pas du tout intéressant ?

39 %

42 % 36 %

38 %

17 %

3%

51 %

35 %

La possibilité de déballer le colis devant le livreur pour vérifier son contenu 37 %

37 %

34 %

30 %

41 %

21 %

19 % 22 %

6%

39 %

Choisir l’horaire exact de livraison 10 %

7%

42 %

Etre livré plus rapidement 36 %

Une livraison dans des créneaux horaires resserrés (de 2 heures maximum) 37 %

Une livraison en horaires décalés (le week-end ou en soirée) 30 %

L’installation en option du matériel livré

TOTAL « Intéressant »

n Très intéressant

51 %

38 % 37 % 34 %

41 %

La livraison en étage

12 %

53 %

42 %

39 %

36 %

16 %

22 %

37 % 30 %

n Assez intéressant

80 %

73 %

71 %

89 %

36 %

86 %

17 %

21 %

2%

3%

81 %

42 % 19 %

Oui, une fois 13 %

35 %

3% 6%

42 % 38 %

10 %

71 %

7%

37 % 34 % 41 %

n Peu intéressant

9%

2%

12 %

2%

16 %

3%

17 %

3%

21 % 19 % 22 %

6% 10 % 7%

n Pas du tout intéressant

L

es Français manifestent un intérêt prononcé à l’égard de services complémentaires qui pourraient être proposés, comme le déballage du colis, un aménagement des créneaux de livraison ou une livraison plus rapide. Un horaire exact est un intérêt fort pour les jeunes et les parisiens. La rapidité est retenue pour les femmes et les jeunes. Les plus de 50 ans sont séduits par un service d’installation. Mais ils sont beaucoup moins prêts à payer plus cher pour bénéficier d’un service. Traduction : le prix unique de livraison n’est pas nécessairement un bon système. Le e-commerçant doit pouvoir proposer différents tarifs en fonction du service proposé pour introduire de la transparence. n° 140 > Avril/Mai 2013 > Stratégies Logistique


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53 %

+ 1,4 %

Plus de la moitié des entreprises du club Déméter ont revu leurs schémas logistiques après des partenariats avec des clients ou des fournisseurs pour optimiser les flux (Déméter)

Les dépenses en technologies de l’information vont progresser dans les entreprises de la zone EMEA, à 1,154 milliards de dollars (Gartner)

IMMOBILIER Baromètre exclusif Jones Lang LaSalle/Stratégies Logistique

Ralentissement généralisé en Europe

A

près une année 2011 exceptionnelle, 12,7 millions de m² d’entrepôts ont été loués ou vendus en Europe (-16% en un an). L’Allemagne et la Russie conservent leurs première et deuxième places respectives, et ce en dépit d’une baisse de 21% et 9% de leurs commercialisations par rapport à 2011. Les Pays-Bas, l’Espagne et la République tchèque font partie des marchés pour lesquels la demande a été en hausse, avec des augmentations comprises entre 2 et 22% selon les pays.

Concernant l’offre neuve, les livraisons d’entrepôts ont fortement augmenté par rapport à 2011 (+12%). Au total 6,5 millions de m² ont été livrés en 2012, localisés en Allemagne, en France et en Russie. La construction d’entrepôts pour le compte d’entreprises (ou non) se poursuit puisqu’on dénombrait 5 millions de m² en travaux fin 2012, soit 12% de plus qu’en 2011. Cette hausse des mises en chantier s’explique par l’émergence de besoins en surfaces

MUTUALISATION

L

e premier baromètre ECR sur la mutualisation logistique est très optimiste : 62% des entreprises de 74 entreprises interrogées mutualiseraient leur entrepôt ou leur transport. Et 16% ont déclaré avoir un projet de mutualisation à horizon de deux ans ! Et le quart de ceux qui mutualisent sont également enclin à mutualiser également la prise de commandes afin d’optimiser en amont le taux de chargement des camions. Le quart seulement des entreprises déclarent être peu ou pas convaincues des bénéfices de la pratique. « Chose surprenant dans la mesure

Stratégies Logistique > n° 140 > Avril/Mai 2013

22 % 16 %

O%

supplémentaires liés à l’évolution des réseaux de distribution. Cette tendance devrait perdurer en 2013. Du côté des valeurs locatives, l’indice Jones Lang LaSalle des loyers en Europe a diminué de 1,8% en un an. En France, les valeurs locatives « prime » se maintiennent sur l’ensemble de la dorsale : elles s’établissent entre 40 et 46 € à Lyon, 42 et 43 € à Lille, 42 et 48 € à Marseille, et enfin 47 et 52 € en Ile-de-France.

n Je ne connais pas ces concepts n Je connais la mutualisation, mais n’en fais pas

62 %

n Je n’en fais pas, mais j’ai un projet de mutualisation à horizon 2 ans n Je fais déjà de la mutualisation

où 83% des entreprises qui font de la mutualisation ont un nouveau projet à venir, preuve de la valeur ajoutée de la mutualisation logistique », explique ECR.

Elle permet en effet une augmentation des fréquences de livraison (2 réponses sur 3) et une amélioration du taux de service (69%).

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en mouvement

Unicarriers France

EN HAUSSE

Marc Haezenberghe, ex directeur général d’Atlet France prend la tête en France d’Unicarriers Corporation (UCC), née de la fusion des filiales de Nissan Motor avec TCM, filiale de Hitachi Construction Machinery, dans laquelle l’Etat Japonais est majoritaire. Marc Haezenberghe est un spécialiste de la mécanique. Durant 20 ans, il a occupé des fonctions de directeur marketing France, de président au Maroc et au Mexique, de directeur export Suède puis de pdg du constructeur Suédois Scania. Il rejoint ensuite Case New Holland (CNH), fabricant d’engins de travaux publics et d’équipements agricoles à la tête des opérations européennes de Case Construction. En 2011, Marc Haezenberghe entre chez le fabricant de chariots élévateurs Atlet, en qualité de directeur général. En deux ans, il redresse la filiale française touchée par la crise mondiale. La reprise en 2012 d’Atlet par le conglomérat Unicarriers Corporation rebat les cartes. Fin mars 2013, il est nommé directeur général d’Unicarriers France, à la tête d’Atlet mais aussi de Nissan et de TCM dans l’hexagone. Ingénieur de formation (aéronautique et automobile), formé au marketing (Essec) et à la finance (Wharton et Université de Stockholm), ce trilingue français, anglais et suédois va devoir user de tout son savoir-faire pour renforcer les marques du groupe, actuellement bien loin du trio de tête dans l’hexagone.

David Beynel, de l’entreprise Beynel (groupe PGS) devient le nouveau président de Qualipal, association pour la promotion des palettes EUREpal. Beynel est la 1e scierie française avec une capacité de production de 3 millions de paletes par an. Danièle Farraire devient vice-présidente de Qualipal. Enfin Pascal Touchet est aussi nommé vice-président de Qualipal.

Devenir numéro 3 mondial

UPS Europe

Geodis Wilson

GSE

Cindy Miller

Ivy Boyer

Didier Roux-Dessarps

UPS a annoncé la nomination de Cindy Miller, présente dans l’entreprise depuis 24 ans, à la présidence d’UPS Europe, en remplacement de Jim Barber, promu à la présidence d’UPS International. A 50 ans, l’ex-présidente d’UPS pour le Royaume-Uni, l’Irlande et les pays nordiques, prend la responsabilité de l’ensemble des opérations dans 120 pays et territoires. Originaire de Tamaqua en Pennsylvanie, elle a occupé plusieurs postes de direction clés chez UPS, tels que présidente d’Europe du Sud et d’Afrique ainsi que des rôles similaires aux Etats-Unis. Self made woman, elle a commencé à travailler pour UPS comme chauffeur-livreur de colis et gravi tous les échelons de l’entreprise.

Ivy Boyer est promue directrice marketing du commissionnaire de transport international Geodis Wilson. Elle dispose de plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie du freight forwarding, en commençant aux Philippines avant de détenir des postes variés de management dans des sociétés de transport en Australie, à Singapour et aux Etats-Unis. En mars 2009, elle rejoint Geodis Wilson comme responsable de compte global. Puis elle est promue directeur des comptes globaux en septembre 2010 en Hollande. Nommée aujourd’hui directrice du marketing, Ivy Boyer aura pour mission de piloter la stratégie de développement de Geodis Wilson. « L’efficacité de la supply chain de nos clients devient un facteur critique », dit-elle.

Stratégies Logistique > n° 140 > Avril/Mai 2013

Il rejoint le groupe GSE en tant que directeur marketing et commercial de l’ensemble des activités et comme membre du comité de direction du groupe s’appuie sur plusieurs entités : GSE Design&Build (projets de grande taille) ; CCR (réseau national de contractant général de proximité) ; GAM (surfaces commerciales); Et REDIM (solutions foncières, montages juridiques et financiers…). Ingénieur de formation et âgé de 52 ans, Didier Roux-Dessarps a démarré sa vie professionnelle chez IBM. Il a passé l’essentiel de sa carrière dans le groupe Veolia où il a exercé la fonction de directeur commercial industrie et tertiaire en tant que membre du comité de direction du groupe Dalkia.

David Beynel

Christophe Pilch Le conseil d’administration de Delta 3 a désigné Christophe Pilch, vice-président du Conseil Régional Nord-Pas de-Calais et maire de Courrières, comme président de Delta 3. Emmanuel Favreuille, directeur de Delta 3 depuis 2003 est à présent désigné comme directeur général.

Jean Baptiste Renié L’éditeur du site EnvoiMoinsCher.com ouvre de nouveau son capital au fonds d’investissement CapHorn Invest. Après un premier financement de 1 million d’euros en 2010, la société aurait atteint la rentabilité opérationnelle avec l’acheminement de 230 000 colis par an. La nouvelle augmentation de capital, de 2,6 millions d’euros, s’inscrit dans un plan de financement de près de 4 millions d’euros en 2013.

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entreprise Acsep épaule Mousset Logistique

Le cabinet conseil et éditeur dans l’optimisation de la supply chain a accompagné Mousset Logistique à l’occasion du déménagement de son entrepôt à Miramas.

Menissez stocke Alstef

Pour sa nouvelle usine de Maubeuge, le spécialiste du pain précuit et surgelé a choisi Alstef pour la fourniture de son magasin de stockage.

Denjean Logistique assure en bricolage

Le prestataire logistique s’est vu confier l’ouverture d’une nouvelle plateforme toulousaine par Leroy Merlin.

Electrolux choisit GT Nexus

Le spécialiste de la supply chain fournira à la marque d’électroménager une plateforme collaborative pour automatiser des achats mondiaux de transport.

Morin Logistic suit la consigne

Après Orium et Neolog, c’est autour de Morin Logistic, lui aussi racheté par le groupe La Poste, de choisir le logiciel d’entreposage Reflex de Hardis.

Fives Cinetic veut automatiser les drives Cit’e-drive est une solution globale d’automatisation des entrepôts drive qui connaissent un essor spectaculaire en France.

S

elon le transiticien Fives Cinetic, il existe 2000 magasins drive en France dont 500 sont des entrepôts. Ce n’est qu’un début puisqu’il devrait exister 5000 drives, entrepôts et magasins d’ici 2020. Des bâtiments qui ont actuellement une surface de 1600 à 2000 m2 pour 6000 à 8000 références en moyenne, réalisant entre 200 à 700 commandes par jour avec 20 à 70 personnes. Chaque commande nécessite entre 4 et 6 contenants dont 1 pour les surgelés, 1 pour les produits frais et entre 2 à 4 contenants pour les produits ambiants. Jusqu’à présent, ces entrepôts de préparation de commandes n’ont pas ou peu été automatisés. Or, toutes les technologies sont aujourd’hui disponibles sur étagère pour améliorer la qualité de préparation des commandes et gagner du temps. C’est ce que Fives

cherche aujourd’hui à prouver avec le lancement de Cit’e-drive. C’est l’association d’une semi-automatisation de la préparation (Prepa-Drive), d’une manutention automatisée des contenants (Robot-Drive) et d’un système de pilotage des flux (Trace-Drive). Pas de miracle : toutes ces technologies sont déjà éprouvées dans de nombreux secteurs d’activité comme l’automobile, la pharmacie ou l’agroalimentaire. L’objectif de Cit’e-driv n’est pas de construire une solution figée mais au contraire très flexible pour permettre une évolutivité dans le temps. En fonction d’une surface allouée et de critères de départ comme le nombre de références et de commandes par jour, Fives Cinetic dispose d’un outil de modélisation et d’aide à la décision pour dimensionner les automatismes. Ceux-ci comprennent un système

de pré-colisage pour allouer des bacs à une commande, des convoyeurs à gares pour sortir les bacs sur des zones, un robot de manutention traitant une commande toutes les 20 secondes et le WCS Trace de pilotage des flux. Cette solution globale d’automatisation nécessite un investissement de 0,5 à 1,5 million d’euros. Partenaire de Fives Cinetic, KLS peut apporter son logiciel d’entreposage. Un drive ainsi mécanisé va permettre de réaliser 180 à 200 commandes par heure. «Cit’e-drive permet d’atteindre le seuil de rentabilité dès 250 commandes par jour», affirme-t-on chez Fives Cinetic qui voudrait placer 5 Cit’e-drive en 2013 et entre 10 et 20 systèmes en 2014. «C’est pour nous un axe de développement stratégique», explique Philippe Verne, directeur général de la filiale logistique française du groupe Fives. n

ACTEOS en Majuscule

L’éditeur de logiciels de supply chain a signé un contrat avec la chaîne de librairies Majuscule pour l’optimisation de ses transports avec la solution Acteos TMS.

SERT pêche le WMS Magistor

Le spécialiste de la canne à pêche a retenu l’éditeur a-Sis pour la mise en place de la solution WMS sur son site de Blanquefort. n° 140 > Avril/Mai 2013 > Stratégies Logistique


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entreprise Geodis BM signe avec Heineken

Depuis le 1er mars 2013, le prestataire logistique pilote la totalité des flux de transport d’Heineken en France.

Axxès dévoile ses services à VA

Leader européen du télépéage TIS PL avec 235 000 véhicules équipés de son badge, Axxès affiche ses ambitions sur le segment de l’écotaxe poids lourds.

Exacompta choisit Ciuch Solutions

L’entreprise tourquennoise Ciuch Solutions donne désormais le rythme pour la nouvelle plateforme de Vémars du papetier ExacomptaCairefontaine.

Hardis a le Reflex Pimkie

Hardis a signé avec l’enseigne de mode féminine Pimkie pour déployer le logiciel d’entreposage Reflex WMS dans l’ensemble de ses entrepôts, en France et à l’international.

Gogreen est étendu aux documents

Après les colis, le service Gogreen de DHL permettant de compenser les émissions de carbone est désormais disponible pour les envois de documents dans 110 pays.

Dynasys fait un carton

Retail Planning de Dynasys en mode «ready to plan» accompagne la stratégie de croissance en Europe du distributeur Raja.

ID Logistics gagne avec Go Sport

La signature du dossier GO Sport amène le prestataire ID Logistics à se positionner comme un véritable spécialiste de la préparation de détail en France.

a-Sis passe au on-demand L’éditeur de logiciels de supply chain apporte une offre «on demand» adaptée en particulier aux PME, voire aux TPE.

N

«

ous avons fait le choix stratégique de ne pas réduire le périmètre fonctionnel de notre offre, contrairement à d’autres», explique Evelyne Raynaud, directrice produit d’a-Sis. A partir de 350 euros par mois et pour un engagement d’un an, les PME vont pouvoir ainsi réaliser de la gestion de stocks à la demande sans connaissance informatique particulière et sans investissement dans un serveur informatique. Typiquement, a-Sis s’adresse

tout particulièrement aux ecommerçants qui ont dépassé le stade du bricolage dans leur garage. Bien évidemment, cette offre est variable en fonction du nombre d’utilisateurs et du volume d’activité. Mais l’investissement de départ est loin d’atteindre les 50 000 euros, prix plancher pour être possesseur d’une licence du logiciel Magistor d’a-Sis. Outre les PME, l’éditeur français compte aussi s’attaquer aux pays émergents dans lesquels a-Sis est présent comme le Maroc,

la Pologne ou la Russie. Et il réfléchit même à proposer cette offre «on demand» aux Etats-Unis, patrie d’origine de la technologie où il est actionnaire de la société Retrotech. Une offre relativement agressive, comparée à ce que l’on trouve actuellement sur le marché, qui intègre notamment la liaison hot-line. L’artisan du «on demand» chez a-Sis, Abdessalem Khobiza, également responsable de l’activité PME, table sur une dizaine de clients en 2013. n

Dynasys mise sur l’international Intégré au groupe Qad, le spécialiste des solutions de prévisions et de planification compte augmenter ses parts de marché à l’international en sortant une nouvelle version de n.SKEP.

L

a sortie de la version 2.7 de sa suite de solutions de prévisions et de planification franchit un cap important en termes de mobilité, de collaboratif étendu (avec le nouveau portail web), de solution On Demand et de globalisation. «Si certains ERP supportent déjà une globalisation complète, peu de solutions APS (advanced planning systems) le permettent. C’est un avantage technologique primodial pour nous aider à réussir notre stratégie de développement à l’international», explique Ariel Weil, directeur général de Dynasys. Basée sur la technologie «Single Click Collaborative» de Dynasys, la version 2.7 est totalement orientée web et adaptée aux processus métier de chaque client et pour

les secteurs phares de l’éditeur : le retail, l’agroalimentaire, la pharmacie et le luxe. Multilingue, cette version peut être utilisée simultanément en différentes langues et autorise également la traduction des paramétrages et des données. Les prévisions de lancement, l’optimisation des coûts et le déploiement dynamique des stocks sont ainsi des must de la nouvelle version. Une version qui sort plus de neuf mois après le rachat de l’éditeur par l’américain Qad. Avec elle, Dynasys peut désormais attaquer les grands marchés du supply chain planning comme les Etats-Unis (51% du marché mondial) ou l’Australie (17%), mais aussi au Royaume-Uni et en Hollande alors que l’hexagone ne représente

que 4% du marché. «Grâce à Qad, nous avons un réseau international», explique Ariel Weil depuis ses nouveaux locaux de la rue Auber à Paris, qui ont plus que doublé de surface. Doté de spécialistes du Saas, d’une structure et d’une organisation solides, Dynasys compte bien passer à la vitesse supérieure avec 80% de son chiffre d’affaires réalisé hors de France. «Nous rentrons deux nouveaux clients par mois», indique notre interlocuteur qui estime l’intégration avec Qad particulièrement réussie. Mais ne donne ni son chiffre d’affaires ni son résultat. Un signe : la société entreprend actuellement un plan de recrutement important à Paris, en Angleterre et en Hollande. n

n° 140 > Avril/Mai 2013 > Stratégies Logistique


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Heppner se lance au Maghreb Année de transition avec la nomination de Jean-Thomas Schmitt en qualité de directeur général délégué, l’année 2013 est marquée par le lancement de «market lines» et d’une nouvelle offre sur le Maghreb.

D

ans les entreprises familiales du transport et de la logistique, le passage de relais entre générations est souvent un moment délicat. Chez Heppner, cette transition est engagée depuis quelques années. Après une formation EDEC et la gestion de plusieurs agences (overseas à Lille, terrestre à Rungis, multi-métiers à Gonesse), Jean-Thomas Schmitt accède au Comité de direction en qualité de directeur général délégué. Programmé, il succédera d’ici quelques années à son père Jean Schmitt. En parallèle, Philippe Salzenstein a été nommé directeur financier et administratif, et Philippe Tardieu, ex directeur général de Dachser Graveleau, renforce le pôle messagerie. La quatrième génération est donc

sur de bons rails sur fond de solides résultats en 2012. En progression de 4,4 %, le chiffre d’affaires s’élève à 573 M€. Il dégage un résultat d’exploitation de 6,3 M€ (+ 7,5 %) tandis que le ratio d’endettement n’est que de 13 % avec une capacité d’auto financement de près de 11 M€. Avec la structuration de son offre autour de «market lines» telles que santé, mode & luxe et automobile, plus de 10 M€ seront investis en 2013. Autour du renforcement de l’outil de production, trois priorités sont affichées : modernisation des agences (Roche-surYon, Mulhouse, Strasbourg et Nantes), déploiement de nouveaux systèmes d’information (informatique embarquée, remontée d’informations des affrétés, business intelligence), et re-

nouvellement du parc. «D’ici 2015, Heppner exploitera une flotte 100 % EEV et Euro VI». Après l’offre Euromed abandonnée il y a quelques années, le Maghreb est de nouveau une cible commerciale pour Heppner. «Une partie de nos clients, dans l’automotive, l’aéronautique et l’industrie de précision en particulier, réoriente ses investissements sur cette région et nous sollicite». Avec l’aide d’un partenaire local dont l’identité sera révélée avant fin juin, cette nouvelle offre sur l’Afrique du Nord couvrira le Maroc, la Tunisie, la Lybie et l’Algérie. Elle sera articulée autour des agences de Marseille et de Bordeaux en appui sur le Maroc. «Les deux sites centraliseront les échanges nationaux et ceux de nos partenaires européens». n Erick Demangeon

Tecauma lance Tec’Up Le concepteur de lignes de productions automatiques vendéen Tecauma lance une gamme de transstockeurs dédiée aux produits longs.

E

x société d’une filiale du groupe Legris Industries, Tecauma a été rachetée en 2010 par Philippe Breillac, ex directeur technique de l’entreprise et Eddy Daunas. Son métier : la conception, fabrication, assemblage et mise en route de lignes de production automatique et d’équipements de manutention. En 3 ans, de 2010 à 2012, son chiffre d’affaires a doublé, passant de 4,2 millions à 8,6 millions d’euros dont le

quart à l’export. L’entreprise qui compte aujourd’hui 60 personnes a dans le passé réalisé une dizaine de systèmes de stockage automatique depuis 2009. Au point de lancer la marque Tec’Up pour désigner ces systèmes. La gamme est adaptée aux petites et moyennes capacités de stockage, entre 100 à 2000 emplacements. Avantages de ce système : l’automatisation de la manutention avec un gain de place associé à une gestion

Stratégies Logistique > n° 140 > Avril/Mai 2013

de stocks. Le stockage peut être effectué sur 1 ou 2 côtés du transstockeur avec des postes de picking manuels ou automatisés pour profilés alu, PVC ou métalliques. Le poste de chargement des profilés peut être frontal ou latéral, intérieur ou extérieur, et s’adapter à la modification de la configuration des bâtiments. «Notre objectif est de réaliser 5 à 6 transstockeurs Tec’Up en 2013», explique Philippe Breillac. n

La Seine transporte plus de conteneurs

Les conteneurs représentent désormais en volume le troisième secteur d’activité du bassin de la Seine, après les matériaux de construction et les produits agricoles.

H-Log danse avec Repetto

Le fabricant de chaussures de danse a porté son choix sur la solution Logitrack WMS pour optimiser sa chaîne logistique.

Generix joue à Cache-Cache en Chine

Le groupe Beaumanoir optimise la gestion logistique de ses 680 magasins Cache-Cache en Chine grâce aux solutions Generix Collaborative Supply Chain de Generix Group.

UPS Worldwide Expedited dans 220 pays

UPS a annoncé l’extension de son service aérien rapide et fiable pour les envois internationaux à 220 pays et territoires au total.

Navy Blue entre Le Havre et Rouen

Le ponton-barge Navy Blue de la société Mat Force qui stationne au Havre représente une opportunité pour développer l’offre Haropa de services fluviomaritimes.

Geodis s’embarque avec Delsey

Geodis Wilson, filiale freight forwarding de Geodis, signe un contrat de deux ans pour la gestion des opérations du fabricant de bagages Delsey.

PGS reboise la forêt

Spécialisée dans la fabrication de palettes bois, la société PGS a conclu un partenariat avec le groupe Tereos pour replanter des arbres.

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SITE du mois

Hem, navire amiral Le groupe 3SI a construit une nouvelle machine de guerre qui a pour nom Dispeo. Un outil de mutualisation de la logistique des entreprises du groupe qui s’ouvrira à tous les e-commerçants en 2014.

I

nternet Inside. Le slogan de la société Dispeo, filiale logistique du groupe 3SI (ex 3 Suisses International), a de l’ambition : jouer le même rôle qu’Intel dans les ordinateurs, quelle que soit leur marque. Dispeo est le résultat d’une stratégie mise en place par le groupe de vente à distance pour prendre le tournant du e-commerce. L’investissement est assez colossal : 100 millions d’euros auront été investis en informatique et 70 millions dans la logistique depuis trois ans pour construire un outil mutualisant toutes les enseignes du groupe sur trois entrepôts : à Toufflers pour la réception, le stockage et la qualité ; à Tourcoing pour le pick & pack et les retours ; et à Hem pour la préparation de commandes.

Ramasse globale Au total, 145 000 m2 regroupant un millier d’opérateurs issus des outils anciens. Hem est le navire amiral de 40 000 m2 flambants neuf de Dispeo. Capable de traiter la bagatelle de 8 millions de commandes par an, soit 150 000 commandes par jour, Dispeo a du coffre. A commencer par son million d’emplacements classés

Dispeo, c’est :

selon la rotation des produits pour réaliser le picking. Ici pas de reconnaissance vocale, malgré les tentatives, mais l’entrepôt est totalement sous radio fréquence. Le ticket de prélèvement – issu du process véadiste – est la base de cette logistique. C’est lui qui accompagne l’article au long de la chaine en évitant les erreurs. Après picking, ce dernier est embarqué dans un chariot manuel conçu par les opérateurs selon la méthode du « lean » dans un système de ramasse globale pour réduire les zones de picking et optimiser les déplacements. Les chariots qui comptent en moyenne 80 articles sont amenés au système de prétri qui regroupe les articles issus d’autres entrepôts et les articles communs à une même commande. Sur l’un des 24 postes de pré tri, l’opérateur bipe l’article et le bac plastique pour associer le contenu et son conte-

Bernard Avril, un homme du sérail Né à Marseille, Bernard Avril, 53 ans, traverse la France pour atterrir à Lille où il devient ingénieur à l’issue de son Ecole Centrale. C’est le début d’une longue carrière passée dans la région, à commencer par le Conseil régional Nord-Pas de Calais. Il intègrera rapidement le groupe 3SI (ex 3 Suisses International), au département organisation de la direction des systèmes d’information. Puis rejoindra la centrale d’achat des 3 Suisses en tant que responsable du pilotage des stocks, en amont de la supply chain. Bernard Avril prend en 1997 le tournant du marketing direct dans la vente à distance. Avec un premier poste en Italie avant de rentrer en France comme directeur marketing des 3 Suisses puis de la Relation Client pour devenir directeur du commerce, couvrant à la fois le marketing direct, le centre d’appel et le e-commerce. C’est cette double compétence d’ingénieur et de marketeur qui prédisposait naturellement à prendre la direction générale de Dispeo. « Je connais parfaitement la vente à distance et Internet avec un profil d’ingénieur », résume cet homme du sérail. Le slogan « Internet Inside » qualifie aussi bien l’homme que l’entreprise.

nant. Les bacs rejoignent par convoyeur le « buffer » (stock tampon). « C’est l’un des plus grands transstockeurs d’Europe. Il régule les flux

Fiche technique • Stock Tampon : Van der • Constructeur : GSE Lande • WMS : Manhattan • Cabinet Conseil : Hermès • Trieurs : Fives Cinetic • Convoyeurs : SSI Schaefer • Racks dynamiques : Trilogiq • Pré-tri : Lippert

145 000 m

2

Le prestataire dispose de 145 000 m2 d’entrepôts dont 40 000 m2 pour le nouveau centre de Hem

entre le picking des articles et l’emballage », explique Bernard Avril, directeur général de Dispeo. Celui-ci permet de consolider l’ensemble des articles d’une commande dans une rafale de 512 commandes à la fois. Mais le système est à même de préparer 6 rafales simultanément, ce qui lui donne une capacité de traitement assez impressionnante de 30 000 commandes en simultané !

1

million

La capacité de stockage de Dispeo est de plus de 1 million de boîtes

n° 140 > Avril/Mai 2013 > Stratégies Logistique


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