NUMÉRO
180
Décembre 2019/ Janvier 2020
INTRALOGISTIQUE Les impacts RH de l’automatisation
Prestataires logistiques :
Bilan stratégique 2019
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Numéro 180 - Décembre 2019/Janvier 2020 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 22 €
LOGISTIQUE URBAINE Nantes monte au credo écolo
@stratlog strategieslogistique.com
Six ans après avoir institué la première zone à trafic limité (ZTL) de France, Nantes récompense d’un bonus environnemental les transporteurs utilisant des véhicules propres, et favorise l’émergence de nouvelles solutions de livraisons écologiques.
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SOMMAIRE
Stratégies Logistique > n° 180 > Décembre 2019/Janvier 2020
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3 Édito 6 Transport routier
PARTAGERCOMPRENDRE 24 Intralogistique
16 Stratégies
50 Bilan stratégique des prestataires logistiques 32 Logistique urbaine Nantes monte au credo écolo
en France.
EN COUVERTURE
des 3PL en France
20 Reportage
ACHETER
74 Chariots de manutention
La gestion des RH face au défi de
8 Entreprise
ID Logistics, Amazon, Renault Douai, Catella, But, Urby, Zebra Technologies, etc.
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g strategieslogistique.com
P. 50
40 Logiciel le duo gagnant
Prestataires logistiques :
bilan stratégique 2019 Stratégies Logistique > n° 180 > Décembre 2019/Janvier 2020
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PARTAGER-COMPRENDRE
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ENTREPRISE
Nominations FERNANDO MORALES BAEZA Fernando Morales Baeza, 41 ans, est le nouveau directeur supply-chain et IT officer Asie du groupe Beaumanoir (Cache-Cache, Bréal, Bonobo, Morgane, Vib’s). Basé à Shanghai en Chine, il encadre notamment les directions logistique, stocks, entrepôts, produits et technologie de l’information du groupe Beaumanoir sur le continent asiatique. Diplômé en 2004, il a suivi un double cursus en ingénierie et gestion Internationale à l’université polytechnique de Madrid. Il commence sa carrière comme ingénieur des achats dans l’énergie chez Socoin (groupe de Gas Natural), puis il rejoint en 2005 la filière espagnole du groupe d’ingénierie Loesche Latinoamericana en tant qu’ingénieur des achats.
THIBAUD DE L’ESCALOPIER Après 16 ans au sein du groupe Bel, spécialisé dans le fromage en portions, Thibaud de l’Escalopier assure désormais le pilotage et le management des équipes et de la supply-chain du laboratoire pharmaceutique et de dermo-cosmétique Expanscience, qui commercialise Mustela pour la santé de la peau et Piasclédine 300 contre l’arthrose. Diplômé d’AgroParisTech et titulaire d’un master en Études et stratégie marketing obtenu à Sciences Po Paris, il a complété sa formation en suivant le master en supply-chain management à l’Institut supérieur de la logistique industrielle.
ID Logistics rachète Jagged Peak pour 13,60 M€
L
a société américaine Jagged Peak est un prestataire de services logistiques spécialisé dans l’e-commerce, le multicanal et les produits de grande consommation. Créée en 2000 et basée à Tampa en Floride, elle est spécialisée dans l’e-commerce. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 72,67 M€ (80 M$) en 2018 et compte près de 200 collaborateurs. Selon le communiqué qui vient d’être publié, Jagged Peak se distingue notamment par « sa capacité à déployer une offre de préparation de commandes et de distribution sur l’ensemble du territoire américain, en propre ou à travers un réseau de partenaires, grâce à une organisation efficiente et un système informatique unique ». La vocation de cet outil de pilotage intégré, toujours selon le communiqué, est d’offrir « aux
Amazon inaugure son sixième entrepôt Amazon a inauguré son sixième centre de distribution français sur une ancienne base aérienne, à Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. C’est le plus grand centre de distribution et de préparation de commandes de France. D’une surface de 152 000 m2, il pourra stocker près de 20 millions de petits produits, le site étant dimensionné pour traiter jusqu’à 650 000 colis par jour à pleine charge. Le bâtiment comporte deux étages, le rez-de-chaussée, équipé de 20 kilomètres de convoyeurs Vanderlande, est dédié à l’emballage des commandes et aux expéditions en France et en Europe. Il est le premier en France à être équipé de la solution goods-to-man d’Amazon Robotics, technologie mise au point par la société Kiva Systems rachetée en 2012 par le géant américain. n
grands comptes de l’e-commerce une distribution de leurs produits sur l’ensemble du territoire nord-américain en un temps record ». Une part significative du chiffre d’affaires de Jagged Peak est réalisée avec Nespresso pour ses activités B to B et B to C, y compris au travers de market places pour les leaders du ecommerce américains. Nespresso est un client historique en Europe d’ID Logistics, qui étend le périmètre de ses activités aux États-Unis, en « ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de développement, en croissance organique comme en croissance externe ». Le prix d’achat de Jagged Peak s’élève à 13,62 M€ (15 M$) ; le closing de la transaction est attendu dans les prochains jours, après approbation des autorités américaines compétentes. n
Nouvelle plateforme pour Renault Douai Goodman, lance la construction d’un bâtiment de 25 000 m2 développé pour Renault. Il sera livré l’été prochain. Cette nouvelle plateforme logistique sera dédiée au stockage de pièces pour les véhicules fabriqués sur deux nouvelles lignes de construction de futurs véhicules électriques, lancées au sein de l’usine Renault Douai. Sur ce parc de 35 hectares achetés en 2016, Goodman France prévoit deux autres plateformes de 44 000 m2 et 48 000 m2. n
De gauche à droite : M. Delaunay, directeur de l’usine Renault de Douai ; M. Chappey, directeur du développement Goodman France ; M. Vandewoestyne, maire de Lambreslez-Douai et vice-président de Douaisis Agglo. n° 180 > Décembre 2019/Janvier 2020 > Stratégies Logistique
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Lithium-ion : nouveau décret sur les salles de charge
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n décret n° 2019-1096 du 28 octobre 2019, modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (Journal officiel du 30 octobre), dispose que les sites industriels équipés de batteries lithium-ion dont la puissance de charge ne dépasse pas 600 kW ne seront pas soumis à l’arrêté réglementant les salles de charges. Plus précisément, les sites exploitant des matériels dotés de batteries ne produisant pas d’hydrogène lors de leur phase de recharge, et dont la puissance de charge cumulée ne dépasse pas les 600 kW, ne sont plus soumis aux prescriptions et obligations qui réglementent les salles de charge. Cette évolution de la réglementation fait suite aux concertations entre le ministère de l’Écologie et Evolis (ex-Cisma),
syndicat rassemblant les entreprises de la filière européenne, qui souhaitait combler un vide juridique concernant les batteries lithium-ion.
Moins d’investissement « Grâce à ce décret, l’investissement nécessaire à la construction d’un site équipé de matériels fonctionnant grâce à des batteries lithium-ion est réduit, sa surface d’exploitation disponible agrandie et sa sécurité renforcée », précise Lucas Toussaint, chef de produit énergie chez le constructeur Jungheinrich. Conformément à l’obligation légale depuis 2000, les salles de charges manipulant des batteries au plomb doivent disposer d’un espace hautement sécurisé, comportant par exemple des portes coupe-feu, un système de ventilation et un sol étanche à l’acide. n
Catella multiplie les entrepôts
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réée l’an passé, Catella Logistic Europe, filiale de l’aménageur suédois Catella, développe plusieurs entrepôts logistiques dans le Grand Est, les Hauts-deFrance et le Val de Loire. Après seulement un an et demi d’existence, Catella Logistic Europe a investi plus de 50 millions d’euros dans plusieurs projets : un premier bâtiment a été livré à Moussey, près de Troyes (Aube), où une seconde phase est entamée ; un deuxième entrepôt, basé à Cholet (Maine-et-Loire) est opérationnel depuis un mois. Vendus à Groupama pour 33,2 M€, les deux sites sont exploités par Logtex pour des marques de prêt-à-porter tels qu’IKKS, Absorba, Balibaris et Le Slip Français.
Parc de 40 hectares Catella Logistic a signé fin octobre un compromis de vente pour 40 hectares à Neuillé-Pont-Pierre (Indre-etLoire), entre Tours et Le Mans, pour plus de 5 M€. Une première plateforme de 13 000 m2 devrait sortir de Stratégies Logistique > n° 180 > Décembre 2019/Janvier 2020
terre d’ici un an, pour une mise en service en 2022. Le développeur mène deux autres projets dans le département voisin du Loir-et-Cher, sur 10 hectares à Mer, pour construire 50 000 m2 d’entrepôts. Des négociations sont avancées pour une implantation à Romorantin, à proximité de l’A85. Le dernier projet acté est à Roye (Somme). Filiale à 65 % de l’aménageur suédois Catella, Catella Logistic a été lancée par Thierry Bruneau, qui détient 35 % des parts et la préside. Il dirigeait précédemment Concerto, un autre aménageur logistique. Coté à Stockholm, le chiffre d’affaires du groupe consolidé dépassait les 200 M€ l’an passé. n
STÉPHANE CASSAGNE Stéphane Cassagne devient le nouveau directeur général du métier distribution et express de Geodis. Titulaire d’un DESS de droit des affaires, il a commencé sa carrière en 1993 chez Calberson, au sein du département juridique dont il prend la direction en 1998 En 2003, il devient directeur juridique de Geodis, et en 2007, il prend la responsabilité de la direction de l’immobilier, des assurances et de la douane. Depuis 2013, il occupait les fonctions de secrétaire général du groupe. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il conserve son rôle de directeur des activités immobilières.
FATAH ZIANI Fatah Ziani, 45 ans, est nommé directeur des opérations de DHL Express France. Il avait rejoint DHL Express en 2013, en tant que directeur régional de la zone Grand Ile-de-France. Fatah Ziani a commencé sa carrière en 1997 au service client d’UPS, où il a successivement assuré les fonctions de responsable d’équipe, puis de superviseur à Bruyère-sur-Oise et de manager multicentres pour le sud de la France. En 2007, il est promu directeur régional de ce périmètre, puis, en 2010, devient directeur régional de la zone Paris. Il reprend le programme d’investissements de modernisation et d’agrandissement des 48 agences en France (employant 1 600 collaborateurs) et s’attache à déployer de nouvelles solutions pour faire face à l’essor du e-commerce et de la distribution urbaine (sachant que le groupe ambitionne zéro émission d’ici 2050).
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Nouvelle surcharge Soufre dans les lignes régulières maritimes
L’
application des nouvelles règles Marpol au 1er janvier 2020 sur les émissions d’oxydes de soufre des navires s’accompagne de nouvelles surcharges dans la ligne régulière conteneurisée. Sans limite de durée, elles impacteront les budgets maritimes des chargeurs. Depuis quelques semaines, les armements informent les chargeurs de l’instauration d’une nouvelle surcharge baptisée « Low sulphur ». En vigueur dans les prochains jours, au 1er décembre dans la plupart des cas, elle est destinée à couvrir l’augmentation des coûts de carburant liée à la mise en place de l’annexe VI de la convention Marpol à compter du 1er janvier 2020, selon les compagnies conteneurisées. Ces dernières estiment entre 10 à 12 Md$ l’impact financier de ces nouvelles règles dans leurs activités. À des montants très variables selon les destinations – 35 €/EVP pour un trajet Le HavreNew York ou 20 €/EVP entre Le Havre et Hong Kong chez CMA CGM par exemple – elle aura un impact sur les budgets maritimes des chargeurs. Sans limite de temps, ces surcharges Soufre témoignent de la période d’incertitude qui s’ouvre avec l’entrée en
vigueur de l’annexe VI de la convention Marpol. Elle fixe à 0,5 % la limite d’émissions d’oxydes de soufre des navires sur toutes les mers du monde, soit une division par 7 par rapport au niveau actuel autorisé. Selon JeanMarc Lacave, délégué général d’Armateurs de France, le premier semestre 2020 sera riche d’enseignements sur l’application de ces nouvelles règles, vécue comme « une véritable rupture dans le shipping mondial ». Les six premiers mois de l’année permettront en effet « d’évaluer la disponibilité mondiale réelle des carburants marins à 0,5 % de soufre et à quel coût ». C’est dans une perspective d’augmentation des prix des soutes que les armements ont décidé, sans consultation avec les chargeurs, d’instaurer les nouvelles surcharges. Le premier semestre sera aussi mis à profit pour évaluer les mesures de contrôle et de sanction pour les armements contrevenants, sachant que chaque État est souverain dans sa mise en œuvre. De l’avis de plusieurs experts maritimes, la mission de gendarme des États sera très aléatoire, ouvrant la voie à un risque de distorsion de concurrence. Seule certitude, les surcharges Soufre s’appliqueront aux chargeurs. n Érick Demangeon
Zebra Technologies a racheté Cortexica Vision
L
e fournisseur d’identification Zebra Technologies a racheté Cortexica Vision Systems Ltd., spécialiste des solutions de reconnaissance d’images B to B à base d’intelligence artificielle (IA). Fondée en 2008, basée à Londres et spécialisée dans le retail, Cortexica Vision System développe des solutions de reconnaissance d’objets ainsi que d’analyse d’images et de vidéos, qui exploitent les tech-
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nologies d’IA et particulièrement du machine learning. « L’acquisition de Cortexica fait progresser notre vision d’Enterprise Asset Intelligence, en offrant une détection basée sur la vision informatique, pour permettre à nos clients de fonctionner plus efficacement dans des environnements de plus en plus automatisés et alimentés par des données », a déclaré Anders Gustafsson, directeur général de Zebra Technologies. n
WYCA LANCE LE ROBOT ELODIE Wyca, start-up toulousaine, vient de cocréer avec l’entreprise de mécatronique Usitec un robot à navigation autonome, pouvant être équipé de différents modules en fonction des usages, comme la logistique. Son petit nom, c’est Elodie. Sa spécificité, c’est la partie supérieure qui permet d’accueillir différents modules en fonction des usages : étagère, mini-convoyeur, voire module créé sur mesure pour le client. Le robot (50 cm de haut et 35 de diamètre) peut ainsi porter des colis jusqu’à 150 kg, mais aussi embarquer des écrans pour la téléprésence et la télémédecine, ou encore des caméras pour réaliser des inventaires. Les possibilités sont presque infinies ! Pour se déplacer, le robot utilise trois caméras 3D à infrarouge, un lidar d’une portée de 30 mètres, des capteurs à ultrasons et des algorithmes d’intelligence artificielle pour reconnaître les lieux et interagir avec l’entourage. Elodie possède une autonomie de huit heures et se recharge toute seule. Connectée à l’Internet des objets et cybersécurisée, elle est équipée de ports informatiques à 40 gigabits par seconde pour communiquer avec son équipement, et d’un système de traitement des données sur place (edge computing).
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ENTREPRISE EURIAL S’IMPLANTE PRÈS DE NIORT La foncière Argan annonce la livraison d’un nouvel entrepôt de 21 300 m2, dont 1 800 m2 de bureaux, sur la commune de La Crèche près de Niort (Deux-Sèvres), pour Eurial. Le groupe coopératif sera le locataire unique de cette plateforme dans le cadre d’un bail long terme d’une durée de 12 ans ferme. Branche lait de la coopérative agricole et agroalimentaire Agrial, Eurila est l’un des acteurs majeurs du marché, avec un chiffre d’affaires annuel supérieur à 2 Md€, plus de 4 600 salariés et 28 sites de fabrications, dont 23 en France. Cette nouvelle base logistique réfrigérée permettra à l’entreprise de stocker ses produits frais à des températures comprises entre 2 °C et 8 °C. Environ 120 salariés travailleront bientôt dans ce nouveau bâtiment, qui bénéficie en outre d’une capacité d’extension de 18 000 m². Comme c’est désormais le cas pour l’ensemble des nouveaux développements Argan, cette plateforme est dotée d’une centrale photovoltaïque installée en toiture et destinée à l’autoconsommation. D’une puissance de 900 kWc, elle permettra de couvrir environ un quart des besoins énergétiques de l’entrepôt.
GSE construit 23 hectares près de Bordeaux
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SE a posé la première pierre d’un parc d’activités de 23 hectares dans la région bordelaise, sur la commune d’Arsac, développé en partenariat avec Cushman & Wakefield. Le nouveau parc d’activités logistiques du Médoc bénéficiera de la toute nouvelle déviation du taillan, et sera situé à 15 km de la rocade bordelaise, près des axes autoroutiers A10, A62 et A63. Le projet est localisé en bordure de la départementale n° 1 (directe vers Bordeaux) et à côté d’un parc d’activités existant, regroupant des sociétés industrielles et des artisans. Le premier client, Ulysse Cazabonne, une société importante de négoce en vin, a signé pour un
projet en VEFA (terrain + bâtiment) pour 24 000 m². Un deuxième client, Château Palmer, signera en septembre pour une installation de stockage de tiré-bouché (bouteilles bouchées et stockées durant un laps de temps indéfini dans l’attente d’être habillées pour la commercialisation) de 2 709 m², avec possibilité d’extension de 2 500 m². Un troisième projet devrait être signé avant la fin de l’année. GSE prévoit à terme 8 bâtiments développant 80 000 m², divisibles à partir de 4 487 m², sur un foncier global de 230 000 m², mais tout projet sera modulable en fonction des besoins. Les parcelles sont commercialisées par Cushman & Wakefield. n
Panhard Groupe et Bramont : 30 hectares à Nîmes
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anhard Groupe et l’opérateur local Bramont ont remporté la consultation pour la gestion d’une parcelle de 30 hectares à Nîmes, sur la zone d’activité de Grézan, dont 30 % seraient dédiés à de la logistique. Cette consultation a été lancée par le conseiller communautaire de Nîmes Métropole. Le choix du lauréat devrait être définitivement voté lors d’un conseil en février prochain.
Les futurs locataires ne sont pas connus à ce jour, même si plusieurs noms circulent, comme Royal Canin ou Lidl. Un projet avec le spécialiste de la mode enfantine Orchestra a été abandonné. Le site est bien placé : il longe la 2X2 voies menant à la nouvelle gare TGV Nîmes-Pont du Gard. Panhard prévoit de commencer les travaux d’aménagement au second semestre 2021. n
Santes accueille 18 000 m2
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orts de Lille a déboursé près de 50 M€ pour un nouvel entrepôt de 18 000 m², inauguré au sein du port de Santes, au sud-ouest de l’agglomération lilloise. L’opération a été développée en blanc. Le nouveau bâtiment, certifié Breeam Very Good, est modulable en trois cellules. Ses quais sont équipés pour des camions écocombis, poids lourds triples circulant déjà aux Pays-Bas. Dans la première cellule, s’est installée une entreprise basée à Seclin, DCDIS, spécialiste du conditionne-
ment-déconditionnement en agroalimentaire et en pharmaceutique. L’objectif de Ports de Lille (qui compte 12 ports dont Santes) est de se positionner comme un centre névralgique des transports de marchandises, notamment ferroviaires et fluviaux. Le port de Santes accueillera bientôt un terminal mutimodal. Des entreprises comme Roquette (sur 42 000 m2), Tikamoon, mais aussi des acteurs du recyclage comme Baudelet ou Verdipole, se sont déjà installées sur les 110 hectares du port intérieur. n
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Un drone de livraison en location
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drones a mis au point un drone de livraison qui peut être loué aux entreprises pour des livraisons en terrain privé, comme des villages vacances ou de grandes entreprises. En attendant une évolution de la réglementation… Hdrones est un projet mené par Alexandre Conflitti, diplômé de l’Istec, cofondateur et Pdg. Il obtient l’autorisation du ministère de la Défense pour déposer le brevet en 2015, ce qui lui permet de construire le drone. Équipé de 8 hélices au lieu de 4, il est plus fiable que les drones présents sur le marché. En outre, sa conception lui permet de soulever 5 kg de marchandise au lieu de 2 kg pour les drones existants. « Au début, le projet de Hdrones consistait à proposer aux pharmaciens de livrer leurs patients avec des drones,
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explique Alexandre Conflitti. L’idée m’est venue car ma mère était malade, et comme elle ne pouvait se déplacer pour aller chercher ses médicaments, les pharmaciens venaient la livrer. » Pendant 4 ans, Alexandre présente Hdrones à de nombreux concours entrepreneuriaux et enchaîne les récompenses. Il attire notam-
ment l’attention de mécènes (Elior Group, Coca-Cola, Alibaba, Areas) et de grandes entreprises (Metro, Tessan – ex Pharma Express, PSA, etc.). Depuis janvier 2019, Hdrones réalise des tests de livraison grandeur nature avec des prototypes de drones. La start-up prévoit de faire une levée de fonds de 1,5 à 2 M€ en 2020. n
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